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Rozprawy doktorskie na temat "Relations – Haïti – République dominicaine"

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Boisseron, Monique. "Haïti dans le regard de la république dominicaine dans la seconde moitié du XXe siècle." Antilles-Guyane, 2000. http://www.theses.fr/2000AGUY0062.

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Streszczenie:
A l'heure où l'on parle de plus en plus de globalisation et d'intégration, la Caraïbe vit en son sein une situation d'exception, héritage direct de son tumultueux passe colonial. En effet, sur cette première terre de colonisation du nouveau monde, l'ile d’Hispaniola, ont surgi, au gré des conquêtes des puissances européennes, deux états souverains, la république dominicaine et la république d'Haïti, émanations respectives des empires espagnol et français. Crées sur des antagonismes de toutes sortes, ces deux pays ont entretenu et entretiennent encore des relations entachées du poids de cette lourde passe. Comment la république dominicaine et la république d'Haïti evoluent-elles en cette fin de XXe siècle au contact l'une de l'autre ? Quels types de relations se sont noues entre elles ? Quelles répercussions ces relations peuvent-elles avoir sur les peuples concernes dans leur vécu, dans leur représentation propre et dans l'image qu'ils ont l'un de l'autre ? Comment ces nations voient elles leur devenir commun ? Des réponses a ces questions surgiront en fait la question du peuple dominicain dans une représentativité intégrant toutes les composantes de la nation dans un rapport égalitaire.
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2

Gustave, Hébert-Marc. "Géocyberstabilité : pacification cyber-conditionnée des conflits en relations internationales : une cyberstratégie applicable aux contentieux haïtiano-dominicains." Thesis, Toulouse 1, 2016. http://www.theses.fr/2016TOU10044/document.

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Streszczenie:
L’histoire des relations haïtiano-dominicaines est marquée par la violence et le conflit. La situation géographique des deux États, leurs différences ethniques, culturelles, linguistiques ainsi que leurs fractures économiques et sociales constituent les principaux facteurs de leurs relations antagoniques. Pourtant, la constance et la récurrence de ces conflits sont ponctuées de périodes de détente plus ou moins longues. Au niveau de la Doctrine, ces périodes de coopération pacifique renvoient aux thèses libérales émergeant de la revue de littérature réalisée dans le cadre du présent travail de recherche. Ainsi, tour à tour, les deux États, au cours de leur histoire, ont mis en avant le libéralisme commercial de Montesquieu, le libéralisme institutionnel et régulatoire de Grotius et le libéralisme démocratique et républicain d’Emmanuel Kant comme moteur de stabilité et de paix sur cette île dont la particularité est d’être partagée entre deux États indépendants. Malgré la pertinence de ces thèses très populaires dans le domaine des Relations internationales, il convient de constater que les échanges commerciaux, les institutions bilatérales et l’instauration de la démocratie dans les deux pays n’ont pas empêché la résurgence constante des phénomènes de violences et de conflits entre les deux peuples. S’inscrivant dans la logique d’une stabilité géostratégique durable entre les deux pays, le présent travail envisage le cyberespace, dans sa dimension plurielle, comme un puissant vecteur de paix, lequel s’appuie sur l’articulation d’une cyberstratégie ancrée dans la notion de « géocyberstabilité ». Celle-ci se situe dans la droite ligne de la pensée aronienne faisant des concepts de dissuasion, de persuasion et de subversion des notions évidemment applicables au cyberespace. Ainsi, les discussions qui en résultent juxtaposent à ces concepts aroniens celui de l’ « équilibre cyberconditionné des forces » selon lequel la distribution approximativement égalitaire des capacités numériques entre les pays est porteuse de paix et de stabilité. Appliquée aux relations haïtiano-dominicaines, cette cyberstratégie constituerait un gage de paix et de stabilité entre les deux pays<br>The history of Haitian-Dominican relations is teinted with violence and conflicts. The geographical location of the two States, their ethnic, cultural, linguistic differences as well as their economic and social fractures are the main factors of their tense and antagonistic relationship. However, the consistency and the recurrence of these conflicts are interspersed of shorter or longer periods of relaxation. These periods of peaceful cooperation are generally determined by respected liberal theories developed in the field of International Relations. The two States have in turn highlighted the commercial peace theory of Montesquieu, the institutional and the legal peace theory of Grotius, the democratic and the republic peace theory of Emmanuel Kant as the foundation for peace and stability on this island whose characteristic is to be shared between two independent States. Despite the relevance of these theses, it is appropriate to note that trade, bilateral institutions and the establishment of democracy in both countries have not prevented the steady resurgence of violence and conflict between the two nations. Enrolling in the quest for a lasting peace between the two countries, this thesis sets up cyberspace as a solid bridge linking the two peoples through a cyberstrategy anchored in the notion of “geocyberstability”. This cyberstrategy extends Aron’s concepts of deterrence, persuasion and subversion to that of “cyberconditioned balance of power” suggesting that a relatively even distribution of digital capabilities between countries is conductive to peace and stability. Aron’s views are likely to apply to cyberspace. In fine, applied to the Haitian-Dominican relations, the aforesaid cyberstrategy represents a pledge of peace and stability between the two countries
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3

Candio, Datrice. "À propos de la représentation de l’histoire et de la géographie dans les manuels scolaires de la République d’Haïti et de la République Dominicaine au collège et au lycée." Thesis, Antilles, 2020. http://www.theses.fr/2020ANTI0510.

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Streszczenie:
La division de l’île d’Hispaniola depuis la colonisation européenne a laissé des traces qui perdurent dans les conflits sociopolitiques, culturels et économiques actuels entre la République d’Haïti et la République Dominicaine. Cette étude qui se fonde notamment sur les théories de l’éducation et une approche décoloniale questionne les contextes historiques, socio-politiques et théoriques des systèmes éducatifs en République d’Haïti et en République Dominicaine en vue de comprendre la construction du rejet de l’Autre haïtien ou de l’Autre dominicain entre ces deux Nations, présentes pourtant sur une seule et même île. Il ressort que les écoles haïtiennes et dominicaines, lieux de socialisation des hommes et des femmes, sont aussi des lieux d’exclusion sociale et de marginalisation.Haïti et la République Dominicaine, « deux sœurs siamoises » ayant au départ une histoire commune, se retrouvent aujourd’hui dos-à-dos en raison de conflits quotidiens depuis l’émergence de leurs identités nationales en 1804 et 1844. C’est pourquoi il est important de mieux comprendre la construction de ces identités et les nationalismes attenants afin d’appréhender le poids de ces conflits identitaires dans les dérapages actuels. Nous avons alors choisi d’analyser en une étude comparative la représentation de l’Autre haïtien et de l’Autre dominicain à partir des manuels scolaires d’Histoire et de Géographie, du collège au lycée, car ces manuels scolaires sont des vecteurs essentiels d’instruction et de socialisation destinés à former les futurs citoyens de l’île.En analysant les programmes officiels depuis 2000 en République d’Haïti et en République Dominicaine, entre orientations officielles et réalités, et en les rapportant aux manuels scolaires d’Histoire et de Géographie du collège au lycée, il s’agit de démontrer combien les objectifs spécifiques des ministères éducatifs haïtien et dominicain pour la formation des hommes et des femmes haïtiens et dominicains d’aujourd’hui demeurent fondés sur un système colonial et sur un choix d’idéologies d’opposition vis-à-vis de l’Autre et au service des idéologies dominantes.Nous notons toutefois une différence d’orientation entre les manuels scolaires d’Histoire et de Géographie d’Haïti et de la République Dominicaine étant donné que les manuels scolaires haïtiens choisissent le silence par rapport à la République Dominicaine et même en ce qui concerne leur histoire récente. Lorsqu’Haïti omet sciemment la République Dominicaine dans ses manuels scolaires, l’Autre dominicain est nié et cela ne peut faciliter un vivre-ensemble.Les manuels dominicains traitent, quant à eux, d’Haïti, mais la représentation de la République d’Haïti dans ces manuels scolaires privilégie les périodes passées et ces représentations tendent parfois à une certaine exagération négative envers l’Autre haïtien.En conséquence, cette étude montre que les États haïtien et dominicain ont fait et continuent de faire des choix de constructions identitaires en opposition l’un par rapport à l’autre rendant ainsi difficile une réunion apaisée sur une seule et même île.Les manuels scolaires ne sont-ils pourtant pas des leviers d’avenir (utopique ?) pour un vivre-ensemble qui permettrait d’aider à dépasser les marginalisations réelles de ces deux pays dont les peuples souffrent de misère économique et souvent intellectuelle du fait d’une École défaillante ?<br>The division of the island of Hispaniola since European colonization has left traces that persist through the current socio-political, cultural and economic conflicts between the Republic of Haiti and the Dominican Republic. Based particularly on the theories of education and a decolonial approach, this study questions the historical, socio-political and theoretical contexts of the Haitian and Dominican education systems in order to understand the construction of the rejection of the Haitian Other or the Dominican Other between these two Nations, yet present on one and the same island. For, it appears that Haitian and Dominican schools, places of socialization of men and women, are also places of social exclusion and marginalization.Haiti and the Dominican Republic, « two Siamese sisters » having originally a common history, are now back-to-back because of the daily conflicts that have existed since the formation of their respective national identities in 1804 and 1844. This is why it is important to better understand the construction of these identities and the accompanying nationalisms in order to understand the weight of these identity conflicts in current slippages. Thus, we have decided to rely on a comparative study for analyzing the representation of the Haitian Other and the Dominican Other in their respective fundamental level and secondary school ‘s textbooks of History and Geography. For, these textbooks are essential vectors of instruction and socialization intended to train the future citizens of the island.By analyzing the Haitian and Dominican official programs from 2000 on, between official orientations and realities, and relating them to the textbooks of History and Geography used for fundamental level and secondary school, it is a question of demonstrating that for the training of Haitian and Dominican men and women today, how much the objectives of the Haitian and Dominican educational ministries remain based on a colonial system and a choice of opposition ideologies vis-à-vis the Other and at the service of dominant ideologies.However, we have noticed a difference of orientation between Haiti’s History and Geography textbooks and the Dominican Republic’s ones. Those of Haiti are characterized by a silence on issues related to the Dominican Republic, including its recent history. Therefore, when Haiti knowingly omits the Dominican Republic in its textbooks, it implies that the Dominican Other is denied. That does not work in favor of living together. Actually, the Dominican textbooks deal with Haiti. But the presentation they make of the Republic of Haiti and its history sometimes tends to negative exaggeration towards the Haitian Other.As a result, this study shows that the Haitian and Dominican states have made and continue to make choices of identity constructions in opposition to one another, which makes it difficult to have a peaceful reunion on one and the same island. Yet, are textbooks not levers of the future (utopian?) for a living-together which would help overcome the real marginalization of these two countries whose population share suffering from economic and often intellectual misery because of a failing education?<br>La división de la isla de La Española desde la colonización europea ha dejado huellas que siguen presentes en los actuales conflictos sociopolíticos, culturales y económicos entre la República de Haití y la República Dominicana. Este estudio, que se vale en particular de las teorías de la educación y de un enfoque descolonial, cuestiona los contextos históricos, sociopolíticos y teóricos de los sistemas educativos de la República de Haití y la República Dominicana, con el objetivo de comprender la construcción del rechazo del Otro haitiano o del Otro dominicano entre estados o naciones que comparten una misma isla. Parecen por lo tanto las escuelas haitianas y dominicanas, lugares de socialización de hombres y mujeres, ser también lugares de exclusión social y marginación.Haití y la República Dominicana, « dos hermanas siamesas » que inicialmente tenían una historia común, hoy se dan la espalda debido a los conflictos cotidianos desde la formación de sus identidades nacionales en 1804 y 1844. Por consiguiente, resulta importante comprender mejor la construcción de estas identidades y los nacionalismos para entender el peso de dichos conflictos de identidad en los desaciertos o las incongruencias actuales. Dado que los manuales escolares son vectores esenciales de instrucción y socialización destinados a capacitar a los futuros ciudadanos de dos naciones y por ende de la isla, elegimos analizar, a través de un estudio comparativo, la representación del Otro haitiano y del Otro dominicano en esos libros de Historia y Geografía, desde el nivel fundamental o medio (el colegio) y la enseñanza de secundaria (el liceo).Al analizar los programas oficiales de enseñanza de Historia y Geografía, a partir del año 2000, en ambas naciones, y relacionarlos con los manuales tanto del colegio como del liceo, entre orientaciones oficiales y realidades, se trata de demostrar que en ambos países los objetivos específicos de sus respectivos ministerios de educación, encargados de la formación de hombres y mujeres ciudadanos haitianos y dominicanos de hoy, se fundamentan en un sistema colonial y en la elección de ideologías de oposición respecto al Otro, que están al servicio de las ideologías de la élite.Sin embargo, notamos una diferencia de orientación entre los libros de Historia y Geografía de Haití y los de la República Dominicana. Los manuales haitianos eligen el silencio en cuanto a la República Dominicana e incluso en cuanto a su historia reciente. Cuando Haití omite a sabiendas a la República Dominicana en sus libros de texto, se niega al Otro dominicano, lo que no facilita la convivencia entre ambas naciones. En cuanto a los manuales dominicanos, acerca de la representación de la República de Haití se da prioridad a la enseñanza de períodos históricos pasados en los que muchas veces se tienden a cierta exageración negativa hacia el Otro haitiano.Así pues, este estudio muestra que los estados haitiano y dominicano han tomado y siguen tomando decisiones identitarias que inducen a oponerse entre sí, lo que dificulta la cohabitación pacífica entre ambos estados reunidos en una misma isla.¿No tendrán los manuales escolares que facilitar un futuro (utópico) para una convivencia que permita superar la marginación real de dos naciones cuyos pueblos sufren de miseria económica y a menudo intelectual debido a la existencia de una escuela deficiente?
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Bourgeois, Catherine. "Au-delà des collines. Ethnographie des relations dominico-haïtiennes en zone frontalière." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2016. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/233130.

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Streszczenie:
Haïti et la République dominicaine sont séparées par une frontière de 380 kilomètres héritée de la période coloniale. Cette frontière illustre également un fait particulier dans la région :l’indépendance de la République dominicaine par séparation d’avec Haïti alors que la majorité des colonies du continent américain déclaraient leur indépendance en se séparant des empires coloniaux. Depuis cette époque, certains secteurs de la société dominicaine n’ont cessé d’alimenter un discours nationaliste centré sur l’anti-haïtianisme. Haïti occupe donc une place particulière dans l’imaginaire collectif dominicain comme cela apparaît notamment dans son traitement médiatique, dans les politiques migratoires ou encore dans les relations quotidiennes entre Dominicains et Haïtiens – la République dominicaine constituant la principale destination de migration pour la population haïtienne issue des secteurs populaires.Cette thèse porte sur les relations entre Haïtiens et Dominicains dans la région frontalière, lieu privilégié pour « étudier ethnographiquement les diverses formes par lesquelles des personnes de nationalités différentes cohabitent et entrent en relation » (Grimson). Dans ce travail, la frontière est envisagée comme une construction spatiale, politique et sociale. En ce sens, la thèse s’attache tout d’abord à décrire les processus par lesquels la limite entre les anciens empires coloniaux est devenue une frontière territoriale et sociale intégrée dans les pratiques des populations frontalières. Une attention particulière est ainsi portée sur le processus de construction nationale et sur la politique violente de nationalisation de la région frontalière dominicaine dans la première moitié du 20e siècle aboutissant à la fin des relations transfrontalières, des modalités de circulation dans cet espace ainsi que des modes d’organisation sociale et d’identifications locaux qui avaient jusque là prévalus. Cette période correspond à une phase intense de construction de l’identité nationale dominicaine résultant à la fois de l’imposition par les élites d’une idéologie centrée sur l’opposition avec le pays voisin, et d’une intériorisation de cette idéologie par la population frontalière. Dans cette perspective, une attention particulière est portée sur le massacre de la population haïtienne perpétré dans la région en 1937. À travers l’analyse des versions officielles et des récits mémoriaux de ce massacre, ce travail interroge la mémoire collective frontalière entendue comme le processus social de (re)construction du passé (Halbwachs) « [fondant] et [renforçant] les sentiments d’appartenances et les frontières socio-culturelles en définissant ce qui est commun à un groupe et ce qui le différencie des autres » (Pollak). Cette thèse pose donc la question des processus qui rendent possible l’émergence des sociétés nationales dans la lignée des travaux de B. Anderson sur le nationalisme et les communautés imaginées. Elle interroge également les modes d’expression du nationalisme dominicain à l’heure actuelle qui dévoilent partiellement l’intimité culturelle dominicaine.La thèse porte ensuite sur la gestion quotidienne de la frontière. À travers l’analyse de la législation sur le contrôle frontalier, la migration, le commerce mais aussi la santé, par exemple, et surtout à travers la description de l’application de ces réglementations, ce travail interroge la manière dont la population frontalière fait l’expérience de l’État et comment cette expérience constitue « une clef de production d’imaginaires sur la nationalité et sur la relation État-société » (Grimson). Ce faisant, il révèle l’existence de plusieurs conceptions de l’espace frontalier qui entrent parfois en conflit et qui participent donc à la reconstruction constante de la frontière. La thèse porte enfin – et c’est le point central de cette recherche – sur les relations quotidiennes entre Dominicains et Haïtiens dans l’espace frontalier. Les observations des interactions, les conversations et les entretiens font apparaître une multiplicité de frontières symboliques et sociales (dans le sens des travaux de F. Barth) entre les deux groupes et définies par des éléments, produits et reproduits au quotidien, tels que la langue, l’habillement, le métier ou encore la confession religieuse par exemple. Loin d’être anodins, ces éléments servent à identifier un individu comme appartenant à un groupe et ces identifications jouent un rôle fondamental dans les modalités des relations quotidiennes. Celles-ci se révèlent fortement asymétriques et, pour la plupart, elles n’existent que dans la mesure où elles sont intéressantes pour l’une des deux parties (principalement les Dominicains). Les relations se déroulent dès lors principalement dans le cadre du travail agricole et du commerce et sont généralement marquées par de la discrimination. Toutefois, l’ethnographie révèle également l’existence de relations plus privilégiées entre Dominicains et Haïtiens. Celles-ci semblent être le résultat de la capacité de certains individus (principalement des Haïtiens) à se mouvoir dans un espace normatif différent (compétence métisse, Cunin) et à construire des réseaux de relations transfrontaliers (compétence transfrontalière, Losonczy). Connaître et savoir s’adapter aux normes en vigueur dans un autre espace, connaître les codes de sociabilité, connaître les chemins à emprunter pour traverser la frontière, pouvoir s’exprimer avec une relative aisance dans la langue de l’autre, sont autant d’éléments permettant de construire des réseaux et de les mobiliser en fonction des besoins. Les relations ainsi établies peuvent conférer un accès privilégié à certains espaces de la zone frontalière comme les lieux d’hospitalité temporaire ou prolongée, et les personnes de confiance (Losonczy). Par ailleurs, l’ethnographie montre que les modalités d’interactions et de cohabitation varient aussi en fonction des lieux de contacts et de la temporalité des migrations – celles-ci s’effectuant essentiellement depuis Haïti vers la République dominicaine. Trois zones de migrations apparaissent ainsi dans l’espace frontalier dominicain :les villes frontalières, les communautés rurales et les villages proches des grandes plantations agricoles. À chacun de ces espaces correspond une forme de migration plus particulière qui est soit journalière, soit temporaire ou encore prolongée. Si dans les trois espaces les relations sont majoritairement asymétriques, certains lieux semblent cependant plus propices à l’établissement des relations plus privilégiées (entraide, mariage, accueil d’un enfant,…) ou, au contraire, à une intensification du rejet et de l’exclusion (ségrégation spatiale, conflits, saccages d’habitations, expulsions,…). L’ethnographie révèle donc l’existence d’au moins deux formes d’organisation sociale dans la région frontalière dominico-haïtienne. L’une est celle de la « configuration sociale métisse » (Losonczy) que dessinent les formes de sociabilité basées sur les réseaux transfrontaliers. Celle-ci est toutefois mise à mal notamment par les représentations qui circulent sur les Haïtiens ainsi que par un ensemble de règles et pratiques qui soulignent les différences, réaffirment les frontières ethniques et assignent des appartenances identitaires. L’autre est celle de la « configuration du côte à côte » (Bourgeois) qui organise les modes de sociabilité de groupes mis en situation de co-présence limitant leurs relations à quelques échanges strictement définis. Dans ce type de configuration, les frontières des groupes apparaissent comme plus rigides, moins souples que dans le modèle de la configuration sociale métisse. Enfin, cette thèse montre que les relations et les différentes facettes de l’organisation sociale dans la région frontalière jouent un rôle dans la construction des appartenances identitaires locales. Plusieurs registres identitaires collectifs et individuels apparaissent ainsi dans les récits migratoires des Haïtiens et dans les conversations avec les frontaliers dominicains. Ces registres ne sont pas mutuellement exclusifs :ils révèlent une appartenance identitaire à géométrie variable en fonction des personnes avec lesquelles on se trouve et des modalités d’interactions.<br>Doctorat en Sciences politiques et sociales<br>info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Dupuy, Doryann. ""Somos Dominicanos" : la migration haïtienne et la question de l'identité nationale en République dominicaine." Thesis, Université d'Ottawa / University of Ottawa, 2016. http://hdl.handle.net/10393/35099.

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En République dominicaine, au-delà des palmiers, du soleil brûlant de la Caraïbe et des plages de sable blanc se cache dans l’obscurité des bateyes construits en périphérie des grandes et riches compagnies sucrières une réalité sociale que peu connaissent pour des raisons évidentes. Les retombées de la migration haïtienne en République dominicaine ont, à plusieurs reprises, été condamnées par la communauté internationale, notamment par les organisations non-gouvernementales qui œuvrent pour la protection des droits humains. En dépit du fait qu’il y a entre Haïti et la République dominicaine une histoire coloniale qui jusqu’à présent se manifeste explicitement dans l’administration politique, la culture et la composition ethnique des deux pays, la société dominicaine s’est toujours considérée à part, distincte de la société haïtienne. À la base de toute différentiation politique, culturelle et ethnique, c’est une question de nation et de nationalisme qui se pose; l’émergence de toute nation étant conditionnelle à sa singularité et à une adhésion collective à cette singularité. Pour mettre à l’épreuve cette perspective théorique et pour évaluer l’incidence de la migration haïtienne sur le processus de définition identitaire de la République dominicaine, nous avons effectué une analyse critique de discours à partir de documents législatifs, littéraires et scolaires. Ce que nous avons pu découvrir dans notre interprétation qualitative, c’est que le conservatisme institutionnel et l’évangélisation de l’identité nationale dominicaine au niveau discursif maintiennent la République dominicaine dans un état permanent d’incertitude identitaire, l’empêchant d’accéder pleinement au statut de nation.
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Redon, Marie. "Ile et frontière : étude comparée de trois îles divisées : Haïti - République Dominicaine; Timor Leste - Indonésie; Saint-Martin - Sint-Maarten." Paris 1, 2007. http://www.theses.fr/2007PA010648.

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Quisqueya, Saint-Martin et Timor sont trois îles de taille relativement réduite et paradoxalement divisées par une frontière politique. L'analyse comparative du partage insulaire, à grande échelle, permet de poser la question de la relation île / frontière, au-delà des singularités propres à chaque cas. La problématique est double: la division de l'île implique-t-elle une frontière particulière, au fonctionnement spécifique? Cette frontière accroît-elle la rupture insulaire en formant deux îles au lieu d'une ou, au contraire, rapproche-t-elle les deux parties en créant une synergie inédite? Après une étude du processus d'horogenèse, les manifestations concrètes de la démarcation frontalière sont examinées, puis son incidence dans l'organisation des trois espaces insulaires (1 ° partie). Vient ensuite la mesure de la coupure frontalière sur l'entité «île», considérée successivement comme un écosystème, comme l'écoumène que se partagent des populations en interaction, et comme un espace innervé d'échanges économiques formels et informels (2° partie). L'échec de l'unité insulaire forge l'identité de ses territoires, ce qui montre, en négatif, le caractère nécessaire de l'altérité à la fois comme facteur de construction identitaire et de dynamisme économique. Les trois îles apparaissent enfin comme des espaces-prismes proposant un éclairage spécifique de quelques processus géopolitiques contemporains, parce que la coupure politique comme la discontinuité maritime induisent des effets à la fois de barrière et de synapse (multiplication des micro-Etats, crispations identitaires, dissolution et renforcement des frontières) (3°partie).
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Dovonou-Vinagbe, Sena-Pricette-Karene, and Sena-Pricette-Karene Dovonou-Vinagbe. "Approche intégrée pour évaluer la vulnérabilité aux impacts des changements climatiques : cas du bassin versant de l'Artibonite en Haïti." Doctoral thesis, Université Laval, 2017. http://hdl.handle.net/20.500.11794/27957.

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Depuis plusieurs années, les pays du monde entier sont préoccupés par la question des changements climatiques et leurs impacts. En termes d’impacts, les pays qui les subiront le plus, sont les plus pauvres. En effet, ces pays sont déjà dans un état de fragilité que les changements climatiques contribueront à aggraver. Pour certains auteurs, pour que les efforts en termes d’adaptation soient concluant, il faut s’intéresser non pas aux impacts des changements climatiques en tant que tel, mais plutôt, aux impacts qu’ils ont sur ce qui a de la valeur pour les communautés qui les vivent. En effet, si les perceptions du bien-être déterminent les choix en matière de stratégie de subsistance par les individus et les ménages, et donc leurs priorités, les perceptions de la vulnérabilité aux changements climatiques détermineront les choix et les attitudes face aux changements dans le milieu. Cela est d’autant plus vrai dans le cas des pays en développement où le rapport à la nature revêt des aspects spirituels, psychologiques et culturels; sans oublier son rôle dans les activités de subsistance. Une grande partie de la population de ces pays dépendent de l’agriculture pour leur subsistance; et ces activités sont la plupart du temps dépendantes du climat. Haïti, pays insulaire, fortement exposé aux catastrophes climatiques, pauvre et dépendant de l’agriculture mérite une attention particulière. Cette étude vise à développer un cadre méthodologique qui permette d’analyser la question de la vulnérabilité aux changements sous différents aspects, à l’aide du cas du bassin versant de l’Artibonite. Elle part du constat que la plupart des études réalisées sur les changements climatiques dans le monde et en Haïti en particulier adoptent une approche descendante (peu holistique) et manquent surtout de considérer les aspects subjectifs, pourtant importants, que sont les perceptions des perceptions des personnes concernées par les changements. Cette recherche a utilisé une approche intégrée qui a tenu compte de l’échelle du locale (individus et ménages) que du régional (arrondissement); de données subjectives (perceptions) que de données plus « objectives ». Les méthodes de recherche utilisées sont les entrevues individuelles dirigées et non-dirigées, des entrevues de groupe non-dirigées, des guides d’entrevue et des questionnaires, ainsi que l’analyse statistique. Ainsi, elle a permis de montrer que la question des changements climatiques ne fait pas forcément partie des priorités des populations du bassin versant de l’Artibonite, contrairement à ce qu’on pourrait préjuger. Pourtant elles sont exposées aux changements et constatent des changements dans leur environnement. Elles n’attribuent pas forcément ces changements aux changements climatiques et cela se traduit par la quasi-inexistence de stratégies d’adaptation. Cependant, quand le lien est établi, elles décrivent avec précision les changements qu’elles vivent et identifient les facteurs qui selon elles influencent leur vulnérabilité. Ces facteurs sont le statut socio-économique, le clivage urbain/rural, le manque d’accès à certains biens et services. Tout cela rejoint les résultats issus du calcul d’un indice de vulnérabilité calculé de façon plus objective et à une échelle plus macro. La conclusion est que, pour que les efforts d’adaptation puissent être efficaces, il est important de tenir compte de ce qui importe le plus pour les populations concernées. Plus concrètement, il s’agira d’impliquer ces dernières dans les recherches visant à trouver des solutions à leurs problèmes et de se baser sur les ressources locales pour appliquer les solutions qui auraient été trouvées. De plus, dans un tel contexte de pauvreté, il est nécessaire que tout projet ou programme d’adaptation intègre le double objectif de réduction de la pauvreté et d’adaptation aux changements climatiques. Mots clés : eau, perceptions, représentations sociales, développement local, changements climatiques, vulnérabilité, vulnérabilité sociale, systèmes et moyens de subsistance, théorisation ancrée, SOLAP, bassin versant de l’Artibonite, Haïti et île d’Hispaniola.<br>Depuis plusieurs années, les pays du monde entier sont préoccupés par la question des changements climatiques et leurs impacts. En termes d’impacts, les pays qui les subiront le plus, sont les plus pauvres. En effet, ces pays sont déjà dans un état de fragilité que les changements climatiques contribueront à aggraver. Pour certains auteurs, pour que les efforts en termes d’adaptation soient concluant, il faut s’intéresser non pas aux impacts des changements climatiques en tant que tel, mais plutôt, aux impacts qu’ils ont sur ce qui a de la valeur pour les communautés qui les vivent. En effet, si les perceptions du bien-être déterminent les choix en matière de stratégie de subsistance par les individus et les ménages, et donc leurs priorités, les perceptions de la vulnérabilité aux changements climatiques détermineront les choix et les attitudes face aux changements dans le milieu. Cela est d’autant plus vrai dans le cas des pays en développement où le rapport à la nature revêt des aspects spirituels, psychologiques et culturels; sans oublier son rôle dans les activités de subsistance. Une grande partie de la population de ces pays dépendent de l’agriculture pour leur subsistance; et ces activités sont la plupart du temps dépendantes du climat. Haïti, pays insulaire, fortement exposé aux catastrophes climatiques, pauvre et dépendant de l’agriculture mérite une attention particulière. Cette étude vise à développer un cadre méthodologique qui permette d’analyser la question de la vulnérabilité aux changements sous différents aspects, à l’aide du cas du bassin versant de l’Artibonite. Elle part du constat que la plupart des études réalisées sur les changements climatiques dans le monde et en Haïti en particulier adoptent une approche descendante (peu holistique) et manquent surtout de considérer les aspects subjectifs, pourtant importants, que sont les perceptions des perceptions des personnes concernées par les changements. Cette recherche a utilisé une approche intégrée qui a tenu compte de l’échelle du locale (individus et ménages) que du régional (arrondissement); de données subjectives (perceptions) que de données plus « objectives ». Les méthodes de recherche utilisées sont les entrevues individuelles dirigées et non-dirigées, des entrevues de groupe non-dirigées, des guides d’entrevue et des questionnaires, ainsi que l’analyse statistique. Ainsi, elle a permis de montrer que la question des changements climatiques ne fait pas forcément partie des priorités des populations du bassin versant de l’Artibonite, contrairement à ce qu’on pourrait préjuger. Pourtant elles sont exposées aux changements et constatent des changements dans leur environnement. Elles n’attribuent pas forcément ces changements aux changements climatiques et cela se traduit par la quasi-inexistence de stratégies d’adaptation. Cependant, quand le lien est établi, elles décrivent avec précision les changements qu’elles vivent et identifient les facteurs qui selon elles influencent leur vulnérabilité. Ces facteurs sont le statut socio-économique, le clivage urbain/rural, le manque d’accès à certains biens et services. Tout cela rejoint les résultats issus du calcul d’un indice de vulnérabilité calculé de façon plus objective et à une échelle plus macro. La conclusion est que, pour que les efforts d’adaptation puissent être efficaces, il est important de tenir compte de ce qui importe le plus pour les populations concernées. Plus concrètement, il s’agira d’impliquer ces dernières dans les recherches visant à trouver des solutions à leurs problèmes et de se baser sur les ressources locales pour appliquer les solutions qui auraient été trouvées. De plus, dans un tel contexte de pauvreté, il est nécessaire que tout projet ou programme d’adaptation intègre le double objectif de réduction de la pauvreté et d’adaptation aux changements climatiques. Mots clés : eau, perceptions, représentations sociales, développement local, changements climatiques, vulnérabilité, vulnérabilité sociale, systèmes et moyens de subsistance, théorisation ancrée, SOLAP, bassin versant de l’Artibonite, Haïti et île d’Hispaniola.<br>For several years, countries around the world have been concerned about climate change and its impacts. In terms of impact, the countries that will suffer the most are the poorest. Indeed, these countries are already in a fragile state that climate change will contribute to worsen. According to some authors, that the efforts in terms of adaptation to be successful, we need to look not to the impacts of climate change as such, but rather, the impacts they have on what has value to communities lives. If perceptions of well-being determine individual and household livelihood choices and hence their priorities, perceptions of vulnerability to climate change will determine choices and attitudes to changes in the environment. This is especially true in developing countries where the relationship with nature is of spiritual, psychological and cultural; not to mention its role in subsistence activities. Much of the population of these countries depend on agriculture for their livelihoods; and these activities are most of time, climate dependent. Haiti, an island country, highly exposed to climate disasters, poor and dependent on agriculture deserves special attention. This study aims to develop a methodological framework to analyze the issue of vulnerability to changes in different aspects, using the case of the watershed of the Artibonite in Haïti. It starts from the observation that most of the studies on climate change in the world, and Haiti in particular, adopt a top-down and sectorial-based approach, and lack considering subjective aspects, yet important, as are the perceptions of people affected by the changes. This research used an integrated approach that took into account as much local (individuals and households) as regional; subjective data (perceptions) "objective" data. The research methods used are non-directed individual interviews and focus-group, and directed individual interviews. Thus, it has shown that the issue of climate change is not necessarily part of the watershed of the Artibonite population priorities, contrary to what one might anticipate. Yet, they are exposed to changes and experience changes in their environment. They do not necessarily attribute these changes to climate change and this is reflected in the virtual absence of adaptation strategies. However, when the link is established, they accurately describe the changes they live and identify which factors influence their vulnerability. These factors include socioeconomic status, urban / rural divide, lack of access to certain goods and services. All this joined the results from the social vulnerability index calculated more objectively and more at a regional scale. The conclusion is that, for adaptation efforts to be effective, it is important to consider what matters most to the people. More specifically, they should be involved in any research which aim to find solutions to their problems and; the implementation of any adaptation or coping strategy must rely on local resources. Moreover, in such a context of poverty, it is necessary that any adaptation project or program should integrate the dual objective of poverty reduction and adaptation to climate change. Keywords: water, perceptions, social representations, local development, climate change, vulnerability, social vulnerability, livelihoods, grounded theory, SOLAP, Artibonite watershed, Haiti and Hispaniola.<br>For several years, countries around the world have been concerned about climate change and its impacts. In terms of impact, the countries that will suffer the most are the poorest. Indeed, these countries are already in a fragile state that climate change will contribute to worsen. According to some authors, that the efforts in terms of adaptation to be successful, we need to look not to the impacts of climate change as such, but rather, the impacts they have on what has value to communities lives. If perceptions of well-being determine individual and household livelihood choices and hence their priorities, perceptions of vulnerability to climate change will determine choices and attitudes to changes in the environment. This is especially true in developing countries where the relationship with nature is of spiritual, psychological and cultural; not to mention its role in subsistence activities. Much of the population of these countries depend on agriculture for their livelihoods; and these activities are most of time, climate dependent. Haiti, an island country, highly exposed to climate disasters, poor and dependent on agriculture deserves special attention. This study aims to develop a methodological framework to analyze the issue of vulnerability to changes in different aspects, using the case of the watershed of the Artibonite in Haïti. It starts from the observation that most of the studies on climate change in the world, and Haiti in particular, adopt a top-down and sectorial-based approach, and lack considering subjective aspects, yet important, as are the perceptions of people affected by the changes. This research used an integrated approach that took into account as much local (individuals and households) as regional; subjective data (perceptions) "objective" data. The research methods used are non-directed individual interviews and focus-group, and directed individual interviews. Thus, it has shown that the issue of climate change is not necessarily part of the watershed of the Artibonite population priorities, contrary to what one might anticipate. Yet, they are exposed to changes and experience changes in their environment. They do not necessarily attribute these changes to climate change and this is reflected in the virtual absence of adaptation strategies. However, when the link is established, they accurately describe the changes they live and identify which factors influence their vulnerability. These factors include socioeconomic status, urban / rural divide, lack of access to certain goods and services. All this joined the results from the social vulnerability index calculated more objectively and more at a regional scale. The conclusion is that, for adaptation efforts to be effective, it is important to consider what matters most to the people. More specifically, they should be involved in any research which aim to find solutions to their problems and; the implementation of any adaptation or coping strategy must rely on local resources. Moreover, in such a context of poverty, it is necessary that any adaptation project or program should integrate the dual objective of poverty reduction and adaptation to climate change. Keywords: water, perceptions, social representations, local development, climate change, vulnerability, social vulnerability, livelihoods, grounded theory, SOLAP, Artibonite watershed, Haiti and Hispaniola.
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Carrier, Nancy. ""Día tras día" : une comparaison inter-générationnelle du travail quotidien des femmes en milieu rural dominicain." Thesis, Université Laval, 2009. http://www.theses.ulaval.ca/2009/26999/26999.pdf.

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Charles, Joseph. "« SOLIDARITE FWONTALYE » RELUE À LA LUMIÈRE DU DÉVELOPPEMENT INTÉGRAL. Une approche théologique de la pratique de « Solidarite fwontalye »." Thesis, Université Laval, 2012. http://www.theses.ulaval.ca/2012/29356/29356.pdf.

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Lanctôt, Christine. "Sexe, argent, pouvoir et romance, les relations de genre dans le tourisme à Boca Chica, République Dominicaine." Thesis, National Library of Canada = Bibliothèque nationale du Canada, 1998. http://www.collectionscanada.ca/obj/s4/f2/dsk2/ftp01/MQ33686.pdf.

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