To see the other types of publications on this topic, follow the link: Conseil du royaume.

Journal articles on the topic 'Conseil du royaume'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the top 29 journal articles for your research on the topic 'Conseil du royaume.'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Browse journal articles on a wide variety of disciplines and organise your bibliography correctly.

1

Rasy, Chan. "Le Conseil constitutionnel du Royaume du Cambodge. Contrôle de constitutionnalité." Les Nouveaux Cahiers du Conseil constitutionnel N° 44, no. 3 (May 21, 2014): 61–75. http://dx.doi.org/10.3917/nccc1.044.0061.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Martínez Martínez, María. "La territorialización del poder: los Adelantados mayores de Murcia (siglos XIII-XV)." Anuario de Estudios Medievales 25, no. 2 (April 2, 2020): 545. http://dx.doi.org/10.3989/aem.1995.v25.i2.946.

Full text
Abstract:
Analyse de la dynamique du poste du gouverneur général (adelantado) dans le royaume de Murcie, depuis sa création en 1258 jusqu’aux débuts du XVIe siècle. L’étape chrétienne du Bas Moyen Åge murcien commençait par la genèse parallèle de l'implantation du gouverneur, pouvoir politique et territorial qui, par délégation du monarque, assuma les pleines compétences du gouvernement dans un territoire conditionné doublement par les luttes internobiliaires pour le contrôle de ce poste et son affrontement au gouvernement du conseil, et par les avatars militaires provenants de la voisine frontière musulmane. La succession de 17 gouverneurs en tète de l'institution dans le royaume de Murcie ratifient l'exercice du gouvernement territorial à caractère personaliste, autoritaire et aux tendances à l'adscription à une lignée, une authentique plate-forme du pouvoir dans l'équilibre difficile des rapports politiques établis entre les différentes forces nobiliaires et les monarques castillans.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Umbrecht, Véronique. "Entre Empire et royaume, les Messieurs du Conseil Souverain et leurs demeures au XVIIIe siècle en Alsace." Revue d’Alsace, no. 135 (October 1, 2009): 461–65. http://dx.doi.org/10.4000/alsace.963.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Serruys, Michael-W. "Shifting between Religious and Economic Leadership." Church History and Religious Culture 95, no. 2-3 (2015): 274–92. http://dx.doi.org/10.1163/18712428-09502003.

Full text
Abstract:
This article looks how eighteenth century rulers shift back and forth between ecclesiastical and worldly leadership to obtain their goals. The setting is the small ecclesiastical and abbatial Principality of Stavelot-Malmédy during the election of its prince-abbot in 1787. This principality became increasingly entangled in the geopolitical-ecclesiastical rivalries between the Austrian Netherlands and the Prince-bishopric of Liège. Although this election has been studied before, little attention was given to the way leadership was influenced and how it reacted to these ecclesiastic and economic constraints. The archival sources can be found in the Archives générales du Royaume in Brussels (Conseil des Finances), Archives de l’état à Liège (États du Pays de Liège et du Comté de Looz, Abbaye de Stavelot-Malmédy, Principauté de Stavelot-Malmédy) and the Österreichisches Staatsarchiv in Vienna (Haus-, Hof- und Staatsarchiv).
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Duffy-Meunier, Aurélie. "La réforme de la motivation des décisions du Conseil constitutionnel à l’épreuve des modèles étrangers : l’exemple du Royaume-Uni." Les Nouveaux Cahiers du Conseil constitutionnel N° 55-56, no. 2 (June 8, 2017): 45–55. http://dx.doi.org/10.3917/nccc1.055.0045.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

McWhinney, Edward. "The International Court as Emerging Constitutional Court and the Co-ordinate UN Institutions (Especially the Security Council): Implications of the Aerial Incident at Lockerbie." Canadian Yearbook of international Law/Annuaire canadien de droit international 30 (1992): 261–72. http://dx.doi.org/10.1017/s0069005800005129.

Full text
Abstract:
SommaireLa fin de la guerre froide accompagnée de la disparition du système de l'aprèsguerre fondé sur un équilibre politico-juridique, est-ouest, au sein du Conseil de Sécurité et de l'Assemblée Générale de l'ONU, a des conséquences importantes, bien qu'encore imprécises, pour la Cour Internationale de Justice. Dans sa jurisprudence des dernières deux décennies, la Cour, sous l'impulsion surtout du juge Lachs, a, d'une manière constante, nié (existence d'une séparation des pouvoirs constitution-neh (telle qu 'elle existe dans les systèmes nationaux occidentaux) au niveau des institutions internationales. Au contraire, la Cour a souligné qu'il existe une complémentarité de pouvoirs entre les organes principaux de l'ONU, y inclus la Cour elle-même.Ainsi, il serait inopportun d'écarter entièrement cette conception hautement pragmatiste pour conclure que la Cour détient aujourd'hui le droit constitutionnel de contrôler, de limiter et de restreindre au nom de la Charte de l'ONU les organes internationaux d'un rang égal à la Cour, tel le Conseil de Sécurité. En effet, la Cour Internationale n'est pas encore une cour constitutionnelle spéciale comme la Cour Suprême des États-Unis ou celle de l'Allemagne, et ce, même si certains des juges de la Haye le laissent sous-entendre actuellement. La controverse susmentionnée est à la base de la divergence intellectuelle entre les onze juges majoritaires et les cinq juges dissidents dans l'affaire de l'incident aérien de Lockerbie (la Libye c. le Royaume-Uni), dont le jugement a été rendu par la Cour Internationale en avril 1992. Cette décision comporte d'importantes conséquences pour la Cour elle-même ainsi que pour l'ONU toute entière.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Peytavin, Mireille. "Naples, 1610 Comment Peut-on Être Officier ?" Annales. Histoire, Sciences Sociales 52, no. 2 (April 1997): 265–91. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1997.279566.

Full text
Abstract:
Aux 16e et 17e siècles les Napolitains sont sujets du roi d'Espagne. L'office y est donc soumis aux mêmes règles qu'en Castille, qui doivent cependant se mouler sur des organisations antérieures fermement installées. Au 16e siècle, les vice-rois prennent en charge une partie de la distribution de grâces qu'est la provision des offices. Au début du 17e siècle, tout change : la provision de tous les offices est réservée au roi, le visiteur général part en guerre contre les créations abusives et le Conseil d'Italie décrète la suppression de ce que les Napolitains considèrent être leur plus ancienne institution, la Zecca. Le tribunal est victime de certaines orientations politiques : il faut moins d'officiers qui grèvent le budget royal, moins de commissaires qui grèvent celui des universités (communautés d'habitants), moins de fermiers qui s'enrichissent aux dépens des finances du royaume. A l'occasion des débats provoqués par le projet de suppression, on découvre un peu du monde de l'office : qu'il obéit à des impératifs de gestion économique ; que ses limites sont floues et les manières de les franchir, fort nombreuses ; que certains se tiennent à ses frontières et d'autres résolument en dehors ; qu'il a beaucoup à voir avec les règles de 1 ‘ univers féodal ; que les canaux qui servent aux transactions financières le concernant sont identifiables ; que ce n'est pas un lieu d'enrichissement mais de don et de contre-don ; que c'est une source de rente.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Levallois, Michel. "Le « mariage arabe » d’Ismaÿl Urbain." Études littéraires 33, no. 3 (April 12, 2005): 109–17. http://dx.doi.org/10.7202/501311ar.

Full text
Abstract:
Mûlatre de Cayenne, membre de la famille constituée par le Père Enfantin après la mort de Saint-Simon, converti à l'islam pendant la mission des saint-simoniens en Égypte, l'interprète militaire Ismaÿl Urbain (1812-1884), commença une carrière d'interprète militaire en Algérie en 1837. Affecté à la Direction de l'Algérie au Ministère de la Guerre à Paris, puis membre du Conseil de gouvernement à Alger, il fut le conseiller politique du duc d'Aumale, puis l'inspirateur de la politique dite du " Royaume arabe " de Napoléon III. Par ses rapports, ses articles dans la presse, deux publications et une abondante correspondance, il exerça un magistère intellectuel et politique dans l'armée, l'administration et la presse, pour la défense des " Indigènes " contre les exigences des " colonistes " qui voulaient leur prendre leurs terres, leur refuser l'accès aux droits de la citoyenneté. Il est un aspect de cette personnalité complexe qui n'a pas encore été mis en lumière : c'est ce qu'il a appelé son " mariage arabe ". Ce mariage, qui tient une place importante dans ses deux autobiographies encore inédites et dans ses correspondances, a été vécu par Urbain comme le contrepoint de son engagement politique en faveur des Arabes. Célébrée devant le Cadi à Constantine en 1841, non reconnue par la loi française, cette union n'était pour le jeune interprète qu'un engagement provisoire. Elle aurait pû n'être qu'un " amour colonial ", si la personnalité de sa très jeune femme ne l'avait transformée en une union durable. L'écartèlement entre deux sociétés antagonistes, le regard des autres, de longues séparations, puis les souffrances et la maladie qui en 1864 emporta Djeyhmouna à l'âge de trente-cinq ans, l'enrichirent et la renforcèrent. C'est l'histoire de cette union qui est évoquée ici, à partir des informations qu'Urbain a données à ses amis sur une démarche qu'il voulait, et qui le fut presque, exemplaire.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

Martineau, Luc. "Décisions rendues par le Conseil canadien des relations du travail." Relations industrielles 36, no. 1 (April 12, 2005): 263–66. http://dx.doi.org/10.7202/029138ar.

Full text
Abstract:
Conformément à l'article 171.1 du Code, le Ministre du travail référait au Conseil le différend opposant la Banque Royale du Canada et les employés de six de ses succursales et trois syndicats affiliés à la Centrale des Syndicats Nationaux. Après avoir examiné l'ensemble de la preuve, le Conseil, par décision majoritaire, en est venu à la conclusion qu'il n'y avait pas lieu d'imposer une première convention collective. Syndicat des employés de commerce et de bureau du comté Lapointe (CSN), Syndicat des commis comptables d'Alma Inc. (CSN) et Syndicat des employés de commerce de la Baie (CSN) et Banque Royale du Canada, six succursales de la région du Saguenay-Lac St-Jean. Dossiers 675-6 à 675-11; décision du 18 juillet 1980, motifs de décision communiqués le 18 septembre 1980 (no 267);Panel du Conseil: Me Marc Lapointe, président, Me Claude Foisy, vice-président et M. Jacques Archambault, membre (ce dernier était dissident).
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Corciulo, Maria Sofia. "Les conseils generaux du royaume de Naples pendant la decennie française 1806–1815." Parliaments, Estates and Representation 7, no. 2 (December 1987): 177–85. http://dx.doi.org/10.1080/02606755.1987.9525718.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
11

Saint-Germain, Catherine. "Décisions rendues par le Conseil canadien des relations du travail." Discussion 41, no. 4 (April 12, 2005): 860–68. http://dx.doi.org/10.7202/050266ar.

Full text
Abstract:
Le Conseil s'est penche sur la portée de sa juridiction exceptionnelle à l'endroit des employés de l'État à l'occasion d'une demande d'accréditation présentée par une association représentant certains employés de la Gendarmerie Royale Canadienne qu'il a rejetée. Il s'est également déclare sans compétence pour déclarer inopérant un article de la Loi sur les relations de travail dans la Fonction publique qui enfreindrait la liberté d'association ou le droit à l'égalité garanti par la Charte et a refuse de renvoyer cette question à la Cour fédérale.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
12

Guimarães Sá, Isabel Dos. "Child abandonment in Portugal: legislation and institutional care." Continuity and Change 9, no. 1 (May 1994): 69–89. http://dx.doi.org/10.1017/s0268416000004173.

Full text
Abstract:
L'abandon d'enfant fait partie intégrante de la législation concernant l'enfance au Portugal au XVIIIe siècle et il est apparenté aux délits d'attentat à la vie, tels l'accouchement clandestin, l'avortement et l'infanticide – l'infanticide était peutêtre relativement répandu, mais c'est bien difficile à prouver. Cet article offre une vue d'ensemble du statut de l'enfant, qu'il soit légitime, illégitime, orphelin ou trouvé. Ensuite il décrit pour le Portugal le cadre légal de l'assistance aux enfants abandonnés. Enfin, il examine les institutions charitables qui s'occupent des enfants trouvés et accorde une attention particulière à l'interaction entre les ‘misericordias’ locales – confréries laïques – et les conseils communaux des grandes villes du royaume et de ses colonies.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
13

Mignot, Dom Aimé. "Le premier conseil général de Guadeloupe (1827-1832)." Bulletin de la Société d'Histoire de la Guadeloupe, no. 161-162 (June 21, 2016): 123–42. http://dx.doi.org/10.7202/1036813ar.

Full text
Abstract:
Il est un fait que depuis le début du XIXe siècle les tendances de la politique coloniale ont changé. Le Consulat et l’Empire ont pratiqué une politique de réaction assez brutale, politique faite de réaction et d’assujettissement qui se traduisent par la suppression de la représentation coloniale, le retour à la servitude voire son aggravation, surtout la disparition des assemblées locales qu’accompagne une organisation administrative assez autoritaire fondée sur les pouvoirs du préfet colonial. Un courant inverse est amorcé sous la Restauration notamment par les lois organiques des 21 août 1825, du 9 février 1827 et 27 août 1828 qui jettent les bases d’une organisation administrative nouvelle dans les « Vieilles colonies » à savoir respectivement la Réunion (Bourbon), les Antilles, et la Guyane. Certes, le rôle du Gouverneur pour le roi demeure complexe et important mais il doit compter non seulement sur un Conseil Privé moralement puissant mais également sur un Conseil Général dont les timides attributions cachent l’existence d’un organe de consultation et d’information puissant dont les avis font autorité et influencent grandement le gouverneur « dépositaire de l’autorité royale ».
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
14

Leggat, Sandra G., and Peggy Leatt. "Cadre d'évaluation du rendement des systèmes de prestation de services de santé intégrée." Healthcare Management Forum 10, no. 1 (April 1997): 19–26. http://dx.doi.org/10.1016/s0840-4704(10)61149-0.

Full text
Abstract:
Des exigences concurrentielles de ressources financières au sein du système de santé obligent les pourvoyeurs de soins de santé à assurer l'utilisation la plus efficace possible de ces ressources. Les résultats provenant des États-Unis, du Royaume-Uni et d'autres juridictions suggèrent que les systèmes de prestation de services de santé intégrée (SPI) peuvent être une façon rentable de satisfaire aux besoins en soins d'une population. Cet article présente un cadre à utiliser lors de la surveillance et de l'évaluation du rendement d'un système de prestation intégrée. L'élaboration d'un cadre d'évaluation utilisé de façon cohérente pour les systèmes de prestation intégrée offrira au gouvernement, aux conseils de direction et aux autres évaluateurs un outil d'évaluation efficace qui leur permettra de mieux comprendre l'impact du SPI sur le système de santé. De l'information sera aussi disponible pour permettre l'amélioration constante du rendement au sein du système.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
15

Giraudel, Catherine. "Observations : Cour de justice des communautés européennes 16 mars 1999. Royaume de Danemark, République Fédérale d'Allemagne, République française c/ Commission des Communautés européennes. Affaires jointes C-289/96, C-293/96 et C-299/96 [extraits] Règlement (CEE) n° 2081/92 du Conseil - Règlement (CE) n° 1 107/96 de la Commission - Enregistrement des indications géographiques et des appellations d'origine - « Feta »." Revue Européenne de Droit de l'Environnement 4, no. 1 (2000): 59–63. http://dx.doi.org/10.3406/reden.2000.1230.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
16

García Fernández, Ernesto. "Finanzas y fiscalidad de la villa de Lequeitio (1325-1512)." Anuario de Estudios Medievales 22, no. 1 (April 2, 2020): 711. http://dx.doi.org/10.3989/aem.1992.v22.1086.

Full text
Abstract:
La ville de Lequeitio se trouve sur la partie basque de la côte cantabrique. Le Moyen Áge la vic naître, grandir et se déveloper. On étudie, dans cet article, la fiscalité pratiquée par les Rois ou Seigneurs de Biscaye sur les habitants de Lequeitio. On y analyse la préoccupation des habitants pour atteindre une fiscalité relativement proportionnelle à leur niveau de fortune et la préoccupation du Conseil de la ville pour investir une partie de ces recettes dans l'amélioration des infrastructures du territoire, Cependant, à tous moments, le contrôle de ces procédés par l'administration royale ou seigneuriale fut absolue.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
17

Schauf, C. L. "Hommage à Edward Alexander Sellers, M.D., Ph.D." Canadian Journal of Physiology and Pharmacology 65, no. 6 (June 1, 1987): 1241. http://dx.doi.org/10.1139/y87-197.

Full text
Abstract:
Les vingt-trois articles suivants de ce numéro du Journal canadien de physiologie et pharmacologie sont dédiés à la mémoire d'un grand Canadien qui a consacré sa vie et son travail d'abord à ses hommes dans la Marine royale du Canada puis à ses patients, ses étudiants, ses collègues et ses concitoyens.Edward Alexander Sellers, physicien, scientifique, administrateur, humaniste et philanthrope, est né le 14 septembre 1916 à Winnipeg au Manitoba, et fit ses études au Collège Ridley à St. Catherines en Ontario, ainsi qu'à l'Université du Manitoba (M.D., 1939). Il s'engaga ensuite dans la Marine royale du Canada à titre de médecin. Pendant la guerre, il se consacra à la pratique médicale et à la recherche. C'est à cette époque que naquit la longue amitié qui le lia à Charles H. Best.En 1945, Ed se joignit au personnel enseignant de l'Université de Toronto où il occupa les postes de professeur de physiologie, de professeur et directeur du Département de pharmacologie et de vice-doyen (sciences fondamentales) du Département de médecine. Il fut également membre du sénat et du conseil d'administration.C'est alors qu'il était médecin dans la Marine que s'éveilla chez lui l'intérêt qu'il porta toujours aux relations entre l'homme et son environnement. Les problèmes rencontrés dans l'exploration des terres et mers arctiques, la lutte pour la survie et l'adaptation aux conditions de vie dans ces régions confirmèrent cet intérêt. Il contribua au travail du Conseil de recherches de la Défense du Canada et fut le directeur des laboratoires de recherches médicales du ministère de la Défense de 1955 à 1958, tout en maintenant son affiliation à l'Université de Toronto. Au cours de sa carrière, c'est à partir de problèmes médicaux pratiques non résolus qu'il élabora ses projets de recherches biomédicales.La recherche productive ne fut qu'une des nombreuses réalisations de Ed. Sa plus remarquable contribution au progrès de la recherche fut son travail sur la thermogenèse sans frisson. Une grande partie de la physiologie thermique moderne est fondée sur les résultats de ces études. Ed a suivi trois avenues de recherche distinctes : l'étude de l'acclimatation (principalement chez les rongeurs), avec un intérêt soutenu pour les aspects mécanistes, particulièrement le rôle du système nerveux sympathique; l'étude de la fonction thyroïdienne; et la recherche pharmacologique générale. Ed a créé le "Toronto Thyroid Group," un groupe interdisciplinaire qui se réunissait fréquemment et dont les travaux réalisé en collaboration ont donné lieu à de nombreuses publications pour ses étudiants et ses confrères. L'un deux écrivit : "Lorsque j'avais besoin d'un professeur, il était là, lorsque j'avais besoin d'un conseiller, il était là, et lorsque j'avais besoin d'un père, il était encore là." L'Université de Toronto demanda à Ed d'occuper diverses fonctions administratives. Ed avait un faible pour le Collège Innis qu'il avait aidé à fonder. Il fut le premier président de son conseil d'administration. Il travailla en outre avec autant d'enthousiasme à l'élaboration d'un nouveau programme de médecine qui fut introduit en 1968.L'influence de Ed dépassa de loin le milieu universitaire. Il fut actif dans plusieurs sociétés et comités professionnels et contribua à l'avancement de la recherche médicale au Canada. Ses nombreuses tâches d'administrateur ne l'empêchèrent pas d'être toujours à l'écoute des autres et de prodiquer des conseils et des avis judicieux. Ed était un homme de jugement qui pouvait présenter ses idées de façon claire et pondérée. Ses opinions inspiraient confiance et furent toujours très respectées.Après le décès de Charles H. Best, Ed contribua à la fondation du "Banting and Best Diabetes Centre" de l'Université de Toronto et devint président des comités consultatif et exécutif de cet organisme.Une longue maladie ne l'empêcha pas de consacrer une grande partie de son temps à ce centre, jusqu'à ce qu'une mort prématurée mette fin à ses activités le 28 août 1985. Par son exemple personnel et sa capacité d'inspirer autrui, il donna un sens et un but aux efforts de plusieurs. Pour cette raison, il occupe une place particulière dans la vie de chacun de nous.Les participants, les organisateurs et les éditeurs de ce symposium remercient le Conseil national de recherches du Canada de leur avoir permis d'exprimer leur reconnaissance. Les éditeurs remercient les nombreux amis de Ed de leur collaboration. Nous dédions ce numéro spécial du Journal canadien de physiologie et pharmacologie à la mémoire d'Edward Alexander Sellers.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
18

Roszak, Stanisław. "Le Véritable Mentor de Louis-Antoine Caraccioli." Revue française d'histoire du livre 141 (November 30, 2020): 55–69. http://dx.doi.org/10.47421/rfhl141_55-69.

Full text
Abstract:
Louis-Antoine Caraccioli, né en 1719 et mort 1803 à Paris, était un écrivain français, auteur d’ouvrages littéraires, historiques, politiques et théologiques, et auteur d’un guide français de voyage, Le Véritable Mentor, ou l’éducation de la noblesse (1755). Il a également écrit sur l’histoire de la Pologne : Lettres à une illustre morte décédée en Pologne depuis peu de temps (1770), La Pologne telle qu’elle a été, telle qu’elle est, telle qu’elle sera (1775). En Pologne, il fut le gouverneur des enfants du prince Wacław Rzewuski, grand général et premier sénateur du royaume. Le Véritable Mentor était destiné à l’élite de la noblesse. Il comporte des conseils sur la façon de voyager en toute sécurité, quels endroits visiter, quelle compagnie fréquenter. Grâce aux lettres de l’auteur au prince Rzewuski – Caraccioli accompagnait ses fils à travers l’Europe – nous avons pu en apprendre davantage sur les détails du voyage. Nous pouvons confronter les directives contenues dans le livre à la réalité des déplacements à Vienne, Rome et Paris grâce aux lettres et au livre de dépenses conservés aux Archives nationales de Cracovie et à la Bibliothèque nationale de Varsovie. Cet ouvrage offre un excellent exemple de l’influence de la pensée française sur l’éducation de la noblesse en Pologne, mais il est davantage marqué par la tendance du « catholicisme éclairé » que par le courant des philosophes.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
19

Durand-Sun, Chaoying. "Quelques difficultés linguistiques et culturelles dans la traduction de L’Épopée des Trois Royaumes de Luo Guanzhong." Hermēneus. Revista de traducción e interpretación, no. 22 (January 28, 2021): 99–122. http://dx.doi.org/10.24197/her.22.2020.99-122.

Full text
Abstract:
Réflexions rétrospectives sur l’herméneutique translinguistique et transculturelle à travers des difficultés essentielles, d’ordre linguistique et d’ordre culturel, rencontrées au cours de la traduction d’un célèbre roman épique et historique chinois, L’épopée des Trois Royaumes de Luo Guanzhong (1330-1400?), d’une langue maternelle, le chinois, à une langue acquise, le français, deux langues appartenant à deux groupes linguistiques fort éloignés, cet article essaie également d’élucider quelques questions incontournables de la problématique de la traduction en Chine comme en Occident: définition de la traduction selon Steiner, critères d’or de la traduction selon Yan Fu et Qian Zhongshu, rôle et objectif du traducteur selon Proust etc. tout en insistant sur la spécificité de la langue chinoise figurative, ambivalence et polysémie des cultures tant chinoise qu’occidentale, afin d’en dégager quelques pistes ou conseils méthodologiques pour la traduction et de montrer que malgré les multiples difficultés aussi bien sur le plan langagier que sur le plan culturel, la traduction demeure possible, si le traducteur sait saisir le génie des deux langues impliquées dans cette formidable « alchimie du verbe », et sait transcrire, ou faire revivre, dans sa traduction l’esprit et les sens profonds que contiennent et révèlent l’oeuvre à traduire.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
20

La Charité, Claude. "«Mourir à soy-mesme pour porter le diademe»: les leçons du mémoire autographe (BnF, ms. fr. 16512) de Henri III, préparatoire à la harangue des États Généraux de 1576." Rhetorica 33, no. 3 (2015): 245–59. http://dx.doi.org/10.1525/rh.2015.33.3.245.

Full text
Abstract:
Henri III s'acquit, de son vivant, une enviable réputation d'orateur, au point d’être considéré par Agrippa d'Aubigné comme un roi «bien disant». Comme tout roi, il s'en remettait bien sûr à ses officiers pour la rédaction de ses discours. Pourtant, grâce à Jacques Davy Du Perron, on sait qu'il ne se contentait pas de reprendre fidèlement les discours écrits à son usage, mais qu'il se faisait un point d'honneur de les approprier à «la trempe de son esprit». Or, la Bibliothèque nationale de France conserve un document d'un intérêt insoupçonné, qui illustre le rôle actif que chercha à jouer Henri III dans la mise en scène de la parole royale à la veille des États Généraux de 1576. Il s'agit du mémoire autographe d'un discours de cinq feuillets, qui contient les idées que le roi a consignées par écrit, sans doute en octobre ou novembre, en guise de canevas de la harangue des États Généraux de 1576, destiné à Jean de Morvillier, doyen du conseil d’État et rédacteur du discours officiel. Cette pièce d'archive unique permet de comprendre pourquoi, lors de la seconde harangue du roi aux États Généraux en 1588, Pierre de l'Estoile s’étonnera de la franchise un peu brutale avec laquelle Henri III mettra en garde la Ligue: c'est que jusqu'alors il avait été un prince «dissimulé», écartelé entre son devoir de représentant de l’État et la subjectivité de l'individu qui incarne cet État, hiatus dont le mémoire autographe témoigne éloquemment.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
21

Roy, Roxanne. "De l'ire et comme il faut la modérer." Rhetorica 33, no. 3 (2015): 294–304. http://dx.doi.org/10.1525/rh.2015.33.3.294.

Full text
Abstract:
Cet article propose une double lecture des quatre discours sur la colère prononcés à l'Académie du Palais en présence d'Henri III en insistant sur leur visée didactique. Il s'agit de montrer comment ils mettent en œuvre une pédagogie par l'exemple qui contribue à former un monarque éloquent aussi bien qu'un prince apte à gouverner. En effet, les harangues destinées à Henri III se posent d'abord comme des modèles d'art oratoire à imiter. Elles mettent l'accent sur l'invention, la disposition, tout en faisant appel à la mémoire du prince par les vastes connaissances qui y sont convoquées. Or, ce sont justement les trois parties de la rhétorique qui relèvent d'une «éloquence royale» selon Amyot. Ensuite, par le biais des nombreux exempla historiques, les discours renvoient au Prince l'image d'un roi idéal et l'incitent à suivre cette voie. Les orateurs, tout en axant leur enseignement sur la vertu afin de former un roi juste qui gouvernera avec prudence, n'hésitent pas à prodiguer des conseils politiques au passage. Les discours sur la colère à l'usage d'Henri III favorisent donc la diffusion d'un savoir qui serait propre à la conduite de l'état et à l'art de bien dire, nous permettant, du coup, de les envisager comme étant à la fois des manuels de rhétorique et des miroirs des princes.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
22

Kalic, Jovanka. "Beograd u XII veku - tvrdjava-grad-polis." Zbornik radova Vizantoloskog instituta, no. 40 (2003): 91–96. http://dx.doi.org/10.2298/zrvi0340091k.

Full text
Abstract:
(francuski) L'histoire de Belgrade au XIIe est document?e par diverses sources historiques qui, toutefois, relatent pour l'essentiel des ?v?nements li?s ? l'histoire de la ville ? cette ?poque. En ce sens, compte tenu de la position de la ville sur les rives de la Save et du Danube, c'est-?-dire pour l'?poque, sur la fronti?re nord de l'Empire byzantin face au royaume de Hongrie, les guerres opposant ces deux Etats constituent le th?me le plus fr?quemment des ?crivains m?di?vaux. S'agissant de la ville m?me les sources du XIIe si?cle ne nous en offrent aucune description pr?cise. Les auteurs grecs et latins se contentent le plus souvent de faire ?tat de quelques donn?es de base ? son sujet, ?voquant sa position g?ographiques et son aspect. L'auteur de ce travail communique une partie des r?sultats d'une analyse comparative des donn?es sur Belgrade au XIIe si?cle contenues dans les oeuvres des contemporains et t?moins visuels. Particuli?rement importantes sont ici les donn?es conserv?es dans l'oeuvre historique de Jean Kinnamos, qui a s?journ? ? Belgrade en 1165, puis les donn?es tir?es du texte du Pseudo-Ansbert sur la croisade de l'empereur allemand Fr?d?ric Ier Barberousse (1189), les donn?es des sources hongroises (Chronicon pictum Vindobonense), ainsi que les r?sultats des fouilles arch?ologiques effectu?es sur le site m?me de Belgrade. Jean Kinnamos d?signe toujours Belgrade comme une poliz et les sources latines comme une civitas. On rencontre aussi le terme arx d?signant une partie de l'agglom?ration ceinte de remparts. La ville fortifi?e de Belgrade s'est d?velopp?e au moyen ?ge sur l'aire de l'ancien camp militaire romain de Singidunum. Cet espace ?tait alors utilis? afin de r?pondre aux besoins militaires et administratifs de l'Empire byzantin. L'?poque des Comn?nes (1081-1185) voit ainsi la formation a Belgrade d'un important centre militaire et administratif sur une fronti?re menac?e. Le ch?teau de petites dimensions (136 *60 m) mis au jour lors de fouilles arch?ologiques syst?matiques dans la partie appel?e Ville Haute n'?tait qu'une partie de la ville fortifi?e. Avec le temps l'agglom?ration urbaine a d?bord? ? l'ext?rieur des remparts, mais lors des nombreuses guerres c'est elle qui a ?t? le plus expos?e aux destructions. Belgrade faisait partie des anciennes villes ?piscopales de l'?poque romaine et byzantine.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
23

Heap, Ruby. "Urbanisation et éducation : La centralisation scolaire à Montréal au début du XXe siècle." Historical Papers 20, no. 1 (April 26, 2006): 132–55. http://dx.doi.org/10.7202/030936ar.

Full text
Abstract:
Résumé Au tournant du siècle, Montréal est traversée, comme la plupart des grandes villes nord-américaines, par un mouvement réformiste dirigé par la bourgeoisie, dont l'un des principaux objectifs est d'introduire dans l'administration municipale un mode de gestion de type bureaucratique, tel qu'appliqué dans les grandes entreprises. ¡l s'agit, essentiellement, de soumettre le gouvernement municipal aux règles de l'économie, de l'efficacité et de la rationalité grâce à la centralisation des pouvoirs administratifs au sein d'un "bureau de contrôle", organisme non-partisan fonctionnant indépendam- ment du Conseil de Ville qui abrite la "machine politique" génératrice de corruption. Or les réformistes désirent aussi introduire ce mode de gestion dans le système éducatif. À Montréal, les promoteurs de la centralisation scolaire se confondent ainsi, dans une large mesure, avec les partisans de la réforme municipale, regroupés au sein du Comité des citoyens. En 1909, devant la Commission royale d'enquête sur les écoles catholiques de Montréal, ils revendiqueront la fusion de toutes les commissions sco- laires catholiques de la métropole, faisant valoir les nombreux avantages de cette réforme: uniformisation de la taxe scolaire, administration plus efficace et moins coûteuse, meilleure classification des écoles, établissement d'écoles supérieures accueillant les élèves ayant complété le cours primaire actuel. Les porte-parole du mouvement ouvrier réclament aussi la centralisation, mesure qui permettra, selon eux, d'établir l'uniformité des livres sur l'ensemble du territoire montréalais et de réduire, par le fait même, le coût des manuels scolaires. Les partisans de la centrali- sation se heurtent toutefois à Vopposition de l'ensemble du clergé, qui tient à conserver le cadre paroissial de la commission scolaire, au sein duquel il exerce une influence considérable. En 1916, le gouvernement libéral de Lomer Gouin vient trancher le débat en adoptant une loi qui donne largement satisfaction aux promoteurs de la centralisation tout en offrant des garanties au clergé montréalais. Celle-ci fusionne la Commission des Écoles catholiques de Montréal avec vingt-trois municipalités scolaires indépen- dantes. Elle confie Vadministration financière de la nouvelle commission scolaire à un bureau central de sept membres, alors que quatre commissions de district adminis- treront les écoles au point de vue pédagogique. Cette réforme aboutit à un nouveau partage des pouvoirs entre clercs et laïcs. La présidence des commissions de district est confiée aux premiers, tandis que les seconds se retrouvent majoritaires au bureau central. De plus, la présidence de la CECM reviendra, en 1919, à un partisan de la centralisation, le juge Eugène Lafontaine, ce qui témoigne de la montée du pouvoir laïc au sein du système scolaire public montréalais au début du XXe siècle.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
24

Winisdoerffer, Yves. "Cour européenne des droits de l'homme, 27 mai 2004, arrêt Vides Aizsardzibas Klubs cl Lettonie ; Dénonciation par une association de protection de l'environnement de droit letton des « activités irresponsables et illégales » des autorités d'une commune (concernant la protection d'une zone dunaire). / Dénonciation publiée dans un quotidien régional et envoyée à des autorités. / Poursuite en diffamation de l'association par la présidente du Conseil municipal en cause. / Droit à la liberté d'expression de l'association de protection de l'environnement. / Violation de l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme. // Cour européenne des droits de l'homme, 15 février 2005, arrêt Steel et Morris cl Royaume-Uni : Campagne de dénonciation contre une multinationale (Mac Donald's). / Association de protection de l'environnement, militantisme écologique / Application du droit anglais de la diffamation et condamnation de l'association. / Droit à la liberté d'expression de l'association de protection de l'environnement. / Violation de l'article 10 de la Convention EDH : manque d'équité de la procédure et montant disproportionné des intérêts demandés aux membres de l'association poursuivis. Note introductive." Revue Juridique de l'Environnement 30, no. 2 (2005): 163–66. http://dx.doi.org/10.3406/rjenv.2005.4423.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
25

Gligorijevic-Maksimovic, Mirjana. "Slikarstvo XIV veka u manastiru Treskavcu." Zbornik radova Vizantoloskog instituta, no. 42 (2005): 77–124. http://dx.doi.org/10.2298/zrvi0542077g.

Full text
Abstract:
(francuski) Le monast?re de Treskavac, dont l'?glise remonte vraisemblablement au XIII?me si?cle, a connu un net essor sous le r?gne du roi Dusan. Son entr?e dans le cadre de l'Etat serbe en 1334, a ?t? suivie, dans le bref intervalle d'une d?cennie, par l'octroi de trois (voire quatre) chrysobulles d?livr?s par Dusan. Par ces chartes ce monast?re s'est notamment vu rattacher de nombreux biens et privil?ges. Simultan?ment, son sanctuaire originel ? nef unique, d?di? ? la Dormition de la Vierge, a ?t? agrandi par l'?rection du c?t? ouest d'un exonarthex, dont une partie forme une branche s'avan?ant au sud, et ult?rieurement peint. D'apr?s une inscription appos?e au sud de l'entr?e dans l'?glise, cet ?difice aurait pu avoir pour ktitor le roi Dusan. Les peintures alors r?alis?es ? Treskavac, aujourd'hui partiellement conserv?es, peuvent ?tre dat?es entre 1334-1335 et les ann?es cinquante de ce si?cle. Un premier groupe ornant les murs, la calotte aveugle, la coupole et le tambour de l'exonarthex constitue une remarquable r?alisation picturale de la fin des ann?es trente et du d?but des ann?es quarante du XIV?me si?cle. D'autres, dispos?es sur la fa?ade ouest de l'ancienne chapelle venue s'appuyer sur le mur sud de la branche sud de l'exonarthex et sur les fa?ades ouest et sud de ce dernier, doivent plus vraisemblablement ?tre dat?es des ann?es cinquante de ce m?me si?cle. D'apr?s les restes d'une inscription, le ktitor de cette chapelle aurait port? le haut titre aulique de tepcija. Compte tenu de la raret? de ce titre en Serbie vers le milieu du XIV?me si?cle, et au vu des donn?es historiques il semble que ce ktitor puisse ?tre identifi? avec le tepcija Gradislav. Entre les ann?es trente et les ann?es quatre-vingts du XIV?me si?cle celui-ci est en effet le seul tepcija mentionn? pour ce qui est des environs de Prilep, et nous savons qu'il a rattach? des biens aux monast?res de Treskavac, aux Saints-Archanges ? Prizren et ? l'h?pital de Chilandar. Imm?diatement apr?s la con?struction de la chapelle venue jouxter l'exonarthex on a entrepris la d?coration des fa?ades ouest et sud de l'exonarthex puis de l'adjonction d'un portique ouvert. Dans la calotte de la coupole aveugle surmontant la partie sud de l'exonarthex, autour de la figure du Christ Emmanuel, et sur les murs des parties sud, centrale et nord de l'exonarthex, se d?veloppent les sc?nes du calendrier eccl?siastique le plus souvent accompagn?es de distiques iambiques. Par des jeux de mots bas?s sur des radicaux similaires, ces vers attribu?s ? Christophore de Mytil?ne po?te byzantin du Xl?me si?cle, expliquent la mort en martyrs des saints et annoncent la r?compense qui les attend dans l'autre monde. Sont aujourd'hui conserv?es les illustrations correspondant ? une partie du mois de janvier (du 20 au 30), au mois de mars (du 1er au 31), une partie du mois d'avril (le 5, du 10 au 15 et du 22 au 26), puis deux figures correspondant ? la fin du mois de mai et, finalement, une partie des mois de juin (du 1er au 7) et d'ao?t (du 22 au 29). Ce calendrier peint, accompagn? de distiques iambique trouve ses plus nettes analogies dans les sc?nes d'un calendrier partiellement conserv?es dans l'?glise Saint-Nicolas Orphanos ? Thessalonique, dont les compositions reprennent ?galement les vers de Christophore de Mytil?ne. La coupole surmontant la partie nord de l'exonarthex accueille une repr?sentation de la Cour c?leste, compos?e de trois parties. Au sommet de la coupole se tient le Christ roi des rois audessous duquel se d?veloppe une vaste composition incluant 1' H?timasie avec le tr?ne appr?t?, la Vierge et le roi David rev?tu de ses habits royaux. Tous sont entour?s, conform?ment ? la hi?rarchie c?leste, de s?raphin, ch?rubin et des tr?nes du premier ordre, des seigneuries puissances et forces du deuxi?me ordre et des principaut?s, archanges et anges du troisi?me ordre. La troisi?me partie de cet ensemble est compos? par les figures en pied de huit saints guerriers et martyrs rev?tus de v?tements auliques luxueux, dispos?s dans le tambour de la coupole. Cette composition a pour fondements premiers la lecture des psaumes ainsi que la Hi?rarchie c?leste de Dionysos l'Ar?opagite, auxquels se sont ?galement raccroch?es certaines influences venant d'autres textes liturgiques et th?ologiques. Certains ?l?ments ou d?tails, ainsi que des repr?sentations quelque peu diff?rentes de la Cour c?leste peuvent ?galement ?tre relev?s ? Zaum, dans le Monast?re de Marko, ? Nicolas Sisevski et dans les contr?es proches de Thessalonique. Au registre inf?rieur l'exonarthex accueille respectivement, dans sa partie centrale, les figures en pied de quatre saints guerriers et de quatre saints ermites, dans sa partie nord les figures en pied de quatre saints ermites, et dans la branche sud celles de quatre jeunes saints. Le portrait de ktitor du roi Dusan, ult?rieurement recouvert par une nouvelle fresque laissant appara?tre 1' inscription de l'?poque de la d?coration de l'exonarthex, a trouv? place au registre inf?rieur de la fa?ade de l'?glise, au sud de l'entr?e. Le coloris des fresques situ?es dans la partie sud de l'exonarthex est plut?t ?touff? alors que dans la partie nord il est plus clair et plus chaud. Des fresques datant des ann?es cinquante du XIV?me si?cle sont ?galement conserv?es sur l'ancienne fa?ade ouest de la chapelle jouxtant la branche sud de l'exonarthex et, partiellement, sur les fa?ades ouest et sud de ce dernier. L'ancienne fa?ade de la chapelle est orn?e des portraits du ktitor et de son ?pouse tenant le mod?le de leur fondation qu'ils remettent au Christ et ? la Vierge repr?sent?s dans deux niches. D'apr?s la partie conserv?e de l'inscription accompagnant son portrait, ce ktitor portait le titre de tepcija, de sorte qu'en se fondant sur les sources ?crites il est tr?s probable qu'il s'agit du tepcija Gradislav, ? savoir le dernier personnage connu ? avoir port? ce titre. Peu de temps apr?s l'?rection de la chapelle jouxtant le mur sud de l'exonarthex, on a ?galement orn? de fresques plusieurs niches dispos?es sur les fa?ades ouest et sud de l'exonarthex et vraisemblablement, ?rig? un portique ouvert qui a ?t? plus tard mur?. Sur la fa?ade ouest sont partiellement conserv?es les repr?sentations de saint D?m?trios ou saint Georges ? cheval, au nord de l'entr?e, de la Vierge ? l'Enfant, dans la niche surmontant l'entr?e, et d'une Vierge ? l'Enfant sur un tr?ne, au sud de cette m?me entr?e. Quand au mur sud, il accueille, dans une niche situ?e ? l'ouest de la porte donnant acc?s ? la branche sud de l'exonarthex, les figures en pied de saint Jean le Pr?curseur et de saint Jean Chrysostome qui s'adressent au Christ sur le tr?ne, repr?sent? dans une niche situ?e ? l'est de cette entr?e. Au-dessus de cette m?me porte appara?t le buste d'un ange, alors que plus ? l'est, au-dessus d'une ancienne porte a trouv? place un buste de l'archange Gabriel. Toutes ces peintures ornant les fa?ades ouest et sud de l'exonarthex ne sont que partiellement conserv?es et de qualit? quelque peu inf?rieure. Sur la repr?sentation de saint D?m?trios ou saint Georges ? cheval, fortement mutil?e, on note toutefois la qualit? du dessin et la r?alisation de la t?te de sa monture. Elles sont d'un coloris clair, quelque peu p?li, dans lequel pr?dominent les tons chauds et la couleur marron. Les peintures r?alis?es au XTV?me ? Treskavac, au cours de trois phases chronologiquement proches, d?notent certaines particularit?s tant du point de vue de leurs th?mes que de leur style. En tant que fondation du roi Dusan, le plus ancien groupe de ces fresques illustraient deux th?mes plut?t inhabituels: la Cour c?leste et le calendrier eccl?siastique. Bien que chacun d'eux ait eu des prototypes ou mod?les ant?rieurs, ils pr?sentent ici des solutions uniques. La Cour c?leste a ?t? enrichie de plusieurs niveau de signification symbolique alors que le calendrier eccl?siastique est, pour sa plus grande partie accompagn? de distiques iambiques repris de Christophore de Mytil?ne. Ces deux th?mes peuvent trouver quelques parall?les, plus ou moins partiels dans des monuments situ?s aux environs de Thessalonique. Les distiques iambiques complexes accompagnant les fresques et l'emploi exclusif du grec dans ces inscriptions attestent l'engagement de peintres ayant une parfaite connaissance de cette langue. De m?me, par son style, cette peinture pourrait trouver des ressemblances dans la peinture du milieu thessalonicien. Enfin, les fresques, ? pr?sent passablement endommag?es datant des ann?es cinquante du XFV?me si?cle ou quelque peu ult?rieures d?notent une certaine baisse de qualit? survenue avec le temps.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
26

Marjanovic-Dusanic, Smilja. "Molitve svetih Simeona i Save u vladarskom programu kralja Milutina." Zbornik radova Vizantoloskog instituta, no. 41 (2004): 235–50. http://dx.doi.org/10.2298/zrvi0441235m.

Full text
Abstract:
(francuski) Plusieurs sources historiques nous sont parvenues qui attestent le r?le actif des cultes de saint Simeon et saint Sava, les premiers saints de l'Eglise Serbe. Tout en ?tant compl?mentaires, ces deux cultes diff?rent par leur fonction, notamment du fait que saint Simeon, fondateur de l'Etat et de la dynastie serbes, est c?l?br? comme un saint myroblite, alors que saint Sava, premier archev?que de l'Eglise serbe ind?pendante, est v?n?r? comme un saint thaumaturge. Leur fusion en un culte faisant l'objet d'une c?l?bration unique a eu lieu ? l'?poque du roi Milutin (1282-1321). Le pr?sent article ?tablit que la formation finale du nouveau programme monarchique de Milutin, probablement inspir? par la communaut? monastique de Chilandar, se situe entre 1314-1316 et 1321. Outre l'observation g?n?rale de la fonction de ce culte et de sa polys?mie, nous proc?dons ?galement ? une analyse du ph?nom?ne constitu? par les pri?res de saint Sim?on et saint Sava apparaissant dans les chartes de l'?poque du roi Milutin ? indice certain de l'efficacit? reconnue du nouveau culte ? et de ses implications politiques. Cependant, une image compl?te de la signification des pri?res de ces deux saints dans les chartes et de leur usage dans le domaine id?ologique, ne peut ?tre obtenue qu'en proc?dant ? une analyse des divers types de t?moignages ? chartes, fresques, offices, canons et apologies ? c?l?brant ces deux personnages. La plus ancienne repr?sentation conserv?e de ces deux saints sur des peintures murales se trouve dans l'?glise Saint-Nic?tas pr?s de Skoplje. Les portraits associ?s de saint Simeon et saint Sa va situ?s sur le mur nord du naos de l'?glise datent de la deuxi?me d?cennie du XIV?me si?cle (avant 1316). Leur ex?cution pouvant ?tre situ?e apr?s la conclusion d'une paix ayant mis fin ? des conflits int?rieurs. Au tout d?but, le motif ?des pri?res de saint Sim?on et saint Sa va? a en fait trouv? place dans les clauses p?nales des chartes de l'?poque. Le r?le de la pri?re y est d'assurer une protection ancestrale et sacrale aux dons pieux du souverain actuel. Sur un plan plus large, ces pri?res visent ?galement ? assurer une protection c?leste aux conqu?tes du roi et aux garanties formul?es dans les documents de donation, mais aussi la protection de la patrie dont la prosp?rit? est fond? sur la fonction sot?riologique rendue possible par les pri?res des saints protecteurs. La premi?re mention d'une telle invocation invitant les deux saints serbes ? anath?matiser celui qui violerait les dispositions de l'auteur d'une charte, appara?t dans une charte de confirmation d?livr?e par Milutin au monast?re de Chilandar au sujet de la donation d'une cellule de Sainte-Parasc?ve sise au village de Tmorani pr?s de Skopje (1299/1300 : Chil. si., n. 9, 1. 67). Les pri?res des deux saints dans leur fonction de protecteurs de l'Etat et de la dynastie apparaissent ?galement dans d'autres documents de souverains datant du d?but du XIV?me si?cle. La mention de Vladislav, cousin du roi Milutin, au nombre d'h?ritiers potentiels dans les clauses p?nales d'une charte du roi Milutin d?livr?e au monast?re de Chilandar (Chil. si., n. 11), rend possible une nouvelle datation, plus pr?cise, de ce document entre 1314 et 1316. Cette charte nous fournit donc un cadre chronologique pour l'?tablissement des pri?res des deux saints serbes, lequel cadre co?ncide avec l'apparition de leur repr?sentation associ?e sur les peintures du monast?re Saint-Nicolas dans la r?gion de Skoplje, que le roi a offert ? Chilandar, par le biais de la charte mentionn?e. A cette ?poque-l?, au cours des deux premi?res d?cennies du XIV?me si?cle, le moine Tedosije, inspir? par la communaut? monastique de Chilandar, fut charg? de proc?der, selon les go?ts litt?raires et les besoins id?ologiques de l'?poque, ? une r?daction monumentale de la litt?rature hagiographique jusqu'alors cr??e, et de jeter les fondements du nouveau culte des premiers saints nationaux comme principal vecteur de l'id?e d'origine charismatique de la dynastie. La synth?se ainsi obtenue vers les ann?es vingt du XVI?me si?cle r?unit les exploits spirituels et les r?sultats des efforts convergents d'une ?lite rattach?e tant ? la cour de Serbie qu'au centre religieux de Chilandar. La co?ncidence d?j? relev?e entre les chartes, la peinture murale et l'apparition d'un nouveau culte s'inscrivant dans un programme politique plus vaste, avec sa c?l?bration en litt?rature, ne saurait ?tre fortuite. L'approche du centenaire du royaume repr?senta, sans doute, un moment crucial pour placer les saints nationaux au centre d'un complexe de programmes sot?riologiques, d?j? effectif au moment o? l'Etat serbe s'est activement tourn? vers l'Orient orthodoxe. L'unit? fondamentale et fonctionnelle du nouveau culte se manifeste par des actes miraculeux s'inscrivant dans un cadre clairement ?tabli, d?fini dans le sens spatial et national, et refl?tant un type de saintet? ?galement pr?sent chez les autres peuples du Moyen Age. La phase de repr?sentation de la dynastie devant le Christ est remplac?e par une signification plus vaste et sot?riologique de la repr?sentation de l'Etat, induite par les pri?res des deux saints. Ceci a entre autre abouti ? la symbolique polys?mique de Chilandar comme ? le nouveau Sion ?. La mention de saint Simeon et saint Sava dans les chartes de Milutin, publi?es durant les derni?res ann?es de sa r?gence, appara?t ?galement dans les documents de l'empereur Dusan (1331-1355). Cette reprise s'inscrit probablement comme un ?l?ment du concept complexe faisant du roi Milutin un exemple de la nouvelle fa?on de r?gner, lequel concept ?tait li? aux plans entrant dans la politique ext?rieure de l'empereur Dusan ? ? savoir une offensive sur les contr?es orientales de l'Empire grec ? pr?sent?e comme une poursuite des conqu?tes du roi Milutin. Etant les saints les plus importants de l'id?ologie monarchique serbe, Simeon et Sava seront c?l?br?s m?me apr?s la chute de l'Empire (1371). Ils sont peints comme un couple de saints, ou plac?s comme deux pendants, c?l?br?s comme ? les deux saints ? dans les chants. Ils sont devenus, ? travers leurs cultes r?unis, le fondement de l'id?ologie de l'Etat et de l'Eglise au cours de l'histoire serbe ult?rieure. .
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
27

"Le Conseil constitutionnel du Royaume du Maroc." Les Nouveaux Cahiers du Conseil constitutionnel 30, no. 1 (2011): 213. http://dx.doi.org/10.3917/nccc.030.0213.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
28

Mansell, Robin. "Information and Communication Technology Policy Research in the United Kingdom: A Perspective." Canadian Journal of Communication 19, no. 1 (January 1, 1994). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.1994v19n1a792.

Full text
Abstract:
Abstract: Information and communication technologies (ICTs) are altering the ways in which time and distance affect productive activities. Such innovative activity is affected by historical factors, the capacity of individuals and institutions to adapt and act, and by decisions of technology producers, users, and government policy-makers. This paper highlights the directions and perspectives in social science research in the United Kingdom that have emerged in the Programme on Information and Communication Technologies (PICT) established by the Economic and Social Research Council. Résumé: Les technologies d'information et de communication sont en train de changer les effets du temps et de la distance sur le travail. De tels changements dépendent en outre des conditions historiques, de la capacité d'individus et d'institutions de s'adapter et d'agir, et des décisions prises par les producteurs de technologies, les usagers et les créateurs de politiques gouvernementales. Cet article met en relief les orientations et les perspectives dominantes en sciences humaines au Royaume-Uni qui ont émergées au "Programme sur les technologies d'information et de communications'' (Programme on Information and Communication Technologies [PICT]) établi par le "Conseil de recherches économiques et sociales'' (Economic and Social Research Council).
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
29

Lins Ribeiro, Gustavo. "WCAA." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.133.

Full text
Abstract:
Le World Council of Anthropological Associations, un dénominatif que l’on peut traduire en français par Conseil mondial des associations d’anthropologues, est un réseau d’organisations nationales, régionales et internationales dont le but est de promouvoir « les communications et la coopération en anthropologie à l’échelle mondiale. Ses objectifs premiers sont de promouvoir la discipline anthropologique dans un contexte international ; promouvoir la coopération et le partage d’information entre anthropologues à travers le monde ; promouvoir l’organisation conjointe d’évènements et de débats scientifiques et coopérer aux activités de recherche et à la diffusion du savoir anthropologique » (librement traduit, www.wcaanet.org, consulté le 14 février 2018). Entre le 9 et le 13 juin 2004, le colloque international « World Anthropologies: strengthening the international organization and effectiveness of the profession », titre qu’on peut traduire par « Les anthropologies du monde : renforcer l’organisation et l’efficacité internationales de la profession ») fut mis sur pied à l’initiative de Gustavo Lins Ribeiro, dans la ville de Recife, au Brésil, avec le support financier de la Fondation Wenner-Gren pour la recherche anthropologique. À cette époque, Gustavo Lins Ribeiro était président de l’Association brésilienne d’anthropologie (ABA), et ce colloque était un évènement préliminaire au congrès biannuel de l’ABA. Au début des années 2000, Arturo Escobar, Eduardo Restrepo, Marisol de la Cadena et Gustavo Lins Ribeiro ont fondé le World Anthropologies Network (http://www.ram-wan.net/) (ou réseau des anthropologies du monde), un réseau composé d’individus désireux de pluraliser les échanges autour du savoir anthropologique sur le plan mondial, cela devant la dominance anglo-américaine croissante de notre agenda disciplinaire. Le fait que les membres fondateurs de ce mouvement soient latino-américains doit être brièvement commenté. Par diverses manières, ils ont amené un style cosmopolite critique d’Amérique latine au mélange qui allait définir plus tard les anthropologies du monde en tant que cosmopolitiques radicales. L’Amérique latine apparaît dans ce contexte comme une sorte de « cosmopolitisme en tant que principal contrepoint de l’impérialisme américain » (Ribeiro 2014: 491, traduction libre). Par ailleurs, au sujet des cosmopolitiques anthropologiques impériales, libérales et radicales, on note que: Le projet des anthropologies mondiales n’était pas guidé par un agenda multiculturaliste ; plutôt, il a été influencé par les discussions radicales en Amérique latine sur l’interculturalité (voir Bartolomé 2006 et Rappaport 2005) (Ribeiro 2014: 489, traduction libre). Pour le World Anthropologies Network, la valorisation des « autres anthropologies et des anthropologies autrement » (Restrepo et Escobar 2005) avait besoin d’être faite conjointement avec « une critique des conditions engendrées par la modernité et la "colonialité du pouvoir" (Castro-Gómez et Grosfoguel 2007 ; Quijano 1993) qui ont oblitéré la production, la validité et la visibilité des autres savoirs » (Ribeiro 2014: 489, traduction libre). Bien que le congrès de Recife en 2004 n’ait pas été l’initiative du World Anthropologies Network, et bien que l’un d’entre nous y était engagé profondément (Ribeiro), il semblait clair que l’idée de ce colloque était fortement inspirée et influencée par l’agenda des anthropologies du monde. Ce colloque avait quatre objectifs principaux : Premièrement : Rassembler les anthropologues agissant comme leaders d’organisations nationales et internationales dans une visée de construction de nouveaux canaux d’intercommunication et de coopération. Deuxièmement : Initier un processus pour approfondir la coopération internationale en anthropologie dans une portée davantage tournée vers le cosmopolitisme, à travers la facilitation de dialogues et les processus de réseautage pouvant mener à des communications plus hétéroglosses et à une diffusion du savoir anthropologique. Troisièmement : Élaborer une proposition collective pour une coopération internationale qui pourrait servir en tant que « document de travail international » initial, qui pourrait être rapportée et discutée au sein des associations anthropologiques nationales et internationales présentes au colloque. Quatrièmement : Participer à un symposium au congrès de l’Association brésilienne d’anthropologie, où les faits saillants du colloque ainsi que les documents qui auront été produits seront présentés et discutés. Quatorze représentants d’organisations anthropologiques se sont déplacés à Recife pour cette occasion. Ils étaient les présidents d’associations issues d’Australie, du Brésil, du Canada, de la France, de l’Inde, de la Russie, de l’Afrique du Sud, du Royaume-Uni et des États-Unis. Les présidents des associations internationales suivantes étaient également présents : l’Association Européenne des Anthropologues Sociaux, l’International Union of Anthropological and Ethnological Sciences, l’Asociación Latinoamericana de Antropología et la Pan African Anthropological Association. La Société japonaise a délégué son directeur des relations internationales. Le colloque se tint en deux temps. Le premier, et plus intense, consista en trois débats d’une journée, ayant précédé le 24e congrès biannuel de l’Association brésilienne d’anthropologie. Après avoir discuté de multiples mécanismes et initiatives possibles pour accroître la coopération internationale, les participants décidèrent de créer le World Council of Anthropological Associations. Le second temps consista en une session durant le congrès brésilien, qui se tint le 13 juin 2004, lorsque la fondation du WCAA fut annoncé publiquement. Gustavo Lins Ribeiro était élu comme premier facilitateur du Conseil. Le WCAA voulait devenir un réseau et non pas une nouvelle institution. Le rôle de facilitateur consistait à démarrer le réseau en diffusant la nouvelle de son existence, et plus important encore, à démarrant un site internet. L’arrivée du World Council a été largement acclamée partout. Depuis 2004, le WCAA connait une croissante rapide et poursuit sa lancée. Il est maintenant une présence reconnue sur la scène politique anthropologique mondiale, avec plus de 50 membres d’à travers le monde. Les anthropologies du monde sont discutées dans différents congrès organisés par les membres du World Council. D’autres présidents (on ne les apele plus facilitateur) ont pris les rennes au cours des années : Junji Koizumi (Japon), Thomas Reuter (Australie), Michal Buchowski (Pologne), Vesna Vucinic-Neskovic (Serbie), Chandana Mathur (Irelande), and Carmen Rial (Brésil, depuis juillet 2018). L’intérêt du leadership du WCAA pour les politiques académiques internationales a également été manifesté en 2009, lorsque plusieurs leaders du WCAA sont devenus membres du comité exécutif de l’International Union of Anthropological and Ethnological Sciences. Ils ont poursuivi sa réorganisation en promouvant une constitution plus démocratique ainsi qu’un congrès international en 2013, à Manchester, et au Brésil, en 2018, couronnés de succès. Cette nouvelle période apporta l’espoir que les anthropologues puissent améliorer leurs échanges à l’échelle mondiale, à l’intérieur d’un milieu institutionnel assuré et ouvert à la participation de collègues venus de tous les coins du globe. En effet, lors du congrès mondial à Manchester, la possibilité de créer un seul corps international propre à représenter l’anthropologie commença à être débattue entre les membres du comité organisateur du WCAA et du comité exécutif de l’International Union of Anthropological and Ethnological Sciences (IUAES). Des négociations furent tenues avec succès dans les années suivantes, et en 2017, une institution bicamérale fut créée : la World Anthropological Union (WAU). Les modalités prévues dans la constitution de cette nouvelle institution reconnaissent le maintien de l’existence du WCAA et du IUAES, chacun avec ses structures politiques et objectifs propres, son leadership, et en tant que deux chambres séparées, distinctes et autonomes de la nouvelle WAU. Le World Anthropologies Network et le WCAA ont également inspiré la création de la Commission des anthropologies du monde (CWA) Au sein de l'American Anthropological Association en 2008, alors que Setha Low était sa présidente. En 2010, lors du mandat présidentiel de Virginia Dominguez au sein du AAA, la commission devint un comité, une entité permanente au sein de l’association. Ses objectifs sont d’ « identifier les enjeux importants partagés par les anthropologues issus de diverses nations ; développer des objectifs clairs pour rassembler les anthropologues des États-Unis et de l’international pour le bénéfice de l’anthropologie mondiale ; faire appel à une diversité de voix et de perspectives internationales et impliquer à la fois le milieu universitaire et l’anthropologie appliquée dans cette démarche » (traduction libre). En 2014, en réponse aux suggestions du CWA, le journal de l'American Anthropological Association, l’American Anthropologist, ouvrit une section « anthropologies du monde » afin d’aborder « les origines et préoccupations constantes de l’anthropologie à travers le monde » (Weil 2014: 160, traduction libre). L’histoire du WCAA en est une d’un succès. Mais l’enjeu maintenant est de savoir quoi faire de ce succès. Bien que le WCAA ait créé de nombreuses opportunités pour laisser place à plus de conversations hétéroglosses sur le plan mondial ainsi que l’apparition d’un nouveau leadership mondial, nous devons nous poser des questions, dont celles-ci : - A-t-on vraiment amélioré la visibilité des autres anthropologies au sein de la production anthropologique du système mondial, ainsi qu’en appelle Kuwayama (2004) ? Que pourrait-on faire de plus relativement aux politiques mondiales de la visibilité ? - Comment le WCAA peut-il améliorer les communications mondiales actuelles entre les anthropologies ? Un facteur permet de demeurer optimiste. À la suite d’années de débats internes au sein du WCAA sur comment pluraliser les politiques éditoriales au sujet du style et de la langue, le WCAA a lancé son propre journal en ligne, Déjà Lu. Depuis 2012, il republie, dans toutes langues, des articles sélectionnés par des revues anthropologiques (www.wcaanet.org/dejalu). L’édition de 2017 de Déjà Lu compte plus de 40 articles d’à travers la planète. Ce type d’intervention dans le domaine de la publication anthropologique est un effort stratégique particulier puisqu’il permet de visibiliser l’hétérogénéité de l’anthropologie contemporaine.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography