Letteratura scientifica selezionata sul tema "Travail forcé – Chine"

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Articoli di riviste sul tema "Travail forcé – Chine":

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Jean, Mathieu. "Colette Guillaumin au Guandong : une sociologie historique de la force de travail féminine chinoise1". Articles 30, n. 2 (12 marzo 2018): 175–95. http://dx.doi.org/10.7202/1043928ar.

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Abstract (sommario):
Le développement capitaliste chinois a fait ressortir l’importance de la mobilisation desdagongmei, ces jeunes travailleuses soumises à un régime de travail disciplinaire dans les industries exportatrices intégrées au marché mondial. L’auteur propose une analyse sociohistorique de la main-d’oeuvre féminine où il suggère l’importance économique de l’appropriation du corps des femmes pour les familles chinoises : il en déduit que des rapports de sexage historiquement constitués lient l’ancienne division sexuelle du travail de la Chine impériale avec le mode de régulation du travail présent de nos jours dans les zones économiques spéciales. Ces rapports de sexage se trouvant au coeur même du capitalisme, l’auteur conclut qu’il est nécessaire de concevoir capitalisme et sexage sur le même plan ontologique, soit celui des pratiques sociales.
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Rodríguez, Jenny K. "Employment Relations in Chile: Evidence of HRM Practices". Articles 65, n. 3 (9 novembre 2010): 424–46. http://dx.doi.org/10.7202/044890ar.

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Abstract (sommario):
Cet article fait état de résultats d’une étude empirique sur les pratiques de GRH (gestion des ressources humaines) dans les entreprises chiliennes dans le but de jeter un éclairage sur la compréhension des relations de travail, particulièrement au vu d’une littérature restreinte sur le sujet. L’analyse repose sur une recherche sur la culture organisationnelle et les pratiques de GRH auprès d’un échantillon non probabiliste de 2000 travailleurs et travailleuses chiliens employés dans des organisations de la région métropolitaine du Chili. L’argument principal soutenu dans cet article est à l’effet que les pratiques de GRH au Chili sont révélatrices d’une perspective normative dans le discours contemporain en matière de GRH et dans lequel les gestionnaires conçoivent la nature de la relation d’emploi comme étant de l’ordre du contrôle ouvrier. Alors que les processus de GRH sont articulés selon une rhétorique de l’émancipation du travailleur, les pratiques en cours perpétuent plutôt un courant de subordination qui a historiquement forgé les relations de travail au Chili. L’analyse est structurée autour d’un discours conceptuel sur les pratiques de GRH et d’un discours contextuel des dynamiques sociales et de la nature historique des relations de travail au Chili. Les résultats suggèrent que la rhétorique organisationnelle est fortement influencée par le crédo néolibéral, dans lequel les organisations sont décrites comme proposant un discours « managerial » qui fait la promotion de leurs techniques de management d’avant-garde et de la technologie. De même dans le discours, les travailleurs et travailleuses sont considérés comme des actifs de l’organisation et appréciés comme tel. En pratique toutefois, les travailleurs et travailleuses se disent insatisfaits des relations d’emploi sur une base individuelle et des pratiques discrétionnaires de GRH qui les obligent à « voir à leur propre bien-être ». Les hiérarchies et le pouvoir « managerial » émergent comme éléments centraux des relations de travail et des pratiques en GRH, où le pouvoir de l’autorité et le statut de classe dictent les dynamiques organisationnelles et les relations sociales. En fait cela reflète les schémas de relations sociales caractérisant le Chili. De tels résultats constituent une source de données pour des analyses plus larges des pratiques de GRH au Chili, particulièrement pour explorer les perceptions des travailleurs et travailleuses concernant leurs relations d’emploi. Davantage de recherche sera toutefois nécessaire, tant aux niveaux national que régional, pour colliger des données qui permettront une meilleure compréhension nationale et favoriseront des comparaisons régionales.
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HUANG, Y., J. F. HOCQUETTE, J. L. PORRY, J. M. CHAUMET e Y. HUO. "Production de viande bovine en Chine et perspectives d’évolution". INRA Productions Animales 28, n. 3 (14 gennaio 2020): 259–70. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2015.28.3.3031.

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Abstract (sommario):
La consommation de viande bovine a fortement augmenté en Chine depuis la réforme économique et la politique d’ouverture du pays à la fin des années 1970. Cependant, la Chine ne possède pas de véritable filière « viande bovine » avec des partenaires professionnels organisés. De plus, la production augmente avec difficulté. Le ralentissement de la croissance de la production ces dernières années a entraîné une forte hausse du prix de la viande bovine pour le consommateur. La filière « viande bovine » chinoise est face à de nombreux problèmes techniques liés aux pratiques traditionnelles (par exemple, les bovins étaient utilisés comme force de traction pour les travaux agricoles). Ces difficultés entraînent une faible productivité de la filière et s'accompagnent d'une dégradation continue du cheptel de vaches reproductrices en raison de la dispersion des petites fermes paysannes, de la forte réduction des besoins en traction animale, de la faible valorisation des ressources fourragères, du manque de connaissances techniques de la part des petits éleveurs, et du retard dans l’amélioration génétique des races locales. L’amélioration de la technicité est nécessaire notamment pour mieux valoriser les différentes ressources alimentaires des bovins (herbe pâturée ou récoltée, coproduits) et adapter la production à la demande des consommateurs. La structuration de la filière « viande bovine » est également nécessaire pour un élevage durable qui sera amené à prendre en compte d’autres problématiques comme la protection de l’environnement et le bien-être animal.
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Madsen, Deborah L. "The rhetoric of double allegiance : Imagined communities in North American diasporic Chinese literatures". Recherches anglaises et nord-américaines 46, n. 1 (2013): 29–44. http://dx.doi.org/10.3406/ranam.2013.1442.

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Abstract (sommario):
Les travaux les plus populaires de la littérature nord-américaine chinoise peuvent être lus comme structurellement centrés sur une logique du «ni /ni» : il s’agit de textes comme on peut en trouver dans l’oeuvre d’Amy Tan qui n’affichent de fidélité particulière ni à l’Amérique («le pays d’accueil»), ni à la Chine («la patrie»). Plutôt qu’un témoignage de fidélité double, reposant sur une rhétorique positive d’appartenance nationale du type «à la fois/et», les textes figurant dans ce canon affichent une réponse doublement négative, décrite par Sheng-Mei Ma comme «le baiser de la mort» de l’orientalisme. Cette logique trahit la force résiduelle d’un certain nationalisme racialisé, dans les contextes d’identités hybrides et de formation de communautés en diaspora. Au Canada, le roman de Wayson Choy The Jade Peony et son mémoire Paper Shadows, Disappearing Moon Café de SKY Lee et l’histoire de famille de Denise Chong The Concubine’s Children, par exemple, soulignent l’aptitude des formes littéraires canoniques à cristalliser certaines images de «communautés chinoises de l’étranger», leurs relations avec la «mère-patrie » et la fidélité au «pays d’accueil» ou au «pays de résidence».
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Enyiazu, Chukwuemeka, JohnPedro Irokansi e Akilo Joy Anurika. "Contending Weltanschauungen and the Shrinking of Democratic Spaces An Appraisals of Nigeria Democratic Practices-2015-2022". Journal of Politics and Law 15, n. 4 (25 agosto 2022): 95. http://dx.doi.org/10.5539/jpl.v15n4p95.

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Abstract (sommario):
Ivan Krastev said “we are all living in Vladimir Putin’s world now”, where sheer force tramples over democratic rights. However, the travails of the liberal order is not only Putin’s Russia, China waits on the wings….Even the bastions of democracy like United States of America (USA) and United Kingdom (UK) are not left out. In them have arisen Rightwings populist in the guise of ‘America First’, which cumulated to the January 6, 2021 ‘insurrection’ in Washington and the Brexit brouhaha in UK. Nigeria being a member of the comity of nations is not antipathetic to this trend. Of the twelve largest democratic decline in the world, seven are in Sub-Saharan Africa and Nigeria is number five. It had been noted that Democratic practise in Nigeria is a hybrid: civil rule, militarism, and ethnic jingoism. In a recent poll by Statista, 77.2% of Nigerians agree that Nigeria democracy is flawed. This paper interrogates the democratic reversal in Nigeria using the Realist Balance of Power (BoP) Framework in the midst of contending Weltanschauungen. The paper argues that Russia and China’s contrary worldview to democratic norms has given countries democratic trade-offs, which have engendered democratic reversal worldwide, Nigeria inclusive. The paper recommends continuous vigilance by Nigerian’s civil societies and others, to insist that democratic tenets are upheld always, as exemplified by their insistence for the signing of the 2022 Electoral Law. Data were collated through documentary methods; these qualitative data were transcribed, interpreted, and analysed through systematic logical deductions.
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Renoue, Marie, e Pascal Carlier. "Entre éthologie et sémiotique : Mondes animaux, compétences et accommodation". Semiotica 2018, n. 225 (6 novembre 2018): 197–212. http://dx.doi.org/10.1515/sem-2015-0096.

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Abstract (sommario):
Résumé Notre projet est, depuis une dizaine d’années, de proposer une approche du comportement animal alternative à celle, quinquagénaire, ubiquitaire et féconde, inaugurée par Thomas A. Sebeok. Née de la rencontre entre l’éthologie cognitive et la sémiotique greimassienne, cette éthosémiotique, moins attentive à la communication, au « paradigme peircien » (Brier 2008), aux signes ou à une modélisation systématique et englobante (comme celle de la biosémiotique de Kull), essaie plutôt de rendre compte de la diversité et d’une altérité animale qui ne soit ni totalement hermétique ni réductrice ni hiérarchique (anthropotéléologique). À partir d’une reprise critique de la notion uexküllienne d’Umwelt, trop fixiste et close, et d’une sémiotisation des notions de compétences phylogénétiques et ontogénétiques, nous proposons de considérer des modèles alternatifs, en particulier : celui du phénoménologue Maurice Merleau-Ponty qui propose en 1942 de distinguer des formes de comportement animal à partir des degrés d’adhérence du sujet à son milieu et celui du psychologue Jean Piaget traitant d’accommodation et d’assimilation, deux notions-clés pour rendre compte de la perméabilité et de la variabilité des sujets animaux. Même si l’exemple final d’une inter-accommodation et intercompréhension possible entre l’homme et son chien peut apparaître comme une invitation ou une incitation à reprendre les derniers travaux de Sebeok sur la communication interspécifique, à croiser un regard déjà formé et une approche en cours d’élaboration, il faut néanmoins noter les difficultés terminologiques, donc conceptuelles et interprétatives que pose toute approche interdisciplinaire.
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Bahji, Anees, Philip Leger, Aditya Nidumolu, Barbara Watts, Sumeet Dama, Angela Hamilton e Robert Tanguay. "Effectiveness of Involuntary Treatment for Individuals With Substance Use Disorders: A Systematic Review". Canadian Journal of Addiction 14, n. 4 (dicembre 2023): 6–18. http://dx.doi.org/10.1097/cxa.0000000000000188.

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Abstract (sommario):
ABSTRACT Background: The Canadian Society of Addiction Medicine La Societe medicale canadienne sur l’addiction Policy Committee created a task force to conduct a systematic review examining the effectiveness of involuntary treatment for individuals with substance use disorders (SUDs). Methods: We followed Preferred Reporting Items for Systematic Reviews & Meta-analyses (PRISMA) guidelines and searched 2 databases for peer-reviewed articles assessing the effectiveness of involuntary treatment modalities for substance use disorders from inception to July 2021. Effectiveness was defined as any SUD-related outcome, including treatment retention, post-treatment substance use frequency, overdose mortality, improvement in functioning, or other patient-centred outcomes. Involuntary treatment was defined as any modality not fully motivated by the individual’s volition to seek treatment. Results: Forty-two studies met the review criteria, with 354,420 participants. Most studies were from the United States, Canada, and China: most measured substance use changes, criminal recidivism, and retention in treatment. Only 7 studies comparing involuntary to voluntary intervention reported improved outcomes in the involuntary group, with most for retention in treatment and only one showing a reduction in substance use. Six out of 7 studies comparing different involuntary interventions occurred in the context of prison or probation. No studies compared the involuntary treatment to no treatment. Only 11 described evidence-based treatment for SUDs, while 5 diagnosed and co-treated psychiatric comorbidity and 11 discussed the motivation for treatment. Conclusions: There is a lack of high-quality evidence to support or refute involuntary treatment for SUD. More research is needed to inform health policy. Contexte: Le comité d’orientation de la Canadian Society of Addiction Medicine La Societe medicale canadienne sur l’addiction a créé un groupe de travail chargé d’effectuer une étude systématique sur l’efficacité du traitement non volontaire des personnes souffrant de troubles liés à l’utilisation de substances (TLUS). Méthodes: Nous avons suivi les directives PRISMA et cherché dans deux bases de données des articles évalués par des pairs sur l’efficacité des modalités de traitement non volontaire des troubles liés à l’utilisation de substances, depuis sa création jusqu'à juillet 2021. L’efficacité a été définie comme tout résultat lié aux troubles liés à l’utilisation de substances, y compris la rétention du traitement, la fréquence de l’utilisation de substances après le traitement, la mortalité par overdose, l’amélioration du fonctionnement ou d’autres résultats centrés sur le patient. Le traitement non volontaire est défini comme toute modalité qui n’est pas entièrement motivée par la volonté de l’individu de se faire soigner. Résultats: 42 études ont répondu aux critères d’examen, avec 354 420 participants. La plupart des études provenaient des États-Unis, du Canada et de la Chine: la plupart mesuraient les changements dans la consommation de substances, la récidive criminelle et la rétention en traitement. Seules sept études comparant l’intervention non volontaire à l’intervention volontaire ont fait état de meilleurs résultats dans le groupe non volontaire, la plupart concernant la rétention en traitement et une seule montrant une réduction de la consommation de substances. Six des sept études comparant différentes interventions non volontaires ont eu lieu dans le contexte de la prison ou de la probation. Aucune étude n’a comparé le traitement non volontaire à l’absence de traitement. Seules 11 études décrivaient un traitement basé sur des preuves pour les TLUS, tandis que cinq études diagnostiquaient et traitaient la comorbidité psychiatrique et 11 études discutaient de la motivation pour le traitement. Conclusions: Il y a un manque de preuves de haute qualité pour soutenir ou réfuter le traitement non volontaire des TLUS. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour éclairer la politique de santé.
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Bloom, David E., Philip G. Altbach e Henry Rosovsky. "Looking Back on the Lessons of “Higher Education and Developing Countries: Peril and Promise”— Perspectives on China and India". International Journal of African Higher Education 3, n. 1 (22 dicembre 2016). http://dx.doi.org/10.6017/ijahe.v3i1.9635.

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Abstract (sommario):
In 2000, the independent Task Force on Higher Education and Society published “Higher Education in Developing Countries: Peril and Promise” with the support of the World Bank and UNESCO. The report highlighted the actual and potential contribution of quality higher education to social, economic, and political development. It identified key obstacles to realizing that potential, and various strategies and tools for circumventing those obstacles. “Peril and Promise”’s most important contribution was to relegitimize higher education in the development dialogue—at a time when donor and governments attention and funding focused primarily on primary and secondary education: “Education for All.” It articulated several key recommendations to the higher education sector in developing countries, faced with dramatic massification. This article aims to revisit the main messages of the report, through the lens of a comparative case study of recent changes in higher education in China and India.---En 2000, le groupe indépendant de travail sur l’Enseignement Supérieur et la Société publia « L’Enseignement supérieur dans les pays en voie de développement : Péril et promesse » avec le soutien de la Banque Mondiale et de l’UNESCO. Le rapport mit en valeur la véritable contribution qu’un enseignement supérieur de qualité pourrait apporter au développement social, économique et politique. Ses auteurs identifièrent les obstacles majeurs à la réalisation de ce potentiel, et les stratégies variées ainsi que les outils nécessaires pour contourner ces obstacles. La plus importante contribution de « Péril et Promesse » fut de légitimer à nouveau la place de l’enseignement supérieur au sein du discours sur le développement, à une époque où l’attention des donateurs et des gouvernements, ainsi que les financements, se dirigeaient essentiellement vers l’enseignement primaire et secondaire, à l’instar du projet « Education pour tous ». Le rapport articulait plusieurs recommandations clés pour le secteur de l’enseignement supérieur dans les pays en voie de développement, en proie à une massification dramatique. Cet article a pour objectif de revisiter les principaux messages de ce rapport à travers le prisme d’une étude de cas comparative des récents changements observés dans l’enseignement supérieur en Chine et en Inde.
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Monika, Salzbrunn. "Migration". Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.059.

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Abstract (sommario):
En anthropologie, la migration, du mot latin migratio, signifie en principe un déplacement physique d’un être humain (migration humaine), bien que des déplacements non-humains soient aussi qualifiés de migrations (migration animale, migration de plantes, migration de planètes etc.). Suite à la généralisation de l’État-nation comme forme d’organisation politique au 19e siècle, on distingue surtout la migration transnationale (qui implique le déplacement d’au moins une frontière nationale) et la migration interne (à l’intérieur de frontières étatiques). Par ailleurs, ces migrations peuvent prendre la forme d’une migration pendulaire (mouvement de va-et-vient), circulaire (mouvement en cercle), saisonnière (migration de travail influencé par les saisons agricoles) ou durable, menant à une installation et une naturalisation. Parmi les causes, on a longtemps souligné les migrations de travail alors que les cas de migrations climatiques et forcées augmentent de façon significative : migrations imposées par le contexte, notamment politique, par exemple pendant une guerre civile ou encore déplacements engendrés par des changements climatiques comme une sècheresse ou l’avancement du désert dans la zone du Sahel. Le tourisme est parfois considéré comme une forme volontaire de migration à courte durée. Jusqu’à présent, peu de travaux lient les réflexions sur les migrations avec celles sur la mobilité (Ortar, Salzbrunn et Stock, à paraître). Certaines recherches sur l’ethnicité (Barth 1999 [1969]) et la transnationalisation ainsi que de nouvelles catégories statistiques développées au niveau gouvernemental témoignent du fait que certaines personnes peuvent être considérées ou perçues comme migrant-e-s sans avoir jamais effectué un déplacement physique au-delà des frontières nationales de leur pays de naissance. Ainsi, aux Pays-Bas et en Belgique, dans le discours politique, on distingue parfois autochtones (grec, littéralement terre d’ici) et allochtones (grec, littéralement terre d’ailleurs). Au Pays-Bas, on entend par allochtone une personne qui y réside et dont au moins un parent est né à l’étranger. Ce terme était destiné à remplacer le terme « immigré », mais il continue à renvoyer des résidents (voire des citoyens) à (une partie de) leur origine. Le terme allemand « Migrationshintergrund » (littéralement background migratoire) pose le même problème. L’anthropologie s’intéresse de facto dès l’émergence de la discipline aux migrations, notamment dans l’étude de sociétés pastorales (en focalisant les déplacements des éleveurs et de leurs troupeaux) ou dans l’analyse des processus d’urbanisation (suite à la migration du monde rural vers les villes). En revanche, l’anthropologie des migrations et de la transnationalisation n’émergent que dans les années 1990 en tant que champ portant explicitement ce nom – d’abord dans le monde anglophone (Glick Schiller N., Basch L. et C. Blanc Szanton 1992, Hannerz U. 1996), et ensuite dans le monde francophone (Raulin A., D. Cuche et L. Kuczynski 2009 Revue Européenne des Migrations internationales, 2009, no. 25, vol. 3), germanophone (Pries L. 1996), italophone (Riccio 2014), hispanophone, lusophone etc.. La traite des esclaves et les déportations de millions de personnes d’Afrique Sub-Saharienne vers l’Europe et les Amériques, qui ont commencé au 17e siècle et duré jusqu’en 1920, ont été étudiées dans le cadre de l’anthropologie marxiste (Meillassoux 1986) puis par des historiens comme Olivier Pétré-Grenouilleau (2004) ou encore par Tidiane N’Diaye (2008), ce dernier ayant mis l’accent sur la longue et intense implication de commerçants arabes dans la traite négrière. La violente « mission civilisatrice » ou campagne de conquête coloniale a très souvent été accompagnée d’une mission de conversion au christianisme, ce qui a fait l’objet de publications en anthropologie depuis une trentaine d’années sous l’impulsion de Jean et John Comaroff (1991) aux Etats-Unis, et plus récemment en France (Prudhomme 2005). Selon les contextes régionaux, l’une ou l’autre forme de migration a été étudiée de manière prépondérante. En Chine, les migrations internes, notamment du monde rural vers les villes, concernent presque autant de personnes dans l’absolu (229,8 millions en 2009 selon l’Organisation internationale du Travail) que les migrant-e-s transnationaux dans le monde entier (243,7 millions en 2015 selon les Nations Unies/UN International Migration Report). Le pourcentage de ces derniers par rapport à la population mondiale s’élève à environ trois pour cent, ce qui semble en décalage avec la forte attention médiatique accordée aux migrant-e-s transnationaux en général et aux réfugiés en particulier. En effet, la très grande majorité des déplacé-e-s dans le monde reste à l’intérieur des frontières d’un État-nation (Withol de Wenden C., Benoît-Guyod M. 2016), faute de moyens financiers, logistiques ou juridiques (passeport, visa). La majorité des réfugiés politiques ou climatiques reste à l’intérieur des frontières nationales ou dans un des pays voisins. Ainsi, selon l’UNHCR/ l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés, sur les 65,3 millions de personnes déplacées de force, 40,8 millions étaient des déplacé-e-s internes et seulement 3,2 millions des demandeur-e-s d’asile en 2015. L’urbanisation croissante qui s’opère dans le monde suscite une augmentation de la migration de travail, notamment en Chine. Dans cet État, le système d’enregistrement et d’état-civil (hukou) limite l’accès aux services sociaux (santé, école, etc.) à la commune de naissance : un changement de résidence est soumis à des conditions restrictives, ce qui engendre une perte de droits élémentaires pour des dizaines de millions de migrants ruraux ne possédant pas de permis de résidence (Jijiao 2013). En France, jusqu’au tournant culturel (qui marque une bifurcation de la focale de la recherche vers les appartenances culturelles et religieuses des personnes étudiées) dans les années 1990, les sciences sociales des migrations, notamment la sociologie des migrations, ont surtout étudié les conditions et rapports de travail, les inégalités sociales ou encore la politique du logement et les inégalités spatiales (Salzbrunn 2015), conduisant ainsi à une très forte focalisation sur les rapports de classe et sur les conditions de vie des immigré-e-s des anciennes colonies. La migration des personnes hautement qualifiées n’a en revanche été que peu étudiée. Après la chute du mur de Berlin, les « appartenances multiples » (concept central de l’ouvrage de Yuval-Davis, Viethen et Kannabiran 2006), notamment religieuses (Capone 2010), ont été privilégiées comme objet de recherche. Cette tendance, accompagnée par un climat politique de plus en plus xénophobe dans certains pays européens, a parfois pointé vers une « ethnicisation » de la religion (Tersigni, Vincent et Willems, à paraître). Le glissement de perception d’une population de la catégorie des « travailleurs immigrés » ou « Gastarbeiter » (littéralement « travailleurs invités ») vers celle de « musulmans » s’inscrit dans un processus d’altérisation, sous-entendant dans les deux cas qu’il s’agit d’un groupe homogène marqué par les mêmes caractéristiques, et ignorant de ce fait la « diversité au sein de la diversité » (Vertovec 2010), notamment les différences en termes de niveau de formation, de genre, d’âge, de statut juridique, de préférence sexuelle, du rapport aux discours et pratiques religieux etc. Beaucoup d’études se sont ainsi focalisées sur des groupes fondés sur le critère d’une nationalité ou d’une citoyenneté commune, ce qui a été critiqué comme relevant d’un « nationalisme méthodologique » (Glick Schiller et Caglar 2011). Même le nouveau champ de recherches consacré aux espaces sociaux transnationaux (Basch, Glick Schiller et Szanton Blanc 1992 ; Salzbrunn 2016) a parfois été (auto-)critiqué pour la reproduction des frontières nationales à travers une optique transnationale. Ont alors émergé des réflexions sur une relocalisation de la migration (Glick Schiller et Caglar 2011) et sur l’enracinement spatial de la migration dans des espaces sociaux translocaux (Salzbrunn 2011). Bien que la moitié de la population migratoire soit féminine, les aspects de genre n’ont été étudiés que très tardivement (Morokvasic-Müller 1984), d’abord dans un contexte de regroupement ou de liens familiaux maintenus pendant la migration (Delcroix 2001 ; Kofman 2004 ; Kofman et Raghuram 2014), puis dans celui des approches féministes du développement (Verschuur et Reysoo 2005), de la migration du travail et des frontières genrées (Nouvelles Questions Féministes 26, 2007). En effet, les dynamiques internationales dans la division du travail engendrent une chaîne globale des soins (« global care chain ») qui repose essentiellement sur les femmes, que ce soit dans le domaine médical, de la pédiatrie ou des soins aux personnes âgées. La réflexion sur la division internationale du travail reproductif a été entreprise par Rhacel Parrenas (2000) et développée par Arlie Hochschild (2000). On peut obtenir une vue d’ensemble des projets européens consacrés au genre et à la migration, voir les résultats du projet européen GEMMA. Enhancing Evidence Based Policy-Making in Gender and Migration : http://gemmaproject.seminabit.com/whatis.aspx En anthropologie politique, l’évolution de systèmes politiques sous l’impact d’une migration de retour, a été étudiée dans un contexte postcolonial (von Weichs 2013). De manière générale, les réflexions menées dans un contexte études postcoloniales de ce type n’ont été entreprises que tardivement en France, et ce souvent dans une optique très critique, voire hostile à ces débats (L’Homme 156, 2000). Parmi les autres sujets traités actuellement en anthropologie des migrations se trouvent les inégalités sociales et spatiales, les dynamiques religieuses transnationales (Argyriadis et al. 2012), les réfugiés et leurs moyens d’expressions politiques et artistiques (Salzbrunn 2014) ou musicales (Civilisations 67, 2018 ; Salzbrunn, Souiah et Mastrangelo 2015). Enfin, le développement conceptuel du phénomène de transnationalisation ou des espaces sociaux translocaux, voire le retour à la « localisation de la migration » (titre de l’ouvrage de Glick Schiller et Caglar 2011) sont des réponses constructives à la question : Comment étudier les migrations dans des sociétés super-diverses (Vertovec 2011) sans réifier leurs appartenances ?
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Laplantine, François. "Wu Wei". Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.0029.

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Abstract (sommario):
Wu en chinois, mu en japonais peut se traduire par rien, non-être, néant, vide. Quant à la notion chinoise de wu wei, que l’on traduit habituellement par passivité ou non agir, elle désigne ou plutôt suggère une attitude de réceptivité et de disponibilité extrême aux évènements et aux situations dans lesquels nous nous trouvons inclus et impliqués sans en avoir la maitrise. Pour comprendre cette notion qui remet en question les relations habituelles entre le sujet et l’objet et est susceptible d’affiner l’observation et ce que je propose d’appeler le moment ethnographique de l’anthropologie, il nous faut d’abord réaliser combien il est difficile de penser ce que la langue chinoise appelle wu à partir des présupposés dualistes de la philosophie européenne de l’être et du non-être et même beaucoup plus communément du oui et du non, le non étant envisagé soit comme privation (« il n’y a pas », « ce n’est pas » ou « ce n’est plus ») soit comme négation. Dans le premier cas le non apparait irréel et alors il n’y a rien à en dire. Dans le second il est franchement oppositionnel, c’est-à-dire source de conflit, ce qui fait horreur à la pensée chinoise. Chaque fois que dans une langue européenne nous utilisons le verbe être, c’est pour affirmer une réalité, ce qui rend explicite une évidence partagée par tout le monde : l’adéquation de l’être et du réel. Être et non être sont dans ces conditions des antithèses. Il n’en va pas de même pour la culture (et d’abord la langue) chinoise qui ne se résigne pas à reconnaître le néant comme étant le vide absolu. Ce que nous appelons « non être » ou « néant », d’un point de vue chinois, ce n’est pas grand-chose, mais ce n’est pas rien. C’est très proche de ce que Jankélévitch (1981) appelle « le presque rien ». Dans ce « presque rien », il y a tant de possibles en genèse, tant de virtualités. Elles n’adviennent nullement, comme dans les monothéistes, d’un acte de création, mais d’un processus d’éclosion succédant à une germination qui va peu à peu connaître une maturation, puis une altération avant une disparition. L’être tend inéluctablement vers le non-être, l’apparaître vers le disparaître, mais ce qui est premier et génère l’essor puis l’élan est bien le non-être, le il n’y a pas (wu) précédant le il y a (you) et est une potentialité d’il y aura ou plutôt il pourra y avoir, il pourrait y avoir, avoir non au sens de posséder mais d’advenir. Si donc le wu est une négation, ce n’est nullement une négation privative mais plutôt une indétermination (le « je-ne-sais-quoi » de Jankélévitch), une matrice dont l’une des caractéristiques est l’invisibilité mais qui est d’une extrême fécondité car d’elle peuvent jaillir différentes possibilités. Pour approcher du caractère processuel du wu, il nous faut suspendre la logique antithétique et antinomique de l’affirmation et de la négation et envisager une modalité non absolue de la négation (Laplantine 2016). Autrement dit dans une perspective chinoise, il peut y avoir des contradictions mais non des contraires, source de contrariété et de division. Il ne saurait y avoir d’opposition (frontale) ni de négation (pure) car ces dernières ne se rencontrent jamais dans le vivant. Mais le négatif (cuo) n’en existe pas moins pour autant. Il est la face cachée susceptible au terme d’un processus secret et silencieux de maturation d’arriver à éclosion. Ce qui était jusqu’alors invisible entre le champ de vision. Le négatif peut même conduire à une inversion (zong) de ce qui nous apparaissait stable et homogène comme dans le cas du métal fondu en train de devenir liquide. Cuo n’a rien d’une substance (appelant dans les langues européennes des substantifs), d’un principe ni même d’une forme hétérogène. Cuo, ce n’est pas l’autre (encore moins « l’Autre ») mais bien le même qui se transforme et devient, par modulations successives, différent de ce qu’il était. Le wu wei n’est pas un concept. C’est une notion empirique qui s’expérimente dans un processus de dessaisissement et de non affirmation de soi. Ce processus a certes été originellement pensé dans la matrice taoïste de la civilisation chinoise (Lao-Tseu 2002, Tchouang-Tseu 2006) mais il n’est pas cependant indéfectiblement lié à cette dernière. Il a des implications précises sur les méthodes d’observation dans les sciences humaines et sociales et singulièrement sur ce que les anthropologues appellent le regard. C’est un mouvement qui s’effectue dans un mode de temporalité très lent consistant à laisser venir, à ne pas (trop) intervenir, à ne pas opérer un tri parmi les perceptions. Le wu-wei est une attention diffuse non focalisée, non précipitée, non arrêtée et bloquée sur une perception particulière, ce qui risquerait d’anticiper une position et de contrarier le flux d’un processus en cours. La conscience se déleste de toute intentionnalité, de toute finalité, de toute préméditation. Si nous envisageons le wu wei selon la dimension du voir, nous pouvons dire que ce que nous voyons n’est qu’une partie du voir car il y a aussi ce qui nous regarde. Or le regard de l’ethnographie classique tend à ignorer le passif. C’est un regard orienté et concentré. Ce que je vois, je m’en satisfais. D’une part il n’y a pas d’invisibilité. D’autre part il n’y a pas d’autre vectorialité que celle que j’assigne à des « objets ». La chose est entendu, cela va de soi, il n’y a pas lieu d’y revenir : seul existe ce que nous voyons qui est nécessairement devant. Ce qui nous regarde, à l’inverse, est susceptible de remettre en question l’unidirectionnalité du devant. Pour dire les choses autrement, dans une conception positiviste de l’ethnographie, ce qui nous regarde tend à être éliminé. Ce qui nous regarde ne nous regarde pas. À partir de l’expérience d’être regardé que chacun de nous a effectué sur le terrain, il convient alors de délier le voir et l’avoir, le voir et le prendre. Car il existe un voir ethnographique qui peut nous conduire jusqu’aux limites du perdre et du se perdre. Tel me semble être l’attitude du wu wei : nous ne poursuivons pas à proprement parler un but, nous ne visons pas un résultat, nous ne cherchons pas à capter, capturer, maîtriser, saisir, prendre mais à nous déprendre de cette position vectorielle qui est celle de la conquête. Une observation par imprégnation doit être distinguée d’une observation par concentration et fixation. Or nous avons résolument privilégié être concentré sur au détriment d’être absorbé par. La concentration permet certes le discernement mais peut aussi conduire à la discrimination. Wu wei n’est pas pour autant la sidération et encore moins la possession. Ce n’est pas la vigilance sans être pour autant la somnolence. Ce n’est ni l’impatience ni la nonchalance mais ce que j’appellerai une passivité affairée. C’est une attitude qui est assez proche de ce que Rousseau appelle la rêverie : la conscience errante et flottante non orientée vers un but particulier. Ce régime de connaissance (mais d’abord de perception) peut être figuré par un éventail ouvert permettant une amplitude maximum. Une démarche d’observation rigoureuse fécondée par le wu wei consiste à mettre nos perceptions en état d’éveil mais aussi en état de variation continue en ne cherchant pas à les dompter, à les organiser et à les orienter en vue d’un résultat ou d’une résolution finale. Tout doit être considéré et d’abord perçu à égalité et aucun réglage des sensations ne doit être effectué à partir d’une position centrale éliminant ce qui ne serait pas digne d’intérêt. Il y a de la spontanéité dans le wu-wei qui défait ce qui est de l’ordre de l’intention, de la volonté et des illusions du sujet croyant dominer « son » objet et maitriser « son » terrain. Mais cette spontanéité n’a aucune connotation anti-intellectualiste (Confucius 2006). Elle consiste simplement dans une disponibilité à l’évènement. Or force est de constater que la tendance principale de la rationalité scientifique européenne nous apprend à nous engager dans une toute autre direction. Elle est encore tributaire d’un héritage hellénique qui peut être qualifié de thétique au sens grec de témi, poser, affirmer, défendre une position, soutenir une thèse, ce qui peut contribuer à un blocage de l’attention sur une posture exclusive. Cette attitude privilégie la préhension (qui peut devenir prédation), le recueil au détriment de l’accueil, des dispositifs d’objectivation au détriment des dispositions du chercheur, bref des opérations de forçage (consistant à ramener l’inconnu au connu) au détriment de ce que l’on appelle en psychanalyse un processus de frayage. La disponibilité dans l’imprégnation du terrain ne peut être dans ces conditions considérée que comme une invasion, une dispersion et une déperdition de soi. Dans le wu wei, la position affirmative n’est pas à proprement parler congédiée mais suspendue dans une expérience qui n’est plus celle du vieil idéalisme européen de la conscience lucide et de la maîtrise de soi-même et des autres. C’est une attitude qui est faite d’ajustements successifs, de patience et de prudence. Elle ne consiste pas à accepter, mais plutôt à ne pas s’opposer avec précipitation, à s’imprégner de ce qui advient, survient, devient, revient, à laisser agir en soi des situations en perpétuelle transformation. Il convient dans ce qui ne peut plus être exactement considéré comme une perspective mais une ouverture des perceptions de suspendre ce qui est volontaire : non plus adopter une position (de principe) mais s’adapter aux situations. Le wu wei n’est pas un point d’arrivée mais de départ qui peut redonner du souffle à l’anthropologie. Il permet, dans un cheminement long, lent et méthodique, une plus grande marge de manœuvre et est susceptible d’affiner le moment ethnographique de l’anthropologie. Car malgré tout le travail effectué par les fondateurs de notre discipline, la notion même d’ethnographie demeure une notion balbutiante, laissée en friche en marge des constructions théoriques et quelque peu abandonnée épistémologiquement soit à des protocoles fonctionnels soit au bon vouloir de chacun. L’ethnographie se trouve en quelque sorte coincée entre des techniques objectives éprouvées et la bonne volonté. Le wu wei peut débloquer cette situation en ouvrant à des possibles qui n’avaient pas été essayés. Ce que nous apprendrons au contact de la Chine et du Japon est que le réel a un caractère non pas structurel ni à l’inverse pulsionnel, mais pulsatif, processuel, évènementiel et situationnel. Or cette pulsation rythmique de la respiration est aussi la pulsation rythmique de la méthode. Elle a des implications très concrètes en ethnographie et en anthropologie qui ont elles aussi besoin de respirer. L’ethnographie positiviste en effet ne respire pas assez. Elle est arythmique et étrangère au mouvement du vivant fait de flux et de reflux, de traits et de retraits, d’apparition et de disparition alors que ce mouvement même est susceptible d’inspirer la méthode. Quant à l’anthropologie académique, elle s’en tient souvent à une opération de construction dans lequel différents éléments sont assemblés pour constituer une totalité supérieure (Saillant, Kilani, Graezer-Bideau 2011). La voie négative du wu wei n’est pas moins opératoire et n’est pas moins « moderne » que la négativité à la manière de Freud ou d’Ardono. Si nous désencombrons cette notion formée dans la matrice taoïste de significations trop chargées, si nous la libérons de son carcan ésotérique pour la restituer à sa vocation anthropologique, nous nous apercevons que le taoïsme n’a rien d’un théisme. La voie inspirée par le wu wei est celle d’une désubstantialisation et d’une désessentialisation de notre rapport au réel. Elle provoque une déstabilisation mais ne doit pas être confondue avec le relativisme et encore moins avec l’idée occidentale de nihilisme. Elle en est même le contraire. S’imprégner méthodiquement de ce qui est en train de se passer et de passer ne conduit nullement à un renoncement, à la manière bouddhiste d’une dissolution du réel qui aurait un caractère illusoire, mais à une dé hiérarchisation des cultures et à une désabsolutisation des valeurs

Tesi sul tema "Travail forcé – Chine":

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Domenach, Jean-Luc. "Répression et enfermement en Chine populaire (1949-1989)". Paris, EHESS, 1992. http://www.theses.fr/1992EHES0012.

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Abstract (sommario):
Le sujet de la these est le systeme d'enfermement mis en place par les communistes chinois, tel que l'explique leur politique de repression. La these comprend deux parties. La plus grosse est historique. Le premier livre etudie les annees de formation de l'archipel (1949-1957) : la "terreur fondatrice" (1949-1952) et la "construction du socialisme" (1953-1957). A la difference du goulag, l'archipel chinois est d'emblee dans une phase de maturite, ou ses originalites s'expriment pleinement. C'est pourquoi le livre ii fournit une sorte de "coupe" du "premier archipel". A partir de 1958 l'archipel va etre victime de deux graves catastrophes d'origine politique, qu'etudie le livre iii : le grand bond an avant et la revolution culturelle, qui exercera sur lui des effets materiels reduits mais affaiblira de facon decisive sa legitimite politique. Apres la revolution culturelle, le systeme d'enfermement est victime d'une erosion qu'analyse le livre tv. Les deux derniers livres etudient les grands problemes poses par l'enfermement en chine populaire. Le livre v explique la "revanche de l'histoire" dont a ete victime l'utopie penitentiaire chinoise. Le livre vi met en evidence les constantes spatiales et sociologiques de l'harchipel. Les annexes comprennent un epilogue, un glossaire des principaux termes chinois, des fiches et des cartes provinciales, des croquis, des listes de dirigeants, une bibliographie generale, des bibliographies specialisees et une liste des periodiques chinois consultes
The subject of this thesis is the internment system of the chinese communists as it pertains to their general policy of repression. The thesis consists of two parts. The first and the largest part is historical and itself consists of four volumes. Volume i studies the formative years of the archipelago (1949-1957) : the "founding terror" (1949-1952) and the "building of socialism" (1955-1957). Unlike the (soviet) goulag, the archipelago enters straightaway into an advanced phase in which its specific characteristics are fully developed and fully observable. The second volume thus provides a sort of "crosssection" of this first archipelago. Beginning in 1958, the archipelago falls victim to two serious political failures which are examined in volume iii : the great leap forward and the cultural revolution. While these catastrophies had only limited mateirla effects on the internment system, they decisively undermined its political legitimacy. The ensuing deterioration of the system following the cultural revolution is analyzed in the fourth volume. The last two volumes, which comprise the secons part of the thesis, examine the overiding problems presented by internment in the peopl's. .
2

Han, Huai-Yuan. "La formation de la main d’oeuvre rurale excédentaire en Chine : enjeux et perspectives". Thesis, Reims, 2011. http://www.theses.fr/2011REIME009/document.

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Abstract (sommario):
La théorie de la croissance endogène souligne l’importance de la formation pour exploiter le capital humain. Cela constitue un élément fondamental pour notre analyse sur la formation du transfert de la main d œuvre rural excédentaire en Chine.La formation de la main d œuvre rurale en Chine se divise en formation de la technologie agricole et formation du transfert, dont la première est destinée à la main d’œuvre rurale travaillant dans le secteur agricole et la deuxième est pour les ouvriers ruraux. Pour la formation du transfert, la formation à grande échelle a débuté en 2003 par « Le projet national deformation des ouvriers-paysans : 2003-2010 ». Ensuite, le gouvernement central a lancé « Le projet national « soleil » de transfert de la main d’oeuvre rurale » et « Le projet du renforcement de la formation et de l’emploi ». La formation de la main d’œuvre rural en Chine s’est caractérisée par l’orientation gouvernementale et les organismes professionnels de formation et les entreprises qui ne sont pas assez actives. Ces dernières années, bien que la formation de la main d’œuvre rurale en Chine ait connu une certaine réussite, il reste encore beaucoup de choses à résumer et à améliorer.Cette thèse s’est concentrée principalement sur l’analyse de la formation de la main d’œuvre rurale excédentaire en Chine.L’analyse est fondée sur des bases de statistiques
The theory of endogenous growth underlines the importance of training for the utilization of human capital. This is a fundamental element of our analysis of the training of surplus rural labour in China. The training of the rural labour force in China is divided into training in agricultural technology and retraining for industry. The first type targets rural workers in the agricultural sector and the second is for rural workers in industry. Large-scale industrial retraining commenced in 2003 with the “National Training Project for Peasant Workers: 2003-2010”. Then central government launched the “National ‘Sun’ Project for the transfer of the Rural Labour Force” and the “Project for the Reinforcement of Training and Employment”.The training of the rural labour force in China has been characterised by governmental strategic orientation, and a lack of commitment on behalf of professional training organisations and companies. In recent years, despite some success in training the Chinese rural labour force, there are still many solutions to be found or improved. The main aim of this thesis is to analyse the training of the surplus rural labour force in China. Statistical databases are used for the analysis
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Nguyen, Nho Gia Hien. "The role of the microstructure in granular material instability". Thesis, Lyon, 2016. http://www.theses.fr/2016LYSEI062/document.

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Abstract (sommario):
Les matériaux granulaires se composent de grains solides et d’un constituant remplissant les pores, tel qu'un fluide ou une matrice solide. Les grains interagissent au travers de répulsions élastiques, auxquelles s’ajoutent des mécanismes de friction, d’adhérence et d'autres forces surfaciques. La sollicitation externe conduit à la déformation des grains ainsi qu’à des réarrangements de particules. Les déformations des milieux granulaires sont d'une importance capitale dans de nombreuses applications industrielles et dans la recherche, comme par exemple dans la métallurgie des poutres ou en mécanique des sols. La réponse des matériaux granulaires sous chargement externe est complexe, en particulier lorsqu’une rupture se produit: le mode de rupture peut être diffus ou localisé, et l’aspect de peut varier drastiquement lorsque celui-ci ne peut plus soutenir la charge externe. Dans le cadre de cette thèse, une analyse numérique basée sur une méthode des éléments discrets est réalisée pour étudier les comportements macroscopique et microscopique des matériaux granulaires à la rupture. Ces simulations numériques prennent en compte le critère du travail du second ordre afin de prédire la rupture. De plus il est montré que l’annulation du travail du second ordre coïncide avec la transition d’un régime statique vers un régime dynamique. Ensuite, le comportement matériaux granulaires est analysé à l’échelle micro-structurelle. L’évolution des chaines des forces et des cycles des grains est étudiée durant le processus de déformation jusqu’à la rupture. Le travail du second ordre est également pris en compte pour examiner l'aspect local qui régit la rupture à l’échelle locale. L'effondrement de l'échantillon discret quand il passe du régime quasi-statique vers le régime dynamique est accompagné d'une bouffée d'énergie cinétique. Cette augmentation de l'énergie cinétique est générée lorsque la contrainte interne ne permet pas d'équilibrer la force externe sous l’action d’une petite perturbation, ce qui entraîne une différence entre les travaux du second ordre interne et externe du système. Les mésostructures démontrent une relation symbiotique entre elles, et leur évolution gouverne le comportement macroscopique du système discret. La distribution de l'effondrement des chaînes de forces est parfaitement corrélée avec l’annulation du travail du second ordre à l'échelle de particules. Les mésostructures jouent un rôle important dans l'instabilité des milieux granulaires. Le travail du second ordre peut être utilisé comme un critère pertinent et robuste pour détecter l'instabilité du système que ce soit à l'échelle macroscopique ou microscopique (échelle de particule)
Granular materials consist of dense pack of solid grains and a pore-filling element such as a fluid or a solid matrix. The grains interact via elastic repulsion, friction, adhesion and other surface forces. External loading leads to grain deformations as well as cooperative particle rearrangements. The particle deformations are of particular importance in many industry applications and research subjects, such as powder metallurgy and soil mechanics. The response of granular materials to external loading is complex, especially in case when failure occurs: the mode of the failure can be diffuse or localized, and the development of specimen pattern can be drastically different when the specimen can no longer sustain external loading. In this thesis, a thorough numerical analysis based on a discrete element method is carried out to investigate the macroscopic and microscopic behavior of granular materials when a failure occurs. The numerical simulations include the vanishing of the second-order work instability criterion to detect failure. Furthermore, it is proved that the vanishing of second-order work coincides with the change from a quasi-static regime to a dynamic regime in the response of the specimen. Then, microstructure evolution is investigated. Evolution of force-chains and grain-loops are investigated during the deformation process until reaching the failure. The second-order work is once again taken into account to elucidate the local aspect that governs the failure, taking place at the particle scale. The collapse of the discrete specimen when it turns from quasi-static to dynamic regime is accompanied with a burst in kinetic energy. This rise of kinetic energy occurs when the internal stress cannot balance with the external loading when a small perturbation is added to the boundary, resulting in a difference between the internal and external second-order works of the system. The mesostructures have a symbiosis relationship with each other and their evolution decides the macroscopic behavior of the discrete system. The distribution of the collapse of force-chain correlates with the vanishing of the second-order work at the grain scale. The mesostructures play an important role in the instability of granular media. The second-order work can be used as an effective criterion to detect the instability of the system on both the macroscale and microscale (grain scale)

Libri sul tema "Travail forcé – Chine":

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Wu, Harry Hongda. Retour au laogai: La vérité sur les camps de la mort dans la Chine d'aujourd'hui. Paris: Belfond, 1996.

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2

Wu, Hongda Harry. Laogai--the Chinese Gulag. Boulder: Westview Press, 1992.

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3

Wu, Hongda Harry. Laogai--the Chinese Gulag. Boulder: Westview Press, 1992.

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4

Seymour, James D. New ghosts, old ghosts: Prisons and labor reform camps in China. Armonk, N.Y: M.E. Sharpe, 1998.

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5

Seymour, James D. Xin gui, jiu gui: Zhongguo lao gai ying ji shi = New ghosts, old ghosts. 8a ed. Xianggang: Ming jing chu ban she, 1999.

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6

Trade, Canada Dept of Foreign Affairs and International. Labour : agreement on labour cooperation between the Government of Canada and the Government of the Republic of Chile, Ottawa, February 6, 1997, in force July 5, 1997 =: Travail : accord de coopération dans le domaine du travail entre le gouvernement du Canada et le gouvernement de la République du Chili, Ottawa, le 6 février 1997, en vigueur le 5 juillet 1997. Ottawa, Ont: Minister of Public Works and Government Services Canada = Ministre des travaux publics et services gouvernementaux Canada, 1998.

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7

Cecil, Lewis. Sagittarius rising. London: Frontline Books, 2009.

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8

Cecil, Lewis. Sagittarius rising. [Alexandria, Va.]: Time-Life Books, 1991.

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9

Cecil, Lewis. Sagittarius rising. 3a ed. London: Warner Books, 1994.

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10

Cecil, Lewis. Sagittarius rising. London: Greenhill Books, 1993.

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Capitoli di libri sul tema "Travail forcé – Chine":

1

Mo, Yajun, e Eric G. E. Zuelow. "Travel as Narratives". In Touring China, 54–84. Cornell University Press, 2021. http://dx.doi.org/10.7591/cornell/9781501760624.003.0003.

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Abstract (sommario):
This chapter highlights the efflorescence of a tourism-centered travel culture in China's coastal urban societies. It examines this phenomenon by scrutinizing the production of guidebooks, travel magazines, and travel columns by print capitalism and tourism companies in modern China. The chapter also shows that journalistic travel literature and other popular travel narratives were important rhetorical devices in tourism development. They also asserted a potent universalizing force in shaping the popular consciousness of China's national space. The diverse travel narratives in commercial print media, as the chapter argues, gave shape to the notion of quanguo, the nation as a whole. The chapter stresses that the focus on the national market allows us to view diverse forms of domestic travel from a national perspective. Providing seemingly authentic texts about and images of quanguo, travel narratives presented the oneness of China's national space as self-evident.
2

Kraska, James, e Raul Pedrozo. "Introduction". In Disruptive Technology and the Law of Naval Warfare, 1–14. Oxford University Press, 2022. http://dx.doi.org/10.1093/oso/9780197630181.003.0001.

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Abstract (sommario):
Throughout history, seapower has been a function of marine technology. For two millennia, rowed galleys were used to project seapower, with little material difference between a galley in the ancient world and one fighting at the Battle of Lepanto in 1573. The ships had limited ability to project power and most of the fighting was done hand to hand. With the development of the all-sail carrack and caravel in the 14th century, warships had a higher freeboard and could travel in heavier seas, and needed far fewer crew, opening space for cargo and cannons. With the introduction of firearms on board, warships developed into warfighting platforms that could strike from a distance. The shift from sail to steam provided longer endurance. Improvements in gunfire slowly increased the range and accuracy of these weapons, the development of aircraft and the aircraft carrier; and after the Second World War, the missile made gunfire obsolete. Recent advances in naval technology and long-range precision strike missiles now threaten the survivability of aircraft carriers and surface ships, as states turn toward unmanned and autonomous weapons. China and Russia in particular, are using these technologies to develop unconventional force structure to challenge the United States. Rogue states mix emerging technologies with asymmetric strategies or “gray zone” coercion to demoralize, disorient, and subdue their neighbors. Yet, control of the sea lanes connecting the United States to its allies in Europe and Asia remains the cornerstone of U.S. foreign policy.

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