Literatura académica sobre el tema "Polyphonie – Au théâtre"

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Artículos de revistas sobre el tema "Polyphonie – Au théâtre"

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Bouchet, Pauline. "La dramaturgie des « flous » : polyphonie et réflexivité dans les créations récentes de Larry Tremblay et Daniel Danis". Voix divergentes du théâtre québécois contemporain, n.º 47 (16 de agosto de 2011): 69–83. http://dx.doi.org/10.7202/1005616ar.

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Dans cet article, nous nous proposons d’étudier deux dramaturgies québécoises contemporaines : celle de Daniel Danis et de Larry Tremblay. Il s’agit de montrer que malgré leurs choix formels différents, le spectacle performance pour Danis avec La Trilogie des flous et le texte écrit puis joué pour Tremblay avec Le Ventriloque ou Abraham Lincoln va au théâtre, ces deux dramaturges mettent en scène une polyphonie. Or, nous constatons que cette polyphonie leur permet d’interroger leur propre activité de créateur dans le cadre d’un théâtre réflexif. Représenter des êtres fragmentés, aux multiples voix, c’est donc interroger ce qu’est un être fictif.
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Perrot, Edwige. "Pour une esthétique de la dissidence : dire du corps et dire du discours au service d’une polyphonie hétéromorphe dans les solos de Pol Pelletier". Voix divergentes du théâtre québécois contemporain, n.º 47 (16 de agosto de 2011): 37–52. http://dx.doi.org/10.7202/1005614ar.

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Dans la lignée des fêtes dionysiaques, la musique, le chant, la danse, le corps, le récit sont au coeur de l’oeuvre théâtrale de Pol Pelletier. Au premier abord, tant l’hétéromorphie que la polyphonie semblent caractériser le théâtre de Pol Pelletier. Comment les solos de Pol Pelletier s’inscrivent-ils dans une esthétique de la divergence, voire de la dissidence ? Pourquoi l’hétéromorphie chez Pelletier ne se mesure pas uniquement à la surface de ses oeuvres, mais raisonne jusqu’aux fondements mêmes de tout ce qui y est dit, de tout ce qui y est montré, de tout ce qui y est joué ?
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Laurence Barbolosi. "Le Théâtre de Kossi Efoui: polyphonie épique ou épopée lyrique". L'Esprit Créateur 48, n.º 3 (2008): 33–40. http://dx.doi.org/10.1353/esp.0.0017.

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March, Florence. "« Je suis dans une phrase qui bouge » : les vertiges baroques d’Un mage en été d’Olivier Cadiot, mis en scène par Ludovic Lagarde". L’Annuaire théâtral, n.º 58 (13 de diciembre de 2016): 17–30. http://dx.doi.org/10.7202/1038317ar.

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Au Festival d’Avignon de 2010, Ludovic Lagarde a présenté Un mage en été d’Olivier Cadiot, interprété par Laurent Poitrenaux. Ce spectacle se présente comme une synthèse de leur compagnonnage. Le mage fusionne les figures de l’écrivain, du metteur en scène et du comédien, cristallise la rencontre de la littérature et du théâtre. Le motif de la réincarnation et de la métamorphose qui parcourt le texte est une définition du phénomène théâtral selon Nietzsche, mais également une métaphore des différents états du texte de Cadiot qui témoignent du processus de transposition du livre au plateau. Seul en scène, le mage n’en est pas moins le vecteur d’une polyphonie qui interroge constamment l’identité du « je ». Il s’agira de voir comment les synergies baroques, l’écriture de Cadiot et la dramaturgie lagardienne participent de ce phénomène d’instabilité.
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Armentano, Nicoletta. "Le théâtre contemporain a-t-il un chœur ? La rédemption mouawadienne d’un dispositif refoulé". Voix Plurielles 17, n.º 2 (12 de diciembre de 2020): 86–105. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v17i2.2602.

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S’interroger sur le chœur équivaut à questionner (tâche titanesque !) les fondements du théâtre occidental, voire même son origine. Le faire à partir d’une perspective qui est celle du théâtre contemporain, si d’un côté facilite la charge, de l’autre exige que l’on passe par une resémantisation du terme « chœur ». Au demeurant, comme le témoigne son essor depuis les années 1990, on lui préfère celui de « choralité ». Cela dit, un retour de ce dispositif sur la scène contemporaine reste indéniable : un retour qui questionne ses fonctions originelles, son statut et qui va bien au-delà de l’expression d’une polyphonie homogène ou du partage des croyances d’une communauté ressemblée. Or, réfléchir sur le retour du chœur à l’ère contemporaine implique aussi qu’on le fasse en corrélation avec une autre récupération voire réémergence : celle du tragique, de la tragédie grecque. Une récupération que loin de témoigner d’un goût pour l’archéologie ou pour une représentation abstraite d’un substrat mythique ou universel atteste, plutôt, un besoin de déterrer le souvenir d’une humanité enfouie (Cf. P. Pavis, 2007). En raison de cela, le cas de figure choisi pour mener cette enquête sur le chœur d’origine grecque sera la trilogie Des Femmes mise en scène par Wajdi Mouawad, en 2011. Ce spectacle, aboutissement d’une collaboration entre Mouawad (metteur en scène et acteur), Robert Davreu (traducteur des trois pièces de Sophocle – Les Trachiniennes, Antigone et Electre – dont se compose la trilogie) et Bertrand Cantat (chanteur et « metteur en musique » des chœurs du spectacle) porte en scène le souffle épique (et à ne pas négliger, autobiographique) auquel le dramaturge a désormais habitué son public, mais avec un militantisme et un engagement nouveau et/ou renouvelé envers les formes de l’écriture classique, dont l’attention portée au chœur est emblématique. Mots clés : chœur – tragédie - théâtre contemporain – concert/performance - rédemption
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Rannoux, Catherine. "Le théâtre de la parole : oralité et polyphonie dans Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce". L'Information Grammaticale 131, n.º 1 (2011): 32–36. http://dx.doi.org/10.3406/igram.2011.4172.

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Guay, Hervé. "Pour faire l’édition d’un oiseau polyphonique". Dossier 34, n.º 3 (14 de julio de 2009): 41–52. http://dx.doi.org/10.7202/037663ar.

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Résumé En matière d’édition, le mode de présentation des pièces de théâtre a beaucoup changé depuis quelques décennies. Toutefois, l’importance décroissante du texte dans maints nouveaux objets scéniques ne manque pas de compliquer le passage de la scène à l’édition. À l’aide de quatre productions québécoises récentes (En français comme en anglais, it’s easy to criticize, Hippocampe, La noirceur et Norman), l’auteur de cet article met en évidence les difficultés que pose à l’édition une partie de la production théâtrale actuelle, dont le fonctionnement lui paraît gouverné par un nouveau dialogisme scénique. Constatant que l’écriture dramatique n’a plus le même statut qu’auparavant dans ces spectacles, il invite à repenser les modes d’édition et de diffusion de ces formes dramatiques de manière à ce qu’elles reflètent mieux l’expérience de la scène qu’elles contribuent à façonner.
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Deslauriers, Rosaline. "Le procès d’Oreste de Farid Paya : pour une persistance de la mémoire". L’Annuaire théâtral, n.º 40 (7 de mayo de 2010): 143–57. http://dx.doi.org/10.7202/041659ar.

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Dans cet article consacré au Procès d’Oreste créé par Farid Paya et le Théâtre du Lierre, la chercheure étudie la façon dont cet auteur et metteur en scène français d’origine iranienne puise dans ce qu’Edgar Morin nomme une « Arkhe-Pensée » pour ordonner, à coups de mots, une ingénieuse allégorie de la folie. En s’interrogeant sur la représentation de la mania et de l’hybris, des termes grecs généralement traduits par « folie » et « démesure », elle montre comment l’univers dépeint par Paya se présente comme l’écho de sa propre conception musicale du théâtre, voire comme un carrefour de mémoires où texte, chorégraphies et polyphonies vocales sont des matériaux scéniques étroitement associés.
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Martin, Roxanne. "Polyphonie divergente ou convergente ? Le traitement réservé au texte dramatique dans Provincetown Playhouse, juillet 1919, j’avais 19 ans et Bob". Voix divergentes du théâtre québécois contemporain, n.º 47 (16 de agosto de 2011): 53–68. http://dx.doi.org/10.7202/1005615ar.

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Les oeuvres dramatiques de Normand Chaurette et de René-Daniel Dubois suivent depuis trois décennies des destinées parallèles. La polyphonie occupe une place importante chez l’un et chez l’autre. Le traitement réservé à cette polyphonie peut cependant être grandement modifié ou amplifié par le processus d’écriture scénique. Carole Nadeau a ainsi délibérément déconstruit le texte de Provincetown Playhouse, juillet 1919, j’avais 19 ans de Chaurette afin d’en faire un spectacle éclaté où la vision du metteur en scène est plus importante que la voix de l’auteur, tandis que la mise en scène de René Richard Cyr s’est effacée pour que la parole de Dubois, dans Bob, domine le modèle dialogique. Écrites à près de trente ans d’intervalle, les oeuvres de ces deux dramaturges qui, sur papier, offrent toutes deux un exemple de polyphonie centrée sur la figure de l’auteur, offrent sur scène deux formes différentes d’esthétique théâtrale.
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Guay, Hervé. "De la polyphonie hétéromorphe à une esthétique de la divergence". Voix divergentes du théâtre québécois contemporain, n.º 47 (16 de agosto de 2011): 15–36. http://dx.doi.org/10.7202/1005613ar.

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Cet article propose de situer les pratiques théâtrales québécoises marquées par la polyphonie et l’hétéromorphie en fonction des types d’énonciation qui y sont privilégiés et relativement aux stratégies adoptées par les créateurs à l’endroit du destinataire de la représentation. Ces pratiques démontrent notamment que le discours spectaculaire tend à s’ouvrir, à une extrémité, à des énonciateurs multiples, y compris au sein d’une même psyché, et à susciter une réception de plus en plus particularisée de la part du spectateur, à l’autre bout du schéma communicationnel. Ce désir frappant des créateurs de faire place à l’Autre aux deux extrémités de la communication théâtrale incite l’auteur de cette étude à affirmer que nous sommes en présence d’une esthétique de la divergence.
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Más fuentes

Tesis sobre el tema "Polyphonie – Au théâtre"

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Zaarour, Suzanne. "Le théâtre de Sarraute : polyphonie et énonciation". Thesis, Dijon, 2014. http://www.theses.fr/2014DIJOL032/document.

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Notre corpus, formé des six pièces de théâtre de Nathalie Sarraute, recèle un dédoublement des types énonciatifs dans les répliques des personnages, dédoublement qui est latent et qui est dû essentiellement à la neutralisation des oppositions de personnes et de temps. Le passage d’une couche locutoire à l’autre n’est pas marqué dans la plupart des cas ; sinon, il ne s’agit pas du marquage usuel. Ainsi est complexifiée la tâche de déchiffrage de tout récepteur extratextuel. Ces œuvres sont aussi éminemment polyphoniques tant au niveau énonciatif qu’au niveau sémantique, dans le sens où des voix multiples s’y enchevêtrent et des instances de prises de position y sont mises en scène. Les lecteurs, auditeurs ou spectateurs devraient, par conséquent, identifier les sources énonciatives et les instances « autres » pour les distinguer des voix originelles et pour reconnaître le rôle de cet « ailleurs ». Même des paroles sont rapportées, surtout aux styles direct et direct libre, multipliant ainsi les strates locutoires et les locuteurs. D’autres voix sont aussi perceptibles au théâtre, à savoir l’auctoriale à travers les didascalies et d’autres éléments des textes sarrautiens, et celles des praticiens du théâtre et du metteur en scène à travers la représentation
The corpus is formed of six plays of Nathalie Sarraute; it hides a duplication of enunciation types in the characters’ dialogue. This duplication is latent due to personal pronouns and verb tenses’ neutralization. The transition from an enunciation layer to another is not marked at all or not traditionally marked. Therefore, deciphering will be more complicated to any reader, listener or spectator. These works of art are also highly polyphonic in terms of enunciation as in semantics, as several voices are intertwined and as the characters resort to authorities of point of view. Thus, readers, listeners and spectators should identify enunciation sources and “other” authorities of point of view to distinguish them from the original voices and to know what their contribution to the plays is. Even some speeches are reported and, predominately repeated as direct speech. Therefore, enunciation layers and enunciators are multiplied. We can also notice other voices in plays, as the author’s through what is called “stage directions” and other parts of the texts, the practitioners’ and the director’s through the performance
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Mohammadi, Aghdash Mohammad. "Approche stylistique de la polyphonie énonciative dans le théâtre de Samuel Beckett". Thesis, Université de Lorraine, 2013. http://www.theses.fr/2013LORR0046/document.

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La polyphonie énonciative, thème central de notre recherche doctorale, évoque une pluralité de voix au sein de l'unique discours-énoncé du locuteur/sujet parlant, si l'on prend en considération la théorie de polyphonie linguistique d'Oswald Ducrot (1980 et 1984) qui, lui-même, s'est inspiré des réflexions linguistiques et stylistiques de Mikhaïl Bakhtine (1929/1970). Celui-ci a discuté pour la première fois cette notion, mais dans l'approche purement littéraire qu'il nommait dialogique. En ce sens, la théorie polyphonique exclut automatiquement la présence d'une seule instance chargée de l'auto-expression et élargit cette fonction aux autres êtres-discursifs, dissimulés derrière le seul Je du locuteur. Notre recherche étant consacrée à la notion de polyphonie énonciative dans le dialogue théâtral, on estime que même si l'on s'exprime à la première personne, on peut laisser entendre dans sa propre prise de parole le discours (la voix ou le contenu du point de vue) de quelqu'un d'autre. Ainsi est-il intéressant d'analyser la manière dont les voix se confrontent à l'intérieur de l'oeuvre dramaturgique de Samuel Beckett et laissent entendre la trace de voix autres. La théorie de la polyphonie énonciative étant aujourd'hui l'objet d'une approche beaucoup plus linguistique, il convient de souligner que la polyphonie du texte beckettien naît en bonne part de l'emploi abondant de la négation ne... pas, de connecteurs pragmatiques (mais, peut-être, puisque, alors) et du discours rapporté-DR qui est la croisée par excellence de points de vue divers
The enunciative polyphony, topic for thought of our PhD research, mentions the plurality of voices in the Speech-Only statements of the speaker/subject's speaking, if we consider the theory of linguistic polyphony by Oswald Ducrot (1980 et 1984), which was inspired by linguistic thoughts of Mikhail Bakhtin (1929/1970). This one talked about this notion for the very first time, but in a purely literary approach which he called dialogic. In this way, theory of polyphony excludes by itself the presence of a single body responsible for self-expression and extends this function to other discursive beings, which are hidden behind the only I of the speaker. The notion of enunciative polyphony in the dramatic dialogue is the area of our current research. It is estimated that even if one speaks in the first person, one can suggest in own speaking the speech (voice or the content of point of view) of someone else. That would be also interesting to see how the voices confront each other in the dramatic work of Samuel Beckett and how they let you hear the signs of other voices. Considering that the polyphony theory is now the subject of a much more linguistic approach, we can notice that much of the polyphony of the beckettian text is born out of the abundant use of the negation not (ne ... pas), of pragmatic connectors (but, perhaps, since, then) and reported speech-DR which is the fundamental junction of points of view
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Noujaim, Marianne. "Du dialogisme à l'esthétique polyphonique dans le théâtre de Michel Vinaver : approches rhétorique, linguistique et poétique". Thesis, Paris 3, 2009. http://www.theses.fr/2009PA030187.

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Nous nous proposons d’examiner comment les manifestations linguistiques du dialogisme et de la polyphonie observées sur un plan microstructural dans le théâtre vinavérien régissent, sur le plan macrostructural, la poétique dramatique de l’auteur. Celle-ci se focalise d’une part sur l’articulation entre l’espace privé des personnages et le champ politique agonistique et d’autre part, sur la place du personnage et de l’art dans le monde de l’entreprise et dans la société de consommation. En effet, l’esthétique théâtrale vinavérienne et l’ensemble des réflexions de l’auteur lui-même sur les fonctions de l’écriture dramatique aujourd’hui et sur ses rapports au réel nous semblent intimement liés au caractère dialogique du discours des personnages reposant sur les stéréotypes, les clichés, les sentences, les lieux communs et sur les différentes formes de l’hétérogénéité énonciative. Sur le plan polyphonique, l’agencement du dialogisme dans le dialogue vinavérien tire parti des techniques formelles du montage, de la choralité, de l’intertextualité et de la correspondance des arts, formes qui produisent des décharges ironiques et esthétiques porteuses de signifiances multiples préservant l’ouverture de l’œuvre. Pour circonscrire les aspects du dialogisme et de la polyphonie, nous faisons appel à des notions et concepts empruntés aussi bien aux branches de la linguistique [analyse du discours, énonciation et pragmatique] qu’à l’ancienne et à la nouvelle rhétorique
The study examines how the linguistic forms of dialogism and polyphony observed in Vinaver’s plays, on a microstructural level, give rise to the dramatic poetic art of the author. This poetic art focuses on the one hand on the relationship between the private territory of the characters and the political field of the agôn, and on the other hand, on the place and role of individuals and of art itself in the world of enterprise and in consumer society. Indeed, the theatrical aesthetics of Vinaver and the reflections of the author concerning the functions of writing drama today, and its relationship to reality seem closely related to the dialogical aspects of the character’s discourse that vary within a wide range including the use of stereotypes, clichés, aphorisms, commonplaces and argumentative topoï as well as the different forms of reported discourse or enunciative heterogeneity. On the polyphonic level, the arrangement of dialogic manifestations in the dialogue of Vinaver’s plays leads to the use of various technical forms such as the montage, the choir, the intertextuality and the trans-artistic aesthetic, creating ironical and aesthetic effects that carry multiple significations while preserving an openness in the meaning of the work. In order to describe the aspects of dialogism and polyphony, we will use notions and concepts adopted from the branches of linguistics [discourse analysis, enunciation and linguistic pragmatics] as well as from Ancient and modern rhetoric
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Arnaud-Gomez, Sylvie. "La polyphonie dans l'oeuvre de Camus : de l'unité ontologique à la fracture discursive". Phd thesis, Université Michel de Montaigne - Bordeaux III, 2008. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00349833.

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D'une confidence fortuite à la polyphonie bakhtinienne

L'origine de ce projet de thèse est une histoire familiale. J'étais étudiante en lettres lorsque ma mère, au détour d'une conversation, me confie que Camus a écrit sur mon grand-père et qu'on peut trouver ces documents dans les Cahiers Albert Camus. Je m'étonne et prends connaissance du détail de l'affaire. Mon grand-père est le magasinier Mas emprisonné aux côtés d'Hodent, entraîné dans une fausse accusation de malversation et de spéculation par ceux-là mêmes qui agissaient dans la seule finalité de leur profit personnel en modifiant à leur guise le prix du blé fixé par des amendements du Front Populaire. L'intervention de Camus, jeune journaliste à Alger Républicain, permet d'éviter l'erreur judiciaire. Une série de quinze articles est consacrée à ce procès répertorié sous le nom d'« affaire Hodent ».
Je suis le procès en entendant les voix des accusés, celle du procureur, celles des avocats, des témoins cités à la barre et celle de Camus, jeune journaliste passionné et investi dans la recherche de la vérité. Et, dans ce foisonnement, je m'interroge sur le pouvoir de la parole, sur la polysémie du langage, ses zones d'ombre, sur les ambivalences des hommes, sur la foi erronée en une vérité unique. D'où parle-t-on ? À qui les discours s'adressent-ils ? Quelle croyance obsolète supposent-ils dans l'unité du sujet parlant et dans la capacité du langage à restituer une unité originelle ? Je relis Bakhtine. J'explore l'ouvrage de Dunwoodie qui met en parallèle Camus et Dostoïevski. Je découvre les influences, les intertextualités. Ma recherche s'oriente alors vers la polyphonie, vers une réflexion sur le rapport de l'homme au langage, à l'unité, à la vérité. Le procès d'Hodent m'y a conduit.
J'entre dans l'ère du soupçon qui est la marque du XXe siècle. Je lis avec passion L'Anneau de Clarisse de Magris qui retrace les grandes étapes du désenchantement du monde lié à la mort de Dieu. Nietzsche prend alors toute la place. Il est au centre névralgique de cette explosion à la fois jubilatoire et dysphorique. La foi dans l'unité du sujet n'est plus. L'homme est multiple. Il est une myriade d'éclats, il est bigarrures et paradoxes dans un monde marqué par la perte des repères.

Une voix dans le fracas du monde

Camus s'efforce de faire entendre sa voix dans le fracas du monde et dans la multitude des voix d'autrui, voix des habitants de Belcourt, voix silencieuse de la mère, voix autoritaire de la grand-mère, voix des maîtres qui guident l'enfant, voix des premiers romanciers lus avec émotion et éblouissement, voix des « grands auteurs », des Classiques, voix de la Grèce antique et de la Rome latine, voix des philosophes de l'ère chrétienne, voix du messie qui crie sa déréliction et sa souffrance de l'incarnation, voix des penseurs solitaires, des créateurs de concepts, voix des comédiens sur les planches, des amis chaleureux, des femmes aimées, de celles qui ont trahi, de celles qu'il a trompées pour dire ailleurs d'autres mots, se nourrir d'autres murmures, voix des orateurs aux tribunes de l'actualité, voix des maîtres à penser, des moralisateurs, voix des traîtres, voix des lâches, voix qui se sont tues à jamais sous les fusillades aveugles qui fauchent sans pitié la jeunesse, la bravoure. Camus reste vivant après le cataclysme de la guerre, heureux et honteux, n'ayant plus alors que le témoignage comme seule justification. Les voix des morts résonnent dans le silence bruyant de la Libération et la voix de la vengeance est impérieuse avant de s'adoucir dans l'évidence du pardon et de l'oubli. Il est un homme labyrinthique qui façonne une œuvre en costume d'Arlequin. Il est un pantin tournoyant dans les orages du siècle, restituant, jusqu'au mutisme, les clameurs du siècle. Mais il est aussi un artiste qui ne renonce jamais totalement à l'exigence d'une voix personnelle, d'une voix du secret de l'intime, de l'opacité lumineuse du renoncement aux autres et de l'acceptation de soi comme condition de la création.
Voilà posée la tension camusienne entre le désir d'unité et d'harmonie, la course folle vers la fusion avec le monde, l'ardeur consacrée à rétablir la paix entre les peuples, le respect et la reconnaissance d'autrui dans son altérité et dans sa mêmeté d'une part, et d'autre part, la lucidité parfois effarée face à l'éclatement de l'être, à la victoire de la confusion et du désordre, au règne du paradoxe, de l'aporie, de la guerre. L'élan enthousiaste ou désespéré vers le désir d'harmonie s'incarne dans le choix d'être un écrivain et de porter, par les mots agencés, l'unité de l'homme et du monde. L'écriture tente de lutter contre l'éclatement, la fragmentation, la diversité. Mais les mots jaillissent et restituent le désordre, la confusion, la complexité de l'homme. L'écrivain fait l'expérience dysphorique et vivifiante, jubilatoire et angoissante de la polyphonie. Par qui suis-je habité quand je parle ? C'est la question que chaque « sujet parlant » ne peut manquer de se poser à la suite de Bakhtine ou de Ducrot. Quels échos résonnent dans une voix, quels dédoublements en abyme habitent l'auteur qui prend la plume ? Quel chemin peut conduire l'individu vers la singularité authentique dans le fracas assourdissant des voix d'autrui qui se mêlent et s'emmêlent? L'uni et l'unique ne sont-ils que des leurres, des fantômes aveuglés par l'orgueil et l'outrecuidance ? Comment livrer l'intime sans impudeur ? Comment être à la fois héraut de son temps, chantre de la justice et « politiquement et affectivement incorrect » ?
Faut-il chercher un fil conducteur ? Y a-t-il un fil d'Ariane menant à une vérité ultime ? Il ne semble pas que Camus se soit jamais imposé cette contrainte. La lecture des Carnets témoigne, malgré l'évolution programmatique annoncée très tôt par l'auteur, d'une œuvre qui avance au gré des lectures et des événements et restitue une pensée vibrante, frémissante, curieuse et avide, toujours en mouvement, toujours à l'affût d'une nouvelle rencontre, d'un nouvel éblouissement, toujours à l'écoute de cette palpitation intérieure que ne fait pas taire la clameur du monde. Ce paradoxe tensionnel et fécond de l'unité ontologique et de la fracture discursive se retrouve dans les différentes dimensions de l'œuvre camusienne, dans le rapport à l'histoire de son temps, dans le désir du chant de l'intime, dans la volonté de restituer l'authenticité de l'homme dans ce temps qui est le sien, sur cette terre qu'il a voulue sienne.
Pour, à l'instar de Camus, ne renoncer à rien, pour réunir tous les paradoxes, pour faire entendre la multitude des voix, le foisonnement des œuvres, j'ai choisi de placer mon parcours sous l'œil attentif et bienveillant de trois figures tutélaires. J'ose espérer que Camus aurait emprunté, non sans déplaisir, cette route que j'espère inexplorée, qui n'exclut pas les incursions inattendues, les chemins de traverse, les explorations imprévues.

Salomon, constructeur du Temple

Ce personnage biblique recèle en lui les ambitions de l'homme présent dans sa cité, acteur de son destin et de celui de ses compagnons. Il est le roi d'une justice immanente, inscrite à hauteur d'homme, évidente car elle sollicite la vérité du cœur. Il est un roi de sagesse qui règne dans un temps de paix. Mais on lui attribue également L'Ecclésiaste qui oriente sa pensée vers une philosophie liée au temps présent et à la perception aiguë de la précarité. L'ambivalence non contradictoire entre le temps de l'action et l'évidence de la nécessité de construire d'une part et d'autre part la conscience d'un absurde lié à la fugacité de la vie rend compte de la tension de l'œuvre de Camus où le désenchantement n'entraîne pas la désespérance. La figure de Salomon permet d'envisager les engagements politiques de Camus, d'observer comment il a contribué à maintenir debout les fondations de notre civilisation occidentale mise à mal par la fureur des hommes et la violence des guerres.
Je distingue trois temps dans cette dimension de l'œuvre. Le premier temps est un temps de l'engagement dichotomique. Il permet l'émergence d'une poétique de l'innocence. Camus a la volonté d'édifier un monde équitable. Il dénonce les injustices dans son reportage sur la Kabylie. Il fustige les excès d'une Droite sûre de ses droits en choisissant le ton acerbe du satiriste. Le verbe engagé prend place sur les planches, trouvant là une autre tribune pour énoncer son désir d'un monde de justice et dénoncer les vilenies des hommes et des régimes, des partis, des gouvernements. Il dénonce les tyrannies dans des adaptations théâtrales – Malraux, Gorki – ou dans des créations collectives – Révolte dans les Asturies.
Plus tard – c'est le deuxième temps, le temps de la parole héroïque – il s'engage avec Pia dans la grande aventure de Combat. Sa parole est édifiante. Il fait entendre la voix de l'honneur, en appelle à la justice des nations. Il dénonce les hypocrisies face à l'Espagne franquiste et défend la République en exil. Il s'afflige du silence des Occidentaux devant la dictature. Il en appelle au patriotisme dans ses éditoriaux de Combat. Il s'engage contre l'invasion soviétique en Hongrie. Il poursuit son engagement journalistique et met en place un théâtre engagé, en Algérie, avec des moyens de fortune, puis à Paris dans un moment de sa carrière où il a gagné, par ses romans, ses essais et sa présence à la tribune des journaux, une vraie notoriété.
Puis vient le temps du doute et du désenchantement. Camus se trouve dans la nécessité du silence et d'un retour sur soi. Il s'isole et se marginalise. Il fait l'expérience des limites de l'efficacité du discours. Il adapte les Possédés de Dostoïevski. Cette œuvre magistrale et complexe est le miroir des paradoxes contemporains et d'un climat délétère de manœuvres et de suspicions, de mensonges et d'hypocrisies. Ses dernières interventions journalistiques, obtenues par l'habileté et l'opiniâtreté de Jean-Jacques Servan-Schreiber et la médiation de Jean Daniel, témoignent d'un accroissement du doute et du désenchantement et cultivent l'art du décalage, de la marge, de l'inattendu. Camus déconcerte. On ne le comprend plus.

Orphée, poète de l'absence

Orphée chante la perte de l'être aimé et charme tous les êtres vivants. C'est la voix singulière de l'homme qui se fait entendre ici. Non plus celle qui s'offre à la communauté mais celle qui s'octroie le droit à la singularité. Camus laisse vibrer la corde sensible du lyrisme, il s'autorise le désir d'harmonie et de fusion au sein d'une nature flamboyante et généreuse, pleine de promesses. Il révèle la fascination féconde pour la tension nietzschéenne entre Apollon et Dionysos et l'exploration d'une forme nouvelle de poésie au plus près de l'homme. La lecture du Nietzsche de La Naissance de la Tragédie lui permet de comprendre la tension féconde entre le beau figé, hiératique, éternel et l'éclatante fulgurance d'une vie qui ne se saisit que dans l'éclair, le fugace, le transitoire, le désordre, la folie. L'antique alliance de l'apollinien et du dionysiaque a permis l'émergence de la tragédie. Cette lucidité ne laisse guère en repos. Elle est exigence de tous les instants et ne cesse de contraindre le sujet à s'interroger sur sa place dans le monde, sur l'origine de la parole, sur l'identité de celui qui parle et sur la coïncidence entre ce qui est senti, ce qui est pensé et ce qui est dit. À moins que le verbe n'ait valeur d'authenticité du fait même qu'il est proféré, sorti de soi. Ces questions hantent Camus qui s'interroge au cœur même de son œuvre, qui fait de ce questionnement une matière poétique. Il s'interroge également, sans être le seul dans ce siècle de guerres, d'hégémonies destructrices et de génocides, dans ce monde où la bravoure cède le pas à la lâcheté et à l'hypocrisie, sur la pertinence d'une parole poétique. Les poètes de ce milieu du XXe siècle, Jabès, Jaccottet, Bonnefoy, Char bien sûr, l'ami intime, n'ont pas éludé l'horreur de leur temps. Au contraire, ils l'ont regardée avec la lucidité des artistes et l'ont inscrite au cœur même de leur œuvre sans renoncer pour autant au réel de la beauté.
Camus poursuit les mêmes exigences que ses contemporains sur une voie qui est la sienne, sur une route où il va, solitaire, sombre et solaire, à la croisée des chemins, dans le clair-obscur des cultures qui se côtoient sans se comprendre. Ces exigences multiples ne sont pas aporétiques. Je les explore en écoutant le son envoûtant de la flûte de Dionysos. C'est une musique de l'insoumission, une musique non régie par le logos. Elle s'approche du mystère des origines et de l'effroi de la mort, elle est au plus près des pulsations intimes, du sang qui bat dans les tempes quand il fait trop chaud ou que l'émotion est trop intense. Elle nous fait entendre l'aulos de la Grèce antique. Elle est l'accord mineur, la gamme de l'être mi-homme, mi-dieu, du satyre, de Pan. Mais ce souffle ne saurait exister sans l'intervention d'Apollon. L'homme jaillit de l'informel dionysiaque. Il devient un individu. Il se saisit du logos. Il chante la beauté du monde accompagné du son mélodieux de sa lyre. L'instrument à cordes remplace l'instrument à vent. La gamme en accord majeur impose sa puissance et son unité harmonieuse. Le poète est alors celui qui cherche la vérité et la beauté, l'équilibre et la vérité. Il est celui qui poursuit l'éternité dans le chant de l'Un retrouvé. Dionysos et Apollon s'équilibrent, ou plus exactement s'offrent l'un à l'autre le pouvoir d'exister. J'ai ajouté un dernier chant, un peu inattendu à ces deux accords premiers, le mineur et le majeur, celui que produit l'arc d'Ulysse alors même que le héros retrouve son arme et se venge des prétendants indignes. Ulysse est présent dans l'œuvre de Camus. Il est l'homme du nostos, l'homme de la nostalgie et de l'exil. Il est celui qui ne renonce jamais. Il est ce héros à la fois brave et faible, invincible et vulnérable, fidèle et infidèle. Il est celui qui a renoncé à l'immortalité que lui offrait Calypso pour retrouver sa femme, son fils, son royaume. Il fait le choix de la précarité. Il est un homme. Il est, dans la métaphore musicale, l'accord dissonant dont parle Clément Rosset, cet accord qui, au contact de l'accord parfait, permet la fugace révélation de l'harmonie perdue.

Adam, le premier homme.

Placé sous le signe d'une temporalité inexorable, il est l'homme de la faute originelle, le père de Caïn, le premier meurtrier, le premier errant. Il rappelle le poids du réel et de l'irrémédiable. Le roman apparaît comme le domaine privilégié pour l'expression de la faute. L'ontologique s'inscrit dans le temporel, le précaire, l'incertain. Je retrouve le même cheminement qui conduit de l'innocence à l'édification et au désenchantement – c'est le parcours que j'ai suivi sous l'égide de Salomon. Je retrouve le désordre fusionnel dionysiaque qui prend ici la forme de la carnavalisation bakthinienne, le goût de l'unité dans la tentation épique, et le désir intact de se maintenir au plus près de l'humaine condition. Les tensions sont les mêmes et s'entrecroisent. L'art du roman inscrit l'homme dans un temps linéaire. Ce temps, dans notre tradition judéo-chrétienne, commence avec la faute originelle qui conduit Dieu à chasser Adam et Ève du paradis où le temps ni la mort n'existent.
La matière fictionnelle peut être un succédané à l'effroi face à la mort et à la culpabilité. Le jeune Camus est d'abord tenté par une forme d'idéalisme. Ses œuvres de jeunesse, influencées par Bergson et Nietzsche, sont teintées de symbolisme métaphysique, d'idéalisme et d'onirisme. Mais, peu à peu, les voix des habitants de Belcourt s'imposent et trouvent un écho plus puissant. L'écriture s'allège. La phrase se densifie en même temps qu'elle accède à une plus grande simplicité. La banalité du quotidien devient la matière première de l'œuvre fictionnelle. Le fait divers devient source de l'inspiration. La création se déploie dans l'ordinaire et délaisse les marges oniriques. Camus s'éloigne d'une conception symbolique de la littérature et d'une approche rousseauiste de l'homme. En réalité, ce parcours n'est pas chronologique. Camus aborde la question du mal dès ses premières œuvres. Dans son Mémoire sur Plotin et saint Augustin, il examine la conception du mal chez les agnostiques puis exprime pour la première fois l'intérêt qu'il porte au christianisme qui est la religion de la souffrance et de la mort. C'est ce moment qui cristallise un imaginaire lié à la souffrance, au sang mais aussi à l'abandon.Une remise en question de la notion du souverain Bien kantien entraîne Camus sur les chemins périlleux de l'exploration des zones obscures, des morts éthiquement inacceptables comme celles des enfants. Il est l'auteur de La Peste mais aussi du « Renégat », de La Chute. Il est l'auteur du meurtre gratuit, de cet acte inacceptable et incompréhensible, dans La Mort heureuse et L'Étranger. Il n'élude pas les monstruosités de la guerre d'Algérie dans Le Premier homme et s'immerge dans les affres slaves, depuis sa mise en scène des Frères Karamazov dans ses jeunes années, jusqu'à celle des Possédés à la fin de sa vie.
Mais l'importance de Dostoïevski ne doit pas oblitérer la place capitale de Tolstoï dans la gestation de l'œuvre. La fréquence des citations de l'auteur de Guerre et Paix montre la très grande fidélité à cet autre géant de la littérature russe du XIXe siècle. Tolstoï excelle dans la représentation de l'homme dans le monde, sous son double aspect, familier et héroïque. Il recherche l'équilibre, la règle, l'intelligibilité, l'ordonnance, l'organisation, l'agencement limpide, la structure, la causalité, le déterminisme. Dostoïevski cultive le désordre, la débauche, la rupture, le bouleversement, la confusion, la violence, l'excès, l'incohérence, le trouble. Il étonne et ravit dans son exploration de l'âme humaine. Tolstoï est du côté de l'épopée, Dostoïevski se situe au cœur de la ménippée. Je trouve là une opposition fondamentale dans la genèse romanesque camusienne, un paradoxe entre l'attrait de l'ordre et du monologisme, le plaisir de la sentence, de l'axiome, le goût de la vérité et de la hauteur de vue – son versant solaire, son adret apollinien et, d'un autre côté, sa tentation du désordre fécond, de la polyphonie, son versant obscur, son ubac dionysiaque.
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Maslowski, Krystyna. "Le personnage dans le théâtre de Witold Gombrowicz". Paris 3, 2008. http://www.theses.fr/2008PA030079.

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La théâtralité travaille l’œuvre entière de Witold Gombrowicz, elle est à la base de sa dialectique sur la Forme et l’immaturité, elle est la source de sa vision de l’homme artificiel, de l’homme-acteur. L’étude du personnage dans son œuvre dramatique apparaît comme le meilleur moyen d’appréhender, par le geste singulier de l’auteur, à la fois la mise en doute du personnage caractéristique de l’ensemble du théâtre moderne depuis la fin du XIXème siècle, ainsi que la représentation que l’homme se fait de lui-même dans le désert d’un monde dénué de sens. Les personnages gombrowicziens réduits à des voix, à des silhouettes, sortes de figures ou de créatures grotesques ne renvoient plus à des « caractères », ils ne reflètent pas un être individualisé, une entité psychologique et morale. Sortes de spectres, projections de la subjectivité exacerbée du protagoniste, ces fantoches nous font pénétrer dans le monodrame polyphonique de l’homme sans Dieu. Mais si le protagoniste déforme les autres personnages en les réduisant à des doubles, il est également déformé par eux et par la situation dramatique. Nous sommes ainsi en présence d’un théâtre du moi qui renvoie au théâtre du monde, au jeu de rôles, à la ronde des masques, à la déformation perpétuelle des hommes-acteurs. Pourtant, malgré les duels, les meurtres, les stratégies de manipulations mises en scène, ce théâtre semble inviter le lecteur-spectateur à la régénérescence d’un désir de fraternité de l’homme n’existant qu’envers et pour l’homme. Il propose finalement, par le biais du personnage dramatique, la célébration ludique de l’humaine théâtralité, du sujet relationnel, de l’homme rhapsodique moderne
Theatricality is omnipresent in the whole of Witold Gombrowicz’s work. It is at the root of his dialectic of conventional form and immaturity ; it is the source of his vision of the artificial man - of the “man as actor”. Studying characters in his plays seems to be the best way of grasping, through the playwright’s characteristic approach, both the problematisation of his characters, as is typical in modern drama as a whole since the end of the 19th century, and the representation man has of himself in the desert of a meaningless world. Gombrowiczian characters reduced to voices, to silhouettes, or to grotesque creatures do not refer to “characters” any more. They are not the reflection of individualised human beings, or those with a psychological or moral dimension. As if spectral creatures, reflections of the exaggerated subjectivity of the protagonist, these puppets lead us into the polyphonic monodrama of man without God. But as the protagonist deforms the other characters by reducing them to mirror images, he is himself also deformed by them, as well as by the dramatic situation. It is clearly a “theatre of the ego” that echoes the theatre of the world, and also role-playing, the round of masks, and the never-ending distortion of “man as actor”. Nevertheless, in spite of the duels, the murders, the strategies of manipulation put on stage, these plays seem to invite the spectator-reader to the regeneration of a desire for brotherhood in man existing only towards and for man. In the end, they put forward, through the vehicle of their dramatic characters, the playful celebration of human theatricality, of man in his relationship with others, and of man as the subject of modern rhapsody
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Askar, Amina. "The play of languages : heteroglossia and polyphony in Shakespeare's two tetralogies". Paris 4, 2007. http://www.theses.fr/2007PA040029.

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Cette étude se propose d’inscrire le plurilinguisme qui caractérise les deux tétralogies historiques de Shakespeare dans un cadre interprétatif unifié. Elle entreprend de démontrer que les pièces historiques de Shakespeare peuvent être considérées comme un ensemble polyphonique, marqué par une pluralité d’idiomes, et qui fonde sa cohérence dans une évolution progressive. Nous plaçons la variété des registres linguistiques au centre de l’analyse. C’est elle qui propulse l’action des pièces. La Renaissance dans son ensemble est marquée par le plurilinguisme de sa culture. Nous reconstruisons cette « hétéroglossie », signalant par ce choix terminologique le cadre bakhtinien dans lequel s’inscrit notre recherche. En effet, le but de notre étude est double : d’une part, il s’agit d’appliquer à notre corpus la théorisation bakhtinienne de la multiplicité stylistique, d’autre part, nous tentons de préciser un certain nombre de termes bakhtiniens en les articulant aux défis interprétatifs que posent les drames de Shakespeare. Shakespeare subordonne la mise en scène de l’hétéroglossie à l’élaboration d’un mythe historique qui consacre l’identité de la nation anglaise
This study sets out to analyse the plurilinguism which characterises the two historical tetralogies of Shakespeare within a unified interpretative framework. It undertakes to show that the historical plays of Shakespeare can be regarded as a polyphonic unit, marked by a plurality of idioms, progressively conveying a sense of coherence. The variety of the linguistic registers is at the centre of the analysis. This linguistic diversity propels the dramatic action of the plays. The Renaissance as a whole is marked by the plurilinguism of its culture. The focus of this study is on heteroglossia, the terminological choice revealing the Bakhtinian framework in which the research is situated. The goal of this study is twofold: on the one hand, the aim is to apply Bakhtin’s theories of stylistic multiplicity to the Shakespearean corpus; on the other hand, a certain number of Bakhtinian terms are specified within the context of the interpretative challenges which the dramas of Shakespeare pose. Shakespeare subordinates the dramaturgy of heteroglossia to a historical myth which contributes to the elaboration of the identity of the English nation
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Doganis, Basile. "La pensée du corps : pratiques corporelles et arts gestuels japonais (arts martiaux, danses, théâtres) : philosophie immanente et esthétique incarnée du corps polyphonique". Paris 8, 2006. http://www.theses.fr/2006PA082708.

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Dans un contexte de mondialisation, de relativisme culturaliste et de crise de la raison, l’étude de certaines pratiques corporelles et arts gestuels japonais (danses, théâtres, arts martiaux) montre qu’il existe une forme d’universalité par le corps, une pensée immanente, incarnée, fondant un espace de publicité et d’intelligibilité à même l’intuition, le mouvement, la sensation, la croyance. Cette pensée du corps est essentielle à la philosophie, au renouvellement et à l’affinement de ses formes. De même que l’art crée de façon immanente les conditions de sa réception, et porte en puissance une force réformatrice des goûts et des valeurs, ainsi, les pratiques du corps et les arts gestuels japonais instaurent un climat esthétique et philosophique propre, constituent un laboratoire où s’expérimentent les possibles philosophiques de la communauté. Cette recherche, en s’appuyant d’abord sur une série d’exemples, de « cas » significatifs permettant de tirer des conclusions sur le fonctionnement général des facultés mentales et physiques de l’homme, est une mise en lumière de cette philosophie incarnée et immanente, et de cette pensée du corps
In a context of globalization, of culturalist relativism and of rationality crisis, the study of some Japanese bodily practices and gestural arts (dance, theatre, martial arts) shows that a certain form of universality relies on the body and on an immanent embodied thought which create a sphere of publicity and intelligibility within intuition, movement, sensation, belief. This embodied thought is essential to philosophy and to the renewal and the refinement of its forms. Just as art creates immanently the conditions of its own reception and has the power to alter tastes and values, so do Japanese bodily practices and gestural arts institute a philosophical and aesthetic climate of their own, and work as a laboratory where the philosophical possibilities of the community are tried, tested and modified. By focusing on a series of examples and significant “cases”, which allow to draw some conclusions on the general functioning of human mental and physical abilities, this research brings to light an embodied and immanent philosophy, and its embodied thought
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Rascle, Floriane. "Écritures dramatiques et romanesques des XXe et XXIe siècles à l’épreuve des arts non verbaux. Modèles et dispositifs". Thesis, Sorbonne Paris Cité, 2016. http://www.theses.fr/2016USPCA110.

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L’observation de la présence des arts non verbaux au cœur des œuvres de Marguerite Duras, Lawrence Durrell, Elfriede Jelinek et Péter Nádas nous invite à considérer la musicalité et l’iconicité des écritures dramatiques et romanesques contemporaines en termes de modèle mais aussi de dispositif. Des phénomènes de dialogue, d’hybridation, de polyphonie, de dialogisme, d’intermédialité, de ce que Jacques Rancière nomme « l’impurification » au cœur d’un « régime esthétique de l’art » révèlent les rêves, désirs et pulsions du verbal pour d’autres arts, mais aussi pour des représentations à l’artisticité discutable. La fabrique d’un corps organique, sexuel, érotique voire pornographique par les écritures contemporaines nous convie à envisager le métissage entre art et non-art en termes de dispositif performatif et à proposer une lecture queer des œuvres. À l’heure du postmodernisme, le recours des écritures au non-verbal se donne à lire à la fois comme la manifestation d’une crise du logos et de la représentation et comme l’enjeu d’une rénovation esthétique et politique de la littérature. Qu’ils modélisent le verbal ou fassent brutalement irruption et déchirure en son sein, les arts non verbaux concourent au renouvellement des formes littéraires, mais aussi à leur politicité et au renouveau de la fiction. Cette étude ambitionne donc d’explorer le carrefour esthético-politique que dessinent, entre le milieu du XXe siècle et ce début de XXIe siècle, les relations plurielles entre les arts verbaux et non verbaux dans l’art verbal par excellence, la littérature
The observation of the presence of non verbal arts within the works of Marguerite Duras, Lawrence Durrell, Elfriede Jelinek and Péter Nádas leads us to examine the musicality and the iconicity of contemporary dramatic and novelistic writings in terms of model, pattern and devices. Dialogue, hybridization, polyphony, dialogism, intermediality, and what Jacques Rancière calls “impurification” within the “Aesthetic Regime of Art”, display the dreams, desires and longings of verbal art for other arts, but also for representations whose artistic content is arguable. The fact that contemporary writings produce an organic, sexual, erotic, even pornographic body invites us to focus on the interactions between arts and non-arts with regard to their performative devices and to propose a queer reading of the works. In Postmodernism, the fact that writings draw on non verbal forms can be understood as the expression of the failure of Logos – both language and reason – and of representation. Moreover, what is also at stake is an aesthetic and political reform of literature. Whether they tend to impose new verbal models or break into them, non verbal arts contribute not only to reshape literary forms but also to emphasize their political substance and renew their fictional content. This dissertation aims to investigate the crossroads between aesthetics and politics that the various relationships between verbal and non-verbal arts display, from mid-20th century to the beginning of the 21st century, within Literature, the verbal art par excellence
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Drouin, Gabrielle. "Transactions, suivi de Dédramatiser le drame : usages et enjeux de l’humour et de la violence du langage dans la pièce Rouge Gueule d’Étienne Lepage". Thèse, 2016. http://hdl.handle.net/1866/19352.

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Mémoire en recherche-création
Le présent mémoire propose d’interroger la construction du récit médiatique dans la fable théâtrale contemporaine. D’abord par une fiction au dispositif épuré, mais au verbe cru et humoristique, la pièce de théâtre Transactions, puis par un essai sur la pièce de théâtre Rouge Gueule d’Étienne Lepage, nous désirons explorer les liens qui unissent le comique et la violence du langage, notamment par des affinités avec le mouvement britannique In-Yer-Face (Sarah Kane) et tels que mis de l’avant par un « personnage-réseau » porteur de discours, en écho à l’« impersonnage » de Jean-Pierre Sarrazac. En ce sens, nous avons convoqué les notions de dialogisme (Bakhtine) hétéromorphe (Hervé Guay), d’esthétique de la divergence (Hervé Guay), de polyphonie (Bakhtine) hétéromorphe (Hervé Guay) et de la mise à mal d’un conflit afin d’expliquer le renouvellement d’une esthétique dramaturgique tout à fait contemporaine, se rapportant à la Toile et dont le spectateur émancipé (Jacques Rancière) devient un actant principal par l’intermédiaire duquel le théâtre prend tout son sens.
This thesis aims to question the construction of the media narrative in the contemporary theatrical fable. First, by analyzing the play Transactions and its sober scenography, yet raw and humorous words, and subsequently examining Étienne Lepage’s Rouge Gueule, we will explore the links between the humor and violence of language. This includes the affinity with the British movement In-Yer-Face (Sarah Kane) as put forward by a "network-character" speech bearer in response to Jean-Pierre Sarrazac’s "non-character". Thus, this paper will study concepts including heteromorph (Hervé Guay) dialogism (Bakhtin), aesthetics of the divergence (Hervé Guay), heteromorph (Hervé Guay) polyphony (Bakhtine) and the redefinition of conflict in order to explain the replenishment of an aesthetic dramaturgy that is quite contemporary, relevant to the Web and in which the emancipated audience (Jacques Rancière) becomes a main actor through which the play takes on its full meaning.
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Libros sobre el tema "Polyphonie – Au théâtre"

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Le théâtre de Michel Vinaver: Du dialogisme à la polyphonie. Paris: L'Harmattan, 2012.

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Université de Nice-Sophia Antipolis. Centre transdisciplinaire d'épistémologie de la littérature, ed. Boris Gamaleya: "les polyphonies de l'extrême" : actes du colloque de Nice organisé par le Centre transdisciplinaire d'épistémologie de la littérature (CTEL), Université de Nice-Sophia Antipolis, 25-26 novembre 2004 : augmentés d'exégèses, de textes inédits de l'auteur, d'une anthologie brève et rhapsodique de l'oeuvre publiée avec un CD contenant une musique de Filip Barret et la version radiophonique de Vali pour une reine morte, pièce de théâtre musical de Gaël Navard. Saint-Maur-des-Fossés: Éditions Sépia, 2011.

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Capítulos de libros sobre el tema "Polyphonie – Au théâtre"

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"Au commencement était le monologue polyphonique". En Le Théâtre de Koffi Kwahulé, 111–25. Brill | Rodopi, 2014. http://dx.doi.org/10.1163/9789401211789_009.

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