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Journal articles on the topic 'Chine – Histoire – 18e siècle'

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1

Aschauer, Lucia. "Histoire(s) de la naissance. L’observation obstétricale au 18e siècle." Dix-huitième siècle 47, no. 1 (2015): 149. http://dx.doi.org/10.3917/dhs.047.0149.

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2

Heirbaut, D. "Histoire du droit savant (13e–18e siècle), Doctrines et vulgarisation par incunables." Tijdschrift voor Rechtsgeschiedenis / Revue d'Histoire du Droit / The Legal History Review 75, no. 1 (2007): 96–97. http://dx.doi.org/10.1163/157181907781602610.

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Lamouroux, Christian. "Rites, Espaces et Finances. La recomposition de la souveraineté dans la Chine du 11e siècle." Annales. Histoire, Sciences Sociales 51, no. 2 (April 1996): 275–305. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1996.410848.

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Abstract:
La reconstruction de l'unité impériale par la dynastie des Song du Nord (960-1127), après deux siècles de troubles et de divisions, doit prendre en charge un double héritage. A l'extérieur, la puissance militaire de la dynastie Liao (916-1123) contraint très vite les Song à renoncer au rêve d'une unification totale des terres du Nord qu'ils considèrent pourtant comme leurs : les Song doivent apprendre à régner sous la menace d'un autre État, avec lequel ils entretiennent dès 1005 des rapports tributaires. A l'intérieur, la stabilité de l'empire, que les Song ont unifié après une vingtaine d'années de guerres, dépend de leur capacité à intégrer les réalités régionales contrastées engendrées par le morcellement politique de la première moitié du 10e siècle.
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Wesener, Gunter. "Feenstra, Robert, Histoire du droit savant (13e–18e siècle). Doctrines et vulgarisation par incunables." Zeitschrift der Savigny-Stiftung für Rechtsgeschichte: Germanistische Abteilung 124, no. 1 (August 1, 2007): 402–4. http://dx.doi.org/10.7767/zrgga.2007.124.1.402.

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5

Sabban, Françoise. "Quand la forme Transcende L'Objet: Histoire des pâtes alimentaires en Chine (IIIe siècle av. J.-C. - IIIe siècle apr. J.-C.)." Annales. Histoire, Sciences Sociales 55, no. 4 (August 2000): 791–824. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.2000.279881.

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Abstract:
RésuméDans cet article, la question de l'origine des pâtes alimentaires est abordée sous Tangle de l'histoire des techniques. Les techniques de fabrication de ces nourritures sont en effet constitutives de leur representation dans les sociétés où elles ont acquis une certaine importance alimentaire. Le cas exemplaire de la Chine à cet égard s'insère cependant dans une réflexion comparative plus large avec le monde méditerranéen. Malgre 1'introduction tardive du blé dans le bassin du fleuve Jaune entre xive et xie siècles av. J.-C, on constate dés le IIIe siécle de notre ère l'existence d'une véritable civilisation des pâtes pétries appelées du nom générique bing. Dans ses tout premiers emplois, ce terme désignait également de façon implicite une « manière de faire » correspondant à la mise en forme par leur agglomération de matières malléables et ductiles. Ainsi un fil peut être tracé entre plusieurs univers techniques : de la table de pétrissage à celui de la paillasse du pharmacologue, en passant par 1'atelier du fabricant de ferments pour boissons alcooliques et celui du métallurgiste, tous milieux ou le mot bing a désigné soit une opération technique de mise en forme, soit la forme elle-même ainsi obtenue. Ainsi l'intégration des préparations à base de pâte de farine de blé pétrie dans les pratiques alimentaires fut essentiellement conçue en fonction des potentialités que revetait au plan technique la farine de blé. Celle-ci fut considéréd comme une matière totalement differénte des autres «poudres» de céreales, qui elles, on le sait aujourd'hui, ne contenaient pas le gluten donnant cette élasticité toute particulière aux pâtes issues du blé tendre ou dur.
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Elliott, Mark C. "La Chine modern: Les Mandchous et la définition de la nation." Annales. Histoire, Sciences Sociales 61, no. 6 (December 2006): 1445–76. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900030092.

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Abstract:
RésuméEst-il nécessaire de rappeler combien il fallut attendre pour que les intellectuels de culture européenne acceptent l’idée que la Chine ait une histoire – comme la France, l’Allemagne ou l’Angleterre –, et pas simplement un passé? Un rapide survol des écrits qui furent consacrés à l’« empire du Milieu » au cours des cent soixante-dix dernières années environ témoigne d’un grand intérêt pour le sujet, souvent de connaissances considérables, mais suggère presque à chaque ligne le présupposé que la Chine est restée en marge de l’histoire mondiale (de la Welt-geschichte, selon l’expression allemande). Devant l’absence de toute Renaissance, Réforme, révolution scientifique, Lumières et révolution industrielle, les historiens des xixe et xxe siècles ont essentiellement perçu la Chine comme un pays immuable, imperméable à l’écoulement du temps, en «perpétuelle stase », selon l’expression attribuée à Ranke. Si les avis pouvaient diverger quant au caractère irrémédiable, singulier, voire dangereux de cette immuabilité, l’accord était quasi unanime sur le fait que la Chine n’avait pas connu les différents facteurs économiques, sociaux et politiques qui s’étaient si magistralement conjugués pour introduire en Europe le progrès et la modernité, ou bien qu’elle y avait été réfractaire. N’avaitil pas fallu l’arrivée des puissances occidentales aux portes de la Chine au xixe siècle pour l’ébranler enfin? Ne fut-ce pas uniquement sous la pression extérieure, la contrainte, que la Chine sortit de sa torpeur séculaire pour rejoindre, de force, le plus large flot des événements internationaux? Alors seulement, elle était entrée dans l’Histoire.
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Metailie, Georges. "Histoire naturelle et humanisme en Chine et en Europe au XVIe siècle : Li Shizhen et Jacques Dalechamp." Revue d'histoire des sciences 42, no. 4 (1989): 353–74. http://dx.doi.org/10.3406/rhs.1989.4496.

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8

Lellouch, Benjamin. "Isabelle Grangaud La ville imprenable. Une histoire sociale de Constantine au 18e siècle Paris, Éd. de l’EHESS, 2002, 368 p." Annales. Histoire, Sciences Sociales 63, no. 4 (August 2008): 920–22. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900026032.

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Moreno, José Luis. "Gauchos et Peones du Rio de la Plata Réflexions sur l'histoire rurale de l'Argentine coloniale." Annales. Histoire, Sciences Sociales 50, no. 6 (December 1995): 1351–60. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1995.279435.

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Abstract:
De récentes études consacrées à l'Argentine coloniale ont remis en question la naissance du latifundio au 18e siècle comme élément de l'héritage espagnol et, qui plus est, elles laissent entendre aussi que le gaucho, archétype et quintessence de la toute nouvelle nationalité argentine, n'a pas été le seul et unique moteur de l'occupation de l'espace et du déplacement de la frontière. Qu'est-il arrivé pour qu'en si peu de temps des pans aussi essentiels de notre histoire aient connu des ouragans aussi dévastateurs ? Assurément, il n'existe pas d'explications univoques mais plutôt une série de questions de caractère différent liées aux problèmes idéologiques de notre classe d'éleveurs et des secteurs du pouvoir qui lui sont relatifs. Ces groupes sociaux se considèrent eux-mêmes comme les dépositaires d'une nationalité enracinée dans la période coloniale. Rien n'est plus éloigné de la vérité historique, mais toujours est-il qu'on a fait croire que la majorité de la société argentine était d'origine européenne et issue de l'immigration massive qui allait commencer à la fin du siècle dernier (dans les années 1880), et que tel cela avait été. Personne n'aurait osé faire remarquer que beaucoup de patronymes de lignées de propriétaires terriens étaient apparus également au 19e et qu'ils n'étaient même pas d'origine espagnole.
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Becker, Charles. "Conditions écologiques, crises de subsistance et histoire de la population à l'époque de la traite des esclaves en Sénégambie (17e–18e siècle)." Canadian Journal of African Studies / Revue canadienne des études africaines 20, no. 3 (January 1986): 357–76. http://dx.doi.org/10.1080/00083968.1986.10804163.

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Aidat, Erwan, and Camille Noûs. "Penser la Mer dans l’économie politique : l’horizon « altercolonial » de l’Histoire des deux Indes. Pour une histoire intellectuelle du fait maritime au 18e siècle." Dix-huitième siècle 52, no. 1 (2020): 267. http://dx.doi.org/10.3917/dhs.052.0267.

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Gagnon, Christiane. "Roux, Alain (1998) La Chine au XXe siècle. Paris, SEDES (Coll. « Campus Histoire »), 192 p. (ISBN 2-7180-9059-0)." Cahiers de géographie du Québec 43, no. 119 (1999): 347. http://dx.doi.org/10.7202/022830ar.

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Sigaut, François. "François Walter, Les Suisses et l'environnement. Une histoire du rapport à la nature du 18e siècle à nos jours, Genève, Éditions Zoé, 1990, 295 p., illustr., bibliogr." Annales. Histoire, Sciences Sociales 46, no. 3 (June 1991): 617–18. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900062739.

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Rinaudo, Yves. "Jean-Luc Marais, Les sociétés d'hommes. Histoire d'une sociabilité du 18e siècle à nos jours, Anjou, Maine, Touraine, (préface de Maurice Agulhon), La Botellerie- Vauchrétien, Éditions Ivan Davy, 1986, 203 p. index.." Annales. Histoire, Sciences Sociales 42, no. 5 (October 1987): 1144–46. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900078495.

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Candelise, Lucia. "Marié, Eric: Le diagnostic par les pouls en Chine et en Europe. Une histoire de la sphygmologie des o rigines au XVIIIe siècle. P aris, Springer Verlag, 2011. 469 p. I ll. (Coll. Médecines d’Asie – Savoirs & Pratiques). € 61.50. ISBN 978-2-8178-0009-7." Gesnerus 68, no. 2 (November 11, 2011): 294–95. http://dx.doi.org/10.1163/22977953-06802018.

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Reid, Anthony. "Southeast Asia - Marchands et hommes d'affaires asiatiques dans l'Océan Indien et la Mer de Chine, 13e–20e Siècles. Études publiées sous la direction de Denys Lombard et Jean Aubin. Paris: Éditions de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, 1988. Pp. 375. Plates, Figures, Notes." Journal of Southeast Asian Studies 21, no. 1 (March 1990): 202–4. http://dx.doi.org/10.1017/s0022463400002162.

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Li, Chang-Lin. "Histoire de la géopolitique entre la Chine continentale et Taiwan au 20e siècle." Sens public, 2009. http://dx.doi.org/10.7202/1064204ar.

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"Robert Feenstra, Histoire du droit savant (13e–18e siècle): Doctrines et vulgarisation par incunables. (Variorum Collected Studies Series, 842.) Aldershot, Eng., and Burlington, Vt.: Ashgate, 2005. Pp. xii, 348, numbered nonconsecutively; black-and-white frontispiece portrait. $119.95." Speculum 81, no. 04 (October 2006): 1283–84. http://dx.doi.org/10.1017/s0038713400005169.

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Guille-Escuret, Georges. "Cannibalisme." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.119.

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Abstract:
Le terme cannibalisme, issu de la découverte par Christophe Colomb des Canibs antillais (les Caraïbes), cristallise la réunion de deux phobies millénaires au sein de la civilisation occidentale : d’une part, le refus politique par la Grèce antique de l’allélophagie (se manger les uns les autres), incompatible avec la cité au même titre que la société féminine des Amazones, et, d’autre part, la répulsion mystique que l’anthropophagie inspire au monothéisme, par la rémanence trouble d’un caractère sacré de la chair humaine. Dès lors, la notion unit deux « bestialités » en une dépréciation ultime de l’exotisme que, malgré un essai rebelle et lumineux de Montaigne, la science de l’homme subira en pensant a priori le cannibalisme sous forme de crime contre l’humanisme, à travers trois phases : l’accusation, tant que l’ethnologie s’associe au colonialisme, puis le silence, après la Première Guerre mondiale, et enfin la disculpation, voire une dénégation « faute de preuves », depuis le dernier quart du XXe siècle. Cela posé, au-delà du défi permanent lancé à une sérénité scientifique que l’anthropologie se devrait d’acquérir face à tout objet de réflexion, le thème du cannibalisme contient une multitude de questions d’autant plus intéressantes qu’elles sont demeurées en friche pendant que « le reste de l’ethnologie » affinait son élaboration. Toutes les sociétés pensent spontanément l’hypothèse d’un cannibalisme, ne serait-ce que pour en commenter l’indécence : par exemple, en tant qu’inceste alimentaire (Polynésie, Micronésie). Certaines ont pratiqué une anthropophagie médicale non cannibale, en ce sens que le traitement des organes destinés à une absorption n’entretient aucun rapport avec l’identité de leur porteur (Europe, Chine), ou bien que le prélèvement partiel sur un parent n’implique pas sa mort (Chine). Il arrive, cependant, que l’existence d’une sorcellerie utilisant régulièrement le corps humain s’étende par moments à une fébrilité guerrière (Afrique centrale et occidentale), intégrant ainsi un constat général : la pratique culturellement assumée du cannibalisme « clignote » le plus souvent sur la planète comme un phénomène inconstant, ou selon le mot de Claude Lévi-Strauss, « labile ». Plus précisément, le sentiment d’une fréquence à long terme dans de grandes aires (Mélanésie, Amazonie), ou certains types d’environnements (la forêt tropicale en tête), voile une instabilité de la pratique chez les peuples. Les exceptions éventuelles correspondent non à des modes de vie présumés « sauvages » ou « primitifs », mais à des peuples marqués au contraire par des hiérarchies instituées : en Amazonie et en Amérique centrale, la consommation de l’ennemi imprégna si nettement certaines cosmogonies (Tupi-Guaranis, Caraïbes, Nahuas) qu’elle s’y fixa sur une longue durée. Le rapport prédateur/proie y était ressenti à travers une circularité où les groupes échangent continuellement les rôles : l’affirmation de la parité chez les guerriers s’accorde à la stratification sociale, dans un schéma analogue à la conjonction du chevaleresque et de l'aristocratique chez les Occidentaux. Les Bataks de Sumatra, dont l’anthropophagie fut signalée sur sept siècles, constituent un cas limite différent : punitive, elle s’applique aussi bien aux membres de la communauté (cannibalisme dit « juridique ») qu'aux ennemis. Autre point remarquable : si l'on considère les grandes zones culturelles de la planète, l'exocannibalisme (c'est-à-dire, la consommation alimentaire de l'ennemi) ne couvre jamais, fut-ce provisoirement, la totalité de l'espace habité, loin s'en faut. D'une part, il existe toujours des groupes qui la rejettent parmi des voisins qui s'y adonnent. D'autre part, on trouve régulièrement la présence de deux usages assortis : l'endocannibalisme funéraire sur le corps du parent défunt, voire spécialisé sur les os (Amazonie), et la chasse aux têtes où le trophée se rapporte systématiquement à un seuil décisif du cycle vital (naissance, mariage, cérémonie agraire de fécondité). Les trois orientations surgissent dans les mêmes régions, mais s'assemblent rarement. La conjonction sur la chair humaine des anthropophagies guerrière et funéraire émerge ponctuellement en Amazonie et en Nouvelle-Guinée, où elle singularise une population par rapport aux autres. L'incompatibilité se révèle, certes, moins tranchée entre exocannibalisme et chasse aux têtes (Océanie), d'autant que le rituel d'adoption sur le trophée prévoit habituellement une absorption infime à un instant déterminé de son déroulement. Cela dit, chaque fois que ces deux opérations se combinent, la prépondérance de l'une d'elles s'affirme clairement aux dépens de l'autre. Enfin, entre endocannibalisme et chasse aux têtes, aucun compromis n'affleure. Sous le foisonnement des enregistrements d'une « prédation » à l'encontre du congénère, les interprétations globales ont confirmé le contrecoup d'une hantise idéologique par un antagonisme grossier des positions défendues : un matérialisme ultra-rudimentaire soutient la cause nutritive, malgré d'innombrables objections, en miroir d'aperçus psychologiques qui se contentaient jadis de rétorquer un désir de vengeance, ou de s'approprier la force de l'ennemi, et qui, aujourd'hui, défendent les impératifs de la faculté symbolique. Chacune de ces tendances persiste uniquement en exploitant les insuffisances de la vision adverse, ce qui masque une inaptitude à décrypter la logique des rapports sociaux inférés. Une troisième attitude souligne depuis le XVIIIe siècle la difficulté de protéger la rationalité devant l'aversion : le déni du fait, suivi d'une disculpation « faute de preuves », au nom de la malveillance des témoins (colons, soldats, etc.), opération qui élude la pertinence de « l'acte d'accusation » occidental. Là encore, cette vision rencontre un négatif : le panachage débridé de tous les cas enregistrés, y compris des anecdotes « modernes », en vue de ramener le problème à une pulsion abjecte. L'analogie entre un acte individuel d'anthropophagie dans une société qui la maudit et une coutume exotique est évidemment aussi absurde qu'odieuse. Pourtant, sur un mode moins spectaculaire, des récurrences sociologiques existent. Elles sont particulièrement prononcées dans des sociétés guerrières mais acéphales, qui reposent sur une économie horticole, forestière (Amazonie, Afrique, Asie du Sud-Est) ou insulaire (Océanie). Sous couvert d'une loi du talion d'où ressort un statut d'égalité jusque dans la relation prédateur/proie, et qui réclame que tout meurtre et toute consommation soit compensée, le cannibalisme habite les combats et participe souvent à une limitation de leurs dévastations en dissuadant les vainqueurs de pousser leur avantage. Des paix ont ainsi été conclues par le cadeau d'un membre du groupe avantagé aux adversaires pénalisés par l'affrontement (Nouvelles-Hébrides) : le repas consécutif scelle la fin des hostilités. Il arrive, cependant, que le cannibalisme se débride : il témoigne alors d'une crise grave et les Européens ont rarement compris que leur arrivée « tambour battant » avait décuplé par divers biais les violences auxquelles ils assistaient. La bestialité alimentaire qui les scandalisait, dans laquelle ils devinaient une pré-histoire, était en réalité toujours imprégnée par une lourde crise historique. En contraste, il s'avère plus aisé de cerner la prohibition intransigeante de l'anthropophagie guerrière qui s'étend continuellement en tache d'huile. D'abord, parmi les sociétés centrées sur le traitement d'un bétail, la domestication des animaux entraînant peu à peu une modification parallèle des rapports entre les hommes, à commencer par les étrangers, en y insinuant la perspective d'un assujettissement durable. L'ennemi quitte la scène de la chasse et les proies se transforment en troupeau. Chez les cannibales, le scénario majoritaire place le captif devant une alternative : être assimilé physiquement (repas), ou socialement (adoption). Chez les éleveurs, le choix tend à disparaître, et une gradation de l'asservissement semble s'y substituer. À un autre étage, l'interdit alimentaire se cristallise sous l'autorité centralisée de sociétés étatiques qui revendiquent une supériorité politique et culturelle, en dénigrant l'infériorité des modes de vie différents : en Europe et en Orient, mais aussi chez les Incas, ou à Hawaï, le refus de l'anthropophagie se soude à la sensation d'un rôle souverain qui rejette un principe de contigüité essentielle entre les peuples. En somme, il existe une multitude de motifs susceptibles de valider la consommation du congénère, alors qu'il n’y en a qu’un pour asseoir durablement la proscription de cette pratique : la domination. Un préjugé occidental tenace discerne une humiliation indubitable dans le fait de se repaître du combattant terrassé ou capturé, alors que, justement, elle n'effleure pas la plupart des cannibales. Montaigne a superbement démenti l'intuition et conclut par cette formule : « il est tué, non pas vaincu ». Inversement, celui qui se proclame civilisé, tout en accablant et opprimant « pour leur bien » les arriérés, primitifs ou barbares, ne tolère pas l'idée de les manger : ne subodore-t-il pas dans cette fusion un dédit de ses prétentions à rompre avec un passé qui perdure en l'autre? Pour leur part, lorsque les Fidjiens souhaitaient insulter la mémoire d'un homme singulièrement détesté, ils laissaient sa dépouille sur place après l'avoir terrassé, signifiant par là qu'ils ne daigneraient pas s'en nourrir.
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Dunoyer, Christiane. "Alpes." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.124.

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Abstract:
Le nom « alpe » d’origine prélatine, dont le radical alp signifie « montagne », est commun à tout le territoire en question. L’espace physique ainsi dénommé crée une série d’oppositions entre la plaine et la montagne, entre la ville et la montagne et entre les populations intra-alpines, dotées de connaissances spécifiques pour vivre dans cet espace, et les populations demeurant à l’extérieur des Alpes ou les traversant (voir aussi Monde alpin). Redécouvertes à l’époque des Lumières, dans un cadre positiviste, les Alpes deviennent un objet de spéculation philosophique (Rousseau 1761) et d’étude pour les sciences naturelles, notamment la biologie, et la médecine. L’apport de ces disciplines ne manqua pas d’influencer le regard porté par le monde urbain sur les Alpes, à partir de ce moment. En suivant l’exemple du philosophe et naturaliste Horace B. de Saussure (1779-1796), qui explora cette région à la fin du 18e siècle et qui accomplit l’ascension du mont blanc en 1787, un an après la première de Balmat et Paccard, les voyageurs anglais à leur tour découvrirent les Alpes et opposèrent la grandeur de ces paysages au côté misérabiliste des populations rencontrées, dans le cadre d’une sorte d’anthropologie spontanée empreinte d’idéologie, où les locaux sont perçus et décrits comme des survivances de sociétés primitives et donc étrangères à la nature sophistiquée de leurs observateurs. La naissance de l’alpinisme se situe dans ce contexte. En tant que paysage, les Alpes jouent un rôle important à l’âge romantique : Étienne Pivert de Senancour (1804) est le premier écrivain romantique à les avoir parcourues dans un but contemplatif. Objet contradictoire, les Alpes sont souvent peintes en vertu de leur beauté terrifiante. Au fil de voyages initiatiques, de découvertes et de rencontres, la vision romantique s’enrichit jusqu’à acquérir une dimension pédagogique, voire d’édification morale (Töpffer 1844), et nourrit encore en partie les représentations collectives de nos jours. Intégrées dans la société globale, les Alpes exercent un attrait sur le citadin depuis deux siècles. Celui-ci y projette tantôt la nostalgie d’un univers sauvage, tantôt le désir de conquérir et de domestiquer l’espace naturel. Les collections présentes dans quelques grands musées urbains font aussi partie de ce regard que les villes portent sur les Alpes, notamment au cours de la première moitié du 20e siècle. Tel est le cas des objets de la vie quotidienne réunis par Hippolyte Müller, fondateur du Musée Dauphinois, et par les plus de 8000 collectés par Georges Amoudruz, qui ont été acquis par le Musée d’Ethnographie de Genève. Ce n’est que plus récemment que les Alpes sont devenues un objet d’étude pour les géographes (Raoul Blanchard fonde en 1913 la Revue de géographie alpine) : les problématiques sociales, territoriales et environnementales des espaces montagnards sont au centre de ces recherches. Enfin, les anthropologues s’y sont intéressés aussi en privilégiant une approche qui combine l’étique et l’émique (voir Monde alpin). Terres de contrastes, les Alpes échappent à toute catégorisation trop stricte, tantôt appréhendées comme une unité qui efface les spécificités, tantôt comme un ensemble problématique : « un vaste territoire dont l'unité se décompose en un grand nombre de variétés régionales » que le géographe étudie en portant à la lumière « de multiples problèmes relatifs à de multiples pays » (Arbos 1922). Bätzing (2003, 2007) propose un essai de définition des Alpes en montrant la difficulté de la tâche à cause de l’absence de frontières claires, que ce soit sur le plan géographique ou sur le plan humain. Il désigne cette variabilité géographique comme l’origine du problème pour l’éclosion d’une politique alpine. Par exemple, la définition classique des Alpes en tant que massif au-delà de la frontière où poussent les arbres (1900-2200 mètres) est aujourd’hui contestée après la mise en évidence de l’existence de montagnes hautes, très arides et sans glaciers, qui ne rentrent pas dans cette définition. Quant à Fernand Braudel (1966) et Germaine Veyret-Verner (1949), qui introduisent la dimension sociale à travers les études démographiques, définissent les Alpes comme un espace isolé, à l’écart des bouleversements de l’histoire. Ces théories ont été depuis sérieusement remises en question, les archéologues ayant amplement démontré que déjà pendant la préhistoire les Alpes étaient le théâtre de passages et d’échanges. Une deuxième définition, qui est à la base de la loi anthropogéographique des Alpes théorisée par Philippe Arbos (1922), l’un des pères fondateurs de la géographie alpine, et de l’alpwirtschaft de John Frödin (1940), est centrée sur les notions de pente et de verticalité, impliquant une organisation humaine et une modalité d’exploitation de la montagne par étagements successifs où tout est lié dans un système d’interdépendance et de complémentarité. Cette définition est aussi partiellement dépassée : le système traditionnel s’est transformé (sédentarisation des populations, abandon de la montagne, nouvelles installations à cause du tourisme). D’ailleurs, le tourisme, qui semble une constante de l’espace alpin contemporain, n’est pourtant pas présent partout : le tourisme touche moins de 40 % des communes des Alpes (Bätzing 2007). D’autres façons de délimiter les Alpes font référence aux unités géographiques formées par les vallées (ayant chacune son histoire, son évolution et son organisation pour l’exploitation des ressources locales) ou par les groupements de massifs et de sommets (qui revêtent un intérêt notamment pour les alpinistes) : dans le premier cas les frontières passent par les cours d’eau, dans le deuxième par les sommets. Enfin, la division politico-administrative est une autre tentative de définition : les Alpes sont partagées et loties sur la base de subdivisions territoriales qui en ont fait « un facteur de séparation plus ou moins déterminant » (Fourny 2006), à la base de conflits, notamment lorsque les aires culturelles ne recoupent pas les délimitations politiques, ce qui est assez fréquent, étant donné que les unités de peuplement, de langue, de religion, se différencient dans les plaines et les vallées et non sur les lignes de crête. Le signe le plus manifeste en est la langue. En effet, les Alpes sont une vraie mosaïque de groupes linguistiques, ethniques et religieux : des populations de langue provençale du secteur sud-occidental aux populations slaves de l’extrémité orientale. Parfois la variation existe à l’intérieur de la même vallée et remonte au Moyen Âge, par exemple dans les vallées occitanes et francoprovençales du secteur occidental, versant italien. Dans certains cas, elle est la conséquence de mouvements migratoires, tels que l’expansion colonisatrice des Walser, qui en partant de l’Oberland bernois entre le 13e et le 15e siècle se sont implantés dans plus de cent localités alpines sur une région très large qui va de la Savoie au Vorarlberg (Weiss 1959, Zinsli 1976), ou les déplacements des paysans carintiens et bavarois qui occupèrent la partie supérieure de nombreuses vallées des Alpes orientales, italiennes et slovènes. Les situations de contact linguistique dans les Alpes orientales italiennes et slovènes ont fait l’objet d’études anthropologiques de la part de Denison (1968) et de Brudner (1972). Le problème des relations entre milieu physique et organisation sociale est au cœur des études sur les Alpes. Les études de Philippe Arbos (1922) sont une réaction au déterminisme largement partagé jusqu’ici par les différents auteurs et se focalisent sur la capacité humaine d’influencer et de transformer le milieu. Dans ce filon possibiliste s’inscrit aussi Charles Parain (1979). Germaine Veyret-Verner (1949, 1959) introduit la notion d’optimum, à savoir l’équilibre démographique résultant de la régulation numérique de la population et de l’exploitation des ressources locales. Bernard Janin (1968) tente de cerner le processus de transformation économique et démographique dans le Val d’Aoste de l’après-guerre jusqu’aux années 1960, dans un moment perçu comme crucial. D’autres études se sont concentrées sur l’habitat humain, notamment sur l’opposition entre habitats dispersés, typiques des Alpes autrichiennes, bavaroises et suisses (et plus marginalement des Alpes slovènes : Thomas et Vojvoda, 1973) et habitats centralisés, typiques des Alpes françaises et italiennes (Weiss 1959 : 274-296 ; Cole et Wolf 1974). Au lieu de focaliser sur la variabilité interne des phénomènes alpins et sur leurs spécificités culturelles, quelques chercheurs sous la direction de Paul Guichonnet (1980) tentent une approche globale des Alpes, en tant qu’entité unitaire en relation avec d’autres espaces physiques et humains. Cette approche se développe parallèlement à la transition qui s’opère au niveau institutionnel où les Alpes deviennent un objet politique et ne sont plus un assemblage de régions : en effet, avec la Convention alpine (1991), les Alpes acquièrent une centralité en Europe. Plutôt que les confins d’un territoire national, elles sont perçues comme des lieux d’articulation politique, une région de frontières. Dans cette optique, les Alpes sont étudiées sous l’angle des forces extérieures qui les menacent (transport, tourisme, urbanisation, pollution) et qui en font un espace complémentaire de l’urbain et nécessaire à la civilisation des loisirs (Bergier 1996). C’est ainsi que « le territoire montagnard tire sa spécificité non pas d’un “lieu” mais de la complexité de la gestion de ce lieu. » (Gerbaux 1989 : 307) Attentifs au nouvel intérêt que la société porte sur les Alpes, après l’orientation vers les problèmes urbains, les anthropologues étudient la mutation rapide que connaît cet espace. Gérald Berthoud et Mondher Kilani (1984) entreprennent des recherches sur les transformations des Alpes en démontrant comment l’axe tradition-modernité demeure central dans les représentations des Alpes, toutes d’origine urbaine, qui se succèdent au fil des siècles, à tel point que les phénomènes contemporains y sont toujours interprétés en fonction du passé. Kilani (1984) décrit les Alpes comme un puissant lieu d’identification et analyse les effets de la manipulation de cette image figée sur les communautés alpines, que ce soient les images négatives renvoyant à la montagne marginale et arriérée ou les images utopiques de la nature vierge et du berceau de la tradition. La question de l’aménagement des Alpes étant devenue cruciale, en vue de la promotion touristique et de la préservation des milieux naturels, Bernard Crettaz met l’accent sur cette nouvelle représentation des Alpes qui régit l’aménagement contemporain et introduit la notion de disneylandisation (Crettaz 1994). Parallèlement, la floraison de musées du territoire semble être un signal parmi d’autres de cette volonté des populations locales de se libérer des représentations urbaines, qui en ont longtemps affecté le développement en imposant un sens univoque dans la diffusion de la pensée, et de raconter à leur tour les Alpes. Enfin, une réflexion sur l’avenir et le devenir des Alpes s’amorce (Debarbieux 2006), sur la déprise humaine entraînant un ensauvagement généralisé et la reforestation massive, qui est en train de progresser vers le haut, au-delà des limites écologiques, à cause du réchauffement climatique. À cette déprise, s’oppose la densification de l’impact humain le long des grands axes de communication (Debarbieux 2006 : 458), une constante de l’histoire alpine à l’échelle des millénaires, ayant comme conséquence un contraste croissant dans l’accessibilité entre les différentes localités, les villes situées le long des couloirs de circulation devenant toujours plus proches les unes des autres (Tschofen 1999 ; Borsdorf & Paal 2000). Marginalisation progressive ou reconquête de l’espace et de l’héritage?
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