Articles de revues : « Aristotélisme dans les hymnes »

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D’Intino, Silvia. « Le dialogue dans les hymnes védiques ». École pratique des hautes études. Section des sciences religieuses, n^o 122 (1 septembre 2015) : 112–16. http://dx.doi.org/10.4000/asr.1318.

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Van Noppen, Jean-Pierre. « Les hymnes dans le discours méthodiste ». Études théologiques et religieuses 90, n^o 2 (2015) : 247. http://dx.doi.org/10.3917/etr.0902.0247.

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Rougier-Blanc, Sylvie. « Le vocabulaire architectural dans les Hymnes homériques ». Gaia : revue interdisciplinaire sur la Grèce Archaïque 9, n^o 1 (2005) : 25–48. http://dx.doi.org/10.3406/gaia.2005.1471.

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4

Hopman-Govers, Marianne. « Le jeu des épithètes dans les Hymnes orphiques ». Kernos, n^o 14 (1 janvier 2001) : 35–49. http://dx.doi.org/10.4000/kernos.766.

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5

Rouwhorst, G. « De paashymnen van Efrem de Syriër ». Het Christelijk Oosten 37, n^o 2 (12 novembre 1985) : 73–92. http://dx.doi.org/10.1163/29497663-03702002.

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Résumé :

Les hymnes pascales dʼEphrem le Syrien Cet article porte sur les hymnes pascales dʼEphrem de Nisibe. Après quelques remarques rapides sur la vie dʼEphrem, sur son oeuvre et ses intuitions théologiques - notamment celles qui sont sous-jacentes à lʼemploi fréquent de symboles et dʼantithèses - lʼauteur entend dégager les thèmes principaux des hymnes pascales. Ce sont: la victoire de lʼagneau pascal en Egypte résultant en la libération du peuple juif hors de lʼEgypte; la „Passion” du Seigneur, à partir de la Cène jusquʼà lʼAscension; la célébration annuelle de la fête pascale par lʼEglise. Une remarque sʼimpose sur le deuxième de ces thèmes - qui, du reste, est le thème-clé-: la Résurrection joue un rôle très subordonné, surtout par rapport à la mort et à la descente et la victoire au shéol. Cela amène lʼauteur à rapprocher les hymnes pascales de la douzième Démonstration dʼAphraate - un autre auteur syriaque, contemporain dʼEphrem -, texte qui semble présupposer une célébration pascale assez curieuse, à savoir un triduum durant du vendredi jusquʼà la nuit du samedi au dimanche dont le moment le plus important nʼest pas la nuit de la résurrection, mais le jour de la mort, le vendredi. Il est probable quʼ Ephrem lui-aussi ait connu une telle „Pâque du vendredi”. Finalement lʼauteur émet lʼhypothèse quʼavant dʼavoir connu cette célébration, les églises dʼAphraate et dʼEphrem aient été quartodécimanes, c.-à.-d. quʼelles aient célébré la fête pascale dans la nuit du 14 au 15 Nisan.

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Jay-Robert, Ghislaine. « Essai d'interprétation du sens du substantif Hosiê dans l'Odyssée et dans les Hymnes Homériques ». Revue des Études Anciennes 101, n^o 1 (1999) : 5–20. http://dx.doi.org/10.3406/rea.1999.4756.

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Delavaud-Roux, Marie-Hélène. « Como você pode encantar as musas sem deixar de ser homem ? » Dramaturgias, n^o 24 (30 décembre 2023) : 302–13. http://dx.doi.org/10.26512/dramaturgias24.52133.

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Résumé :

Les Muses sont censées inspirer les poètes qu’ils soient hommes ou femmes mais les hymnes delphiques à Apollon, composés par Athénaios et Liménios en 128 av. J.-C. étaient destinés à des hommes. Ces hymnes étaient chantés lors de Pythaïdes, processions occasionnelles envoyées à Delphes par les Athéniens et y prenaient part surtout les hommes. Dans ces deux hymnes, les Muses sont très présentes, à la fois inspiratrices des poètes, et destinatrices du chant avec Apollon. L’hymne d’Athénaios pose cependant un double problème pour une procession masculine. Premièrement, les harmonies en sont en partie féminines puisque l’hymne use des genres diatonique et chromatique. Le genre chromatique a été introduit et mêlé dans la tragédie durant la seconde moitié du Ve s. av. J.-C. par le poète Agathon, qui passait pour être efféminé, ce qui a connoté ce genre de manière féminine. Comment peut-on préserver sa masculinité dans un contexte harmonique qui pousse à la féminisation ? Deuxièmement, la métrique montre que l’ensemble est composé de sections créto-péoniques et le crétique, dont on sait grâce à P. Ceccarelli qu’il pouvait être utilisé dans la pyrrhique et dans la danse des Courètes, était connoté comme masculin. Si l’on interprète ces sections comme un rythme irrégulier à 5/8, ce rythme permet à lui seul de ramener la procession dans le champ de la masculinité. Mais Annie Bélis fait remarquer à juste titre qu’il n’est pas facile de chanter dans un tel rythme et que l’on peut être tenté de le transformer. Comment parvenir à charmer les Muses en restant homme lorsque les harmonies glissent vers le féminin, ou que le non respect d’un rythme masculin peut aussi y conduire ? Même si les débats sur la féminisation de la musique au IIe s. av. J.-C. n’ont plus la même importance qu’à l’époque d’Agathon, il y a sans doute eu une volonté consciente ou inconsciente de renforcer la caractère masculin de la procession : les percussions apportaient une aide essentielle pour maintenir le rythme intact, et la danse avait un rôle important à jouer. On étudiera d’abord comment les pas peuvent s’adapter idéalement au rythme et permettre de le préserver, tout en libérant une énergie masculine dans la manière de poser les pieds au sol ainsi que les quelques gestes effectués. Puis on verra que la troisième strophe par l’évocation du combat d’Apollon contre Python d’une part et contre les Galates en 279 av. J.-C. exige une gestuelle guerrière qui est typiquement masculine, même si elle n’est pas dépourvue d’esthétique.

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Duhaime, Jean. « Dualisme et construction de l’identité sectaire à Qumrân ». Thème 13, n^o 1 (14 mars 2006) : 43–57. http://dx.doi.org/10.7202/012524ar.

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Résumé :

Résumé Plusieurs textes de Qumrân sont fortement imprégnés d’une idéologie dualiste. Empruntant aux théories et modèles des sciences sociales, cette étude examine la contribution d’une telle idéologie à la structuration de l’identité sectaire dans le ou les groupes dont ils sont le reflet. Après des précisions sur le concept d’univers symbolique et la place du dualisme qumranien dans ce cadre général, l’auteur analyse sommairement les règles d’admission, l’opposition entre le pur et l’impur et l’affrontement des deux esprits selon la Règle de la communauté , les récits identitaires des Hymnes et la représentation du combat ultime de la lumière contre les ténèbres dans la Règle de la Guerre .

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Declercq, Augustin-Fabien. « Le vocabulaire de Rerum Novarum dans les hymnes populaires de la C.F.T.C ». Revue du Nord 73, n^o 290 (1991) : 429–36. http://dx.doi.org/10.3406/rnord.1991.4656.

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Rudhardt, Jean. « Les deux mères de Dionysos, Perséphone et Sémélé, dans les Hymnes orphiques ». Revue de l'histoire des religions 219, n^o 4 (2002) : 483–501. http://dx.doi.org/10.3406/rhr.2002.955.

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Silva-Semik, Véronique Le Dü da. « De alpha à l'oméga ». DLCV 19 (24 février 2023) : e023001. http://dx.doi.org/10.22478/ufpb.2237-0900.2023v19.65227.

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Résumé :

L’acrostiche alphabétique (Abc poétique) aujourd’hui connu comme A.B.C. de cordel est une forme poétique traditionnelle séculaire. C’est une œuvre poétique énumérative, descriptive et parfois narrative qui loue les parties constitutives d’un sujet précis de de « A à Z ». L’étude diachronique et thématique d’un vaste corpus qui traverse l’histoire de la chrétienté montre que dans la composition des psaumes, des hymnes et de chants en langue vernaculaire la lettre alphabétique est souveraine. Elle a un double effet : d’une part, elle offre au fidèle l’effet d’une complétude mystique, d’autre part, c’est un soutien puissant à la mémorisation qui a servi au développement de la foi chrétien dans l’Occident et au développement de la tradition mariale qui s’est préservée depuis le VIe siècle dans l’Église byzantine jusqu’à nos jours dans les textes collectés au Brésil dans la tradition orale.

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Emmqnuel, Nforbi, Feudjio François, Sule Johnson Ngwang, Njifon Ernest et Matchoupou Chanceline. « HYMNES NATIONALES EN LANGUES NATIONALES ET PROMOTION DES VERTUS ETHIQUES POUR UN VIVRE ENSEMBLE SEREIN ». Journal of Advance Research in Social Science and Humanities (ISSN:2208-2387) 9, n^o 6 (10 juin 2023) : 9–18. http://dx.doi.org/10.53555/nnssh.v9i6.1631.

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Résumé :

L'hymne est un symbole patrimonial fort significatif traduisant l'unité du genre humain, hommes et femmes, par la joie de vivre, l'amour et la richesse d'une nature offerte par Dieu. Il est porteur d'un idéal de liberté concrétisé par l'accès à souveraineté, les hymnes des pays d'Afrique francophone résultent d'un processus de création qui met en lumière des images souvent oubliées de l’histoire des pays fortement diminuée par le leg colonial. Le présent travail de recherche intitulé hymnes nationales en langues nationales et promotion des vertus éthiques pour un vivre ensemble serein » porte sur la modernisation systémique de là cette dernière, notamment dans le domaine spécifique, celui de la langue et du numérique. En effet, le problème que ce sujet pose est celui du développement, de l'optimisation de la diffusion des savoirs précieux dont regorge la langue à travers les chansons populaires de ralliement. Dans ce travail, nous présentons d'abord ce qu'est la promotion d'une langue, ensuite nous nous intéressons à quelques sites œuvrant dans la promotion des langues nationales et enfin, nous analysons ces sites afin de relever les manquements et proposer un exemple de page web pour une promotion efficace de celles-ci. Pour traiter ce sujet nous avons fait appel à des méthodes et à des approches telles que la sociolinguistique et l'entretien. Il ressort de nos investigations que la langue est un élément indispensable pour la transmission des savoirs culturels et par ricochet une reconnaissance identitaire d'une culture spécifique. En plus, internet est un moyen pour promouvoir et pour sauvegarder cette identité culturelle.

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Nadeau, Christian. « Machiavel ». Articles 30, n^o 2 (19 juillet 2004) : 321–51. http://dx.doi.org/10.7202/008644ar.

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Résumé :

Résumé Cet article défend la thèse suivant laquelle le républicanisme de Machiavel doit être pensé dans le cadre théorique des tumulti, c’est-à-dire des conflits entre les grands — qui veulent dominer— et le peuple — qui veut être libre. Cela signifie d’abord que le républicanisme de Machiavel ne présuppose aucune conception compréhensive de la liberté politique ni de quelque vision du bien que ce soit. La valeur normative de la thèse du conflit tient en ce que les dissensions entre les groupes sociaux sont garants de la liberté politique et de la neutralité axiologique des institutions qui favoriseront cette liberté. Cela signifie ensuite, mais il s’agit en réalité de la même affirmation, que la pensée politique de Machiavel ne doit pas être interprétée en fonction des paramètres de l’humanisme civique, qui est une forme de néo-aristotélisme sur le plan politique et éthique et dont on associe trop souvent et trop facilement les thèses au républicanisme sous prétexte qu’il en est une des origines.

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Lamantia, Frédéric. « Partitions nationales, ou quand la musique attache au territoire ». Revue confluence N° 4, n^o 2 (24 octobre 2023) : 121–42. https://doi.org/10.3917/confl.004.0121.

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Résumé :

Après avoir redéfini la notion d’hymne national, l’analyse du processus d’attachement réunissant cet objet à un territoire et son peuple s’inscrira dans une réflexion plus globale menée par plusieurs géographes et destinée à explorer les convergences entre musique et géographie. Suite à un rapide état des lieux, une ébauche de cartographie des hymnes nationaux montrera que leur répartition dans l’espace semble s’organiser autour de spécificités esthétiques œuvrant à la construction d’une identité. Ensuite, une brève analyse de la symbolique, de la matérialité musicale et des relations institutionnelles de l’objet soulignera les relations complexes qui relient un hymne national à un peuple à travers une forme de « médiance ». Enfin, plusieurs exemples choisis dans différentes régions du monde mettront en évidence que ce processus d’attachement via un symbole musical varie dans le temps et dans l’espace, selon le contexte et en fonction de spécificités propres à chaque aire culturelle, conduisant à une adéquation plus ou moins forte entre un territoire et son hymne. Discipline : géographie

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Bouzon, Alvaro Vidal. « De enclaves e império : excesso de estado e defeito de nação ». Revista do Centro de Estudos Portugueses 26, n^o 36 (31 décembre 2006) : 159. http://dx.doi.org/10.17851/2359-0076.26.36.159-179.

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Résumé :

O topos “mãe e filha” aparece nas mais diferentes literaturas, de épocas diversas, o que demonstra a sua produtividade. Podemos encontrá-lo, por exemplo, nos hinos homéricos, mais precisamente, no Hino a Deméter. Este estudo tem por objetivo observar o tema “mãe e filha” na poesia grega e nas canções de mulheres da România medieval, focalizando os espaços galo-românico e ibero-românico. Le topos “mère et fille” apparaît dans bien des littératures, à diverses époques, ce qui confirme la productivité de ce sujet. On le trouve, par exemple, dans les hymnes homériques, en particulier dans l’Hymne à Déméter. Cette étude analyse le topos “mère et fille” dans la poésie grecque et dans les chansons de femmes de la Romania médiévale, principalement dans les espaces gallo-roman et ibéro-roman.

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Cunha, Viviane. « Da Grécia antiga à România medieval : o topos “mãe e filha” na literatura ». Revista do Centro de Estudos Portugueses 26, n^o 36 (31 décembre 2006) : 181. http://dx.doi.org/10.17851/2359-0076.26.36.181-192.

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Résumé :

O topos “mãe e filha” aparece nas mais diferentes literaturas, de épocas diversas, o que demonstra a sua produtividade. Podemos encontrá-lo, por exemplo, nos hinos homéricos, mais precisamente, no Hino a Deméter. Este estudo tem por objetivo observar o tema “mãe e filha” na poesia grega e nas canções de mulheres da România medieval, focalizando os espaços galo-românico e ibero-românico. Le topos “mère et fille” apparaît dans bien des littératures, à diverses époques, ce qui confirme la productivité de ce sujet. On le trouve, par exemple, dans les hymnes homériques, en particulier dans l’Hymne à Déméter. Cette étude analyse le topos “mère et fille” dans la poésie grecque et dans les chansons de femmes de la Romania médiévale, principalement dans les espaces gallo-roman et ibéro-roman.

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Dang, Christine Thu Nhi. « Deep Polyphony in the Hymns of Julien Jouga ». Ethnomusicology 65, n^o 3 (1 octobre 2021) : 574–604. http://dx.doi.org/10.5406/ethnomusicology.65.3.0574.

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Résumé :

Abstract Arguably the foremost pioneer of indigenized hymnody in Senegal, Julien Jouga composed hymns that achieved remarkable popularity beyond the Catholic Church, beloved by Muslims and Christians alike. In his compositions, Jouga did not limit himself to conventional Catholic materials but drew extensively upon the practices of mystical Islam and African traditional religions. Amalgamating divergent musical, cultural, and spiritual sources, Jouga entered into dialogue with the voices of religious others, voices whom he confronted as equals within the polyphonic lines of his hymns. Through this radically dialogic approach, Jouga’s compositions became performances of deep polyphony: of inclusive hymnody that recognizes the truths of others and celebrates the simultaneity of moral and spiritual paths in the midst of religious difference. Sans doute le plus grand pionnier de l’hymnodie au Sénégal, Julien Jouga a composé des hymnes qui ont acquis une popularité remarquable, audelà même de l‘Église catholique, aimés des musulmans comme des chrétiens. Dans ses compositions, Jouga ne s’est pas limité aux matériaux catholiques conventionnels et s’est largement inspiré des pratiques de l’Islam mystique et des religions traditionnelles africaines. Amalgamant des éléments musicaux, culturels et spirituels distincts, Jouga est entré en dialogue au sein de la pluralité religieuse, voix qu’il a traitées d‘égal à égal dans les lignes polyphoniques de ses hymnes. Par cette approche radicalement dialogique, les compositions de Jouga sont devenues des performances de polyphonie profonde, d’hymnodie inclusive qui reconnaît les vérités d’autrui et célèbre la simultanéité des chemins moraux et spirituels au coeur de la différence religieuse.

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Jaillard, Dominique. « Mises en place du panthéon dans les Hymnes homériques [L'exemple de l'Hymne à Déméter] ». Gaia : revue interdisciplinaire sur la Grèce Archaïque 9, n^o 1 (2005) : 49–62. http://dx.doi.org/10.3406/gaia.2005.1472.

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Kourouma, Kassoum. « Hymnes et chansons populaires dans le football : Quand la musique contribue à la performance ». Cahiers Africains de Rhétorique 1, n^o 2 (2 février 2025) : 194–206. https://doi.org/10.55595/bz62yr49.

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Résumé :

Le besoin de loisir inhérent à la modernité a développé certaines pratiques sociales telles que le sport. Ainsi, l’histoire du football recèle d’exploits et de duels épiques mais surtout de créations musicales originales dont certaines sont encore reprises dans les plus prestigieuses enceintes sportives à travers le monde. Si quelques-unes de ces œuvres musicales sont dictées par la conjoncture, d’autres en revanche relèvent de la tradition, devenant l’emblème d’un club, d’une ville ou d’une nation. Choisies pour leurs paroles, leur rythme, leur musicalité ou leur portée symbolique, les hymnes et les chansons populaires qui animent les stades s’analysent autant comme des témoignages de la gratitude des supporters à l’endroit de leurs idoles que des catalyseurs de la performance sportive.

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Ceccarelli, Paola, Françoise Létoublon et Martin Steinrück. « L’individu, le territoire, la graisse : du public et du privé chez Homère ». Ktèma : civilisations de l'Orient, de la Grèce et de Rome antiques 23, n^o 1 (1998) : 47–58. http://dx.doi.org/10.3406/ktema.1998.2715.

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L’étude des couples δήμιος-ϊδιος et δήμος-οίκος dans les textes grecs archaïques (Homère, Hésiode, les Hymnes) montre qu’on ne peut y retrouver l’opposition moderne entre public et privé. En revanche, l’analyse du rapport entre les signifiants δήμος et δημός confirme l’interprétation avancée par Michael Nagler d’une relation entre les deux termes. L’association forrmulaire entre πίων et δήμος implique que c’est d’abord le «territoire» qui est qualifié de «gras», avec dans certains cas un glissement vers la «graisse» (δημός), ce qui pourrait expliquer les formules désignant le roi comme «dévoreur du peuple» (δημοβόρος βασιλεύς), mais aussi «dévoreur de graisse», et fournit une nouvelle interprétation du nom de l’aède Démodokos. On peut par conséquent affirmer que, par ses connotations, le terme δήμος se situe à un croisement de la notion de partage : du territoire, des honneurs (la graisse), entre peuple et rois, entre hommes et dieux.

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Sarzeaud, Nicolas. « Copier la relique, copier le rituel : la circulation des pièces dans la liturgie d’une relique démultipliée, le Suaire du Christ, entre le XIII e et le XVI e siècle (avec l’édition d’un office pour le Suaire de Besançon, vers 1545) ». Annales de Bourgogne Tome 95, n^o 3 (6 mai 2024) : 5–36. http://dx.doi.org/10.3917/anbo.233.0005.

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Résumé :

En 1523, les chanoines de la cathédrale Saint-Étienne de Besançon exposent une toile frappée de l’empreinte du corps du Christ. S’ils la présentent comme une relique, il s’agit en fait d’une copie récente du Suaire de Chambéry, aujourd’hui conservé à Turin, objet d’un pèlerinage en plein essor depuis le début du siècle. Plutôt que de se distinguer de ce modèle, les chanoines de Besançon instaurent des dates d’ostension proches de celle du Suaire de Chambéry, et un office liturgique copiant plusieurs hymnes savoyards. L’article propose de replacer cet emprunt dans la série plus large des offices liturgiques rédigés pour les Suaires du Christ dès le xiii e siècle, pour Cadouin, Compiègne et les reliques de la Passion de la Sainte-Chapelle de Paris. Il entend montrer que cette série est marquée par une tension entre la volonté d’inscrire tous ces linges dans une même catégorie de relique vénérée à plusieurs endroits à la fois, et la volonté d’insister sur l’identité propre de son exemplaire, dans une conception singulière de la multiplicité des reliques.

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Sarzeaud, Nicolas. « Copier la relique, copier le rituel : la circulation des pièces dans la liturgie d’une relique démultipliée, le Suaire du Christ, entre le XIII e et le XVI e siècle ». Annales de Bourgogne Tome 96, n^o 1 (23 juillet 2024) : 5–36. http://dx.doi.org/10.3917/anbo.241.0005.

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Résumé :

En 1523, les chanoines de la cathédrale Saint-Étienne de Besançon exposent une toile frappée de l’empreinte du corps du Christ. S’ils la présentent comme une relique, il s’agit en fait d’une copie récente du Suaire de Chambéry, aujourd’hui conservé à Turin, objet d’un pèlerinage en plein essor depuis le début du siècle. Plutôt que de se distinguer de ce modèle, les chanoines de Besançon instaurent des dates d’ostension proches de celle du Suaire de Chambéry, et un office liturgique copiant plusieurs hymnes savoyards. L’article propose de replacer cet emprunt dans la série plus large des offices liturgiques rédigés pour les Suaires du Christ dès le xiii e siècle, pour Cadouin, Compiègne et les reliques de la Passion de la Sainte-Chapelle de Paris. Il entend montrer que cette série est marquée par une tension entre la volonté d’inscrire tous ces linges dans une même catégorie de relique vénérée à plusieurs endroits à la fois, et la volonté d’insister sur l’identité propre de son exemplaire, dans une conception singulière de la multiplicité des reliques.

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Baines, Gary. « Symbolic Decolonization and Postal Politics : Sovereignty, Secession and the Stamps of Pseudo-States in Sub-Saharan Africa, c.1960-1979 ». Monde(s) N° 26, n^o 2 (24 septembre 2024) : 113–34. http://dx.doi.org/10.3917/mond1.226.0113.

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Résumé :

Lorsque le Katanga se sépare du Congo en 1960, que la Rhodésie déclare unilatéralement son indépendance de la Grande-Bretagne en 1965 et que le Biafra tente de se détacher de la fédération nigériane en 1967, leur souveraineté n’est pas reconnue par la communauté internationale. La lutte de ces pseudo-États pour la souveraineté se déroule non seulement dans les sphères politique et territoriale, mais aussi sur le plan des symboles. Connue sous le nom de décolonisation symbolique (Kendrick, 2019), la création et l’adoption de nouveaux symboles nationaux tels que les drapeaux et les hymnes constituent un élément essentiel de la décolonisation dans les anciennes colonies d’Afrique subsaharienne. Dans ce domaine, la recherche en histoire a négligé le rôle des timbres. Contrairement à d’autres symboles, les timbres n’exercent un pouvoir souverain que s’ils sont acceptés par d’autres États. En imposant des sanctions postales aux pseudo-États du Katanga, du Biafra et de la Rhodésie à la demande de leurs « mères patries », l’Union postale universelle a contribué à la politisation des services postaux internationaux.

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Rouget, François. « Jacques Peletier et les Euvres poetiques intitulez Louanges (1581) : entre l'exploration du monde et la connaissance de soi ». Revue d'histoire littéraire de la France o 99, n^o 1 (1 janvier 1999) : 3–16. http://dx.doi.org/10.3917/rhlf.g1999.99n1.0003.

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Résumé Depuis les travaux d’Albert-Marie Schmidt, d’Henri Staub et d’Isabelle Pantin, on sait que les poètes de la « Pléiade » n’ignoraient pas les bouleversements scientifiques survenus à leur époque et que leurs oeuvres font largement écho aux grandes découvertes. De ce groupe, émerge en particulier la figuré de Jacques Peletier du Mans, modèle de l’humaniste, juriste, médecin, mathématicien et poète tout à là fois. Les Euvres poétiques intitulez Louanges (1581) constituent la dernière pierre à l’édifice cognitif entrepris par le chercheur pendant plus de trente ans: ce recueil, où se mêlent des hymnes célébrant les planètes,les vertus morales et la science, offre l’exemple d’une parole testamentaire où s’inscrivent la foi dans le progrès général de la connaissance scientifique et le scepticisme non doctrinaire d’une conscience poétique ébranlée par les infortunes du Temps.

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D'Intino, Silvia. « La parole révélée et l'expérience poétique. Mythe et théorie de la parole dans les hymnes du Ṛgveda ». École pratique des hautes études, Section des sciences religieuses 116, n^o 112 (2003) : 429–32. http://dx.doi.org/10.3406/ephe.2003.12277.

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Dumont, Augustin. « Angoisse et extase de l'image transcendantale dans les Hymnes à la nuit, ou Shakespeare à l'épreuve de Novalis ». Études Germaniques 263, n^o 3 (2011) : 623. http://dx.doi.org/10.3917/eger.263.0623.

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Dompnier, Nathalie. « La défaite ne se chante pas. Non-dits et sous-entendus sur la guerre dans la chanson française entre 1939 et 1945 ». Chroniques allemandes 10, n^o 1 (2003) : 191–98. http://dx.doi.org/10.3406/chral.2003.1875.

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Les chants de guerre repris ou composés en 1939 laissent la place, après la défaite, à un vaste répertoire de « chansons légères ». Après la victoire en chantant s’impose la défaite en silence. Ou plutôt en soupirs : les chansons d’amours comme les airs de bal musette composés entre 1940 et 1944 font de discrètes allusions aux temps meilleurs de l’avant-guerre et aux conséquences de la défaite (les restrictions alimentaires et vestimentaires par exemple). La chanson comique est sans doute celle qui en parle le plus ouvertement. C’est dire si le thème de la guerre est alors dénué de toute référence à la lutte armée et vidé de son contenu politique. Bien sûr la Marseillaise, interdite en zone nord, demeure l’hymne officiel du régime de Vichy. Mais les couplets en sont soigneusement sélectionnés et une nouvelle interprétation en est proposée mettant l’accent sur « l’amour de la patrie » et sur la relève de la jeune génération plutôt que sur les appels au combat. Il en va de même des hymnes composés en l’honneur du nouveau régime. La discrétion qui s’impose dans la chanson française au sujet de la guerre entre 1940 et 1944 doit permettre de s’interroger plus largement sur les fonctions sociales et politiques de la chanson. Celle-ci sert tour à tour à mobiliser et à consoler, à entraîner et à rassurer, à rappeler un passé glorieux et à se projeter dans un futur meilleur. Dans tous les cas, elle contribue à la définition d’une identité collective qu’il est évidemment plus difficile de forger dans la défaite que dans le feu de l’action ou l’enthousiasme de la Libération.

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Amsler, Monika. « Voces magicae and Imperial / Late-Antique World-Making. Part 2 ». ASDIWAL. Revue genevoise d'anthropologie et d'histoire des religions 17, n^o 1 (2022) : 69–84. http://dx.doi.org/10.3406/asdi.2022.1221.

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Résumé :

La première partie de cette étude abordait les prémisses rationnelles et logiques sous-jacentes à l’utilisation de termes inintelligibles, ou voces magicae , dans le but de modifier un système (physique ou social) en crise, une pratique qui connut un essor important à l’époque impériale. Cette première partie concluait que, dans le sillage d’une tradition ancienne caractérisée par l’emploi de mots comme remèdes dans les carmina , les prières ou les hymnes, les mots et les lettres se sont vu attribuer une dynamis ou puissance propre à l’époque impériale. De ce fait, il convenait de traiter les mots selon des méthodes analogues à celles employées pour les herbes, les aliments et d’autres exemples de materia medica , afin de bénéficier de leur puissance et opérer les changements désirés. Comme l’essentiel de cette materia medica relevait du régime quotidien de la plupart des gens, son utilisation dans le but de produire des effets différents impliquait aussi d’en employer les ingrédients selon des modalités différentes de leurs usages habituels. De même l’emploi de voces , parfois conjointement avec de tels ingrédients plus substantiels, impliquait-il des pratiques d’énonciation et d’écriture différentes de l’usage habituel de la parole. Pour effectuer cette distinction, l’on pouvait choisir des mots obscurs, composer des chaînes non-naturelles de voyelles ou de consonnes, écrire certains mots à l’envers ou les répéter, décontextualiser des phrases ou encore employer des alphabets idiosyncrasiques. Le présent article identifie les méthodes les plus couramment employées pour transformer les mots en ingrédients susceptibles d’opérer des changements dans le contexte de la pédagogie impériale et tardo-antique, les exercices scolaires et leurs représentations littéraires. Il sera ensuite suggéré que le phénomène des voces n’est pas seulement lié conceptuellement aux pratiques thérapeutiques mais aussi aux tactiques militaires. En particulier, nous proposons d’associer l’habitude de représenter les voces en formation aux tableaux de stratégies que l’on trouve dans les manuels militaires.

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Mansour, Ahmed. « Maravelia, A.-A. : Les astres dans les textes religieux en Égypte antique et dans les Hymnes Orphiques, BAR International Series 1527, Oxford : Archaeopress, 2006, pp. 640 + xiv (ISBN 978-0-520266360) ». Oriental Studies 2020, n^o 86 (30 décembre 2020) : 163–72. http://dx.doi.org/10.15407/skhodoznavstvo2020.86.163.

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Raulet, Gérard. « Entre poésie et politique ». Recherches germaniques 54 (2024) : 33–56. https://doi.org/10.4000/12x57.

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Résumé :

Le topos de « l’Allemagne secrète » est un exemple classique d’interdiscours. Les extrêmes peuvent être illustrés par Alfred Bauemler et Johannes R. Becher. Le 18 janvier 1930, le Reichsgründungstag, Baeumler a prononcé un discours ainsi intitulé devant les étudiants de la Deutsche Studentengemeinschaft à Dresde, qui n’a été publié qu’en 1934, alors que Baeumler était déjà devenu un important fonctionnaire national-socialiste. À l’autre extrémité du spectre politique, on trouve la fin d’un poème du poète communiste Johannes R. Becher. Imprimé pour la première fois en 1942, il est paru à la mi-1943 dans son recueil de poésie Dank für Stalingrad. Cela attire l’attention sur le fait que l’engagement envers une Allemagne secrète implique un geste de résistance. Au nom d’une autre Allemagne secrète, Hans et Sophie Scholl, les frères Stauffenberg et d’autres résistants, nationalistes et communistes, se sont sacrifiés. Parce que cette ambivalence transforme l’Allemagne secrète en interdiscours, je l’aborde de façon strictement philologique, sans me laisser impressionner par les tonalités prophétiques que peut prendre le motif des ‘poètes et penseurs’ chez des poètes et des penseurs comme George ou Heidegger. À la lumière d’une telle approche ‘positiviste’, les stratégies discursives forment un réseau quasiment indémêlable de références croisées, de sorte que les discours ne peuvent jamais être mesurés que les uns par rapport aux autres – jamais selon ‘la lettre’, et encore moins selon la vérité ou le contenu d’une œuvre. Après une vue d’ensemble, destinée à circonscrire le dispositif de pensée dans sa phase initiale au sein de l’école de George, on tente de réduire la complexité en plaçant Hölderlin au centre du réseau, puisque l’interprétation des hymnes patriotiques de Hölderlin a été dès le début au centre des stratégies.

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Jorge, Anita. « Hymnes nationaux et chants patriotiques dans les films de fiction britanniques de la Seconde Guerre mondiale : résistance collective et (dés)ancrage territorial ». Caliban 71-72 (2024). http://dx.doi.org/10.4000/12dmj.

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Résumé :

Si la plupart des hymnes nationaux européens virent le jour au XIXe siècle avec la montée des nationalismes, c’est lors des deux guerres mondiales qu’ils acquirent une place particulière en tant que marqueurs puissants d’identité nationale. Au Royaume-Uni, pendant la Seconde Guerre mondiale, le Ministère de l’Information fit du cinéma son canal de propagande privilégié. L’exigence d’efficacité des films, qui devaient à la fois convaincre les spectateurs du bien-fondé de l’implication britannique dans le conflit, instiller un sentiment patriotique et stimuler l’effort de guerre, explique que les hymnes et chants patriotiques y aient été fréquemment utilisés. À travers quinze films britanniques de fiction produits pendant la guerre, nous étudierons donc le rôle diégétique et symbolique des hymnes nationaux et chants patriotiques. Lorsqu’ils occupent une position extradiégétique, ceux-ci permettent de circonscrire un espace national, de différencier les Alliés des ennemis ou d’avertir d’un danger. Les hymnes des pays alliés en revanche, en position diégétique, remplissent une fonction subversive. Un certain nombre de films contiennent des confrontations sonores entre Britanniques ou Alliés et ennemis par hymnes nationaux interposés, mais il arrive également que l’absence d’hymne national allemand soit elle-même signifiante, lorsque celui-ci est remplacé par des chants populaires dont le but est tantôt de saper l’autorité des Nazis, tantôt de les priver d’ancrage territorial et historique.

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Grassien, Céline. « Problèmes d’édition dans le corpus papyrologique des hymnes chrétiennes ». Archiv für Papyrusforschung und verwandte Gebiete 51, n^o 2 (2005). http://dx.doi.org/10.1515/apf.2005.51.2.253.

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Dalmon, Sébastien. « Les Nymphes entre maternité et courotrophie dans les Hymnes homériques ». Cahiers « Mondes anciens », n^o 6 (28 janvier 2015). http://dx.doi.org/10.4000/mondesanciens.1471.

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Motte, André. « L’expression de l’émotion musicale dans les Hymnes homériques de l’époque archaïque ». Kernos, n^o 21 (1 janvier 2008). http://dx.doi.org/10.4000/kernos.1611.

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Larouche, Alexandre. « Des musiques docu-critiques. L’usage de l’hymne national dans « Aux armes et caetera » de Serge Gainsbourg ». Captures 9, n^o 1 (2024). https://doi.org/10.7202/1114652ar.

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Résumé :

Cet article interroge l’ambiguïté esthétique des oeuvres musicales qui réutilisent des hymnes nationaux. Il commence par établir le caractère évolutif des chants patriotiques, sujets à de constantes réactualisations, puis retrace l’émergence de La Marseillaise et de la version reggae de Gainsbourg, qui sert d’exemple, pour cerner les spécificités de leurs symboliques contrastées. L’étude de cas se conclut par une réflexion sur l’usage du document patriotique chez Gainsbourg et sur le type d’oeuvre qui en résulte.

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de Seille, Benoît, et Jean-Michel de Seille. « Hymnes à la Vie dans l’art pariétal du Paléolithique supérieur en Europe occidentale ». L'Anthropologie, novembre 2024, 103313. http://dx.doi.org/10.1016/j.anthro.2024.103313.

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Dumas, Clément. « Un cérémonial olympique réinventé ? Rites et protocoles dans les olympiades alternatives de l’entre-deux-guerres ». Revue d'histoire culturelle 8 (2024). http://dx.doi.org/10.4000/11ycw.

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Résumé :

Cet article étudie la réappropriation du cérémonial olympique par les olympismes alternatifs durant l’entre-deux-guerres. Défini durant les premières décennies du XXe siècle, le cérémonial olympique est en effet largement utilisé comme un modèle par les mouvements juif, communiste, socialiste et féminin dans le cadre des olympiades alternatives (Maccabiades, Olympiades ouvrières, Spartakiades, Jeux mondiaux féminins). Organisés dans le but de diffuser un message politique, les jeux alternatifs débutent par une cérémonie d’ouverture, qui se distingue par une surabondance de symboles (drapeaux, hymnes) et laisse place à des discours mobilisateurs. Maccabiades et jeux ouvriers font preuve d’originalité, en déployant les rites en dehors de l’enceinte sportive. Le cérémonial vise autant à célébrer une appartenance collective, qu’à montrer l’attachement à l’idéal pacifiste et à l’objectif d’un rapprochement des peuples par le sport, dans un contexte troublé par la montée des régimes fascistes.

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Pilco Paz, Enrique. « Des voix dans la pénombre. Le catholicisme cuzquénien à travers les hymnes religieux en quechua. Musique, religion et société dans les Andes du XXe siècle ». Nuevo mundo mundos nuevos, 31 mai 2010. http://dx.doi.org/10.4000/nuevomundo.59895.

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