Добірка наукової літератури з теми "Composts domestiques"

Оформте джерело за APA, MLA, Chicago, Harvard та іншими стилями

Оберіть тип джерела:

Ознайомтеся зі списками актуальних статей, книг, дисертацій, тез та інших наукових джерел на тему "Composts domestiques".

Біля кожної праці в переліку літератури доступна кнопка «Додати до бібліографії». Скористайтеся нею – і ми автоматично оформимо бібліографічне посилання на обрану працю в потрібному вам стилі цитування: APA, MLA, «Гарвард», «Чикаго», «Ванкувер» тощо.

Також ви можете завантажити повний текст наукової публікації у форматі «.pdf» та прочитати онлайн анотацію до роботи, якщо відповідні параметри наявні в метаданих.

Статті в журналах з теми "Composts domestiques":

1

Vallée, Marie-Hélène. "L’immigration féminine au Canada durant les années 1920 : la mise en place d’une politique fondée sur le « genre »." Articles 15, no. 2 (May 14, 2003): 65–84. http://dx.doi.org/10.7202/006511ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Résumé Les différentes vagues d’immigration qui ponctuent l’histoire canadienne ont toujours comporté un nombre important de femmes venues s’engager comme domestiques. Après la Première Guerre mondiale, la pénurie de ce type de main-d’oeuvre n’ayant cessé de croître depuis le xixe siècle, le gouvernement canadien crée, à l’intérieur du ministère de l’Immigration et de la Colonisation, une division spéciale afin de recruter des femmes d’origine britannique qui acceptent de venir s’établir au Canada comme domestiques. Cette nouvelle structure administrative, composée d’un personnel presque exclusivement féminin, a comme mandat de sélectionner les candidates, puis de les prendre en charge en les surveillant et en les protégeant. Dans cet article, l’auteure démontre que le gouvernement canadien, dans les années 1920, a mis en place une politique fondée sur le « genre » qui lui a permis d’exercer un contrôle sur les domestiques immigrantes et de favoriser, par l’entremise de cette politique restrictive d’immigration qui dirige les femmes immigrantes non accompagnées essentiellement vers la domesticité, le maintien des femmes dans leur rôle traditionnel de ménagères.
2

AUROUSSEAU, B. "Les radicaux libres dans l’organisme des animaux d’élevage : conséquences sur la reproduction, la physiologie et la qualité de leurs produits." INRAE Productions Animales 15, no. 1 (February 12, 2002): 67–82. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2002.15.1.3688.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Les phénomènes radicalaires sont omniprésents dans la vie des animaux domestiques. Les radicaux libres oxygénés en sont à l’origine : leur structure électronique déséquilibrée leur confère une grande réactivité sur les constituants tissulaires qui leur permet d’entrer en jeu dans le contrôle d’une grande variété de réactions d’oxydo-réduction indispensables à la vie et à la croissance. Ils sont formés de façon continue dans l’organisme sain, en particulier par fuite d’électrons à partir de la chaîne respiratoire et au cours de l’élimination des composés tissulaires peroxydés. Les stress de toutes natures augmentent leur flux, épuisent les réserves de l’organisme en composés protecteurs qui les capturent (en particulier les vitamines et le glutathion) et augmentent donc les besoins correspondants des animaux. Pour finir, ils peuvent conduire à l’altération des structures cellulaires. Les conséquences intéressent une grande variété de fonctions animales, de façon directe (immédiatement après une série de chocs) ou indirecte (affaiblissement à long terme de l’organisme). Les attaques radicalaires peuvent ainsi conduire à une diminution du pouvoir fécondant des spermatozoïdes, à une baisse de la fertilité des femelles, à des mortalités embryonnaires et à une baisse de la vitalité des nouveau-nés. Par ailleurs, elles peuvent ralentir la croissance des animaux et conduire à l’obtention de carcasses et de viandes de qualités inférieures au potentiel des animaux. Ces baisses de qualité sont caractérisées par une durée de conservation plus courte et par une diminution de la teneur des tissus en composés intéressants pour la santé de l’homme. Le plus grand soin doit donc être apporté à la conduite des animaux d’élevage, afin de respecter l’équilibre entre l’attaque et la défense de l’organisme des animaux domestiques. Documents à télécharger
3

LARRERE, R. "Justifications éthiques des préoccupations concernant le bien-être animal." INRAE Productions Animales 20, no. 1 (March 6, 2007): 11–16. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2007.20.1.3427.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Les animaux domestiques peuvent-ils faire l’objet d’un souci moral ? Pourquoi devrions-nous nous préoccuper de leur bien-être ? Depuis Jeremy Bentham, l’utilitarisme a étendu la considération morale à tous les êtres sensibles. Cette tradition comporte aussi bien des versions radicales (comme celle de Peter Singer, avec sa thèse de la libération animale) que des acceptions plus modérées (comme les différentes façons de prendre en compte le bien-être des animaux). Dans les recherches qui le concernent, le bien-être animal est défini de trois façons différentes : i) l’absence de mortalité et de morbidité ; ii) l’absence de stress ; iii) la possibilité d’exprimer les comportements naturels de l’espèce. Si les deux premières définitions conduisent à négliger l’intégrité des animaux, la troisième présente l’avantage d’en tenir compte et de prendre en considération les besoins et les comportements sociaux des animaux d’élevage.
4

Lespes, G., C. Bancon-Montigny, S. Aguerre, and M. Potin-Gautier. "Spéciation des organoétains dans les eaux et sédiments du bassin Adour-Garonne." Revue des sciences de l'eau 18, no. 1 (April 12, 2005): 47–63. http://dx.doi.org/10.7202/705549ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
De par leurs nombreuses propriétés physico- chimiques, les organoétains sont très utilisés dans l’industrie et en agriculture et entrent dans la composition de nombreux produits domestiques. Ils sont cependant extrêmement toxiques et la Communauté Européenne les a classés parmi les substances prioritaires dans le domaine de l’eau. Un suivi des organoétains a été réalisé sur onze rivières du bassin Adour-Garonne et sur l’estuaire de l’Adour. Ces composés y sont systématiquement présents, les butylétains et les octylétains étant les espèces les plus fréquemment détectées. Les concentrations varient de la limite de détection (0.2-0.5 ng(Sn)/l en moyenne) à 50 ng(Sn)/l dans les eaux, et de 15 à 300 µg(Sn)/kg dans les sédiments dulcicoles. Des pics de contamination ont été observés en fin de printemps et d’été, dans plusieurs rivières. Ils correspondent à la présence des mono- butyl- et -phénylétains principalement, leurs concentrations pouvant atteindre 700 à 900 ng(Sn)/l d’eau. Les rivières les plus contaminées sont la Garonne, le Gave de Pau, l’Adour, la Charente et le Thoré. Dans les matières en suspension de l’estuaire de l’Adour les concentrations atteignent quelques mg(Sn)/kg. L’ensemble des données recueillies a permis de mieux comprendre les origines et le devenir des organoétains dans le cycle hydrologique.
5

DIOGO, Rodrigue V. C., and Bignon T. C. TAMA. "Production maraîchère à Banikoara au Nord Bénin : Acteurs et pratiques pour la durabilité du système de production." Annales de l’Université de Parakou - Série Sciences Naturelles et Agronomie 9, no. 1 (June 30, 2019): 133–40. http://dx.doi.org/10.56109/aup-sna.v9i1.69.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
La production de légumes joue un rôle vital dans la sécurité alimentaire et la subsistance des communautés en Afrique subsaharienne. Cependant, en raison de la demande alimentaire sans cesse croissante, plusieurs systèmes de production se sont développés avec une diversité d'acteurs. Afin d'évaluer les pratiques de ces derniers et d'en tirer des recommandations pour la production maraîchère durable dans la commune de Banikoara, Nord Bénin, une enquête de 30 jours a été réalisée dans 4 unités administratives de la commune. Un questionnaire semi-structuré a été administré à 104 producteurs de légumes sélectionnés selon la méthode de la boule de neige et un échantillonnage raisonné, pour évaluer ces acteurs et leurs pratiques. Les questions posées étaient liées au régime foncier, aux spéculations produites, à l'utilisation des intrants et aux pratiques de gestion du maraîchage. Les résultats ont indiqué que 66,3% des personnes interrogées étaient des femmes contre 34,7% d'hommes. Ils utilisent souvent des terres privées ou communales sans un régime foncier formel. Au total 14 légumes ont été cultivées par les acteurs en utilisant des eaux de puits (29,8% des enquêtés), de rivières (36, 5%) et des barrages (33,7%). De plus, l'utilisation innovante d'engrais organiques (compost, déchets domestiques et déjections animales) et de pesticides biologiques (extraits de feuilles de neem plus ail / tabac) a été rapportée par les acteurs. Ce changement structurel de l'utilisation des intrants biologiques est un premier pas vers une production maraîchère durable où la santé des consommateurs et de l’environnement sont préservées. Il existe donc une voie prometteuse pour promouvoir la production biologique de légumes dans la région. Cependant, des efforts de recherche supplémentaires sont encore nécessaires pour obtenir des formulations efficaces appropriées pour accroître les investissements des producteurs et les avantages pour la communauté.
6

Maiga, Amadou Hama, Yacouba Konate, Joseph Wethe, Kokou Denyigba, Denis Zoungrana, and Lassana Togola. "Performances épuratoires d’une filière de trois bassins en série de lagunage à microphytes sous climat sahélien : cas de la station de traitement des eaux usées de 21E (groupe EIER-ETSHER)." Revue des sciences de l'eau 21, no. 4 (October 20, 2008): 399–411. http://dx.doi.org/10.7202/019163ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Résumé Des études portant sur l’épuration des eaux usées domestiques ont été menées sur une filière de trois bassins en série de lagunage à microphytes à la station expérimentale de l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2IE). Cette filière comporte : un bassin anaérobie (BA), un bassin facultatif (BF) et un bassin de maturation (BM). Des mesures d’indicateurs de qualité ont été effectuées pendant dix mois sur des échantillons prélevés suivant une fréquence bihebdomadaire pour certains et hebdomadaire pour d’autres. Les rendements épuratoires moyens atteignent 66 % pour les MES, 81 % pour la DCO et 87 % pour la DBO5. Le résiduel de MES de l’effluent traité répond, dans 76 % des mesures, aux normes de rejet recommandées par la directive de l’Union Européenne (< 150 mg L‑1). L’élimination du phosphore est faible et instable avec un rendement moyen de 17,2 % pour le phosphore total et 19,2 % pour les ortho-phosphates. La réduction de la pollution azotée atteint en moyenne 76 % en NTK et 38,4 % en azote ammoniacal. De manière globale, les teneurs résiduelles en azote et en phosphore restent assez élevées par rapport à la limite tolérable pour un rejet d’effluent dans un écosystème sensible à l’eutrophisation. L’abattement de la pollution bactérienne est important allant jusqu’à 4,9 ulog pour les coliformes fécaux; mais la teneur résiduelle moyenne (5,4 × 103 unités formant des colonies (ufc)/100 mL) reste tout de même supérieure à la directive OMS (≤ 1 000 ufc/100 mL) pour une réutilisation non restrictive en irrigation. Concernant la charge parasitaire, les études ont montré que la filière assure une élimination totale (100 %) des oeufs d’helminthes et des kystes de protozoaires.
7

FAVERDIN, P., and C. LEROUX. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 26, no. 2 (April 16, 2013): 71–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3137.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Le lait n’est pas tout à fait un aliment comme les autres puisqu’il est aussi produit par l’Homme. Cet aliment est indispensable à l’alimentation de l’enfant, car sa richesse nutritionnelle combinée à sa forme liquide en font une ration « tout en un » du jeune pendant ses premières semaines de vie. L’homme a très tôt domestiqué d’autres mammifères pour produire cet aliment nécessaire pour le jeune et l’a aussi intégré dans l’alimentation de l’adulte sous forme native ou après transformation. De fait, le lait est un des rares produits animaux avec l’oeuf qui est produit régulièrement et qu’il est possible d’obtenir sans tuer l’animal. Sa production fait pleinement partie de la fonction de reproduction et son prélèvement doit être géré pour ne pas handicaper le développement du jeune animal qui est également un élément d’avenir dans l’élevage. Les vaches laitières ont longtemps bénéficié de noms très personnalisés, voire de prénoms, jusqu’à ce que la traçabilité ne vienne proposer des identifiants plus proches du matricule de la sécurité sociale que des petits noms affectueux utilisés jusqu’alors. La traite est un moment particulier où l’éleveur se substitue au jeune pour prélever le lait plusieurs fois par jour. Tout ceci fait traditionnellement de l’élevage laitier un élevage qui associe étroitement l’homme et l’animal. Au commencement de la domestication et pendant longtemps, le principal défaut du lait a résidé dans sa faible aptitude à la conservation, nécessitant une consommation plutôt locale, le temps entre production et consommation devant rester le plus court possible. De fait, le développement de sa consommation dans les villes est récent et ne s’est pas fait sans quelques soucis (Fanica 2008). Bien entendu, les évolutions de l’industrie laitière et des transports ont permis de franchir ce double cap de la conservation et des distances, faisant en quelques décennies d’un produit local du peuple d’un terroir, riche d’identité, d’histoire et de culture (Faye et al 2010), un produit générique du commerce mondial qui s’échange entre continents suivant les règles de l’organisation mondiale du commerce et dont la demande augmente régulièrement. Ce passage du local au mondial ne s’effectue pas sans des changements radicaux des modes de production et de l’organisation des filières, avec des conséquences parfois importantes sur les territoires. La production de lait en France, pays traditionnel d’élevage bovin laitier, illustre parfaitement cette évolution et se trouve aujourd’hui à une période charnière. Riche d’une grande diversité de terroirs et de produits, la production française présente un profil original dont on ne sait pas aujourd’hui si c’est une force ou une faiblesse dans cette évolution. Depuis 1984, le système des quotas laitiers liés à la terre et non commercialisables en France a ralenti, comparativement aux pays voisins, l’évolution vers une spécialisation et une intensification des systèmes de production laitiers, mais il disparaîtra en 2015. Le contexte économique des prix des matières premières et du prix du lait devient beaucoup plus instable que par le passé. Le métier d’éleveur laitier, avec sa complexité, sa charge de travail importante, ses astreintes et la diminution de sa rémunération, devient moins attractif. La nécessaire prise en compte de l’impact de l’élevage sur l’environnement et plus globalement de la durabilité, constitue un nouveau défi qui est souvent vécu comme une contrainte supplémentaire. Cependant, les connaissances scientifiques et technologiques ont beaucoup progressé et offrent de nouveaux outils à l’élevage laitier pour construire une trajectoire originale dans cette évolution. Ce numéro spécial d’INRA Productions Animales se propose donc en quelques articles de faire un état des lieux des connaissances concernant la production laitière, ainsi que des nouveaux défis et des nouveaux outils qui s’offrent à la filière pour construire son avenir. Ce panorama n’est volontairement pas exhaustif et traitera prioritairement des vaches laitières avec cependant, lorsqu’il est apparu nécessaire, quelques exemples tirés de travaux réalisés chez les caprins. De même, il ne s’agit pas ici d’aborder la transformation du lait et les évolutions des nombreux produits transformés. Mais nous avons cherché à présenter un point sur un certain nombre de sujets en mettant en avant les avancées récentes et les défis scientifiques, techniques, économiques et organisationnels qui concernent la production laitière, en quatre grandes parties. La première plantera tout d’abord le décor du secteur laitier français. La deuxième présentera les nouvelles avancées des travaux sur la femelle laitière, la lactation et le lait. La troisième analysera les différents leviers que constituent la sélection génétique, la gestion de la santé, l’alimentation et la traite, pour mieux maîtriser la production de lait en élevage. Enfin, la dernière partie abordera des questions plus spécifiques concernant les systèmes d’élevage et leur futur. Le premier article de V. Chatellier et al fournit une analyse à la fois du bilan et des perspectives du secteur laitier français. Après une analyse du marché des produits laitiers au travers de la demande et de l’offre et des grandes stratégies des acteurs de la filière, cet article présente les spécificités françaises des exploitations laitières liées en particulier à la diversité des systèmes de production et des territoires. Cette double diversité se traduit également dans les écarts de productivité et des résultats économiques des exploitations dont la main-d’oeuvre reste majoritairement familiale, avec la question de son renouvellement qui se pose différemment selon les territoires. Enfin, à l’aune des changements importants de contexte qui se préparent avec la fin des quotas et les nouvelles relations qui se mettent en place entre producteurs et transformateurs, les auteurs étudient les différents scénarios qui en découlent et qui conduiront à l’écriture du futur du secteur laitier français dans les territoires et le marché mondial. La série d’articles sur l’animal et le lait débute par une approche systémique de l’animal laitier. La vache laitière est d’abord perçue au travers de sa fonction de production, et les modèles de prévision de la lactation se sont longtemps focalisés sur cette seule fonction. La notion d’animaux plus robustes et d’élevages plus durables (cf. Dossier « Robustesse... », Sauvant et Perez 2010) amène à revisiter cet angle d’approche pour l’élargir à ensemble des fonctions physiologiques en prenant mieux en compte les interactions entre les génotypes animaux et leurs environnements. La modélisation aborde cette complexité de deux façons contrastées, l’une plutôt ascendante en partant des mécanismes élémentaires et en les agrégeant, l’autre plutôt descendante, en partant de grandes propriétés émergeantes des principales fonctions et de leurs interactions, voire de leur compétition dans l’accès aux ressources nutritionnelles. La revue de Friggens et al aborde ainsi la question de la dynamique de partition des nutriments entre fonction physiologiques chez les vaches laitières en fonction du génotype en présentant plusieurs approches de modélisation. Cette revue s’attache à montrer l’intérêt de partir des propriétés émergeantes pour arriver à modéliser les réponses complexes (production, reproduction, composition du lait, état corporel…) d’une vache soumise à différentes conduites d’élevage au cours de sa carrière. Les outils de demain qui permettront d’optimiser la conduited’élevage face aux aléas économiques et climatiques dépendront de l’avancée de ces modèles et des connaissances scientifiques qui les sous-tendent. La fonction de lactation est la conséquence de nombreux mécanismes à l’échelle de l’animal, tout particulièrement au niveau de la glande mammaire. Le développement et le fonctionnement de cet organe caractérisé par sa cyclicité ont fait l’objet de nombreux travaux à l’Inra et dans de nombreuses équipes de recherches internationales. Il ne s’agissait pas ici de relater l’ensemble de ces travaux mais de consacrer un article aux dernières connaissances acquises sur les mécanismes de biosynthèse et de sécrétion des constituants du lait. L’article de Leroux et al présente les travaux sur la régulation de l’expression génique dans la glande mammaire avec un intérêt particulier pour les données acquises avec les nouveaux outils d’études globales de génomique expressionnelle. Ceux-ci apportent de nouvelles connaissances sur les effets des facteurs génétiques sur la biosynthèse et la sécrétion du lait, sur leur régulation nutritionnelle et sur l’interaction de ces facteurs. Ce dernier point constitue un champ d’investigation supplémentaire pour décrypter les secrets du fonctionnement mammaire avec notamment l’intervention de nouveaux acteurs que sont les petits ARN non codants (ou microARN) qui vient encore accroître la complexité du fonctionnement mammaire dans son rôle prépondérant lors de la lactation. Après avoir fait cet état des lieux des connaissances sur la biosynthèse et la sécrétion des constituants du lait au niveau de la glande mammaire, l’article de Léonil et al présente la complexité des fractions protéique et lipidique du lait et de leur assemblage en structures supramoléculaires. Ces structures finales sont sous la dépendance de la nature et de la variabilité des constituants, ellesmêmes dues aux polymorphismes des gènes responsables de leur synthèse. Ainsi, les auteurs font un état des lieux des connaissances sur la structure et le polymorphisme des gènes spécifiant les protéines coagulables du lait que sont les caséines pour arriver à l’organisation de ces dernières en micelles. Le rôle nutritionnel de ces protéines majeures du lait et leur fonction biologique sont revisitées à la lumière des connaissances croissantes sur les peptides bioactifs qu’elles contiennent. La fraction lipidique n’est pas en reste avec la présentation de sa complexité et de son organisation sous forme de globule gras ainsi que de son impact nutritionnel sur le consommateur. Enfin, la découverte récente, dans le lait, de petites particules (ou exosomes) véhiculant des protéines et des ARN ouvre de nouvelle voies d’investigation de l’impact du lait sur la santé du consommateur. La série d’articles consacrée aux leviers d’action dont disposent les éleveurs pour moduler la production laitière ainsi que la composition du lait débute par l’article de Brochard et al, qui retrace l’impact de la sélection génétique pour arriver aux apports de la sélection génomique des races bovines laitières. Un bref historique de la sélection génétique présente les progrès réalisés sur les caractères de production laitière mais aussi sur des caractères de robustesse (fertilité, mammites…) et permet ainsi de dresser le décor génétique des élevages français. L’avènement des outils de génomique grâce au séquençage du génome bovin a conduit à renouveler les perspectives de sélection des bovins laitiers (cf. Numéro spécial, «amélioration génétique" Mulsant et al 2011). La présentation brève de ces outils permet de mieux appréhender les retombées attendues. Les opportunités offertes par la sélection génomique sur les caractères laitiers sensu stricto se complètent et permettent également de proposer une sélection sur de nouveaux caractères. En effet, la prise en compte progressive d’autres caractères oriente la sélection vers une complexité accrue notamment grâce à l’établissement de nouvelles mesures phénotypiques. L’évolution vers une meilleure robustesse, une efficacité alimentaire optimisée mais aussi une empreinte environnementale réduite, sera d’autant plus envisageable que la sélection pourra s’appuyer sur des capacités de phénotypage de plus en plus fin et à grande échelle. Un autre facteur prépondérant dans l’élevage laitier concerne la gestion de la santé animale qui affecte, notamment, la durabilité des élevages sous l’angle socio-économique. Cette gestion complexe doit prendre en compte de nombreux paramètres tel que le nombre des traitements nécessaires, le temps passé, les pertes économiques directes à court et long terme, etc. Les infections ne touchent pas toutes directement la glande mammaire, mais en affectant l’animal, elles impactent la lactation, l’efficacité de production du troupeau et donc l’élevage. L’article de Seegers et al passe en revue sept maladies majeures classées en trois groupes affectant les bovins laitiers. Il présente les connaissances récentes acquises sur ces maladies et les perspectives qu’elles ouvrent pour mieux les maîtriser. Ces maladies ont bien souvent un impact économique fort sur les élevages et/ou sont transmissibles à l’Homme constituant ainsi des questionnements de recherche forts et pour lesquels les moyens d’actions sont aussi multiples que variés. De plus, les attentes sociétales visent à diminuer, autant que faire se peut, les intrants médicamenteux. L’alimentation est un levier de maîtrise de la production et de la composition du lait qui présente l’avantage d’avoir des effets rapides et réversibles. Bien que ce levier puisse également moduler la composition protéique du lait, l’impact prépondérant de l’alimentation sur la composition en acides gras du lait, dans le but de fournir aux consommateurs une qualité nutritionnelle du lait la plus favorable possible, a été mis en exergue par de nombreuses études. La détermination de la composition en acides gras des laits est de plus en plus précise, notamment du fait des nouvelles techniques qui permettent une meilleure caractérisation de ces profils. Outre l’impact de l’alimentation, les effets des apports nutritionnels chez le ruminant sur les teneurs en composés vitaminiques du lait sont également à prendre en compte dans la perspective de l’utilisation du lait comme source complémentaire naturelle de vitamines chez les sujets présentant une efficacité d’absorption réduite (tel que les jeunes ou à l’inverse les personnes âgées). L’article de Ferlay et al recense les principaux facteurs alimentaires (nature de la ration de base, supplémentation oléagineuse, différents types de suppléments lipidiques et leurs interactions) influençant la composition en acides gras et en vitamines du lait de vache. Enfin, la traite constitue un outil supplémentaire de pilotage des troupeaux en termes de production laitière mais aussi de qualité sanitaire, technologique et nutritionnelle du lait. De plus, une meilleure connaissance des effets des différentes pratiques de traite est cruciale dans le contexte actuel de gestion du travail dans les exploitations laitières (cf. Numéro spécial, « Travail en élevage », Hostiou et al 2012). Les moyens mis en oeuvre se situent à différents niveaux allant de la fréquence de traite aux systèmes de stockage des laits en passant par les réglages possibles ou les types de machines à traire. L’article de Guinard-Flament et al fait le point des connaissances actuelles sur les effets et les conséquences de modifications de la conduite des animaux à la traite. Il présente les effets de la fréquence de traite sur le niveau de production laitière et sur la composition du lait. Le contexte de la traite, avec les effets mécaniques de la machine à traire et celui du système de stockage, est également présenté dans ses multiples facettes pour souligner leur rôle prépondérant sur la qualité microbienne des laits. La conduite des vaches à la traite est également un moyen de gestion de la carrière d’une vache laitière à travers le pilotage de certaines phases du cycle de production (effets sur la reproduction et sur la durée de la lactation et leurs conséquences sur la santé de l’animal...). La dimension des systèmes d’élevage est dominée ces dernières années par la question environnementale, notamment depuis la parution du rapport de la FAO « Livestock’s long shadow » (Steinfeld et al 2006). L’élevage laitier, très consommateur de ressources de qualité, est concerné au premier rang par ce défi environnemental. Mais ces enjeux, peu perceptibles à l’échelle de l’élevage pourtant à l’origine de ces risques, sont difficiles à intégrer dans les objectifs des systèmes de production. L’article de Dollé et al sur les impacts environnementaux des systèmes bovins laitiers français apporte de nombreux éléments quantifiés sur les émissions des éléments à risque pour l’environnement par les élevages laitiers. Ces risques concernent bien entendu la qualité de l’eau, notamment via les excrétions d’azote et de phosphore, ce qui est connu depuis longtemps avec leurs impacts sur l’eutrophisation des cours d’eau et des côtes. Les risques liés à la qualité de l’air ont été pris en compte beaucoup plus récemment et concernent principalement les émissions d’ammoniac pouvant affecter la santé humaine et des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique (cf. Dossier, « Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane », Doreau et al 2011). Ensuite, l’article aborde la question de la biodiversité, auxiliaire de l’agriculture et des paysages, où l’élevage joue un rôle central au sein des territoires agricoles. L’article aborde pour finir la question de la quantification de ces impacts afin d’améliorer objectivement les performances environnementales des élevages et montre que performances environnementales et économiques en élevage laitier ne sont pas antinomiques. En guise de conclusion de ce numéro, J.L. Peyraud et K. Duhem se sont prêtés à un exercice d’analyse prospective des élevages laitiers et du lait de demain en reprenant certains des constats de l’article introductif, notamment sur la diversité des systèmes et des territoires, la restructuration rapide de la filière et la reconstruction du métier d’éleveur. La filière devra demain affronter la tension entre l’amélioration de la compétitivité et celle de la durabilité de l’élevage en tirant profit des innovations. La meilleure prise en compte des qualités nutritionnelles des produits et de l’évolution des demandes tout en améliorant l’intégration de l’élevage au sein des territoires constitue un double défi pour résoudre cette tension. L’analyse des auteurs prône cependant un maintien de la diversité et la complémentarité des systèmes dans une diversité de territoires pour mieux répondre aux enjeux de la société et des éleveurs. Ce numéro spécial montre combien la filière laitière est aujourd’hui plus que jamais à la croisée des chemins avec des défis économiques et sociétaux difficiles à relever dans un climat de plus en plus incertain. Entre diversité d'une part, et spécialisation et standardisation d'autre part, le chemin de la filière française reste complexe à définir. Les nombreuses évolutions des connaissances scientifiques permettent de disposer à court ou moyen terme de nouveaux outils pour relever ces défis. La sélection génomique pour disposer des animaux les plus adaptés à leur système, les modèles de prévision pour anticiper les aléas et leurs conséquences, les outils d’évaluation environnementale pour maîtriser les risques, les outils de monitoring et d’information des troupeaux d’élevage pour améliorer les conditions de travail et l’efficience des troupeaux, les possibilités de piloter la qualité des produits par les conduites d’élevage et en particulier l’alimentation, une meilleure connaissance des mécanismes de régulation de la lactation, la découverte de la richesse des constituants du lait et de leurs propriétés nutritionnelles et fonctionnelles sont autant d’atouts pour la filière pour affronter ces défis. A travers les articles de ce numéro, nous avons voulu illustrer quelques un de ces défis et des perspectives offertes par la recherche. L’enjeu sera de les mobiliser à bon escient dans le cadre de stratégies cohérentes. Cela nécessitera la collaboration de tous les acteurs de la recherche, de la formation, du développement et de la filière. A leur niveau, les articles de ce numéro, par les nombreuses signatures communes entre chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs de recherche-développement, témoignent de la vitalité des unités mixtes de recherche et des unités mixtes thématiques impliquées dans l’élevage laitier. De même, bon nombre de travaux relatés dans les articles de ce numéro sont le fruit de programmes de recherche co-financés et menés en collaboration étroite entre la recherche, les instituts technique et la filière. Nous y voyons un fort signe positif pour l'avenir de l'élevage laitier en France Cet avant-propos ne saurait s’achever sans remercier René Baumont et le comité de rédaction d’Inra Productions Animales pour l’initiative judicieuse de ce numéro spécial, mais aussi pour nous avoir aidés à mener à bien ce projet comprenant de nombreux auteurs, qui ont bien voulu se prêter à l’exercice difficile de la rédaction d’un article de synthèse qui conjugue la rigueur de l’information scientifique avec l’exigence de la rendre accessible à un large public. Ce numéro doit beaucoup aussi aux relectures constructives de nombreux collègues que nous remercions ici anonymement. Enfin, cet ouvrage doit aussi sa qualité à un travail remarquable d’édition technique assuré par Pascale Béraudque nous associons à ces remerciements. Nous avons eu la primeur de ces articles et nous espérons que vous partagerez l’intérêt que nous avons eu à leur lecture à la fois instructive, enrichissante et propice à nourrir notre réflexion pour le futur de la recherche-développement dans le domaine de l’élevage bovin laitier.Philippe FAVERDIN, Christine LEROUX RéférencesDoreau M., Baumont R., Perez J.M., (Eds) 2011. Dossier, Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane. INRA Prod. Anim., 24, 411-474. Fanica P.O., 2008. Le lait, la vache et le citadin. Du XVIIe au XXe siècle. Editions Quae, Paris, France,520p. Faye B., Bonnet P., Corniaux C., Duteurtre G., 2010. Peuples du lait. Editions Quae, Paris France, 160p. Hostiou N., Dedieu B., Baumont R., (Eds) 2012. Numéro spécial, Travail en élevage. INRA Prod. Anim., 25, 83-220. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M., (Eds) 2011. Numéro spécial, Amélioration génétique. INRA Prod. Anim., 24, 283-404. Sauvant D., Perez J.M., (Eds) 2010. Dossier, Robustesse, rusticité, flexibilité, plasticité, résilience… les nouveaux critères de qualité des animaux et des systèmes d'élevage. INRA Prod. Anim., 23, 1-102. Steinfeld H., Gerber P., Wassenaar T., Castel V., Rosales M., de Haan C., 2006. Livestock's long shadow: environmental issues and options. Food and Agriculture Organization of the United Nations,414p.
8

Beine, Michel. "Numéro 132 - avril 2017." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15303.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
L’internationalisation du secteur de l’éducation supérieure est un phénomène incontestable qui s’inscrit dans le processus de globalisation. Le nombre d’étudiants étrangers et leur proportion dans les universités des pays développés est en constante augmentation depuis les années septante. Le nombre d’étudiants étrangers a été multiplié par 5 en 40 ans. La Belgique n’échappe pas à la règle. En 2013, la Belgique comptait environ 45.000 étudiants en mobilité internationale dans l’enseignement de type supérieur. Cela représente une proportion d’étudiants étrangers d’environ 10 % pour l’ensemble des niveaux d’études universitaires. C’est légèrement au-dessus de la moyenne européenne (9 %) et de celle des pays de l’OCDE (8 %). Sur ces 45.000 étudiants, environ 55 % étaient issus de pays appartenant à l’UE (à 28 États membres). La Communauté française est mieux positionnée dans l’accueil international que la Communauté flamande, avec une proportion d’environ 21 % d’étrangers contre 7 % pour cette dernière. Cette différence s’explique en grande partie par l’usage de la langue française qui demeure malgré tout une langue d’usage international. A l’instar de leur position vis-à-vis de l’immigration en général, les décideurs politiques ont une vision souvent mitigée quant à la nécessité d’attirer des étudiants étrangers dans les universités de leur pays. Ainsi, récemment, le gouvernement britannique a pris des dispositions visant à limiter le nombre d’étudiants étrangers dans les universités britanniques (en octobre 2016, Amber Ruud, ministre de l’Intérieur, déclarait vouloir couper par 2 le nombre d’étudiants extra-européens qui s’élevait alors à 167.000). Si bon nombre de pays de l’OCDE permettent aux étudiants diplômés de rechercher un emploi sur leur territoire durant une certaine période, d’autres comme la Belgique ou le Luxembourg n’octroient pas cette possibilité. Ceci reflète une position de défiance vis-à-vis des étudiants étrangers diplômés, alors qu’ils sont a priori très attractifs pour le marché du travail domestique puisqu’ils connaissent la culture, les institutions et la langue. C’est d’autant plus handicapant que les pays limitrophes (France, Pays-Bas, Allemagne) offrent cette possibilité. Pourtant, il est évident que l’attraction d’étudiants étrangers comporte de nombreux avantages, à la fois au niveau du pays et au niveau de chaque université. Dans ce numéro de Regards Economiques, nous faisons le point sur les effets économiques de ce phénomène et nous présentons les facteurs qui peuvent influencer l’attractivité des universités vis-à-vis des étudiants extérieurs. Les facteurs de politique économique générale portent sur l’octroi de visas aux étudiants extra-européens, ainsi que la possibilité qui leur est donnée de s’insérer sur le marché du travail domestique. Aux niveaux des universités, les facteurs essentiels sont leur qualité perçue au niveau international, les droits d’inscription ainsi que le coût de la vie. Nous pensons que les universités francophones sont relativement bien positionnées dans la compétition internationale mais pourraient mieux profiter de la mobilité internationale des étudiants, notamment à travers une politique de montée en gamme. Un exemple de cette politique reposerait sur une stratégie de hausse des droits d’inscription pour les étudiants extra-européens, accompagnée d’un investissement de ces ressources supplémentaires dans les universités afin d’améliorer leur performance.
9

Beine, Michel. "Numéro 132 - avril 2017." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2017.04.01.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
L’internationalisation du secteur de l’éducation supérieure est un phénomène incontestable qui s’inscrit dans le processus de globalisation. Le nombre d’étudiants étrangers et leur proportion dans les universités des pays développés est en constante augmentation depuis les années septante. Le nombre d’étudiants étrangers a été multiplié par 5 en 40 ans. La Belgique n’échappe pas à la règle. En 2013, la Belgique comptait environ 45.000 étudiants en mobilité internationale dans l’enseignement de type supérieur. Cela représente une proportion d’étudiants étrangers d’environ 10 % pour l’ensemble des niveaux d’études universitaires. C’est légèrement au-dessus de la moyenne européenne (9 %) et de celle des pays de l’OCDE (8 %). Sur ces 45.000 étudiants, environ 55 % étaient issus de pays appartenant à l’UE (à 28 États membres). La Communauté française est mieux positionnée dans l’accueil international que la Communauté flamande, avec une proportion d’environ 21 % d’étrangers contre 7 % pour cette dernière. Cette différence s’explique en grande partie par l’usage de la langue française qui demeure malgré tout une langue d’usage international. A l’instar de leur position vis-à-vis de l’immigration en général, les décideurs politiques ont une vision souvent mitigée quant à la nécessité d’attirer des étudiants étrangers dans les universités de leur pays. Ainsi, récemment, le gouvernement britannique a pris des dispositions visant à limiter le nombre d’étudiants étrangers dans les universités britanniques (en octobre 2016, Amber Ruud, ministre de l’Intérieur, déclarait vouloir couper par 2 le nombre d’étudiants extra-européens qui s’élevait alors à 167.000). Si bon nombre de pays de l’OCDE permettent aux étudiants diplômés de rechercher un emploi sur leur territoire durant une certaine période, d’autres comme la Belgique ou le Luxembourg n’octroient pas cette possibilité. Ceci reflète une position de défiance vis-à-vis des étudiants étrangers diplômés, alors qu’ils sont a priori très attractifs pour le marché du travail domestique puisqu’ils connaissent la culture, les institutions et la langue. C’est d’autant plus handicapant que les pays limitrophes (France, Pays-Bas, Allemagne) offrent cette possibilité. Pourtant, il est évident que l’attraction d’étudiants étrangers comporte de nombreux avantages, à la fois au niveau du pays et au niveau de chaque université. Dans ce numéro de Regards Economiques, nous faisons le point sur les effets économiques de ce phénomène et nous présentons les facteurs qui peuvent influencer l’attractivité des universités vis-à-vis des étudiants extérieurs. Les facteurs de politique économique générale portent sur l’octroi de visas aux étudiants extra-européens, ainsi que la possibilité qui leur est donnée de s’insérer sur le marché du travail domestique. Aux niveaux des universités, les facteurs essentiels sont leur qualité perçue au niveau international, les droits d’inscription ainsi que le coût de la vie. Nous pensons que les universités francophones sont relativement bien positionnées dans la compétition internationale mais pourraient mieux profiter de la mobilité internationale des étudiants, notamment à travers une politique de montée en gamme. Un exemple de cette politique reposerait sur une stratégie de hausse des droits d’inscription pour les étudiants extra-européens, accompagnée d’un investissement de ces ressources supplémentaires dans les universités afin d’améliorer leur performance.
10

De Briey, Valérie, Andreia Lemaître, Vincent Lhuillier, Marthe Nyssens, Leïla Oulhaj, and Alexis Platteau. "Numéro 20 - mars 2004." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.16073.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Si l’on se penche sur le détail des engagements pris lors de la conférence pour l’emploi, des 60.000 emplois nouveaux projetés sur quatre ans, 25.000 devraient être créés grâce à la réforme des titres-services. Ce dossier a fait l’objet de nombreux débats et a donné naissance à une «seconde génération» de titre-service. Malgré les nombreuses discussions sur ce sujet, notamment entre les différents partenaires de la coalition au pouvoir, certaines questions importantes méritent d’être approfondies, questions qui sont cruciales pour le succès des titres-services. Nous argumentons notamment que les titres-services ne sont pas nécessairement suffisamment attractifs pour les travailleurs et les consommateurs. Nous nous interrogeons ensuite sur les champs d’activités couverts par le titre-service. Les titres-services sont-ils suffisamment attractifs pour les travailleurs ? Pas nécessairement pour tous. L’accord qui a été négocié distingue le cas des allocataires sociaux de celui des autres prestataires. Pour ces derniers, ils seront soumis à un régime totalement souple (pas de minimum d’heures à prester, CDD ou CDI) pendant les trois premiers mois et ensuite ils devront passer sous contrat à durée indéterminée sans minimum d’heures à prester. Les allocataires sociaux, s’ils peuvent prester quelques heures pendant les 6 premiers mois, tout en gardant leur statut d’allocataire, devront être engagés après six mois sous contrat à durée indéterminée pour un travail d’au moins un mi-temps. On pense tout spécialement aux personnes actives en ALE qui seront invitées à passer dans le système des titres-services avant la fin de l’année. Dans la mesure où celles-ci sont majoritairement des femmes, le plus souvent cohabitantes ou dans une moindre mesure, chefs d’une famille monoparentale, la question centrale est donc de savoir si les avantages monétaires et non-monétaires - en particulier compte tenu du caractère pénible de la tâche (nettoyage principalement) et de la fragmentation des prestations - seront suffisants pour inciter les demandeurs d’emploi à s’insérer dans le système des titres-services. Pour les chefs de famille monoparentale, la réponse est plus que probablement négative. Pour les cohabitants, les avantages monétaires du titre-service sont plus élevés dans la mesure où l’allocation de chômage est nettement plus basse que celle des chefs de famille. De toute manière, et ce contrairement à la situation actuelle, les travailleurs(ses) ALE devront être disponibles pour entrer sur le marché du travail à partir d’octobre 2004. Ces personnes ne pourront donc pas refuser une offre d’emploi “titre-service” pour autant que cette offre soit jugée “adéquate”. Les titres-services sont-ils suffisamment attractifs pour les consommateurs ? Cela dépendra de la confiance que les opérateurs pourront développer. Pour que les consommateurs soient intéressés par l’utilisation de titres-services, il ne suffit pas que le prix les rende accessibles, il faut également que les ménages soient convaincus de l’opportunité de déléguer un certain nombre de tâches accomplies auparavant dans la sphère domestique ou informelle. Ainsi, le travail au noir dans le secteur du nettoyage à domicile repose sur une logique de réseau : on engage une personne qui est renseignée comme une «personne de confiance» par un autre usager. En ce qui concerne le titre-service, les entreprises doivent être agréées mais il apparaît que les conditions d’agrément sont très souples et ne reposent pas sur des exigences précises notamment en termes d’encadrement des travailleurs. C’est dans ce cadre que l’on peut souligner l’apport de certains opérateurs d’économie sociale qui ont une longue expérience d’encadrement de travailleurs peu qualifiés. De plus, si le secteur de l’aide à domicile était jusqu’alors réservé au non-marchand caractérisé par une finalité de service à la collectivité et non de profit, l’accès du secteur privé à but lucratif est désormais ouvert. Se pose donc également la question de savoir comment le secteur privé à but lucratif peut développer le capital de confiance nécessaire dans ce champ. Faut-il limiter les titres-services au champ de l’aide ménagère ? Oui dans la mesure où il faut réserver ce type d’instrument dans des domaines dans lesquels la mise en concurrence de différents opérateurs ne pose pas de problème sur le plan de la qualité et de l’équité. Avec la mesure de titre-service, un nouveau type de régulation «quasi-marchande» est en effet introduit dans le champ de l’aide à domicile dans laquelle des prestataires de nature différente - publics, privés lucratifs, et d’économie sociale, du secteur marchand et du secteur non-marchand - sont mis en concurrence dans un champ jusqu’alors réservé aux organisations non-marchandes. Cette seconde génération de titre-service est un instrument qui privilégie, de facto, un objectif de politique économique et de création d’emploi dans le secteur de l’aide ménagère par rapport à un objectif de politique sociale d’aide à des personnes dépendantes. Cette régulation concurrentielle ne pose pas de problèmes déontologiques particuliers dans le cas des services ménagers stricto senso. Elle pourrait être étendue dans des activités comme celle du petit jardinage. En revanche, elle peut occulter un enjeu essentiel comme celui de l’équité. En effet, des services dans un champ comme celui de l’aide aux personnes dépendantes doivent être accessibles en termes de prix pour toute personne qui en a le besoin. Elle pose également la question de la régulation de la qualité. En effet, les services aux personnes - comme l’accueil de l’enfance et l’aide à domicile aux personnes dépendantes - sont composés d’une articulation entre des tâches techniques et du temps relationnel. Ainsi, l’exacerbation de la concurrence peut déboucher sur une baisse de la qualité des services, en l’absence de normes attestant de la fiabilité des prestataires. Si la conférence réserve, comme il nous semble souhaitable, le titre-service à certaines activités comme l’aide ménagère, elle laisse, du même coup, ouverte la question des besoins non satisfaits dans le champ de l’aide à domicile aux personnes dépendantes ou dans l’accueil de l’enfance.

Дисертації з теми "Composts domestiques":

1

Kohli, Alice. "Effets de composts autoproduits et d'un biochar sur le transfert d'éléments trace dans des légumes de jardins familiaux modérément contaminés." Thesis, Rennes, Agrocampus Ouest, 2022. http://www.theses.fr/2022NSARD098.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Les jardins familiaux ont souvent été installés sur des sols urbains sans évaluation préalable du risque sanitaire. Le diagnostic de contamination du sol par des éléments trace comme le plomb (Pb) peut compromettre la poursuite du jardinage. Pour éviter un changement d’usage, l’apport au sol de compost industriel peut être efficace mais le potentiel des composts autoproduits par les jardiniers eux-mêmes doit être évalué. Ce travail de thèse a eu pour premier objectif d’analyser les pratiques de compostage dans les jardins familiaux et sélectionner des composts autoproduits différents en termes de propriétés biochimiques et de contenu en éléments trace. Les pratiques de compostage et la qualité des composts sont très variables. Les composts autoproduits au jardin (domestiques)sont généralement pauvres en matière organique et parfois contaminéscontrairement aux composts autoproduits en pied d’immeuble ou en restauration (collectifs) également utilisés au jardin. Le second objectif a été d’évaluer le risque sanitaire potentiel lié à la consommation de légumes de jardins familiaux modérément contaminés en Pb (100-200 mg.kg-1) amendés avec des composts autoproduits. Pour tenter d’améliorer la remédiation, du biochar a aussi été introduit. Une alimentation composée essentiellement des légumes autoproduits au jardin ne présenterait pas de risque sanitaire mais l’apport de composts autoproduits à une dose élevée (10-20 kg.m-2) a pu augmenter la biodisponibilité de As dans des sols de jardins familiaux. L’apport combiné d’un compost autoproduit et d’un biochar a toutefois limité les transferts de As et de Pb tout en augmentant la biomasse des légumes autoproduits
For some time, allotment gardens have often been established on urban soils without prior health risk assessment. Soil analysis revealing contamination by trace elements such as lead (Pb) may now compromise the practice of gardening. To prevent a restriction or change of soil use, the introduction of industrial compost to the soil can be efficient, but the potential of composts self-produced by the gardeners themselves must be evaluated. The first objective of this thesis was to analyze composting practices in allotment gardens and select self-produced composts with different biochemical properties and trace element content. The composting practices and the quality of these composts are very variable. Composts self-produced in the garden (home composts) are generally poor in organic matter and sometimes contaminated,contrary to composts self-produced at the foot of buildings or in restoration (community composts) also used in gardens. The second objective was to assess the potential health risk of consuming vegetables from allotment gardens moderately contaminated with Pb (100 - 200 mg.kg-1) amended with self-produced composts. In an attempt to improve remediation, biochar was also introduced into the soil. A diet composed essentially of self-produced vegetables in the garden would not present a health risk, but the addition of self-produced composts at a high dose (10-20 kg.m-2) could increase the bioavailability of As in allotment garden soils. In contrast, the combined addition of self-produced compost and biochar limited the transfer of both As and Pb while simultaneously increasing the biomass of self-produced vegetables
2

Namour, Philippe. "Auto-épuration des rejets organiques domestiques : nature de la matière organique résiduaire et son effet en rivière." Lyon 1, 1999. http://www.theses.fr/1999LYO10232.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Une 1 e r e partie bibliographique, clarifie et delimite le cadre general de la these. Elle synthetise les donnees disponibles sur les particularites de la matiere organique (mo) domestique par rapport a la mo naturelle ; nous analysons les processus et vitesses de degradation de la mo naturelle. Une 2 s d partie traite des notions theoriques et postulats afin d'arriver a des definitions operationnelles de la stabilite, resistance, resilience et du stress d'un systeme. Nous proposons un modele de capacite d'assimilation en riviere. Une 3 e m e partie decrit les outils analytiques originaux developpes : extraction enzymatique des proteines sedimentaires et dosage de l'activite proteolytique globale. Puis nous avons analyse 26 echantillons d'eau residuaire (influents et effluents) et suivi la degradation de 4 d'entre eux (modelisation de constantes cinetiques). Enfin, afin d'etudier biochimiquement la capacite d'assimilation (ca), nous avons pose 2 hypotheses (3 niveaux de reponse, l'hyporheon principal lieu d'auto-epuration). Nous avons concu un modele physique simulant l'hyporheon et etudie sa reponse a des apports croissants de proteines. Les analyses demontrent : une faible accumulation de proteines dans les biofilms hyporheiques pour des flux journaliers allant de 0,1 a 20 mg/j ; la percolation de proteines stimule l'activite proteolytique (v m accrue) en revanche le k m ne change pas significativement ; les capacites d'assimilation ainsi stimulees sont tres largement superieures aux charges journalieres introduites dans le systeme et expliquent la faible accumulation de proteines ; enfin, cette stimulation ne concerne qu'une zone active de faible epaisseur : < 2 cm. Cela nous conduit a reconsiderer nos strategies d'echantillonnage sedimentaire en riviere. Pour le futur, une methode de localisation des zones d'infiltrations hyporheiques (micro-piezometrie, tracage) devra etre developpee afin de suivre in situ l'action d'apports de mo et estimer la ca du cours d'eau.
3

Niceron, Cécile. "Contribution à la connaissance des préférences alimentaires des chiens et chats : identification de composés volatils potentiellement appétents et étude de leur origine dans les facteurs d'appétence." Paris, Institut national d'agronomie de Paris Grignon, 2006. http://www.theses.fr/2006INAP0030.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
4

Charbonnier, Nathalie. "Utilisation des organophosphorés comme antiparasitaires externes chez le chien et le chat." Bordeaux 2, 1997. http://www.theses.fr/1997BOR2P058.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
5

Dibos, Chloé. "Interactions plante - pollinisateur : caractérisation de la qualité du pollen de deux cucurbitacées durant son ontogenèse, sa présentation et son transport sur le corps de l'abeille domestique." Phd thesis, Université d'Avignon, 2010. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00587581.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Chez de nombreuses Angiospermes, la pollinisation croisée est nécessaire pour le succès de la reproduction. La plupart de ces plantes ont évolué afin de favoriser la pollinisation entomophile, principalement assurée par les abeilles. C'est le cas des Cucurbitacées, dont le melon (Cucumis melo L.), importante culture du sud de la France et le concombre d'âne (Ecballium elaterium (L.) A. Rich.) plante spontanée endémique du bassin méditerranéen, les deux modèles de cette étude. Afin de mieux comprendre les relations plante-pollinisateur,nous avons choisi de caractériser le couple pollen de Cucurbitacées/abeille domestique (Apis mellifera L.) à travers la production de pollen, sa présentation sur la fleur et son transport sur l'abeille. Nous avons montré que, chez ces plantes, l'ontogenèse du pollen s'accompagne d'erreurs développementales conduisant à la formation de près de 3% de grains de pollen vides. De plus, nous avons mis en évidence que chez E. elaterium, des erreurs méiotiques entraînaient la formation de grains de pollen génétiquement anormaux qui pourraient être source d'autopolyploïdie. Chez C. melo, nos résultats ont révélé que la mise en contact du pollen avec le milieu environnant entraîne une baisse de 30% de sa viabilité, mais que celle-ci reste stable jusqu'à la fin de l'anthèse. L'aptitude à germer, quant à elle, finit d'être acquise juste avant anthèse et décroît de 12% en fin de période d'anthèse. Nous avons montré que le pollen de C. melo transporté sur le corps de l'abeille pouvait soit avoir une viabilité et une aptitude à germer préservée, probablement par protection contre la déshydratation, soit perdre quasi-totalement sa viabilité et son aptitude à germer. Enfin, nous avons détecté des composés biochimiques spécifiques des abeilles protégeant ou diminuant la qualité reproductrice du pollen
6

Gasperi, Johnny. "Introduction et transfert des hydrocarbures à différentes échelles spatiales dans le réseau d'assainissement parisien." Phd thesis, Ecole des Ponts ParisTech, 2006. http://pastel.archives-ouvertes.fr/pastel-00002103.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Ce doctorat s'intègre dans la phase 2 du programme OPUR (Observatoire des Polluants urbains) et a eu pour vocation d'améliorer les connaissances actuelles sur l'introduction et le transfert à différentes échelles spatiales des hydrocarbures aliphatiques et aromatiques polycycliques dans le réseau d'assainissement unitaire parisien. Une partie des travaux est consacrée à l'étude des Voies d'Introduction des hydrocarbures dans le Réseau d'Assainissement (VIRA) par temps sec et par temps de pluie. Ce travail s'attache aussi à mieux cerner l'évolution spatiale de la pollution en hydrocarbures entre l'amont et l'aval d'un grand bassin versant. Quelle que soit la taille des bassins versants considérés (de 42 à 2 581 ha), ces travaux soulignent une relative homogénéité des caractéristiques et des processus de transfert de ces polluants par temps sec et par temps de pluie.
7

Dandrau, Alain. "La construction en terre dans le monde égéen protohistorique : les matériaux et leurs propriétés." Paris 1, 1997. http://www.theses.fr/1997PA010615.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
La majorité des sites égéens protohistoriques nous a livré une masse considérable d'éléments d'architecture en terre (briques, éléments de torchis, enduits de murs ou de sols,. . . ). La plupart du temps ignorés des archéologues. Le plus souvent, leur conservation n'est due qu'à leur cuisson accidentelle, ce qui rend leur étude difficile à effectuer. Malgré tout, ce travail -à l'interface entre archéologie et archéométrie- s'efforce de démontrer ce que l'étude de ces matériaux de construction peut apporter à la connaissance des sociétés du passé. Le matériel étudié provient principalement des sites de Dikili Tash en Macédoine grecque (5e millénaire avant notre ère) et de Malia en Crète (-2000-1100 ). . . Les produits transformés tels que la terre à bâtir ou les matériaux carbonates nous informent sur les structures architecturales et les différentes technologies, mais aussi sur l'environnement dans lequel évoluaient les hommes et les liens qu'ils entretenaient avec leur milieu. Les analyses montrent qu'il existait bien une notion de choix concernant la terre destinée à la construction. Il apparaît que les matériaux de construction utilisés possédaient, en théorie et pour autant que l'on puisse en juger, des propriétés adaptées à l'usage que l'on a voulu en faire : "terres" imperméables pour les toits ou les sols, plastiques et cohésives pour les murs. . . On ne peut plus ignorer aujourd'hui ce que l'étude physico-chimique des enduits, que l'on a l'habitude de n'aborder que du seul point de vue de l'esthétique, peut apporter à l'archéologue. Elle représente en effet un complément indispensable à la connaissance de la peinture murale au sens large du terme, au même titre que l'iconographie. L'établissement d'une typologie applicable à l'ensemble de la Crète minoenne, basée à la fois sur la fonction et la composition, le montre, sur le plan technologique et chronologique
The most part of the protohistoric aegean sites has given a lot of pieces of earth architecture (pieces of bricks or daub, wall or floor-plasters. . . ). These are usually ignored by the archaeologist. This work, placed between archaeology and archaeometry, want to demonstrate that these construction materials can serve as a source of information of the past societies. The archaeological fragments came from Dikili Tash in Macedonian Greece (5th millenium bc), and from Malia in Crete (2000-1100 bc). The materials used give us informations about architectural structures, technics of building and relations between men and the environment. The analysis have proven that the clay was choosen because of special physical characteristics (waterproof properties for roofs and floors, cohesive earth for walls. . . ). For wall-plasters, physico-chemical analysis were indispensable complements for stylistic and iconographic studies. A typology of plasters, based on function and composition, bring up technological and chronological informations

Книги з теми "Composts domestiques":

1

Compost. Flame Tree Publishing, 2009.

Знайти повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.

До бібліографії