Littérature scientifique sur le sujet « Sauvegarde du patrimoine culturel immatériel »

Créez une référence correcte selon les styles APA, MLA, Chicago, Harvard et plusieurs autres

Choisissez une source :

Consultez les listes thématiques d’articles de revues, de livres, de thèses, de rapports de conférences et d’autres sources académiques sur le sujet « Sauvegarde du patrimoine culturel immatériel ».

À côté de chaque source dans la liste de références il y a un bouton « Ajouter à la bibliographie ». Cliquez sur ce bouton, et nous générerons automatiquement la référence bibliographique pour la source choisie selon votre style de citation préféré : APA, MLA, Harvard, Vancouver, Chicago, etc.

Vous pouvez aussi télécharger le texte intégral de la publication scolaire au format pdf et consulter son résumé en ligne lorsque ces informations sont inclues dans les métadonnées.

Articles de revues sur le sujet "Sauvegarde du patrimoine culturel immatériel"

1

Genest, Bernard. « Le Patrimoine immatériel en Belgique francophone : un modèle pour le Québec1 ». Terrains 5 (6 octobre 2008) : 47–70. http://dx.doi.org/10.7202/019025ar.

Texte intégral
Résumé :
Résumé Cet article rend compte d’une mission effectuée en 2006 par Bernard Genest (ministère de la Culture et des communications du Québec) et Jean Simard (Société québécoise d’ethnologie) en Belgique dans le but d’approfondir leur connaissance du patrimoine culturel immatériel. La Belgique, en effet, est l’un des premiers pays d’Europe à s’être doté d’un outil législatif (Décret relatif aux biens culturels mobiliers et au patrimoine immatériel de la Communauté française) et de programmes pour assurer la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine immatériel. La Belgique a aussi obtenu de l’Unesco la reconnaissance de deux manifestations à titre de chefs-d’oeuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité, soit le Carnaval de Binche (2003) et les Géants et dragons processionnels (2005). De son côté le Québec poursuit une réflexion sur la notion de patrimoine immatériel et a entrepris un programme d’inventaire qui attire l’attention de plusieurs pays dans le monde. Tout en faisant constamment des liens avec le Québec, Genest expose en quoi l’expérience belge peut être inspirante pour les pays qui reconnaissent l’importance de leur héritage culturel immatériel comme vecteur de leur identité et de leur diversité.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
2

Giguère, Hélène. « Vues anthropologiques sur le patrimoine culturel immatériel ». Anthropologie et Sociétés 30, no 2 (28 février 2007) : 107–27. http://dx.doi.org/10.7202/014116ar.

Texte intégral
Résumé :
Résumé Les théories anthropologiques sur la culture circulent dans les organisations et les institutions publiques comme privées. La récente convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en constitue un exemple et son rayonnement s’observe sur tous les continents. Plusieurs réflexions critiques confirment la pertinence d’un observatoire anthropologique sur cet engouement pour la patrimonialisation du vivant qui compose aussi avec une appropriation politique de manifestations culturelles. Nous préoccupe particulièrement le cas de groupes minoritaires dont les pratiques identitaires risquent d’être utilisées à d’autres fins que celle de la reconnaissance de leur contribution à la société. Notre démonstration porte sur les Gitans de la basse Andalousie et sur l’institutionnalisation du développement et de la mise en valeur d’un flamenco pluriel, indifférencié et associé aux inspirations musulmanes.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
3

Guèvremont, Véronique. « Le développement durable au service du patrimoine culturel ». Ethnologies 36, no 1-2 (12 octobre 2016) : 161–76. http://dx.doi.org/10.7202/1037605ar.

Texte intégral
Résumé :
S’il est fréquent d’associer la protection de la « culture » au « développement durable » – l’idée de préservation d’un patrimoine au bénéfice des générations présentes et à venir est en effet inhérente aux deux concepts – la définition classique du développement durable et le contenu de cette notion tel que précisé par certains textes fondateurs passent généralement sous silence l’importance de la culture pour le développement des sociétés. Pourtant, des liens juridiques intimes unissent désormais les deux notions, comme en témoignent les récents développements du droit international en ce domaine. Ces évolutions normatives, qui se fondent en grande partie sur une prise de conscience de l’inestimable contribution de la culture au développement durable des sociétés, tendent cependant à passer sous silence l’autre dimension de la relation, soit le potentiel que représente la notion de développement durable pour la protection des cultures. En utilisant l’exemple de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, cette contribution vise à explorer ce potentiel en trois temps : en identifiant d’abord les instruments juridiques internationaux qui ont contribué à la reconnaissance explicite d’un lien entre la culture et le développement durable (I) ; en précisant, ensuite, le contenu conceptuel et juridique de cette notion de développement durable à laquelle sont attachés certains « principes de développement durable » (II) ; en procédant, enfin, à une analyse critique de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel à la lumière de ces principes de développement durable (III).
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
4

Ruiz, Mauricio. « Comment capturer le patrimoine culturel immatériel : réflexions autour de la patrimonialisation de la fauconnerie ». Article sept 7, no 2 (7 mai 2015) : 139–50. http://dx.doi.org/10.7202/1030254ar.

Texte intégral
Résumé :
Cet article aborde la patrimonialisation d’un item protégé par la « Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’humanité » de l’UNESCO depuis 2010 : « La fauconnerie, un patrimoine humain vivant ». Suivant une brève description de la fauconnerie, au moyen de laquelle est notée son essence immatérielle, l’auteur poursuit l’analyse du processus conduisant à son intégration dans la sphère du patrimoine mondial. Ce faisant, il semble que la réussite d’un tel projet demeure compromise en raison de difficultés que présente sa médiatisation dans l’espace public. Cette investigation débouche alors sur l’identification de trois enjeux sémiotiques sous-jacents à ces problèmes et espère, par là, mener une réflexion dans le domaine de la muséologie désireuse d’accueillir l’immatériel au rang de ses principales préoccupations de recherche.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
5

Herrgott, Catherine. « Cantu in paghjella : Patrimoine Culturel Immatériel et nouvelles technologies dans le projet I-Treasures ». Études, no 30 (4 mars 2019) : 91–113. http://dx.doi.org/10.7202/1056922ar.

Texte intégral
Résumé :
Le Cantu in paghjella est une pratique traditionnelle corse de chants polyphoniques, qui a été reconnue par l’UNESCO comme Patrimoine Culturel Immatériel (PCI) et inscrit en 2009 sur la Liste de Sauvegarde d’urgence. Le Cantu in paghjella, combinant trois registres vocaux masculins, représente un pilier de la culture corse et se chante a cappella dans diverses occasions festives, sociales et religieuses. Le principal objectif du projet I-Treasures est de développer une plate-forme ouverte et extensible pour fournir un accès aux ressources du PCI, permettre l’échange de connaissances entre chercheurs et contribuer à la transmission des savoir-faire rares des trésors humains vivants, par l’apprentissage de chants traditionnels, comme le Cantu in paghjella. Nous présentons dans cet article, le travail effectué avec les chanteurs sur la capture et la transmission de ce type de chant à plusieurs voix. Nous aborderons les technologies permettant de sauvegarder et de transmettre le chant polyphonique corse et comprenant une étude préalable à la mission de collectage afin de recueillir des témoignages pertinents des chanteurs traditionnels sur les différents aspects de leurs pratiques et techniques vocales. Il y sera fait une présentation sur l’utilisation de notre nouveau système de capture de données à l’aide d’un casque multi-capteurs qui permet l’enregistrement simultané de voix multiples et la synchronisation de données acoustiques et articulatoires. Nous verrons comment ce travail peut contribuer aux initiatives locales visant l’amélioration de l’accès aux données sonores, mais aussi aux mesures de sauvegarde d’urgence de l’UNESCO.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
6

Munz, Hervé. « La captation patrimoniale des savoir-faire horlogers au risque de leur transmission ». Ethnologies 36, no 1-2 (12 octobre 2016) : 359–82. http://dx.doi.org/10.7202/1037613ar.

Texte intégral
Résumé :
À partir d’une ethnographie de la transmission du métier d’horloger réalisée dans diverses écoles professionnelles de l’Arc jurassien suisse, cet article entend critiquer le paradigme de « patrimoine culturel immatériel » et l’ambition de sauvegarde des « savoir-faire traditionnels » qu’exprime la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (2003) de l’UNESCO. La description de caractéristiques propres à la didactique professionnelle et à la manière dont les acteurs qui la mettent en oeuvre qualifient ce qu’est une compétence en horlogerie permet tout d’abord de montrer que la Convention ne peut pas constituer un opérateur de transmission du savoir horloger. En deuxième lieu, il convient de relever que la figure de la transmission que la Convention met en exergue est anthropocentrée et que les dynamiques d’apprentissage du métier dans le cadre scolaire l’invalident. Elles font en effet des objets d’importants opérateurs de transmission de la gestualité et des techniques horlogères. Enfin, l’auteur fait voir que la distinction entre paradigme pédagogique (basé sur un impératif de transparence) et paradigme initiatique (qui fait la part belle aux secrets) ne permet pas de caractériser l’apprentissage dans le cadre des écoles d’horlogerie. La transmission horlogère s’opère également dans des pratiques de voilement/dévoilement sans que l’explicitation des savoirs en soit toujours une condition, ce qui contrarie fortement le principe de sauvegarde qu’incarne la Convention.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
7

Genest, Bernard. « Genèse d’une demande de reconnaissance en patrimoine immatériel. La désignation de la pratique du canot à glace sur le fleuve Saint-Laurent ». Études 12 (29 septembre 2014) : 7–24. http://dx.doi.org/10.7202/1026781ar.

Texte intégral
Résumé :
Le 9 février 2014, la pratique du canot à glace sur le fleuve Saint-Laurent était proclamée élément du patrimoine immatériel en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel. Dans son article, Bernard Genest rappelle les différentes étapes du processus (mission en Belgique, étude, production d’un rapport synthèse et publication des résultats) qui ont conduit la Société québécoise d’ethnologie à déposer en 2013 une demande de désignation auprès du ministère de la Culture et des Communications. Un long parcours qui a finalement amené le Ministère à inscrire cette pratique emblématique et populaire au registre du patrimoine culturel du gouvernement du Québec, reconnaissant de ce fait que la connaissance, la sauvegarde, la transmission ou la mise en valeur de la manifestation présente un intérêt public. Genest conclut en précisant que la désignation de cette tradition fortement identitaire, bien qu’essentielle et incontournable, ne constitue pas pour autant une fin en soi, l’objectif ultime étant d’obtenir sa reconnaissance sur le plan international.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
8

Côté, Julie-Anne. « De la danse au musée : mémoires de l’oeuvre chorégraphique contemporaine ». Muséologies 7, no 2 (7 mai 2015) : 55–70. http://dx.doi.org/10.7202/1030250ar.

Texte intégral
Résumé :
La notion de patrimoine culturel s’est élargie ces dernières années. Traditionnellement associée aux monuments et aux sites sous l’angle de leurs valeurs esthétiques et historiques, elle englobe maintenant les traditions et les pratiques sociales, mais aussi les arts du spectacle, dont la danse. L’élargissement de la notion de patrimoine pose la question des nouveaux objets patrimoniaux et muséaux dont les aspects vivants, contemporains, intangibles ou immatériels sont régis par des valeurs qui s’opposent aux valeurs traditionnelles des musées. Ainsi, quoique la conservation et la valorisation du patrimoine de la danse apparaissent nécessaires, elles n’en restent pas moins complexes, particulièrement en ce qui touche l’oeuvre chorégraphique contemporaine en Occident. La danse contemporaine requiert des modes singuliers de mémoire qui supposent diverses perspectives de transmission et de mise en mémoire. Après avoir situé la danse par rapport à la notion de patrimoine culturel immatériel, ce texte présente le double registre de la mémoire de la danse contemporaine : une mémoire documentaire et matérielle et une mémoire vivante et créative. L’étude du Musée de la danse de Boris Charmatz montre comment cette mémoire vivante et créatrice de la danse est mise en oeuvre et l’examen du projet d’exposition virtuelle de la Fondation Jean-Pierre Perreault présente la mise en valeur d’une mémoire documentaire et matérielle. Ces deux formes de mise en mémoire d’oeuvres chorégraphiques contemporaines illustrent de nouvelles perspectives de sauvegarde et de muséalisation d’un patrimoine vivant.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
9

Cavaillès, Sylvain. « La littérature comme instrument de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel des Kurdes de Turquie ». Anatoli, no 6 (1 octobre 2015) : 157–73. http://dx.doi.org/10.4000/anatoli.299.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
10

Turgeon, Laurier, et Louise Saint-Pierre. « Le patrimoine immatériel religieux au Québec ». Ethnologies 31, no 1 (9 novembre 2009) : 201–33. http://dx.doi.org/10.7202/038505ar.

Texte intégral
Résumé :
Cette étude présente les résultats d’un projet pilote destiné à mettre sur pied une méthodologie de sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine immatériel religieux du Québec, aujourd’hui menacé par l’effondrement de la pratique religieuse, le vieillissement prononcé des communautés religieuses, la fermeture des paroisses et des églises, et la vente forcée d’objets sacrés. À partir de l’étude de huit communautés, nous proposons des méthodes virtuelles novatrices d’inventorisation qui, à l’aide des nouvelles technologies de l’information et de la communication, visent à la fois à conserver et à communiquer efficacement ce patrimoine. La cueillette et la saisie audiovisuelles des récits de lieux, d’objets, de pratiques et de vie permettent de capter les divers aspects de ce patrimoine, de le rendre plus visible et palpable, de bien contextualiser ses usages sociaux et d’intégrer ses dimensions matérielles et immatérielles. Grâce à la grille des pratiques culturelles de Jean Du Berger, nous avons élaboré un système de classement du patrimoine immatériel religieux qui est opératoire dans toutes les communautés religieuses étudiées (catholique, protestante, juive, orthodoxe et amérindienne). Cette première grille de classification pourrait être utilisée dans d’autres cultures et dans d’autres pays en raison de son caractère souple, polyvalent, efficace et universel. Le projet pilote nous a également permis de développer une approche participative pour mettre en valeur ce patrimoine directement sur le terrain en collaboration avec les communautés par des actions culturelles diverses : des sites Web, des expositions muséales, des productions multimédia de DVD, des modules pédagogiques et des publications d’articles et de livres. Une fois numérisé, le patrimoine immatériel religieux s’offre à des adaptations et à des applications diverses, à des appropriations et à des réappropriations par de nombreux acteurs sociaux. La base de données virtuelle devient elle-même un engin d’hybridation et de création sans limites.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Plus de sources

Thèses sur le sujet "Sauvegarde du patrimoine culturel immatériel"

1

Alsalmo, Abdallah. « La sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en droit international ». Thesis, Bordeaux 4, 2011. http://www.theses.fr/2011BOR40007.

Texte intégral
Résumé :
Le patrimoine culturel ne s’arrête pas aux monuments et aux collections d’objets. Il comprend également les traditions ou les expressions vivantes héritées de nos ancêtres et transmises à nos descendants ; ce qu’on appelle le patrimoine culturel immatériel. L’importance de ce patrimoine ne réside pas tant dans la manifestation culturelle elle-même que dans la richesse des connaissances et du savoir-faire qu’il transmet d’une génération à une autre. Cette transmission du savoir a une valeur sociale, économique, culturelle et juridique pertinente pour les groupes minoritaires et majoritaires et pour le monde entier. Le choix des techniques de protection internationale est directement lié aux objectifs poursuivis par l’UNESCO. Au-delà du texte de la Convention de 2003 et d’autres instruments internationaux adoptés par l’UNESCO, il peut être utile d’aborder plus largement les solutions juridiques de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. L'objet de notre étude consiste à analyser l’action normative en matière de patrimoine culturel immatériel en mettant la lumière sur sa définition, les normes internationales relatives à sa protection, ainsi que sur la question de l’effectivité et de l’efficacité internationale de la sauvegarde de ce patrimoine. Pour conclure, les résultats de l’action normative et d’effectivité n’échappent pas à notre analyse. Il s’agit d’évoquer enfin la possibilité de mettre en place une feuille de route pour une meilleure protection à l’avenir
Cultural heritage doesn't only include monuments and the collection of objects. /cultural heritage is about more than monuments or the collection of objects. It, also, includes the traditions or the modern inherited expressions from our ancestors and transmitted to our descendants, what we call the intangible cultural heritage. The importance of this heritage doesn't reside so much in the cultural demonstration itself, but in the richness of knowledge, and the know-hows that are transmitted from one generation to another. This transmission of knowledge has social value, economical, cultural and legal relevance for minority groups, as well as for the main social groups, and is also, important for the world. The choice of the techniques used for international protection is linked directly to the objectives pursued by the UNESCO. Beyond the text of the 2003 convention and other international agreements adopted by the UNESCO, it can perhaps be useful to tackle more widely the legal solutions of the intangible cultural heritage. The aim of our study consists of analysing the normative action concerning the intangible cultural heritage in placing the light on the definition of the intangible cultural heritage as well as the international standards important to its protection and also in tackling the question of effectivity and efficiency of the international protection of this heritage. In conclusion, the results for the normative action and effectivity do not escape our analysis. It is, in the end about the possibility of putting in place a plan for the protection of a better future
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
2

Huleux, François. « La contribution de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel à la conservation de la biodiversité ». Doctoral thesis, Université Laval, 2020. http://hdl.handle.net/20.500.11794/66718.

Texte intégral
Résumé :
Thèse en cotutelle : Université Laval, Québec, Canada et Université de Versailles St-Quentin-en-Yvelines, Versailles, France.
La diversité biologique connaît un schéma d'érosion face auquel la communauté internationale tente de lutter. Depuis quelques années, les communautés locales et autochtones sont reconnues comme un modèle de conservation et d'utilisation durable de cette diversité. Elles recréent, expriment et transmettent des connaissances et pratiques de gestion des ressources naturelles depuis des temps immémoriaux pour certaines. En 2003, la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (ci-après « Convention PCI ») est adoptée afin de préserver ce patrimoine qui est lui aussi sur le point de disparaître en raison de l'acculturation, la mondialisation, la déforestation, etc. Malgré la relation d’interdépendance qui caractérise certains éléments du patrimoine culturel immatériel (ci-après « PCI ») avec les éléments matériels naturels auxquels ils sont associés, la Convention ne guide pas ses Parties vers la reconnaissance et préservation de cette relation. Plus précisément, elle ne guide pas ses Parties vers la conservation et l’utilisation durable de l’ensemble des éléments de la biodiversité nécessaires à la sauvegarde du PCI (réseau de vie). C’est pourquoi, certains pourraient s’interroger sur la capacité de la Convention PCI à sauvegarder le PCI associé à la biodiversité ? A l’heure de l’extinction des espèces et de la raréfaction des connaissances et pratiques « traditionnelles », il apparaît primordial de faire évoluer la mise en œuvre de la Convention par une révision de ses Directives opérationnelles chargées de préciser les engagements des Parties et régulièrement amendées par le Comité intergouvernemental de sauvegarde du PCI et l’Assemblé générale des États parties à la Convention vers une sauvegarde mieux adaptée au PCI associé à la biodiversité. L’approche par écosystème développée sous l’empire de la Convention sur la diversité biologique (ci-après « CDB ») dont les objectifs sont la conservation, l’utilisation durable de la biodiversité et le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources naturelles sert de base à cette proposition de révision des directives de la Convention PCI. L’approche permet de gérer des écosystèmes considérés comme des réseaux de vie dont les Hommes et la diversité culturelle sont un élément à part entière.
The international community is trying to fight the current pattern of biodiversity erosion. In recent years, local and indigenous communities have been recognized as models in the conservation and sustainable use of biodiversity. Some of them have been recreating, expressing and transmitting knowledge and natural resources management practices for centuries. In 2003, the Convention for the Safeguarding of Intangible Cultural Heritage (hereinafter “ICHConvention”) was adopted in order to preserve this heritage, which is also on the verge of disappearing due to acculturation, globalization, deforestation, etc. Despite the interdependent relationship which characterizes certain elements of intangible cultural heritage (hereinafter“ICH”) with the natural material elements associated to it, the Convention does not guide its Parties towards the recognition and preservation of this unique relationship. More specifically, it does not guide them towards the conservation and sustainable use of the elements of biodiversity that are necessary to the safeguarding of ICH (considered as a network of life). This is why, somemight question the capacity of the ICH Convention to safeguard ICH associated with biodiversity? At a time when species and tradition knowledge and practices are going extinct, it is essential to refine the implementation of the Convention by a revision of its Operational Directives responsible for specifying the commitments of the Parties – and which are regularly amended by the Intergovernmental Committee for the Safeguarding of ICH and the General Assemble of State Parties to the Convention – towards a better suited safeguarding of ICH associated with biodiversity. The ecosystem approach developed for the implementation of the Convention on Biological Diversity (hereinafter “CBD”) – whose objectives are the conservation, sustainable use of biodiversity and the fair and equitable sharing of the benefits obtained from the use of natural resources – is the basis for this proposal to revise the Operation Directives of the ICH Convention. This approach allows the sustainable management of ecosystems considered as being networks of life including humans and their biodiversity.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
3

Wang, Li. « La Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel et son application en droits français et chinois ». Paris 11, 2010. http://www.theses.fr/2010PA111002.

Texte intégral
Résumé :
La 4e de couverture indique : "À l'origine de la problématique de patrimoine culturel immatériel, se trouve dès les années 1950 la question de la protection du « folklore ». Le questionnement est double : d'une part la revendication d'une reconnaissance des identités culturelles des pays dits du Sud, d'autre part la question du droit de propriété intellectuelle pour protéger ces éléments culturels vivants. Longtemps, les solutions envisagées se positionnent uniquement dans la vision de conférer des droits exclusifs aux communautés sur leurs éléments culturels. Se trouve ainsi au centre la question de l'appropriation de ces éléments. Or, les recherches ont démontré que le droit de propriété intellectuelle classique est inadapté pour opérer cette appropriation et par conséquent, pour offrir une protection à ces éléments. La Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l'Unesco (2003) propose une vision différente. Elle évoque la sauvegarde des éléments du patrimoine culturel immatériel en tant que tels notamment par les moyens du droit administratif et des actions publiques, au lieu de chercher à protéger les droits sur ces éléments. Les actions publiques ont comme fondement les intérêts de la diversité culturelle et des identités culturelles des communautés, cette identité culturelle se trouvant au centre de la définition du patrimoine culturel immatériel proposée par l'article 2 de la convention. On est amené alors à se demander si cette vision de sauvegarde hors de l'appropriation est pertinente et suffisante. Sur cette question, la patrimonialisation de la médecine traditionnelle chinoise présente une expérience intéressante. Au demeurant, la question de la protection des éléments du patrimoine culturel immatériel par le droit privé, avec ou sans appropriation, reste posée. "
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
4

Kandou, Koumba Marie Josée. « Anthropologie et sauvegarde du patrimoine culturel vivant au Gabon : le rôle des musées ». Thesis, Pau, 2019. http://www.theses.fr/2019PAUU1058/document.

Texte intégral
Résumé :
Depuis quelques décennies les musées se sont multipliés ; chaque secteur de la culture, chaque communauté, chaque ville veut le sien, pour le prestige ou pour développer l’activité économique. Aussi la conception du musée a-t-elle évolué dans sa forme, ses objectifs, son organisation, sa gestion. C’est ainsi que sont apparus des enjeux financiers, desquels ont résulté des concepts comme l’entreprise culturelle et ses relations avec le marché, la sauvegarde des collections et leur valorisation par des expositions ouvertes aux différents publics. Alors que le musée devient un élément moteur des politiques culturelles, aussi bien au plan national que local, l’Afrique en général et le Gabon en particulier souffrent d’un retard dans ce domaine, malgré le potentiel qui est le leur. Or un musée sans collection n’existe pas : il doit être un lieu d’exposition ou d’interprétation. Et un musée sans public serait une réserve ou un centre d’étude de collections. C’est à travers la consommation des images de l’histoire dans le temps et l’espace que se forge l’expérience subjective des individus sur la politique culturelle. Cette subjectivité individuelle nous incite à concevoir autrement le musée. Aujourd’hui, cependant, cette révision apparaît compliquée pour un Africain en général et un Gabonais en particulier. En effet, au lieu de s’insérer dans une identité locale plus ou moins homogène et circonscrite au sein de l’identité nationale, il entretient des liens ethniques plus larges en raison des rapports personnels, économiques, professionnels ou financiers qui transcendent quelquefois les frontières géographiques et culturelles de la nation. Ainsi, au Gabon, la gestion du patrimoine culturel doit tenir compte non seulement des retombées de sa valorisation mais aussi des acteurs locaux. Le but est de faire profiter les populations locales des retombées de la valorisation de leur patrimoine. Car, une valorisation non encadrée entraîne un tourisme de masse avec son inconvénient, à savoir l’érosion du patrimoine et des valeurs culturelles, causée par une dégradation soit naturelle, soit humaine. C’est pourquoi il est nécessaire d’instaurer une nouvelle approche qui exige de considérer la gestion du patrimoine culturel comme un facteur de développement local et national
In recent decades, museums have multiplied in most African societies; each cultural sector, each community, each city wants its own, for prestige or to develop economic and tourism activity. As a result, the design of the museum has evolved in its form, objectives, organization and management. This has given rise to financial challenges, from which concepts such as the cultural enterprise and its relationship with the market, the preservation of collections and their enhancement through exhibitions open to different audiences have emerged. As the museum becomes a driving force in cultural policies, both at the national and local levels, Gabon is lagging behind in this area, despite its potential. However, a museum without a collection does not exist: it must be a place of exhibition or interpretation. And a museum without a public would be a reserve or a center for the study of collections. It is through the consumption of images of history in time and space that individuals' subjective experiences of cultural policy are shaped. This individual subjectivity leads us to conceive the museum differently. Today, however, this revision seems problematic, especially for a Gabonese man. Indeed, instead of being part of a more or less homogeneous local identity that is circumscribed within the national identity, it maintains broader ethnic ties because of personal, economic, professional or financial relationships that sometimes transcend the nation's geographical and cultural borders. Thus, in Gabon, the management of cultural heritage must take into account not only the benefits of its enhancement but also local actors. The aim is to enable local populations to benefit from the benefits of the enhancement of their heritage. For, unframed development leads to mass tourism with its disadvantage, namely the erosion of heritage and cultural values, caused by either natural or human degradation. This is why it is necessary to introduce a new approach that requires considering cultural heritage management as a factor in local and national development
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
5

Huleux, François. « La contribution de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel à la conservation de la biodiversité ». Thesis, université Paris-Saclay, 2020. http://www.theses.fr/2020UPASV028.

Texte intégral
Résumé :
La diversité biologique connaît un schéma d'érosion face auquel la communauté internationale tente de lutter. Depuis quelques années, les communautés locales et autochtones sont reconnues comme un modèle de conservation et d'utilisation durable de cette diversité. Elles recréent, expriment et transmettent des connaissances et pratiques de gestion des ressources naturelles depuis des temps immémoriaux pour certaines. En 2003, la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (ci-après « Convention PCI ») est adoptée afin de préserver ce patrimoine qui est lui aussi sur le point de disparaître en raison de l'acculturation, la mondialisation, la déforestation, etc. Malgré la relation d’interdépendance qui caractérise certains éléments du patrimoine culturel immatériel (ci-après « PCI ») avec les éléments matériels naturels auxquels ils sont associés, la Convention ne guide pas ses Parties vers la reconnaissance et préservation de cette relation. Plus précisément, elle ne guide pas ses Parties vers la conservation et l’utilisation durable de l’ensemble des éléments de la biodiversité nécessaires à la sauvegarde du PCI (réseau de vie). C’est pourquoi, certains pourraient s’interroger sur la capacité de la Convention PCI à sauvegarder le PCI associé à la biodiversité ? A l’heure de l’extinction des espèces et de la raréfaction des connaissances et pratiques « traditionnelles », il apparaît primordial de faire évoluer la mise en œuvre de la Convention par une révision de ses Directives opérationnelles chargées de préciser les engagements des Parties et régulièrement amendées par le Comité intergouvernemental de sauvegarde du PCI et l’Assemblé générale des États parties à la Convention vers une sauvegarde mieux adaptée au PCI associé à la biodiversité. L’approche par écosystème développée sous l’empire de la Convention sur la diversité biologique (ci-après « CDB ») dont les objectifs sont la conservation, l’utilisation durable de la biodiversité et le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources naturelles sert de base à cette proposition de révision des directives de la Convention PCI. L’approche permet de gérer des écosystèmes considérés comme des réseaux de vie dont les Hommes et la diversité culturelle sont un élément à part entière
The international community is trying to fight the current pattern of biodiversity erosion. In recent years, local and indigenous communities have been recognized as models in the conservation and sustainable use of biodiversity. Some of them have been recreating, expressing and transmitting knowledge and natural resources management practices for centuries. In 2003, the Convention for the Safeguarding of Intangible Cultural Heritage (hereinafter “ICH Convention”) was adopted in order to preserve this heritage, which is also on the verge of disappearing due to acculturation, globalization, deforestation, etc. Despite the interdependent relationship which characterizes certain elements of intangible cultural heritage (hereinafter “ICH”) with the natural material elements associated to it, the Convention does not guide its Parties towards the recognition and preservation of this unique relationship. More specifically, it does not guide them towards the conservation and sustainable use of the elements of biodiversity that are necessary to the safeguarding of ICH (considered as a network of life). This is why, some might question the capacity of the ICH Convention to safeguard ICH associated with biodiversity? At a time when species and tradition knowledge and practices are going extinct, it is essential to refine the implementation of the Convention by a revision of its Operational Directives responsible for specifying the commitments of the Parties – and which are regularly amended by the Intergovernmental Committee for the Safeguarding of ICH and the General Assemble of State Parties to the Convention – towards a better suited safeguarding of ICH associated with biodiversity. The ecosystem approach developed for the implementation of the Convention on Biological Diversity (hereinafter “CBD”) – whose objectives are the conservation, sustainable use of biodiversity and the fair and equitable sharing of the benefits obtained from the use of natural resources – is the basis for this proposal to revise the Operation Directives of the ICH Convention. This approach allows the sustainable management of ecosystems considered as being networks of life including humans and their biodiversity
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
6

Niang, Abiboulaye. « Sauvegarde et valorisation du patrimoine culturel immatériel du Sénègal : projet de création d'un écomusée des pratiques divinatoires et curatives ». Master's thesis, Universidade de Évora, 2015. http://hdl.handle.net/10174/18722.

Texte intégral
Résumé :
7 RESUME/ABSTRACT Au Sénégal, il existe des pratiques culturelles et cultuelles, séculaires que l’on retrouve au niveau de toutes les composantes ethnolinguistiques. Une donnée qui nous interpelle, chacun en ce qui nous concerne, et nous invite à repenser le devenir de nos spécificités et particularités culturelles face aux assauts répétés et multiformes de la modernité. La caractéristique qui entoure les rites et rituels est le plus souvent sujette à plusieurs formes d’interprétations fantaisistes et parfois dévalorisantes. Force est de reconnaître que le recours à la médecine moderne ne saurait pleinement répondre à ce besoin de tranquillité et de sérénité mystique qui habite chaque africain en général et chaque sénégalais en particulier. Il s’agit ici, pour l’africain et en ce qui nous concerne le sénégalais, de trouver une tranquillité psychologique et une assurance symbolique propres à créer les conditions d’une guérison physique et/ou morale. En ce sens que l’emprise du modernise ne peut aucunement influer totalement sur cette croyance ancestrale que bon nombre de sénégalais, et pas des moindres, ont en l’endroit de ces pratiques. Une prédisposition culturelle sous-tendue par des préoccupations cultuelles qui font l’objet d’une communion agissante entre les différents membres des communautés. Une prise de conscience qui se manifeste à travers des cérémonies ponctuellement organisées et présidées par des prêtres et prêtresses. Notre présente étude participe de la recherche d’un juste équilibre spirituel et temporel apte à offrir une possibilité de concilier les aspects traditionnels des spécificités culturelles de nos composantes ethnolinguistiques avec ce qui constitue les contraintes et exigences de la modernité. Il reste certes évident que cette opposition a généré une sorte de fracture culturelle en véhiculant une autre manière de voir, mais surtout de percevoir nos traditions et coutumes. Cependant à l’heure d’un redimensionnement et d’une adaptation contextuelle de ce qui constitue nos valeurs identitaires, il nous revient de procéder à une démarche de sensibilisation et d’explication pour conférer plus de lisibilité à nos expressions culturelles. La mise en place d’un écomusée des pratiques divinatoires et curatives, est un moyen moderne et pratique de sauvegarde et de valorisation des savoirs et connaissances thérapeutiques endogènes. Outre la création d’emplois et de revenus, cette infrastructure sera une vitrine du patrimoine local qui favorisera le développement d’un tourisme culturel source de devises et vecteur de développement local; ABSTRACT: In Senegal, there are cultural and religious practices, ancient that we find in all the ethno-linguistic components. A given that challenges us, each in our case, and invites us to rethink the future of our cultural specificities and characteristics and multifaceted face of repeated assaults of modernity. The characteristic surrounding the rites and rituals is usually subject to various forms of demeaning and sometimes fanciful interpretations. We must recognize that the use of modern medicine can not fully meet this need of tranquility and mystical serenity that inhabits every African in general and Senegal in particular each. This is, for Africa and for us Senegalese, find a psychological tranquility and symbolic own insurance to create conditions for physical healing and / or legal. In that the grip of modernizing can in no way affect totally on this ancient belief that many Senegalese, not least, have the place of such practices. A cultural predisposition underpinned by cultic concerns that are the subject of an active communion between the community members. An awareness that manifests itself through occasionally organized ceremonies presided over by priests and priestesses. Our present study involved the search for a fair balance spiritual and temporal able to offer an opportunity to reconcile the traditional aspects of the cultural specificities of our ethno-linguistic components with which constitutes the constraints and demands of modernity. While it remains clear that this opposition has generated a kind of cultural divide by conveying a different way of seeing, but above all to collect our traditions and customs. However at the time resizing and contextual adaptation of what constitutes our identity values, it is our responsibility to conduct an outreach approach and explanation to give greater clarity to our cultural expressions. The establishment of a museum of divination and healing practices, is a modern and convenient way to backup and recovery of therapeutic knowledge and endogenous knowledge. In addition to creating jobs and income, this infrastructure will be a showcase of local heritage that promote the development of cultural tourism source of foreign exchange and local development vector.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
7

Boutteville, Monique de. « L’art populaire en Amazonie (île de Marajó) : la sauvegarde d’un patrimoine immatériel par sa réinvention artistique ». Electronic Thesis or Diss., Paris 8, 2019. http://www.theses.fr/2019PA080047.

Texte intégral
Résumé :
La présente recherche se situe dans la région amazonienne, plus précisément sur l’île de Marajó,et s’intéresse à certaines de ses pratiques artistiques traditionnelles : le carimbó, danse etmusique traditionnelles courantes dans l’Etat du Para et dans certaines régions amazoniennesdont le Marajó, et le conter. Les réalisations des artistes de carimbó et des conteurs de l’îles’inscrivent dans une solidarité avec les populations locales et produisent des repères quicontribuent à la construction identitaire des marajoaras (les habitants de l’île). Ils contribuentà lutter contre l’invisibilité des populations en Amazonie, produite par les forts intérêtséconomiques et l’absence de politiques publiques efficientes dans la région. La nonreconnaissance,par les instances de pouvoir, de ces territoires – qui sont autant imaginaires quegéographiques et qui appartiennent aux amazoniens/marajoaras – accentuent les dispositifs desoumission imposés à la population locale. C’est pourquoi nous questionnons les conditionspossibles du maintien de ces pratiques sur l’île de Marajo, en tant qu’actes esthétiques et sociauxd’opposition à un écrasement protéiforme et à visée symbolique, institutionnelle, économiqueet politique. Ainsi, la problématique centrale, à laquelle nous tentons de répondre par notreétude, interroge la possibilité d’une « sauvegarde vivante » de ces patrimoines culturelsimmatériels
The present research is located in the Amazonian region, more precisely on the island of Marajó,and it involves some of its traditional artistic practices: carimbó, traditional dance and musicthat are caracteristics of the state of Pará and in certain Amazonian regions including theMarajó, and the story tellers. Carimbó artists and story tellers of this island live in solidaritywith the local population and produce reference points that contribute to the identityconstruction of the marajoaras (the habitants of the island). They contribute to the fight againstthe invisibility of the populations in Amazonia, caused by the strong economic interests and thelack of efficient public policies in the region. The non-recognition, by the authorities, of theseterritories - which are imaginary as well as geographical and which belong to the Amazonians/ marajoaras - accentuates the submission that is imposed on these local population. That's whywe question the possible conditions of maintaining these practices on the island of Marajó, asaesthetic and social acts capable of opposing a protean crush and a symbolic, institutional,economic and political purposes. Thus, the central problematic, which we attempt to answerwith our study, questions the possibility of a "living safeguard" of these immaterial cultureheritages
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
8

Alexandre, Caecilia. « L'insertion du concept de développement durable aux règles internationales et aux programmes nationaux et locaux de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel : regard croisé Québec - Maroc ». Thesis, Université Laval, 2013. http://www.theses.ulaval.ca/2013/29774/29774.pdf.

Texte intégral
Résumé :
L’intérêt porté à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel remonte aux années 1970 avec le premier instrument à vocation internationale visant la protection du Folklore, Opportunité d’assurer au plan international une protection du Folklore (1975). Jusqu’à l’adoption de la Convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (2003), plusieurs instruments se sont succédés faisant avancer la notion de ‘patrimoine culturel immatériel’. Au même moment émerge le concept de ‘développement durable’. Mais le lien qu’entretiennent ces deux notions dépasse leur évolution simultanée. Cette étude aura pour objet d’analyser l’insertion du concept de développement durable dans les règles internationales de préservation du patrimoine culturel immatériel du début du XXe siècle jusqu’à nos jours. Aussi elle se penchera sur les programmes nationaux et locaux mis en œuvre dans ce domaine par la province du Québec et le Royaume du Maroc.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
9

Boul, Maxime. « Le patrimoine immatériel des personnes publiques ». Thesis, Toulouse 1, 2017. http://www.theses.fr/2017TOU10016.

Texte intégral
Résumé :
Le patrimoine immatériel des personnes publiques modifie profondément le droit des biens publics. Le rapport de 2006 « L’économie de l’immatériel : la croissance de demain » a impulsé un mouvement de prise en compte de l’immatériel dans les patrimoines publics aboutissant à la création en 2007 de l’Agence du patrimoine immatériel de l’État (APIE), service à compétence nationale rattaché conjointement au directeur général du Trésor et au directeur général des finances publiques. L’intérêt porté à ces biens traduit une volonté politique de les valoriser, car ils constituent une richesse sous-exploitée. L’identification juridique de ces éléments est complexe en ce qu’elle renvoie à la notion comptable d’« actifs immatériels ». De plus, le droit de l’immatériel se structure en marge du Code général de la propriété des personnes publiques de 2006, silencieux sur son applicabilité aux biens immatériels. La question de la patrimonialisation et du droit applicable sur les biens immatériels emporte par conséquent celle de leur incorporation dans le domaine public. L’hypothèse d’un domaine public immatériel doit donc être étudiée en prenant en compte les spécificités de la condition et des régimes juridiques de ces biens, ainsi que sa compatibilité avec la poursuite des impératifs de valorisation notamment économique
The public intangibles deeply shift the public property law. The report « The economy of the intangible: tomorrow’s growth » published in 2006 started an awareness of intangibles in the public heritages resulting on the establishment in 2007 of the Agency for Public Intangibles ofFrance (APIE), a government agency with national authority attached to Treasury Directorate General and Public Finances Directorate General. The rising interest for intangibles manifests a political will to value because they are an underutilized wealth. These assets are complexly identified in law because “intangible asset” is an accounting concept. Moreover, Intangibles law is built in the margin of the general Code on public property adopted in 2006, which is mute on its applicability to these intangible goods. Intangibles’ inclusion in the public estates consequently raises the issue of their incorporation in the public domain. The hypothesis of an intangible public domain means that the characteristics of condition and legal structures of these goods has to be studied, as well as its compatibility with economic valuation’s imperatives among other public utilities
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
10

Leborgne, Yann. « Patrimoine culturel immatériel et résilience : territorialités et lieux matriciels ». Thesis, Normandie, 2019. http://www.theses.fr/2019NORMLH20/document.

Texte intégral
Résumé :
Pratiques et représentations sociales transmises de génération en génération, les patrimoines culturels immatériels (PCI) sont aujourd’hui définis dans le cadre de dispositifs internationaux et nationaux (Unesco, 2003). Dans certaines situations, l’attachement au PCI révèle l’existence d’« espaces en souffrance ». En effet, phénomènes spatiaux aux manifestations inscrites dans des lieux, les PCI contribuent à la capacité des individus et des sociétés à assurer leur pérennité en sauvegardant leurs sentiments d’identité, de présence territoriale et de continuité à travers l’histoire. Réussies ou échouées, les patrimonialisations témoignent d’un dynamisme de ceux qui les opèrent. In fine, les PCI traduisent des territorialités liées à la résilience pour les hommes qui les créent, et y tiennent. L’étude de terrain de neuf sites en Normandie et Pays-de-la-Loire montre que les manifestations du « PCI » sont autant de dépassements de perturbations par des résiliences inscrites dans des échelles géographiques multiples : depuis les échelles micro, celles où l’on soigne le sujet et son lieu corporel organique, aux échelles méso et macro où ces résiliences tendent à raccommoder des tissus socio-territoriaux plus vastes. Ainsi, entre lieux, milieux englobants et territoires, le patrimoine culturel immatériel relève d’une territorialité matricielle. Il participe à la permanente re-création de la relation de l’Homme à la Terre
Social practices and representations, passed from generation to generation, are today defined as “intangible cultural heritage” and figure in both national and international patrimonial provisions (Unesco 2003). In some cases, people’s attachment to “intangible cultural heritage” can reveal the existence of “areas of suffering”, whether personal or societal. As a spatial phenomenon, the expression of which is often related to a geographical location, “intangible cultural heritage” contributes to Man’s and society’s capacity to ensure its sustainability through the preservation of Man’s feelings of identity, territorial presence and continuity through Time. Successful or not, patrimonialisations are proof of the energy of those who perpetrate them. In fine, “intangible cultural heritage” conveys territorialities linked to the resiliency of those who create such heritage and hold on to it. A field study of 9 sites, in the Normandy and Pays de la Loire regions, shows that these expressions of “ICH” provide Man with a way to overcome disruptions through resiliency, detectable on various geographical scales: from the micro scale, where we look after the individual and his organic corporal location, to the meso and macro scales, where they tend to mend the wider socio-territorial fabric. Thus, between locations, communities and territories, “intangible cultural heritage” becomes part of a matrix territoriality. It is, therefore, part of the permanent re-creation between Mankind and Earth
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Plus de sources

Livres sur le sujet "Sauvegarde du patrimoine culturel immatériel"

1

Gauthier, Antoine. Les mesures de soutien au patrimoine immatériel. Québec] : Conseil québécois du patrimoine vivant, 2012.

Trouver le texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
2

La Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatérial : Son application en droits français et chinois. Paris : L'Harmattan, 2013.

Trouver le texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
3

Switzerland), Musée d'ethnographie (Neuchâtel, dir. Bruits : Échos du patrimoine culturel immatériel. Neuchâtel : Musée d'ethnographie, 2011.

Trouver le texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
4

Nicolas, Adell-Gombert, dir. Transmettre, quel(s) patrimoine(s) ? : Autour du patrimoine culturel immatériel. Paris : Michel Houdiard, 2011.

Trouver le texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
5

Le patrimoine culturel immatériel : Premières expériences en France. Montréal : Leméac, 2011.

Trouver le texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
6

Fines, Francette, et Leila Lankarani. Le patrimoine culturel immatériel et collectivités infraétatiques : Dimensions juridiques et régulation. Paris : Éditions Pedone, 2013.

Trouver le texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
7

editor, Fromageau Jérôme, Hottin Christian editor, France. Département du pilotage de la recherche et de la politique scientifique, Groupe de recherche sur le droit du patrimoine culturel et naturel et Institut interdisciplinaire d'anthropologie du contemporain (France), dir. Droit et patrimoine culturel immatériel : Sous la direction de Marie Cornu, Jérôme Fromageau et Christian Hottin. Paris : Harmattan, 2013.

Trouver le texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
8

Histoire de l'école française d'équitation : Suivie de la doctrine de l'école française : pour la sauvegarde du patrimoine culturel français dans le domaine de l'équitation. Mézy-sur-Seine : Edhippos, 2009.

Trouver le texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
9

Réunion internationale d'experts pour la sauvegarde et la promotion du partimoine culturel immatériel des groupes minoritaires de la République démocratique populaire Lao (1996 Vientiane, Laos). Kō̜ngpasum sākon naksīeosān phư̄a kānʻanuhak læ songsœ̄m m mō̜ladok vatthanatham nivatthu khō̜ng Lāo bandā phao : Reunion internationale d'experts pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine culturel immateriel des groupes minoritaires de la Republique democratique populaire lao, Vientiane 7-11 octobre 1996. [Vientiane] : Organisation des nations unies pour l'education, la science, et la culture, 1996.

Trouver le texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
10

Bortolotto, Chiara, dir. Le patrimoine culturel immatériel. Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2011. http://dx.doi.org/10.4000/books.editionsmsh.3545.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.

Chapitres de livres sur le sujet "Sauvegarde du patrimoine culturel immatériel"

1

« La convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel ». Dans International Law : New Actors, New Concepts - Continuing Dilemmas, 301–17. Brill | Nijhoff, 2010. http://dx.doi.org/10.1163/ej.9789004181823.i-614.90.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
2

Schmit, Pierre. « La mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Normandie ». Dans Le patrimoine culturel immatériel au seuil des sciences sociales. Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2020. http://dx.doi.org/10.4000/books.editionsmsh.16050.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
3

« Convention Pour La Sauvegarde Du Patrimoine Culturel Immatériel. Paris, Le 17 Octobre 2003 ». Dans l'Action Normative à l'UNESCO, 306–20. Brill | Nijhoff, 2007. http://dx.doi.org/10.1163/ej.9789004164567.1-806.36.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
4

Lankarani, Leila. « Présentation de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, creuset de la diversité culturelle ». Dans Regards croisés sur la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel et la convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, 17–36. Presses de l'Université Laval, 2019. http://dx.doi.org/10.2307/j.ctv1gbrxhp.5.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
5

Bergeron, Yves. « « Législation » et « tradition » dans l’application de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel ou « Quand les muséologues font la loi » ». Dans Regards croisés sur la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel et la convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, 147–62. Presses de l'Université Laval, 2019. http://dx.doi.org/10.2307/j.ctv1gbrxhp.12.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
6

Hsu, Yao-Ming. « Isolement du régime international de la protection du patrimoine commun de l’humanité ? L’application volontaire par Taïwan de la « convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel » et la « convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel » et ses effets ». Dans Des patrimoines et des normes, 207–17. Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, 2015. http://dx.doi.org/10.4000/books.putc.10089.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
7

Vlassis, Antonios. « Culture et accords commerciaux : ». Dans Regards croisés sur la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel et la convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, 165–86. Presses de l'Université Laval, 2019. http://dx.doi.org/10.2307/j.ctv1gbrxhp.13.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
8

Hanania, Lilian Richieri. « Les biens et les services culturels menacés ». Dans Regards croisés sur la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel et la convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, 53–68. Presses de l'Université Laval, 2019. http://dx.doi.org/10.2307/j.ctv1gbrxhp.7.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
9

de Lassus Saint-Geniès, Géraud. « Droit international de la culture et droit international des changements climatiques : ». Dans Regards croisés sur la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel et la convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, 217–34. Presses de l'Université Laval, 2019. http://dx.doi.org/10.2307/j.ctv1gbrxhp.15.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
10

Cazala, Julien. « L’application du principe de précaution en droit international de la culture ». Dans Regards croisés sur la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel et la convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, 95–110. Presses de l'Université Laval, 2019. http://dx.doi.org/10.2307/j.ctv1gbrxhp.9.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Nous offrons des réductions sur tous les plans premium pour les auteurs dont les œuvres sont incluses dans des sélections littéraires thématiques. Contactez-nous pour obtenir un code promo unique!

Vers la bibliographie