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Journal articles on the topic 'Chaleur spécifiques'

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1

HERPIN, P. "Bases métaboliques et physiologiques de l’acclimation du porcelet au froid." INRAE Productions Animales 2, no. 4 (October 10, 1989): 255–65. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1989.2.4.4419.

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Abstract:
Les manifestations métaboliques d’une exposition au froid et leurs conséquences sur la croissance du porcelet sont présentées et analysées en termes de mécanismes mis en jeu dans la régulation de la thermogénèse. Les approches zootechniques, biochimiques, endocrinologiques et bioénergétiques sont successivement abordées. L’acclimatation du porcelet à une température basse s’accompagne d’une augmentation de la dépense énergétique (production de chaleur) et nécessite un accroissement de la prise alimentaire ; en alimentation rationnée, l’exposition au froid s’accompagne d’une réduction des performances. Les effets du froid sur la composition corporelle varient en fonction des conditions d’alimentation. Le rôle clé des lipides et du tissu adipeux blanc (captation, synthèse, stockage et mobilisation des acides gras), déjà suggéré par les résultats zootechniques, est démontré par l’étude des enzymes de leur métabolisme (lipoprotéine lipase, lipogénèse, lipolyse), suggérant une augmentation du débit de renouvellement des acides gras au froid. Le rôle énergétique des glucides est aussi important. Au plan endocrinologique, les catécholamines et les hormones thyroïdiennes apparaissent comme les effecteurs essentiels de la thermogénèse au froid. En l’absence de quantités notables de tissu adipeux brun, le muscle semble un site privilégié d’utilisation et d’oxydation des acides gras libérés par le tissu adipeux. Il s’y développe en effet, outre le frisson, des mécanismes spécifiques de dissipation de chaleur (découplage partiel des mitochondries du muscle rhomboïde, stimulation de la pompe Na+ /K+-ATPase du muscle intercostal) qui contribuent efficacement au maintien de la température corporelle.
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2

Siess, Damien. "L’électricité, l’énergie de demain." Revue Générale Nucléaire, no. 2 (March 2018): 10–12. http://dx.doi.org/10.1051/rgn/20182010.

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Abstract:
L’électricité est un vecteur énergétique particulièrement versatile. Il existe de multiples technologies pour la produire et de nombreux usages auxquels elle peut répondre. Il y a ce que l’on appelle les usages spécifiques de l’électricité, c’est-à-dire pour lesquels l’électricité est la seule énergie possible, comme par exemple l’éclairage, l’électroménager, l’électronique et plus généralement toutes les technologies du numérique. Les usages thermiques, où l’électricité produit de la chaleur ou du froid, comme la cuisson, le chauffage des bâtiments ou leur climatisation. Et enfin d’autres usages, comme par exemple pour générer de la force mécanique à l’aide de moteurs, qu’ils soient à vocation industrielle ou intégrés dans des moyens de transport de tous types. En théorie, à peu près tous les usages sont « électrifiables », aussi bien dans le bâtiment que dans les transports ou l’industrie. Mais quelles sont les perspectives pour demain et les facteurs d’adoption ?
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3

Misery, L. "Le prurit : de la physiopathologie à la thérapeutique." Douleur et Analgésie 34, no. 2 (June 2021): 123–27. http://dx.doi.org/10.3166/dea-2021-0160.

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Abstract:
Le prurit se définit comme une sensation désagréable conduisant au besoin de se gratter. Il s’agit donc d’une sensation bien distincte de la douleur, mais dont le retentissement est équivalent. Prurit et douleur se différencient non seulement par l’induction de réactions différentes (grattage, retrait), mais aussi par des effets plutôt opposés de la chaleur et du froid ou surtout des opiacés. Les traitements sont très différents. Dans la peau et certaines muqueuses, il existe des récepteurs spécifiques du prurit (pruricepteurs), puis il existe des voies spécifiques conduisant le signal « prurit » jusqu’à différentes régions du cerveau. Ces voies sont partagées avec celles de la douleur ou non. Les mécanismes de sensibilisation périphérique et centrale au prurit sont de mieux en mieux compris, avec comme conséquences cliniques le prurit chronique, l’allokinésie et l’hyperkinésie. La douleur peut inhiber le prurit en activant des interneurones. Elle peut parfois coexister avec le prurit, en particulier en cas de prurit neuropathique. Les causes de prurit sont le plus souvent dermatologiques, mais d’autres causes sont aussi possibles : rénales, hépatiques, endocriniennes, métaboliques, hématologiques, paranéoplasiques, neurologiques, psychiques, iatrogènes ou mixtes. Jusqu’à présent, la prise en charge du prurit était décevante. Les antihistaminiques sont assez rarement efficaces. Les gabapentinoïdes peuvent être utilisés. Les progrès récents de la recherche ouvrent de nouvelles voies : κ-agonistes, μ-antagonistes, anti-IL31, anti-IL4/13, inhibiteurs de NK1, anti-Jak, etc. Une structuration en réseau de centres antiprurit s’inspirant de l’organisation des centres antidouleur serait probablement très utile.
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4

TB, Bagayoko. "Evaluation des facteurs d'ambiances physiques de travail à la Compagnie Malienne de Textile (COMATEX-SA), SEGOU." Mali Santé Publique 10, no. 02 (April 20, 2021): 57–61. http://dx.doi.org/10.53318/msp.v10i02.1798.

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Abstract:
Introduction: Les ambiances physiques au travail exposent aux risques professionnels spécifiques et pathologies associées. Elles peuvent affecter durablement la santé des salariés et compromettre la productivité de l'entreprise. Notre objectif était de comparer les facteurs d'ambiances physiques de travail à la COMATEX aux normes internationales en vigueur Méthodologie : il s'agissait d'une évaluation normative réalisée en 2015 à la COMATEX. Les facteurs d'ambiance au travail mesurés étaient : le bruit, la chaleur et l'hygrométrie, la lumière, la poussière de coton dans 122 postes de travail. Résultats : Les employés avaient moins de 40 ans dans 69% avec plus de cinq ans d'expérience de travail dans 56,07%. Dans 67% des postes de travail, le bruit était excessif avec des extrêmes allant jusqu'à 105 décibels comparativement aux normes retenues par le Bureau international du travail qui sont inferieur à 85 décibels comme seuil d'alerte et 90 décibels comme seuil de danger. Le niveau de chaleur mesuré variait entre 26 et 52°C et l'humidité qui régnait dans les ateliers étaient inconfortables pour un travail lourd (seuil retenu pour un travail lourd est de 25°C et 26.7 pour un travail moyen et 30°C pour un travail léger, pour 29% d'humidité relative RH). La quantité de poussière de coton dans l'air ambiant au niveau des postes de travail était de 1,4 mg/cm3 à 2,2 mg/cm3 (seuil inferieur 0.2mg/cm3). La quantité de lumière fournie à chaque de poste de travail était entre 500 et 1000 lux. Aucun équipement de protection individuelle efficace n'était utilisé par les salariés de la COMATEX-SA. Conclusion : l'étude a révélé une énorme inconformité des ambiances physiques de travail mesurées à la COMATEX de Ségou. La nécessité d'appliquer la réglementation légale en santé et sécurité au travail est impérieuse dans cette entreprise, sinon au prix de la ruine des salariés. Mots clés : Textile, Médecine de travail, COMATEX-SA, Ségou
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5

Bouteiller, Y. "Calcul théorique de la chaleur spécifique Cp du composé SrCl2." Journal de Chimie Physique 87 (1990): 1701–8. http://dx.doi.org/10.1051/jcp/1990871701.

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6

Balian, Roger. "Pourquoi le Soleil n'explose pas, ou les bienfaits d'une chaleur spécifique négative." Reflets de la physique, no. 10 (July 2008): 14–15. http://dx.doi.org/10.1051/refdp/2008015.

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7

Jadot, R., and M. Fraiha. "Mesures et estimations de chaleurs spécifiques en phase liquide de fluides thermiques." International Journal of Refrigeration 12, no. 4 (July 1989): 198–203. http://dx.doi.org/10.1016/0140-7007(89)90044-3.

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8

Contreras, S., R. Lucas, J. M. Létoffé, J. P. Bastide, A. Bouamrane, M. Diot, and P. Claudy. "Étude du comportement thermique et de la chaleur spécifique du tétrahydrurobéryllate de dilithium Li2BeH4." Thermochimica Acta 313, no. 1 (March 1998): 75–81. http://dx.doi.org/10.1016/s0040-6031(97)00480-2.

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9

Abat, C., M. Rakotoharinome, M. Maeder, B. Contamin, Vincent Porphyre, and E. Cardinale. "Contamination par Salmonella spp. des plats préparés à base de porc dans les gargotes d’Antananarivo (Madagascar) et détermination des facteurs de risque associés." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 67, no. 3 (June 30, 2015): 120. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10160.

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Abstract:
Les toxi-infections alimentaires sont un problème majeur pour tous les Etats de la planète. Parmi les causes principales se trouvent Salmonella et Campylobacter, présents dans la nourri­ture vendue dans les restaurants de rue. Madagascar, plus grande île de l’océan Indien, possède peu de données exploitables pour quantifier l’ampleur de cette contamination. Or, ce pays possède une importante population porcine dont une partie de la viande est servie dans les plats des gargotes en ville. Pour ces raisons, le gouvernement malgache souhaite une meilleure maîtrise de la qualité microbiologique des produits. Cette étude a été conçue dans cette optique et regroupe la direction des services vété­rinaires de Madagascar, le Cirad, la faculté de médecine et le Centre d’infectiologie Charles Mérieux d’Antananarivo.Les objectifs étaient de déterminer la prévalence potentielle de Salmonella spp. et de Campylobacter spp. directement présents dans les plats cuisinés à base de porc, vendus par les restaurants de rue de la capitale, ainsi que de caractériser les facteurs de risque à l’origine des contaminations des plats par ces bactéries.Pour la réaliser, soixante gargotes sélectionnées aléatoirement dans treize quartiers d’Antananarivo ont été visitées sur une période de trois mois. Les propriétaires des établissements ont été questionnés sur leurs pratiques de préparation et trois plats à base de porc ont été achetés à chacun d’eux. Chaque échantil­lon récolté a ensuite été traité suivant un protocole comprenant un pré-enrichissement non sélectif suivi d’un pré-enrichisse­ment en bouillons sélectifs. Les colonies suspectées d’être du genre Salmonella ou Campylobacter ont été récupérées à par­tir de géloses sélectives, confirmées ou infirmées par tests bio­chimiques, puis par la méthode RapID ONE, et enfin isolées. Salmonella a ensuite été sérotypée selon la méthode de Kaufmann White Le Minor (2). En cas de contamination confirmée d’un plat échantillonné, le restaurant dont il était issu était défini comme contaminé, constituant ainsi la variable à expliquer. Dès lors, une analyse statistique en plusieurs étapes était réalisée afin de déterminer quelles pratiques de préparation des établissements enquêtés devaient être considérées comme des facteurs de risque.La confirmation des bactéries suspectes par la méthode RapID ONE a permis d’identifier uniquement neuf plats contaminés par des salmonelles. Aucun Campylobacter n’a été détecté. Les séro­typages réalisés ont mis en évidence trois sérotypes : Salmonella Typhimurium, Salmonella Newport et Salmonella Seftenberg. L’analyse globale des pratiques des gargotiers enquêtés a mon­tré que ces derniers présentaient certaines lacunes concernant les bonnes pratiques d’hygiène à appliquer dans leur secteur d’activité. Enfin, l’analyse des facteurs de risque a révélé que, dans le contexte de l’étude, l’utilisation des nappes (odds ratio [OR] = 8,83 ; intervalle de confiance [IC] 95 % : [1,24–62,2]) et la température de service des plats (OR = 5,41 ; IC 95 % : [1,25–35,22]) étaient fortement associées à l’augmentation du risque de contamination des plats par Salmonella. A l’inverse, la situation géographique du quartier de l’établissement enquêté (OR = 0,15 ; IC 95 % : [0,022–0,98]), le type de construction (OR = 0,03 ; IC 95 % : [0,0025–0,29]), le port d’habits spécifiques (OR = 0,15 ; IC 95 % : [0,018–0,99]) et de couvre-chef intégral par le personnel (OR = 0,05 ; IC 95 % : [0,004-0,57]) ont sem­blé associés à une diminution des risques de contamination des plats par les salmonelles. Campylobacter n’a pas été retrouvé en raison notamment de sa sensibilité à la chaleur ; il a été vraisem­blablement détruit par la cuisson. Une étape de sensibilisation a été engagée pour améliorer les pratiques et les propriétaires des restaurants ont été très réceptifs aux conseils prodigués.
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10

Jaeger, F. M., and E. Rosenbohm. "La Détermination Exacte des Chaleurs Spécifiques des Corps Solides aux Températures Entre 0° et 1625° C." Recueil des Travaux Chimiques des Pays-Bas 47, no. 6 (September 3, 2010): 513–57. http://dx.doi.org/10.1002/recl.19280470607.

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11

Jaeger, F. M., and T. J. Poppema. "VIII. La Détermination Exacte des Chaleurs Spécifiques à des Températures Élevées: Sur la règle additive des chaleurs atomiques des métaux dans leurs combinaisons binaires." Recueil des Travaux Chimiques des Pays-Bas 55, no. 6 (September 3, 2010): 492–517. http://dx.doi.org/10.1002/recl.19360550606.

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Jaeger, F. M., and J. A. Bottema. "IV. La Détermination Exacte des Chaleurs Spécifiques aux Températures Élévées: Loi de Neumann-Joule-Kopp-Regnault concernant l'Additivité des chaleurs atomiques des éléments dans leurs combinaisons chimiques." Recueil des Travaux Chimiques des Pays-Bas 52, no. 2 (September 3, 2010): 89–111. http://dx.doi.org/10.1002/recl.19330520203.

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Rey, G., E. Jougla, A. Fouillet, G. Pavillon, and D. Hémon. "C3-6 - L’impact des principales vagues de chaleur sur la mortalité globale et par cause spécifique en France de 1971 à 2003." Revue d'Épidémiologie et de Santé Publique 54 (August 2006): 35. http://dx.doi.org/10.1016/s0398-7620(06)76833-x.

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BOCQUIER, F., N. DEBUS, A. LURETTE, C. MATON, G. VIUDES, C. H. MOULIN, and M. JOUVEN. "Elevage de précision en systèmes d’élevage peu intensifiés." INRAE Productions Animales 27, no. 2 (June 2, 2014): 101–12. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.2.3058.

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Abstract:
Les fortes contraintes d’élevage dans les systèmes peu intensifiés (grands troupeaux, larges surfaces, alimentation au pâturage, voire faible productivité par animal) laissent tout de même entrevoir des formes originales d’élevage de précision. Cet élevage de précision peut notamment s’appuyer sur l’identification électronique des animaux qui permet de les reconnaitre et de les localiser. Selon que les lecteurs d’identifiants sont utilisés manuellement, à poste fixe, ou portés par un mâle, il est possible de réaliser, respectivement, des inventaires, des opérations automatisées de tri ou la détection des femelles en chaleurs. C’est au pâturage que la maîtrise du comportement des animaux est la plus délicate car un positionnement judicieux de points d’attraction des animaux (abreuvement, pierres à sel, complémentation) ne suffit pas toujours à maîtriser la répartition de la pression de pâturage pour répondre aux objectifs pastoraux et environnementaux. Dans les situations où la pose de clôtures fixes n’est pas possible ou pas souhaitable et que le gardiennage n’est pas envisageable, les clôtures virtuelles, basées sur un apprentissage comportemental spécifique des animaux, pourraient constituer une aide précieuse à l’utilisation durable des parcours. Dans ces systèmes d’élevage, la précision visée ne se situe pas à l’échelle des individus mais plutôt sur des conduites ajustées à des lots virtuels d’animaux homogènes, qui sont séparés et regroupés grâce à des dispositifs de tri efficaces. L’utilisation de systèmes automatisés de suivi du troupeau où chaque animal est identifié génère une grande quantité de données. Quels que soient les capteurs utilisés, les données recueillies doivent être stockées dans un système d’information et traitées avec des méthodes d’analyse adaptées (algorithmes, statistiques…) pour être ensuite transformées en indicateurs d’aide à la décision ou en action exécutée par des automates (porte de tri, pesées, distributions d’aliments). En alternative à des suivis individuels, une utilisation parcimonieuse des capteurs peut être envisagée pour délivrer des alertes (intrusion, attaque de prédateur, sortie d’une zone géographique définie) ; la quantité de données produites est alors minimisée. Un travail de recherche important reste à mener pour proposer des méthodes d’analyse des données et des règles de décisions pertinentes, basées sur une modélisation du comportement animal. Dans les systèmes d’élevage peu intensifiés, la place de l’éleveur est essentielle car au sein d’un grand troupeau et face à de larges surfaces de parcours les dispositifs électroniques sont à envisager comme des aides spécifiques, à intégrer dans une stratégie de conduite plus large. Notamment, il s’agit pour l’éleveur de choisir quels animaux équiper et où positionner des capteurs, relais ou clôtures virtuelles, et à choisir de le faire aux périodes critiques. Actuellement l’offre matérielle et logicielle est freinée par le manque de souplesse des solutions proposées.
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PELLICER-RUBIO, M. T., S. FERCHAUD, S. FRERET, H. TOURNADRE, A. FATET, S. BOULOT, J. PAVIE, B. LEBOEUF, and F. BOCQUIER. "Les méthodes de maîtrise de la reproduction disponibles chez les mammifères d’élevage et leur intérêt en agriculture biologique." INRAE Productions Animales 22, no. 3 (April 17, 2009): 255–70. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3352.

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Abstract:
La maîtrise de la reproduction contribue à optimiser la productivité de l’exploitation. La réglementation de la production biologique n’impose pas de conduite de reproduction spécifique, mais limite les pratiques autorisées parmi l’ensemble des stratégies disponibles pour les éleveurs. Les conséquences de ces limitations sont plus ou moins pénalisantes selon l’espèce animale considérée. Ainsi, l’interdiction des traitements hormonaux représente le principal obstacle pour la maîtrise de la reproduction en agriculture biologique (AB) chez les petits ruminants et les porcins. La maîtrise de la saisonnalité de la reproduction est un objectif pour la plupart des éleveurs ovins et caprins. Dans ces deux espèces, la reproduction est possible tout au long de l’anoestrus saisonnier grâce à des traitements lumineux sans recours à la mélatonine, mais des difficultés de mise en œuvre font qu’ils sont aujourd’hui peu utilisés en AB. En élevage conventionnel ovin et caprin, l’insémination artificielle (IA) est réalisée à un moment fixe après synchronisation hormonale des ovulations et sans détection d’oestrus. En AB, l’IA est autorisée sur chaleurs naturelles : cela implique la pratique systématique de la détection des chaleurs sur plusieurs jours pour identifier les femelles à inséminer. Pour cette raison, l’IA est très peu pratiquée en AB chez ces deux espèces. La synchronisation des ovulations par effet mâle est une alternative prometteuse pour simplifier les protocoles d’IA, facilitant l’accès des éleveurs AB aux schémas de sélection et donc la généralisation de cette pratique. La conduite de reproduction la plus courante en élevage de porc conventionnel est dite en 7 bandes. La durée du cycle d’une bande est de 21 semaines dont 4 semaines d’allaitement. En AB, le règlement européen impose l’augmentation du temps d’allaitement des porcelets à 40 j minimum. En pratique, le sevrage a lieu à 42 j avec une conduite en 8 bandes, le cycle de reproduction s’étend donc à 23 semaines. En AB comme en conventionnel, le sevrage est la principale méthode utilisée pour la synchronisation de l’oestrus des truies dans leur bande. L’efficacité de la conduite en bandes est toutefois pénalisée en AB par l’interdiction des traitements hormonaux, utilisés fréquemment en conventionnel pour intégrer les cochettes dans les bandes, pour recycler des femelles décalées ou pour prévenir des oestrus de lactation. Cependant, l’interdiction de l’utilisation d’hormones ne pénalise pas la pratique de l’IA car elle est réalisée sur oestrus naturels synchronisés par le sevrage chez la majorité des producteurs en AB et en élevage conventionnel. Chez les bovins, l’insémination est pratiquée de manière générale sur chaleurs naturelles. Lors de la mise à la reproduction, la mise en place de la semence est réalisée par insémination artificielle (majoritaire en élevage laitier) ou par monte naturelle (majoritaire en élevage allaitant). L’interdiction des traitements hormonaux d’induction et de synchronisation des chaleurs n’est donc pas pénalisante en AB par rapport à l’élevage conventionnel. La mise à la reproduction est possible toute l’année, avec des contraintes qui diffèrent selon les objectifs de production. Les voies de recherche pour le développement de méthodes naturelles de maîtrise de la reproduction utilisables en AB sont très diverses, multidisciplinaires et souvent communes aux différentes espèces de mammifères d’élevage. L’INRA contribue fortement à l’amélioration des méthodes existantes et à leur adaptation aux contraintes d’élevage. Il s’implique également dans la conception et la validation de nouvelles approches de maîtrise de la reproduction sans hormones. Ce développement ne pourra connaître un véritable essor que dans le cadre d’une relation étroite entre la recherche finalisée et les professionnels.
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Jaeger, F. M., and E. Rosenbohm. "II. La Détermination Exacte des Chaleurs Spécifiques Vraies du Tungstène, du Rhodium, du Palladium, du Ruthénium, de L'osmium et de L'iridium à des Températures Entre 0° et 1625°C." Recueil des Travaux Chimiques des Pays-Bas 51, no. 1 (September 3, 2010): 1–46. http://dx.doi.org/10.1002/recl.19320510102.

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GUYOMARD, H., B. COUDURIER, and P. HERPIN. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 22, no. 3 (April 17, 2009): 147–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3341.

Full text
Abstract:
L’Agriculture Biologique (AB) se présente comme un mode de production agricole spécifique basé sur le respect d’un certain nombre de principes et de pratiques visant à réduire au maximum les impacts négatifs sur l’environnement. Elle est soumise à des interdictions et/ou des obligations de moyens, par exemple l’interdiction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), des engrais de synthèse et des pesticides ou l’obligation de rotations pluriannuelles. Dans le cas de l’élevage, les critères portent sur l’origine des animaux, les conditions de logement et d’accès aux parcours, l’alimentation ainsi que la prévention et le traitement des maladies. Ainsi, la prévention des maladies est principalement basée sur l’utilisation de techniques d’élevage stimulant les défenses naturelles des animaux et, en cas de problème sanitaire, le recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie ; l’emploi d’autres médicaments vétérinaires n’est pas exclu à condition de respecter des conditions réglementaires strictes1. L’AB s’inscrit dans des filières d’approvisionnement et de commercialisation incluant la transformation et la préparation des aliments, la distribution de gros et/ou de détail et le consommateur final. Dans tous les pays, agriculteurs, conditionneurs et importateurs doivent se conformer à des réglementations pour associer à leurs produits un étiquetage attestant de leur nature biologique. Les produits issus de l’AB sont certifiés et des mécanismes d’inspection assurent le respect des règlements. L’AB mondiale est aujourd’hui encore une activité marginale au regard des terres consacrées (moins de 2%), du nombre d’agriculteurs engagés ou des volumes concernés. Il s’agit toutefois d’une activité en forte croissance avec, par exemple, un triplement des surfaces mondiales dédiées entre 1999 et aujourd’hui. Le marché mondial des produits issus de l’AB était estimé à 25 milliards d’euros en 2006, soit deux fois plus qu’en 2000 (données IFOAM). La consommation est très fortement concentrée, à plus de 95% en Amérique du Nord d’une part, et en Europe de l’Ouest où les principaux marchés sont l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, d’autre part. Sur ces deux continents, les importations sont nécessaires pour pallier le déficit de l’offre domestique au regard de la demande intérieure. Ceci est particulièrement vrai en France. Selon le ministère en charge de l’agriculture (2009), «la demande [française] de produits issus de l’AB croît de 10% par an depuis 1999. Or, l’offre [nationale] de produits issus de l’AB est aujourd’hui insuffisante pour satisfaire cette demande croissante. Les surfaces des 11 970 exploitations agricoles françaises en AB ne représentent que 2% de la surface agricole. Par défaut d’organisation entre les producteurs et à cause de l’éparpillement des productions, une part significative des produits bio n’est pas valorisée». Et simultanément, 25% environ de la consommation française de produits bio est satisfaite par des importations. Cette situation a conduit le Ministre en charge de l’agriculture à proposer, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un plan visant le triplement à l’horizon 2012 des surfaces françaises en AB (6% de la surface agricole utile en 2012). Pour atteindre cet objectif, le plan inclut un soutien budgétaire à la structuration de la filière bio (sous la forme d’un fonds de structuration doté de 15 millions d’euros sur cinq ans), la mobilisation de la recherche (notamment sous la forme de crédits «recherche»), un soutien accru aux exploitations converties en AB (via le déplafonnement des 7 600 €/an/unité des aides agro-environnementales pour les exploitations en conversion vers l’AB et une augmentation de l’enveloppe dédiée, ainsi que la reconduction du crédit d’impôt en 2009, celui-ci étant par ailleurs augmenté) et enfin, l’obligation dès 2012 faite à la restauration collective de proposer dans ses menus 20% de produits issus de l’AB. Enfin, dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) du 23 février 2009, une aide spécifique aux exploitations en AB d’un montant d’un peu moins de 40 millions d’euros a été adoptée. Le plan français en faveur de l’AB, popularisé sous le libellé «AB : objectif 2012», vise donc à développer la production domestique de produits issus de l’AB via la fixation d’un objectif quantitatif en termes de surfaces dédiées en jouant simultanément sur la demande (via une contrainte d’incorporation de produits issus de l’AB dans la restauration collective) et l’offre (via, de façon générale, un soutien augmenté aux exploitations en conversion vers l’AB et déjà converties à l’AB). Dans ce contexte, le comité éditorial de la revue Inra Productions Animales et la direction de l’Inra ont souhaité apporter un éclairage scientifique sur les acquis, les verrous et les perspectives en matière d’élevage AB. Ce numéro a été coordonné par J.M. Perez avec l’aide de nombreux relecteurs : que tous soient ici remerciés. Après une présentation du cahier des charges français et de la réglementation communautaire (Leroux et al), le numéro se décline en trois parties : une série d’articles sur différentes filières animales concernées (avicole, porcine, bovine allaitante, ovine allaitante), un focus sur deux approches à l’échelle des systèmes d’élevage (ovin allaitant et bovin laitier), et enfin des articles centrés sur les problèmes les plus aigus rencontrés dans le domaine de la gestion sanitaire et de la maitrise de la reproduction. L’article conclusif de Bellon et al fait le point sur les principales questions de recherche qui demeurent. En aviculture (Guémené et al), à l’exception de l’œuf, la production bio reste marginale, mais les filières sont bien organisées. Cette situation résulte d’une relative synergie avec les filières label rouge, avec lesquelles elles partagent plusieurs caractéristiques (types génétiques, longue durée d’élevage, parcours). Des difficultés multiples subsistent néanmoins. La production bio est pénalisée par le manque de poussins AB, des difficultés de maintien de l’état environnemental et sanitaire des parcours, la rareté de l’aliment bio et la difficulté d’assurer l’équilibre en acides aminés des rations (pas d’acides aminés de synthèse), élément susceptible d’expliquer la surmortalité constatée en pondeuse (liée à des problèmes comportementaux). Par suite, les performances sont inférieures à celles de l’élevage conventionnel (augmentation de la durée d’élevage et de l’indice de conversion) et l’impact environnemental, bien qu’amélioré quand il est rapporté à l’hectare, est moins favorable quand il est mesuré par unité produite, à l’exception notable de l’utilisation de pesticides. Prunier et al aboutissent aux mêmes conclusions dans le cas de la production de porcs AB. Relativement au conventionnel, les contraintes sont fortes sur le plan alimentaire (rareté de l’aliment AB, problème d’équilibre en acides aminés des rations) et de la conduite d’élevage (interdiction ou limitation des pratiques de convenance, âge des animaux au sevrage de 40 jours, difficultés de synchronisation des chaleurs et des mises bas, limitation des traitements vétérinaires). Ces contraintes et la grande diversité des élevages de porcs AB se traduisent par une forte variabilité des performances en termes de survie, reproduction, composition corporelle ou qualité des produits : autant de critères qu’il conviendra de mieux maîtriser à l’avenir pour assurer la pérennité de l’élevage porcin AB. Les performances zootechniques et économiques de l’élevage bovin allaitant bio sont abordées dans l’article de Veysset et al à partir d’un échantillon limité d’exploitations situées en zones défavorisées. Les caractéristiques des unités AB diffèrent peu de celles de leurs voisines en élevage conventionnel ; avec un chargement à l’hectare plus faible mais une plus grande autonomie alimentaire, les résultats techniques des élevages AB sont proches de ceux des élevages conventionnels et ce, en dépit d’une moindre production de viande vive par unité de bétail, en raison d’un cycle de production en moyenne plus long. Sur le plan économique, les charges plus faibles (pas de traitements antiparasitaires, pas de vaccinations systématiques) ne suffisent pas à compenser un moindre produit à l’hectare. Un verrou majeur est le déficit de gestion collective de la filière verticale (absence totale de débouché en AB pour les animaux maigres, en particulier) qui se traduit par un problème aigu de sous-valorisation puisque dans l’échantillon enquêté 71% des animaux sont vendus sans signe de qualité : nul doute qu’il s’agit là d’une priorité d’action. En élevage ovin (Benoit et Laignel), également sur la base d’un échantillon malheureusement restreint, les différences de performances techniques et économiques des élevages conventionnels versus bio varient sensiblement selon la localisation géographique, plaine ou montagne ; il est de ce fait difficile (et dangereux) de dégager des enseignements généraux valables pour l’élevage bio dans son ensemble. L’étude détaillée des adaptations des systèmes d’élevage aux potentialités agronomiques réalisée sur quatre fermes expérimentales montre néanmoins le rôle clé de la variable «autonomie alimentaire». Par suite, la situation économique des élevages ovins bio est plus difficile en zone de montagne où l’autonomie alimentaire, voire fourragère, est moindre (l’achat des aliments non produits sur l’exploitation représente 41% du prix de vente des agneaux dans l’échantillon enquêté). In fine, cela suggère que la variabilité des performances de l’élevage ovin bio, de plaine et de montagne, dépend plus du coût de l’aliment et de la valorisation des agneaux que de la productivité numérique. L’article de Benoit et al porte également sur l’élevage ovin biologique, plus précisément la comparaison de deux systèmes ovins allaitants AB différant par le rythme de reproduction des animaux. Cela montre que les performances de l’élevage ovin AB ne s’améliorent pas quand le rythme de reproduction est accéléré, le faible avantage de productivité numérique ne permettant pas de compenser l’augmentation des consommations d’aliments concentrés et la moindre qualité des agneaux. Au final, cela illustre la plus grande difficulté à piloter le système AB le plus intensif. L’article de Coquil et al relève aussi d’une approche systémique appliquée cette fois à l’élevage bovin laitier. Il porte sur l’analyse d’un dispositif original de polyculture-élevage mis en place à la Station Inra de Mirecourt reposant sur la valorisation maximale des ressources du milieu naturel et accordant une importance première à l’autonomie en paille et à la culture des légumineuses (protéagineux, luzerne). Le cheptel valorise les produits végétaux (prairies et cultures) et assure la fertilisation des parcelles en retour. L’autonomie alimentaire étant privilégiée, les effectifs animaux sont une variable d’ajustement, situation plutôt inhabituelle par comparaison avec des élevages laitiers conventionnels qui cherchent en premier lieu à maintenir les cheptels et les capacités de production animale. Les premiers retours d’expérience suggèrent une révision du dispositif en maximisant les synergies et les complémentarités plutôt que de considérer que l’une des deux activités, la culture ou l’élevage, est au service de l’autre. Cabaret et al proposent un éclairage sur les problèmes sanitaires en élevage biologique. Sur la base, d’une part, d’une analyse des déclaratifs des acteurs de l’élevage, et, d’autre part, d’évaluations aussi objectivées que possible, les chercheurs montrent qu’il n’y aurait pas de différence notable entre l’AB et le conventionnel sur le plan des maladies infectieuses et parasitaires (nature, fréquence). La gestion de la santé des cheptels AB repose davantage sur l’éleveur que sur les prescripteurs externes auxquels il est moins fait appel, et sur une planification sanitaire préalable privilégiant la prévention et une réflexion de plus long terme sur la santé globale du troupeau, l’ensemble des maladies qui peuvent l’affecter, etc. La planification n’est pas uniquement technique. Elle requiert aussi l’adhésion des éleveurs. De fait, l’enquête analysée dans cet article relative aux élevages ovins allaitants met en lumière l’importance de ces aspects individuels et culturels sur la gestion de la santé en élevage biologique. Les alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage ruminant AB font l’objet de nombreux travaux (Hoste et al). Différents moyens de lutte contre les parasitoses sont mis en œuvre : gestion du pâturage de façon à limiter le parasitisme helminthique (rotations, mise au repos, assainissement), augmentation de la résistance de l’hôte (génétique, nutrition, vaccination), et traitements alternatifs des animaux infectés (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). Les protocoles d’évaluation objective de ces traitements alternatifs posent des problèmes méthodologiques non totalement résolus à ce jour. Mais traiter autrement, c’est aussi réduire le nombre de traitements anthelminthiques de synthèse via un emploi plus ciblé (saison, catégories d’animaux). Au total, de par la contrainte du cahier des charges à respecter, l’élevage biologique a recours à l’ensemble des moyens de lutte contre les maladies parasitaires. Dans le cadre de cette approche intégrée de la santé animale, l’élevage biologique peut jouer un rôle de démonstrateur pour l’ensemble des systèmes d’élevage concernés par le problème de la résistance et des alternatives aux anthelminthiques utilisés à grande échelle. Même si la réglementation n’impose pas de conduites de reproduction spécifiques en élevage AB, elle contraint fortement les pratiques, notamment l’utilisation des traitements hormonaux. L’impact de ces contraintes est particulièrement fort en élevage de petits ruminants (où le recours à des hormones de synthèse permet l’induction et la synchronisation des chaleurs et des ovulations) et en production porcine (où la synchronisation des chaleurs et des mises bas est très pratiquée). Néanmoins, Pellicer-Rubio et al rappellent que des solutions utilisées en élevage conventionnel peuvent également être mobilisées en élevage biologique, l’effet mâle et les traitements photopériodiques naturels notamment, et ce dans toutes les filières, en particulier celles fortement consommatrices de traitements hormonaux. De façon générale, les marges de progrès sont encore importantes et les solutions seront inévitablement multiformes, combinant diverses techniques selon une approche intégrée. Ici aussi, l’AB veut être valeur d’exemple, en particulier dans la perspective d’une possible interdiction des hormones exogènes en productions animales. L’article de Bellon et al conclut le numéro. Il met l’accent sur quatre thématiques prioritaires de recherche à développer, à savoir 1) la conception de systèmes d’élevage AB, 2) l’évaluation de l’état sanitaire des troupeaux et le développement d’outils thérapeutiques alternatifs, 3) la maîtrise de la qualité des produits et 4) l’étude des interactions entre élevage AB et environnement. A ces quatre orientations, on ajoutera la nécessité de recherches sur l’organisation des filières, la distribution, les politiques publiques, etc. dans la perspective de différenciation et de valorisation par le consommateur des produits issus de l’élevage biologique. Dans le droit fil de ces conclusions, l’Inra a lancé, ce printemps, un nouvel appel à projets de recherche sur l’AB dans le cadre du programme dit AgriBio3 (programme qui prend la suite de deux premiers programmes également ciblés sur l’AB). Les deux grandes thématiques privilégiées sont, d’une part, les performances techniques de l’AB (évaluation, amélioration, conséquences sur les pratiques), et, d’autre part, le développement économique de l’AB (caractérisation de la demande, ajustement entre l’offre et la demande, stratégie des acteurs et politiques publiques). Ce programme, associé à d’autres initiatives nationales (appel à projets d’innovation et de partenariat CASDAR du ministère en charge de l’agriculture) et européennes (programme européen CORE Organic en cours de montage, suite à un premier programme éponyme), devrait permettre, du moins nous l’espérons, de répondre aux défis de l’AB, plus spécifiquement ici à ceux de l’élevage biologique. Un enjeu important est aussi que les innovations qui émergeront de ces futurs programmes, tout comme des travaux pionniers décrits dans ce numéro, constituent une source d’inspiration pour faire évoluer et asseoirla durabilité d’autres formes d’élevage.
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MORAND-FEHR, P. M., R. BAUMONT, and D. SAUVANT. "Avant-propos : Un dossier sur l’élevage caprin : pourquoi ?" INRAE Productions Animales 25, no. 3 (August 25, 2012): 227–32. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.3.3210.

Full text
Abstract:
Un dossier d’INRA Productions Animales consacré à l’élevage caprin en 2012 peut surprendre. Représentant moins de 1% du produit brut de l’Agriculture Française, cet élevage largement ancré dans son environnement socioculturel local et dans la tradition de terroirs variés, évoque encore, mais de moins en moins, des images du passé comme celle de la «vache du pauvre» ou de la grandmère gardant trois chèvres au bord du chemin. Cet élevage s’est en effet marginalisé au XIXème siècle et dans la première moitié du XXème siècle dans les pays qui s’industrialisaient, notamment en Europe où l’effectif caprin ne représente plus actuellement que 2% du total mondial. De nombreux arguments ont milité pour éditer ce dossier, d’abord la rapide transformation de l’élevage caprin à la fin du XXème siècle et plus encore dans ces premières années du XXIème siècle, ensuite des travaux originaux conduits récemment sur l’espèce caprine, qui sont venus combler le retard important que cette espèce avait accumulé en matière de recherches agronomiques et vétérinaires. A l’échelle mondiale, l’élevage caprin est celui dont les effectifs ont le plus augmenté au cours de ces vingt dernières années (FAOSTAT 2010) : 4ème troupeau mondial avec plus de 900 millions de têtes (470 millions en 1975) derrière les bovins, les ovins et les porcins ; d’après les prévisions, il deviendrait le 3ème autour de 2015. Nombreuses sont les explications à cette situation un peu paradoxale, mais deux sont souvent avancées par les experts. Cette progression actuelle des effectifs caprins s’observe presque exclusivement dans les pays en développement et dans certains pays émergents. Elle serait surtout due aux difficultés que rencontre le maintien de l’élevage des autres espèces domestiques dans ces zones, dans certains cas du fait de l’appauvrissement des éleveurs et des acteurs des filières animales. Cette progression tient aussi au fait que le marché des caprins a une réalité essentiellement locale et que, dans ces conditions, il n’est pas exposé aux crises internationales que le marché des produits des autres espèces a pu subir au cours des quarante dernières années. En Europe, les effectifs caprins sont restés assez stables : 12,5 M de têtes au total, 1,3 M en France dont 1,1 M de femelles laitières âgées de plus d’un an. La France possède le troisième troupeau (10% des effectifs européens), assez loin derrière la Grèce (37%) et l’Espagne (22%). Il convient de noter la progression importante des effectifs caprins en Roumaine et aux Pays-Bas au cours de la dernière décennie. L’élevage caprin européen, et particulièrement l’élevage français, s’est fortement spécialisé en production laitière puisque 75 à 93% environ du produit brut des ateliers caprins en France provient du lait. En effet, la marge brute que dégage la production de chevreaux de boucherie est réduite en raison des coûts des aliments d’allaitement et des aléas liés à la mortalité périnatale. Des avancées dans les techniques d’élevage, notamment dans les domaines de l’alimentation et de la génétique, ont permis des améliorations assez rapides des performances des femelles laitières. La production laitière moyenne des 240 000 chèvres inscrites au contrôle laitier en 2010 était de 842 kg de lait sur une durée moyenne de lactation de 274 jours avec un taux protéique de 32,3 g/kg de lait et un taux butyreux de 37,0 g/kg de lait. Le plus intéressant à noter, c’est qu’en dix ans la production laitière annuelle au contrôle laitier a progressé de 90 kg, le taux protéique de 1,6 g/kg et le taux butyreux de 2,5 g/kg (Institut de l’Elevage 2012). La France est le premier producteur européen de lait de chèvre avec 30% du lait produit. Plus de 80% de ce lait est transformé en fromages. Même si la consommation présente quelques signes d’essoufflement actuellement, l’augmentation de la production de lait de chèvre depuis plus de trente ans et en conséquence celle des fromages a en général été bien absorbée par la demande, en progression malgré quelques périodes tendues. Ce résultat est dû notamment à de nouveaux produits de qualités rhéologique et organoleptique bien adaptées pour conquérir de nouveaux marchés, à l’utilisation de technologies avancées en matière fromagère et à la bonne image de ce fromage (produit festif et de qualité) auprès des consommateurs. Le secteur caprin en France a suivi l’évolution générale des productions animales : mécanisation du travail, simplification des techniques pour réduire le coût de production et pour améliorer l’efficacité du travail, augmentation rapide de la taille des unités de production. Plus de 35% de chèvres laitières appartiennent à des unités de plus de 350 têtes et la production est de plus en plus concentrée dans une région, le Poitou-Charentes, qui produit plus de 50% du lait de chèvre en France et en transforme encore plus. Bref, cette évolution et ces résultats, malgré un contexte qui tend à devenir de moins en moins favorable, s’expliquent par de multiples raisons, entre autres, la mise en place d’une filière bien organisée, des éleveurs motivés et le plus souvent passionnés par leur métier et une coopération étroite et efficace entre la recherche et le développement tant au niveau national que régional. Cette coopération exemplaire a débuté dès les années 1955-1965 avec des pionniers comme G. Ricordeau, à qui l’on doit la mise en évidence du gène sans corne expliquant le taux élevé d’infertilité en caprins, facteur qui a longtemps freiné le développement caprin (Ricordeau 2008) et J.-M. Corteel, qui a beaucoup travaillé sur la mise au point des techniques d’insémination artificielle (Leboeuf 2013). Ils ont su gagner la confiance des éleveurs, même parfois de petites unités. Ce lien s’est poursuivi et développé ensuite grâce à la création de la section caprine de l’Institut technique ovin et caprin (ITOVIC), mais aussi par des relations directes et personnelles entre chercheurs et responsables du développement ou par des réunions informelles autour de certains problèmes que rencontraient les éleveurs.Cette coopération a très bien résisté dans les années 1980, d’une part, aux nouvelles demandes des éleveurs qui donnaient la priorité aux questions socio-économiques suite à la première crise du prix du lait de chèvre en 1981 et, d’autre part, aux évolutions de la politique de l’INRA, qui face aux nouveaux enjeux scientifiques et technologiques, a été conduit à considérer comme moins prioritaire certaines recherches appliquées intéressant le développement. Ainsi, malgré l’évolution des problématiques scientifiques et des relations entre le monde de la recherche et du développement, mais aussi face au développement rapide de la recherche caprine dans les pays émergents, la recherche caprine en France est toujours très active. Un sondage bibliométrique montre que le nombre de publications avec «dairy goat» en mot-clé, de 250 à 300 par an dans les années 1980-1990, s’est accru nettement au début des années 2000 pour se situer actuellement vers les 700 publications par an. Au cours des dix dernières années, les pays qui ont le plus contribué à ces publications ont été la France, donc l’INRA, suivie par les USA, l’Italie et l’Espagne, eux-mêmes suivis par le Brésil, le Mexique et la Turquie. Ce dossier de la revue INRA Productions Animales a donc pour objectif d’illustrer le dynamisme des recherches menées en France sur les caprins, s’il était encore nécessaire de le faire. Le choix des six thèmes de recherche retenus pour constituer ce numéro n’a pas été aisé en raison du nombre de thèmes possibles. L’ambition de ce dossier n’étant pas d’être exhaustif, la rédaction de la revue et son comité se sont mis d’accord pour ne pas retenir de sujets dans les domaines où les publications ont déjà été nombreuses. C’est le cas, par exemple, de la traite des chèvres laitières (Le Du 1989, Marnet et al 2001), du polymorphisme de la caséine alpha chez les caprins (Grosclaude et al 1994, Manfredi et al 1995) ou encore de la reproduction caprine. INRA Production Animales a en effet déjà publié des articles exhaustifs sur la neuro-endocrinologie de la reproduction chez le caprin (Chemineau et Delgadillo 1994), sur le comportement sexuel de cette espèce (Fabre-Nys 2000), sur la production et la conservation de semence de bouc (Leboeuf et al 2003) et récemment sur la maîtrise de la reproduction de l’espèce caprine (Leboeuf et al 2008). Il a été proposé de sélectionner des thèmes novateurs ou riches en résultats récents, qui intéressent le développement de l’élevage caprin en France, mais aussi de portée internationale. Dans ces conditions, il a d’abord été retenu trois thèmes représentant des dimensions basiques de l’élevage : génétique, pathologie, alimentation avec des articles faisant le point sur les dernières avancées dans chaque secteur, et trois autres thèmes originaux et porteurs d’avenir, le pâturage des chèvres laitières hautes productrices, les apports de la modélisation pour comprendre le fonctionnement du troupeau de chèvres laitières et les techniques rationnelles d’élevage caprin en milieu tropical. Le premier article de Manfredi et Ådnøy (2012) sur la génétique des caprins laitiers, est un travail franco-norvégien illustrant la collaboration continue sur ce thème entre les deux pays depuis près de 50 ans. Il fait le point sur les études de génétique polygénique relatives à la production et à la composition du lait. Il traite de l’approche moléculaire qui démarre en caprins et surtout répond à la question d’actualité sur ce que nous pouvons attendre dans les années futures de la sélection génomique en caprins. Le deuxième article de Hoste et al (2012) sur la pathologie caprine, a réuni des spécialistes de l’INRA, des écoles vétérinaires, de l’Anses et de l’Institut de l’Elevage. Il fait le point sur les recherches en cours et leurs applications concernant diverses pathologies infectieuses d’actualité dans le secteur caprin. Ainsi il passe en revue les principales pathologies provoquées par les prions et les virus, par les agents bactériens et la question des parasites gastro-intestinaux. L’article évoque aussi le projet de la mise en place d’un observatoire des maladies caprines en France. Il se termine par une réflexion intéressante soulignant la proximité des agents pathogènes en ovins et caprins et les différences dans les processus morbides chez ces deux espèces. Il en conclut que des études originales sur caprins sont tout à fait fondamentales pour appréhender certains mécanismes pathogéniques. L’article suivant de Sauvant et al (2012) se propose d’actualiser les recommandations alimentaires des caprins publiées en 2007, pour répondre à une demande du développement. Les avancées dans ce domaine proviennent notamment d’une approche modélisée de la connaissance des nombreuxfacteurs de variation du poids vif, de la production laitière et de la composition de lait. Les lois de réponse plus précises aux apports d’aliments concentrés, les nouvelles lois de réponse concernant la sécrétion des acides gras du lait ainsi que les excrétions d’azote et de méthane, ainsi que les valeurs repères applicables sur le terrain concernant le comportement alimentaire, l’acidose et les besoins en eau sont les principales nouveautés. L’alimentation représente, rappelons-le, 70% en moyenne du prix de revient du litre de lait de chèvre. Parmi les trois articles plus spécifiques sur des sujets originaux, figure l’article de Lefrileux et al (2012) sur l’aptitude des chèvres hautes productrices de lait à valoriser les prairies temporaires au pâturage. Il répond à des demandes variées, notamment la demande sociétale pour une conduite d’élevage plus écologique. Or, peu d’information existe sur ce sujet, d’une part, en raison de la diminution de ce mode d’alimentation à cause des problèmes parasitaires rencontrés et, d’autre part, car la chèvre a la réputation d’être une mauvaise utilisatrice du pâturage et d’avoir un comportement très affirmé pour sélectionner son ingéré. Les auteurs montrent qu’il est possible d’obtenir des performances laitières de 1000 – 1100 kg de lait par an et par chèvre avec des régimes alimentaires où plus de 50% des besoins énergétiques sont couverts par le pâturage. L’étude du fonctionnement du troupeau caprin est un sujet qui a déjà été développé à l’INRA (Santucci et al 1994) mais, au cours de ces dernières années, elle a fait l’objet d’avancées importantes grâce à l’utilisation de la modélisation. L’article de Puillet et al (2012) présente un simulateur de fonctionnement du troupeau caprin laitier permettant de tenir compte de la variabilité individuelle des carrières animales et d’étudier comment les conduites de l’alimentation et de la reproduction mises en œuvre par l’éleveur, modulent les performances du troupeau. De tels outils sont appelés à l’avenir à avoir diverses applications au niveau du terrain pour les agents de développement, par exemple pour quantifier le risque biologique associé à certaines conduites d’élevage. Le Centre INRA des Antilles-Guyane travaille depuis plus de 50 ans sur l’amélioration des systèmes de production caprine en milieu tropical (Alexandre et al 1997). Alexandre et al (2012) présentent dans le dernier article de ce numéro une synthèse sur la situation de l’élevage caprin en zone tropicale. Rappelons que 95% des caprins vivent en milieu tropical. A travers leur grande expérience du sujet, ces auteurs proposent des voies d’amélioration très prometteuses grâce à l’apport d’intrants bien réfléchi techniquement et économiquement, à l’utilisation de l’effet mâle en reproduction et à une complémentation à base d’aliments non conventionnels. Les six articles de ce numéro ne doivent pas occulter les autres recherches sur les caprins effectuées par l’INRA ou d’autres organismes. Comme il n’est pas possible d’être exhaustif, citons simplement quelques exemples qui peuvent intéresser le développement : la maîtrise de la reproduction femelle sans utilisation d’hormones pour répondre aux cahiers des charges de certains produits caprins labellisés (Brice et al 2002) ; la monotraite, technique qui a priori séduit les éleveurs en permettant une réduction de charge de travail (Komara et Marnet 2009) ; les risques d’acidose en liaison avec le comportement alimentaire des chèvres laitières, trouble métabolique encore fréquent avec certainstypes de régimes et dont les conséquences économiques peuvent être importantes (Desnoyers et al 2009) ; l’évaluation des systèmes de production caprine (Bossis et al 2008, Toussaint et al 2009) sans oublier les travaux de technologie laitière réalisées par l’ITPLC sur le fromage de chèvre (Raynal-Ljutovac et al 2007a). Il faut noter aussi le début d’études sur le bien-être des caprins (Servière et Morand-Fehr 2012) et le besoin de travaux sur les lactations longues (14 - 20 mois),technique qui séduit de plus en plus d’éleveurs. Nous devons aussi signaler deux documents importants, l’un sur la qualité du lait de petits ruminants (Haenlein et al 2007) et l’autre sur la production et la qualité de la viande caprine (Mahgoub et al 2011) dans lesquels les travaux de recherches français sur l’influence des systèmes d’alimentation sur la qualité du lait de chèvre (Morand-Fehr et al 2007), sur la stabilité à la chaleur de ce lait (Raynal-Ljutovac et al 2007b) et sur la composition lipidique du chevreau (Morand-Fehr et al 2011) sont présentés. Il nous reste à souhaiter que la lecture de ce numéro apporte une somme d’informations originales à tous les lecteurs cherchant à prendre connaissance des dernières avancées de la recherche caprine et que la recherche caprine se maintienne et se développe à l’avenir en France pour répondre aux demandes de la filière, mais aussi en milieu tropical où les caprins jouent un rôle socio-économique essentiel pour certaines populations rurales.
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