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Journal articles on the topic 'Art chrétien – Moyen âge'

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1

Jean-François Poisson-Gueffier. "Paul Claudel et la modernité médiévale." apropos [Perspektiven auf die Romania], no. 6 (July 20, 2021): 200. http://dx.doi.org/10.15460/apropos.6.1705.

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Abstract:
Les détracteurs de Claudel n’ont cessé de le présenter comme un poète ancré dans le Moyen Âge chrétien. L’inspiration médiévale de Claudel, sensible de Tête d’Or au Chemin de la Croix n° 2, dénierait ainsi à son art toute modernité. En considérant l’intégralité de son œuvre, il apparaît que le Moyen Âge n’implique en rien une régression. Le Moyen Âge claudélien est beaucoup plus vaste qu’on ne l’imagine : il n’est pas uniquement chrétien mais accueille toutes les traditions du monde. Il ne fait pas seulement revivre les genres et formes de ce passé, mais les hybride. Le Moyen Âge est dès lors moins tourné vers le passé que vers l’avenir et semble, à sa manière, infiniment plus moderne que celui de ses contemporains. C’est ce que nous tentons de démontrer dans un essai à paraître chez Honoré Champion en mars 2022, Paul Claudel et le Moyen Âge.
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2

Hentsch, Thierry. "L’Orient méditerranéen du Moyen âge chrétien : La rencontre de l’Islam." Études internationales 17, no. 3 (April 12, 2005): 509–33. http://dx.doi.org/10.7202/702044ar.

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Abstract:
Anachronism is one of the most common distorsions of history by which we circumscribe the past with our own mental universe. That is what the modem West has done and continues to do as regards Islam - a society almost without distinction of time or space. Thus today the encounter between Western Christendom and Islam is commonly seen as essentially negative, having been reduced to the military - religious conflict of the Crusades during the ll,h and 13,h centuries. Of course, it was at that period of time that took shape a Catholic view of Islam as a religion obnoxiously stereotyped, a view which would spread across Europe and which, much later, would give rise to a truly different form of racism, still around to day. Such an overall despising attitude tends to cover up the positive aspects of what had been the encounter between Islam and Christianity. Y et, those were many and they have been invaluable in the development of the Western thought and sciences. Far from being only a region of conflict, at that time the Mediterranean was also a zone of cultural symbiosis to which the modem West owes much. Europe would do well to remember this today that its supremacy is already part of a past which is definitely over.
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3

Franceschini, Baptiste. "« Qui sème peu récolte peu » : Chrétien de Troyes au champ romanesque." Études littéraires 40, no. 2 (September 14, 2009): 69–77. http://dx.doi.org/10.7202/037964ar.

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Abstract:
Résumé Chrétien de Troyes ouvre son Conte du Graal sur une étonnante métaphore de l’écrivain semeur en train de répandre ses graines romanesques. Cette représentation paysanne d’un auteur qui travaille le texte comme on travaillerait la terre permet alors de légitimer une écriture littéraire toujours susceptible, au Moyen Âge, de constituer un affront aux Écritures. En se peignant dans l’effort rustique, Chrétien de Troyes choisit donc de reconduire sa soumission, tant à l’ordre divin (le labeur est bien le destin de tout bon chrétien depuis le péché originel) qu’à la hiérarchie féodale où le fruit de l’activité n’est qu’une exigence du fief que le travailleur ne saurait réclamer.
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4

Denis, Marie-Noële. "Georges Duby, Art et société au Moyen Âge." Revue des sciences sociales, no. 52 (March 16, 2015): 156–57. http://dx.doi.org/10.4000/revss.3285.

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5

Vassilieva-Codognet, Olga. "In lacu leonum: fosse, tanière, parc ou ménagerie?" Reinardus / Yearbook of the International Reynard Society 29 (December 31, 2017): 201–31. http://dx.doi.org/10.1075/rein.00007.vas.

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Abstract:
Si l’iconographie de Daniel dans la fosse aux lions a suscité de nombreux travaux qui se sont intéressés aux représentations de ce thème dans l’Antiquité et le haut Moyen Âge, aucun d’entre eux n’a abordé le traitement de l’épisode vétérotestamentaire dans l’enluminure médiévale. Cette étude n’est pourtant pas sans intérêt puisque la tradition médiévale du manuscrit enluminé, et plus spécialement celle de la Bible enluminée – le motif de Daniel et des lions constitue le choix préféré des miniaturistes pour illustrer le Livre de Daniel –, a permis de conserver pendant plusieurs siècles l’un des premiers motifs de l’art chrétien tout en le modifiant progressivement par l’ajout de détails réalistes. En particulier, les différentes interprétations de ce que pouvait être une ʻfosse aux lionsʼ ont donné naissance, tout au long du Moyen Âge, à des représentations plastiques qui vont du trou noir abstrait jusqu’à la ménagerie réaliste en passant par la tanière, le puits, ou encore le parc de chasse.
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6

Dumolyn, Jan, and Jelle Haemers. "Mauvais Mercredi et Vendredi saint : Conflits politiques urbains et temps liturgique dans les Pays-Bas du Moyen Âge tardif." Annales. Histoire, Sciences Sociales 75, no. 2 (June 2020): 249–82. http://dx.doi.org/10.1017/ahss.2020.127.

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Abstract:
Mauvais Mercredi et Vendredi saint: Conflits politiques urbains et temps liturgique dans les Pays-Bas du Moyen Âge tardifCet article examine la manière dont les groupes sociaux représentaient les conflits politiques dans les Pays-Bas de la fin du Moyen Âge, en étudiant non seulement comment l’on se souvenait de ces événements, mais aussi comment ils pouvaient être recyclés et manipulés. Il a déjà été démontré que la politique de la fin du Moyen Âge devait être générationnelle, les personnes impliquées dans les révoltes conservant activement la mémoire des luttes de leurs prédécesseurs. Cette étude soutient cependant que les formes de ces mémoires cycliques des révoltes passées ont été façonnées par la matrice sociale et religieuse fondamentale qu’était le temps liturgique chrétien et qui se reflétait dans des noms aussi parlants que « Vendredi saint » ou « Mauvais Mercredi», donnés par les artisans urbains à leurs soulèvements. Cette pratique consistant à se souvenir des conflits politiques par l’utilisation des jours de la semaine, qui semble être une allusion au cycle de la Passion, est fréquemment attestée, en particulier dans la Flandre du xive siècle. L’étude de cet usage, ainsi que celle de la représentation et de l’utilisation de symboles liturgiques dans ces révoltes, montrent que les citoyens du Moyen Âge tardif n’étaient pas de simples récepteurs passifs des catégorisations ecclésiastiques du temps imposées d’en haut ; ils réinterprétaient activement les éléments chronologiques en façonnant et en modifiant la représentation des événements, politiques ou autres, en fonction des publics. Ainsi, les différentes manières de nommer les événements politiques importants témoignent de la façon dont les groupes sociaux ont forgé une représentation des passés communs au sein d’un « temps social » pertinent pour leur identité de groupe, même si ces discours étaient basés sur une conception chrétienne largement partagée du temps historique influencée par la pratique liturgique collective.
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Feller, Laurent. "Sur la formation des prix dans l’économie du haut Moyen Âge." Annales. Histoire, Sciences Sociales 66, no. 3 (September 2011): 625–61. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900011070.

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Abstract:
RésuméDurant le haut Moyen Âge, l’échange marchand coexiste avec l’échange non marchand. Le but de cet article est d’examiner la présence de ces deux grandes modalités de l’échange au sein de la vie économique durant une période où l’existence même de surplus fait question. Les déficiences supposées des moyens de production, leur éventuelle inadéquation avec le développement, l’incompétence – elle aussi postulée – des Élites font que l’échange par le marché et la possibilité qu’il existe un secteur de profit sont le plus souvent sous-évalués, voire niés. Les Élites sociales tout comme les agriculteurs ou les commerçants ont à l’égard de la production, de la consommation et de l’échange des attitudes très nuancées et complexes. Les moines savent, au VIesiècle, comment se forment les prix et comment il faut jouer avec les règles pour assurer son salut, tout comme au IXesiècle et la comparaison entre les pratiques d’Adalhard de Corbie et la règle de saint Benoît (ou celle du maître) livre l’explication de leur attitude à l’égard des prix : pour eux, les choses ont une valeur qu’il est possible de mesurer et de modifier. L’attitude des Élites carolingiennes et post-carolingiennes lors des famines permet d’établir comment les autorités ont compris les règles de l’échange marchand à l’intérieur d’un monde chrétien. Il y a, au bout du compte, un savoir partagé mais tacite sur le fonctionnement des échanges et une conscience de ce que, en fonction des buts poursuivis, ceux-ci peuvent prendre plusieurs formes.
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8

Gallon, Florian. "Muzlemita, mozlemes, muzlemía : usages et désuétude de quelques arabismes dans la chrétienté ibérique au Moyen Âge." Cahiers de civilisation médiévale, no. 250-251 (September 1, 2020): 125–50. http://dx.doi.org/10.4000/ccm.5030.

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9

Gambino, Francesca. "Signore degli animali o guardiano di tori?" Zeitschrift für romanische Philologie 129, no. 3 (August 2013): 589–607. http://dx.doi.org/10.1515/zrp-2013-0063.

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Abstract:
AbstractL’un des personnages les plus mémorables du Chevalier au lion de Chrétien de Troyes est le paysan qu’on rencontre dans la forêt de Brocéliande, juste avant d’atteindre la source merveilleuse. Dans certains manuscrits il apparaît comme le gardien des taureaux, des ours et des léopards qui se battent devant lui. Des associations similaires d’animaux ne devaient pas surprendre les hommes du Moyen Âge, qui étaient familiers des histoires dans lesquelles coexistaient des animaux sauvages de différentes régions géographiques. Le passage correspondant du Mabinogi de Owein, texte gallois qui suit le même récit que le roman de Chrétien, énumère cerfs, lions, serpents, et «toutes sortes d’animaux». Il est donc probable que la source commune aux deux romans citait plusieurs bêtes sauvages. L’archétype de ces personnages est probablement le légendaire «seigneur des animaux», divinité qui dans les cultures des chasseurs de la préhistoire présidait à la reproduction et à la distribution du gibier et qui a subi plusieures métamorphoses dans les contes hagiographiques de différents saints et dans d’autres textes de la littérature française médiévale. L’association d’animaux disparates constitue donc un canevas narratif traditionnel et le passage de Chrétien de Troyes se réfère à ce substrat mythique.
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10

Martin, Isabelle Saint. "Jean-Claude Schmitt, dir., Femmes, art et religion au Moyen Âge." Archives de sciences sociales des religions, no. 134 (May 1, 2006): 147–299. http://dx.doi.org/10.4000/assr.3616.

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Caron, Elisabeth. "Les Passions du bas moyen âge français, ou la prise en charge bourgeoise de l’imaginaire chrétien populaire." Le Moyen Français 38 (January 1996): 125–37. http://dx.doi.org/10.1484/j.lmfr.3.195.

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Endress, Laura. "Antigone, “cigoigne orde et vilz”." Reinardus / Yearbook of the International Reynard Society 28 (December 31, 2016): 65–80. http://dx.doi.org/10.1075/rein.28.05end.

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Abstract:
Le mythe d’Antigone transformée en cigogne a trouvé son chemin de l’Antiquité gréco-romaine vers le Moyen Âge occidental à travers les Métamorphoses ovidiennes, adaptés au XIVe siècle dans l’immense poème qu’est l’Ovide Moralisé. En retravaillant la matière mythologique dans le contexte chrétien, l’auteur de cette œuvre médiévale a fait de l’évocation succincte et anecdotique de la cigogne chez Ovide un discours moralisateur étendu qui multiplie les traits dépréciatifs attribués à l’oiseau blanc, en lui conférant une image foncièrement négative. La présente contribution tentera de mettre en lumière le cheminement et les possibles raisons de cette évolution, en examinant les différentes sources qui ont fourni des matériaux pour la composition du portrait tardo-médiévale de la cigogne moralisée.
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Colombo Timelli, Maria. "Gaëlle Burg, De Chrétien de Troyes au “Lancelot” imprimé: la symbolique romanesque du Moyen Âge à la Renaissance." Studi Francesi, no. 189 (LXIII | III) (December 1, 2019): 557. http://dx.doi.org/10.4000/studifrancesi.20982.

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Gaullier Bougassas, Catherine. "Alexandre héros païen ou héros pré-chrétien? Deux stratégies opposees de réécriture à la fin du Moyen Âge." Le Moyen Français 51-52-53 (January 2003): 305–26. http://dx.doi.org/10.1484/j.lmfr.2.303015.

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Kanaan, Marlène. "Pèlerinages et sanctuaires chrétiens au Proche-Orient du IVe au XVIIe siècle." Chronos 21 (April 30, 2019): 73–97. http://dx.doi.org/10.31377/chr.v21i0.483.

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Abstract:
Mon article porte sur les pèlerinages et les sanctuaires chrétiens du Proche- Orient du IVe au XVIIe siècle. Il propose une réflexion en quatre temps : premièrement, il vise à tracer l'historique de cette pratique depuis son apparition ; il a ensuite pour but de réfléchir sur l'acception théologique de cette pratique d'un point de vue chrétien depuis le IVe siècle, date de reconnaissance officielle du christianisme par l'Empire. II cherche, en troisième lieu, à décrire les différents rituels et pratiques accomplis par les pieux pèlerins lors de leurs visites des lieux saints, et à répertorier finalement quelques lieux saints de la région visités depuis l' Antiquité tardive en passant par le Moyen Âge jusqu'au XVIIe siècle, durant la période ottomane.2 Évidemment, l'étude ne sera pas consacrée à la Palestine qui a fini par accaparer à elle seule I 'appellation de Terra Sancta. Elle privilégiera, dans le cadre de sa dernière partie, la présentation d'autres lieux saints visités en marge du grand pèlerinage, que j'ai désignés dans deux publications antérieures par « lieux saints secondaires »
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Legeard, Emmanuel. "Saint-Gilles, Laon, Germigny : Iconologie d'une représentation politique de la Vierge dans le "style 1200"." De Medio Aevo 15, no. 1 (January 31, 2021): 231–40. http://dx.doi.org/10.5209/dmae.73298.

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Abstract:
Selon le concept énoncé par Carl Schmitt, le critère de démarcation du politique, c'est la discrimination entre l'ami et l'ennemi. Au Moyen Âge, Pierre le Vénérable (1092-1156) fut le premier à concevoir l'Eglise comme une entité spatiale cernée et modelée par contraste avec la personnalité de ses assaillants : Juifs, musulmans et hérétiques. Dès lors, l'Ecclesia se perçoit et s'impose comme une forteresse constamment assiégée, mais illuminée intérieurement par la Sapientia, la lumière intime du Saint-Esprit. Dans le même temps, la "vraie mutation sociale de l'an 1100" (D. Barthélémy) qui a remplacé l'ancienne religion fondée sur le culte des reliques par la religion sacramentelle "des temps nouveaux" commence à restreindre l'acceptation du mot Eglise à l'élite cléricale qui seule détient le pouvoir miraculeux d'invoquer le Saint-Esprit dans le sacrement de l'eucharistie. Par l'eucharistie, le communiant s'assimile au corps mystique du Christ et s'insère dans la vie sociale régie par l'Eglise. Le diable, qui avance masqué sous des identités variées, est repérable à sa négation permanente de l'Incarnation du Christ, qui est la raison d'être de la forteresse Eglise, et la condition de possibilité de l'eucharistie, donc de la société chrétienne. À Saint-Gilles du Gard (vers 1160-70), Notre-Dame de Laon (vers 1190-1205) et Notre-Dame de Germigny (vers 1215), on peut avancer que le thème de l'Incarnation exprimé à travers un style antiquisant destiné à remémorer l'autorité romaine («style 1200») a émergé puis resurgi comme une composition clé, mais éphémère, destinée à traduire en images l'idéologie dominante dans la transition entre le roman et le gothique.
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Roccati, G. Matteo. "Jean de Meun et la culture médiévale. Littérature, art, sciences et droit aux derniers siècles du Moyen Âge." Studi Francesi, no. 186 (LXII | III) (December 1, 2018): 474–75. http://dx.doi.org/10.4000/studifrancesi.14921.

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Kelly, Joseph F. "L'aube du Moyen âge: Naissance de la Chrétienté Occidentale. La vie Religieuse des Laïcs dans l'Europe Carolingienne (750-900).Jean Chélini , Pierre Riché , Georges Duby." Speculum 68, no. 4 (October 1993): 1079–80. http://dx.doi.org/10.2307/2865513.

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Mbuyamba, Lupwishi. "Art et vie : de l’expression à l’action." Thème 19, no. 1 (February 15, 2013): 71–85. http://dx.doi.org/10.7202/1014181ar.

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Abstract:
Le phénomène de l’art est apparu en même temps que l’homme prenait conscience de sa présence dans un environnement qui l’interpellait : d’abord, par des manifestations figurées dans les peintures rupestres que de nombreuses cavernes disséminées à travers l’Afrique révèlent et, plus tard, dans des oeuvres de grande ampleur dont on peut suivre verticalement le parcours historique. Dans l’Antiquité comme au Moyen Âge, au temps de la formation des grands empires, on est subjugué par des réalisations impressionnantes dans tous les domaines de l’art, malgré les mutations subies au travers des itinéraires imposés par la traite négrière, les cultures coloniales et, aujourd’hui, par la campagne pour un art volontariste de la revendication, de l’authenticité et de la renaissance. Horizontalement, on peut s’arrêter sur le phénomène de l’art et pénétrer dans les cavernes de la création. On y découvrira la contradiction fondamentale qui existe entre le monde de l’oeuvre en elle-même et celui des acteurs des différentes sphères de la vie. L’oeuvre d’art, résistant aux tentatives d’apprivoisement, suivra toujours le sens de son destin, tendue qu’elle est vers l’envol, pour s’échapper, insaisissable même par son géniteur, se libérer du carcan et de la prison de la contingence « corruptrice » et rejoindre le domaine du sacré dont elle émane. Tel est le sens qu’on peut donner à la présence de l’art dans la vie.
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Grévin, Benoît. "Les mystères rhétoriques de l’État médiéval. L’écriture du pouvoir en Europe occidentale (XIIIe-XVesiècle)." Annales. Histoire, Sciences Sociales 63, no. 2 (April 2008): 271–300. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900026925.

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Abstract:
RésuméL’analyse de la rhétorique solennelle du pouvoir au bas Moyen Âge (XIIIe-XVesiècle) pose des problèmes spécifiques liés à la coexistence de textes administratifs et politiques entièrement dépendants de formulaires figés avec une rhétorique d’apparat ménageant les possibilités d’une inventivité plus grande dans le respect des normes stylistiques en usage dans les diverses chancelleries. L’analyse des techniques de rédaction de ces derniers texts montre qu’ils dépendent de l’exploitation de recueils textuels d’un type particulier – lessumme dictaminis– en fonction de procédés de recréations textuelles sophistiqués permettant de recomposer un document en apparence original à partir d’un ou plusieurs modèles donnés. Cet art de la variation rhétorique est dépendant d’une mémorisation intensive du contenu dessummequi renvoie à une culture pratique du monde des chancelleries encore à explorer.
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Mayer, Hartwig. "La représentation de la femme dans le 'nouvelle' allemande du moyen âge tardif: Description de quelques schémas normatifs de l'imaginaire masculin et patriarcal by Jöelle Fuhrmann." Arthuriana 8, no. 1 (1998): 91–92. http://dx.doi.org/10.1353/art.1998.0065.

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Oubahli, Mohamed. "Une histoire de pâte en méditerranée occidentale. Des pâtes arabo-berbères et de leur diffusion en Europe latine au Moyen-Âge. Partie 1 : Al Andalus et le monde ibérique chrétien." Horizons Maghrébins - Le droit à la mémoire 55, no. 1 (2006): 48–72. http://dx.doi.org/10.3406/horma.2006.2374.

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Nelis, Basil. "D’un Ovide chrétien à un Ovide burlesque, du Moyen Âge au Grand Siècle : continuités et changements dans la traduction et dans l’illustration des Métamorphoses perçus à travers deux éditions du." Anabases, no. 30 (October 21, 2019): 143–60. http://dx.doi.org/10.4000/anabases.10008.

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Martignoni, Andrea. "Femmes, art et religion au Moyen Âge, Actes du colloque international, mai 2001, sous la direction de J.‑C. SCHMITT, Strasbourg, Presses Universi." Questes, no. 7 (June 15, 2004): 61–62. http://dx.doi.org/10.4000/questes.2807.

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Alarcon, W. "De Devereux à Nathan : une lecture ethnopsychiatrique de la schizophrénie." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S93. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.397.

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Abstract:
Au milieu du 19e siècle, en rupture avec les théories des aliénistes tels que Pinel et Esquirol, a émergé l’idée que la folie serait le signe de la décadence d’une civilisation corrompue par la modernité. Certaines théories ethnopsychiatriques, étudiant les troubles mentaux au sein d’un milieu culturel donné, s’opposent à la conception hippocratique d’une folie endogène (Folie-Maladie) en réaffirmant les conceptions exogènes (Folie-Sacré), décrites de façon similaire sous nos latitudes au Moyen-Âge chrétien. À l’image de Devereux, certaines figures de l’ethnopsychiatrie, sous l’influence conjointe de la psychanalyse et du structuralisme, prendront comme acquis fondamental l’idée relativiste selon laquelle l’interprétation du symptôme serait plus importante que le symptôme lui-même, la culture et le symbolique occultant quasiment le biologique. Devereux élaborera dans cette optique une théorie socioculturelle de la schizophrénie qu’il considérera comme le désordre ethnique caractéristique de la société occidentale dysfonctionnelle. Pour lui, ce trouble mental serait absent des sociétés authentiquement primitives et n’apparaîtrait en leur sein que suite aux processus d’acculturation qu’elles subissent [1]. Dans le sillage de cette pensée, Tobie Nathan développera quant à lui une théorie sociale et culturelle de la Folie [2]. Faisant fi des connaissances scientifiques au profit de la cosmogonie traditionnelle, il suppose que les populations étrangères n’auraient pas la même façon de penser le sujet et l’inconscient psychique, rendant toute théorie psychiatrique, neurodéveloppementale comme psychanalytique, inutilisable. En cherchant systématiquement des symboliques différentes à toute anomalie clinique, ce courant de l’ethnopsychiatrie tombe souvent dans la surinterprétation culturaliste. Nous questionnerons enfin l’idée que cet aspect de la pensée ethnopsychiatrique, en s’appuyant sur la culpabilité occidentale issue de la colonisation, répondrait au besoin de l’« Homme blanc » de réparer la faute dont on l’accuse, celle d’avoir souillé de façon indélébile la pureté originelle fantasmée des sociétés traditionnelles et d’y avoir importé jusqu’aux pathologies psychiatriques les plus graves
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Jost, François. "Du renoncement à la couleur à une esthétique et à une éthique du noir et blanc : Averty dans ses oeuvres." Cinémas 26, no. 2-3 (April 5, 2017): 99–127. http://dx.doi.org/10.7202/1039368ar.

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Abstract:
Lorsqu’il arrive à la télévision, Averty est saisi par un sentiment de grisaille : alors même qu’elles sont tournées dans des décors en couleurs, les émissions sont filmées en noir et blanc. S’insurgeant contre ce qu’il considère comme une absurdité, il va fonder son esthétique sur le contraste de ces deux couleurs. Les bases en sont jetées parUbu roi, qui s’appuie sur « De l’inutilité du théâtre au théâtre », de Jarry, et sur une conception de l’image qui mêle à la « perspective signifiante » du Moyen Âge l’art du papier découpé de Braque. En résulte une conception de la télévision qui tourne le dos au cinéma en prenant à la lettre les prescriptions de l’auteur d’Ubu. Mais le noir et blanc n’est pas qu’une position esthétique. Averty va en faire une « affaire de morale ». Le 24 décembre 1964, il offre aux téléspectateurs l’adaptation desVerts pâturages, où les rôles traditionnels sont inversés : Dieu est noir, de même que Jésus et le premier homme, né en Afrique. Cette émission paraît scandaleuse à certains, non seulement parce qu’elle va à l’encontre de la vulgate, mais aussi parce que sa réalisation, basée sur un usage systématique des trucages électroniques, remet en cause le style des émissions de variétés de la décennie précédente tout en fondant un art vidéo.
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SIDARUS, ADEL. "UN DÉBAT SUR L'EXISTENCE DE DIEU SOUS L'ÉGIDE PRÉTENDUE D'ALEXANDRE LE GRAND." Arabic Sciences and Philosophy 19, no. 2 (September 2009): 247–83. http://dx.doi.org/10.1017/s095742390999004x.

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AbstractThe philosophical debate presented in these pages (edition, translation and analysis) is extracted from a 13th-century Coptic Arabic summa ecclesiastica. The venue is alleged to have taken place in Alexandria under the aegis of its proper founder. In a gathering of five philosophers or sages (ḥakīm-s) coming from India to the Maghreb, passing of course through Greece, amongst whom was present the great Aristotle, Alexander's preceptor and the undisputed authority that summed up the debate and put an end to it. The disputation turns on the existence or not of a supreme creator and organizer, reminding the public sessions convened by the Sassanid and Muslim Rulers. However, the mise en scène here is linked without contest to the famous encounter of 325 b.C. between the Macedonian Conqueror and the Brahmans or Indian gymnosophites. We know how this episode was glossed in different ways in the Greek literature until it was “recovered” in an apologetic monotheistic view by the new Christian imperial order from the 4th century a.C. onward. Although our Coptic writer from the Middle Ages intends to prove with the text he offers to us the rightness of the “miaphysite” teaching of his Church, he, or his source, stands fully in line with that tradition, despite the fact that we could not trace a specific source from the rich variety of linguistic traditions on the matter. All the same, the ideological and linguistic analysis of the text brings us to suggest a Greek original that goes back to Late Antiquity.RésuméTiré d'une somme ecclésiastique copto-arabe du XIIIe siècle, le débat philosophique que nous présentons ici (édition, traduction et analyse), est prétendu avoir eu lieu à Alexandrie, sous l'égide de son propre fondateur. S'y trouvent réunis cinq sages ou philosophes (ḥakīm-s), venus depuis l'Inde jusqu'au Maghreb, passant bien sûr par la Grèce, dont la délégation ne manque pas d'inclure le grand Aristote, le précepteur d'Alexandre le Grand et l'autorité incontestée qui récapitule et clôt le débat. La ‘dispute’ porte sur l'existence ou non d'un créateur-ordonnateur suprême, rappelant les sessions publiques convoquées par les souverains sassanides ou musulmans. Mais la mise en scène ici se rattache incontestablement à la célèbre rencontre du Conquérant macédonien avec les brahmanes ou gymnosophistes indiens en 325 av. J.-C. On sait comment cet épisode a été glosé de différentes manières dans la littérature grecque, jusqu'à sa cristallisation dans le Roman d'Alexandre, avant d'être “récupéré”, dans une perspective monothéiste apologétique, par la nouvelle donne impériale chrétienne depuis le IVe siècle ap. J.-C. Si notre auteur copte du Moyen Âge arabe veut voir dans le texte qu'il nous livre une confirmation de la doctrine “miaphysite” de son Église, il se situe néanmoins, lui ou sa source, dans cette ligne-là, sans qu'on ait pu, pour autant, en retracer la source dans les différentes traditions linguistiques existantes. Ceci dit, l'analyse idéologique et linguistique du texte du débat nous mène à suggérer, comme source immédiate, un original grec de la Basse Antiquité.
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Morton, Jonathan. "Jean de Meun et la culture médiévale: littérature, art, sciences et droit aux derniers siècles du Moyen Âge. Sous la direction de Jean-Patrice Boudet, Philippe Haugeard, Silvère Menegaldo et FranÇois Ploton-Nicollet." French Studies 72, no. 3 (June 27, 2018): 430–31. http://dx.doi.org/10.1093/fs/kny140.

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Silvi, Christine. "Peut-on parler d’un art de la liste « pratique » au Moyen Âge ? L’exemple des énumérations de « choses » contenues dans le Secret des secrets (Ms. BnF, fr. 1822, chap. XLVI-LIIII, f. 107v-110v)." Romania 133, no. 531 (2015): 346–82. http://dx.doi.org/10.3406/roma.2015.7473.

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Dinkova-Bruun, Greti. "Martin Bažil, “Centones Christiani”: Métamorphoses d'une forme intertextuelle dans la poésie latine chrétienne de l'antiquité tardive. (Collection des Études Augustiniennes, Série Moyen Âge et Temps Modernes, 47.) Paris: Institut d'études augustiniennes, 2009. Paper. Pp. 342; many tables. Distributed by Brepols Publishers, Begijnhof 67, B-2300 Turnhout, Belgium." Speculum 86, no. 3 (July 2011): 726–27. http://dx.doi.org/10.1017/s0038713411001618.

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Shi, Jie. "To Die with the Buddha: The Brick Pagoda and Its Role in the Xuezhuang Tomb in Early Medieval China." T’oung Pao 100, no. 4-5 (April 10, 2014): 363–403. http://dx.doi.org/10.1163/15685322-10045p03.

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Abstract:
The important late fifth- or early sixth-century brick tomb at Xuezhuang in Dengxian (Henan) features a brick form at the rear wall, which remained mysterious until it has recently been shown to represent a Buddhist pagoda. This discovery sheds light on the purpose of the burial chamber, featuring the novel combination of vaulted ceiling, colonnade, and pagoda, as simulating an Indian-derived Buddhist temple (caitya). To reinforce this Buddhist context, the burial chamber simultaneously imitates the structure of a Buddhist votive stele (zaoxiangbei 造像碑), in which various Buddhist images, including the Buddha and bodhisattvas, apsaras, worshippers, and guardians, are carefully organized. The Xuezhuang tomb thus merges Buddhist structures with the traditional Chinese funerary structure, representing an entirely new manner in which funerary art and Buddhist art interacted with one another in early medieval China. While in earlier times Buddhist elements were subject to the unilaterally dominant funerary context, in the fifth to sixth centuries, as the importance of a specifically Buddhist context increased, the tomb occupant, whose coffin lay right before the pagoda, became an integral part of a simulated Buddhist structure as a worshipper symbolically poised to worship the pagoda or attend the “dead” Buddha in the concealed Buddhist “temple” that was the tomb. La tombe importante, datant de la fin du ve siècle ou du début du vie, découverte à Xuezhang (Dengxian, Henan) comporte une forme en briques sur son mur postérieur dont on n’a montré que récemment qu’il s’agissait d’une pagode bouddhiste. Cette découverte éclaire l’objet de la chambre funéraire: la combinaison d’un plafond en voûte, d’une colonnade et d’une pagode évoque un temple bouddhiste de style indien (caitya). Renforçant encore ce contexte religieux, la chambre funéraire imite en même temps la structure d’une stèle votive bouddhiste (zaoxiangbei 造像碑), dans laquelle les images du Bouddha, des bodhisattvas, des apsaras, des adorateurs et des gardiens sont soigneusement disposées. La tombe de Xuezhang combine de la sorte des structures bouddhistes et une structure funéraire chinoise traditionnelle; elle représente une manière entièrement nouvelle dans la Chine du début du Moyen Âge, dans laquelle interagissent l’art funéraire et l’art bouddhique. Alors qu’auparavant les éléments bouddhistes étaient subordonnés à un contexte exclusivement funéraire, aux ve-vie siècles le contexte spécifiquement bouddhique a gagné en importance; en conséquence, l’occupant de la tombe, dont le cercueil était placé directement devant la pagode, est devenu partie intégrante d’une structure bouddhique simulée en tant qu’adorateur placé symboliquement pour faire ses dévotions à la pagode, ou alors être au service du Bouddha “mort” dans le temple bouddhique caché qu’était devenue la tombe.
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Lacroix, Benoît. "Imaginaire, merveilleux et sacré avec Jean-Charles Falardeau." Recherches sociographiques 23, no. 1-2 (April 12, 2005): 109–24. http://dx.doi.org/10.7202/055976ar.

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Abstract:
Au moment où nous rédigeons ces pages, à deux décades près de l'an deux mille, Freud a déjà réhabilité le rêve, Breton l'instinct, Durand l'imaginaire, Mabille le merveilleux, Todorov le fantastique ; Otto, Bataille, Caillois, les historiens Éliade et Dumézil ont réévalué depuis longtemps le sacré et le religieux. Jean-Charles Falardeau écoute ces « maîtres » avec un talent critique dont nous voudrions rendre compte ici pour mieux nous interroger avec lui sur d'autres perspectives possibles de l'étude du phénomène religieux dans le milieu canadien-français. Rappeler ce qui, à notre point de vue, constitue l'essentiel du message de notre distingué compatriote dans ces matières pourtant ardues, vérifier dans la mesure du possible les avenues que nous ouvrent déjà plusieurs de ses intuitions sur l'imaginaire et le merveilleux, voilà une entreprise pour le moins audacieuse. Au premier abord, il est difficile d'imaginer que cet homme raffiné et distingué au possible, sociologue en plus et conduit comme tel à scruter des systèmes de valeurs fermes et à inspecter le champ bien concret des structures sociales de la paroisse, du village, de la famille, puisse un jour rêver de merveilleux et d'espaces spirituels inédits. Prêtons-nous à ce frère amical, vénéré et admiré depuis plus de quarante ans, des considérations que seule une amitié excessive pourrait justifier? Quand on s'est longtemps occupé de l'univers religieux de ses ancêtres médiévaux et de sa translatio studii en Amérique française, n'est-ce pas témérité et gratuité pure que toutes ces préoccupations retrouvées dans une problématique moderne? Pourtant, ce n'est pas l'amour obsessif du Moyen Âge qui nous rapproche de Falardeau : ce sont plutôt les effets de l'héritage religieux en milieu nord-américain. Les mêmes quêtes spirituelles et les mêmes hésitations face aux changements culturels de notre temps nous conduisent à relire J.-C. Falardeau. L'académisme universitaire, l'aventure du surréalisme, l'affaire Borduas vingt ans plus tard, l'intervention courageuse de notre ami Robert Élie, des amitiés parallèles, tout ceci, nous l'avons partagé chacun à notre façon et sans même en discuter entre nous. Nous nous étions à divers degrés consacrés au service des étudiants. Il nous est aussi arrivé d'occuper successivement la même chaire de civilisation franco-québécoise à l'Université française de Caen. Dans de telles circonstances, il est presque normal que nos imaginations se soient souvent croisées. Où et quand? Mais quelque part, ne fût-ce que dans cet univers intérieur judéo-chrétien qui a enveloppé nos enfances respectives. Autant de prétextes qui nous amènent aujourd'hui à rejoindre Falardeau sur le terrain qu'il habite et défriche avec un acharnement digne de son sens du bien savoir et du bien faire. Surtout, l'occasion nous est enfin offerte de penser « sacré », « mystère », «imaginaire», «merveilleux» en compagnie d'un pionnier de la sociologie religieuse en Amérique française. Stimulus d'autant plus efficace que nous avons eu, au moins à trois reprises, l'occasion d'entendre les propos de notre collègue, avant qu'il ne les livrât à l'impression. La première fois, en avril 1962, ce fut à l'occasion du colloque de Recherches sociographiques ; la seconde fois, le 17 octobre 1971, à l'Institut supérieur des sciences humaines de l'Université Laval, lors du deuxième colloque sur les religions populaires. En 1973, le même J.-C. Falardeau proposait aux membres de l'Académie québécoise des sciences morales et politiques, à Montréal, une communication intitulée Problématique d'une sociologie du roman et publiée en 1974 dans Imaginaire social et littérature sous le titre déjà plus signifiant : « Le roman et l'imaginaire». Nous le revoyons encore assis à la table de conférence, sérieux et digne, ferme dans ses mots, bien aligné sur son texte ; nous l'entendons dire dans une langue froidement impeccable des paroles qui nous rassurent et nous interrogent tous. Sans qu'il le sache toujours, J.-C. Falardeau aura, par ses travaux autant que par la direction de ses recherches en matières religieuses, profondément influencé le Canada français depuis plus de vingt ans. Ses nombreuses études de sociologie et sa participation à l'évaluation périodique des croyances, rituels et agirs du plus grand nombre, ce que nous appelons provisoirement la religion populaire, restent de première importance. En somme, c'est presque un acte de piété, entendu au sens médiéval, que nous accomplissons en rendant hommage à celui dont nous avons si souvent relu les textes et pillé les bibliographies. Notre propos exact est de considérer tour à tour l'imaginaire, le merveilleux et le sacré pour mieux entrevoir, si possible, et toujours en compagnie de Falardeau, l'accès aux mystères qui définissent le sacré judéo-chrétien dans lequel la majorité de nos compatriotes canadiens-français ont vécu jusqu'à la limite de la pensée magique.
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Hult, David F. "Jean-Patrice Boudet, Philippe Haugeard, Silvère Menegaldo, and François Ploton-Nicollet, eds., Jean de Meun et la culture médiévale: Littérature, art, science et droit aux derniers siècles du Moyen Âge. (Collection “Interférences”.) Rennes: Presses Universitaires de Rennes, 2017. Paper. Pp. 370; 20 color plates, 5 black-and-white figures, 8 tables, and 1 genealogical chart. €25. ISBN: 978-2-7535-5896-0.Table of contents available online at http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=4527." Speculum 94, no. 4 (October 2019): 1126–28. http://dx.doi.org/10.1086/704903.

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Hall, Mark Anthony. "Agnieszka Stempin, ed. Magia Gry: Sztuka rywalizacji (The Magic of the Game: The Art of the Contest) (Poznań: Muzeum Archaeologiczne w Poznaniu, 2012, 136pp., 104 figs., pbk, ISBN 978-83-60109-23-6) - Mathieu Grandet and Jean-François Goret, eds. Échecs et Trictrac: Fabrication et u des jeux de tables au Moyen Âge. Catalogue de l'exposition présentée du 23 juin au 18 novembre 2012 au Musée du château de Mayenne (Paris: Editions Errance/Mayenne, Château de Mayenne, 2012, 159pp., 115 figs., pbk, ISBN 978-2-87772-503-3) - Isabelle Bardiès-Fronty and Anne-Elizabeth Dunn-Vaturi, eds. Art du jeu, jeu dans l'art de Babylone à l'occident médiéval. Catalogue de l'exposition présentée du 28 novembre 2012 au 4 mars 2013 au Musée de Cluny — Musée national du Moyen Âge, Paris (Paris: Editions de la Réunion des Musées Nationaux — Grand Palais, 2012, 160pp., 213 figs., pbk, ISBN 978-2-7118-5985-6) - Eero Heinloo, ed. Kõrts keskaegses linnas: Näituse ‘Poriveski Kõrts'. Kataloog/Inn in a Medieval Town, Catalogue of the Exhibition ‘Poriveski Kõrts’ 13 May to 11 November 2011 (Tartu: Tartu Linnamuuseum, 2011, 81pp., 75 figs., pbk, ISBN 978-9985-9877-6-6) - Philippe Bornet and Maya Burger, eds. Religions in Play: Games, Rituals and Virtual Worlds (Zurich: Pano Verlag, 2012, 351pp., 60 figs., pbk, ISBN 978-3-290-22010-5)." European Journal of Archaeology 16, no. 3 (2013): 574–80. http://dx.doi.org/10.1179/146195713x13721616775755.

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Chardonnens, Noémie, and Géraldine Toniutti. "Art et expérience esthétique dans la littérature du Moyen Âge. En guise d’introduction." Memini, no. 22-23 (December 9, 2017). http://dx.doi.org/10.4000/memini.949.

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Théry, Julien. "Enormitas/enormitas. Esquisse pour une histoire de la catégorie de « crime énorme » du Moyen Âge à l’époque moderne." Chantiers de l’histoire du droit colonial, no. 4 (June 22, 2021). http://dx.doi.org/10.35562/cliothemis.1400.

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Abstract:
Dans le langage de la plupart des juridictions supérieures d’Occident à la fin du Moyen Âge, la catégorie de l’enormitas recouvrait les plus graves atteintes à l’ordre légitime. On montre ici que cette catégorie a été élaborée au xiie siècle dans la pratique du gouvernement pontifical et de la réforme ecclésiastique. En premier lieu, dans les années 1130-1150, une « énormité » désigna une simple irrégularité canonique, sans référence à un quelconque degré de gravité. À partir des années 1150-1160, le contenu de la notion évolua. Elle commença à qualifier – et qualifia dès lors jusqu’à la fin du Moyen Âge et bien au-delà – un mixte d’infraction aux règles ou à la loi, de péché ou souillure et de subversion potentiellement radicale de l’ordre chrétien. Même si elle resta typique de la sphère ecclésiastique, cette nouvelle catégorie connut rapidement une vaste diffusion au sein du monde séculier, dans des acceptions qui présentaient de fortes similitudes avec la notion romaine d’atrocitas, mais aussi des caractéristiques spécifiques. L’enormitas des xiiie-xive siècles était une notion structurellement instable, protéiforme. Le périmètre de son champ d’application comme qualification juridique, tout comme ses implications procédurales, demeuraient variables. Dans de nombreux contextes, la catégorie tendait à embrasser l’ensemble de la sphère criminelle (ou du « grand criminel »). Son usage se développa en concomitance avec l’apparition de procédures inquisitoires ou « extraordinaires » caractérisées par une dilatation sans précédent de l’arbitrium judicis et donc par des situations d’exceptionnalité plus ou moins généralisée eu égard aux règles de droit traditionnelles. Tout en contribuant à délimiter le champ du pénal, l’enormitas ménageait donc un continuum entre la sphère restreinte des crimes de lèse-majesté et celle des crimes ordinaires.
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Uemura, Hiroshi. "Art in situ or the Site as Art: A Japanese Reception of Contemporary Art." L’Installation artistique : une expérience de soi dans l’espace et dans le temps, no. 40 (December 15, 2020). http://dx.doi.org/10.35562/iris.1186.

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Abstract:
L’exposition d’art dans des paysages est devenu populaire au Japon, avec la multiplication récente de festivals d’art locaux. Dans ces festivals, qui attirent chacun des centaines de milliers de visiteurs, coexistent des œuvres hétérogènes. Certaines sont des sculptures autonomes, d’autres des installations qui se fondent dans le paysage, et d’autres encore sont des œuvres de type « art relationnel ». Bien que ces œuvres in situ affirment leur lien essentiel avec le site naturel rural et avec le corps du spectateur — constituant un événement, une expérience, une rencontre éphémère —, les relations avec le site comme avec le visiteur sont complexes et ambigües. Il y a des œuvres in situ, mais parfois aussi in aliquo situ : des œuvres qui peuvent être installées n’importe où. Qu’est-ce qui attire les visiteurs dans ces expositions ? Quels sont donc la nature et le mérite de leur localisation ? Si les visiteurs apprécient de voir des œuvres dans ces paysages cela peut être en partie lié au principe japonais traditionnel d’expérience des lieux dit meisho-meguri, ou « pèlerinage vers des sites célèbres ». Cette pratique issue du Moyen Âge est associée historiquement au sacré. Aujourd’hui ce pèlerinage prend la forme du tourisme moderne mais conserve un sens traditionnel invisible car les visiteurs se déplacent à travers une série de lieux géographiques selon un jeu culturellement codé. Selon nous, dans le cas des visites d’œuvres d’art en zones rurales, l’appréciation des œuvres d’art participe à ce même jeu traditionnel de se déplacer physiquement dans une série de lieux. Cette dimension spirituelle implicite modifie à son tour la perception des œuvres. Ainsi on dira que la pratique japonaise de visiter ces expositions d’art in situ témoigne de la survivance d’une tradition, et constitue ainsi un système alternatif d’expérience esthétique.
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Uemura, Hiroshi. "Art in situ or the Site as Art: A Japanese Reception of Contemporary Art." L’Installation artistique : une expérience de soi dans l’espace et dans le temps, no. 40 (December 15, 2020). http://dx.doi.org/10.35562/iris.1186.

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Abstract:
L’exposition d’art dans des paysages est devenu populaire au Japon, avec la multiplication récente de festivals d’art locaux. Dans ces festivals, qui attirent chacun des centaines de milliers de visiteurs, coexistent des œuvres hétérogènes. Certaines sont des sculptures autonomes, d’autres des installations qui se fondent dans le paysage, et d’autres encore sont des œuvres de type « art relationnel ». Bien que ces œuvres in situ affirment leur lien essentiel avec le site naturel rural et avec le corps du spectateur — constituant un événement, une expérience, une rencontre éphémère —, les relations avec le site comme avec le visiteur sont complexes et ambigües. Il y a des œuvres in situ, mais parfois aussi in aliquo situ : des œuvres qui peuvent être installées n’importe où. Qu’est-ce qui attire les visiteurs dans ces expositions ? Quels sont donc la nature et le mérite de leur localisation ? Si les visiteurs apprécient de voir des œuvres dans ces paysages cela peut être en partie lié au principe japonais traditionnel d’expérience des lieux dit meisho-meguri, ou « pèlerinage vers des sites célèbres ». Cette pratique issue du Moyen Âge est associée historiquement au sacré. Aujourd’hui ce pèlerinage prend la forme du tourisme moderne mais conserve un sens traditionnel invisible car les visiteurs se déplacent à travers une série de lieux géographiques selon un jeu culturellement codé. Selon nous, dans le cas des visites d’œuvres d’art en zones rurales, l’appréciation des œuvres d’art participe à ce même jeu traditionnel de se déplacer physiquement dans une série de lieux. Cette dimension spirituelle implicite modifie à son tour la perception des œuvres. Ainsi on dira que la pratique japonaise de visiter ces expositions d’art in situ témoigne de la survivance d’une tradition, et constitue ainsi un système alternatif d’expérience esthétique.
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Wolfzettel, Friedrich. "Laurent Guyénot, La Lance qui saigne. Métatexte et hypertexte du «Conte du Graal» de Chrétien de Troyes (Essai sur le Moyen Âge, 44), Paris, Champion, 2010, 343 p." Zeitschrift für romanische Philologie 130, no. 3 (January 1, 2014). http://dx.doi.org/10.1515/zrp-2014-0068.

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Michaud-Fréjaville, Françoise. "Jean de Meun et la culture médiévale. Littérature, art, sciences et droit aux derniers siècles du Moyen Âge, sous la direction de Jean-Patrice Boudet, Philippe Haugeard, Silvère Menegaldo et François P." Cahiers de recherches médiévales et humanistes, March 6, 2018. http://dx.doi.org/10.4000/crm.14221.

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Singleton, Michael. "Magie et sorcellerie." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.099.

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Bien avant que Heidegger ait insisté sur la nécessité de poser la bonne question (Fragestellung), les Scolastiques en établissaient l’état (status questionis) avant d’y répondre. Or, les savants occidentaux qui se sont interrogés à propos des phénomènes de la Magie et de la Sorcellerie ont souvent sauté à pieds joints dans le piège ethnocentrique tendu aussi bien par leur tradition gréco-latine et judéo-chrétienne que leur usage d’une langue indoeuropéenne. D’une part, la première a opposé les Vérités objectives de la Raison pure aux dérapages subjectifs de la Déraison émotive et la morale de la Religion révélée à l’immoralité de la superstition satanique. D’autre part, le second, à cause de la distinction factice entre le nom (nature) et le verbe (action adventice) a dissocié comme allant de soi les substances permanentes et profondes des choses de leurs variations accidentelles. Il se fait que ces présupposés paradigmatiques sont ignorés par la plupart des cultures non occidentales et préjugent la compréhension équitable de celles-ci par des esprits occidentaux. Pour bien le comprendre, jusqu’à preuve manifeste du contraire, il faut assumer que l’Autre le soit radicalement : qu’il a fait son monde en fonction de principes primordiaux et de préoccupations pratiques irréductibles à leurs pendants responsables pour le monde occidental et qu’il en parle de manière tout aussi incommensurable. Pour commencer au commencement : tout ce qui fait sens part de et revient à un acteur personnel, à un « Je », incarné dans son corps propre d’instant en instant et incorporé en continu dans sa situation sociohistorique. A supposer que « Je » soit un anthropologue occidental ou occidentalisé (il n’y en a pas d’autres) alors il aborde les faits ou les construits culturels d’autrui avec le déjà tout fait chez lui dont sa rationalité (scientifique) et sa religiosité (chrétienne) avec le risque d’identifier son interlocuteur indigène comme lui-même en plus petit et en moins performant. Le seul moyen d’éviter cette réduction des réalités d’autrui aux réalisations de chez soi est de le rencontrer en fonction de prémisses purement heuristiques telles qu’en amont, la primordialité de l’Agir et en aval, la localisation des actions de fait dans des lieux particuliers. Si tous les vivants, les humains inclus, cherchent à en sortir, justement, vivants, ils le font dans le milieu ou mode de (re)production où ils se retrouvent et avec la mentalité et selon les mœurs qui s’y trouvent. C’est dire que l’abc de l’approche anthropologique est d’ordre topologique : à chaque lieu (topos) sa logique et son langage. Or, abstraction faite de son dénigrement rationaliste et religieux, la magie définie comme la confiance (aveugle) dans l’efficacité (automatique) du recours (rigoureux voire rigoriste) à des moyens (mécaniques), des gestes (immuables) et des formules (figées), possède en propre un milieu où il a droit d’avoir lieu. Néanmoins, commençons par le non-lieu de la magie. Chez les Pygmées Bambuti du Congo il n’y a ni prêtre ni politicien, ni policier ni professeur, ni plombier ni prédateur. Par conséquence, en l’absence de tout Dehors pesant, idéologique ou institutionnel, il est tout à fait topo-logique que dans ses rapports avec les siens et la Forêt le « Je » le Mbuti ne se fie qu’à son dedans. D’où le fait que les topographes du monde pygmée ont constaté non seulement qu’il était sans magie aucune mais que sa religiosité étant une affaire de pure spiritualité personnelle il y avait peu de sens à parler d’une religion pygmée faute de spéculations dogmatiques et de structures cléricales. Par contre, chez leurs voisins, des agriculteurs bantous, les mêmes topographes (surtout les théologiens parmi eux) ont conclu que la magie avait largement pris le dessus sur le religieux. Mais, de nouveau, rien de plus topologiquement normal dans ce constat. Quand, dans un village bantou ou dans une paroisse ouvrière, tout vous tombe dessus en permanence du dehors et d’en haut, il n’y a guère de place pour le genre de religiosité profonde que peuvent se permettre des gens soit libres de leurs moyens soit en ayant peu. Quand les ancêtres ou l’administration vous ont imposé des tabous et des interdits dont le non-respect même involontaire entraine des sanctions immédiates et automatiques, quand votre comportement quotidien est préprogrammé à la lettre de votre condition sociale, de votre âge et sexe, quand pour faire face vous avez besoin des autorités et des experts, quand en respectant minutieusement le règlement vous évitez les ennuis et quand en remplissant correctement les formulaires des allocations familiales et autres vous sont acquises comme par magie… comment ne pas croire que des objets matériels et des opérations rituels produisent infailliblement par le simple fait d’avoir été scrupuleusement activés (ex opere operato) les objectifs escomptés ? Entre le respect irréfléchi des tabous ancestraux et l’observance stricte des commandements de l’Eglise, entre le recours à des amulettes prescrites par votre « sorcier » traitant et la foi dans les médailles miraculeuses distribuées par votre curé paroissial, entre l’efficacité ipso facto des malédictions et des bénédictions du magicien villageois et les paroles de transsubstantiation d’un prêtre catholique (même en vue d’une messe noire), il y a beau béer une abime théologique, topologiquement parlant c’est du pareil au même. De ce point de vue topologique, les missionnaires, notamment catholiques, n’ont pas tant converti le païen superstitieux à la religion révélée que remplacé la magie indigène par un succédané chrétien. Si, en devenant catholiques les WaKonongo que j’ai côtoyé dans la Tanzanie profonde entre 1969 et 1972 ont cessé de sacrifier un poulet noir à Katabi et commencé à se payer des messes à la Vierge contre la sécheresse c’est que restés foncièrement pagani ou ruraux, cette nouvelle interlocutrice leur était parue plus faiseuse de pluie que le préposé d’antan. Avant d’éventuellement passer à leur consécration ou à leur condamnation, il faut enlever dans la présence ou l’absence du langage et de la logique ritualiste (décrits et parfois décriés comme « la mentalité et mécanique magique ») tout ce qui relève inéluctablement du lieu. Ce ne sont pas les seuls rationalistes ou religieux occidentaux qui, en escamotant leurs conditions topologiques, se sont lancés dans appréciations et dépréciations intempestives de la magie et la sorcellerie. Les Pygmées préférant faire l’amour avec des femmes réglées se moquaient de la peur bleue du sang menstruel éprouvée par des Bantous. Débarqués volontairement au village, ils faisaient semblant de croire aux menées mortelles des sorciers afin de ne pas compromettre les ponctions qu’ils opéraient auprès de leur prétendus « Maîtres ». Les Ik, les pendants ougandais des Bambuti, tout en sachant que des rites magiques (sacrifice du poulet ou de la messe) ne pouvaient pas produire de la pluie en inventaient de toutes pièces pour profiter de la crédulité de leurs voisins pasteurs et agriculteurs. Il existe donc des lieux sans sorcellerie. Mais si c’est le cas, c’est surtout parce que pas plus que Le Mariage ou La Maladie et un tas d’autres choses du même gabarit onto-épistémologique, La Sorcellerie « ça » n’existe pas en tant qu’une substantialité qui serait solidement significative indépendamment de ses manifestations singulièrement situées. N’existent pleinement en définitive que des mariés, des malades et des sorciers. Le fait de s’exprimer en une langue indoeuropéenne induit cette illusion essentialiste que les pratiquants d’une autre langue ne partagent pas. En disant « il pleut » ou « it’s raining » nous imaginons instinctivement que le sujet de la phrase représente une entité essentielle, la pluie, qui existe au préalable avant, comme le verbe l’implique, qu’il se mette tout d’un coup mais après coup à pleuvoir. Or, et de manière autrement plus phénoménologiquement plausible, un peuple indien de l’Amérique du Nord, les Hopi, non seulement pensent uniquement à un processus, « la pluviation », mais quand ils en parlent ciblent une expérience particulière. Forcé et contraint par les évidences ethnographiques, ayant eu à enquêter sur des cas concrets de sorcellerie entre autres en Tanzanie, au Nigeria, au Congo, en Ethiopie et au Sénégal, j’ai chaque fois eu l’impression non pas d’avoir eu affaire à des variations de la Sorcellerie ut sic et en soi mais à des individus et des instances aussi incompressibles qu’incommensurables entre eux. Débarqué chez les WaKonongo non seulement avec des histoires de sorcellerie à l’occidentale en tête mais l’esprit empli d’élucubrations théoriques que j’imaginais devoir faire universellement loi et univoquement foi, mes interlocuteurs m’ont vite fait comprendre que je me trouvais ailleurs dans un monde tout autre. Puisqu’ils parlaient de mchawi et de mlozi, ayant en tête la distinction zande, j’ai demandé si le premier n’était pas mal intentionné à l’insu de son plein gré là où le second empoisonnait littéralement la vie des siens. Ils m’ont répondu n’avoir jamais pensé à cette possibilité, mais qu’ils allaient y réfléchir ! En conséquence, j’ai cessé de les harceler avec mes questions me contentant d’observer ce qu’ils disaient d’eux-mêmes et de participer à ce qu’ils faisaient – y inclus à des procès contre des sorciers. Ignorant notre dualisme manichéen (le Bon Dieu luttant avec le Mal incarné pour sauver les âmes du péché) ainsi que des manuels rédigés par des Inquisiteurs célibataires obsédés par « la chose », leurs sorciers n’avaient jamais pensé qu’ils pouvaient profiter d’un pacte avec le Diable et donner libre cours en sa compagnie à leur perversité sexuelle. Anthropophages, leurs sorciers avaient surtout faim (comme les WaKonongo eux-mêmes lors de la soudure ou des famines) et se débrouillaient sans faire appel à des démons. En outre, loin s’en faut, tous les wachawi n’étaient pas méchamment mauvais. Lors d’une réunion pour créer un village ujamaa personne n’a bronché quand parmi les spécialistes requis quelqu’un proposait un sorcier. « Etre vieux » et « être sorcier » semblaient parfois synonyme – peut-être comme l’aurait dit Gabriel Marcel, à cause du mystère qui entoure l’autorité des survivants. Traité de sorcier moi-même, on m’a rassuré que je comptais parmi les wachawi wa mchana (de plein jour) et non wa usiku (de la nuit). Si j’ai dû quitter précipitamment mon village c’est qu’à l’encontre des miens, contents d’avoir eu enfin affaire à un Blanc au courant du programme africain, les autorités du pays n’appréciaient guère le fait que j’aurais téléguidé des serpents sur un village rival. A première vue paradoxalement, la sorcellerie fonctionnait comme un mécanisme de justice distributive : ayant proposé de lui procurer de la tôle ondulée, un voisin dynamique a décliné mon offre de peur que le premier à en profiter des vieux jaloux n’envoient de nuit des hyènes dévorer les viscères de sa femme et ses enfants : « tant que tout le monde n’est pas en mesure de se procurer de la tôle » dit la croyance « personne n’y a droit ». Enfin et surtout, quand les WaKonongo parlaient de l’uchawi en général ils ne le faisaient jamais à froid afin d’aboutir au genre d’abstraction analytique d’ordre structurelle et substantialiste qui fait la joie des anthropologues théoriciens. C’était toujours à chaud et de manière heuristique : « n’ayant pas encore deviné le nom du mchawi qui m’en veut à mort je suis bien obligé de le situer dans un nébuleux anonyme ». Entre des hypothétiques sinon chimériques lames de fond qui ont pour nom la Magie ou la Sorcellerie et l’écume ethnographique qui émerge d’une multiplicité de monographies irréductibles, il faut bien choisir. Or, si l’anthropologie est ce que les anthropologues ont fait, font et feront, il n’y a pas de raison de croire que, pour l’essentiel, les magiciens et les sorciers (les uns plus approximativement que les autres), ne seraient que des avatars sociohistoriques de la Magie ou la Sorcellerie archétypiques fonctionnant comme des Réels de référence transhistorique et transculturels. Avant de les atteler accessoirement à l’une ou l’autre de ses charrues conceptuelles, l’anthropologue a intérêt de s’attarder sur le sort de ses bœufs vivants. En se contentant de faire état de ce que les magiciens et les sorciers ont diversement fait, font distinctement et feront autrement, on risque moins d’être victime de cette illusion d’optique ontologique que Whitehead décriait comme du « misplaced concreteness » - la confusion entre des substances purement spéculatives et la signification toujours singulière des « singletons » sociohistoriquement situées !
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Bromberger, Christian. "Méditerranée." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.106.

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Abstract:
Alors que l’américanisme, l’africanisme, l’européanisme, l’indianisme… sont reconnus, certifiés par des musées ou des sections de musée, des départements universitaires, des chapitres de manuels depuis les origines, l’anthropologie de la Méditerranée est une spécialité récente, prenant corps, sous l’égide des universités britanniques, dans les années 1950. Ce retard est dû, au moins en partie, à l’hétérogénéité du monde méditerranéen partagé entre les façades méridionale et orientale de la mer, qui relèvent, à première vue, de l’étude du monde arabo-musulman, et la façade septentrionale ressortissant de prime abord de l’ethnologie européenne. Le scepticisme, récusant la pertinence d’une anthropologie de la Méditerranée, peut encore trouver des arguments dans l’histoire des civilisations ou dans l’actualité. Contrairement à d’autres régions du monde, l’aire iranienne voisine par exemple, le monde méditerranéen ne forme une unité ni par ses langues ni par ses traditions religieuses. Faut-il rappeler que seul l’Empire romain l’a unifié pendant plusieurs siècles autour du « mare nostrum » en favorisant l’épanouissement d’une culture gréco-latine à vocation universelle et en développant tout autour de la mer des institutions politiques sur le modèle de Rome ? Puis l’histoire de la Méditerranée fut faite de partages, de schismes, de croisades, de guerres entre empires, de conquêtes coloniales qui aboutirent, au terme de péripéties violentes, à la situation contemporaine où coexistent trois ensembles eux-mêmes fractionnés : une Méditerranée latine, catholique, largement laïcisée , partie intégrante de l’Europe occidentale, une Méditerranée balkanique orthodoxe avec ses poches islamiques, une Méditerranée arabo-musulmane. En dépit de ces fractures, des hommes de lettres campèrent, dans les années 1930, une Méditerranée des échanges et de la convivenza, à laquelle donnent crédit des lieux et des épisodes remarquables de l’histoire (l’Andalousie au temps du califat omeyade, la Sicile de Frédéric II, des villes cosmopolites de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle : Istanbul, Smyrne, Salonique, Beyrouth, Alexandrie, Alger, Tanger, Trieste, Marseille, etc.). Des revues (à Marseille, les Cahiers du sud de Jean Ballard, à Tunis Les Cahiers de la Barbarie d’Armand Guibert et Jean Amrouche , à Alger Rivages d’Edmond Charlot et Albert Camus, à Rabat Aguedal d’Henri Bosco) exaltèrent cette « fraternité méditerranéenne » tout autant imaginaire que réelle. Gabriel Audisio fut le chantre le plus exalté de cette commune « patrie méditerranéenne »: « Non, écrit-il, la Méditerranée n’a jamais séparé ses riverains. Même les grandes divisions de la Foi, et ce conflit spirituel de l’Orient et de l’Occident, la mer ne les a pas exaltés, au contraire adoucis en les réunissant au sommet sensible d’un flot de sagesse, au point suprême de l’équilibre ». Et à l’image d’une Méditerranée romaine (il veut « remettre Rome ‘à sa place’ ») il oppose celle d’une « synthèse méditerranéenne » : « À cette latinité racornie, j’oppose tout ce qui a fait la civilisation méditerranéenne : la Grèce, l’Égypte, Judas, Carthage, le Christ, l’Islam ». Cette Méditerranée qui « vous mélange tout ça sans aucune espèce de pudeur », dit-il encore, « se veut universelle ». Avant qu’un projet collectif d’anthropologie n’émerge, des ancêtres de la discipline, des géographes, des historiens, avaient apporté une contribution importante à la connaissance du monde méditerranéen. Maine, Robertson Smith, Frazer, etc. étaient classicistes ou historiens du droit et se référaient souvent aux sociétés antiques de la Méditerranée pour analyser coutumes et croyances ou encore les différentes formes d’organisation sociale (la tribu, la cité, etc.) et leur évolution. Plus tard, dans les premières décennies du XXème siècle, de remarquables études monographiques ou thématiques furent réalisées sur les différentes rives de la Méditerranée , telles celles de Maunier (1927) sur les échanges rituels en Afrique du nord, de Montagne (1930) sur les Berbères du sud Marocain, de Boucheman (1937) sur une petite cité caravanière de Syrie…Géographes et historiens, plus préoccupés par l’ancrage matériel des sociétés que par leur structure ou leurs valeurs, publièrent aussi des travaux importants, synthétiques ceux-ci, sur le monde méditerranéen ; ainsi Charles Parain, dans La Méditerranée, les hommes et les travaux (1936), campe une Méditerranée des infrastructures, celle qui prévaudra jusques et y compris dans les 320 premières pages de la thèse de Fernand Braudel (1949), celle des « ressources naturelles, des champs et des villages, de la variété des régimes de propriété, de la vie maritime, de la vie pastorale et de la vie agricole, des métiers et des techniques ». L’acte fondateur de l’anthropologie de la Méditerranée fut un colloque organisé en 1959 par Julian Pitt-Rivers, Jean Peristiany et Julio Caro Baroja, qui réunit, entre autres, Ernest Gellner, qui avait mené des travaux sur le Haut-Atlas, Pierre Bourdieu, alors spécialiste de la Kabylie, John K. Campbell, auteur de recherches sur les Saracatsans du nord de la Grèce. Cette rencontre, et celle qui suivit, en 1961, à Athènes donnèrent lieu à la publication de deux recueils fondamentaux (Pitt-Rivers, 1963, Peristiany, 1965), campant les principaux registres thématiques d’une anthropologie comparée des sociétés méditerranéennes (l’honneur, la honte, le clientélisme, le familialisme, la parenté spirituelle, etc.) et véritables coups d’envoi à des recherches monographiques s’inscrivant désormais dans des cadres conceptuels fortement charpentés. Les décennies 1960, 1970 et 1980 furent celles d’une croissance rapide et d’un épanouissement de l’anthropologie de la Méditerranée. Le monde méditerranéen est alors saisi à travers des valeurs communes : outre l’honneur et la honte, attachés au sang et au nom (Pitt-Rivers, 1977, Gilmore, 1987), la virilité qui combine puissance sexuelle, capacité à défendre les siens et une parole politique ferme qui ne transige pas et ne supporte pas les petits arrangements, l’hospitalité ostentatoire. C’est aussi un univers où domine une vision endogamique du monde, où l’on prise le mariage dans un degré rapproché, mieux la « république des cousins », où se marient préférentiellement le fils et la fille de deux frères, une formule surtout ancrée sur la rive sud et dans l’Antiquité pré-chrétienne, ; Jocaste ne dit-elle pas à Polynice : « Un conjoint pris au-dehors porte malheur » ? Ce à quoi Ibn Khaldoun fait écho : « La noblesse, l’honneur ne peuvent résulter que de l’absence de mélange », écrivait-il. Aux « républiques des beaux-frères », caractéristiques des sociétés primitives exogames étudiées par Claude Lévi-Strauss s’opposent ainsi les « républiques méditerranéennes des cousins », prohibant l'échange et ancrées dans l'endogamie patrilinéaire. Alors que dans les premières, « une solidarité usuelle unit le garçon avec les frères et les cousins de sa femme et avec les maris de ses sœurs », dans les secondes « les hommes (...) considèrent leurs devoirs de solidarité avec tous leurs parents en ligne paternelle comme plus importants que leurs autres obligations, - y compris, bien souvent, leurs obligations civiques et patriotiques ». Règne ainsi, dans le monde méditerranéen traditionnel, la prédilection pour le « vivre entre soi » auquel s’ajoute une ségrégation marquée entre les sexes, « un certain idéal de brutalité virile, dont le complément est une dramatisation de la vertu féminine », poursuit Germaine Tillion (1966). La Méditerranée, c’est aussi un monde de structures clientélaires, avec ses patrons et ses obligés, dans de vieilles sociétés étatiques où des relais s’imposent, à tous les sens du terme, entre le peuple et les pouvoirs; parallèlement, dans l’univers sacré, les intermédiaires, les saints, ne manquent pas entre les fidèles et la divinité ; ils sont nombreux, y compris en islam où leur culte est controversé. La violence avec ses pratiques vindicatoires (vendetta corse, disamistade sarde, gjak albanais, rekba kabyle…) fait aussi partie du hit-parade anthropologique des caractéristiques méditerranéennes et les auteurs analysent les moyens mis en œuvre pour sortir de ces conflits (Black-Michaud, 1975). Enfin, comment ne pas évoquer une communauté de comportements religieux, en particulier les lamentations funèbres, les dévotions dolorisantes autour des martyrs ? L’« inflation apologétique du martyre » est ainsi un trait commun au christianisme et à l’islam chiite pratiqué au Liban. La commémoration des martyrs fondateurs, dans le christianisme comme en islam chiite, donne lieu à des rituels d’affliction de part et d’autre de la Méditerranée. C’est en terre chrétienne la semaine sainte, avec ses spectaculaires processions de pénitents en Andalousie, ou, en Calabre, ces cérémonies où les hommes se flagellent les mollets et les cuisses jusqu’au sang. Au Liban les fidèles pratiquent, lors des processions et des prônes qui évoquent les tragiques événements fondateurs, des rituels dolorisants : ils se flagellent avec des chaînes, se frappent la poitrine avec les paumes des mains, voire se lacèrent le cuir chevelu avec un sabre. Dans le monde chrétien comme en islam chiite, des pièces de théâtre (mystères du Moyen Âge, ta’zie) ont été composées pour représenter le martyre du sauveur. Rituels chiites et chrétiens présentent donc un air de famille (Bromberger, 1979). Cette sensibilité au martyre dans les traditions religieuses méditerranéennes est à l’arrière-plan des manifestations laïques qui célèbrent les héros locaux ou nationaux tombés pour la juste cause. C’est le cas en Algérie. Toutes ces remarques peuvent paraître bien réductrices et caricaturales, éloignées des formes de la vie moderne et de la mondialisation qui l’enserre. Ne s’agit-il pas d’une Méditerranée perdue ? Les auteurs cependant nuancent leurs analyses et les insèrent dans le contexte spécifique où elles prennent sens. Dans leur généralité, elles offrent, malgré tout, une base de départ, un cadre comparatif et évolutif. Après une période faste, couronnée par un ouvrage de synthèse récapitulant les acquis (Davis, 1977), vint le temps des remises en cause. Plusieurs anthropologues (dont Michael Herzfeld, 1980, Josep Llobera,1986, Joao de Pina-Cabral,1989…) critiquèrent de façon radicale l'érection de la Méditerranée en « regional category » en fustigeant le caractère artificiel de l'objet, créé, selon eux, pour objectiver la distance nécessaire à l'exercice légitime de la discipline et qui s'abriterait derrière quelques thèmes fédérateurs fortement stéréotypés. À ces critiques virulentes venues des centres européens ou américains de l’anthropologie, se sont jointes celles d'ethnologues originaires des régions méditerranéennes, pour qui la référence à la Méditerranée est imaginaire et suspecte, et dont les travaux sont ignorés ou regardés de haut par les chercheurs formés à l’école britannique. Ce sentiment négatif a été d’autant plus accusé sur les rives méridionale et orientale de la Méditerranée que la mer qui, à différentes périodes, reliait est devenue un fossé aussi bien sur le plan économique que politique. Diverses initiatives et prises de position scientifiques ont donné un nouvel élan, dans les années 1990-2000, à l’anthropologie de la Méditerranée. Colloques et ouvrages (par exemple Albera, Blok, Bromberger, 2001) rendent compte de cette nouvelle conjoncture. On se garde désormais plus qu’avant de considérer le monde méditerranéen comme une aire culturelle qui présenterait, à travers le temps et l’espace, des caractéristiques communes stables. Au plus parlera-t-on d’un « air de famille » entre les sociétés riveraines de la mer en raison de contextes écologiques similaires, d’une histoire partagée, de la reconnaissance d’un seul et même Dieu. Cette perspective mesurée rejoint le point de vue de Horden et Purcell (2000), auteurs d’un ouvrage important tirant un bilan critique de l’histoire du monde méditerranéen. Pour eux, qui combinent points de vue interactionniste et écologique, la Méditerranée se définit par la mise en relation par la mer de territoires extrêmement fragmentés, par une « connectivity » facilitée par les Empires. Le titre énigmatique de leur livre, The Corruptive Sea, « La Mer corruptrice », prend dès lors tout son sens. Parce qu’elle met en relation, cette mer serait une menace pour le bon ordre social et pour la paix dans les familles. Cette proximité entre sociétés différentes qui se connaissent fait que le monde méditerranéen s’offre comme un terrain idéal au comparatisme « à bonne distance ». C’est sous le sceau de ce comparatisme raisonné que s’inscrivent désormais les travaux les plus convaincants, qu’ils se réclament explicitement ou non de l’anthropologie de la Méditerranée (voir sur la nourriture Fabre-Vassas, 1994, sur la parenté Bonte éd., 1994 , sur la sainteté Kerrou éd., 1998 et les traditions religieuses, sur les migrations et les réseaux Cesari, éd., 2002, sur le cosmopolitisme Driessen, 2005) Tantôt les recherches soulignent les proximités (Albera, 2005, 2009, Dakhlia, 2008, Dakhlia et Kaiser, 2011), tantôt elles les relativisent (Fernandez Morera, 2016, Bromberger, 2018), tantôt elles insistent sur les aspects conflictuels (Chaslin, 1997). Une autre voie est de considérer le monde méditerranéen, non pas comme un ensemble fait de similarités et de proximités mais comme un espace fait de différences qui forment système. Et ce sont ces différences complémentaires, s’inscrivant dans un champ réciproque, qui permettent de parler d’un système méditerranéen. Chacun se définit, ici peut-être plus qu’ailleurs, dans un jeu de miroirs (de coutumes, de comportements, d’affiliations) avec son voisin. Les comportements alimentaires, les normes régissant l’apparence vestimentaire et pileuse, le statut des images… opposent ainsi des populations revendiquant un même Dieu (Bromberger, 2018).
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"Buchbesprechungen." Zeitschrift für Historische Forschung: Volume 47, Issue 3 47, no. 3 (July 1, 2020): 465–590. http://dx.doi.org/10.3790/zhf.47.3.465.

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Abstract:
Classen, Albrecht (Hrsg.), Travel, Time, and Space in the Middle Ages and Early Modern Time. Explorations of World Perceptions and Processes of Identity Formation (Fundamentals of Medieval and Early Modern Culture, 22), Boston / Berlin 2018, de Gruyter, XIX u. 704 S. / Abb., € 138,95. (Stefan Schröder, Helsinki) Orthmann, Eva / Anna Kollatz (Hrsg.), The Ceremonial of Audience. Transcultural Approaches (Macht und Herrschaft, 2), Göttingen 2019, V&R unipress / Bonn University Press, 207 S. / Abb., € 40,00. (Benedikt Fausch, Münster) Bagge, Sverre H., State Formation in Europe, 843 – 1789. A Divided World, London / New York 2019, Routledge, 297 S., £ 120,00. (Wolfgang Reinhard, Freiburg i. Br.) Foscati, Alessandra, Saint Anthony’s Fire from Antiquity to the Eighteenth Century, übers. v. Francis Gordon (Premodern Health, Disease, and Disability), Amsterdam 2020, Amsterdam University Press, 264 S., € 99,00. (Gregor Rohmann, Frankfurt a. M.) Füssel, Marian / Frank Rexroth / Inga Schürmann (Hrsg.), Praktiken und Räume des Wissens. Expertenkulturen in Geschichte und Gegenwart, Göttingen 2019, Vandenhoeck & Ruprecht, 225 S. / Abb., € 65,00. (Lisa Dannenberg-Markel, Aachen) Korpiola, Mia (Hrsg.), Legal Literacy in Premodern European Societies (World Histories of Crime, Culture and Violence), Cham 2019, Palgrave Macmillan, X u. 264 S., € 103,99. (Saskia Lettmaier, Kiel) Stercken, Martina / Christian Hesse (Hrsg.), Kommunale Selbstinszenierung. Städtische Konstellationen zwischen Mittelalter und Neuzeit (Medienwandel – Medienwechsel – Medienwissen, 40), Zürich 2018, Chronos, 391 S. / Abb., € 58,00. (Ruth Schilling, Bremen / Bremerhaven) Thewes, Guy / Martin Uhrmacher (Hrsg.), Extra muros. Vorstädtische Räume in Spätmittelalter und früher Neuzeit / Espaces suburbains au bas Moyen Âge et à l’époque moderne (Städteforschung. Reihe A: Darstellungen, 91), Wien / Köln / Weimar 2019, Böhlau, 521 S. / Abb., € 70,00. (Holger Th. Gräf, Marburg) Bühner, Peter, Die Freien und Reichsstädte des Heiligen Römischen Reiches. Kleines Repertorium (Schriftenreihe der Friedrich-Christian-Lesser-Stiftung, 38), Petersberg 2019, Imhof, 623 S. / Abb., € 39,95. (Stephanie Armer, Eichstätt) Kümin, Beat, Imperial Villages. Cultures of Political Freedom in the German Lands c. 1300 – 1800 (Studies in Central European Histories, 65), Leiden / Boston 2019 Brill, XIV u. 277 S. / Abb., € 121,00. (Magnus Ressel, Frankfurt a. M.) Kälble, Mathias / Helge Wittmann (Hrsg.), Reichsstadt als Argument. 6. Tagung des Mühlhäuser Arbeitskreises für Reichsstadtgeschichte Mühlhausen 12. bis 14. Februar 2018 (Studien zur Reichsstadtgeschichte, 6), Petersberg 2019, Imhof, 316 S. / Abb., € 29,95. (Pia Eckhart, Freiburg i. Br.) Müsegades, Benjamin / Ingo Runde (Hrsg.), Universitäten und ihr Umfeld. Südwesten und Reich in Mittelalter und Früher Neuzeit. Beiträge zur Tagung im Universitätsarchiv Heidelberg am 6. und 7. Oktober 2016 (Heidelberger Schriften zur Universitätsgeschichte, 7), Heidelberg 2019, Universitätsverlag Winter, VIII u. 276 S. / Abb., € 25,00. (Beate Kusche, Leipzig) Drews, Wolfram (Hrsg.), Die Interaktion von Herrschern und Eliten in imperialen Ordnungen des Mittelalters (Das Mittelalter. Beihefte, 8), Berlin / Boston 2018, de Gruyter, VIII u. 321 S. / Abb., € 99,95. (Elisabeth Gruber, Salzburg) Schmidt, Hans-Joachim, Herrschaft durch Schrecken und Liebe. Vorstellungen und Begründungen im Mittelalter (Orbis mediaevalis, 17), Göttingen 2019, V&R unipress, 770 S., € 90,00. (Matthias Becher, Bonn) Wickham, Chris, Das Mittelalter. Europa von 500 bis 1500. Aus dem Englischen von Susanne Held, Stuttgart 2018, Klett-Cotta, 506 S. / Abb., € 35,00. (Hans-Werner Goetz, Hamburg) Gramsch-Stehfest, Robert, Bildung, Schule und Universität im Mittelalter (Seminar Geschichte), Berlin / Boston 2019, de Gruyter, X u. 273 S. / Abb., € 24,95. (Benjamin Müsegades, Heidelberg) Berndt, Rainer SJ (Hrsg.), Der Papst und das Buch im Spätmittelalter (1350 – 1500). Bildungsvoraussetzung, Handschriftenherstellung, Bibliotheksgebrauch (Erudiri Sapientia, 13), Münster 2018, Aschendorff, 661 S. / Abb., € 79,00. (Vanina Kopp, Trier) Eßer, Florian, Schisma als Deutungskonflikt. Das Konzil von Pisa und die Lösung des Großen Abendländischen Schismas (1378 – 1409) (Papsttum im mittelalterlichen Europa, 8), Wien / Köln / Weimar 2019, Böhlau, 874 S., € 120,00. (Bernward Schmidt, Eichstätt) Baur, Kilian, Freunde und Feinde. Niederdeutsche, Dänen und die Hanse im Spätmittelalter (1376 – 1513) (Quellen und Darstellungen zur Hansischen Geschichte. Neue Folge, 76), Wien / Köln / Weimar 2018, Böhlau, 671 S., € 85,00. (Angela Huang, Lübeck) Pietsch, Tobias, Führende Gruppierungen im spätmittelalterlichen Niederadel Mecklenburgs, Kiel 2019, Solivagus-Verlag, 459 S. / graph. Darst., € 58,00. (Joachim Krüger, Greifswald) Putzer, Katja, Das Urbarbuch des Erhard Rainer zu Schambach von 1376. Besitz und Bücher eines bayerischen Niederadligen (Quellen und Erörterungen zur bayerischen Geschichte. Neue Folge, 50), München 2019, Beck, 318 S., € 56,00. (Wolfgang Wüst, Erlangen) Drossbach, Gisela / Klaus Wolf (Hrsg.), Reformen vor der Reformation. Sankt Ulrich und Afra und der monastisch-urbane Umkreis im 15. Jahrhundert (Studia Augustana, 18), Berlin / Boston 2018, VII u. 391 S. / Abb., € 99,95. (Thomas Groll, Augsburg) Ricci, Giovanni, Appeal to the Turk. The Broken Boundaries of the Renaissance, übers. v. Richard Chapman (Viella History, Art and Humanities Collection, 4), Rom 2018, Viella, 186 S. / Abb., € 30,00. (Stefan Hanß, Manchester) Böttcher, Hans-Joachim, Die Türkenkriege im Spiegel sächsischer Biographien (Studien zur Geschichte Ungarns, 20), Herne 2019, Schäfer, 290 S., € 19,95. (Fabian Schulze, Elchingen / Augsburg) Shaw, Christine, Isabella d’Este. A Renaissance Princess (Routledge Historical Biographies), London / New York 2019, Routledge, 312 S., £ 90,00. (Christina Antenhofer, Salzburg) Brandtzæg, Siv G. / Paul Goring / Christine Watson (Hrsg.), Travelling Chronicles. News and Newspapers from the Early Modern Period to the Eighteenth Century (Library of the Written Word, 66 / The Handpress World, 51), Leiden / Boston 2018, Brill, XIX u. 388 S. / Abb., € 129,00. (Andreas Würgler, Genf) Graheli, Shanti (Hrsg.), Buying and Selling. The Business of Books in Early Modern Europe (Library of the Written Word, 72; The Handpress World, 55), Leiden / Boston 2019, Brill, XXIII u. 559 S. / Abb., € 159,00. (Johannes Frimmel, München) Vries, Jan de, The Price of Bread. Regulating the Market in the Dutch Republic (Cambridge Studies in Economic History), Cambridge [u. a.] 2019, Cambridge University Press, XIX u. 515 S. / graph. Darst., £ 34,99. (Justus Nipperdey, Saarbrücken) Caesar, Mathieu (Hrsg.), Factional Struggles. 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