Статті в журналах з теми "Mesure incitative"

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Jongmans, Eline, and Alain Jolibert. "Comment la mesure de la préférence entre produits influence-t-elle le poids estimé de leurs attributs ?" Recherche et Applications en Marketing (French Edition) 32, no. 2 (January 19, 2017): 105–28. http://dx.doi.org/10.1177/0767370116684783.

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Анотація:
De nombreuses procédures d’obtention des préférences sont disponibles en marketing pour estimer le poids d’un attribut de produit dans la formation des préférences globales pour un produit. Or, l’utilisation de l’une ou l’autre de ces procédures peut mener à des inversions de préférences conduisant à un poids d’attribut systématiquement différent d’une procédure à une autre. Cette synthèse se fixe trois objectifs (1) clarifier la classification des procédures en proposant quatre caractéristiques : incitative vs. déclarée, directe vs. indirecte, monétaire vs. non monétaire, jointe vs. séparée ; (2) Mettre en évidence les biais systématiques liés à chaque procédure ; (3) Proposer des théories expliquant les sous-pondérations ou les surpondérations du poids des attributs en fonction de la procédure utilisée. La littérature montre que globalement, des procédures incitatives (indirectes) conduisent à des poids obtenus plus proches de ceux des comportements réels que les procédures déclarées (directes). Si, aucun consensus clair n’apparait dans la littérature en ce qui concerne les procédures monétaires ou non monétaires et jointes ou séparées, cette synthèse permet de prévoir l’évolution des poids des attributs et propose un cadre explicatif des surpondérations ou sous-pondération des attributs selon la procédure retenue.
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Le Pape, Nicolas. "Endettement des firmes et comportements de rivalité : l’apport des principaux modèles en économie industrielle." L'Actualité économique 77, no. 2 (February 5, 2009): 281–302. http://dx.doi.org/10.7202/602353ar.

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RÉSUMÉL’objet de ce papier est de présenter, d’analyser et de comparer des modèles d’économie industrielle dans lesquels on démontre que les firmes sont en mesure de tirer parti stratégiquement de leur niveau d’endettement afin d’influencer leur positionnement sur un marché ou le degré de concurrence dans une industrie. L’originalité de ce courant particulier de l’économie industrielle repose essentiellement sur la fonction stratégique, distincte de la fonction incitative, reconnue au contrat de dette. Nous examinons la nature de la liaison que l’on peut établir entre les caractéristiques des jeux de production et un comportement stratégique d’endettement des firmes sur deux plans. Tout d’abord en considérant l’influence de l’endettement sur la dimension collusive/concurrentielle d’une industrie et sur les conditions d’acquisition d’un pouvoir de monopole entre firmes installées. Ensuite, en soulignant l’impact de la dette sur des stratégies de pénétration de nouveaux marchés.
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Crainich, David. "Les incitations financières à la réalisation d’objectifs comportementaux liés à la santé." médecine/sciences 38, no. 2 (February 2022): 198–204. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/2022005.

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Анотація:
Les programmes octroyant des récompenses pécuniaires aux individus qui parviennent à atteindre un objectif lié à la santé (arrêter de fumer, perdre du poids, etc.) ont pour but de favoriser l’adoption de comportements sains. Si ces dispositifs donnent des résultats encourageants à court terme, leur capacité à provoquer des changements de comportements durables reste à démontrer. L’identification des modalités d’octroi susceptibles de maximiser l’effet incitatif de ces récompenses devrait se fonder sur les connaissances relatives aux attitudes individuelles mises en évidence par l’économie comportementale. Cette dernière ayant montré que les préférences face à des situations de risque varient d’un individu à l’autre, ces mécanismes incitatifs devraient être conçus sur mesure en fonction des préférences individuelles.
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Rigal, N., V. Godefroy, and B. Rubio. "Le tempérament, un puissant déterminant des conduites alimentaires de l’enfant." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S30—S31. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.090.

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Selon le modèle de Rothbart , le tempérament est défini, d’une part, par le niveau de réactivité des enfants, et d’autre part, par leur capacité d’autorégulation. Au moyen de deux études, nous avons cherché a testé la valeur de ce modèle tempéramental dans le domaine alimentaire enfantin. La première étude est relative à la question du surpoids. Nous avons émis l’hypothèse que les enfants les plus à risque de surpoids étaient les enfants les plus réactifs à la nourriture et s’autorégulant le moins bien. À partir des réponses de 475 pré-adolescents ayant rempli un questionnaire ad hoc et dont on a mesuré l’IMC, l’hypothèse a été confirmée, mais de façon directe pour une des dimensions seulement. La seconde étude concerne la problématique de la néophobie alimentaire, à savoir la réticence à goûter les aliments inconnus qui conduit à une faible consommation de fruits et légumes notamment. Notre hypothèse était que les enfants ayant de faibles capacités à autoréguler leurs émotions consommeraient moins d’un aliment inconnu que des enfants s’autorégulant facilement, et ceci d’autant plus que la consigne de la consommation était incitative plutôt que directive (selon le concept de Goodness of fit suggéré par Thomas et Chess ). Quatre-vingt-dix-huit enfants‚ âgés entre 2 et 3 ans ont participé à une étude expérimentale les amenant à goûter à 5 occasions un aliment inconnu dans un contexte soit incitatif soit directif. Les résultats du post-test ont indiqué que la consommation de l’aliment était supérieure chez les enfants s’autorégulant facilement dans le contexte incitatif, que chez les enfants s’autorégulant difficilement dans le contexte directif. Il apparaît ainsi que le concept de tempérament selon Rothbart, et notamment à travers les capacités d’autorégulation, joue un rôle dans les conduites alimentaires de l’enfant dans leur dimension quantitative (quantités consommées et du surpoids) et qualitative (néophobie et variété du répertoire de consommation).
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Zongo, Bétéo, Abdoulaye Diarra, Bruno Barbier, Malicki Zorom, Harouna Karambiri, Souleymane Ouédraogo, Patrice Toé, Yacouba Hamma, and Thomas Dogot. "Évaluation ex ante de l’irrigation de complément dans un contexte sahélien : couplage d’un modèle biophysique à un modèle économique d’exploitation agricole." BASE, no. 3 (2019): 174–87. http://dx.doi.org/10.25518/1780-4507.18056.

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Description du sujet. Dans les pays sahéliens, la répartition spatio-temporelle hautement variable des précipitations demeure une menace pour l’agriculture pluviale, malgré le grand nombre de techniques diffusées pour la conservation des eaux et des sols. Objectifs. Analyser plusieurs stratégies d’irrigation des cultures pluviales et évaluer l’impact probable des mesures économiques incitatives en vue de faciliter l’adoption de l’irrigation de complément à partir des petits bassins individuels de collecte des eaux de ruissellement face aux poches de sècheresse. Méthode. Les stratégies possibles d’irrigation de complément et les simulations des mesures économiques incitatives ont été analysées à partir d’un modèle bio-économique appliqué à une exploitation agricole type. Résultats. Les simulations montrent que l’irrigation de complément permet d’accroitre le revenu espéré des agriculteurs, comparativement à la situation sans irrigation. La culture du maïs, du sorgho et du mil sous l’irrigation de complément en année sèche augmente le revenu espéré de 26,49 % (133 030 francs CFA, équivalent à 202,80 euros) comparativement à la situation sans irrigation. Les simulations visant à promouvoir l’irrigation de complément à partir des petits bassins individuels sont axées sur quatre modalités de subventions et un système d’octroi de crédit aux ménages agricoles. Conclusions. Parmi les mesures incitatives, la subvention sous forme de travail contre nourriture pour mobiliser la main-d’œuvre en vue de construire les bassins semble particulièrement adaptée pour la mise à l’échelle de la pratique de l’irrigation de complément à partir des petits bassins individuels.
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De Cara, Stéphane, and Pierre-Alain Jayet. "Évaluation et régulation de l’effet de serre d’origine agricole." Articles 75, no. 4 (February 9, 2009): 597–623. http://dx.doi.org/10.7202/602304ar.

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RÉSUMÉNous examinons la contribution du secteur agricole aux émissions de gaz à effet de serre ainsi que l’impact de mesures de régulation. À partir d’un modèle économique de l’offre agricole française à fort contenu technique, nous mesurons la contribution des activités animales et végétales à l’accumulation de méthane et de protoxyde d’azote et au stockage du carbone dans le sol et la partie aérienne des plantes. Nous donnons ensuite un éclairage prospectif sur la réaction à court et moyen terme de l’offre agricole à l’application de différents schémas de taxation. Dans un premier temps, nous donnons une appréciation de l’impact d’un schéma de premier rang et discutons de l’intérêt d’une incitation au reboisement des terres en jachère. Basées sur les données techniques disponibles, les taxes et primes reposent directement sur les niveaux d’émissions que l’agence environnementale est supposée mesurer parfaitement. Dans une optique de second rang fondée sur la taxation de facteurs observables à moindre coût, nous examinons ensuite l’effet : (i) d’une taxe sur l’alimentation achetée et (ii) d’une taxe sur l’animal. Le principal résultat est que l’incitation au reboisement constitue un instrument efficace de régulation de l’effet de serre d’origine agricole, alors que les schémas de taxe de second rang sur l’activité de production animale apparaissent relativement inefficaces.
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Dennie, Danielle, and Alex Guindon. "Résultats d’une enquête sur les pratiques et attitudes des chercheurs de l’Université Concordia en matière de gestion des données de recherche." Documentation et bibliothèques 63, no. 4 (December 5, 2017): 59–72. http://dx.doi.org/10.7202/1042311ar.

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Selon les résultats d’un sondage et d’une série d’entrevues réalisés auprès de professeurs à l’Université Concordia à Montréal en 2015-2016 pour comprendre les besoins et les attitudes des chercheurs canadiens en matière de gestion des données, la majorité des chercheurs souhaitent mieux gérer, préserver et partager leurs données de recherche et reconnaissent les avantages de ce faire. En revanche, certaines contraintes les en empêchent, tels le manque de mesures incitatives ou de ressources humaines et technologiques, les problèmes associés à la confidentialité ou encore la volonté de garder un certain niveau de contrôle sur l’utilisation des données par autrui.
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Lareau, André. "Des propositions fiscales visant la protection des zones fragiles au Québec." Les Cahiers de droit 34, no. 2 (April 12, 2005): 679–704. http://dx.doi.org/10.7202/043225ar.

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A ce jour, les préoccupations d'ordre environnemental ont été très peu considérées dans l'élaboration de nouvelles mesures fiscales ; en fait, les seuls vestiges de la fiscalité démontrant une certaine préoccupation environnementale se trouvent dans les dispositions relatives à l'amortissement accéléré en matière d'équipement de dépollution. A l'aube du XXIe siècle, le temps est venu de songer à l’élaboration de mesures fiscales à caractère préventif afin de protéger certains territoires plus fragiles. La notion de développement durable amène, pour des motifs sociaux et économiques, à suggérer des incitatifs fiscaux favorisant la protection de certaines zones fragiles. Le présent article ne vise pas à analyser les dispositions fiscales en matière de dépollution. Il propose la création de mécanismes fiscaux permettant à chacun de contribuer financièrement à la protection du territoire tout en bénéficiant d'un certain allégement fiscal. L'auteur est d'opinion que les mesures à caractère préventif sont celles qui doivent être privilégiées et que la fiscalité constitue un outil avantageux pour toutes les parties en cause.
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Sicsic, Jonathan, and Carine Franc. "Préférences des médecins généralistes vis-à-vis des mesures incitatives associées aux dépistages des cancers." Santé Publique S2, HS2 (2019): 33. http://dx.doi.org/10.3917/spub.197.0033.

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Lave, J. R., P. Jacobs, and F. Markel. "L'initiative de financement transitoire des hôpitaux ontariens: Aperçu et évaluation." Healthcare Management Forum 4, no. 4 (December 1991): 12–21. http://dx.doi.org/10.1016/s0840-4704(10)61306-3.

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En 1989 était lancée l'initiative de financement transitoire des hôpitaux, qui incorpore des mesures de groupements de cas dans le mécanisme de financement hospitalier. Cette initiative marque le début d'un principe nouveau, plus objectif, pour calculer le financement des hôpitaux. Aux premiers stades, la croissance progressive et les ajustements d'affectations inter-hospitalières sont apportés aux budgets globaux. Nous décrivons au document le lancement de l'initiative et les formules de financement issues de la première phase. Nous abordons ensuite la question des effets incitatifs et, puisque c'est une initiative en évolution ou transitoire, nous formulons des observations sur plusieurs questions économiques qui découlent de cette nouvelle tentative.
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Crémieux, Pierre-Yves, Denis Gadbois, and Pierre Ouellette. "Une analyse de la performance des CLSC au Québec." Articles 74, no. 2 (February 9, 2009): 157–81. http://dx.doi.org/10.7202/602255ar.

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RÉSUMÉ Depuis quinze ans, on assiste à un effort considérable de mesure de la performance des hôpitaux. Cet effort ne s’est pourtant pas étendu aux autres types d’établissements de santé dont l’importance se trouve pourtant accrue par les transformations du réseau de santé suite aux difficultés budgétaires au Québec comme ailleurs. En particulier, les CLSC dont l’enveloppe budgétaire atteint 700 millions de dollars n’ont jamais fait l’objet d’une évaluation de performance. À partir des données d’un échantillon d’établissements provenant du Ministère de la santé et des services sociaux, nous proposons une méthode d’évaluation systématique de la performance des CLSC et offrons une première évaluation tant de la structure du réseau des CLSC que de la performance individuelle de chacun des établissements de l’échantillon. Nous trouvons que des économies substantielles pourraient être réalisées suite à la mise en place de mécanismes incitatifs dans l’allocation budgétaire entre établissements.
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Fortin, Andrée, and Carole Després. "Le juste milieu." Cahiers de géographie du Québec 52, no. 146 (January 7, 2009): 153–74. http://dx.doi.org/10.7202/019586ar.

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Résumé Usages et représentations spatiales d’un territoire se nourrissent mutuellement au cours du cycle de vie et jouent un rôle important dans la définition des aspirations et du choix résidentiels. Si des mesures incitatives visant à attirer les ménages plus près des quartiers centraux sont à mettre de l’avant afin de freiner l’étalement urbain, pour être efficaces, elles devront être fondées sur la compréhension des représentations spatiales de ces mêmes ménages. Comment les résidants du périurbain se représentent-ils la ville, la banlieue, la campagne ? Notre analyse se base sur une enquête qualitative auprès de 132 résidants de six secteurs résidentiels situés en dehors des limites de la ville de Québec. Cette enquête révèle que non seulement ces résidants ne sont pas d’anciens urbains, mais qu’ils ne souhaitent pas le devenir. Leurs représentations de la ville sont le plus souvent négatives alors qu’ils idéalisent la campagne. Les répondants ont du mal à qualifier clairement leur propre milieu de résidence, probablement à cause des mutations profondes subies par les agglomérations urbaines.
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Schirle, Tammy. "Health, Pensions, and the Retirement Decision: Evidence from Canada." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 29, no. 4 (December 2010): 519–27. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980810000541.

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RÉSUMÉEn utilisant des données longitudinales de l’Enquête sur la dynamique du travail et du revenu, j’examine les effets de la santé et des régimes de pension offerts par les employeurs sur les décisions de retraite ce qui n’a pas été étudiés simultanément dans le contexte canadien. Les résultats indiquent que les régimes de pension offerts par les employeurs ont des effets incitatifs importants et significatifs sur le comportement de la retraite. Etre en mauvaise santé augmente considérablement la probabilité de prendre sa retraite, jusqu’à 25 points de pourcentage. Les résultats corroborent les résultats antérieures concernant l’importance relative de l’atténuation et le biais de la justification de l’auto-déclaration des mesures de santé. En outre les résultats confirment aussi les conclusions des recherches américains et européens, que l’état de santé et les régimes de pension offerts par les employeurs sont des déterminants importants de la retraite.
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Duplessis, Isabelle. "La déclaration de l’OIT relative aux droits fondamentaux au travail." Articles 59, no. 1 (October 7, 2004): 52–72. http://dx.doi.org/10.7202/009127ar.

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Cet article explore l’efficacité de la Déclaration relative aux principes et droits fondamentaux au travail en tant que réponse aux défis posés par une mondialisation considérée essentiellement sur le plan économique. La Déclaration a été adoptée en 1998 par l’Organisation internationale du Travail (OIT) et visait à arrimer le développement économique au progrès social en établissant un corps universel de droits socio-économiques. Au regard des sources traditionnelles du droit international public, la Déclaration soulève pourtant un certain nombre de difficultés. Premièrement, elle s’apparente à un instrument de soft law, c’est-à-dire à un instrument incitatif dénué de force obligatoire. Deuxièmement, la Déclaration ne s’adresse pas directement aux acteurs réels de la mondialisation contemporaine, les entreprises mondialisées, mais aux États. À partir de ces critiques, la conjoncture ayant mené à l’adoption de la Déclaration fera l’objet d’une attention particulière et permettra de mieux mesurer les effets juridiques de cet instrument normatif au sein et à l’extérieur de l’OIT.
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Verge, Pierre. "Les instruments d’une recomposition du droit du travail : de l’entreprise-réseau au pluralisme juridique." Les Cahiers de droit 52, no. 2 (November 21, 2011): 135–66. http://dx.doi.org/10.7202/1006412ar.

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Le droit du travail classique s’était édifié à partir de la réalité de l’entreprise physique de production et de son salariat. La tendance contemporaine à l’extériorisation de la production modifie de plus en plus le contexte du travail. Elle met à l’avant-plan l’entreprise-réseau, en particulier celle qui est d’envergure transnationale et sa chaîne de production, sociétale ou contractuelle, de même que, au dernier niveau, le travailleur dit indépendant. Le droit du travail contemporain suit-il cette évolution ? Il a vocation de protéger aussi bien le travailleur autonome que le salarié, quel que soit le type d’entreprise bénéficiaire de son travail personnel. Les droits fondamentaux de la personne sont en cause. Il revient à la législation du travail d’établir pour ces catégories de travailleurs des régimes de travail appropriés, directement ou en fournissant un cadre de négociation collective approprié. Forte de son caractère impératif, elle n’a cependant qu’une portée nationale. Elle coexiste désormais avec une pléthore d’instruments de « droit mou », plutôt incitatifs, mais à la mesure de l’entreprise-réseau, même si cette dernière est de dimension transnationale. Le droit du travail devient encore plus hybride. Une synthèse doctrinale met en relation ces différents courants d’envergure universelle ; le point de chute est le droit canadien du travail, en l’occurrence celui qui s’applique au Québec.
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MARCHAND-PILARD, M. "Cadre juridique des rejets de médicaments humains dans l’eau et ses perspectives d’évolution." 11, no. 11 (November 22, 2021): 25–43. http://dx.doi.org/10.36904/tsm/202111025.

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"Dans l’Union européenne (UE) la source principale de médicaments humains dans l’environnement est l’excrétion des patients. Ces médicaments n’ont pas été conçus en considération de leur devenir postutilisation et les stations de traitement des eaux usées (STEU) urbaines n’ont pas été conçues pour les éliminer. Face à cette situation a été développée une démarche en trois étapes. La première phase a consisté à identifier les acteurs du cycle de vie des médicaments et analyser les réglementations françaises et européennes applicables. La deuxième phase a permis de comparer les modes de gestion de cette pollution en Allemagne, Suède et Suisse pour identifier les solutions mises en place et les incitations qui ont conduit ces États à agir. La dernière phase consistera à regrouper les précédents résultats pour identifier les mesures coercitives et/ou incitatives transposables en France, voire à l’UE pour déployer ces solutions. Les deux premières phases ont permis de mettre en évidence les limites et évolutions des réglementations européennes et françaises en matière de rejet des médicaments humains dans l’eau. Il en ressort que la France n’a pas de cadre réglementaire approprié pour gérer cette pollution, et semble fortement attachée aux actions de réduction à la source. Une intervention sur l’ensemble du cycle de vie des médicaments serait pourtant nécessaire. Des actions de réduction à la source ne sont pas efficaces à court terme et les actions correctives sont coûteuses et insuffisantes seules. Les réglementations et politiques publiques doivent être décloisonnées pour aller vers des mesures transversales mettant tous les acteurs à contribution. Les évolutions européennes récentes (nationales et supranationales) laissent présager la demande de traitements avancés dans les STEU et un cadre plus contraignant pour le retour au sol des boues, mais se pose la question du financement."
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Cormier, Caroline, Stéphanie Côté, Marjorie Mercure, Alexandre Cerruti, and Frédéric Minelli. "Cadre méthodologique pour restaurer la connectivité écologique, de la planification à la conservation : étude de cas en Montérégie." Le Naturaliste canadien 136, no. 2 (May 11, 2012): 95–100. http://dx.doi.org/10.7202/1009114ar.

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Les milieux naturels de la Montérégie sont de plus en plus fragmentés, de sorte qu’on y observe une érosion de la biodiversité. Par exemple, plusieurs espèces y sont désignées par les lois fédérale et provinciale sur les espèces à statut précaire. La préservation de noyaux de biodiversité, de bandes tampons et de corridors écologiques constitue l’approche préconisée pour y maintenir la biodiversité. Cependant, une telle stratégie est difficile à mettre en oeuvre sur un territoire très fragmenté et de tenure privée. La stratégie de Nature-Action Québec privilégie l’identification de cibles de conservation et la promotion d’une vision de rétablissement de la connectivité à partir d’éléments naturels, en y intégrant les actions déjà initiées par d’autres groupes ou individus. À titre d’exemple, des propriétaires ont accepté de préserver sur leurs terres quelque 4 579 ha par différentes ententes légales ou de gestion avec Nature-Action Québec. Plusieurs initiatives sont aussi en cours de réalisation par le monde agricole, municipal et non gouvernemental. Puisque chaque initiative peut contribuer au rétablissement de la connectivité, il a été préconisé de favoriser : 1) l’intégration de la connectivité au sein des priorités des instances gouvernementales du territoire, 2) une concertation entre les intervenants en milieux forestiers, agricoles ou urbains et 3) des mesures incitatives visant à améliorer la conservation ou le rétablissement de la connectivité.
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Carrière, Vanessa. "Plan d’améliorations communautaires : Comment assurer la réussite?" Papers in Canadian Economic Development 17 (September 16, 2017): 40–49. http://dx.doi.org/10.15353/pced.v17i0.79.

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Dans cette recherche, il sera expliqué comment le gouvernement municipal peut assurer une implantation réussie de son Plan d’améliorations communautaires (PAC) pour ainsi attirer plus d’entreprises, de résidents et de touristes. Compléter la littérature d’un projet est une étape de franchie, par contre si les mesures d’implantation ne sont pas suivies, il sera impossible d’assurer sa réussite. Depuis janvier 2016, la municipalité de Russell offre le programme, par contre des améliorations doivent être apportées pour assurer une mise en œuvre plus efficace. Les étapes essentielles étant la promotion, l’observation, l’exécution et la révision seront détaillées par l’entremise d’études antérieures et d’études de cas réelles. Selon le Plan stratégique de développement économique 2014-2016 de la municipalité de Russell, l’un des objectifs pour soutenir la croissance de la communauté est de « promouvoir l’attrait de la population par le biais d’un développement urbain bien planifié, en phase avec les stratégies de Prescott-Russell pour fonder un lieu d’une qualité exceptionnelle » (Municipalité de Russell, 2015). Une mise en œuvre du Plan d’améliorations communautaires fondée sur les éléments essentiels à la réussite viendra certainement améliorer une communauté pour le meilleur.Mots-clés : Plan d’améliorations communautaires, programme incitatif, municipalité, développement économique
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Purper-Ouakil, D. "Les psychotropes en pédopsychiatrie : comment les utiliser ? Quels référentiels ?" European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 90. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.241.

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Les besoins spécifiques de la population pédiatrique en termes d’indication et de surveillance des psychotropes sont étayés par des données issues de la recherche préclinique et clinique. Cependant, la recherche en psychopharmacologie pédiatrique est un domaine de développement récent ayant bénéficié de mesures incitatives législatives tant en Europe qu’aux États-Unis concernant l’usage des médicaments chez l’enfant et l’adolescent. Les modalités de prescription des psychotropes en pédiatrie, longtemps extrapolées à partir des données obtenues chez l’adulte, commencent donc à être basées sur des essais menés en population pédiatrique. Cette communication se propose de faire un état des lieux des pratiques de prescription des médicaments psychotropes chez l’enfant et l’adolescent, du cadre réglementaire (en évoquant notamment les prescriptions hors autorisation de mise sur le marché) et des spécificités pédiatriques des indications et de la surveillance des principales classes de psychotropes. Elle permettra une comparaison des données pharmacoépidémiologiques françaises avec celles d’autres pays européens en termes de prévalence globale de prescription et de profil de prescription des différentes classes de psychotropes. Elle illustrera également, à l’aide d’exemples concrets issus de projets de recherche collaboratifs, les enjeux d’avenir en psychopharmacologie pédiatrique afin que nos pratiques de prescription soient étayées par des données scientifiques prenant en compte les aspects développementaux. Ces enjeux ne sont pas uniquement scientifiques mais concernent plus largement la politique de santé, les représentations sociales et la communication avec les usagers et le grand public autour de la prescription de psychotropes en population pédiatrique.
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Rumpala, Yannick. "« Développement durable », « gouvernance » et « démocratie »." Articles 28, no. 2 (September 22, 2009): 69–98. http://dx.doi.org/10.7202/038075ar.

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Résumé Telle qu’elle est le plus souvent conçue, la thématique du « développement durable » renvoie à un large ensemble de changements profonds à réaliser dans toutes les sphères de la société. Pour cette raison, elle s’inscrit logiquement dans une tonalité de mobilisation générale. Elle débouche fréquemment sur un appel à des procédures rénovées dans l’organisation de la vie collective, de façon à favoriser toutes les coopérations utiles. Autour des questions de « développement durable » et de « gouvernance » s’est ainsi formée une problématique commune sur les procédures à mettre en place pour pouvoir rapprocher, ou au moins faire réfléchir et discuter, des acteurs aux intérêts potentiellement divergents. D’une certaine manière, le « développement durable » est pris de façon plus ou moins explicite comme une incitation à repenser la question de la pratique de la démocratie et des institutions à partir desquelles elle est censée fonctionner. C’est même une forme d’équation qui tend presque à être posée entre « développement durable » et « démocratie », avec une relation de dépendance entre les deux termes. Un tel postulat incite à questionner la nature et les ressorts de cet assemblage discursif, notamment pour mieux saisir les dispositifs institutionnels redéployés en prolongement. Quelle forme d’avancée démocratique est dessinée ? Quels présupposés sont ainsi articulés ? Quelles propositions arrivent dans les discussions ? Sur quels dispositifs ces propositions tendent-elles à déboucher ? Quelles pratiques prennent forme et dans quelle mesure viennent-elles en prolongement de ce qui s’apparente à un programme de gouvernement renouvelé ? C’est à ces questions que cette contribution propose de répondre.
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Atkinson, Michael M. "Policy, Politics and Political Science." Canadian Journal of Political Science 46, no. 4 (December 2013): 751–72. http://dx.doi.org/10.1017/s000842391300084x.

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Abstract.Political scientists are increasingly studying public policy in interdisciplinary environments where they are challenged by the political and normative agenda of other disciplines. Political science has unique perspectives to offer, including a stress on the political feasibility of policy in an environment of power differentials. Our contributions should be informed by the insights of cognitive psychology and we should focus on improving governance, in particular the competence and integrity of decision makers. The discipline's stress on legitimacy and acceptability provides a normative anchor, but we should not over invest in the idea that incentives will achieve normative goals. Creating decision situations that overcome cognitive deficiencies is ultimately the most important strategy.Résumé.Les politologues étudient les politiques publiques dans des contextes de plus en plus interdisciplinaires, où ils sont remis en question par les préoccupations politique et normatives d'autres disciplines. La science politique a des perspectives uniques à offrir, y compris un accent sur la faisabilité politique des politiques publiques dans un contexte de relations de pouvoir asymétriques. Nos contributions doivent être informées par les idées associées à la psychologie cognitive et nous devrions nous concentrer sur l'amélioration de la gouvernance, et notamment la compétence et l'intégrité des décideurs. L'accent de notre discipline sur la légitimité et l'acceptabilité fournit un point d'ancrage normatif, mais il ne faut pas trop investir dans l'idée que des mesures incitatives permettront nécessairement d'atteindre des objectifs normatifs. Créer des situations de décision qui surmontent les lacunes cognitives des acteurs est finalement la stratégie la plus importante à adopter.
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Appleton, Andrew, Melody Lam, Britney Le, Salimah Shariff, and Andrea Gershon. "Effets de la suppression des mesures incitatives s’ajoutant à la rémunération à l’acte sur les services spécialisés liés aux maladies chroniques : une analyse des séries chronologiques." Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 41, no. 2 (February 2021): 61–69. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.41.2.04f.

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Introduction On sait que les modèles de rémunération des médecins ont des répercussions sur la nature et le volume des services offerts. Notre objectif était d’étudier les effets de la suppression d’un incitatif financier, la prime à la rémunération à l’acte, sur la prestation de services de suivi des maladies chroniques par des spécialistes en médecine interne, en cardiologie, en néphrologie et en gastroentérologie. Méthodologie Nous avons recueilli des données administratives liées aux soins de santé pour la période du 1er avril 2013 au 31 mars 2017 à partir des bases de données de l’Institute for Clinical Evaluative Sciences (ICES) en Ontario (Canada). Nous avons effectué une analyse des séries chronologiques avant et après le retrait de la prime à la rémunération à l’acte, le 1er avril 2015. La variable principale de résultat était le nombre total de visites mensuelles pour des services de suivi des maladies chroniques. Les variables secondaires de résultat étaient les visites mensuelles pour l’ensemble des services de suivi ainsi que les consultations de nouveaux patients. Nous avons comparé des spécialistes en médecine interne, en cardiologie, en néphrologie et en gastroentérologie exerçant pendant la période visée par l’étude avec des spécialistes en pneumologie, en hématologie, en endocrinologie, en rhumatologie et en maladies infectieuses, qui pouvaient quant à eux continuer à percevoir la prime. Nous avons choisi ce groupe de comparaison car ce sont également des sous-spécialités en médecine interne et elles offrent des services similaires. Résultats Le nombre de visites consacrées au suivi des maladies chroniques a diminué de façon importante après le retrait de la prime à la rémunération à l’acte, mais il n’y a pas eu de diminution du nombre total de visites de suivi. Une baisse importante des consultations avec de nouveaux patients a également été constatée. Aucun changement n’a été observé dans le groupe de référence. Conclusion La diminution du volume des visites de suivi des maladies chroniques peut s’expliquer par le fait que les critères de diagnostic ont été moins souvent remplis plutôt que par une réduction réelle des services fournis. Les effets potentiels sur les résultats pour les patients exigent d’être examinés de manière plus approfondie.
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Montagnini, Florencia, Muhammad Ibrahim, and Enrique Murgueitio Restrepo. "Systèmes silvopastoraux et atténuation du changement climatique en Amérique latine." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 316, no. 316 (June 1, 2013): 3. http://dx.doi.org/10.19182/bft2013.316.a20528.

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La production de bétail fait partie de la culture des peuples et est importante pour la nutrition et le bien-être humain. Cependant, le bétail d'élevage conventionnel est une source de gaz à effet de serre (Ges). La séquestration du carbone dans la végétation et les sols peut être améliorée tandis que les émissions de Ges peuvent diminuer avec le pâturage contrôlé, des espèces fourragères appropriées, et l'utilisation de systèmes sylvopastoraux (Sps) combinant arbres, arbustes et pâturages. En outre, les Sps favorisent l'adaptation au changement climatique avec les effets améliorateurs des arbres sur les températures de l'air qui limitent le dessèchement des pâturages et améliorent le bien-être et la productivité des animaux. Plusieurs types de Sps sont très répandus dans les paysages agricoles de l'Amérique latine. Dans les Sps intensifs (Isps), comprenant des banques de fourrage avec des espèces ligneuses plantées à haute densité, les rendements sont supérieurs à l'élevage conventionnel, en raison d'une plus grande densité de bétail et du gain de poids plus élevé des animaux. Les recherches en Colombie, au Nicaragua et au Costa Rica montrent que les Sps ont plus de carbone dans la biomasse aérienne et dans les sols que dans les pâturages dégradés. Dans les Sps, le bois des arbres fruitiers, plantés ou de régénération naturelle, augmente les stocks de carbone et les taux de séquestration. Les espèces arborées locales peuvent être utilisées dans les Sps avec de bons résultats en termes de productivité, de restauration des sols, de séquestration du carbone et de conservation de la biodiversité. L'utilisation de Sps contribue à la séquestration du carbone dans les arbres et dans les sols, tandis que l'établissement des plantations forestières et la conservation des forêts secondaires augmentent la séquestration et le stockage du carbone à l'échelle du paysage. Les Sps et surtout les Isps peuvent contribuer à atténuer le changement climatique car ils peuvent avoir un bilan Ges positif. En Amérique latine, les Isps aux résultats positifs ont été adaptés à des niveaux régionaux. Des mesures incitatives telles que le paiement des services environnementaux ainsi que l'assistance technique peuvent stimuler l'adoption des Sps contribuant ainsi à l'atténuation du changement climatique tout en préservant les moyens de subsistance en milieu rural.
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Fischer, Alain, Mathias Dewatripont, and Michel Goldman. "L’innovation thérapeutique, à quel prix ?" médecine/sciences 36, no. 4 (April 2020): 389–93. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/2020059.

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Comment préserver l’accessibilité aux nouveaux médicaments pour tous les patients qui en ont besoin ? La question se pose à la lumière des prix exorbitants auxquels les thérapies géniques, mais aussi les biothérapies et de nouvelles molécules chimiques, sont commercialisées. L’analyse montre qu’à court/moyen terme, l’arrivée sur le marché d’un nombre croissant de nouveaux traitements à haute valeur ajoutée mais à des prix très élevés deviendra insoutenable pour les organismes payeurs qui sous-tendent notre système de santé. Les arguments de rentabilité invoqués par les sociétés pharmaceutiques pour justifier les prix proposés sont à tout le moins contestables, d’autant plus qu’ils ne sont pas documentés de façon transparente et que cette industrie jouit déjà de marges bénéficiaires considérables, en comparaison de celles d’autres secteurs du monde économique. Quant aux promesses de guérison définitive assurée par certains traitements, il faudra encore attendre quelques années pour en vérifier le fondement. À l’aube d’une réforme qui apparaît incontournable, nous formulons plusieurs propositions pour faire avancer le débat, en particulier : (1) mettre en œuvre la résolution avancée par plusieurs états membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour assurer la transparence des coûts de développement des nouveaux médicaments ; (2) imposer une clause de prix raisonnable dans les accords qui régissent le transfert de technologies entre les institutions académiques soutenues par des fonds publics et les entreprises privées ; (3) instituer une instance européenne commune de négociation des prix des médicaments adaptée aux conditions socioéconomiques de chaque pays ; (4) conditionner le remboursement des traitements innovants à leur commercialisation par des entreprises - ou des filiales de celles-ci - répondant à des normes certifiant leur responsabilité sociétale et (5) développer en Europe des partenariats public-privé à but non lucratif, pour la création de quelques unités de production de biothérapies et thérapies géniques. L’objectif général de ces mesures serait de fixer un cadre qui permette de définir des prix qui garantissent un juste retour de l’investissement public vers le système de santé tout en assurant pour les entreprises un profit d’un niveau conforme au marché et une incitation suffisante à investir dans les domaines prioritaires pour la santé publique.
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Brawley, Lawrence R., and Amy E. Latimer. "Guides d’activité physique pour les Canadiens : stratégies de diffusion des messages, attentes réalistes pour le changement et évaluationCet article est tiré d’un supplément intitulé Advancing physical activity measurement and guidelines in Canada: a scientific review and evidence-based foundation for the future of Canadian physical activity guidelines (Favoriser les lignes directrices et la mesure de l’activité physique au Canada: examen scientifique et justification selon les données probantes pour l’avenir des lignes directrices de l’activité physique canadienne) publié par Physiologie appliquée, nutrition et métabolisme et la Revue canadienne de santé publique. On peut aussi mentionner Appl. Physiol. Nutr. Metab. 32 (Suppl. 2F) ou Can. J. Public Health 98 (Suppl. 2)." Applied Physiology, Nutrition, and Metabolism 32, S2F (December 2007): S189—S205. http://dx.doi.org/10.1139/h07-159.

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Les directives relatives à la pratique de l’activité physique proposent des comportements types qui diminuent le risque de morbidité et de mortalité si on y adhère. En fait, les directives indiquent le quoi faire, mais ni le pourquoi ni le comment. Par conséquent, pour favoriser la pratique de l’activité physique, les messages issus des directives ne devraient pas seulement donner la quantité d’activité physique à faire et pourquoi, mais aussi comment le faire. Les guides d’activité physique canadiens sont une mise en application de ces directives. Dans cet article, nous présentons un bref aperçu des défis créés par la publication de ces guides et nous relevons les aspects pratiques et les observations empiriques à prendre en compte dans le futur pour élaborer et diffuser des messages congruents. Nous nous inspirons des succès passés pour bien communiquer les directives relatives aux objectifs de la pratique de l’activité physique et nous nous référons à la littérature scientifique récente en matière de promotion pour faire des recommandations. Pour motiver les gens à atteindre les objectifs véhiculés dans les directives, il faut formuler des messages à caractère informatif, incitatif et convaincant. On devrait diffuser ces messages auprès du public au moyen d’une campagne de promotion en plusieurs étapes, soigneusement planifiée et soumise à une évaluation rigoureuse.
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Parmentier, Alexis. "Numéro 47 - décembre 2006." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15793.

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Ce numéro de Regards économiques soutient que la législation de la protection de l’emploi en France obère les performances économiques tout en contribuant au développement des inégalités sociales. Ce pays se caractérise par des niveaux de protection de l'emploi très différents selon les types de contrats (Contrat à Durée Déterminée -CDD- et Contrat à Durée Indéterminée -CDI). En résulte une segmentation forte du marché du travail entre travailleurs «bien» protégés et «mal» protégés, sans que l'effet net sur l'emploi soit favorable. La solution envisagée par le gouvernement français d’introduire de nouveaux contrats de travail, le Contrat Nouvelles Embauches et le Contrat Première Embauche, ne vont pas dans le bon sens. Une réforme plus ambitieuse, construite autour d’un contrat de travail unique à droits progressifs, permettrait par contre de gommer certaines déficiences actuelles. Une réforme de ce type mériterait certainement d’être réfléchie en Belgique, où il existe de nettes différences de protection de l’emploi entre catégories de travailleurs (ouvriers et employés) et de contrats (CDD et CDI). Aux yeux de nombreux économistes, une législation contraignant fortement les décisions des entreprises en matière d’embauche et de licenciement constitue une explication potentiellement importante aux dysfonctionnements du marché du travail. L’appareil réglementaire français n’est, par exemple, pas en mesure de remplir correctement le rôle de protection des individus auquel il est destiné. Un clivage des situations sur le marché du travail se dessine depuis plusieurs années, certaines populations se voyant nettement protégées, d’autres étant exposées continuellement aux aléas conjoncturels. En outre, la détérioration de la situation des populations les plus fragiles réduit leur incitation à participer au marché du travail, ce qui contribue à la dégradation des performances économiques. Malgré des législations de la protection de l’emploi (LPE) quelque peu différentes, les systèmes français et belge sont caractérisés par des degrés de protection de l’emploi globalement élevés et subissent des dysfonctionnements de leurs marchés du travail analogues (cf. OCDE, 2004). Aussi, bien que notre analyse soit centrée sur la France, les réflexions avancées dans cette étude ont une portée générale et ont vocation à contribuer aux débats afférents à la nécessité et à la manière de réformer la LPE de pays caractérisés par un degré de protection de l’emploi élevé et des performances du marché du travail médiocres. En août 2005, le gouvernement français a cherché à répondre à la nécessité de réformer la LPE en introduisant le Contrat Nouvelles Embauches (CNE). Ce contrat, réservé aux petites entreprises, est régi par une réglementation à maints égards plus souple que les contrats de travail existants. Avec le Contrat Première Embauche (CPE), le gouvernement a cherché à étendre le CNE aux entreprises de plus de 20 salariés pour les jeunes de moins de 26 ans. Toutefois, cet accroissement de la flexibilité du marché du travail a suscité la crainte d’une détérioration des conditions de vie de la frange de la population concernée. Confronté aux importantes manifestations du mois de mars 2006, le gouvernement a alors dû renoncer à une mesure qui avait dans son esprit fait ses preuves en termes de création d’emplois. Selon le gouvernement, les 440.000 CNE signés entre août 2005 et mars 2006 (DARES, 2006), soit une embauche sur dix réalisée par les petites entreprises, témoignaient de l’efficacité de ce type de réforme. La présente étude montre pourtant que ces mesures ne constituent pas des moyens efficaces pour développer l’emploi et pour favoriser la justice sociale. Les mesures proposées semblent en effet trop timorées pour avoir des effets durables sur l’emploi. D’une part, les créations nettes d’emplois sont nettement plus faibles que le nombre de nouveaux contrats signés car une certaine substitution entre les nouveaux contrats et les contrats existants est inévitable. D’autre part, les nouveaux contrats ayant une durée limitée à deux ans, les entreprises seront incitées à les détruire avant de retomber dans le régime globalement plus protecteur des contrats actuels. En outre, ces réformes risquent d’accentuer la précarité ambiante des populations les plus fragiles. Les mécanismes sous-jacents étant présentés, notre analyse esquisse les modalités d’une réforme de la LPE alternative au CNE et faisant l’objet d’un relatif consensus (du moins dans ses grandes lignes) parmi les économistes : le Contrat Unique à droits Progressifs (CUP). Cette solution met en avant la nécessité d’accomplir un remaniement profond du système actuel, en particulier en cassant la dualité de protection engendrée par la coexistence de contrats dont le système de protection est différent.
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Parmentier, Alexis. "Numéro 47 - décembre 2006." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2006.12.01.

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Ce numéro de Regards économiques soutient que la législation de la protection de l’emploi en France obère les performances économiques tout en contribuant au développement des inégalités sociales. Ce pays se caractérise par des niveaux de protection de l'emploi très différents selon les types de contrats (Contrat à Durée Déterminée -CDD- et Contrat à Durée Indéterminée -CDI). En résulte une segmentation forte du marché du travail entre travailleurs «bien» protégés et «mal» protégés, sans que l'effet net sur l'emploi soit favorable. La solution envisagée par le gouvernement français d’introduire de nouveaux contrats de travail, le Contrat Nouvelles Embauches et le Contrat Première Embauche, ne vont pas dans le bon sens. Une réforme plus ambitieuse, construite autour d’un contrat de travail unique à droits progressifs, permettrait par contre de gommer certaines déficiences actuelles. Une réforme de ce type mériterait certainement d’être réfléchie en Belgique, où il existe de nettes différences de protection de l’emploi entre catégories de travailleurs (ouvriers et employés) et de contrats (CDD et CDI). Aux yeux de nombreux économistes, une législation contraignant fortement les décisions des entreprises en matière d’embauche et de licenciement constitue une explication potentiellement importante aux dysfonctionnements du marché du travail. L’appareil réglementaire français n’est, par exemple, pas en mesure de remplir correctement le rôle de protection des individus auquel il est destiné. Un clivage des situations sur le marché du travail se dessine depuis plusieurs années, certaines populations se voyant nettement protégées, d’autres étant exposées continuellement aux aléas conjoncturels. En outre, la détérioration de la situation des populations les plus fragiles réduit leur incitation à participer au marché du travail, ce qui contribue à la dégradation des performances économiques. Malgré des législations de la protection de l’emploi (LPE) quelque peu différentes, les systèmes français et belge sont caractérisés par des degrés de protection de l’emploi globalement élevés et subissent des dysfonctionnements de leurs marchés du travail analogues (cf. OCDE, 2004). Aussi, bien que notre analyse soit centrée sur la France, les réflexions avancées dans cette étude ont une portée générale et ont vocation à contribuer aux débats afférents à la nécessité et à la manière de réformer la LPE de pays caractérisés par un degré de protection de l’emploi élevé et des performances du marché du travail médiocres. En août 2005, le gouvernement français a cherché à répondre à la nécessité de réformer la LPE en introduisant le Contrat Nouvelles Embauches (CNE). Ce contrat, réservé aux petites entreprises, est régi par une réglementation à maints égards plus souple que les contrats de travail existants. Avec le Contrat Première Embauche (CPE), le gouvernement a cherché à étendre le CNE aux entreprises de plus de 20 salariés pour les jeunes de moins de 26 ans. Toutefois, cet accroissement de la flexibilité du marché du travail a suscité la crainte d’une détérioration des conditions de vie de la frange de la population concernée. Confronté aux importantes manifestations du mois de mars 2006, le gouvernement a alors dû renoncer à une mesure qui avait dans son esprit fait ses preuves en termes de création d’emplois. Selon le gouvernement, les 440.000 CNE signés entre août 2005 et mars 2006 (DARES, 2006), soit une embauche sur dix réalisée par les petites entreprises, témoignaient de l’efficacité de ce type de réforme. La présente étude montre pourtant que ces mesures ne constituent pas des moyens efficaces pour développer l’emploi et pour favoriser la justice sociale. Les mesures proposées semblent en effet trop timorées pour avoir des effets durables sur l’emploi. D’une part, les créations nettes d’emplois sont nettement plus faibles que le nombre de nouveaux contrats signés car une certaine substitution entre les nouveaux contrats et les contrats existants est inévitable. D’autre part, les nouveaux contrats ayant une durée limitée à deux ans, les entreprises seront incitées à les détruire avant de retomber dans le régime globalement plus protecteur des contrats actuels. En outre, ces réformes risquent d’accentuer la précarité ambiante des populations les plus fragiles. Les mécanismes sous-jacents étant présentés, notre analyse esquisse les modalités d’une réforme de la LPE alternative au CNE et faisant l’objet d’un relatif consensus (du moins dans ses grandes lignes) parmi les économistes : le Contrat Unique à droits Progressifs (CUP). Cette solution met en avant la nécessité d’accomplir un remaniement profond du système actuel, en particulier en cassant la dualité de protection engendrée par la coexistence de contrats dont le système de protection est différent.
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Cockx, Bart, Koen Declercq, Muriel Dejemeppe, and Bruno Van der Linden. "Focus 24 - avril 2020." Regards économiques, July 16, 2020. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2020.04.02.01.

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Le choc qui frappe nos économies n’a rien en commun avec d’autres crises survenues dans le passé proche, comme celle de la Grande Récession de 2008-2009. Aucune activité économique viable juste avant la crise du Covid-19 n’est devenue obsolète du seul fait de celle-ci. L’offre d’un ensemble de biens et services a brutalement baissé ou disparu en raison des freins, motivés, à la mobilité et aux contacts en face-à-face. Des problèmes d’approvisionnements internationaux se sont ajoutés. Beaucoup d’échanges économiques se sont donc raréfiés mais les coûts fixes des entreprises concernées sont, eux, demeurés présents. L’incertitude sur la durée de ces graves perturbations engendre des attentes pessimistes (comme l’indique le baromètre de conjoncture de mars de la Banque Nationale de Belgique) et incite à reporter des décisions qui représentent une forme d’investissement. Les licenciements et le report des embauches font dès lors partie des ajustements spontanés de nos économies. Ceci affecte négativement les personnes concernées et l’ensemble de ces évolutions peut conduire à une contraction économique plus ou moins durable. Dans ce contexte sommairement dépeint, il faut à court terme désinciter les entreprises en difficulté à licencier massivement. Les postes de travail et le savoir-faire sont ainsi sauvegardés et les pertes de revenus limitées (voir à ce sujet l'article des économistes Giulia Giupponi et Camille Landais paru dans Vox). Les autorités belges ont eu cette préoccupation rapidement à l’esprit et ont heureusement agi. Pour les personnes licenciées, récemment ou non, il faut aussi atténuer le choc subi. Avant de développer ces réponses, rappelons qu’atteindre ces objectifs représente bien évidemment un coût pour la collectivité. Or, notre situation d’endettement public est préoccupante et pèse sur la capacité publique à répondre aux défis de moyen et long terme (vieillissement, santé publique, réchauffement climatique, etc.). Notre État fédéral doit jouer, un temps et de manière coordonnée, le rôle d’assureur et de payeur de dernier ressort, mais sans perdre de vue les générations jeunes et à venir. A ce stade, ni toutes les entreprises ni tous les ménages n’ont besoin d’une aide financière. Des comportements opportunistes peu soucieux de l’intérêt collectif peuvent être favorisés par la forme précise prise par l’intervention publique. Une attention accrue aux incitations créées par les dispositions prises en urgence est à présent nécessaire. Des contrôles bien pensés sont un complément limité mais utile, requérant probablement un ajustement à la hausse des capacités publiques de contrôle (contrôleurs sociaux de l’ONEM, inspection du travail, etc.). Pour freiner la propension des employeurs à licencier, l’extension de la notion de «force majeure» en matière de chômage temporaire figure parmi les mesures prises par les autorités publiques. Cette mesure est limitée dans le temps et accessible à un large éventail d’entreprises et de travailleurs. S’il apparaît justifié de minimiser les contrôles d’éligibilité à l’entrée, l’absence de remise de justificatif par l’employeur permettant un contrôle a posteriori risque de mener à des abus. En outre, il y a lieu de se préoccuper de certains types de travailleurs qui, sans avoir un statut de salarié, dépendent dans les faits d’un employeur (livreurs, chauffeurs, etc.). Il est à noter que la formule d’extension de la force majeure prévoit que les entreprises ne sont pas obligées de fermer totalement. Certains travailleurs peuvent être mis en chômage temporaire, d’autres pas. Un même travailleur peut chômer certains jours, d’autres pas. Ceci est bienvenu car cela rend possible, sans toutefois hélas l’encourager, une rotation de la main d’œuvre et un partage du travail existant. Comme l’économiste Arindrajit Dube l’explique, il faudrait que les employeurs et/ou les travailleurs aient financièrement plus d’intérêt au maintien d’un emploi à temps partiel plutôt qu’à une mise complète en chômage temporaire. Pour procurer ces incitations, on pourrait par exemple envisager que le taux de remplacement (c’est à dire le rapport entre l’allocation de chômage temporaire et le salaire perdu) soit plus élevé en cas de maintien partiel en emploi. La législation actuelle permet aussi qu’un travailleur mis en chômage temporaire soit occupé par un autre employeur. La mobilisation des plateformes digitales existantes facilitant la rencontre entre les besoins des employeurs et la population devrait permettre de rencontrer certains besoins urgents dans des secteurs très sollicités actuellement. Ce serait de même bien utile lors de la sortie progressive du confinement dans la mesure où l’on peut s’attendre à une certaine inadéquation entre le profil des travailleurs immunisés et celui des emplois des secteurs où l’activité économique pourra reprendre. Or, la mise en œuvre de cette rencontre entre besoins et disponibilité en main d’œuvre est complexe. Elle requiert que le dispositif de chômage temporaire soit suffisamment incitatif à la reprise du travail même partiel, que des formations en ligne préparent ces personnes si elles doivent exercer de nouvelles fonctions (voir à ce propos le pic observé dans les formations en ligne en Flandre, notamment en français, comptabilité et intelligence artificielle), que diverses préoccupations de nature juridique soient anticipées (nature du contrat, assurance couvrant les risques liés à l’exécution des tâches, par exemple), etc. Quelles que soient les possibilités offertes par le système de chômage temporaire, des salariés seront licenciés dans les jours et semaines qui viennent. Sans inciter les employeurs à recourir massivement au chômage complet plutôt qu’au chômage temporaire (où l’admissibilité du travailleur est immédiate en cas de motif de force majeure coronavirus), il faudrait décider d’alléger temporairement la durée d’emploi préalable à l’octroi d’allocations de chômage complet en Belgique (dont, en simplifiant, la durée varie d’une à deux années selon l’âge du demandeur). Certains secteurs fort sollicités recrutent sans doute encore. A cette nuance près, la plupart des personnes déjà en chômage avant le début du confinement ou qui y entrent ces temps-ci, ne vont pas avoir de chances significatives d’être embauchées durant les semaines où le confinement est strict, voire au-delà si l’économie a du mal à reprendre du souffle. Durant toute cette période et cette période seulement :• Le compteur de durée de chômage qui intervient dans le calcul des trois années de droit aux allocations d’insertion après les études et le compteur de durée qui intervient pour le calcul des allocations dégressives de chômage complet doit être interrompu.• Les rendez-vous de contrôle de l’effort de recherche d’emploi doivent être postposés et l’absence de preuves de recherche d’emploi durant la période en question ne peut être pris en compte dans le contrôle de l’effort de recherche. Ces mesures n’impliquent pas qu’il faille cesser tout accompagnement visant à favoriser le retour à l’emploi des chômeurs. Ainsi, dans la crise actuelle, les services régionaux de l’emploi ont tout leur rôle à jouer, comme celui de stimuler financièrement la formation (à distance) pendant la période d’inoccupation, en réorientant éventuellement des budgets alloués à la formation en présentiel, de continuer à alimenter les plateformes d’offres d’emploi (cf. supra) et d’encourager, en cette période de raréfaction des embauches, les demandeurs d’emploi à élargir la gamme des possibilités d’emploi qui s’offrent à eux. De tels ajustements au système d’assurance-chômage ne sont pas isolés. De nombreux États américains y recourent. Selon des informations directes, la Suède suspend également le contrôle de l’effort de recherche d’emploi par les chômeurs. De tels ajustements peuvent, eux aussi, susciter des comportements opportunistes, dans le chef des chômeurs cette fois. Cette attitude est cependant à court terme un problème de second-ordre. Pour terminer, soulignons l’importance de veiller au caractère strictement temporaire des diverses mesures mises en place. Nos systèmes d’assurance sociale et de redistribution sont d’une complexité inouïe et les moyens pour les financer sont rares. Toute tentative de pérennisation des mesures prises dans l’urgence rendrait un très mauvais service à la collectivité. Car le temps viendra prochainement de redéfinir des priorités cohérentes en matière d’assurance sociale et de redistribution, en ayant pris du recul par rapport à la pénible expérience en cours.
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Docquier, Frédéric, and Abdeslam Marfouk. "Numéro 43 - septembre 2006." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15833.

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Contexte. Au cours des derniers mois, de plus en plus de personnes (politiciens, journalistes et syndicalistes par exemple) se sont émus des politiques d’immigration sélectives mises en place dans plusieurs pays industrialisés. En France, ce type de politique est notamment préconisé par Nicolas Sarkozy (politique d’immigration choisie). L’indignation suscitée par ces politiques tient au fait que l'exode des cerveaux est souvent perçu comme un facteur d'accroissement des inégalités entre pays riches et pauvres. Il convient toutefois de souligner que, dans certains cas, ces politiques sont simplement un moyen de faire face à l’exode de cerveaux, souvent très qualifiés, dans les pays industrialisés eux-mêmes. Ce problème se rencontre de manière sévère au Canada, au Royaume Uni et dans plusieurs pays de l'Union européenne. En règle générale, l'exode des cerveaux pose problème sur le plan économique car il engendre une réduction du niveau de capital humain moyen des travailleurs dans les pays sources. Le capital humain (mesuré souvent par la proportion de diplômés au sein de la population active ou par le nombre moyen d’années d’étude des travailleurs) étant considéré comme un facteur majeur d’innovation et/ou d’adoption technologique, l'émigration des talents constitue un frein potentiel à la croissance et à la compétitivité. Dans le numéro 43 de Regards économiques, nous mesurons l’ampleur du problème au niveau européen en dressant un bilan synthétique de la position de l’UE15 (Union européenne à 15 membres) dans ses échanges mondiaux de main-d’œuvre qualifiée. Nous discutons ensuite les enjeux de politique économique. Mesurer les pertes européennes. Malgré l’importance croissante qu’on lui reconnaît, peu d’études ont jusqu’à présent permis de cerner avec précision l’ampleur du phénomène de la fuite des cerveaux. S’appuyant sur une nouvelle base de données construite en partenariat avec la Banque Mondiale (Docquier et Marfouk, 2006), nous montrons qu’au total, la perte nette de l’UE15 s’élevait à 150.100 diplômes supérieurs en 2000, soit 0,1 % de la population de UE15 âgée 25 et plus. Ce bilan contraste avec l’important gain net observé dans les grandes nations d’immigration (5,4 % pour les Etats-Unis, 10,7 % pour le Canada et 11,3 % pour l'Australie). Dans ce processus, quelques pays européens sortent gagnants, tels la Suède, le Luxembourg, la France ou la Belgique. Les principaux perdants nets sont l'Irlande, la Grèce, le Portugal, le Royaume Uni et l’Italie. Ces chiffres appellent deux commentaires : Qualitativement, ce bilan européen faiblement déficitaire peut être considéré comme minimaliste. L’UE15 compense ses pertes vis-à-vis des autres nations industrialisées par des entrées en provenance de pays moins avancés (notamment les pays africains). Or, les études empiriques internationales récentes montrent que cette substitution n’est pas neutre : en moyenne (et sauf professions particulières), le niveau de compétence associé aux diplômes acquis dans les pays moins avancés est inférieur à celui des natifs. Enfin, si l’on restreint l’analyse au niveau des qualifications très élevées, génératrices d’innovation et de croissance (ex : les diplômés en sciences et technologies), le déficit européen devient béant. A long terme, cette émigration hautement qualifiée met en péril les performances européennes en matière de recherche et développement et risque de menacer la position européenne sur l’échiquier économique mondial. Quelle politique économique ? De manière générale, deux grands axes de politique économique sont envisageables pour atténuer ce déficit. Le premier consiste à sélectionner davantage les immigrants. Certains pays tels que l'Allemagne et l'Italie (politiques de green cards) et, plus récemment, la France (politique d'immigration choisie) s'engagent progressivement sur cette voie. Ceci revient à "faire payer" le déficit structurel européen par des nations plus pauvres, déjà victimes d’un lourd déficit de qualification. De plus, cette politique n’offre aucune garantie de réussite tant il est difficile d’infléchir les choix naturels de destination des migrants qualifiés, sensibles aux facteurs institutionnels, aux primes de qualification, à la langue et à la présence de réseaux de compatriotes installés. Le second axe consiste à définir une politique de recherche plus ambitieuse (notamment dans le secteur de la recherche fondamentale), offrant un environnement incitatif, des salaires et des perspectives de carrière intéressantes aux chercheurs. C’est d’ailleurs l’axe qu’a défendu Jack Lang dans une récente interview sur France Télévision. Loin de vouloir minimiser l'apport de travailleurs qualifiés sur les économies d'accueil, cette deuxième voie peut s'avérer plus efficace (absence de coût d'assimilation des migrants, information parfaite sur la valeur des diplômes, meilleure allocation des ressources humaines de la nation). Très vraisemblablement, elle s'avère plus équitable et plus en accord avec la politique générale de coopération et de développement : en minimisant les ponctions de capital humain sur les pays plus pauvres, elle évite un accroissement des inégalités entre nations.
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Docquier, Frédéric, and Abdeslam Marfouk. "Numéro 43 - septembre 2006." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2006.09.01.

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Contexte. Au cours des derniers mois, de plus en plus de personnes (politiciens, journalistes et syndicalistes par exemple) se sont émus des politiques d’immigration sélectives mises en place dans plusieurs pays industrialisés. En France, ce type de politique est notamment préconisé par Nicolas Sarkozy (politique d’immigration choisie). L’indignation suscitée par ces politiques tient au fait que l'exode des cerveaux est souvent perçu comme un facteur d'accroissement des inégalités entre pays riches et pauvres. Il convient toutefois de souligner que, dans certains cas, ces politiques sont simplement un moyen de faire face à l’exode de cerveaux, souvent très qualifiés, dans les pays industrialisés eux-mêmes. Ce problème se rencontre de manière sévère au Canada, au Royaume Uni et dans plusieurs pays de l'Union européenne. En règle générale, l'exode des cerveaux pose problème sur le plan économique car il engendre une réduction du niveau de capital humain moyen des travailleurs dans les pays sources. Le capital humain (mesuré souvent par la proportion de diplômés au sein de la population active ou par le nombre moyen d’années d’étude des travailleurs) étant considéré comme un facteur majeur d’innovation et/ou d’adoption technologique, l'émigration des talents constitue un frein potentiel à la croissance et à la compétitivité. Dans le numéro 43 de Regards économiques, nous mesurons l’ampleur du problème au niveau européen en dressant un bilan synthétique de la position de l’UE15 (Union européenne à 15 membres) dans ses échanges mondiaux de main-d’œuvre qualifiée. Nous discutons ensuite les enjeux de politique économique. Mesurer les pertes européennes. Malgré l’importance croissante qu’on lui reconnaît, peu d’études ont jusqu’à présent permis de cerner avec précision l’ampleur du phénomène de la fuite des cerveaux. S’appuyant sur une nouvelle base de données construite en partenariat avec la Banque Mondiale (Docquier et Marfouk, 2006), nous montrons qu’au total, la perte nette de l’UE15 s’élevait à 150.100 diplômes supérieurs en 2000, soit 0,1 % de la population de UE15 âgée 25 et plus. Ce bilan contraste avec l’important gain net observé dans les grandes nations d’immigration (5,4 % pour les Etats-Unis, 10,7 % pour le Canada et 11,3 % pour l'Australie). Dans ce processus, quelques pays européens sortent gagnants, tels la Suède, le Luxembourg, la France ou la Belgique. Les principaux perdants nets sont l'Irlande, la Grèce, le Portugal, le Royaume Uni et l’Italie. Ces chiffres appellent deux commentaires : Qualitativement, ce bilan européen faiblement déficitaire peut être considéré comme minimaliste. L’UE15 compense ses pertes vis-à-vis des autres nations industrialisées par des entrées en provenance de pays moins avancés (notamment les pays africains). Or, les études empiriques internationales récentes montrent que cette substitution n’est pas neutre : en moyenne (et sauf professions particulières), le niveau de compétence associé aux diplômes acquis dans les pays moins avancés est inférieur à celui des natifs. Enfin, si l’on restreint l’analyse au niveau des qualifications très élevées, génératrices d’innovation et de croissance (ex : les diplômés en sciences et technologies), le déficit européen devient béant. A long terme, cette émigration hautement qualifiée met en péril les performances européennes en matière de recherche et développement et risque de menacer la position européenne sur l’échiquier économique mondial. Quelle politique économique ? De manière générale, deux grands axes de politique économique sont envisageables pour atténuer ce déficit. Le premier consiste à sélectionner davantage les immigrants. Certains pays tels que l'Allemagne et l'Italie (politiques de green cards) et, plus récemment, la France (politique d'immigration choisie) s'engagent progressivement sur cette voie. Ceci revient à "faire payer" le déficit structurel européen par des nations plus pauvres, déjà victimes d’un lourd déficit de qualification. De plus, cette politique n’offre aucune garantie de réussite tant il est difficile d’infléchir les choix naturels de destination des migrants qualifiés, sensibles aux facteurs institutionnels, aux primes de qualification, à la langue et à la présence de réseaux de compatriotes installés. Le second axe consiste à définir une politique de recherche plus ambitieuse (notamment dans le secteur de la recherche fondamentale), offrant un environnement incitatif, des salaires et des perspectives de carrière intéressantes aux chercheurs. C’est d’ailleurs l’axe qu’a défendu Jack Lang dans une récente interview sur France Télévision. Loin de vouloir minimiser l'apport de travailleurs qualifiés sur les économies d'accueil, cette deuxième voie peut s'avérer plus efficace (absence de coût d'assimilation des migrants, information parfaite sur la valeur des diplômes, meilleure allocation des ressources humaines de la nation). Très vraisemblablement, elle s'avère plus équitable et plus en accord avec la politique générale de coopération et de développement : en minimisant les ponctions de capital humain sur les pays plus pauvres, elle évite un accroissement des inégalités entre nations.
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Litalien, Catherine, Julie Autmizguine, Antoine Carli, Denis Giroux, Denis Lebel, Jean-Marie Leclerc, Yves Théorêt, Andrea Gilpin, and Sophie Bérubé. "Providing Suitable Pediatric Formulations for Canadian Children: A Call for Action." Canadian Journal of Hospital Pharmacy 73, no. 4 (October 19, 2020). http://dx.doi.org/10.4212/cjhp.v73i4.3023.

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Background: Many medications given to children have no commercially available, age-appropriate formulations. This leads to manipulation of dosage forms designed for adults (compounding), which can result in an increased risk of dosing errors and adverse events, lack of medication adherence because of taste issues, and suboptimal dosing with therapeutic failure.Objectives: To determine which drugs required compounding for oral administration to children in a Canadian hospital and, for each compounded drug, to determine whether it was available as licensed oral pediatric formulations in the United States or the European Union.Methods: Drugs requiring compounded liquid formulations for oral administration, dispensed from January 1 to December 31, 2015, at a Canadian university-affiliated tertiary pediatric hospital, and prepared in a quantity exceeding 0.5 L per year, were retrospectively identified. The online drug databases of Health Canada, the US Food and Drug Administration, the European Medicines Agency (EMA), and the UK Medicines and Healthcare Products Regulatory Agency were searched to determine the availability of child-friendly oral formulations for these drugs. The regulatory status in each jurisdiction was also compared. For licensed formulations with potential concerns about excipient safety, EMA guidelines for sorbitol, propylene glycol, ethanol, and sodium benzoate were used to determine pediatric suitability.Results: Of the 56 compounded drugs investigated, 27 (48%) had a suitable commercialized child-friendly formulation available outside Canada. Overall, these drugs had been on the Canadian market for a median of 35 years, and almost half (27 [48%]) had a pediatric indication in Canada.Conclusions: Canada is lagging behind the United States and the European Union in ensuring availability of and access to suitable pediatric formulations. Potential explanations for this gap include small market size, regulatory uncertainties, and reimbursement shortcomings. Steps must be taken to implement pediatric-sensitive regulations and incentives, as well as reimbursement policies, to address these unmet needs.Keywords: compounding, child-friendly medicines, pediatric oral medicinesRÉSUMÉContexte : Plusieurs médicaments administrés aux enfants ne sont pas disponibles commercialement sous une forme pharmaceutique adaptée à leur âge. Ceci entraîne une manipulation des formes destinées aux adultes (préparation magistrale) et peut conduire à une augmentation du risque d’erreurs de dosage et d’effets indésirables, un manque d’observance médicamenteuse secondairement à des problèmes de goût, et un dosage sous-optimal associé à des échecs thérapeutiques.Objectifs : Définir les médicaments qui exigent une préparation magistrale pour être administrés par voie orale aux enfants dans un hôpital canadien et, pour chaque médicament faisant l’objet d’une préparation magistrale, déterminer s’il est disponible sous une forme pharmaceutique orale autorisée pour les enfants aux États-Unis ou dans l’Union européene.Méthodes : Les médicaments nécessitant des préparations magistrales liquides pour administration orale, distribués entre le 1er janvier et le 31 décembre 2015 dans un hôpital de soins pédiatriques tertiaires affilié à une université canadienne et dont la quantité préparée était supérieure à 0.5 L par an, ont été déterminés rétrospectivement. Les bases de données en ligne de médicaments de Santé Canada, de la Food and Drug Administration américaine, de l’Agence européenne des médicaments (AEM) et de la Medicines and Healthcare Products Regulatory Agency (Royaume-Uni) ont été interrogées pour déterminer la disponibilité de formes pharmaceutiques orales adaptées aux enfants pour ces médicaments. Le statut réglementaire de chaque pays a également fait l’objet d’une comparaison. Pour les formes pharmaceutiques autorisées présentant des problèmes potentiels d’innocuité des excipients, les directives de l’AEM concernant le sorbitol, le propylène glycol, l’éthanol et le benzoate de sodium ont servi à déterminer si un usage pédiatrique était acceptable.Résultats : Des 56 médicaments étudiés faisant l’objet d’une préparation magistrale, 27 (48 %) avaient une forme pharmaceutique commercialisée adaptée aux enfants en dehors du Canada. Au total, ces médicaments sont sur le marché canadien depuis une médiane de 35 ans et près de la moitié (27 [48 %]) ont une indication pédiatrique au Canada.Conclusions : Le Canada accuse un retard par rapport aux États-Unis et à l’Union européenne quant à la disponibilité et à l’accès à des formes pharmaceutiques adéquates pour les enfants. La petite taille du marché, les incertitudes en matière réglementaire et les lacunes concernant le remboursement pourraient notamment expliquer cet écart. Il est nécessaire de prendre des mesures pour mettre en place des réglementations et des incitatifs ainsi que des politiques de remboursement axés sur les enfants pour répondre à ces besoins criants.Mots-clés : préparation magistrale, médicaments adaptés aux enfants, médicaments pédiatriques pour administration orale

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