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Meren*, David. "De Versailles à Niamey. Le patrimoine constitutionnel canado-britannique du Québec et sa participation au sein de la Francophonie, 1968-1970". Globe 13, nr 1 (6.10.2010): 99–124. http://dx.doi.org/10.7202/044641ar.

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Cet article analyse les événements entourant le débat sur la nature de la participation du Québec au sein de la Francophonie, de l’affaire Gabon (1968) jusqu’à la deuxième conférence de Niamey (1970), afin d’explorer les origines et les inspirations de l’activité internationale du Québec. Les récits antérieurs ont mis l’accent sur l’intérêt manifesté par les néonationalistes pour le développement de relations avec la France et la communauté internationale francophone et sur l’idée que le Québec devait se projeter sur la scène internationale afin de protéger ses juridictions constitutionnelles contre les empiétements fédéraux. Cet article soutient que toute analyse des circonstances entourant la participation du Québec à l’institutionnalisation de la Francophonie et des efforts qu’il déploie pour affirmer sa « capacité internationale » doit aussi tenir compte de l’évolution parallèle du Canada vers la souveraineté internationale d’une part, et du fait que les actions posées par le Québec s’inspirent en partie de son patrimoine constitutionnel canado-britannique d’autre part. Pour le Québec, l’appui de la France s’avère certes crucial pour l’obtention et le maintien d’une place à la table de la Francophonie. Pourtant, en accord avec les éléments pragmatiques et gradualistes de sa culture politique –un legs de son patrimoine britannique –, le Québec a dû, tout au long de ce processus, faire preuve de prudence dans ses relations avec la France, tant il est vrai que la compréhension qu’a Paris des réalités et des enjeux québécois demeurait imparfaite.
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Maclouf, Pierre. "La restructuration économique et l’ancrage territorial de la crise de l’État-providence". I. Restructurations économiques et rapports sociaux, nr 13 (15.01.2016): 9–17. http://dx.doi.org/10.7202/1034533ar.

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Le thème de la « crise de l’État-providence » est abordé ici sous l’angle du pouvoir local. Le niveau étant défini comme « le cadre concret où se nouent les relations entre production économique et appropriation, par les groupes bénéficiaires, des transferts sociaux ». Reprenant les résultats d’une recherche menée à l’Institut d’études politiques de Paris, l’auteur se penche sur trois milieux de vie différents situés dans le contexte français : un bassin d’emploi de vieille souche industrielle, Saint-Quentin, des cantons ruraux du Limousin et la commune d’Arles dans le sud-est de la France, qui repose sur une économie diversifiée. L’étude des relations entre l’État et les collectivités locales à partir de ces trois exemples permettent de bien voir qu’il existe en fait un ancrage territorial de l’État que les mises à jour des logiques générales ont souvent tendance à gommer. Il ressort au contraire que l’État-providence s’est construit en intégrant, dans l’élaboration de ses politiques sociales, les particularismes locaux. En conclusion l’auteur propose quelques perspectives en vue de surmonter la crise actuelle de l’État-providence. Il aborde alors un principe de « reterritorialisation » du social ouvert sur le développement et la participation populaire. Le défi est de ne pas se limiter à une « simple régulation de la crise ».
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Steffen, Monika. "Les usagers dans une expérience de services communautaires de santé : le cas d’un Centre de santé en France". La prise en charge communautaire de la santé, nr 1 (28.01.2016): 55–66. http://dx.doi.org/10.7202/1034822ar.

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Les Centres de Santé constituent de nouvelles structures socio-médicales où exercent des équipes pluridisciplinaires intégrées dans leur quartier d’implantation. Leur nombre est encore très restreint en France. L’article s’intéresse à un aspect particulier de ces Centres : celui de la participation des usagers à la mise en place des structures communautaires de santé et à l’élaboration d’une politique locale de santé. L’exemple étudié est celui de la Villeneuve à Grenoble. L’expérience doit faire faire à une série de conflits relatifs à la participation et au financement. D’une façon générale, les causes des difficultés de la participation des usagers peuvent être liées :
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Mollier, Jean-Yves. "Littérature et presse du trottoir à la Belle Époque". Études françaises 36, nr 3 (16.12.2004): 81–94. http://dx.doi.org/10.7202/009724ar.

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Résumé Centré sur l’Affaire Dreyfus, cet article met l’accent sur une forme peu connue de littérature, celle qui circule sur le trottoir, dans le Paris fin de siècle, est vendue par les camelots et n’a que peu de rapports avec les genres nobles. Commercialisée à grande échelle, épousant les grandes scansions de la vie politique nationale, cette « littérature du trottoir » est le révélateur de l’entrée de la France dans la culture médiatique.
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Fureix, Emmanuel. "Du culte des morts au combat politique". Article 19, nr 1 (1.11.2007): 15–20. http://dx.doi.org/10.7202/016630ar.

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Résumé Des débuts de la Restauration au retour des Cendres de Napoléon (décembre 1840), le culte des morts en vient à incarner les luttes politiques de la France postrévolutionnaire. Culte des victimes de la Révolution, funérailles dynastiques, funérailles nationales, funérailles d’opposants politiques participent à l’apprentissage de la politique moderne. Le Paris de l’âge romantique est le théâtre de cette politisation du culte des morts. L’article étudie trois aspects singuliers de ce processus : le rôle des émotions et du sentiment, la redéfinition du sacré en politique et l’émergence d’une prise de parole contestataire.
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Fulcher, Jane F. "Concert et propagande politique en France au Début du 20eSiècle". Annales. Histoire, Sciences Sociales 55, nr 2 (kwiecień 2000): 389–413. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.2000.279853.

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Peu avant sa mort, survenue en 1910, Louis Bourgault-Ducoudray, professeur d'histoire de la musique au Conservatoire de Paris, reçut un jour la visite d'un invité peu commun. Celui-ci, raconte Bourgault-Ducoudray dans une lettre non datée, était membre de l'Action française, mouvement monarchiste pour lequel le professeur, quoique officiant dans une institution républicaine, éprouvait une sympathie voilée. Le but de cet émissaire singulier ? Consulter le musicien sur un projet de soirée associant littérature et musique, et ce au bénéfice de la ligue nationaliste Si le professeur multiplia d'abord les mises en garde, soulignant les risques de l'entreprise dans une saison déjà largement surchargée et où les nombreuses manifestations se faisaient concurrence, il en vint peu à peu à livrer le fond de sa pensée sur le projet et le principe même du concert mis au service de l'idéologie nationaliste:Selon moi, l'Action francaise, comme la Patrie francaise, devrait chercher dans Fart et particulièrement dans l'art musical moins un moyen de recette qu'un moyen de propagande par le sentiment. Puisque l'idée de patrie est battue […] il importe de formuler avec toute la puissance qu'il comporte les augures du sentiment national. Je lisais dans le Gaulois, cette définition du nationalisme : le sentiment profond, les traditions, les rêves, les énergies de toute une race. Savez-vous l'unique moyen de formuler cela ? C'est la musique chorale […]. Organisez un culte musical de la patrie et de la tradition franchise et donnez une audition de musique patriotique au Trocadéro […]. Vous affirmerez avec une puissance de rayonnement incomparable l'idée que nous servons.
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Richet, Denis, i Marie-Claude Lapeyre. "Les barricades à Paris, le 12 mai 1588". Annales. Histoire, Sciences Sociales 45, nr 2 (kwiecień 1990): 383–95. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1990.278841.

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Ce texte est le dernier que nous ait donné Denis Richet, quelques mois avant sa mort, survenue brusquement en septembre dernier. Il témoigne du projet qui l'animait : comprendre les ruptures du tissu politique et social de la France moderne. Comme tel il témoigne d'une attitude, que Denis Richet a su enseigner : « Aimer l'histoire pour elle-même… ». Sa chaleur nous manque.Isoler le fait-barricades de l'histoire générale de Paris est une nécessité et une gageure. Les barricades ne sont pas comme un élément chimiquement pur ; elles supposent une convergence de données historiques qu'il serait fastidieux de rappeler. Je note seulement que la Commune de 1871 a joué un grand rôle dans l'intérêt porté au 12 mai 1588. Dans la Revue des Deux Mondes, dès septembre 1871, A. Maury publiait un article sur «La commune de Paris de 1588». Et Paul Robiquet, en écrivant de 1884 à 1904 ses trois volumes de l'Histoire municipale de Paris, qui demeure la meilleure synthèse accessible, ne manque pas de faire allusion, avec une certaine prudence, au printemps tragique de 1871. Il est, à mon sens, intéressant de constater que l'historiographie actuelle — disons : trentenaire — de la journée du 12 mai 1588 s'est enrichie grâce à des recherches menées par des historiens français et non français. En Union Soviétique, à Lvow plus précisément, en cette partie de la Biélorussie naguère polonaise, où le professeur Lozinsky a mené un travail d'autant plus exemplaire qu'il n'a jamais pu bénéficier du contact direct avec les archives parisiennes; en Israël, où Elie Barnavi, après un long séjour en France, a pu éclairer l'histoire de la Ligue ; aux États-Unis, grâce aux recherches des professeurs Salmon et Ascoli; en France même, les recherches de Robert Descimon ont largement déblayé le terrain.
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Секеруш, Павле, Ивана Живанчевић Секеруш i Вирђинија Поповић. "PARIS EST UNE FOIRE AUX ENCHERES LITTERAIRE". Годишњак Филозофског факултета у Новом Саду 46, nr 1 (19.07.2021): 93–104. http://dx.doi.org/10.19090/gff.2021.1.93-104.

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Prosateur subtile qui se rêvait poète, intellectuel libre et farouchement indépendant, Danilo Kiš est en contact avec la culture française depuis son enfance. Il apprend le français à l'école et commence à publier ses premières traductions du français pendant ses études à Belgrade. Engagé comme lecteur de langue serbo-croate, il séjourne à Strasbourg, Bordeaux, et Lille pour s’installer définitivement à Paris où il vit jusqu’à sa mort. Ses œuvres les plus importantes écrites en France, traduites et publiées dans les plus grandes maisons d'édition parisiennes, laisseront leur marque sur la culture française et mondiale. Par son activité, Danilo Kiš s’impose comme un point central d’échange entre deux espaces culturels: le français, qui lui ouvre la porte vers le monde et l’espace serbe, yougoslave et centre-européen. Le premier lui offre la tolérance de la ville cosmopolite et la liberté, mais aussi la politisation insupportable et la prétention inhérente au grand centre et le deuxième, la chaleur de la langue maternelle, la proximité et la sécurité, mais aussi l’environnement provincial borné, l’anarchie et la terreur politique. Combinant la théorie des transferts culturels de Michel Espagne et les théories sur la « littérature mondiale » qui supposent l’analyse des espaces culturels transnationaux de Pascale Casanova Kiš se montre comme médiateur culturel entre deux mondes.
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Monduit de Caussade, Camille. "Service Unifié de l’Enfance". Perspectives Psy 59, nr 3 (lipiec 2020): 290–99. http://dx.doi.org/10.1051/ppsy/2020593290.

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Cet article sur l’histoire des intersecteurs de psychiatrie infanto-juvénile en France se propose d’investiguer un projet ambitieux qui néanmoins n’a pas émergé dans toute sa dimension : le Service Unifié de l’Enfance. Ce dispositif à l’initiative du pédopsychiatre Michel Soulé dans le 14e arrondissement de Paris est devenu un projet politique porté par Simone Veil lorsqu’elle est devenue ministre de la Santé. Comment et dans quel contexte ce projet a été construit, quels ont été ses acteurs, son évolution et ses limites. Et surtout pourquoi le Service Unifié de l’Enfance semble avoir été oublié ? Au moment où l’organisation des soins psychiatriques, sous couvert d’unité et de regrou- pement, semble plus morcelée que jamais, l’histoire du découpage des institutions pour enfants est plus que jamais d’actualité. Ce travail est issu d’une réflexion qui a pour point de départ un travail de recherche mené actuellement dans le cadre de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) portant sur la création et l’histoire des intersecteurs en France depuis les années 1960 à aujourd’hui, sous la direction de Nicolas Henckes.
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Hesse, Carla. "La Preuve Par la Lettre pratiques juridiques au tribunal révolutionnaire de Paris (1793–1794)". Annales. Histoire, Sciences Sociales 51, nr 3 (czerwiec 1996): 629–42. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1996.410874.

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” L'écriture est un témoin qui est difficilement corrompu ». (Montesquieu)La guerre idéologique est terminée… Voilà un peu plus de quinze ans, avec Penser la Révolution française, François Furet assenait à l'ensemble de l'historiographie antérieure de la Révolution un coup dont elle ne devait pas se relever : l'histoire politique de la Révolution française, disait-il, se confond avec l'événement qu'elle s'efforce de relater. En finir avec cette historiographie « commemorative », c'était la tâche assignée à une histoire conceptuelle, une histoire dont les catégories ne fussent pas le reflet des catégories et positions politiques de la Révolution elle-même. Il fallait pour ce faire jeter les bases d'un nouveau mode d'appréhension de la Révolution : d'époque à ressusciter, à la Michelet, elle devait devenir un problème à analyser. Un problème défini, sur les pas de Tocqueville, comme celui de la tradition démocratique en France.
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Niort, Jean-François. "Aspects juridiques du régime seigneurial en Nouvelle-France". Revue générale de droit 32, nr 3 (20.01.2015): 443–526. http://dx.doi.org/10.7202/1028080ar.

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Si l’on a abondamment traité du régime seigneurial canadien et souligné son importance, rares sont les études juridiques d’ensemble qui lui ont été consacrées. L’entreprise est difficile, notamment parce qu’elle se heurte à la notion de féodalité, susceptible de plusieurs acceptions. Si, en ce sens, le régime seigneurial en Nouvelle-France ne relève guère de la féodalité politique, qui est disparue en Métropole à l’époque de la colonisation, il s’inscrit dans la féodalité au sens d’organisation socio-économique instaurant des rapports de domination de cette nature entre le seigneur et les habitants. Or, ces rapports s’expriment juridiquement, essentiellement à travers la Coutume de Paris, applicable en Nouvelle-France, bien que complétée par une législation royale et locale spécifique. Il s’agit plus précisément des « droits seigneuriaux », et parmi ceux-ci les droits dits « utiles » (détenant une valeur économique). Ces droits seigneuriaux peuvent être distingués en fonction de leur nature plutôt « privée » (seigneurie foncière) ou « publique » (seigneurie banale), correspondant aux deux « facettes » de la seigneurie complète, l’aspect « public » étant le plus révélateur de la dimension fiscale du régime seigneurial, puisque les droits en relevant n’ont pas de fondement contractuel. Utilisant ce cadre de référence, on présentera les droits seigneuriaux en Nouvelle-France, en cherchant à souligner leurs spécificités vis-à-vis de leur modèle juridique d’origine. On étudiera donc successivement les droits seigneuriaux attachés à la seigneurie « foncière » (cens et rentes, « lods et ventes » ), puis ceux relevant de la seigneurie « banale » (droits de justice, de banalité, de pêche et de chasse), avant d’évoquer les droits « conventionnels » (droits de corvée, de retrait, ainsi que les servitudes et les réserves). On proposera finalement une réflexion sur la possibilité d’une synthèse générale du régime seigneurial canadien.
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Delaplace, Andréa. "Le Musée de l'histoire de l'immigration à Paris: une collection et un musée en devenir". Anais do Museu Paulista: História e Cultura Material 23, nr 2 (grudzień 2015): 239–64. http://dx.doi.org/10.1590/1982-02672015v23n0209.

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RÉSUMÉ: Avec la mondialisation et l'émergence de nouvelles politiques d'immigration dans la Communauté Européenne, la question des migrations est centrale dans le monde politique d'aujourd'hui. C'est dans ce contexte historique de pays d'immigration ou d'émigration que se met en place et s'organise l'étude des musées d'immigration qui appartiennent à la catégorie des musées d'histoire et de société. En France, la Cité nationale de l'Histoire de l'Immigration, qui a ouvert ses portes en octobre 2007, depuis 2013 Musée de l'histoire de l'immigration (MHI), se distingue, dans ce contexte mondial, par l'originalité de son projet et les discussions qu'il suscite dans divers domaines (aussi bien dans le milieu académique que dans les réseaux d'associations qui s'occupent des immigrés en France). Le musée présente au public une approche historique et culturelle de l'immigration ainsi que des œuvres d'art contemporain sur ce sujet. Dans cet article, on s'interrogera sur comment ce musée constitue une tentative de reconnaître le patrimoine de l'immigration comme un patrimoine national.
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Parent, France, i Geneviève Postolec. "Quand Thémis rencontre Clio: les femmes et le droit en Nouvelle-France". Les Cahiers de droit 36, nr 1 (12.04.2005): 293–318. http://dx.doi.org/10.7202/043330ar.

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À partir de 1664, la Coutume de Paris est le principal corpus régissant le droit civil en Nouvelle-France. Si celui-ci définit d'une façon restrictive les balises légales entourant l’exercice juridique des femmes, en particulier celui des femmes mariées, les pratiques sociales montrent plus d'ouverture à leur participation devant une cour de justice. Ainsi, la représentation des femmes devant la Prévôté de Québec à la fin du XVIIe siècle déborde les restrictions juridiques liées à l'âge et au statut civil pour s'adapter aux circonstances sociales où elles sont actives. Les femmes exercent un certain pouvoir juridique dans le cadre d'un partenariat conjugal orienté vers la protection des patrimoines familiaux et l'établissement des enfants. Pourtant, ce pouvoir est largement tributaire des stratégies familiales des groupes sociaux en interaction, tant sur le plan des enjeux économiques que sur celui des pratiques patrimoniales. À partir d'une analyse minutieuse des causes inscrites aux registres d'une année d'audiences d'une cour de justice, le présent article vise à faire ressortir la différence entre les notions de pouvoir et de droit des femmes, entre exercice juridique et jouissance de droits, selon le statut civil des intervenantes dans les actes judiciaires de la Prévôté de Québec. Cette distinction permet de mettre en lumière une facette beaucoup plus nuancée du rapport des femmes au droit au regard de leur participation individuelle, familiale et sociale aux activités quotidiennes de la société en Nouvelle-France.
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Barrère-Maurisson, Marie-Agnès, i Séverine Lemière. "Entre statut professionnel et politique familiale : l’emploi des assistantes maternelles en France". Enfances, Familles, Générations, nr 4 (4.05.2006): 1–19. http://dx.doi.org/10.7202/012895ar.

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Résumé Dans le cadre du redéploiement du régime d’État-providence amorcé depuis plusieurs années en France, des activités tendent à se professionnaliser, générant ainsi des emplois et de la protection sociale. La situation des assistances maternelles semble à ce titre symptomatique. En effet, les assistantes maternelles symbolisent la reconnaissance en compétences professionnelles d’activités longtemps associées aux tâches domestiques et familiales réalisées au sein de la sphère familiale. L’actuel projet de loi concerne près de 300 000 personnes qui pourraient ainsi prétendre à un véritable statut professionnel d’emploi. Cet emploi est au coeur de l’articulation entre vie professionnelle et familiale. Véritables « agents de conciliation » pour de nombreuses mères actives, les assistantes maternelles sont souvent elles-mêmes mères et actives, leur relation d’emploi étant au centre de l’articulation. Ce sont les parents, articulant par leur intermédiaire leur vie familiale et professionnelle, qui emploient et gèrent la relation d’emploi de ces assistantes maternelles, et constituent à ce titre une catégorie spécifique d’employeurs, les « parents-employeurs ». Sont analysées ici les caractéristiques spécifiques de cette relation d’emploi, ainsi que les conditions de la professionnalisation. Mais au-delà de la volonté institutionnelle, des ambiguïtés demeurent, notamment autour de la reconnaissance des compétences. La difficulté à créer un réel consensus social tenant sans doute à la nature particulière de l’emploi mais aussi aux intérêts des parties en présence : les assistantes, les parents-employeurs et l’Etat. Et au-delà de l’instauration d’un statut d’emploi semble se jouer un réel enjeu social, à travers l’articulation des politiques d’emploi et des politiques familiales, et la poursuite d’objectifs multiples. En particulier, le projet de loi peut être vu comme la participation de l’Etat à la « gestion de la parentalité », dans le cadre de l’institutionnalisation de procédures visant à une meilleure conciliation entre la vie professionnelle et la vie familiale des travailleurs.
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Lamonde, Yvan. "André Laurendeau en Europe (1935-1937) : la recherche d’un nouvel ordre". Les Cahiers des dix, nr 61 (9.02.2010): 215–51. http://dx.doi.org/10.7202/039158ar.

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Le voyage d’André Laurendeau (1935-1937) en France constitue un moment décisif dans l’itinéraire intellectuel et politique du voyageur et du Canada français. Laurendeau est à Paris au moment où paraît son tract, Notre nationalisme, qui est la formulation de la « doctrine » des Jeune-Canada (décembre 1932- ). Les deux événements relèvent d’un contre-temps rare en histoire: c’est, en effet, au moment où il trouve sa voie « laurentienne » que Laurendeau se met à douter de façon irréversible du nationalisme. Cette désarticulation intellectuelle éclaire la décennie 1930 ; car au-delà du fait que Maurice Duplessis récupérera, à sa première élection en 1936, le nationalisme intempestif et indépendantiste de La Nation et des Jeunesses Patriotes, on se demande ce qu’aurait été cette « aube » de 1932 (le mot est de Groulx) si Laurendeau avait persisté dans sa vision Jeune-Canada du nationalisme laurentien, lui qui était l’inspiration du mouvement. Ce voyage demeure initiatique sur un autre plan : alors qu’au même moment, le poète de Saint-Denys Garneau rate, intellectuellement et émotivement son voyage, Laurendeau fait du sien le degré zéro d’un ajustement progressif du Canada français à la France contemporaine. La Crise des années 1930 traverse toutes ces initiatives.
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Weber, William. "L'institution et son public L'Opéra à Paris et à Londres au XVIIIe siècle". Annales. Histoire, Sciences Sociales 48, nr 6 (grudzień 1993): 1519–39. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1993.279229.

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L'un des lieux centraux de la vie publique des élites londoniennes et parisiennes au XVIIIe siècle a été l'opéra, le King's Theatre et l'Académie Royale de Musique. Il en est peu qui, dans l'une ou l'autre ville, aient été capables de rassembler régulièrement autant de prestige et de richesse ; l'opéra y était le foyer de la vie culturelle de ce qu'on appelait « the World », « le monde » ou encore « le beau monde ». On y retrouvait aussi de nombreux personnages politiques de premier plan et l'histoire de ces institutions a, on le verra, souvent été mêlée à l'histoire politique générale. Les deux opéras peuvent ainsi nous servir d'observatoires commodes pour une étude comparative de la sociabilité culturelle des élites en France et en Angleterre.
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Coquil, Xavier, Dimas Soares Junior, Jean-Marie Lusson i Marcio Miranda. "Dossier : Perspectives franco-brésiliennes autour de l’agroécologie – Les réseaux Rad et Rede Capa : la technique au service du projet politique d’un autre modèle agricole ?" Natures Sciences Sociétés 27, nr 1 (styczeń 2019): 53–62. http://dx.doi.org/10.1051/nss/2019021.

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La transition agroécologique en France et au Brésil appelle à impulser un autre développement dans les territoires ruraux dominés par l’industrialisation agricole. Deux réseaux structurés autour d’un projet politique, le réseau Agriculture durable (Rad) et le Centro de Apoio e Promoção da Agroecologia (Capa) œuvrent pour le développement d’une agriculture plus durable selon des gouvernances très différentes. Ces deux réseaux contribuent au développement de systèmes agroécologiques. L’acquisition d’une pensée autonome des agriculteurs est une condition de participation au Rad et non au Capa : cette différence d’orientation structure le développement, le fonctionnement, les actions, les connaissances mises en circulation tout en répondant au projet politique respectif des deux réseaux. Au sein de ceux-ci, les interactions avec la recherche convergent en partie sur l’évaluation des performances des systèmes agroécologiques comme outil de promotion des projets politiques des réseaux.
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Salama-Carr, Myriam. "L’autocensure et la représentation de l’altérité dans le récit de voyage de rifā’a rāfi’ al-TahTāwī (1826-1831)". TTR 23, nr 2 (16.05.2012): 113–31. http://dx.doi.org/10.7202/1009162ar.

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Figure emblématique de la renaissance arabe du dix-neuvième siècle, le traducteur, formateur et essayiste al-TahTāwī (1801-1873) a rédigé une relation de voyage et une description de Paris (1826-1831) qui illustrent de manière convaincante les rapports qui lient traduction et récits de voyages dans une entreprise de représentation de l’Autre. Membre d’une mission étudiante, qui s’inscrit dans le programme de modernisation lancé par le khédive MuHammad ‘Alī, al-TahTāwī se donne pour tâche, dans ce récit de voyage, de décrire la France, et plus particulièrement Paris, et de brosser un tableau de la vie politique et culturelle du lieu et de l’époque. Notre propos est double. Il s’agit tout d’abord de dégager la manière dont s’élaborent cette représentation et ce projet encyclopédique qui font intervenir une sélection de faits à rapporter, de textes à traduire et de stratégies de traduction à retenir. Dans un deuxième temps, nous cernons dans quelle mesure il s’exerce une autocensure préventive, dictée par des enjeux socio-culturels et politiques, qui va jouer un rôle non négligeable dans cette entreprise et être mise au service d’une acceptation de l’Autre. Outre le témoignage historique que constitue cette oeuvre – ouverture de l’Égypte sur l’Europe et les courants libéraliste et orientaliste en France –, l’effort de syncrétisme qu’elle évoque, et qui passe par l’autocensure et l’aménagement des textes en fonction de contraintes diverses (Lefevere, 1992), s’avère particulièrement pertinent à une époque où il est de bon ton de parler du « choc des civilisations ».
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Leclercq, Benjamin, i Jeanne Demoulin. "Promouvoir la « citoyenneté » dans les quartiers populaires : les professionnels du développement social urbain à l’épreuve des enfants et des jeunes". L’insertion ? La capacitation ? Les interventions jeunesses de proximité, nr 80 (22.03.2018): 171–89. http://dx.doi.org/10.7202/1044115ar.

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Cet article interroge les tensions qui régissent l’injonction à se comporter en citoyen dans les quartiers populaires en France. Plus spécifiquement, il s’intéresse aux pratiques des professionnels du développement social urbain, recrutés ou mandatés par des organismes HLM pour lutter contre les incivilités dont les enfants des locataires sont rendus responsables (dégradations, vandalisme…). Les interventions sociales conçues par ces professionnels à l’intention des enfants et des jeunes s’apparentent à des formes d’éducation à la citoyenneté qui oscillent entre normalisation des conduites et valorisation de l’engagement pour le bien commun. D’un côté, elles constituent des expériences susceptibles d’engendrer des questionnements profanes sur le vivre-ensemble dans la Cité. De l’autre, en demeurant tributaires d’une approche gestionnaire de l’espace public, elles résistent mal au simple rappel des normes élémentaires du savoir-vivre en société. Pour éviter cette approche morale de la citoyenneté, les agents cherchent alors à donner des capacités à leur public afin que celui-ci résolve de lui-même les problématiques auxquelles il est confronté. Ce travail participatif est redevable d’une conception capacitaire de la citoyenneté, impliquant une maîtrise préalable de la civilité. Il s’adresse ainsi aux jeunes les plus influents, les « grands frères » qui détiennent des compétences d’encadrement de leurs pairs. Les professionnels cherchent alors à leur donner des « codes » pour être reconnus comme partenaires des institutions. Mais ce partenariat implique d’acquérir des compétences d’adaptation aux façons de faire et de dire la politique locale qui n’autorisent pas ces jeunes à publiciser leurs critiques ordinaires du fonctionnement institutionnel.
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Courtois, Charles-Philippe. "Le rêve américain de Mgr Alfred Baudrillart. La mission nord-américaine du recteur de l’Institut catholique de Paris en 1927". Mens 10, nr 2 (3.03.2014): 49–91. http://dx.doi.org/10.7202/1023307ar.

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Recteur de l’Institut catholique de Paris et membre de l’Académie française, Mgr Alfred Baudrillart effectua une mission officielle au Canada français en 1927 à l’occasion du Deuxième Congrès international de la Société du parler français. Publiés entre 1994 et 2003, les Carnets posthumes du recteur fournissent une source intéressante aux chercheurs en histoire intellectuelle. Ils permettent ici de mettre en lumière quelques réseaux intellectuels transatlantiques se manifestant à l’occasion de cette mission. Le recteur est en effet accueilli chaleureusement par les milieux officiels du Québec autant que par les milieux intellectuels. Les réseaux qui ont préparé cette visite lient l’Institut catholique de Paris, dont le rayonnement est alors important au Québec, l’Institut scientifique franco-canadien, le Comité France-Amérique, l’Action française de Montréal (par l’entremise de Jean Bruchési), ainsi que l’Académie française et la Société du parler français. Enthousiasmé par le Canada français, à la fois catholique et moderne, Mgr Baudrillart dévoile dans ses Carnets l’ambition de voir naître une Amérique française indépendante à long terme, dans l’esprit de l’enquête Notre avenir politique de l’Action française. Il nous invite également à renouveler notre approche d’un Québec révolu, davantage variante de modernité conservatrice qu’îlot isolé des grands courants modernes.
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Tremblay, Mireille, i Fabrice Olivet. "De la participation citoyenne à la reconnaissance du droit au plaisir : insertion sociale et droits des usagers des opioïdes". Drogues, santé et société 10, nr 1 (21.02.2012): 169–96. http://dx.doi.org/10.7202/1007851ar.

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La citoyenneté est un objet fragile, source d’interrogations pour les praticiens, les chercheurs, mais aussi pour les usagers. Cet article est le résultat d’un dialogue tenu lors du Deuxième colloque international francophone sur la dépendance aux opioïdes (Paris, les 4 et 5 novembre 2010), qui a réuni une chercheure québécoise et un représentant français de l’autosupport des usagers de drogues. Tous deux ont tenté de répondre à la question posée : La citoyenneté de l’usager de drogues peut-elle constituer un facteur déterminant de la réussite des traitements de substitution aux opiacés (TSO) ?La réponse est ambivalente. Elle témoigne à la fois de la virtualité positive de la dimension citoyenne dans l’espace thérapeutique, mais aussi des limites de cet exercice dans le cadre spécifique des TSO. Depuis 20 ans, les pouvoirs publics, en France comme au Québec, renforcent les dispositifs légaux qui favorisent la participation des personnes sans réussir à impliquer à un niveau significatif des représentants du secteur des addictions. Cette situation est le résultat d’un déficit de compétences qui mériterait d’être pris en compte, mais aussi d’une stigmatisation particulière des usagers de TSO, toujours suspectés de se complaire dans la toxicomanie.
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Labelle, Gilles. "L'extrême-gauche plurielle. Entre démocratie radicale et révolution". Canadian Journal of Political Science 40, nr 1 (marzec 2007): 240–43. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423907070217.

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L'extrême-gauche plurielle. Entre démocratie radicale et révolution, Philippe Raynaud, Paris, Ed. Autrement, 2006, 206 p.Si le candidat d'extrême-droite Jean-Marie Le Pen a pu participer au deuxième tour de l'élection présidentielle d'avril 2002, c'est entre autres, assez paradoxalement, parce que des candidats d'extrême-gauche avaient grugé suffisamment de voix au candidat socialiste Lionel Jospin pour l'empêcher d'aller au-delà du premier tour. Comparée aux autres démocraties libérales, la France aurait donc un profil atypique, non pas du fait de la force, chez elle, de l'extrême-droite (celle-ci est aussi très présente dans beaucoup d'autres pays européens), mais plutôt du fait de la présence d'une “ gauche de la gauche ” qui recueille un nombre significatif de voix et a un poids certain dans la vie politique du pays.
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Minacori, Patricia. "Communication technique et complexité dans un monde en mutation". FORUM / Revue internationale d’interprétation et de traduction / International Journal of Interpretation and Translation 16, nr 1 (27.09.2018): 103–21. http://dx.doi.org/10.1075/forum.00007.min.

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Résumé Dans le cadre du colloque « Traduire, écrire, réécrire », la notion d’écriture et plus précisément de rédaction a retenu notre attention. Il est en effet un métier peu connu en France, la rédaction technique aussi dénommée communication technique. Ce métier a vu le jour aux Etats-Unis et les formations sont nombreuses Outre-Atlantique, car de nombreux départements d’anglais ont une composante de communication technique. Il n’en va pas de même en France. Nous allons, dans un premier temps donner une définition de ce métier multifacette, puis nous détaillerons la formation et la recherche dans ce domaine à l’Université Paris Diderot. Notre participation à un projet européen de référentiel de compétences dans ce secteur va aussi permettre à des universités européennes de développer des programmes de formation dans ce secteur. Enfin, nous illustrerons par des exemples de projets de collaboration à distance que nous menons avec des universités américaines et européennes, dans quelle mesure les métiers de la communication technique et de la traduction sont contigus. En effet, la chaîne documentaire part toujours d’un document technique conçu par des communicateurs techniques, puis en bout de chaîne viennent les traducteurs/localisateurs. Il est donc d’une importance primordiale que ces acteurs puissent mieux comprendre les métiers des uns et des autres, pour enrichir leur collaboration.
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Bassières, Laurence. "Une expérimentation précoce d’urbanisme patrimonial dans les années 1910-1920 : le « Casier archéologique et artistique de Paris et du département de la Seine »". Apuntes. Revista de estudios sobre patrimonio cultural 30, nr 2 (18.09.2018): 8–21. http://dx.doi.org/10.11144/javeriana.apc30-2.epup.

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En France, les politiques économiques et les politiques urbaines sont régies par deux logiques séparés, il a fallu attendre les années 1960, avec l’approbation de la loi de Malraux sur les aires protégées, l’intégration des projets du patrimoine L’urbanisme a été adopté d’un point de vue législatif. Cependant, depuis la première moitié du XXe siècle, des expériences ont été menées dans ce sens à Paris et dans ses environs. Déjà en 1910, la Commission du Vieux Paris avec les architectes ont participé aux discussions autour de la nouvelle discipline de la planification urbaine, il est ensuite cherché à mettre en oeuvre une politique de protection du patrimoine qui pourrait être intégrée dans les projets de développement dans la ville. Cette tentative a servi de modèle pour le projet de constitution du «Registre Archéologique et Artistique de Paris et du Département de la Seine», inventaire architectural et urbain développé entre 1916 et 1928 qui a servi de base à l’inventaire patrimonial du Grand Paris. Organisé avec la collaboration des architectes et de la Commission du Vieux Paris, il a permis la mobilisation de divers acteurs qui ont aidé à l’évolution et à la constitution des politiques urbaines, et à consolider les inventaires de la ville et la manière dont ces travaux ont été entrepris.
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Jankovic, Zeljka. "Les relations éducatives entre la Serbie et la France dans la période 1936-1940". Prilozi za knjizevnost, jezik, istoriju i folklor, nr 82 (2016): 119–37. http://dx.doi.org/10.2298/pkjif1682119j.

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Le premier XIXe si?cle met la Serbie en contact plus intense avec la France, berceau des valeurs d?mocratiques et du patrimoine culturel europ?en aux yeux des Serbes subissant l?occupation turque depuis des si?cles. C?est ? partir de cette p?riode que commencent ? se d?velopper les liens culturels, politiques et ?ducatifs plus ?troits entre deux pays, particuli?rement renforc?s pendant la Grande Guerre, o? la France aide les jeunes serbes en leur ouvrant la porte de ses ?coles et universit?s. La Convention sign?e en 1920 en vue de la mise en place de la coop?ration intellectuelle et ?ducative (surtout universitaire) des deux pays pr?voyait ?galement la position privil?gi?e de la langue fran?aise au sein du syst?me ?ducatif serbe : en effet, dans les ann?es 30 du XXe si?cle, celleci sera la mati?re la plus enseign?e apr?s la langue serbe et les math?matiques, et le Minist?re des affaires ?trang?res fran?aises enverra r?guli?rement des livres fran?ais, ainsi que des dipl?mes et m?dailles pour les meilleurs ?l?ves. En raison de la croissance de l?influence politique italienne et surtout allemande dans les Balkans, un Congr?s des clubs fran?ais de Yougoslavie, tenu en 1935, marque le d?but des d?marches coordonn?es visant ? renforcer la pr?sence fran?aise dans tous les domaines de la vie sociale yougoslave. Les responsables du D?partement d??ducation aupr?s de l?Ambassade yougoslave ? Paris (Aleksandar Arnautovic puis Milan Markovic) informaient r?guli?rement Belgrade des activit?s dans la capitale fran?aise et ailleurs. Les boursiers du Gouvernement fran?ais (qui accordait la moiti? de la somme totale du budget aux ?tudiants yougoslaves, dont le nombre variait entre 60 et 100 par an dans la p?riode 1936-1940), du retour dans leur pays, r?pandront l?esprit de la culture fran?aise, ainsi que les connaissances acquises dans tous les domaines. Parmi les personnalit?s importantes qui excelleront dans leur m?tier se trouvent : Dr Vukan Cupic, professeur ? l?Universit? de Belgrade et directeur de l?Institut belgradois pour la m?re et l?enfant (boursier du fonds d?Alexandre de Yougoslavie de la mairie de Marseille 1938-1940), le chimiste Pavle Savic qui collaborait avec Ir?ne Curie, Dr Borisav Arsic qui a soutenu la th?se La Vie ?conomique de la Serbie du Sud au XIX si?cle (Paris, France-Balkans, 1936), Dr Branislav Vojnovic, directeur du Th??tre national, Dr Milos Savkovic qui ?tudiait l?influence de la litt?rature fran?aise sur le roman serbe etc. Les jeunes yougoslaves choisissent surtout la litt?rature, les arts et les sciences humaines. D?autre c?t?, le gouvernement yougoslave finan?ait chaque ann?e cinq ?tudiants fran?ais faisant la recherche au sein des universit?s yougoslaves. De nombreuses conf?rences sont dispens?es par les professeurs yougoslaves et fran?ais ; les ?coles franco-serbes, l?Institut fran?ais, les clubs et les associations de l?amiti? donnent les cours de fran?ais ; l?Association des ?tudiants en langue et litt?rature fran?aises organise les soir?es fran?aises et va r?guli?rement en excursions en France ; le Minist?re d??ducation finance les formations estivales des professeurs de fran?ais. Du c?t? fran?ais, l?Institut slave, la Chaire de serbo-croate ? l??cole de langues vivantes orientales avec des professeurs ?minents tels Andr? Vaillant et Andr? Mazon, le Lectorat serbe ? Paris, Strasbourg, Lyon etc. contribuaient aux ?tudes yougoslaves. La langue serbo-croate a ?t? inscrite sur la liste des langues vivantes que les ?l?ves pouvaient passer au baccalaur?at en 1936. Pourtant, cet ?panouissement sera de nouveau menac? par une p?n?tration politique et ?conomique des forces de l?Axe de plus en plus forte ? la veille de la Deuxi?me guerre mondiale : c?est ainsi que l?allemand devient la langue ?trang?re obligatoire au detriment du fran?ais en 1940, les entreprises fran?aises ferment leurs portes, tandis que de nombreuses activit?s culturelles et d?marches ?ducatives cherchent ? pr?server l??tat privil?gi? dont la France jouissait en Serbie depuis la Grande Guerre.
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Levinger, Matthew. "La Rhétorique Protestataire du Parlement de Rouen (1753-1763)". Annales. Histoire, Sciences Sociales 45, nr 3 (czerwiec 1990): 589–613. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1990.278859.

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Durant les quatre dernières décennies de l'Ancien Régime, d'âpres querelles éclatèrent entre les parlements de France et la Couronne. Bon nombre d'historiens, appartenant aux écoles les plus diverses de l'historiographie, ont essayé de faire la lumière sur le rapport qui a pu exister entre ces querelles et la Révolution française. Il est à remarquer que le débat historiographique sur l'importance du rôle joué par l'opposition parlementaire s'est toujours posé dans les termes du débat politique qui débuta pendant la période que Jean Egret a appelée la « pré-Révolution française ». En septembre 1788, lorsque le Parlement de Paris demanda que les Etats généraux fussent convoqués « suivant la forme observée en 1614 », les parlements subirent immédiatement une perte de prestige dans l'opinion publique. Dès les années 1750, ils s'étaient fait une gloire, tant dans leurs propres écrits qu'à travers ceux d'autres représentants de la société lettrée, d'être les défenseurs de la tradition constitutionnelle française contre la monarchie usurpatrice.
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Colin, Thierry, i Benoît Grasser. "Le rôle des réseaux patronaux dans la diffusion de la gestion des compétences en France". Articles 67, nr 3 (28.09.2012): 375–97. http://dx.doi.org/10.7202/1012536ar.

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En s’inscrivant dans le cadre des approches néo-institutionnelles, cette contribution s’intéresse à l’influence exercée par les réseaux patronaux sur la diffusion des pratiques managériales, à travers l’exemple de la gestion des compétences dans les entreprises françaises. La littérature permet d’envisager les organisations d’employeurs comme des réseaux sociaux ayant un impact sur les politiques RH des entreprises, et l’étude du développement de la gestion des compétences permet d’étayer l’hypothèse d’une institutionnalisation sous influence patronale de cette pratique de gestion.Pour proposer une évaluation de ce lien, nous nous appuyons ensuite sur une méthodologie quantitative permettant de croiser l’appartenance de membres de la direction d’une entreprise à des réseaux patronaux et la diffusion des pratiques de gestion par les compétences. Les données utilisées sont issues de l’enquête Réponse réalisée par le Ministère du Travail, et ont été collectées auprès de 3000 établissements. Cette approche permet dans un premier temps de procéder à un succinct mais inédit état des lieux des réseaux patronaux en France, puis de mesurer l’impact de l’appartenance à ces réseaux sur la mise en oeuvre de la gestion des compétences.Les résultats montrent que près des trois quarts des établissements appartiennent à des réseaux patronaux ou bien les fréquentent, mais que derrière ce constat initial se cache une réalité multiforme et plutôt concentrée. Nous montrons ensuite que l’appartenance à des réseaux patronaux est bien un élément explicatif important du choix de mise en oeuvre d’une politique GRH orientée vers les compétences, et en particulier la participation à des clubs de DRH ou associations d’entrepreneurs. Les structures patronales les plus influentes apparaissent donc ici comme celles qui reposent davantage sur l’adhésion volontaire, la recherche de légitimité et l’échange d’outils et d’idées.
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Henryot, Fabienne. "Depuis les destructions jusqu’à l’ébauche d’une théorie patrimoniale". Ethnologies 39, nr 1 (30.08.2018): 63–83. http://dx.doi.org/10.7202/1051051ar.

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À partir de 1792, l’extension par les armes de la Révolution entraîne l’occupation puis l’annexion des territoires situés entre Meuse et Rhin et, en conséquence, la mise en place de nouveaux découpages territoriaux où s’applique la législation parisienne, notamment en matière de bibliothèques. Cette législation rencontre toutefois une difficulté inédite, celle des bouleversements induits par le passage des armées et les opérations militaires. Beaucoup de bibliothèques promises au séquestre, comme cela avait eu lieu en France quatre ans auparavant, sont en effet dévastées par les pillages, mises à sac, réquisitions et incendies. Les instances révolutionnaires doivent donc se prononcer sur ce déploiement de violence, et justifier par ailleurs les mises sous séquestre, perçues comme une violence patrimoniale par les anciens possesseurs de ces collections. Le discours se fonde sur la libération des biens culturels confisqués jusqu’alors par le despotisme, sur la nécessité de nourrir par le livre un projet éducatif universel inédit, enfin sur un rêve culturel universel et cosmopolite concrétisé à Paris, capitale de la liberté. Tout en condamnant la brutalité des armées, ce discours promeut l’action militaire comme moyen efficace de mise en oeuvre de cette politique patrimoniale. L’exemple des départements constitués dans les anciens Pays-Bas méridionaux est d’autant plus intéressant qu’il marque un premier jalon dans l’histoire des conquêtes culturelles et de la spoliation des bibliothèques hors de France et dans la réflexion qui s’affinera ensuite dans les départements italiens et allemands, entre le Directoire et l’Empire.
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Corrêa, Felipe. "A Guerra Civil na França: Marx antiestatista?" Revista Gestão & Políticas Públicas 3, nr 2 (26.12.2013): 211–27. http://dx.doi.org/10.11606/issn.2237-1095.v3i2p211-227.

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Resumo: O artigo analisa A Guerra Civil na França, de Marx, com o objetivo de responder duas questões fundamentais: Essa obra possui elementos político-doutrinários capazes de subsidiar uma teoria da revolução e uma estratégia política? Em caso positivo, possuiriam esses elementos uma base antiestatista? As questões são motivadas pelas distintas interpretações dessa obra marxiana, as quais são apresentadas e brevemente discutidas. A pesquisa é teórica e trabalha com a hipótese de que, em A Guerra Civil na França, Marx desenvolveu uma teoria da revolução e uma estratégia política que sustentaram não somente uma crítica radical e libertária aos aspectos dominadores do Estado, mas também uma proposta autogestionária de que ele fosse suprimido por meio de um processo revolucionário da classe trabalhadora. Por meio de uma análise da produção marxiana, em especial de A Guerra Civil na França, que constitui o foco central, busca-se verificar em que medida essa hipótese é correta. Além disso, utilizam-se escritos de Marx anteriores e posteriores a esse, assim como textos de interpretes e comentadores, visando subsidiar os resultados em questão. A hipótese é refutada. Conclui-se não haver bases seguras para afirmar que A Guerra Civil na França possui elementos político-doutrinários capazes de subsidiar uma teoria da revolução e uma estratégia política. Afirma-se, ainda, não ser possível transformar, automaticamente, a análise de Marx acerca daquilo que foi o fenômeno da Comuna de Paris, naquilo que deveria ser uma teoria da revolução ou uma estratégia política recomendada para o movimento internacional dos trabalhadores. Posições ulteriores, em especial no contexto da cisão da Associação Internacional dos Trabalhadores em 1872, tendem a reforçar o argumento de que há certa continuidade entre as posições de Marx posteriores à Comuna e àquelas desenvolvidas no contexto de 1848, que sustentam um projeto estatista de transformação social. Palavras chave: Karl Marx. A Guerra Civil na França. Teoria da revolução. Estratégia política. Antiestatismo. Resumen: El artículo analiza La Guerra Civil en Francia, de Marx, con el objetivo de responder a dos preguntas fundamentales: ¿ Esta obra tiene elementos políticos y doctrinales capaces de sostener una teoría de la revolución y de una estrategia política? Si es así, estos elementos poseen una base antiestatista? Las preguntas están motivadas por las diferentes interpretaciones de esta obra de Marx, que se presentan y discuten brevemente. La investigación es teórica y se desarrolla con la hipótesis de que, en La Guerra Civil en Francia, Marx desarrolló una teoría de la revolución y una estrategia política que apoyaron no sólo en una crítica radical y libertaria de los aspectos dominadores del Estado, sino también en una propuesta autogestionaria de que él fuera suprimido por medio de un proceso revolucionario de la clase obrera. A través de un análisis de la producción de Marx, en especial de La Guerra Civil en Francia, que es el foco central, se busca determinar en qué medida esta hipótesis es correcta. Además, son utilizados escritos de Marx anteriores y posteriores a este, así como los textos de intérpretes y comentadores, con el fin de apoyar a los resultados en cuestión. La hipótesis es refutada. Se concluye que no existe una base sólida para afirmar que La Guerra Civil en Francia cuenta con elementos políticos y doctrinales capaces de sostener una teoría de la revolución y una estrategia política. Afirmase que no se puede transformar automáticamente el análisis de Marx acerca de lo que fue el fenómeno de la Comuna de París, en lo que debería ser una teoría de la revolución o de una estrategia de política a ser recomendada al movimiento obrero internacional. Posiciones posteriores, sobre todo en el contexto de la disolución de la Asociación Internacional de los Trabajadores en 1872, tienden a reforzar el argumento de que hay una cierta continuidad entre las posiciones de Marx después de la Comuna y las desarrolladas en el contexto de 1848, que sostienen un proyecto estatista de transformación social. Palabras clave: Karl Marx. La Guerra Civil en Francia. Teoría de la revolución. Estrategia política. Antiestatismo. Abstract: The paper analyzes Marx’s The Civil War in France, aiming to answer two fundamental questions: Does this work has political and doctrinal elements capable of sustaining a theory of revolution and a political strategy? If so, do these elements possess an anti-statist basis? The questions are motivated by the different interpretations of this Marxian work, which are briefly presented and discussed. The research is theoretical and develops the hypothesis that, in The Civil War in France, Marx developed a theory of revolution and a political strategy that contained not only a radical and libertarian critique of the dominant aspects of the state, but also a self-management proposal that it was suppressed by means of a working class revolution. Through an analysis of Marx’s production, particularly of The Civil War in France, which is the central focus, we seek to ascertain in which extent this hypothesis is correct. Furthermore, we use Marx’s writings before and after this, as well as texts of interpreters and commentators, in order to support the results in question. The hypothesis is refuted. We conclude that there is no sound basis for claiming that The Civil War in France has political and doctrinal elements capable of supporting a theory of revolution and a political strategy. We also affirm that it is not possible to transform, automatically, Marx’s analysis about what was the phenomenon of the Paris Commune, in what should be a theory of revolution or a suggested political strategy for the international labor movement. Subsequent positions, particularly in the context of the breakup of the International Workingmen's Association in 1872, tend to reinforce the argument that there is some continuity between the positions of Marx after the Commune and those developed in the context of 1848, supporting a statist project of social transformation. Key words: Karl Marx. The Civil War in France. Theory of revolution. Political strategy. Antistatism. Resumé: L’article analyse La Guerre Civile en France, de Marx, dans le but de répondre à deux questions fondamentales : Cette ouvre comporte des éléments politiques et doctrinales capables de soutenir une théorie de la révolution et une stratégie politique? Si c’est le cas, ces éléments possèdent une base antiétatiste​​? Les questions sont motivées par des différentes interprétations de cette ouvre marxienne, qui sont présentés et discutés brièvement. La recherche est théorique et étudie l’hypothèse que, dans La Guerre Civile en France, Marx a développé une théorie de la révolution et une stratégie politique qui s’appuie non seulement sur une critique radicale et libertaire des aspects dominants de l’Etat, mais aussi une proposition autogestionaire q’il a supprimée par une révolution de la classe ouvrière. Grâce à une analyse de la production de Marx, en particulier de La Guerre Civile en France, qui est le point central, nous cherchons à déterminer dans quelle mesure cette hypothèse est correcte. De plus, nous utilisons les écrits de Marx avant et après de cette, ainsi que des textes d’interprètes et commentateurs, afin de soutenir les résultats en question. L’hypothèse est réfutée. Il s’ensuit qu’il n’y a aucune raison valable pour demander que La Guerre Civile en France a des éléments politiques et doctrinales capables de soutenir une théorie de la révolution et une stratégie politique. Unis ne peuvent pas automatiquement transformées l’analyse de Marx sur ce qui était le phénomène de la Commune de Paris, dans ce qui devrait être une théorie de la révolution ou une stratégie politique suggérée pour le mouvement ouvrier international. Les positions suivantes, notamment dans le cadre de la dissolution de l’Association Internationale des Travailleurs en 1872, tendent à renforcer l’argument selon lequel il ya une certaine continuité entre les positions de Marx après la Commune et ceux développés dans le contexte de 1848, qui soutiennent un projet étatiste de transformation social. Mots clés : Karl Marx. La Guerre Civile en France. Théorie de la révolution. Stratégie politique. Antiétatisme.
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Maillé, Chantal. "La citoyenneté politique des femmes". Canadian Journal of Political Science 37, nr 3 (wrzesień 2004): 765–68. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423904380108.

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La citoyenneté politique des femmes, Bérengère Marques-Pereira, Paris : Armand Colin, 2003, 215 pages.La littérature sur la citoyenneté politique des femmes s'enrichit d'une synthèse originale avec la publication de cet ouvrage. S'inspirant du droit, de la philosophie et des sciences politiques, l'étude se veut également comparative, et présente un regard croisé sur les parcours vers la citoyenneté des femmes en France, en Belgique et en Argentine. L'objectif que se donne l'auteure avec cet ouvrage est d'offrir, autour de la problématique de la citoyenneté, un outil de travail qui brosse un panorama sur l'émergence et sur la situation présente de la citoyenneté politique des femmes. (6) Mais c'est avant tout à une réflexion théorique que nous convie l'auteure, qui relate, dans la première partie du livre, les fondements théoriques et les parcours historiques de la citoyenneté politique des femmes. Un chapitre retrace les principales étapes de l'exclusion politique des femmes, avec certains événements charnières, comme la révolution française, qui consacre l'exclusion politique des femmes: la constitution de 1791 range les femmes dans la catégorie des citoyens passifs, qui ne votent pas, mais qui ne sont pas pour autant sans représentation dans la nation, puisque la figure du pater familias les représente. (34) L'auteure rappelle cependant les voix discordantes qui se sont élevé: celles de Condorcet et d'Olympe de Gouges, qui viennent baliser le terrain des luttes en faveur du suffrage des femmes qui marqueront les deux siècles qui suivront. (41) Le chapitre qui suit aborde les trajectoires dans les pays d'Europe occidentale et des Amériques qui aboutissent à l'inclusion politique des femmes. L'auteure s'attarde à montrer les ressemblances et dissemblances de ces parcours, reprenant certaines hypothèses quant aux liens entre culture, religion et affranchissement politique des femmes. Ainsi, les trajectoires nordiques et anglo-saxonnes se caractérisent par une citoyenneté féminine précoce autour de la Première Guerre mondiale ou dans l'entre-deux-guerres, tandis que les trajectoires latines, sous l'influence du Code napoléon, mettent en évidence une citoyenneté tardive autour de la Seconde Guerre mondiale. La première partie de l'ouvrage se termine par un retour sur les vieux clichés que la science politique a nourris autour des comportements politiques des femmes et de leur présumé conservatisme. Marques-Pereira oppose à cette conception des études récentes qui confirment la tendance d'un vote des femmes plus à gauche, venant démentir les anciens schémas, et qui se confirme dans des pays tels la Grande-Bretagne, l'Allemagne, les Pays-Bas ou la Nouvelle-Zélande.
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Métayer, Christine. "Un espace de vie : les charniers du cimetière des SS. Innocents à Paris, sous l’Ancien Régime". Journal of the Canadian Historical Association 4, nr 1 (9.02.2006): 183–206. http://dx.doi.org/10.7202/031062ar.

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Résumé Dans la cité médiévale, les cimetières arboraient communément le profil d'une place publique. Bien que frappée d'impiété et pour cette raison condamnée au XVIIe siècle, cette situation ne disparut que très tardirement en France. À Paris, le cas du cimetière des Saints-Innocents permet de porter un éclairage accru sur cette réalité et témoigne de la victoire des milieux populaires sur la politique officielle de sacralisation des champs des morts. Sous l'Ancien Régime, les Saints-Innocents désignait, outre le plus important site sépulcral de la capitale, l'une des places marchandes les plus animées de la ville. Lieu de commerce, de loisirs et de rencontres, il constituait, dans le voisinage de la mort, un véritable espace de vie. Tant au-dessous (où se succédaient les échoppes) qu'au-dessus (où se dressaient des corps de logis) des galeries des charniers, dans un espace confusément sacré, public et privé, une part de la population laborieuse de Paris trouvait non seulement son gagne-pain et son toit, mais encore un dense réseau d'appartenance sociale et professionnelle. La réalité des Saints-Innocents recouvrait en effet à la fois une forme d'organisation sociale originale — que traduit l'affirmation d'une microsociété, la communauté du cimetière — et un mode d'existence particulier — dont rend compte la « vie des charniers » —, qui permettaient à chacun de se dire et de se définir dans un rapport à la fois intime et collectif au cimetière. C'est ce phénomène que met en valeur la présente communication, pour mieux comprendre comment un espace, en conséquence de l'occupation qui en est faite, peut devenir le support et le vecteur d'une identité singulière — en l’occurrence celle du « Paris populaire des charniers ». Les archives du Chapitre de Saint-Germain-l'Auxerrois (responsable de la nécropole) et les dossiers des commissaires du quartier sont les principales sources qui furent analysées à cette fin.
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Bourbillères, Hugo, i Michel Koebel. "Les processus de contestation dans le cadre des candidatures des villes européennes aux Jeux olympiques et paralympiques 2024". Movement & Sport Sciences - Science & Motricité, nr 107 (23.09.2019): 17–29. http://dx.doi.org/10.1051/sm/2019032.

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Pour un pays ou une métropole, être candidat à l’accueil des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) est un enjeu de taille. Pendant longtemps, cela constituait une décision et un engagement diplomatiques et restait confiné dans le secret de milieux politiques et économiques n’appelant pas au débat public. L’actualité récente a fait entrer en jeu de nouveaux acteurs dans le processus, et notamment le citoyen. Ce sont ces changements dans les rapports entretenus entre les candidats aux JOP et les citoyens qui sont l’objet de la présente recherche. Cette contribution présente les résultats exploratoires d’un projet IdEx « post-doctorat » (2018–2020). Après avoir présenté une recension des écrits portant sur les impacts des grands événements sportifs internationaux (GESI) et discuté la question de la contestation et de la défiance de l’opinion publique à l’égard de l’accueil des JOP, nous reviendrons, à partir d’une analyse documentaire, sur les différents cas des candidatures de villes européennes aux JOP 2024. Paris (France) fut déclaré vainqueur, sans référendum, mais aussi finalement sans plus aucun rival ; Rome (Italie) a retiré sa candidature suite au changement de maire et de politique municipale ; Hambourg (Allemagne) a organisé un référendum et a vu le « non » l’emporter de peu ; et Budapest (Hongrie) a retiré sa candidature sur des arguments économiques, mais suite à une pétition d’origine étudiante (mouvement Momentum).
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Bergeron, Yves. "Naissance de l’ethnologie et émergence de la muséologie au Québec (1936-1945). De l’« autre » au « soi »". Articles 3 (6.04.2010): 7–30. http://dx.doi.org/10.7202/201707ar.

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Si les Archives de folklore apparaissent officiellement en 1944, on sait cependant que la naissance d’un programme d’ethnologie du Québec s’amorce en 1937 dans le cadre du Deuxième Congrès de la langue française. À Paris, se tient le premier Congrès national de muséographie qui se déroule au même moment que l’exposition internationale de 1937 et le premier Congrès international de folklore au cours duquel Georges Henri Rivière annonce la création du Musée des arts et traditions populaires. La décennie des années 1930 est ponctuée de changements majeurs au Québec. Le contexte politique permet l’émergence d’un mouvement nationaliste dont le thème est « L’esprit français au Canada, dans notre langue, dans nos lois, dans nos moeurs ». C’est dans ce contexte que l’Université Laval devient le théâtre où se dessinent les nouveaux enjeux de la mémoire collective. Tout est une question de point de vue. Les ethnologues et muséologues européens croient que les objets, même les plus singuliers, témoignent de la mémoire collective. Les premiers folkloristes et ethnologues québécois, avec Luc Lacourcière en tête, sont persuadés que la mémoire de la culture française en Amérique se trouve plutôt dans les contes, les légendes, les chansons traditionnelles et les traditions populaires héritées de la France d’Ancien régime. C’est pourquoi, ils emprunteront la voie du patrimoine immatériel. Pour eux, il devient urgent de collecter ce patrimoine de tradition orale qui disparaît. Alors que l’ethnologie est en voie de devenir une véritable discipline scientifique, l’Université se désintéresse de ses collections ethnologiques et abandonne ses musées pour se lancer dans la collecte des arts et traditions populaires des francophones en Amérique du Nord. On verra donc comment, entre 1937 et 1945, les nouvelles perspectives du folklore et de l’ethnologie transforment la muséologie québécoise. On verra par ailleurs comment ces transformations se répercutent comme l’écho du baby-boom cinquante ans plus tard. Cette quête identitaire qui anime les folkloristes de même que les muséologues québécois et européens prend des orientations différentes. Objets matériels et immatériels participent alors à la construction d’une nouvelle mémoire collective. L’histoire des collections permet notamment de mettre en lumière cette quête de la mémoire collective des communautés francophones en Amérique du Nord. Je tenterai de démontrer les liens étroits qui existent entre le nationalisme et le folklore.
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Rothen, José Carlos. "O ensino superior e a Nova Gestão Pública: aproximações do caso brasileiro com o francês (Higher education and the new public management: comparisons between the Brazilian and French cases)". Revista Eletrônica de Educação 13, nr 3 (2.09.2019): 970. http://dx.doi.org/10.14244/198271993549.

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With the aim of understanding the insertion of higher education into a new context of organization of society and State, which is managed according to the New Public Management, this work presents a comparative historical study of the organization of French and Brazilian higher education. It is concluded that the French adherence to the New Public Management is based on the knowledge economy, while the Brazilian one is based on State size reduction along the lines of the Washington Consensus; in addition, higher education institutions in both countries are organized to participate in competitions: in France, the international competition promoted by rankings, and in Brazil, the market competition.ResumoCom o objetivo de compreender a inserção do ensino superior dentro de um novo contexto de organização da sociedade e do Estado, gerido pela Nova Gestão Pública, o trabalho apresenta um estudo histórico comparativo da organização do ensino superior brasileiro e o francês. Conclui-se que a adesão francesa à Nova Gestão Pública tem como norte a economia do conhecimento, e a brasileira, a redução do Estado nos moldes do Consenso de Washington; e que as instituições de ensino superior nos dois países são organizadas para participarem de concorrências: na França, a internacional promovida pelos ranqueamentos, no Brasil, a mercantil.Palavras-chave: Ensino superior brasileiro, Ensino superior francês, Nova gestão pública, Universidade.Keywords: Brazilian higher education, French higher education, New public management, University.ReferencesAEBISCHER, S. Réinventer l'école, réinventer l'administration. Une loi pédagogique et managériale au prisme de ses producteurs. Politix, n. 98, n.2 p. 57-83 2012/2.AERES. Repères historiques. Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur. Disponível em: <www.aeres-evaluation.fr/Agence/Presentation/Reperes-historiques>. Acesso em: 17 nov. 2016.AMARAL, N. C. 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Angenot, Marc. "Dialogue Guellec-Angenot". AmeriQuests 7, nr 1 (2.02.2010). http://dx.doi.org/10.15695/amqst.v7i1.172.

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LAURENCE GUELLEC, maître de conférences, est membre de l’Institut Universitaire de France. Elle enseigne dans le département Information et Communication de l’UT Paris Descartes. Ses domaines de recherche : littérature, politique et société aux 19e-20e siècles ; Tocqueville ; Rhétorique et littérature ; Publicité et littérature. Elle est secrétaire de rédaction de la Revue Tocqueville/The Tocqueville Review
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Popa, Bodgan. "Un sport anglais importé de France". apropos [Perspektiven auf die Romania], nr 2 (24.06.2019). http://dx.doi.org/10.15460/apropos.0.1377.

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Streszczenie:
Cette contribution analyse l’émergence du rugby en Roumanie comme une discipline de l’élite, circonscrite à Bucarest. Nous argumentons que, alors que ce caractère élitiste vient des origines sociales des joueurs, l’échec à populariser ce sport au-delà des frontières de la capitale renvoie à un problème structurel. Cependant, la particularité la plus intéressante concernant le rugby roumain est son origine française, ce qui fut également et publiquement mis en avant durant la période communiste. Ces deux particularités (ascendance française et statut élitiste) furent excellemment visibles lors la participation de la Roumanie à deux tournois internationaux majeurs qui se tinrent à Paris au lendemain de la Première guerre mondiale, les Jeux interalliés de 1919 (Pershing Games) et les Jeux olympiques de 1924. Traduit de l'allemand par Joris Lehnert.
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Morelle, Marie, i Céline Mavrot. "Prisons en Afrique. Manifestation spatiale du pouvoir et ordre négocié". Emulations - Revue de sciences sociales, 30.01.2021. http://dx.doi.org/10.14428/emulations.interviews.04.

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Émulations reçoit Marie Morelle, spécialiste du phénomène carcéral au Cameroun et à Madagascar. Cet entretien est l’occasion d’aborder des questions de régulation politique des inégalités sociales et de circula-tion internationale des modèles punitifs, mais aussi d’interdisciplinarité et de décentrement du regard Nord-Sud dans la production des analyses scientifiques. Marie Morelle est maitresse de conférences, HDR en Géographie, à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne (UMR Prodig). Elle est actuellement détachée à l’IRD au Cameroun et en accueil à la Fondation Paul Ango Ela. Ses travaux articulent géographie politique et géographie urbaine à partir d’entrées empiriques telles que la prison et la police, l’informalité économique et politique en Europe (France) et en Afrique (Cameroun). Elle est l’autrice notamment de La rue des enfants, les enfants des rues (CNRS Editions, 2007), Yaoundé carcérale, Géographie d’une ville et de sa prison (ENS éditions, 2019). Elle a dirigé avec Frédéric Le Marcis et Julia Hornberger l’ouvrage collectif Confinement, Punishment and Prisons in Africa (Routledge, sous presse), issu du programme « Économie de la peine et de la prison en Afrique » (ANR, 2015-2019).
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Savoie, Chantal. "L’Exposition universelle de Paris (1900) et son influence sur les réseaux des femmes de lettres canadiennes1". 36, nr 2 (8.05.2006): 17–30. http://dx.doi.org/10.7202/012901ar.

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Résumé Le rôle de l’Exposition universelle de Paris en 1900 dans l’établissement des réseaux lettrés féminins France-Québec soulève plusieurs questions pertinentes, tant pour l’histoire littéraire des femmes que pour l’histoire de la littérature canadienne-française en général. En étudiant les antécédents de l’Exposition, la participation des Canadiennes à l’événement lui-même, puis, enfin, les retombées telles qu’on peut les mesurer dans l’usage que font les femmes de lettres des différents contacts qu’elles ont établis dans la capitale française, on est en mesure de mieux comprendre la façon dont ce réseau se met en place, sa nature, de même que ses conséquences sur la reconnaissance des femmes qui écrivent dans le champ littéraire canadien de l’époque.
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Van Parijs, Philippe. "Numéro 14 - septembre 2003". Regards économiques, 12.10.2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.16153.

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Les universités sont en crise, avec une baisse du financement par étudiant (hors inflation) proche de 50 % et une baisse du taux d’encadrement de plus de 50 % depuis 1972. En outre, seulement 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire. On peut donc se poser la question de savoir si la gratuité de l’université est encore possible et désirable. Si non, quel mode de financement avec contributions privées faut-il adopter pour préserver à la fois l’accessibilité et la viabilité du système ? Pour tenter de répondre à ces questions, nous avons confronté le point de vue de deux économistes, Jean Hindriks (UCL, CORE) et Vincent Vandenberghe (UCL, IRES), et les objections d’un philoso­phe, Philippe Van Parijs (UCL, Chaire Hoover). Le point de vue de deux économistes Un refinancement public des universités est peu probable. Il faut rappeler que 90 % du coût d’une formation universitaire est financé par des contribuables qui pour la plupart ne sont jamais allés à l’université et qui pour certains subissent la concurrence des universitaires sur le marché du travail. Même si le besoin d’investir dans le capital humain est économiquement évident, la préférence politi­que s’oriente clairement vers d’autres demandes concurrentes et légitimes que sont les soins de santé et les pensions. Comment pouvons-nous donc assurer la poursuite de l’investissement en capital humain sans recourir à un effort supplémentaire des contribuables ? Mais plus important encore, si comme en Belgique, la dotation publique aux universités est fixe, comment échapper à l’inéluctable choix entre excellence pour un petit nombre ou médiocrité pour un grand nombre ? Notre argument est qu’il est possible de sortir de cette situation. On peut à la fois poursuivre l’expansion de la population étudiante (formation du capital humain) et assurer le développement de la qualité, sans augmenter la contribution publique. Il faut pour cela combiner une gratuité sélective et un financementsélectif basé sur une évaluation des performances. Gratuité sélective et payement différé : Il s’agirait de relever les droits d’inscription mais en offrant voire en imposant aussitôt que ces mon­tants soient commués en prêt remboursable au terme des études. Le remboursement du prêt serait contingent au revenu, tel un montant X au-delà d’un revenu de Y € par tranche de 1000 € empruntés. Le revenu Y à partir duquel interviendrait le paiement devrait logiquement correspondre au revenu moyen d’un individu n’ayant pas fait d’études supérieures. Quant au montant X, il devrait être fixé de manière à assurer l’équilibre financier du système Ce système est depuis peu en application au Royaume-Uni et diffère fondamentalement d’un impôt sur le revenu. Primo, le remboursement est concentré sur les utilisateurs bénéficiaires de l’enseignement supérieur. En Belgique, 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire supérieur. Il faut donc bien faire ici la dis­tinction avec l’enseignement obligatoire où la participation de tous justifie la gratuité et le financement intégral par l’impôt. Secundo, le remboursement est limité dans le temps. Tertio, le remboursement est nominatif et donc indépendant de la décision de s’expatrier. Ce dernier point est important étant donné la mobilité accrue des plus qualifiés, autant au sein de l’Europe que hors Europe. Plutôt que de décourager l’accès à l’université, ce système pourrait bien avoir l’effet contraire puisque des pays comme l’Australie et le Royaume-Uni qui ont adopté une telle politique ont des taux de par­ticipation nettement plus élevés que le nôtre (respectivement 19 % et 20 % de la population, compara­tivement au taux belge de 12 %). La crainte que l’endettement ne décourage les étudiants défavorisés d’accéder à l’université est aussi contre-dite par une étude américaine récente (NBER) qui montre que la substitution d’un système de prêt au système de bourse n’a pas eu d’effet significatif sur la partici­pation des étudiants pauvres dans les universités américaines. Financement sélectif et évaluation des performances : Il ne suffit pas de proposer une solution de refinancement des universités, il faut également chercher à dépenser mieux ces fonds partout où cela est possible. Cette recherche d’efficience a induit, avec des effets surprenants, la mise en place dans certains pays d’une évaluation de la performance, autant au niveau de l’enseignement que de la recherche. Au Royaume-Uni, l’enseignement est évalué par une agence indépendante. Depuis lors, on observe une amélioration continue de la performance générale telle qu’évaluée par l’agence. Par exemple, 60,5 % des départements avaient reçu une cote excellente en 1998-2000, comparativement à 33,9 % en 1996-98 et 24,8 % en 1995-96. Pour la recherche au Royaume-Uni, l’évaluation est faite par un panel d’experts et d’utilisateurs de la recherche, spécifique à chaque discipline. Cela résulte en un système de financement de la recherche qui est très sélectif. En 2002-2003, près de 75 % des fonds de recherche ont été alloués à 14 % des universités. On note une amélioration significative de la qualité de la recherche. Comparativement à l’évaluation de 1996, en 2001, le pourcentage de départements recevant les cotes les plus élevées a augmenté de 20 % à 39 %, alors que le pourcentage des départements recevant les cotes les plus basses a diminué de 24 % à 6 %. Nous pensons que l’évaluation a plus de chance d’être acceptée si elle n’est pas perçue comme un moyen déguisé de couper les ressources. Pour cela, un refinancement des universités au travers de la gratuité sélective est donc un bon moyen de faire accepter l’évaluation des performances et un finan­cement plus sélectif. Le point de vue du philosophe Est-il juste que l’Université soit gratuite ? D’un côté, bien sûr que oui. En effet, à condition de dispo­ser d’un système d’impôt sur le revenu suffisamment performant, mieux vaut offrir l’université gra­tuitement à tous les ménages, non parce que c’est mieux pour les riches (dont les impôts financent de toutes façons les prestations dont ils bénéficient), mais parce que c’est mieux pour les pauvres (facilité administrative, non-stigmatisation des pauvres et incitation au travail). De l’autre, bien sûr que non, car si ce cadeau est égal pour chacun quant à son coût, il est très inégal dans ses effets. A ceux qui sont déjà avantagés par leurs talents initiaux et ce que leur environnement familial et scolaire en a fait, la société a le culot de dire : «Nous vous donnons en outre un gros cadeau supplémentaire sous la forme d’une formation supérieure gratuite» Peut-on réconcilier ces deux intuitions en apparences contradictoires ? Pas trop difficilement. C’est en fait ce que réalise pour l’essentiel le système auquel nous sommes accoutumés : un enseignement supérieur essentiellement gratuit quant à son coût explicite, mais avec une récupération différée non ciblée, sous la forme d’une taxation progressive du revenu des personnes physiques. A cette apologie non déguisée du statu quo, on peut faire au moins quatre objections. Objection 1. Le système actuel taxe indifféremment ceux qui doivent leur revenu élevé à des études payées par la collectivité et ceux qui le doivent à d’autres raisons. Réponse. C’est inévitablement approximatif, mais nullement améliorable par un meilleur ciblage du financement. Tenter de repérer la part de revenu que chacun doit à ses études supérieures, c’est, du point de vue de la recherche de la justice, faire preuve d’un souci de précision bien mal placé. En effet, le revenu que le marché nous attribue est certes fonction des efforts consentis, mais sur la toile de fond d’un ensemble vaste et complexe de dons, d’opportunités, de chances qui nous ont été attribués de manière très inégale et éthiquement arbitraire. Objection 2. En faisant payer aux bénéficiaires le vrai coût de leur formation, on se protège contre de graves gaspillages de ressources dans des formations qui sont loin de valoir ce qu’elles coûtent mais n’en rencontrent pas moins un franc succès du fait de leur gratuité. Réponse. Un usage intelligent des ressources rares disponibles exige une régulation de l’offre des formations. Mais la meilleure régulation, dans ce cas, ne passe pas par la vérité des prix et la souverai­neté du consommateur. La gratuité est naturellement combinable avec un numerus clausus explicite ou implicite, global et/ou spécifique à chaque orientation. Objection 3. Plus les étudiants payeront pour leurs études, plus ils seront à la fois motivés à étudier avec zèle et exigeants à l’égard de leurs enseignants, eux-mêmes désormais soucieux de ne pas perdre la clientèle à la source de leurs revenus. Réponse. Dans un système de concurrence implicite comme le nôtre, où la subsidiation de chaque institution dépend fortement de la proportion des étudiants qu’elle parvient à attirer, les enseignants ont la même incitation financière à se préoccuper de la satisfaction de leurs «clients» que si le montant provenant aujourd’hui des subsides avait à être payé par les étudiants. En outre, une soumission trop directe aux exigences de l’étudiant actuel peut handicaper gravement l’efficacité de long terme du système, qui exige à la fois de laisser place à une recherche sans retombée directe sur l’enseignement actuel et d’enseigner aux étudiants ce qu’il est important qu’ils apprennent, plutôt que ce que l’air du temps leur fait souhaiter d’apprendre. Objection 4. Avec la mobilité transnationale des personnes hautement qualifiées et la décentralisation de la souveraineté fiscale à un niveau sub-national, il sera plus difficile de récupérer par l’impôt l’investissement dont jouissent les titulaires d’emplois hautement qualifiés qui choisissent de s’expatrier. Réponse. Face à cette difficulté, le plus efficace est peut-être encore de préserver et développer, parmi les personnes qui ont la chance de pouvoir bénéficier de l’enseignement supérieur de leur pays, un sentiment de gratitude et une attitude de loyauté à l’égard de cette entité collective qui leur a offert ce privilège.
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Hindriks, Jean, Vincent Vandenberghe i Philippe Van Parijs. "Numéro 14 - septembre 2003". Regards économiques, 12.10.2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2003.09.01.

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Les universités sont en crise, avec une baisse du financement par étudiant (hors inflation) proche de 50 % et une baisse du taux d’encadrement de plus de 50 % depuis 1972. En outre, seulement 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire. On peut donc se poser la question de savoir si la gratuité de l’université est encore possible et désirable. Si non, quel mode de financement avec contributions privées faut-il adopter pour préserver à la fois l’accessibilité et la viabilité du système ? Pour tenter de répondre à ces questions, nous avons confronté le point de vue de deux économistes, Jean Hindriks (UCL, CORE) et Vincent Vandenberghe (UCL, IRES), et les objections d’un philoso­phe, Philippe Van Parijs (UCL, Chaire Hoover). Le point de vue de deux économistes Un refinancement public des universités est peu probable. Il faut rappeler que 90 % du coût d’une formation universitaire est financé par des contribuables qui pour la plupart ne sont jamais allés à l’université et qui pour certains subissent la concurrence des universitaires sur le marché du travail. Même si le besoin d’investir dans le capital humain est économiquement évident, la préférence politi­que s’oriente clairement vers d’autres demandes concurrentes et légitimes que sont les soins de santé et les pensions. Comment pouvons-nous donc assurer la poursuite de l’investissement en capital humain sans recourir à un effort supplémentaire des contribuables ? Mais plus important encore, si comme en Belgique, la dotation publique aux universités est fixe, comment échapper à l’inéluctable choix entre excellence pour un petit nombre ou médiocrité pour un grand nombre ? Notre argument est qu’il est possible de sortir de cette situation. On peut à la fois poursuivre l’expansion de la population étudiante (formation du capital humain) et assurer le développement de la qualité, sans augmenter la contribution publique. Il faut pour cela combiner une gratuité sélective et un financementsélectif basé sur une évaluation des performances. Gratuité sélective et payement différé : Il s’agirait de relever les droits d’inscription mais en offrant voire en imposant aussitôt que ces mon­tants soient commués en prêt remboursable au terme des études. Le remboursement du prêt serait contingent au revenu, tel un montant X au-delà d’un revenu de Y € par tranche de 1000 € empruntés. Le revenu Y à partir duquel interviendrait le paiement devrait logiquement correspondre au revenu moyen d’un individu n’ayant pas fait d’études supérieures. Quant au montant X, il devrait être fixé de manière à assurer l’équilibre financier du système Ce système est depuis peu en application au Royaume-Uni et diffère fondamentalement d’un impôt sur le revenu. Primo, le remboursement est concentré sur les utilisateurs bénéficiaires de l’enseignement supérieur. En Belgique, 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire supérieur. Il faut donc bien faire ici la dis­tinction avec l’enseignement obligatoire où la participation de tous justifie la gratuité et le financement intégral par l’impôt. Secundo, le remboursement est limité dans le temps. Tertio, le remboursement est nominatif et donc indépendant de la décision de s’expatrier. Ce dernier point est important étant donné la mobilité accrue des plus qualifiés, autant au sein de l’Europe que hors Europe. Plutôt que de décourager l’accès à l’université, ce système pourrait bien avoir l’effet contraire puisque des pays comme l’Australie et le Royaume-Uni qui ont adopté une telle politique ont des taux de par­ticipation nettement plus élevés que le nôtre (respectivement 19 % et 20 % de la population, compara­tivement au taux belge de 12 %). La crainte que l’endettement ne décourage les étudiants défavorisés d’accéder à l’université est aussi contre-dite par une étude américaine récente (NBER) qui montre que la substitution d’un système de prêt au système de bourse n’a pas eu d’effet significatif sur la partici­pation des étudiants pauvres dans les universités américaines. Financement sélectif et évaluation des performances : Il ne suffit pas de proposer une solution de refinancement des universités, il faut également chercher à dépenser mieux ces fonds partout où cela est possible. Cette recherche d’efficience a induit, avec des effets surprenants, la mise en place dans certains pays d’une évaluation de la performance, autant au niveau de l’enseignement que de la recherche. Au Royaume-Uni, l’enseignement est évalué par une agence indépendante. Depuis lors, on observe une amélioration continue de la performance générale telle qu’évaluée par l’agence. Par exemple, 60,5 % des départements avaient reçu une cote excellente en 1998-2000, comparativement à 33,9 % en 1996-98 et 24,8 % en 1995-96. Pour la recherche au Royaume-Uni, l’évaluation est faite par un panel d’experts et d’utilisateurs de la recherche, spécifique à chaque discipline. Cela résulte en un système de financement de la recherche qui est très sélectif. En 2002-2003, près de 75 % des fonds de recherche ont été alloués à 14 % des universités. On note une amélioration significative de la qualité de la recherche. Comparativement à l’évaluation de 1996, en 2001, le pourcentage de départements recevant les cotes les plus élevées a augmenté de 20 % à 39 %, alors que le pourcentage des départements recevant les cotes les plus basses a diminué de 24 % à 6 %. Nous pensons que l’évaluation a plus de chance d’être acceptée si elle n’est pas perçue comme un moyen déguisé de couper les ressources. Pour cela, un refinancement des universités au travers de la gratuité sélective est donc un bon moyen de faire accepter l’évaluation des performances et un finan­cement plus sélectif. Le point de vue du philosophe Est-il juste que l’Université soit gratuite ? D’un côté, bien sûr que oui. En effet, à condition de dispo­ser d’un système d’impôt sur le revenu suffisamment performant, mieux vaut offrir l’université gra­tuitement à tous les ménages, non parce que c’est mieux pour les riches (dont les impôts financent de toutes façons les prestations dont ils bénéficient), mais parce que c’est mieux pour les pauvres (facilité administrative, non-stigmatisation des pauvres et incitation au travail). De l’autre, bien sûr que non, car si ce cadeau est égal pour chacun quant à son coût, il est très inégal dans ses effets. A ceux qui sont déjà avantagés par leurs talents initiaux et ce que leur environnement familial et scolaire en a fait, la société a le culot de dire : «Nous vous donnons en outre un gros cadeau supplémentaire sous la forme d’une formation supérieure gratuite» Peut-on réconcilier ces deux intuitions en apparences contradictoires ? Pas trop difficilement. C’est en fait ce que réalise pour l’essentiel le système auquel nous sommes accoutumés : un enseignement supérieur essentiellement gratuit quant à son coût explicite, mais avec une récupération différée non ciblée, sous la forme d’une taxation progressive du revenu des personnes physiques. A cette apologie non déguisée du statu quo, on peut faire au moins quatre objections. Objection 1. Le système actuel taxe indifféremment ceux qui doivent leur revenu élevé à des études payées par la collectivité et ceux qui le doivent à d’autres raisons. Réponse. C’est inévitablement approximatif, mais nullement améliorable par un meilleur ciblage du financement. Tenter de repérer la part de revenu que chacun doit à ses études supérieures, c’est, du point de vue de la recherche de la justice, faire preuve d’un souci de précision bien mal placé. En effet, le revenu que le marché nous attribue est certes fonction des efforts consentis, mais sur la toile de fond d’un ensemble vaste et complexe de dons, d’opportunités, de chances qui nous ont été attribués de manière très inégale et éthiquement arbitraire. Objection 2. En faisant payer aux bénéficiaires le vrai coût de leur formation, on se protège contre de graves gaspillages de ressources dans des formations qui sont loin de valoir ce qu’elles coûtent mais n’en rencontrent pas moins un franc succès du fait de leur gratuité. Réponse. Un usage intelligent des ressources rares disponibles exige une régulation de l’offre des formations. Mais la meilleure régulation, dans ce cas, ne passe pas par la vérité des prix et la souverai­neté du consommateur. La gratuité est naturellement combinable avec un numerus clausus explicite ou implicite, global et/ou spécifique à chaque orientation. Objection 3. Plus les étudiants payeront pour leurs études, plus ils seront à la fois motivés à étudier avec zèle et exigeants à l’égard de leurs enseignants, eux-mêmes désormais soucieux de ne pas perdre la clientèle à la source de leurs revenus. Réponse. Dans un système de concurrence implicite comme le nôtre, où la subsidiation de chaque institution dépend fortement de la proportion des étudiants qu’elle parvient à attirer, les enseignants ont la même incitation financière à se préoccuper de la satisfaction de leurs «clients» que si le montant provenant aujourd’hui des subsides avait à être payé par les étudiants. En outre, une soumission trop directe aux exigences de l’étudiant actuel peut handicaper gravement l’efficacité de long terme du système, qui exige à la fois de laisser place à une recherche sans retombée directe sur l’enseignement actuel et d’enseigner aux étudiants ce qu’il est important qu’ils apprennent, plutôt que ce que l’air du temps leur fait souhaiter d’apprendre. Objection 4. Avec la mobilité transnationale des personnes hautement qualifiées et la décentralisation de la souveraineté fiscale à un niveau sub-national, il sera plus difficile de récupérer par l’impôt l’investissement dont jouissent les titulaires d’emplois hautement qualifiés qui choisissent de s’expatrier. Réponse. Face à cette difficulté, le plus efficace est peut-être encore de préserver et développer, parmi les personnes qui ont la chance de pouvoir bénéficier de l’enseignement supérieur de leur pays, un sentiment de gratitude et une attitude de loyauté à l’égard de cette entité collective qui leur a offert ce privilège.
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Kilani, Mondher. "Identité". Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.122.

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Dans le lexique des anthropologues, le mot identité est apparu bien plus tard que le mot culture. Mais depuis quelques décennies, alors que divers anthropologues se sont presque vantés de soumettre à une forte critique et même de rejeter leur ancien concept de culture, l'identité a acquis un usage de plus en plus étendu et prépondérant, parallèlement à ce qui s'est passé dans d'autres sciences humaines et sociales, ainsi que dans le langage de la politique et des médias. Nombreux sont ceux dans les sciences sociales qui s'accordent pour dire que le concept d'identité a commencé à s'affirmer à partir des années soixante du siècle dernier. Il est habituel de placer le point de départ dans les travaux du psychologue Erik Erikson (1950 ; 1968), qui considérait l'adolescence comme la période de la vie la plus caractérisée par des problèmes d'identité personnelle. Cette reconstruction est devenue un lieu commun des sciences humaines et sociales du XXe siècle, et pour cette raison, elle nécessite quelques ajustements. Par exemple, le sociologue américain Robert E. Park (1939) utilisait déjà, à la fin des années 1930, le terme identité, en rapport avec ceux d'unité, d'intégrité, de continuité, pour décrire la manière dont les communautés et les familles se maintiennent dans le temps et l'espace. En ce qui concerne l'anthropologie, un examen rapide permet de constater que l'identité a déjà été utilisée dans les années 1920 par Bronislaw Malinowski d'une manière qui n'était pas du tout sporadique. Dans ses textes sur les Trobriandais – comme par exemple La vie sexuelle des Sauvages du Nord-Ouest de la Mélanésie (1930) – il parle de l'identité du dala, ou matrilignage, en référence à la « substance » biologique dont il est fait, une substance qui se transmet de génération en génération dans la lignée maternelle. Ce n’est peut-être pas par hasard que le terme identité fut ensuite appliqué par Raymond Firth, dans We, the Tikopia (1936), pour affirmer la continuité dans le temps du clan, et que Siegfried Nadel dans The Foundations of Social Anthropology (1949) parle explicitement de l’identité des groupes sociaux grâce auxquels une société s’articule. La monographie The Nuer (1940) d'Edward E. Evans-Pritchard confirme que l’on a fait de l’identité un usage continu et, en apparence, sans problèmes dans l'anthropologie sociale britannique sous l’influence de Malinowski. Dans ce texte fondamental, l’identité est attribuée aux clans, à chacune des classes d'âge et même à l'ensemble de la culture nuer, que les Nuer considèrent eux-mêmes comme unique, homogène et exclusive, même si le sentiment de la communauté locale était « plus profond que la reconnaissance de l'identité culturelle » (Evans-Pritchard 1975: 176). Par contre, l’autre grand anthropologue britannique, Alfred R. Radcliffe-Brown, qui était particulièrement rigoureux et attentif aux concepts que l'anthropologie devait utiliser (selon M.N. Srinivas, il « prenait grand soin de l'écriture, considérant les mots comme des pierres précieuses » 1973 : 12), il est resté, probablement pour cette raison, étranger au recours au terme d'identité. S’il fait son apparition dans son célèbre essai consacré à la structure sociale de 1940, c’est uniquement lorsqu'il fait référence à l'utilisation approximative de ce concept par Evans-Pritchard. Il soutient que certains anthropologues (y compris Evans-Pritchard) utilisent l’expression « structure sociale » uniquement pour désigner la persistance des groupes sociaux (nations, tribus, clans), qui gardent leur continuité (continuity) et leur identité (identity), malgré la succession de leurs membres (Radcliffe-Brown 1952 : 191). Son utilisation du terme identité ne se justifie ainsi que parce qu’il cite la pensée d'Evans-Pritchard presque textuellement. On a également l’impression que Radcliffe-Brown évite d’adopter le concept d’identité, utilisé par ses collègues et compatriotes, parce que les termes de continuité (continuity), de stabilité (stability), de définition (definiteness), de cohérence (consistency) sont déjà suffisamment précis pour définir une « loi sociologique » inhérente à toute structure sociale (Radcliffe-Brown 1952 : 45). Qu’est-ce que le concept d'identité ajouterait, sinon un attrait presque mystique et surtout une référence plus ou moins subtile à l'idée de substance, avec la signification métaphysique qu’elle implique? Radcliffe-Brown admet que la persistance des groupes dans le temps est une dimension importante et inaliénable de la structure sociale. Mais se focaliser uniquement sur la stabilité donne lieu à une vision trop étroite et unilatérale : la structure sociale comprend quelque chose de plus, qui doit être pris en compte. Si l’on ajoute le principe d’identité à la stabilité, à la cohérence et à la définition, ne risque-t-on pas de détourner l’attention de l’anthropologue de ce qui entre en conflit avec la continuité et la stabilité? Radcliffe-Brown a distingué entre la structure sociale (social structure), sujette à des changements continus, tels que ceux qui se produisent dans tous les organismes, et la forme structurale (structural form), qui « peut rester relativement constante pendant plus ou moins une longue période » (Radcliffe-Brown 1952 : 192). Même la forme structurale – a-t-il ajouté – « peut changer » (may change); et le changement est parfois graduel, presque imperceptible, alors que d’autres fois, il est soudain et violent, comme dans le cas des révolutions ou des conquêtes militaires. Considérant ces deux niveaux, la forme structurale est sans aucun doute le concept qui se prêterait le mieux à être associé à l'identité. Mais l’identité appliquée à la forme structurale ne nous aiderait certainement pas à appréhender avec précision les passages graduels, les glissements imprévus ou, au contraire, certaines « continuités de structure » qui se produisent même dans les changements les plus révolutionnaires (Radcliffe-Brown 1952 : 193). Bref, il est nécessaire de disposer d’une instrumentation beaucoup plus raffinée et calibrée que la notion d’identité, vague et encombrante, pour saisir l’interaction incessante et subtile entre continuité et discontinuité. On sait que Radcliffe-Brown avait l'intention de construire une anthropologie sociale rigoureuse basée sur le modèle des sciences naturelles. Dans cette perspective, l'identité aurait été un facteur de confusion, ainsi qu'un élément qui aurait poussé l'anthropologie naissante vers la philosophie et l'ontologie plutôt que vers la science. Alors que Radcliffe-Brown (décédé en 1955) avait réussi à éviter le problème de l'identité en anthropologie, Lévi-Strauss sera contraint de l'affronter ouvertement dans un séminaire proposé, conçu et organisé par son assistant philosophe Jean-Marie Benoist au Collège de France au milieu des années soixante-dix (1974-1975). Quelle stratégie Lévi-Strauss adopte-t-il pour s'attaquer à ce problème, sans se laisser aller à la « mode » qui, entre-temps, avait repris ce concept (Lévi-Strauss 1977 : 11)? La première étape est une concession : il admet que l’identité est un sujet d’ordre universel, c’est-à-dire qu’elle intéresse toutes les disciplines scientifiques, ainsi que « toutes les sociétés » étudiées par les ethnologues, et donc aussi l’anthropologie « de façon très spéciale » (Lévi-Strauss 1977 : 9). Pour Lévi-Strauss, les résultats suivants sont significatifs: i) aucune des sociétés examinées – même si elles constituent un petit échantillon – ne tient « pour acquise une identité substantielle » (Lévi-Strauss 1977 : 11), c’est-à-dire qu’il ne fait pas partie de leur pensée de concevoir l'identité en tant que substance ou la substance en tant que source et principe d'identité; ii) toutes les branches scientifiques interrogées émettent des doutes sur la notion d'identité et en font le plus souvent l'objet d'une « critique très sévère » (Lévi-Strauss 1977 : 11); iii) il est possible de constater une analogie entre le traitement réservé à l’identité de la part des « sociétés exotiques » examinées et les conceptions apparues dans les disciplines scientifiques (Lévi-Strauss 1977 : 11); iv) cela signifie alors que la « foi » que « nous mettons encore » sur l’identité doit être considérée comme « le reflet d'un état de civilisation », c'est-à-dire comme un produit historique et culturel transitoire, dont la « durée » peut être calculée en « quelques siècles » (Lévi-Strauss 1977 : 11) ; v) que nous assistons à une crise contemporaine de l'identité individuelle, en vertu de laquelle aucun individu ne peut se concevoir comme une « réalité substantielle », réduit qu’il est à une « fonction instable », à un « lieu » et à un « moment » éphémères d’« échanges et de conflits » auxquelles concourent des forces d’ordre naturel et historique (1977 : 11). Ceci fait dire à Lévi-Strauss que « quand on croit atteindre l'identité, on la trouve pulvérisée, en miettes » (in Benoist 1977 : 209), tout en constatant dans le même mouvement que, tant dans les sociétés examinées que dans les sciences interrogées, nous assistons à la négation d'une « identité substantielle » et même à une attitude destructrice qui fait « éclater » l’identité « en une multiplicité d’éléments ». Dans un cas comme dans l'autre, on arrive à « une critique de l’identité », plutôt qu’« à son affirmation pure et simple » (in Benoist et Lévi-Strauss 1977 : 331). Pourtant, nous ne pouvons pas oublier que Lévi-Strauss était parti d'une concession, c’est-à-dire de l'idée que nous ne pouvions pas nous passer du thème de l'identité : c'est quelque chose qui concerne d'une manière ou d'une autre toutes les sociétés, les sociétés exotiques étudiées par les anthropologues et les communautés scientifiques qui se forment dans la civilisation contemporaine. Lévi-Strauss aurait pu développer plus profondément et de manière plus radicale l’argument présenté au point iv), à savoir que l’identité est une croyance (voire une foi), produit d’une période historique de notre civilisation. Mieux encore, étant donné que les autres sociétés d’une part et nos sciences de l’autre « la soumettent à l’action d’une sorte de marteau-pilon », c’est-à-dire qu’elles la font « éclater » (in Benoist 1977 : 309), nous aussi nous pourrions finalement nous en débarrasser. Lévi-Strauss sent bien, cependant, la différence entre sa propre position et celle du public qui a participé au séminaire, beaucoup plus enclin à donner du poids et un sens à l'identité. Pour cette raison, il offre un compromis (un compromis kantien, pourrait-on dire), qui consiste à détacher la notion d’identité de celle de substance et à penser l’identité comme « une sorte de foyer virtuel auquel il nous est indispensable de nous référer pour expliquer un certain nombre de choses, mais sans qu’il ait jamais d’existence réelle » (in Benoist et Lévi-Strauss 1977 : 332). Si nous l’interprétons bien, c'est comme si Lévi-Strauss avait voulu dire à ses collègues anthropologues : « Voulez-vous vraiment utiliser le concept d'identité? » Au moins, sachez que cela ne fait jamais référence à une expérience réelle : c’est peut-être une aspiration, une affirmation, une manière de représenter des choses, auxquelles rien de réel ne correspond. Avec ce compromis, Lévi-Strauss semble finalement attribuer à l'identité une sorte de citoyenneté dans le langage des anthropologues. Cependant, même comme un feu virtuel, où se trouve l'idée d'identité : dans la tête des anthropologues, qui utilisent ce concept pour représenter des sociétés dans leur unité et leur particularité, ou dans la tête des groupes sociaux lorsqu'ils se représentent leur culture? Revenons à l'exemple de Malinowski et des Trobriandais. C'est Malinowski qui interprète le veyola, la substance biologique du matrilignage (dala), en termes d'identité, et établit un lien entre identité et substance. Parler de l'identité du dala, surtout si elle est soutenue par le concept de substance (c'est-à-dire quelque chose qui se perpétue avec le temps et qui est complet en soi, de sorte qu'il ne dépend de rien de ce qui lui est extérieur, selon la définition classique d'Aristote), finit par obscurcir la pensée plus profonde des Trobriandais, c’est-à-dire l’incomplétude structurelle du dala. Il ne suffit pas de naître dans le dala et de recevoir le veyola de la mère. Le veyola n'est pas une substance identitaire, mais une matière sans forme qui doit être modelée par l’intervention du tama ou tomakava, c'est-à-dire « l'étranger », avec lequel la mère est mariée et qui est proprement le modeleur, celui qui aide les enfants de son partenaire à grandir, à prendre un visage, une personnalité, non pas en assumant une identité, mais par une participation progressive à des relations sociales (Weiner 1976). Malgré l’utilisation extensive du terme identité dans leurs descriptions ethnographiques et leurs réflexions théoriques, les anthropologues feraient bien de se demander s’il est vraiment approprié de conserver ce concept dans leur boîte à outils ou s’il ne convient pas de considérer l’identité comme une modalité de représentation historiquement et culturellement connotée. L'auteur de cette entrée a tenté de démontrer que l'identité en tant que telle n'existe pas, sauf en tant que mode de représentation que les anthropologues peuvent rencontrer dans telle ou telle société (Remotti 2010). Toutes les sociétés, dans leur ensemble ou dans leurs éléments constitutifs, ressentent les besoins suivants : stabilité, continuité, permanence, cohérence d’un côté, spécificité, certitude et définissabilité de l’autre. Mais, comme l’a suggéré Radcliffe-Brown, les réponses à ces besoins sont toujours relatives et graduelles, jamais complètes, totales et définitives. Nous pourrions également ajouter que ces besoins sont toujours combinés avec des besoins opposés, ceux du changement et donc de l'ouverture aux autres et au futur (Remotti 1996 : 59-67). Autrement dit, les sociétés ne se limitent pas à être soumises au changement, mais le recherchent et l’organisent en quelque manière. Il peut y avoir des sociétés qui donnent des réponses unilatérales et qui favorisent les besoins de fermeture plutôt que d’ouverture, et d’autres le contraire. Si ce schéma est acceptable, alors on pourrait dire que l'identité – loin d'être un outil d'investigation – apparaît au contraire comme un thème et un terrain important de la recherche anthropologique. En retirant l'identité de leur boîte à outils, prenant ainsi leurs distances par rapport à l'idéologie de l'identité (un véritable mythe de notre temps), les anthropologues ont pour tâche de rechercher quelles sociétés produisent cette idéologie, comment elles construisent leurs représentations identitaires, pour quelles raisons, causes ou buts elles développent leurs croyances (même leur « foi » aveugle et aveuglante) en l’identité. Nous découvrirons alors que nous-mêmes, Occidentaux et modernes, nous avons construit, répandu, exporté et inculqué au monde entier des mythes et des concepts identitaires. Nous l’avons fait à partir de l’État-nation aux frontières rigides et insurpassables, de l’idéologie clairement identitaire qu’est le racisme, et pour terminer de la racialisation de la culture qui exalte les traditions locales ou nationales comme substances intouchables, dont la pureté est invoquée et qu’on entend défendre de toutes les manières contre les menaces extérieures. Passée au niveau du discours social et politique, l'identité révèle tôt toute la violence impliquée dans la coupure des liens et des connexions entre « nous » et les « autres ». Comme le disait Lévi-Strauss (et aussi Hegel avant Lévi-Strauss), à l'identité « ne correspond en réalité aucune expérience » (in Benoist et Lévi-Strauss 1977 : 332). Mais les effets pratiques de cette représentation n'appartiennent pas au monde des idées : ils sont réels, souvent insupportablement réels.
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Lins Ribeiro, Gustavo. "WCAA". Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.133.

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Streszczenie:
Le World Council of Anthropological Associations, un dénominatif que l’on peut traduire en français par Conseil mondial des associations d’anthropologues, est un réseau d’organisations nationales, régionales et internationales dont le but est de promouvoir « les communications et la coopération en anthropologie à l’échelle mondiale. Ses objectifs premiers sont de promouvoir la discipline anthropologique dans un contexte international ; promouvoir la coopération et le partage d’information entre anthropologues à travers le monde ; promouvoir l’organisation conjointe d’évènements et de débats scientifiques et coopérer aux activités de recherche et à la diffusion du savoir anthropologique » (librement traduit, www.wcaanet.org, consulté le 14 février 2018). Entre le 9 et le 13 juin 2004, le colloque international « World Anthropologies: strengthening the international organization and effectiveness of the profession », titre qu’on peut traduire par « Les anthropologies du monde : renforcer l’organisation et l’efficacité internationales de la profession ») fut mis sur pied à l’initiative de Gustavo Lins Ribeiro, dans la ville de Recife, au Brésil, avec le support financier de la Fondation Wenner-Gren pour la recherche anthropologique. À cette époque, Gustavo Lins Ribeiro était président de l’Association brésilienne d’anthropologie (ABA), et ce colloque était un évènement préliminaire au congrès biannuel de l’ABA. Au début des années 2000, Arturo Escobar, Eduardo Restrepo, Marisol de la Cadena et Gustavo Lins Ribeiro ont fondé le World Anthropologies Network (http://www.ram-wan.net/) (ou réseau des anthropologies du monde), un réseau composé d’individus désireux de pluraliser les échanges autour du savoir anthropologique sur le plan mondial, cela devant la dominance anglo-américaine croissante de notre agenda disciplinaire. Le fait que les membres fondateurs de ce mouvement soient latino-américains doit être brièvement commenté. Par diverses manières, ils ont amené un style cosmopolite critique d’Amérique latine au mélange qui allait définir plus tard les anthropologies du monde en tant que cosmopolitiques radicales. L’Amérique latine apparaît dans ce contexte comme une sorte de « cosmopolitisme en tant que principal contrepoint de l’impérialisme américain » (Ribeiro 2014: 491, traduction libre). Par ailleurs, au sujet des cosmopolitiques anthropologiques impériales, libérales et radicales, on note que: Le projet des anthropologies mondiales n’était pas guidé par un agenda multiculturaliste ; plutôt, il a été influencé par les discussions radicales en Amérique latine sur l’interculturalité (voir Bartolomé 2006 et Rappaport 2005) (Ribeiro 2014: 489, traduction libre). Pour le World Anthropologies Network, la valorisation des « autres anthropologies et des anthropologies autrement » (Restrepo et Escobar 2005) avait besoin d’être faite conjointement avec « une critique des conditions engendrées par la modernité et la "colonialité du pouvoir" (Castro-Gómez et Grosfoguel 2007 ; Quijano 1993) qui ont oblitéré la production, la validité et la visibilité des autres savoirs » (Ribeiro 2014: 489, traduction libre). Bien que le congrès de Recife en 2004 n’ait pas été l’initiative du World Anthropologies Network, et bien que l’un d’entre nous y était engagé profondément (Ribeiro), il semblait clair que l’idée de ce colloque était fortement inspirée et influencée par l’agenda des anthropologies du monde. Ce colloque avait quatre objectifs principaux : Premièrement : Rassembler les anthropologues agissant comme leaders d’organisations nationales et internationales dans une visée de construction de nouveaux canaux d’intercommunication et de coopération. Deuxièmement : Initier un processus pour approfondir la coopération internationale en anthropologie dans une portée davantage tournée vers le cosmopolitisme, à travers la facilitation de dialogues et les processus de réseautage pouvant mener à des communications plus hétéroglosses et à une diffusion du savoir anthropologique. Troisièmement : Élaborer une proposition collective pour une coopération internationale qui pourrait servir en tant que « document de travail international » initial, qui pourrait être rapportée et discutée au sein des associations anthropologiques nationales et internationales présentes au colloque. Quatrièmement : Participer à un symposium au congrès de l’Association brésilienne d’anthropologie, où les faits saillants du colloque ainsi que les documents qui auront été produits seront présentés et discutés. Quatorze représentants d’organisations anthropologiques se sont déplacés à Recife pour cette occasion. Ils étaient les présidents d’associations issues d’Australie, du Brésil, du Canada, de la France, de l’Inde, de la Russie, de l’Afrique du Sud, du Royaume-Uni et des États-Unis. Les présidents des associations internationales suivantes étaient également présents : l’Association Européenne des Anthropologues Sociaux, l’International Union of Anthropological and Ethnological Sciences, l’Asociación Latinoamericana de Antropología et la Pan African Anthropological Association. La Société japonaise a délégué son directeur des relations internationales. Le colloque se tint en deux temps. Le premier, et plus intense, consista en trois débats d’une journée, ayant précédé le 24e congrès biannuel de l’Association brésilienne d’anthropologie. Après avoir discuté de multiples mécanismes et initiatives possibles pour accroître la coopération internationale, les participants décidèrent de créer le World Council of Anthropological Associations. Le second temps consista en une session durant le congrès brésilien, qui se tint le 13 juin 2004, lorsque la fondation du WCAA fut annoncé publiquement. Gustavo Lins Ribeiro était élu comme premier facilitateur du Conseil. Le WCAA voulait devenir un réseau et non pas une nouvelle institution. Le rôle de facilitateur consistait à démarrer le réseau en diffusant la nouvelle de son existence, et plus important encore, à démarrant un site internet. L’arrivée du World Council a été largement acclamée partout. Depuis 2004, le WCAA connait une croissante rapide et poursuit sa lancée. Il est maintenant une présence reconnue sur la scène politique anthropologique mondiale, avec plus de 50 membres d’à travers le monde. Les anthropologies du monde sont discutées dans différents congrès organisés par les membres du World Council. D’autres présidents (on ne les apele plus facilitateur) ont pris les rennes au cours des années : Junji Koizumi (Japon), Thomas Reuter (Australie), Michal Buchowski (Pologne), Vesna Vucinic-Neskovic (Serbie), Chandana Mathur (Irelande), and Carmen Rial (Brésil, depuis juillet 2018). L’intérêt du leadership du WCAA pour les politiques académiques internationales a également été manifesté en 2009, lorsque plusieurs leaders du WCAA sont devenus membres du comité exécutif de l’International Union of Anthropological and Ethnological Sciences. Ils ont poursuivi sa réorganisation en promouvant une constitution plus démocratique ainsi qu’un congrès international en 2013, à Manchester, et au Brésil, en 2018, couronnés de succès. Cette nouvelle période apporta l’espoir que les anthropologues puissent améliorer leurs échanges à l’échelle mondiale, à l’intérieur d’un milieu institutionnel assuré et ouvert à la participation de collègues venus de tous les coins du globe. En effet, lors du congrès mondial à Manchester, la possibilité de créer un seul corps international propre à représenter l’anthropologie commença à être débattue entre les membres du comité organisateur du WCAA et du comité exécutif de l’International Union of Anthropological and Ethnological Sciences (IUAES). Des négociations furent tenues avec succès dans les années suivantes, et en 2017, une institution bicamérale fut créée : la World Anthropological Union (WAU). Les modalités prévues dans la constitution de cette nouvelle institution reconnaissent le maintien de l’existence du WCAA et du IUAES, chacun avec ses structures politiques et objectifs propres, son leadership, et en tant que deux chambres séparées, distinctes et autonomes de la nouvelle WAU. Le World Anthropologies Network et le WCAA ont également inspiré la création de la Commission des anthropologies du monde (CWA) Au sein de l'American Anthropological Association en 2008, alors que Setha Low était sa présidente. En 2010, lors du mandat présidentiel de Virginia Dominguez au sein du AAA, la commission devint un comité, une entité permanente au sein de l’association. Ses objectifs sont d’ « identifier les enjeux importants partagés par les anthropologues issus de diverses nations ; développer des objectifs clairs pour rassembler les anthropologues des États-Unis et de l’international pour le bénéfice de l’anthropologie mondiale ; faire appel à une diversité de voix et de perspectives internationales et impliquer à la fois le milieu universitaire et l’anthropologie appliquée dans cette démarche » (traduction libre). En 2014, en réponse aux suggestions du CWA, le journal de l'American Anthropological Association, l’American Anthropologist, ouvrit une section « anthropologies du monde » afin d’aborder « les origines et préoccupations constantes de l’anthropologie à travers le monde » (Weil 2014: 160, traduction libre). L’histoire du WCAA en est une d’un succès. Mais l’enjeu maintenant est de savoir quoi faire de ce succès. Bien que le WCAA ait créé de nombreuses opportunités pour laisser place à plus de conversations hétéroglosses sur le plan mondial ainsi que l’apparition d’un nouveau leadership mondial, nous devons nous poser des questions, dont celles-ci : - A-t-on vraiment amélioré la visibilité des autres anthropologies au sein de la production anthropologique du système mondial, ainsi qu’en appelle Kuwayama (2004) ? Que pourrait-on faire de plus relativement aux politiques mondiales de la visibilité ? - Comment le WCAA peut-il améliorer les communications mondiales actuelles entre les anthropologies ? Un facteur permet de demeurer optimiste. À la suite d’années de débats internes au sein du WCAA sur comment pluraliser les politiques éditoriales au sujet du style et de la langue, le WCAA a lancé son propre journal en ligne, Déjà Lu. Depuis 2012, il republie, dans toutes langues, des articles sélectionnés par des revues anthropologiques (www.wcaanet.org/dejalu). L’édition de 2017 de Déjà Lu compte plus de 40 articles d’à travers la planète. Ce type d’intervention dans le domaine de la publication anthropologique est un effort stratégique particulier puisqu’il permet de visibiliser l’hétérogénéité de l’anthropologie contemporaine.
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Dutton, Jacqueline Louise. "C'est dégueulasse!: Matters of Taste and “La Grande bouffe” (1973)". M/C Journal 17, nr 1 (18.03.2014). http://dx.doi.org/10.5204/mcj.763.

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Streszczenie:
Dégueulasse is French slang for “disgusting,” derived in 1867 from the French verb dégueuler, to vomit. Despite its vulgar status, it is frequently used by almost every French speaker, including foreigners and students. It is also a term that has often been employed to describe the 1973 cult film, La Grande bouffe [Blow Out], by Marco Ferreri, which recounts in grotesque detail the gastronomic suicide of four male protagonists. This R-rated French-Italian production was booed, and the director spat on, at the 26th Cannes Film Festival—the Jury President, Ingrid Bergman, said it was the most “sordid” film she’d ever seen, and is even reported to have vomited after watching it (Télérama). Ferreri nevertheless walked away with the Prix FIPRESCI, awarded by the Federation of International Critics, and it is apparently the largest grossing release in the history of Paris with more than 700,000 entries in Paris and almost 3 million in France overall. Scandal sells, and this was especially seemingly so 1970s, when this film was avidly consumed as part of an unholy trinity alongside Bernardo Bertolucci’s Le Dernier Tango à Paris [Last Tango in Paris] (1972) and Jean Eustache’s La Maman et la putain [The Mother and the Whore] (1973). Fast forward forty years, though, and at the very moment when La Grande bouffe was being commemorated with a special screening on the 2013 Cannes Film Festival programme, a handful of University of Melbourne French students in a subject called “Matters of Taste” were boycotting the film as an unacceptable assault to their sensibilities. Over the decade that I have been showing the film to undergraduate students, this has never happened before. In this article, I want to examine critically the questions of taste that underpin this particular predicament. Analysing firstly the intradiegetic portrayal of taste in the film, through both gustatory and aesthetic signifiers, then the choice of the film as a key element in a University subject corpus, I will finally question the (dis)taste displayed by certain students, contextualising it as part of an ongoing socio-cultural commentary on food, sex, life, and death. Framed by a brief foray into Bourdieusian theories of taste, I will attempt to draw some conclusions on the continual renegotiation of gustatory and aesthetic tastes in relation to La Grande bouffe, and thereby deepen understanding of why it has become the incarnation of dégueulasse today. Theories of Taste In the 1970s, the parameters of “good” and “bad” taste imploded in the West, following political challenges to the power of the bourgeoisie that also undermined their status as the contemporary arbiters of taste. This revolution of manners was particularly shattering in France, fuelled by the initial success of the May 68 student, worker, and women’s rights movements (Ross). The democratization of taste served to legitimize desires different from those previously dictated by bourgeois norms, enabling greater diversity in representing taste across a broad spectrum. It was reflected in the cultural products of the 1970s, including cinema, which had already broken with tradition during the New Wave in the late 1950s and early 1960s, and became a vector for political ideologies as well as radical aesthetic choices (Smith). Commonly regarded as “the decade that taste forgot,” the 1970s were also a time for re-assessing the sociology of taste, with the magisterial publication of Pierre Bourdieu’s Distinction: A Social Critique of the Judgement of Taste (1979, English trans. 1984). As Bourdieu refuted Kant’s differentiation between the legitimate aesthetic, so defined by its “disinterestedness,” and the common aesthetic, derived from sensory pleasures and ordinary meanings, he also attempted to abolish the opposition between the “taste of reflection” (pure pleasure) and the “taste of sense” (facile pleasure) (Bourdieu 7). In so doing, he laid the foundations of a new paradigm for understanding the apparently incommensurable choices that are not the innate expression of our unique personalities, but rather the product of our class, education, family experiences—our habitus. Where Bourdieu’s theories align most closely with the relationship between taste and revulsion is in the realm of aesthetic disposition and its desire to differentiate: “good” taste is almost always predicated on the distaste of the tastes of others. Tastes (i.e. manifested preferences) are the practical affirmation of an inevitable difference. It is no accident that, when they have to be justified, they are asserted purely negatively, by the refusal of other tastes. In matters of taste, more than anywhere else, all determination is negation; and tastes are perhaps first and foremost distastes, disgust provoked by horror or visceral intolerance (“sick-making”) of the tastes of others. “De gustibus non est disputandum”: not because “tous les goûts sont dans la nature,” but because each taste feels itself to be natural—and so it almost is, being a habitus—which amounts to rejecting others as unnatural and therefore vicious. Aesthetic intolerance can be terribly violent. Aversion to different life-styles is perhaps one of the strongest barriers between the classes (Bourdieu). Although today’s “Gen Y” Melbourne University students are a long way from 1970s French working class/bourgeois culture clashes, these observations on taste as the corollary of distaste are still salient tools of interpretation of their attitudes towards La Grande bouffe. And, just as Bourdieu effectively deconstructed Kant’s Critique of Aesthetic Judgement and the 18th “century of taste” notions of universality and morality in aesthetics (Dickie, Gadamer, Allison) in his groundbreaking study of distinction, his own theories have in turn been subject to revision in an age of omnivorous consumption and eclectic globalisation, with various cultural practices further destabilising the hierarchies that formerly monopolized legitimate taste (Sciences Humaines, etc). Bourdieu’s theories are still, however, useful for analysing La Grande bouffe given the contemporaneous production of these texts, as they provide a frame for understanding (dis)taste both within the filmic narrative and in the wider context of its reception. Taste and Distaste in La Grande bouffe To go to the cinema is like to eat or shit, it’s a physiological act, it’s urban guerrilla […] Enough with feelings, I want to make a physiological film (Celluloid Liberation Front). Marco Ferreri’s statements about his motivations for La Grande bouffe coincide here with Bourdieu’s explanation of taste: clearly the director wished to depart from psychological cinema favoured by contemporary critics and audiences and demonstrated his distaste for their preference. There were, however, psychological impulses underpinning his subject matter, as according to film academic Maurizio Viano, Ferrari had a self-destructive, compulsive relation to food, having been forced to spend a few weeks in a Swiss clinic specialising in eating disorders in 1972–1973 (Viano). Food issues abound in his biography. In an interview with Tullio Masoni, the director declared: “I was fat as a child”; his composer Phillipe Sarde recalls the grand Italian-style dinners that he would organise in Paris during the film; and, two of the film’s stars, Marcello Mastroianni and Ugo Tognazzi, actually credit the conception of La Grande bouffe to a Rabelaisian feast prepared by Tognazzi, during which Ferreri exclaimed “hey guys, we are killing ourselves!” (Viano 197–8). Evidently, there were psychological factors behind this film, but it was nevertheless the physiological aspects that Ferreri chose to foreground in his creation. The resulting film does indeed privilege the physiological, as the protagonists fornicate, fart, vomit, defecate, and—of course—eat, to wild excess. The opening scenes do not betray such sordid sequences; the four bourgeois men are introduced one by one so as to establish their class credentials as well as display their different tastes. We first encounter Ugo (Tognazzi), an Italian chef of humble peasant origins, as he leaves his elegant restaurant “Le Biscuit à soupe” and his bourgeois French wife, to take his knives and recipes away with him for the weekend. Then Michel (Piccoli), a TV host who has pre-taped his shows, gives his apartment keys to his 1970s-styled baba-cool daughter as he bids her farewell, and packs up his cleaning products and rubber gloves to take with him. Marcello (Mastroianni) emerges from a cockpit in his aviator sunglasses and smart pilot’s uniform, ordering his sexy airhostesses to carry his cheese and wine for him as he takes a last longing look around his plane. Finally, the judge and owner of the property where the action will unfold, Philippe (Noiret), is awoken by an elderly woman, Nicole, who feeds him tea and brioche, pestering him for details of his whereabouts for the weekend, until he demonstrates his free will and authority, joking about his serious life, and lying to her about attending a legal conference in London. Having given over power of attorney to Nicole, he hints at the finality of his departure, but is trying to wrest back his independence as his nanny exhorts him not to go off with whores. She would rather continue to “sacrifice herself for him” and “keep it in the family,” as she discreetly pleasures him in this scene. Scholars have identified each protagonist as an ideological signifier. For some, they represent power—Philippe is justice—and three products of that ideology: Michel is spectacle, Ugo is food, and Marcello is adventure (Celluloid Liberation Front). For others, these characters are the perfect incarnations of the first four Freudian stages of sexual development: Philippe is Oedipal, Michel is indifferent, Ugo is oral, and Marcello is impotent (Tury & Peter); or even the four temperaments of Hippocratic humouralism: Philippe the phlegmatic, Michel the melancholic, Ugo the sanguine, and Marcello the choleric (Calvesi, Viano). I would like to offer another dimension to these categories, positing that it is each protagonist’s taste that prescribes his participation in this gastronomic suicide as well as the means by which he eventually dies. Before I develop this hypothesis, I will first describe the main thrust of the narrative. The four men arrive at the villa at 68 rue Boileau where they intend to end their days (although this is not yet revealed). All is prepared for the most sophisticated and decadent feasting imaginable, with a delivery of the best meats and poultry unfurling like a surrealist painting. Surrounded by elegant artworks and demonstrating their cultural capital by reciting Shakespeare, Brillat-Savarin, and other classics, the men embark on a race to their death, beginning with a competition to eat the most oysters while watching a vintage pornographic slideshow. There is a strong thread of masculine athletic engagement in this film, as has been studied in detail by James R. Keller in “Four Little Caligulas: La Grande bouffe, Consumption and Male Masochism,” and this is exacerbated by the arrival of a young but matronly schoolmistress Andréa (Ferréol) with her students who want to see the garden. She accepts the men’s invitation to stay on in the house to become another object of competitive desire, and fully embraces all the sexual and gustatory indulgence around her. Marcello goes further by inviting three prostitutes to join them and Ugo prepares a banquet fit for a funeral. The excessive eating makes Michel flatulent and Marcello impotent; when Marcello kicks the toilet in frustration, it explodes in the famous fecal fountain scene that apparently so disgusted his then partner Catherine Deneuve, that she did not speak to him for a week (Ebert). The prostitutes flee the revolting madness, but Andréa stays like an Angel of Death, helping the men meet their end and, in surviving, perhaps symbolically marking an end to the masculinist bourgeoisie they represent.To return to the role of taste in defining the rise and demise of the protagonists, let me begin with Marcello, as he is the first to die. Despite his bourgeois attitudes, he is a modern man, associated with machines and mobility, such as the planes and the beautiful Bugatti, which he strokes with greater sensuality than the women he hoists onto it. His taste is for the functioning mechanical body, fast and competitive, much like himself when he is gorging on oysters. But his own body betrays him when his “masculine mechanics” stop functioning, and it is the fact that the Bugatti has broken down that actually causes his death—he is found frozen in driver’s seat after trying to escape in the Bugatti during the night. Marcello’s taste for the mechanical leads therefore to his eventual demise. Michel is the next victim of his own taste, which privileges aesthetic beauty, elegance, the arts, and fashion, and euphemises the less attractive or impolite, the scatological, boorish side of life. His feminized attire—pink polo-neck and flowing caftan—cannot distract from what is happening in his body. The bourgeois manners that bind him to beauty mean that breaking wind traumatises him. His elegant gestures at the dance barre encourage rather than disguise his flatulence; his loud piano playing cannot cover the sound of his loud farts, much to the mirth of Philippe and Andréa. In a final effort to conceal his painful bowel obstruction, he slips outside to die in obscene and noisy agony, balanced in an improbably balletic pose on the balcony balustrade. His desire for elegance and euphemism heralds his death. Neither Marcello nor Michel go willingly to their ends. Their tastes are thwarted, and their deaths are disgusting to them. Their cadavers are placed in the freezer room as silent witnesses to the orgy that accelerates towards its fatal goal. Ugo’s taste is more earthy and inherently linked to the aims of the adventure. He is the one who states explicitly: “If you don’t eat, you won’t die.” He wants to cook for others and be appreciated for his talents, as well as eat and have sex, preferably at the same time. It is a combination of these desires that kills him as he force-feeds himself the monumental creation of pâté in the shape of the Cathedral of Saint-Peter that has been rejected as too dry by Philippe, and too rich by Andréa. The pride that makes him attempt to finish eating his masterpiece while Andréa masturbates him on the dining table leads to a heart-stopping finale for Ugo. As for Philippe, his taste is transgressive. In spite of his upstanding career as a judge, he lies and flouts convention in his unorthodox relationship with nanny Nicole. Andréa represents another maternal figure to whom he is attracted and, while he wishes to marry her, thereby conforming to bourgeois norms, he also has sex with her, and her promiscuous nature is clearly signalled. Given his status as a judge, he reasons that he can not bring Marcello’s frozen body inside because concealing a cadaver is a crime, yet he promotes collective suicide on his premises. Philippe’s final transgression of the rules combines diabetic disobedience with Oedipal complex—Andréa serves him a sugary pink jelly dessert in the form of a woman’s breasts, complete with cherries, which he consumes knowingly and mournfully, causing his death. Unlike Marcello and Michel, Ugo and Philippe choose their demise by indulging their tastes for ingestion and transgression. Following Ferreri’s motivations and this analysis of the four male protagonists, taste is clearly a cornerstone of La Grande bouffe’s conception and narrative structure. It is equally evident that these tastes are contrary to bourgeois norms, provoking distaste and even revulsion in spectators. The film’s reception at the time of its release and ever since have confirmed this tendency in both critical reviews and popular feedback as André Habib’s article on Salo and La Grande bouffe (2001) meticulously demonstrates. With such a violent reaction, one might wonder why La Grande bouffe is found on so many cinema studies curricula and is considered to be a must-see film (The Guardian). Corpus and Corporeality in Food Film Studies I chose La Grande bouffe as the first film in the “Matters of Taste” subject, alongside Luis Bunuel’s Le Charme discret de la bourgeoisie, Gabriel Axel’s Babette’s Feast, and Laurent Bénégui’s Au Petit Marguery, as all are considered classic films depicting French eating cultures. Certainly any French cinema student would know La Grande bouffe and most cinephiles around the world have seen it. It is essential background knowledge for students studying French eating cultures and features as a key reference in much scholarly research and popular culture on the subject. After explaining the canonical status of La Grande bouffe and thus validating its inclusion in the course, I warned students about the explicit nature of the film. We studied it for one week out of the 12 weeks of semester, focusing on questions of taste in the film and the socio-cultural representations of food. Although the almost ubiquitous response was: “C’est dégueulasse!,” there was no serious resistance until the final exam when a few students declared that they would boycott any questions on La Grande bouffe. I had not actually included any such questions in the exam. The student evaluations at the end of semester indicated that several students questioned the inclusion of this “disgusting pornography” in the corpus. There is undoubtedly less nudity, violence, gore, or sex in this film than in the Game of Thrones TV series. What, then, repulses these Gen Y students? Is it as Pasolini suggests, the neorealistic dialogue and décor that disturbs, given the ontologically challenging subject of suicide? (Viano). Or is it the fact that there is no reason given for the desire to end their lives, which privileges the physiological over the psychological? Is the scatological more confronting than the pornographic? Interestingly, “food porn” is now a widely accepted term to describe a glamourized and sometimes sexualized presentation of food, with Nigella Lawson as its star, and hundreds of blog sites reinforcing its popularity. Yet as Andrew Chan points out in his article “La Grande bouffe: Cooking Shows as Pornography,” this film is where it all began: “the genealogy reaches further back, as brilliantly visualized in Marco Ferreri’s 1973 film La Grande bouffe, in which four men eat, screw and fart themselves to death” (47). Is it the overt corporeality depicted in the film that shocks cerebral students into revulsion and rebellion? Conclusion In the guise of a conclusion, I suggest that my Gen Y students’ taste may reveal a Bourdieusian distaste for the taste of others, in a third degree reaction to the 1970s distaste for bourgeois taste. First degree: Ferreri and his entourage reject the psychological for the physiological in order to condemn bourgeois values, provoking scandal in the 1970s, but providing compelling cinema on a socio-political scale. Second degree: in spite of the outcry, high audience numbers demonstrate their taste for scandal, and La Grande bouffe becomes a must-see canonical film, encouraging my choice to include it in the “Matters of Taste” corpus. Third degree: my Gen Y students’ taste expresses a distaste for the academic norms that I have embraced in showing them the film, a distaste that may be more aesthetic than political. Oui, c’est dégueulasse, mais … Bibliography Allison, Henry E. Kant’s Theory of Taste: A Reading of the Critique of Aesthetic Judgement. 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