Um die anderen Arten von Veröffentlichungen zu diesem Thema anzuzeigen, folgen Sie diesem Link: Machiavel (1469-1527).

Dissertationen zum Thema „Machiavel (1469-1527)“

Geben Sie eine Quelle nach APA, MLA, Chicago, Harvard und anderen Zitierweisen an

Wählen Sie eine Art der Quelle aus:

Machen Sie sich mit Top-50 Dissertationen für die Forschung zum Thema "Machiavel (1469-1527)" bekannt.

Neben jedem Werk im Literaturverzeichnis ist die Option "Zur Bibliographie hinzufügen" verfügbar. Nutzen Sie sie, wird Ihre bibliographische Angabe des gewählten Werkes nach der nötigen Zitierweise (APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver usw.) automatisch gestaltet.

Sie können auch den vollen Text der wissenschaftlichen Publikation im PDF-Format herunterladen und eine Online-Annotation der Arbeit lesen, wenn die relevanten Parameter in den Metadaten verfügbar sind.

Sehen Sie die Dissertationen für verschiedene Spezialgebieten durch und erstellen Sie Ihre Bibliographie auf korrekte Weise.

1

Nicolaidis, Théodose. „Aspects de l'antimachiavellisme et du machiavellisme en France : 1572-1643“. Paris 2, 1987. http://www.theses.fr/1987PA022002.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Les oeuvres de machiavel ont donne lieu, entre 1572 et 1643 a plusieurs polemiques qui sont ici examinees par rapport aux evenements des guerres de religion et aux modifications du regime politique qui ont suivi leur fin. Est etudie l'antimachiavellisme de certains auteurs huguenots, fonde sur la notion de la tyrannie, celui d'i. Gentillet, d'inspiration humaniste, celui des ligueurs, produit de leur conception "panreligieuse" de la politique et celui de j. Bodin dont la conception de la souverainete etait incompatible avec les analyses machiavelliennes de la republique romaine. Sont etudiees aussi les premieres apologies parues vers 1640. Celles-ci sont examinees surtout par rapport a la crise generale des codes moraux et a l'emergence dans la pensee moderne du "moi"
Debates on machiavelli's works between 1572 et 1643 are considered here in relationship to the religion wars and their consequences on the evolution of the french political system. We have examined huguenot antimachiavellism founded on the notion of tyranny as well as gentillet's humanist oriented contribution. We have also studied the "ligueur" antimachiavellism, a by-product of their all-religious conception of politics and j. Bodin's opposition to machiavelli which was, we argue, linked to his own concept of sovereignty. To the apologies in favor of machiavelli, written in the 1640s have been paid particular attention. Their are linked, we argue, with the crisis of the feudal codes of morality as well as with the appearance of the theme of the "conscience" in modern thought
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
2

Ménissier, Thierry. „Le problème de l'histoire dans la pensée politique de Machiavel“. Paris, EHESS, 2000. http://www.theses.fr/2000EHESA095.

Der volle Inhalt der Quelle
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
3

Ion, Cristina. „L'"arte dello stato" chez Machiavel : une lecture du prince“. Paris, EHESS, 2001. http://www.theses.fr/2001EHES0076.

Der volle Inhalt der Quelle
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
4

Bignotto, de Souza Newton. „Liberte et action : machiavel critique de l'humanisme civique florentin“. Paris, EHESS, 1989. http://www.theses.fr/1989EHES0336.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Notre these a pour theme la qestion de la liberte et de l'action dans la pensee de machivel. Nous developpons notre analyse a partir des critiques que l'auteur adresse a la tradition que nous comprenons dans trois sens differents : les auteurs classiques, la theologie medievale et l'umanisme de la renaissance. Etant donne, neanmoins que machiavel est lui-meme l'heritier direct de la pensee politique de la renaissance, c'est aux rapports qu'il entretient avec les humanistes civiques que nos pretons le plus d'attention. Ainsi dans notre premier chapitre nous cherchons a montrer comment la redecouverte de certains textes de la tradition grecque et romaine a contribue a la formation d'un humanisme a caractere politique. Dans notre deuxieme chapitre nous etudions la question de la liberte chez machiavel ; analyse completee dans le troisieme chapitre sur l'etude de la problematique de la fondation et de la conservation et dans le quatrieme chapitre par l'etude de la corruption. Pour finir nous analysons la reception de l'oeuvre machiavelienne dans son temps.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
5

Morfino, Vittorio. „La rencontre Spinoza-Machiavel“. Paris 8, 1998. https://octaviana.fr/document/182246981#?c=0&m=0&s=0&cv=0.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
La rencontre Spinoza-Machiavel est analysée à trois niveaux différents après avoir reconstruit le status quaestionis au XXe siècle dans le premier chapitre. Dans le deuxième chapitre, on analyse la présence des textes et de l'image de Machiavel dans la bibliothèque de Spinoza ainsi que la présence et la fonction stratégique du nom de Machiavel dans le TP. Dans le troisième chapitre on analyse la présence des argumentations de Machiavel dans les deux grandes oeuvres politiques de Spinoza, (TTP et TP), ainsi que la continuité et la discontinuité de l'usage de ces argumentations à l'intérieur des deux oeuvres. Dans le quatrième chapitre on analyse la modification des structures métaphysiques profondes du TdIE à l'Ethica produit par la rencontre avec Machiavel et la problématique historico-politique dont il est porteur : cette modification conduit Spinoza à articuler le temps et l'eternité d'une façon tout-à-fait nouvelle et non pas réductible aux deux grandes lignes du spinozisme qui traversent la modernité : la philosophie de l'histoire et le nihilisme.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
6

Herrenschmidt, Joséphine. „Fortunes et infortunes de Machiavel au XXIe siècle : entre instrumentalisation et mythisation“. Thesis, Sorbonne université, 2019. http://www.theses.fr/2019SORUL186.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
L’objectif de ce travail est d’étudier la réception multiforme de Machiavel durant les dernières décennies du XXe siècle jusqu’à nos jours, et plus spécifiquement son succès populaire, afin de comprendre pourquoi et à quel prix il est devenu, au-delà de la sphère académique, une image et un nom, répulsif ou attractif, mais capable d’exercer une fascination. À l’heure où dématérialisation des échanges et mondialisation bousculent habitudes et acquis, comment expliquer son succès et sa longévité et que recouvre cette actualité machiavélienne ? Notre objectif est de faire la part entre un lourd héritage -puisque le machiavélisme remonte au XVIe siècle- et ses avatars modernes. Machiavel, est-il, lui-même, à l’origine de ces vicissitudes ? La première partie de notre réflexion est consacrée à la transformation, intervenue au fil des siècles de la personne en personnage. La deuxième partie se focalisera sur la fortune iconographique du Florentin, composante fondamentale de sa vitalité et tentera de reconstituer la genèse d’une icône. Dans une dernière partie, la réflexion portera sur la prolifération de références à Machiavel, sur la migration du secrétaire devenu conseiller, spin doctor, coach. Cette popularité construite en parallèle de sa pensée se développe-t-elle au détriment de l’auteur ? Comme suggéré en conclusion, infortunes et fortunes sont intimement liées : Machiavel n’aurait jamais vu sa renommée atteindre de la sorte le grand public sans la valeur exceptionnelle d’une œuvre, construite tout au long de sa vie. Ce Machiavel populaire ne saurait être dissocié du Machiavel académique. De même le Machiavel du XXIe siècle doit s’inscrire dans la continuité des siècles précédents
The objective of this work is to study the reception of Machiavelli during the last decades of the 20th century to our days, especially its popular success, in order to understand why and at what cost he became, beyond the academic sphere, a reference in so many fields, an image and a name (regardless of being attractive or repulsive) highly fascinating and impressive. At a time in which dematerialization and globalization disrupt habits and knowledge, how can we explain his success and his longevity and what does this machiavellian actuality entail ? Our objective is to make the distinction between a heavy legacy, since machiavelism goes back to the 16thcentury, and its modern avatars. Is Machiavelli himself the cause of those vicissitudes? The first part of our reflection is dedicated to the transformation, throughout the centuries, of the person (Machiavelli) to the persona (Machiavel). The second part focuses on the iconographic fortune of the Florentine, a fundamental component of his vitality and will attempt to reconstruct the genesis of an icon. In a final part, we look at the proliferation of references to Machiavelli and the mutation of the Secretary in an advisor, a spin doctor, a coach. Does this popularity, grown in parallel of Machiavelli’s thought, act to the author’s detriment? As we suggest in our conclusion, misfortunes and fortunes are closely intertwined: Machiavelli would never have seen his reputation last and reach the general public opinion, without the high value of his work, built all along his life. This popular Machiavelli cannot be dissociated from the academic one, just as the Machiavelli of the XXIst century must be included in the continuity of the centuries before
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
7

Ben, Saad Nizar. „Machiavel en France, des Lumières à la Révolution“. Paris 4, 1999. http://www.theses.fr/1999PA040051.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
La postérité, religieuse surtout, n'a retenu de Machiavel que l'image de la ruse et de la duplicité. Au XVIIIe siècle, le machiavélisme est d'emblée condamne comme étant la forme la plus impure de la politique, une politique « impie » affirment les jésuites. Ainsi, nous avons tenté dans ce travail de surgir le Machiavel républicain et non réactionnaire en montrant que sa pensée n'est pas fondamentalement négatrice. Machiavel ne fonde pas, comme le prétendent les jésuites, la théorie du crime canonisé. Certes, il a déstabilisé le système de référence éthique, mais le réalisme fut la bannière brandie par tous ses disciples. Le florentin apparait comme l'inlassable promoteur d'une action efficace en traçant la figure du Prince. Quand il s'agit de l'utilité publique, tout devient juste et honnête. De ce fait, dit-il, il faut tout sacrifier à la gloire temporelle de l'état. Machiavel participe à une naissance de la pensée politique des Lumières les anti-machiavélismes, la réhabilitation de machiavel et l'auteur du Prince dans la tourmente révolutionnaire constituent les jalons principaux qui rythment le développement de notre recherche.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
8

Roudier, Jérôme. „Machiavel, une biographie : l'apport intellectuel de sa correspondance avant septembre 1512“. Thesis, Dijon, 2014. http://www.theses.fr/2014DIJOL010/document.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Le corpus des écrits de Machiavel et de ses correspondants depuis son entrée dans la Chancellerie florentine en 1498 jusqu’à septembre 1512 jette une lumière inédite sur la vie et le travail du Secrétaire et permet de comprendre l’ensemble de son œuvre de manière nouvelle. En « homme nouveau » de son époque, Machiavel tente de promouvoir et de mettre en œuvre un programme. Par ses lettres comme ses rapports, il tente de convaincre ses contemporains. Il forme ainsi un art de la communication novateur, que permet l’espace politique de la République florentine. La thèse dégage les caractéristiques de cet art, avant d’en analyser la pertinence philosophique. Machiavel refuse la philosophie théorique de son époque pour mieux s’engager dans l’action et par là devenir le fondateur de la philosophie politique moderne. Il est un homme de parole, d’écriture et d’action pour qui l’action passe par l’écriture et la parole. La capacité de la raison à appréhender le réel politique à travers des concepts figés est remise en cause. Pour Machiavel, la réalité féconde de la politique se manifeste à travers des tensions qu’il convient de décrire sans les figer par le langage. Il invente ainsi une méthode d’écriture et de pensée qui vise le salut de sa patrie communale via l’unité italienne. La thèse, fondée sur un corpus d’avant 1512, permet l’interprétation des textes ultérieurs en faisant du Prince et des Discours, par exemple, des déclinaisons de ce programme en fonction de leurs interlocuteurs. Machiavel n’est pas alors un philosophe, mais un acteur politique qui tente, par le truchement de l’écrit, malgré l’exil et la disgrâce, de sauver sa patrie du désastre imminent qu’il pressent
From the moment he joined the Florentine Chancellery in 1498 to September 1512, Machiavelli’s corpus of writings and letters shed a new light on the life and work of the Secretary. There is no doubt that Machiavelli was a true Patriot, extremely concerned about the role of foreign armies in Italy. Machiavelli represents also a "New Man" in his century and seeks to promote a program. Through his letters and his reports he advocates about the necessity of that program. In doing so he invents a new form of communication allowed by the political specificities of the Florentine Republic. This dissertation aims at identifying the characteristics of this art. Then it questions its philosophical relevance. Machiavelli rejects the theoretical philosophy of his time and would rather get engaged in action. Thus he becomes the founder of modern Political Philosophy. He is a man of speech, of writing and of action: he acts through writing and speaking. Reason’s ability to ‘consider what happens in fact’ through pre-existing concepts is challenged. Machiavelli describes politics as a realm of tensions that should be understood without being frozen by concepts. Therefore he invents a method of writing and thinking that could lead to the salvation of his homeland through Italy’s ‘communal’ unity. The dissertation is based on the pre-1512 corpus. In this light following and better-known texts appear as different versions of a unique program adapted to different interlocutors. Machiavelli cannot be seen as a Philosopher then, but rather as a political Actor who desperately attempts through writing, and despite exile and disgrace, to save his City from the imminent disaster
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
9

Cugno, Agnès. „Machiavel philosophe : essai pour une mise en évidence des fondements philosophiques de la politique machiavelienne“. Paris 4, 2000. http://www.theses.fr/2000PA040107.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Le rapport de Nicolas Machiavel avec la philosophie ne va pas de soi : il se défend lui-même d'appartenir à la classe des hommes de lettres, et préfère se considérer comme un homme d'action, voué par la nature à la politique. Cette recherche tend à montrer que Machiavel s'inscrit cependant de droit dans la pensée philosophique, non pas comme un épigone, mais comme l'instigateur d'une rupture majeure. Le secrétaire florentin opère une révolution qui aura des répercussions non seulement en politique, mais aussi dans la philosophie en général. C'est en rompant avec les philosophes, que Machiavel accomplit son geste le plus philosophique. L'analyse des notions de virtu et fortune, puis de l'apparence politique, et enfin de verita effettuale, fait nettement apparaitre l'ampleur du tournant machiavélien, qui doit être pensé comme philosophique. En effet, concevoir la démarche machiavélienne comme une philosophie de l'action politique permet d'éviter l'écueil du machiavélisme et celui, symétrique, de l'antimachiavélisme.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
10

Balestrieri, Giovanni Giuseppe. „Machiavel entre ordre et conflit“. Thesis, Strasbourg, 2017. http://www.theses.fr/2017STRAC013/document.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Dans les dernières décennies, les Discours sur la première décade de Tite-Live ont été lus comme le traité dans lequel Machiavel livre sa théorie de la liberté politique en tant que résultat du conflit social. Un nombre toujours grandissant de chercheurs estime en effet que c'est en cela que consiste la contribution la plus importante du Florentin à la pensée politique. Notre thèse essaie de démontrer que cette position exégétique ne dispose pas de réels fondements dans l’œuvre machiavélienne. Une lecture ponctuelle des Discours atteste bien que la pensée machiavélienne est tout sauf univoque à ce sujet et le nombre de contradictions dans lesquelles l’auteur s’engouffre finit par rendre impossible la constitution d’une quelconque théorie
In the last decades or so, Discourses on Livy has become the book where Machiavelli theorizes that political freedom is a result of social conflict. An increasing number of scholars have argued, and argue, that this issue has to be taken as one of Machiavelli’s major contributions to political thought. What our thesis tries to demonstrate is that this statement has no real textual basis. And the reason is – we argue - that when you have a very close and deep look on the Discourses, you have to recognize that it’s not clear at all what Machiavelli thinks about social conflict, as he comes out with so many contradictory statements on the subject that make it impossible to talk of any kind of a theory
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
11

Gaille, Marie. „Liberté et conflit civil : une interprétation de la politique machiavélienne“. Paris 10, 2001. http://www.theses.fr/2001PA100143.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Ce travail explore la relation établie par Machiavel entre la liberté et le conflit civil, à travers une lecture du Prince, des Discours sur la première décade de Tite-Live et de L'Histoire de Florence. A travers elle, Machiavel contribue de manière originale à penser l'idée de citoyenneté sans communauté. Son élucidation nous conduit à définir une politique qui rompt avec l'utopie communiste et l'utopie libérale. La compréhension du conflit civil machiavélien est complexe : de multiples termes sont employés pour le décrire, alors qu'il semble tenir à un unique antagonisme ; il peut déboucher sur des lois favorables à la liberté, mais aussi sur la violence et la destruction ; nous comprenons comment il se perpétue, mais sa genèse demeure mystérieuse. La mise en évidence de ces difficultés ne nous empêche pas de considérer le sens et la portée de sa thèse - l'idée selon laquelle la liberté est l'enjeu du conflit civil singularise en effet sa pensée politique de manière radicale. Quelle est la politique machiavélienne ? Le conflit civil ne débouche sur des « lois favorables à la liberté » que dans un cadre spécifique : la constitution mixte ? la république populaire ? Qu'est-ce que l'expression institutionnelle du conflit civil ? Cependant, cette politique a une dimension tragique : les moeurs, en effet, prévalent sur les lois. L'ethos de la liberté, lié à la religion et à la pauvreté, s'avère essentiel au « vivere libero ». Or, l'inéluctable processus de corruption met fin à la civilité, sans laquelle il n'est pas de liberté. Machiavel conçoit la liberté à partir de l'histoire de Rome. La politique machiavélienne est donc étroitement liée à celle-ci. Rome est-elle pour lui le paradigme de la liberté ? Les raisons de son choix nous permettent-elles d'envisager toutes les implications de cette politique ? Afin d'envisager les conditions d'affirmation de son actualité, il nous faut aussi éclairer sa conception de l'histoire et son rapport à la théorie de l'État souverain
This work enquires about the relationship between freedom and civil conflict in Machiavelli's Prince, Discourses and Florentine Histories. He defines it in a way to allow us to consider the idea of citizenship without community from an original standpoint. Understanding his conception helps us to think of a political perspective distinct from the communist and the liberal utopias. The way Machiavelli sees civil conflict is complex : many ternis are used to describe it, whereas it is apparently grounded on a single antagonism ; freedom, as well as violence and destruction, may be derived from it ; we understand how it goes on and on, but its genesis remains somehow mysterious. These difficulties do not prevent us from considering the meaning and the scope of his thesis - the idea that freedom is at stake in civil conflict makes his political thought unique in a radical manner. What is this new political perspective ? Civil conflict only gives birth to freedom in a specific frame : is this the mixed constitution, or rather the people's republic ? What does mean the institutional expression of civil conflict ? However, this political perspective has a tragical dimension : manners prevail on laws. An ethos of freedom, linked to religion and poverty, is essential for the « vivere libero ». Freedom cannot be without a lifestyle called civility, that is destroyed by the unavoidable process of corruption. Machiavelli conceives freedom through the comment on the Roman republic. As a consequence, this political perspective is strongly dependent on it. Is Rome the paradigm of freedom for Machiavelli ? Are we able to perceive the implications of such a perspective once we have singled out the reasons for his choice ? In fact, in order to consider the conditions of Machiavelli's presence in contemporary political thought, we have to throw the light on his conception of history and his relation to the theory of the sovereign state
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
12

Biyoghé, Pamphile. „Rationalité, irrationalité, hasard et fortune dans la politique de Machiavel“. Paris 1, 2004. http://www.theses.fr/2004PA010613.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Inaugurateur de la modernité politique, Machiavel est un penseur hors pair et énigmatique. Ses adversaires et partisans s'accordent sur ce point. De là, dans une tentative de compréhension de l' oeuvre, cette thèse interroge la conjugaison de la rationalité et de l'irrationalité, dont la fortune, le hasard et la vertu constituent des notions intimes. Le premier chapitre met en exergue les présupposés qui nourrissent la réflexion. Le second chapitre examine les impératifs du pouvoir. Le troisième chapitre, quant à lui, pointe la thématique du conflit et de la liberté, en tirant arguments des figures métaphoriques. Cette thématique est à l'interface d'une philosophie de l'action et de l'histoire, d'une philosophie stoi͏̈cienne, d'une philosophie du soupçon, d'une métaphysique et d'une pensée tragique au sein desquelles nous installent d'emblée la vérité et le sens de l'oeuvre. Cette vérité, qui fait capituler l'humanisme civique, stipule que 1 'homme subit 1 'histoire, que celle-ci se joue au-delà de ses capacités et de sa volonté. En témoignent le cas César Borgia examiné et l'éternel retour des corps politiques. Ainsi, devant la crise de l'intelligibilité de l'histoire, devant la dilution de la responsabilité humaine, Machiavel invite au silence et à la croyance en Dieu, pour faire du prince un Sisyphe heureux. Voilà qui exprime le sens de l'oeuvre et tente d'apporter une réponse à la question Machiavel.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
13

Roux, Emmanuel. „Théorie et occasion dans l'œuvre de Machiavel“. Paris 4, 2000. http://www.theses.fr/2000PA040099.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
La thèse est une tentative pour saisir la portée des concepts machiavéliques (virtu, fortuna, materia, forma, occasio) en les comprenant dans la perspective du " prince " : une théorie est produite afin que la virtu du prince nouveau introduise une forme politique nouvelle dans une matière sociale dérèglée en fonction d'une occasion qui lui est donnée par la fortune.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
14

Buissière, Évelyne. „Gramsci, lecteur de Machiavel : une réponse au problème de l'immanence“. Paris 10, 1990. http://www.theses.fr/1990PA100126.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Il s'agit d'un travail qui rend compte de ma lecture de Gramsci en tant que penseur de l'immanence. Le problème de l'immanence est celui qui domine tout le néo-idealisme italien et qui est discuté surtout par Croce et Gentile. Mais pour Gramsci, l'origine de ce problème de l'immanence se trouve dans la pensée de Machiavel, dans le rapport que machiavel institue entre conscience intellectuelle et devenir social. C'est pourquoi toute la première partie de mon travail est consacrée à l'image de Machiavel dans l’Italie fasciste et à la lecture de Machiavel qui est celle de Gramsci. La seconde partie analyse le problème de l'immanence chez Gramsci en lieu avec sa lecture de Machiavel et tente de dégager la conception non-spéculative de l'immanence qui est celle de Gramsci
This work expresses my reading of Gramsci as a philosopher of immanence. The problem of immanence, discussed essentially by Croce and Gentile is prevailing in Italian neo-idealism. But for Gramsci, the origin of this problem is born in Machiavelli’s thought, more precisely in the rapport defined between intellectual’s' consciousness and cosial evolution. It is why the whole first part of my work is dedicated to Machiavelli’s appearance in fascist Italia and to Gramsci’s reading Machiavelli. The second part analyses the problem of immanence in Gramsci’s work related to this reading's Machiavelli and tries to underlines the idea that Gramsci’s immanence is not speculation
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
15

Gerbier, Laurent. „Histoire, médecine et politique : les figures du temps dans le Prince et les Discours de Machiavel“. Tours, 1999. http://www.theses.fr/1999TOUR2028.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
En cherchant à établir les principes pratiques selon lesquels un Etat peut être établi et conservé, Machiavel ne cesse d'affronter les variations de la fortune. Les savoirs qu'il construit ainsi pour raisonner de l'Etat sont donc des savoirs du temps, dans lesquels sont impliquées différentes figures dont nous avons cherché à comprendre les enjeux et les raisons. Ces figures sont tout d'abord celles du temps de l'histoire, dont Machiavel tire tout à la fois le principe d'une uniformité essentielle des conditions de la politique, et la matière de ses exemples destinés à enseigner au prince la meilleure façon de réagír face aux accidents du temps. La lecture des Discours sur la première décade de Tite-Live, confrontés aux débats de la république florentine, permet de mettre en évidence la façon dont machiavel comprend et utilise le temps de l'histoire. Pour articuler sa conception de l'histoire à un enseignement politique, Machiavel doit mettre en rapport l'uniformité de l'histoire avec la singularité des accidents du temps : cela revient à articuler l'invariance des causes avec la variation des effets. Nous avons cherché, en lisant le Prince, à montrer de quelle façon Machiavel ordonnait ses exemples antiques ou modernes en une série de séquénces causales typiques, pour reconstruire les logiques du temps qui permettent zux hommes d'anticiper les accidents et de s'y préparer. Mia son remarque, à la lecture du Prince et es Discours, que Machiavel fait constamment usage du lexique médical pour décrire et expliquer ces accidents du temps et leurs remdèdes. Nous avons alors cherché, à travaers unrecensement des occurrencesde ce vocabulaire chez Machiavel, à mettre en évidence l'influence de la médecine médievale et renaissante sur le discours machiavélien : c'est d'elle que Machiavel hérite en dernière analyse les structures lexicales et conceptuelles qui lui permettent d'appréhender le temps des crises.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
16

Sfez, Gérald. „Machiavel et la politique du moindre mal“. Paris 8, 1996. http://www.theses.fr/1996PA081220.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Il s'agit de penser, a la lumiere de machiavel, la politique comme politique du moindre mal. Celle-ci repose sur une maniere de penser l'economie du mal qui n'attenue en rien sa radicalite. Ce travail a pris deux formes : celle d'un commentaire analytique du prince et celle d'une reprise synthetique de l'ensemble de l'oeuvre de machiavel, s'achevant sur une etude des lectures exemplaires. Cette conception de la fecondite politique des evenements de radicalite du mal, dans la pensee de leur economie, se revele aussi bien dans l'exercice de la cruaute ponctuelle du prince que dans le surgissement des tumultes ou l'emploi de la terreur republicaine et l'application de la severite de la loi. Machiavel a pense la fecondite de la deliaison dans la constitution du lien social, pour ce qui concerne le devenir de l'etat depuis sa fondation et particulierement la double faculte de se ressourcer au differend entre les humeurs et au registre de l'institution. L'histoire est le lieu du conflit insoluble entre la fortune, comme instance irremediable - quelles que soient les victoires transitoires remportees contre elle-, et la virtu qui seule peut se mesurer a elle, suivant sa demesure et en ne se fiant pas aux seules coordonnees de la raison. Elle se decouvre comme le lieu d'essais de la liberte sur des scenes de gloire. Le politique se comprend depuis une esthetique du sublime a peine en relation avec l'apprehension esthetique propre a la renaissance. Bien loin d'avoir dechiffre la realite effective des choses politiques contre tout un arriere plan mythologique, c'est avec et contre ce dernier que machiavel a pu se frayer un chemin vers une intelligence du politique. Cette pensee du politique releve d'une ecriture du maintien de la contradiction qui ne construit de coherence qu'en en deconcertant les reperes
It is a question of conceiving in the wake of machiavelli of politics as the politics of the lesser evil. This politics is based on a manner of thinking the economy of evil that does not in any way attenuate the radical nature of the latter. This work has taken two forms : an analytical commentary of the prince and an overall synthesis of machiavelli's work which ends with a study of representative readings. This conception of the political fecondity of events of radical evil, in the thought of their economy, is revealed as much in the exercise of the prince's limited cruelty as in the eruption of turmoil or the use of republican terror and the application of the harshness of the law. Machiavelli conceived the fecundity of unlinking (deliaison) in the constitution of the social bond with respect to the evolution of the state from its foundation and particularly its dual ability of renewing itself through the differend between moods and through the institutional register history is the place of insoluble conflict between fortune as an irreparable authority (whatever temporary victories there may he against her) and virtu, which, not trusting in reason's parameters, alone can pit itself against her and follow her excesses. History is revealed as the place in which liberty is tried out on the stage of glory politics is understood from the perspective of barely an aesthetic of the sublime that is linked to the aesthetic apprehension distinctive of the renaissance. Far from having unraveled the concrete reality of political life against a mythological background, it's with and against such a background that machiavelli was able to make his way towards an understanding of the political. This conception of the political emerges out of a writing that maintains the contradiction and constructs coherence only through confounding guideposts
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
17

Drei, Henri. „Le mot et le concept de vertu chez Machiavel et Montesquieu“. Tours, 1996. http://www.theses.fr/1996TOUR2007.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
La thèse se propose d'étudier le mot et le concept de "virtu" chez Machiavel, ceux de "vertu" chez Montesquieu, et de critiquer l'opposition traditionnelle entre ces deux auteurs. Sont retenus, comme textes politiques majeurs : Ii principe (1515-1516), les Discorsi sopra la prima deca di Tito-Livio (1517); Les Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence (1734), De l'esprit des lois (1748). Dans les deux corpus considérés "virtu" ou "vertu" désigne un principe politique central, moteur. Pour chaque corpus, l'on procède en trois étapes. D’abord, "virtu" ou "vertu" sont, surtout, l'objet d'une étude du sens selon leurs contextes ; mais, selon des modalités distinctes, adaptées à chacun des deux auteurs. Cette étude première est relayée par celle de l'argumentation machiavélienne et par celle de la "tactique" et de la "stratégie" de Montesquieu. Nous sommes, ainsi et enfin, conduit à examiner les correspondances entre concept politique et conception de la politique. La "virtu" est, essentiellement, le principe de la république et, auxiliairement, celui du "principal". La "vertu" est, fondamentalement, celui de la démocratie. En conclusion, nous rejetons l'antithèse Machiavel-Montesquieu. Tous deux sont amis de la liberté. Ce qui se développe, grâce à eux, c'est une conception moderne de la politique et du politique, du citoyen et du pouvoir : la constitution de la possibilité d'acceptation comme légitime d'un gouvernement
The thesis proposes to study the word and the concept of "virtu" in Machiavelli, and of "vertu" in Montesquieu. It examines the traditional opposition between these two authors. We accept, as major political texts, Ii principe (1515-1516) and the Discorsi sopra la prima deca di Tito-Livio (1517), the Considerations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur decadence (1734) and De l'esprit des lois (1748). In both considered corpus, "virtu" or "vertu" indicate a central political principle, and a selection of steering statements. For each corpus, we proceed in three stages. Initially, "virtu" or "vertu" form, mostly, the subject of a study of the meaning according to their contexts but, in accordance with distinct adapted modes for each of the two authors. This first study is relieved by the one of Machiavelli's argumentation and also by the one of Montesquieu's "tactics" and "strategy". We are in this manner and at last, led to examine the correspondences between political concept and conception of the politics. The "virtu" is, essentially, the principle of the republic and, secondarily, the one of the "princedom". The "vertu" is, fundamentally, the principle of the democracy. In conclusion, we reject the antithesis between Machiavelli and Montesquieu. Both are friends of freedom and what is developing, thanks to them, is a modern conception of the politics and of the political - of the citizen and of the power. In other words, the constitution of the possibility of acceptance of a government seen to have legitimacy
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
18

Lapointe, Guy-Olivier. „Machiavel : l'unité de l'oeuvre et la pérennité du pouvoir politique“. Master's thesis, Université Laval, 2016. http://hdl.handle.net/20.500.11794/27216.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
L'objet de cette recherche est d'unifier les idées de Machiavel en les réunissant autour de la notion de pérennité du pouvoir politique. Après avoir fait ressortir séparément les grands thèmes des deux oeuvres majeures de Machiavel, soit Le Prince et les Discours sur la première décade de Tite-Live, nous tenterons d'établir une théorie politique pertinente pour les deux grands types d'États analysés par l'auteur italien, soit les monarchies et les républiques. Bien que Machiavel utilise fréquemment des exemples précis et qu'il analyse les situations au cas par cas, son but est toujours d'assurer que le système politique en place perdure. Nous voudrons sortir quelque peu de la méthode machiavélienne afin de regarder les idées de l'auteur dans leur généralité. Ce faisant, les rapprochements entre la pérennité d'une principauté et d'une république seront plus évidents, ce qui permettra de faire ressortir une théorie politique unifiée dans l'oeuvre de Machiavel.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
19

Dutrisac, Myrtô. „Claude Lefort, Leo Strauss, lecteurs de Machiavel : la philosophie, l'écriture et le politique“. Paris, EHESS, 2006. http://www.theses.fr/2006EHES0080.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Au fondement de ce travail, il y a une interrogation sur la relation entre philosophie et politique. C'est en étudiant la rencontre de Claude Lefort et Leo Strauss avec Machiavel que l'on aborde cette relation. Comment Machiavel expose-t-il ses idées et quels effets cela a-t-il sur la pensée et la politique moderne ? Le travail de Machiavel, tel que présenté par Lefort et par Strauss, s'offre comme un outil, un « matériau » permettant de réfléchir - avec ou contre lui - à un événement politique en particulier, celui du développement du totalitarisme ou de ce que Strauss appelle la « tyrannie moderne ». L'expérience totalitaire peut-elle être appréhendée comme l'échec ou, au contraire, comme l'aboutissement de l'œuvre machiavélienne ? Ce questionnement nous conduit au cœur de la pensée politique de Lefort et de Strauss, il permet de créer entre eux un éclairant dialogue sur le politique et sur le rôle de la philosophie. En somme, de faire émerger un nouvel outil pour penser le monde
The subject of this dissertation is the relationship between philosophy and politics. It is by studying Claude Lefort and Leo Strauss' interpretations of Machiavelli that I choose to examine this relation. How does Machiavelli present his ideas, and what does this mean for modern thought and modern politics ? I used Machiavelli's work, as it is described by Lefort and by Strauss, as a "material", and attempted to think "with" or "against" it. The event I analysed is the development of totalitarianism, or of what Strauss calls "modern tyranny". Is totalitarianism the result of or, on the contrary, does it suppose the non-accomplishment of the possibilities opened up by Machiavelli ? These questions bring us back to Lefort and Strauss' own political ideas and allow us to create between them a fruitful dialogue on politics and on the role of philosophy - dialogue wich is, therefore, another "material" wich we can use to understand the world
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
20

Bouvier, Pascal. „Machiavel, Campanella : image et imaginaire en politique“. Lyon 3, 2006. https://scd-resnum.univ-lyon3.fr/in/theses/2006_in_bouvier_p.pdf.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
La politique ne repose pas simplement sur le droit, elle est faite de symboles, d'images et de mythologie. La Renaissance marque le passage d'un monde fondé sur une vision théologique à la modernité : dans ce contexte Machiavel réfléchit sur le pouvoir. Il n'est plus construit sur l'hérédité et la religion il convient donc de repenser une stratégie de l'image, un jeu sur l'imaginaire. Ce savoir du politique ne peut se constituer qu'à partir d'un pragmatisme qui cherche des modèles dans l'histoire. A cette utilisation de l'image Campanella va opposer une critique reposant sur la nécessité de la foi pour la vie en commun faisant l'éloge des grands thèmes du Catholicisme. Il réactive le millénarisme posant ainsi les bases d'une politique fondée sur un imaginaire qui dépasse la conscience humaine. L'opposition entre ces deux penseurs peut servir de modèle heuristique pour comprendre la force de l'image dans nos sociétés. Elle peut nous permettre de saisir la permanence du millénarisme.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
21

Mansuy, Huerta Daniel. „Montesquieu lecteur de Machiavel : enquête sur les fondements de la liberté des modernes“. Rennes 1, 2012. http://www.theses.fr/2012REN1G004.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Notre recherche se propose de suivre le fil du dialogue noué entre Montesquieu et Machiavel. Le dialogue est certes caché, puisque Montesquieu ne nomme que très rarement son prédécesseur florentin, mais on peut penser qu’il s’agit d’un dialogue central dans l’articulation de la philosophie politique moderne. La thèse est divisée en trois parties. La première, intitulée « Art d’écrire et art de lire : Machiavel et Montesquieu », cherche à justifier la perspective utilisée lors de l’enquête, inspirée des travaux de Leo Strauss sur l’écriture ésotérique. La deuxième partie, dont le titre est « Le moment machiavélien de Montesquieu : les Considérations sur les Romains », tente de montrer la profondeur de l’influence machiavélienne dans ce texte publié en 1734. Montesquieu fonde en effet sa réflexion concernant l’histoire de Rome à partir des idées exposées dans les Discours sur la première décade de Tite-Live. Nous examinons notamment l’analyse du phénomène « Rome » et le problème religieux dans son rapport avec la politique. Dans notre troisième partie, intitulée « Présence et distance de Machiavel : le projet de l’Esprit des lois », nous cherchons à comprendre le projet politique et philosophique de Montesquieu à partir de son rapport avec Machiavel. Il est vrai que, par moments, le dessein libéral de Montesquieu vise à réfuter certains paradigmes machiavéliens, mais cette réfutation est toujours menée sur le terrain du Florentin. Nous essayons donc de montrer comment Montesquieu entend apporter une réponse aux problèmes soulevés par Machiavel, en acceptant les termes de ce dernier : il pose ainsi les bases de ce que va devenir la liberté des modernes
Our research aims at following the dialogue established between Montesquieu and Machiavelli. This dialogue is indeed hidden as Montesquieu rarely mentions his Florentine predecessor. However, it can be viewed as a fundamental exchange when it comes to the articulation of modern political philosophy. The thesis is divided in three sections. The first section –titled “The art of writing and the art of reading: Machiavelli and Montesquieu”- proposes to justify the perspective used in the research, which is indebted to Leo Strauss’s works on esoteric writing. The second section, with its title: “Montesquieu’s Machiavellian moment: Considerations on the Causes of the Greatness of the Romans and Their Decline” aims at showing the deep Machiavellian traces present in this text published in 1734. As a matter of fact Montesquieu supports his thoughts relating to the history of Rome on the ideas expressed in Discourses on the First Decade of Titus Livius. We look particularly into the analysis of the “Rome” phenomenon and the religious predicament in its relation with politics. In our third section –titled “Presence and Distance of Machiavelli: The project of “The spirit of the laws”, our objective is to understand Montesquieu’s political and philosophical project, having as its starting point its relation with Machiavelli. It is true that, at moments, Montesquieu’s liberal design attempts to refute some Machiavellian paradigms, but this refutation is always conducted in Machiavelli’s territory. We seek, then, to show how Montesquieu intends to provide an answer to the issues raised by Machiavelli accepting the latter’s terms: He thus sets the ground for what will become the liberty of the moderns
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
22

Duhamel, Jérémie. „La vertu du citoyen : Machiavel, Montaigne, Hobbes“. Paris, EHESS, 2012. http://www.theses.fr/2012EHES0063.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Cette étude cherche à interroger la signification des références à la vertu du citoyen dans la pensée politique de Machiavel, Montaigne et Hobbes. On trouve chez ces trois auteurs des discours sur la vertu qui oscillent de façon caractéristique entre la critique de ses représentations classiques et une volonté de la redéfinir à nouveaux frais. Dans une perspective comparative, nous cherchons à montrer que cette oscillation a constitué un ressort rhétorique fondamental à travers lequel s’est articulé un nouveau mode de justification des vertus étayé sur deux principes indissociables. D’une part, les dispositions civiques ne sont plus évaluées à partir d’une hiérarchisation ontologique des biens, mais sur la base d’une représentation du mal souverain qui prend différentes formes : la domination politique chez Machiavel, la cruauté et la tyrannie chez Montaigne, et la guerre civile chez Hobbes. En résulte que la vertu civique n’est plus encouragée du fait qu’elle constituerait l’expression privilégiée de la vie bonne, mais parce qu’elle est jugée nécessaire pour prémunir le bien commun contre ces maux. D’autre part, ces discours cherchent à articuler une conception de la vertu avec une nouvelle représentation de l’égalité fondée sur l’idée d’une commune vulnérabilité. Cette thèse a pour vocation de montrer que se dessinent à l’horizon du tournant machiavélien des figures originales et concurrentes de la vertu civique qui désignent désormais les capacités ordinaires disposant l’individu à obéir aux exigences de la justice, de la paix et de la civilité
This dissertation examines the meaning of the reference to the virtue of the citizen in the political thought of Machiavelli, Montaigne and Hobbes. In the work of these three authors, we find an array of discourses on virtue that vacillate between the critiques of its classical representations and calls to redefine it in relation with new requirements. Through a comparative approach, this study aims to show that those variations constitute a fundamental rhetorical device for delineating a new mode of justification for virtues that combines two related principles. On the one hand, this new approach no longer rests on an ontological hierarchy of ends, but instead on a representation of a sovereign evil that takes different forms: political domination for Machiavelli, cruelty and tyranny for Montaigne, and civil war for Hobbes. Thus, the civic virtues are no longer encouraged as an expression of the good life, but as an essential instrument for protecting the common good from those vices. On the other hand, these three discourses seek to articulate a conception of virtue with a new representation of equality based on the idea of a common vulnerability. This dissertation advocates that, at the wake of the Machiavellian turn, diverse and often conflicting attempts to present a new concept of virtue began to appear, which valued the ordinary attributes of individuals with an emphasis on peace, justice and civility
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
23

Saint-Eve, Justine. „Machiavel relisant Tite-Live : entre politique et histoire, entre Renaissance et Antiquité“. Thesis, Université Laval, 2013. http://www.theses.ulaval.ca/2013/30188/30188.pdf.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Ce mémoire traite des Discours sur la Première Décade de Tite-Live de Nicolas Machiavel. Notre problématique est de savoir pourquoi Machiavel s'est intéressé à l'Histoire Romaine de Tite-Live, dans quelle optique il la lit, la commente et comment il en tire des leçons pour la vie politique de Florence. Dans un premier chapitre, nous présentons notre méthode qui s'inspire de l'école contextualiste de Cambridge. Nous replaçons ensuite Machiavel dans son époque à travers une brève biographie puis nous présentons l'Histoire Romaine de Tite-Live, ainsi que son auteur. Dans un second chapitre nous présentons les Discours sur la Première Décade de Tite-Live et le contexte de leur rédaction. Nous démontrons pourquoi cette œuvre de Machiavel est à la fois en continuité et en rupture avec leur époque (la Renaissance). Nous étudions les liens possibles entre l'antique Rome et Florence au XVIe siècle. Nous commentons ensuite certains chapitres des Discours à titre d'exemple. Dans un troisième chapitre, nous traitons des enjeux philosophiques des Discours: la vision de l'Histoire qui en ressort, le rôle des concepts de virtù et de fortuna et enfin, la possibilité d'actualiser l'approche de Machiavel, c'est-à-dire prendre en compte - ou non - les exemples de l'Histoire pour décider aujourd'hui des modes de l'agir politique.
This master thesis is about Niccolò Machiavelli's Discourses on Livy. Our main issue is to know why did Machiavelli interest in Livy's History of Rome, from which point of view did he read and comment on it, and the political lessons he taught Florence from it. In chapter one, we present our method inspired from the Cambridge contextualist school. Next, we put Machiavelli back in his time through a short biography; then we present Livy's History of Rome, and the author himself. In chapter two, we present the Discourses on Livy and the background in which Machiavellli wrote it. We demonstrate how this work follows on from the Renaissance litterature and at the same time breaks with it. Then we study the possible connections between the ancient Rome and the 16th century Florence. Afterwards, we comment some chapters of the Discourses, as an exemple. The last chapter deals with the philosophical issues in the Discourses: which view on History reveals through it, which part do play the concepts of virtù and fortuna and finally, the possibility of updating Machiavelli's approach, that is to say taking - or not - into account the historical exemples as a guide for today's political action.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
24

Vernazza, Diego. „« Le monde inquiet : Machiavel, Montesquieu et Tocqueville »“. Paris, EHESS, 2011. http://www.theses.fr/2011EHES0070.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Cette thèse propose une interprétation des œuvres de Machiavel, de Montesquieu et de Tocqueville à partir de la mise en place d'une conversation entre elles. Son enjeu principal est interprétatif: il s'agit de jeter un peu plus de lumière sur trois œuvres classiques de la philosophie politique occidentale. Comme fil directeur, on suivra ici l'histoire de la notion à la fois anthropologique, politique et sociale d'« inquiétude ». L'autre grand enjeu de cette thèse est de contribuer à mettre en valeur cette « science politique nouvelle », comme l'appellera Tocqueville, qui se caractérise par la recherche d'une articulation singulière entre l'analyse du fait, de la vie sociale telle qu'elle est, et la critique politique, la mise en question de ce qui est. Ce que Machiavel, Montesquieu et Tocqueville ont en commun, c'est le fait de penser à partir d'une expérience, tout en se donnant les moyens du jugement et de la critique. Dégager ces différents rapports entre l'analyse et la critique sociale et politique, chercher des critères capables d'informer le jugement politique là où il n'y a plus de repères objectifs communément acceptés, est sans doute l'ambition la plus générale de cette thèse
This dissertation offers an interpretation of the works of Machiavelli, Montesquieu and Tocqueville by establishing a conversation between them. Hs main objective is to shed some more light on three cIassic works of Western political philosophy by following the history of the anthropological, sociological and political concept of "inquiétude" (restlessness). The other major purpose of this work is to further develop what Tocqueville has called the "new science of politics", which is characterized by the pursuit of a singular link between the analysis of facts, social life as it is, and the questioning of what it is l argue that the theories of MachiaveIli, Montesquieu and Tocqueville are ail founded in a singular social and political experience, and, at the same time, provide the means of applying judgment and criticism. The fundamental goal of this work is to elucidate this particular relationship between analysis and criticism, and to uncover some criteria that might inform political judgement where there is no commonly accepted objective standard
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
25

Zhu, Xin. „Vivere civile : ordres, armes et religion chez Machiavel“. Thesis, Lyon, 2018. http://www.theses.fr/2018LYSEN043/document.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
La Rome antique, tant à l’époque des rois qu’à celle de la république, constitue un bon modèle de gouvernement sous la plume de Machiavel. Ce modèle, présenté dans le cadre d’une interprétation de l’histoire politique romaine, semble être fréquemment désigné par l’expression de vivere civile ou encore celle de vivere libero. Qu’est-ce exactement que le vivere civile selon Machiavel ? D’après les réponses des chercheurs de l’école de Cambridge, le vivere civile serait une république conçue comme « structure of virtue », c’est-à-dire l’institutionnalisation de la virtù civique promouvant la virtù des citoyens (J.G.A. Pocock), ou encore le nom de tout régime républicain caractérisé par son indépendance vis-à-vis de l’extérieur et par l’autogovernemment de ses citoyens (Quentin Skinner) ; l’équivalence entre vivere civile et régime républicain serait complète. Nous pensons à l’inverse que le vivere civile est pensé avant tout en opposition à la tyrannie comme une bonne forme de communauté politique régie par les lois et ordini (elle peut à ce titre éventuellement se réaliser dans un cadre monarchique et non seulement dans une république). Par ailleurs, le vivere civile se fonde sur trois pierres angulaires interdépendantes : l’ensemble des lois et des ordini, les armes et la religion, pensés conjointement dans le cadre d’une république conquérante. Notre problématique regroupe plusieurs questions : par rapport à la tradition, quelle est la particularité de l’idée machiavélienne du vivere civile ? Quelle est la nature et quel est le contenu de la justice dans le vivere civile machiavélien ? Pourquoi une république « expansionniste » (c’est-à-dire une république qui désire se développer par les conquêtes militaires) est-elle supérieure à une république « conservatrice » (qui se contente de son territoire, sans chercher à s’agrandir) ? Pourquoi faut-il armer ses propres citoyens dans la république expansionniste ? Quel rôle la religion joue-t-elle dans le vivere civile ? Comment remédier à la corruption du vivere civile ? etc. Ces questions, pourtant, sont plus complexes qu’il pourrait y paraître et méritent qu’on y accorde plus d’attention. Divers travaux publiés ces dernières années ont présenté sous de nouveaux visages les aspects juridique, militaire et religieux du vivere civile machiavélien. La thèse a donc pour ambition de présenter une synthèse de la pensée machiavélienne au prisme de la question du vivere civile
The ancient Rome, both in the epochs of kings and of the Republic, is a good model of government in the thought of Machiavelli. In the interpretation of Roman political history, this model is frequently referred to as vivere civile or vivere libero. What exactly is the vivere civile according to Machiavelli? According to the responses of the Cambridge School researchers, the vivere civile would be a republic conceived of as a "structure of virtue", namely the institutionalization of the civic virtù that promots the virtù of the citizens (J.G.A. Pocock), or the name of any republican regime characterized by its independence from the external world and by the self-governance of its citizens (Quentin Skinner); and they believe that the vivere civile is equivalent to the republican regime. Conversely, we argue that the vivere civile is conceived of as, above all, in opposition to the tyranny, a good form of political community governed by laws and ordini, which can be realized not only in a republic but also in a monarchy. Besides, the vivere civile is based on three interdependent cornerstones: the whole of the laws and the ordini, the arms, and the religion, which are conceived together in the framework of a conquering republic. Our issue includes a set of questions: compared to the tradition, what is the particularity of the Machiavellian idea of the vivere civile ? What is the nature and content of the justice in the Machiavellian vivere civile ? Why is an “expansionist” republic (namely a republic that wants to expand by military conquests) superior to a “conservative” republic (that is content with its territory and does not seek to expand) ? Why is it necessary to keep one's own citizens armed in an expansionist republic? What role does the religion play in the vivere civile ? How to remedy the corruption of the vivere civile ? etc. These questions, however, are more complicated than they might seem and deserve more attention. Various works that are published in recent years have presented the legal, military and religious aspects of the Machiavellian vivere civile from several new perspectives. The thesis therefore aims to present a synthesis of Machiavellian thought through the prism of the question of vivere civile
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
26

Rispoli, Tania. „.Qualità dei tempi e qualità dei luoghi : imitazione storica e comparazione spaziale in Machiavelli“. Electronic Thesis or Diss., Paris 8, 2016. http://www.theses.fr/2016PA080014.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
La recherche est consacrée à la conception de Machiavel de l'imitation, comme expliqué dansdivers écrits ante res perditas et post res perditas. J'ai combiné deux approches: l'une philologiqueet philosophique – par l'interprétation des textes de Machiavel et des sources anciennes pertinentes– et l'autre historique, par la reconstruction des différents contextes dans lesquels Machiavel écrit.Le premier objectif essentiel de la thèse est de démontrer comment et pourquoi Machiavel définitune imitation radicalement pratique et critique. Ensuite je considère l'objet de l'imitation elle-même,ou bien les Romains et leur constitution politique. D'un côté, l'enquête de Machiavel sur les formesconstitutionnelles transcende la constitution elle-même, en comprenant des institutions plus larges,telles que la langue et la religion, ainsi que des ordres (institutions politiques, civiles et militaires);de l'autre côté il ne cherche pas à atteindre un équilibre des pouvoirs, mais se déplace en continu àpartir des situations de conflit.Ma recherche se termine par l'évaluation d'une troisième question importante : la pluralité desparadigmes institutionnels. En suivant Machiavel à la lettre, je montre comment l'ensemble de sontravail se caractérise par l'intention méthodologique de s’inspirer « d’une longue expérience deschoses modernes et d’une lecture continue des anciennes ». Par conséquent, nous trouvons chez luideux formes d’imitation : l’une est diachronique et cherche des modèles pour le présent à traversune juxtaposition critique avec le passé, l’autre est spatiale ou, mieux, géographique, en seconfrontant avec des institutions contemporaines
The research focuses on Machiavelli’s conception of imitation, as shown in various writings anteres perditas and post res perditas. I have combined two approaches: a philological andphilosophical one – in the interpretation of Machiavelli’s texts and of the relevant ancient sources –and a historical one, in the reconstruction of the different contexts in which Machiavelli foundhimself writing.The first substantial aim of the dissertation is to demonstrate how and why Machiavelli define animitation radically practical and critical. The second issue of my research is the object of imitationitself, namely the Romans and their political constitution. On one side, Machiavelli’s investigationof constitutional forms transcends the constitution itself, including wider institutions such aslanguage and religion as well as orders, (political, civil and military institutions); on the other sidehis investigation never endeavors to achieve a balance of powers, but moves continuously fromsituations of conflict.My research concludes with the assessment of a third substantial issue: the plurality of institutionalparadigms. Following Machiavelli to the letter, I show how his entire body of work is characterizedby the methodological intention of moving “from a long experience with modern things and acontinuous reading of ancient ones”. Therefore, together with a diachronic imitation that seeksmodels for the present through a critical juxtaposition with the past, a different kind of comparisonemerges: a spatial or, more appropriately, a geographical outlook
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
27

Berns, Thomas. „Violence de la loi à la Renaissance: l'originalité du politique chez Machiavel et Montaigne“. Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 1997. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/212106.

Der volle Inhalt der Quelle
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
28

Bonnet, Stéphane. „Ordre juridique et raison d'état : de Guichardin à Grotius (1525-1625)“. Paris 1, 2010. http://www.theses.fr/2010PA010643.

Der volle Inhalt der Quelle
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
29

Assane, Mayaki Youssouf. „La problématique du fondement de l'autorité politique dans la théorie de la souveraineté de l'État à la Renaissance (Machiavel et Bobin)“. Paris 1, 2000. http://www.theses.fr/2000PA010605.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Dans le cadre de notre étude doctorale, nous avons limite notre travail à l'analyse historique conceptuelle de la notion centrale d'autorité politique suprême dans la théorie de la souveraineté de l'état, à travers l'examen spécifique dont elle a fait l'objet chez les deux grands penseurs de la philosophie politique de la renaissance qui sont notamment Machiavel et Bodin. Dans cette perspective d'étude, après avoir essayé de cerner le substrat réel des deux pensées politiques relatives à la logique de structuration de l'ordre politique dans la théorie de construction de la souveraineté d'état, nous avons, d'une part, situé les éventuels lieux théoriques de rencontre où se côtoie, se construit et s'affine la notion de souveraineté et, d'autre part, tenté de mettre en évidence les éventuels points saillants de similitudes, divergences ou différenciations susceptibles d'exister dans les pensées politiques de ces deux illustres philosophes politiques. Enfin, nous avons été intéressés à examiner la portée réelle de la pertinence philosophique et historique de l'élaboration théorique de la notion de souveraineté d'état et son impact dans le vaste champ sémantique de la pensée philosophique relative à l'ère de l'émergence du concept.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
30

Sinéty, Jocelyn de. „Machiavel et le(s) machiavélisme(s) : l’esprit du droit“. Thesis, Paris 10, 2018. http://www.theses.fr/2018PA100088/document.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Le sens commun et la philosophie se disputent la signification qu’il convient de donner à l’œuvre de Machiavel. Le premier l’accuse d’être pire qu’un sophiste car son rôle historique serait d’avoir inoculé la perversité dans la théorie et la pratique politiques. La seconde prétend qu’il serait l’un des fondateurs de la science politique moderne qui aurait avec lucidité défini les conditions de la raison d’État. Nous essayons d’abord de rendre justice à ces interprétations qui mettent chacune en lumière un aspect fondamental de l’enseignement machiavélien : d’une part, la nécessité « d’entrer dans le mal » en politique pour sortir la société de l’anomie, et, d’autre part, l’impossibilité que le sujet qui s’y résout soit bien intentionné et bien avisé. Le sujet du machiavélisme, en effet, est dans un rapport d’étrangeté à l’institution objective de l’État et à l’universel ; il veut et pense son « stato », et non l’État. Pour autant, paradoxalement, c’est parce qu’il est doué de malignité qu’il peut participer à l’effectivité du droit. Nous essayons donc de montrer, ensuite, comment Machiavel s’est efforcé de résoudre ce paradoxe. Son originalité consiste à ne pas se fier aux réquisits idéalistes de la raison pratique : ni à ceux de la moralité sociale, ni à ceux de l’éthique conséquentialiste. Dans une perspective matérialiste, il opte au contraire pour un conseil équivoque adressé à une pluralité de destinataires ; des destinataires bornés, aux appétits opposés, mais capables de se réfréner et de se corriger mutuellement, malgré eux. Car notre thèse, enfin, est que la « république » performativement activée par ses conseils est un État non-hégélien, un régime d’équilibre écologique entre des puissances socio-politiques d’espèces différentes mais appariées
Common sense and philosophy are arguing about the interpretation of Machiavelli’s works. The first one accuses him of being even worse than a sophist, because his historical part would have been to inoculate perversity in political practice and theory. Whereas the second one claims that he would be one of the first builders of modern political science, who would have thought with lucidity the conditions of reasons of State. At first, we try to defend the pertinency of those interpretations, which bring to light, both, a fundamental aspect of Machiavellian’s lessons: the necessity, on the one hand, of “getting into the evil” in politics, in order to rise the society out of anomie, and, on the other hand, the impossibility for the subject who resolves to do it of being well-intentioned and well-advised. The subject of Machiavellianism, indeed, is in a relation of strangeness to the objective institution of State and to universal; he wants and thinks his "stato", and not the State. Paradoxically, however, it is because he is endowed with malignity that he can take part in the effectiveness of right. We then try to show how Machiavelli strove to solve this paradox. His originality consists in not relying on the idealistic requisites of practical reason: neither those of social morality nor those of consequentialist ethics. From a materialistic perspective, he opts for an equivocal advice addressed to a plurality of recipients; narrow-minded recipients, with opposite appetites, but able to restrain and to enhance one another, in spite of themselves. Our thesis, finally, is that the "republic" performatively activated by his advice is a non-Hegelian state, an ecological balance order between socio-political powers of different but paired species
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
31

Bottini, Giorgio. „Costumi e consuetudine in Machiavelli“. Thesis, Lyon, 2017. http://www.theses.fr/2017LYSEN077/document.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Ce travail de thèse a pour ambition d’étudier le statut et la fonction des termes et concepts issus de la tradition juridique antique ainsi que médiévale dans la pensée politique de Machiavel. L’angle d’analyse adopté est celui du « ius non scriptum » et permet de mesurer l’influence des notions latines de « mores » et de « consuetudo » élaborées par le droit romain et le droit canon sur les formes vulgaires de « costumi » et de « consuetudine » que Machiavel mobilise dans l’ensemble de ses écrits. Plus largement, la recherche esquisse une généalogie du lexique politique de la Renaissance italienne à partir de ses antécédents latins pour mieux comprendre la logique de formation des langages politiques modernes. Le travail de recherche consiste à réinterroger la modernité de Machiavel en procédant à une contextualisation historique de sa pensée dans la longue tradition médiévale qui s’achève avec lui. Il s’agissait d’abord de repérer les principales occurrences du terme « costumi » dans les textes de Machiavel afin de mettre en lumière l’importance de cette catégorie non seulement conceptuelle mais aussi pratique dans le système de sa pensée. En s’éloignant momentanément du corpus machiavélien, j’ai cherché à présenter une histoire de la doctrine du « ius non scriptum » à partir des deux sources du droit médiéval que sont le Corpus Iuris Civilis (VIème siècle) et le Decretum Gratiani (XIIème siècle). Au terme de cette enquête, il a fallu revenir au corpus machiavélien pour montrer que la notion de « consuetudine » est l’une des plus importantes de son lexique politique parce qu’elle qualifie la nature des peuples dans leur rapport aux ordres et aux lois et constitue le fondement même de la vie des Républiques
This work aims at analysing the way Machiavel used words and concepts from the legal tradition of Antiquity and Middle Age in his political thought. Preference was given to the “ius non scriptum” in order to measure the direct influence of Latin categories such as “mores” and “consuetudo” elaborated by the Roman Law and the Canon Law and reemployed by Machiavel in a (much)more common form in all his writings. More broadly, it consists in a genealogy of the political vocabulary of the Italian Renaissance which is born in the Latin language borrowed from its Latin roots to highlight the logic of formation of modern political languages. In our research, we try to reconsider the modernity of Machiavel by contextualizing his thought in the medieval tradition which ends with Machiavel himself. First of all, we had to identify the main uses of the word “costumi” in Machiavel’s writings in order to emphasise its theoretical and major practical meaning in his thinking. By taking a short step back from the Machiavellian corpus, we tried to rebuild a history of the “ius non scriptum” doctrine from two medieval sources: The Corpus Iuris Civilis (VI century) and the Decretum Gratiani (XII century). At this point, we had to go back to the Machiavellian corpus to show the importance of the notion of “consuetudine” in his political vocabulary. It qualifies the people’s identity, the relation to orders, and more than everything it is the basis for the existence of Republics
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
32

Anctil, Dave. „La république à l'épreuve de l'Empire : liberté politique et démocratisation de la res militaris de Machiavel à Rousseau“. Thèse, Paris 1, 2007. http://hdl.handle.net/1866/18247.

Der volle Inhalt der Quelle
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
33

Karadaku, Dritan. „L'art de gouverner et la resistance au pouvoir : au delà des dichotomies“. Paris 8, 2012. http://www.theses.fr/2012PA083507.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Cette thèse développe tout d’abord deux acceptions différentes du terme démocratie. La première en tant que contenu et affrontement d’intérêts divergents et la deuxième dans ses formes institutionnelles, c'est-à-dire en tant que Démocratisme. En se basant sur Foucault, Deleuze, Rancière et Hannah Arendt nous chercherons à problématiser les rapports entre le (s) peuple (s) et les formes institutionnelles que celui-ci produit. Puis, à partir des analyses de Lefort, Arendt et Balibar nous tenterons de comprendre la façon dont l’ancienne dichotomie « grec-barbare » réapparait dans la modernité d’une symbolique renouvelée. Dans le troisième chapitre, pour comprendre les conceptions de l’art de gouverner et de la résistance au pouvoir, nous suivrons deux méthodologies différentes et similaires à la fois : la généalogie du pouvoir foucaldienne et la schizo-analyse de Deleuze et Guattari. Dans le quatrième chapitre, nous analyserons, à partir de Foucault, Deleuze, Balibar, Rancière et Kant, la problématique qui apparaît dans les dichotomies construites sur l’opposition : Droits de l’homme – droits à la vie, égalité – inégalité, Etat – société civile et Etat totalitaire – Etat minimal. Enfin, dans le cinquième chapitre nous reviendrons sur la problématique engendrée par les rapports entre peuple ou multitudes et institutions politiques. Nous suivrons dans ce chapitre la pensée de Machiavel et celle de Spinoza. Les rapports peuples-institutions, seront analysés comme un rapport de forces ou comme un affrontement de puissances. Il en découle une pensée qui se construit essentiellement autour du concept de la liberté commune des hommes. Pour cette raison nous la considérons comme parfaitement actuelle et comme une possible « ligne de fuite » en vue d’une liberté proprement politique
First of all, this thesis develops two different meanings for the term democracy. The first, it's about contents and confrontation of divergent interests and the second it's about its institutional forms, i. E. As Démocratisme. While basing itself on Foucault, Deleuze, Rancière, and Arendt, we will get into the problematic of the relations between people and the institutional forms that the aforementioned produced. Then, starting from the analyzes of Lefort, Arendt and Balibar we will try to understand the way in which the old dichotomy “Greek-barbarian” reappears in the modernity of a renewed symbolic system. In the third chapter, in order to understand the forms of art to control and resistance the capacity, we will follow two different and similar methodologies at the same time: the genealogy of the power (Foucault) and the “schizo-analyzes” of Deleuze and Guattari. In the fourth chapter, we will analyze, starting from Foucault, Deleuze, Balibar, Rancière and Kant, the problems which appear in the dichotomies built on the opposition: Human rights - rights to the life, equality - inequality, State - civil society and totalitarian State - minimal State. Lastly, in the fifth chapter we will reconsider the problems generated from the relations between people or multitudes and political institutions. We will follow in this chapter the thought of Machiavelli and that of Spinoza. The people-institutions relations will be analyzed like a power struggle or a confrontation of powers. The result is an opinion which is built primarily around the concept of the common freedom of the human being. For this reason, we consider it perfectly current and a possible “leak-line”, in view of a properly political freedom
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
34

Rispoli, Tania. „.Qualità dei tempi e qualità dei luoghi : imitazione storica e comparazione spaziale in Machiavelli“. Thesis, Paris 8, 2016. http://www.theses.fr/2016PA080014.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
La recherche est consacrée à la conception de Machiavel de l'imitation, comme expliqué dansdivers écrits ante res perditas et post res perditas. J'ai combiné deux approches: l'une philologiqueet philosophique – par l'interprétation des textes de Machiavel et des sources anciennes pertinentes– et l'autre historique, par la reconstruction des différents contextes dans lesquels Machiavel écrit.Le premier objectif essentiel de la thèse est de démontrer comment et pourquoi Machiavel définitune imitation radicalement pratique et critique. Ensuite je considère l'objet de l'imitation elle-même,ou bien les Romains et leur constitution politique. D'un côté, l'enquête de Machiavel sur les formesconstitutionnelles transcende la constitution elle-même, en comprenant des institutions plus larges,telles que la langue et la religion, ainsi que des ordres (institutions politiques, civiles et militaires);de l'autre côté il ne cherche pas à atteindre un équilibre des pouvoirs, mais se déplace en continu àpartir des situations de conflit.Ma recherche se termine par l'évaluation d'une troisième question importante : la pluralité desparadigmes institutionnels. En suivant Machiavel à la lettre, je montre comment l'ensemble de sontravail se caractérise par l'intention méthodologique de s’inspirer « d’une longue expérience deschoses modernes et d’une lecture continue des anciennes ». Par conséquent, nous trouvons chez luideux formes d’imitation : l’une est diachronique et cherche des modèles pour le présent à traversune juxtaposition critique avec le passé, l’autre est spatiale ou, mieux, géographique, en seconfrontant avec des institutions contemporaines
The research focuses on Machiavelli’s conception of imitation, as shown in various writings anteres perditas and post res perditas. I have combined two approaches: a philological andphilosophical one – in the interpretation of Machiavelli’s texts and of the relevant ancient sources –and a historical one, in the reconstruction of the different contexts in which Machiavelli foundhimself writing.The first substantial aim of the dissertation is to demonstrate how and why Machiavelli define animitation radically practical and critical. The second issue of my research is the object of imitationitself, namely the Romans and their political constitution. On one side, Machiavelli’s investigationof constitutional forms transcends the constitution itself, including wider institutions such aslanguage and religion as well as orders, (political, civil and military institutions); on the other sidehis investigation never endeavors to achieve a balance of powers, but moves continuously fromsituations of conflict.My research concludes with the assessment of a third substantial issue: the plurality of institutionalparadigms. Following Machiavelli to the letter, I show how his entire body of work is characterizedby the methodological intention of moving “from a long experience with modern things and acontinuous reading of ancient ones”. Therefore, together with a diachronic imitation that seeksmodels for the present through a critical juxtaposition with the past, a different kind of comparisonemerges: a spatial or, more appropriately, a geographical outlook
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
35

Guyot, Adrian. „L'influence de Machiavel dans la littérature politique du Siècle d'or espagnol“. Electronic Thesis or Diss., Lyon, 2021. https://doi-org.acces-distant.bnu.fr/10.48611/isbn.978-2-406-14968-2.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Cette thèse porte sur l’influence radicale et cruciale qu’ont exercée les œuvres de Nicolas Machiavel sur la pensée politique du Siècle d’or espagnol (du règne de Charles Quint à celui de Charles II). M’appuyant sur une bibliographie d’étendue inédite (près de 150 traités politiques et d’ouvrages historiques), j’y explore en détail les différentes tendances travaillant la réflexion politique de la première modernité ibérique, avec un intérêt particulier pour la façon extrêmement dynamique, paradoxale et protéiforme dont Machiavel a été traité par les penseurs des différents espaces du monde hispanique renaissant et moderne. Certes, il apparaît de prime abord que les thèses exposées par Machiavel dans le Prince (publié en 1532) et dans les Discours sur la première décade de Tite-Live (publiés en 1531) concernant la prévalence de l’efficacité sur la moralité en politique ont connu un accueil plus que glacial dans l’Espagne très catholique des Habsbourg. Machiavel y est mis à l’Index en 1583, et devient alors la victime d’un anti-machiavélisme tonitruant et souvent outrancier. On se sert en effet de Machiavel comme d’un repoussoir, d’un épouvantail conceptuel que l’on accuse de tous les maux du siècle, en particulier de la liberté de conscience et des Guerres de Religion. Toutefois, un contingent écrasant d’auteurs a en réalité entretenu des rapports bien plus ambigus avec Machiavel que ce qu’il pourrait paraître à première vue. Il convient de préciser que l’Espagne a connu une première période de lune de miel avec l’auteur du Prince, culminant avec la traduction en espagnol des Discours sur la première décade de Tite-Live (deux fois édités en 1552 et 1555 par Juan Lorenzo Ottevanti), une œuvre considérablement appréciée par des auteurs trop heureux de trouver chez le Florentin des outils conceptuels leur permettant de penser les problématiques se posant à des États en expansion. De cette première époque date aussi une adaptation en espagnol de l’Art de la guerre, sous le titre de Tratado de re militari, par Diego de Salazar, publié en 1536. Avec sa mise à l’Index, Machiavel fait ensuite l’objet d’un intense tir de barrage ad hominem, mais en réalité sa pensée n’a cessé d’exercer une fascination sur nombre d’écrivains, lesquels entreprendront, ouvertement ou tacitement, de discuter et d’évaluer ses idées. Sur des questions telles que l’usage de la dissimulation et de la simulation, de la libéralité et de la prodigalité, de la cruauté ou de la clémence, du respect de la parole donnée ou encore de la valeur politique de la religion, Machiavel devient ainsi un interlocuteur incontournable, qui encouragera les théoriciens espagnols à s’emparer de la question épineuse et pourtant fondatrice pour la modernité, de la raison d’État. Enfin, Machiavel est un auteur dont les idées ont été pillées, plagiées, reprises et adaptées par un nombre conséquent de penseurs ibériques qui pourtant ne cessent de clamer leur anti-machiavélisme, un phénomène qui m’a permis de reconnaître l’existence d’un machiavélisme espagnol
This dissertation focuses on the crucial and radical influence of Niccolò Machiavelli’s works on Golden Age Spanish political thought (from Charles V to Charles II). Based on an extensive corpus of more than 150 political and historical treatises of the era, this dissertation explores in detail the various trends at work in the political thinking of the first Spanish modernity, with particular attention for the extremely dynamic, paradoxical and protean way which Machiavelli was treated by the thinkers of the Hispanic world during the Renaissance and the Baroque. Of course, it appears at first sight that the ideas developed by Machiavelli in the Prince (published in 1532) and in the Discourses on Livy (published in 1531) regarding the prevalence in politics of efficiency over morality were met with hostility in the very Catholic Spain of the Habsburgs. Machiavelli’s works were placed on the Spanish Index in 1583, and became the object of a thunderous and often outrageous anti-Machiavellianism. Indeed, Machiavelli is often used as a conceptual scapegoat, accused of all the evils of the time, in particular religious freedom and the Wars of Religion. Nevertheless, a substantial group of Spanish writers were actually engaged in a much more ambiguous relationship with Machiavelli than it might appear initially. Spain and Machiavelli initially went through what might be called a honeymoon period, culminating with the Spanish edition of the Discourses on Livy in 1552 and 1555 by Juan Lorenzo Otevanti. The Discourses on Livy, as well as a reworking of the Art of War (the Tratado de re militari, published by Diego de Salazar in 1536), enjoyed considerable success among a readership glad to find in its pages helpful ways to think about questions relevant to an expanding State. But after the Index of 1583, Machiavelli became the target of an intense barrage of criticism, even though his writings never stopped exercising a deep fascination on many Spanish writers, who tried to, openly or tacitly, discuss and evaluate his ideas. On questions such as the use of simulation and dissimulation, liberality and parsimony, cruelty and mercy, the value of the given word, or the political advantages of religion, Machiavelli became a major interlocutor, who both challenged and encouraged Spanish thinkers to define their own conception of reason of State. Finally, Machiavelli is an author whose ideas were extensively plagiarized, reused and adapted by a considerable amount of Spanish writers, who yet kept on professing their anti-Machiavellianism, a phenomenon which has led me to the conclusion that there existed a Spanish Machiavellianism
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
36

Yinda, Yinda André-Marie. „Mettre le monde en ordre : un art machiavélien“. Paris, EHESS, 2005. http://www.theses.fr/2005EHES0068.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
La façon dont Machiavel procède à la mise en oeuvre des rapports de pouvoir au niveau national est co-extensive au monde de deux manières. La première se rapporte à l'articulation des fondements, logiques, techniques et fins propres au pouvoir d'Etat à l'échelle globale, avec les mêmes passions, tensions, conflits ainsi que la radicale conscience de la fragilité du politique qui y est à l'oeuvre. La seconde, fruit de ce qui précède, réfléchit une conduite rigoureusement stratégique des acteurs internationaux. Ce travail tente de rendre compte de cette double façon de mettre le monde en ordre à partir de la discursivité propre à la pensée machiavélienne et ses effets sur une intelligence conséquente de l'histoire des relations internationales
The way in which Machiavelli proceeds to the powership implementation at the national level is also working in the political world order in two manners. The first one refers to the continuous articulation of bases, logics, techniques and ends suitable for the State capacity on the world scale, with the same passions, tensions, conflicts and the radical conscience of the policy britleness which is working there. The second one relates to the rigorously strategic control of the international actors. This work try to give it an account throw the suitable discursivity of the machiavellian thought and its effects on a consequent intelligence of the international relations history
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
37

Manchio, Corinne. „Machiavel secrétaire et l'écriture de la politique : étude d'une langue de chancellerie en temps des guerres d'Italie (1498-1512)“. Electronic Thesis or Diss., Paris 8, 2016. http://www.theses.fr/2016PA080097.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Cette thèse se concentre sur l’ensemble du carteggio diplomatique machiavélien : les lettres administratives (ou écrits de gouvernement) envoyées depuis Florence, et celles que Machiavel rédige lors de ses missions à l’extérieur de la cité. Cette correspondance témoigne des pratiques culturelles de l'écriture et de toutes les transformations sociolinguistiques qu'elles recouvrent en amont. La dimension pratique d'une telle correspondance, comme usage, comme application concrète, est double : d’un côté, la rédaction de lettres mais aussi d'écrits de gouvernement qui participent d'une même « mécanique institutionnelle » ; de l’autre, leur archivage, à savoir les processus socio-culturels qui fondent la volonté de conserver ces traces et ces formes de mémoire publique. La méthodologie adoptée pour exploiter le corpus des Legazioni, des Commissarie et des Scritti di governo relève d’une association entre les méthodes traditionnelles de la philologie et les techniques de l’informatique (Humanités Numériques et de Digital Studies) : c’est au croisement de ces champs disciplinaire que j’ai conçu la modélisation d’un logiciel d’analyse de mon corpus (Machiato).Nous avons cherché à expliciter la thèse de la précarité du politique selon trois thématiques : l’analyse des bouleversements induits par la multiplication des conflits ; les conséquences des guerres sur la conception du Stato comme sur les pratiques et enfin, la multiplication et la confusion des temporalités propres au monde politique.Les acteurs se voient contraints de réduire les temps de spéculation et de théorisation politiques afin de parer à l’état d’urgence, un état de guerre permanent et nouveau. Les LCSG permettent d’assister à la construction du regard machiavélien et plus précisément, aux différentes tentatives de fonder la pratique en incluant la précarité, non pas comme source de désorientation mais comme spécificité de l’agir en politique
This thesis focuses on the entire Machiavellian diplomatic carteggio (Legazioni, Commissarie, Scritti di governo). This correspondence reflects cultural practices of writing and all the sociolinguistic transformations they cover. The methodology is a combination between traditional philological methods and computer technology (Digital Humanities and Digital Studies): it is the intersection of these disciplinary fields I have conceived a software to analyze my corpus (Machiato). The argument of the the political instability has been developed in three stages: analyzing the upheavals triggered by the proliferation of conflicts; the impact of war on the conception of Stato as on practices and finally, multiplication and confusion of temporalities of the political world. Individuals are forced to reduce the time of speculation and theorizing to respond to the state of emergency, a state of permanent war. The LCSG allow to identify the steps in the construction of the Machiavellian perspective and more specifically, the various attempts to found the practice including insecurity, not as a source of disorientation but as specificity of action in politics
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
38

Bottini, Giorgio. „Costumi e consuetudine in Machiavelli“. Tesi di dottorato, Lyon, 2017. http://www.fedoa.unina.it/11889/1/Bottini_Giorgio_28.pdf.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Ce travail de thèse a pour ambition d’étudier le statut et la fonction des termes et concepts issus de la tradition juridique antique ainsi que médiévale dans la pensée politique de Machiavel. L’angle d’analyse adopté est celui du « ius non scriptum » et permet de mesurer l’influence des notions latines de « mores » et de « consuetudo » élaborées par le droit romain et le droit canon sur les formes vulgaires de « costumi » et de « consuetudine » que Machiavel mobilise dans l’ensemble de ses écrits. Plus largement, la recherche esquisse une généalogie du lexique politique de la Renaissance italienne à partir de ses antécédents latins pour mieux comprendre la logique de formation des langages politiques modernes. Le travail de recherche consiste à réinterroger la modernité de Machiavel en procédant à une contextualisation historique de sa pensée dans la longue tradition médiévale qui s’achève avec lui. Il s’agissait d’abord de repérer les principales occurrences du terme « costumi » dans les textes de Machiavel afin de mettre en lumière l’importance de cette catégorie non seulement conceptuelle mais aussi pratique dans le système de sa pensée. En s’éloignant momentanément du corpus machiavélien, j’ai cherché à présenter une histoire de la doctrine du « ius non scriptum » à partir des deux sources du droit médiéval que sont le Corpus Iuris Civilis (VIème siècle) et le Decretum Gratiani (XIIème siècle). Au terme de cette enquête, il a fallu revenir au corpus machiavélien pour montrer que la notion de « consuetudine » est l’une des plus importantes de son lexique politique parce qu’elle qualifie la nature des peuples dans leur rapport aux ordres et aux lois et constitue le fondement même de la vie des Républiques.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
39

Manchio, Corinne. „Machiavel secrétaire et l'écriture de la politique : étude d'une langue de chancellerie en temps des guerres d'Italie (1498-1512)“. Thesis, Paris 8, 2016. http://www.theses.fr/2016PA080097.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Cette thèse se concentre sur l’ensemble du carteggio diplomatique machiavélien : les lettres administratives (ou écrits de gouvernement) envoyées depuis Florence, et celles que Machiavel rédige lors de ses missions à l’extérieur de la cité. Cette correspondance témoigne des pratiques culturelles de l'écriture et de toutes les transformations sociolinguistiques qu'elles recouvrent en amont. La dimension pratique d'une telle correspondance, comme usage, comme application concrète, est double : d’un côté, la rédaction de lettres mais aussi d'écrits de gouvernement qui participent d'une même « mécanique institutionnelle » ; de l’autre, leur archivage, à savoir les processus socio-culturels qui fondent la volonté de conserver ces traces et ces formes de mémoire publique. La méthodologie adoptée pour exploiter le corpus des Legazioni, des Commissarie et des Scritti di governo relève d’une association entre les méthodes traditionnelles de la philologie et les techniques de l’informatique (Humanités Numériques et de Digital Studies) : c’est au croisement de ces champs disciplinaire que j’ai conçu la modélisation d’un logiciel d’analyse de mon corpus (Machiato).Nous avons cherché à expliciter la thèse de la précarité du politique selon trois thématiques : l’analyse des bouleversements induits par la multiplication des conflits ; les conséquences des guerres sur la conception du Stato comme sur les pratiques et enfin, la multiplication et la confusion des temporalités propres au monde politique.Les acteurs se voient contraints de réduire les temps de spéculation et de théorisation politiques afin de parer à l’état d’urgence, un état de guerre permanent et nouveau. Les LCSG permettent d’assister à la construction du regard machiavélien et plus précisément, aux différentes tentatives de fonder la pratique en incluant la précarité, non pas comme source de désorientation mais comme spécificité de l’agir en politique
This thesis focuses on the entire Machiavellian diplomatic carteggio (Legazioni, Commissarie, Scritti di governo). This correspondence reflects cultural practices of writing and all the sociolinguistic transformations they cover. The methodology is a combination between traditional philological methods and computer technology (Digital Humanities and Digital Studies): it is the intersection of these disciplinary fields I have conceived a software to analyze my corpus (Machiato). The argument of the the political instability has been developed in three stages: analyzing the upheavals triggered by the proliferation of conflicts; the impact of war on the conception of Stato as on practices and finally, multiplication and confusion of temporalities of the political world. Individuals are forced to reduce the time of speculation and theorizing to respond to the state of emergency, a state of permanent war. The LCSG allow to identify the steps in the construction of the Machiavellian perspective and more specifically, the various attempts to found the practice including insecurity, not as a source of disorientation but as specificity of action in politics
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
40

Gendre, Xavier. „L'image du prince aux XVIe et XVIIe siècles. Transformations du concept de miroir des princes“. Electronic Thesis or Diss., Université Paris Cité, 2019. http://www.theses.fr/2019UNIP5111.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Cette thèse vise à expliquer l'évolution de l'image du prince, aux XVIe et XVIIe siècles, au travers notamment des transformations du concept de « miroir des princes ». Issu du symbolisme de l'objet-miroir en morale et de sa métaphorisation en politique comme objet de représentation de l'idéal vertueux, le terme « miroir des princes » a évolué jusqu'à désigner, durant la période médiévale, un genre de littérature adressée au représentant du régime politique monarchique. Le genre littéraire des miroirs des princes - difficile à définir et à établir selon des critères fixes - s'est vu remettre en cause au XVIe siècle par la pensée machiavélienne. D'un caractère idéal et idéel et forgée sur les bases vertueuses de la morale chrétienne, l'image du prince s'est transformée par son inscription dans la réalité des faits politiques et historiques. Il s'agit alors d'observer l'évolution de l'utilisation de la métaphore du miroir des princes ainsi que du concept théorique de représentation de l'image idéale du gouvernant, dans la littérature politique des XVIe et XVIIe siècles en France, jusqu'à l'invalidation de la figure vertueuse du prince par la réflexion des théoriciens de la souveraineté à l'époque moderne
This thesis aims to explain the evolution of the image of the prince in the 16th and 17th centuries, in particular through the transformations of the concept of the "mirror of princes". The term "mirror of princes", derived from the symbolism of the mirror-object in morality and its metaphorization in politics as an object of representation of the virtuous ideal, evolved to designate, during the medieval period, a kind of literature addressed to the representative of the monarchical political regime. The literary genre of "mirror of princes" - difficult to define and establish according to fixed criteria - was challenged in the 16th century by Machiavellian thought. Of an ideal character and forged on the virtuous foundations of Christian morality, the image of the prince has been transformed by its inscription in the reality of political and historical facts. It is then a question of observing the evolution of the use of the metaphor of the mirror of princes as well as the theoretical concept of representation of the ideal image of the ruler, in the political literature of the 16th and 17th centuries in France, until the invalidation of the virtuous figure of the prince by the reflection of the theorists of sovereignty in the modern era
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
41

Berthoux, André-Michel. „Au fondement de l’arte dello stato : la tension entre règle et exception dans l’œuvre politique de Nicolas Machiavel“. Thesis, Montpellier, 2018. http://www.theses.fr/2018MONTD008/document.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Cette thèse a pour but de montrer que Machiavel a forgé sa conception toute personnelle de l’arte dello stato en établissant une tension entre la règle et l’exception. C’est-à-dire, l’ensemble des normes qui permet à un prince ou un ordonnateur de république de mener les choses de l’état en recourant à des moyens ordinaires conformes à l’attitude d’un homme prudent respectueux de la morale (de l’éthique), et la suspension momentanée de cette conduite normative par l’usage de moyens extraordinaires mais nécessaires au maintien de son état ou des institutions républicaines, contraires à la prudence et à ladite morale. Cette approche de la réflexion machiavélienne sur l’arte dello stato permet de rendre compte de la grande homogénéité des textes qui composent son œuvre politique et couvrent une période presque trentenaire. La méthode employée est principalement herméneutique et s’inspire de travaux sur le langage de Machiavel
This thesis aims to show that Machiavelli has forged his very personal conception of the arte dello stato by establishing a tension between the rule and the exception. That is to say, the set of norms that allows a prince or a founder of the republic to lead the things of the state by ordinary means of recourse consistent with the attitude of a prudent man respectful of morality (ethics), and the momentary suspension of this normative conduct by the use of extraordinary means necessary for the maintenance of its state or republican institutions, contrary to prudence and to that morality.This approach of the Machiavellian reflection on the arte dello stato makes it possible to account for the great homogeneity of the texts that compose his work and cover a period of almost three decades.The method used is mainly hermeneutic and is inspired by the work on Machiavelli’s language
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
42

Pallini, Germano. „Le moment machiavélien à Sienne : Bartolomeo Carli Piccolomini, lecteur immédiat du Prince et des Discours“. Electronic Thesis or Diss., Paris 8, 2016. http://www.theses.fr/2016PA080132.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Cette thèse propose la première biographie intellectuelle de Bartolomeo Carli Piccolomini,un personnage de premier plan de la culture et de la vie politique siennoise des années1525-1535. L’objectif de ce travail est d’offrir une contribution à deux questions cruciales de laculture de la Renaissance italienne : d’un côté, le développement des académies et lefonctionnement particulier de ces intellectuels collectifs ; de l’autre, les formes et les effets dedes premières lectures des oeuvres majeures de Machiavel, hors Florence, avant même leurpublication, en 1532, à Florence et à Rome. Les Annexes de la thèse proposent la premièreédition critique des textes de Bartolomeo Carli Piccolomini, chancelier de la républiquesiennoise et lecteur « immédiat » du Prince et des Discours. Par ailleurs, la thèse démontre queCarli Piccolomini n’était pas un lecteur isolé de ces oeuvres. Il y a bien une réceptionsiennoise collective, qui se distingue des autres lectures connues jusqu’à présent
This work offers the first intellectual biography of Bartolomeo Carli Piccolomini, anoutstanding figure in cultural and political life in Siena, between 1525 and 1535. Our goal is toshed new light over two major fields of the research in Renaissance Italian Studies: on the onehand, the study of academies, their development and collective operations; on the other hand,this work is a contribution for a better understanding of the forms and the effects ofMachiavelli’s early readership outside Florence, before the Prince and the Discourses were firstprinted in 1532. The “Annexes” volume offers the first critical edition of Carli Piccolomini’stexts. Bartolomeo Carli Piccolomini was chancellor of the Siennese Republic and one ofMachiavelli’s early readers. Our study shows that he was not the only reader of Machiavelli inSiena at that time. Indeed, our work brings to light a collective Siennese readership ofMachiavelli, which is very different from the way Machiavelli was read elsewhere during the16th Century
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
43

Roger, Jean. „Le conseil du prince, par-delà Machiavel, des temps médiévaux à la Renaissance : Gouverner sans être soi-même gouverné“. Electronic Thesis or Diss., Rennes 1, 2022. http://www.theses.fr/2022REN1G011.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
La thèse a pour objet les discours et les pratiques relevant de ce qui est traditionnellement désigné sous le titre de « conseil du prince ». Un tel objet est particulièrement vaste et peut être circonscrit à trois grands enjeux : l’étude de la littérature proposant un modèle d’art de gouverner ; l’analyse de l’évolution des entourages princiers ; l’institutionnalisation des dispositifs gouvernementaux et consultatifs concomitamment à la construction de l’État. La thèse a pour ambition de montrer que les transformations relatives à la manière d’envisager le conseil du prince aux XVIe et XVIIe siècles s’inscrivent moins dans une rupture paradigmatique que dans le prolongement d’un processus engagé depuis les temps médiévaux. Il s’agira donc de décentrer le regard traditionnellement fixé sur la pensée de Machiavel pour mettre en lumière les dynamiques intellectuelles, sociales et politiques au Moyen Âge conduisant à faire émerger ce que nous appelons la conception directive du conseil. La conception directive du conseil désigne l’idée que le gouvernement du royaume soit organisé de façon à ce que la volonté princière ne soit pas bridée par ses conseillers. L’étude de la pratique du pouvoir met en évidence le fait que l’essor de l’État royal au XIIIe siècle constitue le terreau de cette nouvelle approche. Machiavel lui donna une assise philosophique dans un des chapitres du Prince mais d’autres sources contemporaines jouent un rôle essentiel dans cette histoire. La littérature courtisane d’une part et la littérature utopique d’autre part ont contribué de façon ambivalente à promouvoir cette approche
The subject of the thesis is the discourses and practices relating to what is traditionally referred to as "Advice to prince". Such a topic is particularly vast and can be sectioned into three main themes: the study of the literature dealing with the art of governing; the analysis of the evolution of a prince’s entourage; the institutionalization of governmental and advisory mechanisms in parallel with the construction of a State. The aim of this thesis is to show that the transformations relating to the way of considering the advice to the prince in the 16th and 17th centuries are less part of a paradigmatic break than the extension of a process initiated since medieval times. It will therefore be a question of taking a step back from the traditional focus on Machiavelli’s thought in order to highlight the intellectual, social and political dynamics in the Middle Ages leading to the emergence of what we call “la conception directive du conseil”. This expression designates the idea that the exercise of government must be ordered in such a way that the prince’s will is not curbed by his advisers. The study of the practice of power shows that the royal state’s rise in the 13th century constitutes the starting point of this new approach. Machiavelli gave it a philosophical foundation in one of his chapters of The Prince, but other contemporary sources play an essential role in this history. Courtesan literature on one hand and utopian literature on the other have contributed in an ambivalent way to promoting this approach
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
44

Bouvignies, Isabelle. „Éléments pour la reconstruction de la genèse de l'État de droit constitutionnel démocratique des guerres d'Italie (1494-1559) aux guerres de religion (1559-1589) : Machiavel, Bodin et la réforme française“. Paris 4, 2006. http://www.theses.fr/2006PA040222.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Sur fond d’effacement du religieux, la politique machiavélienne s’invente dans le désordre des Guerres d’Italie en l’absence de toute normativité. Quant à la «!monarchie royale!» de Bodin qui paraît à ce dernier la solution de la division religieuse, elle est un État royal pré-moderne, fondé sur la religion. L’État de droit donne sa force à la loi et le concept de souveraineté absolue confère à ce dernier, non sa structure normative, mais sa structure juridique d’application de la loi. Le concept de souveraineté absolue est au centre de la construction théologico-politique de Bodin, et l’historiographie récente y voit la prémisse indispensable de l’État moderne. Mais cet État, pour être efficace jusque dans sa violence, l’est peut-être moins qu’on ne pense en l’absence de la prémisse constitutionnelle et démocratique qui se met en place dans une politique réformée. Le concept de souveraineté générale est moins absolu qu’on ne l’a dit si sa forme est résolument contractuelle. Après 1572, dans le royaume de France, les disciples immédiats de Calvin!: Théodore de Bèze, Philippe Duplessis-Mornay et François Hotman, en appellent à une souveraineté consentie après que l’État royal eut réagi très violemment à son empiètement. Il manque donc la solution de la division religieuse que l’on doit aux effets de la modernisation de la religion chrétienne. L’État constitutionnel démocratique naît de la nécessité de trouver une solution normative au conflit de valeurs né au coeur des guerres de Religion. C’est dans l’élaboration d’un premier droit de l’individu à pratiquer sa religion dans les limites du respect des autres pratiques religieuses que s’inventera l’État moderne où c’est le droit qui fonde la loi
Machiavelian political thought emerged on the foreground of an obliteration of the religious conception of the world, among the disorders created by the wars of Italy. In France, Bodin thought, on the contrary, as wars of religion between Catholics and Protestants were at their most, was claiming that the “royal monarchy” was the only solution to avoid religious division — his proposition of a royal State is usually considered as a prefiguration of modern State. The rule of law appears actually as a legal structure for State. In fact, the concept of absolute sovereignty is the core of Bodin’s theological and political thought. The bodinian State is not founded on constitutional and democratic premises, but on a domestication of violence. After 1572, in the kingdom of France, immediate disciples of Calvin: Bèze, Duplessis-Mornay and Hotman, reacted to the royal violence. Their convictions were also religious, but founded on another conception of the relation between politics and religion. In some way, we can say that the modern State was born from this tension between absolute sovereignty — which is a conception of law — and a new conception of religion, inclining to autonomy, through the claim for individuals to practise their religion freely, and even under a State as warrant — which is another conception of law, and of the rule of law
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
45

Chollet, Antoine. „Les temps de la démocratie : incertitude et autonomie du présent“. Paris, Institut d'études politiques, 2009. http://buadistant.univ-angers.fr/login?url=https://www.dalloz-bibliotheque.fr/pvurl.php?r=http%3A%2F%2Fdallozbndpro-pvgpsla.dalloz-bibliotheque.fr%2Ffr%2Fpvpage2.asp%3Fpuc%3D5442%26nu%3D69.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Cette thèse commente tout d’abord les travaux sociologiques, historiographiques et anthropologiques qui se sont penchés sur la question du temps. Ces derniers conduisent à une définition du temps comme ressaisie et coordination des changements, à un triple niveau théorique (discours), social (institutions) et politique (conflits), et de la temporalité comme ensemble des rapports aux passés, aux présents et aux futurs. Un long détour historico-théorique sert de “terrain” d’étude à cette thèse. Il en représente le travail principal et cherche, pour chacun des cinq auteurs retenus — Machiavel, Tocqueville, Arendt, Merleau-Ponty et Benjamin —, à reconstruire le plus précisément possible leurs conceptions du temps. Ce détour accompli, les conclusions principales en sont les suivantes. Il y a tout d’abord altérité du passé et du futur par rapport au présent. Cette altérité fait apparaître la nécessité de penser l’autonomie du présent, par rapport au passé, au futur et à lui-même. Le temps démocratique repose ensuite sur le caractère incertain des changements, il est ainsi incomplet, en cela qu’il reconnaît l’existence d’autres temps d’une part, et parce qu’il est irréductiblement ouvert à l’apparition de l’imprévu d’autre part. Il est notamment ouvert à cette forme particulière d’imprévu qu’est le temps révolutionnaire décrit par Benjamin et qui forme, d’une certain manière, l’autre temps de la démocratie. Celle-ci fonctionne selon un temps ordinaire parcouru d’événements extraordinaires, qui nécessitent une autre conception du temps. Finalement, nous montrons que c’est la praxis, conçue comme ensemble d’actions orientées par un projet commun, qui crée le temps démocratique
This thesis discusses various researches on time in sociology, historiography and anthropology. These lead to a definition of time as recollection and coordination of changes, on a theoretical (the discourses), social (the institutions) and political (the conflicts between the former) level, and of temporality as the different relations to pasts, presents and futures. A lengthy historical and theoretical “detour” works as a research field for this thesis. It represents its major contribution, and aims to show as precisely as possible the authors’ (Machiavelli, de Tocqueville, Arendt, Merleau-Ponty, and Benjamin) conceptions of time. The conclusions we were able to draw from this detour are the following. First past and future, related to the present, are in a position of “otherness”, whereas the present must itself be thought of as autonomous (both regarding itself, and past or future). Democratic time is built upon uncertainty of changes. It is thus incomplete, first recognizing other conceptions of time, and then open to the apparition of unforeseeable events. Among them we find this specific kind of unforeseeable events that Benjamin describes under the concept of revolutionary time, which forms in a way the other time of democracy. Therefore democracy has an ordinary time interrupted by extraordinary events that need another conception of time. Finally, we show that it is the praxis (set of actions orientated by a common project) that creates democratic time
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
46

Pallini, Germano. „Le moment machiavélien à Sienne : Bartolomeo Carli Piccolomini, lecteur immédiat du Prince et des Discours“. Thesis, Paris 8, 2016. http://www.theses.fr/2016PA080132.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Cette thèse propose la première biographie intellectuelle de Bartolomeo Carli Piccolomini,un personnage de premier plan de la culture et de la vie politique siennoise des années1525-1535. L’objectif de ce travail est d’offrir une contribution à deux questions cruciales de laculture de la Renaissance italienne : d’un côté, le développement des académies et lefonctionnement particulier de ces intellectuels collectifs ; de l’autre, les formes et les effets dedes premières lectures des oeuvres majeures de Machiavel, hors Florence, avant même leurpublication, en 1532, à Florence et à Rome. Les Annexes de la thèse proposent la premièreédition critique des textes de Bartolomeo Carli Piccolomini, chancelier de la républiquesiennoise et lecteur « immédiat » du Prince et des Discours. Par ailleurs, la thèse démontre queCarli Piccolomini n’était pas un lecteur isolé de ces oeuvres. Il y a bien une réceptionsiennoise collective, qui se distingue des autres lectures connues jusqu’à présent
This work offers the first intellectual biography of Bartolomeo Carli Piccolomini, anoutstanding figure in cultural and political life in Siena, between 1525 and 1535. Our goal is toshed new light over two major fields of the research in Renaissance Italian Studies: on the onehand, the study of academies, their development and collective operations; on the other hand,this work is a contribution for a better understanding of the forms and the effects ofMachiavelli’s early readership outside Florence, before the Prince and the Discourses were firstprinted in 1532. The “Annexes” volume offers the first critical edition of Carli Piccolomini’stexts. Bartolomeo Carli Piccolomini was chancellor of the Siennese Republic and one ofMachiavelli’s early readers. Our study shows that he was not the only reader of Machiavelli inSiena at that time. Indeed, our work brings to light a collective Siennese readership ofMachiavelli, which is very different from the way Machiavelli was read elsewhere during the16th Century
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
47

Kabe-Kagne, Sylvain. „Machiavélisme, Politique et Réalisme“. Thesis, Lyon 3, 2011. http://www.theses.fr/2011LYO30041.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
La thèse que je présente s’intitule Machiavélisme : politique et réalisme. Elle est structurée en cinq chapitres. Dès le début, j’ai démontré que la pensée politique de Machiavel est inséparable du contexte socio-politique de l’Italie du XVe et XVIe siècles. Le souhait profond de Machiavel, c’est de voir son pays libéré de tous les barbares. Machiavel a décrit la mécanique du pouvoir, la lutte pour sa conquête, sa confiscation, l’affrontement des ambitions personnelles. Comment gouverner les hommes ? A cette question, il affirme que le prince doit être à la fois renard et lion pour connaître les pièges et effrayer les loups. Le prince est double : homme et bête. Il a une double nature. Sa bestialité elle-même est double. C’est le réalisme politique. Celui qui veut la fin doit aussi vouloir les moyens propres à l’atteindre, même si ces moyens peuvent paraître en contradiction avec l’idéologie du moment. Le prince ne doit pas s’embarrasser de la morale ni des principes quand il s’agit de gouverner les hommes. Paraître sans l’être et paraître en l’étant tout en demeurant capable de paraître son contraire et par là de le devenir. J’ai fait une étude du machiavélisme et ce concept est inséparable de la raison d’État. La raison d’État est ordinairement associée au pouvoir politique dégagé de toute limitation morale et juridique. Enfin j’ai fait un rapprochement entre le machiavélisme et les dictatures du XXe siècle (Hitler, Mussolini, Lénine)
The dissertation we deal with is entitled Machiavelianism: Politics and Realism. Five chapters structure it. Right from the beginning, it has been posited that Machiavelli's political thought is inherent to the Italian social and political context of the XVth and XVIth centuries. Italy was peculiarly in turmoil during this period because some of its provinces were besieged by France and Spain. Machiavelli's deep thought consists in seeing Italy free from the barbarians. Machiavelli has described the mechanism of power, the struggle for its conquest, its confiscation, the confrontation of personal ambitions. How to govern men? To this question, Machiavelli states that the Prince has to behave as a fox and lion in order to unravel traps and threaten the wolves. His bestiality is therefore double-shaped. That is the political realism, thereby. The one who wants the end has to justify the specific means to reach them as well; even though these means supposedly contradict the up-dated ideology. Neither morality nor principles have to embarass the Prince when the question of governing the city is posed. We have analyzed Machavelianism and the concept is inseparable from the state reason. The state reason is ordinarily associated with the political power, all moral and judicial limits cleared off. Finally, a link has been made between Machiavelianism and the XXth century dictatorships
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
48

Berbel, Marco Antonio Facione. „As armas como instrumento de ação política em Maquiavel: uma análise de \'O Príncipe\'“. Universidade de São Paulo, 2009. http://www.teses.usp.br/teses/disponiveis/8/8133/tde-04022010-173159/.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Maquiavel procura esclarecer quais são os mecanismos que colocam em movimento as engrenagens do agir político. Nesta perspectiva, sua investigação aponta para os elementos que tornam possível promover uma ação política eficaz, sobretudo, as boas armas e as boas leis. No entanto, em O príncipe, percebe-se nitidamente que as boas armas têm mais relevância que as boas leis, uma vez que as boas armas são colocadas pelo autor como condição primordial da existência de um principado. Dessa forma, o esclarecimento das questões que envolvem as boas armas ocupa um lugar privilegiado, visto que Maquiavel identifica nelas um instrumento indispensável para a conquista, fundação, manutenção do poder do príncipe.
Machiavelli seeks to clarify what are the mechanisms that set in motion the gears of political action. In this perspective, his research points to the elements that make it possible to promote an effective political action, above all, good arms and good laws. However, in The Prince, we see clearly that the good weapons are more important than good laws, because the good weapons are placed by the author as essential for the existence of a principality. Thus, clarification of the issues surrounding the good weapons occupies a privileged place, as Machiavelli identifies them an indispensable tool for conquest, founding, maintaining the power of the prince.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
49

Andrieu, Elodie. „Le choix du régime politique dans les temps modernes : Machiavel et sa postérité (XVIE-XVIIIE siècles)“. Thesis, Aix-Marseille 3, 2011. http://www.theses.fr/2011AIX32094.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Les récentes révolutions du « Printemps des pays arabes » attestent de la vivacité de l’idéal démocratique. Or ce régime est caractéristique d’une manière philosophique de penser le droit et les institutions. En effet, il se conforme mieux que nul autre à l’essence de l’Homme. Alors, malgré le succès des méthodes quantitatives en sciences humaines et l’autonomie désormais incontestée de la science du politique, nos temps contemporains seraient les héritiers d’une vision métaphysique plutôt que scientifique de la matière politique. Pourtant, la thèse explore l’histoire de la première « science des institutions » qui naît et se développe dans les Temps Modernes. Courant méconnu au cœur de l’histoire des institutions, ses tenants sont pourtant des figures incontournables et emblématiques de la pensée politique moderne, qu’il s’agisse de Machiavel, Hobbes, Montesquieu ou encore Hume. La thèse dévoile alors l’ambitieux projet de ces penseurs : proposer des institutions adaptées à la variété des mœurs, des histoires et des sociétés qu’ils étudient. Le choix du régime politique se doit d’être à la fois respectueux de l’humain et adapté à la variété des populations existantes. Dès lors l’universel et le particulier se rejoignent pour servir la première « science » de la Modernité. La thèse serpente les siècles et le continent européen. Au bout de son périple, une rencontre surprenante : celle de philosophes fascinés par les découvertes de ces premiers scientifiques du politique. De cette rencontre devait naître un nouveau régime politique, différent de son homologue athénien : la Démocratie moderne
The recent revolutions of the « Arab Spring » attest of the vivacity of the democratic ideal. Yet, this regime is characterised by a philosophical questioning on law and on institutions. In fact, it fits better than any other regime the essence of mankind. So despite the success of quantitative methods and the now undisputed autonomy of political sciences, modern times inherited a metaphysical point of view rather than a scientific way to address political questioning. However, the thesis explores the history of the first “science of institutions” that was born and developed in Modernity. Unknown current in the history of institutions, its proponents are paradoxically emblematic figures of modern political thinking, such as Machiavelli, Hobbes, Montesquieu or even Hume. The thesis unveils their ambitious project: to propose institutions adapted to the variety of the customs, behaviours, histories of the societies they study. The choice of the political regime should be respectful of human nature and at the same time adapted to the variety of the existing people. Therefore, the universal and the specific merge in order to serve the first real science of the modern era. The thesis research progresses through Europe from the XVIth to the XVIIIth centuries. At the end of its journey: a surprising encounter: the meeting of philosophers fascinated by the discoveries of these first political scientists. This encounter bore a new type of political regime, different from its Athenian counterpart: modern Democracy
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
50

Beye, Mamadou. „L'influence de Nicolas Machiavel et Carl Schmitt sur le droit constitutionnel de l'état de crise : étude comparée à la lumière des droits anglais, américain et français“. Thesis, Normandie, 2017. http://www.theses.fr/2017NORMLH30/document.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
La lecture croisée de Machiavel et Schmitt ne permet pas seulement de déchiffrer certains événements passés, elle éclaire encore la compréhension des phénomènes les plus récents. En effet, la conceptualisation que chacun de ces deux auteurs offre de la notion de situation exceptionnelle – comprise comme un trouble mettant en péril la préservation de l’État, et face auquel le droit positif peine à s’appliquer – démontre des points d’accord autant que de divergence, mais dont précisément la confrontation tend à faire émerger des lignes de force. Or, d’une part, ces dernières semblent permettre d’envisager le mouvement révolutionnaire anglo-américain et français des XVIIe et XVIIIe siècles sous l’angle d’une situation exceptionnelle. D’autre part, et d’une manière plus contemporaine, elles permettent encore de rendre compte de l’exceptionnalité du phénomène terroriste affectant actuellement ces mêmes États. L’intérêt d’une telle mise en perspective est double. D’un côté, la confrontation de la théorie machiavélo-schmittienne aux événements concrets démontre – malgré un indépassable anachronisme – leur incontestable influence sur le droit des situations de crise. Mais d’un autre côté, et dans le même temps, l’observation de la pratique révèle les insuffisances de Machiavel et Schmitt quant à leur appréhension du phénomène exceptionnel, en particulier à propos des moyens à mettre en oeuvre pour l’endiguer. Face à ce constat, il sera nécessaire de tenir compte de la pertinence des présupposés de ces deux auteurs, autant que de les critiquer, afin de pouvoir finalement s’en émanciper pour proposer des outils juridiques aptes à régir le phénomène exceptionnel actuel
A cross-reading of the writings of Machiavelli and Schmitt not only allows us to decode certain past events, it also illuminates our understanding of the most recent challenges to the security of the state. Indeed, both authors conceptualize states of emergency – understood as responses to disorders threatening the preservation of the state not adequately covered by positive law – and their analyses demonstrate points of agreement as well as divergence. Comparing and contrasting them makes salient their lines of force. Both authors shed important light on the Anglo- American and French revolutionary movements of the seventeenth and eighteenth centuries as exceptional situations. Moreover, they also provide insight into the more recent emergency situations encountered by these states in confronting the terrorist phenomenon. The interest of such a perspective is twofold. On the one hand, the confrontation of the Machiavelo-Schmittian theory with concrete events demonstrates – despite insurmountable anachronism – their undeniable influence on the operations of law in crisis situations. On the other, from the perspective of their practical application, the theories of Machiavelli and Schmitt both prove inadequate in their apprehension of the exceptional phenomenon, notably with regard to the means that might be deployed to curb the threat. With this in mind, it is imperative to understand both the relevance of the political thought of these two authors, and take the measure of the limits of their theories. A proper understanding of the pertinence and limits of their theories with regard to the present situation should enable us to devise improved legal tools in response to the current crisis
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
Wir bieten Rabatte auf alle Premium-Pläne für Autoren, deren Werke in thematische Literatursammlungen aufgenommen wurden. Kontaktieren Sie uns, um einen einzigartigen Promo-Code zu erhalten!

Zur Bibliographie