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Tabaki, Anna. « Η Émilie du Châtelet ανάμεσα στον ορθό λόγο και τον ευδαιμονισμό ». Gleaner, no 30 (3 janvier 2024) : 287–324. http://dx.doi.org/10.12681/er.36102.

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Résumé :
Émilie du Châtelet entre la raison et la recherche du bonheur Émilie du Châtelet (1706-1749) fut membre de l’Académie des sciences de l’Institut de Bologne (Accademia delle Scienze dell’Istituto di Bologna), l’une des premières Académies à accepter des femmes comme membres, fondée en 1711 par Luigi Ferdinando Marsili, en collaboration avec l’Université de Bologne. Sa personnalité exubérante, son travail scientifique pionnier, de très nombreux témoignages mis en relief par l’étude de sa correspondance, sa relation tumultueuse avec Voltaire ainsi que ses rapports avec les savants de son temps, hommes et femmes, ont systématiquement préoccupé les chercheurs depuis sa mort, du 18e siècle à nos jours. Contrairement à Voltaire, elle était adepte des idées de Leibniz et a contribué à la diffusion de son æuvre en France. Elle fut la première traductrice française des Principia Mathematica de Newton, traduction toujours en usage et valable, ainsi que l’auteure d’essais scientifiques, dont le plus important demeure son ouvrage Institutions de physique, qu’elle a rédigé pour initier son fils, âgé alors de treize ans, aux nouvelles théories de la physique et qui est mentionné à plusieurs reprises par Eugenios Voulgaris dans sa synthèse Ceux qui plaisent aux philosophes (Τα αρέσκοντα τοις φιλοσόφοις, 1805). Venant maintenant à son fameux Discours sur le bonheur, qui demeura inédit du vivant de la marquise, il s’agit d’un texte qui, après sa mort prématurée, semble avoir circulé sous forme manuscrite. Sa première édition a été faite en 1779, incluse dans un Recueil philosophique et littéraire. Robert Mauzi dans son étude fondamentale sur l’idée du bonheur dans la littérature et la pensée française au XVIIIe siècle (Παρίσι, Armand Colin, 1960) l’a intégré dans les essais philosophiques des Lumières, tout en le distinguant par son style et certaines de ses composantes toutes particulières à travers un grand nombre d’essais traitant du bonheur. Mauzi a compris l’édition critique du Traité, comme Épimètre de sa thèse. De nos jours, surtout après 2006, Émilie du Châtelet constitua un vaste champ d’études et de recherches –des expositions ont été organisées, des conférences ont été consacrées à sa personnalité et à son travail scientifique, elle a inspiré des séries télévisées et des films, ainsi qu’un opéra. Peut-être faut-il repositionner le genre même auquel appartient le Discours (ou Réflexions) sur le bonheur qui acrobate entre l’essai philosophique et le discours personnel, confessionnel et autobiographique. Notre approche est divisée en trois parties: dans la première intitulée «Les caractéristiques du siècle», nous faisons le parcours des idées philosophiques de la première moitié du 18e siècle, en mettant l’accent sur la transition de l’éthique chrétienne vers l’empirisme et la prédominance des sens et des plaisirs. La seconde partie appelée «Une âme tendre et sensible et un tempérament sensuel» essaie d’esquisser le portrait psychologique, souvent contradictoire, de cette grande intellectuelle qui est en même temps une âme passionnée, profondément déçue au moment de l’écriture du Discours, ayant été rédigé juste à la suite du traumatisme de sa séparation avec Voltaire. La troisième partie «Les résonances philosophiques du siècle au Discours sur le bonheur» examine les influences multiples de la philosophie des Lumières dans le Discours. Quoiqu’il fût écrit d’une manière spontanée, d’un esprit et d’un style quelques fois désinvoltes et contradictoires, il prouve sa connaissance solide des théories philosophiques de la première moitié du 18e siècle, et celles du 17e, de concert avec sa bonne connaissance de la littérature classique.
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Liris, Élizabeth. « Les femmes dans la société française 16-18e siècle ». Annales historiques de la Révolution française, no 340 (1 juin 2005) : 181–83. http://dx.doi.org/10.4000/ahrf.2016.

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Espeut, Marc. « Histoire botanique du genre Viola et de la famille des Violaceae ». Le Journal de botanique 101, no 1 (2022) : 2–28. http://dx.doi.org/10.3406/jobot.2022.2367.

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Résumé :
Les violettes sont des fleurs connues dans la littérature depuis l’Antiquité gréco-romaine. Ce travail retrace l’histoire botanique du genre Viola depuis Théophraste jusqu’à la dernière classification phylogénétique APG 4. Les pensées furent regroupées pour la première fois avec les violettes durant le 16e siècle mais le genre Viola dans sa conception actuelle n’apparut qu’au début du 18e siècle avec Tournefort. Ce genre fut longtemps regroupé dans d’autres familles et ce n’est qu’un siècle plus tard, en 1802, que la famille des Violaceae fut créée. Une vingtaine des plus importantes classifications sont analysées pour voir évoluer le concept de Violaceae depuis le 16e siècle jusqu’à nos jours ainsi que la diversité et le nombre croissant de taxons.
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Landry, Michelle. « Esquisse d’une genèse de la société acadienne1 ». Recherche 54, no 2 (6 septembre 2013) : 305–23. http://dx.doi.org/10.7202/1018283ar.

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Résumé :
Les interprétations de la société acadienne reposent souvent sur une vision essentialiste de la nation, présupposant les fondements d’une société dans la période pré-déportation, soit avant le milieu du 18e siècle. Cet article vise à expliciter le processus d’édification nationale qui s’est plutôt produit dans la deuxième moitié du 19e siècle à partir de la construction d’une référence, comme le propose Fernand Dumont. La nouvelle élite lettrée formée par l’établissement d’un collège classique développa de nouveaux modes d’interprétation à partir des écrits arrivés de l’extérieur et mettant en scène les déportations du 18e siècle. Il aura donc fallu une médiation par l’avènement de cette littérature et du premier journal de langue française pour que se développe le sentiment collectif de former une communauté d’histoire dépassant les liens familiaux et les liens de proximité et que se déploient les idéologies permettant aux membres du groupe de se projeter collectivement dans l’avenir. La cristallisation des repères et des symboles consolidant la cohérence d’ensemble et le caractère national des Acadiens devint particulièrement apparente à partir du premier projet collectif, la première Convention nationale.
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Dialeti, Androniki. « The Publisher Gabriel Giolito de' Ferrari, Female Readers, and the Debate about Women in Sixteenth-Century Italy ». Renaissance and Reformation 40, no 4 (1 janvier 2004) : 5–32. http://dx.doi.org/10.33137/rr.v40i4.9038.

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Résumé :
Cet article examine les stratégies de publication que l'éditeur vénitien du XVIe siècle, Gabriel Giolito de' Ferrari et ses collaborateurs, ont appliquées dans le but d'attirer le lectorat féminin pour des ouvrages impliqués dans la controverse dite «querelle des femmes», des ouvrages de Giovanni Boccaccio et de littérature de dévotion. Notre attention se penche particulièrement sur les dédicaces d'ouvrages qui s'adressent couramment aux femmes en les qualifiant de lectures idéales pour les femmes, et en présentant systématiquement Giolito comme un défenseur dévoué des femmes. Cet article examine si les tactiques de Giolito attiraient effectivement les femmes ou si elles étaient plutôt destinées aux cercles d'hommes s'identifiant au rôle en vogue de «défenseur des femmes». On y retrace aussi avec quelles significations culturelles Giolito considérait chacun de ces livres et les changements qu'ont subit les titres et le public en lien avec le passage de son intérêt pour la littérature défendant les femmes et les ouvrages de Boccaccio, qui ont dominé les années 1540 et 1550, vers des ouvrages de littérature de dévotion pour les femmes en lien avec le climat post-Tridentin de la deuxième moitié du XVIe siècle. À travers l'examen de la présentation matérielle et des prix de ses ouvrages, cet article propose des observations au sujet des besoins et des pratiques de lecture concernant chaque genre littéraire en question. Enfin, cet article met en lumière un aspect important de la dynamique sociale entourant la controverse des femmes de l'Italie du XVIe siècle, à savoir le rôle des femmes comme lectrices et actrices de la culture.
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Sauve, Rachel. « Canon littéraire et enseignement de la littérature française au Canada anglais : L'exemple des femmes auteurs ». Canadian Journal of Higher Education 31, no 3 (31 décembre 2001) : 1–21. http://dx.doi.org/10.47678/cjhe.v31i3.183398.

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Résumé :
Cet article aborde la problématique de l'enseignement de la littérature dite classique (pour notre propos, la littérature française du XIXe siècle) dans les universités anglophones au Canada, et propose de nouveaux critères pour la sélection des œuvres à enseigner: ancrage d'une œuvre dans sa propre époque, rapports de cette œuvre à notre époque, et rapports intertextuels. Des remarques sur les théories de la formation du canon littéraire, qui désigne ici le corpus des œuvres enseignées, sont suivies d'observations sur la situation dans les universités canadiennes, en prenant l'exemple de la littérature française du XIXe siècle. Le cas des œuvres de femmes, emblématique dans l'histoire de la formation du canon, est ensuite cité en exemple, avec à l'appui une brève étude des tendances actuelles dans la mise en ligne des textes de femmes, qui confirme le maintien des critères traditionnels sur Internet. Par ailleurs, les nouvelles technologies, en favorisant une réflexion sur le format même des cours de littérature, un format plus éloigné des périodisations et de la notion d'auteur, et plus favorable à une mise en réseaux intertextuels des textes littéraires, sont à même de susciter des changements substantiels dans les programmes et la sélection des œuvres enseignées.
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Bénazech Wendling, Karina. « Écrire dans les missions protestantes en Irlande, une histoire de genre(s) ? » Histoire et civilisation du livre 19 (26 septembre 2023) : 105–29. http://dx.doi.org/10.47421/hcl_19_105-129.

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Résumé :
Au XIXe siècle, une nouvelle figure, celle du missionnaire, apparaît dans la littérature anglaise. Cette présence témoigne non seulement du nouvel engouement pour l’évangélisation des peuples lointains qui suit les réveils protestants, mais aussi des rapports de genre de l’époque victorienne pensés au prisme de la doctrine de la « séparation des sphères », formulée et popularisée par l’écrivaine à succès Hannah More. Paradoxalement, tout en participant de ce que More nomme la « profession » des femmes, l’expansion missionnaire leur offre de nouvelles possibilités d’action dans la sphère publique. Ainsi, de même qu’on a pu voir les femmes participer à la culture pamphlétaire dans l’Angleterre du milieu du XVIIe siècle, la promotion de la Bible en langue vernaculaire favorise au XIXe siècle l’émergence d’autrices au sein de la mission. Par le jeu d’échelles entre le national et le local, cet article se propose d’examiner dans quelle mesure les engagements missionnaires des femmes leur donnent accès à de nouveaux espaces de visibilité et de gouvernance, leur permettant ainsi de s’affranchir des délimitations imposées par la société. Une dynamique d’affirmation de l’agentivité féminine est ainsi mise en lumière, les femmes renégociant leur rôle d’assistantes jusqu’à être pleinement reconnues comme autrices et à affirmer la supériorité de leurs publications sur la littérature grise des missions.
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TUTTLE, LESLIE. « Les Femmes dans la société française, 16e–18e siècle - by Dominique Godineau ». Gender & ; History 18, no 1 (avril 2006) : 171–72. http://dx.doi.org/10.1111/j.1468-0424.2006.00421_6.x.

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Gelbart, Nina. « Traces des femmes : Présence féminine dans le journalisme français du 18e siècle ». History of European Ideas 12, no 1 (janvier 1990) : 136–37. http://dx.doi.org/10.1016/0191-6599(90)90132-x.

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Burg, Gaëlle. « Lire la littérature médiévale en classe de français langue étrangère : une utopie ? » Swiss Journal of Educational Research 43, no 1 (14 avril 2021) : 129–38. http://dx.doi.org/10.24452/sjer.43.1.10.

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Résumé :
Si le corpus littéraire traditionnellement utilisé dans l’enseignement secondaire et supérieur du FLE emprunte le plus souvent à la littérature des 19e, 20e et 21e siècles, plus rarement aux œuvres du 16e, 17e et 18e siècle, que dire des textes plus anciens, ceux du Moyen Âge ? Les recensions montrent qu’ils sont totalement ignorés. Notre article voudrait défendre l’intérêt d’un enseignement de la littérature médiévale en FLE et soutenir les enseignant·e·s en leur fournissant des pistes d’activités efficaces permettant aux apprenant·e·s de dépasser les difficultés que suppose une lecture littéraire authentique. Pour ce faire, nous inscrivons notre démarche dans le sillage des méthodologies de l’approche globale des textes écrits (Moirand, 1979), et de la lecture interactive (Cicurel, 1991).
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Burg, Gaëlle. « La littérature médiévale en FLE : un corpus à réévaluer ». Swiss Journal of Educational Research 44, no 3 (14 décembre 2022) : 378–87. http://dx.doi.org/10.24452/sjer.44.3.7.

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Résumé :
Le corpus littéraire traditionnellement utilisé dans l’enseignement secondaire et supérieur en FLE emprunte le plus souvent à la littérature des 19e, 20e et 21e siècles, plus rarement aux œuvres du 16e, 17e et 18e siècle et presque jamais aux textes du Moyen Âge. Plusieurs facteurs peuvent l’expliquer : l’inaccessibilité apparente de ces textes, la barrière représentée par la langue ancienne, une méconnaissance des enseignant·e·s à l’égard de cette littérature, son absence dans les manuels ou encore un point aveugle de la recherche en didactique des langues étrangères. Cet article propose une analyse du corpus littéraire enseigné en FLE (secondaire et supérieur en France, Allemagne et Suisse) et propose des pistes pour l’élaboration d’une didactique du texte ancien en classe de FLE.
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Tóth, István György. « Peasant sexuality in eighteenth-century Hungary ». Continuity and Change 6, no 1 (mai 1991) : 43–58. http://dx.doi.org/10.1017/s0268416000001181.

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A l'aide de témoignages devant les cours féodales, dans cas de fornication, cet article étudie le comportement sexuel des paysans et les pratiques de contrôle des naissances. Des preuves sont fournies quant au droit de la communauté du village de sanctionner et d'admonester les fauteur en cas de méfaits sexuels et d'utilisation d'artifices pour éviter les conceptions. Il y a quelques références à la seule méthode effective de contrôle des naissances pour les paysans hongrois du 18e. siècle, notamment le coïtus interruptus. Pourtant beaucoup de femmes ont certainement dû recourir aux gris-gris et aux potions, dans une vaine tentative d'éviter une grossesse. Si ces méthodes rataient, elles eurent recours à une tentative d'avortement. Une dernière partie de l'article traite des rares cas rencontrés concernant l'homosexualité tant entre mâles qu'entre femmes.
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Rivara, Annie. « Y a-t-il des femmes des Lumières dans le roman du 18e siècle ? » Dix-huitième Siècle 36, no 1 (2004) : 255–72. http://dx.doi.org/10.3406/dhs.2004.2611.

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Kibédi Varga, Aron. « Réflexions sur le classicisme français : littérature et société au XVIIe siècle ». Revue d'histoire littéraire de la France o 96, no 6 (1 juin 1996) : 1063–68. http://dx.doi.org/10.3917/rhlf.g1996.96n6.1063.

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Résumé Le classicisme est un art social. La société se compose de la Cour et de la Ville, dont les goûts se complètent, tout en étant différents. La littérature se lit, mais surtout se voit et se discute, à la cour et pendant les fêtes, mais plus encore au théâtre, à l'église et dans les salons ; le classicisme accorde ainsi une place importante aux femmes. L'image que le classicisme garde dans les manuels scolaires aujourd'hui est fausse dans la mesure où ceux-ci insistent presque exclusivement sur les textes sans leur contexte social qui est si différent du nôtre.
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Courouau, Jean-François, et Cécile Noilhan. « Écritures de femmes d’oc (XIXe-XXIe siècle) : de la double marge à la double affirmation ». Voix Plurielles 19, no 2.1 (27 novembre 2022) : 3–9. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v19i2.4101.

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Résumé :
Si l’écriture littéraire dans une langue minoritaire, qu’on appelle en France « langue régionale », n’est pas chose courante ni aisée, ce l’est au départ encore moins lorsque l’on est une femme dans une société, celle des XIXe-XXIe siècles, largement dominée par les hommes. Cette double marginalisation dont sont frappés les écrits littéraires rédigés par des femmes écrivant dans une de ces langues minorées, se vérifie dans le cas de la littérature occitane.
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Fludernik, Monika. « Suttee as heroic martyrdom, Liebestod and emblem of womens oppression : from orientalist to feminist appropriations of a Hindu rite in four narrative genres ». Recherches anglaises et nord-américaines 33, no 1 (2000) : 145–80. http://dx.doi.org/10.3406/ranam.2000.1628.

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Le rituel hindou de l’auto-immolation des femmes (sati) à l’occasion des funérailles de leur époux est un thème exotique récurrent de la littérature coloniale. En sont proposés ici quatre traitements, empruntés à différentes époques et différents genres. Dans les récits de voyages le thème du sati est traité comme une spécificité hindoue (ou indienne) de plus, à caractère sensationnel. Les témoignages directs sont au contraire caractérisés par la prédominance de préjugés coloniaux qui confèrent aux descriptions une tournure typiquement orientaliste. Le troisième genre est celui du roman de sati, particulièrement populaire dans la littérature du XIXe siècle, dans lequel le martyre de la victime sacrificielle se trouve glorifié. Le quatrième correspond à la littérature contemporaine (féminine notamment) et se caractérise principalement par sa réinterprétation du sati à des fins féministes et anticolonialistes.
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Jane Graham, Lisa. « Les témoins dans le droit et la littérature : la construction de l'intimité dans la France du 18e siècle ». Dix-huitième siècle 39, no 1 (2007) : 145. http://dx.doi.org/10.3917/dhs.039.0145.

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Lalou, Richard, et Mario Boleda. « Une source en friche : les dénombrements sous le régime français ». Revue d'histoire de l'Amérique française 42, no 1 (24 septembre 2008) : 47–72. http://dx.doi.org/10.7202/304650ar.

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Résumé :
RÉSUMÉ Cet article se propose d’évaluer la qualité des dénombrements de la population canadienne réalisés entre 1685 et 1739. L’appréciation de la cohérence interne de ces documents permet d’abord de suspecter le sous-enregistrement de certaines catégories de la population, comme par exemple les femmes au 17e siècle et les jeunes garçons dans le premier quart du 18e siècle. Afin de mesurer l’ampleur globale du sous-enregistrement, la critique des données consiste ensuite à comparer l’effectif de la population enregistrée au nombre des personnes présentes au moment du recensement, tel qu’estimé par la technique du solde naturel cumulé. Il ressort de ce calcul que tous les dénombrements pèchent par défaut d’enregistrement. Avec un taux moyen d’omission d’un peu plus de 10%, les dénombrements sont finalement, pour l’époque pré-statistique, d’une qualité suffisante pour que leur exploitation puisse être entreprise avec profit.
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Bes Hoghton, Isabelle. « Les compagnes de guerre de l’armée napoléonienne en Espagne (1808-1814) dans la littérature de guerre : la bravoure des vieux grenadiers ». Thélème. Revista Complutense de Estudios Franceses 38, no 1 (29 mai 2023) : 1–8. http://dx.doi.org/10.5209/thel.83734.

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En ce début de XXIe siècle, l’intérêt porté au rôle des femmes dans les conflits armés est grandissant. Bien analysé pour les affrontements du XXe siècle, il est plus rare en ce qui concerne le XIXe et les guerres napoléoniennes. Si récemment des études se sont penchées sur ce thème (Mihaely, Cardoza), il reste encore du travail à faire. Dans cet article, nous nous proposons d’examiner la fonction et le sort des cantinières pendant la guerre d’indépendance espagnole (1808-1814), lors des batailles et dans les prisons ennemies (pontons de Cadix, camp de prisonniers de Cabrera), à partir de l’image qu’en renvoient les mémoires des soldats et des officiers français publiés tout au long du XIXe siècle.
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Winn, Colette H. « La « dignitàs mulieris » dans la littérature didactique féminine (du XVe au XVIIe siècle). Les enjeux idéologiques d’une appropriation ». Études littéraires 27, no 2 (12 avril 2005) : 11–24. http://dx.doi.org/10.7202/501078ar.

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Dans les écrits didactiques féminins du XVe au XVIIe siècles (traités de morale mondaine à l'usage des princesses et dames de haut rang, conseils et instruction d'une mère à sa fille, guides dévotionnels), la représentation s'effectue par un jeu de miroirs. Les écrivaines ne remettent pas en question l'image de la femme idéale qui est déposée dans « le miroir des femmes », mais elles insistent tout particulièrement sur celles de ces vertus qui les réintégreront dans la sphère de dignité jusque-là réservée aux hommes. Ces femmes peuvent nous paraître aujourd'hui timides, prudentes, conservatrices. Toutefois, en soulignant « l'excellence du sexe », elles préparaient la voie à celles qui s'enhardiraient jusqu'à revendiquer le droit de la femme à l'étude.
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Malinowska, Monika. « „Sapho do Erinne” – uchronić od zapomnienia ». Acta Universitatis Lodziensis. Folia Litteraria Romanica, no 8 (30 décembre 2013) : 159–65. https://doi.org/10.18778/1505-9065.8.14.

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"Les Femmes illustres, ou les Harangues héroïques" éditées à Paris en 1642, c’est une œuvre qui représente un genre littéraire rare au XVIIe siècle. Ce sont de petits discours apparemment prononcés en public, portant sur différents thèmes, attribués à des femmes célèbres et écrits en forme de dialogues menés par le personnage principal. Madeleine de Scudéry a écrit vingt harangues et cette étude se propose d’analyser la vingtième, le discours de Sapho à Erinne où l’auteure exprime le mieux ses idées « féministes ». Sapho, qui est en même temps le surnom de Mlle de Scudéry dans le milieu mondain, dénonce la société qui réduit les femmes aux ténèbres de l’ignorance. Elle tente de convaincre son amie de se développer intellectuellement. Pour Madeleine de Scudéry, la littérature et la poésie permettent non seulement de surmonter les faiblesses, mais surtout de rendre le nom féminin immortel dans la mémoire des hommes.
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Marcault-Derouard, Lola. « Le vieillissement des femmes dans les comédies du premier 18e siècle : « destinée féminine » ou trouble du genre ? » Dix-huitième siècle 55, no 1 (9 mai 2023) : 245–67. http://dx.doi.org/10.3917/dhs.055.0245.

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Dagenais, Huguette. « Recherches féministes de la fin des années 1980 : des voix/voies multiples et convergentes ». Introduction 2, no 2 (12 avril 2005) : 1–13. http://dx.doi.org/10.7202/057557ar.

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Dans cette introduction, l'auteure présente, en soulignant les convergences, les sept articles et notes de recherche consacrés respectivement au pouvoir dans les petits groupes mixtes (S. Landry), aux itinéraires familiaux et professionnels des femmes gestionnaires (C. Andrew, C. Coderre, A. Daviau et A. Denis) et des fermières (A.-M. Rieu), au féminisme chrétien du début du XXe siècle (M.-A. Cliche), à la théorisation de l'existence lesbienne (L. Chamberland), au développement d'une sémiotique féministe (M. Beauregard) et aux femmes dans le monde de la littérature (M.-J. des Rivières; P. Dionne et C. Théry). Malgré cette diversité de thèmes, de cadres théoriques et de méthodes, l'auteure note, en effet, des convergences dans l'attention portée à la dimension politique des rapports sociaux de sexe, tant au niveau micro que macrosocial, et dans la prise en compte par les chercheuses de la complexité des vies de femmes, du changement social et des résistances au changement. Elle termine en insistant sur la nécessité de préciser davantage les définitions et la terminologie désignant les divers niveaux, lieux et manifestations de pouvoir si l'on veut éviter la confusion dans l'évaluation du changement social.
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Jung, Laurence, et Xavier Riondet. « Dans les livres de Clarisse Juranville, la fabrique de la petite Française ». Spirale - Revue de recherches en éducation N° 72, no 2 (22 septembre 2023) : 33–46. http://dx.doi.org/10.3917/spir.072.0033.

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Cet article aborde l’articulation entre la littérature et la formation morale à l’œuvre dans les livres scolaires de la seconde partie du XIX e siècle en l’étudiant par le prisme des femmes autrices et actrices du monde scolaire. En se concentrant sur le cas de Clarisse Juranville (1826-1906), enseignante catholique ayant publié plusieurs dizaines d’ouvrages, cet article s’intéresse à l’évolution de ses publications destinées à la jeunesse et à la manière dont les références poétiques, historiques et littéraires sont utilisées pour contribuer à l’éducation morale et littéraire des jeunes filles et favoriser leur insertion dans la société française.
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Brouardelle, Nadia. « La subversion féminine dans les fabliaux français du XIIème et XIIIème siècles ». Sémata : Ciencias Sociais e Humanidades, no 32 (13 novembre 2020) : 221–41. http://dx.doi.org/10.15304/s.32.6839.

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Face à l'image traitionnelle de la femme comme élément pervers que la littérature médiévale a amplement alimenté, une nouvelle appréhension du féminin surgit sous la plume des trouvères. Pendant plus d'un siècle, les auteurs des fabliaux nous offre un éventail de femmes aussi surprenantes les unes que les autres . Elles tentent de faire fi de la misogynie qui les auréole pour s'inventer une existence qui leur permet de se réaliser en dehors de leur rôle frustré d'épouse et de maîtresse de maison. Elles renaissent une fois que leur mari quittle le logis pour vaquer à ses occupations. Leur foyer devient alors le scénario adultère où elles s'expriment librement, rompant consciemment les chaînes sociales et matrimoniales qui les attachent pour se venger du sexe fort qui les opprime outre mesure. Nous analyserons donc pourquoi et comment ces femmes mènent à bien leur propre révolution.
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Spinney, Erin Elizabeth. « Women’s Labour, British Naval Hospital Ships, and a System of Medical Care, 1775-1815 ». Northern Mariner / Le marin du nord 32, no 2 (6 mars 2023) : 201–14. http://dx.doi.org/10.25071/2561-5467.958.

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Résumé :
This research note uses new methodologies to investigate the presence of women nurses and other labourers on British hospital ships during the Revolutionary and Napoleonic Wars. Using pay lists, musters, and log book records, it is possible to track the work of women labourers throughout the naval medical system of care. The work of women on these ships challenges our previous assumptions concerning medical care in the late eighteenth and early nineteenth centuries. Cette note de recherche fait appel à de nouvelles methodologies pour enquêter sur la présence des infirmières et des autres ouvrières sur les navires hospitaliers britanniques pendant les guerres révolutionnaires et napoléoniennes. À l’aide de listes de paye, de listes des membres d’équipage et de registres des journaux de bord, il est possible de suivre le travail des femmes dans tout le système de soins médicaux de la marine. Le travail des femmes sur ces navires nous oblige à revoir nos suppositions antérieures concernant les soins médicaux à la fin du 18e et au début du 19e siècle.
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Béres, Norbert. « „Román, ’s mi jobb a’ Románnál” – a román népszerűsítésének stratégiáiról ». Magyar Könyvszemle 134, no 3 (2018) : 283–99. http://dx.doi.org/10.17167/mksz.2018.3.283-299.

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Résumé :
L’auteur de la présente étude se propose de reconstruire les pratiques éditoriales, publicitaires et de diffusion des collections de roman aux 18e–19e siècles. Il est notoire que le tournant du siècle est la période de la conquête de la prose en langue hongroise et de l’essor quantitatif du roman. L’accroissement spectaculaire du nombre des romans publiés a rendu nécessaire l’établissement d’un régime de financement et de diffusion, ainsi que la mise en place de techniques publicitaires efficaces. Les types de textes correspondant à cette logique – le ’rapport’, ’l’avis’, la ’recension’ et enfin le ’compte-rendu’ – illustrent la sortie de l’activité publicitaire de la sphère privée: les attraits des livres déjà publiés (ou en cours de publication) y sont détaillés pour capter l’attention d’un public très large. Il est indiscutable que la diffusion et la commercialisation de cette marchandise qu’est le livre devient une préoccupation majeure des éditeurs de l’époque. Les annonces et les comptes-rendus parus dans les périodiques ont non seulement contribué à la diffusion plus efficace des produits, mais ils ont également créé la possibilité d’un discours critique littéraire. Afin de pouvoir interpréter dans son contexte la promotion de la prose et le triomphe du roman au tournant des 18e–19e siècles, il convient de se servir des méthodes que nous fournit la sociologie de la littérature.
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Lemieux, Denise, et Lucie Mercier. « Familles et destins féminins : le prisme de la mémoire, 1880-1940 ». Recherches sociographiques 28, no 2-3 (12 avril 2005) : 255–71. http://dx.doi.org/10.7202/056291ar.

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Résumé :
La littérature personnelle permet de retracer certains aspects de la dynamique familiale au début du siècle, à travers la description du cycle de vie des femmes et l'interprétation qu'elles donnent aux situations qui les concernent. Les propos sur l'apprentissage, le départ de la maison, les fréquentations, le mariage, la maternité... illustrent le fonctionnement et les variantes de l'ancienne culture de solidarité, ainsi que l'imbrication des itinéraires féminins dans les objectifs de reproduction du groupe. L'étude est basée sur une trentaine de récits ou mémoires publiés, en provenance de différents milieux.
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Mcgrady, Deborah. « De « l’onneur et louenge des femmes » ». Études françaises 47, no 3 (29 novembre 2011) : 11–27. http://dx.doi.org/10.7202/1006444ar.

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Résumé :
Au début du xve siècle, Christine de Pizan participe à un débat déjà en cours sur l’importance littéraire de Jean de Meun. Si les lettres qu’elle adresse à ses adversaires se plaisent à souligner que cet auteur ne mérite aucun éloge, les versions textuelles de ce débat produites entre 1402-1403 redéfinissent dans son ensemble l’enjeu du débat. En effet, Christine affirme dans les versions qu’elle a supervisées que ses interventions dans le débat n’étaient motivées que par son intention d’oeuvrer pour « l’onneur et louenge des femmes ». Aussi en appelle-t-elle au public pour la soutenir dans cette entreprise. Cet article s’appuie sur les travaux de Pierre Bourdieu concernant la formation et la mise en oeuvre des codes culturels ou des « goûts » afin d’examiner la manière dont Christine a formulé son argument en remodelant les critères d’évaluation de la littérature vernaculaire. Il s’agira d’abord d’analyser le mécanisme de l’échange entre l’auteure et ses adversaires avant de s’intéresser à la mise en oeuvre textuelle de ce débat épistolaire en portant un intérêt particulier à l’addition des deux dédicaces qui introduisent le Débat. Cette approche nous permettra de comprendre les différents axes poursuivis par Christine afin de former non seulement une communauté qui lira le débat comme un appel à la défense des femmes, mais qui répondra par un appel aux futurs éloges collectifs, tels que le Livre de la Cité des dames qui sera terminé par l’auteure trois ans plus tard.
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Omhovère, Claire. « « Cet ailleurs qui est ici » : de l’usage du dépaysement dans You Are Not Needed Now d’Annette Lapointe ». Textures, no 24-25 (1 janvier 2018) : 189–205. http://dx.doi.org/10.35562/textures.265.

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Résumé :
You Are Not Needed Now (2017) rassemble onze nouvelles dont l’auteur, originaire de la Saskatchewan, vit et enseigne au nord de l’Alberta. Annette Lapointe appartient à une génération d’écrivains qui reste ancrée dans le courant régionaliste d’une littérature dite « des Prairies », dont les codes établis dans les premières décennies du siècle passé n’ont cessé d’être remodelés, du réalisme rural de la première moitié du XXème jusqu’aux innovations postmodernes qui donnèrent naissance au « régionalisme expérimental » de la fin du siècle (Fiamengo 2004, 250). A l’heure où les modes de vie sont devenus aussi urbains, connectés et mobiles dans les provinces de l’Ouest qu’à de nombreux autres endroits à la surface du globe, la littérature des Prairies ne s’est pourtant pas diluée dans les mutations post-nationales que traverse le Canada (Davey). A chaque nouvelle parution d’une histoire littéraire, un chapitre est dédié aux courants régionalistes qui n’ont rien perdu de leur vitalité dans ce pays immense et contrasté. L’imposant Oxford Handbook, dirigé en 2016 par Cynthia Sugars, n’est pas en reste. Dans le chapitre « Retracing Prairie Literature », Alison Calder interroge les exclusions sur lesquelles repose l’homogénéité du canon régional : suppression de la voix des femmes, suppression de la présence autochtone mais aussi suppression d’environnements autres que la ruralité investie en ses débuts par cette littérature de peuplement ou « settler literature ». La place qu’y occupe le paysage assortie d’un puissant déterminisme géographique ont en effet longtemps servi à démarquer un type d’intrigue, un profil de personnage ainsi qu’une esthétique reconnaissables entre tous (Calder 2016, 702). A la suite d’Alison Calder qui nous engage à « retracer » la littérature des Prairies pour en dégager les aspects méconnus ou occultés, cet article a pour objet les stratégies de dépaysement à l’œuvre dans Your Are Not Needed Now afin d’observer comment l’écriture de Lapointe parvient à déplacer, c’est-à-dire à décaler pour mieux le renouveler le canon dans lequel elle s’inscrit.
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Duriau, Nicolas. « L’Année galante (1785) ou le reflet d’un « miroir à putains » : portrait du marquis de Létorière en femme entretenue ». Analyses 50, no 2 (25 novembre 2021) : 191–208. http://dx.doi.org/10.7202/1084005ar.

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Résumé :
Tandis qu’abondent les travaux consacrés aux filles de joie, leurs équivalents masculins semblent avoir été relégués dans la marge de l’histoire littéraire. À ce jour, aucune étude ni monographie ne retrace en effet l’évolution de ces personnages, apparus dès l’Antiquité. Bien avant leur entrée dans les dictionnaires français, ces « prostitués », comme nous les appellerions désormais, sont très présents dans la littérature, en particulier celle du XVIIIe siècle. En 1785, un texte anonyme intitulé L’Année galante ou les intrigues secrètes du marquis de L*** brosse le portrait de l’un de ces hommes entretenus aux dépens des femmes. Aussi reflète-t-il une figure historique, Armand Prévost de Létorière, ainsi qu’un fait social aujourd’hui méconnu : le « guerluchonnage », ancien témoignage d’une prostitution masculine au service de ces dames.
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Diouf, Yves. « Formes et enjeux de la prostitution dans le sous-préfet de Mosé Chimoun ». Non Plus 6, no 11 (27 mars 2018) : 38–59. http://dx.doi.org/10.11606/issn.2316-3976.v6i11p38-59.

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Résumé :
Au vingt-et-unième siècle, la thématique de la prostitution occupe une place trop importante dans la littérature africaine d’expression française. Les romanciers en parlent ouvertement en mettant en exergue les transformations sociales, politiques et économiques, car elles sont véritablement les vecteurs de cette crise morale. La banalisation de la tradition, les libertés individuelle et collective, ont largement contribué à l’expansion de la prostitution. Même les villages, terreau de la culture africaine, sont quelquefois profondément affectés comme les villes, symboles de la perdition. Les nouveaux concepts (droits et démocratie) appliqués à toutes les catégories sans aucune distinction ont donné l’occasion à certaines femmes de se livrer à plusieurs formes de prostitutions pour des raisons purement financières.
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Breuillard, Jean. « La “langue des femmes“ dans la littérature russe (fin du XVIIIe siècle et début du XIXe ) ». Modernités Russes 4, no 1 (2002) : 69–80. http://dx.doi.org/10.3406/modru.2002.1228.

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Henderson, Diana E. « Where Had All the Flowers Gone ? The Missing Space of Female Sonneteers in Seventeenth-Century England ». Renaissance and Reformation 35, no 1 (19 novembre 2012) : 139–65. http://dx.doi.org/10.33137/rr.v35i1.19078.

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Résumé :
Les petits lieux de la poésie lyrique — et en particulier le sonnet — offraient un espace dans lequel les femmes du XVIIe siècle se sont retrouvées. Mais ensuite, qu’est-il advenu en Angleterre de l’immense potentiel du sonnet féminin, en particulier après le premier quart du XVIe siècle ? Les chercheurs ont mis l’emphase sur les changements formels et de genre (essor de l’épigramme, l’hégémonie du couplet), et ont affirmé que le sonnet a décliné pour des raisons culturelles et artistiques (guerre civile, ombres de Shakespeare et de Milton). Toutefois, la poésie des XVIIe et XVIIIe siècles présente un défi aux récits de l’histoire de la littérature et à la présomption que les femmes ont perçu le pétrarquisme comme un territoire masculin. Au contraire, cette époque est celle où les femmes ont adapté les forms et les résonances du sonnet aux nouvelles réalités sociopolitiques, et avancé des revendications autoriales par la même occasion. Plusieurs de ces sonnets ont été mis de côté en raison de leur caractère paratextuel, ou viennent à peine d’être découverts grâce à des études de manuscrits récentes. Ces sonnets mettent en lumière néanmoins la conscience artistique de ces auteurs féminines, et comment le récit d’histoire peut obscurcir la poésie que l’on considère. Il est donc temps de revoir nos présomptions au sujet du sonnet anglais et de remettre en question les constructions du romantisme et de la dominance shakespearienne, afin de redécouvrir l’héritage du sonnet du XVIIe siècle.
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Caufriez, Anne. « Guitare portuguaise et fado ». Anuario Musical, no 53 (24 janvier 2019) : 247. http://dx.doi.org/10.3989/anuariomusical.1998.i53.282.

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Résumé :
Le fado est une chanson d'amour et de nostalgie {saudade) qui est née dans les bas-quartiers de Lisbonne, à la charnière du 18e et du 19e siècles. A partir du 19e siècle, l'instrument qui accompagne le fado est la guitare portugaise (à cordes frappées et pincées). Sa table d'harmonie présente six choeurs ainsi qu'une ouïe ronde tandis que son manche est muni de 17 à 22 frettes et son cheviller se termine en éventail. Cette guitare est issue du cistre classique dans son évolution tardive du 17e siècle, le cistre appelé guitare anglaise. Le Portugais Galráo et l'Anglais Simpson lui apportent des modifications successives. La guitare portugaise atteint les campagnes pour animer la danse. La Severa, incarne au 19e siècle, le grand mythe national du fado. Fille de bidonvilles, elle travaillait dans une maison clause de la Mauraria (quartier de Lisbonne). Cette chanteuse de talent était aussi liée au milieu de la tauromachie équestre, dont le Comte de Vimioso, épris d'elle, était le symbole. Julia Florista ou la Cesarla sont d'autres femmes fadistes illustres. Le fadiste masculin de cette époque est décrit comme un parasite social, qui vit d'expédients et d'harnac. Plus tard, il pratiquera des petits métiers. A la fin du 19e siècle, le fado est chanté dans les jardins potagers de Lisbonne, situés le long des chemins empruntés par les taureaux qui étaient acheminés vers les arènes. Il devient alors un chant de divertissement pour les banquets et les noces. Des noms de chanteurs et guitaristes se détachent tels Antonio Casaca, Caetano Calcinhas, Joâo Black. L'âge d'or du fado se situerait dans les années 1930-50. A partir des années 30, le fado va peu à peu perdre son caractère instantané et spontané au profit du professionalisme, encouragé par la radio. Il évolue alors vers la scène dont Amalia Rodrigues et Alfredo Marceneiro sont les représentants les plus illustres.
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Meazzi, Barbara. « « J’avance attentive car j’avance seule ». La question de l’émancipation féminine dans la littérature sentimentale italienne (1919-1935) ». Cahiers de la Méditerranée 108 (2024) : 237–49. https://doi.org/10.4000/137tp.

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Résumé :
Quand et que se passe-t-il quand la protagoniste d’un roman découvre que le mariage ne coïncide point avec le bonheur rêvé ? Qu’arrive-t-il à celle qui choisit de rester seule ? Qu’en est-il des romans qui racontent l’histoire de femmes préférant une solitude digne à une union malheureuse ? Sans s’attarder sur les différences entre émancipationnisme et féminisme au début du xxe siècle, et sans revenir sur les batailles et les débats sur le divorce qui enflamment l’opinion publique italienne entre 1878 et 1902, on partira ici de l’hypothèse selon laquelle la solitude qu’Amalia Guglielminetti revendique en 1907 en affirmant être celle qui « avance attentive parce qu’[elle] avance seule » est, d’un point de vue littéraire, révolutionnaire et subversive. Pour démontrer la validité de mon hypothèse, ont été sélectionnées quatre romancières, Rosa Rosà, Amalia Guglielminetti, Fausta Cialente et Diotima, auteures de quatre romans significativement publiés entre 1919 et la première moitié des années 30, c’est-à-dire entre le retour des hommes de la guerre (et les conséquences que cela implique pour les femmes) et le renforcement de la politique démografique fasciste.
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Candela Montoya, Sara. « La littérature garciamarqueana à partir d’une approche féministe et décoloniale ». Revista Ártemis 36, no 1 (28 décembre 2023) : 93–112. http://dx.doi.org/10.22478/ufpb.1807-8214.2023v36n1.68951.

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Résumé :
Dans cet article nous analysons la représentation de la femme noire et racisée, en tant que figure de l’exclusion, dans la littérature de Gabriel García Márquez. Cela à travers de plusieurs personnages secondaires qui traversent ses nombreuses nouvelles ainsi que ses romans les plus connus comme Cent ans de solitude (1967), Amour aux temps du choléra (1985), De l’amour et autres démons (1994) et Mémoires de me putains tristes (2004). Dans ce dernier ouvrage, publié peu avant la mort de l’auteur, Delgadina, une enfant-adolescente prostituée de la Carthagène des Indes contemporaine, occupe une place importante. En effet, abordé à partir de la sociologie de la littérature, ce personnage en papier permet d’entrevoir la corrélation entre discours et performativité, entre langage littéraire et acte de langage. Les correspondances entre les « corps textes » et les « corps organiques » des femmes afro-colombiennes, mettent ainsi en évidence les dynamiques racialisantes et sexualisantes qui caractérisent à la fois l’espace littéraire fictionnel et l’espace social concret. Le langage littéraire, et l’autorité discursive qu’il véhicule, est aussi un lieu à partir duquel les femmes racisées dé-re-construisent leurs identités, d’où l’importance de l’étudier afin de comprendre la manière dont les stéréotypes ont circulé et continuent de circuler dans la Colombie du XXIe siècle. Cette étude correspond à une partie de ma thèse doctorale, elle est menée depuis une réflexion multidisciplinaire, axée sur les études culturelles, les études de genre et les apports théoriques du féminisme décolonial et du Black feminism, dont l’intersectionnalité est un prisme analytique central. Cette tâche résulte complexe, voire polémique. Cependant, tout en reconnaissant le génie et la virtuosité des productions littéraires dites classiques ou canoniques, il est aujourd’hui important d’établir une critique littéraire décoloniale et dépatriarcale de ces grandes œuvres pour la majorité écrites à partir d’une position située masculine, blanche-métisse et occidental.isée. À maints égards, c’est le cas de l’œuvre de Gabriel García Márquez, écrivain emblématique de la Colombie, représentatif du courant littéraire du Réalisme magique, prix Nobel en 1982 et auteur d’un des livres les plus lus au monde : Cent ans de solitude.
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Thirard, Marie-Agnes. « Les contes de Mme D’Aulnoy : de l’amour precieux au libertinage voilé ». Ondina - Ondine, no 5 (12 janvier 2021) : 120–35. http://dx.doi.org/10.26754/ojs_ondina/ond.202053895.

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Résumé :
À la fin du XVIIe siècle, la mode des contes de fées se répand dans la littérature française. Cette mode se présente sous deux versants : l’un décliné au masculin illustré par les oeuvres de Charles Perrault, l’autre, au féminin illustré par des conteuses, descendantes des Précieuses. Parmi ces femmes, Mme D’Aulnoy est la plus célèbre. Cette dernière publia, en 1697 et en 1698, deux recueils de contes,destinés à l’origine aux adultes lettrés mais qui, au fil des siècles, furent repris dans la littérature de jeunesse, souvent pour répondre aux premiers émois des jeunes-filles. Ces contes de fées sont tous des quêtes d’amour très influencées par la préciosité aussi bien en ce qui concerne l’idée de l’amour que sa forme d’expression. Le conte intitulé Gracieuse et Percinet est l’équivalent d’un roman précieux enminiature. Pourtant, au-delà de ce premier niveau de lecture, on peut distinguer une forme de pastichedont l’illustration est le conte intitulé La Princesse Printanière. Sous l’expression précieuse de l’amourse cache donc un libertinage voilé qui se manifeste souvent grâce à la métamorphose animale despersonnages.Mots clés : amour, contes de fées, préciosité, libertinage
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Sánchez Diosdado, Juan Manuel. « Du réalisme magique au récit autobiographique de Fatima Mernissi, 'Rêves de femmes. une enfance au harem' ». Anaquel de Estudios Árabes 32 (25 mai 2021) : 227–48. http://dx.doi.org/10.5209/anqe.71723.

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Résumé :
L’objectif du présent article est de retracer les notions de réalisme magique et leur déploiement au fil du XXème siècle de l’Amérique latine jusqu’à atteindre le nord de l’Afrique. Un type de vision qui se manifeste dans la littérature marocaine d’expression française et, essentiellement, dans l’ouvrage de Fatima Mernissi, Rêves de femmes. Une enfance au harem (1994). Un récit autobiographique capable de refléter les mentalités populaires sous diverses formes de mythes et de manifestations surnaturelles. Une hybridité entre le folklore et le contemporain, entre l’usité et l’inusité. Une cascade de contes où l’imaginaire et le quotidien se côtoient et s’entremêlent, où les superstitions, les croyances et les rituels sont contestés, où les personnages féminins qui peuplent le harem, perturbés par l’incertitude, se questionnent sur le statut des phénomènes mystérieux de leur propre réalité, où l’étrangeté provoque chez les personnages un sentiment de désaccord avec leur milieu, où la réalité ne paraît point univoque, péremptoire ou tangible mais aléatoire et muable.
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Melka, Francine. « L’image de la littérature française dans renseignement en Hollande au 19e siècle : le cas des auteurs des 17e et 18e siècles ». Documents pour l'histoire du français langue étrangère ou seconde, no 24 (1 décembre 1999) : 175–86. http://dx.doi.org/10.4000/dhfles.3020.

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Tron-Ymomet, Laure-Hélène. « La matrice ou le drageoir aux transgressions Lectures croisées des pathologies féminines fin-de-siècle ». Convergences francophones 6, no 1 (19 décembre 2019) : 1–17. http://dx.doi.org/10.29173/cf504.

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Résumé :
L’arrivée de 1900 terrifie les consciences françaises. Le sentiment de déréliction véhiculé par cette apocalypse s’incarne de manière privilégiée dans l’organe génital féminin. Il est celui qui a permis la première transgression : sa mise à nu sécrète les éléments d’une épiphanie redoutable. La littérature et la clinique fin-de-siècle captent cette inclination et mettent en scène les multiples transgressions féminines : transgressions psychiques (folles et hystériques), corporelles (avortées et femmes châtrées), pathologiques (syphilitiques et nymphomanes) ou encore sexuelles (onanistes et saphistes) balayent toutes les productions écrites de l’époque. L’objectif de cette communication serait ainsi d’étudier la représentation de ces transgressions du sexe féminin dans les textes romanesques, du naturalisme au décadentisme, mais aussi des textes issus de la clinique, thèses et articles de médecine, montrant par là une complémentarité des écritures. A cette question s’ajoute celle de la finalité : pourquoi exposer le mal ? Faire le choix d’une telle thématique n’est-ce pas proprement provocateur ? Ne traduit-il pas, in fine, une volonté du romancier et du médecin de s’affirmer soi-même comme transgressif ? Dans quelle mesure cette exposition ne correspondrait-elle pas à un exercice cathartique ? Nous analyserons cet espace de tension organique et littéraire posée par la matrice fin-de-siècle.
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Arambasin, Nella. « Une fiction de l'art au féminin : Artemisia et sa servante ». Nottingham French Studies 51, no 3 (décembre 2012) : 314–29. http://dx.doi.org/10.3366/nfs.2012.0030.

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Résumé :
Artemisia Gentileschi n'est pas seulement une artiste femme reconnue parmi les plus grands peintres du dix-septième siècle, mais aussi le personnage récurrent d'œuvres littéraires et cinématographique de femmes auteures françaises contemporaines (Agnès Merlet, Alexandra Lapierre, Catherine Weinzaepflen, Michèle Desbordes). Ces fictions de l'art poursuivent un questionnement théorique du « gender » dans l'écriture et le cinéma, infléchissant la manière de mettre en récit une vie de femme artiste d'exception. En faire l'analyse permet de comprendre comment cette figure se joue, déjoue ou tombe dans le piège des stéréotypes identitaires, mais aussi de penser la création au féminin à la croisée d'une recherche transdisciplinaire en littérature, histoire de l'art et théories féministes. Le comparatisme ici engagé permet de dégager certains mythes, mais aussi une valeur anthropologique de la création féminine, dont l'indice dans les textes est la servante qui accompagne l'artiste. Car cette servante témoigne d'une culture du labeur, d'un savoir-faire et d'un mode d'existence domestique, qui met en abyme l'activité artistique féminine et ses propres procédures de création.
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Aiala de Mello, Renata. « Analyse discursive des émotions dans le procès contre Flaubert et Madame Bovary ». Gláuks - Revista de Letras e Artes 22, no 01 (29 juillet 2022) : 105–17. http://dx.doi.org/10.47677/gluks.v22i01.270.

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Résumé :
Résumé : Avec la publication de Madame Bovary en 1857, Flaubert est accusé d’outrager la morale, la religion et les bonnes mœurs. Devant le Tribunal de Paris, le romancier est alors représenté par son avocat, Jules Sénard, et le Ministère Public par Ernest Pinard. Cet article a pour objectif d’analyser les discours des deux avocats dans ce procès. Par des arguments basés sur une morale pleine de stéréotypes à propos du comportement féminin, ils construisent l’ethos d’Emma de façon pathémique. Pour convaincre le jury d’interdire ou de permettre la publication du roman, ils s’appuient sur la description des « chutes » d’Emma, se référant aux « erreurs » commises par le protagoniste. On effectue une analyse à la fois qualitative, linguistique, discursive et interdisciplinaire pour délimiter les points de vue moral, éthique et esthétique au sujet de Madame Bovary et aussi de son personnage principal, de la fonction de la littérature, de la création littéraire, des femmes dans la société française du XIX siècle, de l’adultère et du suicide. On veut montrer, enfin, le potentiel stratégique et persuasif des émotions dans les textes/discours analysés. Des émotions qui reflètent et réfractent les multiples sujets touchés et leurs discours.
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Ternova, Zhanna. « DOMINANTES LINGUISTIQUES ET CULTURELLES EN TANT QU'ÉLÉMENTS DU CONCEPT «FEMME RÉUSSIE» ». Scientific Journal of Polonia University 58, no 3 (1 septembre 2023) : 208–14. http://dx.doi.org/10.23856/5829.

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Résumé :
L’actualité de l'article proposé est déterminée par le fait que l'un des aspects importants de l'étude de la littérature nationale à travers le prisme de la théorie du genre est la représentation artistique de la femme en tant que sujet de création culturelle et porteuse d'un ensemble complexe d'idées culturelles. La nouveauté scientifique de la recherche présentée réside dans le fait qu'elle tente d'envisager les signes de réussite du genre à travers le prisme des concepts culturels retrouvés dans les oeuvres d'art de la fin du XXe et du début du XXIe siècle. Par conséquent, le but de l'article est de présenter le concept culturel de «femme qui réussit», qui est réalisé à l'aide de certaines dominantes culturelles, telles que «l'argent», la «beauté» et le «glamour». La méthodologie de la recherche de ce concept consiste dans le fait que le concept de «femme qui réussit» est considéré comme une formation mentale et verbale multidimensionnelle, qui contient au moins trois composantes: conceptuelle, figurative et corporelle-symbolique, dont chacune est étudiée à l'aide de l'analyse linguistique et culturelle et de l'interprétation conceptuelle. L'examen des principales dominantes culturelles de la conscience ethnique ukrainienne a démontré que le champ associatif du concept de «succès/réussite» contient les éléments suivants: carrière, popularité, beauté, argent, amour, glamour. Le succès des femmes basé sur le matériel de la prose en langue ukrainienne de la fin du XXe – début du XXIe siècle s'accompagne et se précise toujours dans l'espace conceptuel de ces concepts dont chacun est conditionné par une conscience mythologique, archétypale, mondaine et sociale. Au sein de ces concepts, on observe l'identification de composantes sémantiques communes et l'axiologie de nature subjective et collective.
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Weis, Monique. « Le mariage protestant au 16e siècle : desacralisation du lien conjugal et nouvelle “sacralisation” de la famille ». Vínculos de Historia. Revista del Departamento de Historia de la Universidad de Castilla-La Mancha, no 8 (20 juin 2019) : 134. http://dx.doi.org/10.18239/vdh_2019.08.07.

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Résumé :
RÉSUMÉLe principal objectif de cet article est d’encourager une approche plus large, supraconfessionnelle, du mariage et de la famille à l’époque moderne. La conjugalité a été “désacralisée” par les réformateurs protestants du 16e siècle. Martin Luther, parmi d’autres, a refusé le statut de sacrement au mariage, tout en valorisant celui-ci comme une arme contre le péché. En réaction, le concile de Trente a réaffirmé avec force que le mariage est bien un des sept sacrements chrétiens. Mais, promouvant la supériorité du célibat, l’Église catholique n’a jamais beaucoup insisté sur les vertus de la vie et de la piété familiales avant le 19e siècle. En parallèle, les historiens décèlent des signes de “sacralisation” de la famille protestante à partir du 16e siècle. Leurs conclusions doivent être relativisées à la lumière de recherches plus récentes et plus critiques, centrées sur les rapports et les représentations de genre. Elles peuvent néanmoins inspirer une étude élargie et comparative, inexistante dans l’historiographie traditionnelle, des réalités et des perceptions de la famille chrétienne au-delà des frontières confessionnelles.MOTS-CLÉ: Époque Moderne, mariage, famille, protestantisme, Concile de TrenteABSTRACTThe main purpose of this paper is to encourage a broader supra-confessional approach to the history of marriage and the family in the Early Modern era. Wedlock was “desacralized” by the Protestant reformers of the 16th century. Martin Luther, among others, denied the sacramental status of marriage but valued it as a weapon against sin. In reaction, the Council of Trent reinforced marriage as one of the seven sacraments. But the Catholic Church, which promoted the superiority of celibacy, did little to defend the virtues of family life and piety before the 19th century. In parallel, historians have identified signs of a “sacralization” of the Protestant family since the 16th century. These findings must be relativized in the light of newer and more critical studies on gender relations and representations. But they can still inspire a broader comparative study, non-existent in traditional confessional historiography, of the realities and perceptions of the Christian family beyond denominational borders.KEY WORDS: Early Modern Christianity, marriage, family, Protestantism, Council of Trent BIBLIOGRAPHIEAdair, R., Courtship, Illegitimacy and Marriage in Early Modern England, Manchester, Manchester University Press, 1996.Beaulande-Barraud, V., “Sexualité, mariage et procréation. Discours et pratiques dans l’Église médiévale (XIIIe-XVe siècles)”, dans Vanderpelen-Diagre, C., & Sägesser, C., (coords.), La Sainte Famille. Sexualité, filiation et parentalité dans l’Église catholique, Problèmes d’Histoire des Religions, 24, Bruxelles, Éditions de l’Université de Bruxelles, 2017, pp. 19-29.Bels, P., Le mariage des protestants français jusqu’en 1685. 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Brown, Cynthia J. « Dédicaces à Anne de Bretagne : éloges d’une reine ». Études françaises 47, no 3 (29 novembre 2011) : 29–54. http://dx.doi.org/10.7202/1006445ar.

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Résumé :
Dans cet article, j’examine les nombreuses dédicaces offertes à Anne de Bretagne à la fin du xve et au début du xvie siècle. Le corpus des 22 dédicaces qui sert de base à cette étude nous donne un aperçu de la nature des oeuvres dans sa bibliothèque, la motivation des auteurs qui lui ont présenté leurs livres, l’image de la reine qu’ils y ont construite, et la culture livresque de l’époque. C’est grâce en partie aux hommes écrivains engagés par Anne de Bretagne, ou attirés par la possibilité de son mécénat, que la littérature à la louange et à la défense des femmes a été promue à la cour de France, ainsi qu’auprès d’un public plus large, puisque leur stratégie consistait à portraire la reine sous un jour très positif et à faire des choix littéraires qu’elle préférait, y compris des oeuvres au sujet des femmes et leurs vertus. La plupart de ces auteurs de dédicaces s’adressaient à Anne de Bretagne sous forme manuscrite. Lorsque ces dédicaces à la reine de France précédaient des textes imprimés, elles visaient un autre public. Pour le libraire ou l’imprimeur, il s’agissait d’attirer des acheteurs bourgeois en soulignant l’association directe entre l’auteur et Anne de Bretagne. Dans l’Appendice I, je fournis une liste des 21 oeuvres contenant les 22 dédicaces adressées à Anne de Bretagne. Dans l’Appendice II, j’édite sept des dédicaces qui n’ont jamais été publiées, tirées des oeuvres suivantes : Robert du Herlin, L’Acort des mesdisans et bien disans ; Alberto Cattaneo, [Histoire des rois de France, en latin] ; Pierre Le Baud, Le liure des Cronicques des roys, ducs et princes de Bretaigne ; Antoine Dufour, Les epîtres de saint Jérôme ; Germain de Brie, Chordigerae nauis conflagratio ; Pierre Choque, L’incendie de la Cordelière ; Maximien, La Vie de Sainte Anne.
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De Gandt, Marie. « L’Hymne à Déméter, Care et féminismes ». Recherches en psychanalyse N° 37, no 1 (13 février 2025) : 101–17. https://doi.org/10.3917/rep2.037.0101.

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Résumé :
Lorsque Gilligan utilise la figure de Déméter à la fin du premier chapitre de In a different voice, c’est pour allégoriser sa représentation d’une expérience et d’une vision féminines différentes de celles des hommes, qui n’auraient pas été entendues ni reconnues dans la pensée et le langage dominants. Cette sphère féminine recouvre selon elle un univers de valeurs et une vision du développement humain qui sont propres aux femmes, ce qu’elle désigne comme une éthique de la sollicitude, de l’attachement et de l’attention aux autres (selon les différents sens que l’on peut donner au Care ). Ce faisant, Gilligan assigne aux femmes une caractérisation qui semble renouer avec la vision rousseauiste d’une harmonie entre les sexes qui repose sur la partition en deux naturels distincts et assigne aux femmes l’irrationalité, l’émotion et l’artifice – partage de valeur que les féministes des années 1970 renverseront pour faire de ces sous-valeurs des contre-valeurs. Mais, dans sa lecture du mythe, il semble que Gilligan essentialise et réduise la voix des femmes : la philosophe néglige la pluralité des conditions de femmes que le mythe déploie dans le texte de l’Hymne à Déméter – et que l’on peut relire en proposant une autre vision du Care, qui le dégenrise, dans la perspective qu’élaborent notamment Joan Tronto dans Un monde vulnérable ou Elsa Dorlin dans Dark Care: de la servitude à la sollicitude. Nous proposerons, à leur suite et à partir du mythe de Déméter, une autre vision du Care, supposant une autre définition de la voix, comme pratique de lecture plus que d’écoute. On peut faire de ce mythe l’aliment d’un féminisme matérialiste, à partir d’une attention au texte homérique et à ses particularités narratives et stylistiques – particulièrement ici la structure narrative du récit enchâssé. C’est alors une autre attention à l’altérité, et à la forme des voix différentes, qui sera mise en pratique par notre interprétation : lire des textes antiques c’est faire une expérience de l’altérité qui nous renvoie au cœur de ce que la littérature apporte à la pensée, un exercice d’empathie certes, mais surtout une attention aux formes-sens, à la polyphonie du langage, et à l’ambivalence littéraire. Car Gilligan, comme la plupart des critiques, réduit la complexité de l’histoire que raconte l’hymne homérique : elle laisse de côté non seulement la complexité littéraire d’un récit aux multiples fils narratifs, mais aussi la complexité des personnages féminins qui peuplent le récit. Contre une lecture qui essentialise une expérience féminine du monde censée être hors de la civilisation (lecture qui renoue avec un essentialisme du XIX e siècle nourri par les travaux de Bachofen autant qu’avec le maternalisme d’un Engels, ou la mystique cosmique d’une Lou Andréas-Salomé), ce mythe peut être lu comme le déploiement d’expériences féminines plurielles, qui articulent, de façon très complexe, sexe, âge, classe (et race – nous verrons que la question du genos est aussi sous-jacente). Contre une vision de l’éthique de la sollicitude féminine, l’hymne homérique nous appelle à renouer avec une éthique de l’attention : attention au langage, à sa capacité d’invention et d’ambivalence, ainsi qu’à l’interprétation que nous faisons dans le langage et à travers les formes que prennent ou reçoivent les expériences des sujets « minorisés » dans la langue. Il nous invite aussi à penser la place de la littérature dans les philosophies contemporaines, à partir d’une réflexion sur le rapport entre voix, dés/identification et responsabilité que le mythe rend particulièrement complexes. Dans sa façon de défaire nos habitudes d’assignation, il déjoue davantage les normes qu’il n’en explique l’ordre. Il va même au-delà, puisque son écriture dénuée d’auctorialité défait aussi notre habitude d’un rapport subjectivé au langage : avec le mythe doit/peut-on penser une voix sans origine, et sans genre ?
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De Gandt, Marie. « The Homeric Hymn to Demeter, Care and Feminisms ». Research in Psychoanalysis N° 37, no 1 (13 février 2025) : 101–17. https://doi.org/10.3917/e.rep2.037.0101.

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Lorsque Gilligan utilise la figure de Déméter à la fin du premier chapitre de In a different voice , c’est pour allégoriser sa représentation d’une expérience et d’une vision féminines différentes de celles des hommes, qui n’auraient pas été entendues ni reconnues dans la pensée et le langage dominants. Cette sphère féminine recouvre selon elle un univers de valeurs et une vision du développement humain qui sont propres aux femmes, ce qu’elle désigne comme une éthique de la sollicitude, de l’attachement et de l’attention aux autres (selon les différents sens que l’on peut donner au Care). Ce faisant, Gilligan assigne aux femmes une caractérisation qui semble renouer avec la vision rousseauiste d’une harmonie entre les sexes qui repose sur la partition en deux naturels distincts et assigne aux femmes l’irrationalité, l’émotion et l’artifice – partage de valeur que les féministes des années 1970 renverseront pour faire de ces sous-valeurs des contre-valeurs. Mais, dans sa lecture du mythe, il semble que Gilligan essentialise et réduise la voix des femmes : la philosophe néglige la pluralité des conditions de femmes que le mythe déploie dans le texte de l’Hymne à Déméter – et que l’on peut relire en proposant une autre vision du Care , qui le dégenrise, dans la perspective qu’élaborent notamment Joan Tronto dans Un monde vulnérable ou Elsa Dorlin dans Dark Care: de la servitude à la sollicitude . Nous proposerons, à leur suite et à partir du mythe de Déméter, une autre vision du Care , supposant une autre définition de la voix, comme pratique de lecture plus que d’écoute. On peut faire de ce mythe l’aliment d’un féminisme matérialiste, à partir d’une attention au texte homérique et à ses particularités narratives et stylistiques – particulièrement ici la structure narrative du récit enchâssé. C’est alors une autre attention à l’altérité, et à la forme des voix différentes, qui sera mise en pratique par notre interprétation : lire des textes antiques c’est faire une expérience de l’altérité qui nous renvoie au cœur de ce que la littérature apporte à la pensée, un exercice d’empathie certes, mais surtout une attention aux formes-sens, à la polyphonie du langage, et à l’ambivalence littéraire. Car Gilligan, comme la plupart des critiques, réduit la complexité de l’histoire que raconte l’hymne homérique : elle laisse de côté non seulement la complexité littéraire d’un récit aux multiples fils narratifs, mais aussi la complexité des personnages féminins qui peuplent le récit. Contre une lecture qui essentialise une expérience féminine du monde censée être hors de la civilisation (lecture qui renoue avec un essentialisme du XIX e siècle nourri par les travaux de Bachofen autant qu’avec le maternalisme d’un Engels, ou la mystique cosmique d’une Lou Andréas-Salomé), ce mythe peut être lu comme le déploiement d’expériences féminines plurielles, qui articulent, de façon très complexe, sexe, âge, classe (et race – nous verrons que la question du genos est aussi sous-jacente). Contre une vision de l’éthique de la sollicitude féminine, l’hymne homérique nous appelle à renouer avec une éthique de l’attention : attention au langage, à sa capacité d’invention et d’ambivalence, ainsi qu’à l’interprétation que nous faisons dans le langage et à travers les formes que prennent ou reçoivent les expériences des sujets « minorisés » dans la langue. Il nous invite aussi à penser la place de la littérature dans les philosophies contemporaines, à partir d’une réflexion sur le rapport entre voix, dés/identification et responsabilité que le mythe rend particulièrement complexes. Dans sa façon de défaire nos habitudes d’assignation, il déjoue davantage les normes qu’il n’en explique l’ordre. Il va même au-delà, puisque son écriture dénuée d’auctorialité défait aussi notre habitude d’un rapport subjectivé au langage : avec le mythe doit/peut-on penser une voix sans origine, et sans genre ?
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Harton, Marie-Ève. « Veuvage et remariage à Québec à la fin du xixe siècle : une analyse différentielle selon le genre1 ». Articles 37, no 1 (6 avril 2009) : 13–34. http://dx.doi.org/10.7202/029638ar.

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Résumé :
Résumé De la littérature portant sur le veuvage et sur le remariage au xixe siècle en Occident émerge un constat général : les hommes se remariaient davantage que les femmes. Rares sont néanmoins les études analysant les facteurs déterminant cette disparité observée entre les genres. Reposant sur l’exploitation d’un corpus de données issu du jumelage des données censitaires de 1891 et de 1901 (PHSVQ, CIEQ-Laval) et des données des registres de mariages de 1890 à 1899 (BALSAC, UQAC) de la ville de Québec, notre article vise à mettre en lumière les différences de comportements, c’est-à-dire entre le fait de demeurer en état de viduité et de se remarier, en fonction du genre. À partir d’analyses de régression logistique, nos résultats mettent en évidence une forte disparité entre les genres quant à la propension au veuvage et au remariage, mais témoignent également du fait que les comportements des veufs et des veuves en matière de veuvage et de remariage s’avèrent distincts parce qu’élaborés stratégiquement dans un contexte de forte différenciation sexuelle du travail où les rôles performés par chacun des genres sont socialement déterminés.
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Thijsen, Mirelle. « Dérivations de l'allégorie dans la photographie contemporaine ». Protée 33, no 1 (12 mai 2006) : 49–57. http://dx.doi.org/10.7202/012266ar.

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Résumé Quelle est la place occupée par l'allégorie dans la photographie contemporaine ? L'utilisation du mode allégorique marque, depuis le début de ce siècle nouveau, un tournant décisif. Les pratiques photographiques actuelles s'imprègnent de dérivations allégoriques : de nombreux artistes photographes, des femmes surtout, majoritairement britanniques, font ouvertement usage de l'allégorie dans leurs oeuvres, assurant ainsi à la suite des travaux des générations d'artistes photographes des années 1980 et 1990 (Evergon, Sherman, Knorr, Buckland, Richon, Cohen, Leriche, etc.) la survie de ce mode « académique ». En cela ils s'appuient sur des conventions de représentation et de figuration héritées de la tradition de l'art occidental, fondées donc sur une esthétique bien établie. Alors que l'on dispose de nombreuses études qui alignent l'allégorie sur les productions du théâtre, de la littérature, de la sculpture, de la peinture et du cinéma, on s'est très peu intéressé d'un point de vue sémiotique aux stratégies et aux méthodes de travail des artistes qui adoptent le mode allégorique, et partant aux discours critiques qui leur sont consacrés. C'est là la préoccupation principale du présent article. On cherchera donc à dégager la très grande variété d'outils empruntés par des artistes impliqués à fond dans des projets esthétiques très divers et souscrivant à des positions politiques différentes, et à étudier la manière dont ils génèrent dans l'imagerie fixe des effets narratifs et le sens allégorique. Il sera également opportun de mettre en évidence certains thèmes récurrents, liés à la culture, aux institutions, au pouvoir, à la diversité sexuelle, et la manière dont ces artistes ont su dépasser et étendre les codes de représentation classiques.
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