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Artykuły w czasopismach na temat "Justice sociale – Allemagne"

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Lilienthal, Georg. "The illegitimacy question in Germany, 1900–1945: Areas of tension in social and population policy". Continuity and Change 5, nr 2 (sierpień 1990): 249–81. http://dx.doi.org/10.1017/s0268416000004008.

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Streszczenie:
Trois points emmergent des discussions sur les problèmes d'illégitimité en Allemagne pendant la première moitié du vingtième siècle: la définition légale de la femme non mariée et de son enfant, leur intégration dans des programmes d'assistance sociale et le rapport avec la politique démographique. Ces trois points ont constamment déterminé la vie de la femme non mariée et de son enfant. Les changements de systèmes politiques ont seulement eu pour effet de donner plus d'importance à l'une ou l'autre de ces questions. Pendant le Reich de Guillaume III, une loi sur l'illégitimité a été vot)ée, qui pour la première fois, était applicable dans l'Allemagne entière. Cependant, la loi était discriminatoire contre les mères et leurs enfants. Les objectifs démographiques et de préservation de la paix sociale ont seulement pu se réaliser lors de la première guerre mondiale avec l'amélioration générale des conditions de vie. La République de Weimar a essayé d'abolir la discrimination légale et de renforcer la justice sociale. Mais sous le troisième Reich, le problème de l'illégitimité a été dominé par des aspects de politique raciale et démographique.
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Bourgeois, Isabelle. "« Justice sociale ». Le modèle social allemand en question". Regards sur l’économie allemande, nr 109 (4.07.2013): 35–38. http://dx.doi.org/10.4000/rea.4560.

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Rügemer, Werner. "La justice allemande et la corruption". Déviance et société 20, nr 3 (1996): 275–90. http://dx.doi.org/10.3406/ds.1996.1612.

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Dünkel, Frieder. "Le droit pénal des mineurs en Allemagne : entre un système de protection et de justice". Déviance et Société 26, nr 3 (2002): 297. http://dx.doi.org/10.3917/ds.263.0297.

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Bouiller, Sophie. "Le Parti social-démocrate allemand et la justice sociale dans les années 1980. Une identité social-démocrate à l’épreuve de l’unification (1989-1990)". Trajectoires, nr 12 (5.02.2019). http://dx.doi.org/10.4000/trajectoires.3510.

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Sørensen, Asger. "Pour un élargissement de l’éducation à la citoyenneté démocratique à travers la Bildung: Klafki défiant le 21ème siècle". Nordicum-Mediterraneum 15, nr 3 (listopad 2020). http://dx.doi.org/10.33112/nm.15.3.2.

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Streszczenie:
The problem that I am addressing is the lack of social cohesion in contemporary democratic countries confronted with social and environmental challenges, in particular the lack of interest of citizenship education. As a basic conceptual framework, I dismiss political liberalism in the narrow Rawlsian sense and employ social-democratic republicanism, asserting with Durkheim that only by being considered a valuable comprehensive doctrine, i.e. a comprehensive civic religion, can deliberative democracy also become an individual civic obligation and vice versa. In continuation, the idea is that democratic citizenship education may benefit from introducing into the discussion the very rich German idea of Bildung. In his didactical works, Wolfgang Klafki argues for recognizing both the classical heritage of Bildung and the ideology critique of Critical Theory, substantializing educationally the argument for coping with contemporary societal problems through democratic formation, stressing both political and environmental sustainability. Klafki’s didactics is clearly political, relating explicitly to questions of justice, also in the classroom. It does, however, also aims to be a theory of learning, teaching and schooling as such, emphasizing thus the importance of cultural Bildung and problem solving in addition to political democracy for citizenship education. This implies appreciating other non-political, apolitical and supra-political aspects of human life, recognizing for instance as legitimate both basic human rights and anarchist recalcitrance. This very liberal emphasis, however, also has an important implication for republican and deliberative social democracy, namely by stressing that a truly democratic education implies the mutual recognition of the individual other in her or his substantial singular otherness. ————————————————————————————————————————- Le problème abordé ici est celui de l’absence de cohésion sociale dans les démocraties contemporaines et, en particulier, de l’absence d’intérêt pour l’éducation à la citoyenneté. J’ai choisi ici de rejeter le concept du libéralisme politique au sens étroit de Rawls, et de placer ma réflexion dans la perspective du républicanisme social-démocrate en affirmant avec Durkheim que c’est seulement si on la considère comme une doctrine complète de valeurs, c’est-à-dire une religion civique complète, que la démocratie délibérative pourra aussi devenir une obligation civique individuelle et vice versa. En poursuivant cette idée, l’éducation citoyenne démocratique pourrait bénéficier de l’introduction dans le débat du concept allemand de Bildung qui s’avère être d’une très grande richesse. Dans ses travaux didactiques, Wolfgang Klafki insiste sur la nécessité de reconnaître à la fois l’héritage classique de la Bildung et l’idéologie critique de la Théorie critique, en concrétisant de manière pédagogique les débats sur les problèmes contemporains sociétaux à travers une formation démocratique et en mettant l’accent sur la durabilité politique et la durabilité environnementale. La didactique de Klafki est clairement politique, connectée explicitement aux questions de justice que l’on trouve également dans la salle de classe. Toutefois, elle vise aussi à être une théorie de l’apprentissage et du parcours scolaire, soulignant ainsi l’importance de la Bildung culturelle et de la résolution de problèmes en plus de la démocratie politique quant à l’éducation citoyenne. Cela implique la prise en compte d’autres aspects de la vie humaine – le non-politique, l’apolitique et le supra-politique – reconnaissant par exemple comme légitimes à la fois les droits humains et la récalcitrance anarchiste. Toutefois, cet accent très libéral a aussi une implication importante pour la démocratie sociale, républicaine et délibérative, notamment en soulignant qu’une véritable éducation démocratique implique la reconnaissance mutuelle des personnes dans leur altérité si importante et particulière.
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Deroussin, David. "Comment forger une identité nationale ? La culture juridique française vue par la doctrine civiliste au tournant des xixe et xxe siècles". Écrire l’histoire du droit : rompre avec les schémas nationaux ?, nr 5 (23.07.2021). http://dx.doi.org/10.35562/cliothemis.1744.

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Streszczenie:
Le but de cette étude est de montrer, à travers l’exemple des générations de civilistes français qui se succèdent de la iiie à la ive République, combien les catégories de notre histoire juridique nationale sont moins des données neutres et objectives que des constructions élaborées dans des contextes particuliers. Lorsqu’en effet ces derniers parlent de culture juridique, c’est pour définir leur propre approche du droit et non pas pour forger les outils susceptibles de permettre la compréhension des autres cultures juridiques. Dans cette approche du droit, on glisse insensiblement de la méthode et du style au fond, afin de mettre en exergue un critère idéologique : l’esprit de justice, conçu pour l’essentiel contre le positivisme et en conformité avec la tradition libérale de sauvegarde de l’individu qu’incarnerait, par opposition à l’esprit allemand, l’esprit français. La culture juridique que façonnent ces juristes est donc moins un constat que le vecteur d’une certaine idéologie, dont on cherche à affirmer la légitimité et la force en la rattachant à une tradition nationale qui, à bien des égards, n’est au fond elle-même qu’une construction doctrinale. Parce qu’elle n’est qu’une construction, cette culture juridique française se montre parfois indifférente à la réalité juridique, en exagérant des oppositions entre ordres juridiques dont l’histoire comparée des droits montre les limites ou, pire encore, à la réalité historique, comme le montre, après la Libération, le silence prudent gardé par la plupart sur le droit vichyste. Quoi qu’il en soit, cette construction léguée aux juristes de la seconde moitié du xxe siècle est celle d’un libéralisme à la française, qui ne néglige pas absolument le point de vue social mais choisit de placer l’individu au cœur des représentations du droit.
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"Recensions / Reviews". Canadian Journal of Political Science 35, nr 3 (wrzesień 2002): 629–712. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423902778384.

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Streszczenie:
Carty, R. Kenneth, William Cross and Lisa Young. Rebuilding Canadian Party Politics. By Miriam Lapp 631Broadbent, Edward, ed. Democratic Equality: What Went Wrong? By Rodney Haddow 633Boyd, Susan S., Dorothy E. Chunn and Robert Menzies, eds. (Ab)Using Power: The Canadian Experience. By Audrey Doerr 635Pal, Leslie A., ed.. How Ottawa Spends 2000-2001: Past Imperfect, Future Tense. By Nelson Wiseman 636Chennells, David. The Politics of Nationalism in Canada: Cultural Conflict since 1760. By Richard Vengroff 638Helly, Denise et Nicolas Van Schendel. Appartenir au Québec. Citoyenneté, nation et société civile. Enquête à Montréal, 1995. Par Guy Chiasson 639Rose, Alex. Spirit Dance at Meziadin: Chief Joseph Gosnell and the Nisga'a Treaty. By Michael J. Prince 640Cardinal, Linda, en collaboration avec Caroline Andrew et Michèle Kérisit. Chroniques d'une vie politique mouvementée. L'Ontario francophone de 1986 à 1996. Par Simon Langlois 642Kreinin, Mordechai, ed. Building a Partnership: The Canada-United States Free Trade Agreement. By Stephen Clarkson 643Clingermayer, James C. and Richard C. Feiock. Institutional Constraints and Policy Choice: An Exploration of Local Governance. By John J. Kirlin 645Muxel, Anne. L'expérience politique des jeunes. Par Marc Molgat 647Sowerwine, Charles. France since 1870: Culture, Politics and Society. By Robert Elgie 650Sniderman, Paul M., Pierangelo Peri, Rui J. P. de Figueiredo, Jr. and Thomas Piazza. The Outsider: Prejudice and Politics in Italy. By Stephen Hellman 651Gardet, Claudie, avec une préface de Marie-Claire Bergère. Les relations de la République populaire de Chine et de la République démocratique allemande (1949-1989). Par André Laliberté 653Katsiaficas, George, ed. After the Fall: 1989 and the Future of Freedom. By Barbara J. Falk 655Quesney, Chantale. Kosovo, les mémoires qui tuent. La guerre vue sur Internet. Par Dany Deschênes 657Moser, Robert G. Unexpected Outcomes: Electoral Systems, Political Parties, and Representation in Russia. By Jody Baumgartner 660Powers, Nancy R. Grassroots Expectations of Democracy and Economy: Argentina in Comparative Perspective. By Jeffery R. Webber 661Kymlicka, Will. La citoyenneté multiculturelle. Une théorie libérale du droit des minorités. Par France Gagnon 663Kymlicka, Will. Politics in the Vernacular: Nationalism, Multiculturalism, and Citizenship. By Ciaran Cronin 665Schmid, Carol L. The Politics of Language: Conflict, Identity, and Cultural Pluralism in Comparative Perspective. By Ines Molinaro 667Merad, Ali. La tradition musulmane. Par Chedly Belkhodja 668Kaufman, Stuart J. Modern Hatreds: The Symbolic Politics of Ethnic War. By Crawford Young 671Baum, Gregory. Le nationalisme: perspectives éthiques et religieuses. Par Frédérick Boily 672Keating, Michael and John McGarry, eds. Minority Nationalism and the Changing International Order. By Stefan Wolff 674Gurr, Ted Robert. Peoples versus States: Minorities at Risk in the New Century. By John A. Hall 676Biggar, Nigel, ed. Burying the Past: Making Peace and Doing Justice after Civil Conflict. By Steven M. Delue 677Kruks, Sonia. Retrieving Experience: Subjectivity and Recognition in Feminist Politics. By Lorraine Code 679Kinzer, Bruce L. England's Disgrace? J. S. Mill and the Irish Question. By Samuel V. Laselva 681Kahan, Alan S. Aristocratic Liberalism: The Social and Political Thought of Jacob Burkhardt, John Stuart Mill, and Alexis de Tocqueville. By Brian Richardson 682Passet, René. L'illusion néo-libérale. Par Marcel Filion 684Andrew, Edward G. Conscience and Its Critics: Protestant Conscience, Enlightenment Reason, and Modern Subjectivity. By Jason Neidleman 687Villa, Dana, ed. The Cambridge Companion to Hannah Arendt. By Robert Pirro 689Pirro, Robert C. Hannah Arendt and the Politics of Tragedy. By Pamela S. Leach 691Davis, Arthur and Peter C. Emberley, eds. Collected Works of George Grant:Vol. 1: 1933-1950. By Ron Dart 692Owen, J. Judd. Religion and the Demise of Liberal Rationalism: The Foundational Crisis of the Separation of Church and State. By Emily R. Gill 694Gray, John. Two Faces of Liberalism. By Brian Donohue 695Lom, Petr. The Limits of Doubt: The Moral and Political Implications of Skepticism. By Craig Beam 696Parekh, Bhikhu. Rethinking Multiculturalism: Cultural Diversity and Political Theory. By Jonathan Quong 698Heath, Joseph. Communicative Action and Rational Choice. By Bryce Weber 699Franke, Mark F. N. Global Limits: Immanuel Kant, International Relations, and Critique of World Politics. By Brian Orend 702Philpott, Daniel. Revolutions in Sovereignty: How Ideas Shaped Modern International Relations. By Chris Brown 703Aleinikoff, T. Alexander and Douglas Klusmeyer, eds. Citizenship Today: Global Perspectives and Practices. By Patrizia Longo 705Sommier, Isabelle. Les nouveaux mouvements contestataires à l'heure de la mondialisation. Par Christian Poirier 706Harris, Paul G., ed.. The Environment, International Relations, and U.S. Foreign Policy. By Robert Boardman 709Burgerman, Susan. Moral Victories: How Activists Provoke Multilateral Action. By Phil Degruchy 711
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Jewsiewicki, Bogumil. "Pardon". Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.112.

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Vingt ans après la deuxième guerre mondiale, en pleine guerre froide, les évêques polonais écrivent, au grand dam de l’État, à leurs homologues allemands « nous pardonnons et demandons pardon ». Depuis, l’usage du pardon dans la politique nationale et internationale est devenu monnaie courante. Presque toujours le pardon est demandé pour les actes commis par des générations précédentes, une démarche entrée dans la culture politique depuis peu. Rappelons à titre d’exemple qu’alors que son père refusait de demander pardon à titre de premier ministre du Canada pour des actes posés par des générations antérieures, Justin Trudeau, l’actuel premier ministre, ne s’en prive pas. Mobilisée dans la résolution des conflits, la démarche de réconciliation incorpore le pardon. Ainsi, cet objet d’étude de la théologie, de la morale, de la religion et de la philosophie est désormais principalement étudié par la science politique. Par l’homologie, le pardon passé de la relation entre Dieu et l’individu aux rapports interpersonnels puis aux rapports entre les communautés et les États, est devenu un objet politique. Le long vingtième siècle occidental, entre les hécatombes des guerres mondiales, l’Holocauste et les génocides, a mis sociétés et individus devant le défi de la reconstruction du social et du politique après l’impardonnable. Hannah Arendt (1958), Jacques Derrida (2001) et Wole Soyinka (2000), mais avant tout femmes et hommes « ordinaires » ont fait face au défi de reconstruire l’humain à la sortie de l’expérience de l’inhumain. “Si cela veut dire que cet homme qui a tué fils, si cela veut dire qu’il redevienne humain afin que nous tous puissions ravoir votre humanité … alors j’accepte » (Krog : emplacement 3486, toutes les traduction sont les miennes, BJ) a déclaré Cynthia Ngewu témoignant lors des audiences de la Commission Vérité et Réconciliation sud-africaine sur l’amnistie. Paul Ricoeur (2000), le plus influent des chercheurs universitaires ayant analysé le pardon dans la perspective d’un vivre-ensemble aux confluents de la philosophie, de l’éthique et de la théologie chrétienne, soutient que le véritable pardon délie « l’agent de son acte ». La culture chrétienne, aujourd’hui largement laïcisée, est un sous-bassement des usages du pardon pour la reconstruction d’un vivre-ensemble. En reconnaissant ce fait, il ne faut pas perdre de vue que le pardon est une préoccupation ancrée non seulement dans les trois grands monothéismes mais aussi dans le bouddhisme, l‘hindouisme et autres systèmes philosophiques ou de croyance en Asie, Océanie, Afrique, etc. Cependant, on ne comprend pas toujours le pardon à l’identique. Son utilisation pour la résolution des conflits ne va pas sans malentendus. Lorsque, pour désengorger son système de justice, l’État rwandais recourt à l’institution locale de gacaca, on est loin de l’apaisement d’un conflit au sein de la communauté d’une colline, l’octroi du pardon ou plus précisément l’acceptation du génocidaire étant conditionnés à la reconnaissance par celui-ci de son crime. Lorsque, dans une société occidentale, on s’inspire de la pratique hawaïenne de ho’opononpono pour la thérapie familiale, les acteurs n’ont ni mêmes attentes, ni même compréhension du pardon. Lorsqu’en 2012, dans la lettre ouverte commune aux nations de Pologne et de Russie, le patriarche Cyrille et l’archevêque Michalik offrent un pardon réciproque, en ont-ils la même compréhension ? La théologie du premier est de tradition grecque, celle de l’autre de tradition latine ? Retrouver l’humain, après l’expérience du génocide, de la colonisation, de l’esclavage peut aussi bien conduire à obéir à l’injonction d’inspiration chrétienne de Desmond Tutu « Pas d’avenir sans pardon » qu’à la réserve de Mahatma Gandhi . « Le faible ne peut pardonner. Le pardon est attribut du fort ». Cependant, pardonner pourrait permettre d’investir, au moins symboliquement, la position de ce dernier ? Est-ce pourquoi la position de Gandhi à l’égard du pardon a évolué ? De toute évidence, la réflexion anthropologique sur le sujet s’impose. Pourtant, les courants dominants de la discipline accordent peu d’intérêt au pardon, à l’exception des publications issues de l’anthropologie juridique, de l’anthropologie de la morale, de l’anthropologie psychologique ou de l’anthropologie des religions. Il se pose donc la question de savoir si la méthodologie de ces dernières leur viendrait de l’éthique ou de la théologie, ce dont manquerait l’anthropologie ? Or, Barbara Cassin trouve dans l’hyperbole de l’offre de pardon « absolu » dans l’Évangile (« le pardon n’est vraiment pardon – perfection du don - que lorsqu’il pardonne l’impardonnable, remet l’imprescriptible… » (2004 : 894), une structure ressemblant à celle du potlatch. Le contre-don perpétue le processus de « dépense » selon Georges Bataille (1967) de même que le don et contre-don de Marcel Mauss (2012). On retrouve cette même structure de relance dans l’offre de pardon « absolue », toujours en avance sur la demande. Dans la tradition nord-américaine de la discipline, Ruth Benedict (1946) offre une autre entrée « anthropologique » au pardon. La honte et la culpabilité seraient deux principes distincts de contrôle social de l’individu, elle s’en sert pour différencier la société japonaise de la société étasunienne. La première valoriserait l’honneur et la fierté alors que la seconde mettrait de l’avant la conscience individuelle. La mondialisation de la culture nord-américaine, aurait porté à l’échelle de la planète la prépondérance de la conscience individuelle et donc l’importance du pardon autant dans les relations interpersonnelles que dans celles entre les corps sociaux. Que ce soit l’entrée par le don ou par la conscience individuelle comme principe de contrôle social, la théologie des religions monothéistes, plus précisément la théologie chrétienne et plus encore la théologie protestante sont mobilisées. Il est donc impossible de conclure sans poser la question de l’universalité du pardon, de son usage qui ne serait pas affecté par le soupçon du prosélytisme chrétien. L’issue de cette réflexion finale devrait permettre de décider si le pardon demeure pour l’essentiel un objet de la théologie ou bien serait également celui de l’anthropologie. Revenons à l’exemple sud-africain, Antije Krog commente ainsi le témoignage de Cynthia Ngewu : « Le pardon chrétien dit : Je vous pardonne puisque Jésus m’a pardonné. (…) Le pardon africain dit : Je vous pardonne afin que vous puissiez et que puisse commencer à guérir ; que nous tous puissions redevenir nous-mêmes comme nous devrions l’être » (…) tous les Sud-Africains noirs formulent le pardon en termes de cette interrelation » (2009 : emplacement 3498 et 3489). Changeons de continent tout en conservant la comparabilité des expériences historiques. Roy L. Brooks (2004) écrit à la même époque que les excuses et les reparation constituent l’expiation laquelle impose États-Unis une réciproque obligation civique de pardonner. Ce pardon permet d’abandonner le ressentiment. Krog et Brooks suggèrent que ce que ce pardon dépasse le cadre de la chrétienté occidentale permettant aux gens de « réinterpréter les concepts occidentaux usés et mis à mal dont le pardon ». (Krog 2009 : emplacement 3494) Barbara Cassin souligne que la conception théologico-politique actuelle établit une hiérarchie entre celui qui pardonne et celui à qui on pardonne. En latin classique, il y a condescendance dans la relation duelle entre le sujet dont relève la décision souveraine d’oublier, d’ignorer, d’amnistier et son bénéficiaire. Les langues européennes en tirent la conception du pardon. Par contre, en Grèce ancienne on pardonnait en comprenant ensemble, en entrant dans la raison de l’autre. Cette horizontalité du pardon a été remplacée par la verticalité du pardon qui relève du politique. À partir des traditions grecques et judéo-chrétiennes, puis en passant par la pensée et les actions de Gandhi, Mandela et Martin Luther King, Martha Nussbaum (2016) se penche sur l’actuelle éthique du pardon. Elle reconnait la légitime colère des victimes laquelle afin de briser la condescendance et ouvrir la voie à l’acceptation du pardon libérée du sentiment de rétribution. Son approche semble répondre à l’expérience des victimes des individus en position d’autorité, crimes longtemps tus au nom de maintien de l’ordre social. Dans les récits d’expériences de la mort et de la vie sous le régime soviétique, dont Svetlana Alexievitch (2016) s’est faite historienne/romancière, le pardon de tradition chrétienne occidentale est absent. Le mot n’est prononcé qu’une seule fois et c’est par une femme soldat soviétique racontant comment en Allemagne conquise un soldat soviétique a tiré sur des civiles. En référence au temps de leur rencontre, les années 1990, elle dit à Alexievitch : « De nouveaux mots ont fait leur apparition : « pitié », « pardon » …Mais comment pardonner ? » (2016 : 394). Dans les récits des Soviétiques rassemblés par Alexievitch, le lecteur de sensibilité latine s’étonne de trouver le « comprendre ensemble » de tradition grecque plutôt que le « pardonner ». Tamara Oumniaguina, brancardière à Stalingrad raconte : « Je traîne notre blessé et je pense : « Est-ce que je retourne chercher l’Allemand, ou non ? » […] J’ai continué à les trainer sous les deux. » […] L’homme n’a qu’un seul cœur, et j’ai toujours pensé à préserver le mien. » (2016 : 412). Au plus profond de l’enfer de la déshumanisation, préserver son humanité c’est aussi permettre à l’agresseur de reconstituer la sienne. L’une étant la condition de l’autre, délier l’agresseur de son inhumanité c’est reconstruire l’humanité entière.
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Rozprawy doktorskie na temat "Justice sociale – Allemagne"

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Bouiller, Sophie. "Le Parti social-démocrate allemand et la justice sociale dans les années 1980. Une identité social-démocrate à l'épreuve de l'unification (1989-1990)". Thesis, Sorbonne université, 2018. http://www.theses.fr/2018SORUL024.

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Streszczenie:
Cette thèse propose une analyse des notions de justice sociale et d'État-providence au prisme de la politique sociale du SPD dans les années 1980. À la fois parti d'opposition au Bundestag à Bonn et parti au pouvoir dans certains Länder en RFA, le SPD se trouvait dans une position ambiguë, propre au fédéralisme allemand. Afin de peser sur les réformes sociales initiées par le ministre du Travail Norbert Blüm (CDU) pour résoudre la crise de l'État-providence, les sociaux-démocrates adoptèrent une stratégie alternant opposition et coopération avec le gouvernement Kohl. Dans le même temps, ils engagèrent un travail de refondation programmatique en vue de reconquérir le pouvoir en 1990. Aux divisions générationnelles communément admises par la recherche se substitua une fracture entre une « aile sociale » adepte d'une politique traditionnelle et une « aile réformatrice » sensible aux valeurs post-matérialistes et « écosocialistes ». Du fait de son immédiateté, le processus d'unification de l'Allemagne (1989-1990) constitua un révélateur permettant de juger, à l'épreuve des faits, la validité des programmes et des discours sociaux-démocrates. Malgré les propositions concrètes de Rudolf Dreßler pour améliorer l'union sociale entre la RFA et la RDA, le SPD ne parvint ni à se faire entendre sur la question de l'unité allemande ni à imposer sa volonté de refonder l'État-providence. Les réserves d'Oskar Lafontaine sur l'emballement des coûts économiques et sociaux contribuèrent à entretenir la confusion concernant la position du SPD sur l'unité allemande
This doctoral thesis analyses the concepts of social justice and the welfare state in light of the social policies of the Social Democratic Party of Germany (SPD) in the 1980s. Both in the opposition in the Bundestag in Bonn and in office in some West German Länders, the SPD found itself in an ambiguous position, peculiar to German federalism. The Social Democrats took on a strategy based alternatively on opposition and cooperation with Helmut Kohl’s government, in order to influence the welfare reforms introduced by the Labour Minister Norbert Blüm (Christian Democratic Union, CDU). The SPD simultaneously started to overhaul its political platform with a view to taking back power in 1990. The generational conflicts, which have been widely established by researchers, gave way to a new divide between a “social wing” advocating a traditional policy and a “reforming wing” drawn towards post-materialist and “eco-socialist” values. By virtue of its immediacy, the German unification process (1989-1990) proved to be a litmus test, which allowed the efficiency of the SDP’s agenda and rhetoric to be evaluated. In spite of Rudolf Dreßler’s concrete propositions to improve the social union between East and West Germany, the SDP failed both to share its views on German unification and to impose its determination to overhaul the welfare state. Oskar Lafontaine’s reservations about the economic and social costs spiralling out of control contributed to a blurring of the lines on the SDP’s position on German unification.This doctoral thesis analyses the concepts of social justice and the welfare state in light of the social policies of the Social Democratic Party of Germany (SPD) in the 1980s. Both in the opposition in the Bundestag in Bonn and in office in some West German Länders, the SPD found itself in an ambiguous position, peculiar to German federalism. The Social Democrats took on a strategy based alternatively on opposition and cooperation with Helmut Kohl’s government, in order to influence the welfare reforms introduced by the Labour Minister Norbert Blüm (Christian Democratic Union, CDU). The SPD simultaneously started to overhaul its political platform with a view to taking back power in 1990. The generational conflicts, which have been widely established by researchers, gave way to a new divide between a “social wing” advocating a traditional policy and a “reforming wing” drawn towards post-materialist and “eco-socialist” values. By virtue of its immediacy, the German unification process (1989-1990) proved to be a litmus test, which allowed the efficiency of the SDP’s agenda and rhetoric to be evaluated. In spite of Rudolf Dreßler’s concrete propositions to improve the social union between East and West Germany, the SDP failed both to share its views on German unification and to impose its determination to overhaul the welfare state. Oskar Lafontaine’s reservations about the economic and social costs spiralling out of control contributed to a blurring of the lines on the SDP’s position on German unification
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Herzberg, Carsten. "Der Bürgerhaushalt in Europa : Europäische Kommunen auf dem Weg zur Solidarkommune?" Paris 8, 2008. http://octaviana.fr/document/150984413#?c=0&m=0&s=0&cv=0.

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Streszczenie:
Ce travail de recherche, "Le Budget participatif en Europe – Les communes européennes sur le chemin de la "Solidarkommune" ? ", s'intéresse à la réponse que la commune apporte à la mondialisation. Précisément, il se demande dans quelle mesure la participation des citoyens peut constituer un instrument permettant au système politique et administratif local de mieux relever les défis de la mondialisation. L'hypothèse centrale de ce travail est que les projets de démocratie locale n'ont jusqu'à présent pas réussi à venir à bout des nouveaux défis. Le besoin d'un nouveau concept d'orientation (Leitbild) se fait donc sentir. Nous qualifierons ce concept de " commune solidaire" (Solidarkommune) qui, pour lui donner une première définition, repose sur l'articulation d'une modernisation administrative orientée vers le citoyen, d'une justice sociale et d'une responsabilité écologique réalisées au moyen de la participation, dans le but de contribuer à délester le système politique et administratif. Dans les quatre parties de ce travail, nous nous demanderons si ce concept d'orientation est concevable, et dans quelles conditions, au prisme de la recherche des logiques de la mondialisation (première partie), d'une analyse des modèles existants de démocratie locale (deuxième partie), d'une étude des projets participatifs en Allemagne (troisième partie) et dans d'autres pays (quatrième partie). De cette façon, la définition du nouveau concept d'orientation se concrétise un peu plus dans chaque partie jusqu'à ce que nous disposions, pour la conclusion, d'une définition approfondie, qui propose non seulement un cadre théorique mais aussi les principes d'une participation efficace
This thesis tries to answer the question how municipalities can deal in a better way with the challenges of globalization. More precisely the involvement of citizens in local politics is investigated. Is citizen participation a suitable instrument for a better governance of local political institutions? The central hypothesis states that the existing concepts of local democracy are not sufficient to tackle the new challenges and therefore a new strategy is needed. For this reason we propose the "Solidarkommune" (solidarity commune) as concept, which is based on participative modernization of administration, social justice and ecological responsibility. It is analyzed under which conditions participation can link these three dimensions of the new concept and contribute to a positive outcome. The thesis investigates these questions in four steps: First the challenges of globalization are identified, then existing concepts are analyzed and in the third and fourth part the conditions of the new concept are studied by case studies of participatory budgets in Germany and other European countries. In each chapter the definition of the new concept will be specified. . The concluding part contains criteria for the practical application as well as a theoretical framework of the "Solidarkommune"
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Cretté, Olivier. "L’incidence des facteurs socioculturels dans le reporting financier et le reporting sociétal : Un essai de comparaison entre la France et l’Allemagne". Thesis, Paris, CNAM, 2012. http://www.theses.fr/2012CNAM0819/document.

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Streszczenie:
Nos travaux, dans le prolongement de recherches envisageant l’harmonisation comptable internationale (IAS/IFRS) et la mise en place des indicateurs de Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE) sous un angle processuel et « historico évolutif », tendent à s’en démarquer en recherchant les moyens d’analyser l’information issue du reporting financier (IAS/IFRS) et extra-financier (RSE) dispensée durant la période 2006-2010 par les sociétés cotées composant les indices boursiers français du CAC 40 et du SBF 120, d’une part, et allemands du DAX 30 et du DAX 100, d’autre part, et en substituant à une approche souvent inductive dans ce domaine une démarche hypothético-déductive. Ils mettent en regard, d’une part, les données recueillies et, d’autre part, les intérêts des actionnaires/investisseurs ainsi que de l’ensemble des parties prenantes de part et d’autre du Rhin, sur le fondement théorique de la théorie de l’agence et la théorie des parties prenantes. La méthode employée, à la fois quantitative et qualitative, vise d’abord à utiliser des outils de mesure se fondant sur des moyennes, médianes et analyses de régression combinant plusieurs variables exprimées pour l’essentiel sous la forme de ratios comptables et financiers (IAS/IFRS) ; cette mesure s’étend à un recensement de l’occurrence de mots dans les supports d’information extra-financière (rapports RSE et de développement durable). Puis à interroger les responsables administratifs et financiers en charge de l’application du référentiel IAS/IFRS ainsi que les responsables de la communication RSE et du développement durable des sociétés de notre panel, au moyen de questionnaires se fondant sur les outils de « logique floue ». Nous ne cherchons pas à mesurer l’incidence des normes IAS/IFRS et des indicateurs RSE ni sur la performance financière, ni en taux de retour sur la valeur boursière. Nous observons par nos résultats des nuances de perception des normes IAS/IFRS et des objectifs de RSE dans le reporting financier et extra-financier susceptibles d’être imputées à des facteurs socioculturels, et répondant à une gouvernance plus actionnariale en France qu’en Allemagne
This study, in the extension of researches aimed at harmonising accounting internationally (IAS/IFRS) and implementing Corporate Social Responsibility (CSR) indicators from a processual and “historical evolutional” angle, tends to differ from them by focusing on the means to analyse the information issued from financial (IAS/IFRS) and extra-financial (CSR) reporting released during the 2006-2010 period by the listed companies which compose the French and German stock market indexes respectively CAC40/SBF120 and DAX30/DAX100, and replacing an oftentimes inductive approach in this field with a hypothetical and deductive process. It compares the collected data on the one hand, and the needs of shareholders/investors and third parties as a whole on the other hand, on either side of the Rhine, on the basis of the theoretical frame of the agency theory and the stakeholder theory.The method employed, which is both quantitative and qualitative, aims to do as follows. First use of tools for measuring based on averages, medians and regression studies combining many variables essentially expressed in the form of accounting and financial ratios (IAS/IFRS); this measure extends to the listing of words occurrence in the extra-financial information supports (CSR and sustainability reports). Then question the administrative and financial managers in charge of the application of the IAS/IFRS referential and the managers responsible for the CSR and sustainability communication within these companies we selected with reference to matrixes based on the “fuzzy logic” theory tools. We do not investigate the influence of IAS/IFRS standards/CSR indicators neither on financial performance nor in terms of expected return on the capital asset. We can observe that our results show nuances of perception of IAS/IFRS standards and CSR goals in the financial and extra-financial reporting that are likely to be attributed to socio-cultural factors, and reflecting a governance much more aimed at shareholders in France than in Germany
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Książki na temat "Justice sociale – Allemagne"

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Efficience economique et justice sociale: Expériences tunisienne et allemande : actes du colloque tenu les 13 et 14 juin 1991. Tunis: UTICA avec la collaboration de La Fondation Konrad Adenauer, 1992.

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