Gotowa bibliografia na temat „Belgique francophone”
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Artykuły w czasopismach na temat "Belgique francophone"
Merenne-Schoumaker, Bernadette. "La Belgique francophone". Géographes associés 27, nr 1 (2003): 63–65. http://dx.doi.org/10.3406/geoas.2003.2246.
Pełny tekst źródłaCastadot, Élisabeth. "Explorer des oeuvres de francophonie périphérique (Belgique francophone) pour amplifier l'expérience interculturelle d'apprenants en Erasmus". Langues & Parole 4 (30.11.2019): 33–52. http://dx.doi.org/10.5565/rev/languesparole.48.
Pełny tekst źródłaTobback, Els. "À chacun son tour: analyse comparative des styles conversationnels des néerlandophones et des francophones de Belgique dans des débats télévisés". Canadian Journal of Linguistics/Revue canadienne de linguistique 59, nr 3 (listopad 2014): 373–93. http://dx.doi.org/10.1017/s0008413100000402.
Pełny tekst źródłaFröhlich, Olivier. "Les regroupements paroissiaux en Belgique francophone". Lumen Vitae Volume LXVII, nr 1 (1.03.2012): 85–91. http://dx.doi.org/10.3917/lv.671.0085.
Pełny tekst źródłaFréché, Bibiane. "L’épuration des Lettres en Belgique francophone". Textyles, nr 31 (15.09.2007): 74–84. http://dx.doi.org/10.4000/textyles.354.
Pełny tekst źródłaRosier, Jean-Maurice. "Travailler la littérature francophone de Belgique". Textyles, nr 19 (1.06.2001): 51–55. http://dx.doi.org/10.4000/textyles.926.
Pełny tekst źródłaGERMAIN, Jean. "L'enseignement de l'onomastique en Belgique francophone". Onoma 39 (31.12.2004): 91–98. http://dx.doi.org/10.2143/ono.39.0.2020705.
Pełny tekst źródłaHerbinaux, Nadège, Julie Van de Vyver, Philippe Anckaert i Fanny Meunier. "éveil aux langues en Belgique francophone". NEXUS : Connecting teaching practice and research 2, nr 1 (7.09.2022): 85–106. http://dx.doi.org/10.14428/nexus.v2i1.64013.
Pełny tekst źródłaVermandele, Catherine. "Le curriculum statistique en Belgique francophone". Statistique et Enseignement 4, nr 1 (2013): 71–88. https://doi.org/10.3406/staso.2013.1271.
Pełny tekst źródłaMüller, Adeline, i Thomas François. "Pratiques de rédaction claire de rédacteurs fonctionnels en Belgique francophone". Discourse and Writing/Rédactologie 32 (23.03.2022): 59–72. http://dx.doi.org/10.31468/dwr.955.
Pełny tekst źródłaRozprawy doktorskie na temat "Belgique francophone"
Flock, Sarah Sylvie. "Rayonnement de la poétique d'Otomar Krejca en Belgique francophone". Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2011. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/209963.
Pełny tekst źródłaL’arrivée de Krejča, dans les années 1960, sur la scène du Théâtre National de Belgique s’inscrit dans la dynamique des échanges théâtraux européens et dans une volonté diplomatique de rapprochement entre la Tchécoslovaquie et la Belgique. La thèse insiste sur ces rencontres entre les artistes belges francophones et les artistes internationaux car elles jouent un rôle fondamental, auquel prend part Krejča, dans l’histoire du théâtre belge de langue française. Fort de sa réappropriation de la tradition théâtrale tchèque et des concepts de Stanislavskij, Krejča est l’un des premiers à apporter en Belgique francophone un regard dépassant la dimension représentationnelle de la première lecture du texte et à proposer une alternative au manque laissé par le retard de l’avant-garde théâtrale belge francophone. Sa poétique, principalement influencée par le théâtre atelier d’E.F. Burian, le théâtre poétique de Frejka, le civilisme d’Hilar, les théories préfigurant la sémiologie théâtrale initiée par l’école de Prague et par les développements du « Mchat », rencontre un accueil mitigé parmi les journalistes polygraphes mais ne manque pas d’impressionner certains animateurs de la scène théâtrale belge à l’instar de Janine Patrick ou de Marc Liebens. Aussi trouve-t-elle notamment un prolongement dans le Théâtre du Parvis.
La thèse situe l’apport le plus évident de la poétique krejčaïenne en Belgique francophone dans le traitement dramaturgique, polyphonique et préfigurant le théâtre postdramatique, que le metteur en scène propose. A Louvain-la-Neuve, c’est à nouveau la puissance de la tradition tchèque et la conviction philosophique de Krejča qui impressionnent ses collaborateurs et se déclinent à travers les excroissances théâtrales francophones belges dont la plus manifeste est une expérience théâtrale, toujours en cours aujourd’hui :le théâtre de l’Éveil.
La dissertation délimite d’abord les spécificités de la poétique théâtrale de Krejča, puis, après une analyse des mises en scène de Krejča, elle retrace et détaille les diverses formes sous lesquelles son esthétique se manifeste :transmission d’un héritage théâtral (avant-garde historique tchèque, sémiologie théâtrale développée par l’Ecole de Prague) et littéraire (mise à l’honneur de Schnitzler et de Nestroy), prolongement de la recherche théâtrale jusqu’à l’approche postdramatique (révélation de la dramaticité des pièces de Tchékhov, importation du théâtre musical), regards dramaturgique et philosophique, écriture dramatique (influence sur l’écriture d'auteurs dramatiques, Krejča-personnage dans des pièces d’acteur)…
/ The thesis focuses on Czech theatre from first avant-garde to second avant-garde; mainly it is focusing on Otomar Krejča’s theatre and its relationship with Belgian theatre within the second Czech avant-garde theatre to the end of the Normalization.
Krejča worked an intensive part of his artistic life in Belgium. His Belgian theatrical activity can be divided into two distinct periods. The first one was coinciding with the foundation of his “Theatre Beyond the Gate” (Divadlo za branou) in Prague in 1965 and took place in the Belgian National Theatre in Brussels. Those years were squaring with Czechoslovakian destalinization and were particularly productive in the artistic field. In Brussels Krejča directed four plays: in 1965, Hamlet, in 1966, The Seagull, in 1970, Three Sisters, in 1978, Romeo and Juliet. The first three plays occurred before the Normalization and his departure in specific exile. The last one marked the beginning of his second period in Belgium, closely bound to Louvain-la-Neuve city. The two following Krejča’s productions were first created for the Festival d’Avignon: in 1978, Waiting for Godot and Lorenzaccio in 1979, before being performed at Atelier théâtral Jean Vilar in Louvain-La-Neuve. The three following plays were the last of Krejča’s Belgian works: Three Sisters in 1980, A. Schnitzler’s The Green Cockatoo in 1981 and Dostoevsky’s The Possessed adapted by Krejča himself in 1982.
In Belgium, the reception of his plays was mitigated. Duality between critics can be explained by Krejča’s new regard on plays, by Krejča’s use of dramaturgy. Krejča’s productions in Belgium were innovating because through dramaturgy they paved the way for something new :it was the end of a romantic Hamlet in the Shakespearian tradition and the end of Pitoëff’s aesthetic in Chechov’s productions.
Krejča’s work of art, impregnated by Czech tradition theatre of avant-garde, influenced his Belgian collaborators. Krejča was influenced by leaders in Czech first avant-garde theatre such as Burian, Frejka, theatrical theory of Honzl and Hilar’s theatre conception. When Krejča started to work in Belgium, the country was undergoing a theatrical revolution. At the end of the 1960s, French-speaking Belgium lived at the rhythm of its first avant-garde in staging. According to me, this fact is the main explanation to Krejča’s significance in French-speaking Belgium. Thanks to Krejča’s Belgian productions, a part of the first Czech theatrical avant-garde and the second Czech theatrical avant-garde penetrated in Belgium.
All of Krejča’s concepts (human beings, ethic of responsibility, importance of dramaturgy, personal appropriation of Stanislavski’s approach) slowly instilled French-speaking Belgian theatrical life. Sure an evident mark of continuity of his aesthetic cannot be seen in the long time, nevertheless Krejča’s influence was considerable and briefly materialized in many fields. It is obviously still vivid in the way some actors play, feel and teach theatre.
Doctorat en Langues et lettres
info:eu-repo/semantics/nonPublished
Gunnesson, Ann-Mari. "Les écrivains flamands et le champ littéraire en Belgique francophone /". Göteborg : Acta universitatis Gothoburgensis, 2001. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb38889126n.
Pełny tekst źródłaFincoeur, Michel. "Contribution à l'histoire de l'édition francophone belge sous l'Occupation allemande 1940-1944". Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2006. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/210875.
Pełny tekst źródła1. Introduction
Le 10 mai 1940 et pour la seconde fois en vingt ans, la Belgique est envahie par l’Allemagne. Contrairement à l’invasion de la Grande Guerre, il ne faut que dix-huit jours aux armées teutonnes pour écraser l’armée belge et occuper le territoire national tout entier. Peu avant la fin des hostilités, la vie culturelle reprend néanmoins timidement. Dès la fin mai 1940, les cinémas rouvrent leurs portes. La presse reparaît sous surveillance allemande. L’édition du livre, machine beaucoup plus lourde, ne reprend son activité qu’à la fin de l’été de 1940. Avec la signature des conventions bilatérales puis internationales sur la propriété intellectuelle dans la seconde moitié du XIXe siècle, la Belgique a vu le secteur de l’édition du livre s’effondrer. Le public belge marque en outre une certaine désaffection envers les auteurs belges et plus particulièrement envers ceux qui se font éditer localement. N’est-ce pas le mémorialiste français Georges Suarez qui écrivait, en 1932, que « L’écrivain wallon trouve devant lui une route hérissée de difficultés ;son public est clairsemé, épars, capricieux […] ;les snobs locaux, acceptent les yeux fermés tout ce qui vient de Paris […] mais exercent un contrôle hautain sur leurs auteurs nationaux » (Georges Suarez, La Belgique vivante. Préface d’André Tardieu. [Louvain, Editions Rex, 1932], p.28-29). Toutes catégories confondues – presse quotidienne ou périodique, livres et brochures diverses –, la production éditoriale belge – domaines francophone, néerlandophone, germanophone et dialectal wallon confondus – connaît pourtant entre 1936 et 1939 une courbe ascendante ;puis, de 1941 à 1945, une inflexion avant de voir remonter lentement la production de 1946 à 1949. Le pic de l’année 1938 ne sera pas égalé dans les dix années qui suivent. En 1939, nous constatons une très infime baisse de l’offre de titres :1,1%. Les sommets atteints par l’éventail de titres proposés en 1938 et 1939 s’explique par la mobilisation des réservistes qui n’ont d’autres loisirs que la lecture. En 1940, le chaos qui suit la Campagne des Dix-Huit Jours contraint la plupart des éditeurs à l’inactivité. La reprise de certains secteurs de l’édition au début de l’été permet toutefois de maintenir une production de titres supérieure aux années 1935-1936. La production reprend de façon spectaculaire en 1941, dépassant le niveau de 1939 et se rapprochant de celui de 1938. Nous interprétons cette remontée du nombre de titres par l’effet de la fermeture des frontières et donc par la nécessité de présenter de nouveaux titres au public belge avide de lecture. De 1942 à 1944, la chute spectaculaire s’explique sans doute par la disparition d’une grande partie de la presse périodique et par le caractère de plus en plus contraignant de la censure allemande. Celle-ci réduit le nombre de titres publiés à cause de la raréfaction croissante du papier disponible. Remarquons que la raréfaction des titres disponibles sur le marché n’implique pas obligatoirement une diminution quantitative des tirages. A partir du mois de septembre 1944 et en 1945, un certain nombre d’éditeurs sont placés sous les projecteurs de la Justice militaire et interrompent ou cessent leurs activités. Par ailleurs, une série de petits éditeurs occasionnels qui publiaient n’importe quoi sous n’importe quelle forme disparaissent du champ éditorial. De plus, la pénurie de papier, les ruptures de fourniture d’électricité industrielle qui fait tourner les rotatives et la réouverture des frontières aux importations françaises, puis néerlandaise dans la seconde moitié de l’année 1945, incitent les éditeurs belges à la frilosité. Enfin, en 1946, la reprise peut s’expliquer par la stabilisation économique.
2. L’épuration des bibliothèques et des librairies
Même si la liberté de presse est garantie par la Constitution, la loi belge organise les délits de presse. Les circonstances exceptionnelles de la déclaration de guerre de la France et de l’Angleterre à l’Allemagne à la suite de l’invasion de la Pologne provoquent la création d’un éphémère Ministère de l’Information nationale (1939-1940), puis d’un Service d’Information du Premier Ministre (1940). Une censure larvée, justifiée par la sécurité du territoire et le respect de la neutralité de la Belgique, est d’ailleurs exercée dès le mois de septembre 1939 afin d’éviter tout prétexte d’intervention de la part des belligérants. Durant les premiers mois de l’Occupation, une épuration anarchique s’exerce à l’encontre des bibliothèques privées et des librairies. Ce sont tantôt des soldats qui brûlent des livres trouvés sur les rayonnages de leur logement réquisitionné, tantôt des officiers qui prennent la mouche en découvrant chez le libraire de leur nouveau lieu de résidence un opuscule de l’espèce J’ai descendu mon premier Boche. Dès le 13 août 1940, la Militärverwaltung ordonne l’épuration systématique des bibliothèques publiques et des librairies. Tout livre ou brochure anti-allemand ou anti-nazi doit être immédiatement mis sous clef et bientôt déposé entre les mains des services allemands. Le soin de déterminer ce qui tombe ou non dans cette catégorie particulièrement vague est laissé à la seule appréciation des bibliothécaires et des libraires. Ceux-ci doivent attendre le mois de septembre 1941 pour que la Propaganda Abteilung daigne publier une liste de 1800 titres interdits. Des compléments sont ensuite régulièrement insérés dans le Journal de la Librairie de la Gilde du Livre et dans les Mededeelingen van het Boekengilde. Le Ministère de l’Instruction publique charge de surcroît des enseignants et des inspecteurs d’épurer les manuels scolaires de tout propos anti-allemands. Cette mesure a pour but d’éviter que l’occupant ne s’en charge lui-même et n’impose le manuel unique à l’instar de ce qui se passe Outre-Rhin. Le 8 octobre 1940, sans en avoir soumis le texte aux autorités allemandes, le Ministère de l’Instruction publique crée donc une Commission chargée de la révision des ouvrages classiques pour l’enseignement normal, moyen, primaire et gardien, plus communément désignée sous le nom de Commission pour la Révision des Ouvrages Classiques. Composée de collaborationnistes notoires mais également d’authentiques résistants, la Commission examinera près de 5000 titres entre la fin octobre 1940 et la fin mai 1944 ;elle interdira l’usage de 564 manuels et en fera modifier 182 autres.
3. La censure des livres
Au début de l’été, les Allemands chargent l’Union des Industries Graphiques & du Livre (UNIGRA), le syndicat des imprimeurs belges, d’exercer une censure préalable générale et d’empêcher ainsi la publication de tout propos anti-allemand. Cette censure est ensuite circonscrite, à partir du 20 août 1940, à la littérature qui traite de sujets militaires et politiques (en ce compris les questions concernant la race, le judaïsme et la Franc-maçonnerie). Le 24 septembre 1940, la Propaganda Abteilung prend le relais de l’organisme belge. Le Referat Schrifttum est dirigé par le Sonderführer Pr Dr Hans Teske et par son adjoint le Sonderführer Leutenant Bruno Orlick. Durant son premier exercice, ce bureau de la littérature refuse 100 manuscrits sur les 600 qu’il examine. A partir du 15 janvier 1943, invoquant le manque de papier, le Referat Schrifttum impose aux éditeurs de soumettre tous leurs manuscrits. Chaque demande est établie en triple exemplaire. Le premier est conservé dans les dossiers de la Propaganda Abteilung, les deux autres exemplaires sont transmis à l’Office Central du Papier - Papier Centrale (OCP-PC). Celui-ci y appose un numéro correspondant à un bon de consommation de papier. L’un est conservé dans les archives de l’OCP et l’autre est retourné à l’éditeur qui doit le présenter à l’imprimeur. Sans ce bon de consommation, l’imprimeur ne peut entreprendre le travail puisqu’il doit justifier les quantités utilisées dans ses ateliers. Tout le processus de contrôle apparaît dans les livres sous la forme de numéros précédés des mentions « Autorisation PA n° » / « Toelating PA nr » / « Zulassung Nr… » et « OCP n° » / « PC nr ». Parfois encore, le numéro d’affiliation de l’imprimeur auprès de l’OCP figure dans le colophon du volume. Chaque numéro est lié à un titre et à l’éditeur qui le demande. En cas d’annulation du projet par l’éditeur, le numéro est alors perdu. Du côté de la SS, l’Abteilung III C 4 de la Sicherheitsdienst se charge notamment de la surveillance des Editions autorisées. Contrairement à la Propaganda Abteilung qui intervient le plus souvent en amont, la SD intervient essentiellement en aval. Celle-ci saisit les ouvrages « séditieux » qui auraient pu échapper à la sagacité des censeurs de la Propaganda Abteilung, ou à l’autocensure des éditeurs belges.
4. La pénurie de papier
Avant la guerre, la Belgique importait la quasi-totalité des matières premières destinées à la fabrication du papier et du carton. Mais le déclenchement des hostilités a rendu l’approvisionnement difficile et réduit en conséquence la fabrication du papier. La pénurie des matières premières provoque une réaction rapide de l’administration militaire allemande. Dès le 17 juin 1940, elle exige un état des lieux de la production, des stocks et de la consommation qui permette la rationalisation de l’économie. Parallèlement à ces mesures et en complément à celles-ci, le Ministère des Affaires économiques crée en février 1941 un Office Central du Papier pour veiller à la production et à l’utilisation rationnelle du papier et du carton. Près de la moitié de la cellulose est alors consacrée à la fabrication de produits ersatz comme le carton-cuir pour les chaussures ou le « Balatum » et l’« Unalit ». En mai 1941, l’OCP interdit la fabrication de produits de luxe tels les confettis, les sous-bocks et le papier-dentelle pour tarte. Les besoins en papier et carton augmentent cependant :pour les emballages en replacement d’autres matières devenues rares, pour le papier d’occultation, ou encore pour la paperasserie administrative occasionnée par la rationalisation de l’économie. En avril 1942, le Referat Papier, sous prétexte de rationalisation, ordonne la fermeture de près de la moitié des papeteries. Mais celles qui restent en activité souffrent de la pénurie de matières premières et de combustible qui entraîne une baisse de la production. En octobre 1942, prétextant cette fois la pénurie de papier, le Referat Schrifttum interdit la publication de livres à plus de 5.000 exemplaires mais autorise des dépassements aux éditeurs suffisamment bien en cour. La consommation de papier est alors contrôlée par l’OCP. En avril 1943, le spectre de la pénurie permet encore le recensement des stocks de papier chez les imprimeurs. Or personne n’est la dupe de ces dernières mesures qui relèvent plus de la censure que de l’économie.
5. La restructuration économique et professionnelle
Dès le début de l’été 1940, la Militärverwaltung commence de saisir les biens ennemis, c’est-à-dire français et britanniques. Grâce à la mise sous séquestre des avoirs du Groupe Hachette, l’actionnaire français de l’Agence Dechenne, le principal distributeur de presse en Belgique est administré par un Allemand, représentant des intérêts du groupe éditorial allemand Amann. Celui-ci obtient le monopole de l’importation de quotidiens étrangers et de la distribution des journaux belges. Il réussit également à devenir le principal grossiste en livres, imposant aux éditeurs le choix de certains titres, le tirage et parfois la couverture des livres. En novembre 1940, tous les éditeurs de livres et de périodiques ainsi que les libraires doivent s’inscrire au Cercle belge de la Librairie ou à son homologue flamand. En juin 1942, le Ministère des Affaires Economiques institue la Gilde du Livre / Boekengilde qui détient, par le biais de ses deux chambres linguistiques, le monopole de la représentation professionnelle. En 1941, l’Occupant suscite la formation d’un organisme de collaboration, la Communauté culturelle wallonne (CCW) qui devrait investir le champ culturel, à l’instar de la Deutsch-Vlämische Arbeitsgemeinschaft (DeVlag). Dirigée par l’écrivain prolétarien Pierre Hubermont, la CCW tente de regrouper les auteurs au sein d’une Chambre des Lettres françaises et d’une Chambre des Lettres dialectales. Très peu d’intellectuels se rallieront à cet organisme rapidement démonétisé. A la suite du congrès européen des écrivains tenu à Weimar en octobre 1941, une Europäische Schriftsteller Vereinigung est par ailleurs fondée le 27 mars 1942. Cette Société Européenne des Ecrivains (SEE), destinée à remplacer le PEN-Club international, encourage les traductions et la diffusion des ouvrages de ses membres. Pierre Hubermont est désigné pour tenir le rôle de porte-parole de la Section wallonne et belge de langue française (SWBLF) qui commence d’être organisée dans le courant du mois de mars 1942. Seule une poignée d’écrivains répondront aux sirènes de Weimar. En 1943 la Communauté Culturelle Wallonne fonde une nouvelle structure plus discrète, et surtout, moins discréditée :la Fédération des Artistes wallons et belges d’expression française (FAWBEF) dont l’intitulé est très proche de celui de la section locale de la SEE. Il ne s’agit pas d’un repli stratégique de la part de Pierre Hubermont – qui est cependant contraint de constater le semi échec de la CCW – mais d’une tentative d’officialisation de la structure corporative ébauchée par la CCW sous l’œil attentif du Ministère de l’Instruction publique. La FAWBEF ébauche la création d’une Chambre de Littérature subdivisée en Chambre des Ecrivains d’expression française, en Chambre des Ecrivains d’expression wallonne, en Chambre des Traducteurs et en Chambre des Editeurs. Le but est d’aboutir à une adhésion obligatoire et ainsi à un contrôle de l’accès à la profession. Depuis l’instauration de la législation et la signature des conventions internationales sur la protection des droits d’auteur dans la seconde moitié du XIXe siècle, les redevances sont essentiellement perçues en Belgique par des sociétés de droit français. Face à cette situation de perceptions multiples, l’administration militaire allemande impose une perception unique par une société de droit belge. Dans un premier temps, la Militärverwaltung place sous séquestre les sociétés françaises qui disposent du monopole de fait de la perception des droits d’auteur en Belgique francophone. Dans un second temps, au début du mois de janvier 1941, la Nationale Vereeniging voor Auteursrecht (NAVEA) est réquisitionnée et désignée pour détenir le monopole de la perception des droits. Toujours en janvier 1941, une tentative de rallier l’Association des Artistes professionnels de Belgique (AAPB) à la société unique afin d’en faire sa section francophone échoue grâce à la résistance de ses dirigeants. L’AAPB est alors dissoute par les Allemands. Le monopole de la NAVEA pose de nombreux problèmes juridiques. Pour toucher les droits de suite, les artistes et leurs ayants droit doivent devenir membre de la NAVEA, alors que les sociétés françaises interdisent la double appartenance sous peine de perdre les droits à la pension. Après d’âpres pourparlers, la NAVEA s’engage à payer les pensions pour les artistes qui la rejoindraient rapidement. La NAVEA ne collabore pourtant pas avec l’occupant puisque, clandestinement, celle-ci noue un accord avec la société anglaise The Performing Right Society, via Lausanne et Lisbonne, et répartit en secret les droits des auteurs anglais et américains. Elle tente de surcroît de protéger ses affiliés juifs en refusant de livrer la liste des ses adhérents.
6. La production
Malgré les contraintes liées à la pénurie de papier et celles qu’impose la censure, les éditeurs belges profitent des circonstances pour éditer à tour de bras tout et n’importe quoi, puisant essentiellement dans le vivier des littérateurs locaux. En effet, les Belges s’adonnent au loisir peu onéreux de la lecture. La fermeture des frontières bloque les importations de livres français et néerlandais. D’une part, la culture flamande est revalorisée alors que toute velléité pan-néerlandaise est combattue. D’autre part, la littérature française est contingentée :les Lettres françaises sont systématiquement dénigrées car on les juge délétères. Enfin, la germanisation rampante va bon train grâce à la promotion des Lettres scandinaves et allemandes :il s’agit de remodeler les structures mentales des lecteurs grâce aux traductions. Les tirages sont énormes pour des valeurs sûres comme le Leeuw van Vlaanderen (200 000 exemplaires) d’Hendrik Conscience et De Vlaschaard (100 000 exemplaires) de Stijn Streuvels. La plupart des maisons d’édition développent ou inaugurent des collections de lettres étrangères. A la suite de pressions du Referat Schrifttum, rares sont les grands éditeurs qui ne publient pas de traductions de l’allemand. Aux quelques éditeurs rétifs, le chef du Referat Schrifttum suggère de remplacer les textes allemands par des traductions d’auteurs scandinaves et finno-estoniens. C’est ainsi qu’une maison anti-allemande éditera des romans du prix Nobel norvégien Knut Hamsun pourtant rallié à la collaboration la plus dure. Mais les éditeurs ne peuvent pas publier toutes les traductions :les auteurs slaves du nord (Russes et Polonais), anglo-saxons contemporains et juifs sont considérés comme indésirables et interdits. Le Referat Schrifttum autorise la publication de romans anglo-saxons qui ne sont pas encore tombés dans le domaine public. Ces autorisations exceptionnelles ont trait à des textes qui dénigrent systématiquement le modèle social britannique et américain. Curieusement sont ainsi traduits des romans remettant en cause un ordre social ou moral comme Babbitt (1943) de Sinclair Lewis, The Grapes of Wrath (De Druiven der gramschap, 1943 et Grappes d’amertume, 1944) de John Steinbeck, The Picture of Dorian Gray (Le Portrait de Dorian Gray, 1944) d’Oscar Wilde ou encore The Rains came (La Mousson, 1944) de Louis Bromfield. La réédition de The Scarlet Pimpernel (Le Mouron Rouge, 1943) de la baronne Emmuska Orczy dénonce le fanatisme de la Révolution Française et stigmatise l’hédonisme de la Gentry anglaise. A titre d’exemple, les Editions de La Toison d’Or, financées par les Allemands, publient 26 % de traductions, les Editions Les Ecrits sortent 31,75 % de traductions. A l’Uitgeverij De Lage Landen qui publie en langues néerlandaise, allemande et française, les traductions constituent 44 % du catalogue néerlandais.
7. Les éditeurs
La demande permet à une nouvelle génération d’éditeur de se manifester. Certaines maisons d’édition sont créées avec l’appui de l’un ou l’autre service allemand. D’autres, qui ne s’inscrivent pourtant pas dans une politique de collaboration, sont fondées sous le regard attentif de la Propaganda Abteilung. Des maisons jugées hostiles au national-socialisme sont mises sous séquestre. Enfin, des administrateurs provisoires et des directeurs littéraires inféodés au nouveau pouvoir sont nommés. Comme le reste de la population, les acteurs du champ éditorial adoptent un éventail de positions qui va de la Résistance à la Collaboration avec, pour le plus grand nombre, une accommodation à des degrés divers. Si certains choisissent de résister et freinent la politique allemande du livre dans la mesure de leurs moyens, aucun toutefois n’entre dans la clandestinité. A partir du 15 janvier 1943, tous les manuscrits doivent toutefois passer entre les mains de l’administration allemande ;ce sera souvent la seule compromission des éditeurs. La grande majorité des maisons reste patriote, à l’instar des Editions Casterman, des Editions Dupuis ou des Editions Charles Dessart. Un réseau éditorial d’Ordre nouveau est en revanche composé par Léon Degrelle et des rexistes. Le 25 août 1940, la s.a. La Presse de Rex obtient de pouvoir sortir à nouveau son quotidien de combat, Le Pays Réel (1936). La ligne éditoriale outrancière du journal ne parvient pas à fidéliser son lectorat (moins de 10 000 exemplaires vendus en 1942) et Degrelle renfloue les caisses de la rédaction grâce aux bénéfices du Palais des Parfums, une entreprise juive spoliée, et à des subventions de la SS. En 1943, Degrelle finance un nouveau quotidien, L’Avenir, inspiré de Paris Soir. Le groupe de presse de Degrelle publie également des hebdomadaires :une version collaborationniste du Pourquoi Pas ?intitulée pour l’occasion Voilà ;Tout, copié sur les géants Match, Tempo et Signal ;Indiscrétions, un magazine de mode qui prend rapidement le titre Elle et Lui ;et une revue pour jeunes gens, Mon Copain « volé ». La Presse de Rex possède encore trois maisons d’édition :les Editions Rex (1929), les Editions Ignis (1939), l’Uitgeverij Ignis (1941) et les Editions de L’Archer (1944). La s.a. Editoria, dirigée par le critique d’art Paul Colin, fait également partie du même réseau. Editoria regroupe la Nouvelle Société d’Edition (1934), l’hebdomadaire Cassandre (1934) et Le Nouveau Journal (1940). Des journalistes rexistes participent à la création de maisons littéraires :Claude Chabry fonde, en 1943, les éditions du même nom, les Editions du Rond-Point (1943) puis les Editions de La Mappemonde (1943) ;Victor Meulenijzer s’associe au caricaturiste de Cassandre René Marinus pour monter Les Editions du Dragon (1944) ;Eugène Maréchal relance en 1941 les Editions Maréchal (1938) et participe à la création des Editions du Carrefour (1943). Julien Bernaerts, le fondateur des Editions de la Phalange (1934) et de l’Uitgeverij De Phalanx (1938), se rallie à l’Ordre nouveau. Il est bientôt remarqué par le SS-Hauptsturmführer Hans Schneider qui travaille pour l’Ahnenerbe, le cercle académique de la SS. En 1943, Schneider persuade Bernaerts de créer l’Uitgeverij De Burcht. Dans le même cadre, Franz Briel, Léon Van Huffel et René Baert mettent sur pied les Editions de La Roue Solaire (1943). Proche de la SS, le directeur de l’Uitgeverij Steenlandt (DeVlag), Jan Acke, est abattu par la résistance. Il n’est pas le seul puisque Paul Colin est bientôt exécuté par un étudiant de l’Université libre de Bruxelles, Arnaud Fraiteur. Toujours dans l’orbite de la collaboration, les deux grands trusts de presse allemands Mundus et Amann essayent de pénétrer le marché belge. Tandis que le groupe germano-slovaque Mundus finance la création des Editions de La Toison d’Or (1941), fondées par Edouard Didier, Guido Eeckels et Raymond De Becker, Amann tente de s’emparer de l’Uitgeverij De Lage Landen (1941) de Guido Eeckels, puis Mundus devient un temps actionnaire de l’entreprise qui publie alors des ouvrages pour le compte du Deutsche Institut. Rappelons que, par l’entremise d’administrateurs provisoires, Amann pèse sur l’édition grâce à l’Agence Dechenne et signalons que Mundus a fait tomber le quotidien mosan La Légia (1940) dans son escarcelle. Les Editions de Belgique de Maximilien Mention, qui porte pourtant l’uniforme noir des cadres rexistes, ne semblent pas exprimer les idées nouvelles. Les journalistes rexistes Jules Stéphane et son épouse Marguerite Inghels dirigent la coopérative Les Auteurs Associés (1942) et Het Boek (1943) qui ne sont pas non plus d’obédience nazie. A la marge de ce réseau, mais très impliquées dans le réseau national-catholique, figurent les Editions L’Essor (1939) de Léon Renard. Comme toutes les coopératives ouvrières, les Editions Labor d’Alexandre André sont placées sous séquestre. André est maintenu à la direction commerciale de la maison tandis que le chef de la CCW est propulsé par l’occupant à la direction littéraire.
8. La Libération
A la Libération, l’Etat Belge instaure à nouveau un régime de censure larvée dans le but d’empêcher la diffusion des idées ennemies :des auteurs réputés inciviques sont interdits de publication dans la presse, des livres sont saisis et des maisons d’édition sont placées sous séquestre et leurs livres mis à l’index. Quelques éditeurs de la nouvelle génération quittent Bruxelles pour Paris en prétextant la mauvaise conjoncture économique mais en réalité ils fuient un climat qu’ils jugent répressif. Plusieurs retrouvent une place importante dans les champs éditorial et littéraire parisiens où leur passé est ignoré. Notons que la Justice militaire belge a rarement poursuivi un éditeur pour ses activités, comme si les éditeurs n’étaient pas responsables des idées qu’ils ont mises sur le marché. Le refus de livrer la liste de ses adhérents juifs et les accords clandestins avec The Performing Right Society permettent à la NAVEA de survivre après la Libération sous une nouvelle appellation :la Société des Auteurs Belges-Belgische Auteursmaatschappij (SABAM). L’Etat de droit rétabli, les sociétés françaises reprennent leurs activités en Belgique, restaurant ainsi le système de la perception multiple. L’Association des Artistes professionnels de Belgique constitue un jury d’honneur pour sanctionner ses membres qui auraient fauté. L’Association des Ecrivains belges exclut de ses rangs les auteurs compromis. Les Académies expulsent des immortels et en blâment d’autres, les écartant provisoirement de leur honorable société. Des écrivains, peu ou prou impliqués dans la collaboration, suivent le chemin des éditeurs et posent leurs valises sur les bords de la Seine. Les uns deviennent conseillers littéraires de grandes maisons parisiennes, d’autres, comme Paul Kenny, deviennent millionnaires en publiant des romans d’espionnage. Plusieurs exilés ci-devant anti-bolchevistes se lancent dans la traduction de romans anglais et américains. D’aucuns inventent la solderie de livres neufs à prix réduit s’ils ne revêtent pas l’habit vert. La réouverture des frontières aux livres d’écrivains français, néerlandais et anglo-saxons repousse la plupart des littérateurs belges dans l’ombre dont ils étaient sortis à l’occasion de circonstances exceptionnelles. On pourrait croire que l’âge d’or de l’édition est terminé. Or la crise du papier va entraîner l’émergence d’une nouvelle littérature et la création de nouvelles sociétés d’édition :les imprimeurs sont tenus de prendre deux qualités de papier, l’une bonne et l’autre médiocre. Celle-ci est alors utilisée pour des publications à destination de la jeunesse. Naissent ainsi une quinzaine d’hebdomadaires parmi lesquels figurent Franc-Jeu (1944), Lutin (1944), Perce-Neige (1944), Story (1945), Wrill (1945), Cap’taine Sabord (1946), Jeep (1945), Annette (1945) et Tintin (1946). Les deux derniers deviendront de véritables « blanchisseries » pour les réprouvés de l’Epuration… La bande dessinée belge et ses deux écoles, Marcinelle et Bruxelles, ainsi que les sociétés qui éditent leurs albums vont bientôt dominer le marché francophone.
Doctorat en philosophie et lettres, Orientation langue et littérature
info:eu-repo/semantics/nonPublished
De, Maeyer Juliette. "L'usage journalistique des liens hypertextes: étude des représentations, contenus et pratiques à partir des sites d'information de la presse belge francophone". Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2013. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/209443.
Pełny tekst źródłaIl convient donc de l'examiner attentivement, pour mieux comprendre ce que les journalistes font des liens, et ce que le lien fait au journalisme. Cette recherche poursuit trois objectifs, et opère donc en trois temps :(1) appréhender le lien hypertexte dans l'imaginaire journalistique, (2) décrire les liens contenus sur les sites d'information de la presse francophone belge dans leur contexte d'énonciation, et (3) replacer les liens dans leur contexte de production.
Afin d'expliciter d'abord, du point de vue des acteurs eux-mêmes, la diversité des rôles que peut avoir le lien dans le contexte du journalisme, ce travail remonte le fil de conversations métajournalistiques au sujet du lien hypertexte. Sur le mode de la cartographie des controverses, celles-ci sont l’objet (1) d’un compte-rendu chronologique qui cherche à recontextualiser précisément chacune des controverses, puis, (2) d’une analyse thématique qui explicite tous les registres d'argument que les journalistes associent aux liens.
Ensuite, les liens hypertextes présents sur six sites web d’information d'organes de presse belge francophone sont décrits, dans leur contexte d’énonciation. Les résultats de l'analyse mettent en évidence que les sites d'information ne sont pas homogènes en matière de liens, chacun d'entre eux en faisant des usages spécifiques. Ils dévoilent également plusieurs pistes de questionnement sur les raisons d'être des liens, notamment sur le caractère structurant de la technique ou le caractère déterminant des enjeux économiques.
Enfin, tous ces éléments sont éclairés par une enquête sur le contexte de production des sites d'information. Une observation directe dans deux rédactions met en évidence les configurations spécifiques qui, en entremêlant la culture des journalistes, des inscriptions socio-techniques, et leurs relations avec les intérêts économiques de l'organisation médiatique, structurent l’usage journalistique des liens.
Au final, cette triple démarche aboutit à mettre en évidence que la configuration des interrelations qui caractérisent le journalisme (c'est-à-dire les relations entre les journalistes, leurs pairs, leurs sources, leurs publics, les produits d’information et la règle) se manifeste assez clairement dans les usages journalistiques du lien hypertexte. Mais elle montre aussi qu’il faut également tenir compte de la matérialité pour véritablement comprendre ce réseau d’interrelations.
Doctorat en Information et communication
info:eu-repo/semantics/nonPublished
Lobet, Delphine. "Transmettre ou pas ?dispositions à la transmission au sein des PME familiales en Belgique francophone". Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2008. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/210444.
Pełny tekst źródłaCe constat soulève de nombreuses questions, que nous avons plus spécifiquement posées aux petites PME. Comment les parents sont-ils "disposés" face à cette possibilité de transmettre l’entreprise à leurs enfants? Quelle place ceux-ci donnent-ils à l’entreprise dans leurs projets? Quel regard les familles en PME portent-elles sur le futur de leur entreprise? Comment, par les idiosyncrasies familiales, l'environnement économique et le contexte social, expliquer les faveurs et défaveurs que reçoit l’idée de transmission? C’est à ces interrogations que cette thèse entend répondre, en explorant le passé et le présent de douze PME et des familles qui les portent, douze "cas" nourris par une approche qualitative, triangulaire, transfamiliale et multigénérationnelle.
Doctorat en sciences sociales, Orientation sociologie
info:eu-repo/semantics/nonPublished
Meyers, Raymond. "Les remédiations psychologiques dans le champ scolaire: entre un modèle biologique et un modèle informatique :le cas de la Belgique francophone". Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 1995. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/212505.
Pełny tekst źródłaLeroy, Pascale. "Evolution de l'offre, de la disponibilité et de la réception de programmes télévisuels, en Belgique francophone, de 1980 à 1992". Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 1995. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/212495.
Pełny tekst źródłaAmjahad, Anissa. "La désaffiliation partisane: pourquoi les adhérents quittent leur parti? étude de cas: le Parti socialiste francophone en Belgique". Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2013. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/209456.
Pełny tekst źródłaDoctorat en Sciences politiques et sociales
info:eu-repo/semantics/nonPublished
Chatelain, Françoise. "La place de la littérature française dans les programmes de l'enseignement secondaire en Belgique francophone". Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2011. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/209846.
Pełny tekst źródłaDoctorat en Langues et lettres
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Bedard, Pascale. "L'Art en pratique: éthos, condition et statut social des artistes en arts visueles au Québec et en Belgique francophone". Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2014. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/209178.
Pełny tekst źródłaTrois objectifs principaux ont dirigé la recherche. En premier lieu, la thèse expose, au moyen des données disponibles dans chaque pays concerné (statistiques, législations, études diverses), les contextes sociaux, économiques et institutionnels dans lesquels évoluent les artistes en arts visuels. En second lieu, elle explore les différentes dimensions de la création plastique en tant que pratique concrète, à partir d’une trentaine d’entretiens compréhensifs menés auprès d’artistes de toutes disciplines et générations, au Québec et en Belgique francophone entre 2008 et 2012. L’enquête interroge les parcours professionnels et personnels afin de savoir selon quelles modalités s’organise le travail artistique aujourd’hui et quelles sont les spécificités contemporaines de ces métiers séculaires. En troisième lieu, cette enquête met en lumière, par le biais de l’analyse des récits recueillis, les univers de représentations et de valeurs qui guident les artistes dans leurs choix quotidiens. Se trouvent identifiés et analysés les critères justifiant leurs choix et leurs actions, leurs référents éthiques ainsi que le sens qu’ils accordent à leurs pratiques de création et, plus généralement, au phénomène de l’art dans la société.
Ce troisième objectif de la recherche permet d’ouvrir la question de l’ethos. En tant que concept heuristique ayant permis d’approcher, dans le cadre de cette enquête, la dimension des raisons d’agir, la notion d’ethos évoque le moment d’incarnation, dans la pratique concrète des individus, de l’ensemble des valeurs et idéaux qui les habitent. Ainsi, sur le plan conceptuel, cette thèse élabore une définition synthétique de la notion d’ethos à partir des multiples sens qui lui ont été accordés dans l’histoire des idées, depuis la Rhétorique d’Aristote jusqu’aux études actuelles en analyse du discours et en sociologie du travail, en passant par ses usages spécifiques chez Max Weber et Pierre Bourdieu.
Cette recherche se fonde sur une connaissance approfondie des études contemporaines et plus anciennes sur les artistes, leurs pratiques et leur statut, réel ou mythique. Néanmoins, dans la perspective méthodologique de la théorie ancrée, elle cherche à renouveler ces connaissances à partir d’une enquête de terrain, en portant une attention particulière aux catégories endogènes à travers lesquelles les artistes interprètent eux-mêmes leur réalité. La parole vive des personnes interviewées fut la source principale à partir de laquelle s’est accomplie l’étude de l’ethos artiste contemporain. C’est dans une approche d’inspiration pragmatiste, qui « prend au sérieux » les acteurs (selon l’expression de Luc Boltanski), qu’ont été menées les entrevues et les analyses de celles-ci. L’enquête révèle ainsi que les artistes d’aujourd’hui parviennent à négocier un espace de cohérence, dans leur vie professionnelle et personnelle, entre d’une part, leurs idéaux concernant l’art et l’authenticité de la pratique artistique, et d’autre part, les contraintes inhérentes à la réalité des mondes de l’art, de l’emploi et du capitalisme post-industriel. Dans une approche inductive, les différentes composantes de cette négociation se dégagent de l’analyse des entretiens, et permettent d’élaborer une sociologie du travail artistique qui tient compte de la dimension réflexive, épistémique, agissant au cœur des pratiques de création plastique.
Compte tenu des conditions économiques souvent difficiles de la pratique artistique, révélées par toutes les enquêtes sur le sujet, l’investissement personnel des artistes, en ressources de diverses natures, semble la condition essentielle à l’existence d’une production artistique, quelle qu’elle soit. Dans cette perspective, il demeure pertinent d’interroger la spécificité du statut et de la condition de l’artiste, particulièrement sous l’éclairage de l’ethos.
Doctorat en Sciences politiques et sociales
info:eu-repo/semantics/nonPublished
Książki na temat "Belgique francophone"
1919-1997, Bosquet Alain, i Wouters Liliane, red. La poésie francophone de Belgique. Bruxelles: Editions Traces, 1985.
Znajdź pełny tekst źródłaKlinkenberg, Jean-Marie. Anthologie de littérature francophone de Belgique. Bruxelles: Communauté française de Belgique, 2012.
Znajdź pełny tekst źródłaThomas, Frédéric. La Belgique sauvage: L'extrême gauche en Belgique francophone depuis 1945. Latresne: Bord de l'eau, 2009.
Znajdź pełny tekst źródłaBelgium. Service de la promotion des lettres, red. Le roman historique en Belgique francophone: Anthologie. Bruxelles: Le Cri, 2008.
Znajdź pełny tekst źródłaMabille, Xavier. Un siècle d'affiches politiques en Belgique francophone. Liège: Editions du CEFAL, 2003.
Znajdź pełny tekst źródłaMabille, Xavier. Un sicle d'affiches politiques en Belgique francophone. Lige: Editions du Cfal, 2002.
Znajdź pełny tekst źródłaAron, Paul. La littérature prolétarienne en Belgique francophone depuis 1900. Bruxelles: Labor, 1995.
Znajdź pełny tekst źródłaDecan, Rik. Qui est qui en Belgique francophone, 1985-1989. Wyd. 2. Bruxelles: Editions BRD, 1985.
Znajdź pełny tekst źródłaDelhalle, Nancy. Vers un théâtre politique: Belgique francophone, 1960-2000. Bruxelles: Le Cri, 2007.
Znajdź pełny tekst źródła1960-, Bertrand Jean-Pierre, red. Belgique francophone: Quelques façons de dire les mixités. Pécs: Université Janus Pannonius, Dépt. de français, 1997.
Znajdź pełny tekst źródłaCzęści książek na temat "Belgique francophone"
Gryspeerdt, A. "Propos Sur Les Nouveaux Medias En Belgique Francophone Previsions 1995". W Electronic Mass Media in Europe. Prospects and Developments, 283–328. Dordrecht: Springer Netherlands, 1987. http://dx.doi.org/10.1007/978-94-009-3949-3_11.
Pełny tekst źródłaLegrand, Geoffrey. "Penser à neuf la pastorale scolaire en Belgique francophone grâce à une relecture de l’oeuvre de Paul Tillich". W Reformation und Revolution in der Wahrnehmung Paul Tillichs, redaktorzy Raymond Asmar, Christian Danz, Martin Leiner i Matthew Lon Weaver, 349–68. Berlin, Boston: De Gruyter, 2019. http://dx.doi.org/10.1515/9783110668124-020.
Pełny tekst źródłaFontaine, José. "Four Definitions of Culture in Francophone Belgium". W Nationalism in Belgium, 153–61. London: Palgrave Macmillan UK, 1998. http://dx.doi.org/10.1007/978-1-349-26868-9_14.
Pełny tekst źródłaHalen, Pierre. "La Belgique: carrefour des cultures? Essai d’un bilan linguistique et identitaire". W Sprache und Identität in frankophonen Kulturen / Langues, identité et francophonie, 65–81. Wiesbaden: VS Verlag für Sozialwissenschaften, 2003. http://dx.doi.org/10.1007/978-3-663-11462-8_4.
Pełny tekst źródłaStangé-Zhirovova, Nadia. "French Loan-words in the Idiolects of Russian Immigrants in Francophone Belgium". W Language and Society in Post-Communist Europe, 135–43. London: Palgrave Macmillan UK, 1999. http://dx.doi.org/10.1007/978-1-349-14505-8_10.
Pełny tekst źródłaBouko, Catherine, i Olivier Standaert. "How Francophone Soon-to-Be Journalists Perceive the Dutch Language in Multilingual Belgium: A Research and Application Design". W Language Research in Multilingual Settings, 47–69. Cham: Springer International Publishing, 2020. http://dx.doi.org/10.1007/978-3-030-34671-3_3.
Pełny tekst źródłaSorel, Patricia, Frédérique Leblanc i Jean-François Loisy. "La librairie française en Belgique Francophone". W Histoire de la librairie française, 414–15. Éditions du Cercle de la Librairie, 2008. http://dx.doi.org/10.3917/elec.sorel.2008.01.0414.
Pełny tekst źródłaBOUDART, Laurence. "Contribution à l’histoire des éditions Jacques Antoine". W Les maisons d’édition francophones au prisme de leurs archives, 31–42. Editions des archives contemporaines, 2022. http://dx.doi.org/10.17184/eac.6515.
Pełny tekst źródłaFusulier, Bernard, i Christian Maroy. "La formation en alternance en Belgique francophone:". W La formation en alternance, 109–34. Presses de l'Université du Québec, 2002. http://dx.doi.org/10.2307/j.ctv18ph3d8.9.
Pełny tekst źródłaPlumier, Jean. "Vingt années d'archéologie préventive en Belgique francophone". W L'archéologie préventive dans le monde, 176–88. La Découverte, 2007. http://dx.doi.org/10.3917/dec.demou.2007.01.0176.
Pełny tekst źródłaStreszczenia konferencji na temat "Belgique francophone"
Dementieva, T. G. "FOREIGN LANGUAGE ENVIRONMENTAL EDUCATION FOR SPECIALISTS AS A FACTOR OF SUCCESSFUL PREPARATION TOWARDS INTERCULTURAL COMMUNICATION". W SAKHAROV READINGS 2022: ENVIRONMENTAL PROBLEMS OF THE XXI CENTURY. International Sakharov Environmental Institute of Belarusian State University, 2022. http://dx.doi.org/10.46646/sakh-2022-1-53-56.
Pełny tekst źródłaKmiotek, Łukasz, Joanna Kwiatowska i Paweł Boski. "Polish-French Bilingualism and Bicultural Identity: Cross-Cultural Studies on Immigrants in France and Belgium, and French Language Students in Poland". W International Association of Cross Cultural Psychology Congress. International Association for Cross-Cultural Psychology, 2018. http://dx.doi.org/10.4087/otun4909.
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