Literatura académica sobre el tema "Décolonisation – Maroc"

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Artículos de revistas sobre el tema "Décolonisation – Maroc":

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Duclos, Virginie. "La scolarisation des élites féminines du Maghreb en France : les stratégies familiales, sexuées et de classe et les parcours scolaires1". Articles 19, n.º 2 (21 de marzo de 2007): 85–124. http://dx.doi.org/10.7202/014844ar.

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Resumen
La restructuration des systèmes éducatifs en Tunisie et au Maroc a mené après la décolonisation à un enseignement dual comprenant, d’un côté, un enseignement public souvent dégradé et, de l’autre, des filières extrêmement élitistes (publiques ou privées), refuges éducatifs pour les classes dirigeantes des deux pays. Au terme d’une formation élitiste en Tunisie ou au Maroc, une des avenues royales pour la poursuite des études universitaires est la formation donnée en France dans les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Elle permet, après deux années d’études, d’entrer sur concours dans les grandes écoles. L’objet général de cet article, résultat d’une étude menée dans un internat parisien accueillant des étudiantes maghrébines en classes préparatoires, est de circonscrire l’influence de l’appartenance sexuelle et son imbrication avec les appartenances sociale et de classe. L’objectif de l’auteure est d’explorer dans quelle mesure ces parcours, orientés par les stratégies familiales, sont teintés ou non par l’appartenance sexuelle des étudiantes et des différents membres de la famille qui les ont influencées.
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Guerry, Linda. "Marc André, Femmes dévoilées. Des Algériennes à l’heure de la décolonisation, Lyon, ENS Éditions, 2016, 380 p." Cahiers de la Méditerranée, n.º 96 (15 de junio de 2018): 379–81. http://dx.doi.org/10.4000/cdlm.11170.

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Maclellan, Nic. "L’ONU, la France et les décolonisations tardives: L’exemple des terres françaises d’Océanie, by Jean-Marc Regnault". Contemporary Pacific 26, n.º 2 (2014): 561–63. http://dx.doi.org/10.1353/cp.2014.0046.

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"Marc André, Femmes dévoilées : des Algériennes en France à l’heure de la décolonisation". Raison présente N° 203, n.º 3 (2017): 85. http://dx.doi.org/10.3917/rpre.203.0085.

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Laribi, Soraya. "Marc André, Femmes dévoilées. Des Algériennes en France à l’heure de la décolonisation". Lectures, 22 de marzo de 2017. http://dx.doi.org/10.4000/lectures.22554.

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Melliti, Imed y Abdelhamid Hénia. "Anthropologie indigène". Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.003.

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Resumen
Dès son invention, la catégorie « indigène » est une catégorie beaucoup moins savante que politique. « C’est la colonisation qui fait les indigènes », écrit René Gallissot. Sans être tout à fait des « primitifs », ces indigènes sont supposés être d’une espèce différente qui conserve des traits d’exotisme et de sauvagerie visibles dans la culture et les modes d’organisation sociale. Le propre de la catégorie indigène est d’être issue de la frontière coloniale : les indigènes le sont dans la mesure où ils sont justement, et en même temps, des sujets des empires coloniaux. Comme le montre R. Gallissot, la généalogie du mot indigène est complexe et procède d’une juridicisation d’une catégorie au départ naturaliste, donnant lieu en définitive à une classe juridique elle-même naturalisante et naturalisée. La fabrique juridique de « l’indigénat » comme statut en perpétuel recomposition au fil de l’histoire coloniale, et de ses relais institutionnels, administratifs et politiques, fait que la société coloniale est une société divisée en deux classes de populations et d’institutions : des sujets infériorisés et des citoyens à part entière, et respectivement des modes d’administration, des régimes juridiques et des juridictions spécifiques (Gallissot 2006). Ainsi l’«indigénat » est un statut stigmatisé et stigmatisant. La colonisation et le colonialisme étant perçus de plus en plus comme des objets historiques révolus mais avec des relents persistants, la catégorie « indigène » tend à être dégagée de son stigmate. Aujourd’hui, un courant d’« indigénisation » des savoirs prétend même s’en emparer en le retournant. Cette démarche est présentée comme le moyen de dessiner une posture méthodologique permettant d’opérer un déplacement dans le champ des recherches en sciences sociales en les dégageant de tout hégémonisme ethnocentrique. Quel bilan pouvons-nous dresser des pratiques empiriques propres à ce courant ? Dans quel contexte épistémologique s’inscrit-il ? Qu’en est-il du piège identitaire qui le guette ? L’indigénisation est-elle une pratique réservée exclusivement aux chercheurs indigènes ou autochtones et quel statut accorde-t-elle aux concepts et paradigmes produits par la communauté scientifique internationale ? Les soi-disant chercheurs autochtones ne sont-ils pas en passe d’inventer leurs propres « indigènes », en décrétant le déclassement d’une partie de la communauté scientifique ? L’idée de l’indigénisation vient à la suite de plusieurs tentatives de renouveaux épistémologiques. La « décolonisation des savoirs » introduite par les Postcolonial Studies anglophones a montré que la décolonisation n’est pas seulement une action politique, mais également une action épistémologique. A cela, il faut ajouter la critique de l’orientalisme par Edward Saïd (1980), les différentes écoles qui ont amorcé une tentative de construire le savoir à partir du « bas » (view from below) ou de « l’intérieur », ou de faire de la recherche du côté des acteurs, ou encore au « ras de sol » (Revel 1989). C’est dans la même perspective que s’inscrivent la contribution des Subaltern Studies en Inde (Pouchepadass 2000 ), l’« écriture de l’histoire » par Michel de Certeau (2002) et sa sociologie de l’« invention du quotidien », la reconstitution de la « vision des vaincus » par Nathan Wachtel (1999), la microstoria italienne, l’analyse « du point de vue de l’indigène » (Geertz 1986), et l’analyse des « armes du faible » par James C. Scott (1985). Les Latinos Studies, les Gender Studies, les Black Studies, sont autant de courants qui ont contribué à la poursuite de cet élan novateur. Le dernier en date est le courant représenté par le Manifeste de Lausanne. Pour une anthropologie non hégémonique (Saillant, Kilani, Graezer Bideau 2011). Indigéniser consisterait à répondre à la question de savoir comment penser une société sans être le porte-parole d’interprétations hégémoniques ou surplombantes venant souvent de l’extérieur. Cela suppose aussi le dépassement de la dichotomie «indigène»/«occidental» en se dégageant des rapports de force historiques liés à ces deux catégories, telles qu’elles étaient forgées dans le contexte colonial. La propension à l’indigénisation des savoirs a parfois tourné au discours identitaire, notamment chez les «sociologues arabes» (Melliti 2006 ; 2011). Il existe une tension à l’arrière fond du débat autour de la question d’arabisation des sciences sociales d’une manière générale. L’autre usage de l’indigénisation obéissant à des raisons exclusivement identitaires serait de dire que seuls les indigènes seraient les mieux placés pour rendre compte des réalités locales. Prenant sa source dans le nationalisme postcolonial, ce courant est obnubilé par l’idée de décoloniser les sciences sociales. Pour les défenseurs de ces courants, seul l’indigène serait capable de mieux étudier les sociétés anciennement colonisées. Il va sans dire que, dans ce contexte précis, la validité scientifique des résultats obtenus est incertaine. Une autre manière de comprendre l’indigénisation serait de l’assimiler à une posture méthodologique et à une démarche adoptée par tout chercheur quelle que soit son origine. De ce point de vue, l’altérité du chercheur n’est guère perçue comme un handicape pour une meilleure intelligibilité des réalités sociales plurielles qu’il se donne pour objet (Godelier 2007). Que le chercheur soit indigène (de l’intérieur) ou non, la question n’est pas là. Avec l’indigénisation des savoirs on insiste sur la manière dont les objets relatifs aux sociétés locales sont construits, pensés et traités. Il s’agit de partir de l’intérieur, c'est-à-dire des « concepts proches de l’expérience » pour « voir les choses du point de vue de l’indigène », comme le précise Clifford Geertz (1986 : 73-74). Pour ce faire, il faut voir selon lui les expériences des indigènes « dans le cadre de leur propre idée de ce qu’est la personne » ; autrement dit, comment ils « se voient eux-mêmes » et comment ils « se voient les uns les autres ». Et Geertz d’ajouter : « […] pour Java, Bali et le Maroc, au moins, cette idée diffère sensiblement non seulement de la nôtre, mais de façon non moins dramatique et non moins instructive, de l’une à l’autre » (Geertz : 76). Les effets des postures ethnocentriques empêchent de bien comprendre les sociétés locales, dans la mesure où ils déplacent la manière de penser ces sociétés vers des paradigmes et des catégories inventés sous d’autres cieux. Les approches ethnocentristes adoptées pour analyser les réalités locales peuvent être dues à des chercheurs aussi bien venus du dehors que du local. L’ethnocentrisme n’est pas spécifique à l’Occident. Récusant la dérive identitaire, l’indigénisation des sciences sociales consiste à transcender les langues par lesquelles les chercheurs s’expriment, les antinomies, comme centre et périphérie, local et global, etc. Elle participe également à la construction d’un savoir universel, mais non un «universel occidental » (Detienne 2005). L’indigénisation ne repose pas sur la condamnation, voire la négation de la « pensée occidentale », mais plutôt sur sa « décentralisation », comme l’écrivent les auteurs du Manifeste de Lausanne. La conversion des théories nées dans les centres de production scientifique en théories voyageuses, phénomène non nouveau, devient une véritable stratégie de connaissance. Ainsi, les outils d’analyse, paradigmes et concepts forgés dans le monde occidental ne sont pas rejetés par les tenants de ce courant. L’indigénisation du savoir se présente ainsi comme un projet épistémologique qui se démarque de celui postcolonial qui cherche à « décoloniser », ou encore de celui qui cherche à « désoccidentaliser » les savoirs. Qu’elle soit utilisée par l’ancien colonisateur ou l’ancien colonisé, la « décolonisation » est toujours quelque part entachée d’un substrat idéologique. L’idée de « désoccidentalisation », elle aussi, n’échappe pas à la même dérive. L’usage de ces mots dénote que le dépassement des catégories antinomiques (« colonisateurs » vs « colonisés », « Occident » vs « Orient », « Nord » vs « Sud », « centre » vs « périphérie », etc.) n’est pas encore totalement consumé. Il sous-entend que l’on reste toujours, d’une manière ou d’une autre, prisonnier de la perception ethnocentriste (Goody 2010).
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Pérez Serrano, Julio, Blanca E. Buldain Jaca, Ángel Martínez de Velasco, Jesús Martínez Milán y Ascensión Martínez Martín. "Reseñas". Espacio Tiempo y Forma. Serie V, Historia Contemporánea, n.º 9 (1 de enero de 1996). http://dx.doi.org/10.5944/etfv.9.1996.2926.

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Resumen
RESEÑA de : Cuenca Toribio, José Manuel. Parlamentarismo y antiparlamentarismo en España. Madrid : Congreso de los Diputados, 1995. RESEÑA de : Puell de la Villa, Fernando. El soldado descopocido. De la leva a la «mili» (1700-1912). Madrid : Biblioteca Nueva, 1996. RESEÑA de : Teijeiro de la Rosa, Juan Miguel. La Real Hacienda Militar de Femando Vil. Madrid : Ministerio de Defensa, 1995. RESEÑA de : Ageron, Charles-Robert; Marc, Michael. L'ére des décolonisations (Actes du Colloque d'Aix-en-Provence). París : Karthala, 1995. RESEÑA de : Varona Martínez, Gema. La inmigración irregular. Derectios y deberes humanos. Colección Derechos Humanos «P. Francisco de Vitoria». Vitoria-Gasteiz : Ararteko, 1994.
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Gagné, Natacha. "Anthropologie et histoire". Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.060.

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Resumen
On a longtemps vu l’histoire et l’anthropologie comme deux disciplines très distinctes n’ayant pas grand-chose en partage. Jusqu’au début du XXe siècle, l’histoire fut essentiellement celle des « civilisés », des Européens et donc des colonisateurs. Si les colonisés n’étaient pas complètement absents du tableau, ils étaient, au mieux, des participants mineurs. L’anthropologie, pour sa part, s’est instituée en ayant pour objet la compréhension des populations lointaines, les « petites sociétés », autochtones et colonisées, ces populations vues comme hors du temps et de l’histoire. Cette situation était le produit d’une division traditionnelle (Harkin 2010 : 114) – et coloniale (Naepels 2010 : 878) – du travail entre histoire et anthropologie. Celle-ci se prolongeait dans le choix des méthodes : les historiens travaillaient en archives alors que les anthropologues s’intéressaient aux témoignages oraux et donc, s’adonnaient à l’enquête de terrain. Les deux disciplines divergeaient également quant à la temporalité : « Pour l’histoire, (…) le temps est une sorte de matière première. Les actes s’inscrivent dans le temps, modifient les choses tout autant qu’ils les répètent. (…) Pour l’anthropologue, s’il n’y prend garde, le temps passe en arrière-plan, au profit d’une saisie des phénomènes en synchronie » (Bensa 2010 : 42). Ces distinctions ne sont plus aujourd’hui essentielles, en particulier pour « l’anthropologie historique », champ de recherche dont se revendiquent tant les historiens que les anthropologues, mais il n’en fut pas de tout temps ainsi. Après s’être d’abord intéressés à l’histoire des civilisations dans une perspective évolutionniste et spéculative, au tournant du siècle dernier, les pères de l’anthropologie, tant en France (Émile Durkheim, Marcel Mauss), aux États-Unis (Franz Boas), qu’en Angleterre (Bronislaw Malinowski, Alfred Radcliffe-Brown), prendront fermement leur distance avec cette histoire. Les questions de méthode, comme le développement de l’observation participante, et l’essor de concepts qui devinrent centraux à la discipline tels que « culture » et « fonction » furent déterminants pour sortir de l’idéologie évolutionniste en privilégiant la synchronie plutôt que la diachronie et les généalogies. On se détourna alors des faits uniques pour se concentrer sur ceux qui se répètent (Bensa 2010 : 43). On s’intéressa moins à l’accidentel, à l’individuel pour s’attacher au régulier, au social et au culturel. Sans être nécessairement antihistoriques, ces précepteurs furent largement ahistoriques (Evans-Pritchard 1962 : 172), une exception ayant été Franz Boas – et certains de ses étudiants, tels Robert Lowie ou Melville J. Herskovits – avec son intérêt pour les contacts culturels et les particularismes historiques. Du côté de l’histoire, on priorisait la politique, l’événement et les grands hommes, ce qui donnait lieu à des récits plutôt factuels et athéoriques (Krech 1991 : 349) basés sur les événements « vrais » et uniques qui se démarquaient de la vie « ordinaire ». Les premiers essais pour réformer l’histoire eurent lieu en France, du côté des historiens qui seront associés aux « Annales », un nom qui réfère à la fois à une revue scientifique fondée en 1929 par Marc Bloch et Lucien Febvre et à une École d’historiens français qui renouvela la façon de penser et d’écrire l’histoire, en particulier après la Seconde Guerre mondiale (Krech 1991; Schöttler 2010). L’anthropologie et la sociologie naissantes suscitèrent alors l’intérêt chez ce groupe d’historiens à cause de la variété de leurs domaines d’enquête, mais également par leur capacité à enrichir une histoire qui n’est plus conçue comme un tableau ou un simple inventaire. Les fondateurs de la nouvelle École française des Annales décrivent leur approche comme une « histoire totale », expression qui renvoie à l’idée de totalité développée par les durkheimiens, mais également à l’idée de synthèse du philosophe et historien Henry Berr (Schöttler 2010: 34-37). L’histoire fut dès lors envisagée comme une science sociale à part entière, s’intéressant aux tendances sociales qui orientent les singularités. L’ouvrage fondateur de Marc Bloch, Les rois thaumaturges (1983 [1924]), pose les jalons de ce dépassement du conjoncturel. Il utilise notamment la comparaison avec d’autres formes d’expériences humaines décrites notamment dans Le Rameau d’Or (1998 [1924; 1890 pour l’édition originale en anglais]) de James G. Frazer et explore le folklore européen pour dévoiler les arcanes religieux du pouvoir royal en France et en Angleterre (Bensa 2010; Goody 1997). Il s’agit alors de faire l’histoire des « mentalités », notion qui se rapproche de celle de « représentation collective » chère à Durkheim et Mauss (sur ce rapprochement entre les deux notions et la critique qui en a été faite, voir Lloyd 1994). Les travaux de la deuxième génération des historiens des Annales, marqués par la publication de l’ouvrage de Fernand Braudel La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II en 1949 et de son arrivée en 1956 à la direction de la revue, peuvent encore une fois mieux se comprendre dans l’horizon du dialogue avec l’anthropologie, d’une part, et avec les area studiesqui se développèrent aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, de l’autre (Braudel 1958). Le projet est de rapporter « la spécificité des acteurs singuliers, des dates et des événements à des considérations plus vastes sur la transformation lente des mœurs et des représentations. Le travail ne consiste pas seulement à capter au projet de l’histoire des rubriques chères à l’anthropologie, mais aussi à caractériser une époque [et une région] par sa façon de percevoir et de penser le monde » (Bensa 2010 : 46). Il s’agit alors de faire l’histoire des structures, des conjonctures et des mentalités (Schöttler 2010 : 38). Les travaux de cette deuxième génération des Annales s’inscrivent dans un vif débat avec l’anthropologie structuraliste de Claude Lévi-Strauss. Si tant Braudel que Lévi-Strauss voulaient considérer les choses de façon globale, Lévi-Strauss situait la globalité dans un temps des sociétés des origines, comme si tout s’était joué au départ et comme si l’histoire n’en serait qu’un développement insignifiant. Pour sa part, Braudel, qui s’intéressait à l’histoire sérielle et à la longue durée, situait plutôt la globalité dans un passé qui sert à comprendre le présent et, jusqu’à un certain point, à prévoir ce qui peut se passer dans le futur. Ce qui constitue le fond de leur opposition est que l’un s’intéresse à l’histoire immobile alors que l’autre s’intéresse à l’histoire de longue durée, soit l’histoire quasi immobile selon laquelle, derrière les apparences de la reproduction à l’identique, se produisent toujours des changements, même très minimes. Dans les deux cas, l’ « événementiel » ou ce qui se passe à la « surface » sont à l’opposé de leur intérêt pour la structure et la profondeur, même si ces dernières ne sont pas saisies de la même façon. Pour Braudel, la structure est pleinement dans l’histoire ; elle est réalité concrète et observable qui se décèle notamment dans les réseaux de relations, de marchandises et de capitaux qui se déploient dans l’espace et qui commandent les autres faits dans la longue durée (Dosse 1986 : 89). Les travaux de Braudel et son concept d’ « économie-monde » inspireront plusieurs anthropologues dont un Marshall Sahlins et un Jonathan Friedman à partir du tournant des années 1980. Pour Lévi-Strauss, la structure profonde, celle qui correspond aux enceintes mentales humaines, « ne s’assimile pas à la structure empirique, mais aux modèles construits à partir de celle-ci » (Dosse 1986 : 85). Elle est donc hors de l’histoire. Comme le rappelait François Hartog (2014 [2004] : 287), Lévi-Strauss a souvent dit « rien ne m’intéresse plus que l’histoire. Et depuis fort longtemps! » (1988 : 168; voir d’ailleurs notamment Lévi-Strauss 1958, 1983), tout en ajoutant « l’histoire mène à tout, mais à condition d’en sortir » (Lévi-Strauss 1962 : 348) ! Parallèlement à l’entreprise déhistoricisante de Lévi-Strauss, d’autres anthropologues insistent au contraire à la même époque sur l’importance de réinsérer les institutions étudiées dans le mouvement du temps. Ainsi, Edward E. Evans-Pritchard, dans sa célèbre conférence Marett de 1950 qui sera publiée en 1962 sous le titre « Anthropology and history », dénonce le fait que les généralisations en anthropologie autour des structures sociales, de la religion, de la parenté soient devenues tellement généralisées qu’elles perdent toute valeur. Il insiste sur la nécessité de faire ressortir le caractère unique de toute formation sociale. C’est pour cette raison qu’il souligne l’importance de l’histoire pour l’anthropologie, non pas comme succession d’événements, mais comme liens entre eux dans un contexte où on s’intéresse aux mouvements de masse et aux grands changements sociaux. En invitant notamment les anthropologues à faire un usage critique des sources documentaires et à une prise en considération des traditions orales pour comprendre le passé et donc la nature des institutions étudiées, Evans-Pritchard (1962 : 189) en appelle à une combinaison des points de vue historique et fonctionnaliste. Il faut s’intéresser à l’histoire pour éclairer le présent et comment les institutions en sont venues à être ce qu’elles sont. Les deux disciplines auraient donc été pour lui indissociables (Evans-Pritchard 1962 : 191). Au milieu du XXe siècle, d’autres anthropologues s’intéressaient aux changements sociaux et à une conception dynamique des situations sociales étudiées, ce qui entraîna un intérêt pour l’histoire, tels que ceux de l’École de Manchester, Max Gluckman (1940) en tête. En France, inspiré notamment par ce dernier, Georges Balandier (1951) insista sur la nécessité de penser dans une perspective historique les situations sociales rencontrées par les anthropologues, ce qui inaugura l’étude des situations coloniales puis postcoloniales, mais aussi de l’urbanisation et du développement. Cette importance accordée à l’histoire se retrouva chez les anthropologues africanistes de la génération suivante tels que Jean Bazin, Michel Izard et Emmanuel Terray (Naepels 2010 : 876). Le dialogue entre anthropologie et histoire s’est développé vers la même époque aux États-Unis. Après le passage de l’Indian Claims Commission Act en 1946, qui établit une commission chargée d’examiner les revendications à l’encontre de l’État américain en vue de compensations financières pour des territoires perdus par les nations autochtones à la suite de la violation de traités fédéraux, on assista au développement d’un nouveau champ de recherche, l’ethnohistoire, qui se dota d’une revue en 1954, Ethnohistory. Ce nouveau champ fut surtout investi par des anthropologues qui se familiarisèrent avec les techniques de l’historiographie. La recherche, du moins à ses débuts, avait une orientation empirique et pragmatique puisque les chercheurs étaient amenés à témoigner au tribunal pour ou contre les revendications autochtones (Harkin 2010). Les ethnohistoriens apprirent d’ailleurs à ce moment à travailler pour et avec les autochtones. Les recherches visaient une compréhension plus juste et plus holiste de l’histoire des peuples autochtones et des changements dont ils firent l’expérience. Elles ne manquèrent cependant pas de provoquer un certain scepticisme parmi les anthropologues « de terrain » pour qui rien ne valait la réalité du contact et les sources orales et pour qui les archives, parce qu’étant celles du colonisateur, étaient truffées de mensonges et d’incompréhensions (Trigger 1982 : 5). Ce scepticisme s’estompa à mesure que l’on prit conscience de l’importance d’une compréhension du contexte historique et de l’histoire coloniale plus générale pour pouvoir faire sens des données ethnologiques et archéologiques. L’ethnohistoire a particulièrement fleuri en Amérique du Nord, mais très peu en Europe (Harkin 2010; Trigger 1982). On retrouve une tradition importante d’ethnohistoriens au Québec, qu’on pense aux Bruce Trigger, Toby Morantz, Rémi Savard, François Trudel, Sylvie Vincent. L’idée est de combiner des données d’archives et des données archéologiques avec l’abondante ethnographie. Il s’agit également de prendre au sérieux l’histoire ou la tradition orale et de confronter les analyses historiques à l’interprétation qu’ont les acteurs de l’histoire coloniale et de son impact sur leurs vies. La perspective se fit de plus en plus émique au fil du temps, une attention de plus en plus grande étant portée aux sujets. Le champ de recherche attira graduellement plus d’historiens. La fin des années 1960 fut le moment de la grande rencontre entre l’anthropologie et l’histoire avec la naissance, en France, de l’« anthropologie historique » ou « nouvelle histoire » et, aux États-Unis, de la « New Cutural History ». L’attention passa des structures et des processus aux cultures et aux expériences de vie des gens ordinaires. La troisième génération des Annales fut au cœur de ce rapprochement : tout en prenant ses distances avec la « religion structuraliste » (Burguière 1999), la fascination pour l’anthropologie était toujours présente, produisant un déplacement d’une histoire économique et démographique vers une histoire culturelle et ethnographique. Burguière (1999) décrivait cette histoire comme celle des comportements et des habitudes, marquant un retour au concept de « mentalité » de Bloch. Les inspirations pour élargir le champ des problèmes posés furent multiples, en particulier dans les champs de l’anthropologie de l’imaginaire et de l’idéologique, de la parenté et des mythes (pensons aux travaux de Louis Dumont et de Maurice Godelier, de Claude Lévi-Strauss et de Françoise Héritier). Quant à la méthode, la description dense mise en avant par Clifford Geertz (1973), la microhistoire dans les traces de Carlo Ginzburg (1983) et l’histoire comparée des cultures sous l’influence de Jack Goody (1979 [1977]) permirent un retour de l’événement et du sujet, une attention aux détails qui rejoignit celle qu’y accordait l’ethnographie, une conception plus dynamique des rapports sociaux et une réinterrogation des généralisations sur le long terme (Bensa 2010 : 49 ; Schmitt 2008). Aux États-Unis, la « New Culturel History » qui s’inscrit dans les mêmes tendances inclut les travaux d’historiens comme Robert Darnon, Natalie Zemon Davis, Dominick La Capra (Iggers 1997; Krech 1991; Harkin 2010). L’association de l’histoire et de l’anthropologie est souvent vue comme ayant été pratiquée de manière exemplaire par Nathan Wachtel, historien au sens plein du terme, mais également formé à l’anthropologie, ayant suivi les séminaires de Claude Lévi-Strauss et de Maurice Godelier (Poloni-Simard et Bernand 2014 : 7). Son ouvrage La Vision des vaincus : les Indiens du Pérou devant la Conquête espagnole 1530-1570 qui parut en 1971 est le résultat d’un va-et-vient entre passé et présent, la combinaison d’un travail en archives avec des matériaux peu exploités jusque-là, comme les archives des juges de l’Inquisition et les archives administratives coloniales, et de l’enquête de terrain ethnographique. Cet ouvrage met particulièrement en valeur la capacité d’agir des Autochtones dans leur rapport avec les institutions et la culture du colonisateur. Pour se faire, il appliqua la méthode régressive mise en avant par Marc Bloch, laquelle consiste à « lire l’histoire à rebours », c’est-à-dire à « aller du mieux au moins bien connu » (Bloch 1931 : XII). Du côté des anthropologues, l’anthropologie historique est un champ de recherche en effervescence depuis les années 1980 (voir Goody 1997 et Naepels 2010 pour une recension des principaux travaux). Ce renouveau prit son essor notamment en réponse aux critiques à propos de l’essentialisme, du culturalisme, du primitivisme et de l’ahistoricisme (voir Fabian 2006 [1983]; Thomas 1989; Douglas 1998) de la discipline anthropologique aux prises avec une « crise de la représentation » (Said 1989) dans un contexte plus large de décolonisation qui l’engagea dans un « tournant réflexif » (Geertz 1973; Clifford et Marcus 1986; Fisher et Marcus 1986). Certains se tournèrent vers l’histoire en quête de nouvelles avenues de recherche pour renouveler la connaissance acquise par l’ethnographie en s’intéressant, d’un point de vue historique, aux dynamiques sociales internes, aux régimes d’historicité et aux formes sociales de la mémoire propres aux groupes auprès desquels ils travaillaient (Naepels 2010 : 877). Les anthropologues océanistes participèrent grandement à ce renouveau en discutant de la nécessité et des possibilités d’une anthropologie historiquement située (Biersack 1991; Barofsky 2000; Merle et Naepels 2003) et par la publication de plusieurs monographies portant en particulier sur la période des premiers contacts entre sociétés autochtones et Européens et les débuts de la période coloniale (entre autres, Dening 1980; Sahlins 1981, 1985; Valeri 1985; Thomas 1990). L’ouvrage maintenant classique de Marshall Sahlins, Islands of History (1985), suscita des débats vigoureux qui marquèrent l’histoire de la discipline anthropologique à propos du relativisme en anthropologie, de l’anthropologie comme acteur historique, de l’autorité ethnographique, de la critique des sources archivistiques, des conflits d’interprétation et du traitement de la capacité d’agir des populations autochtones au moment des premiers contacts avec les Européens et, plus largement, dans l’histoire (pour une synthèse, voir Kuper 2000). Pour ce qui est de la situation coloniale, le 50e anniversaire de la publication du texte fondateur de Balandier de 1951, au début des années 2000, fut l’occasion de rétablir, approfondir et, dans certains cas, renouveler le dialogue non seulement entre anthropologues et historiens, mais également, entre chercheurs français et américains. Les nouvelles études coloniales qui sont en plein essor invitent à une analyse méticuleuse des situations coloniales d’un point de vue local de façon à en révéler les complexités concrètes. On y insiste aussi sur l’importance de questionner les dichotomies strictes et souvent artificielles entre colonisateur et colonisé, Occident et Orient, Nord et Sud. Une attention est aussi portée aux convergences d’un théâtre colonial à un autre, ce qui donne une nouvelle impulsion aux analyses comparatives des colonisations (Sibeud 2004: 94) ainsi qu’au besoin de varier les échelles d’analyse en établissant des distinctions entre les dimensions coloniale et impériale (Bayart et Bertrand 2006; Cooper et Stoler 1997; Singaravélou 2013; Stoler, McGranahn et Perdue 2007) et en insérant les histoires locales dans les processus de globalisation, notamment économique et financière, comme l’ont par exemple pratiqué les anthropologues Jean et John Comaroff (2010) sur leur terrain sud-africain. Ce « jeu d’échelles », représente un défi important puisqu’il force les analystes à constamment franchir les divisions persistantes entre aires culturelles (Sibeud 2004: 95). Ce renouveau a également stimulé une réflexion déjà amorcée sur l’usage des archives coloniales ainsi que sur le contexte de production et de conservation d’une archive (Naepels 2011; Stoler 2009), mais également sur les legs coloniaux dans les mondes actuels (Bayart et Bertrand 2006; De l’Estoile 2008; Stoler 2016)

Tesis sobre el tema "Décolonisation – Maroc":

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Zade, Mohammed. "Résistance et armée de libération au Maroc (1947-1956) : de l'action politique à la lutte armée : rupture ou continuité ? : thèse". Nice, 2001. http://www.theses.fr/2001NICE2049.

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Resumen
Cette thèse est une recherche sur le nationalisme marocain au cours de la période coloniale. Cerner les traits caractéristiques de la Résistance armée et des partis politiques nationalistes pour dégager les traits de similitude et de rupture entre ces deux mouvements, tel est l'objectif principal de cette étude. Les données ont été puisées dans les archives marocaines, principalement celles disponibles au Haut commissariat aux Anciens Résistants et Anciens Membres de l'Armée de Libération [H C A R A M A L]. Les témoignagnes et les souvenirs des principaux acteurs du nationalisme marocain ont également été mis à contribution.
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Hatton, Georges. "Économie et finances du Maroc de 1936 à 1956". Paris 1, 2005. http://www.theses.fr/2005PA010526.

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Resumen
La colonisation française a trouvé au Maroc, à ses débuts, une situation relativement peu favorable à bien des égards. Tout d'abord, les ressources naturelles se sont révélées, à l'exception des phosphates, moins intéressantes que prévu. Surtout, du point de vue des relations internationales et du statut intérieur du pays, des limitations parfois très strictes freinaient la puissance protectrice. Un ensemble d'accords internationaux, toujours en vigueur même après l'instauration du Protectorat, s'opposait à une totale mainmise économique de celle-ci, et cette situation devait perdurer plus ou moins jusqu'à la fin du Protectorat. De même, au plan intérieur le statut du Protectorat jouait dans le même sens. Dans ces limites, la Banque de Paris et des Pays-Bas fut le partenaire principal du gouvernement français dans l'administration économique et financière du pays. L'« empire » de Paribas couvrait tous les domaines : agriculture, industrie, mines, banque surtout, puisqu'elle contrôlait l'institut d'émission lui-même. Paribas eut pourtant suffisamment de sens politique pour ne pas être prise au dépourvu par le passage à l'Indépendance. Chronologiquement, l'évolution du Maroc entre 1936 et 1956 est essentiellement commandée par les événements internationaux majeurs que sont la Guerre Mondiale et, ensuite, la marche inéluctable vers une décolonisation totale : se succèdent ainsi, de 1936 à 1939, un avant-guerre encore marqué par la crise économique des années 30, puis, de 1939 à 1942 et surtout de 1942 à 1945, une période qui voit la guerre se rapprocher de plus en plus du Maroc et finalement le toucher de plein fouet, enfin, jusqu'en 1955, une époque de relative expansion.
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Zein, Nazirah. "La politique culturelle de la France au Maroc (1956 - 1974)". Thesis, Nantes, 2020. http://www.theses.fr/2020NANT2036.

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Resumen
Cette thèse analyse la diplomatie culturelle mise en œuvre par la France au Maroc, de l’indépendance du pays en 1956 au décès du président Pompidou en 1974. Cette diplomatie s’exerce dans les domaines de l’enseignement français, de l’action culturelle et artistique et de la coopération dans l’enseignement. Cette recherche a pour objectif de montrer comment, d’une part, cette politique culturelle régionale s’inscrit dans celle menée par la France dans le monde et participe à l’effort global pour recouvrer un statut de grande puissance, dans le contexte de la décolonisation. D’autre part, elle interroge le fait que le Maroc occupe précisément dans cette politique culturelle générale une place importante, qui sert le projet gaulliste, mais se construit aussi de manière indépendante. Pour ce faire, elle vise à comprendre le processus de construction de la mission universitaire et culturelle au Maroc, chargée de faire rayonner la langue et la culture françaises et par conséquent représentative de cette politique générale. Elle s’attache par là-même à éclairer les rapports entre l’administration centrale du Quai d’Orsay et ses services extérieurs, ainsi que leurs conséquences sur les prises de décision et leurs applications. Par ailleurs, elle tâche, en étudiant l’évolution des efforts déployés par la France au Maroc, de saisir l’impact des recompositions internationales sur cette diplomatie culturelle et les changements de regard des acteurs français sur l’ancien protectorat. Ce travail cherche enfin à comprendre les facteurs qui permettent à la relation culturelle de se construire, au-delà des considérations politiques et des logiques d’influence
This PhD analyses the French cultural diplomacy in Morocco, from the independence in 1956 to the death of the French president Pompidou in 1974. This diplomacy deals with the fields of French education, cultural and artistic action and educative cooperation. The aim is to show how on the one hand this regional cultural diplomacy is in accordance with the one which France applies through the world and which contributes to the global effort to recover the status of a great power during the decolonization. On the other hand, it examines how Morocco holds an important place in the global French cultural diplomacy, a place serving the Gaullist project, but which is also constructing itself by an independent way. That is why this PhD tries to understand the process of construction of the French “university and cultural mission” in Morocco, in charge with the influence of the language and culture and so which is representative of this general cultural diplomacy. By this way, it tries to clarify the relations between the central administration of the Ministry for Foreign Affairs and its external services abroad, and their consequences on the decisions and their applications. By studying the evolution of the French efforts in Morocco, it also tries to assess the effect of the international modifications on this cultural diplomacy and how the French way of looking at the ex-protectorate changes. This research tries finally to identify the factors which make possible the construction of the cultural relation, beyond the politic considerations and the logics of influence
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Chkouri, Mohamed Mahfoud. "L'anthropologie coloniale et le Maroc". Paris 8, 1999. http://www.theses.fr/1999PA081581.

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Resumen
Le savoir colonial sur le maroc est cree en tant que champ scientifique auto♭ nome avec la creation de la mission scientique du maroc en 1904 par le chatelier. Les travaux de cette epoque reflete les idees de le chatelier sur la maniere dont le maroc devait etre colonise. Il etait pour une "politique de tribus". Avec le protectorat, l'anthropologie coloniale, devient essentielle♭ ment contre-insurrectionnelle. Elle n'a pas reussi a developper un modele explicatif pour comprendre les structures du maroc, malgre les tentatives de robert montagne. La litterature coloniale fut une auxiliaire aux travaux co♭ loniaux pour ensauvager la societe et populariser les vulgates coloniales aupres du grand public. Certains courants de la gauche francaise ne sont pas restes en dehors de l'idee coloniale. Nous avons analyse la position des guesdistes comme vacher de lapouge, deslinieres et aussi de g. Herve et jaures. La societe marocaine a reagi de plusieurs facons face a ce savoir. Le monde rural a exprime son point de vue par des chants de la resistance, par lesquels on peut comprendre l'etat psycho-affectif des tribus resistantes. A travers les ecrits d'al-hajwi, nous avons pu cerner le point de vue de l'elite traditionnelle, qui dans son ensemble, a collabore avec le colonisateur. A la periode postcoloniale, la production intellectuelle a continue de reagir contre ce savoir. Les historiens de la premiere generation comme g. Ayache, hajji, ghllab et laroui ont voulu concillier le pouvoir central avec la societe pour asseoire une nouvelle legitimite nationale. Les jeunes nouveaux historiens preferent plutot rehabiliter les resistances rurales, commandees par des chefs comme moha u hammu et moha u said et autres longtemps ignores par l'historiographie officielle. Les sociologues comme pascon et khatibi preferent plutot developper des concepts nouveaux, comme la caidalite, la double critique etc. . .
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Sefrioui, Kenza. "La revue Souffles (1966-1973), espoirs de révolution culturelle au Maroc". Thesis, Paris 4, 2010. http://www.theses.fr/2010PA040079.

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Resumen
La revue Souffles, créée en 1966 par de jeunes poètes et artistes-peintres, a été la tribune de l’avant-garde littéraire et culturelle au Maroc, et a eu un rayonnement dans tout le Maghreb et le Tiers-Monde. Elle prônait la décolonisation de la culture à une époque où l’indépendance était jugée inachevée et menacée par le néocolonialisme. Produite par des intellectuels de gauche, elle était aussi une tribune d’opposition indirecte qui, par le biais de la culture et des valeurs symboliques, constituait une réaction à la dictature traditionnaliste que la monarchie imposait. Marquée par les idéologies de son époque (tiers-mondisme et marxisme-léninisme), elle est devenue de plus en plus ouvertement politique. Souffles, et surtout son doublet en arabe Anfâs, a été la revue commune des deux organisations du mouvement marxiste-léniniste marocain, Ilal Amam (En Avant) et 23 Mars. Après l’arrestation de ses animateurs en 1972, de nouvelles séries ont été publiées par les militants à Paris jusqu’en 1973. Souffles est restée dans la mémoire collective comme une date importante dans l’histoire littéraire et politique du Maroc
The review Souffles (Breaths), created in 1966 by young poets and artists-painters, was the forum of the literary and cultural avant-garde in Morocco, and had an influence throughout the Maghreb and the Third World. It advocated decolonization of culture in a time when the Moroccan independence was considered unfinished and threatened by neocolonialism. Produced by left-wing intellectuals, it was also a forum of indirect opposition which, by means of culture and symbolic values, constituted a reaction to the traditionalist dictatorship imposed by monarchy. Influenced by the ideologies of its time (Third-World tendency and Marxism-Leninism), it became more and more openly political. Souffles, and especially its version in Arabic, Anfâs, was the review of both organizations of the Moroccan Marxist-Leninist movement : Ilal Amam (Forward) and 23 March. After the arrest of its most active editors in 1972, new series were published by the militants in Paris until 1973. Souffles remained in the collective memory as an important date in the literary and political history of Morocco
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Emmery-Rous, de Feneyrols Geneviève. "Itinéraire d'une famille française Outre-mer : Indochine Maroc Algérie : au miroir d'une correspondance personnelle, 1946-1969". Nice, 1987. http://www.theses.fr/1987NICE2023.

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Charkioui, Samia. "Décoloniser la fiction : cinémas du Maghreb au 21ème siècle". Thesis, Toulouse 2, 2018. http://www.theses.fr/2018TOU20049.

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Resumen
L’orientalisme tel que l’a défini Edward Saïd est un paradigme dont la puissance et la continuité s’exprime aussi en cinéma. Les représentations des pays du Maghreb véhiculées dans la culture européenne ont formé au fil du temps une « orientale-fiction » qui s’est déplacée dans les créations filmiques contemporaines de nombreux cinéastes « du Maghreb ». Ces films perpétuent et recréent un « Orient » de « l’Occident ». Ils reproduisent les représentations et les discours d’une fiction encore vivante et toujours nécessaire au miroir valorisant du monde dominant. Ils servent au public européen un cinéma fait d’histoires qui semblent bâties dans la terre des stratifications imaginaires orientalistes. Cette "auto fiction orientaliste" obstrue et déforme les espaces réels visés par ces films et révèle l’ambivalence subjective de leurs projets symboliques. Ecrasée par la nécessité de documenter l’altérité, la fiction que ces films proposent ne se libère pas des dialectiques coloniales de domination mais paraît condamnée à les rejouer. L’analyse critique que ce travail propose s’appuie sur un large corpus constitué en majorité de films coproduits et tournés au Maroc dans les années 2000. Entre esthétique, politique et poïétique cette thèse démontre la nécessité d’une pratique décoloniale en cinéma
Orientalism -as Edward Said defined it- is a paradigm of which power and currentness are also expressed in cinema. Representations of Maghreb countries conveyed by and within European culture have formed overtime, an “Oriental-fiction” that has moved into and settled in the core of many “Maghrebis” film-makers’ creations. These films perpetuate and recreate an “East-of-the West”. They reproduce the depictions and speeches of a fiction that is still alive as much as necessary to the gratifying mirror of the dominant (western) world. They feed the European public with a cinema made out of stories that seem built in the imaginary realm of orientalist stratifications. This "orientalist self-fiction" carried by Maghrebi cinema, obstructs and distorts the actual spaces these films aim to reveal. It also exposes the subjective ambivalence that lies within their symbolization project. Crushed by the necessity to document alterity, these films end up inevitably entangled in the colonial dialectics of domination and doomed to repeat them. The critical analysis carried by this work is based upon a broad corpus of films that were mostly co-produced and filmed in Morocco in the 2000s. At the confluents of aesthetics, politics and poetry, this thesis demonstrates the need for a decolonial practice in the art of cinema
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Buton-Maquet, Kevin. "L'individualité militaire et ses vertus : Ethique et écrits tactiques de la Révolution française à la décolonisation". Thesis, Lyon, 2020. http://www.theses.fr/2020LYSE3028.

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Resumen
Ce travail voudrait esquisser une histoire philosophique de la tactique française de la fin du XVIIIe siècle aux guerres de décolonisation, sous l’angle de l’individualité militaire. En effet, l’ émergence de l’individu, déjà entamée avant la Révolution , mais éclatant pleinement alors que le soldat devient un citoyen à part entière, soulève la question de sa prise en compte et de sa problématisation par l’institution militaire. Le soldat, dans son individualité, est-il un facteur d’irrationalité et d’imprévisibilité de la manoeuvre, qu’il s’agit alors de ramener à la régularité par l’élaboration d’une tactique scientifique. Ou bien la singularité du combattant doit elle être au contraire le point de départ d’une pensée militaire soucieuse de fidélité empirique ? C’est cette individualisation progressive que nous étudions sous ses différentes modalités sur le champ de bataille, dans la caserne et dans le rapport à la cité ) à partir d’un corpus peu étudié jusqu’à présent par la philosophie. Celui d’écrivains militaires(souvent des officiers) qui, avec plus ou moins de distance par rapport à la doctrine officielle, cherchent à rendre intelligible la guerre moderne et la place de l’individu en son coeur
This work aims at introducing to a philosophical history of French tactics from the late eighteenth century to the decolonization wars. The focus is on the military individuality. The rise of the individual is indeed a reality even prior to the French Revolution . However, it becomes increasingly significant as the soldier steps into its newfound role as a citizen,thereby raising the issue of its status and conceptualization in military thinking. Is the individual a factor of irrationality and unpredictability in a formation, which should therefore remain incheck through scientific use of tactics? Or perhaps the individual in its singularity should rather constitute the starting point of an empirical investigation? The progressive individualization of the soldier in tactical doctrine ― whether in combat, at the barracks, or generally as a citizen ― is analyzed through a body of texts rarely studied by philosophy. These texts arewritten by French military writers (often officers writing outside the bounds of a strict orthodoxy towards official doctrinal teaching), who are attempting to restore some intelligibility to modern warfare and to the action of the individual in its midst

Libros sobre el tema "Décolonisation – Maroc":

1

Labari, Brahim. Le Sud face aux décolonisations: La France et le Maroc à l'ère de la mondialisation. Paris: M. Houdiard, 2007.

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