Teses / dissertações sobre o tema "Société numérique – Gestion"

Depuis ces deux dernières décennies, les technologies numériques sont en plein essor. En offrant une infinité de possibilités allant de l’automatisation de tâches à l’intelligence artificielle et aux analyses commerciales prédictives. Elles ont bouleversé le quotidien de milliards d’individus à travers le monde. Le client, désormais hyper connecté et informé, utilise les technologies numériques pour toutes les activités du quotidien. Ce changement de fond de la société est appelé transformation numérique. Elle revêt d’une importance stratégique pour les organisations qui doivent faire face à un réel bouleversement du marché. Une analyse particulière est accordée à l’industrie bancaire dans le cadre de cette thèse. En effet, le monde bancaire n’est épargné par l’arrivée de nouveaux acteurs qui bousculent les chaines de valeur et mettent les acteurs traditionnels en situation de réagir vigoureusement pour faire face à cette nouvelle concurrence (Forrester, 2019). Dans ce nouveau contexte, les systèmes d'information (SI) sont devenus très complexes par l’absorption de dernières tendance technologiques et par l'accumulation de projets de transformation hétérogènes, permettant de répondre à des besoins ponctuels et spécifiques des clients (Benedikt Pittl, 2017). Le système d’information doit donc gérer d’importants et complexes volumes d'informations à la fois utiles pour le fonctionnement interne mais aussi lui permettant de communiquer avec l’extérieur et répondre aux demandes des clients. (Roux et al., 2004) souligne que le système d’information est fortement lié aux évolutions stratégiques de l’entreprise. Dès lors, l’évolution du système d’information devient, un point clé de la gestion du changement liée aux transformation numériques. Etant donné sa complexité, le SI est donc un levier critique qu’il convient d’inclure de façon particulière dans une réflexion sur la gestion de l’évolution de l’entreprise à l’aune du numérique. Le préalable à cette réflexion peut résider dans la connaissance, par les banques, de leur capacité actuelle à absorber les transformations engendrées par nouvelles tendances technologiques. Une étude préliminaire nous a permis de constater que les organisations éprouvent des difficultés pour cadrer cette transformation et en identifier les limites. Sur la base d’une analyse approfondie de l’état de l’art et une première conceptualisation de la transformation numérique et ses spécificités, nous proposons: 1) Un modèle d’évaluation de la maturité de la transformation numérique. Cet outil spécifique au domaine bancaire identifie les capacités nécessaires pour améliorer l’expérience client fournie par les banques. 2) Un modèle de diagnostic du SI, permettant aux managers de mieux conduire les transformations en analysant leurs impacts sur le système d’information de l’entreprise et en prenant en compte l’environnement existant. Nous considérons notre approche participative, car elle propose le design comme une méthode de recherche dont la pratique constitue une partie intégrante et essentielle du processus. Les apports de cette recherche sont multiples. Tout d’abord elle contribue à la littérature existante sur la transformation numérique et le pilotage des systèmes d’information. La diversité des méthodologies utilisées (Revue de littérature systématique, Entretiens semi-directif, focus groupes) ainsi que l’usage de deux paradigmes (étude descriptive et étude prescriptive) pour les deux projets de recherche constituent l’apport méthodologique. Un certain nombre de limites sont inhérentes à ce travail de thèse, dans sa dimension instrumentale notamment. La cohérence interne de chaque outil, bien que mise à l’épreuve de différentes applications, n’est pas exempte, par construction, d’une part de subjectivité et d’arbitraire. La pertinence des outils proposés, si elle a pu être testée partiellement à l’aune de cas d’entreprises, reste soumise à l’épreuve de la généralisation<br>Over the past two decades, digital technologies have flourished. By offering endless possibilities ranging from task automation to artificial intelligence and predictive business analytics. They have changed the daily lives of billions of people around the world. The customer, now hyper connected and informed, uses digital technologies for all daily activities. This fundamental change in society is called digital transformation. It is of strategic importance to organizations facing a real upheaval in the market. A particular analysis is given to the banking industry within the framework of this thesis. Indeed, the banking world is not spared by the arrival of new players who are shaking up value chains and putting traditional players in a position to react vigorously to face this new competition (Gartner, 2019a; Forrester, 2019). In this new context, information systems (IS) have become very complex by the absorption of the latest technological trends and by the accumulation of heterogeneous transformation projects, making it possible to meet specific and specific customer needs (Benedikt Pittl , 2017). The information system must therefore manage large and complex volumes of information both useful for internal operations but also allowing it to communicate with the outside and respond to customer requests. (Roux et al., 2004) underlines that the information system is strongly linked to the strategic changes of the company. Therefore, the evolution of the information system becomes a key point in the management of change linked to digital transformation. Given its complexity, the information system is therefore a critical lever that should be included in a particular way in a reflection on the management of the evolution of the company in the digital light. The prerequisite for this reflection may lie in the knowledge, by the banks, of their current capacity to absorb the transformations generated by new technological trends. A preliminary study has shown us that organizations are having difficulty framing this transformation and identifying its limits. Based on an in-depth analysis of the state of the art and a first conceptualization of digital transformation and its specificities, we propose: 1) A model for evaluating the maturity of digital transformation. This banking-specific tool identifies the capabilities needed to improve the customer experience provided by banks. 2) An IS diagnostic model, allowing managers to better conduct transformations by analyzing their impacts on the company's information system and taking into account the existing environment. Our approach is participatory , because it offers design as a research method whose practice is an integral and essential part of the process. The contributions of this research are multiple. First of all, it contributes to the existing literature on digital transformation and the management of information systems. The diversity of methodologies used (systematic literature review, semi-structured interviews, focus groups) as well as the use of two paradigms (descriptive study and prescriptive study) for the two research projects constitute the methodological contribution. A certain number of limits are inherent in this thesis work, in its instrumental dimension in particular. The internal consistency of each tool, although put to the test by different applications, is not exempt, by construction, from a part of subjectivity and arbitrariness. The relevance of the proposed tools, although it has been possible to partially test it in the light of business cases, remains subject to the test of generalization

La première moitié du XXIe siècle est marquée par le phénomène profondément disruptif des innovations digitales et de leur psychosociologie, élargi à des game changers technologiques, situationnels et socioculturels, tous caractérisant la civilisation numérique. Cette recherche doctorale porte sur l’émergence des nouvelles compétences des managers dans le contexte de la civilisation numérique. Elle propose de compléter les matrices existantes de hard et soft skills par des nouvelles compétences, appelées compétences d’adaptation, spécialement conçues pour la réactivité de l’entreprise aux changements économiques, technologiques, écologiques, sociologiques et politiques, du monde extérieur dans le contexte de la civilisation numérique. Cette recherche exclusivement qualitative, visant à aller à l’encontre des idées reçues pour proposer un apport utile à la transformation des organisations, s’est organisée en deux temps. D’abord, une phase exploratoire a conduit à poser des hypothèses à partir notamment de l’expertise et des intuitions d’un groupe d’experts et de mon expérience terrain. Puis, une phase confirmatoire a visé à vérifier l’originalité et la solidité des hypothèses et des intuitions directement auprès des acteurs clés. Elle a produit un inventaire de dix-huit « bouleverseurs » (« game changers ») de la civilisation numérique et un modèle de vingt « compétences d’adaptation » des managers. En interrogeant les référentiels de compétences des managers hérités du passé sur leur capacité à accompagner les transformations d’organisations, le projet professionnel de cette recherche est de contribuer à sensibiliser les entreprises, leurs DRH, les dirigeants de l’enseignement supérieur, les formateurs et enseignants en gestion, sur la nécessité de faire évoluer la hiérarchie des compétences managériales requises pour le fonctionnement efficace des organisations et notamment des entreprises pour les prochaines décennies du XXIe siècle. Ce travail de recherche veut inviter le monde professionnel et universitaire à poursuivre la transformation d’un modèle de compétences managériales plus adapté à l’écosystème dans lequel les entreprises et organisations devront vivre et se développer au fil des prochaines décennies<br>The beginning of the 21st century has experienced a revolution due to digital innovations. This revolution has provoked technological, situational and sociocultural changes creating our digital civilization at the same time. This doctoral thesis focuses on the new emerging skills of managers in the context of digital civilization. The purpose of my research was to complement the current “hard and soft” skills with skills of a new nature. I have designated them as: “adaptive skills”. Thanks to these, companies are to react better to economic, technological, sustainable, sociological, and political changes in their environment. This qualitative research aimed to help the transformation of organizations by disproving preconceived ideas. It consists of two parts. Firstly, I came to a hypothesis from an exploration of debates with an expert group and my own experience. Secondly, I checked the robustness of that hypothesis by involving stakeholders like digital innovators, transformation leaders and operational managers. The research has resulted in a model with 18 “game changers” and 20 “adaptive skills”. This research has shown that current competency models are not fully adapted to the context of digital civilization (in the first 50 years of the 21st century). They don't take new trends and current game changers into account. It shows why Human Resources departments should rethink their managerial skills approach by integrating the “adaptive skills”. In a fast-paced environment, this research also invites management school Deans to take those new skills into account in the preparation of the future managers

Quand, s'alignant sur le paradigme du traitement de l'information etabli par le prix nobel h. Simon, le manager prend pour ideal normatif l'ordinateur qui recoit, traite et diffuse de l'information, il se conforme a :. Une conception mutilante de la raison,. Une vision aplatie de la communication,. Une comprehension reductrice de la perception et de l'intuition,. Une perspective manipulatricede l'exercice du pouvoir. Cette critique se deploie a partir de perspectives externes a la gestion (philosophie, linguistique, neurobiologie. . . ) et a partir des travaux recents et decisifs en gestion et en sciences des organisations. Au dela de la critique, cette these developpe, pour la gestion, une alternative coherente avec les acquis d'une anthropologie issue de la psychanalyse qui voit l'homme comme etre de parole (d. Vasse). C'est pourquoi, sous le theme du management deliberatif. Une autre forme de management est alors proposee. Un management qui, a partir de son fondement anthropologique, vise a :. Articuler parole et information, raison et rationalite. Faire droit a l'experience sensible. . Developper la perspective d'un pouvoir partage. De plus, cette these tente d'identifier,avec realisme, les axes de changement que requierent le developpement d'un tel management. L'auteur, pour finir, illustre la possibilite du management deliberatif dans le contexte du management des processus ouverts et des systemes d'information qui les supportent. L'epistemologie de cette recherche s'inscrit dans une perspective constructiviste ou les hypotheses et les conceptualisations ont eteelaborees progressivement au cours d'interactions entre le chercheur, son terrain et sa communaute de recherche. Aussi le terrain de cette these a-t-il ete conduit dans le cadre d'une approche clinique et longitudinale, sous la forme d'une recherche action dans un contexte fortement marque par l'usage des technologies de l'information : une entreprise multinationale de l'informatique, a l'occasion du developpement des systemes d'information (gestion electronique de documents. . . . ) qui supportent le processus transversal de lancement des produits nouveaux.

A l’instar de nombreux pays africains, le Gabon, est depuis plus de dix ans, le réceptacle d’une intense activité à polarisation variable sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication. En fait, Il a succombé comme les autres, au charme du paradigme du développement des sociétés dominant de ce début de XXIe siècle : la Société de l’Information dont le Sommet Mondial sur la Société de l’Information (SMSI) de Genève en 2003 a été le couronnement d’une mobilisation planétaire. Sauf que, au-delà de l’effervescence débordante qui en a résulté, des discours politiques de nombreux acteurs, des déclarations de bonnes intentions et des projets de marque « société de l’information et TIC » qui se sont succédé, les nombreux enjeux géopolitiques véhiculés par la problématique géographique de l’insertion des TIC tardent à être perçus comme tels. En effet, la géopolitique de l’insertion des TIC au Gabon révèle un bicéphalisme emblématique devenu structurant : action politique résiduelle et instrumentalisation des TIC, modernité criante et vétusté des infrastructures, dynamiques socio-territoriales des accès et inégalités spatiales équivalentes. C’est dans ce cadre politique incertain, qu’il a paradoxalement été évoqué l’ambition du Gabon de devenir un pôle numérique majeur. Or, dans un Gabon en quête de perspectives de développement, les accès à la téléphonie mobile, les accès Internet, les usages pour tous, la formation aux usages et leur corollaire (infrastructures, équipements, etc. ) ne sont qu’une interface. Ils sont censés nourrir un projet politique de déploiement des TIC incluant une dimension industrielle des services dans le cadre d’un technopôle à vocation sous-régionale. C’est le prix d’un réel leadership régional High Tech et surtout d’une « autre » participation à la mondialisation et à la société de l’information<br>Following the example of numerous African countries, the Gabon, is for more than ten years, the receptacle of an intense activity with variable polarization on the new technologies of information and the communication. In fact, It succumbed as the others, in the charm of paradigm of the dominant development of the societies of this beginning of XXIth century: the Information society the World Summit of which on the Information society (SMSI) of Geneva in 2003 was the crowning of a global mobilization. Without, beyond the overflowing excitement which resulted from it, political speeches of numerous actors, declarations of good intentions and leading projects " information society and ICT " which succeeded one another, the numerous geopolitical stakes conveyed by the geographical problem of the insertion of the ICT delay being perceived as such. Indeed, the geopolitics of the insertion of the ICT in the Gabon reveals a symbolic bicéphalisme become structuring: residual political action share and instrumentalisation ICT, striking modernity and outdatedness of infrastructures, socio-territorial dynamics of the accesses and the equivalent spatial disparities. It is in this uncertain political executive, that was paradoxically evoked the ambition of the Gabon to become a digital major pole. Now, in a Gabon in search of perspectives of development, the accesses to the mobile telephony, the internet access, the manners for all, the formation in the manners and their corollary (infrastructures, equipments, etc. ) are only an interface. They are supposed to feed a political project of deployment of the ICT including an industrial dimension of the services within the framework of a science park with sub-regional vocation. It is the prize of a real regional leadership High Tech and especially a "other" participation in the globalization and in the information society