Littérature scientifique sur le sujet « Tunisie – 2010-2011 (Révolution de jasmin) – Influence »

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Sommaire

  1. Thèses

Thèses sur le sujet "Tunisie – 2010-2011 (Révolution de jasmin) – Influence":

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Jomni, Nadia. « La photographie de la révolution tunisienne sur Facebook : entre rupture et continuité ». Electronic Thesis or Diss., Université de Lorraine, 2022. https://docnum.univ-lorraine.fr/ulprive/DDOC_T_2022_0310_JOMNI.pdf.

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Résumé :
Les réseaux sociaux, principaux outils de diffusion de l'information pendant la révolution tunisienne de 2011, se sont transformés par la suite en espaces médiatiques d'exposition et de reportage photographiques du quotidien : des villages isolés aux images de la misère et des inégalités sociales, en passant par les scènes de la vie ordinaire… A travers le prisme des médias numériques, une nouvelle représentation de la Tunisie a vu le jour.Ainsi une nouvelle information participative et alternative tunisienne est née, fruit d'une intérité provoquée par les réseaux sociaux, donnant naissance, à son tour, à une mutation des codes stylistiques, techniques, de la pratique photographique mais surtout des mutations discursives et fonctionnelles.Ainsi une nouvelle forme d'information, participative et alternative, est née, fruit d'une intérité provoquée par les réseaux sociaux. Les dispositifs socionumériques, dans ce contexte de crise, ont donné lieu à une mutation des codes stylistiques de la pratique photographique, en même temps qu'ils ont renouvelé les raisons d'être et les sujets majeurs de la photographie en Tunisie.Cette recherche éclaire cette transformation à travers une approche ethnographique et netnographique fondée sur l'examen d'un riche corpus de photographies, de leur circulation, ainsi que sur l'étude et l'analyse des interactions entre les membres du réseau social Facebook, dont nous faisons partie
It is quite conspicuous that during the Tunisian Revolution, which initiated in 2011, the main information dissemination tools all along that era were definitely social media. Indeed, the latter, thereafter, had been considered as a platform where media coverage and photographic reports were mainstream.Actually, they were literally emulating the social inequalities through the exhibition of the prevailing circumstances during that time; by depicting the isolated and wretched towns, as well as, by echoing the daily life scenes of the citizens.Yet, a brand-new portrayal of the country emerged, perceived through the lenses of the Digital Media.Thus, an alternate and participatory way to channel messages took place in Tunisia, resulting from the interaction prompted by social media, giving sequentially rise to an alteration in the stylistic and technical codes, in the practice of photography but above all in igniting an inverted evolution regarding a much more practical and discursive means of communication.Thus, an alternate and participatory way to channel messages took place in Tunisia, resulting from the interaction prompted by social media. Hence, not only did the social and digital devices in this environment of crisis lead to the alteration of the stylistic codes in the photographic practice, but also refresh its core business along with remodeling the major areas of concern in the field of photography carried out in Tunisia.Accordingly, this thesis sheds light on this conversion using an ethnographic and netnographic approach based on reviewing numerous photos, how they were spread along with including the study and analysis of the synergy and intercommunication of all the Facebook network members, which we belong to
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Marzo, Pietro. « The international dimension of Tunisia’s transition to democracy : from consensus over democracy to competitiveness within democracy ». Doctoral thesis, Université Laval, 2020. http://hdl.handle.net/20.500.11794/66900.

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Résumé :
Après le déclenchement des révoltes arabes en 2010, la Tunisie est le seul pays arabe à s'être démocratisé avec succès, dans une région où un repli autoritaire est en train de sévir. Les chercheurs ont étudié la transition démocratique tunisienne en se concentrant principalement sur ses facteurs internes, alors qu'ils ont accordé peu d'attention à l'impact des facteurs internationaux et des influences externes sur le processus de transition. S'appuyant sur une analyse qualitative, cette étude examine la dimension internationale de la transition de la Tunisie vers la démocratie et soutient que les facteurs et influences internationaux ont joué un rôle important dans le processus de démocratisation. Cette recherche se concentre sur l'impact que l'agence des promoteurs internationaux de la démocratie a eu sur la structure nationale tunisienne. Il met en évidence la façon dont l'interaction entre les acteurs internationaux et les groupes nationaux tunisiens a contribué au processus de démocratisation, sans soutenir que les facteurs externes ont imposé les choix et des acteurs politiques et sociaux tunisiens. L'étude expose trois résultats théoriques qui contribuent au débat sur la dimension internationale de la démocratisation. Premièrement, cette recherche suggère que lorsque les promoteurs internationaux de la démocratie soutiennent les oppositions nationales à développer une confiance mutuelle à renforcer leurs liens, et de combler les divisions, il favorise l'émergence des nouveaux ‘centres de pouvoir’. Les données empiriques fournies par cette étude démontrent que les programmes d'aide à la démocratie et les influences libérales internationales ont favorisé la création d'une coalition tunisienne pro-démocratie d'opposition au régime de Ben Ali. Deuxièmement, cette étude avance que le faible niveau de la bataille étrangère pour l'influence en Tunisie a facilité le processus de négociation entre les élites de transition pendant le processus de démocratisation. Troisièmement, cette étude soutient que lors de la transition tunisienne vers la démocratie, les promoteurs internationaux de la démocratie ont aidé les partis politiques tunisiens à passer d'un consensus initial sur la mise en place d'un système politique démocratique à une concurrence au sein du système démocratique mis en place. Bien que cette étude se concentre uniquement sur le cas de la Tunisie, tous les chapitres fournissent des preuves comparatives avec d'autres contextes régionaux.
Following the outbreak of the Arab revolts in late 2010, Tunisia is the only Arab country that has democratized successfully in a region where authoritarian retrenchment prevails. Scholars have studied the Tunisian transition to democracy focusing mainly on domestic factors, devoting little attention to the role international factors and external influences played in the transitional process. Relying on qualitative analysis, this study investigates the international dimension of Tunisia’s transition to democracy and argues that international factors and influences played a relevant role in the democratization process. This research focuses on the impact the agency of international democracy promoters had on Tunisian national structure during the transition to democracy, without downplaying the agency of Tunisian political and social actors. It highlights how the interplay between international actors and Tunisia domestic groups contributed to the making of the democratization process. The study lays out three theoretical findings that contribute to the debates on the international dimension of democratization and democracy promotion. First, it suggests that when international democracy promoters support domestic oppositions in developing mutual trust, strengthening ties and bridging divisions, they enhance the emergence of new alternative ‘centres of power’ to the regime. Second, this study argues that the low level of foreign squabbling for influence in Tunisia facilitated the bargaining process among transitional elites during the democratization process. Third, this study suggests that during the Tunisian transition to democracy, international democracy promoters helped Tunisian transition elites to move from the initial consensus over democracy to competition within the democracy. While this study focuses only on the Tunisia’s case, all the chapters provide comparative evidence with other countries in the Middle East and North Africa to back up the empirical findings and the theoretical reflections.
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Abbas, Nabila. « Das Imaginäre und die Revolution : die Imaginäre des tunesischen Revolutionsprozesses ». Thesis, Paris 8, 2019. http://www.theses.fr/2019PA080004.

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Résumé :
Mon approche de la révolution tunisienne se concentre sur les imaginaires des acteurs tunisiens qui ont contribué à la chute du régime de Ben Ali : Quels imaginaires politiques ont-ils ? Quelles critiques formulent-ils à l’égard de ce régime ? À quelles idées, normes, valeurs font-ils référence dans leurs critiques ? J’examine les imaginaires de différents acteurs : défenseurs des droits humains, syndicalistes, féministes, citoyens, jeunes, chômeurs, cyberactivistes et islamistes. J’identifie d'abord les imaginaires qui ont contribué à l’érosion de l’ancien régime (imaginaires critiques), avant d'analyser les imaginaires figurant la construction d’une « nouvelle Tunisie » (imaginaires constructifs). Pour penser le concept d’imaginaire je m’appuie sur la pensée du philosophe Cornelius Castoriadis qui attire l’attention sur la force de l’imagination conçue comme une puissance permettant l'émergence de représentations sociales. J’en ai déduit deux hypothèses fondamentales pour mon travail. Premièrement : les imaginaires révolutionnaires des acteurs sociaux s’opposent et contredisent les récits d’État. Partant de l’idée de Foucault selon laquelle le pouvoir produit et s'exerce également à travers des discours qui se traduisent en vérités sociales, j’affirme que les imaginaires révolutionnaires en remettant en cause les récits d’États contredisent également la légitimité du régime de Ben Ali. Et deuxièmement : les processus révolutionnaires sont des processus conflictuels dans lesquels les acteurs sociaux négocient les valeurs et les institutions de la société à construire. L’imagination et les imaginaires occupent un rôle primordial dans cette négociation
The revolutionary Tunisian movement has overthrown the 23-years-long dictatorship and kleptocracy of Ben Ali and has declared the end of the deprivation of the right of political self-determination. The outbreak of the Tunisian revolution and of the revolts in the Arab world in 2011 challenged as well some western hegemonic ideas about the Arab people, states and societies. The ongoing uprisings in the Arab world seem to question the stereotype of “Arab people” as non-political and fatalistic. In my doctoral dissertation, I approach the Tunisian revolutionary process by analysing the imaginaries, that is to say the political ideas, wishes, social representations, norms and values of the main Tunisian actors that contributed to the legitimacy crisis of the Ben Ali regime in its symbolic foundation and in the end to its overthrow. These actors include trade unionists, feminists, young people, secular and Islamist human rights activists, cyber-activists, unemployed persons and “ordinary citizens”. I conducted in total 47 semi-structured, interviews with the above-mentioned actors in Tunis, Sidi Bouzid, Gafsa, Redeyef and El Guettar. I rely on the work of the philosopher and psychologist Cornelius Castoriadis on imaginaries to explain that not only reason but also imagination contributes to the construction of social institutions, representations and practices. I identify the imaginaries that served as basis of critique of the Ben Ali regime (critical imaginaries) and imaginaries concerning the “new Tunisia” (constructive imaginaries), such as imagined
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Bouallegue, Olfa. « Analyse économique des révolutions : Cas de la révolution Tunisienne ». Thesis, Montpellier, 2017. http://www.theses.fr/2017MONTD020/document.

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Résumé :
En 2011, des mouvements sociaux et révolutionnaires d’une ampleur rare ont agité certains pays du nord de l’Afrique. Cela correspond à ce qu’on a appelé le printemps arabe.Le premier de ces pays touchés par ces mouvements est la Tunisie. Cette thèse porte sur la révolution tunisienne. Elle propose une analyse théorique et empirique de cette révolution.D’un point de vue théorique, ce travail se situe dans le cadre de l’analyse économique. Nous nous situons donc dans le prolongement de la littérature économique qui, à partir des années 1970, s’est intéressée aux mouvements sociaux et plus précisément les révolutions. La théorie économique a offert un autre cadre permettant d’analyser la manière dont l’action d’un petit groupe d’individus peut provoquer des bouleversements de grande envergure. L’un des objets de cette thèse est alors de proposer une synthèse de cette littérature. Nous soulignons que cette thèse revient sur les définitions de la révolution et propose une présentation qui essaye d’être exhaustive des analyses économiques des révolutions. Quatre types de modèles sont définis : la méthode décisionnelle, la théorie des jeux, la méthode d'analyse Tobit et le modèle seuil de mobilisation. Ces modèles ont parvenu à expliquer l’émergence d’un mouvement révolutionnaire mais ne prennent pas en compte la particularité de chaque pays, nous insistons en particulier sur ce point. Il n’en est pas moins vrai que, la littérature théorique sur les révolutions a précisé ce caractère unique pour chaque révolution. Autour de cette spécificité, l’idée centrale de cette thèse a été construite : quelles sont les causes de la révolution tunisienne ? En outre, la contribution principale de cette thèse est d’ordre empirique. Bien que de nombreuses recherches aient analysé de différentes manières les causes des révolutions (Données de panel, modèles économétriques), la méthode d’analyse en composantes principales (ACP) est, à notre connaissance, la première contribution dans l’analyse des révolutions et surtout la première étude de ce type appliquée à la Tunisie. Cette méthode a pu détecter trois ramifications caractérisant le 14 janvier 2011. Trois révolutions d’ordre sociologique et sociétal semblent particulièrement importantes : une révolution démographique, une révolution de l’alphabétisation et une révolution des attentes. Premièrement, la transition démographique et ses implications économiques et sociales. Deuxièmement, les inégalités et l’élargissement de la fracture sociale entre les régions. Troisièmement, la mauvaise gestion du pays suite à l’emprise de l’économie sous Ben Ali et ses conséquences catastrophique sur l’investissement et la création d’emplois
Revolution, which embodies major turns in the course of history, has for a long time been a social study subject. With the coming of the school of public choice in the 1960's, a new economic current helped to undestand revolution. Many economists such as: James M. Buchanan (1962), Gordon Tullock (1971-1974) and John E. Romer (1985) have applied economic theory to social and political science using tools developed by microeconomy. The goal of my research paper is to highlight the contribution of economic theory in the understanding of revolution. I have first drawn a line between two approaches that have studied revolution: The sociological approach which mainly explains why do people revolt when they are faced with structural imbalances. The economic approach which uses the theory of rational choice to demonstrate how people choose to be passive when they are confronted with a revolution
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Zouaghi, Sabrina. « L'influence du salafisme dans le processus de rédaction de la nouvelle constitution tunisienne ». Master's thesis, Université Laval, 2018. http://hdl.handle.net/20.500.11794/32535.

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Résumé :
Le présent mémoire tente d’apporter un éclairage nouveau sur le phénomène du salafisme et son implication au coeur du processus de constitution-making de la transition tunisienne en répondant à la question de recherche suivante : « les salafistes tunisiens, de par leur idéologie qui ne privilégie que la légitimité de leurs propres revendications et de par leurs actions qui ne favorisent pas la négociation, le compromis et la coexistence de différentes factions sociétales, ont-ils influencé le processus de rédaction de la nouvelle constitution tunisienne, et si oui, de quelle(s) manière(s) et quels ont été les impacts ? ». Les résultats du mémoire font état que les salafistes tunisiens ont influencé le processus constitutionnel, mais pas le contenu de la constitution. En effet, ils ont réussi à remettre sur la table la question de la charî’a dans les débats constitutionnels et plus particulièrement dans les discussions internes du parti Ennahda grâce à des formes de mobilisation parainstitutionnelle. Cependant, ces formes de mobilisation n’ont pas eu l’effet escompté d’inscrire la charî’a dans la nouvelle constitution. En réalité, le contexte socio-politique a plutôt favorisé l’exclusion des salafistes à cause de leurs discours qui discréditaient les autres factions sociétales et politiques et de leurs actions qui ne favorisaient pas la négociation, le compromis et la coexistence avec ces factions. Les salafistes, comme groupe social particulier qui attire les franges populaires de la société, véhiculent une idéologie religieuse entraînant des impacts politiques et sociaux qui les distingue de la majorité des Tunisiens. Si Ennahda entretenait certains objectifs communs avec les salafistes, ses deux partenaires politiques ne se retrouvaient pas dans une situation similaire, bien au contraire. Les salafistes, par leurs discours et leurs actions, empêchaient l’atteinte d’un compromis démocratique entre ces partis politiques et représentaient une menace pour les règles de garantismo qu’ils étaient en train de négocier. Ils exacerbaient la polarisation entre « islamistes » et « non-islamistes » et menaçaient la coexistence des deux camps. Lers intérêts paraissaient ainsi ne pas faire partie d’un consensus possible entre les factions les plus importantes qui ne considéraient pas les salafistes comme des acteurs significatifs au sein de la société tunisienne. Ils ont été dès lors exclus du jeu démocratique, à la fois des débats et du processus. La mise au rancart de leurs intérêts a été l’un des coûts à assumer pour Ennahda, afin d’assurer l’adoption de la nouvelle constitution tunisienne et la réussite de la transition démocratique.
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Ben, Mansour Bader. « Les traces de la révolution dans les campagnes numériques des partis politiques en Tunisie démocratique ». Doctoral thesis, Université Laval, 2021. http://hdl.handle.net/20.500.11794/69909.

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Résumé :
Cette thèse porte sur les pratiques de communication numériques des partis politiques en Tunisie lors des premières élections municipales à l’ère démocratique qui ont eu lieu le 6 mai2018. Un manque de travaux est relevé dans la littérature scientifique sur ces pratiques dans des contextes autres que des démocraties occidentales établies et sur des élections locales plutôt que nationales. De plus, malgré la succession des échéances électorales depuis le changement de régime en Tunisie et l’importance du numérique dans la vie politique depuis la révolution de 2011, très peu d’études se sont intéressées aux campagnes numériques des partis politiques dans le cadre des compétitions électorales. Notre thèse entend combler ces carences dans la littérature en nous appuyant sur des considérations sociales pour mieux cerner les logiques d’élaboration des stratégies numériques des partis politiques dans ce contexte inédit. Le phénomène révolutionnaire de 2011 constitue un point tournant dans la vie politique tunisienne dans lequel le numérique est fréquemment présenté comme ayant joué un rôle important. L’objectif de cette thèse est d’identifier et de comprendre si les traces de la révolution marquent sept ans plus tard les pratiques numériques de campagne des partis politiques. Nous mobilisons ainsi l’hypothèse générale de la sédimentation qui s’inscrit dans une perspective d’analyse processuelle empruntée à la géologie. Elle nous sert de guide pour établir un lien entre deux phénomènes temporellement distincts : la révolution de 2011 et les élections municipales de 2018.La question de l’appropriation du web par les partis politiques est appréhendée dans ce terrain de recherche à partir d’une approche par les acteurs. D’un point de vue théorique, la thèse met en lumière des dimensions sociologiques souvent négligées dans les travaux sur les campagnes numériques. En plaçant la focale sur le profil des concepteurs des stratégies, l’étude se démarque de la majorité des recherches sur le web politique qui se consacrent généralement aux analyses des objets techniques. La thèse met également en relation deux champs disciplinaires distincts. Elle montre comment l’approche théorique de l’ « action connective » (Bennett et Segerberg, 2012) développée dans le cadre des mouvements sociaux en ligne s’articule avec l’approche théorique du système médiatique hybride (Chadwick, 2013) dans un cadre de communication politique électorale. Dans une première étape, nous brossons un portrait des stratèges numériques au sein des partis politiques en étudiant comment ces derniers ont mobilisé le numérique lors de la révolution de 2011. Dans une deuxième étape, nous nous intéressons à leurs valeurs et à leurs perceptions du rôle du numérique dans le cadre du soulèvement de 2011 et dans celui de la démocratie. Dans une troisième étape, nous examinons les sources d’inspiration des stratèges en essayant de saisir si ces derniers reproduisent dans leurs stratégies électorales des pratiques numériques qui ont marqué la révolution. Enfin, nous analysons les objectifs qu’assignent les stratèges aux campagnes numériques pour les élections municipales. Un devis en méthodes mixtes est mis en place. Les données, – colligées à l’aide d’une série d’entretiens avec 27 stratèges en communication des six principaux partis politiques tunisiens– ont été analysées à travers des analyses de contenu qualitatives (par catégories et thématiques) et quantitatives semi-automatisées (à l’aide d’un dictionnaire).L’étude révèle que les formations qui semblent adopter des stratégies numériques citoyennes plus innovantes sont celles où se sont accumulés les sédiments de la révolution : Elles emploient des cyberactivistes de la révolution, cyber-optimistes qui mobilisent les pratiques numériques de la révolution dans la conception des stratégies électorales numériques. La thèse soutient qu’à travers un processus de sédimentation – qui se serait développé de la révolution aux élections – l’héritage du soulèvement de 2011 semble marquer le contexte démocratique tunisien. Cet héritage imprègne à divers degrés, les stratégies numériques préparées pour les élections municipales de 2018 en favorisant notamment les initiatives citoyennes et l’exploitation des potentialités démocratisantes des médias socionumériques. Sous les apparences des campagnes numériques, il existe des logiques sous-jacentes non observables qui relèvent non seulement de considérations sociohistoriques propres au contexte étudié, mais aussi de considérations liées au profil des acteurs chargés d’élaborer les stratégies électorales. Cette thèse identifie, met en évidence et croise ces facteurs en soulevant leur incidence sur l’orientation des stratégies préparées pour les élections municipales de 2018 en Tunisie post-révolution.
This thesis examines the digital communication practices of political parties in Tunisia during the first municipal elections of the country’s democratic era conducted on May 6, 2018. Agap in the scientific literature is noted on these practices in other contexts than established Western democracies and on local rather than national elections. Moreover, despite the succession of electoral events since the regime change in Tunisia and the importance of digital in political life since the 2011 revolution, very few studies have focused on the digital campaigns of political parties within the framework of electoral competitions. Our thesis intends to fill these gaps by drawing on social considerations to better understand the logic underscoring the development of the digital strategies of political parties in this unprecedented context. The revolutionary phenomenon of 2011 marks a turning point in Tunisian political life and constitutes a period in which digital technology is frequently presented as having played an important role. The thesis aims to identify and understand whether traces of the revolution mark the digital campaign practices of political parties seven years later. We thus mobilize the general hypothesis of sedimentation, which is part of a processual analysis perspective borrowed from geology. It serves as a guide to establish a link between two temporally distinct phenomena: the 2011 revolution and the 2018 municipal elections. The appropriation of the web by political parties is addressed in this research field from anactor-based approach. From a theoretical point of view, the thesis highlights sociological dimensions that are often neglected in works on digital campaigns. By focusing on the profile of strategy designers, the study differs from the majority of research on the political web, which is generally devoted to the analysis of technical objects. The thesis also brings together two distinct disciplinary fields. It shows how the theoretical approach of "connective action" (Bennett and Segerberg, 2012) developed in the context of online social movements connects to the theoretical approach of the hybrid media system (Chadwick, 2013) in the context of electoral political communication. We first paint a portrait of digital strategists within political parties by studying how they mobilized digital tools during the 2011 revolution. We secondly examine their values and perceptions of the role of digital in the 2011 uprising and in democracy. We thirdly examine the strategists’ sources of inspiration, thus trying to understand whether they reproduce digital practices that marked the revolution in their electoral strategies. Finally, we analyze the objectives that strategists assign to digital campaigns for municipal elections. Our research uses a mixed-methods approach. The data - collected through a series of interviews with 27 communication strategists from the six main Tunisian political parties -were analyzed through qualitative (by categories and themes) and semi-automated quantitative content analysis (using a dictionary).The study reveals that political parties that appear to adopt more innovative digital citizen strategies are those in which the sediments of the revolution had accumulated: they employ cyberactivists of the revolution, cyber-optimists and mobilize the digital practices characteristic of the revolution in the digital electoral strategies’ design. This thesis argues that through a process of sedimentation - which would have developed from the revolution to the elections - the legacy of the 2011 uprising seems to mark the Tunisian democratic context. This legacy permeates, to varying degrees, the digital strategies prepared for the 2018 municipal elections through the promotion of citizen initiatives and the exploitation of the democratizing potential of social media. Underneath the appearances of digital campaigns, there are unobservable, underlying logics that are not only related to sociohistorical elements specific to the context under study, but which also relate to the profile of the actors in charge of developing electoral strategies. This thesis identifies, highlights, and cross-references these factors by insisting on their impact on the strategies prepared for the 2018 municipal elections in post-revolution Tunisia.
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Kebaili, Selima. « Le genre de la justice transitionnelle : les effets d'un label international sur des femmes (victimes) en Tunisie (2011-2018) ». Thesis, Paris, EHESS, 2021. http://www.theses.fr/2021EHES0012.

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Résumé :
Dans le contexte post-révolutionnaire tunisien, la justice transitionnelle, ensemble de dispositifs visant à pacifier et démocratiser des sociétés par la reconnaissance des victimes, a été le sujet de la mobilisation de divers groupes politiques. Des associations de femmes se sont notamment organisées pour mettre en lumière des types de répression spécifiques aux femmes en faisant usage de diverses figures victimaires, parfois antagonistes. L’inclusion des femmes au sein du processus a aussi fait l’objet de mesures institutionnelles qui se sont concrétisées par la création d’une sous-commission de vérité réservée aux femmes, ainsi que la mise en place d’une « approche genre » de la justice transitionnelle par des organisations internationales, parmi lesquelles l’ONU. La figure de femme victime de la dictature est appropriée par divers acteurs et cristallise les enjeux du processus. Alors que la justice transitionnelle est conçue par ses acteurs institutionnels et ses théoriciens comme un processus technique et neutre, cette thèse interroge les effets de politisation produits par la mise en place du processus. La plupart des recherches portant sur la justice transitionnelle ont adopté des perspectives institutionnelles et ont analysé le programme a posteriori. Cette recherche déplace l’analyse vers la réception de la justice transitionnelle par les acteurs locaux et leur socialisation à cette dernière. Au croisement de la sociologie du droit, de l’anthropologie du développement, de la sociologie des mouvements sociaux et de la sociologie du genre, cette thèse s’appuie sur l’observation ethnographique et sur des entretiens avec des acteurs internationaux et locaux de la justice transitionnelle et les femmes victimes. Elle comporte trois axes. D’une part, elle s’intéresse à la manière dont des femmes enviennent à déposer un dossier de victime auprès de la commission de vérité. D’autre part, elle explore les effets du soutien offert aux associations de femmes victimes par les organisations internationales, sur leurs identités collectives et leurs trajectoires militantes. Enfin, elle questionne les appropriations et valorisations différentielles des catégories victimaires et leurs impacts sur la construction des subjectivités politiques des victimes qui s’impliquent dans la justice transitionnelle
Transitional justice, a set of instruments intended to bring peace to and democratizesocieties through the recognition of victims, was the subject of considerable mobilization by various political groups in post-revolutionary Tunisia. Tunisian associations joined forces to shed light on the forms of repression specific to women, using multiple – and sometimes antagonists – victim figures for that purpose. The inclusion of female victims in the process was also addressed by institutional measures, which lead to the implementation of a Truth Sub-commission specifically for women, and the implementation of a “gender approach” by international organizations, such as the United Nations. Whereas institutional actors and theorists have conceived of transitional justice as a technical and neutral process, this thesis questions the politicization and effects produced by the implementation of the program. Most research work on transitional justice has adopted institutional perspectives and analyzed the program a posteriori. This research shifts the analysis towards local actors’ reception of and socialization vis-a-vis the process of transitional justice.Using the sociology of social movements, the sociology of law, the anthropology ofdevelopment, and the sociologie of gender, this thesis draws on ethnographic observation and interviews with international and local actors in transitional justice and with women victims. This research examines three axes. First, it addresses how women come to file a victim's report with the Truth Commission. Secondly, it explores how the support offered to associations of women victims by international organizations influences both their collective identities and their militant paths.Lastly, this study questions the differential appropriations of victim categories and their impact on the construction of the political subjectivities of female victims involved in transitional justice
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Boussetta, Mourad. « Minorités religieuses et dynamiques identitaires en Tunisie : Ibadites et Juifs à l'épreuve du tourisme et de la révolution ». Doctoral thesis, Université Laval, 2020. http://hdl.handle.net/20.500.11794/66673.

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Résumé :
Dans cette recherche, j’étudie les dynamiques identitaires des minorités ibadite/berbère et juive de l’île de Djerba (Tunisie) à travers le prisme du tourisme et de la révolution. Je démontre que l’agencéité de ces deux minorités ethnicoreligieuses se base sur la force mobilisatrice de leur patrimoine immatériel. Je déconstruis le double discours colonial et national les dotant d’un statut historique et juridique subalterne en me basant sur l’apport critique des études postcoloniales et sur une ethnographie multi-située. J’inscris ce faisant cette agencéité dans une dynamique de relations de pouvoir. J’analyse les adaptations, les négociations et les résistances des acteurs ibadites/berbères et juifs sous le régime colonial puis sous l’État-nation pour aboutir à une meilleure connaissance de leurs stratégies dans l’hyperprésent, soit la révolution de 2011. J’explique qu’en contribuant activement au jumelage de leur patrimoine immatériel à l’industrie touristique et qu’en s’engageant dans la mouvance politique postrévolutionnaire, ces acteurs se réapproprient une citoyenneté entière en Tunisie. Cet examen critique met en évidence les stratégies adoptées par les acteurs des minorités étudiées pour se repositionner par rapport aux structures, non pas dans le sens d’une rupture, mais plutôt dans celui de s’insérer dans les relations de pouvoir avec un statut avantageux.
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Lahouij, Mohamed Anouar. « Changement politique à l'ère du numérique : fragilité et promesse dans les pays en transition démocratique ». Toulouse 3, 2014. http://www.theses.fr/2014TOU30144.

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Résumé :
Cette étude porte sur la transition politique et son interaction avec la communication religieuse en Tunisie, dans la nouvelle sphère publique virtuelle suite à la suppression de la censure d'Internet en 2011. Notre enquête a révélé qu'Internet et en particulier les réseaux sociaux portent différentes significations positives et libératrices pour la participation politique en ligne. Les répondants ont décrit comment Internet et notamment Facebook ont permis aux citoyens tunisiens de participer à la vie politique, de briser l'isolement et la censure, de diffuser des informations et d'exprimer leur indignation. Par ailleurs, malgré les fractures qui sont apparues sur la sphère publique virtuelle, l'engagement politique a été soutenu par l'utilisation d'autres plates-formes technologiques par les cyberactivistes et l'adoption simultanée des deux formes de participation politique en ligne et hors ligne. Néanmoins, on constate la volonté d'une certaine partie de la population tunisienne de créer une nouvelle ère de l'islam politique qui a pour objectif de transmettre une image des partis religieux comme une force religieuse modérée et libérale au public occidental
This study deals with the political transition and its interaction with the political transition in Tunisia in the new virtual public sphere following the abolition of internet censorship in 2011. Our inquiry revealed that the internet and in particular social networks carry different positive and liberating significances for the political participation online. The respondents showed how the Internet and especially Facebook permitted the Tunisian citizens to participate to the political life, to break the isolation of censorship, to disseminate information and to express their indignation. Despite the divides which surfaced on the public virtual sphere, the political commitment was sustained by the use of other technological platforms by cyber activists and the simultaneous adoption of two forms of political commitment online and off-line. However, it was found that a certain part of the Tunisian population is willing to create a new era of the political Islam which aims to transmit an image of the religious parties as a religious moderate and liberal force to the western audience
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Ben, Hadj Fredj Mejdi. « Les déterminants macro-économiques et financiers de l'efficience bancaire de pays émergents : cas de la Tunisie ». Thesis, Tours, 2016. http://www.theses.fr/2016TOUR1005.

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Résumé :
Notre objectif de ce travail est d’étudier l’efficience du marché financier tunisien avant et après la révolution de Jasmin de 2011 et de déterminer les facteurs macroéconomiques et financiers qui influencent le score d’efficience de ce marché. Notre méthodologie consiste à utiliser dans un premier temps le modèle GARCH multivarié pour estimer le coefficient de corrélation entre les rendements du marché et ceux des différentes banques et le coefficient Béta. Comme ce modèle suppose des résidus qui suivent la loi normale multivariée qui est une hypothèse non vérifiée dans la pratique, nous allons utiliser dans un deuxième temps la théorie des copules pour donner une plus grande souplesse dans la modélisation des données multivariées. Les facteurs les plus influents sont déterminés en utilisant le modèle de régression linéaire,le modèle de données de Panel et le modèle TOBIT. Les résultats empiriques montrent que le marché tunisien n’est pas efficient ni avant ni après la révolution. Beaucoup d’actions sont proposées pour améliorer le degré d’efficience de ce marché
Our objective of this work is to study the efficiency of the Tunisian financial market before and after the Jasmin revolution of 2011 and identify macro-economic and financial factors that influence the efficiency score of this market. Our methodology is to use at first multivariate GARCH model to estimate the correlation between market returns and those of individual banks and the Beta coefficient. As this model assumes the residues that follow the multivariate normal law is untested in practice, we used in a second step the copula theory to provide more flexibility in modeling multivariate data. The most influential factors are determined using the linear regression model, the panel data model and TOBIT model. The empirical results show that the Tunisian market is not efficient either before or after the revolution. Many actions are proposed to improve the degree of efficiency of this market

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