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Gadrat, Sabine. « Architecture et Cécité – Exploration littéraire et multisensorielle ». Canadian Journal of Disability Studies 8, no 6 (19 décembre 2019) : 131–50. http://dx.doi.org/10.15353/cjds.v8i6.583.

Texte intégral
Résumé :
L’architecture est l’art de concevoir et de construire des édifices ou d’aménager des espaces extérieurs selon des critères esthétiques et des règles bien définies. Elle est donc partout dans nos vies. Mais comment est-elle perçue, du point de vue sensoriel, par les personnes aveugles ? Comment s’y repèrent-elles, comment découvrent-elles ces lieux ? À travers la littérature, nous explorons la perception de l’architecture par des personnes aveugles ou ayant une déficience visuelle. Comment décrire, percevoir un lieu sans la vue ? Des auteurs aveugles, tels Romain Villet, Jacques Lusseyran ou Taha Hussein, mais aussi les personnages aveugles présents dans Les Emmurés de Lucien Descaves, nous permettent de découvrir que la compréhension, la découverte, la beauté ou la laideur d’un bâtiment, d’un lieu n’est pas qu’une histoire de vue. À travers des exemples récents de projets architecturaux et le travail de Chris Downey, architecte devenu aveugle en 2008, nous voyons qu’il existe une architecture spécifique, ou particulièrement adaptée aux personnes aveugles, en nous penchant particulièrement sur l’aménagement des nouveaux locaux du LightHouse de San Francisco. Il existe ainsi des environnements plus « bavards » que d’autres, plus accueillants aussi. Et, plutôt que de concevoir la cécité comme un manque, nous prenons le pari de croire que l’architecture vue par les aveugles est la plus riche des expériences sensorielles.
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Guerreiro, Raquel, et Virgínia Kastrup. « Les œuvres d’art et l’accessibilité esthétique pour les personnes aveugles ». Canadian Journal of Disability Studies 8, no 6 (19 décembre 2019) : 24–43. http://dx.doi.org/10.15353/cjds.v8i6.578.

Texte intégral
Résumé :
De nos jours, l’accessibilité pour les personnes aveugles se développe dans les musées d’art et centres culturels du monde entier. L’accessibilité de qualité va au-delà de l’accès à l’information sur les œuvres et de la reconnaissance des formes. Le but de cet article est d’analyser quelques stratégies d’accessibilité esthétique créées pour les personnes aveugles, en prenant en compte des aspects de leur fonctionnement cognitif. D’abord, on analysera quelques aspects cognitifs de personnes aveugles et le fonctionnement de l’attention dans l’expérience esthétique, sur la base des études de Depraz, Varela et Vermersch. Face à une œuvre d’art, le geste de chercher est remplacé par des gestes de suspension, de redirection et de réceptivité active. Pour explorer le concept d’accessibilité esthétique, nous prenons comme objet d’analyse l’exposition Yayoi Kusama: obsessão infinita (Yayoi Kusama: obsession infinie) qui a eu lieu au Centre Culturel de la Banque du Brésil, à Rio de Janeiro en 2014. L’analyse des stratégies d’accessibilité utilisées est fondée sur les concepts de traduction (Despret, 2002; Julien, 2009) et de felt meaning (Petitmengin, 2007). À partir des idées de Jullien et Despret, on conçoit la traduction comme la production d’équivalents, dont l’objectif est de passer des sémiotiques visuelles aux sémiotiques non visuelles. Le felt meaning doit être le guide de la traduction. Accéder au felt meaning signifie toucher la dimension créatrice de l’expérience, qui existe en deçà des différents sens. On conclut que les stratégies multisensorielles utilisées pour la traduction d’œuvres visuelles de l’exposition de Kusama sont capables de créer des équivalents et un plan commun entre l’expérience des personnes aveugles et celle des personnes voyantes devant les œuvres d’art, sans chercher à éliminer leurs différences.
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Durand, Sébastien. « Lire et écrire la musique sans voir ». Canadian Journal of Disability Studies 8, no 6 (19 décembre 2019) : 65–86. http://dx.doi.org/10.15353/cjds.v8i6.580.

Texte intégral
Résumé :
Dans son Essai sur l’éducation des aveugles (1786), Valentin Haüy fait la démonstration du progrès apporté aux personnes aveugles par la réalisation de partitions imprimées en relief. En effet, la possibilité de prendre connaissance d’un texte musical sans avoir recours à la dictée d’un tiers pour le mémoriser constitue une étape importante vers l’autonomie des musiciens aveugles et vers l’essor de leur créativité. Cependant, il ne s’agit encore à cette époque que des prémices d’une notation musicale spécifique, et le chemin sera encore long avant de leur permettre de lire et écrire la musique par eux-mêmes de manière totalement probante. Plusieurs systèmes différents de notations seront expérimentés à Paris à partir de la fin du XVIIIe siècle (aux Quinze-Vingts et à l’Institution Royale des Jeunes Aveugles), avec des fortunes diverses, avant que Louis Braille ne propose une véritable solution révolutionnaire dans la seconde édition de son Procédé pour écrire les paroles, la musique et le plain-chant en 1837. Cette étude propose de montrer les différentes étapes de cette évolution, en évoquant plusieurs figures de musiciens aveugles qui ont pris une part active dans l’élaboration de ces processus créatifs et innovants, transformant ainsi radicalement le rapport entre la cécité et la pratique de la musique.
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Arentsen, Maria Fernanda, et Hannah Thompson. « Cécités et créations ». Canadian Journal of Disability Studies 8, no 6 (19 décembre 2019) : 1–5. http://dx.doi.org/10.15353/cjds.v8i6.576.

Texte intégral
Résumé :
Ce numéro spécial interroge et affirme les liens productifs et innovateurs qui existent entre cécité et création. Nous réunissons ici des réflexions historiques, créatives et littéraires qui montrent, de manière pluridisciplinaire, que de nouvelles conceptions de la cécité peuvent briser les images stéréotypées de la personne aveugle qui hantent la société contemporaine. Nous rejetons le modèle médical de la cécité qui représente la personne aveugle comme victime ou objet de pitié souffrant de son sort. Tout en reconnaissant les inconvénients qu’affrontent les personnes aveugles dans un monde fait pour et par les personnes non aveugles, nous affirmons que la cécité n’est ni problème ni tragédie. Au contraire, elle ouvre de nouvelles perspectives intellectuelles, imaginatives, esthétiques et innovatrices qui remettent en question la position privilégiée de la vue dans la hiérarchie des sens.
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Amougou, Martial Patrice, et Danielle Effa Oyono. « Promotion de l’enseignement du langage de la canne blanche aupres des usagers de la route dans la ville de yaounde ». Verbum et Lingua, no 18 (30 juin 2021) : 129–43. http://dx.doi.org/10.32870/vel.vi18.164.

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Résumé :
Le gouvernement camerounais, en phase avec la communauté internationale, s’emploie à promouvoir une société inclusive, à travers l’encadrement et la promotion des aveugles et malvoyants. Cependant, l’on constate pour le déplorer que ces personnes restent marginalisées, incomprises des autres, rendant difficile toute forme d’interaction avec elles. D’où l’intérêt de ce travail qui se donne pour objectif de mener une réflexion sur la promotion de l’appropriation par les usagers de la route de la ville Yaoundé, du langage de la canne blanche des aveugles et malvoyants, pour une meilleure interaction quotidienne dans le cadre de leur mobilité. La réalisation de ce travail s’est opérée grâce à l’observation, les entretiens, l’enquête par questionnaire et la recherche documentaire, dont les résultats montrent que le mode de communication des handicapés visuels n’est pas compris des autres usagers de la route qui, pour des raisons multiples, se déclarent ouverts à son apprentissage. Des propositions en vue d’une meilleure communication entre les personnes voyantes et les malvoyants ont été émises.
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Mithout, Anne-Lise. « Les musiciens aveugles itinérants au Japon du Moyen Âge au XXe siècle ». Canadian Journal of Disability Studies 8, no 6 (19 décembre 2019) : 87–107. http://dx.doi.org/10.15353/cjds.v8i6.581.

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Résumé :
Au Japon, il existe depuis les temps antiques une forte association entre déficience visuelle et musique. Les musiciens aveugles ont à la fois marqué la culture populaire, en inspirant de nombreux personnages de fiction, et apporté une contribution majeure à l’histoire littéraire et musicale du Japon. Cet article est une revue de littérature qui vise à explorer pourquoi et comment la figure du musicien aveugle a marqué l’imaginaire historique au Japon. Le terme « aveugle » employé dans ce texte n’est pas à entendre comme une catégorie médicale visant à définir les personnes concernées par leurs capacités visuelles, mais comme une catégorie de l’imaginaire collectif qui tend à associer ces personnes dans une communauté de destins. On montre que les diverses figures de musiciens aveugles visibles à travers l’histoire du Japon sont en grande partie le produit d’une autodéfinition par les communautés d’aveugles elles-mêmes qui ont travaillé à se construire et à faire reconnaître une identité spécifique. Elles donnent à voir des expériences vécues de la déficience visuelle qui peuvent différer de ce qu’on appelle aujourd’hui une « situation de handicap ».
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Mascle, Carolane, Christophe Jouffrais, Gwenaël Kaminski et Florence Bara. « Tactile perception of line and dotted pictograms by sighted and blind people ». L’Année psychologique Vol. 123, no 4 (17 novembre 2023) : 587–612. http://dx.doi.org/10.3917/anpsy1.234.0587.

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Résumé :
L’utilisation de pictogrammes pourrait être un moyen de fournir de l’information aux personnes qui ne lisent pas le braille. Nous avons comparé les taux de reconnaissance de pictogrammes tactiles en lignes et en points (ces derniers pouvant être affichés sur des tablettes à picots). Des participants aveugles précoces, aveugles tardifs et des voyants travaillant les yeux bandés ont pris part à cette étude mais l’analyse n’a pas montré d’effet du statut visuel, nous avons plutôt observé un effet de l’utilisation du braille. Les pictogrammes en ligne ont été facilement reconnus par tous les participants. Cependant, pour les pictogrammes en point, les lecteurs en braille avaient de meilleures performances que les participants ne lisant pas en braille. Notre analyse par item suggère que les pictogrammes en points devraient être créés avec moins de points et sans courbes pour être mieux reconnus.
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Verine, Bertrand. « Entre verbalisme et atypicité, la description de personnes par vingt locuteurs aveugles ». Langage et société 159, no 1 (2017) : 83. http://dx.doi.org/10.3917/ls.159.0083.

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Chupin, Maxime. « De LaTeX vers le braille/nemeth ». La Lettre GUTenberg, no 46 (19 octobre 2022) : 28–35. http://dx.doi.org/10.60028/lettre.vi46.80.

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Résumé :
Le braille est un système d’écriture tactile à l’usage des personnes aveugles ou malvoyantes. Il a été publié par le français Louis Braille en 1829. Cet article ne sera pas un article approfondi sur le braille et la production de documents en braille avec (La)TeX tant le sujet est vaste et technique. Celui-ci a été motivé par l’annonce du TUG du programme latex2nemeth par Andreas Papasalouros et Antonis Tsolomitis permettant la conversion de documents LaTeX en braille/nemeth (en langue anglaise, mais nous y reviendrons). Nous en profitons pour faire une rapide et superficielle introduction sur le braille.
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Reichhart, Fréderic, et Aggée Lomo. « L’offre culturelle française à l’épreuve de la cécité ». Canadian Journal of Disability Studies 8, no 6 (19 décembre 2019) : 6–23. http://dx.doi.org/10.15353/cjds.v8i6.577.

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Résumé :
En France, depuis les trente dernières années, l’accès à l’offre culturelle à destination des personnes malvoyantes et non voyantes connaît un développement important. En s’appuyant sur l’analyse du contenu de portails électroniques, de divers documents institutionnels, d’observations de dispositifs et d’activités, cet article se concentre, dans une perspective sociohistorique, sur l’émergence et le développement de l’accessibilité des espaces et des prestations culturelles ; plus précisément, il s’agit d’analyser les éléments constitutifs et structurants de cette offre et d’identifier les différents dispositifs et dispositions mobilisés pour la rendre accessible aux personnes aveugles. En fait, il apparaît que la constitution de cette offre résulte à la fois d’initiatives émanant du mouvement associatif qui milite et s’engage pour le droit à la culture, mais aussi du développement des politiques d’accessibilité de chaque établissement et de celles impulsées par l’État au niveau législatif et institutionnel. Une analyse de l’offre muséale révèle la constitution d’une politique d’accueil en faveur des personnes en situation de handicap notamment de visiteurs non voyants et malvoyants. Elle montre qu’en complément de l’accès au bâtiment (accéder) et dans celui-ci (pénétrer et circuler), l’accessibilité au contenu se développe (utiliser), soutenue par une kyrielle de prestations adaptées.
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Roy, Noëlle. « Musée et Bibliothèque patrimoniale Valentin Haüy ». Canadian Journal of Disability Studies 8, no 6 (19 décembre 2019) : 44–64. http://dx.doi.org/10.15353/cjds.v8i6.579.

Texte intégral
Résumé :
Les collections du musée et de la bibliothèque patrimoniale Valentin Haüy sont dévolues à l’« histoire des aveugles », plus spécifiquement celle de leur scolarisation et de leur appropriation de l’écrit, avec, en point d’orgue, l’élaboration du braille, facteur d’émancipation intellectuelle et sociale. Cette « conquête » est trop souvent instrumentalisée par une appréhension simplificatrice du passé qui oscille entre misérabilisme et glorification de personnages d’exception. Cette approche binaire a contribué à la construction de mythes fondateurs et de discours hagiographiques qui, insidieusement, portent en creux une image négative des personnes en situation de handicap. L’examen des objets et des archives de ces deux lieux patrimoniaux permet de pénétrer au cœur des processus en jeu au cours de cette séquence historique déterminante, fin XVIIIe – XIXe siècles. Les innovations ne sont pas des épiphanies, il y faut une convergence de recherches et une adéquation technique, bref une culture. L’« invention » du braille ne saurait être l’œuvre d’un seul, Louis Braille en l’occurrence, aussi doué soit-il. C’est le produit d’un processus collectif élaboré sur la durée, dans lequel il faut rendre à chacun, en particulier à Charles Barbier, sa juste place.
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Lockley, Steven, Marlene Dressman, Xiao Changfu, Dennis Fisher, Rosarelis Torres, Christian Lavedan, Louis Licamele et Mihael Polymeropoulos. « Le tasimelteon entraîne l’horloge circadienne et procure une amélioration significative aux personnes totalement aveugles, souffrant du libre-cours ». Médecine du Sommeil 12, no 1 (janvier 2015) : 55–56. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2015.01.099.

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Coron, Clotilde, et Léa Dorion. « De l’authenticité à la lutte contre les violences : une approche féministe intersectionnelle de l’inclusion en fonction du sexe et de l’orientation sexuelle ». Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels Vol. XXX, no 81 (25 juin 2024) : 141–64. http://dx.doi.org/10.3917/rips1.081.0141.

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Résumé :
L’approche de l’inclusion comme ce qui permet l’expression de l’authenticité individuelle a fait l’objet de nombreuses critiques. Cet article propose d’étudier plutôt le critère de la sécurité des employés et de la lutte contre les violences comme critère premier de l’inclusion. Certaines populations, notamment les femmes et les personnes homosexuelles, sont particulièrement confrontées aux violences au travail. Dans cet article, nous nous intéressons ainsi empiriquement aux différentes formes de violence subies par les individus, en fonction à la fois de leur sexe et de leur orientation sexuelle. Pour cela, nous mobilisons un cadre féministe et intersectionnel sur la violence, afin d’interpréter les résultats de l’analyse d’une base de données européenne représentative sur les conditions de travail. Nous montrons que la combinaison du sexe et de l’orientation sexuelle a un effet sur le type de violence subi, ce qui rend les catégories « femmes » et « personnes homosexuelles » en partie aveugles aux réalités vécues par les individus en fonction de leurs singularités. Finalement, penser l’inclusion par le biais de la lutte contre les violences permet, sur le plan théorique, de pallier la dépolitisation de cette notion, et sur le plan pratique, de créer des organisations plus inclusives. Cependant, cette recherche présente des limites, notamment liées aux données utilisées et à l’inexistence de variables liées à l’orientation sexuelle dans les données de la statistique publique. Cela invite à questionner l’absence de telles variables et ses implications.
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Bernard, Alix. « Handicap sensoriel de l’enfant, vulnérabilité aux séparations et transformation des émotions ». Spirale N° 107, no 3 (16 janvier 2024) : 93–101. http://dx.doi.org/10.3917/spi.107.0093.

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Résumé :
Le travail psychothérapeutique avec des personnes sourdes ou aveugles incite à s’intéresser à la souffrance vécue lors de la discontinuité du lien visuel, vocal ou tactile et à la spécificité du lien enfant-parent quand l’enfant est atteint d’une déficience sensorielle et non ses parents. Cette différence sensorielle perturbe ou du moins retarde l’adaptation des parents à leur bébé. Les expériences de discontinuité sensorielle, vécues de manière aléatoire car aucun signe ne permet de les anticiper, seraient source de détresse. Ces expériences et leurs effets somato-psychiques peuvent former des points de fixation traumatiques, des zones de vulnérabilité à la séparation, d’autant plus qu’elles restent méconnues. Le travail thérapeutique offre l’opportunité, via le transfert, de repérer ce qui se joue lors des premiers accordages sensoriels (tactiles, sonores, visuels), de mettre au travail les conflits de séparation (Bick, 1968), d’élaborer ces traumas primaires (Roussillon, 1999) et de reconnaître les émotions en jeu. Dans ce texte nous présentons une vignette clinique, concernant la psychothérapie de Marie, jeune femme sourde. Des auteurs, psychanalystes ayant toujours porté attention à la naissance du sujet dans ses liens à l’environnement, notamment Hermann, Winnicott Aulagnier, Anzieu, nous aideront à évoquer la perception du monde par l’enfant, et la place de l’entourage dans la réception de ses éprouvés somato-psychiques et dans leur transformation en émotions.
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Ridoux, I. « Difficultés de communication des personnes sourdes et sourdes-aveugles du fait des barrières de la langue : impact sur l’accès aux soins ». Annals of Physical and Rehabilitation Medicine 57 (mai 2014) : e333. http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2014.03.1334.

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Baltenneck, Nicolas, Serge Portalier, Pierre-Marie Chapon et François Osiurak. « Parcourir la ville sans voir : effet de l’environnement urbain sur la perception et le ressenti des personnes aveugles lors d’un déplacement in situ ». L’Année psychologique Vol. 112, no 3 (4 juillet 2012) : 403–33. http://dx.doi.org/10.3917/anpsy.123.0403.

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Baltenneck, Nicolas, Serge Portalier, Pierre-Marie Chapon et François Osiurak. « Parcourir la ville sans voir : effet de l’environnement urbain sur la perception et le ressenti des personnes aveugles lors d’un déplacement in situ ». L’Année psychologique 112, no 03 (4 juillet 2012) : 403–33. http://dx.doi.org/10.4074/s0003503312003041.

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Rocha, Leonor Paniago, et Marlene Barbosa de Freitas Reis. « O luto como interveniente no processo de inclusão de uma pessoa cega ». Revista Educação, Pesquisa e Inclusão 1 (22 décembre 2020) : 183. http://dx.doi.org/10.18227/2675-3294repi.v1i0.6550.

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Résumé :
Esse texto, tem por objetivo discutir o luto como interveniente no processo de inclusão das pessoas cegas. Por ser a perda da visão um assunto que deve ser discutido no meio acadêmico, principalmente nos cursos de formação de professores para a educação especial e/ou inclusiva, é também objetivo deste texto contribuir cientificamente com a compreensão desse tema, apresentando referências bibliográficas acerca deste e aprimorar os conhecimentos dos profissionais, principalmente da educação, visto que os alunos com deficiência que se encontram na escola, podem ainda estarem enlutados. É fruto de estudo realizado por meio de uma pesquisa narrativa, ainda em andamento, realizada a partir do estágio pós-doutoral da primeira autora, realizado no Programa de Pós-graduação Interdisciplinar em Linguagens e Tecnologias da Universidade Estadual de Goiás. Assim, os dados referentes ao luto, emergiram do relato da história de um sujeito que perdeu a visão do último olho com acuidade visual aos dezessete anos. Portanto, procuramos compreender a experiência desse sujeito. O que nos interessou foram os seus sentimentos, sua história, sua vivência com a perda e as condições em que se encontrou a partir da perda da visão. Para alcançar o referido objetivo nos amparamos em teóricos como Amaral (1995); Barczinski (2001); Clandinin e Connelly (2015); Melo (2019); Oliveira (2017) dentre outros. Concluímos, afirmando que os que desejam atuar na inclusão das pessoas com deficiência, precisam ser capazes de diagnosticar, se estas ainda se encontram enlutadas e compreenderem as inúmeras perdas que a cegueira impõe.MOURNING AS AN INTERVENIENT IN THE PROCESS OF INCLUSION OF A BLINDThis paper aims to discuss about mouring as an intervenient in the process of including blind people. Loss of vision is a subject which should be discussed in the academic environment, especially when it comes to talk about teacher training courses for special and/or inclusive education, it is also the objective of this text to contribute scientifically to the comprehension of this theme, showing bibliographical references about it and improving the knowledge of professionals, especially in education, since students with disabilities who are in school, may still be mourning. It is the result of a survey carried out through a narrative research, still in process, carried out from the postdoctoral stage of the first author, carried out in the Interdisciplinary Graduate Program in Languages and Technologies at the State University of Goiás. The data referring to mourning emerged from the story of a young boy who lost sight of the last eye with visual acuity at the age of seventeen. Therefore, we seek to understand the experience of this person. What interested us were his feelings, his history, his experience with the loss and the conditions in which he found himself from the loss of his vision. In order to achieve this objective, we rely on theorists such as Amaral (1995); Barczinski (2001); Clandinin and Connelly (2015); Melo (2019); Oliveira (2017) among other authors. We conclude by stating that those who wish to act in the inclusion of people with disabilities, need to be able to diagnose, if they are still mourning and understand the countless losses that blindness imposes. KEYWORDS: Blind Person; Inclusion; Intervinient; Mourming. LE DEUIL EN TANT QU'ACTEUR DANS LE PROCESSUS D'INCLUSION D'UNE PERSONNE AVEUGLECe texte vise à parler du deuil dans le processus d'inclusion des gens qui sont aveugles. La perte de vision doit être un sujet qui devrait être discuté dans le milieu académique, en particulier, c’est à dire, dans les cours de formation des enseignants pour l'éducation spéciale et / ou inclusive, ceci a également pour but de contribuer scientifiquement à la compréhension de ce problème, en présentant des références bibliographiques sur ce sujet et aussi améliorer les connaissances des professionnels, en particulier dans le domaine de l'éducation, car les élèves handicapés scolarisés peuvent encore être en difficultés. Ce texte est le résultat d'une étude à travers d’une recherche narrative, encore en cours, fait par le stage postdoctoral du premier auteur, menée dans le cadre du programme interdisciplinaire de troisième cycle en langues et technologies de l'Université d'État de Goiás. Ainsi, les données se référant aux problèmes du vision qui sont nés de l'histoire d'un sujet qui a perdu de vue le dernier œil avec une acuité visuelle à l'âge de dix-sept ans. Par conséquent, nous cherchons à comprendre l'expérience de ce jeune garçon. Ce qui nous intéressait, ce sont ses sentiments, son histoire, son expérience de la perte et les conditions dans lesquelles il s'est retrouvé face à la perte de sa vision. Pour atteindre cet objectif, nous nous appuyons sur des théoriciens comme Amaral (1995); Barczinski (2001); Clandinin et Connelly (2015); Melo (2019); Oliveira (2017) entre autres. Nous concluons en déclarant que ceux qui souhaitent agir en faveur de l'inclusion des personnes handicapées doivent pouvoir diagnostiquer, s'ils sont encore perdu et comprendre les innombrables pertes qu'impose la cécité.MOTS-CLES: Aveugle personne; Inclusion; Les parties prenantes; Deuil.
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Stankovic, Vlada. « Novelisim Konstantin, Mihailo V i rod Paflagonaca ». Zbornik radova Vizantoloskog instituta, no 40 (2003) : 27–48. http://dx.doi.org/10.2298/zrvi0340027s.

Texte intégral
Résumé :
La lign?e des Paphlagoniens, leur conqu?te de la couronne imp?riale, mais aussi leur destruction rapide et totale, repr?sentaient un ph?nom?ne unique dans l'histoire de Byzance du Xle si?cle. Depuis leur premi?re apparition dans les sources byzantines, jusqu'au d?clin final de la famille en 1042, ce n'est qu'une dizaine d'ann?es plus tard, pendant lesquelles les membres de la branche des Paphlagoniens avaient r?ussi ? se soumettre toute une administration de l'Empire, et gr?ce ? la solidarit? familiale, ? parvenir ? une ?norme richesse. Ils ?taient aussi sp?cifiques par le fait qu'ils repr?sentaient un genos clos, une ?lite autosuffisante, les Paphlagoniens par leur politique ont indiqu? l'importance des relations familiales dans l'Empire qui apr?s la mort de Basile II et Constantin VIII ?tait rentr? dans une longue lutte pour la conqu?te de la couronne imp?riale, mais aussi pour la l?gitimit? souveraine qui avait ?t? requise dans la relation avec les membres f?minines de la dynastie mac?donienne, Zo? et Theodora. Le r?gne des Paphlagoniens a ?t? interrompu pendant les r?bellions ? Constantinople en avril 1042, lorsque Michel V a ?t? chass? du tr?ne et aveugl? avec son oncle - le fr?re de sa m?re - le nob?lissime Constantin. La relation de Michel V le Calfat avec le nob?lissime Constantin, leur coop?ration et discordes mutuelles avec l'autre partie de la famille des Paphlagoniens ? la t?te de laquelle se trouvait Jean Orphanotrophe, repr?sentaient le point de d?part du pr?sent ouvrage. Plus pr?cis?ment, la circonstance que Michel V se soit vivement confront? aux membres de la famille des Paphlagoniens, ? laquelle lui-m?me appartenait par la ligne f?minine, imposait une relecture et une nouvelle interpr?tation des sources, afin de tenter de d?passer leurs donn?es contradictoires. Parmi les sources qui d?crivent les ?v?nements depuis le r?gne de Romain III Argyros (1028-1034) lorsque les Paphlagoniens apparaissent pour la premi?re fois dans les sources et lorsque d?bute leur apog?e, jusqu'au d?clin de toute la famille en 1042, l'une des plus importantes est aussi celle de Jean Skylitz?s. Cependant, c'est aussi la plus probl?matique, c'est-?-dire sa d?claration et ses donn?es divergent au premier abord m?me assez visiblement - des donn?es de Michel Psellos Jean Zonaras ou Michel Attaliate. Une lecture plus d?taill?e de Skylitz?s apporte sa d?claration en harmonie, avant tout avec certains d?tails uniques que nous transmet Michel Psellos, mais aussi avec l'image compl?te de l'expansion, du r?gne et du d?clin de la famille de Paphlagoniens. En premier lieu, Skylitz?s souligne l'importance des eunuques influents de Constantin VIII, qui avaient eu un grand r?le ?galement dans la venue au pouvoir de Michel IV, en 1034, de Michel V, en d?cembre 1041, mais aussi dans sa destitution seulement quatre mois plus tard. Le cercle de personnes influents dans la cour de Constantin VIII, a ?t? partiellement repouss? d?j? par la politique familiale de Romain Argyros, ? moins qu'ils ne soient pass?s dans le clan de ce basileus aristocrate, comme cela a ?t? le cas avec l'eunuque Sym?on (pendant le r?gne de Romain, il ?tait le domestique des scholes d'Orient et le pr?tovestiaire qui avait aid? l'ancien ?parque de Constantinople ? acc?der au tr?ne imp?rial). Insatisfait par le r?gne de Romain Argyros, les courtisans influents de la cour de Constantin VIII avaient tent? de voir en la famille des Paphlagoniens une mani?re de reprendre leurs anciennes positions et de reconqu?rir leur ancienne influence. Dirig?s par ces id?es, et jouissant des faveurs et de la confiance de l'imp?ratrice Zo?, sur laquelle ils exer?aient une grande influence, avec son aide ? elle, avec l'Orphanotrophe, ils ont ramen? Michel IV au pouvoir. Jean Skylitz?s et encore plus explicitement Jean Zonaras soulignent leur retour dans le palais imp?rial apr?s la mort de Romain Argyros, c'est-?-dire leur complicit? dans la venueau tr?ne de Michel. D?s la conqu?te du pouvoir, les Paphlagoniens se sont charg? ? placer les membres de leur genos aux plus importantes positions, afin de repousser l'influence des assistants de Romain Argyros, mais aussi les puissants du cercle de Zo?. C'est ainsi que la suite de la cour de l'imp?ratrice Zo? a ?t? remplac?, suite que maintenant ? la place de ses fid?les servantes repr?sentaient les membres f?minines de la famille des Paphlagoniens, les cousines de Michel IV et de l'Orphanotrophe. Pour le duc d'Antioche ? la place de Th?ophylacte Dalass?ne a ?t? plac? le troisi?me fr?re par a?nesse Nik?tas, et lorsque ce dernier est mort, cette m?me ann?e 1034, il a ?t? remplac? par le fr?re suivant Constantin, alors que le plus jeune Georges ?tait devenu pr?tovestiaire ? la place de l'eunuque Sym?on. La commande militaire ? l'ouest avait ?t? confi?e par les Paphlagoniens ? leurs cousins par ligne f?minine: leur beau-fr?re le patrice Etienne Calfat, ?tait le commandant de la flotte, et en 1040, le commandant de Th?ssalonique ?tait le patrice Constantin - vraisemblablement le fils d'Etienne Calfat et le fr?re germain de Michel V. D'une fa?on similaire, les Paphlagoniens propageaient ?galement leur influence dans l'?glise. Comme Romain III Argyros, eux aussi faisaient venir sur les chaires de mitropolites leurs cousins (Antoine Pahys ? Nicom?die), s'attiraient les faveurs des anciens membres du clan de Romain Argyros dans la tentative de faire venir l'Orphanotrophe sur le tr?ne patriarcal (D?m?trios de Kyzikos), ou pla?aient des personnes proches ? eux le plus souvent originaires de Paphlagonie (L?on, l'archev?que de Bulgarie voir aussi l'eunuque Constantin Fagitz?s, Paphlagonien de naissance et membre de leur clan). D?s 1034, probablement pendant la premi?re ann?e de leur r?gne, les fr?res Paphlagoniens ont fait de leur mieux afin d'assurer l'h?ritage de la couronne dans le cadre de leur famille. Le fils d'Etienne Calfat et de leur soeur Maria, Michel, a ?t? proclam? c?sar, comme celui qui h?riterait Michel IV, puisque le seul fr?re qui n'avait pas ?t? eunuque Nik?tas, ?tait mort d?j? en cette ann?e 1034. Pourtant, ce qui manque chez Skylitz?s, Zonaras et Attaliate, est compl?t? par les donn?es de Michel Psellos - de la Chronographie, mais aussi d'un discours du d?but du r?gne de Constantin Monomaque o? Psellos avait donn? un court histoire de l'Empire et des empereurs depuis Basile II jusqu'? Monomaque. Dans les deux lieux Psellos mentionne que Jean l'Orphanotrophe, rapidement avoir s'?tre brouill? avec son neveu Michel Calfat, avait tent? dans le cadre de sa famille ? retrouver nouvel h?ritier de la couronne. Les donn?es des autres ?crivains confirment la querelle de Michel IV et de l'Orphanotrophe avec leur neveu mais aucun d'eux ne l'explique de plus pr?s et ce ne sont que les allusions de Psellos dans ce cas-l?, plut?t claires, qui contribuent ? une meilleure consid?ration des relations dans la famille des Paphlagoniens mais aussi dans le sommet-m?me de l'?tat. Ce n'est qu'apr?s comparaison de leurs donn?es que nous pouvons avoir une id?e plus claire sur les ?v?nements qui se sont d?roul?s de 1034 jusqu'? 1042: d?s la prise du pouvoir, Michel IV et l'Orphanotrophe proclament leur neveu Michel c?sar; un peu plus tard, ils renoncent ? ce dessein, en interdisant ? Michel Calfat m?me d'acc?der au palais; en cherchant un nouvel h?ritier appartenant ? leur lign?e, ils se retournent vers le fr?re de Michel Calfat, Constantin, commandant de Th?ssalonique en 1040, qui avec succ?s avait fait la guerre avec les Bulgares et a re?u le haut titre de magistros; Michel Calfat retrouve le soutien pour la lutte contre l'Orphanotrophe dans le cadre de sa lign?e - ? son c?t? se trouvent les deux plus jeunes fr?res des Paphlagoniens Constantin et Georges apr?s la mort de Michel IV, ils r?ussissent ? repousser l'Orphanotrophe et ? obtenir un accord avec l'imp?ratrice Zo? et son entourage -apr?s quoi Zo? adopte Michel et il devient basileus; Michel V r?gle tout d'abord les comptes avec les adversaires au sein de sa lign?e tandis qu'? son oncle il attribue le haut titre de nob?lissime. Apr?s cela ils se l?vent ouvertement contre l'imp?ratrice Zo?; apr?s avoir chass? Zo? une r?volte ?clate ? Constantinople, ? la t?te de cette r?volte se trouvent les puissants de l'?poque de Constantin VIII, repouss?s par les politiques familiales de Romain Argyros et des Paphlagoniens. Ils tirent de son couvent la princesse Theodora, la proclament imp?ratrice et, m?fiants envers Zo? ils cr?vent les yeux ? Michel V et au nob?lissime Constantin. Craignant de confier le pouvoir ? l'imp?ratrice Zo? - dont les accords politiques leur ont caus? la perte de leurs positions - ils r?ussissent ? r?aliser leur influence ? travers le r?gne commun des deux s?urs; apr?s avoir renvers? les Paphlagoniens, les organisateurs du soul?vement gagnent de nouveau les plus hauts rangs dans l'arm?e: Nicolas, l'eunuque le plus puissant de Constantin VIII devient de nouveau le domestique des scholes d'Orient, Constantin Kabasilas, substitu? au tout d?but du r?gne des Paphlagoniens, devient le domestique des scholes d'Occident. Le nob?lissime Constantin, que Michel Attaliate surnomme ? tort le patradelps?z de Michel V, a ?t? renvoy? ? Constantinople uniquement dans le but de d?couvrir l'abri du tr?sor pr?s de son oikos pr?s des Saints Ap?tres o? ont ?t? dissimul?s, selon Skylitz?s presque 1700 kilogrammes d'or.
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Mathieu, Suzanne, et James M. Turner. « Audiovision ou comment faire voir l’information par les personnes aveugles et malvoyantes : lignes directrices pour la description d’images en mouvement ». Proceedings of the Annual Conference of CAIS / Actes du congrès annuel de l'ACSI, 31 octobre 2013. http://dx.doi.org/10.29173/cais229.

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Cette recherche porte sur la façon d’améliorer l’accès à du contenu visuel dans des productions audiovisuelles pour des personnes aveugles et malvoyantes. Nous présentons les principales étapes de notre travail pour ensuite indiquer des lignes directrices qui pourraient être soumises aux producteurs de tel type de contenu. This study explores how to improve the access to visual material in audiovisual productions for blind and visually impaired people. We present the main steps of our research and then provide the guidelines which could be submitted to producers of this particular type of content.
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Leavy, Aline, et Lucien Panchaud. « Orientation et insertion professionnelles des jeunes déficients visuels – recherches appliquées à a Fondation Asile des aveugles ». Revue interdisciplinaire sur le handicap visuel, no 1 (20 février 2025). https://doi.org/10.5077/journals/rihv.2025.e1607.

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Le CPHV est un centre de compétences pour la vision et l'inclusion qui œuvre auprès des personnes déficientes visuelles dans l'éducation, la formation et l'insertion professionnelle, à travers une prise en charge holistique. Il développe et promeut des activités de recherche appliquée afin de valider et améliorer les prestations auprès de son public, illustrées par deux recherches en cours. La première s'attache à définir les leviers et obstacles à l'orientation professionnelles des jeunes déficients visuels, la seconde étudie le développement des compétences socio-émotionnelles et son implémentation dans les pratiques pédago-éducatives.
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Fougeyrollas, Patrick. « Handicap ». Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.013.

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Handicap : nom commun d’origine anglo-saxonne dont l’étymologie proviendrait de Hand in Cap, une pratique populaire pour fixer la valeur d'échange d’un bien. Dans le domaine des courses de chevaux, le handicap vise à ajouter du poids aux concurrents les plus puissants pour égaliser les chances de gagner la course pour tous les participants. Il apparait dans le dictionnaire de l’Académie française dans les années 1920 dans le sens de mettre en état d’infériorité. Son utilisation pour désigner les infirmes et invalides est tardive, après les années 1950 et se généralise au début des années 1970. Par un glissement de sens, le terme devient un substantif qualifiant l’infériorité intrinsèque des corps différentiés par leurs atteintes anatomiques, fonctionnelles, comportementales et leur inaptitude au travail. Les handicapés constituent une catégorisation sociale administrative aux frontières floues créée pour désigner la population-cible de traitements socio-politiques visant l’égalisation des chances non plus en intervenant sur les plus forts mais bien sur les plus faibles, par des mesures de réadaptation, de compensation, de normalisation visant l’intégration sociale des handicapés physiques et mentaux. Ceci rejoint les infirmes moteurs, les amputés, les sourds, les aveugles, les malades mentaux, les déficients mentaux, les invalides de guerre, les accidentés du travail, de la route, domestiques et par extension tous ceux que le destin a doté d’un corps différent de la normalité instituée socio-culturellement dans un contexte donné, ce que les francophones européens nomment les valides. Dans une perspective anthropologique, l’existence de corps différents est une composante de toute société humaine (Stiker 2005; Fougeyrollas 2010; Gardou 2010). Toutefois l’identification de ce qu’est une différence signifiante pour le groupe culturel est extrêmement variée et analogue aux modèles d’interprétation proposés par François Laplantine (1993) dans son anthropologie de la maladie. Ainsi le handicap peut être conçu comme altération, lésion ou comme relationnel, fonctionnel, en déséquilibre. Le plus souvent le corps différent est un corps mauvais, marqueur symbolique culturel du malheur lié à la transgression d’interdits visant à maintenir l’équilibre vital de la collectivité. La responsabilité de la transgression peut être endogène, héréditaire, intrinsèque aux actes de la personne, de ses parents, de ses ancêtres, ou exogène, due aux attaques de microbes, de virus, de puissances malveillantes, génies, sorts, divinités, destin. Plus rarement, le handicap peut être un marqueur symbolique de l’élection, comme porteur d’un pouvoir bénéfique singulier ou d’un truchement avec des entités ambiantes. Toutefois être handicapé, au-delà du corps porteur de différences signifiantes, n’implique pas que l’on soit malade. Avec la médicalisation des sociétés développées, une fragmentation extrême du handicap est liée au pouvoir biomédical d’attribuer des diagnostics attestant du handicap, comme garde-barrière de l’accès aux traitements médicaux, aux technologies, à la réadaptation, aux programmes sociaux, de compensation ou d’indemnisation, à l’éducation et au travail protégé ou spécial. Les avancées thérapeutiques et de santé publique diminuent la mortalité et entrainent une croissance continue de la morbidité depuis la Deuxième Guerre mondiale. Les populations vivant avec des conséquences chroniques de maladies, de traumatismes ou d’atteintes à l’intégrité du développement humain augmentent sans cesse. Ceci amène l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à s’intéresser non plus aux diagnostics du langage international médical, la Classification internationale des maladies, mais au développement d’une nosologie de la chronicité : la Classification internationale des déficiences, des incapacités et des handicaps qui officialise une perspective tridimensionnelle du handicap (WHO 1980). Cette conceptualisation biomédicale positiviste situe le handicap comme une caractéristique intrinsèque, endogène à l’individu, soit une déficience anatomique ou physiologique entrainant des incapacités dans les activités humaines normales et en conséquence des désavantages sociaux par rapport aux individus ne présentant pas de déficiences. Le modèle biomédical ou individuel définit le handicap comme un manque, un dysfonctionnement appelant à intervenir sur la personne pour l’éduquer, la réparer, l’appareiller par des orthèses, des prothèses, la rétablir par des médicaments, lui enseigner des techniques, des savoirs pratiques pour compenser ses limitations et éventuellement lui donner accès à des subsides ou services visant à minimiser les désavantages sociaux, principalement la désaffiliation sociale et économique inhérente au statut de citoyen non performant ( Castel 1991; Foucault 1972). À la fin des années 1970 se produit une transformation radicale de la conception du handicap. Elle est étroitement associée à la prise de parole des personnes concernées elles-mêmes, dénonçant l’oppression et l’exclusion sociale dues aux institutions spéciales caritatives, privées ou publiques, aux administrateurs et professionnels qui gèrent leur vie. C’est l’émergence du modèle social du handicap. Dans sa tendance sociopolitique néomarxiste radicale, il fait rupture avec le modèle individuel en situant la production structurelle du handicap dans l’environnement socio-économique, idéologique et matériel (Oliver 1990). La société est désignée responsable des déficiences de son organisation conçue sur la performance, la norme et la productivité entrainant un traitement social discriminatoire des personnes ayant des déficiences et l’impossibilité d’exercer leurs droits humains. Handicaper signifie opprimer, minoriser, infantiliser, discriminer, dévaloriser, exclure sur la base de la différence corporelle, fonctionnelle ou comportementale au même titre que d’autres différences comme le genre, l’orientation sexuelle, l’appartenance raciale, ethnique ou religieuse. Selon le modèle social, ce sont les acteurs sociaux détenant le pouvoir dans l’environnement social, économique, culturel, technologique qui sont responsables des handicaps vécus par les corps différents. Les années 1990 et 2000 ont été marquées par un mouvement de rééquilibrage dans la construction du sens du handicap. Réintroduisant le corps sur la base de la valorisation de ses différences sur les plans expérientiels, identitaires et de la créativité, revendiquant des modes singuliers d’être humain parmi la diversité des êtres humains (Shakespeare et Watson 2002; French et Swain 2004), les modèles interactionnistes : personne, environnement, agir, invalident les relations de cause à effet unidirectionnelles propres aux modèles individuels et sociaux. Épousant la mouvance de la temporalité, la conception du handicap est une variation historiquement et spatialement située du développement humain comme phénomène de construction culturelle. Une construction bio-socio-culturelle ouverte des possibilités de participation sociale ou d’exercice effectif des droits humains sur la base de la Déclaration des droits de l’Homme, des Conventions internationales de l’Organisation des Nations-Unies (femmes, enfants, torture et maltraitance) et en l’occurrence de la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) (ONU 2006; Quinn et Degener 2002; Saillant 2007). Par personnes handicapées, on entend des personnes qui présentent des incapacités physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles dont l’interaction avec diverses barrières peut faire obstacle à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l’égalité avec les autres. (CDPH, Art 1, P.4). Fruit de plusieurs décennies de luttes et de transformations de la conception du handicap, cette définition représente une avancée historique remarquable autant au sein du dernier des mouvements sociaux des droits civiques, le mouvement international de défense des droits des personnes handicapées, que de la part des États qui l’ont ratifiée. Malgré le fait que l’on utilise encore le terme personne handicapée, le handicap ne peut plus être considéré comme une caractéristique de la personne ni comme un statut figé dans le temps ni comme un contexte oppressif. Il est le résultat d’une relation dont il est nécessaire de décrire les trois composantes anthropologiques de l’être incarné : soi, les autres et l’action ou l’habitus pour en comprendre le processus de construction singulier. Le handicap est situationnel et relatif , sujet à changement, puisqu’il s’inscrit dans une dynamique interactive temporelle entre les facteurs organiques, fonctionnels, identitaires d’une part et les facteurs contextuels sociaux, technologiques et physiques d’autre part, déterminant ce que les personnes ont la possibilité de réaliser dans les habitudes de vie de leurs choix ou culturellement attendues dans leurs collectivités. Les situations de handicap ne peuvent être prédites à l’avance sur la base d’une évaluation organique, fonctionnelle, comportementale, identitaire ou de la connaissance de paramètres environnementaux pris séparément sans réintroduire leurs relations complexes avec l’action d’un sujet définissant le sens ou mieux incarnant la conscience vécue de cette situation de vie. Suite au succès de l’expression personne en situation du handicap en francophonie, on remarque une tendance à voir cette nouvelle appellation remplacer celle de personne handicapée. Ceci est généralement interprété comme une pénétration de la compréhension du modèle interactionniste et socio constructiviste. Toutefois il est inquiétant de voir poindre des dénominations comme personnes en situation de handicap physique, mental, visuel, auditif, intellectuel, moteur. Cette dérive démontre un profond enracinement ontologique du modèle individuel. Il est également le signe d’une tendance à recréer un statut de personne en situation de handicap pour remplacer celui de personne handicapée. Ceci nécessite une explication de la notion de situation de handicap en lien avec le concept de participation sociale. Une personne peut vivre à la fois des situations de handicap et des situations de participation sociale selon les activités qu’elle désire réaliser, ses habitudes de vie. Par exemple une personne ayant des limitations intellectuelles peut vivre une situation de handicap en classe régulière et avoir besoin du soutien d’un éducateur spécialisé mais elle ne sera pas en situation de handicap pour prendre l’autobus scolaire pour se rendre à ses cours. L’expression personne vivant des situations de handicap semble moins propice à la dérive essentialiste que personne en situation de handicap. Le phénomène du handicap est un domaine encore largement négligé mais en visibilité croissante en anthropologie. Au-delà des transformations de sens donné au terme de handicap comme catégorie sociale, utile à la définition de cibles d’intervention, de traitements sociaux, de problématiques sociales pour l’élaboration de politiques et de programmes, les définitions et les modèles présentés permettent de décrire le phénomène, de mieux le comprendre mais plus rarement de formuler des explications éclairantes sur le statut du handicap d’un point de vue anthropologique. Henri-Jacques Stiker identifie, en synthèse, cinq théories du handicap co-existantes dans le champ contemporain des sciences sociales (2005). La théorie du stigmate (Goffman 1975). Le fait du marquage sur le corps pour indiquer une défaveur, une disgrâce, un discrédit profond, constitue une manière de voir comment une infirmité donne lieu à l’attribution d’une identité sociale virtuelle, en décalage complet avec l’identité sociale réelle. Le handicap ne peut être pensé en dehors de la sphère psychique, car il renvoie toujours à l’image de soi, chez celui qui en souffre comme celui qui le regarde. Le regard d’autrui construit le regard que l’on porte sur soi mais en résulte également (Stiker 2005 :200). La théorie culturaliste qui met en exergue la spécificité des personnes handicapées, tout en récusant radicalement la notion même de handicap, est enracinée dans le multiculturalisme américain. Les personnes handicapées se constituent en groupes culturels avec leurs traits singuliers, à partir de conditions de vie, d’une histoire (Stiker 2005). Par exemple au sein des Disability Studies ou Études sur le handicap, il est fréquent de penser que seuls les corps différents concernés peuvent véritablement les pratiquer et en comprendre les fondements identitaires et expérientiels. L’exemple le plus probant est celui de la culture sourde qui se définit comme minorité ethno-linguistique autour de la langue des signes et de la figure identitaire du Sourd. On fera référence ici au Deaf Studies (Gaucher 2009). La théorie de l’oppression (Oliver 1990). Elle affirme que le handicap est produit par les barrières sociales en termes de déterminants sociologiques et politiques inhérents au système capitaliste ou productiviste. Les personnes sont handicapées non par leurs déficiences mais par l’oppression de l’idéologie biomédicale, essentialiste, individualiste construite pour empêcher l’intégration et l’égalité. Ce courant des Disability Studies s’inscrit dans une mouvance de luttes émancipatoires des personnes opprimées elles-mêmes (Stiker 2005 : 210; Boucher 2003) La théorie de la liminalité (Murphy 1990). Par cette différence dont ils sont les porteurs, les corps s’écartent de la normalité attendue par la collectivité et sont placés dans une situation liminale, un entre-deux qu’aucun rite de passage ne semble en mesure d’effacer, de métamorphoser pour accéder au monde des corps normaux. Cette théorie attribue un statut anthropologique spécifique au corps handicapé sans faire référence obligatoire à l’oppression, à l’exclusion, à la faute, ou au pouvoir. Marqués de façon indélébile, ils demeurent sur le seuil de la validité, de l’égalité, des droits, de l’humanité. La théorie de l’infirmité comme double, la liminalité récurrente de Stiker (2005). L’infirmité ne déclenche pas seulement la liminalité mais en référant à la psychanalyse, elle est un véritable double. La déficience est là, nous rappelant ce que nous n’aimons pas et ne voulons pas être, mais elle est notre ombre. Nous avons besoin de l’infirmité, comme de ceux qui la portent pour nous consoler d’être vulnérable et mortel tout autant que nous ne devons pas être confondus avec elle et eux pour continuer à nous estimer. Ils sont, devant nous, notre normalité, mais aussi notre espoir d’immortalité (Stiker 2005 : 223)
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Mazouz, Sarah. « Intersectionnalité ». Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.111.

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Notion aujourd’hui incontournable tant se sont multipliés les travaux scientifiques qui s’y réfèrent et les politiques publiques ou les recommandations internationales qui s’en réclament, l’intersectionnalité est d’abord l’héritière des débats portés dans un contexte militant par les féministes nord-américaines – plus particulièrement les féministes africaines-américaines et le courant black feminist. Dans sa prise de position de 1977, le Combahee River Collective critique en effet le « biais blanc de classe moyenne » du féminisme. Il introduit alors la question de la représentation politique de celles pour lesquelles la domination subie articule plusieurs rapports de pouvoir. Il pointe par conséquent le fait que les femmes blanches qui sont alors leaders dans les groupes féministes occupent en fait une position de domination. De même, la critique black feminist va mettre en lumière comment les hommes noirs sont également en position de dominants dans les mouvements antiracistes. En d’autres termes, être femme et noire induit une domination subie autre que celle éprouvée par les femmes blanches ou par les hommes noirs. C’est dans cette perspective de complexification de l’analyse des rapports de pouvoir que Kimberlé W. Crenshaw (1989) forge, en juriste, la notion d’intersectionnalité. L’enjeu est alors de rompre avec une lecture strictement arithmétique de la domination qui la conçoit comme l’addition systématique des facteurs d’oppression. Crenshaw suit en cela également ce que les New Slavery Studies ont pu montrer pour les sociétés plantocratiques : l’articulation de la race, du genre et de la classe ou du statut produisent une reconfiguration de la domination qui ne s’appréhende pas seulement comme une addition de handicaps pour les femmes ou comme un renforcement du patriarcat en faveur des hommes (Davis 1981, Carby 1982, Fox-Genovese 1988). La démarche de Crenshaw va donc consister à interroger la non-représentation de celles qui sont soumises à des formes plurielles et croisées de domination dans les catégories de l’action publique. Par exemple, en utilisant la catégorie générique de « femme », les politiques de lutte contre les violences domestiques occultent la situation spécifique des femmes racialisées. Elle montre ainsi comment ces catégories participent à la reproduction des rapports de pouvoir en favorisant les membres des groupes dominants mais aussi, et peut-être surtout, en contribuant à l’occultation des expériences d’oppression situées à l’intersection de plusieurs principes de hiérarchisation. D’ailleurs, ce que Crenshaw met en lumière à partir d’une analyse des catégories de l’action publique relève de phénomènes similaires à ce que la tradition francophone matérialiste a thématisé sous les concepts de consubstantialité ou d’imbrication – c’est-à-dire que le genre, la race, la classe ou encore l’âge et la catégorie de sexualité se déploient de manière liée en se renforçant ou en s’euphémisant (Kergoat 1978, 2001 et 2012 ; Galerand et Kergoat 2014). Deux textes sont ici fondateurs pour saisir la notion d’intersectionnalité. Le premier paraît en 1989 et s’intitule « Demarginalizing the Intersection of Race and Sex. A Black Feminist Critique of Antidiscrimination Doctrine, Feminist Theory and Antiracist Politics ». Inscrit explicitement dans l’héritage des théoriciennes du Black feminism comme Gloria T. Hull, Barbara Smith ou Bell Hooks, il en revendique la démarche radicalement contre-hégémonique en l’appliquant au raisonnement juridique. Son argument est le suivant : « les femmes noires sont parfois exclues de la théorie féministe et du discours antiraciste parce que l’une comme l’autre sont élaborés sur un ensemble d’expériences séparées qui ne reflète pas de manière précise les interactions qui existent entre la race et le genre » (1989 : 140 ; nous traduisons). Les discours et les pratiques militantes ou politiques qui ont pour but l’émancipation sont donc aussi en bonne partie aveugles aux rapports de pouvoir qu’ils (re)produisent en ne prenant pas en compte celles qui font une expérience de la domination à l’intersection de ces deux catégories. Le second, « Mapping the Margins : Intersectionality, Identity Politics, and Violence Against Women of Color » paraît deux ans plus tard, en 1991. Crenshaw y développe son analyse des mouvements sociaux et de la manière dont ils affirment des identités univoques et dominantes. Mais elle fonde ici sa critique en pointant l’essentialisme des catégories de l’action publique sur lesquelles s’appuient les politiques de l’identité promues par ces mouvements. En prenant le cas des violences conjugales que subissent les Africaines-Américaine, elle montre qu’elles se trouvent au croisement du racisme et du sexisme et que, dans la majorité des cas, elles ne sont pas prises en compte par les politiques de l’identité – c’est-à-dire les discours et les programmes qui visent à lutter soit contre le racisme soit contre le sexisme. Ce n’est donc pas tant l’incapacité de ces « Identity politics » à dépasser la différence qui pose problème, comme on aime habituellement à le souligner, mais c’est au contraire précisément parce qu’elles éludent les différences qui traversent le groupe des femmes qu’elles sont problématiques et critiquables. L’auteure pointe ainsi la principale conséquence de cette réification des identités car elle rend impossible la prise en compte de l’intérêt des personnes qui font partie de catégories nullement pensées comme sécantes. Ce texte a joué un rôle crucial dans la réappropriation universitaire de la notion d’intersectionnalité. En reprenant les formes de conceptualisation de l’intersectionnalité propres au Black feminism et plus largement aux mouvements sociaux, il a rendu possible leur traduction théorique et épistémologique suivant trois lignes de réflexion. D’abord, il affirme que l’étude des situations intersectionnelles relève d’une épistémologie du point de vue qui reconnaît le rôle des expériences individuelles – en l’occurrence celles des femmes noires mais plus largement celles d’autres groupes minorisés – comme instrument de production du savoir. On retrouve cette idée dans plusieurs travaux revendiquant une démarche intersectionnelle, comme ceux par exemple de Patricia Hill Collins (2000). Dans The Social construction of Black Feminist Thought, Hill Collins cite la parole de femmes conscientes de ce que leur condition permet de faire et de voir. Elle insiste sur le fait que cette situation est définie par la classe, le genre et la race et qu’elle complexifie par exemple le rapport patronne/aide-ménagère en l’articulant à la division des femmes entre blanches et noires. L’exigence d’un savoir situé en appelle également à une responsabilité de la chercheuse ou du chercheur dont Crenshaw donne une traduction pratique dans les initiatives d’« intersectionnalité en actes » (Intersectionnality in Action) mises en œuvre par les campagnes de l’African American Policy Forum comme #BlackGirlsMatter, #HerDreamDeferred, #SayHerName, #WhyWeCantWait ou #BreakingTheSilence. Ensuite, dès « Mapping the Margins », Crenshaw (1991) insiste sur l’importance de contextualiser l’intersectionnalité et d’en user comme un outil d’analyse dynamique – et non comme « une grande théorie ». Contrairement à certaines critiques qui lui ont été faites sur le caractère abstrait et statique du concept d’intersectionnalité, elle rappelle la nécessité de rapporter l’analyse intersectionnelle au contexte socio-politique et au cadre juridique et légal. Cet effort de contextualisation appelle d’ailleurs à faire preuve de réflexivité sur les usages qui sont faits de la notion d’intersectionnalité tout en prévenant l’effacement possible de l’une de ses dimensions par l’effet de son importation dans un autre contexte national que celui des États-Unis ou plus largement de l’Amérique du Nord (Crenshaw 2016). Ainsi, l’acclimatation de l’intersectionnalité au contexte européen et plus précisément la traduction de cette notion dans des travaux français et francophones ne doivent pas donner lieu à un oubli de la dimension raciale au motif que ce point serait spécifique au contexte états-unien. Il s’agit plutôt de réfléchir à la manière dont race, genre, classe et autres principes de hiérarchisation s’articulent dans des contextes qui ont connu des formes de structuration raciale des rapports sociaux autres que l’esclavage et la ségrégation (Rocca i Escoda, Fassa et Lépinard 2016). Enfin, sans se départir d’une approche juridique, Crenshaw revendique dès son texte de 1991 la plasticité disciplinaire de l’approche intersectionnelle qui s’inscrit d’ailleurs dans la lignée des Women Studies. Parmi les nombreux travaux qui enrichissent l’analyse intersectionnelle sur le plan méthodologique et conceptuel, on peut citer ceux de Candace West et Sarah Fenstermaeker (1995). Ceux-ci s’appuient en effet sur une démarche ethnométhodologique pour saisir à un niveau microsociologique et de manière dynamique l’actualisation des assignations de race, de genre et de classe. Dans cette veine, Julie Bettie (2000) montre pour sa part comment, dans le contexte états-unien, la renégociation de l’identité de classe passe pour des jeunes filles mexicaines par un jeu qui renforce les codes genrés et racialisés. En articulant arguments théoriques et enquêtes empiriques, l’anthropologue colombienne Mara Viveros Vigoya (2017) s’appuie sur le Black Feminism et les épistémologies décoloniales pour interroger la construction des masculinités au croisement de formes plurielles de domination (sociale, raciale et sexuelle). D’autres travaux proposent une complexification de l’approche intersectionnelle opérant un déplacement dans la manière même d’appréhender la notion d’intersectionnalité, qui devient un objet de recherche davantage qu’une méthode (Mazouz 2015). D’autres encore proposent une démarche plus théorique, comme l’atteste par exemple l’ouvrage de Floya Anthias et Nira Yuval-Davis (1992), ou encore celui de Chela Sandoval (2000). Enfin, certaines recherches adoptent une approche réflexive sur les usages de l’approche intersectionnelle, contribuant ainsi à enrichir son épistémologie. C’est le cas par exemple de Sébastien Chauvin et Alexandre Jaunait (2015). Les deux auteurs se demandent tout d’abord si l’intersectionnalité est vouée à faire partie du problème qu’elle décrit. Ils interrogent ensuite le sens épistémologique et politique d’un programme normatif intersectionnel constitué en impératif universel de prise en compte constante de toutes les formes de domination. En ce sens, l’intersectionnalité ne constitue pas tant une théorie unifiée qu’un champ de recherche transnational (Cho, Crenshaw et McCall 2013 ; Roca i Escoda, Fassa et Lépinard 2016 : 11). En témoignent d’ailleurs les débats et les désaccords qui persistent au sein des études féministes sur la manière de rendre opératoire le potentiel heuristique de cette notion. Si son succès lui fait courir le risque de ne servir qu’une fonction d’affichage, le principal défi lancé aux chercheur.e.s est « d’élaborer des méthodes à la fois rebelles et susceptibles d’être reconnues au sein des différentes disciplines » (Crenshaw 2016 : 47) seules à même de conserver la dimension « insurgée » du concept (Cho, Crenshaw et McCall 2013).
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