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Journal articles on the topic 'Ensemble élémentaire'

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Duret, Jean-Louis. "Équivalence élémentaire et isomorphisme des corps de courbe sur un corps algébriquement clos." Journal of Symbolic Logic 57, no. 3 (September 1992): 808–23. http://dx.doi.org/10.2307/2275432.

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Abstract:
Cet article fait suite à [D] dont il utilise les résultats.Soit if ℒ langage constitué de deux constantes 0 et 1, et de deux fonctions + et ·; si A est un sous-ensemble d'une structure de ℒ, nous noterons if ℒ (A) le langage obtenu en ajoutant à ℒ if les éléments de A comme constantes.Tous les corps considérés seront commutatifs. Nous appellerons corps de courbe sur un corps k une extension K de k finiment engendrée de degré de transcendance 1 sur k telle que k soit relativement algébriquement clos dans K.Nous appellerons ensemble de coefficients d'une courbe sur un corps k un sous-ensemble A de K tel qu'il existe un système de générateurs de l'idéal de cette courbe dont les coefficient sont des éléments de A.Nous nous proposons d'étudier les conjectures suivantes:1. Conjecture. Si K est un corps de courbe sur un corps algébriquement clos k, il existe un sous-ensemble fini A de k tel que tout corps de courbe sur kélémentairement équivalent à K dans le langage ℒ (A), lui est k-isomorphe.2. Conjecture. Deux corps de courbe sur un corps algébriquement clos K élémentairement équivalents dans le langage ℒ sont isomorphes.Nous démontrerons ces conjectures lorsque le genre est différent de 1, et si le genre est 1, lorsque la caractéristique est nulle et le corps de courbe sans multiplication complexe.Une version plus simple de cet article est parue dans [D′].
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2

Huglo, Marie-Pascale. "Émergences : mémoire et apparition dans Soifs 1." Dossier 37, no. 1 (November 24, 2011): 45–56. http://dx.doi.org/10.7202/1006461ar.

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Abstract:
Dans Soifs comme dans les volumes subséquents de Marie-Claire Blais, un geste revient, celui de l’émergence qui, avec la résurgence, rythme la temporalité et rend toute chose indissociable du mouvement de son apparition. Ce mouvement d’émergence, sans cesse repris à neuf, figure et structure la circulation fluide de la mémoire et de l’imagination dans le cycle de Soifs. Il permet aussi de rendre compte, de manière dynamique, de la stratification temporelle fortement polarisée qui sous-tend l’oeuvre de Blais. Mais c’est avant tout comme un geste esthétique élémentaire, mobilisant l’écriture dans son ensemble, que nous voulons l’aborder.
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3

Demonty, Isabelle, Annick Fagnant, and Virginie Dupont. "Analyse d’un outil d’évaluation en mathématiques : entre une logique de compétences et une logique de contenu." Mesure et évaluation en éducation 38, no. 2 (June 8, 2016): 1–29. http://dx.doi.org/10.7202/1036761ar.

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Abstract:
La Fédération Wallonie-Bruxelles met à la disposition des enseignants des outils d’évaluation susceptibles de diagnostiquer la capacité des élèves à mobiliser et à combiner, en situation inédite, un ensemble de procédures apprises. Si plusieurs chercheurs se sont investis dans la réflexion scientifique autour de ces outils et de leur pouvoir diagnostique, la question de l’impact des contenus spécifiques évalués par ceux-ci est peu envisagée. En analysant un outil centré sur l’algèbre élémentaire, cet article a pour ambition de rendre compte de la plus-value apportée par un regard alimenté par les recherches menées dans la discipline ciblée. Dépassant les constats généraux posés par la passation de l’outil telle que prévue par les auteurs dans une logique de compétences, les résultats mettent en perspective les démarches mises en oeuvre par les élèves devant les différentes tâches proposées. Au-delà des constats spécifiques à la tâche analysée, cet article montre l’importance de regards croisés sur la question de l’évaluation des compétences.
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Frossard, Etienne. "La mécanique dissipative des géo-matériaux granulaires et ses applications pratiques en Génie Civil." Revue Française de Géotechnique, no. 167 (2021): 2. http://dx.doi.org/10.1051/geotech/2021007.

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Abstract:
L’article, résultant d’un travail de long terme sur la physique des géo-matériaux granulaires et la pratique du génie civil de grandes infrastructures, synthétise une vision nouvelle du comportement mécanique de ces matériaux, à partir d’approches dissipatives micromécaniques originales. Après le contexte et les hypothèses-clé, il présente les aspects essentiels des structures dissipatives induites par la friction de contact élémentaire, associée à des spécificités de mécanique statistique dans ces matériaux en mouvement quasi-statique, et leur expression multi-échelle par des relations tensorielles fortes : les équations de la dissipation d’énergie résultant de la friction. Sur cette base, est ensuite établi un large ensemble de propriétés pratiques d’usage général en génie civil, incluant : le critère de rupture, le couplage résistance au cisaillement/variations de volume, la compaction cyclique, l’équilibre géostatique « au repos »… Bien que l’essentiel de l’article soit focalisé sur les caractères induits par la friction de contact, une dernière section présente d’autres propriétés-clé induites par la rupture des granulats, autre processus dissipatif après la friction de contact. Ces propriétés incluent des incidences explicites sur les effets d’échelle dans le comportement structural d’ouvrages, vérifiées sur de grands ouvrages.
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Lepetit, Bernard. "Sur les dénivellations de l'espace économique en France, dans les années 1830." Annales. Histoire, Sciences Sociales 41, no. 6 (December 1986): 1243–72. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1986.283347.

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Abstract:
Au départ, l'art du puzzle semble un art bref,un art mince, tout entier contenu dans un maigreenseignement de la Gestalt-théorie. L'objet visén'est pas une somme d'éléments qu'il faudraitd'abord isoler et analyser, mais un ensemble, c'està-dire une forme, une structure : la connaissancedu tout et de ses lois, de l'ensemble et de sa structurene saurait être déduite de la connaissanceséparée des parties qui la composent : cela veutdire qu ‘on peut regarder une pièce d'un puzzle pendanttrois jours et croire tout savoir de sa configurationet de sa couleur sans avoir le moins dumonde avancé.G. Perec, La vie mode d'emploi.On connaît le destin historiographique de la ligne Saint-Malo/Genève. L'invention de la frontière et sa première représentation cartographique datent de 1826. Dans une conférence prononcée au Conservatoire des Arts et Métiers, Charles Dupin appelle l'attention de son auditoire sur « une ligne tranchée et noirâtre qui sépare le Nord et le Midi de la France » depuis Genève jusqu'à Saint-Malo. De part et d'autre, des taux de scolarisation très dissemblables opposent la « France éclairée » et la « France obscure ». Oubliée après 1850, la ligne de démarcation est exhumée un siècle plus tard, sur le même terrain de la géographie culturelle. En suivant, d'après Maggiolo, les « progrès de l'instruction élémentaire de Louis XIV à Napoléon III », on retrouve, validée dans le long terme, l'opposition caractéristique du temps des monarchies parlementaires, et l'existence d'une « ligne charnière » menant de la baie du Mont Saint- Michel au lac de Genève.
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Raffestin, Claude. "Espace, temps, frontière." Cahiers de géographie du Québec 18, no. 43 (April 12, 2005): 23–34. http://dx.doi.org/10.7202/021174ar.

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Abstract:
La frontière est un fait social qu'on a cherché à analyser à partir d'une problématique qui met l'accent sur trois facteurs en interaction : les relations, l'espace et le temps. Ces facteurs constituent les éléments fondamentaux du champ relationnel en rapport avec lequel la frontière et ses fonctions ont été redéfinies. De cette problématique élémentaire ont été tirés quatre modèles d'hypothèses qui ont ensuite été testés. Une modification de la frontière ou de ses fonctions peut affecter soit les relations, soit l'espace, soit enfin le temps. Les relations structurent l'espace et le temps qui se font et se défont ensemble et forment, en raison même de cela, ce qu'on peut appeler une enveloppe spatio-temporelle susceptible d'être aliénée par rapport aux membres d'une société. L'esquisse d'une vérification a été amorcée à partir de quatre exemples. La délimitation d'une frontière de type européen dans le Sud-tunisien et le remaniement de la frontière belgo-allemande dans la région d'Eupen ont montré comment l'apparition ou le déplacement d'une frontière pouvait affecter les relations et par suite le temps opératoire structuré par elles. La prise en considération d'un changement de la fonction fiscale par lé gouvernement belge a permis d'illustrer la modification des relations, de l'espace et du temps. Le cas de la région franco-genevoise illustre la même hypothèse mais avec modification d'abord du temps opératoire et ensuite de l'espace opératoire. Enfin l'émigration tessinoise du milieu du siècle dernier a montré comment le temps opératoire pouvait d'abord être touché puis les relations et finalement l'espace.
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Touraille, Alain. "Théories d'algèbres de Boole munies d'idéaux distingués. II." Journal of Symbolic Logic 55, no. 3 (September 1990): 1192–212. http://dx.doi.org/10.2307/2274482.

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Abstract:
La première partie de cet article ([10], que nous désignerons par (I) dans la suite) était consacrée à la théorie élémentaire TX des algèbres de Boole munies d'idéaux distingués indéxés dans un ensemble X. On a vu que les idéaux définissables dans un modèle de Tx forment la sous-algèbre engendrée par les idéaux distingués de l'algèbre de Heyting des idéaux de munie de l'opérateur sa défini par sa(K) = {a: a/K est sans atome}, et que la théorie de peut être caractérisée par la structure composée de l'algèbre de Heyting des idéaux définissables munie de l'opérateur sa et des idéaux distingués, et par l'application qui à tout K de fait correspondre le nombre d'atomes de /K, pris dans N ⋃ {∞}.Nous montrons maintenant que les structures possibles peuvent être définies de façon axiomatique en introduisant une classe équationnelle d'algèbres de Heyting munies d'une opération unaire, dites sa-algèbres de Heyting (en abrégé sa-AH), et en prouvant que cette classe est constituée des algèbres pouvant être plongées dans l'algèbre de Heyting des idéaux d'une algèbre de Boole, munie de l'opérateur sa. Ainsi les sont, à isomorphisme près, les sa-AH engendrées par des éléments distingués indéxés dans X; on en déduit une classification des extensions complètes de Tx en montrant que les applications qui peuvent être associées à une structure de la forme pour caractériser la théorie d'un modèle sont déterminées par leur restriction à une partie M() définie uniformément, sur laquelle elles prennent des valeurs dans (N − {0}) ⋃ {∞}, et que réciproquement toute application de M() dans (N − {0}) ⋃ {∞} est une telle restriction.
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Lallement, Michel. "L’institution au prisme de la relation." Nouvelles perspectives en sciences sociales 5, no. 1 (November 23, 2009): 67–77. http://dx.doi.org/10.7202/038622ar.

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Abstract:
RésuméLa notion d’institution possède une longue et riche carrière en sciences sociales. Pour diverses raisons, elle a perdu du crédit en sociologie ces dernières années. En marchant sur les brisées d’Émile Durkheim, mais à l’écart néanmoins de toute tentation déterministe, cet article propose de réhabiliter l’institution en tant que processus multipolaire. Le programme relationnel s’avère à cette fin particulièrement heuristique. La décomposition de toute institution en quatre fonctions élémentaires, autonomes et donc potentiellement conflictuelles invite à repenser les faits sociaux les plus variés dans une perspective ouverte et dynamique. À ce titre, l’institution peut se définir comme un ensemble de relations de relations.
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9

Vibert, Stéphane. "Les formes élémentaires, ou la naissance d’une socio-anthropologie symbolique." Cahiers de recherche sociologique, no. 56 (June 29, 2015): 131–41. http://dx.doi.org/10.7202/1031377ar.

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Abstract:
Si les thèses développées dans les Formes élémentaires de la vie religieuse ont subi bon nombre de critiques depuis sa parution, tant au niveau de la validité des faits relevés que de l’interprétation du totémisme, et si la théorie « sociologique » de l’essence de la religion continue évidemment de faire débat, il n’en reste pas moins que la question la plus centrale de l’ouvrage – et la plus actuelle puisqu’elle oriente la compréhension même du rôle et de la nature des sciences sociales – s’avère d’ordre ontologique : l’intelligence de la société comme réalité tant idéelle que matérielle, individuelle que collective, bref comme réalité symbolique. À partir notamment des lectures stimulantes de Karsenti et Tarot, le symbolisme sera présenté comme logique spécifique des représentations collectives, comme processus par lequel un groupe humain, tout en s’ordonnant autour d’un ensemble structuré d’idées-valeurs, ne se conçoit comme totalité concrète que par la circulation de formes sensibles maintenant les acteurs en interdépendance relationnelle.
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Binder, Werner, Sophie Schinko, Werner Binder, and Francis Le Maître. "Les formes élémentaires d’agir performatif. Un essai de typologie sociologique." Cahiers de recherche sociologique, no. 51 (March 26, 2013): 75–96. http://dx.doi.org/10.7202/1014998ar.

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Abstract:
L’article étudie l’emploi du concept de performance au sein de la théorie sociologique contemporaine et développe pour lui-même une typologie de l’action performative en trois parties. Primo, les performances ritualisées se concentrent sur la manière dont ses participants s’y conforment. Secundo, les performances théâtralisées sont caractérisées par la fictionalité et introduisent ainsi une distinction entre acteurs et auditoires. Tertio, les performances sociales sont aussi distinctes des auditoires, mais ont ceci de particulier qu’elles doivent apparaître authentiques si elles veulent avoir un certain succès. Ces trois formes élémentaires constituent chacune un ensemble complexe ayant des règles propres. Ceci dit, des confluences et des interactions existent, telles les fois où les drames théâtraux empruntent aux événement historiques ou lorsque les acteurs sociaux s’inspirent de performances fictionnelles afin de recréer de la ritualité, et donc une certaine adhésion de la part des auditoires. À terme, il doit devenir clair que toutes ces formes de performance sont fortement entrelacées dans les faits, c’est-à-dire qu’elles puisent à ce même réservoir qu’est l’imaginaire social.
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Gruel, Louis. "Des exclus en quête de légitimité sociale : l’exemple de l’« habitat du pauvre » dans la France contemporaine." III. Moins d’État, plus de coeur ? la pauvreté au quotidien, no. 16 (January 12, 2016): 171–80. http://dx.doi.org/10.7202/1034407ar.

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Abstract:
La plupart des pays développés possèdent à leur marge des ensembles d’habitat urbain accueillant exclusivement des populations aux ressources très précaires. Depuis la fin des années cinquante, en France, les politiques sociales du logement ont cherché à créer des formes résidentielles combinant l’accueil des populations les plus pauvres et le respect des normes jugées élémentaires en matière d’hygiène et de confort, en vue d’assurer la « promotion » sociale de leurs habitants. L’article explore quelques exemples de nouvelles formes d’« habitat du pauvre » aménagées par les politiques sociales urbaines. Il en analyse un des effets les plus fréquents : la désagrégation du lien communautaire, le déploiement de rapports de compétition agressive, de disqualification réciproque et de violence mutuelle.
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Dupuy, Catherine, and Stéphanie Genre. "Une analyse théorisée de données « authentiques»: enseignement du lexique/vocabulaire en littérature au cycle 3." SHS Web of Conferences 78 (2020): 05006. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20207805006.

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Abstract:
La présente communication cherche à éclairer les activités conjointes portant sur le lexique/vocabulaire en littérature à la fin de l’école élémentaire et au début collège. Pour ce faire, elle s’appuie sur des champs de recherche divers (lexicologie, analyse du discours, didactique de la littérature). Nous centrons notre analyse sur les gestes didactiques de l’enseignant afin d’identifier les interactions les plus déterminantes dans la construction du sens (Rastier, 1987/2009) déroulée dans les mouvements discursifs conjoints (Jeanneret, 1988) des échanges. L’étude menée se base sur plusieurs ensembles de données tous issus du cycle 3 : deux corpus recueillis pour les besoins de la recherche doctorale et des séances de lecture littéraire à l’école recueillies dans le cadre d’une recherche collaborative à l’école. Les «moments lexicaux» ont été choisis pour leur type d’interactions variées (explication, définition, commentaires, proposition de sens ou clarification de l’objet lexical des discussions) et pour leurs ancrages conversationnels (modalisation dans l’interaction, redéfinition de ce dont on parle, compréhension commune, et conduites d’autorégulation).
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Lemire, Gilles, and Paul Pierre. "Vers une définition des besoins de perfectionnement des enseignants de français des niveaux élémentaire et secondaire." Revue des sciences de l'éducation 3, no. 1 (October 2, 2009): 5–24. http://dx.doi.org/10.7202/900033ar.

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Abstract:
Compte rendu partiel des résultats d’une enquête auprès de professeurs de français, langue maternelle, afin de définir d’une façon objective : Nous retrouverons, dans l’article, la description du questionnaire et de l’échantillon, puis des résultats éclairant le point 1 et le point 4. Le tableau 1 indique la répartition des informateurs et le tableau 2, la représentativité de l’échantillon. Les figures 1-2-3 permettent d’évaluer globalement la compétence linguistique des enseignants (sens large : toutes les connaissances acquises dans tous les domaines où la langue joue un rôle essentiel). Les figures 4, 5 et 6 s’arrêtent sur le type de formation désirée par les enseignants. Il y a une différence d’orientation selon qu’il s’agit d’informateurs de l’élémentaire qui, en plus d’une formation générale, désirent que l’on mette l’accent sur l’enseignement de la didactique, alors que ceux du secondaire veulent une formation axée sur la linguistique ou sur la langue et la littérature. Les tableaux 3, 4, 5, 6 et 7 indiquent quelles sont les disciplines dans lesquelles ils souhaitent se perfectionner. Elles sont regroupées selon qu’elles développent la compétence linguistique ou la formation professionnelle. On retrouve la répartition des enseignants dans ces ensembles selon qu’ils sont du niveau élémentaire ou secondaire.
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Leclercq, Benjamin, and Jeanne Demoulin. "Promouvoir la « citoyenneté » dans les quartiers populaires : les professionnels du développement social urbain à l’épreuve des enfants et des jeunes." L’insertion ? La capacitation ? Les interventions jeunesses de proximité, no. 80 (March 22, 2018): 171–89. http://dx.doi.org/10.7202/1044115ar.

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Abstract:
Cet article interroge les tensions qui régissent l’injonction à se comporter en citoyen dans les quartiers populaires en France. Plus spécifiquement, il s’intéresse aux pratiques des professionnels du développement social urbain, recrutés ou mandatés par des organismes HLM pour lutter contre les incivilités dont les enfants des locataires sont rendus responsables (dégradations, vandalisme…). Les interventions sociales conçues par ces professionnels à l’intention des enfants et des jeunes s’apparentent à des formes d’éducation à la citoyenneté qui oscillent entre normalisation des conduites et valorisation de l’engagement pour le bien commun. D’un côté, elles constituent des expériences susceptibles d’engendrer des questionnements profanes sur le vivre-ensemble dans la Cité. De l’autre, en demeurant tributaires d’une approche gestionnaire de l’espace public, elles résistent mal au simple rappel des normes élémentaires du savoir-vivre en société. Pour éviter cette approche morale de la citoyenneté, les agents cherchent alors à donner des capacités à leur public afin que celui-ci résolve de lui-même les problématiques auxquelles il est confronté. Ce travail participatif est redevable d’une conception capacitaire de la citoyenneté, impliquant une maîtrise préalable de la civilité. Il s’adresse ainsi aux jeunes les plus influents, les « grands frères » qui détiennent des compétences d’encadrement de leurs pairs. Les professionnels cherchent alors à leur donner des « codes » pour être reconnus comme partenaires des institutions. Mais ce partenariat implique d’acquérir des compétences d’adaptation aux façons de faire et de dire la politique locale qui n’autorisent pas ces jeunes à publiciser leurs critiques ordinaires du fonctionnement institutionnel.
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Marcel, Jean-Christophe. "Les deux catégories cachées de La Doctrine de Durkheim." Durkheimian Studies 24, no. 1 (December 1, 2020): 121–32. http://dx.doi.org/10.3167/ds.2020.240109.

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Abstract:
*Full article is in FrenchFrench abstract: La Doctrine de Durkheim, texte écrit par Halbwachs en 1918, nous éclaire sur la filiation intellectuelle qui les relie l’un à l’autre. En effet, il met en évidence un intérêt qui va s’avérer durable dans l’oeuvre d’Halbwachs : la sociologie de la connaissance, dans la droite ligne de ce que Durkheim présente dans la conclusion des Formes élémentaires de la vie religieuse. Or si Halbwachs insiste sur la portée de l’oeuvre de Durkheim en matière de sociologie religieuse dans le domaine de la connaissance, c’est aussi le seul point sur lequel il se permet dans le texte d’adjoindre un développement personnel, preuve supplémentaire qu’il lui accorde de l’importance. Il est d’accord avec Durkheim pour affirmer que la connaissance consiste en un ensemble de classifications dont l’origine est sociale, et qu’ainsi la pensée conceptuelle répond au même besoin que la pensée capable déjà de classer, des primitifs, si bien qu’entre leur pensée logique et la nôtre, la différence n’est que de degrés et pas de nature. Il s’accorde aussi à dire, à la suite de Durkheim et Mauss, que l’évolution fait passer de classifications totémiques à des classifications spatiales, et à la pensée conceptuelle contemporaine, mais selon lui sans qu’on en sache beaucoup plus sur le passage du 2e au 3e stade de cette évolution. Aussi Halbwachs esquisse-t-il, en guise de complément, un élément de réponse pour combler ce vide, et, ce faisant, révèle une sensibilité qui annonce ses travaux futurs. Aux catégories de la pensée (espace, temps, causalité etc.) déjà étudiées par Durkheim, il ajoute celles de changement et d’individu, dont il va faire usage dans ses travaux ultérieurs pour expliquer ce mouvement de civilisation qu’est le passage des sociétés rurales aux sociétés urbaines.
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BAUMONT, René, and Jean-Louis PEYRAUD. "avant-propos." INRA Productions Animales 28, no. 1 (January 10, 2020): 3–4. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2015.28.1.3005.

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Abstract:
Dans un contexte économique incertain et face à des demandes sociétales de plus en plus pressantes, les filières animales ont des défis majeurs à relever : assurer leur compétitivité et la viabilité économique des élevages ens’adaptant à l’ouverture des marchés et à une plus grande volatilité des prix ; reconstruire un modèle social en repensant l’acceptabilité de l’élevage et le métier d’éleveur ; produire des aménités reconnues par la société enlimitant les effets négatifs sur l’environnement et en qualifiant les services écosystémiques et patrimoniaux produits par les activités d’élevage. Répondre à ces enjeux nécessite de mettre en place de nouveaux modes de partenariats entre les acteurs. Le Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS) « Elevages Demain » crée en 2010 (www.gis-elevages-demain.org) et dédié aux systèmes de production animale (ruminants, porcs et volailles) à hautes performances économiques,environnementales et sociétales, rassemble quatorze partenaires de la recherche, du développement et des filières professionnelles. Cette démarche s’inscrit dans la volonté de l’ensemble des acteurs des filières animales derépondre ensemble aux défis posés à l’élevage afin de proposer de nouveaux modèles productifs, économiquement viables, respectueux de l’environnement et socialement acceptables et équitables, en un mot : durables. Lesorganismes initiateurs du GIS « Elevages Demain » se fixent donc comme objectif de définir les conditions d’une meilleure compatibilité entre les différentes catégories de performances (techniques, économiques, environnementales, sociales) des systèmes de production animale et de proposer des solutions qui soient innovantes et adaptées à la variété des contextes territoriaux et des filières. Les actions de recherche conduites par le GIS « Elevages Demain » s’organisent autour de quatre axes thématiques : i) les relations entre élevage, filières et territoire, avec une action sur les services rendus par l’élevage et une autre sur l’emploi dans les filières animales ; ii) les relations entre l’élevage et la société avec une action visant à recenser et à analyser les principales controverses ; iii) l’évaluation multicritère de la durabilité des systèmes d’élevage avec l’élaboration d’un guide méthodologique réalisé en commun avec le GIS « Grandes cultures à hautes performances économiques et environnementales » et iv) la conduite des animaux et des systèmes d’élevage avec des actions sur le phénotypage animal (avec le GIS Agenae), l’élevage de précision et l’agro-écologie en élevage.Les Réseaux Mixtes Technologiques du domaine de l’élevage constituent une autre forme de partenariat qui a pour objectif de constituer des pôles d’expertises pour les professionnels de l’élevage et les pouvoirs publics en stimulant les synergies entre disciplines, filières et territoires et sur des domaines précis, tels que l’économie des filières d’élevage, le travail en élevage, l’élevage et l’environnement, le bien-être animal, les bâtiments d’élevage etc...A travers son objectif de synthétiser les connaissances et de diffuser les résultats de la recherche sur les productions animales à un large public, la revue INRA Productions Animales s’efforce d’apporter régulièrementdes contributions pour éclairer le débat scientifique et sociétal sur les enjeux et les défis que doivent relever les productions animales. Ce fut le cas du dossier consacré aux « Gaz à effet de serre en élevage bovin », des numérosspéciaux sur le « Travail en élevage » ou sur « Quelles innovations pour quels systèmes d’élevage ? » pour ne citer que quelques exemples récents. C’est pourquoi nous avons souhaité réunir dans ce premier numéro de l’année2015 quatre articles complémentaires : - Le premier, issu d’un travail mené dans le RMT « Economie des filières animales », propose un état des lieux précis et une analyse détaillée des facteurs explicatifs de la spécialisation territoriale et de laconcentration des productions animales européennes. Il pose ainsi clairement un certain nombre d’enjeux relatifs aux services et aux « dys-services » rendus par les productions animales et à l’acceptabilité de cette concentration par la société ; - Le deuxième, issu d’un groupe de travail du GIS « Elevages Demain », propose une méthodologie originale pour identifier, qualifier et évaluer les multiples services économiques, environnementaux, sociaux et culturels rendus par les activités d’élevage. Cet article pose ainsi un certain nombre de questions de recherche pour progresser dans la quantification et l’évaluation de ces services ;- Le troisième, également issu d’un groupe de travail du GIS « Elevages Demain », présente le recensement et l’analyse des principales controverses qui traversent la société sur l’élevage à partir du regard croisé de différents acteurs. Cet article pose aussi de nombreuses questions de recherches sur les déterminants des attentes de la société vis-à-vis de l’élevage et sur les mécanismes permettant de résoudre ces controverses. - Le quatrième, issu du travail conduit par l’INRA dans le cadre de l’étude commanditée par le Commissariat Général à la Stratégie et à la Prospective, propose une méthodologie de conception et d’évaluation de systèmes de production multiperformants, c’est-à-dire conjuguant performances productives, économiques, environnementales et sociales. En s’appuyant sur un large répertoire de pratiques agricoles élémentaires dont l’impact a été qualifié sur les différentes catégories de performances, cette méthode se veut applicable à une large diversité d’orientations productives. Enfin, nous avons souhaité clore ce numéro avec un texte, issu d’une réflexion menée dans le GIS « Elevages Demain », sur les réseaux de référence en élevage et leur avenir. Ces dispositifs constituent de réelles infrastructures immatérielles de recherche et développement, et dans un contexte budgétaire contraint, il importe de les faire évoluer pour mieux répondre aux nouvelles attentes en lien avec la durabilité des élevages.
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FAVERDIN, P., and C. LEROUX. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 26, no. 2 (April 16, 2013): 71–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3137.

Full text
Abstract:
Le lait n’est pas tout à fait un aliment comme les autres puisqu’il est aussi produit par l’Homme. Cet aliment est indispensable à l’alimentation de l’enfant, car sa richesse nutritionnelle combinée à sa forme liquide en font une ration « tout en un » du jeune pendant ses premières semaines de vie. L’homme a très tôt domestiqué d’autres mammifères pour produire cet aliment nécessaire pour le jeune et l’a aussi intégré dans l’alimentation de l’adulte sous forme native ou après transformation. De fait, le lait est un des rares produits animaux avec l’oeuf qui est produit régulièrement et qu’il est possible d’obtenir sans tuer l’animal. Sa production fait pleinement partie de la fonction de reproduction et son prélèvement doit être géré pour ne pas handicaper le développement du jeune animal qui est également un élément d’avenir dans l’élevage. Les vaches laitières ont longtemps bénéficié de noms très personnalisés, voire de prénoms, jusqu’à ce que la traçabilité ne vienne proposer des identifiants plus proches du matricule de la sécurité sociale que des petits noms affectueux utilisés jusqu’alors. La traite est un moment particulier où l’éleveur se substitue au jeune pour prélever le lait plusieurs fois par jour. Tout ceci fait traditionnellement de l’élevage laitier un élevage qui associe étroitement l’homme et l’animal. Au commencement de la domestication et pendant longtemps, le principal défaut du lait a résidé dans sa faible aptitude à la conservation, nécessitant une consommation plutôt locale, le temps entre production et consommation devant rester le plus court possible. De fait, le développement de sa consommation dans les villes est récent et ne s’est pas fait sans quelques soucis (Fanica 2008). Bien entendu, les évolutions de l’industrie laitière et des transports ont permis de franchir ce double cap de la conservation et des distances, faisant en quelques décennies d’un produit local du peuple d’un terroir, riche d’identité, d’histoire et de culture (Faye et al 2010), un produit générique du commerce mondial qui s’échange entre continents suivant les règles de l’organisation mondiale du commerce et dont la demande augmente régulièrement. Ce passage du local au mondial ne s’effectue pas sans des changements radicaux des modes de production et de l’organisation des filières, avec des conséquences parfois importantes sur les territoires. La production de lait en France, pays traditionnel d’élevage bovin laitier, illustre parfaitement cette évolution et se trouve aujourd’hui à une période charnière. Riche d’une grande diversité de terroirs et de produits, la production française présente un profil original dont on ne sait pas aujourd’hui si c’est une force ou une faiblesse dans cette évolution. Depuis 1984, le système des quotas laitiers liés à la terre et non commercialisables en France a ralenti, comparativement aux pays voisins, l’évolution vers une spécialisation et une intensification des systèmes de production laitiers, mais il disparaîtra en 2015. Le contexte économique des prix des matières premières et du prix du lait devient beaucoup plus instable que par le passé. Le métier d’éleveur laitier, avec sa complexité, sa charge de travail importante, ses astreintes et la diminution de sa rémunération, devient moins attractif. La nécessaire prise en compte de l’impact de l’élevage sur l’environnement et plus globalement de la durabilité, constitue un nouveau défi qui est souvent vécu comme une contrainte supplémentaire. Cependant, les connaissances scientifiques et technologiques ont beaucoup progressé et offrent de nouveaux outils à l’élevage laitier pour construire une trajectoire originale dans cette évolution. Ce numéro spécial d’INRA Productions Animales se propose donc en quelques articles de faire un état des lieux des connaissances concernant la production laitière, ainsi que des nouveaux défis et des nouveaux outils qui s’offrent à la filière pour construire son avenir. Ce panorama n’est volontairement pas exhaustif et traitera prioritairement des vaches laitières avec cependant, lorsqu’il est apparu nécessaire, quelques exemples tirés de travaux réalisés chez les caprins. De même, il ne s’agit pas ici d’aborder la transformation du lait et les évolutions des nombreux produits transformés. Mais nous avons cherché à présenter un point sur un certain nombre de sujets en mettant en avant les avancées récentes et les défis scientifiques, techniques, économiques et organisationnels qui concernent la production laitière, en quatre grandes parties. La première plantera tout d’abord le décor du secteur laitier français. La deuxième présentera les nouvelles avancées des travaux sur la femelle laitière, la lactation et le lait. La troisième analysera les différents leviers que constituent la sélection génétique, la gestion de la santé, l’alimentation et la traite, pour mieux maîtriser la production de lait en élevage. Enfin, la dernière partie abordera des questions plus spécifiques concernant les systèmes d’élevage et leur futur. Le premier article de V. Chatellier et al fournit une analyse à la fois du bilan et des perspectives du secteur laitier français. Après une analyse du marché des produits laitiers au travers de la demande et de l’offre et des grandes stratégies des acteurs de la filière, cet article présente les spécificités françaises des exploitations laitières liées en particulier à la diversité des systèmes de production et des territoires. Cette double diversité se traduit également dans les écarts de productivité et des résultats économiques des exploitations dont la main-d’oeuvre reste majoritairement familiale, avec la question de son renouvellement qui se pose différemment selon les territoires. Enfin, à l’aune des changements importants de contexte qui se préparent avec la fin des quotas et les nouvelles relations qui se mettent en place entre producteurs et transformateurs, les auteurs étudient les différents scénarios qui en découlent et qui conduiront à l’écriture du futur du secteur laitier français dans les territoires et le marché mondial. La série d’articles sur l’animal et le lait débute par une approche systémique de l’animal laitier. La vache laitière est d’abord perçue au travers de sa fonction de production, et les modèles de prévision de la lactation se sont longtemps focalisés sur cette seule fonction. La notion d’animaux plus robustes et d’élevages plus durables (cf. Dossier « Robustesse... », Sauvant et Perez 2010) amène à revisiter cet angle d’approche pour l’élargir à ensemble des fonctions physiologiques en prenant mieux en compte les interactions entre les génotypes animaux et leurs environnements. La modélisation aborde cette complexité de deux façons contrastées, l’une plutôt ascendante en partant des mécanismes élémentaires et en les agrégeant, l’autre plutôt descendante, en partant de grandes propriétés émergeantes des principales fonctions et de leurs interactions, voire de leur compétition dans l’accès aux ressources nutritionnelles. La revue de Friggens et al aborde ainsi la question de la dynamique de partition des nutriments entre fonction physiologiques chez les vaches laitières en fonction du génotype en présentant plusieurs approches de modélisation. Cette revue s’attache à montrer l’intérêt de partir des propriétés émergeantes pour arriver à modéliser les réponses complexes (production, reproduction, composition du lait, état corporel…) d’une vache soumise à différentes conduites d’élevage au cours de sa carrière. Les outils de demain qui permettront d’optimiser la conduited’élevage face aux aléas économiques et climatiques dépendront de l’avancée de ces modèles et des connaissances scientifiques qui les sous-tendent. La fonction de lactation est la conséquence de nombreux mécanismes à l’échelle de l’animal, tout particulièrement au niveau de la glande mammaire. Le développement et le fonctionnement de cet organe caractérisé par sa cyclicité ont fait l’objet de nombreux travaux à l’Inra et dans de nombreuses équipes de recherches internationales. Il ne s’agissait pas ici de relater l’ensemble de ces travaux mais de consacrer un article aux dernières connaissances acquises sur les mécanismes de biosynthèse et de sécrétion des constituants du lait. L’article de Leroux et al présente les travaux sur la régulation de l’expression génique dans la glande mammaire avec un intérêt particulier pour les données acquises avec les nouveaux outils d’études globales de génomique expressionnelle. Ceux-ci apportent de nouvelles connaissances sur les effets des facteurs génétiques sur la biosynthèse et la sécrétion du lait, sur leur régulation nutritionnelle et sur l’interaction de ces facteurs. Ce dernier point constitue un champ d’investigation supplémentaire pour décrypter les secrets du fonctionnement mammaire avec notamment l’intervention de nouveaux acteurs que sont les petits ARN non codants (ou microARN) qui vient encore accroître la complexité du fonctionnement mammaire dans son rôle prépondérant lors de la lactation. Après avoir fait cet état des lieux des connaissances sur la biosynthèse et la sécrétion des constituants du lait au niveau de la glande mammaire, l’article de Léonil et al présente la complexité des fractions protéique et lipidique du lait et de leur assemblage en structures supramoléculaires. Ces structures finales sont sous la dépendance de la nature et de la variabilité des constituants, ellesmêmes dues aux polymorphismes des gènes responsables de leur synthèse. Ainsi, les auteurs font un état des lieux des connaissances sur la structure et le polymorphisme des gènes spécifiant les protéines coagulables du lait que sont les caséines pour arriver à l’organisation de ces dernières en micelles. Le rôle nutritionnel de ces protéines majeures du lait et leur fonction biologique sont revisitées à la lumière des connaissances croissantes sur les peptides bioactifs qu’elles contiennent. La fraction lipidique n’est pas en reste avec la présentation de sa complexité et de son organisation sous forme de globule gras ainsi que de son impact nutritionnel sur le consommateur. Enfin, la découverte récente, dans le lait, de petites particules (ou exosomes) véhiculant des protéines et des ARN ouvre de nouvelle voies d’investigation de l’impact du lait sur la santé du consommateur. La série d’articles consacrée aux leviers d’action dont disposent les éleveurs pour moduler la production laitière ainsi que la composition du lait débute par l’article de Brochard et al, qui retrace l’impact de la sélection génétique pour arriver aux apports de la sélection génomique des races bovines laitières. Un bref historique de la sélection génétique présente les progrès réalisés sur les caractères de production laitière mais aussi sur des caractères de robustesse (fertilité, mammites…) et permet ainsi de dresser le décor génétique des élevages français. L’avènement des outils de génomique grâce au séquençage du génome bovin a conduit à renouveler les perspectives de sélection des bovins laitiers (cf. Numéro spécial, «amélioration génétique" Mulsant et al 2011). La présentation brève de ces outils permet de mieux appréhender les retombées attendues. Les opportunités offertes par la sélection génomique sur les caractères laitiers sensu stricto se complètent et permettent également de proposer une sélection sur de nouveaux caractères. En effet, la prise en compte progressive d’autres caractères oriente la sélection vers une complexité accrue notamment grâce à l’établissement de nouvelles mesures phénotypiques. L’évolution vers une meilleure robustesse, une efficacité alimentaire optimisée mais aussi une empreinte environnementale réduite, sera d’autant plus envisageable que la sélection pourra s’appuyer sur des capacités de phénotypage de plus en plus fin et à grande échelle. Un autre facteur prépondérant dans l’élevage laitier concerne la gestion de la santé animale qui affecte, notamment, la durabilité des élevages sous l’angle socio-économique. Cette gestion complexe doit prendre en compte de nombreux paramètres tel que le nombre des traitements nécessaires, le temps passé, les pertes économiques directes à court et long terme, etc. Les infections ne touchent pas toutes directement la glande mammaire, mais en affectant l’animal, elles impactent la lactation, l’efficacité de production du troupeau et donc l’élevage. L’article de Seegers et al passe en revue sept maladies majeures classées en trois groupes affectant les bovins laitiers. Il présente les connaissances récentes acquises sur ces maladies et les perspectives qu’elles ouvrent pour mieux les maîtriser. Ces maladies ont bien souvent un impact économique fort sur les élevages et/ou sont transmissibles à l’Homme constituant ainsi des questionnements de recherche forts et pour lesquels les moyens d’actions sont aussi multiples que variés. De plus, les attentes sociétales visent à diminuer, autant que faire se peut, les intrants médicamenteux. L’alimentation est un levier de maîtrise de la production et de la composition du lait qui présente l’avantage d’avoir des effets rapides et réversibles. Bien que ce levier puisse également moduler la composition protéique du lait, l’impact prépondérant de l’alimentation sur la composition en acides gras du lait, dans le but de fournir aux consommateurs une qualité nutritionnelle du lait la plus favorable possible, a été mis en exergue par de nombreuses études. La détermination de la composition en acides gras des laits est de plus en plus précise, notamment du fait des nouvelles techniques qui permettent une meilleure caractérisation de ces profils. Outre l’impact de l’alimentation, les effets des apports nutritionnels chez le ruminant sur les teneurs en composés vitaminiques du lait sont également à prendre en compte dans la perspective de l’utilisation du lait comme source complémentaire naturelle de vitamines chez les sujets présentant une efficacité d’absorption réduite (tel que les jeunes ou à l’inverse les personnes âgées). L’article de Ferlay et al recense les principaux facteurs alimentaires (nature de la ration de base, supplémentation oléagineuse, différents types de suppléments lipidiques et leurs interactions) influençant la composition en acides gras et en vitamines du lait de vache. Enfin, la traite constitue un outil supplémentaire de pilotage des troupeaux en termes de production laitière mais aussi de qualité sanitaire, technologique et nutritionnelle du lait. De plus, une meilleure connaissance des effets des différentes pratiques de traite est cruciale dans le contexte actuel de gestion du travail dans les exploitations laitières (cf. Numéro spécial, « Travail en élevage », Hostiou et al 2012). Les moyens mis en oeuvre se situent à différents niveaux allant de la fréquence de traite aux systèmes de stockage des laits en passant par les réglages possibles ou les types de machines à traire. L’article de Guinard-Flament et al fait le point des connaissances actuelles sur les effets et les conséquences de modifications de la conduite des animaux à la traite. Il présente les effets de la fréquence de traite sur le niveau de production laitière et sur la composition du lait. Le contexte de la traite, avec les effets mécaniques de la machine à traire et celui du système de stockage, est également présenté dans ses multiples facettes pour souligner leur rôle prépondérant sur la qualité microbienne des laits. La conduite des vaches à la traite est également un moyen de gestion de la carrière d’une vache laitière à travers le pilotage de certaines phases du cycle de production (effets sur la reproduction et sur la durée de la lactation et leurs conséquences sur la santé de l’animal...). La dimension des systèmes d’élevage est dominée ces dernières années par la question environnementale, notamment depuis la parution du rapport de la FAO « Livestock’s long shadow » (Steinfeld et al 2006). L’élevage laitier, très consommateur de ressources de qualité, est concerné au premier rang par ce défi environnemental. Mais ces enjeux, peu perceptibles à l’échelle de l’élevage pourtant à l’origine de ces risques, sont difficiles à intégrer dans les objectifs des systèmes de production. L’article de Dollé et al sur les impacts environnementaux des systèmes bovins laitiers français apporte de nombreux éléments quantifiés sur les émissions des éléments à risque pour l’environnement par les élevages laitiers. Ces risques concernent bien entendu la qualité de l’eau, notamment via les excrétions d’azote et de phosphore, ce qui est connu depuis longtemps avec leurs impacts sur l’eutrophisation des cours d’eau et des côtes. Les risques liés à la qualité de l’air ont été pris en compte beaucoup plus récemment et concernent principalement les émissions d’ammoniac pouvant affecter la santé humaine et des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique (cf. Dossier, « Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane », Doreau et al 2011). Ensuite, l’article aborde la question de la biodiversité, auxiliaire de l’agriculture et des paysages, où l’élevage joue un rôle central au sein des territoires agricoles. L’article aborde pour finir la question de la quantification de ces impacts afin d’améliorer objectivement les performances environnementales des élevages et montre que performances environnementales et économiques en élevage laitier ne sont pas antinomiques. En guise de conclusion de ce numéro, J.L. Peyraud et K. Duhem se sont prêtés à un exercice d’analyse prospective des élevages laitiers et du lait de demain en reprenant certains des constats de l’article introductif, notamment sur la diversité des systèmes et des territoires, la restructuration rapide de la filière et la reconstruction du métier d’éleveur. La filière devra demain affronter la tension entre l’amélioration de la compétitivité et celle de la durabilité de l’élevage en tirant profit des innovations. La meilleure prise en compte des qualités nutritionnelles des produits et de l’évolution des demandes tout en améliorant l’intégration de l’élevage au sein des territoires constitue un double défi pour résoudre cette tension. L’analyse des auteurs prône cependant un maintien de la diversité et la complémentarité des systèmes dans une diversité de territoires pour mieux répondre aux enjeux de la société et des éleveurs. Ce numéro spécial montre combien la filière laitière est aujourd’hui plus que jamais à la croisée des chemins avec des défis économiques et sociétaux difficiles à relever dans un climat de plus en plus incertain. Entre diversité d'une part, et spécialisation et standardisation d'autre part, le chemin de la filière française reste complexe à définir. Les nombreuses évolutions des connaissances scientifiques permettent de disposer à court ou moyen terme de nouveaux outils pour relever ces défis. La sélection génomique pour disposer des animaux les plus adaptés à leur système, les modèles de prévision pour anticiper les aléas et leurs conséquences, les outils d’évaluation environnementale pour maîtriser les risques, les outils de monitoring et d’information des troupeaux d’élevage pour améliorer les conditions de travail et l’efficience des troupeaux, les possibilités de piloter la qualité des produits par les conduites d’élevage et en particulier l’alimentation, une meilleure connaissance des mécanismes de régulation de la lactation, la découverte de la richesse des constituants du lait et de leurs propriétés nutritionnelles et fonctionnelles sont autant d’atouts pour la filière pour affronter ces défis. A travers les articles de ce numéro, nous avons voulu illustrer quelques un de ces défis et des perspectives offertes par la recherche. L’enjeu sera de les mobiliser à bon escient dans le cadre de stratégies cohérentes. Cela nécessitera la collaboration de tous les acteurs de la recherche, de la formation, du développement et de la filière. A leur niveau, les articles de ce numéro, par les nombreuses signatures communes entre chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs de recherche-développement, témoignent de la vitalité des unités mixtes de recherche et des unités mixtes thématiques impliquées dans l’élevage laitier. De même, bon nombre de travaux relatés dans les articles de ce numéro sont le fruit de programmes de recherche co-financés et menés en collaboration étroite entre la recherche, les instituts technique et la filière. Nous y voyons un fort signe positif pour l'avenir de l'élevage laitier en France Cet avant-propos ne saurait s’achever sans remercier René Baumont et le comité de rédaction d’Inra Productions Animales pour l’initiative judicieuse de ce numéro spécial, mais aussi pour nous avoir aidés à mener à bien ce projet comprenant de nombreux auteurs, qui ont bien voulu se prêter à l’exercice difficile de la rédaction d’un article de synthèse qui conjugue la rigueur de l’information scientifique avec l’exigence de la rendre accessible à un large public. Ce numéro doit beaucoup aussi aux relectures constructives de nombreux collègues que nous remercions ici anonymement. Enfin, cet ouvrage doit aussi sa qualité à un travail remarquable d’édition technique assuré par Pascale Béraudque nous associons à ces remerciements. Nous avons eu la primeur de ces articles et nous espérons que vous partagerez l’intérêt que nous avons eu à leur lecture à la fois instructive, enrichissante et propice à nourrir notre réflexion pour le futur de la recherche-développement dans le domaine de l’élevage bovin laitier.Philippe FAVERDIN, Christine LEROUX RéférencesDoreau M., Baumont R., Perez J.M., (Eds) 2011. Dossier, Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane. INRA Prod. Anim., 24, 411-474. Fanica P.O., 2008. Le lait, la vache et le citadin. Du XVIIe au XXe siècle. Editions Quae, Paris, France,520p. Faye B., Bonnet P., Corniaux C., Duteurtre G., 2010. Peuples du lait. Editions Quae, Paris France, 160p. Hostiou N., Dedieu B., Baumont R., (Eds) 2012. Numéro spécial, Travail en élevage. INRA Prod. Anim., 25, 83-220. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M., (Eds) 2011. Numéro spécial, Amélioration génétique. INRA Prod. Anim., 24, 283-404. Sauvant D., Perez J.M., (Eds) 2010. Dossier, Robustesse, rusticité, flexibilité, plasticité, résilience… les nouveaux critères de qualité des animaux et des systèmes d'élevage. INRA Prod. Anim., 23, 1-102. Steinfeld H., Gerber P., Wassenaar T., Castel V., Rosales M., de Haan C., 2006. Livestock's long shadow: environmental issues and options. Food and Agriculture Organization of the United Nations,414p.
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Barrese, Kenneth, and Bruce Sagan. "Bijections on m-level Rook Placements." Discrete Mathematics & Theoretical Computer Science DMTCS Proceedings vol. AT,..., Proceedings (January 1, 2014). http://dx.doi.org/10.46298/dmtcs.2430.

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Abstract:
International audience Partition the rows of a board into sets of $m$ rows called levels. An $m$-level rook placement is a subset of squares of the board with no two in the same column or the same level. We construct explicit bijections to prove three theorems about such placements. We start with two bijections between Ferrers boards having the same number of $m$-level rook placements. The first generalizes a map by Foata and Schützenberger and our proof applies to any Ferrers board. The second generalizes work of Loehr and Remmel. This construction only works for a special class of Ferrers boards but also yields a formula for calculating the rook numbers of these boards in terms of elementary symmetric functions. Finally we generalize another result of Loehr and Remmel giving a bijection between boards with the same hit numbers. The second and third bijections involve the Involution Principle of Garsia and Milne. Nous considérons les rangs d’un échiquier partagés en ensembles de $m$ rangs appelés les niveaux. Un $m$-placement des tours est un sous-ensemble des carrés du plateau tel qu’il n’y a pas deux carrés dans la même colonne ou dans le même niveau. Nous construisons deux bijections explicites entre des plateaux de Ferrers ayant les mêmes nombres de $m$-placements. La première est une généralisation d’une fonction de Foata et Schützenberger et notre démonstration est pour n’importe quels plateaux de Ferrers. La deuxième généralise une bijection de Loehr et Remmel. Cette construction marche seulement pour des plateaux particuliers, mais ça donne une formule pour le nombre de $m$-placements en terme des fonctions symétriques élémentaires. Enfin, nous généralisons un autre résultat de Loehr et Remmel donnant une bijection entre deux plateaux ayant les mêmes nombres de coups. Les deux dernières bijections utilisent le Principe des Involutions de Garsia et Milne.
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Bastin, Georges. "Quantitative analysis of metabolic networks and design of minimal bioreaction models." Revue Africaine de la Recherche en Informatique et Mathématiques Appliquées Volume 9, 2007 Conference in... (August 15, 2008). http://dx.doi.org/10.46298/arima.1891.

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Abstract:
International audience This tutorial paper is concerned with the design of macroscopic bioreaction models on the basis a quantitative analysis of the underlying cell metabolism. The paper starts with a review of two fundamental algebraic techniques for the quantitative analysis of metabolic networks : (i) the decomposition of complex metabolic networks into elementary pathways (or elementary modes), (ii) the metabolic flux analysis which aims at computing the entire intracellular flux distribution from a limited number of flux meaurements. Then it is discussed how these two fundamental techniques can be exploited to design minimal bioreaction models by using a systematic model reduction approach that automatically produces a family of equivalent minimal models which are fully compatible with the underlying metabolism and consistent with the available experimental data. The theory is illustrated with an experimental case-study on CHO cells. Cet article tutoriel traite de la conception de modèles de bioréactions macroscopiques sur la base d’une analyse quantitative du métabolisme cellulaire sous-jacent. L’article commence par un rappel de deux techniques algébriques fondamentales pour l’analyse quantitative des réseaux métaboliques : (i) la décomposition des réseaux métaboliques complexes en chemins élémentaires (ou modes élémentaires), (ii) l’analyse des flux métaboliques qui vise à calculer la totalité des flux métaboliques intracellulaires à partir d’un ensemble limité de mesures. On montre ensuite comment ces deux techniques peuvent être exploitées pour concevoir des modèles minimaux de bioréactions en utilisant une approche systématique de réduction de modèle qui produit automatiquement une famille de modèles minimaux équivalents compatibles non seulement avec les données expérimentales mais aussi avec le métabolisme sous-jacent. La théorie est illustrée avec une étude de cas expérimentale sur des cellules CHO.
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Jourde, Frédéric, Yann Laurillau, and Laurence Nigay. "Description of tasks with multi-user multimodal interactive systems: existing notations." Journal d'Interaction Personne-Système Volume 3, Issue 3, Special..., Special issue on Task Models (July 22, 2015). http://dx.doi.org/10.46298/jips.658.

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Abstract:
International audience Multi-user multimodal interactive systems involve multiple users who can use multiple interaction modalities. Multi-user multimodal systems are becoming more prevalent, especially systems based on large shared multi-touch surfaces or video game centers such as Wii or Xbox. In this article we address the description of the tasks with such interactive systems. We review existing notations for the description of tasks with a multi-user multimodal interactive system and focus particularly on tree-based notations. For elementary tasks (e.g. actions), we also consider the notations that describe multimodal interaction. The contribution is then a comparison of existing notations based on a set of organized concepts. While some concepts are general to any notation, other concepts are specific to human-computer interaction, or to multi-user interaction and finally to multimodal interaction. De nombreux systèmes interactifs, professionnels ou grand public, permettent conjointement l’interaction multiutilisateur et multimodale. Un système interactif est multimodal lorsqu’un utilisateur peut interagir avec le système par l’usage de plusieurs modalités d’interaction (en entrée ou en sortie) de façon parallèle ou non. Nous constatons que de plus en plus de systèmes multiutilisateurs ou collecticiels sont multimodaux, comme ceux construits autour d’une surface interactive et les consoles de jeu de type Wii ou Xbox. Nous traitons dans cet article de la description des tâches-utilisateur avec de tels systèmes interactifs multiutilisateurs et multimodaux. Précisément, nous dressons un panorama des notations existantes permettant la description des tâches mono ou multi-utilisateur avec une attention particulière pour les notations à base d’arbre de tâches. Nous focalisons aussi sur les tâches élémentaires ou actions mono/multi-modales de l’utilisateur en considérant les notations de description de l’interaction multimodale. Pour cela, nous proposons une étude comparative d'un ensemble de notations de description selon une grille d’analyse regroupant des concepts généraux à l’interaction et des concepts propres à l’interaction multiutilisateur et multimodale.
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Vibert, Stephane. "Individualisme." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.083.

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Abstract:
Le concept d’individualisme ne se présente pas comme une notion traditionnelle en anthropologie, ainsi que le montre son absence de la plupart des dictionnaires de la discipline. Popularisée dans l’œuvre de Louis Dumont (1966) par son opposition au holisme caractéristique des sociétés « traditionnelles » (dont l’Inde des castes constitue l’exemple paradigmatique), la notion s’avère souvent mal comprise, puisqu’elle semble suggérer une dichotomie binaire là où il est avant tout question de contraste comparatif et d’accentuation entre des variantes socioculturelles de l’humanité. Parfois accusée de reconduire les grands dualismes ethnocentriques propres à la socio-anthropologie classique (tradition/ modernité, communauté/ société, solidarité mécanique/ solidarité organique) qui ne verraient hors de l’Occident que des univers de conformisme, de tribalisme ou de despotisme (Lozerand 2014), l’étude de l’individualisme se présente pourtant, avant tout, comme « une archéologie de la conception occidentale de l’individu » (Flahault dans Lozerand 2014 : 547). En effet, selon Dumont, la conception moderne du monde se caractérise par une « idéologie individualiste », c’est-à-dire un ensemble de représentations et d’idées-valeurs qui s’articule autour de la figure prééminente de l’individu commeprincipe, à distinguer radicalement du « sujet empirique », échantillon indivisible de l’espèce humaine, parlant, pensant et agissant, tel qu’on le rencontre danstoutesles sociétés sous diverses formes. Figure centrale de l’idéal politique et éthique de l’Occident depuis les Lumières, l’individu (considéré comme antérieur à son existence sociale par les doctrines du droit naturel moderne) n’en reste pas moins pour la discipline anthropologique une « institution » (Mauss 1967 : 150), au sens où il doit nécessairement s’ancrer dans un monde social et culturel qui lui donne signification et consistance. En définissant la modernité comme individualiste là où « l’individu est érigé envaleursuprême », Dumont n’utilise pas le terme dans un sens péjoratif (égoïsme) ou laudatif (autonomie) mais, dans le sillage de Tocqueville, comme l’affirmationsocialed’une valeur. Ce sont les sociétés qui sont individualistes, et non d’abord les individus eux-mêmes. Dans sa prétention à fonder la société à partir d’une juxtaposition d’individus rationnels et originellement déliés, la configuration individualiste propre à la modernité néglige, ou tout du moins subordonne, le trait consubstantiel à toute existence sociale, trait défini comme « holisme » ou « aperception sociologique » : la « présence du social dans l’esprit de chaque homme », qui emporte comme corollaire que « la perception de nous-même comme individu n’est pas innée mais apprise, […]elle nous est prescrite, imposée par la société où nous vivons », laquelle « nous fait une obligation d’être libres » (Dumont 1966 : 21). Ainsi la prééminence de l’individu dans la société moderne appelle-t-elle un certain de nombre de valeurs corrélatives (dont l’égalité de droit, mais aussi la liberté morale ou encore la nation comme « société des individus »), tout en se combinant au sein de chaque culture particulière avec des éléments holistes locaux, ce qui donne une appréciation différenciée de la modernité (sous la figure notamment de variantes nationales). Ainsi que le rappelle Dumont, « l’individualisme est incapable de remplacer complètement le holisme et de régner sur toute la société... de plus, il n’a jamais été capable de fonctionner sans que le holisme contribue à sa vie de façon inaperçue et en quelque sorte clandestine » (Dumont 1991 : 21). C’est que la valeur individualiste, si elle est bien devenue essentielle dans nos sociétés par l’élévation des droits de l’Homme au statut de principe universel, ne peut effectivement s’incarner qu’au sein d’une société particulière, qui en traduit politiquement les attendus de façon toujours contingente et déterminée. L’analyse ne suppose donc pas unretourà des principes holistes, comme s’ils avaient disparu en même temps que les communautés traditionnelles et cohésives, mais plutôt une conscience plus lucide du rôle que jouent les principes holistes dans toute vie humaine pour autant qu’elle est toujours vie en société. L’idéologie de l’individu indépendant se heurte implicitement d’une part à la conservation nécessaire de « totalités partielles » comme lieux verticaux de transmission de la langue, de la culture et du sens (famille, école, associations, communautés), et d’autre part à la réintroduction de principes dits « collectifs » contre « l’utopie libérale », à doses variables selon les pays, comme l’État-providence, l’appartenance nationale, les systèmes d’assurance sociale, les diverses régulations du marché, les principes de solidarité et de redistribution, etc. Il convient également de ne pas confondre l’individualisme compris comme représentation sociale avec deux processus distincts portant sur la confection concrète de la personne et son potentiel de singularité, à savoir l’individuation et l’individualisation. Au XXesiècle, l’anthropologie s’est surtout intéressée auxformes d’individuationpropres aux diverses sociétés, ces pratiques de « constitution de la personne » par inclusion dans un ordre symbolique qui suppose des représentations partagées et des dispositifs rituels. Elle a pu ainsi constater l’extrême hétérogénéité des systèmes de pensée et d’agir visant à conférer une « identité » à l’être humain, preuve d’une large palette culturelle quant aux manières d’appréhender les relations de soi à soi, aux autres et au monde. Marcel Mauss a ainsi montré comment l’être humain ne pouvait apparaître qu’à la suite de multiples processus de subjectivation, ainsi que l’expriment les diverses « techniques du corps », l’expression des émotions ou l’intériorisation de l’idée de mort (Mauss 1950). Car toutes ces caractéristiquesa prioriéminemment « personnelles » varient en fait largement selon les contextes sociaux et culturels où elles prennent signification. La tradition anthropologique a énormément insisté sur la naturerelationnellede l’individuation, ouvrant sur la perception d’un Soi tissé de rapports avec l’environnement social et mythique (Leenhardt, 1947), jusque dans ses composantes mêmes, qu’elles soient matérielles (os, sang, chair, sperme, etc.) ou non (esprit ancestral, souffle, ombre, etc.) (Héritier 1977), parfois même au-delà des « humains » strictement définis (Descola 2005). De même, bon nombre d’auteurs ont souligné l’existence de divers processus historiques et culturels d’individualisationnon réductibles à la prééminence de l’individualisme comme valeur englobante. Le Bart (dans Lozerand 2014 : 89), après Foucault (1984) et Vernant (1989) distingue trois formes d’individualisation qui ne se recoupent jamais parfaitement : l’autonomie sociopolitique, l’existence d’une « vie privée » et le rapport réflexif à soi constituent autant de critères marquant un dépassement de la logique « holiste » d’individuation (définissant un nom, une place, un rôle, un statut) vers une « quête de soi » différenciée, invoquant comme idéal de vie une singularité, un salut ou un « épanouissement » posés théoriquement comme échappant aux injonctions normatives et symboliques de la société. S’articulant plus ou moins à l’individualisme comme valeur, cette visée d’authenticité désormais généralisée dans les sociétés occidentales en illustre également les limites, dès lors qu’en sont précisées les difficultés et les défaillances dans l’existence concrète des acteurs sociaux (déshumanisation du travail, conformisme consommatoire, maladies exprimant la « fatigue d’être soi » comme la dépression, influence des médias de masse et des réseaux sociaux, sentimentalisme et moralisme excessifs, solitude et vide affectif, etc.). Depuis une trentaine d’années et la mise en évidence d’une globalisation aux contours multiples se pose enfin la question de l’extension descriptive et normative de l’individualisme aux diverses cultures et civilisations du monde, que cela soit par le biais de catégories politiques (le citoyen rationnel), économiques (le marchand, le salarié et le consommateur propres au monde capitaliste), juridiques (le sujet de droit), morales (l’agent responsable) ou esthétiques (le dessein d’expressivité originale), etc. Si, selon Dumont, le christianisme et sa valorisation d’un « individu en relation directe avec Dieu » jouent un rôle primordial dans l’émergence de l’individualisme, ce sont bien les catégories humanistes et séculières qui, depuis la colonisation, légitiment les dynamiques d’extension actuelles, notamment du fait de la promotion par les instances internationales des droits humains comme fondement universel de justice sociale. L’anthropologie elle-même, dans un contexte de mise en relation généralisée des sociétés, s’évertue à saisir la place que des cultures différentes accordent à la valeur de « l’individu » (Morris 1994 ; Carrithers, Collins et Lukes 1985), que ce soit dans les grandes religions ou philosophies historiques (islam, judaïsme, bouddhisme, hindouisme, confucianisme, etc.) ou dans les communautés contemporaines, irréversiblement marquées par l’hégémonie occidentale et l’extension d’une économie mondialisée, mais également par des mouvements fondamentalistes ou « revivalistes » de repli identitaire. La valorisation du métissage et de l’hybridité impliquerait en ce sens de réinsérer « l’individu » dans les « paysages » culturels multiples et enchevêtrés qui établissent le lien entre global et local, entre contraintes systémiques et réappropriation communautaire (Appadurai 1996). Dans la dynamique contemporaine de globalisation, l’extension de l’individualisme comme valeur se retrouve dans une position paradoxale, d’une part liée à l’hégémonie d’un système-monde capitaliste et donc accusée de favoriser une « occidentalisation » fatale pour la diversité culturelle, d’autre part identifiée comme porteuse d’émancipation à l’égard de structures et normes contraignantes pour des acteurs (femmes, minorités ethniques, religieuses ou sexuelles, personnes handicapées) privés des droits élémentaires aux plans politique, juridique et socioéconomique.
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