Littérature scientifique sur le sujet « ACCIDENT CORPOREL »

Motility impairments resulting from spinal cord injuries and cerebrovascular accidents are increasingly prevalent in society, leading to the growing development of rehabilitative robotic technologies, among them exoskeletons. This article outlines how bodies with neurological conditions such as spinal cord injury and stroke engage in processes of re-appropriation while using exoskeletons and some of the challenges they face. The main task of exoskeletons in rehabilitative environments is either to rehabilitate or ameliorate anatomic functions of impaired bodies. In these complex processes, they also play a crucial role in recasting specific corporeal phenomenologies. For the accomplishment of these forms of corporeal re-appropriation, the role of experts is crucial. This article explores how categories such as bodily resistance, techno-inter-corporeal co-production of bodies and machines, as well as body work mark the landscape of these contemporary forms of impaired corporeality. While defending corporeal extension rather than incorporation, I argue against the figure of the ‘cyborg’ and posit the idea of ‘residual subjectivity’.

Le régime québécois d'assurance automobile indemnise toutes les victimes de préjudice corporel sans égard à la responsabilité de quiconque, et ce, même lorsqu 'il s'agit de comportement criminel au volant. La victime « innocente » et le conducteur fautif ont un même droit aux indemnités prévues et sont tous deux à l'abri des recours de droit commun. D'aucuns estiment qu'il y a là une injustice qui doit être corrigée en traitant ces accidents non plus comme des cas relevant de la Loi sur l'assurance automobile, mais plutôt comme des cas relevant de la Loi sur l'indemnisation des victimes d'actes criminels. Au-delà du débat quant au bien-fondé de telles critiques, l'auteur analyse l'incidence d'un comportement criminel sur l'application des principaux régimes québécois d'indemnisation des victimes d'un préjudice corporel et fait état des difficultés que poserait le rattachement des cas de comportement criminel au volant à la Loi sur l'indemnisation des victimes d'actes criminels.

La loi Badinter du 5 juillet 1985 a réformé le droit de la responsabilité applicable aux accidents de la circulation, mais elle n'a pas modifié le droit de la réparation des dommages corporels qui relève du droit commun. L'indemnisation des victimes de préjudices non économiques, comme en matière de préjudices économiques, doit obéir aux trois principes fondamentaux de la réparation intégrale, du principe indemnitaire et de l'évaluation in concreto. Les préjudices non économiques de la victime directe peuvent être classés en six chefs de préjudices : les souffrances endurées sont analysées sous les critères de temporalité, de globalité, d'intensité et d'évaluation monétaire ; le préjudice d'agrément a évolué d'une conception restrictive aujourd'hui archaïque à une conception moderne rattachée au déficit fonctionnel séquellaire (DFS) de la victime et à son handicap situationnel ; le préjudice esthétique ; le préjudice sexuel aujourd'hui indemnisé de manière autonome par la Cour de cassation ; le préjudice juvénile mal circonscrit ; et le préjudice spécifique de contamination par le virus du sida qui peut être la conséquence d'un accident de la circulation ayant entraîné une transfusion sanguine. Les préjudices non économiques de la victime par ricochet s'énoncent en préjudice d'affection lorsque la victime directe est décédée ou en préjudice d'accompagnement lorsqu'elle survit gravement handicapée. Le régime juridique de l'indemnisation des victimes de préjudices non économiques répond à trois problèmes: l'indemnisation de la victime en état végétatif chronique, la dévolution sucessorale du droit à indemnisation des préjudices extrapatrimoniaux de la victime et le régime du recours subrogatoire des tiers payeurs.

The Animadversiones in Elementorum Philosophiae by a little known Flemish scholar G. Moranus, published in Brussels in 1655 was an early European response to Hobbes’s De Corpore. Although it is has been referred to by various Hobbes scholars, such as Noel Malcolm, Doug Jesseph, and Alexander Bird it has been little studied. Previous scholarship has tended to focus on the mathematical criticisms of André Tacquet which Moranus included in the form of a letter in his volume. Moranus’s philosophical objections to Hobbes’s natural philosophy offer a fascinating picture of the critical reception of Hobbes’s work by a religious writer trained in the late Scholastic tradition. Moranus’s opening criticism clearly shows that he is unhappy with Hobbes’s exclusion of the divine and the immaterial from natural philosophy. He asks what authority Hobbes has for breaking with the common understanding of philosophy, as defined by Cicero ‘the knowledge of things human and divine’. He also offers natural philosophical and theological criticisms of Hobbes for overlooking the generation of things involved in the Creation. He also attacks the natural philosophical underpinning of Hobbes’s civil philosophy. In this paper I look at a number of philosophical topics which Moranus criticised in Hobbes’s work, including his mechanical psychology, his theory of imaginary space, his use of the concept of accidents, his blurring of the distinction between the human being and the animal, and his theories of motion. Moranus’s criticisms, which are a mixture of philosophical and theological objections, gives us some clear indications of what made Hobbes’ natural philosophy controversial amongst his contemporaries, and sheds new light on the early continental reception of Hobbes’s work.