Добірка наукової літератури з теми "Français (langue) – Lexicographie – 19e siècle"

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Статті в журналах з теми "Français (langue) – Lexicographie – 19e siècle":

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Dugas, Jean-Yves. "Bilan des réalisations et des tendances en lexicographie québécoise." Revue québécoise de linguistique 17, no. 2 (May 20, 2009): 9–35. http://dx.doi.org/10.7202/602627ar.

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Анотація:
Résumé La lente maturation de la lexicographie au Québec depuis plus d’un siècle permet d’établir un bilan caractérisé par la présence du purisme, d’un certain normativisme, de la correction de la faute linguistique et de la chasse à l’anglicisme surtout de 1880 à 1960. Dans la période subséquente (1960-1987), dans le sillage de travaux de nature dialectologique, de compilations marquées au coin de l’amateurisme ou de véritables produits lexicographiques se dégage peu à peu la nécessité de produire un dictionnaire du français québécois de nature différentielle, basé sur des recherches historico-descriptives systématiques. Après l’époque de l’épuration d’une langue mâtinée d’anglais, suivie d’une période axée sur sa description, la communauté lexicographique québécoise est prête à entrer dans l’ère de la comparaison de sa langue avec celle de la communauté francophone.
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Burg, Gaëlle. "Lire la littérature médiévale en classe de français langue étrangère : une utopie ?" Swiss Journal of Educational Research 43, no. 1 (April 14, 2021): 129–38. http://dx.doi.org/10.24452/sjer.43.1.10.

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Анотація:
Si le corpus littéraire traditionnellement utilisé dans l’enseignement secondaire et supérieur du FLE emprunte le plus souvent à la littérature des 19e, 20e et 21e siècles, plus rarement aux œuvres du 16e, 17e et 18e siècle, que dire des textes plus anciens, ceux du Moyen Âge ? Les recensions montrent qu’ils sont totalement ignorés. Notre article voudrait défendre l’intérêt d’un enseignement de la littérature médiévale en FLE et soutenir les enseignant·e·s en leur fournissant des pistes d’activités efficaces permettant aux apprenant·e·s de dépasser les difficultés que suppose une lecture littéraire authentique. Pour ce faire, nous inscrivons notre démarche dans le sillage des méthodologies de l’approche globale des textes écrits (Moirand, 1979), et de la lecture interactive (Cicurel, 1991).
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Fischbach, Henry. "Translation, the Great Pollinator of Science." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 38, no. 4 (January 1, 1992): 193–202. http://dx.doi.org/10.1075/babel.38.4.02fis.

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Анотація:
Abstract Medical science was the first to benefit from the transfer of knowledge through translation. Because of universal interest in the human body as well as the mostly Greco-Latin terminology, wealth of documentation, fewer lexicographic problems than other fields and a venerable history, medicine continues to thrive on information transfer through translation. A brief historical flashback illustrates the great pollinating role of translation in the dissemination and cross-fertilization of early medical knowledge. RÉSUMÉ La médicine a été la première science à tirer profit du transfert des connaissances par l'entremi-se de la traduction. La langue scientifique médicale étant principalement d'origine grecque et latine, le fait que la documentation médicale est abondante et universellement à la portée de tous, et que les êtres humains ont essentiellement la même anatomie partout où ils vivent, les textes de médecine présentent peut-être moins d'obstacle que d'autres au passage d'une langue et culture à une autre. L'auteur jette un bref coup d'oeil sur la longue et glorieuse histoire de la médecine, s'attardant aux jalons de cette science dans l'ancienne Grèce et Rome, et plus tard dans le monde arabe, où le savoir médical fut transféré uniquement par les traducteurs... d'Hip-pocrate et Galien à Asclépiade et Celse, et de Rome aux anciennes écoles médicales de Bagdad et de Damas, puis à celles de Tolède et de Salerne. Après la conquête de Tolède, où l'Archevêque Raymond avait établi une école de traduction, les savants occidentaux prirent contact avec la médecine arabe grâce aux traducteurs se servant du grec, du latin, de l'arabe et de l'hébreu, et après le 15e siècle, du français, de l'italien, de l'espagnol, de l'allemand et de l'anglais. C'est à l'école de Montpellier au début du 12e siècle que les savants juifs traduirent les textes médicaux arabes sous le haut patronage d'évèques catholiques. Les traductions du savant juif Faraj ben Salim des traités d'Ibn Sinâ Avicenne, dit le "Galien de l'Islam", ont achéminé les connaissances médicales de l'ancien monde au monde moderne. L'auteur en conclut que la traduction a joué un rôle prédominant dans la pollinisation, pour ne pas dire la fécondation active, de la science médicale à travers les âges.
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Christ, Herbert. "Du Maître de langue au « Neuphilologe ». La formation des enseignants de français en Allemagne au cours du 19e siècle." Documents pour l'histoire du français langue étrangère ou seconde, no. 33/34 (June 1, 2005): 47–62. http://dx.doi.org/10.4000/dhfles.1674.

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AL AUBALI, Dr Fatima, and Sana Sana. "L’IMPORTANCE DE LA CULTURE ET DES TEXTES LITTÉRAIRES DANS LA TRADUCTION LA CULTURE DEVRAIT-ELLE ÊTRE TRADUITE ?" JOURNAL OF ADVANCES IN LINGUISTICS 5, no. 1 (November 25, 2014): 548–54. http://dx.doi.org/10.24297/jal.v5i1.2739.

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Анотація:
Le truisme dans les études relatives à la traduction est le dilemme entre la culture de la langue d’origine et la culture de la langue cible. Le traducteur qui s’y consacre pour mener à bien son devoir, doit en premier lieu reconnaitre le type de textes à traduire. Reconnaissant le type de textes, le traducteur sera en mesure de s’attaquer aux cultures une fois qu’il/elle décide de choisir le type du texte. Ainsi, cet article présente une étude descriptive de la traduction de textes littéraires de l’anglais en arabe et en français, en utilisant différentes scènes tirées des œuvres de Shakespeare qui ont été traduites par des traducteurs éminents dans ces deux dernières langues. Cet article décrit les études de fond, des contextes et des procédures de recherche ainsi que les différentes approches de la traduction. Il aborde ensuite certaines questions de recherche à savoir :1- La traduction sera-elle acceptée par la nouvelle communauté de lecteurs ?2- En quoi la relation entre la culture et la traduction est-elle importante ?Il est donc impératif de sonder la littérature de Goethe jusqu’à nos jours. Selon cette enquête, les paramètres des études de traduction dépassent les limites de la langue pour inclure des types de textes, les fonctions de la culture de la langue d’origine à celle de la langue cible. Les théoriciens de la traduction ont montré leur intérêt dans les aspects culturels de la traduction dès le 19e siècle. Cela implique que le but de la traduction est d’enrichir la langue cible à la fois culturellement et linguistiquement. Afin d’éviter les malentendus, les traducteurs doivent faire non seulement attention au contenu lexical, et syntaxique mais aussi aux idéologies, aux valeurs, ainsi qu’aux modes de vie relatifs impactés par la culture abordée. Par conséquent, les traducteurs doivent bien connaitre leurs publics lecteurs.Mots-clés : culture – traduction – sémiotique – familiarisation – étrangéisation - source (origine)
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Hea-ok YUH. "Approche d'un cours de culture française à l'aide de peintures du 19e siècle: exemple sur le développement de l’enseignement de la langue et de la culture en français." ASSOCIATION CULTURELLE FRANC0-COREENNE ll, no. 30 (May 2015): 247–75. http://dx.doi.org/10.18022/acfco.2015..30.009.

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Giordano, Christian. "Nation." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.048.

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Анотація:
La meilleure définition de la nation est sans doute celle que propose Benedict Anderson lorsqu’il parle de communauté politique imaginée (Anderson, 1983). Ce faisant Anderson met en doute la validité de certaines caractéristiques mystificatrices, quoique considérées comme objectives, attachées au concept de nation. Cette critique s’adresse à Ernest Gellner et à Eric J. Hobsbawn qui eux mettent en évidence l’invention et donc le caractère mystificateur attaché à l’idée de nation (Gellner, 1983, Hobsbawm and Ranger, 1983). La posture théorique spécifique qu’adoptent Gellner et Hobsbawn ne saurait surprendre, car le premier est issu d’un terreau philosophique et méthodologique de type néopositiviste, tandis que Hobsbawm est notoirement associé à un marxisme modéré. Anderson, avec son idée de nation comme communauté politique imaginée, se trouve être très proche des positions de type interprétatif. Il évoque de ce fait indirectement Max Weber selon lequel il est fondamental de reconstruire le sens que les acteurs eux-mêmes, en tant que membres d’une société, donnent à leur comportement. Lorsque Anderson définit la nation comme une communauté politique imaginée, il insiste sur le fait que les membres individuels de ces groupes sociaux, bien que ne se connaissant pas personnellement et que n’ayant fort probablement pas l’occasion de se rencontrer durant leur vie, partagent le même sentiment d’appartenance (Anderson, 1983: 15). La nation est imaginée comme une entité circonscrite et par conséquent démographiquement définie, même si ses frontières peuvent varier en fonction de circonstances historiques particulières. En fait une nation peut s’étendre ou se rétrécir du point de vue de son territoire comme c’est le cas de certaines nations d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Roumanie, Bulgarie etc.). L’essentiel de ce caractère limité du point de vue structurel et démographique réside cependant dans le fait qu’aucune nation ne souhaite inclure l’humanité entière. En reprenant une réflexion de Max Weber, on peut remarquer que la nation est imaginée comme une communauté partiellement ouverte vers l’extérieur parce qu’il est inacceptable que n’importe quel membre du genre humain en fasse partie. La nation est en outre imaginée comme une communauté d’égaux, liés entre eux par d’étroites relations de fraternité et de parenté réelle, rituelle ou symbolique, même si cela ne correspond pas à la réalité socio-structurelle et à la dimension de la société. Car dans toute société nationale il existe d’évidentes inégalités sociales et des divisions entre couches, classes, castes ou milieux. Enfin la nation est imaginée comme étant souveraine, à savoir comme une communauté politiquement indépendante, même si ce n’est pas toujours le cas. De fait il existe encore aujourd’hui des nations sans État mais qui aspirent à l’indépendance et donc à se constituer en société souveraine pourvue d’un État propre. Le débat au sujet du rapport entre nation et nationalisme est encore vif. Anthony D. Smith pense que la nation précède le nationalisme et que ce dernier est la conséquence logique de l’émergence des nations même dans des époques fort lointaines (Smith, 1998). A cause de son point de vue, Smith s’est vu reprocher d’être primordialiste dans la mesure où il voit l’origine de la nation dans des temps archaïques. Gellner pour sa part a pris le contrepied de cette perspective, en mettant en évidence le fait que la nation est un phénomène social issu de la modernité occidentale, grâce aux inventions industrielles et en premier lieu grâce à l’imprimerie, mais également à son nouveau système économique capitaliste allant de pair avec l’émergence de classes entrepreneuriales à la recherche de nouvelles ressources primaires et de nouveaux marchés (Gellner 1983) Les nouveaux États-nations issus de ces mutations ont obtenu leur légitimité grâce à la rhétorique nationaliste. C’est donc le nationalisme qui génère l’idée de nation et non l’inverse, ainsi que le prétendent la majorité des auteurs de tendance primordialiste. Le nationalisme est l’instrument idéologique essentiel pour les nations sur lesquelles viennent se fonder les nouveaux États, en tant qu’institutions politiques de la modernité. Selon la thèse de Gellner, le nationalisme représente la formule politique nécessaire pour justifier l’exercice du pouvoir de la part des classes politiques dans les États-nations (Mosca 1966). L’organisation politique spécifique de la nation en tant que communauté imaginée est l’État-nation qui trouve sa source dans l’Europe de la fin du 18e siècle. Toutefois il serait faux de parler d’un modèle d’État-nation universel. On peut en effet distinguer deux types idéaux d’État-nation, à savoir le modèle français et le modèle allemand (Brubaker 1992). On a souvent observé que le modèle français de l’État-nation est fondé sur l’idée de nation politique. Selon cette vue l’État-nation serait le résultat d’un pacte politique, voire d’un contrat entre les citoyens de cet État-nation. C’est dans ce sens que Jules Renan a défini la nation et son organisation politique comme le résultat d’un plébiscite de tous les jours. Il s’agit de souligner par cette formule que la nation française et son État consistent en théorie en une communauté élective. Ce type d’État-nation est donc une patrie ouverte au sein de laquelle les différences religieuses et ethniques n’ont, du moins en théorie, aucune importance (Dumont 1991: 25). On sait bien que cette conception non ethnique de la nation, postulée par la Révolution française a été modifiée plusieurs fois jusqu’à présent. En fait les Constitutions de 1791 et 1793 garantissaient la citoyenneté à toute personne étrangère habitant la France et par conséquent il n’était pas nécessaire d’avoir acquis l’identité française. Autrement dit il était possible d’obtenir la citoyenneté sans avoir acquis auparavant la nationalité, à savoir avant d’adopter certains traits culturels particuliers et certains comportements passant pour typiquement français (Weil, 2002). La séquence citoyenneté-nationalité sera pourtant inversée déjà au 19e siècle avec l’introduction de certains prérequis culturels comme la connaissance de la langue nationale, sans compter l’adoption d’un style de vie considéré comme français. Bien qu’affaiblie par les diverses modifications du code de la nationalité dans les années quatre-vingt-dix (Loi Pasqua de 1993 et Loi Guigou de 1998), l’idée originale de citoyenneté n’a jamais vraiment été abandonnée jusqu’à maintenant. L’État français se fonde sur une conception subjective, voire individualiste de la nation en fonction de laquelle tout étranger habitant l’hexagone peut encore aujourd’hui devenir citoyen français grâce au processus d’assimilation. Les différences, les identités et les frontières ethnoculturelles ne sont jamais définitivement insurmontables. Du moins en théorie, tout être humain est intrinsèquement capable de devenir membre de la nation. Le revers de la médaille est que, en fait, l’État-nation français a toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les minorités ethnoculturelles. Ces dernières furent systématiquement assimilées de force durant tout le 19e siècle et sont aujourd’hui encore ignorées. La conception allemande de la nation a été définie comme ethnique. Il en est issu un modèle d’État-nation fondé sur la généalogie et sur l’origine commune de ses citoyens. L’idée de nation et partant d’État-nation, a souvent été mise en relation avec le concept de Volk, en tant que peuple synonyme de nation. Toutefois durant le 18e siècle la notion de Volk ne possédait pas encore cette connotation ethnique qui, selon certains auteurs, devient « l’explosif le plus dangereux des temps modernes » (Finkielkraut, 1987: 56 ss.). L’ethnicisation du Volk a lieu au milieu du 19e siècle grâce à un important groupe d’intellectuels parmi lesquels il faut compter des politiciens, des artistes, des juristes, des philosophes, des historiens, des folkloristes etc. Cependant, la véritable transformation politico-légale intervient avec l’introduction d’un concept restrictif du jus sanguinis (Pierre-Caps 1995: 112). Le nationalisme radical de l’après Première Guerre mondiale a favorisé l’ethnicisation graduelle du modèle allemand qui a connu son apogée durant le national-socialisme avec les lois de Nürenberg dans lesquelles la racialisation du Volk et de l’État-nation allemand est légalisée. Cependant, après le Deuxième Guerre mondiale, dans l’Allemagne divisée, la République fédérale allemande (RFA) aussi bien que la République démocratique allemande (RDA) ont conservé les marques de la conception unitaire et ethnique du Volk et du jus sanguinis bien visibles, même après la réunification de 1990. Il est symptomatique à cet égard que les descendants d’Allemands « rentrés » de l’Europe orientale et de l’ex-URSS aient obtenu la nationalité, grâce à l’idée de Volk et de jus sanguinis, en un rien de temps, au contraire des millions d’immigrés, notamment d’origine turque, qui étaient confrontés aux plus grandes difficultés sur le chemin de l’acquisition de la nationalité allemande. On n’observe un léger assouplissement de l’ethnicisation qu’après 1999, principalement durant le gouvernement du chancelier social-démocrate Gehrard Schröder. Ce n’est cependant qu’aux enfants d’immigrés nés en Allemagne que les lois adoptées par ce gouvernement ont accordé certaines facilités pour obtenir la nationalité allemande Les deux prototypes cités ont inspiré de nombreux États-nations, européens ou non, ce qui en a fait des modèles de référence au niveau mondial. Le modèle français comme le modèle allemand poursuivent tous les deux le projet d’une nation cherchant à se procurer une organisation politique - l’État-nation - capable de garantir une homogénéité culturelle qui, à son tour, garantit la stabilité politique. La différence se trouve dans les deux manières de procéder pour y parvenir. Le modèle français, étant fondé sur le caractère subjectif et individualiste de la nation, rend accessible à l’étranger, du moins en principe, la voie de l’acculturation et par conséquent de sa pleine intégration et inclusion dans la communauté nationale grâce notamment à l’institution du jus soli. Le modèle allemand en revanche, est fondé sur le caractère objectif et collectif de la nation, selon une vision essentialiste et très rigide de l’appartenance ethnique, soumise au jus sanguinis. L’appartenance à la nation allemande comporte, du fait qu’elle est extrêmement restrictive, une forte tendance à l’exclusion de qui ne possède pas les requis ethniques. Les deux modèles ont tous deux connu depuis toujours de grandes difficultés à reconnaître la diversité culturelle, et ils présentent par conséquent une certaine incompatibilité avec la pluriethnicité et la multiculturalité. Cela n’est pas surprenant puisque les deux modèles se proposent de réaliser le projet d’une nation, d’un État souverain, d’un territoire monoethnique. Pour un tel projet la diversité ethnico-culturelle est forcément dysfonctionnelle. Dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle passé, dans le cadre d’une globalisation galopante, plus apparente d’ailleurs que réelle, et avec l’ouverture des frontières qui suivit la chute de l’Union soviétique, de nombreux auteurs bien connus, en sciences sociales comme en anthropologie, pensaient que l’idée de nation appartenait davantage au passé qu’au présent ou au futur. On croyait que les sociétés étaient devenues transnationales, à savoir qu’elles deviendraient plus fluides, ou comme le remarquait le philosophe Zygmunt Bauman, qu’elles allaient proprement se liquéfier (Bauman 2000) C’est la notion de transnationalisme qui apparaît le plus souvent pour indiquer la capacité personnelle ou collective de dépasser les barrières culturelles et les frontières nationales et de passer d’une appartenance et d’une identité à l’autre avec la plus grande facilité. Ceux qui adoptent l’approche du transnationalisme considèrent ainsi la société comme un œcoumène global dans lequel les individus aux identités devenues désormais nomades, vivent et interagissent dans des milieux cosmopolites (ceux que l’on appelle les ethnoscapes) marqués par l’hybridation et la créolisation culturelle (Appadurai 1996). Cependant, cette vision suggestive et optimiste, inhérente à l’utilisation du préfixe trans, ne semble adéquate que pour l’analyse de certains groupes minoritaires au statut social élevé, comme par exemple certaines élites migrantes dîtes aussi expats (managers allemands à Tokyo, opérateurs financiers américains à Hong Kong, correspondants de presse au Moyen-Orient, spécialistes en informatique indiens à la Silicon Valley, etc.). Vouloir étendre à la société globale cet aspect spécifique de la complexité culturelle, voire même lui donner une orientation normative, serait entreprendre une nouvelle et dangereuse réification de la vision utopique du métissage universel. En fait, la réalité est bien différente de ce scénario global si optimiste. Les guerres en ex-Yougoslavie ont mis en évidence déjà dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier que l’idée de nation était encore importante et que la fin de l’histoire évoquée par Francis Fukuyama (Fukuyama 1992), comme réalisation d’une unique société globale sans différences nationales, était bien loin de la réalité. A vrai dire les deux premières décennies du vingt-et-unième siècle ont vu, surtout en Europe, le retour inattendu de la nation avec la montée des mouvements régionalistes d’une part et du populisme nationaliste d’autre part, ce que l’on peut interpréter comme deux expressions et stratégies de la résistance contre certaines conséquences des processus de globalisation. Les premiers ont réinterprété le concept de nation pour des revendications régionales à l’intérieur d’entités pluriculturelles de vieille date (Catalogne et Ecosse s’opposant respectivement à l’Espagne et à la Grande Bretagne). Les seconds utilisent en revanche le concept de nation pour mobiliser la population contre les immigrants et les réfugiés, ces derniers étant considérés par les mouvements populistes comme une menace contre l’intégrité nationale.

Дисертації з теми "Français (langue) – Lexicographie – 19e siècle":

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Frighetto, Aurélie. "Penser le "mot poétique" au XIXe siècle : entre discours lexicographique et pratique littéraire." Electronic Thesis or Diss., Sorbonne université, 2023. http://www.theses.fr/2023SORUL117.

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À la croisée de l’histoire de la langue, de la lexicographie, de la stylistique et de la littérature, cette thèse se propose de retracer le parcours d’une notion complexe, celle de « mot poétique », qui connaît au XIXe siècle une évolution singulière. Des débuts du Romantisme à la mort de Mallarmé, le lexique poétique est en effet soumis à des bouleversements majeurs, entre héritage postclassique et déni de cet héritage, désir de modernité, expérimentations fin-de-siècle. Afin de mieux cerner les contours de cette évolution, nous avons choisi de faire dialoguer le discours lexicographique et les textes littéraires et de confronter leur pensée du mot poétique. La première partie de ce travail propose un panorama du poétique tel qu’il se donne à lire dans les dictionnaires (du premier Dictionnaire de l’Académie de 1694 à La Grande Encyclopédie de 1885-1902) et détermine un corpus lexical, établi à partir des termes que le Grand Dictionnaire universel du dix-neuvième siècle (1863-1876) de Pierre Larousse définit comme poétiques. La deuxième partie de la thèse analyse les usages de ce lexique dans les textes littéraires et montre comment les mots poétiques traditionnels parviennent à conserver leur aura. Enfin, le troisième temps de la réflexion s’intéresse d’une part aux dérives et aux limites de ce lexique, à son devenir cliché, et d’autre part, à tous les nouveaux procédés de poétisation du mot comme au renouvellement général de la pensée du poétique qui confine, à l’aube du XXe siècle, à la rêverie
At the crossroads of the history of language, lexicography, stylistics and literature, this doctoral dissertation aims to recount the path taken by the complex notion of the "poetic word" which is transfigured like no other in the 19th century. From the beginnings of Romanticism to the death of Mallarmé, the poetic lexicon is subjected to major disruptions, as it is torn between post-classical heritage and the denial of that heritage, between an attachment to modernity and end-of-the-century experimentations. To get a better grasp of the features of this evolution, we decided to put lexicographical discourse and literary texts in conversation with each other and contrast their conception of the poetic word. The first part offers an overview of the poetic as revealed by dictionaries (from the first Dictionnaire de l’Académie of 1694 to La Grande Encyclopédie of 1885-1902) and identifies a lexical corpus based on the terms defined as poetic by Pierre Larousse in his Grand Dictionnaire universel du dix-neuvième siècle (1863-1876). The second part analyses the uses of this lexicon in literary texts, showing how traditional poetic words manage to retain their aura. The third part focuses, on the one hand, on the misuses and limits of this lexicon that trivializes it and makes it cliché. On the other hand, it tackles all the new ways of poetizing the word as well as the renewal of thoughts on the poetic which, on the eve of the 20th century, borders on reverie
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Biedermann-Pasques, Liselote. "Les grands courants orthographiques au xviie siecle et la formation de l'orthographe moderne : impacts materiels, interferences phoniques, theories et pratiques." Paris 3, 1990. http://www.theses.fr/1990PA030092.

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L'orthographe des imprimes au xviie siecle est liee a trois types de facteurs : i. Des facteurs extra-linguistiques ii. Des facteurs linguistiques iii. Aux theories et doctrines sous-jacentes aux grands courants orthographiques. I. L'etat materiel des casses d'imprimerie, l'absence des caracteres j et v, explique le maintien d'un grand nombre de lettres muettes latines, etymologiques, dont la fonction etait de faciliter la lisibilite. La production imprimee reflete les pratiques contraires de la tradition manuscrite et de l'usage typographique. Les imprimeurs ont des doutes quant a l'orthographe et demandent des regles. Ii. L'origine des locuteurs, les traces de parler idiolectales, regionales, dialectales interferent sur la production imprimee, expliquant un certain nombre de variantes orthographiques. Le developpement de la phonetique articulatoire, a la fin du xviie et du debut du xviiie siecle, par la description du fonctionnement du discours, permettront de degager les regles phoniques et graphiques qui apporteront une certaine uniformisation a l'orthographe. Iii. Le courant d'orthographe modernisee, a l'origine de l'orthographe moderne, represente un juste milieu entre le courant d'orthographe ancienne, etymologique et le courant d'orthographe phonetique. La theorie de l'orthographe modernisee se caracterise par la priorite du principe d'ecriture phonogrammique, qui confere une certaine simplicite au rapport phonie-graphie, joint au maintien du principe d'ecriture etymologique qui assure la distinction des homonymes
French orthography of prints is dependent, in the seventeenth century, on three essential factors : i. Extra linguistic factors ii, linguistic factors iii. The coexistence of conflicting spelling theories and practices. I. The lack of the characters j and v in printers cases explains the use of many mute, etymological or analogical, latin letters in french orthography, with the special function to make readability easier. Prints show contradictions between manuscript and typographical practices; the use of ligatures, the lack of acdentuated characters, the exchange of some characters slow down the typographical modernization. Printers are asking for spelling rules. Ii. The origin of the speaker, some idiolectal, dialectal or regional features of the speech may interfere on prints and explain the existence of variants and fluctuations of spelling. The development of articulatory phonetics, at the end of the seventeenth and the beginning of eighteenth century, will help the development and description of spelling rules which will give some uniformity to orthography. Iii, written practices and spelling variants are closely dependant on orthographical doctrines and theories to which their producer belongs. The spelling of printed producductions may be separated into three main trends. The modernist spelling trend from which modern french orthography is issued represents a middle way between old etymogical orthography and the phonetic trend
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Hirigoyen, Arantxa. "Maurice Harrieten (1814-1904) euskara-frantsesa hiztegi eskuizkribua : ikerketa lexikografikoa : A, K eta T hizkiak." Pau, 2002. http://www.theses.fr/2002PAUU1002.

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Le "dictionnaire manuscrit basque-français de Maurice Harriet 1814-1904" est un dictionnaire inédit du XIXe siècle. Ce travail de recherche a pour premier objectif de faire connaître cette œuvre gigantesque (3536 p. ) pratiquement inconnue dans le domaine de la lexicographie basque. Pour cela nous avons développé deux axes majeurs dans cette thèse : le premier est une approche théorique du monde dictionnairique. Afin de bien situer le dictionnaire manuscrit de Harriet, nous avons d'un côté présenté l'histoire de la lexicographie basque et européenne au temps de Harriet ; puis ensuite, bibliographie à l'appui, nous avons étudié la partie théorique de la lexicographie : définition, classement, technique de confection et structure ("macrostructure, microstructure") des dictionnaires. Le deuxième axe principal et le plus important est la description et l'analyse du dictionnaire. Cette deuxième partie constitue le fondement de la thèse. En effet, se basant sur trois entrées du dictionnaire (), nous avons appliqué au manuscrit la partie théorique développée dans le deuxième chapitre. Notre premier devoir a été celui de retranscrire chacune des trois lettres (), tout en respectant l'orthographe de Maurice Harriet et la forme et le contenu du dictionnaire. Ainsi en publiant ces trois lettres (), nous offrons aux lecteurs l'opportunité de découvrir pour la première fois un échantillon du dictionnaire de M. Harriet. Ce dictionnaire est d'un grand intérêt pour la langue et le lexique basque. Les différents dialectes sont représentés, les définitions sont accompagnées de citations et d'exemples qui recouvrent plus de quatre siècles puis enfin le lexicographe offre au lecteur une multitude de renseignements sur les mots-entrées (synonymes, étymologies, remarques). Ce manuscrit reflète le lexique de la deuxième moitié du XIXe siècle, et par ce biais la société de cette époque là. Il n'y a aucun doute, cette œuvre constitue une source inépuisable pour les chercheurs et un trésor pour la langue basque.
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Bisconti, Valentina. "Le sens en partage. Les outils linguistiques et approches théoriques de la signification [fin XIXe- XXe siècles]." Thesis, Paris 3, 2010. http://www.theses.fr/2010PA030163.

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La tension constante qui s’instaure entre dictionnaires et approches théoriques de la signification s’avère une dynamique majeure de l’histoire et de l’historicité des idées linguistiques. Il s’agit dès lors de faire ressortir la perméabilité, les effets de continuité et les ruptures éventuelles entre les dictionnaires en tant qu’outils linguistiques et les approches théoriques qui se penchent sur le sens. La période retenue permet de suivre, sur le moyen terme, les formes de cette interaction. Il s’agit, dans un premier temps, de voir comment la lexicographie monolingue française de la seconde moitié du XIXe siècle contribue à la promotion du sens au rang d’objet d’étude. En effet, le dictionnaire s’avère un lieu heuristique révélateur des problèmes théoriques que pose la description sémantique. À partir des matériaux empiriques collectés dans le cadre de cette description de la langue, les linguistes de la fin du XIXe siècle cherchent à parvenir à une synthèse des observations. Une relecture du débat qui se développe autour de l’institutionnalisation de la sémantique au XIXe siècle permet de montrer, dans un deuxième temps, que les dilemmes du lexicographe sont susceptibles d’aboutir à des impasses théoriques. Néanmoins, les failles repérées dans les outils linguistiques sollicitent la réflexion et lui suggèrent de nouvelles hypothèses. Dans un troisième temps, il s’agit de retracer, au cours du XXe siècle, la dispersion de l’interaction entre dictionnaires et approches théoriques du sens et ce, dans des horizons de recherche différents qui adoptent l’outil linguistique comme modèle de la langue, de la compétence sémantique ou comme terrain d’expérimentation
The constant strain between dictionaries and theoretical approaches to signification proves to be one of the major dynamics of the history and the historicity of linguistic ideas. Hence what matters is to bring out the permeability, the effects of continuity and the possible breaking points between dictionaries as linguistic tools and the theoretical approaches that look into meaning. The period considered here provides an understanding of the various forms of this interaction in the medium term. First, this study shows how French monolingual lexicography in the second half of the 19th century contributes to making meaning an object of study. As a matter of fact dictionaries prove to play a heuristic role which reveals the theoretical problems raised by semantic description. From the empirical evidence collected in the context of that description of language, late 19th-century linguists seek to come to a synthesis of observations. A new reading of the debate surrounding the institutionalization of semantics in the 19th century then shows that a lexicographer’s dilemmas are likely to end up in theoretical deadlocks. Nevertheless, the faults found in linguistic tools trigger off further reflection and suggest new hypotheses. Finally, this study aims to trace back the dissipation of the interaction between dictionaries and theoretical approaches to meaning, during the 20th century, thanks to different research perspectives which take on linguistic tools as the model for language, for semantic competence, or as an experimental field
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Yan, Xiaolei. "Dire la Chine en français : ses représentations dans des dictionnaires et encyclopédies (1627-1877)." Thesis, Normandie, 2018. http://www.theses.fr/2018NORMR006.

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L’histoire culturelle des dictionnaires a frayé un nouveau terrain de recherche des études des représentations. La rétroaction du sens figuré du mot chinois nous a dirigé vers ce présent travail visant aux représentations de la Chine dans les dictionnaires français. Avec l’histoire culturelle des dictionnaires comme cadre théorique principal, nos études se sont appliqués aux neuf dictionnaires dont les dates de publication couvrent une période de 250 ans. À travers les observations et les analyses sur la formation, le changement et la transmission des représentations de la Chine, nous avons découvert des influences complexes des multiples facteurs concernant les dictionnaires sur les représentations, et l’effet non négligeable au fil du temps des dictionnaires sur la formation des stéréotypes concernant la Chine dans la langue française
The cultural history study of dictionaries has opened a new field for the research of representations. A retrospection of the extended meaning of the french word “chinois” led us to the present work about representations of China in french dictionaries. With the cultural history of dictionaries as the main theoretical framework, we have studied nine dictionaries whose publication dates cover 250 years. Through observations and analyzes on the formation, the change and the transmission of representations of China, we have uncovered complex influences of multiple factors about the dictionaries on representations, and the significant effect over time of dictionaries on the formation of stereotypes concerning China in the french language
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Roy-Garibal, Marine. "Le Parnasse et le Palais : Furetière et la genèse du premier dictionnaire encyclopédique de la langue française (1649-1690)." Paris 4, 1999. http://www.theses.fr/1999PA040060.

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Antoine Furetière (1619-1688), avocat au Parlement de Paris et procureur fiscal de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, fut exclu de l'Académie française en 1685 pour avoir composé le premier dictionnaire encyclopédique en langue vernaculaire, alors que cette institution jouissait d'un privilège exclusif pour le dictionnaire de langue qu'elle préparait. La genèse polémique du Dictionnaire universel (1690) résulte de l'alliance méditée que l'écrivain réalise entre le Parnasse et le Palais, entre lesquels il partage son existence et ses intérêts. L'influence du droit s'avère, en effet, déterminante dans l'infléchissement encyclopédique de la carrière littéraire et lexicographique de l'avocat écrivain. Elle explique la recherche d'un autre style, l'expérimentation d'un nouveau type de rapport littéraire au réel dans l'ensemble des écrits burlesques et satiriques, dans le travail du roman et des genres didactiques, fables, paraboles et dictionnaire. Elle éclaire l'évolution qui amène l'homme de loi et de lettres à concevoir une "encyclopédie de la langue", à privilégier l'étude scientifique des notions et des termes sur l'analyse sémantique des signifiés, à établir une nomenclature soumise à l'idée d'un savoir universel et critique, mais rendue à la littérature et à la liberté poétique par cette exigence même d'exhaustivité. Dotée des moyens du droit, l'entreprise lexicographique engagée dès les premières œuvres est conçue sur le mode du procès. Elle met les mots et les choses en débat, s'inscrit en faux contre la mémoire et les lieux communs, promeut au sein du Parnasse une idée juridique de la représentation. Héritière des ambitions lettrées de l'humanisme et de l'esprit de contestation et d'ordonnancement du palais, l'œuvre diverse de Furetière, tournée vers le monde et les besoins de la désignation moderne, apparait emblématique par ses contradictions des tensions qui traversent la configuration classique.
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Lee, Kwang Ae. "Théories lingistiques et lexicographie à propos du Dictionnaire du français contemporain." Montpellier 3, 1992. http://www.theses.fr/1992MON30039.

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Notre travail a voulu repondre a la question suivante : les theories linguistiques peuvent-elles aider l'elaboration du dictionnaire? le dictionnaire, repertoire de mots, veut de plus en plus se batir sur un fondement scientifique et rationnel. Le dictionnaire du francais contemporain (dfc, 1966), en particulier, a desire etre conforme a cette exigence en adoptant les deux principes complementaires, degroupement et regroupement. Les methodes utilisees, justifiees et justifiables sur le plan de la description systematique et rationnelle du lexique, se sont traduites negativement en pratique lexicographique. Mais l'echec sur le plan pragmatique (et ou commercial) n'entraine pas l'echec sur le plan de la valeur descriptive. De ce point de vue, le dfc est un ouvrage unique dans son genre comme l'est tout dictionnaire. Le sens lexical decrit en termes de sens linguistique ou denotatif appauvrit le semantisme du mot du point de vue de la competence communicative. Il faut integrer dans la representation semantique du lexique la part connotative consideree comme connaissances partagees entre les membres de la communaute parlante. De ce point de vue, la semantique lexicographique doit etre distinguee de la semantique theorique. Avec les caracteristiques d'ordre non linguistique, le discours lexicographique prend une forme particuliere. En ce sens, il convient d'admettre l'autonomie de la semantique lexicographique.
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Bensoussan-Grimaldi, Elisabeth. "Outillage lexicographique : le cas du dictionnaire national de Bescherelle dans l'évolution du dictionnaire de langue de la première moitié du XIXè siècle." Paris 7, 1999. http://www.theses.fr/1999PA070113.

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Le Dictionnaire National de Bescherelle, 1846, un observatoire privilégié témoigne de l'évolution du dictionnaire vers l'outil linguistique de grande diffusion destiné à la didactisation du français : ouvrage complexe, à la fois encyclopédique et linguistique, articulé à une oeuvre faite d'ouvrages didactiques et grammaticaux. Considérant que le dictionnaire est fondamentalement hétérogène, nous avons choisi de le traiter dans une approche croisée confrontant les relations entre outillage lexicographique et discours. L'ouvrage est situé dans un double contexte : l'oeuvre de Bescherelle, et la série des dictionnaires monolingues du siècle. L'étude lexicologique de la terminologie dénominative éclaire la représentation interne de l'objet. La répartition des ouvrages publiés et leur classement selon le type, donnent des indices de sous-périodisation. Cette double perspective, typologique et technologique, conduit à interroger l'interaction entre éléments qui régissent globalité du dictionnaire et éléments microstructurels. Les composantes architectoniques : macrostructure, "ouverture", "armature" (liste d'outils), donnent à lire le programme informationnel, qui intervient dans la microstructure. La comparaison du Dictionnaire National avec les autres grands dictionnaires, dont le Dictionnaire de l'Académie, révèle les effets de la standardisation en cours : rigidification du système organisationnel, modélisation culturelle, et cloisonnement de la représentation sémantique. La composition de la microstructure, et le discours du dictionnaire montrent les tensions que manifestent le traitement du sens des mots entre encyclopédisme et langue, entre cloisonnement homonymique et polysémie. Marquage, exemplification, disposition interne de l'article, reconstruisent le sens, selon le modèle rhétorique classique, et installent dans la norme linguistique, l'ordre nécessaire à l'unité de la langue nationale
Bescherelle's "Dictionnaire National" (1846) provides an excellent means of studying the evolution of the dictionary towards a wide scale linguistic instrument for the teaching of French : a complex work, both encyclopaedic and linguistic, comprising also didactic and grammatical perspectives. In view of the fact that the dictionary is a basically heterogeneous work, its analysis here derives from a dual approach in which the relationships between lexicographic devices and discourse are contrasted. The work is to be seen in a double context : Bescherelle's own life work and the series of monolingual dictionaries in the century. The lexicological study of the terminology of denomination sheds light on the work's internal representation. The appraisal and classification of published works reveal clues of sub-periods involved. This dual perspective, typological and technological, leads to an examination of interaction between governing the whole of the dictionary and micro-structural elements. The architectonic components - macro-structure, "opening", "framework" (lists of devices) - are keys to the informational programme which enters into the micro-structure. The comparison of the "Dictionnaire National" with other great dictionaries, including the "Dictionnaire de l'Académie", reveals the effects of standardisation in progress : the organisational system become fixed, a cultural model is elaborated and the semantic representation is partioned. The make up of the micro-structure and the discourse of the dictionary show the tensions manifest in the way word meaning is treated, between an enyclopaedic and a linguistic approach, or between homonymic lines of division and polysemy. Following the classical rhetorical model, meaning is constructed out of labelling, exemplification and the internal organisation of the article, and the order required for the unity of the national language is inscribed in the linguistic norm
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Movassaghi-Gerner, Anne-Marie. "Les xénismes dans les récits de voyageurs français en Perse au XIXe siècle." Nancy 2, 1993. http://www.theses.fr/1993NAN21017.

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Cette thèse est une analyse des xénismes persans cités dans les récits de voyageurs français en Perse au 19e siècle. Elle comprend deux volumes. Tome premier : un chapitre préliminaire, opposant les termes emprunt et xénisme, définit ce dernier. La personnalité des voyageurs ainsi que leurs connaissances linguistiques sont présentées dans une première partie. La deuxième partie étudie le passage du mot persan au xénisme et analyse les divers procédés de transcription, c'est-à-dire d'encodage par le narrateur. Le décodage des xénismes est l'objet de la partie suivante. L'auteur répond à trois questions : quels procédés typographiques mettent en relief le xénisme? Quelles furent les techniques d'adaptation morpho-syntaxiques des xénismes dans l'énoncé français? Quels procédés métalinguistiques permettent à l'énoncé bilingue d'être significatif ? La quatrième partie est consacrée à des réflexions sur les facteurs de lisibilité et d'illisibilité du discours chargé de xénismes persans, sur la stylistique des effets ainsi que sur la lexicologie (en particulier, sur les procédés de passage de l'état de xénisme à celui d'emprunt). Tome deux : il s'agit d'un glossaire de 707 xénismes persans : chaque mot est donné à l'entrée, avec son étymon persan et sa transcription phonétique. Il est traduit à l'aide de dictionnaires du 19e et 20e siècles. Il est pourvu de rappels sur les emplois des siècles précédents et de nombreuses citations de voyageurs du 19e siècle. Ce glossaire est en fait le corpus de base de la thèse
This is a study of alien words used by French travelers in Persia in the 19th century. There are two volumes. Volume 1 : the introduction compares loan words and alien words and attempts to give the right definition of what an alien word is. The first part gives a survey of how much persian the French travelers knew, how they learnt it and where. The second part studies the transfer of a persian work into an alien word (various transcription procedures are being analyzed). In the third part, the author deals with three different problems : 1) How can a writer emphasize an alien word in a French sentence ? 2) How can an alien word fit into a French structure ? 3) Which metalinguistic procedures are used to make a bilingual sentence significant ? In the fourth part, the author is concerned with lisibility factors of a bilingual text and gives remarks on style and lexicology. Volume 2 : this is a glossary of 707 Persian alien words used in French travelers' books. Each word is presented with its Persian spelling and its transcription. It is followed by definitions borrowed from 19th and 20th century dictionaries as well as numerous quotations from 19th century travelers
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Branca-Rosoff, Sonia. "Materiaux pour une histoire des conceptions normatives dans les representations de la langue : 18e-19e SIECLES." Paris 8, 1987. http://www.theses.fr/1987PA080403.

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Les representations du francais confrontent la magnifique architecture d'une langue de culture dans son usage norme et les etats "nous" de la langue, qu'il s'agisse de deviations stylistiques ou de parlers incultes. Aussi avons-nous cherche a comprendre comment s'etait construit, de facon relationnelle, cet ideal de langue. Tout d'abord, nous avons envisage des textes du dix-huitieme et du dix-neuvieme siecles, qui traversent les grands secteurs de la grammaire francaise, syntaxe, lexique, morphologie. Cependant, notre lecture est ordonnee autour de deux points : montrer que le poids de la visee normative des grammairiens entraine une indistinction de la description et de la prescription, liee a une vision instrumentale de la langue; montrer que les ecarts a la norme constituent un materiau ambigu, tantot condam ne et repousse a "l'exterieur" de la langue, tantot absorbe et justifie comme lieu d'expression d'une subjectivite ou comme miroir de la variete des pratiques sociales. Aux discours lettres sur le francais ont ensuite ete opposes les discours concernant les patois et l'ancien francais. D'abord percus comme simple envers de la norme, ces formes de langage deviennent peu a peu des objets de connaissance
Within the various descriptions of french are confronted on the one handthe perfect structure of an advanced language provided with rules and, on the other hand, the "shapeless" formes of this language, whether they are stylistic deviations or uncultivated idioms. This is the reason why i have attempted to undestand how this ideal language had been set up, in relation to others. I have first taken into consideration texts from the eighteenth and nineteenth centuries dealing with the main com ponents of french grammar. I have read these texts with two major inten tions : the first is to show that the weight of the normative purposes of grammairians bring about a confusion between description and prescri tion, bound up with a view of language as an instrument; the second purpose is to show that the deviations from the norm make up an ambiguous material, at times expelled from the language, at times absorbed in it as a means of giving expression to subjectivity, or as the reflection of the unavoidable variety of the social forms of life. The learned analyses of french have been set up against those dealing with old french and provincial dialects. The latter forms of language, perceived at first as the reverse side of the norm, are gradually becoming objects of know ledge. .

Книги з теми "Français (langue) – Lexicographie – 19e siècle":

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Delaplace, Denis. Bruant et l'argotographie française: L'argot au XXe siècle (1901). Paris: Honoré Champion, 2004.

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