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Rigaud, Benoît, Louis Côté, Benoît Lévesque, Joseph Facal e Luc Bernier. "Les complémentarités institutionnelles du modèle québécois de développement". Recherche - Aspects de l'économie québécoise 51, n.º 1-2 (19 de outubro de 2010): 13–43. http://dx.doi.org/10.7202/044692ar.

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Résumé Si le fonctionnement de l’économie québécoise poursuit principalement une logique libérale en raison de sa forte intégration continentale, divers facteurs historiques et culturels ont amené l’État du Québec à intervenir plus largement dans l’économie et à promouvoir un partage des fonctions de régulation avec certains groupes constitués de la société civile. À partir de la théorie des complémentarités institutionnelles, la présente étude cherche à alimenter le débat sur l’avenir du modèle québécois de développement. Refusant une approche manichéenne, cette étude repose sur l’hypothèse selon laquelle la performance économique du modèle québécois de développement serait fonction du degré d’intégration entre les institutions du libre marché et les institutions favorisant la redistribution des richesses et la participation citoyenne à la gouverne.
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Atak, Idil, e France Houle. "Perspectives institutionnelles sur la consultation lors du processus réglementaire fédéral au Canada". Canadian journal of law and society 26, n.º 2 (agosto de 2011): 397–436. http://dx.doi.org/10.3138/cjls.26.2.397.

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RésuméL'article porte sur la deuxième ronde de consultations dans le cadre de l'élaboration du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés de 2002 et explore la nature de l'espace communicationnel créé entre l'autorité réglementaire et les groupes d'intérêt. Les auteures examinent dans quelle mesure les consultations atteignent leur but principal de pallier le manque de légitimité démocratique du processus d'élaboration du Règlement. Elles codifient et comparent les arguments invoqués par les groupes d'intérêts dans leurs demandes de modifications et les justifications de CIC. L'analyse des discours des acteurs et celle des résultats des consultations révèlent que l'espace communicationnel est délimité par des règles du jeu préétablies. Ils montrent que les problèmes majeurs pouvant mettre en question le bien-fondé des interventions réglementaires sont rarement évoqués, ceux-ci ayant été aplanis lors de la première ronde de consultations. Les auteures constatent que les rapports entre les régulations juridiques étatique et non étatique s'expriment davantage sous le mode de la complémentarité ou de l'interdépendance que de l'antagonisme. Elles soutiennent que les groupes d'intérêts exercent une influence certaine sur la production du Règlement. Les consultations sont à l'origine de la pluralité des modes de production du droit au sein même de leur ordre juridique de référence, celui de l'État. L'article fait ressortir la complémentarité du droit étatique avec certaines expressions de la normativité non produites par les instances de L'État, ainsi que l'importance des procédés de coopération entre les acteurs étatiques et la société civile.
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Sellers, Jefferey M. "Trois modèles de gouvernance multiniveau au-delà du clivage État-société". Télescope 19, n.º 1 (15 de julho de 2013): 62–84. http://dx.doi.org/10.7202/1017152ar.

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Par l’étude des interactions entre les institutions étatiques multiniveaux et l’organisation de la société civile, nous posons les jalons d’une plus grande compréhension de la gouvernance multiniveau. Les autorités locales et celles des échelons supérieurs créent des modèles de participation locale dans la vie politique et civique. Ces institutions évoluent à leur tour en fonction des modèles de pouvoir et d’influence au niveau local. À l’intérieur d’une démocratie bien établie, ces configurations institutionnelles et ces associations s’inscrivent dans une infrastructure interreliée qui dicte les conditions en matière de résolution collective de problèmes, de relations de pouvoir et de participation. Les complémentarités institutionnelles entre les formes d’autorités locales et les types d’organisations civiques viennent renforcer ces systèmes. Ces différences expliquent une grande partie des contrastes transnationaux dans l’élaboration des politiques et les démocraties locales.
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Ndiaye, Léna Diamé, e Guipinhali Nathalie Sombié. "La santé mentale des jeunes en contexte linguistique minoritaire". Articles, n.º 9 (26 de fevereiro de 2018): 100–117. http://dx.doi.org/10.7202/1043498ar.

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Dans cet article, nous présentons une étude qui visait à cerner la configuration actuelle des services de santé mentale offerts aux jeunes francophones de la région sociosanitaire de Winnipeg et à déterminer le degré d’articulation entre les dispositifs institutionnels et non institutionnels de prise en charge. Une grille d’entrevue semi-structurée a permis de recueillir des données auprès de 15 répondants provenant des organismes de la région sociosanitaire de Winnipeg. Les résultats de l’étude indiquent qu’un nombre très limité d’organismes offre des services de santé mentale en français aux jeunes francophones. L’analyse nous a également montré que la plupart de ces organismes n’entretiennent pas des relations de complémentarité entre eux, mais sont régis par une circularité relationnelle fondée sur des services ponctuels à travers une dualité formelle-informelle.
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Traube, R., e J. M. Villat. "Complémentarité et crise entre directeur et pédopsychiatre dans l’accompagnement institutionnel d’enfants difficiles". Neuropsychiatrie de l'Enfance et de l'Adolescence 51, n.º 5 (setembro de 2003): 257–64. http://dx.doi.org/10.1016/s0222-9617(03)00060-6.

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Sokoloff, Béatrice, e Vito Ahtik. "Centralité urbaine et aménagement du centre-ville de Montréal". Cahiers de géographie du Québec 36, n.º 99 (12 de abril de 2005): 463–82. http://dx.doi.org/10.7202/022295ar.

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Le centre-ville de Montréal comporte actuellement trois noyaux spatialement et fonctionnellement distincts, délimités par les secteurs urbains du centre des affaires, de Taxe institutionnel et du Vieux Montréal. Notre réflexion porte sur l'élaboration de trois options de réaménagement du centre-ville de Montréal et analyse leur faisabilité. Ces options sont: 1) intégration, par le biais du rétablissement de la continuité spatiale du tissu urbain et des activités socio-économiques, afin de reconstituer l'unité de l'ensemble; 2) différenciation, qui consisterait à renforcer l'autonomie relative de chacun des trois secteurs, afin de renforcer leur complémentarité; 3) introduction d'une structure maillée, afin d'établir des ponts entre les trois unités existantes et de fonder une organisation spatiale et socio-économique en réseau.
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Fournier, Danielle, Jean-François René, Michelle Duval, Suzanne Garon, Annie Fontaine, Josée Chénard e Christine Lefebvre. "La dynamique partenariale sur les pratiques des organismes communautaires dans le contexte de la réorganisation du réseau de la santé et des services sociaux". Nouvelles pratiques sociales 14, n.º 1 (20 de julho de 2004): 111–31. http://dx.doi.org/10.7202/008328ar.

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Résumé Ce texte traite des diverses formes de relations que les organismes communautaires entretiennent avec d’autres ressources, institutionnelles ou communautaires, dans le projet de réorganisation du réseau de la santé et des services sociaux au Québec. Nous résumons d’abord le contexte de développement de la nouvelle dynamique partenariale entre les organismes communautaires et l’État. Nous présentons ensuite les données descriptives concernant trois types de rapports que les groupes communautaires entretiennent avec l’extérieur, de même que les collaborations ayant conduit à l’élaboration d’ententes formelles. Enfin, nous dégageons quelques remarques sur la nature, le sens et les enjeux des nouvelles transactions sociales établies entre les organismes communautaires et l’État, que ce soit dans une logique autonomiste ou complémentariste.
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Lendaro, Annalisa, e Martin Goyette. "Vous avez dit « continuité des services » ? Les professionnels de l’employabilité face aux catégories de l’immigration et de la jeunesse". Lien social et Politiques, n.º 70 (9 de janeiro de 2014): 63–79. http://dx.doi.org/10.7202/1021156ar.

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Au Québec, l’ensemble des acteurs concernés par la conception, le financement et la mise en oeuvre des politiques de la jeunesse semblent s’accorder sur une chose : l’objectif à viser est la « continuité des services », c’est-à-dire la complémentarité des programmes, qui permettrait au jeune, en fonction de l’évolution de ses besoins, d’entrer dans l’un de ces derniers sans se retrouver dans un « vide de droits ». Dans un contexte de pénurie de ressources financières et de compétition accrue entre les organismes d’accompagnement, l’article se propose de porter un éclairage sur les enjeux du processus de ciblage des populations à travers le cas des jeunes immigrants. Nous présenterons dans un premier temps le contexte institutionnel, pour ensuite mettre en exergue le rôle des professionnels de l’employabilité, dont les pratiques sont tiraillées entre les objectifs à atteindre et les cas spécifiques des usagers.
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Ouedraogo, Abdoul Echraf. "Les jeunes francophones et l’Afrique. Une piste pour les défis démographiques et économiques des régions ressources du Québec". Revue Organisations & territoires 28, n.º 1 (1 de setembro de 2019): 13–23. http://dx.doi.org/10.1522/revueot.v28n1.1019.

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Les régions ressources du Québec sont installées dans un cycle de dévitalisation démographique face auquel les politiques et programmes successifs en faveur du développement régional ne semblent pas infléchir. Ces politiques se focalisent principalement sur la valorisation des potentialités économiques, la stimulation de l’entrepreneuriat, la promotion de pôles d’excellence qui sont autant de dimensions qui font défaut aux régions. Pourtant, en mettant l’accent sur ce qui fait défaut aux régions, les stratégies promues minorent des atouts importants de ces régions : soit, le capital institutionnel et le potentiel de produits et services que ses institutions pourraient offrir; ensuite, le capital de position de ces régions du Québec dont la complémentarité des besoins avec les autres régions francophones du monde est frappante. Cet article montre que les régions du Québec ont tout intérêt à tirer avantage de la diversité et du nombre d’organisations et d’institutions qui maillent les territoires régionaux, tout autant que de l’offre éducative, culturelle et artistique que ces institutions peuvent apporter dans un marché mondial de l’éducation, de la culture et du loisir en pleine expansion.
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Honta, Marina. "Sport et action publique locale : des initiatives entre concurrence et complémentarité inter-institutionnelles. Le cas de la ville de Mérignac (Gironde)". Staps 63, n.º 1 (2004): 107. http://dx.doi.org/10.3917/sta.063.0107.

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Fort, Fatiha, Jean-Louis Rastoin e Leïla Temri. "Les déterminants de l’innovation dans les petites et moyennes entreprises agroalimentaires". Revue internationale P.M.E. 18, n.º 1 (16 de fevereiro de 2012): 47–72. http://dx.doi.org/10.7202/1008470ar.

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Cet article, élaboré dans le cadre du programme de recherche européen « Inno-valoc », étudie les liens entre le développement local (mesuré par des variables économiques et macroéconomiques) et les processus d’innovation dans les PME et TPE agroalimentaires. En matière d’innovation, beaucoup de travaux ont montré le rôle déterminant de la complémentarité entre les compétences internes des entreprises et les dispositifs de coordination mis en œuvre au plan local. Notre contribution est centrée sur les déterminants de l’innovation avec une attention particulière portée aux déterminants exogènes et à leur caractère local ou non. Dans un premier temps, on fixe le cadre d’analyse à partir d’une représentation du processus d’apprentissage. Nous analysons ensuite les spécificités de la petite entreprise et de l’agroalimentaire dans ce processus, puis sa dimension spatiale. Les résultats de l’enquête, menée auprès de 60 entreprises du Languedoc-Roussillon, révèlent une différence significative entre les déterminants selon le type d’innovation (produit, procédés, organisation). Dans le cas de l’innovation produit, ce sont essentiellement des facteurs internes à l’entreprise qui apparaissent. La dimension locale est présente seulement dans l’innovation organisationnelle à travers l’insertion locale du dirigeant et l’environnement institutionnel.
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Dutray, Benoît. "Des adolescents et des familles avec des besoins, des partenaires institutionnels en grande demande. L'apprentissage de la complexité et de la complémentarité". Le Carnet PSY 105, n.º 1 (2006): 30. http://dx.doi.org/10.3917/lcp.105.0030.

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Foucher, Pierre. "Droits scolaires collectifs en concurrence ou en complémentarité : Langue et religion dans le droit constitutionnel de gestion des écoles de langue française au Canada". Constitutional Forum / Forum constitutionnel 16, n.º 1, 2 & 3 (11 de julho de 2011): 2007. http://dx.doi.org/10.21991/c9b09g.

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L’aménagement harmonieux de droits con- stitutionnels collectifs destinés à une commu- nauté minoritaire ne se fait jamais sans de diffi- ciles questions de coexistence et d’aménagement de structures institutionnelles aptes à réaliser le plus fidèlement possible la mise en œuvre de ces droits. Dans ce domaine, les tribunaux ont ten- dance à être réactifs plutôt que pro-actifs, vérifi- ant la conformité des mesures prises avec l’objet des droits reconnus. En l’occurrence, la question qui agite les milieux francophones de l’Alberta quant à l’orientation et à la gestion de ses écoles, n’est pas particulièrement nouvelle ni unique au Canada, même si elle peut le paraître à ceux et celles qui la vivent comme inextricable. Le droit peut offrir des pistes de solution. Dans ce texte, nous entendons explorer d’abord l’étendue— pour ce que nous en savons—des droits confes- sionnels en matière d’instruction en Alberta, puis nous examinons leur interaction avec les droits nouveaux que reconnaît l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés1. Il n’est pas question ici de porter un jugement quelconque sur la validité constitutionnelle du modèle mis en place en Alberta en 2002 pour assurer la gestion des écoles de la minorité fran- cophone, composée en majorité, semble-t-il, de personnes de confession catholique qui enten- dent veiller au respect intégral de leurs droits constitutionnels.
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Bherer, Laurence, e Sandra Breux. "The Diversity of Public Participation Tools: Complementing or Competing With One Another?" Canadian Journal of Political Science 45, n.º 2 (junho de 2012): 379–403. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423912000376.

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Abstract. The objective of this article is to understand the relations of complementarity and competition between participation mechanisms, a topic that has as yet attracted little empirical investigation, although there is discussion on this issue in the public participation literature. We study the cases of Montreal and Quebec City, where, since the amalgamations in 2002, a public assembly/referendum process has been added to the participation tools already in place in the two cities (public hearings and neighbourhood councils). What can we learn from these two cases about the impact on public participation of the diversification of tools? To explore this subject, we have chosen to use a policy instrument framework to analyze three factors that affect the interactions between policy instruments: the design of the participation tools, the meaning that the actors give to these instruments, and the institutional context in which they are implemented.Résumé. L'objectif de cet article est de comprendre les relations de complémentarité et de compétition entre les dispositifs de participation publique, un thème peu traité empiriquement, même s'il y a des discussions sur cet enjeu dans la documentation sur la participation publique. Notre enquête porte sur le cas de Montréal et de Québec où, depuis les fusions municipales de 2002, un processus d'assemblée publique/référendum a été ajouté aux outils de participation déjà en place (audiences publiques et conseils de quartier). Qu'est-ce que ces deux cas peuvent nous apprendre sur les effets de la multiplication des dispositifs participatifs sur la pratique de la participation publique? Pour explorer ce sujet, nous analysons 3 facteurs qui influencent les interactions entre les instruments de politiques publiques : le design des dispositifs participatifs, la compréhension que les acteurs ont de ces instruments et le contexte institutionnel dans lequel ils sont mis en œuvre.
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Mockle, Daniel. "Mondialisation et État de droit". Les Cahiers de droit 41, n.º 2 (12 de abril de 2005): 237–88. http://dx.doi.org/10.7202/043603ar.

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En suivant une démarche dialectique, des pistes d'analyse sont proposées en vue de mesurer la contradiction insoluble qui oppose les vecteurs d'expansion de la mondialisation aux exigences de l'État de droit. Le problème de leur compatibilité réciproque ne peut être éludé, car les deux phénomènes reposent sur des prétentions hégémoniques, ce qui leur permet de revendiquer la prééminence dans des champs distincts. Ainsi, durant la décennie 90, la progression tangible de l'État de droit comme mode d'expression de la démocratie constitutionnelle au-delà du cercle restreint des pays occidentaux a contribué à l'universalisation latente du principe, mais aussi au développement d'une rhétorique qui l'a transformé en mythe constitutif du débat politique contemporain. Les idées (le constitutionnalisme, la démocratie politique, la « justiciabilité » des droits fondamentaux) qui alimentent le discours sur l'État de droit orientent dans une direction précise les pratiques politiques et institutionnelles des États souverains. À l'opposé, la mondialisation est associée à l'émergence d'un droit sans frontière et à la création de nouveaux mécanismes de régulation qui pourraient réduire la souveraineté des États dans divers champs qui sont de leurs compétences propres. Comme l'intégrité des droits nationaux repose en définitive sur la primauté des normes constitutionnelles, l'effectivité de l'État de droit et du constitutionnalisme peut devenir aléatoire par la multiplication des ordres juridiques en situation potentielle de concurrence. La mondialisation offre un terrain fertile pour concevoir divers scénarios où la dynamique de création des normes de même que la détermination des principes de référence ne sont plus du ressort des États. Si la présente étude montre ainsi l’exacerbation de plusieurs contradictions, elle souligne en revanche la complémentarité qui résulte du dédoublement de la limitation de l'État par les sources classiques du droit international. Entre la mondialisation de l'État de droit et son intégration corrélative à la réalité multiforme de la mondialisation, les transformations en cours montrent la nécessité d'une reconceptualisation de l'État de droit.
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"Médiation familiale et ASF : la construction d’une complémentarité institutionnelle". Recherches et Prévisions 70, n.º 1 (2002): 85–90. http://dx.doi.org/10.3406/caf.2002.1042.

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Garnier, Adèle, e Annaelle Piva. "Participation au marché du travail des réfugiés et demandeurs d’asile à Bruxelles : Innovation et complémentarité institutionnelle". Brussels Studies, 26 de maio de 2019. http://dx.doi.org/10.4000/brussels.2707.

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Bodolica, Virginia, e Martin Spraggon. "Vers la construction d’une mesure composite d’indépendance des conseils d’administration". Revue Gouvernance 4, n.º 2 (6 de março de 2017). http://dx.doi.org/10.7202/1039109ar.

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Le but principal de cet article théorique est d’approfondir notre compréhension des relations entre les actionnaires et les administrateurs des sociétés. Plus particulièrement, nous nous proposons de bâtir une mesure composite d’indépendance des conseils d’administration qui devrait leur permettre de remplir plus adéquatement leurs responsabilités de surveillance des activités des dirigeants et de répondre aux attentes des actionnaires, notamment en matière d’amélioration de la performance organisationnelle. Le dédoublement des rôles assumés par les administrateurs, qui peuvent agir à la fois comme des principaux et des agents, nous amène à prendre en considération plusieurs caractéristiques des conseils permettant d’assurer leur indépendance par rapport à la direction. Nous croyons ainsi que la mesure composite d’indépendance des conseils est multidimensionnelle et doit être construite à partir de plusieurs variables différentes incluant non seulement des attributs structurels des conseils d’administration (ex. ratio d’administrateurs non reliés, séparation des postes, taille du conseil, distance démographique en termes d’âge et de niveau de scolarité et proportion d’administrateurs en poste avant la nomination de l’actuel PDG) mais aussi des mécanismes de rémunération des administrateurs (ex. valeur monétaire de la rémunération fixe, valeur des actions détenues par les membres du conseil et proportion de la rémunération versée en actions sur la rémunération fixe). La construction de cette mesure composite nous permettra de contribuer à l’avancement des connaissances dans le domaine de gouvernance d’entreprise de plusieurs façons. D’abord, nous pourrons comprendre quel amalgame d’attributs structurels des conseils et de mécanismes de rémunération des administrateurs permet d’optimiser la performance organisationnelle. Puis, en nous appuyant sur un cadre conceptuel élargi, nous pourrons démontrer la complémentarité de quatre théories (ex. de l’agence, institutionnelle, politique et de dépendance des ressources) pour l’exploration des questions de gouvernance sous plusieurs angles différents. Enfin, lors d’une étude empirique ultérieure, nous pourrons produire des résultats spécifiques au contexte canadien, alors que les recherches précédentes ont été menées aux États-Unis et en Angleterre, des milieux ayant des législations, des institutions et des normes de rémunération des administrateurs différentes.
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Chamberland, Line. "Hétérosexisme". Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.107.

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L’hétérosexisme réfère à l’ensemble des croyances qui valorisent et promeuvent l’hétérosexualité tout en infériorisant les sexualités non hétérosexuelles. Ainsi, l’hétérosexualité apparaît comme la sexualité universelle, allant de soi, naturelle, normale, morale, bref elle est dotée d’une valeur supérieure en référence à des systèmes normatifs religieux, scientifiques, juridiques ou autres, alors que l’homosexualité (ou toute sexualité s’écartant de la norme hétérosexuelle) se voit dépréciée en tant que crime, péché, acte sexuel non naturel, pathologie, déviance sexuelle, etc. Le concept d’hétérosexisme apparaît aux États-Unis au début des années 1970, en même temps que celui d’homophobie (Herek, 2004). Tout en contestant les savoirs institutionnels de l’époque, ces deux termes proposent néanmoins des voies distinctes de conceptualisation de l’oppression des personnes homosexuelles. L’homophobie inverse le paradigme psychomédical dominant en pathologisant non plus l’homosexualité, mais la peur irrationnelle qu’en ont certains individus. L’hétérosexisme enracine cette oppression dans le social, par analogie avec d’autres systèmes de croyances qui différencient et hiérarchisent des catégories de personnes, comme le racisme et le sexisme (Herek, 2000). Le premier terme emprunte à la psychanalyse alors que le second provient d’une pensée d’inspiration féministe, antiraciste et anticapitaliste. Les deux concepts se diffuseront largement au sein des mouvements de libération des gays et des lesbiennes, puis dans l’univers académique, d’abord dans le monde anglo-saxon et plus tardivement en France (Tin, 2003). À l’origine, le concept d’hétérosexisme s’inscrivait dans des perspectives lesbiennes-féministes. Il s’articulait avec diverses analyses critiques de la place de l’hétérosexualité institutionnalisée dans les processus de subordination des femmes par les hommes (Dugan, 2000). Dans un tel paradigme, l’hétérosexisme fait partie du système patriarcal qui assujettit les femmes, notamment en justifiant leur infériorisation au nom de la différence soi-disant naturelle entre les sexes/genres et de la complémentarité qui en découlerait nécessairement. Sur le plan politique, la notion appelle à une remise en question des constructions socioculturelles de la masculinité et de la féminité et des institutions qui maintiennent des rôles rigides de genre (Herek, 2004). En somme, la régulation des sexualités y est indissociable du maintien des rapports de domination des hommes sur les femmes. Dans cette optique, l’hétérosexisme est envisagé comme un système d’oppression étroitement relié à d’autres inégalités systémiques, comme le sexisme, le racisme ou le classisme (Wilton, 1995). Cependant, dans les usages récents du concept, les références aux théories issues du lesbianisme-féministe ou à l’intersectionnalité des luttes sociales sont le plus souvent absentes. Au fil des décennies, les définitions de l’hétérosexisme se sont multipliées tout en reprenant l’idée essentielle d’un processus systémique de différenciation et de hiérarchisation des sexualités hétérosexuelle et homosexuelle. Selon une recension de Smith, Oades et McCarthy (2012), certaines mettent l’insistance sur la normalisation de l’hétérosexualité et la promotion d’un style de vie hétérosexuel, d’autres sur la disqualification et l’occultation des autres sexualités. Dans cette dernière lignée, l’une des plus courantes est celle du psychologue Gregory Herek (2004) : « une idéologie culturelle qui perpétue la stigmatisation sexuelle en déniant et en dénigrant toute forme non hétérosexuelle de comportement, d’identité, de relation et de communauté non hétérosexuelle » (p. 16, traduction libre). Dans son opérationnalisation, le concept d’hétérosexisme se déploie tantôt vers le social, tantôt vers l’individuel, ce qui n’est pas sans générer des tensions théoriques. Dans le premier cas, la description des manifestations de l’hétérosexisme illustre son ancrage social et culturel, qu’il s’agisse de la présomption d’une hétérosexualité universelle dans les politiques et les pratiques des diverses institutions (écoles, services publics, entreprises, etc.), de l’idéalisation de l’amour hétérosexuel dans les représentations (films, romans, etc.), de l’injonction au silence ou à la discrétion adressée aux gays et aux lesbiennes sous prétexte que la sexualité relève de la vie privée, ou encore de l’assimilation de leurs expériences diverses au modèle dominant de conjugalité hétérosexuelle (Fish, 2006). Sans qu’il n’y ait de consensus sur une perspective théorique commune, les explications de l’hétérosexisme attirent l’attention sur les mécanismes structurels qui en assurent la reproduction, comme le langage et le droit. Dans cette veine, Neisen (1990) définit l’hétérosexisme en associant les notions de préjugés et de pouvoir, ce dernier s’exerçant notamment dans les sphères étatique (criminalisation des relations homosexuelles) et scientifique (discours pathologisants). Dans le second cas, l’accent sera mis sur les effets individuels de l’hétérosexisme en matière de statut et d’inégalités sociales. Ainsi l’hétérosexisme est souvent vu comme la source ou le fondement des attitudes et des comportements homophobes envers les personnes non hétérosexuelles ou perçues comme telles. Par exemple, Pharr (1997) voit dans l’hétérosexisme le pendant institutionnel de l’homophobie : le déploiement systématique de l’idéologie hétérosexiste sur le plan culturel et les gestes homophobes dans les interactions sociales se renforcent mutuellement pour maintenir le pouvoir et les privilèges associés à l’hétérosexualité. Sous cet angle, et malgré leurs racines distinctes sur les plans épistémologique et politique, les concepts d’hétérosexisme et d’homophobie ont souvent été jumelés et présentés comme des notions complémentaires l’une à l’autre, l’un agissant au niveau social, comme une idéologie inégalitaire des sexualités, et l’autre au niveau individuel ou psychologique. Pour sa part, Borrillo (2000) relève l’impossibilité de déconnecter les deux termes puisque l’homophobie ne peut se comprendre indépendamment de la reproduction de l’ordre social des sexes (sexisme) et des sexualités (hétérosexisme). Phénomène à la fois cognitif et normatif, l’hétérosexisme renvoie à « l’ensemble des discours, des pratiques, des procédures et des institutions qui en problématisant ainsi la “spécificité homosexuelle”, ne cessent de renforcer un dispositif destiné à organiser les individus en tant qu’être sexués. » (p. 24). Cependant, les deux notions sont parfois vues comme plus ou moins interchangeables et positionnées comme des concurrentes parmi lesquelles il faut choisir. Une première dissension surgit alors à propos des manifestations d’ostracisme que les deux termes permettent de capter. Au concept d’homophobie, il est reproché d’être androcentrique (centré sur les agressions subies par les hommes gays) et de se focaliser sur les gestes extrêmes d’un continuum de rejet de l’homosexualité, ce qui ne permet pas de rendre compte de leur vaste éventail, ni de leurs formes institutionnelles (Herek, 2004). L’hétérosexisme est considéré comme une notion plus adéquate pour couvrir l’ensemble des manifestations qui reconduisent les inégalités entre les sexualités, y compris les plus subtiles et celles qui s’insinuent dans la banalité du quotidien et que l’on pourrait assimiler au sexisme ordinaire. De même, comparativement aux mesures d’attitudes homophobes, axées sur le rejet, les mesures d’attitudes hétérosexistes, comme l’échelle d’hétérosexisme moderne (Walls, 2008), seraient plus aptes à saisir la persistance des stéréotypes (négatifs mais aussi positifs) envers les personnes gays, lesbiennes ou bisexuelles, même chez les individus exprimant des dispositions favorables à leur égard. Autrement dit, la référence à l’hétérosexisme permet d’enregistrer les changements sociétaux positifs tout en révélant la persistance de la hiérarchie des orientations sexuelles. Toutefois, ce concept sera critiqué en retour comme opérant une dilution ou une euphémisation de l’hostilité généralisée envers les personnes et les sexualités non hétérosexuelles qui en occulterait les démonstrations les plus brutales. Le second axe de tension renvoie aux explications, tantôt psychologiques, tantôt sociologiques, de la stigmatisation des personnes non hétérosexuelles. Le concept d’homophobie a maintes fois été critiqué pour son réductionnisme psychologique (Chamberland et Lebreton, 2012 ; Herek 2004). De même, lorsque le seul usage de l’hétérosexisme est l’application à une mesure d’attitude individuelle, il lui sera reproché d’escamoter toute analyse structurelle et de réduire ainsi la portée analytique du concept. Les implications du choix de l’un ou l’autre concept sont à la fois théoriques et politiques. Plusieurs auteur·e·s optent pour le concept d’hétérosexisme, car il engage à se pencher sur les rapports sociaux et les structures qui reproduisent les inégalités sexuelles. Il s’agit de s’éloigner des schèmes d’explication psychologique ayant la cote dans les sociétés libérales et des solutions uniquement centrées sur l’intervention auprès des individus (sensibilisation, formation, etc.) pour envisager des transformations sociales globales ou à tout le moins des mesures s’attaquant à la hiérarchie des sexualités dans l’organisation des diverses sphères de vie (famille, école, travail, etc.) (Herek, 2004 ; Wilton, 1995). Dans un récent effort de synthèse, Rumens (2016) propose de distinguer l’hétérosexisme culturel, qui réfère à la dimension institutionnelle, et l’hétérosexisme individuel. Avec la montée du post-structuralisme, le concept d’hétérosexisme connaît un certain désaveu, au même titre que d’autres notions faisant référence à toute structure sociale. Son emploi décline au profit du concept d’hétéronormativité créé par Michael Warner (1993), qui met en lumière la normativité langagière et discursive opérant à travers la construction des catégories binaires (des corps, des sexes, des genres, des désirs, etc.) qui composent la matrice de l’hétérosexualité (Herek, 2004). Dans le champ interdisciplinaire des études sur la sexualité, l’hétérosexisme demeure un concept central pour analyser la stratification sexuelle et les inégalités sociales qui en découlent. Bien que le concept se prête à plusieurs définitions, son potentiel heuristique est maximisé lorsqu’il se conjugue à des cadres théoriques et analytiques susceptibles de rendre compte de l’inscription d’une idéologie qui privilégie systématiquement l’hétérosexualité dans les institutions, dans les pratiques sociales et culturelles et dans les interactions quotidiennes, exerçant ainsi une contrainte à l’hétérosexualité (Fish, 2006).
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Henchoz, Caroline. "Les réformes de la prévoyance vieillesse vers plus d’égalité et leurs conséquences ambivalentes sur les rapports de genre à la retraite : l’exemple de la Suisse". Enfances, Familles, Générations, n.º 27 (31 de agosto de 2017). http://dx.doi.org/10.7202/1045081ar.

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Cadre de la recherche : S’inspirant des débats européens sur l’individualisation des droits sociaux, la 10e révision de l’assurance-vieillesse et survivant suisse (AVS) introduit un accès individuel et universel à la prévoyance vieillesse. Désormais, elle est moins rattachée au salariat et au mariage, ce qui, dans un pays où la majorité des femmes travaillent à temps partiel, a été perçu comme une avancée en matière d’égalité. Objectif : Cet article a pour but d’évaluer cette avancée. Méthodologie : Il se fonde sur des statistiques et une trentaine d’entretiens menés auprès de retraité∙e∙s pour analyser les dispositifs de mise en œuvre de cette révision et en mesurer les effets. Résultats : Il montre que cette réforme peine à instaurer l’égalité. L’interprétation de la norme égalitaire et de la solidarité maritale dans les dispositifs de mise en œuvre contribue à perpétuer les inégalités économiques entre les sexes au moment de la retraite. Au niveau des ménages, cela conforte une économie domestique bâtie sur la complémentarité des rôles de genre. Grâce aux rentes individuelles, les femmes bénéficient d’une indépendance économique parfois inédite, mais elles vont en faire usage selon la logique du care dans laquelle elles ont été socialisées. Certes, elles gagnent du pouvoir en œuvrant pour le bien-être de leurs proches. Cependant, il s’agit d’une autonomisation « à la marge », car cet usage genré de l’argent ne remet pas en question les rapports de pouvoir au sein du couple. Conclusion : Autrement dit, une politique qui promeut l’égalité de traitement ne suffit pas à atteindre une égalité de résultats si elle n’introduit pas des mesures pour corriger les effets de parcours de vie fortement sexués. Contribution : Cet article contribue aux recherches sur le genre, les âges de la vie et les politiques publiques en discutant des effets de l’une d’entre elles sur le groupe-cible des retraités et en révélant les mécanismes individuels et institutionnels de résistance aux changements et de perpétuation des inégalités, ce malgré la volonté du législateur.
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Dunoyer, Christiane. "Alpes". Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.124.

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Le nom « alpe » d’origine prélatine, dont le radical alp signifie « montagne », est commun à tout le territoire en question. L’espace physique ainsi dénommé crée une série d’oppositions entre la plaine et la montagne, entre la ville et la montagne et entre les populations intra-alpines, dotées de connaissances spécifiques pour vivre dans cet espace, et les populations demeurant à l’extérieur des Alpes ou les traversant (voir aussi Monde alpin). Redécouvertes à l’époque des Lumières, dans un cadre positiviste, les Alpes deviennent un objet de spéculation philosophique (Rousseau 1761) et d’étude pour les sciences naturelles, notamment la biologie, et la médecine. L’apport de ces disciplines ne manqua pas d’influencer le regard porté par le monde urbain sur les Alpes, à partir de ce moment. En suivant l’exemple du philosophe et naturaliste Horace B. de Saussure (1779-1796), qui explora cette région à la fin du 18e siècle et qui accomplit l’ascension du mont blanc en 1787, un an après la première de Balmat et Paccard, les voyageurs anglais à leur tour découvrirent les Alpes et opposèrent la grandeur de ces paysages au côté misérabiliste des populations rencontrées, dans le cadre d’une sorte d’anthropologie spontanée empreinte d’idéologie, où les locaux sont perçus et décrits comme des survivances de sociétés primitives et donc étrangères à la nature sophistiquée de leurs observateurs. La naissance de l’alpinisme se situe dans ce contexte. En tant que paysage, les Alpes jouent un rôle important à l’âge romantique : Étienne Pivert de Senancour (1804) est le premier écrivain romantique à les avoir parcourues dans un but contemplatif. Objet contradictoire, les Alpes sont souvent peintes en vertu de leur beauté terrifiante. Au fil de voyages initiatiques, de découvertes et de rencontres, la vision romantique s’enrichit jusqu’à acquérir une dimension pédagogique, voire d’édification morale (Töpffer 1844), et nourrit encore en partie les représentations collectives de nos jours. Intégrées dans la société globale, les Alpes exercent un attrait sur le citadin depuis deux siècles. Celui-ci y projette tantôt la nostalgie d’un univers sauvage, tantôt le désir de conquérir et de domestiquer l’espace naturel. Les collections présentes dans quelques grands musées urbains font aussi partie de ce regard que les villes portent sur les Alpes, notamment au cours de la première moitié du 20e siècle. Tel est le cas des objets de la vie quotidienne réunis par Hippolyte Müller, fondateur du Musée Dauphinois, et par les plus de 8000 collectés par Georges Amoudruz, qui ont été acquis par le Musée d’Ethnographie de Genève. Ce n’est que plus récemment que les Alpes sont devenues un objet d’étude pour les géographes (Raoul Blanchard fonde en 1913 la Revue de géographie alpine) : les problématiques sociales, territoriales et environnementales des espaces montagnards sont au centre de ces recherches. Enfin, les anthropologues s’y sont intéressés aussi en privilégiant une approche qui combine l’étique et l’émique (voir Monde alpin). Terres de contrastes, les Alpes échappent à toute catégorisation trop stricte, tantôt appréhendées comme une unité qui efface les spécificités, tantôt comme un ensemble problématique : « un vaste territoire dont l'unité se décompose en un grand nombre de variétés régionales » que le géographe étudie en portant à la lumière « de multiples problèmes relatifs à de multiples pays » (Arbos 1922). Bätzing (2003, 2007) propose un essai de définition des Alpes en montrant la difficulté de la tâche à cause de l’absence de frontières claires, que ce soit sur le plan géographique ou sur le plan humain. Il désigne cette variabilité géographique comme l’origine du problème pour l’éclosion d’une politique alpine. Par exemple, la définition classique des Alpes en tant que massif au-delà de la frontière où poussent les arbres (1900-2200 mètres) est aujourd’hui contestée après la mise en évidence de l’existence de montagnes hautes, très arides et sans glaciers, qui ne rentrent pas dans cette définition. Quant à Fernand Braudel (1966) et Germaine Veyret-Verner (1949), qui introduisent la dimension sociale à travers les études démographiques, définissent les Alpes comme un espace isolé, à l’écart des bouleversements de l’histoire. Ces théories ont été depuis sérieusement remises en question, les archéologues ayant amplement démontré que déjà pendant la préhistoire les Alpes étaient le théâtre de passages et d’échanges. Une deuxième définition, qui est à la base de la loi anthropogéographique des Alpes théorisée par Philippe Arbos (1922), l’un des pères fondateurs de la géographie alpine, et de l’alpwirtschaft de John Frödin (1940), est centrée sur les notions de pente et de verticalité, impliquant une organisation humaine et une modalité d’exploitation de la montagne par étagements successifs où tout est lié dans un système d’interdépendance et de complémentarité. Cette définition est aussi partiellement dépassée : le système traditionnel s’est transformé (sédentarisation des populations, abandon de la montagne, nouvelles installations à cause du tourisme). D’ailleurs, le tourisme, qui semble une constante de l’espace alpin contemporain, n’est pourtant pas présent partout : le tourisme touche moins de 40 % des communes des Alpes (Bätzing 2007). D’autres façons de délimiter les Alpes font référence aux unités géographiques formées par les vallées (ayant chacune son histoire, son évolution et son organisation pour l’exploitation des ressources locales) ou par les groupements de massifs et de sommets (qui revêtent un intérêt notamment pour les alpinistes) : dans le premier cas les frontières passent par les cours d’eau, dans le deuxième par les sommets. Enfin, la division politico-administrative est une autre tentative de définition : les Alpes sont partagées et loties sur la base de subdivisions territoriales qui en ont fait « un facteur de séparation plus ou moins déterminant » (Fourny 2006), à la base de conflits, notamment lorsque les aires culturelles ne recoupent pas les délimitations politiques, ce qui est assez fréquent, étant donné que les unités de peuplement, de langue, de religion, se différencient dans les plaines et les vallées et non sur les lignes de crête. Le signe le plus manifeste en est la langue. En effet, les Alpes sont une vraie mosaïque de groupes linguistiques, ethniques et religieux : des populations de langue provençale du secteur sud-occidental aux populations slaves de l’extrémité orientale. Parfois la variation existe à l’intérieur de la même vallée et remonte au Moyen Âge, par exemple dans les vallées occitanes et francoprovençales du secteur occidental, versant italien. Dans certains cas, elle est la conséquence de mouvements migratoires, tels que l’expansion colonisatrice des Walser, qui en partant de l’Oberland bernois entre le 13e et le 15e siècle se sont implantés dans plus de cent localités alpines sur une région très large qui va de la Savoie au Vorarlberg (Weiss 1959, Zinsli 1976), ou les déplacements des paysans carintiens et bavarois qui occupèrent la partie supérieure de nombreuses vallées des Alpes orientales, italiennes et slovènes. Les situations de contact linguistique dans les Alpes orientales italiennes et slovènes ont fait l’objet d’études anthropologiques de la part de Denison (1968) et de Brudner (1972). Le problème des relations entre milieu physique et organisation sociale est au cœur des études sur les Alpes. Les études de Philippe Arbos (1922) sont une réaction au déterminisme largement partagé jusqu’ici par les différents auteurs et se focalisent sur la capacité humaine d’influencer et de transformer le milieu. Dans ce filon possibiliste s’inscrit aussi Charles Parain (1979). Germaine Veyret-Verner (1949, 1959) introduit la notion d’optimum, à savoir l’équilibre démographique résultant de la régulation numérique de la population et de l’exploitation des ressources locales. Bernard Janin (1968) tente de cerner le processus de transformation économique et démographique dans le Val d’Aoste de l’après-guerre jusqu’aux années 1960, dans un moment perçu comme crucial. D’autres études se sont concentrées sur l’habitat humain, notamment sur l’opposition entre habitats dispersés, typiques des Alpes autrichiennes, bavaroises et suisses (et plus marginalement des Alpes slovènes : Thomas et Vojvoda, 1973) et habitats centralisés, typiques des Alpes françaises et italiennes (Weiss 1959 : 274-296 ; Cole et Wolf 1974). Au lieu de focaliser sur la variabilité interne des phénomènes alpins et sur leurs spécificités culturelles, quelques chercheurs sous la direction de Paul Guichonnet (1980) tentent une approche globale des Alpes, en tant qu’entité unitaire en relation avec d’autres espaces physiques et humains. Cette approche se développe parallèlement à la transition qui s’opère au niveau institutionnel où les Alpes deviennent un objet politique et ne sont plus un assemblage de régions : en effet, avec la Convention alpine (1991), les Alpes acquièrent une centralité en Europe. Plutôt que les confins d’un territoire national, elles sont perçues comme des lieux d’articulation politique, une région de frontières. Dans cette optique, les Alpes sont étudiées sous l’angle des forces extérieures qui les menacent (transport, tourisme, urbanisation, pollution) et qui en font un espace complémentaire de l’urbain et nécessaire à la civilisation des loisirs (Bergier 1996). C’est ainsi que « le territoire montagnard tire sa spécificité non pas d’un “lieu” mais de la complexité de la gestion de ce lieu. » (Gerbaux 1989 : 307) Attentifs au nouvel intérêt que la société porte sur les Alpes, après l’orientation vers les problèmes urbains, les anthropologues étudient la mutation rapide que connaît cet espace. Gérald Berthoud et Mondher Kilani (1984) entreprennent des recherches sur les transformations des Alpes en démontrant comment l’axe tradition-modernité demeure central dans les représentations des Alpes, toutes d’origine urbaine, qui se succèdent au fil des siècles, à tel point que les phénomènes contemporains y sont toujours interprétés en fonction du passé. Kilani (1984) décrit les Alpes comme un puissant lieu d’identification et analyse les effets de la manipulation de cette image figée sur les communautés alpines, que ce soient les images négatives renvoyant à la montagne marginale et arriérée ou les images utopiques de la nature vierge et du berceau de la tradition. La question de l’aménagement des Alpes étant devenue cruciale, en vue de la promotion touristique et de la préservation des milieux naturels, Bernard Crettaz met l’accent sur cette nouvelle représentation des Alpes qui régit l’aménagement contemporain et introduit la notion de disneylandisation (Crettaz 1994). Parallèlement, la floraison de musées du territoire semble être un signal parmi d’autres de cette volonté des populations locales de se libérer des représentations urbaines, qui en ont longtemps affecté le développement en imposant un sens univoque dans la diffusion de la pensée, et de raconter à leur tour les Alpes. Enfin, une réflexion sur l’avenir et le devenir des Alpes s’amorce (Debarbieux 2006), sur la déprise humaine entraînant un ensauvagement généralisé et la reforestation massive, qui est en train de progresser vers le haut, au-delà des limites écologiques, à cause du réchauffement climatique. À cette déprise, s’oppose la densification de l’impact humain le long des grands axes de communication (Debarbieux 2006 : 458), une constante de l’histoire alpine à l’échelle des millénaires, ayant comme conséquence un contraste croissant dans l’accessibilité entre les différentes localités, les villes situées le long des couloirs de circulation devenant toujours plus proches les unes des autres (Tschofen 1999 ; Borsdorf & Paal 2000). Marginalisation progressive ou reconquête de l’espace et de l’héritage?
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