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1

Richter, Sandor. "Europe centrale : la transition économique". Politique étrangère Automne, n.º 3 (2009): 489. http://dx.doi.org/10.3917/pe.093.0489.

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2

Head, Keith y Thierry Mayer. "Effet frontière, intégration économique et « Forteresse Europe »". Économie & prévision 152, n.º 1 (2002): 71–92. http://dx.doi.org/10.3406/ecop.2002.6367.

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Head, Keith y Thierry Mayer. "Effet frontière, intégration économique et “Forteresse Europe”". Économie & prévision 152-153, n.º 1 (2002): 71. http://dx.doi.org/10.3917/ecop.152.0071.

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4

Mink, Georges. "Intégration européenne et mutations sociales en Europe centrale". Politique étrangère 69, n.º 2 (2004): 373–86. http://dx.doi.org/10.3406/polit.2004.1301.

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5

Pisani-Ferry, Jean. "Intégration à géométrie variable et organisation de la politique économique en Europe". Politique étrangère 61, n.º 4 (1996): 843–51. http://dx.doi.org/10.3406/polit.1996.4590.

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6

Horváth, Julius y Tomáš Krištofóry. "La réception précoce de la pensée économique autrichienne en Europe centrale". Austriaca, n.º 90 (1 de junio de 2020): 49–65. http://dx.doi.org/10.4000/austriaca.1022.

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7

Moghadam, Valentine M. "Restructuration économique, politiques identitaires et rapports sociaux de sexe en Europe centrale de l’Est et au Moyen-Orient-Afrique du Nord". Articles 8, n.º 1 (12 de abril de 2005): 35–49. http://dx.doi.org/10.7202/057818ar.

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L'auteure analyse la dynamique sexuée de la restructuration économique en cours en Europe centrale de l'Est, dans son passage d'une économie planifiée à une économie de marché, et dans la région formée par le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, aux prises avec une crise économique et des politiques d'ajustement structurel. L'analyse met en relief les effets de ces changements sur les femmes en tant que femmes, citoyennes et travailleuses.
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8

Ion, Jacques. "L’exclusion, une problématique française ?" Lien social et Politiques, n.º 34 (2 de octubre de 2002): 63–69. http://dx.doi.org/10.7202/005128ar.

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Resumen
RÉSUMÉ Face à la crise économique, les traditions socio-politiques, si diverses soient-elles selon les pays européens, tendent à maintenir, dans les processus de socialisation, une place importante aux structures intermédiaires, soit familiales (Europe du sud), soit syndicales (Europe du nord). En France, où le mythe républicain s'est constitué sur le déni des corps intermédiaires et la valorisation d'une intégration par le haut, le processus d'individuation ainsi encouragé et aujourd'hui accéléré contribue à brouiller les clivages par delà lesquels se trouvait réalisée l'unité de la communauté nationale. L'importance du discours sur l'exclusion ne fait peut-être que redire l'interrogation sur la cohésion toujours problématique d'une société d'individus.
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9

Holcblat, Norbert. "La transition vers le capitalisme en Europe centrale et orientale. Transformations structurelles et intégration au marché mondial". Economie et statistique 260, n.º 1 (1992): 29–36. http://dx.doi.org/10.3406/estat.1992.5700.

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Schmähl, Winfried y Sabine Horstmann. "Protection sociale des personnes âgées en Europe centrale et orientale : généralités et contexte économique et démographique". Retraite et société 41, n.º 1 (1 de marzo de 2004): 17–41. http://dx.doi.org/10.3917/rs.041.0017.

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Rosoux, Valérie-Barbara. "La Bulgarie, la Roumanie et la francophonie". Forum 16, n.º 1 (20 de noviembre de 2008): 101–18. http://dx.doi.org/10.7202/040051ar.

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Resumen
Résumé Cet article souligne l’enjeu que représente la présence de la culture et de la langue française en Europe centrale et orientale. Membres de l’Entente francophone depuis 1992, la Bulgarie et la Roumanie ont adopté le français comme « langue de culture », en dehors de toute nécessité géographique ou historique. La première partie de l’article vise à identifier les raisons de l’adhésion bulgare à la francophonie et analyse la situation du français dans l’enseignement et dans la culture de l’État bulgare. La seconde partie étudie la tradition francophile et francophone en Roumanie, en insistant sur la dimension affective de l’attachement roumain à la latinité. Tout l’exposé tente de mettre en évidence l’importance des facteurs d’ordre politique, économique et culturel.
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Menguy, Séverine. "Les limites du cadre institutionnel européen". L'Actualité économique 82, n.º 3 (16 de abril de 2007): 395–418. http://dx.doi.org/10.7202/014920ar.

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Resumen
Résumé Cet article propose une revue de la littérature des limites du cadre institutionnel actuel de l’Union européenne. Tout d’abord, il apparaît que les statuts de la Banque centrale européenne, et en particulier son objectif quasi exclusif de maintien de la stabilité des prix, ne facilitent pas les possibilités d’harmonisation des politiques budgétaires entre les pays membres. Ensuite, la coordination budgétaire institutionnelle semble encore insuffisamment développée en Europe. De plus, les contraintes imposées par le Pacte de stabilité et de croissance sont trop statiques : elles sous-valorisent le critère de dette publique et imposent des normes uniformes à des pays dont les situations et les dépenses publiques sont très hétérogènes. Enfin, il serait préférable que ces contraintes portent seulement sur la part structurelle des déficits publics et comportent davantage de symétrie dans les différentes phases du cycle économique. Or, la réforme du Pacte intervenue en mars 2005 n’apporte que des réponses imparfaites à certaines de ces limites.
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Bonvin, Guy. "Les défis du secteur de l’énergie en Europe de l’Est et en Asie centrale : une évaluation de 18 ans de coopération économique suisse". Revue internationale de politique de développement 2, n.º 2 (31 de marzo de 2011): 105–15. http://dx.doi.org/10.4000/poldev.697.

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Szabo, Franz A. J. "Haugwitz, Kaunitz, and the Structure of Government in Austria under Maria Theresia, 1745 to 1761". Historical Papers 14, n.º 1 (26 de abril de 2006): 111–30. http://dx.doi.org/10.7202/030838ar.

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Resumen
Résumé On analyse ici la nature des différends qui opposèrent les deux plus importants ministres de l'impératrice Marie Thérèse, le comte Friedrich Wilhelm Haugwitz et le prince Wenzel Anton Kaunitz. Ce faisant, on remet également en question la thèse généralement acceptée selon laquelle Kaunitz, ministre des affaires extérieures, commença à s'intéresser aux affaires intérieures et aux nouvelles structures administratives mises en place par Haugwitz quand ses mesures diplomatiques s'avérèrent inefficaces lors de la guerre de Sept Ans. Cet article affirme plutôt que Kaunitz agissait en raison d'un principe, celui de la primauté des affaires intérieures ou domestiques, et que, de plus, il avait toujours été préoccupé par les problèmes domestiques de la monarchie. Les différends entre Haugwitz et Kaunitz en ce qui concerne les réformes intérieures se manifestèrent, de fait, dès 1747 et étaient issus d'une conception différente du gouvernement. Haugwitz s'inscrivait dans la tradition prévalant en Europe centrale et il avait consciemment modelé son programme de réformes sur l'exemple prussien alors que Kaunitz, imbu des Lumières, préconisait une conception plus moderne de l'état où l'administration bureaucratique centrale doit céder le pas à la séparation des pouvoirs. Au fond, bien que ces deux hommes furent tous deux de fervents protagonistes de l'absolutisme, ils s'opposèrent aux niveaux de la fin et des moyens. Les préoccupations de Haugwitz demeurèrent toujours axées sur l'aspect économique alors que celles de Kaunitz se voulaient plus éminemment sociales.
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Krakovsky, Roman. "Introduction". Connexe : les espaces postcommunistes en question(s) 4 (15 de abril de 2020): 7–10. http://dx.doi.org/10.5077/journals/connexe.2018.e161.

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Resumen
Depuis les années 1990, le populisme est de retour sur le vieux continent et ailleurs dans le monde. Un de ses foyers se situe en Europe centrale et orientale : c’est ici qu’il atteint aujourd’hui ses formes les plus virulentes, remettant en cause les institutions démocratiques et les libertés individuelles. Depuis quelques années, cette évolution attire l’attention des politistes et plus largement des chercheurs en sciences sociales (Zalewski 2016 ; Potel 2019).Le populisme est souvent considéré comme un concept fourre-tout, un terme valise dont la définition et donc l’usage sont problématiques. Certains le définissent comme une idéologie qui divise la société entre deux camps antagonistes, le « peuple » pur et les « élites » corrompues, et qui place l’intérêt du premier avant toute chose (Mudde & Kaltwasser 2018). Pour d’autres, le populisme est le syndrome d’une crise systémique et d’une volonté d’en sortir (Laclau 2008). Pour d’autres encore, il relève plutôt d’un style politique fondé sur une invocation systématique du « peuple » et empruntant divers éléments aux idéologies de droite comme à celles de gauche (Taguieff 2002, Kaltwasser et al. 2017). En Europe, il fait souvent référence aux mouvements anti-immigration et xénophobes, alors qu’en Amérique latine il renvoie plutôt au clientélisme et à la mauvaise gestion économique des pays.
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Sancho Domingo, Carlos. "La integración educativa universitaria en Centroamérica (1948-1975)". Revista Trace, n.º 77 (31 de enero de 2020): 39. http://dx.doi.org/10.22134/trace.77.2020.145.

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Resumen
Como consecuencia de la corriente de integración política y económica que a comienzos de la década de 1950 recorrió Centroamérica, cobraron impulso iniciativas dirigidas a la creación de un espacio educativo superior de carácter regional. Constituido en 1949, el Consejo Superior Universitario Centroamericano (CSUCA) fue la base sobre la que tales proyectos pivotaron. En ese contexto surgió el Instituto de Estudios Centroamericanos (IECA) (1972-1975), que adscrito a la Universidad de Costa Rica e impulsado por el filósofo de origen español Constantino Láscaris Comneno, desarrolló un ambicioso programa multidisciplinar entre cuyos objetivos se hallaba la confección de repertorios de fuentes históricas centroamericanas. El escenario de crisis abierto a partir del año 1974 incidió en tales iniciativas, lo que determinó la desaparición del IECA y de muchos de los proyectos por él alentados.Abstract: As a consequence of the trend of political and economic integration in Central America during the 1950’s, some initiatives concerning the creation of a space for regional higher education were launched. The Consejo Superior Universitario Centroamericano (CSUCA), created in 1949, was the basis for these projects. In that context, the Instituto de Estudios Centroamericanos (IECA) (1972-1975) was created, affiliated to the University of Costa Rica and inspired by the philosopher of Spanish origin, Constantino Láscaris Comneno. It developed an ambitious multidisciplinary program, among whose objectives was making catalogues of Central American historical sources. The crisis that began in 1974 affected these initiatives, and led to the disappearance of the IECA and many of its projects.Keywords: university integration, Central America, Consejo Superior Universitario Centroamericano, Instituto de Estudios Centroamericanos, historical sources.Résumé : Le courant d’intégration politique et économique qui a traversé l’Amérique centrale à partir des années 1950 a permis un certain nombre d’initiatives visant à créer un enseignement supérieur régional, dont le Conseil supérieur universitaire centre-Américain (CSUCA), fondé en 1949, était le pivot. C’est dans ce contexte que sera fondé l’IECA (Institut d’Études centre-américaines, 1972-1975), rattaché à l’Université du Costa Rica et lancé par le philosophe d’origine espagnole Constantino Láscaris Comneno. L’IECA développera un projet pluridisciplinaire ambitieux ayant notamment pour objectif de créer des répertoires de sources historiques centre-américaines. Les crises ouvertes qui se déclenchent à compter de 1974 auront des répercussions sur ces initiatives et entraîneront la disparition de l’IECA et la fin de nombreux projets qu’il soutenait.Mots-clés : intégration universitaire, Amérique centrale, Conseil Supérieur Universitaire Centraméricain, Institut d’Études Centraméricaine, sources historiques.
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Dagenais, Huguette. "1995 : Quel développement pour les femmes et les populations?" Introduction 8, n.º 1 (12 de abril de 2005): 1–14. http://dx.doi.org/10.7202/057816ar.

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Dans cette introduction, l'éditrice présente de manière assez détaillée les onze contributions de ce numéro, qui éclairent particulièrement bien l'actualité. En effet, les six articles ont trait respectivement aux questions de militarisation et de politique du genre (A. Michel); et de restructuration économique en Europe centrale de l'Est, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (V. Mognadam); aux liens à établir entre les activités de production et de reproduction dans les projets de développement destinés aux femmes en général (H. Ryckmans) et, en particulier, aux femmes colombiennes (M.F. Labrecque) et saharia de l'Inde (A. Chauhan), de même qu'au rapport entre migration et connaissance du sida au Cameroun (M. de Loenzien et H. Parizot). Le présent numéro n'aurait pas été complet s'il n'avait inclus, d'une part, des témoignages sur la situation des femmes dans les conflits internes en Algérie (M.-B. Tahon) et au Rwanda (E. Mukakayumba) et, d'autre part, des réflexions critiques sur les effets dans la vie des femmes (en Haïti, par exemple; M. Neptune Anglade) des conférences mondiales des Nations Unies qui ont marqué les deux dernières décennies, dont celles tenues au Caire (Y. Pelchat) et à Dakar (F. Sow) en 1994.
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Gaunard-Anderson, Marie-France. "Le Bug, vers la gestion commune d'une rivière frontière entre un pays de l'Union européenne, la Pologne, et ses voisins, l'Ukraine et la Biélorussie". Regions and Cohesion 4, n.º 2 (1 de junio de 2014): 101–29. http://dx.doi.org/10.3167/reco.2014.040206.

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The Western Bug is one of the major border rivers in Central and Eastern Europe. It is the border between Poland and Ukraine and between Poland and Belarus, but at the same time it is one of the European Union's external borders. Despite this particular position and a certain number of political, legal, economic and human barriers, cross-border cooperation is improving in order to preserve water resources and promote better management. This article illustrates the main steps that lead to this cooperation and seeks to analyze whether it will be possible to set up common management of the Bug river basin. Spanish El Bug occidental es uno de los ríos más importante en Europa central y oriental ya que sirve como límite entre Polonia y Ucrania, Polonia y Bielorusia, y como frontera externa a la Unión Europea. A pesar de esta situación particular y de los numerosos obstáculos que superar (políticos, jurídicos, económicos y humanos), la cooperación transfronteriza avanza para preservar el recurso agua y gestionar mejor la cuenca hidrográfica del Bug. El artículo presenta las principales etapas de esta cooperación, las medidas implementadas y, analizando los principales obstáculos al establecimiento de una política común, se interroga sobre la posibilidad de una gestión conjunta en la cuenca del Bug. French Le Bug occidental est une des principales rivières frontières en Europe centrale et orientale. Elle sert non seulement de limite entre la Pologne et l'Ukraine, la Pologne et la Biélorussie, mais aussi de frontière externe à l'Union européenne. Malgré cette position particulière et les nombreux obstacles à surmonter (politique, juridique, économique et humain), la coopération transfrontalière progresse en vue de préserver la ressource en eau et de mieux gérer le bassin hydrographique du Bug. L'article présente les principales étapes de cette coopération, les moyens mis en œuvre et s'interroge sur la possibilité de gérer en commun le bassin du Bug en analysant les principaux obstacles à la mise en place d'une politique commune.
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Chireac, Silvia-Maria y Anna Devis Arbona. "Improving and protecting human rights: A reflection of the quality of education for migrant and marginalized Roma children in Europe". Regions and Cohesion 6, n.º 3 (1 de diciembre de 2016): 52–76. http://dx.doi.org/10.3167/reco.2016.060303.

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[Full article is in English]English: Estimated at 12 million, the Roma population constitutes one of the largest and most disadvantaged ethnic minority groups in Europe and the most socially marginalized and stigmatized group in the European Union (Council of Europe, 2009, 2010). In recent years, following the two waves of EU expansion in 2004 and 2007, the problem of Roma integration into educational systems generated great attention among EU member states. The European Commission’s policy of promoting multilingualism and cultural diversity to foster European citizenship has led to promising results. However, the current economic crisis and lack of effective political integration within EU member states have promoted policies of protectionism. This article provides an analysis of the current situation of Roma children from Eastern Europe, highlighting the opportunities for improving instruction and protecting human rights for this highly vulnerable school-age population. We propose specific measures based on a bilingual and cross-culturally inclusive educational model.Spanish: Estimada en doce millones, la población romaní es uno de los grupos étnicos minoritarios más numeroso, desfavorecido, marginalizado y socialmente estigmatizado de la Unión Europea (Consejo de Europa, 2009, 2010). Después de las dos olas de ampliación de la UE en 2004 y 2007, el problema de la integración de los romaníes en los sistemas de educación generó gran atención entre los estados miembros. La política de la CE para promover el multilingüismo y la diversidad cultural a fin de fortalecer la ciudadanía europea ha llevado a resultados prometedores. Sin embargo, ante la crisis económica actual y la falta de una política efectiva de integración en la UE, predominan políticas de proteccionismo. Este artículo analiza la situación actual de los niños romaní en Europa del Este, subrayando las oportunidades para mejorar la instrucción y protección de los derechos humanos de esta sumamente vulnerable población en edad escolar. Proponemos medidas específi cas basadas en un modelo escolar bilingüe y transculturalmente inclusivo.French Estimée en 12 millions, la population rom constitue un des plus grands groupes ethniques défavorisés minoritaires en Europe et le groupe le plus marginalisé socialement et stigmatisé de l’Union Européenne (Council of Europe, 2009, 2010). Au cours des années récentes, suite à deux vagues d’expansion de l’EU en 2004 et 2007, le problème de l’intégration des Roms dans les systèmes éducatifs a provoqué une att ention soutenue dans les États membres de l’UE. La politique de la Commission Européenne en matière de promotion du multilinguisme et de la diversité culturelle destinée á favoriser la citoyenneté européenne a abouti à des résultats promett eurs. Cependant, la crise économique actuelle et l’absence d’une intégration politique réelle entre les États membres de l’UE ont favorisé des politiques protectionnistes. Cet article présente une analyse de la situation actuelle des enfants roms d’Europe de l’Est et met en lumière les opportunités d’améliorer l’instruction et de protéger les droits humains pour cett e population scolaire très vulnérable. Nous proposons des mesures spécifi ques fondées sur un modèle éducatif bilingue et ouvert à l’interculturel.
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Gordon, Robert J. "Pourquoi, pendant que la locomotive de la productivité se mettait en branle aux États-Unis, l’Europe est-elle restée en gare". L'Actualité économique 81, n.º 1-2 (24 de abril de 2006): 47–74. http://dx.doi.org/10.7202/012837ar.

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Résumé Après 50 ans de rattrapage du niveau de productivité des États-Unis, l’Europe accumule du retard depuis 1995. En effet, le taux de croissance de la production horaire n’atteignait, sur le Vieux Continent, que la moitié de celui des États-Unis en 1995-2003 et cet écart annuel a ramené le niveau de la productivité européenne de 94 % du niveau des États-Unis à seulement 85 %. Un cinquième du rattrapage européen (de 44 % à 94 %) effectué dans le demi-siècle précédent a été complètement perdu depuis 1995. Des études désagrégées portant sur les secteurs industriels laissent entendre que la principale différence entre l’Europe et les États-Unis se trouve dans les industries ayant recours aux technologies de l’information (TI), notamment le commerce de gros et de détail, de même que le courtage des valeurs mobilières. Le contraste dans la vente au détail attire l’attention sur les barrières réglementaires et l’aménagement du territoire en Europe empêchant le développement des grands magasins de détail du type de ceux qui ont rendu possible une bonne partie des gains de productivité aux États-Unis. Depuis des décennies, les États-Unis et l’Europe ont choisi des directions opposées en matière de politiques publiques ayant une incidence sur le développement urbain. Les États-Unis ont favorisé des zones métropolitaines à basse densité et fortement dispersées en construisant des autoroutes dans les villes et en étranglant le transport public, en accordant des réductions d’impôts à la propriété résidentielle et en permettant aux gouvernements locaux de maintenir une faible densité d’occupation avec l’imposition d’une taille minimale pour les lots résidentiels. Par contre, les Européens ont choisi des politiques tout autres, en encourageant l’occupation résidentielle de haute densité et les districts commerciaux au coeur des villes, tout en décourageant les installations nouvelles en zones suburbaines et « exurbaines », lesquelles conviennent si bien au développement des grands magasins actuels. La partie centrale de cet article s’inspire d’une récente publication de Phelps (2003) selon laquelle le dynamisme économique est d’une part stimulé par des politiques qui favorisent la concurrence et la souplesse du financement par capitaux propres et d’autre part étouffé par des institutions corporatistes, conçues pour protéger les producteurs en place et empêcher les nouveaux venus de se tailler une place. Certaines valeurs culturelles européennes découragent l’ambition et l’indépendance des adolescents et des jeunes adultes, contrairement à ce qui se passe aux États-Unis. Si la concurrence, le corporatisme et la culture peuvent contribuer à expliquer les divergences transatlantiques dans la croissance de la productivité, elles mettent aussi en lumière, dans les deux continents, des lacunes institutionnelles profondément ancrées et susceptibles de persister. La dernière section de l’article identifie les racines profondes du climat plus favorable à l’innovation aux États-Unis qu’en Europe, notamment le système ouvertement concurrentiel des universités privées et publiques, les subventions gouvernementales accordées aux universités sous la forme d’aide à la recherche en fonction d’une évaluation par les pairs plutôt que par l’entremise de bourses sans conditions libérant les étudiants du premier cycle des droits de scolarité, la prédominance mondiale des écoles de commerce et des sociétés de conseil en gestion des États-Unis, l’excellente protection des brevets, l’infrastructure financière flexible permettant de mobiliser du capital de risque à l’intention des innovations prometteuses, les avantages d’une langue commune, la migration intérieure sans entraves et enfin, un environnement accueillant pour les immigrés hautement qualifiés.
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Koeune, Jean-Claude. "Numéro 8 - mars 2003". Regards économiques, 12 de octubre de 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.16213.

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En quelques années les banques occidentales - le groupe belge KBC en tête - ont envahi en force les pays d'Europe centrale et orientale, tout particulièrement ceux qui doivent entrer bientôt dans l'Union européenne. Selon la Banque Centrale Européenne, plus des deux tiers du système bancaire de ces pays sont maintenant dans des mains étrangères qui contrôlent plus de la moitié des quelques 300 banques commerciales de cette région d'Europe. Trois facteurs ont attiré vers l'Est les banquiers d'Europe occidentale : en premier lieu, un grand potentiel de développement du secteur financier, compte tenu de la perspective de rattrapage économique global que ces pays offrent à terme et de la faible importance de ce secteur dans l'économie au départ; en second lieu, la possibilité, étant donné ces conditions de départ, d'y acquérir une part de marché significative avec un investissement limité, argument souvent invoqué par les dirigeants de KBC à l'appui de leur stratégie d'ouverture à l'Est d'un "second marché domestique"; en troisième lieu, une possibilité intéressante de diversification géographique des actifs bancaires, particulièrement à un moment où la croissance s'essouffle et où les marchés bancaires paraissent saturés en Europe occidentale. Les pays candidats à l'Union européenne offrent donc aux banquiers de celle-ci des marchés prometteurs. Mais ces promesses ne seront tenues qu'à mesure que les pays en question se développeront et réussiront leur intégration économique, financière et finalement monétaire dans l'Union européenne. Or ceci requiert absolument que s'épanouisse chez eux un secteur financier solide et performant : c'est une condition nécessaire à la fois pour obtenir un développement économique soutenu, pour réaliser l'un des "critères de Copenhague", à savoir une économie de marché viable et capable de faire face à la pression de la concurrence sur le marché intérieur, et enfin pour atteindre le degré de stabilité monétaire et financière indispensable si l'on veut satisfaire aux "critères de Maastricht" et accéder à l'union monétaire. La réalisation de ce potentiel ne va pas de soi pour des pays à peine sortis des affres de la transition vers une économie de marché. Celle-ci, dans le domaine bancaire, fut particulièrement délicate et parsemée d'embûches. Lorsque l'économie était dirigée, une seule banque d'Etat - éventuellement nantie de quelques filiales spécialisées - assurait à la fois la fonction monétaire d'une banque centrale et les fonctions financières des banques commerciales. Cette "monobanque" octroyait des crédits selon les directives du pouvoir central, à un taux d'intérêt symbolique couvrant ses frais d'administration. Elle ne formait donc aucunement ses gestionnaires au métier de banquier, ni n'exerçait la fonction disciplinaire qui aurait pu susciter de meilleures performances dans les entreprises clientes. Une bonne partie des crédits accordés dans ces conditions se sont donc avérés non-performants dès le moment où des critères comptables plus rigoureux furent d'application. Avec l'effacement du communisme, une première réforme a scindé la monobanque en deux niveaux distincts : une banque centrale chargée de la politique monétaire, et des banques (publiques au départ) assumant les fonctions normales des banques commerciales. Mais celles-ci, peu préparées à leur nouveau métier, ont continué d'appliquer les us et coutumes de l'"ancien régime". En outre, dans un secteur financier privé bourgeonnant, encouragées par des régimes trop libéraux en matière d'agrément bancaire, de nouvelles banques dépourvues d'expérience commerciale ont proposé des financements sans discrimination. De la sorte, le problème des crédits non-performants, tout en ayant son origine dans l'ère de l'économie dirigée, a pris une grande ampleur dans les années qui ont suivi les premières réformes. Pour l'année 2000 encore, la Deutsche Bank a estimé la proportion de crédits non-performants dans le total des crédits bancaires à 15 % en moyenne pour les dix pays candidats d'Europe centrale et orientale, allant de 2 % en Estonie à 35 % en Roumanie. Dans cet environnement à la fois fragile et périlleux, les banques étrangères ont apporté trois choses essentielles : en premier lieu, des capitaux qui ont représenté une part importante des flux d'investissement étrangers directs dans ces pays (le groupe KBC seul y a investi € 2,9 milliards); en second lieu, une culture et des pratiques de discipline financière et de gestion des risques qui, sans elles, auraient sans doute été beaucoup plus lentes à se développer : grâce aux banques étrangères, le secteur bancaire de ces pays a pu importer rapidement la crédibilité qui lui manquait; enfin, dans un environnement où la capacité institutionnelle de régulation et de contrôle des banques était faible, les banques étrangères y ont suppléé, en garantissant les engagements de leurs filiales et en supervisant leurs activités, ce qui revenait en quelque sorte à privatiser tant la fonction de prêteur en dernier ressort que les missions de contrôle. L'invasion de l'Europe centrale et orientale par les banques étrangères a donc contribué de manière importante à y stabiliser et renforcer le secteur financier mais rencontre maintenant certains obstacles : d'une part, le terrain est devenu relativement encombré et les marchés bancaires sont de plus en plus concurrentiels, ce dont bénéficie la clientèle des banques sur place mais qui a d'ores et déjà conduit certaines banques étrangères, dont les acquisitions ne s'étaient pas inscrites dans une stratégie claire et de long terme, à jeter le gant et quitter le marché. D'autre part, apparaît dans certains pays - on l'a vu notamment en Slovénie - une résistance politique et sociale à voir le secteur bancaire passer sous contrôle étranger. Mais la méfiance est peut-être moins grande lorsque la banque étrangère est issue d'un petit pays, avec lequel on n'a en outre pas de contentieux important dans l'histoire du vingtième siècle : c'est en tout cas ce qu'ont affirmé à plusieurs reprises les dirigeants de KBC. Malgré la présence massive des banques étrangères ainsi que des progrès inégaux mais réels dans la voie des réformes institutionnelles du secteur bancaire, le degré d'intermédiation bancaire en Europe centrale et orientale est encore relativement faible. Mesurant cette intermédiation par l'encours du crédit au secteur privé rapporté au PIB, la Banque européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) observe dans une étude récente que ce ratio est généralement inférieur à ce qu'il devrait être compte tenu du niveau de développement économique atteint. En particulier, l'accès des PME au crédit bancaire reste difficile, principalement parce qu'elles répondent rarement aux critères relativement rigides utilisés par les banques pour l'octroi de crédit, et ceci bride incontestablement le potentiel de développement économique et social dans ces pays. Néanmoins, la BERD constate, au moyen d'une analyse économétrique fouillée portant sur plusieurs centaines de banques de la région, que, toutes autres choses étant égales, la part des banques étrangères dans le total des actifs bancaires d'un pays influence positivement l'octroi de crédit bancaire au secteur privé par toutes les banques de ce pays : ceci reflète probablement, selon la BERD, l'impact positif de la présence de banques étrangères dans le marché du crédit aux entreprises, en raison de la pression concurrentielle que cette présence suscite sur les marges dans les activités bancaires à moindre risque, et de par la dissémination à l'ensemble du système bancaire de ce qu'elle apporte en termes de technologie et qualifications bancaires, et de gamme élargie de produits financiers et instruments de crédit. Ainsi, dans leur "marche vers l'Est", les banquiers européens ont été appelés à créer collectivement, eux-mêmes, les conditions du succès de leur entreprise.
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Koeune, Jean-Claude. "Numéro 8 - mars 2003". Regards économiques, 12 de octubre de 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2003.03.01.

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Resumen
En quelques années les banques occidentales - le groupe belge KBC en tête - ont envahi en force les pays d'Europe centrale et orientale, tout particulièrement ceux qui doivent entrer bientôt dans l'Union européenne. Selon la Banque Centrale Européenne, plus des deux tiers du système bancaire de ces pays sont maintenant dans des mains étrangères qui contrôlent plus de la moitié des quelques 300 banques commerciales de cette région d'Europe. Trois facteurs ont attiré vers l'Est les banquiers d'Europe occidentale : en premier lieu, un grand potentiel de développement du secteur financier, compte tenu de la perspective de rattrapage économique global que ces pays offrent à terme et de la faible importance de ce secteur dans l'économie au départ; en second lieu, la possibilité, étant donné ces conditions de départ, d'y acquérir une part de marché significative avec un investissement limité, argument souvent invoqué par les dirigeants de KBC à l'appui de leur stratégie d'ouverture à l'Est d'un "second marché domestique"; en troisième lieu, une possibilité intéressante de diversification géographique des actifs bancaires, particulièrement à un moment où la croissance s'essouffle et où les marchés bancaires paraissent saturés en Europe occidentale. Les pays candidats à l'Union européenne offrent donc aux banquiers de celle-ci des marchés prometteurs. Mais ces promesses ne seront tenues qu'à mesure que les pays en question se développeront et réussiront leur intégration économique, financière et finalement monétaire dans l'Union européenne. Or ceci requiert absolument que s'épanouisse chez eux un secteur financier solide et performant : c'est une condition nécessaire à la fois pour obtenir un développement économique soutenu, pour réaliser l'un des "critères de Copenhague", à savoir une économie de marché viable et capable de faire face à la pression de la concurrence sur le marché intérieur, et enfin pour atteindre le degré de stabilité monétaire et financière indispensable si l'on veut satisfaire aux "critères de Maastricht" et accéder à l'union monétaire. La réalisation de ce potentiel ne va pas de soi pour des pays à peine sortis des affres de la transition vers une économie de marché. Celle-ci, dans le domaine bancaire, fut particulièrement délicate et parsemée d'embûches. Lorsque l'économie était dirigée, une seule banque d'Etat - éventuellement nantie de quelques filiales spécialisées - assurait à la fois la fonction monétaire d'une banque centrale et les fonctions financières des banques commerciales. Cette "monobanque" octroyait des crédits selon les directives du pouvoir central, à un taux d'intérêt symbolique couvrant ses frais d'administration. Elle ne formait donc aucunement ses gestionnaires au métier de banquier, ni n'exerçait la fonction disciplinaire qui aurait pu susciter de meilleures performances dans les entreprises clientes. Une bonne partie des crédits accordés dans ces conditions se sont donc avérés non-performants dès le moment où des critères comptables plus rigoureux furent d'application. Avec l'effacement du communisme, une première réforme a scindé la monobanque en deux niveaux distincts : une banque centrale chargée de la politique monétaire, et des banques (publiques au départ) assumant les fonctions normales des banques commerciales. Mais celles-ci, peu préparées à leur nouveau métier, ont continué d'appliquer les us et coutumes de l'"ancien régime". En outre, dans un secteur financier privé bourgeonnant, encouragées par des régimes trop libéraux en matière d'agrément bancaire, de nouvelles banques dépourvues d'expérience commerciale ont proposé des financements sans discrimination. De la sorte, le problème des crédits non-performants, tout en ayant son origine dans l'ère de l'économie dirigée, a pris une grande ampleur dans les années qui ont suivi les premières réformes. Pour l'année 2000 encore, la Deutsche Bank a estimé la proportion de crédits non-performants dans le total des crédits bancaires à 15 % en moyenne pour les dix pays candidats d'Europe centrale et orientale, allant de 2 % en Estonie à 35 % en Roumanie. Dans cet environnement à la fois fragile et périlleux, les banques étrangères ont apporté trois choses essentielles : en premier lieu, des capitaux qui ont représenté une part importante des flux d'investissement étrangers directs dans ces pays (le groupe KBC seul y a investi € 2,9 milliards); en second lieu, une culture et des pratiques de discipline financière et de gestion des risques qui, sans elles, auraient sans doute été beaucoup plus lentes à se développer : grâce aux banques étrangères, le secteur bancaire de ces pays a pu importer rapidement la crédibilité qui lui manquait; enfin, dans un environnement où la capacité institutionnelle de régulation et de contrôle des banques était faible, les banques étrangères y ont suppléé, en garantissant les engagements de leurs filiales et en supervisant leurs activités, ce qui revenait en quelque sorte à privatiser tant la fonction de prêteur en dernier ressort que les missions de contrôle. L'invasion de l'Europe centrale et orientale par les banques étrangères a donc contribué de manière importante à y stabiliser et renforcer le secteur financier mais rencontre maintenant certains obstacles : d'une part, le terrain est devenu relativement encombré et les marchés bancaires sont de plus en plus concurrentiels, ce dont bénéficie la clientèle des banques sur place mais qui a d'ores et déjà conduit certaines banques étrangères, dont les acquisitions ne s'étaient pas inscrites dans une stratégie claire et de long terme, à jeter le gant et quitter le marché. D'autre part, apparaît dans certains pays - on l'a vu notamment en Slovénie - une résistance politique et sociale à voir le secteur bancaire passer sous contrôle étranger. Mais la méfiance est peut-être moins grande lorsque la banque étrangère est issue d'un petit pays, avec lequel on n'a en outre pas de contentieux important dans l'histoire du vingtième siècle : c'est en tout cas ce qu'ont affirmé à plusieurs reprises les dirigeants de KBC. Malgré la présence massive des banques étrangères ainsi que des progrès inégaux mais réels dans la voie des réformes institutionnelles du secteur bancaire, le degré d'intermédiation bancaire en Europe centrale et orientale est encore relativement faible. Mesurant cette intermédiation par l'encours du crédit au secteur privé rapporté au PIB, la Banque européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) observe dans une étude récente que ce ratio est généralement inférieur à ce qu'il devrait être compte tenu du niveau de développement économique atteint. En particulier, l'accès des PME au crédit bancaire reste difficile, principalement parce qu'elles répondent rarement aux critères relativement rigides utilisés par les banques pour l'octroi de crédit, et ceci bride incontestablement le potentiel de développement économique et social dans ces pays. Néanmoins, la BERD constate, au moyen d'une analyse économétrique fouillée portant sur plusieurs centaines de banques de la région, que, toutes autres choses étant égales, la part des banques étrangères dans le total des actifs bancaires d'un pays influence positivement l'octroi de crédit bancaire au secteur privé par toutes les banques de ce pays : ceci reflète probablement, selon la BERD, l'impact positif de la présence de banques étrangères dans le marché du crédit aux entreprises, en raison de la pression concurrentielle que cette présence suscite sur les marges dans les activités bancaires à moindre risque, et de par la dissémination à l'ensemble du système bancaire de ce qu'elle apporte en termes de technologie et qualifications bancaires, et de gamme élargie de produits financiers et instruments de crédit. Ainsi, dans leur "marche vers l'Est", les banquiers européens ont été appelés à créer collectivement, eux-mêmes, les conditions du succès de leur entreprise.
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Diawara, Karounga. "Politique de la concurrence et intégration des marchés intérieurs : analyse comparative entre les perspectives canadienne et européenne (U.E)". Review of European and Russian Affairs 2, n.º 1 (1 de marzo de 2006). http://dx.doi.org/10.22215/rera.v2i1.165.

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L’objet de cet article est d’analyser les objectifs de la politique de la concurrence au Canada et en Europe relativement à l’objectif d’intégration des marchés intérieur. L’auteur montre que les politiques canadienne et européenne en matière de concurrence n’ont pas les mêmes orientations quant à l’objectif d’intégration des marchés intérieurs. Tandis qu’en Europe, la législation antitrust constitue un moyen pour parvenir à l’objectif essentiel d’édification d’un marché intérieur; au Canada, les règles de la concurrence visent d’abord et avant tout à promouvoir l’efficience économique et à lutter contre le gaspillage des ressources économiques rares. Dans la première partie, l’auteur met en exergue cette différence d’orientation en insistant sur les contextes constitutionnels et historiques qui expliquent cette différence. Dans la seconde partie, l’auteur analyse la nature juridique différente des deux regroupements d’États qui constitue le fondement principal de cette différence. L’auteur démontre que la nature économique du Traité CE a facilité, dès le début, une politique européenne de la concurrence tournée vers l’érection d’un marché intérieur ouvert et concurrentiel. Alors qu’au Canada, la nature politique de la fédération n’a pas permis d’orienter la politique de concurrence vers l’intégration des marchés provinciaux.
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Diawara, Karounga. "Politique de la concurrence et intégration des marchés intérieurs : analyse comparative entre les perspectives canadienne et européenne (U.E)". Canadian Journal of European and Russian Studies, 1 de marzo de 2006. http://dx.doi.org/10.22215/cjers.v2i1.2408.

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L’objet de cet article est d’analyser les objectifs de la politique de la concurrence au Canada et en Europe relativement à l’objectif d’intégration des marchés intérieur. L’auteur montre que les politiques canadienne et européenne en matière de concurrence n’ont pas les mêmes orientations quant à l’objectif d’intégration des marchés intérieurs. Tandis qu’en Europe, la législation antitrust constitue un moyen pour parvenir à l’objectif essentiel d’édification d’un marché intérieur; au Canada, les règles de la concurrence visent d’abord et avant tout à promouvoir l’efficience économique et à lutter contre le gaspillage des ressources économiques rares. Dans la première partie, l’auteur met en exergue cette différence d’orientation en insistant sur les contextes constitutionnels et historiques qui expliquent cette différence. Dans la seconde partie, l’auteur analyse la nature juridique différente des deux regroupements d’États qui constitue le fondement principal de cette différence. L’auteur démontre que la nature économique du Traité CE a facilité, dès le début, une politique européenne de la concurrence tournée vers l’érection d’un marché intérieur ouvert et concurrentiel. Alors qu’au Canada, la nature politique de la fédération n’a pas permis d’orienter la politique de concurrence vers l’intégration des marchés provinciaux. Full text available at: https://doi.org/10.22215/rera.v2i1.165
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Giordano, Christian. "Nation". Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.048.

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La meilleure définition de la nation est sans doute celle que propose Benedict Anderson lorsqu’il parle de communauté politique imaginée (Anderson, 1983). Ce faisant Anderson met en doute la validité de certaines caractéristiques mystificatrices, quoique considérées comme objectives, attachées au concept de nation. Cette critique s’adresse à Ernest Gellner et à Eric J. Hobsbawn qui eux mettent en évidence l’invention et donc le caractère mystificateur attaché à l’idée de nation (Gellner, 1983, Hobsbawm and Ranger, 1983). La posture théorique spécifique qu’adoptent Gellner et Hobsbawn ne saurait surprendre, car le premier est issu d’un terreau philosophique et méthodologique de type néopositiviste, tandis que Hobsbawm est notoirement associé à un marxisme modéré. Anderson, avec son idée de nation comme communauté politique imaginée, se trouve être très proche des positions de type interprétatif. Il évoque de ce fait indirectement Max Weber selon lequel il est fondamental de reconstruire le sens que les acteurs eux-mêmes, en tant que membres d’une société, donnent à leur comportement. Lorsque Anderson définit la nation comme une communauté politique imaginée, il insiste sur le fait que les membres individuels de ces groupes sociaux, bien que ne se connaissant pas personnellement et que n’ayant fort probablement pas l’occasion de se rencontrer durant leur vie, partagent le même sentiment d’appartenance (Anderson, 1983: 15). La nation est imaginée comme une entité circonscrite et par conséquent démographiquement définie, même si ses frontières peuvent varier en fonction de circonstances historiques particulières. En fait une nation peut s’étendre ou se rétrécir du point de vue de son territoire comme c’est le cas de certaines nations d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Roumanie, Bulgarie etc.). L’essentiel de ce caractère limité du point de vue structurel et démographique réside cependant dans le fait qu’aucune nation ne souhaite inclure l’humanité entière. En reprenant une réflexion de Max Weber, on peut remarquer que la nation est imaginée comme une communauté partiellement ouverte vers l’extérieur parce qu’il est inacceptable que n’importe quel membre du genre humain en fasse partie. La nation est en outre imaginée comme une communauté d’égaux, liés entre eux par d’étroites relations de fraternité et de parenté réelle, rituelle ou symbolique, même si cela ne correspond pas à la réalité socio-structurelle et à la dimension de la société. Car dans toute société nationale il existe d’évidentes inégalités sociales et des divisions entre couches, classes, castes ou milieux. Enfin la nation est imaginée comme étant souveraine, à savoir comme une communauté politiquement indépendante, même si ce n’est pas toujours le cas. De fait il existe encore aujourd’hui des nations sans État mais qui aspirent à l’indépendance et donc à se constituer en société souveraine pourvue d’un État propre. Le débat au sujet du rapport entre nation et nationalisme est encore vif. Anthony D. Smith pense que la nation précède le nationalisme et que ce dernier est la conséquence logique de l’émergence des nations même dans des époques fort lointaines (Smith, 1998). A cause de son point de vue, Smith s’est vu reprocher d’être primordialiste dans la mesure où il voit l’origine de la nation dans des temps archaïques. Gellner pour sa part a pris le contrepied de cette perspective, en mettant en évidence le fait que la nation est un phénomène social issu de la modernité occidentale, grâce aux inventions industrielles et en premier lieu grâce à l’imprimerie, mais également à son nouveau système économique capitaliste allant de pair avec l’émergence de classes entrepreneuriales à la recherche de nouvelles ressources primaires et de nouveaux marchés (Gellner 1983) Les nouveaux États-nations issus de ces mutations ont obtenu leur légitimité grâce à la rhétorique nationaliste. C’est donc le nationalisme qui génère l’idée de nation et non l’inverse, ainsi que le prétendent la majorité des auteurs de tendance primordialiste. Le nationalisme est l’instrument idéologique essentiel pour les nations sur lesquelles viennent se fonder les nouveaux États, en tant qu’institutions politiques de la modernité. Selon la thèse de Gellner, le nationalisme représente la formule politique nécessaire pour justifier l’exercice du pouvoir de la part des classes politiques dans les États-nations (Mosca 1966). L’organisation politique spécifique de la nation en tant que communauté imaginée est l’État-nation qui trouve sa source dans l’Europe de la fin du 18e siècle. Toutefois il serait faux de parler d’un modèle d’État-nation universel. On peut en effet distinguer deux types idéaux d’État-nation, à savoir le modèle français et le modèle allemand (Brubaker 1992). On a souvent observé que le modèle français de l’État-nation est fondé sur l’idée de nation politique. Selon cette vue l’État-nation serait le résultat d’un pacte politique, voire d’un contrat entre les citoyens de cet État-nation. C’est dans ce sens que Jules Renan a défini la nation et son organisation politique comme le résultat d’un plébiscite de tous les jours. Il s’agit de souligner par cette formule que la nation française et son État consistent en théorie en une communauté élective. Ce type d’État-nation est donc une patrie ouverte au sein de laquelle les différences religieuses et ethniques n’ont, du moins en théorie, aucune importance (Dumont 1991: 25). On sait bien que cette conception non ethnique de la nation, postulée par la Révolution française a été modifiée plusieurs fois jusqu’à présent. En fait les Constitutions de 1791 et 1793 garantissaient la citoyenneté à toute personne étrangère habitant la France et par conséquent il n’était pas nécessaire d’avoir acquis l’identité française. Autrement dit il était possible d’obtenir la citoyenneté sans avoir acquis auparavant la nationalité, à savoir avant d’adopter certains traits culturels particuliers et certains comportements passant pour typiquement français (Weil, 2002). La séquence citoyenneté-nationalité sera pourtant inversée déjà au 19e siècle avec l’introduction de certains prérequis culturels comme la connaissance de la langue nationale, sans compter l’adoption d’un style de vie considéré comme français. Bien qu’affaiblie par les diverses modifications du code de la nationalité dans les années quatre-vingt-dix (Loi Pasqua de 1993 et Loi Guigou de 1998), l’idée originale de citoyenneté n’a jamais vraiment été abandonnée jusqu’à maintenant. L’État français se fonde sur une conception subjective, voire individualiste de la nation en fonction de laquelle tout étranger habitant l’hexagone peut encore aujourd’hui devenir citoyen français grâce au processus d’assimilation. Les différences, les identités et les frontières ethnoculturelles ne sont jamais définitivement insurmontables. Du moins en théorie, tout être humain est intrinsèquement capable de devenir membre de la nation. Le revers de la médaille est que, en fait, l’État-nation français a toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les minorités ethnoculturelles. Ces dernières furent systématiquement assimilées de force durant tout le 19e siècle et sont aujourd’hui encore ignorées. La conception allemande de la nation a été définie comme ethnique. Il en est issu un modèle d’État-nation fondé sur la généalogie et sur l’origine commune de ses citoyens. L’idée de nation et partant d’État-nation, a souvent été mise en relation avec le concept de Volk, en tant que peuple synonyme de nation. Toutefois durant le 18e siècle la notion de Volk ne possédait pas encore cette connotation ethnique qui, selon certains auteurs, devient « l’explosif le plus dangereux des temps modernes » (Finkielkraut, 1987: 56 ss.). L’ethnicisation du Volk a lieu au milieu du 19e siècle grâce à un important groupe d’intellectuels parmi lesquels il faut compter des politiciens, des artistes, des juristes, des philosophes, des historiens, des folkloristes etc. Cependant, la véritable transformation politico-légale intervient avec l’introduction d’un concept restrictif du jus sanguinis (Pierre-Caps 1995: 112). Le nationalisme radical de l’après Première Guerre mondiale a favorisé l’ethnicisation graduelle du modèle allemand qui a connu son apogée durant le national-socialisme avec les lois de Nürenberg dans lesquelles la racialisation du Volk et de l’État-nation allemand est légalisée. Cependant, après le Deuxième Guerre mondiale, dans l’Allemagne divisée, la République fédérale allemande (RFA) aussi bien que la République démocratique allemande (RDA) ont conservé les marques de la conception unitaire et ethnique du Volk et du jus sanguinis bien visibles, même après la réunification de 1990. Il est symptomatique à cet égard que les descendants d’Allemands « rentrés » de l’Europe orientale et de l’ex-URSS aient obtenu la nationalité, grâce à l’idée de Volk et de jus sanguinis, en un rien de temps, au contraire des millions d’immigrés, notamment d’origine turque, qui étaient confrontés aux plus grandes difficultés sur le chemin de l’acquisition de la nationalité allemande. On n’observe un léger assouplissement de l’ethnicisation qu’après 1999, principalement durant le gouvernement du chancelier social-démocrate Gehrard Schröder. Ce n’est cependant qu’aux enfants d’immigrés nés en Allemagne que les lois adoptées par ce gouvernement ont accordé certaines facilités pour obtenir la nationalité allemande Les deux prototypes cités ont inspiré de nombreux États-nations, européens ou non, ce qui en a fait des modèles de référence au niveau mondial. Le modèle français comme le modèle allemand poursuivent tous les deux le projet d’une nation cherchant à se procurer une organisation politique - l’État-nation - capable de garantir une homogénéité culturelle qui, à son tour, garantit la stabilité politique. La différence se trouve dans les deux manières de procéder pour y parvenir. Le modèle français, étant fondé sur le caractère subjectif et individualiste de la nation, rend accessible à l’étranger, du moins en principe, la voie de l’acculturation et par conséquent de sa pleine intégration et inclusion dans la communauté nationale grâce notamment à l’institution du jus soli. Le modèle allemand en revanche, est fondé sur le caractère objectif et collectif de la nation, selon une vision essentialiste et très rigide de l’appartenance ethnique, soumise au jus sanguinis. L’appartenance à la nation allemande comporte, du fait qu’elle est extrêmement restrictive, une forte tendance à l’exclusion de qui ne possède pas les requis ethniques. Les deux modèles ont tous deux connu depuis toujours de grandes difficultés à reconnaître la diversité culturelle, et ils présentent par conséquent une certaine incompatibilité avec la pluriethnicité et la multiculturalité. Cela n’est pas surprenant puisque les deux modèles se proposent de réaliser le projet d’une nation, d’un État souverain, d’un territoire monoethnique. Pour un tel projet la diversité ethnico-culturelle est forcément dysfonctionnelle. Dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle passé, dans le cadre d’une globalisation galopante, plus apparente d’ailleurs que réelle, et avec l’ouverture des frontières qui suivit la chute de l’Union soviétique, de nombreux auteurs bien connus, en sciences sociales comme en anthropologie, pensaient que l’idée de nation appartenait davantage au passé qu’au présent ou au futur. On croyait que les sociétés étaient devenues transnationales, à savoir qu’elles deviendraient plus fluides, ou comme le remarquait le philosophe Zygmunt Bauman, qu’elles allaient proprement se liquéfier (Bauman 2000) C’est la notion de transnationalisme qui apparaît le plus souvent pour indiquer la capacité personnelle ou collective de dépasser les barrières culturelles et les frontières nationales et de passer d’une appartenance et d’une identité à l’autre avec la plus grande facilité. Ceux qui adoptent l’approche du transnationalisme considèrent ainsi la société comme un œcoumène global dans lequel les individus aux identités devenues désormais nomades, vivent et interagissent dans des milieux cosmopolites (ceux que l’on appelle les ethnoscapes) marqués par l’hybridation et la créolisation culturelle (Appadurai 1996). Cependant, cette vision suggestive et optimiste, inhérente à l’utilisation du préfixe trans, ne semble adéquate que pour l’analyse de certains groupes minoritaires au statut social élevé, comme par exemple certaines élites migrantes dîtes aussi expats (managers allemands à Tokyo, opérateurs financiers américains à Hong Kong, correspondants de presse au Moyen-Orient, spécialistes en informatique indiens à la Silicon Valley, etc.). Vouloir étendre à la société globale cet aspect spécifique de la complexité culturelle, voire même lui donner une orientation normative, serait entreprendre une nouvelle et dangereuse réification de la vision utopique du métissage universel. En fait, la réalité est bien différente de ce scénario global si optimiste. Les guerres en ex-Yougoslavie ont mis en évidence déjà dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier que l’idée de nation était encore importante et que la fin de l’histoire évoquée par Francis Fukuyama (Fukuyama 1992), comme réalisation d’une unique société globale sans différences nationales, était bien loin de la réalité. A vrai dire les deux premières décennies du vingt-et-unième siècle ont vu, surtout en Europe, le retour inattendu de la nation avec la montée des mouvements régionalistes d’une part et du populisme nationaliste d’autre part, ce que l’on peut interpréter comme deux expressions et stratégies de la résistance contre certaines conséquences des processus de globalisation. Les premiers ont réinterprété le concept de nation pour des revendications régionales à l’intérieur d’entités pluriculturelles de vieille date (Catalogne et Ecosse s’opposant respectivement à l’Espagne et à la Grande Bretagne). Les seconds utilisent en revanche le concept de nation pour mobiliser la population contre les immigrants et les réfugiés, ces derniers étant considérés par les mouvements populistes comme une menace contre l’intégrité nationale.
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Hervé, Caroline. "Communs". Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.086.

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Les communs (commons en anglais) peuvent être définis comme un ensemble de ressources physiques, matérielles ou immatérielles que les êtres humains cherchent à exploiter, à gérer ou à protéger pour assurer leur survie biologique, économique, sociale ou encore culturelle. Très à la mode depuis une quarantaine d’années en anthropologie, sociologie, histoire, économie ou encore en philosophie, ce concept a vu son champ d’application s’élargir, ses propositions théoriques s’étoffer et ses analyses se complexifier, tout en perdant progressivement son sens historique. Sortis du champ académique et instrumentalisés par les mouvements de résistance au néolibéralisme, les communs sont désormais au cœur de débats de société. La façon dont cette notion interroge les interactions entre les êtres humains et leur environnement, son intérêt pour éclairer la fabrication du social et sa réutilisation dans le débat public en fait un objet de recherche riche pour l’anthropologie. La définition du concept de communs est une entreprise difficile tant il renvoie à des usages divers. Si certains chercheurs tendent à privilégier, en français, l’usage du pluriel afin de marquer la grande variété des ressources regroupées sous la terminologie de communs, que l’on parle de ressources naturelles, mais également sociales ou intellectuelles, d’autres auteurs insistent sur l’importance d’utiliser le terme au singulier afin de souligner son potentiel théorique et pratique (Hardt et Negri 2012 ; Dardot et Laval 2014). L’origine étymologique du terme commun, construit sur les locutions latines cum et munus, renvoie à une idée centrale, celle de la mise commun ou de la gestion commune de biens, mettant l’accent sur le fait que le commun « implique donc toujours une certaine obligation de réciprocité liée à l’exercice de responsabilités publiques » (Dardot et Laval 2014 : 23). Ces deux aspects, celui de réciprocité et de responsabilité publique, sont au cœur de la définition historique des communs. Les origines du concept renvoient à une pratique de gestion des terres qui était courante dans différentes régions d’Europe avant la fin du Moyen-Âge et qui consistait en la gestion commune de certaines terres par un groupe de personnes ou d’unités familiales pendant une période de temps limitée. Dans certaines circonstances, tout le monde pouvait avoir accès à ces terres, selon des règles d’usage particulières ; dans d’autres cas, leur usage était restreint et contrôlé. Ce fonctionnement communal a progressivement été mis en cause par les autorités publiques et les cercles politiques à partir du milieu du XVIIIe siècle. En l’espace d’un siècle, la plupart des communs en Europe de l’ouest devinrent ainsi des propriétés privées ou publiques (De Moor 2011 : 425). Ceci correspond au phénomène connu des enclosures qui s’est particulièrement développé en Angleterre dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, à travers lequel de larges étendues de champs ouverts, connus sous le nom de terrains communaux ou commons, ont progressivement été parcellisés et enclos (Hemmungs Wirtén 2013 : 2), dans un contexte marqué par l’augmentation démographique et l’industrialisation. Ce retour dans l’histoire est important pour comprendre les confusions qui sont apparues lorsque les chercheurs des différentes disciplines ont commencé à s’intéresser plus largement à la question des communs à partir du milieu du XXe siècle. L’une des confusions les plus importantes a été introduite par le biais du travail de Garrett Hardin dans son célèbre article « The Tragedy of the Commons », publié en 1968, dans lequel il explique que les communs sont susceptibles de surexploitation et donc de disparition. Sa thèse principale repose sur l’idée biaisée que les communs historiques étaient accessibles à tous et en tout temps. À la suite de la parution de cet article, les chercheurs ont ainsi commencé à utiliser le terme de communs pour faire référence à toutes formes de ressources utilisées par tous et sans contrôle, ce qui ne correspond pourtant pas à sa définition historique (De Moor 2011 : 425). L’article de Hardin a ouvert de nombreuses recherches portant sur les solutions à mettre en œuvre pour contrer la dégradation des communs. Mais ces travaux sont souvent restés coincés entre deux options : la prise en charge des communs par l’État ou par le marché. C’est dans ce contexte que le travail de la politologue Elinor Ostrom (1990), en proposant une troisième voie, a eu un retentissement important dans le monde académique, et même au-delà. La publication de son livre Governing the Commons constitue une étape essentielle dans les recherches sur la gestion des communs. Non seulement, elle montre que l’exploitation des communs ne mène pas inéluctablement vers leur fin, mais elle explore la diversité des arrangements institutionnels permettant la gestion de ceux-ci, sans pour autant avoir recours à l’État ou à la privatisation. Sa contribution est consacrée en 2009 lorsqu’elle reçoit, en même temps qu’Oliver Williamson, le prix Nobel d’économie pour son analyse de la gouvernance économique et celle des communs. La création de l’International Association for the Study of the Commons en 1989 ou encore la création de l’International Journal of the Commons en 2007, révélateurs d’un engouement scientifique pour la question des communs, permettent la diffusion des théories et des méthodes dans les différentes disciplines et dans la société civile, à tel point que l’étude même des communs comporte aujourd’hui des enjeux politiques, sociaux et même éthiques (Peugeot et Piron 2015). Les travaux d’Elinor Ostrom s’inscrivent dans une démarche résolument interdisciplinaire puisqu’elle utilise des études de cas, des concepts, des modèles et des méthodes issus de différentes sciences sociales, et tout particulièrement de l’anthropologie. Loin de développer une perspective purement institutionnelle, Ostrom s’intéresse en effet avant tout aux stratégies développées par les acteurs sociaux pour gérer des ressources en commun. Elle s’appuie pour cela sur de nombreuses études de cas développées par des anthropologues pour comprendre par exemple les systèmes d’irrigation au Népal, dans les Philippines ou à Los Angeles, la gestion des forêts en Inde, en Asie, en Afrique et en Amérique latine ou encore la pêche côtière en Inde ou au Canada (Acheson 2011 : 320). Même si son usage de l’anthropologie est qualifié de fragmentaire, puisque sortant ces études de cas de leurs contextes politiques ou culturels, ses travaux sont néanmoins reconnus comme une contribution majeure à la discipline anthropologique (Rabinowitz 2010). Outre celle des interactions entre les hommes et leur environnement, les travaux d’Ostrom rejoignent bien d’autres questions intéressant les anthropologues. Ils interrogent directement la gestion des ressources collectives, la nature des liens de coopération et la fabrique des communautés (Rabinowitz 2010 : 104), la production des normes et des règles sociales, ainsi que de la propriété, privée ou publique (Acheson 2011 : 320). Enfin, en montrant le rôle important de la réciprocité dans la plupart des cas de gestion alternative des ressources, les anthropologues ont mis en évidence, à partir de leurs différents terrains, le fait que l’homme n’était pas uniquement animé par une logique économique, mais que le symbolisme était central dans les pratiques d’échange, renvoyant ainsi aux théories sur le don, concept dont les anthropologues ont étudié les multiples formes dans les sociétés humaines. Dans la foulée des propositions théoriques de Hardin et de Ostrom, un véritable engouement s’est manifesté autour de la question de ces communs naturels, en anthropologie et dans les autres disciplines des sciences sociales. Ces travaux ont fourni des modèles inspirant pour d’autres types d’objets de recherche et plus récemment les chercheurs ont commencé à identifier de nouveaux communs (new commons), comme des biens communs sociaux (social commons) qui constituent des ressources sociales ou des services destinés à des groupes sociaux spécifiques, des communs de nature intellectuelle ou encore culturelle incluant des ressources aussi variées que la musique, l’artisanat, les technologies numériques, etc. (Nonini 2006 : 166-167). Certains anthropologues ont même avancé l’idée que les communs peuvent englober des dimensions plus invisibles de la vie sociale relevant du domaine cognitif, corporel ou affectif, comme par exemple chez les Urarina, peuple indigène du Pérou, pour lesquels la notion même de tranquillité doit être l’objet d’un partage ou d’une réciprocité (Walker 2015). L’extension du concept de communs à des domaines aussi divers de la vie sociale explique aujourd’hui la difficulté à en donner une définition uniforme et certaines ambivalences quant à ses usages et ses analyses. De façon plus générale, la naturalisation du discours sur les biens communs a nécessité de s’engager dans une réflexion critique sur cet objet, ce que l’anthropologie a pu prendre en charge à travers sa capacité à mettre en perspective la production du social. Le succès du terme ne s’est en effet pas limité au milieu académique. Dans le contexte des dernières décennies, alors que des corporations, des gouvernements et d’autres types d’institutions politiques, privées ou non-gouvernementales, ont dépossédé certains groupes humains de leurs ressources dans la mouvance de la globalisation néolibérale, des stratégies de résistance et de lutte pour conserver ou retrouver le contrôle sur ces biens se sont développées (Nonini 2006 : 165). Dans le même temps, les propositions théoriques sur les communs ont mis en valeur des alternatives séduisantes face à la mainmise du marché ou de l’État sur ces ressources. Les anthropologues ont ainsi montré que ces luttes ne concernent pas seulement le contrôle des ressources matérielles mais également le contrôle des significations culturelles associées aux communs et aux processus qui les préservent ou les détruisent (Nonini 2006 : 165). Les stratégies et les perspectives antagonistes des différents groupes se disputant les communs sont ainsi devenues des objets de recherche riches pour l’anthropologie. Dans le contexte sud-américain où la surexploitation des ressources naturelles s’impose comme un nouveau paradigme économique, le constat que chacune des deux parties réutilise le concept de biens communs et de communs pour légitimer, d’un côté l’exploitation des ressources naturelles, et de l’autre la lutte contre cette exploitation, rappelle la nécessité de repenser les fondements ontologiques de chacune de ces deux façons de concevoir la relation entre les humains et le monde naturel. Dans ce cadre, les peuples autochtones nous invitent plutôt à penser ces confrontations ontologiques à travers le concept d’« incommuns » ; celui-ci révèlerait plutôt l’existence et la persistance d’une certaine incompatibilité entre différentes façons d’être au monde. En effet, alors que les entreprises extractrices font reposer leurs justifications sur la distinction entre nature et culture, et plus précisément sur le contrôle de la nature par les êtres humains, les peuples autochtones de leur côté se perçoivent en continuité avec le monde naturel, engagé dans une relation réciproque avec lui et dans l’obligation de le protéger (Blaser et De La Cadena 2017 : 186-187).
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