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Teses / dissertações sobre o tema "Platon (0427?-0348? av. J.-C.) – Cratyle"

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Soulez, Antonia. "Le projet d'une grammaire philosophique chez Platon : du Cratyle au Sophiste." Paris 10, 1988. http://www.theses.fr/1988PA100043.

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Comment dire, sans le langage de la ressemblance, que les noms n'ont pas besoin de ressembler aux choses pour, en combinaison, former un énoncé qui signifie une configuration ou "état de chose"? Telle est la question d'après nous posée dans Le Sophiste (260-264) à laquelle nous avons tenté de répondre ici. Ce travail examine le principe d'explicitation sous-jacent au projet platonicien d'un système réglé de relations entre idées, et l'enjeu de la critique de l'élémentarisme linguistique qui fait du Cratyle un tremplin vers une sémantique de l'énoncé. Sa finalité est d'ins-truire une approche qui, par la confrontation de lectures relevant de la méthodologie analytique contemporaine (Gilbert Ryle sur le sophiste) avec le texte lu, arrive à déterminer quels éléments importants du problème ont du être sacrifies pour que soit construite une interprétation formalisante de ce texte. Il s'agit donc de tracer une voie qui permette d'apprécier la portée et les limites d'une lecture de logicien ou d'épistémologue dans le champ de l'histoire de la philosophie, ce qui revient à pondérer le difficile diagnostic d'actualité ou d'inactualité d'une question qui, appartenant à l’histoire des problèmes philosophiques, aurait ou non sa place dans une histoire de la sémantique au sens large<br>The question is in what language freed from the vocabulary of resemblance, to express the relation between names and what is signified, given that the names need not reproduce things in order to compose a meaningful sentence which asserts a "state of affairs". This thesis examines the principle of explicitation which underlies the project of a relational system of ideas in sophists, then the platonic antiatomistic strategy which makes cratylus a major step towards a semantic treatment of minimal phrases. It aims at setting up a method which confronts contemporary analytic readings of a text with this text (G. Ryle on sophists), and exhibits how by leaving out which elements of the problem, it has made possible to work out such formalizing interpretations. In attempting to outline an evaluating procedure of the power and limits of logical application in the field of the history of philosophy, we intend to weigh statements about the topicality of this or that problem, in reply to the question whether the issue is of any concern in our days for us or not. This lead us to dig out some landmarks which help trace back a proto-semantic tradition and show Plato’s meaning in sophists foreshadows the stoic's lekton
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Coquio, Henri. "Platon : l'être et l'image." Paris 1, 2001. http://www.theses.fr/2001PA010636.

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La thèse a pour objet le statut ontologique de l'image chez Platon, lequel convoque l'ensemble de la philosophie platonicienne. L'image revêt à la fois un sens noétique, comme représentation, renvoyant à la mimesis, et un sens ontologique, comme autre que l'essence, désignant un certain non-être. Dans un premier temps, il s'agit de distinguer l'image de l'Idée en général; dans un second temps, de penser la relation de l'image et du langage à travers une interprétation du Cratvle. Les deux derniers moments sont consacrés respectivement à la question de l'image dans son rapport au monde, et à la question de l'image dans son rapport à l'homme au sein de la culture.
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Brichant, Christophe. "Le nom propre dans le Cratyle de Platon." Paris, EHESS, 2015. http://www.theses.fr/2015EHES0046.

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La thèse s'attache à étudier la question du nom propre dans le Cratyle, en montrant, notamment, comment mythologie et étymologie engagent une herméneutique. Chacun des noms divins induit une théorie du langage et l'illustre. À chaque fois, une pensée philosophique originale est sous-tendue. La première partie interroge le titre du dialogue (la mimésis entre Cratyle et Hermogène), son sous-titre (orthotès face à alétheia), la comparaison faite par Platon entre tisser et nommer, les noms de héros (Astyanax, Hector, Patroclos. . . ), la coïncidence entre Héros et érôs. Les principes économiques des noms propres et leur filiation sémantique et mythologique permettent d'évaluer la question du « propre » chez certains héros (Pélops, Atrée. . . ) et dieux (Chronos, Tantale, Hermès. . . ). La deuxième partie indique que chaque nom divin s'offre comme une mythographie. Interpréter un théonyme revient à faire lecture d’un texte où se lit un micro-récit, nous éclairant sur le statut du nom et du dieu qui le porte. Les noms de dieux suivent un fil généalogique (de père en fils), onomastique (analogie de sons et de sens, métaphores et métonymie) et mythologique. Dans la troisième partie, la réflexion porte sur les divinités de la nature, quelques concepts éthiques « exemplaires », avant de se poursuivre sur la mêkhanê de la langue et sur la structure du nom propre comme mot croisé et parole oraculaire. La conclusion prospective s'intéresse à la postérité du cratylisme du nom propre chez Rabelais, Montaigne et Michel Leiris<br>The thesis is focused on the proper noun in Cratyle, showing particularly how mythology and etymology subsume an hermeneutical approach. Each theonym reveals and illustrates a language theory. Each time, an original philosophical thought appears. The first part put the emphasis on the dialog title (the mimesis between Cratyle and Hermogène), its sub-title (orthotès facing alétheia), Platon's comparison between weaving and naming, the heroes' names (Astyanax, Hector, Patroclos. . . ), the superposition of Heroes and érôs. The proper nouns economical principles and their semantic and mythological filiation allowed us to evaluate the issue of « property » regarding some heroes (Pélops, Atrée. . . ) and gods (Chronos, Tantale, Hermès. . . ). The second part indicates that each divine name looks like a mythography. Interpreting a theonym is reading a micro-story, showing us the status of the name and the one of its divine owner. The divine names follow the genealogical link (from father to son), onomastic link (sound and meaning analogy, metaphor and metonymy) and mythological ones. In the third part, the analysis concerns nature deities, some ethic « exemplary » concepts, then language's mêkhanê and finally the structure of the proper noun like crossword and oracle's speech. The prospective conclusion is about the prosperity of the cratylism's proper noun with Rabelais, Montaigne and Michel Leiris
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Zirah, Adrien. "ONOMATA. Essai d'anthropologie linguistique de l'Athènes classique." Electronic Thesis or Diss., Paris, EHESS, 2023. http://www.theses.fr/2023EHES0173.

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Comment les Grecs de l’époque classique concevaient-ils le langage ? Si les Grecs ont souvent été vus comme le peuple par excellence du logos, la question du nom, de l’onoma, a longtemps été considéré comme un enjeu secondaire. Cet étude vise au contraire à montrer sa centralité non seulement du point de vue de l’histoire de la linguistique, mais aussi comme objet anthropologique, perceptible dans des domaines et sur des supports très variés. D’abord, nous cherchons à montrer la centralité de l’onoma, du nom, dans les conceptions métalinguistiques grecques : loin d’être un simple jeu « étymologique », les rapprochements phoniques occupent une place centrale dans la pensée grecque, que ce soit dans les textes littéraires ou dans la vie sociale et politique. Le Cratyle de Platon, en tant que lieu d’une réflexion à la fois encyclopédique et critique sur la pensée linguistique grecque, tient une place déterminante dans notre travail. Ensuite et plus largement, nous étudions comment l’émergence d’une discipline linguistique autonome a été synchrone d’un discours normatif sur les pratiques linguistiques des Grecs, depuis l’attribution des noms aux êtres humains dans un cadre à la fois familial et rituel, à la pratique jugée inquiétante par certains auteurs des jeux « étymologiques ». Loin d’être une pure question de connaissance, la conception grecque de l’ὄνομα se révèle être un enjeu anthropologique et socio-politique<br>How did the classical Greeks conceive language? While the Greeks have often been seen as the people par excellence of logos, the question of the name, the onoma, has long been considered a secondary issue. This study aims, on the contrary, to show its centrality not only from the point of view of the history of linguistics, but also as an anthropological object, perceptible in a wide variety of fields and media. Firstly, we aim to show the centrality of onoma, of the name, in Greek metalinguistic conceptions: far from being a simple 'etymological' game, phonic associations hold a central place in Greek thought, whether in literary texts or in social and political life. Plato's Cratylus, as an encyclopaedic and critical reflection on Greek linguistic thought, plays a key role in our work. Secondly, and more broadly, we study how the emergence of an autonomous linguistic discipline went with a normative discourse on Greek linguistic practices, from the attribution of names to human beings in a context that was both familial and ritualistic, to the practice of 'etymological' games, which some authors found disturbing. Far from being a pure question of knowledge, the Greek conception of the ὄνομα turns out to be an anthropological and socio-political issue
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Charcharé, Hélène. "Proust et Platon. Convergences linguistiques, érotiques et philosophiques." Thesis, Sorbonne Paris Cité, 2017. http://www.theses.fr/2017USPCA017/document.

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La thèse intitulée Proust et Platon se fonde principalement sur les affinités qui unissent les deux génies. Bien qu’il y ait un écart temporel considérable entre eux, on essaie d’élaborer un rapprochement à trois temps. Une première partie est consacrée à l’étymologie et la philosophie du langage, à savoir à l’effort de Proust et de Platon afin d’établir la rectitude du nom par rapport à la chose qu’il représente. Dans un tout premier temps, on met pour lors le langage à l’épicentre de notre analyse, en s’efforçant de localiser les différentes tendances –cratylisme, hermogénisme, naturalisme, conventionnalisme– dans un dialogue capital : le Cratyle. En deuxième lieu, c’est l’étymologie qui ranime toute cette effervescence linguistique, en représentant un sujet pivotal chez Proust et chez Platon : elle questionne l’emploi des mots et des noms, ainsi que leur relevance avec la chose qu’ils représentent. L’autre grande théorie linguistique proposée est l’hermogénisme, dû à la théorie d’Hermogène chez Cratyle. Il prétend mettre en avant la thèse centrale du disciple de Socrate qui soutient que les noms sont justes en fonction d’une convention entre les interlocuteurs qui les utilisent. Dans un deuxième temps, c’est l’amour dans toutes ses manifestations qui prend le relais. Il est question de l’œuvre la plus délectable de Platon, le Banquet. On va commencer en mettant en avant le propre rôle du banquet en tant qu’institution dans l’antiquité. Là on trouve sans aucun doute le champ le plus fécond afin de parler d’éros adolescent, de l’androgyne, mais aussi d’ἀγάπη. Mais le Banquet a aussi son côté aristophanesque : en attribuant au grand comédien l’articulation de son mythe le plus célèbre, Platon a voulu peut-être mettre en lumière le côté le plus parodique de l’éros. Toutefois, ce mythe paradisiaque déclenche aussi l’examen de bien des thèmes qui concerne l’homosexualité en Grèce d’antan. La partie proustienne sur l’amour se consacre dans un premier temps à l’importance du banquet mondain, lieu d’apprentissage social, érotique et artistique pour le narrateur. Ensuite, il repose sur les différentes manifestations de l’ἒρως et de l’ἀγάπη dans la Recherche : amitié, inversion, procréation artistique. La dernière étape de la deuxième partie est vouée à la mort et l’au-delà dans l’antiquité grecque et les trois narrations de descentes à l’enfer dans le corpus platonique. On va constater que la mort constitue au même titre que l’amour le leitmotiv incontournable de la Recherche également. Pour la partie finale, on a choisi un titre sans doute déconcertant : Δεύτερος πλοῦς, seconde navigation. Par là, on voudrait souligner l’effort de Platon et de Proust d’atteindre les vérités les plus inabordables en empruntant des sentiers iconoclastes : pour Platon, il s’agirait de la réminiscence, de l’esthétique idéale et du mythe, tandis que la section proustienne est axée sur le temps et la mémoire, l’esthétique et les diverses techniques narratives de la Recherche. On espère qu’à la fin de cette recherche les reflets contigus mis en évidence dans les œuvres de Platon et de Proust se seraient convertis en éclats miroitants<br>The thesis entitled Proust and Plato is mainly based on the affinities between the two great figures of universal scope. Although there is a significant time gap between them, we have tried to develop an approximation in three distinct parts. The first part is devoted to etymology and philosophy of language, namely the effort of Proust and Plato to establish the correctness of the name against the thing it represents. At first, we put the language at the epicenter of our analysis, in an effort to locate the various tendencies, –cratylism, hermogenism, naturalism, conventionalism –, in a critical dialogue: the Cratylus. Secondly, it is etymology that revives the linguistic effervescence, representing a pivotal topic in both Proust and Plato: it questions the use of words and names, as well as their relevance with the thing they represent. The other great linguistic theory proposed is hermogenism, named after the theory of Hermogenes in the Cratylus, who argues that the names have been invented on the basis of an agreement between the people who use them. Secondly, it is love in all its manifestations that takes over: the focus is on the most delightful work of Plato, the Banquet. We will start by highlighting the role of the banquet as an institution in antiquity. These are without a doubt the mostappropriate surroundings to talk about pederasty, the androgyne, but also ἀγάπη. Nevertheless, the Banquet also has its Aristophanian side: by assigning to the great comedy writer the articulation of his most famous myth, Plato perhaps wanted to highlight the more satirical side of eros. However, this idyllic myth also triggers the review of many themes concerning homosexuality in ancient Greece. The Proustian part on love is dedicated initially to the importance of the aristocratic banquet, place of the social, romantic and artistic initiation of the Narrator. It is furthermore based on the different manifestations of ἒρως and ἀγάπη in the novel:friendship, homosexuality, artistic procreation. The last stage of the second part is dedicated to death and the beyond in Greek Antiquity and the three tales of nekyia in the Platonic corpus. We will underline the existence of it as a leitmotiv in the Proustian novel as well. The final section has a rather disconcerting title: Δεύτερος πλοῦς, a second navigation. Here, we would like to emphasize the effort of Plato and Proust to reach the most unfathomable truths by taking iconoclastic paths: for Plato, it would be reminiscence, Ideal aesthetics and myth, while the Proustian segment focuses on time and memory, aesthetics and the narrative techniques of the novel. We hope that at the end of this study the contiguous reflections highlighted in the works of Plato and Proust will have turned into dazzling sparkles
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Park, Heeyoung. "La définition de l'être dans le "Théétète" et le "Sophiste" de Platon." Paris 4, 1987. http://www.theses.fr/1987PA040145.

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Cette thèse s'est donnée pour tâche de définir l'être dans Le Théétète et Le Sophiste de Platon et par là d'éclaircir en quel sens la philosophie platonicienne passe de l'explication mythologique du monde et de l'explication physique du monde dans la philosophie naturelle, à l'explication ontologique du monde. Comme démarche méthodologique, nous avons procédé à la distinction quadripartite sémantique et la distinction tripartite syntaxique dans l'usage platonicien du mot "être": a) l'usage extensif, l'usage duratif, l'usage véritatif et l'usage immanent ; b) l'usage existentiel, l'usage d'identité et l'usage copulatif. A travers cette démarche méthodologique, nous avons éclairci deux points : a) les trois définitions de la science dans Le Théétète servent à décrire les différents niveaux de la connaissance qui doivent être parcourus pour l'acquisition de la science vraie platonicienne ; b) la théorie de la communauté des genres dans le sophiste qui permet à l'être d'avoir une relation avec les autres en sauvegardant son identité, fonde non seulement la science vraie, mais aussi l'ontologie platonicienne qui fait éclore toutes les ontologies occidentales<br>The purpose of this thesis is to define the being in the Theaetetus and the Sophist of Plato and through that to illuminate in what sense the platonic philosophy passes from the mythological explication of the world and from the physical explication of the world in the natural philosophy, to the ontological explication of the world. As methodological process, we have drawn a four partite semantic and a tripartite syntactic distinction between the platonic usage of the word "be" : a) the extensive usage, the durative usage, the veritative usage and the immanent usage ; b) the existential usage, the identifying usage and the copulative usage. Through this methodological process, we have illuminated the two points : a) the three definitions of the science in the Theaetetus, are in service to describe the different degrees of knowledge which are to be gone through for the acquisition of the platonic true science ; b) the theory of the combination of genders in the Sophist which permit the being to have a relation with others conserving his identity, found not only the true science, but also the platonic ontology which flourish all the occidental ontologies
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Merker, Anne. "La vision chez platon et aristote." Paris 12, 2000. http://www.theses.fr/2000PA120058.

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Platon inscrit la vue dans une problematique touchant l'humanite d'une ame divine exilee dans un corps de forme humaine. La vision est le sens par lequel l'ame peut engager une sortie de cet exil pour retrouver son etat originel, mais aussi le sens par lequel l'eloignement vis-a-vis de ce qui est reellement peut encore augmenter. La definition des images speculaires joue dans cette problematique un role decisif ; l'image donnee par le miroir se forme sans aucune reflexion - fait generalement meconnu par l'exegese moderne -, et s'apparente a un veritable engendrement d'une realite de second ordre, une copie imitant un original. Par la, platon s'ecarte resolument de la voie qu'empruntait deja l'optique grecque, encore naissante a son epoque avec hippocrate de chios (contemporain de socrate), qui volatilisait l'image speculaire en une simple vision indirecte. La perspective d'aristote se separe totalement de celle de platon. Preoccupe avant tout par des questions epistemologiques, aristote prend soin de garantir a la vision une verite que le systeme platonicien lui otait. La couleur herite d'une realite nouvelle ; l'acte de la vision se voit octroyer une achronie radicale, qui garantit la simultaneite de l'etat de la chose vue et de la vision effective par l'ame de cet etat. Par cette achronie de la vision, c'est l'unite du temps lui-meme qui se trouve garantie. Mais la theorie d'aristote, developpee dans le de anima et le de sensu en relation etroite avec une problematique epistemologique de verite et de connaissance, se trouvera inoperante lorsqu'il s'agira de rendre comptede phenomenes (arc-en-ciel, halo) que l'optique grecque de l'epoque virtualisait par la reflexion. Aristote sera ainsi amene a delaisser localement sa propre theorie pour adopter une theorie de la vision par une emission hors de l'oeil, emission qu'il avait pourtant severement critiquee.
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Kouam, Clément. "Science et politique chez platon." Lille 3, 1988. http://www.theses.fr/1988LIL30028.

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Thein, Karel. "Le lien intraitable : enquête sur le temps dans la République et le Timée de Platon." Paris, EHESS, 1995. http://www.theses.fr/1995EHES0307.

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Le temps n'est pas seulement un theme discute dans les dialogues de platon, mais aussi ce qui porte, voire exige toute activite philosophique. L'homme et meme son ame qui est censee etre immortelle, ne possedent aucun moyen de s'arracher du temps. Avant toute thematisation explicite du temps, la philosophie se presente demblee comme un effort de maitriser et de regulariser le temps humain, celui que vivent les hommes dans les cites. Ce temps du devenir qui oscille sans cesse entre la croissance et la destruction, est a l'oppose du temps regulier des mouvements celestes. C'est entre ces deux domaines que se constitue la philosophie comme leur lien. Or si la republique et le timee de platon nous permettent de comprendre la constitution et le role de ce lien; ils nous apprennent egalement l'impossibilite d'une reconciliation finale des deux temporalites irreductiblement differentes. Aucune philosophie ne saurait remplacer la politique en tant qu'art de rapports entre les hommes<br>The time is not only one of the topics discussed in the dialogues of plato, but also that which bears and even requires the philosophical activity. The man, and even his soul that is considered to be immortal, have no means to releve themselves from time. Before making the time an object of its inquiry, the philosophy presents itself as an effort to cope with the time of men's lives in the cities. The time of becoming, oscillating ceaselessly between the growth and the destruction, is an opposed pole to the regular time of the motions of heavenly bodies. In between these two realms, the philosophy constitutes itself as their bond. If plato's republic and timaeus permit us to understand the constitution and the role of this bond, they teach us equally the impossibility of a final reconciliation of these two irreducobly different temporalities. No philosophy can replace the politics as the art of relation between the men
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Rogue, Christophe. "Platon, le risque de l'économie." Paris 4, 2003. http://www.theses.fr/2003PA040156.

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Une vulgate répandue fait de Platon le tenant d'une politique idéale, déniant tout droit de cité au phénomène économique. S'il n'y a d'économie que purement libérale, délivrée de toute régulation politique, alors peut-être une telle lecture est-elle possible. Mais là est le malentendu: n'y a-t-il d'économie que libérale? Ce travail montre comment Platon, loin de négliger l'économie, est à la source de la pensée économico-politique. On découvre comment Platon a su à la fois reconnaître ce risque fondamental qu'est l'économie pour la cité, tout en sachant aussi bien reconnaître la nécessité de courir ce risque. On s'aperçoit alors que sa politique, loin de rejeter l'économie, est entièrement pensée dans son rapport à elle. La première partie du travail remonte aux sources de l'activité philosophique. Traditionnellement présentée comme désintéressée, la philosophie n'en naît pas moins dans le climat ambigu du commerce des hommes. Pour se démarquer de sophistes qui donnent une valeur économique au logos, Platon est très tôt conduit, sous l'influence de Socrate et de conceptions traditionnelles, à formuler une théorie de la valeur. La deuxième partie montre comment cette théorie devient le soubassement idéologique d'une Callipolis née de la nécessité économique. Platon repère nettement la conflictualité propre à l'économie, et son lien essentiel à l'histoire. Concevant sa cité sur un modèle organique naturel, il met tout en oeuvre pour déjouer ce risque. Cependant, impasses théoriques et déceptions personnelles le conduisent à réviser son projet. La troisième partie montre alors comment Platon, tout en conservant ses objectifs de maîtrise du désordre économique, reprend son projet de cité dans un sens plus réaliste. On constate combien les Lois doivent s'interpréter comme une véritable économie politique. Avec un souci aigu du détail, Platon rebâtit une cité dont pas un élément, de l'urbanisme aux lois sur le culte, n'obéisse à une raison économique<br>A common interpretation considers Plato as a supporter of an ideal policy, giving no credit to economics. If an economy can only be liberal, without any form of political control, then maybe such an interpretation makes sense. But here's the pitfall: is economic liberalism the epitome of all economies? Plato does not disregard economics at all. On the contrary, this work shows that he should be considered as a founder of political economics. He was the very first to identify the economy as a risk for the city and yet, at the same time, he acknowledged that this risk had to be run. Thus, his political thought, far from disregarding the economy, has an ever-present bond with it. The first part goes back to the origin of philosophy. Philosophy has always been held as a disinterested activity. Yet it emerged at an ambiguous time when trading prevailed among men. In order to avoid any confusion with the sophists, who claimed that the logos had an economic value, Plato soon defined his own theory of value, influenced by Socrates and traditional views. The second part shows how this theory became the ideological background of the Callipolis. The city stems from need and the necessity for an economy. Plato immediately saw its conflicting nature and its link to history. Modelling his city on a natural organism, he left nothing unattended in order to prevent this risk. Yet, some theoretical impasses and personal disappointments led him to alter his views. The third part thus explains how Plato revised his plans in a more realistic way, with his idea of mastering the economic disorder still in mind. One can then see how much the Laws are to be read as a real political economy. With an acute sense of details, Plato builds again a city in which every element, from town-planning to laws on worship, has an economic ground
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Binayemotlagh, Saïd. "Etre et liberté chez Platon." Strasbourg 2, 1998. http://www.theses.fr/1998STR20021.

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Ce travail etudie le rapport entre l'etre et la liberte chez platon. Le mot liberte etant ici entendu au sens metaphysique du terme. Apres avoir degage les fondements de la doctrine platonicienne de la liberte, demontre comment ceux-ci se trouvent deja chez platon, bien avant les stoiciens, nous entrons au vif du sujet. La recherche de l'origine de la liberte nous ayant revele l'interet vif et fondamental de platon pour une liberte de type interieur, nous nous interrogeons a present sur sa signification et son elaboration. Aussi, au niveau des parties 1 et ii, nous examinerons les notions de l'un et de l'etre. Notions fondamentales pour la conception platonicienne de la liberte. Parties purement metaphysiques que ces deux parties, dans lesquelles nous essayons de montrer comment chez platon la liberte decoule tout naturellement de l'etre. Cette liaison, les textes analyses au cours des parties iii et iv, la montrent davantage. Or, qu'il aspire a gouverner, tel alcibiade, qu'il represente le philosophe, tel le prisonnier de la caverne, qu'il accepte heroiquement la mort, tel socrate dans le phedon ou, enfin, qu'il apparaisse sous le jour de l'amoureux, l'homme en quete de l'etre est toujours en meme temps le chevalier a la recherche de la liberte. Ces deux quetes n'en font qu'une. Au terme de ce travail, qui comporte egalement 4 annexes, nous evoquons l'actualite de la doctrine platonicienne de la liberte en sa relation avec l'etre<br>The purpose of this study is to attempt to explain the relationship between being and metaphysical liberty as conceived by plato. First, we shall study the origin of this problem, so as to prove how plato, before the stoiciens, has formed and developed the doctrine of metaphysical liberty. Then we will proceed as follows : in part one et two, will be envisaged plato's doctrine of being and the way it fits together with his conception of internal liberty. Part three studies the articulation between liberty and man's being. Part four, will examine some further texts related to the concrete research of being and liberty. In conclusion, we will show how both plato's doctrine of being and his conception of liberty are relevant to the current era
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Troncoso, Alfredo. "La critique platonicienne de la philosophie presocratique." Université Marc Bloch (Strasbourg) (1971-2008), 1992. http://www.theses.fr/1992STR20017.

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Etant donne que, par rapport a aristote, platon n'est pas tres important en tant que source des textes de philosophie presocratique, les historiens de la philosophie ancienne ont neglige l'etude des interferences platoniciennes dans notre comprehension des premiers philosophes et se sont plutot concentres sur la determination des interferences provenant de l'oeuvre du stagirite. Pourtant, bien que beaucoup moins explicite, la critique que platon a fait de ses predecesseurs est de premiere importance et doit etre rendue explicite pour qu'elle puisse cesser d'agir comme obstacle a leur comprehension. Tout en supposant que ce qui sert a voiler peut servir a montrer, une fois explicite, ce travail essaie de rendre manifeste la critique qu'a fait platon de ses devanciers a travers le rejet des poetes, la refutation des sophistes, et , bien entendu, les passages plutot rares ou il les faits apparaitre directement<br>Considering that aristotle is much more important than plato as a source for presocratic philosophy, our ancient philosophy historians have ommited a thorough study of platonic interferences on our comprehension of early greek philosophy and have instead focused their attention on establishing peripathetic interference. However, although much less explicit, plato's criticism of this predecesors is extremely important and must be rendered explicit if it is to cease being an obstacle to their comprehension. Assuming that what serves as a veil may serve to show, once uncovered, this research attempts to uncover plato's criticism of his predecesors by analysing his rejection of poetry, his refutation of sophistry and, of course, those rare passages where the presocraticsare directly concerned
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Papamichaīl, Elenī. "L'unité de la pensée platonicienne de l'être." Paris 4, 1995. http://www.theses.fr/1994PA040361.

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La pensée platonicienne de l'être n'évolue pas chronologiquement au cours des différents dialogues. Elle est caractérisée par une unité rigoureuse. Cette unité réside dans le fait que des dialogues du début jusqu'au tout dernier dialogue, les "lois", Platon répète en réalité la même théorie ontologique, bien qu'avec des variations dans le style d'écriture et dans la présentation des thèmes, laquelle est en général moins explicite et non-spécialisée dans les dialogues antérieurs au "Phédon", entièrement explicite et spécialisée dans les dialogues partant du "Phédon". En ce sens, la théorie platonicienne de l'existence ontologique séparée des idées et de la participation du sensible, réel et non pas illusoire, à l' intelligible, n'est ni absente des dialogues du début en tant que non encore conçue telle quelle, ni modifiée ou complètement abandonnée et remplacée par une autre après le "Pharmenide", suivant laquelle, les idées, possédant des rapports mutuels, ne seraient plus conçues que comme de purs concepts mentaux ou comme des êtres doués désormais de mouvement. D'ailleurs, les participations entre les idées elles-mêmes n'apparaissent pas pour la première fois dans le "sophiste". Elle aussi constituent un élément présent dans tous les dialogues<br>Plato's thought of being does not involve chronologically in the course of the different dialogues. It is characterised by a rigorous unity. This unity lies in the fact that from the early dialogues to the very last, the "laws", Plato actually repeats the same ontological theory, albeit with variations in the style of writing and the presentation of the themes. This presentation is in general less explicit and unspecialised in the dialogues preceding "Phaedo", completely explicit and specialised in the dialogues from "Phaedo" onwards. In this sense, the platonic theory of the separate ontological existence of ideas and the participation of physical objects, real and not illusory, in the intelligible, is neither absent from the early dialogues through lack of conception, nor modified or completely abandoned and replaced by another after "Parmenides", according to which the ideas, possessing mutual relations, would no longer be conceived other than as pure mental concepts or as beings subsequently endowed with movement. In any event, the mutual communion of the ideas does not appear for the first time in the "sophist". This is also an element present in all the dialogues
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Agne, Djibril. "L'éducation chez Platon et en Afrique noire traditionnelle : étude parallèle." Besançon, 1989. http://www.theses.fr/1989BESA1013.

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La notion platonicienne de l'éducation repose sur les riches apports de la culture homérique et des courants littéraire et philosophiques de l'époque classique. De même la notion négro-africaine de l'éducation trouve son fondement dans la diversité culturelle de l’Afrique noire. Dans les deux systèmes éducatifs comparés, on tient compte des groupes et des classes d’âge pour concevoir et établir le programme dans les différents cycles d'enseignement. Pour des raisons qui relèvent à la fois de l'eugénisme et des idéaux familial et communautaire, l'éducation débute à la conception et se termine à la maturité de l'homme. Dans cet intervalle de temps, le citoyen (chez Platon) ou le membre du groupe (en Afrique) auront reçu une formation physique, morale, intellectuelle, scientifique et politique qui leur permet de vivre dans une société unie et solidaire. Au demeurant, dans les deux sociétés, l'éducation est considérée comme la principale institution qui engendre l'équilibre entre le physique et le mental, qui adapte l'homme a son milieu et qui favorise et instaure la stabilité sociale et l'unité politique au sein de l'état ou au sein du groupe.
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Grasso, Elsa. "Copie, simulacre et vérité chez Platon." Aix-Marseille 1, 2003. http://www.theses.fr/2003AIX10043.

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Mettant en question une lecture qui détermine l'image, dans l'oeuvre de Platon, comme objet d'une critique aussi radicale que générale, cette étude entreprend de dégager une tendance platonicienne à distinguer deux formes de l'image : la copie et le simulacre (eikón et phantasma). Une première partie examine le sens de la copie dans les dialogues, son caractère de conformité, sa fonction didactique, sa valeur de représentation du modèle ou, en particulier, du logos. Une deuxième partie analyse la détermination, dans les dialogues, du simulacre comme représentation fausse, illusoire, ou plus radicalement comme apparence non évaluable en termes de vérité ou de fausseté. Une troisième partie est consacrée au Sophiste, qui exploite de façon structurelle la distinction des deux notions ; il s'agit de montrer que l'opposition des deux images s'y articule fondamentalement à celle de deux formes de logos, copie et simulacre constituant des figures de la vérité et de la fausseté du discours.
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Pinheiro, Paulo. "Protagoras et Platon (étude sur l'objet d'enseignement de Protagoras)." Paris 1, 1995. http://www.theses.fr/1995PA010648.

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Quiconque s'avise d'etudier protagoras sous le rapport de la philosophie devrait commencer par se demander comment ces penseurs se sont appropries la pensee de la sophistique. Parler de la sophistique equivaut donc a etablir le commentaire des appropriations. Ceci doit arriver, par exemple, quand on doit lire @protagoras a partir de la critique formulee par platon. Platon est sans doute une source d'importance assuree pour l'etude de la pensee de protagoras. Mais sa critique au sophiste abderitain n'est pas exempte de problemes. En fait, elle risque constamment de separer la pensee de protagoras concernant les vertus (sa pensee politique) de sa reflexion a l'egard des phenomenes (ces choses qui apparaissent a chacun), comme s'il n'etait pas possible de proposer une liaison entre la formule de l'homme mesure et le 'savoir' politique que le sophiste apprenait a ses elves. Cette these, en examinant les textes de la doxographie ancienne (surtout plutarque, sextus et diogene laerce) et les passages ou platon travaille directement sur la pensee de protagoras, se propose d'examiner la possibilite de lier etroitement la recherche de l'objet du savoir de protagoras, telle qu'elle se presente dans le protagoras, avec l'elaboration sous-jacente d'un plan de liaison entre les doctrines gnoseologiques et doctrines ethico-politiques dans la pensee du sophiste abderitain.
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Brisson, Luc. "Mythe et philosophie chez Platon." Paris 10, 1985. http://www.theses.fr/1985PA100304.

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Lamarche, Vincent. "Constance et temporalité selon Platon." Paris 4, 1988. http://www.theses.fr/1988PA040054.

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En dépit de ce que pourraient laisser croire les divisions du Timée (27d), Platon accorde aux êtres temporels une dignité et une constance réelles quoique relatives, en ménageant, au prix d'un double "parricide", la possibilité d'un moyen-terme entre le statut qu'il réserve à l'intelligible et celui que les relativistes assignaient au sensible. Il voit en l'existence du temps et en notre participation à ses "formes" (l'"était" et le "sera") un indice de la détermination du "devenir" par l'"être" et l'un des principaux gages de la bienveillance divine à notre égard. Dans le Philebe et le Parménide, il attribue enfin au temps la structure d'un mixte" d'"infini" et de "limite", et assure l'intelligibilité du devenir temporel au moyen de distinctions qui ne sont point sans évoquer celles dont Aristote fera usage dans sa physique<br>In spite of what the divisions of the Timaeus (27d) might suggest, Plato grants dignity and constancy to temporal beings, by allowing, thanks to a double "parricide", the possibility of an intermediate between the status he reserves to the intelligible and the one attributed to the tangible world by the relativists. In the existence of time and in our participation in its "forms" (the "was" and the "will be"), he sees an evidence of the interaction between "being" and "becoming", and a sign of divine concern. In the Philebus and in the Parmenides, he conceives time as a "mixture" of "limit" and "infinity", and settles the intelligibility of temporal becoming by means of distinctions which seem to announce Aristotle’s physics
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Douailler, Stéphane. "L'espace public des ignorants." Paris 8, 1997. http://www.theses.fr/1997PA081261.

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Une part importante de la these est consacree a relire le livre i de la republique de platon. Le' point de vue adopte a consiste a comprendre ce que platon avait voulu dire en indiquant que ce texte etait un prologue. Examinant la confrontation qu'il met en scene entre le propos philosophique et les figures ordinairement reconnues comme figures de savoir dans l'athenes du - 4eme siecle, on a ete amene a y voir, non seulement (comme il est habituel) la representation d'une victoire du questionnement philosophique, mais encore la construction precise d'un personnage d'auditeur intelligent susceptible d'incarner un destinataire du propos philosophique justifiant qu'il s'enoncat a partir du deuxieme livre dans une rigueur propre. Ainsi compris, le prologue de la republique se laisserait donc lire comme proposant l'une des inventions poetiques par lesquelles platon s'est laisse engager, non pas dans une celebration du souvenir de socrate, mais dans une perpetuation rigoureuse de son propos. L'autre aspect de la these a considere le risque qu'il y aurait pour la philosophie, heritant de cette construction poetique d'un destinataire intelligent, de reduire l'espace public sur lequel elle parait a celui d'un monde de lecteurs. Contre une tendance perceptible des peut-etre la lettre vii ou la "vie de platon" de diogene laerce, puis en echo a certaines questions au sujet du livre posees au dix-huitieme siecle, il a paru possible de souligner que le propos philosophique ne se tient pas seulement devant un lecteur intelligent, mais qu'il s'enonce encore, ainsi que la republique le montre, a l'echelle par exemple d'une cite. Par la, la philosophie se revele etre un savoir restant redevable, tout en etant savoir, d'une question de justice<br>An important part of the presented work has consist in re-reading the first book of plato's republic. The prospect has been to unterstand what plato mearied as he indicated that this text was a preamble. Investigating the confrontation in republic's first book between the figures of knowledge ordinarily admitted in the athenian society and the philosophical purpose, we have not only looked, as usual, at the victorious performance of the philosophical inquire, but we have also discovered that the text precisely built the character of an intelligent hearer, who justified in book two a true and rigorous exposition of the philosophical purpose. The preamble of the republic has so been understood as offering one of the poetical inventions which led plato out of the celebrating of socrate's memory, and gave to his work the aspect of a rigorous prolongation of the socratic purpose. An other question has been the danger for philosophy, inheriting from this poetical construction of an intelligent hearer, to confine her publicity in her readers'world. Against a tendency shown perhaps by letter vii and later by "plato's life" of diogen laerce, against some conclusions that have been recently drawn in france from the histoy of book in the period of enlightenment, we dwell upon the fact that the philosophical purpose not only apply to an intelligent reader, but also exists, as the republic shows, in relation with for example a city. Philosophy is a knowledge which cannot be discharged from the question of justice
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Mouze, Létitia. "Le législateur et le poète : éducation et politique chez Platon, étude des livres II et VII des Lois." Lille 3, 2001. http://www.theses.fr/2001LIL30008.

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Cette thèse étudie la question des poètes dans les Lois. On sait que dans le livre X de la République, les poètes sont chassés de la cité juste. Or il n'en va pas de même dans les Lois, où ils sont au contraire utilisés par le législateur comme instrument éducatif. Dès lors, les questions qui se posent sont les suivantes : comment comprendre cette utilisation ? et comment comprendre le changement qui s'opère entre la République et les Lois? Le travail a été centré sur ce dernier dialogue : il s'est agi de montrer que le poète s'y trouve défini comme l'interlocuteur privilégié du législateur. En effet, Platon redéfinit l'activité législative sur la base d'une analyse de la nature humaine : l'homme étant un être d'affects, il ne suffit pas d'édicter des lois, mais il faut préparer les citoyens à leur obéir grâce à l'éducation. Légiférer, c'est donc d'abord éduquer, c'est-à-dire agir sur les affects : il s'agit de faire en sorte que le citoyen aime ce qu'il faut aimer et hai͏̈sse ce qu'il faut hai͏̈r. Cet accord entre les affects et la loi est opéré par le discours poétique : soumis au contôle du législateur, le poète doit transmettre de manière agréable, donc persuasive, un discours en accord avec la loi. Il assure ainsi l'efficacité des lois. Parallèlement, si le poète est l'éducateur, le législateur est lui le véritable poète ; le discours politique est redéfini comme un discours poétique, de la même façon que le discours poétique a vocation politique. La raison du revirement par rapport à la République tient à une différence de projet entre les deux dialogues : dans la République, Platon définit la cité juste, qui par nature exclut le poète - mais il ne propose pas un programme politique pour une cité possible ; en revanche, les Lois sont un dialogue véritablement politique, au sens où Platon y définit les conditions d'une véritable action politique : l'homme est un être d'affects et c'est donc sur les affects que le législateur doit agir - via le poète
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Muller, Robert. "La doctrine platonicienne de la liberté." Paris 4, 1995. http://www.theses.fr/1995PA040026.

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Platon passe pour avoir ignoré la notion de liberté ; tout au plus se serait-il intéressé à son aspect politique, mais dans ce cas, pour la combattre. Constatant que, de fait, Platon s'exprime sur la liberté bien plus qu'on ne le dit, et souvent de manière favorable, on s'est proposé de déterminer précisément le sens et la cohérence philosophiques de l'ensemble de ses prises de positions sur le sujet (chap. 1). Un état des lieux préalable sur l'origine et les usages contemporains de Eleutheria permet tout d'abord de découvrir l'existence d'une véritable problématique de la liberté antérieure au discours philosophique (ch. 2), puis de comprendre l'intention de Platon dans sa critique du "faire ce que l'on veut" et dans son recours ambigu à la notion de volonté (ch. 3). Il faut dès lors approfondir la réflexion sur deux points : sur la nature de l'âme et sur ce que signifie pour elle de se "déterminer" à quelque chose (ch. 4) ; ensuite sur le statut de la vérité et de la science véritable qu'est la dialectique, lequel ne s'éclaire en dernière analyse que par la mise en évidence de la nature libre de l'esprit (ch. 5). On examine ensuite les conséquences proprement politiques de cette liberté de l'esprit (ch. 6), avant de chercher ce qui en découle quant à la conception platonicienne de l'histoire et du destin de l'humanité (ch. 7)<br>Plato is said to have ignored the notion of liberty; he may at most have been interested in its political aspect, but then so as to fight it. As it actually appears that Plato speaks of liberty much more than it is allegedly claimed, and does it often in favorable terms, we have intends to determine exactly the philosophical meaning and coherence of all his declarations on the point (chap. 1). A preliminary account of the situation regarding the origin and the contemporary uses of Eleutheria to begin with reveals the existence of a genuine problematics about the liberty previous to the philosophical discourses (chap. 2); we can therefore understand Plato’s intention when he criticizes the motto "do as you will", and when he ambiguously resorts to the notion of will (chap. 3). One must then go deeper into two directions: first, the nature of the soul as well as the significance of its "determining" to do something (chap. 4) ; second, the status of truth and of dialectics as a genuine science. Ultimately, this status cannot be accounted for but by pointing out the free nature of the spirit (chap. 5). We then examine the proper political consequences of this liberty of the spirit (chap. 6), and so before searching for its derivation as to the platonic conception of history and of the fate of mankind (chap. 7)
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Pouraud, Christine. "La notion d'âme chez Platon." Paris 4, 1988. http://www.theses.fr/1987PA040414.

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La notion d'âme chez Platon est intimement liée à l'ontologie platonicienne. C'est parce que l'être universel , un + repos et mouvement , un + monde des idees , est lui-même " animé " , c'est parce qu'il contient une âme , l'âme universelle , qui n'est autre que le mouvement de relation entre les idées , que l'âme individuelle de par sa parenté avec l'intelligible , peut définitivement être conçue , à l'image de l'être , comme une entité mixte de même et d'autre , comme une entité-désir , capable de se tourner à la fois vers l'intelligible et vers le sensible. Au point de vue de la constitution de l’univers, nous avons été amené à penser que l'âme-mouvement ne nait pas au seul contact de l'espace et de la matière, comme l'a dit Plotin, qu'elle n'est pas uniquement médiatrice entre l'intelligible et le sensible , mais qu'elle est déjà dans l'intelligible lui-même , médiatrice entre l'un et les idées. Ainsi, c'est parce que l'âme universelle est présente dans la totalité de l’univers, que l'âme individuelle est capable de remonter toute l'échelle des étant-beaux, pour se perdre dans la contemplation de l'un<br>Plato's notion of the soul is closely linked to platonic ontology. It's because the universal being, one + rest and movement , one + the world of ideas , is himself " animated ", it's because he has a soul , the universal soul , which is the movement of ideas in relationship to each other , that the individual soul , by its kinship with the intelligible , may definitely be conceived , in the image of the being , as a mixed entity of self and other , as an entity-wish , capable of turning towards the intelligible and the sensible at the same time. Regarding the constitution of the universe , we've been lead to believe that the soul-movement isn't born only with the contact of space and matter , as Plotin said , that it isn't only the intermediary between the intelligible and the sensible , but that it's already in the intelligible itself , intermediary between one and the ideas. Thus, it's because the universal soul is present in the totality of the universe, that the individual soul is capable of climbing the ladder of beautiful beings, to lose himself in the contemplation of the one
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Moschou, Konstantina. "La peinture dans les oeuvres de Platon : approches techniques et théoriques d'un art visuel." Paris 10, 2007. http://www.theses.fr/2007PA100078.

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Platon est un philosophe qui a observé attentivement l'art de son époque. Ses nombreuses références à la peinture des Vème et IVème siècles ont été le point de départ de la présente recherche. L'examen des textes platoniciens relatifs aux différents sujets des représentations picturales, en particulier l'être humain, aux matières et aux moyens picturaux, comme la couleur, aux pratiques et aux techniques employées par les peintres classiques, par exemple la skiagraphia, permet d'éclairer l'évolution de cet art à l'époque classique ainsi que les positions de Platon sur ces développements. Par ailleurs, cet examen permet d'étudier la première tentative importante de théorisation, et aussi de critique, de la peinture. Tel est le centre de cette thèse : dévoiler et interpréter le regard, appréciateur ou critique, que Platon, en tant que philosophe, a posé sur un art visuel de son temps ; un art, téchnê, qu'il décrit comme imitatif et qu'il juge à l'aune de critères artistiques et esthétiques, mais aussi de critères moraux, politiques, épistémologiques et ontologiques<br>Plato is a philosopher who attentively observed the art of his tune. His numerous references to the painting of the 5th and 4th centuries b. C. Are the starting point of the present research. The examination of platonic texts referring to the different subject-matters of pictorial representations, in particular human being, to the pictorial materials and media, like colour, to the practices and techniques used by classical painters, for example skiagraphia, allows us to have a better view of the evolution of this art during the classical period and of Plato's opinions on the matter. In the same tune, this examination allows us to study the first important attempt of theorizing and criticizing painting. This is the main point of this thesis: to reveal and to interpret Plato's philosophical view on a visual art of his tune; an art, téchnê, that he describes as imitative and judges through artistic and aesthetic, as well as moral, political, epistemological and ontological criteria
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Martin, Esther. "Cicéron, lecteur de Platon : dans le De Oratore, le De Republica et le De Legibus." Rouen, 2008. http://www.theses.fr/2008ROUEL626.

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Ce travail analyse le rapport intellectuel entretenu par Cicéron avec Platon, en s'appuyant sur la notion de lecture : quelles traces de la lecture de Platon trouvons-nous dans son oeuvre, comment la réflexion sur la pensée de Platon aide-t-elle Cicéron à construire sa propre pensée. L'analyse est menée dans le De Oratore, le De Republica et le De Legibus. Elle porte d'abord sur la parole et l'éloquence, domaine où la lecture de Platon crée un certain nombre de tensions que Cicéron s'efforce de résoudre. Elle envisage ensuite ce que peut signifier pour Cicéron de penser la cité et sa construction après Platon. Enfin, elle analyse le rapport à Platon dans la façon de penser la gouvernance : la législation, le rapport entre les gouvernants et les gouvernés, la recherche d'un gouvernant idéal. Cette approche permet d'appréhender le processus de la construction intellectuelle, et la singularité de la démarche de Cicéron, homme de culture, de philosophie et d'action<br>This work is an analysis of Cicero's intellectual relationship with Plato based on the notion of reading : what traces of Cicero's reading of Plato do we find in his work and how does reflecting on Plato's thoughts enable Cicero to elaborate his own ideas ? The analysis concerns De Oratore, De Republica and De Legibus. Firstly, it focuses on speech and eloquence, an area in which Cicero's reading of Plato reveals ideas conflicting with his own, disagreements that he tries to resolve. Secondly, it examines Cicero's reflections, after Plato , on the city and its constitution. Finally, it compares the views of Cicero and Plato on governance : legislation, the relationship between the governed and the governing and the quest for an ideal ruler. This approach enables us to understand the process of intellectual elaboration, and the uniqueness of the method of Cicero, at once a man of letters, a philosopher and a statesman
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Anglès, Pierre. "La Cité ou Étude des rapports entre le mythe et la politique chez Platon." Toulouse 1, 1996. http://www.theses.fr/1996TOU10036.

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Ma thèse de doctorat d'état es-lettres, spécialité philosophie, soutenue en juin 1990, proposait un modèle mathématique de la géométrie d'espace-temps de la pensée mythique : des grilles logico-mathématiques et épistemo-génétiques de la pensée mythique. Ainsi étaient dégagées des catégories kairiques et spatio-kairiques introduites par E. Moutsopoulos et des trisystèmes définis par R. Thom dans sa théorie des catastrophes. Cette approche nouvelle des rapports de l'imagination et de la temporalité est poursuivie dans la direction suivante qui fait l'objet de cette thèse : l'étude de la chréode particulière que constitue la pensée de Platon et plus particulièrement l'analyse des rapports entre Platon, la politique et le mythe en retenant comme thème central directeur celui de la Cité<br>My thesis of philosophy (5-06-1990) had for subject to purpose a mathematical model of space-time geometry for mythical thought: logical and mathematical grids for mythical thought. Thus, were revealed spatio-temporal categories for unconscious socio-cultural funds, generalizing kairic and spatio-kairic categories found by E. Moutsopoulos and trisystems defined by R. Thom. This new approach of links between time and imagination is continued in this thesis by the study of the peculiar chreod constituted by Plato’s thought and more exactly by the analysis of links between Plato, politics and mythology according to the central guiding theme of the City
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Naddaf, Gérard. "La theologie des lois de platon : l'origine et l'evolution du concept grec de physis." Paris 4, 1986. http://www.theses.fr/1986PA040249.

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Cette these a pour but de montrer que la preuve que donne platon de l'existence de dieu au livre x des lois, est l'aboutissement d'une reflexion menee pendant plusieurs generations sur l'origine et l'evolution du concept grec de physis (nature), auquel fait reference le titre : peri physeos (sur la nature) des ouvrages des philosophes grecs avant socrate. C'est une lecture approfondie des lois x de platon qui est a la base de ce travail, travail qui a cependant pour source l'elucidation du vocable physis. Une analyse linguistique de ce mot montre que son sens fondamental et etymologique est celui de " croissance ". En tant que nom d'action en -sis physis englobe 3 choses : l'origine, le processus et le resultat, c'esta-dire l'ensemble du processus de croissance d'une chose de sa naissance a sa maturite. Or, les presocratiques dans leurs recherches peri physeos veulent definir non pas la physis d'une chose en particulier, mais la physis de toutes choses en general. D'ailleurs, platon, au livre x des lois, laisse entendre que ce processus n'implique pas uniquement l'origine et l'evolution de l'univers, mais egalement celles de l'homme et de la societe dans laquelle il vit. Une telle historia cependant ne commence pas avec les presocratiques, mais avec l'homme archaique. Dans ses mythes de creation qui passent par les trois memes etapes (cosmogonie, anthropogonie, poliogonie), l'homme archaique cherche a s'assurer que le present etat de choses restera tel qu'il est. Aussi avons-nous retrace l'origine et le developpement de ce schema ternaire de l'homme archaique a platon. Ce faisant, nous avons tente de montrer comment on est passe d'un recit mythique a un recit speculatif; comment ce dernier a contribue a saper les fondements de la polis grecque; comment la preuve de l'existence de dieu aux lois x est a la fois la pierre angulaire de l'ensemble des lois et celle du peri physeos de platon (timee, critias, hermocrates = lois iii, et de fait, l'apogee de tous les recits de type peri physeos<br>The aim of this thesis is to show that the proof of the existence of god which plato gives in book x of the laws is the culmination of a reflexion which took place during several generations on the origin and evolution of the greek concept of physis (nature) as it is to be understood in the title of the written works of the greek philosophers : peri physeos (on nature). Although an in depth reading of plato's laws x is at the bottom of this work, its source is found in an elucidation of the vocable physis. A linguistical analysis of the word shows that its fondamental and etymological meaning is that of " growth " and as an action noun in -sis, physis encompasses 3 things : the origin, the process and the result that is to say, the whole process of the growth of a thing from its birth to its maturity. Now the presocratics in their research peri physeos wish to define not the physis of a particular thing, but the physis of all things in general. Moreover, plato in laws x leaves clearly understood that this process implies not only the origin and evolution of the universe, but also that of man and the society in which he lives. Such an historia meanwhile does not begin with the presocratics but with archaic man who in his creation myths used the same three step schema (cosmogony, anthopogony, poliogony) in his quest to assure himself that his present mode of existence would remain as it is. So we traced the origin and the development of this process from archaic man to plato. In doing so, we have sought to show one goes from a mythical to a speculative account; how the later helped undermine the foundations of the greek polis; how the proof of the existence of god in laws x is both the corner stone of the whole of the laws and of plato's peri physeos (timaeus, critias, hermocrates = laws iii) and as such, the culmination of all the works of the peri physeos type
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Barbero, Daniel Robert. "L’ Archê chez Platon." Nice, 2005. http://www.theses.fr/2005NICE2026.

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Ce travail tente de présenter l’Archê comme un pli suréminent qui détermine le double champ sémantique de l’originaire et de l’autorité. Platon conforme le mot à l’usage courant, mais en ce qui concerne la chose, il nous a semblé que la pensée platonicienne tente d’en organiser la souveraine supériorité, l’extériorité, et la transitivité, selon le rapport de la mimêsis. A quelque échelon que ce soit de l’intelligible ou du sensible, le rapport mimétique possède la propriété de maintenir le modèle dans le retrait. Le modèle absolu (objet au livre VI de la République de la promesse du mégiston mathêma est le « souverain Bien ». En lui-même, le Bien se maintient dans un statut transcendant en se retirant au delà des essences ; et au niveau de sa traduction dans le logos, , le Bien se trouve maintenu dans la distance par la suspension du mode discursif dialectique, remplacé par l’analogie. Par nature, le Bien , conçu ou projeté comme Archê, est désimpliqué des chaînes causales qui se développent dans le devenir ; et de ce fait son pouvoir ne peut être que non coercitif. Le Bien, de même que l’ensemble de l’intelligible, se retire au sein de l’Aion, dont le temps n’est qu’« image mobile ». Si belle qu’elle apparaisse à l’âme étonnée du philosophe, la procession cosmique n’est qu’une dérivation analogique d’un modèle dont la beauté pure et simple a suscité dans la conscience du Démiurge l’émotion admirative et le désir imitatif. Le philosophe est donc l’homme qui, grâce au Noûs, mis en phase par l’ascèse sur l’Intellect démiurgique, ressaisit énergétiquement la beauté originaire et initiale de l’Archê dans la beauté dérivée des images dissipées dans l’inertie de la chôra. Cette ressaisie est appelée périagogê au livre VII de la République. Par définition inconsistante, l’image n’est cependant pas totalement illusion, non-être, car elle véhicule un résidu déclassé de l’être qui, traité comme support iconique, peut être converti en son modèle. Le philosophe, maître de lui-même par l’archontat du Noûs, est l’agent de cette libérale conversion vers l’Archê, alors que le philodoxe, esclave de son avidité épithumique, se laisse gagner par l’inertie de la chôra, et ne saisit les images que dans le sens processif qui dresse, entre sa conscience et l’être, un écran sur lequel ne manqueront pas de miroiter les simulacres rentabilisés par le sophiste. Le devoir du philosophe est donc de sauver les phénomènes en les rapportant à la souveraineté du modèle, et de sauver la cité en appliquant le modèle du Bien dans l’exercice éthique de l’arétê, et en se tenant prêt à assurer une souveraineté politique dont l’indexation sur l’Archê constitue une garantie suffisante contre toute dérive tyrannique<br>This work is trying to present the Archê as a supereminent fold that determines the double semantic area of the originary and the authority. Plato conforms the word to the current use, but concerning the thing itself, it appeared to us that the platonic thought tries to organize its sovereign superiority, exteriority, transitivity according to the relation of mimêsis. At whatever level of the intelligible or the sensible, the mimetic relation has the property of maintaining the pattern in pull back. The absolute pattern (object in the VIth book of the Republic of the promise of the mégiston mathêma) is the sovereign Good. In itself, the Good is maintaining itself in a transcendant statute withdrawing beyond the beings, and at the level of its translation in the logos, the good is maintained distant by the suspension of the discursive mode of the dialectic, replaced by analogy. According to its nature, the Good, conceived or projected as Archê is desinvolved of the causal chains that are developping themselves in the becoming, and because of that, its power cannot be anything but no-coercitive. The Good, as well as the whole intelligible, withdraws itself within the aion, of which the time is a mobile image. However beautiful it appears to the astonished soul of the philosopher, the cosmic procession is nothing but an analogic derivation of a pattern whose pure and simple beauty has determined in the conscience of the Demiurge the admirative emotion and the imitative desire. The philosopher is therefore the man who, by courtesy of the Noûs, accorded by the ascetism to the Intellect of the Demiurge, recovers energetically the originary ant initial beauty of the Archê in the derivated beauty of the images dissipated in the inercy of the chôra. This recovering is called périagogê in the VIIth book of the Republic. By definition insubstantial, the image is nevertheless no total illusion, no-being, because it vehicles a remainder declassified of the being, who, treated as an iconic support, can be converted to its pattern. The philosopher, master of himself by the command of the Noûs is the agent of this liberal conversion towards the Archê, while the philodoxer, slave of his epithumic greediness, gives himself up to the inercy of the chôra, and seizes the images only in the processive sense that sets between the conscience and the being a screen upon which will sparkle the pretences made cost-effective by the sophist. The duty of the philosopher is therefore to save the phenomenons reporting them to the sovereignty of the pattern, and to save the city applying the model of the Good in the ethic exercise of the arétê, and getting ready to assume a political sovereignty which indexation to the archê constitutes a sufficent guaranty of no-coercition to set the most efficient rampart against any drift towards tyranny
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Tordjman, Pierre-Alexandre. "L'invention de la philosophie chez Platon." Paris 8, 2002. http://octaviana.fr/document/181323036#?c=0&m=0&s=0&cv=0.

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Le but de ce travail est de donner une interprétation de l'invention de la philosophie chez Platon. Il nous a semblé que pour être cohérente, une telle interprétation devait pouvoir être énoncée d'un point de vue non-philosophique. En effet, une interprétation philosophique de l'invention de la philosophie chez Platon impliquerait certains problèmes qui invalideraient la cohérence de sa démarche. Au-delà de la difficulté d'identifier ce que pourrait être une interprétation philosophique, une telle identification aboutirait nécessairement à une réduction du sens de la philosophie platonicienne au point de vue adopté. Nous avons plutôt tenté de transposer, d'une manière que nous avons appelée nai͏̈ve, certains éléments de connaissances non philosophiques, et d'être attentif à la dimension littéraire de l'œuvre. Notre interprétation relève à la fois d'un certain réductionnisme matérialiste et de la critique littéraire. Le premier permet d'essayer de dire des choses qui ont un sens littéral, la seconde prend en compte la dimension poétique de l'œuvre platonicienne. Nous avons conclu que l'invention de la philosophie chez Platon est un événement littéraire<br>The aim of this work is to give an interpretation of Plato's invention of Philosophy. It has appeared to us that, in order to be consistent, such an interpretation should be elaborated from a non philosophical point of view. A philosophical interpretation of Plato's invention of Philosophy would confront us with problems damaging to its own consistency. Beyond the difficulty of identifying clearly what a philosophical interpretation would be, such an identification would necessarily result in a reduction of the meaning of Plato's Philosophy to our interpretative approach. This reduction could not analyse the novelty of the platonic invention as it would mainly recognize its own philosophical stand in that of Plato's Philosophy. Instead, we have adopted a reductionist and materialist approach wich we have qualified as naive. This seemed to us necessary in order to give interpretations whose meaning can be intended literally. At the same time we have been cautious to give all its relevant importance to the poetic aspect of Plato's Dialogues in the invention of his Philosophy. We have reached the conclusion that Plato's invention of Philosophy is a literary event
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Morvan, Thomas. "Recherches sur la dimension poétique et sur la structure mathématique du Timée-Critias de Platon." Paris 1, 1999. http://www.theses.fr/1999PA010562.

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Ces recherches sur le Timée-Critias sont la mise à l'épreuve d'hypothèses sur l'écriture philosophique telle que l'a conçue Platon, son initiateur. Ces hypothèses veulent donner l'idée précise d'un art d'écrire mathématiquement réglé, disposant théoriquement et pragmatiquement des moyens adéquats, et sachant reprendre, dans un cadre de conceptualisation ainsi mathématise, un ensemble de figures et de valeurs poétiques signifiantes. L'art d'écrire serait, dans cette hypothèse, de conjoindre le poétique et le mathématique pour donner à la vie philosophique une représentation miniature virtuelle, séminale, et la possibilité d'une reproduction future dans un acte de lecture. On se sera donc appuyé, pour développer cette idée, sur un examen des textes ou Platon donne à penser et son rapport effectif à l'écriture et sa position dans le problème technique de l'art d'écrire comme dans celui, politique, de la communication de la pensée ; à savoir, les lettres et le Phèdre. Ces recherches renouent d'une part avec la tradition de lecture néoplatonicienne, non pas pour reprendre littéralement le contenu du commentaire, mais la qualité d'un rapport au texte à commenter. D'autre part, elles veulent se tester comme interprétation pertinente sur des sortes d' "expériences cruciales" pour la lecture. Avec le Timée-Critias, présenté ici comme banc d'essai, l'épreuve-test consiste dans la difficulté qui embarrasse un lecteur moderne : l'apparent inachèvement du discours de Critias<br>These researches about the work of Plato, the Timaeus-Critias, such as he conceived it, are meant to confirm some of the hypothesis about his philosophical writing. These hypothesis want to give a definite idea of a writing art mathematically adjusted, theoretically and practically feasible, and a writing art which is able to integrate, on this base, some poetic,traditional and meaningful figures. In such an hypothesis, the art consists in joining the poetic and the mathematic as well, in order to allow the philosophical practice to become a virtual performance, so that the miniatured and seminal dialogue of his text can reproduce itself in the activity of reading, in the reader himself. Thus, these researches command to consider the many texts in which plato gives some informations about his own relation with a piece of writing, and takes position in the technical problem of the writing art or the political problem of the communication of thoughts (the letters and the phaedrus). On the one hand, this work revives the tradition of neoplatonician reading, not the content of them, but the way of considering a text. On the other hand, it wants to test itself as a relevant interpretation with + crucial experiments ; of reading. The Timaeus-Critias is here a relevant test for the reader of today to meet with the difficulty of the seamly incompletion of critias speech
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Guéniot, Philippe. "Le jeu platonicien : nature et fonction du ludique dans les Dialogues de Platon." Poitiers, 1998. http://www.theses.fr/1998POIT5003.

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Macé, Arnaud. "L'agir et le pâtir chez Platon." Paris 12, 2002. http://www.theses.fr/2002PA120046.

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Les dialogues de Platon ne semblent pas constituer un moment significatif de l'histoire de l'agir et du pâtir: ils présenteraient au mieux quelques intuitions, qui ne trouvent leur accomplissement que dans la doctrine aristotélicienne des catégories. Les passages qui, dans les dialogues, témoignent d'un usage technique de ces concepts n'indiqueraient que le fait que Platon, le temps d'un débat avec une autre pensée, en vient à parler le langage d'un autre. La présente étude a pour but de montrer que les dialogues témoignent au contraire d'un examen précis et systématique du sens de ces concepts, d'une critique de l'usage qu'en ont fait ses prédécesseurs, et d'une extension de celui-ci. Trois étapes peuvent être dégagées dans l'élaboration platonicienne de l'agir et du pâtir. Une première série de textes, situés pour l'essentiel dans la période dite " socratique ", propose un examen des éléments et de l'ordre spécifique à la relation agent/patient, qui permet à Platon d'établir que les conceptions morales de ses contemporains manifestent une compréhension insuffisante des effets de l'action morale. Du Phédon aux Lois en passant par le Théétète, le Sophiste et le Phèdre, Platon se confronte à la façon dont ses prédécesseurs ont pu faire usage de ces concepts dans le domaine physique; il s'agit là encore pour Platon d'affirmer l'insuffisance de ses prédécesseurs quant à la compréhension de la causalité de l'action. Qu'il s'agisse de morale et de politique, ou de physique, il semble ainsi que personne n'ait su déterminer de manière satisfaisante ce qu'un agent fait à un patient, et, plus encore, ce qui constitue la chose la plus active dans l'univers, à savoir l'âme. La troisième partie du présent travail suit, à travers la République, le Timée et les Lois, la constitution d'une théorie générale de l'agir et du pâtir chez Platon, dans laquelle les interactions morales, politiques et physiques sont analysés dans les mêmes termes et conformément aux mêmes lois.
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Teisserenc, Fulcran. "Discours et image chez Platon." Paris 1, 2003. http://www.theses.fr/2003PA010550.

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Nous avons cherché à comprendre les raisons pour lesquelles Platon compare si fréquemment le discours à une image et jusqu'à quel point l'assimilation des deux est justifiée aux yeux de l'auteur. Nous avons divisé notre propos en trois parties: la première, située au niveau du nom et consacrée au Cratyle, examine dans quelle mesure il est possible de conférer à la ressemblance un pouvoir instituant dans le langage, et de reconnaître dans le mot l'image de la chose; la seconde, préparée par l'échec de la première tentative, recherche, en suivant les analyses du Sophiste, les modalités d'une correspondance réglée entre les entrelacements eidétiques et les combinaisons verbales de la proposition dialectique; la troisième, s'intéressant aux rapports entre discours, montre en quels sens un schème mimétique est susceptible de coordonner au discours dialectique les espèces inférieures du discours philosophique, qu'il soit cosmologique dans le Timée, ou politique dans la République
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Wersinger, Anne Gabrièle. "L'usage des amphibologies dans les dialogues de Platon : essai sur l'interprétation pré-philosophique de la différence." Paris 4, 1992. http://www.theses.fr/1992PA040092.

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Le discours philosophique des protagonistes des dialogues de Platon (Socrate, l'étranger, l'Athenien ou Timée) est troublé dans sa logique par la présence d'amphibologies. On en distingue deux types : celles qui visent simplement l'assouplissement des ressources dialectiques ou la réfutation de l'interlocuteur et celles qui opèrent directement dans l'élaboration des philosophèmes. Relire ces dialogues en faisant la part du credit traditionnellement accorde à leurs protagonistes et en reconsidérant les témoignages filigranes des autres personnages (sophistes, rhéteurs ou poètes comme Homère) permet de déceler une interprétation pré-philosophique de la différence où logique, mathématiques, rhétorique et éthique sont profondément intriquées. Un tel modèle de la différence, caractérisé par la bigarrure (poikilon) se manifeste dans la logique ou l'amphibole fait éclater l'objet de la connaissance dans la rhétorique où sont légitimées des procédures d'énonciation pré-discursives (catalogue, comparaison non-logique, éloge, diérèse nominale, mise en scène du monde dans une phrase métrée); dans l'éthique où il inspire des comportements agonistiques liés à la retenue (aidôs); dans les arts ou l'harmonie se fonde sur un atomisme à la fois impressionniste et mimétique ; dans les mathématiques ou les méthodes (anthyphairesis, arithmo-géometrie) privilégient une volonté contemplative et pourtant sensible. Dans cette perspective, la présence d'amphibologies signale la résurgence des structures poikiliques et amphiboliques dans les procédures discursives de la représentation<br>The philosophical discourse of the main characters of Plato's dialogues (Socrates, the stranger, the Athenian or Timaeus) is perturbed, in its logic, by the presence of amphibologies. There are two types : those that are simply used to weaken the dialectical resources or refute the person being addressed and those that elaborate directly philosophemas. A careful perusal of these dialogues without concentrating too much on the credit traditionally paid to the main characters and reconsidering the underlying testimonies of the other characters (sophists, rhetoricians and poets such as homer) allow the revelation of the pre-philosophical interpretation of the difference in which logic, mathematics, rhetoric and ethics are deeply interlocked. Such a model of difference characterized by the medley (poikilon) can be seen in logic where the amphibolies split up the topic, in rhetoric where are so justified pre-discursive procedures of statement (catalogue, non-logical comparison, praise, nominal-dieresis, putting on a stage of the world into a metrical sentence), in ethics where it inspires agonistical ways of being based on shame and pity (aidos), in the arts in which harmony is based on atomism, both impressionistic and mimetic, in mathematics in which the methods (anthyphairesis, arithmogeometria) privilege a contemplative and yet sensuous (aesthesis) will. . . With this in view, the presence of amphibologies signalizes the resurgence of amphibolic structures in the discursive methods of representation
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Tonning, Guillaume. "Courage et vérité : Platon et Nietzsche." Paris 10, 2006. http://www.theses.fr/2006PA100013.

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Platon se sert dans le Lachès du courage comme d'un outil pour accomplir une transvaluation en faveur de la vérité avant de le passer sous silence. Une lecture critique du dialogue fait apparaître cette double opération. Elle permet également de mettre en évidence les fondements d'une alternative au système de la vérité. Le courage devient, plutôt que son auxiliaire, le principe d'une connaissance renonçant à l'essence pour recevoir la chose dans l'intimité d'une peur accueillante. Cette possibilité d'une compréhension intéressée est reprise par Nietzsche qui, repensant dans le cadre de la volonté de puissance et de la lutte des forces la question du rapport de connaissance, fait du courage l'affect fondamental dont procèdent tout don et toute réception véritables. C'est alors, au prix d'une transvaluation à rebours, au sein d'un corps courageux et savant que la connaissance, conçue comme incorporation du flux, devient possible hors de toute référence à la vérité<br>In the Laches Plato uses courage as an instrument to accomplish a transvaluation in favour of truth and then makes it silent. A critical reading of this dialogue shows this double aspect and points out the basis of an alternative to the system of truth. Instead of becoming its auxiliary, courage become the principle of a knowledge which renounces to the essence to receive the thing into the intimacy of a welcoming fear. Nietzsche recovers the possibility of such a comprehension. Reconsidering the question of the relationship of knowledge in the setting of will to power and the struggle of forces, he makes of courage the fondamental affect from which derives all true giving and receiving. It is then that knowledge intended as an incorporation of the flux becomes possible outside any reference to the truth. This happen at the cost of an upside down transvaluation inside a courageous and learned body
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Fontaine, Patrick. "Platon, non-philosophe." Paris 10, 2006. http://www.theses.fr/2006PA100051.

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L'embarras de la tradition à distinguer Platon et Socrate témoigne d'une réception traditionnelle de la philosophie : générale mais pas universelle. Nous renouvelons la lecture de Platon grâce à la non-philosophie de Laruelle, qui propose une approche universelle de la tradition. Laruelle pose le problème de la réception de la pensée, et Platon fait du personnage de Socrate la figure essentielle de la réception. Il y a une pensée platonicienne, en laquelle Socrate tient cette place déterminante d'être, dans un dispositif insurmontable, le pivot fondamental et révélateur. L'accueil est le signe d'un dispositif que Platon met en place : le dispositif de la réception de toute pensée selon l'identité humaine. Nous ne lisons plus Platon depuis la prise de parole de la tradition philosophique, mais selon le réel humain que Platon pose (et non pas " vise ", comme la tradition le croit). Nous posons, avec Laruelle, qu'il y a une pensée d'homme, depuis l'homme, selon l'homme en son immanence radicale, Platon en lui-même comme tout homme, réel<br>The embarrassment of the tradition to distinguish Plato and Socrates testifies to a traditional reception from philosophy : general but not universal. We renew the reading of Plato thanks to the not-philosophy of Laruelle, which proposes a universal approach of the tradition. Laruelle poses the problem of the reception of the thought, and Plato made of the character of Socrates the essential figure of the reception. There is a Platonic thought, in which Socrates holds this determining place to be, in an insurmountable device, the fundamental and revealing pivot. The reception is the sign of a device that Plato sets up: the device of the reception of very thought according to the human identity. We do not read any more Plato since the speech of the philosophical tradition, but according to human reality that Plato poses (and not "aims", as the tradition believes it). We pose, with Laruelle, that there is a thought of man, since the man, according to the man in his radical immanence, Plato in itself like any man, reality
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Balansard, Anne. "Technè dans les dialogues de platon." Paris 10, 1997. http://www.theses.fr/1997PA100197.

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La question de la techne dans les dialogues de platon n'est pas ignoree de la critique, que la perspective adoptee soit historique (place du concept dans une histoire des techniques et des mentalites), ou philosophique (fonction du concept dans la philosophie platonicienne, et plus particulierement, fonction du paradigme technique dans la fondation de l'ethique socratique). Ces deux perspectives presentent toutefois le meme defaut : la comprehension de la techne dans les dialogues est embarrassee de presupposes modernes sur la technique definie comme processus, procedes methodiques employes a la production d'un objet ou a l'obtention d'un resultat. Or, le concept de techne presente une extension tres differente des concepts modernes de technique ou d'artisanat : il recouvre les "arts liberaux" comme les "arts mecaniques". Une analyse du champ semantique de techne dans les dialogues permet de resaisir le concept dans son usage sophistique. L'empreinte de la sophistique est visible dans la structure du vocabulaire de la techne : dans la presence de substantifs derives d'adjectifs en @@@@ (derives herites de la sophistique), et dans la presence d'une cesure entre le champ de demiourgos (terme qui designe l'artisan) et le champ de techne. Cette enquete semantique conduit a repenser des motifs juges socratiques (l'analogie entre techne et arete) ou platoniciens (le principe de la repartition des taches dans la republique, la techne politique du politique, le demiurge du timee) dans le cadre d'un debat avec la sophistique. Mais c'est aussi la question du s dialogue comme forme et matiere du philosopher qui est posee. Le concept de techne n'est pas le lieu d'une "theorie" socratique ou platonicienne : c'est un concept dialogique (objet de discours parce que principe de pouvoir pour l'interlocuteur du philosophe); c'est un concept dialectique (que le philosophe s'approprie par l'elenchos ou l'entreprise de definition). La techne s'avere dans l'oeuvre du dialogue<br>Critics are known to show an interest in the subject of techne in the platonic dialogues : on the one hand, as a concept for the history of techniques; on the other hand, as a concept effective in plato's philosophy, mainly in the socratic method and moral theory (the craft-analogy). But these critics both confuse the concept of techne with the modern concept of "craft", that is to say, a rational and explicable process resulting in an object separate. This misconception justify a new analysis of the vocabulary of techne in the platonic dialogues. Techne means "liberal arts" as well as "crafts". Moreover, the stucture of the vocabulary of techne bears the mark of its sophistic use. This sophistic mark lead us to another approach to the problem of techne in the platonic dialogues. First, the craft-analogy is not constitutive of socrates' moral theory : the craft of virtue is part of the elenchos. Second, some platonic features (the techne of politics in the politicus, the division of labour in the republic, the demiurge in the timaeus) are to be understood as new definitions of sophistic features
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Mallan, Claude. "La continuité ontologique de Parménide à Platon." Paris 4, 1999. http://www.theses.fr/1998PA040335.

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Parménide occupe une place privilégiée dans l'œuvre de Platon, comme le montrent les trois dialogues le Parménide, le Théétète et le Sophiste, où Platon accomplit le « parricide » de Parménide. Avant de montrer comment Platon continue et prolonge l'œuvre de Parménide, il convient de montrer l'absence, de contradiction entre les deux parties du poème. A partir du Parménide Platon commence à envisager la question de la continuité de l'être d'une façon qui lui est propre: en particulier la prise en compte de la négation lui permet de faire les distinctions nécessaires. Pour autant, il ne renonce pas à la continuité globale de l'être, mais grâce à la dialectique du sophiste, il intègre ces distinctions dans la totalité de l'être par la médiation des genres suprêmes. Ainsi la substance de la réflexion de Platon reste la même que celle de Parménide. Mais, grâce à la dialectique, il fonde l'ontologie proprement dite qui représente un apport considérable pour la philosophie.
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Madoungou, Jacob-Urbain. "Cité platonicienne et sociétés africaines : une approche comparée sur la question de l'éducation : ressemblances et différences." Marne-la-Vallée, 2000. http://www.theses.fr/2000MARN0092.

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L'objet de notre étude comparative est de faire ressortir la pertinence des systèmes pédagogiques de la cite platonicienne et sociétés africaines. Il s'agit essentiellement de mettre en relief les ressemblances et les différences qui existent entre ces deux civilisations. En effet, il y a bien des similitudes et des distances dans la philosophie platonicienne et dans l'oralité africaine. Au centre de tout cela, l'homme et sa formation morale, intellectuelle, scientifique, religieuse et philosophique. Considerée comme l'institution de base de toute société, l'éducation se définit comme un projet d'ensemble qui vise à la réalisation des idéaux communautaires. L'oralité et les objets sont des moyens et des supports pédagogiques considérables dans les deux sociétés. L'oralité a une grande place dans la formation des enfants, d'autant plus que chez Platon comme en Afrique, les récits mythiques leur sont communiques oralement. La forme et le contenu des enseignements sont conçu chez Platon et en Afrique traditionnelle de manière à préparer l'homme à vivre en société. Evidemment, le but recherche a travers ces initiations est la connaissance de la morale de la vie. Ces deux systèmes éducatifs prônent l'existence d'un monde supra-sensible à travers l'éducation que reçoivent les inities et surtout l'intérêt général au détriment du particulier. A côté de ces nombreuses ressemblances, il y a des différences ; en effet, contrairement a la société africaine qui pratique dans sa pédagogie initiatique une forme d'ostracisme entre les hommes et les femmes au niveau de l'éducation, Platon donne les chance à l'homme et à la femme. Dans son projet éducatif, il revient à poser la problématique de l'égalité de l'homme et de la femme devant l'éducation, ce qui n'est pas le cas dans l'Afrique traditionnelle. Au total, ce sont des sociétés stratifiées et codifiées par des lois spécifiques qui garantissent et assurent aux citoyens une justice et une éducation riche. Pour l’Afrique traditionnelle, l'absence d'écriture ne constitue pas un handicap ; afin de faire régner la tranquillité, le bonheur et la justice, des lois communautaires sont prescrites a l'intérieur même de ces systèmes pédagogiques
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Labidi, Abdallah. "L'irrationalité mathématique chez Platon." Paris 1, 2005. http://www.theses.fr/2005PA010629.

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Platon ou plutôt la philosophie platonicienne a été influencée par les mathématiciens grecs. Cette influence que notre philosophe a subie des mathématiques est particulièrement perceptible dans le problème fatal de la géométrie grecque et presque de la pensée grecque, dans la théorie de l'irrationnel. La rencontre de l'irrationnel par les pythagoriciens venait, en effet, heurter les idées reçues sur la géométrie et sur la correspondance entre les éléments de cette science et le monde des nombres. Tout particulièrement la √2 ou plutôt le calcul approché de cette racine semble inspirer la méthode platonicienne de la dichotomie. En effet, de même que pour déterminer la valeur de la √2 on a procédé par l'encadrement par défaut et par excès, de même dans la dialectique dichotomique on a procédé par encadrement par le haut et par le bas à déterminer l'OUSIA de toute chose, et partant le logos. Ainsi le logos apparaît comme encadré par défaut, par l'infrasensible, et par le haut par, le suprarationnel : un logos encadré des deux cotés par l'alogos.
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Gavray, Marc-Antoine. "Sophistique et philosophie : l'influence de Protagoras sur la constitution des Dialogues de Platon." Paris 1, 2008. http://www.theses.fr/2008PA010574.

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Cette thèse étudie comment Platon pratique une stratégie de réappropriation à l'égard de questions et de doctrines utiles à l'élaboration de sa pensée et de son questionnement propres, à partir d'une confrontation avec la pensée de Protagoras, sur des questions d'ordre politique, moral, anthropologique et, surtout, épistémologique. Dans la première partie, j'établis de quelle façon le sophiste entraîne Platon, à partir de la question du relativisme et de l'absence de référence stable, sur la voie de la première définition du concept de mesure, dont je tâche de dresser les contours platoniciens à partir du Protagoras, du Thééète, du Politique, du Philèbe et des Lois. Dans la seconde partie, je tire les conséquences de ce projet dans les limites d'une vaste clarification de la signification des concepts structurants de la philosophie, et de la pensée en général (l'identité et la différence, l'un et le multiple, le semblable et le dissemblable), entreprise par Platon.
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Pontier, Pierre. "Notions de trouble et d'ordre chez Platon et Xénophon." Rennes 2, 2002. http://www.theses.fr/2002REN20059.

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@Après avoir démontré l'importance du trouble et de l'ordre dans la pensée politique grecque, justifié le choix du corpus et situé précisément le concept dans la première moitié du IVe siècle av. J. C. , l'étude analyse comment le trouble s'exprime de façon lexicale dans les oeuvres de Platon et de Xénophon, avant d'examiner de façon thématique l'ancrage de la notion dans l'histoire grecque (en particulier ses liens avec la stasis), ses différents agents (jeunesse, rhétorique, personnel politique) et manifestations. Par la suite, le constat du trouble permet aux auteurs de proposer quelques remèdes fondés sur la dialectique socratique, l'élaboration d'un discours de l'ordre, puis sur des modèles d'ordre qui leur sont propres : le modèle militaire ; la cité de la République. Enfin, en vue d'établir l'ordre idéal de Platon et de Xénophon, l'étude révèle le lien existant entre ces notions et l'éducation dans la cité (grâce à la notion d'eukosmia). L'idéal de formation platonicienne repose en définitive sur une conception du monde que le mythe du Politique et le Timée dévoilent. Ces visions idéales où la notion d'"espace" joue un rôle décisif annoncent les projets politiques de la Cyropédie et des Lois. Il semble bien que la notion de "trouble" s'élargisse avec le temps et en fonction des évènements historiques, tout comme l'"ordre" politique proposé par Platon et par Xénophon<br>@Disorder and order are two seminal concepts at stake in Greek political thought, especially in the beginning of the 4th century B. C. : this work studies how these concepts are lexically inscribed in the works by Plato and Xenophon. The Greek words which signify "disorder" are used to provide an historical explanation of the stasis of the Greek poleis. Then, through this concept of disorder, the two authors aim at criticising youth, rhetorics and politicians. The imagery connected with disorder they use draws upon the conception of disease. As a matter of fact, this diagnosis allows the making up of remedies : socratic dialectics is the first solution based on paradox which influences Plato's and Xenophon's political thoughts. Indeed, as a philosopher, Socrates poises between trouble and order. The lexical analysis of Greek "order" shows how the purposes of Plato and Xenophon change. Both solutions, grounded on the reaction against historical confusion, are yet contradictory : the military ideal cannot be reconciled with the Kallipolis of the Republic. Nevertheless, this reaction paves the way to political projects which seem to correspond to an ideal evolution of the concepts which stresses the link between order and education (eukosmia) ; furthermore, the notions are important in Plato's mythical language (Politics and Timaeus). Finally, the Cyropaedia and the Laws present two political models which can be confronted in a subtle and personal vision of trouble and order. The notion of "disorder" seems to become more comprehensive in the 4th century : this evolution is stengthened by the accuracy of the final political projects described by Plato and Xenophon
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Marouani, Ahmed. "Dieu, la nature et l'homme dans les derniers dialogues de Platon." Nice, 2001. http://www.theses.fr/2001NICE2048.

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Dans cette thèse, j'ai essayé une lecture platonico-platonicienne des questions de Dieu, de la nature et de l'homme dans les derniers dialogues de Platon : le Timée, le Critias, le Philèbe et les Lois. Cette lecture cherche l'aide dans les écrits mêmes de Platon avant qu'elle ne la sonde dans les interprétations et les commentaires des autres. Une compréhension qui confronte les textes contradictoires pour comparer et définir l'idée recherchée sans escamoter ces différences ou les éliminer, parce qu'elle croit à une évolution interne de cette philosophie et à un dépassement de Platon lui-même à travers ses écrits. L'essentiel, pour Platon dans ces écrits et en ce qui concerne notre recherche, ce n'est pas d'avoir un Dieu mais c'est de savoir le sauver par toutes les preuves possibles qu'elles soient cosmothéologique, onthothéologique ou meême profanes, que la connaissance de Dieu est tributaire de la compréhension du joyau divin offert aux hommes : la nature, qu'une place importante est taillée à une nouvelle entité, problématique voire embarrassante : la chôra, celle-ci jouera la fonction d'intermédiare dans la jonction de l'intelligible au sensible. Ce qui allait donner des arrière-fonds épistémologiques, théologiques e surtout éthiques à une nouvelle philosophie de l'homme, où l'éducation vise l'équilibre aussi bien interne qu'externe de l'homme, c'est-à-dire son unité au sens large du terme, qui devient le fondement de la philosophie platonicienne et surtout de son anthropologie. Je peux dire grosso modo que dans cette Thèse, j'ai démontré que Platon, dans ses derniers écrits, a voulu que les lois deviennent des croyances, que l'homme devienne Dieu sur terre et que la cité soit une nature humanisée.
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Nah, Jeong-Won. "Individualité et totalité chez Platon : une analyse ontologique de sa pensée politique." Paris 4, 1987. http://www.theses.fr/1987PA040184.

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Le système de Platon est construit par Apollon. Delphes, la dialectique et la loi n'existent que pour Apollon. Et Delphes, la dialectique et la loi sont la juste mesure dans la religion, la métaphysique et la politique. Le platonisme est apollinisme et mesure juste. Or, Apollon est dieu de la mesure exacte. Donc, le platonisme est apollinisme. Platon n'est ni idéaliste ni réaliste. Il est dans l'exacte mesure de l'un et de l'autre<br>Plato's system is constructed by Apollo. Delphi, dialectic and laws are only for Apollo. And Delphi, dialectic and laws are golden mean in religion, metaphysics and politics. The Platonism is Apollonism and golden mean, but Apollo is the god of golden mean. So the Platonism is apollonism. Plato is not the idealist nor the realist. He is the middle-grounder
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Fischer, Franck. "Intuition et prédication dans la dialectique platonicienne (République VI et VII)." Paris 4, 2001. http://www.theses.fr/2000PA040139.

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Dans cette étude, nous examinons les rapports de la vision et du jugement prédicatif dans les textes de la Ligne et de la Caverne dans 'La République' de Platon. Dans le chapitre 1, sont examinés la place et le rôle de la sensation pure dans la dialectique. La sensation y apparaît comme le substrat anteprédicatif de l'opinion. Dans le chapitre 2, nous examinons les deux modalités prédicatives propres à l'opinion, qui correspondent aux deux étapes souterraines dans la Caverne, à l'"eikasia" et la "pistis" dans la Ligne. Dans le chapitre 3, nous examinons les deux modalités prédicatives propres à la science qui correspondent à l'extérieur de la caverne dans l'allégorie, à l'episteme et à la noesis dans la ligne. La science surgit à l'occasion d'une intuition intelligible, sans laquelle aucun jugement épistémologique n'est possible. Nous concluons que les moments intuitifs et les moments judicatifs sont indissociables dans l'ensemble du procès dialectique, lequel obéit à une nécessité logico-intuitive<br>In this work, we examine the relations between vision and predicative judgments, as they appear in the line and the cave in the Republic of Plato. .
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Laks, André. "Loi et persuasion : recherche sur la structure de la pensée politique platonicienne." Paris 4, 1988. http://www.theses.fr/1987PA040443.

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Le centre de cette étude est la théorie des préambules législatifs développée dans les lois de Platon. Les principes de cette théorie sont clarifiés dans le chapitre I (la double législation) à travers une analyse détaillée de lois, IV, 718a-723b. Le chapitre II (constitution et consensus) montre que le concept platonicien de constitution est pris entre deux critères virtuellement opposés, le savoir et l'harmonie, et suggère que la théorie de la législation répond à ce problème. Le chapitre III (cite et maitrise de soi) développe les conséquences de ce modèle au niveau de la "constitution intérieure" de l'âme. La relation entre raison et plaisir se révèle être le problème fondamental de la politique platonicienne. Les aspects politiques du paradoxe socratique sont étudiés. Le chapitre IV (éducation et rhétorique) examine la place de la rhétorique dans le schème pédagogique. Le chapitre V (qu'est-ce qu'un préambule?) analyse les diverses formes de persuasion dans les lois. Le chapitre VI (la théorie platonicienne de la possibilité) replace la doctrine des préambules législatifs dans le cadre d'une théorie générale de la possibilité à travers une analyse de la relation entre la république et les lois. Le chapitre VII (bonté et hasard) est un chapitre conclusif sur l'ambivalence de la politique chez Platon. On y insiste sur les différences entre le demiurge du Timée et le philosophe-législateur. Cinquante-quatre notes textuelles et quatre appendice complètent l'étude<br>This study focuses on the laws of Plato and the theory of legislative preambles. The principles of the theory are clarified in chapter I (the double legislation) by means of a detailed analysis of laws iv, 718a-723b. Chapter II (constitution and consensus) shows how the platonic notion of a constitution struggles with the tension caused by two potentially opposed criteria, knowledge and harmony, and suggests that the theory of legislation can be viewed as a response to this problem. Chapter III (polis and self-control) considers the consequences of this legislative model at the level of the "internal constitution" of the soul. The relation between reason and pleasure appears as the fundamental problem of politics. The political aspects of the Socratic paradox are analysed. Chapter IV (education and rhetoric) assesses the value of rhetoric in Plato’s pedagogical scheme. Chapter V (what is a preamble?) Distinguishes various forms of persuasion in the laws. Chapter VI (the theory of possibility) traces the framework in which the doctrine of legislative preambles becomes meaningful on the basis of an analysis of the relationship between the republic and the laws. Chapter vii (goodness and chance) is a concluding chapter on the ambivalence of politics in Plato
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Jouët-Pastré, Emmanuelle. "Le jeu et le sérieux dans les Lois de Platon." Rouen, 1998. http://www.theses.fr/1998ROUEL289.

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Castel-Bouchouchi, Anissa. "L'espace platonicien." Paris, EHESS, 2001. http://www.theses.fr/2001EHES0057.

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Gérard-Baycroft, Christine. "Païdeïa de l'alogos dans la pensée pédagogique platonicienne de la République aux Lois." Paris 4, 2000. http://www.theses.fr/1999PA040231.

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Cette thèse examine un aspect particulier de la pensée pédagogique platonicienne. Elle démontre l'existence dans le cadre du rationalisme platonicien, d'une authentique paideia d'inspiration philosophique qui s'adresse spécifiquement à l'irrationnel psychique. Elle analyse d'abord les racines traditionnelles de cette paideia. Elle étudie ensuite le statut original de l'alogos humain qui autorise un tel projet pédagogique : sa nature apollinienne conformément à laquelle il porte en lui-même les moyens de son ultime réconciliation avec son autre. Elle montre enfin comment la pédagogie ironique et érotique d'inspiration socratique des textes de jeunesse est écartée du dialogue platonicien plus tardif. Dès l'époque de la République et jusqu'à celle des Lois, cette dernière est progressivement remplacée par une pédagogie poétique de la sensibilité humaine qui valorise les sentiments moraux paradoxaux de @@@@@ ou d'@@@@@@ ainsi que le sentiment esthétique de l'ordre et de l'harmonie. A la lumière de ces réflexions pédagogiques, cette thèse propose, des lors, une discussion de la notion même de rationalisme chez Platon.
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Souan, Olivier. "Le platonisme en mathématiques." Paris 4, 2006. http://www.theses.fr/2006PA040218.

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Selon le platonisme mathématique moderne, les objets mathématiques existent indépendamment de l'esprit humain ; ils sont découverts et non construits. La première partie montre les insuffisances de l'ontologie empiriste et utilitariste traditionnellement associée aux mathématiques et l'émergence du platonisme à la suite de l'abstraction croissante de la discipline. La deuxième partie met en valeur, grâce à l'idée d'une ontologie universelle, certaines notions ontologiques immanentes aux fondements des mathématiques (logique, théorie des ensembles, etc) et l'indispensabilité fondationnelle du platonisme. La troisième partie rappelle les apories de l'épistémologie mathématique, en premier lieu le dilemme de Benacerraf, puis examine ensuite de façon critique l'épistémologie mathématique naturaliste de Dehaene et Changeux. Les idées de Penelope Maddy et d'Alain Connes sont reprises. L'interprétation épistémologique que donne Gödel de ses résultats est ensuite prise en compte, et une épistémologie platonicienne est enfin élaborée à partir de la phénoménologie de Husserl<br>Modern mathematical platonism claims that mathematical objects are independent from the human mind ; they are discovered rather than constructed. The first part of our work underlines the shortcomings of the traditional empirist and utilitarist ontology embedded within mathematics and describes the rise of platonism as an alternative ontological paradigm. The second part presents the idea of a universal ontology. It reveals some ontological notions underlying the foundations of mathematics (logic, set theory, etc. ) and shows the foundational indispensability of platonism. The third part addresses the epistemological difficulties commonly attributed to platonism, especially Benacerraf's dilemma, and generalizes them as an antinomy of the philosophy of mind. Dehaene's and Changeux' naturalist epistemology of mathematics is criticized. Maddy's and Connes' ideas are recalled. Gödel's epistemological interpretation of his own results is taken into account. A platonist epistemology, based on Husserl's works, is then elaborated
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Hazebroucq, Marie-France. "Platon et la sophrosunè : essai sur la notion platonicienne de modération à partir du Charmide." Paris 1, 1996. http://www.theses.fr/1996PA010656.

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La thèse présentée est constituée d'une traduction annotée et d'un commentaire détaillé du Charmide ; ils sont suivis d'un essai sur la notion platonicienne de modération qui prend pour point de départ les résultats de l'analyse de ce dialogue et en recherche les prolongements dans d'autres dialogues de Platon, particulièrement le Protagoras, le Ménon, le gorgias, la république et le Phèdre. La difficulté d'une étude engagée de cette manière tient à ce que le Charmide ne semble pas un point de départ nécessaire à une telle étude et que ce qui est dit de la sophrosune dans ce petit dialogue socratique parait ne pas avoir beaucoup de rapports avec ce qui en est dit dans d'autres dialogues. L'analyse du dialogue montre que c'est bien la vertu spécifique de modération qui est l'objet du Charmide. L'apport essentiel de ce dialogue : la modération est la vertu du tout qu'est l'âme, entendue comme principe de pensée, immortelle, et dont le corps est partieb; comme science, elle accompagne nécessairement la pratique de l'homme modéré, à la condition d'être distinguée de toute autre technique de la mesure. Quand la connaissance de soi-même est définie comme science d'elle-même, elle s'oppose à la Sophia de Socrate et est impuissante à se mesurer elle-même comme à mesurer les autres sciences, en l'absence de la relation a un autre terme qu'elle-même, l'intelligible, et en l'absence de référence à l'âme. Prendre comme point de départ le Charmide pour étudier la notion platonicienne de modération consiste à rechercher comment Platon constitue l'unification intérieure, selon l'essence, des significations morale, politique et intellectuelle de la notion vulgaire de sophrosyne et concilie la politique, l'éducation et la philosophie<br>The present thesis includes an annotated translation of the Charmides with a detailed commentary and an essay on the platonic notion of moderation, based on the results of this dialogue analysis and considering its implications for Plato's other dialogues, mainly the protagoras, the meni, the republic and the Phaedrus. The difficulty of such a study consists in the fact that the charmides does not seem to be a relevant starting-point for such a research: indeed, what is said about sophrosyne in this short socratic dialogue does not seem to be related to what is said in other ones. The dialogue analysis shows that the specific virtue of moderation is actually the subject matter of the charmides. The essential contribution of this dialogue is as follows : moderation is the virtue of the whole constituting the soul, meant as the principle of immortal thought, which the body is a part of; as a knowledge, moderation necessarily comes along with the praxis of the moderate man, provided that it is not mistaken for any other technics of measurement. When the knowledge of oneself can be defined as the science of itself, it conflicts with socrates's sophia and appears unable to measure itself as well as to measure other sciences, in the absence of the relation to another term than itself- the intelligible- and in the absence of any reference to the soul. Taking the charmides as a starting-point to study the platonic notion of moderation consists in finding out how plato makes up the inner unity (according to essence) of moral, political and intellectual common meanings of sophrosyne ; it also consists in finding out how Plato conciliates politics, education and philosophy
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