Статті в журналах з теми "Appropriation technologique"

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Uhlrich, Gilles, and Serge Éloi. "Formation à l’observation de futurs intervenants éducatifs en rugby : quelles conséquences pour leur conception du jeu?" Revue des sciences de l’éducation 42, no. 2 (December 21, 2016): 123–47. http://dx.doi.org/10.7202/1038464ar.

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Анотація:
Cet article théorique s’inscrit dans le champ de l’analyse de l’activité humaine. Nous nous intéressons au développement d’étudiants en formation initiale en Sciences et techniques des activités physiques et sportives, spécialistes de rugby. Nous repérons les moments d’un processus de genèse instrumentale (Rabardel, 1995) d’étudiants qui utilisent un artefact matériel, sous la forme d’un logiciel informatique dédié à la description du jeu de rugby à 7. En mobilisant la démarche technologique, nous identifions au fil du module de formation des comportements révélateurs d’une appropriation du logiciel. La controverse entre les étudiants à propos de la qualification des phases de jeu, que l’utilisation de l’outil informatique provoque, contribue à développer autant la phase d’instrumentation (prise en mainde l’outil) que la phase d’instrumentalisation (mise à leur mainde l’instrument). Ce double processus amène les étudiants à alimenter initialement le registre de technicité de lecture du rugby, développant ainsi leur compétence àlirele jeu qui se déroule sous leurs yeux.
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Pelletier, Claudia, and Éliane M. F. Moreau. "L’appropriation des technologies de l’Internet et ses facteurs critiques de succès." Revue internationale P.M.E. 21, no. 2 (March 12, 2009): 75–117. http://dx.doi.org/10.7202/029432ar.

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Анотація:
Résumé Divisée en deux volets, une étude exploratoire a été réalisée dans quatre PME de la région de la Mauricie au Québec. Premièrement, à l’aide d’une représentation conceptuelle basée sur les construits de compétences de l’utilisateur (Munro et al., 1997), de sentiment d’efficacité personnelle eu égard aux technologies (Compeau, Higgins et Huff, 1999 ; Compeau et Higgins, 1995) et d’absorption cognitive (Agarwal et Karahanna, 2000), une collecte de données auprès de 30 utilisateurs d’applications de l’Internet a permis d’évaluer leur utilisation et leur appropriation en contexte de PME. Dans cette perspective de l’appropriation technologique, les résultats démontrent que les compétences et le sentiment d’efficacité personnelle par rapport à ces applications peuvent jouer un rôle important, tout en étant liés de façon significative. Deuxièmement, la réalisation d’entrevues semi-dirigées auprès des gestionnaires responsables des systèmes et des technologies de l’information a permis une analyse qualitative des facteurs contribuant ou non à encourager l’utilisation et l’appropriation des applications de l’Internet dans les PME. Il a alors été constaté que l’importance des mesures de sécurité, la consultation des futurs utilisateurs, la formulation et la diffusion d’objectifs clairs, le soutien et l’encouragement à l’utilisation de la part de l’équipe dirigeante, la disponibilité des ressources ainsi que les mécanismes de gestion des problèmes et des crises survenant inévitablement sont autant de facteurs ne trouvant pas nécessairement écho auprès des gestionnaires de PME. Ces derniers sont autant d’éléments qui risquent d’affecter le degré d’appropriation technologique des utilisateurs, et ce, de plusieurs manières. Notamment, par leurs effets, directs ou indirects, sur le niveau de compétences des utilisateurs et leur sentiment d’efficacité personnelle eu égard aux technologies.
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Lejeune, Michel. "L’apport de la sociologie de la technologie à la professionnalisation de l’ingénieur." Phronesis 4, no. 2 (October 5, 2015): 34–41. http://dx.doi.org/10.7202/1033448ar.

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Анотація:
La professionnalisation de l’ingénieur, sous l’angle de la sociologie de la technologie, s’inscrit dans les énoncés de principe et les normes canadiennes d’agrément des programmes universitaires d’ingénierie. La question du développement des technologies (production, diffusion et appropriation) se rattache en tous points aux qualités personnelles et sociales de l’ingénieur auxquelles réfèrent les écoles d’ingénierie et leurs organismes de régulation. La profession d’ingénieur s’enracine d’ailleurs dans des milieux industriels et sociaux de plus en plus sensibles aux dimensions sociales de la technologie, considérant les nouvelles dynamiques qui s’y rattachent en regard des impacts de la technologie sur la société et dans les entreprises.
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Moreno Gaytán, Silvia Iveth. "Entre lo comunitario y la escasez: La práctica de la agricultura urbana en la zona oriente del Valle de México / Between the community and scarcity: The practice of urban agriculture in the eastern zone of the Valley of Mexico." Revista Trace, no. 81 (January 31, 2022): 24. http://dx.doi.org/10.22134/trace.81.2022.807.

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Анотація:
El objetivo central del presente artículo es abordar la función de la agricultura urbana como práctica de apropiación del espacio urbano y la construcción comunitaria encaminada a generar sistemas alimentarios locales. El texto analiza un triple caso de estudio en el que se aplicaron técnicas cualitativas en áreas periféricas populares al oriente de la zona metropolitana de la Ciudad de México, con lo cual se evidencian las innovaciones y estrategias alimentarias a microescala, que son poco valorizadas fuera del ámbito local, debido al bajo capital tecnológico y digital para la difusión de sus alcances. Los resultados presentan rasgos particulares sobre la revalorización de los espacios ecológicos y ociosos en áreas urbanas, así como sobre la construcción de formas diferenciadas de habitar los contextos urbanos y sobre el modo en el que se teje el sentido de pertenencia de una comunidad que recupera los recursos territoriales a través de reconocer momentos críticos que influyen en la reinvención de prácticas y en la generación de estrategias de apoyo mutuo.Abstract: The main objective of the present paper is to address the function of urban agriculture as a practice of appropriation of urban space and community construction aimed at generating local food. The text analyzes a triple case study in which qualitative techniques were applied in popular peripheral areas to the east of the metropolitan area of Mexico City, which shows the innovations and food practices on a micro scale that are little valued outside of the local sphere due to the low technological and digital capital for the spreading of their scope. The results present particular features on the revaluation of idle spaces and ecological reserves within urban areas, as well as the construction of differentiated ways of inhabiting urban contexts and the way in which the sense of belonging of a community that recovers territorial resources is woven through the recognition of critical moments that influence the reinvention of practices and the generation of mutual support strategies.Keywords: agriculture; local; urban; popular neighborhoods; territory.Résumé : Cet article o pour objectif l’analyse des pratiques de l’agriculture urbaine, entendues comme une forme d’appropriation de l’espace urbain et de la construction communautaire visant à établir des réseaux d’alimentation. Le texte offre une triple étude de cas à partir de quartiers populaires de l’orient de la zone métropolitaine de Mexico. Sur la base de techniques quantitatives, l’article met en évidence les innovations sociales et les pratiques pour la souveineté alimentaire à échelle micro, lesquelles tendent à être peu valorisées en raison du bas capital technologique et digital nécessaire pour la diffusion de leur couverture. Les résultats présentent de quelle façon les savoirs d’origine rurale se revalorisent et comment se construisent les formes diférenciées d’habiter les contextes urbains. Ils démontrent la présence d’un sentiment d’appartenance à la communauté, capable de récupérer les ressources territoriales à travers la reconnaissance des moments critiques, de réinventar des pratiques et de générer des stratégies d’appui mutuel.Mots-clés : agriculture ; local ; urbain ; quartiers populaires ; territoire.
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Barbillon, E., A. Moch, and L. Rioux. "Appropriation de l'espace et satisfaction au travail. Étude auprès du personnel travaillant en institut universitaire de technologie." Pratiques Psychologiques 12, no. 3 (September 2006): 379–93. http://dx.doi.org/10.1016/j.prps.2006.06.006.

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Picabea, Facundo. "Inclusive innovation and sustainable development in affordable habitat." Regions and Cohesion 9, no. 2 (June 1, 2019): 57–87. http://dx.doi.org/10.3167/reco.2019.090204.

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Анотація:
English abstract: In the last thirty years, Latin America has seen a significant growth in a set of approaches, schools of thought and social movements, which posit that is impossible to effect a transformation in the region without processes focused on inclusion and democracy. Recent analyses on some of these trends reveal the existence of linear and deterministic assumptions in the various models used to address the issue. From the analytical dimension to the regulatory, this work puts forward an inclusive and participatory development model. Unlike technological systems based on income maximization, private appropriation and benefit restriction, Social Technological Systems represent a systemic strategic vision: new development paths, new ways of thinking about problems and socio-technical solutions, and new ways of exercising democracy.Spanish abstract:En los últimos treinta años, América Latina ha visto crecer significativamente un conjunto de enfoques, corrientes y movimientos sociales que sostienen la imposibilidad de transformar la región si no es a través de procesos que valoricen la inclusión y la democracia. Recientes análisis sobre algunas de estas corrientes ponen en evidencia la continuidad de supuestos lineales y deterministas. De la dimensión analítica a la regulatoria, este trabajo propone un modelo de desarrollo inclusivo y participativo. Frente a los sistemas tecnológicos basados en la maximización de la renta, la apropiación privada y la restricción de los beneficios, los Sistemas Tecnológicos Sociales responden a una visión estratégica sistémica: nuevos senderos de desarrollo, nuevas formas de concebir problemas y soluciones socio-técnicas, nuevas formas de ejercer la democracia.French abstract:Durant les trente dernières années, l’Amérique latine a connu la croissance significative d’un ensemble d’approches, d’écoles de pensée et de mouvements sociaux qui revendiquent l’impossibilité d’une transformation dans la région sans processus inclusifs et démocratiques. Des analyses récentes de certaines de ces tendances révèlent l’existence de suppositions linéaires et déterministes dans les modèles utilisés. Partant d’une dimension analytique vers une perspective règlementaire, ce travail revendique un modèle de développement inclusif et participatif. A la différence des systèmes technologiques fondés sur la maximisation des revenus, l’appropriation privée et la restriction des bénéfices, les Systèmes Sociaux Technologiques représentent une vision systémique stratégique : des voies et des manières nouvelles pour penser les problèmes et les solutions sociotechniques et des formes novatrices d’exercice démocratique.
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Rodríguez Echavarría, Tania. "Frontera, extracción agrícola y nuevas lógicas de apropiación en Talamanca, Costa Rica / Border, agricultural extractivism and new forms of appropriation in Talamanca, Costa Rica." Revista Trace, no. 80 (July 30, 2021): 79. http://dx.doi.org/10.22134/trace.80.2021.790.

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El presente artículo busca generar una reflexión sobre cómo el cantón fronterizo de Talamanca (Costa Rica y Panamá) ha fungido como un espacio de oportunidad para la expansión del extractivismo agrícola (banano y plátano) y la transferencia tecnológica; y, al mismo tiempo, por su riqueza ambiental, ha sido un laboratorio para la conservación internacional. Demostraremos, a través de la etnografía crítica, cómo en este territorio las actividades extractivas se han ido diversificando alrededor del cultivo del cacao, introduciendo nuevas formas de extracción, como la apropiación del conocimiento local, la introducción de nuevas estrategias productivas y la modificación del material genético. Esto con el fin de transformar el modo de producción indígena del cacao para hacerlo más resistente y competitivo, e integrarlo a la lógica del mercado. Abstract: This article seeks to generate a reflection on how the border canton of Talamanca (Costa Rica and Panama) has served as a space of opportunity for the expansion of agricultural extractivism (banana and plantain) and technology transfer, and at the same time, due to its environmental richness, has been a laboratory for international conservation. We will demonstrate, through critical ethnography, how in this territory, extractive activities have been diversifying around cocoa cultivation, introducing new forms of extraction such as the appropriation of local knowledge, the introduction of new productive strategies and the modification of genetic material. The aim is to transform the indigenous mode of cocoa production to make it more resistant and competitive, and to integrate it into the logic of the market. Keywords: borders; extractivism; monoculture; cocoa; Costa Rica.Resumé : Cet article vise à susciter une réflexion sur la manière dont le canton frontalier de Talamanca (Costa Rica et Panama) a servi d’espace d’opportunité pour l’expansion de l’extractivisme agricole (banane et plantain) et le transfert de technologie, et en même temps, grâce à sa richesse environnementale, un laboratoire pour la conservation internationale. Nous montrerons, à travers une ethnographie critique, comment dans ce territoire, les activités extractives se sont diversifiées autour de la culture du cacao, introduisant de nouvelles formes d’extraction telles que l’appropriation des savoirs locaux, l’introduction de nouvelles stratégies de production et la modification du matériel génétique. Ceci, afin de transformer le mode de production indigène du cacao pour le rendre plus résistant et compétitif, et l’intégrer dans la logique du marché.Mots-clés : frontières ; extractivisme ; monocultures ; cacao ; Costa Rica.
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Miklósvölgyi, Zsolt, and Márió Z. Nemes. "“Who should we hate today?”: Notes from an illiberal laboratory." Maska 36, no. 201 (June 1, 2021): 148–57. http://dx.doi.org/10.1386/maska_00064_1.

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Similarly to other ethnofuturistic movements (e.g. Afrofuturism, Blaccelerationism, Sinofuturism, Gulf-Futurism, Baltic Ethnofuturism) Hungarofuturism is an experiment in identity-poetical imagination, based on a radically ironic exaggeration of minority identity. As opposed to notions of Hungarianness currently hegemonic in Hungary, this is an alternative concept of what it means to be Hungarian, the discovery of a post-Hungarianism. The Hungarofuturist reprogramming of the hegemonic “nation-machine” does not create organic knowledge and narratives, but anachronisms, phantom-like events in which the incompatibility of the various elements hybridizes history and the cosmos until the very moment of “overidentification” (Slavoj Žižek). One of the primary examples of Hungarofuturist “overidentification” is best demonstrated in the example of hijacking and appropriating the most common pseudo-myth of the esoteric subcultures of the Hungarian far-right: Hungarians—as the so-called “chosen ones”—originating from outer space, namely from the Sirius star system. One of the primary aims of this article is to decipher, hijack, and deweaponize the core of this conspiracy theory, thus demonstrating how Hungarofuturist’s ways of (counter-) narrative-making are capable of deconstructing the phantoms of 1 This essay is partially based on our following previous texts: “Hungarofuturist Manifesto”, in Technologie und das Unheimliche, 2017; “Terraforming PostHungarianness”, WUK, 2020; “Parapolitik der Außerirdischen Interessen”, Kunst und Kirche, 2021. ethnographic authenticity promoted not only by FIDESZ, but by contemporary nationalist political agendas all over the world.
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Veronnezzi, João Luís, and Claudia Pato Carvalho. "Arteria – A Regional Cultural Mapping Project in Portugal." Culture and Local Governance 5, no. 1-2 (December 30, 2015): 117–36. http://dx.doi.org/10.18192/clg-cgl.v5i1-2.1467.

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This paper discusses the relation between cultural mapping and participatory community cultural mapping, proposing the integration of a mobile device application (app) in the cultural mapping process of the Arteria project. This application aims to expand the notion of cultural appropriation by exploring how citizens can make crucial contributions to the cultural mapping process. This technology will evolve from and improve Arteria’s digital platform/website by boosting the processes of collection and registration of tangible and intangible cultural assets and the dissemination of registered cultural assets. The app will also enhance the connection among socio-cultural actors and improve the quality of community involvement in the cultural, social, and political dynamics of this cultural mapping project. To justify the need for such a tool, an overview of the project’s intent, objectives, and activities is presented, as well as its philosophy of intervention in local communities.Keywords: Arteria, community involvement, cultural mapping, cultural technology, mobile appRésumé: Cet article discute de l’introduction d’une application mobile dans le processus de cartographie culturelle du projet Arteria et met en évidence les liens entre planification culturelle et participation. L’application mobile vise à approfondir le sens de l’appropriation culturelle en explorant en quoi la participation citoyenne peut enrichir les processus de cartographie culturelle. La participation en ligne permettra d’enrichir les données et la plateforme d’Arteria en y ajoutant des références aux propriétés tangibles et intangibles de la culture urbaine. Cet article discute en quoi cette application mobile permettra d’enrichir les liens entre les acteurs socio-culturels et en quoi elle permettra également d’ajouter à la qualité de la participation et de l’implication citoyenne en tenant compte des dynamiques politiques de ces formes de planification.Mots clé: Arteria, participation de la communauté, cartographie culturelle, technologie culturelle, application mobile
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Bouzidi, Laïd, Sabrina Boulesnane, and Monia Benaissa. "L’évolution des Technologies de l’Information et de la Communication : la co-construction avec les usages." Que sont devenues les Technologies de l’Information et de la Communication ? 6, no. 3 (February 7, 2018). http://dx.doi.org/10.25965/interfaces-numeriques.2631.

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L’évolution des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) est étroitement liée, d’un côté à leurs usages et leurs appropriations par les acteurs humains, d’un autre côté au périmètre fonctionnel qu’elles couvrent et à la performance technique qu’elles réalisent au sein des organisations. Mais cette vision tridimensionnelle est relativement récente. Elle est le fruit de recherches ayant mis en relief le surdimensionnement de la dimension technologique au détriment des deux autres : humaine et fonctionnelle. Notre article présente l’évolution des TIC à travers une approche tridimensionnelle en essayant d’expliciter les paradigmes ayant servi à construire cette démarche. Tout en appréhendant les apports de l’évolution des TIC sous plusieurs angles, nous relevons l’importance de nouveaux questionnements tels que la dimension « verte » des TIC.
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Montésinos-Gelet, Isabelle, Marie Dupin de Saint-André, and Robert Bourdeau. "ACCOMPAGNER DES ÉLÈVES EN DIFFICULTÉ DANS LEUR APPROPRIATION DE L’ÉCRIT À L’AIDE DE LA LITTÉRATURE JEUNESSE." Revue de recherches en littératie médiatique multimodale 2 (June 6, 2018). http://dx.doi.org/10.7202/1047309ar.

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Certains élèves éprouvent des difficultés quant à leur entrée dans l’écrit dès le préscolaire. Pour éviter que ces difficultés se consolident, certaines pratiques d’éveil à l’écrit s’avèrent efficaces. Dans cet article, il est question de telles pratiques exemplaires à travers l’étude de cinq observations réalisées dans une classe de transition accueillant six élèves qui n’avaient pas atteint les exigences minimales attendues au terme de leur année de préscolaire. Dans la classe de transition de Robert, ils ont été engagés dans des pratiques fréquentes, très diversifiées et soigneusement planifiées autour de réseaux littéraires regroupant des œuvres de qualité. Ils ont bénéficié de tâches signifiantes et cognitivement exigeantes leur permettant de travailler les différentes habiletés de lecture, d’écriture et d’oral, de manière intégrée et en contexte, tout en recevant un étayage soutenu de la part de Robert et de fréquentes rétroactions. L’environnement de la classe était particulièrement porteur, avec ses coins lecture, écriture et écoute, et des ressources technologiques très souvent utilisées.
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Fortin, Claude, and Kate Hennessy. "The Appropriation of a Digitally-Augmented Agora: Field Study of the Structuration and Spatialization of an Issue Public in Urban Space." Canadian Journal of Communication 40, no. 4 (November 11, 2015). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2015v40n4a2926.

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In 2013, we conducted a ten-week qualitative field evaluation of an interactive public space art installation. During these three months, we observed a vast array of examples of how the general public appropriated this technological artifact and the public space in which it was deployed. This article draws on Mosco’s political economy of communication framework to examine how one specific issue public—composed of several different groups actively engaged against police misconduct and brutality—creatively made use of Mégaphone in conjunction with online media to self-report, self-represent, and self-publish alternative and oppositional views around incidents of police abuses of power. In doing so, we explore how structuration, spatialization, and commodification might offer critical perspectives on interactive urban technologies.Nous avons effectué en 2013 une étude de terrain pendant dix semaines dans le but d’évaluer une installation numérique interactive déployée en espace public. Lors de cette étude qualitative, nous avons pu observer comment les passants s’appropriaient à la fois la technologie et l’espace. En s’inspirant du cadre théorique de Mosco sur l’économie politique de la communication, cet article analyse comment certains membres d’un public constitué autour du problème de la brutalité policière ont utilisé Mégaphone en relai avec l’Internet pour mettre en exergue, présenter et auto-publier leurs témoignages livrés en opposition et en marge des idées reçues. Ce faisant, cette étude vise à soutenir une réflexion sur l’application empirique de la structuration, la spatialisation et la marchandisation en rapport avec les technologies urbaines interactives.
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Jochems, Sylvie, Melanie Millette, and Josianne Millette. "Hybridization of Engagement Practices: Use of Communications Technology During the Quebec Red Square Movement." Networking Knowledge: Journal of the MeCCSA Postgraduate Network 6, no. 3 (November 29, 2013). http://dx.doi.org/10.31165/nk.2013.63.304.

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Since the 1990s, engagement practices have been transforming, becoming more diverse (Ion 1997; Sommier 2003; Bobineau 2010), especially with the growing use of new communication technologies (Blondeau 2007; Cardon and Granjon 2010). In the wake of these changes, discourses insisting on a loss of community and collective action have surfaced that encourage scepticism about the potential of these technologies to support political and social engagement, arguing that communication technologies were the cause of social fragmentation and of growing individualism (Putnam 2000; Bauman 2006). Recent social movements, such as the Arab Spring, the Indignados, Occupy and the ‘carrés rouges’ (red square) movement in Quebec are now casting doubt on this discourse. While many researchers have set out to examine how social movements under authoritarian regimes use social media and mobile technologies to organize, gain visibility and disseminate images of their actions around the world, the reconfiguration of collective action associated with the use of social media, and the relationship between social engagement and the use of technology in contemporary liberal democracies have been largely neglected. Technology is used in complex social, political and technological contexts that generate cultural interpretations and frameworks of practice in response to which individuals and groups stake out a space of freedom to practise resistance and appropriation (Jouët 2000; Jauréguiberry and Proulx 2011). How ICT and mobile communication uses contributed to and were embedded in the transformation of engagement practices during the carrés rouges and what it reveals about the transformations engagement practices, is the focus of the present paper. The red square movement, launched by student strikers in Quebec in spring 2012, provides a rich opportunity to study how social movements with historical roots can embrace mobile and participatory technologies, and evolve along with their communicational environment. Based on a study of mobile and participatory technology practices used by the red squares, and using an approach midway between communications, sociology and social work research, we argue that by encouraging mobilization and coordination (Millette, Millette and Proulx 2012) and citizen expression (Monnoyer-Smith 2011), the use of social media and mobile technologies contributes to the hybridization (Bennett and Segerberg 2012; Canclini 2010) of political and social engagement practices. RÉSUMÉ EN FRANÇAIS Depuis la fin des années 1990, les pratiques d'engagement se diversifient et se transforment (Ion, 1997; Sommier, 2003; Lamoureux, 2008; Bobineau, 2010), notamment en lien avec les technologies de communication (Blondeau, 2007; Cardon et Granjon, 2010 ). Or, une perspective déplorant le déclin de la vie communautaire et associative a nourri une méfiance face aux usages de ces technologies comme pratiques d’engagement social et politique, celles-ci étant considérées comme favorisant l’individualisme et la fragmentation de l’action collective (Putnam, 2000 ; Bauman, 2006). Or, de récentes mobilisations, dont les mouvements du printemps arabe (2010), des indignés (2011) et des carrés rouges au Québec (2012) remettent en cause ces discours. Depuis la fin des années 1990, les pratiques d'engagement se sont diversifiées et transformées (Ion, 1997; Sommier 2003; Bobineau 2010), notamment en lien avec les technologies de communication (Blondeau 2007; Cardon et Granjon 2010). Une perspective déplorant le déclin de la vie communautaire et associative a nourri une méfiance face aux usages de ces technologies comme pratiques d’engagement social et politique, celles-ci étant considérées comme favorisant l’individualisme et la fragmentation de l’action collective (Putnam 2000; Bauman 2006). Or, les récentes mobilisations du Printemps Arabe, du mouvement des Indignados, d’Occupy et des carrés rouges au Québec, remettent en cause de tels discours. Si plusieurs travaux se sont penchés sur les mobilisations citoyennes dans des contextes politiques autoritaires, pour décrire comment les médias sociaux ont notamment servi à rendre visible l’indignation et l’action citoyennes, peu de chercheurs ont abordé les reconfigurations de l’action collective associées aux usages des médias sociaux, de même que les relations entre engagement et usages des technologies dans le contexte des démocraties libérales contemporaines. Or, au-delà de la stricte manipulation des technologies, un usage s’inscrit dans un contexte social, politique et technologique d’où émergent des interprétations culturelles et des cadres de pratiques, face auxquels les individus et les collectifs conservent toutefois un espace de liberté pour pratiquer résistances et détournements (Jouët 2000; Jauréguiberry et Proulx 2011). Comment les usages des TIC mobiles ont-ils contribué et comment ont-ils été enchassés dans les transformations des pratiques d’engagement sociales et politiques pendant le mouvement québécois des carrés rouges québécois, et que cela révèle-t-il des transformations des pratiques d’engagement? Initié par la grève des étudiant.es du Québec en 2012, le cas des carrés rouges offre l'occasion d'observer comment des mouvements s'inscrivant en continuité avec des formes de mobilisation « historiques » peuvent intégrer les technologies mobiles et participatives et se transformer avec leur environnement communicationnel. À partir d’une description des pratiques liées aux technologies mobiles et participatives déployées dans le cadre du mouvement des carrés rouges et d’une approche à l’intersection des études en communication, de la sociologie de la communication et du travail social, nous proposons ainsi de considérer que les usages de ces technologies de communication, à travers des pratiques de mobilisation, de coordination (Millette, Millette et Proulx 2012) et d'expression citoyenne (Monnoyer-Smith 2011), contribuent à une hybridation (Bennett et Segerberg 2012; Canclini 2010) des pratiques d’engagement sociales et politiques.
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Giroux, Patrick, Diane Gauthier, Nadia Cody, Sandra Coulombe, Andréanne Gagné, and Suzie Gaudreault. "Stratégies de prise de notes à l'aide d'une tablette électronique chez des étudiants du secondaire | Digital Tablet Note-Taking Strategies among High School Students." Canadian Journal of Learning and Technology / La revue canadienne de l’apprentissage et de la technologie 42, no. 5 (January 31, 2017). http://dx.doi.org/10.21432/t29316.

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Both media and digital literacies are essential for the 21st century. Consequently, several governments have integrated technologies with school curriculums. Recently, ICT integration efforts, particularly with the digital tablet, have multiplied. Several academic uses of the tablet are explored, and some raise questions. This is the case of note taking as viewed in a single Quebec high school. Which application should students use, and should it be the same one for all subjects? Is it effective? Which strategies should be promoted? These are not trivial questions where educational success is concerned. Whereas note taking using certain technological tools has already been studied, little research has focused on with the use of a digital tablet. Students who use a tablet daily were asked a series of questions related to note taking. Our analysis suggests that teachers should play an active role in the appropriation of this tool.Les littératies médiatique et numérique sont essentielles pour le 21e siècle. Plusieurs gouvernements les intègrent par conséquent aux curriculums scolaires. Actuellement, les efforts d’intégration de la tablette numérique se multiplient. Plusieurs usages scolaires sont cités et certains soulèvent des interrogations. C’est le cas de la prise de notes qui soulève des questions auprès de plusieurs enseignants d’une école secondaire québécoise. Avec quelle application? Une seule? Toujours la même? Dans toutes les matières ? Est-ce efficace? Quelles stratégies de prise de notes doit-on favoriser? Ces questions sont importantes pour la réussite scolaire. La prise de notes à l’aide d’outils technologiques a déjà fait l’objet d’études lors de l’intégration d’autres technologies mais peu de recherches se sont intéressées à cette stratégie d’apprentissage avec les tablettes numériques. Un questionnaire a été rempli par des étudiants du secondaire qui utilisent la tablette quotidiennement. L’analyse des résultats montre que les enseignants doivent jouer un rôle actif dans l'appropriation de cet outil.
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Innis, Liam Robert John, and Gordon R. Osinski. "Igneous Rock Associations 24. Near-Earth Asteroid Resources: A Review." Geoscience Canada, July 9, 2019, 85–100. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2019.46.147.

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The extraction of natural resources located beyond Earth to create products can be described as space resource utilization (SRU). SRU is under active investigation in both the public and private sectors. Near-Earth asteroids (NEAs) are particularly promising early SRU targets due to their relative proximity and enrichments in two key resources: water and platinum group elements (PGEs). Water can be used to create rocket propellant, making it the only resource with significant demand given the current nascent state of the space market. Platinum group elements are valuable enough that their import to the Earth market is potentially economical, making them the other prospective resource in the current embryonic state of SRU. While it is possible to retrieve material from a NEA, doing so on an economical scale will require significant developments in areas such as autonomous robotics and propulsion technology. A parameterization accounting for asteroid size, resource concentration, and accessibility yields just seven and three potentially viable NEA targets in the known population for water and PGEs, respectively. A greater emphasis on spectral observation of asteroids is required to better inform target selection for early prospecting spacecraft. A further complication is the lack of a legal precedent for the sale of extraterrestrial resources. The Outer Space Treaty prohibits the appropriation of celestial bodies but makes no explicit reference to their resources while the U.S.A. and Luxembourg have passed legislation entitling their citizens to own and sell space resources. Whether these laws are a matter of clarification or contradiction is the matter of some debate. RÉSUMÉL'extraction de ressources naturelles situées au-delà de la Terre pour créer des produits peut être décrite comme une utilisation des ressources spatiales (URS). L’URS est actuellement examinée à la fois dans les secteurs public et privé. Les astéroïdes proches de la Terre (NEA) sont des cibles URS particulièrement prometteuses en raison de leur proximité relative et de leur enrichissement en deux ressources clés : l’eau et les éléments du groupe du platine (EGP). L'eau peut être utilisée pour créer des agents de propulsion pour vaisseaux spatiaux, ce qui en fait la seule ressource pour laquelle la demande est importante compte tenu de l’émergence du marché spatial actuel. Les EGP sont suffisamment précieux pour que leur importation sur le marché terrestre soit potentiellement économique, ce qui en fait l’autre ressource potentielle étant donné l’état embryonnaire actuel de l’URS. Bien qu'il soit possible de récupérer des matériaux sur un NEA, le faire à une échelle économique nécessitera des développements importants dans des domaines tels que la robotique autonome et la technologie de propulsion. Un paramétrage tenant compte de la taille des astéroïdes, de la concentration des ressources et de l'accessibilité conduit à seulement sept et trois cibles NEA parmi la population connue, potentiellement exploitables pour l'eau et les EGP, respectivement. Il est nécessaire de mettre davantage l'accent sur l'observation spectrale des astéroïdes afin de mieux documenter la sélection des cibles pour les premiers vaisseaux prospecteurs. L'absence de précédent juridique pour la vente de ressources extraterrestres est une complication supplémentaire. Le Traité sur l’espace interdit l’appropriation des corps célestes mais ne fait aucune référence explicite à leurs ressources, tandis que les États-Unis et le Luxembourg ont adopté une législation autorisant leurs citoyens à posséder et à vendre des ressources spatiales. Que ces lois fassent l’objet de clarification ou de contradiction est sujet à débat.
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Cortado, Thomas Jacques. "Maison." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.131.

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Le champ sémantique de la maison imprègne nos perceptions individuelles et collectives du monde comme peu d’autres. Il suffit de songer à la distinction très marquée entre house et home en anglais, si difficile à retranscrire dans nos langues latines, ou encore aux usages politiques de l’expression « chez nous » en français. Ce champ renvoie à des lieux souvent riches d’affects, de mémoires et de désirs, qui nous définissent en propre et orientent nos perceptions du temps et de l’espace. Ils font d’ailleurs la matière des poètes, peintres et autres artistes. À cet égard, lorsque nous perdons notre maison, nous ne nous retrouvons pas seulement privés d’un bien utile et échangeable, d’un « logement », nous voyons aussi s’effacer une partie de nous-mêmes et le centre à partir duquel s’organise notre existence quotidienne. En dépit de sa densité, les anthropologues ont d’abord rabattu le thème de la maison sur ceux de la famille et de la culture matérielle. Pour Lewis H. Morgan, la forme de l’espace domestique ne fait qu’épouser un certain type d’organisation familiale; elle en est, pour ainsi dire, le révélateur (1877). À la « hutte » des « sauvages » correspond donc la famille consanguine, qui autorise le mariage entre cousins, alors qu’à la « maison commune » des « barbares » correspond la famille patriarcale, autoritaire et polygame. Les « maisons unifamiliales » de l’Occident contemporain renvoient à la famille nucléaire, fondement de la « civilisation ». Quant aux anthropologues davantage intéressés par l’architecture et les artefacts domestiques, leurs analyses consistent souvent à expliquer leur genèse en accord avec une vision évolutionniste du progrès technique ou par des facteurs géographiques. On aurait pu s’attendre à ce que l’invention de l’ethnographie par Bronislaw Malinowski ouvre de nouvelles perspectives. Avec elle, c’est en effet un certain rapport à la maison qui se met à définir le métier d’anthropologue, celui-là même qu’exemplifie la célèbre représentation de ce dernier sous sa tente, immortalisée dans la première planche photographique des Argonautes du Pacifique occidental. Pour autant, la maison reste un objet secondaire par rapport à l’organisation de la vie familiale, le vrai principe de la société. Elle est avant tout le lieu où le couple choisit de résider après le mariage et ce choix se plie à certaines « règles », dont on peut assez facilement faire l’inventaire, grâce aux liens de filiation entre les membres du couple et les autres résidents (Murdock 1949). On parlera, par exemple, de résidence « matrilocale » quand le couple emménage chez les parents de l’épouse, « patrilocale » dans le cas inverse. Quant aux sociétés occidentales, où le couple forme habituellement un nouveau ménage, on parlera de résidence « néolocale ». La critique de ces règles permet, dans les années 1950 et 1960, d’étendre la réflexion sur la maison. Face aux difficultés concrètes que pose leur identification, Ward Goodenough suggère d’abandonner les taxinomies qui « n’existent que dans la tête des anthropologues » et de « déterminer quels sont, de fait, les choix résidentiels que les membres de la société étudiée peuvent faire au sein de leur milieu socioculturel particulier » (1956 : 29). Autrement dit, plutôt que de partir d’un inventaire théorique, il faut commencer par l’étude des catégories natives impliquées dans les choix résidentiels. La seconde critique est de Meyer Fortes, qui formule le concept de « groupe domestique », « unité qui contrôle et assure l’entretien de la maison (householding and housekeeping unit), organisée de façon à offrir à ses membres les ressources matérielles et culturelles nécessaires à leur conservation et à leur éducation » (1962 : 8). Le groupe domestique, à l’instar des organismes vivants, connaît un « cycle de développement ». En Europe du sud, par exemple, les enfants quittent le domicile parental lorsqu’ils se marient, mais y reviennent en cas de rupture conjugale ou de chômage prolongé ; âgés, les parents souvent cherchent à habiter près de leurs enfants. En conséquence, « les modèles de résidence sont la cristallisation, à un moment donné, d’un processus de développement » (Fortes 1962 : 5), et non l’application statique de règles abstraites. La maison n’est donc pas seulement le lieu où réside la famille, elle est nécessaire à l’accomplissement de tâches indispensables à la reproduction physique et morale des individus, telles que manger, dormir ou assurer l’éducation des nouvelles générations (Bender 1967). Cette conception du groupe domestique rejoint celle qu’avait formulée Frédéric Le Play un siècle auparavant : pour l’ingénieur français, il fallait placer la maison au centre de l’organisation familiale, par la défense de l’autorité paternelle et la transmission de la propriété à un héritier unique, de façon à garantir la stabilité de l’ordre social (1864). Elle exerce de fait une influence considérable sur les historiens de la famille, en particulier ceux du Cambridge Group for the History of Population and Social Structure, dirigé par Peter Laslett (1972), et sur les anthropologues (Netting, Wilk & Arnould 1984), notamment les marxistes (Sahlins 1976). En Amérique latine, de nombreuses enquêtes menées dans les années 1960 et 1970 mettent en évidence l’importance des réseaux d’entraide, attirant ainsi l’attention sur le rôle essentiel du voisinage (Lewis 1959, Lomnitz 1975). La recherche féministe explore quant à elle le caractère genré de la répartition des tâches au sein du groupe domestique, que recoupe souvent la distinction entre le public et le privé : à la « maîtresse de maison » en charge des tâches ménagères s’oppose le « chef de famille » qui apporte le pain quotidien (Yanagisako 1979). Un tel découpage contribue à invisibiliser le travail féminin (di Leonardo 1987). On remarquera néanmoins que la théorie du groupe domestique pense la maison à partir de fonctions établies par avance : ce sont elles qui orientent l’intérêt des anthropologues, plus que la maison en elle-même. C’est à Claude Lévi-Strauss que l’on doit la tentative la plus systématique de penser la maison comme un principe producteur de la société (1984 ; 2004). Celui-ci prend pour point de départ l’organisation sociale de l’aristocratie kwakiutl (Amérique du Nord), telle qu’elle avait été étudiée par Franz Boas : parce qu’elle présentait des traits à la fois matrilinéaires et patrilinéaires, parce qu’elle ne respectait pas toujours le principe d’exogamie, celle-ci défiait les théories classiques de la parenté. Lévi-Strauss propose de résoudre le problème en substituant le groupe d’unifiliation, tenu pour être au fondement des sociétés dites traditionnelles, par celui de « maison », au sens où l’on parlait de « maison noble » au Moyen Âge. La maison désigne ainsi une « personne morale détentrice d’un domaine, qui se perpétue par transmission de son nom, de sa fortune et de ses titres en ligne réelle ou fictive » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Plus que les règles de parenté, ce sont les « rapports de pouvoir » entre ces « personnes morales » qui déterminent les formes du mariage et de la filiation : celles-ci peuvent donc varier en accord avec les équilibres politiques. Lévi-Strauss va ensuite généraliser son analyse à un vaste ensemble de sociétés apparemment cognatiques, qu’il baptise « sociétés à maison ». Celles-ci se situeraient dans une phase intermédiaire de l’évolution historique, « dans un état de la structure où les intérêts politiques et économiques tend[ent] à envahir le champ social » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Très discuté par les spécialistes des sociétés concernées, ce modèle a eu la grande vertu de libérer l’imagination des anthropologues. Critiquant son évolutionnisme sous-jacent, Janet Carsten et Stephen Hugh-Jones (1995) proposent toutefois d’approfondir la démarche de Lévi-Strauss, en considérant la maison comme un véritable « fait social total ». L’architecture, par exemple, ne relève pas que d’une anthropologie des techniques : celle de la maison kabyle, analysée par Pierre Bourdieu, met en évidence un « microcosme organisé selon les mêmes oppositions et mêmes homologies qui ordonnent tout l’univers » (1972 : 71), un parallélisme que l’on retrouve dans de nombreux autres contextes socioculturels (Hamberger 2010). Fondamentalement, la maison relève d’une anthropologie du corps. Dans son enquête sur la parenté en Malaisie, Carsten souligne le rôle joué par la cuisine ou le foyer, en permettant la circulation des substances qui assurent la production et la reproduction des corps (alimentation, lait maternel, sang) et leur mise en relation, ce que Carsten appelle la « relationalité » (relatedness) (1995). Fait dynamique plutôt que statique, la maison nous met directement au contact des processus qui forment et reforment nos relations et notre personne : son étude permet donc de dépasser la critique culturaliste des travaux sur la parenté; elle nous montre la parenté en train de se faire. Il convient aussi de ne pas réduire la maison à ses murs : celle-ci le plus souvent existe au sein d’un réseau. Les enquêtes menées par Émile Lebris et ses collègues sur l’organisation de l’espace dans les villes d’Afrique francophone proposent ainsi le concept de « système résidentiel » pour désigner « un ensemble articulé de lieux de résidences (unités d’habitation) des membres d’une famille étendue ou élargie » (Le Bris 1985 : 25). Ils distinguent notamment entre les systèmes « centripètes », « de concentration en un même lieu d’un segment de lignage, d’une famille élargie ou composée » et les systèmes « centrifuges », de « segmentation d’un groupe familial dont les fragments s’installent en plusieurs unités résidentielles plus ou moins proches les unes des autres, mais qui tissent entre elles des liens étroits » (Le Bris 1985 : 25). Examinant les projets et réseaux que mobilise la construction d’une maison dans les quartiers noirs de la Bahia au Brésil, les circulations quotidiennes de personnes et d’objets entre unités domestiques ainsi que les rituels et fêtes de famille, Louis Marcelin en déduit lui aussi que la maison « n’est pas une entité isolée, repliée sur elle-même. La maison n’existe que dans le contexte d’un réseau d’unités domestiques. Elle est pensée et vécue en interrelation avec d’autres maisons qui participent à sa construction – au sens symbolique et concret. Elle fait partie d’une configuration » (Marcelin 1999 : 37). À la différence de Lebris, toutefois, Marcelin part des expériences individuelles et des catégories socioculturelles propres à la société étudiée : une « maison », c’est avant tout ce que les personnes identifient comme tel, et qui ne correspond pas nécessairement à l’image idéale que l’on se fait de cette dernière en Occident. « La configuration de maisons rend compte d’un espace aux frontières paradoxalement floues (pour l'observateur) et nettes (pour les agents) dans lequel se déroule un processus perpétuel de création et de recréation de liens (réseaux) de coopération et d'échange entre des entités autonomes (les maisons) » (Marcelin 1996 : 133). La découverte de ces configurations a ouvert un champ de recherche actuellement des plus dynamiques, « la nouvelle anthropologie de la maison » (Cortado à paraître). Cette « nouvelle anthropologie » montre notamment que les configurations de maisons ne sont pas l’apanage des pauvres, puisqu’elles organisent aussi le quotidien des élites, que ce soit dans les quartiers bourgeois de Porto au Portugal (Pina-Cabral 2014) ou ceux de Santiago au Chili (Araos 2016) – elles ne sont donc pas réductibles à de simples « stratégies de survie ». Quoiqu’elles se construisent souvent à l’échelle d’une parcelle ou d’un quartier (Cortado 2019), ces configurations peuvent très bien se déployer à un niveau transnational, comme c’est le cas au sein de la diaspora haïtienne (Handerson à paraître) ou parmi les noirs marrons qui habitent à la frontière entre la Guyane et le Suriname (Léobal 2019). Ces configurations prennent toutefois des formes très différentes, en accord avec les règles de filiation, bien sûr (Pina-Cabral 2014), mais aussi les pratiques religieuses (Dalmaso 2018), le droit à la propriété (Márquez 2014) ou l’organisation politique locale – la fidélité au chef, par exemple, est au fondement de ce que David Webster appelle les « vicinalités » (vicinality), ces regroupements de maisons qu’il a pu observer chez les Chopes au sud du Mozambique (Webster 2009). Des configurations surgissent même en l’absence de liens familiaux, sur la base de l’entraide locale, par exemple (Motta 2013). Enfin, il convient de souligner que de telles configurations ne sont pas, loin de là, harmonieuses, mais qu’elles sont généralement traversées de conflits plus ou moins ouverts. Dans la Bahia, les configurations de maisons, dit Marcelin, mettent en jeu une « structure de tension entre hiérarchie et autonomie, entre collectivisme et individualisme » (Marcelin 1999 : 38). En tant que « fait social total », dynamique et relationnel, l’anthropologie de la maison ne saurait pourtant se restreindre à celle de l’organisation familiale. L’étude des matérialités domestiques (architecture, mobilier, décoration) nous permet par exemple d’accéder aux dimensions esthétiques, narratives et politiques de grands processus historiques, que ce soit la formation de la classe moyenne en Occident (Miller 2001) ou la consolidation des bidonvilles dans le Sud global (Cavalcanti 2012). Elle nous invite à penser différents degrés de la maison, de la tente dans les camps de réfugiés ou de travailleurs immigrés à la maison en dur (Abourahme 2014, Guedes 2017), en passant par la maison mobile (Leivestad 2018) : pas tout à fait des maisons, ces formes d’habitat n’en continuent pas moins de se définir par rapport à une certaine « idée de la maison » (Douglas 1991). La maison relève aussi d’une anthropologie de la politique. En effet, la maison est une construction idéologique, l’objet de discours politiquement orientés qui visent, par exemple, à assoir l’autorité du père sur la famille (Sabbean 1990) ou à « moraliser » les classes laborieuses (Rabinow 1995). Elle est également la cible et le socle des nombreuses technologiques politiques qui organisent notre quotidien : la « gouvernementalisation » des sociétés contemporaines se confond en partie avec la pénétration du foyer par les appareils de pouvoir (Foucault 2004); la « pacification » des populations indigènes passe bien souvent par leur sédentarisation (Comaroff & Comaroff 1992). Enfin, la maison relève d’une anthropologie de l’économie. La production domestique constitue bien sûr un objet de première importance, qui bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt. Florence Weber et Sybille Gollac parlent ainsi de « maisonnée » pour désigner les collectifs de travail domestique fondés sur l’attachement à une maison – par exemple, un groupe de frères et sœurs qui s’occupent ensemble d’un parent âgé ou qui œuvrent à la préservation de la maison familiale (Weber 2002, Gollac 2003). Dans la tradition du substantialisme, d’autres anthropologues partent aujourd’hui de la maison pour analyser notre rapport concret à l’économie, la circulation des flux monétaires, par exemple, et ainsi critiquer les représentations dominantes, notamment celles qui conçoivent l’économie comme un champ autonome et séparé (Gudeman et Riviera 1990; Motta 2013) – il ne faut pas oublier que le grec oikonomia désignait à l’origine le bon gouvernement de la maison, une conception qui aujourd’hui encore organise les pratiques quotidiennes (De l’Estoile 2014). Cycles de vie, organisation du travail domestique, formes de domination, identités de genre, solidarités locales, rituels et cosmovisions, techniques et production du corps, circulation des objets et des personnes, droits de propriété, appropriations de l’espace, perceptions du temps, idéologies, technologies politiques, flux monétaires… Le thème de la maison s’avère d’une formidable richesse empirique et théorique, et par-là même une porte d’entrée privilégiée à de nombreuses questions qui préoccupent l’anthropologie contemporaine.

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