Статті в журналах з теми "Minorités sexuelles – Santé"

Щоб переглянути інші типи публікацій з цієї теми, перейдіть за посиланням: Minorités sexuelles – Santé.

Оформте джерело за APA, MLA, Chicago, Harvard та іншими стилями

Оберіть тип джерела:

Ознайомтеся з топ-20 статей у журналах для дослідження на тему "Minorités sexuelles – Santé".

Біля кожної праці в переліку літератури доступна кнопка «Додати до бібліографії». Скористайтеся нею – і ми автоматично оформимо бібліографічне посилання на обрану працю в потрібному вам стилі цитування: APA, MLA, «Гарвард», «Чикаго», «Ванкувер» тощо.

Також ви можете завантажити повний текст наукової публікації у форматі «.pdf» та прочитати онлайн анотацію до роботи, якщо відповідні параметри наявні в метаданих.

Переглядайте статті в журналах для різних дисциплін та оформлюйте правильно вашу бібліографію.

1

Igartua, Karine J., and Richard Montoro. "Les minorités sexuelles : concepts, prémisses et structure d’une approche clinique adaptée." Santé mentale au Québec 40, no. 3 (January 29, 2016): 19–35. http://dx.doi.org/10.7202/1034909ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Depuis la dépathologisation de l’homosexualité par les sociétés savantes en santé mentale, la formation des psychothérapeutes sur les minorités sexuelles comporte des lacunes. On préconise souvent de traiter les patients issus de ces minorités comme tous les autres. Or, le développement identitaire de ces personnes comporte des particularités qu’il est nécessaire de connaître pour adapter les évaluations et les interventions psychothérapeutiques comme il se doit. Le présent article propose un cadre théorique, des outils d’évaluation et des pistes thérapeutiques pour accompagner une personne issue d’une minorité sexuelle qui consulte un professionnel en santé mentale.Les concepts de non-binarité de genre, de construction sociale des rôles de genre, les dimensions distinctes de l’orientation sexuelle (attirance émotive, attirance physique, comportement et identité sexuelle), l’indépendance des attirances envers un sexe et envers l’autre, l’impact et les manifestations de l’homophobie ainsi que le processus identitaire sont décrits dans le présent article. Une attitude d’ouverture quant à la diaspora sexuelle est prônée afin d’accueillir le patient et de lui permettre une exploration ouverte dans un cadre thérapeutique sécurisant et sans danger.Les différentes facettes à explorer lors de l’évaluation de la sexualité sont énumérées. Des pistes de traitement psychoéducatif, cognitif et psychodynamique sont proposées, entre autres : déconstruire les mythes pour réduire l’homophobie ou la transphobie, panser les blessures narcissiques et relationnelles dues à l’homophobie, analyser le pour et le contre d’un mode de vie authentique, avec ou sans « sortie du placard » ou coming out.L’apport des interventions familiales et des thérapies de groupe est aussi exposé.
2

Higgins, Robert, Brian Hansen, Beth E. Jackson, Ashley Shaw, and Nathan J. Lachowsky. "Programmes et interventions favorisant l’équité en santé dans les populations LGBTQ2+ au Canada par des mesures sur les déterminants sociaux de la santé." Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 41, no. 12 (December 2021): 475–80. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.41.12.04f.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Résumé Les minorités sexuelles et de genre vivent un certain nombre d’inégalités en matière de santé. On sait que les déterminants sociaux de la santé sont à l’origine de ces iniquités, mais on dispose de peu de données probantes sur le nombre et les types d’interventions au Canada qui portent sur ces déterminants pour ces populations. Nous avons effectué une analyse des programmes disponibles au Canada qui ciblent les minorités sexuelles et de genre et nous les avons classés en fonction de leur niveau d’intervention (individuel/interpersonnel, institutionnel et structurel). Nous avons constaté que peu de programmes ciblent les femmes, les adultes en milieu de vie, les Autochtones ou les minorités ethnoraciales, les immigrants et les réfugiés récents ou encore les locuteurs de langues minoritaires, et que peu d’interventions se déroulent à un niveau structurel.
3

Geoffroy, Marie, and Line Chamberland. "Discrimination des minorités sexuelles et de genre au travail : quelles implications pour la santé mentale ?" Santé mentale au Québec 40, no. 3 (January 29, 2016): 145–72. http://dx.doi.org/10.7202/1034916ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Malgré les avancées législatives en matière d’égalité au travail pour les minorités sexuelles et de genre (MSG), les données disponibles permettent de constater la persistance des discriminations en milieu de travail envers les personnes lesbiennes, gaies et bisexuelles, et surtout, envers les personnes transsexuelles/transgenres. Cet article, basé sur une revue de la littérature, explore les liens entre les différents vécus de discrimination en milieu de travail et leurs impacts sur la santé mentale chez les MSG et chez différentes sous-populations : hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, femmes non hétérosexuelles, parents lesbiennes et gais, et personnes trans. De plus, l’article explore certains facteurs de protection et de risque individuels et systémiques qui interviennent dans cette relation, entre autres le dévoilement de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre et le soutien organisationnel. Finalement, la littérature sur la discrimination en milieu de travail et la santé mentale des MSG met en lumière l’importance, dans le contexte actuel, des approches intersectionnelles et des études sur les micro-agressions. Pour terminer, l’article discute les implications pour les milieux de pratique, de recherche et de travail tout en formulant plusieurs recommandations.
4

Dumas, Jean. "L’évaluation des services sociaux et de santé offerts aux minorités sexuelles par le CSSS Jeanne-Mance." Service social 59, no. 1 (July 29, 2013): 63–80. http://dx.doi.org/10.7202/1017479ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Résumé Au Québec, l’adaptation des services sociaux et de santé aux besoins en matière de santé des minorités sexuelles demeure peu documentée. Une recherche-action participative, menée au Centre de santé et de services sociaux (CSSS) Jeanne-Mance, à Montréal, s’est donnée comme objectif de mesurer l’adéquation des services de ce CSSS avec les besoins des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres et transsexuelles (LGBT). La première phase de la recherche visait à documenter, à l’aide d’entretiens avec des informateurs clés, les enjeux liés à l’adaptation des services. Mis à part l’examen des pratiques déjà développées au CSSS pour répondre à leurs besoins, on retrouve parmi les éléments à considérer la question de l’accueil, le processus d’identification des besoins, les techniques de communication pour développer le lien de confiance de même que les besoins spécifiques à chacun des sous-groupes parmi les minorités sexuelles. L’article soulève également la nécessité de considérer l’amélioration de la formation du personnel et les risques et bénéfices de services spécifiques destinés à ces populations.
5

Chamberland, Line, and Christelle Lebreton. "La santé des adolescentes lesbiennes et bisexuelles : état de la recherche et critique des biais androcentristes et hétérocentristes." Recherches féministes 23, no. 2 (February 21, 2011): 91–107. http://dx.doi.org/10.7202/045668ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Cet article propose une recension critique des recherches sur la santé des adolescentes lesbiennes, bisexuelles et en questionnement (LBQ) au Canada et aux États-Unis. La recension a été conduite dans une perspective féministe en vue de circonscrire les problématiques qui touchent plus particulièrement les jeunes filles de minorités sexuelles, de dégager les différences selon le sexe et l’orientation sexuelle ainsi que de débusquer certains biais méthodologiques (voire idéologiques) parfois reconduits dans les recherches. Les études sont examinées sous l’angle de leur capacité à rendre compte de la double oppression qui pèse sur les adolescentes LBQ et des difficultés auxquelles celles-ci doivent faire face.
6

Lévy, Joseph, Jean Dumas, Christine Thoër, Bill Ryan, and Alain Léobon. "Internet et santé des minorités sexuelles au Canada : une étude exploratoire." Santé Publique 21, hs2 (2009): 53. http://dx.doi.org/10.3917/spub.098.0053.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
7

Ristock, Janice L., and Danielle Julien. "La Norme Bouleversée: La Santé Mentale Chez Les Minorités Sexuelles Une Introduction." Canadian Journal of Community Mental Health 22, no. 2 (September 2003): 9–13. http://dx.doi.org/10.7870/cjcmh-2003-0010.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
8

Lavoie, Kévin, and Isabel Côté. "L’expérience des parents d’un enfant d’orientation homosexuelle : savoirs issus des recherches et perspectives d’intervention." Service social 60, no. 1 (May 22, 2014): 15–33. http://dx.doi.org/10.7202/1025131ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Au cours des trente dernières années, plusieurs chercheurs et intervenants sociaux se sont intéressés à l’expérience des jeunes de minorités sexuelles, particulièrement en ce qui concerne le dévoilement de leur orientation sexuelle et ses répercussions sur le plan de la santé physique et mentale. Or, peu d’études ont exploré le point de vue des parents d’un enfant d’orientation homosexuelle. L’objectif principal de cet article est de faire l’état des connaissances à propos de l’expérience singulière de ces parents, au regard de la diversité de leurs réactions à l’annonce de l’homosexualité de leur enfant et l’émergence de leur nouvelle identité parentale et conjugale. Cette démarche s’inscrit dans une volonté d’acquérir une compréhension et une analyse critique de ce phénomène, en plus de documenter les pratiques d’intervention psychosociale et communautaire développées à l’intention des parents.
9

Feugé, Éric Alain, Line Chamberland, Olivia Kamgain, and Jean Dumas. "Les femmes moins bien servies que les hommes ? Évaluation des services sociaux et de santé offerts aux minorités sexuelles." Service social 63, no. 2 (May 29, 2018): 99–113. http://dx.doi.org/10.7202/1046502ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Cet article s’appuie sur les données qualitatives issues d’une enquête en ligne menée auprès de 736 personnes LGBT résidant dans la région de Montréal et dans d’autres régions du Québec. Les résultats de cette enquête révèlent que les femmes se disent moins satisfaites que les hommes pour ce qui est de l’accès à des services sociaux et de santé adéquats. Les éléments jugés problématiques concernent la présomption de l’hétérosexualité, la divulgation de l’orientation sexuelle, l’inadéquation des services en santé sexuelle et l’inconfort des professionnel.le.s face à la non-conformité de genre. Le présent article met en lumière ces lacunes ainsi que les pistes suggérées pour rendre les services adéquats aux besoins des lesbiennes et des femmes bisexuelles. Il vient également enrichir le corpus de recherches sur les obstacles rencontrés par ces femmes dans l’accès aux services sociaux et de santé.
10

Lévy, Joseph J., Barry Adam, Martin Blais, Line Chamberland, Jean Dumas, Kim Engler, Alain Léobon, Bill Ryan, Christine Thoër, and Kristopher Wells. "Le vieillissement chez les hommes gais et bisexuels canadiens : un portrait de l’état de santé et des préoccupations relatives à la santé et aux relations interpersonnelles." Recherche 25, no. 1 (August 30, 2013): 82–104. http://dx.doi.org/10.7202/1018232ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Peu de recherches ont porté sur les profils et les préoccupations de santé parmi les hommes homosexuels et bisexuels vieillissants. Dans le cadre d’une enquête en ligne pancanadienne, 411 répondants âgés de 55 ans et plus ont répondu à un questionnaire portant sur l’évaluation de ces deux problématiques. Les résultats montrent que les écarts avec la population hétérosexuelle du même groupe d’âge se situent en particulier dans le champ de la santé mentale, où les problèmes sont plus prononcés, des différences qui se retrouvent aussi entre les 55-64 ans et les 64 ans et plus dans notre échantillon. Ces résultats peuvent contribuer à développer des interventions mieux ciblées visant à favoriser le bien-vieillir parmi ces minorités sexuelles.
11

Chamberland, Line, and Elizabeth Saewyc. "Stigmatisation, vulnérabilité et résilience: la santé psychosociale des minorités sexuelles et de genre au Canada." Canadian Journal of Community Mental Health 30, no. 2 (September 2011): 7–11. http://dx.doi.org/10.7870/cjcmh-2011-0013.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
12

Raymond, Guillaume, Martin Blais, Félix-Antoine Bergeron, and Martine Hébert. "Les expériences de victimisation, la santé mentale et le bien-être de jeunes trans au Québec." Santé mentale au Québec 40, no. 3 (January 29, 2016): 77–92. http://dx.doi.org/10.7202/1034912ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Les normes traditionnelles de genre prescrivent l’adéquation de l’expression de la masculinité et de la féminité au sexe anatomique de naissance. Les personnes qui présentent des variations dans l’expression de genre sont sujettes à diverses formes de réactions sociales suggérant la réprobation (des regards désapprobateurs aux violences physiques) susceptibles d’influencer négativement leur santé mentale. Trente-sept jeunes se décrivant comme trans ou en questionnement sur leur identité de genre ont été recrutés dans le cadre de l’enquête sur les Parcours amoureux des jeunes de minorités sexuelles du Québec. Leurs expériences de victimisation parentale et de victimisation basée sur la non-conformité de genre ainsi que des indicateurs de santé mentale (détresse psychologique, estime de soi) ont été mesurés. Afin de comparer les expériences de victimisation et l’état de santé mentale des jeunes trans, ils ont été appariés à 37 garçons et 37 filles cisgenres sur la base de leurs caractéristiques sociodémographiques. Des analyses de prévalence et un modèle acheminatoire ont été réalisés. Les résultats mettent en évidence que les jeunes trans sont plus susceptibles de présenter des scores cliniques de détresse psychologique et de faible estime d’eux-mêmes que leurs pairs cisgenres. La violence verbale parentale et la victimisation basée sur la non-conformité de genre influencent négativement l’estime de soi, ce qui en retour augmente la probabilité de vivre de la détresse psychologique. Les résultats appuient l’importance des interventions de soutien à la diversité sexuelle et de genre.
13

Montoro, Richard, Brett Thombs, and Karine J. Igartua. "L’association des dimensions de l’orientation sexuelle, du harcèlement et du suicide : quelles minorités sexuelles sont les plus à risque ?" Santé mentale au Québec 40, no. 3 (January 29, 2016): 55–75. http://dx.doi.org/10.7202/1034911ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Le but de cette étude était de comparer l’association de l’intimidation avec l’idée suicidaire, la planification et la tentative de suicide, chez les élèves hétérosexuels sans attirance ou comportement envers le même sexe, les élèves hétérosexuels avec attirance ou comportement envers le même sexe et les élèves non hétérosexuels. Un total de 1852 élèves âgés de 14 à 18 ans, de 14 écoles publiques et privées de Montréal ont été interrogés anonymement. Les éléments du sondage ont évalué les dimensions de l’orientation sexuelle, les comportements à risque pour la santé, le harcèlement et les paramètres de suicide. En analyse multivariée, le groupe de référence était les élèves hétérosexuels sans attirance ou comportement envers le même sexe et n’ayant subi aucune intimidation. Lorsque les élèves avaient été victimes d’intimidation, ils étaient plus susceptibles d’avoir des idées suicidaires (rapport des chances [RC] = 2,11, intervalle de confiance [IC] 95 % = 1,52 à 2,92), mais pas plus susceptibles d’avoir eu des tentatives de suicide. Les élèves non hétérosexuels étaient deux fois plus susceptibles d’avoir des idées suicidaires lorsque non victimes d’intimidation (RC = 2,35, IC 95 % = 1,24 à 4,48) et quatre fois plus susceptibles lorsque qu’il y avait eu intimidation (RC = 4,44, IC 95 % = 2,26 à 8,72). De même pour les tentatives de suicide, elles n’étaient pas à risque accru sans intimidation, mais elles étaient presque trois fois plus nombreuses lorsqu’il y avait intimidation (RC = 2,87, IC 95 % = 1,43 à 5,78). La principale conclusion de cette étude est que la différence de risque suicidaire entre les élèves victimes et non victimes d’intimidation était de loin la plus grande chez les élèves ayant une identité non hétérosexuelle.
14

Bergeron, Félix-Antoine, Martin Blais, and Martine Hébert. "Le rôle du soutien parental dans la relation entre la victimisation homophobe, l’homophobie intériorisée et la détresse psychologique chez les jeunes de minorités sexuelles (JMS) : une approche de médiation modérée." Santé mentale au Québec 40, no. 3 (January 29, 2016): 109–27. http://dx.doi.org/10.7202/1034914ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Cet article explore le rôle modérateur du soutien parental dans les relations entre la victimisation homophobe, l’homophobie intériorisée et la détresse psychologique chez des jeunes de minorités sexuelles (JMS), que l’on dit aussi lesbiennes, gais, bisexuels ou en questionnement. Il vise à 1) documenter la prévalence des différentes formes de victimisation homophobe vécue par les JMS, et ce, selon le genre et l’âge ; et 2) explorer l’effet modérateur du soutien parental dans la relation entre la victimisation homophobe, l’homophobie intériorisée et la détresse psychologique. Un échantillon de 228 JMS âgés de 14 à 22 ans, non exclusivement hétérosexuels, recrutés en milieu communautaire dans le cadre de l’enquête sur le Parcours amoureux des jeunes (PAJ) du Québec a été analysé. L’impact de la victimisation homophobe, du soutien parental, de l’homophobie intériorisée sur la détresse psychologique est exploré par un modèle de régression linéaire avec effets de modération et de médiation. Le rôle modérateur du soutien parental est confirmé dans la relation entre la victimisation homophobe et la détresse psychologique. Ces variables peuvent constituer des leviers pour prévenir les effets négatifs des préjudices homophobes sur la santé mentale des JMS.
15

Igartua, Karine J. "Distinguer le processus d’acceptation d’une identité sexuelle minoritaire d’un trouble obsessionnel compulsif avec obsessions sexuelles." Santé mentale au Québec 40, no. 3 (January 29, 2016): 129–44. http://dx.doi.org/10.7202/1034915ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Le processus identitaire par lequel passe une personne d’une minorité sexuelle inclut plusieurs phases, dont la confusion, la prise de conscience d’un homoérotisme, la comparaison avec des pairs hétérosexuels et homosexuels, le deuil des privilèges sociaux reliés à l’hétéronormativité et enfin l’acceptation et l’intégration de son orientation sexuelle minoritaire. Il arrive que la détresse occasionnée par la réalisation d’être autre que ce que l’individu, sa famille et la société avaient prévu amène la personne à consulter un professionnel de la santé. Les pratiques actuelles en cette matière proscrivent toute thérapie de réorientation et encouragent plutôt le professionnel à aider l’individu dans son acceptation de sa minorité sexuelle. Or, il arrive quelques fois que des individus sans aucun homoérotisme consultent pour une détresse reliée à un questionnement identitaire sexuel. Cet article propose une série de cas de jeunes hommes qui ont demandé de l’aide pour accepter leur orientation sexuelle mais qui n’avaient pas l’érotisme pour soutenir leur questionnement pourtant persistant. Le diagnostic de trouble obsessionnel compulsif (TOC) a été posé et traité. Comme il y a peu dans la documentation scientifique décrivant cette forme de TOC, ces illustrations cliniques servent à décrire le phénomène et à dégager quelques pistes diagnostiques et thérapeutiques, et ce, afin d’éviter de confondre le TOC sexuel avec une détresse reliée à la non-acceptation d’un érotisme homosexuel.
16

Martin-Storey, Alexa, Caroline Temcheff, Myriam Laventure, and Geneviève Lévesque. "Différences en matière de santé mentale selon le statut de minorité sexuelle." Santé mentale au Québec 44, no. 1 (2019): 47. http://dx.doi.org/10.7202/1060275ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
17

Grabowiecka, Sabina. "Minorité sexuelle et individu : l’intervention auprès des femmes homosexuelles dans les soins de santé." Reflets: Revue d’intervention sociale et communautaire 17, no. 2 (2011): 163. http://dx.doi.org/10.7202/1012134ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
18

Moreau, Maurice J. "L’infériorisation sociale : un jeu de simulation pour l’enseignement de l’empathie à l’égard des minorités opprimées." Service social 40, no. 3 (April 12, 2005): 104–26. http://dx.doi.org/10.7202/706547ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Cet article présente un modèle expérimental pour un enseignement abordant simultanément différents statuts de minorité. Le jeu de simulation dont il est question est centré sur l'infériorisation objective aussi bien que sur ses composantes subjectives. Le jeu de simulation comporte trois objectifs : (1) fournir aux participants et aux participantes l'occasion de reconnaître et de définir leurs propres prédispositions, préjugés et stéréotypes relatifs à la race, à la classe sociale, au sexe, à l'orientation sexuelle, à la santé, à l'âge, à l'origine ethnique, à la nationalité, à l'état matrimonial et à la religion; (2) développer une appréciation personnelle et collective des mécanismes de survie que peuvent acquérir des clientes et clients infériorisés, mécanismes pouvant les conduire à s'opprimer davantage eux-mêmes, ou à opprimer les autres, et (3) faire une réflexion collective quant aux implications de ces connaissances sur l'aide apportée à cette clientèle. Avant de présenter la démarche en détail, l'auteur décrit le matériel et les instructions nécessaires pour élaborer le jeu de simulation. Il conclut cet article par une présentation de certains points théoriques importants dont le professeur ou la professeure pourra discuter plus avant avec les gens qui auront joué le jeu; cette rétrospective sera très profitable au groupe. Enfin, il parle de certains effets du jeu sur ce groupe.
19

Pujante González, Domingo. "Ouverture: Connais-toi toi-même." HYBRIDA, no. 3 (December 31, 2021): 3. http://dx.doi.org/10.7203/hybrida.3.22917.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
"Comme Barthes qui pensait que la littérature devait céder la place à l’auto-écriture de tous, je pense que tout le monde devrait faire la même chose : raconter sa vie. Connais-toi toi-même. Mets-toi en forme. Mets-toi en ordre". Dustan, Guillaume (1999). Nicolas Pages (p. 400). Balland. Guillaume Dustan et sa particulière vision de la littérature (« en littérature, soit c’est soi, soit c’est du bidon », Dustan, 1999, p. 384) me permettent de commencer cette Ouverture du troisième numéro de la revue HYBRIDA. Revue scientifique sur les hybridations culturelles et les identités migrantes dont le Dossier central est intitulé SIDA/S – 40 ans. Pour suivre les conseils de Dustan, je vais raconter (un peu) ma vie : en 1994, étant ce que l’on appelle « jeune chercheur », j’ai présenté un projet sur « sida et littérature » qui m’aurait permis d’obtenir une bourse aboutissant à une thèse doctorale. Je n’ai pas eu la bourse et j’ai dû changer de sujet pour candidater à nouveau l’année suivante. J’ai finalement obtenu cette bourse, ce qui m’a permis de commencer ma « carrière » universitaire en 1996. Le fait est que, même si je me suis centré sur le corps dans le discours artistico-littéraire d’avant-garde, notamment dans le théâtre (« panique »), je n’ai jamais quitté ce premier projet et me suis toujours intéressé aux écritures liées à l’expérience de la maladie, et plus concrètement aux « récits de sida », surtout d’écrivains homosexuels ayant pour la plupart disparu à cause de l’épidémie. Le souvenir du congrès Sida y cultura (Sida et culture) à l’Université de Valence en 1997, organisé, il y a 25 ans, par Ana Monleón et Ahmed Haderbache, restera donc toujours comme un moment important dans ma mémoire affective et académique. Je leur serai toujours reconnaissant de m’avoir permis de publier mon premier article de recherche intitulé « Escribir en el apremio » (« Écrire dans l’urgence »). Malheureusement, ce « modeste » volume, qui a même été exposé au Musée d’Art Moderne de Valence (IVAM), n’a pas eu une large diffusion. C’est donc un privilège de pouvoir le rééditer comme Annexe à ce numéro d’HYBRIDA. Nous avons respecté l’édition originale de 1997, même si elle ne répond pas aux normes éditoriales de la revue ni aux critères actuels de « qualité » concernant les publications scientifiques. Le volume est composé d’un bel ensemble de dix-neuf contributions de personnes venues de générations, de formations et d’horizons différents, ce qui a permis une réelle circulation des savoirs et un échange intéressant entre l’activisme et l’Université. Certains d’entre eux nous ont quittés, prématurément. La mort nous surprend toujours. Voici donc toute ma reconnaissance (nunc et semper) à la Professeure de littérature française Elena Real, ma directrice de thèse, qui s’était spécialisée, entre autres, dans l’autobiographie contemporaine, concrètement dans l’écriture des femmes et les thématiques du corps et de la séduction ; et au journaliste et historien de la déportation homosexuelle Jean Le Bitoux, figure emblématique du militantisme en France et fondateur historique, avec d’autres intellectuels et activistes comme Frank Arnal (décédé à 42 ans en 1993) et Jean Stern, du magazine Le Gai Pied dont le premier numéro de 1979 contenait un article de Michel Foucault qui aurait suggéré le nom. Le magazine a été une grande fenêtre ouverte à la liberté d’expression et à l’activisme homosexuel jusqu’à sa disparition en 1992. Il comptait sur la collaboration habituelle d’intellectuel·le·s et d’auteur·e·s comme Jean-Paul Aron, Renaud Camus, Copi, Guy Hocquenghem, Nathalie Magnan, Hugo Marsan ou Yves Navarre, pour n’en citer que quelques-un·e·s. Même Jean-Paul Sartre lui a accordé une interview en 1980. Mais revenons à Sida y Cultura pour ajouter que les approches ont été riches et variées, aussi bien sociologiques que culturelles, sous une perspective historique (en comparant le sida avec d’autres maladies antérieures), du point de vue de l’analyse du discours sur le sida ou de l’analyse concrète d’œuvres et d’auteurs touchés par le sida comme Cyril Collard (mort en 1993 à 35 ans), Copi (mort en 1987 à 48 ans), Pascal de Duve (mort en 1993 à 29 ans), et bien évidemment Hervé Guibert (mort en 1991 à 36 ans). Nous avons eu la chance également de compter sur la collaboration de Juan Vicente Aliaga, critique d’art espagnol réputé, spécialiste en études de genre et LGBT, qui avait publié quelques années auparavant (1993), aux côtés de José Miguel G. Cortés, le premier essai fait en Espagne sur l’art et le sida intitulé De amor y rabia (D’amour et de rage) qui reste un référent important dans ce domaine. Concernant la coordination du Dossier central SIDA/S – 40 ANS, je tiens à remercier sincèrement Didier Lestrade, journaliste, écrivain et militant reconnu, fondateur d’Act Up-Paris, ainsi que du magazine Têtu, possédant une longue trajectoire et une importante production intellectuelle sur l’activisme LGBT. Ses trois derniers essais portent les titres suggestifs de : Minorités. L’essentiel (2014), Le Journal du Sida. Chroniques 1994-2013 (2015), « mon dernier livre sur le sida », affirme-t-il ; et I love Porn (2021), excellent essai qui reprend la forme du témoignage pour retracer une histoire particulière de la sexualité à partir des années 1970 par l’intermédiaire de la pornographie comme instrument politique de contestation. Je remercie également de tout cœur Ahmed Haderbache, traducteur de Guillaume Dustan en espagnol et grand spécialiste de son œuvre, d’avoir accepté de coordonner ce Dossier qui nous a paru nécessaire pour réactiver la mémoire d’une maladie et d’une production artistico-littéraire qui semble lointaine, voire révolue, surtout pour les jeunes générations, mais qui prend toute sa signification dans le contexte pandémique actuel. Ce Dossier, qui débute par un bel Avant-propos de Didier Lestrade intitulé « Sida : une épidémie presque oubliée » et par une Introduction d’Ahmed Haderbache, est composé de sept articles. Il part du fait sociologique et politique pour aborder la production littéraire, en passant par l’analyse filmique et théâtrale. Thierry Schaffauser s’intéresse aux personnes invisibles, voire oubliées, pour nous proposer une pertinente étude sur l’histoire des mobilisations des travailleuses du sexe contre le VIH en France et au Royaume-Uni ; Romain Chareyron fait une riche analyse des images du sida dans le film 120 battements par minute (2017) ; Henry F. Vásquez Sáenz aborde avec précision la pièce Une visite inopportune (1988), ce qui lui permet de restituer et de resituer la figure du dramaturge franco-argentin Copi en tant qu’auteur subversif et engagé, pionnier du théâtre autobiographique lié au sida. Les deux articles suivants, de Daniel Fliege et de l’écrivaine Ariane Bessette respectivement, proposent d’intéressantes analyses littéraires d’œuvres « autobiographiques » d’auteurs « controversés » car défenseurs des rapports sexuels non protégés ou barebacking : Guillaume Dustan (mort en 2005 à 39 ans) et Érik Rémès. Puisque HYBRIDA s’intéresse particulièrement aux contextes francophones ou comparés, nous avons créé une petite section à la fin du Dossier intitulée Autres regards afin de publier deux articles spécialement attirants. Le premier, écrit par Thibault Boulvain dont la thèse doctorale a été publiée en 2021 sous le titre L’art en sida 1981-1997, aborde les dernières années d’Andy Warhol (décédé en 1987) sous la perspective du sida ; le dernier, proposé par Caroline Benedetto, se penche sur les journaux intimes de l’artiste pluridisciplinaire américain David Wojnarowicz (mort en 1992 à 37 ans), en soulignant les influences françaises. Dans la section Mosaïque, où nous publions des études sur les hybridations culturelles et les identités migrantes qui ne correspondent pas à la thématique centrale du Dossier, nous publions trois articles. José Manuel Sánchez Diosdado analyse profondément les récits coloniaux des voyageuses françaises de la première moitié du XXe siècle qui se sont inspirées du Maroc. Feyrouz Soltani aborde le roman Verre Cassé de l’écrivain franco-congolais Alain Mabanckou pour y déceler les traces du métissage linguistique et culturel et, enfin, Rolph Roderick Koumba et Ama Brigitte Kouakou nous présentent la langue française comme instrument positif dans la construction de l’altérité à travers l’analyse des œuvres de l’écrivaine franco-sénégalaise Fatou Diome et de l’écrivaine franco-camerounaise Léonora Miano. La section Traces de la revue HYBRIDA est consacrée à la création littéraire et s’éloigne volontairement de l’esprit d’évaluation en double aveugle, bien que les soumissions soient strictement analysées et révisées par le comité éditorial. Dans ce numéro 3, nous publions quatre textes aussi différents qu’intéressants. Leurs auteur·e·s se sont inspiré·e·s de la thématique du Dossier central autour du sida. Nous avons l’honneur de publier un court récit de l’écrivaine québécoise Catherine Mavrikakis intitulé « Évitons de respirer l’air du temps » qui nous met en alerte par rapport aux préjugés qui perdurent de nos jours concernant le sida. Nous voudrions rappeler au passage que, partant de la pensée de Michel Foucault sur la santé et l’organisation sociale, ses recherches sur les écrits du sida, ainsi que sur les notions de contamination, d’aveu et de souffrance, sont d’une grande importance pour la thématique qui nous occupe. Nous ne pouvons que rester admiratifs face à sa double facette de professeure universitaire et d’écrivaine ; et souligner la force de ses romans « autofictionnels » dont Ce qui restera (2017), L’annexe (2019) et L’absente de tous bouquets (2020), pour n’en citer que les derniers. Ensuite, nous avons deux « témoignages » sincères et touchants. Le premier, intitulé Les spectres d’ACT UP, nous propose un parcours émotionnel et académique autour de l’expérience du sida. Son auteur, David Caron, Professeur à l’Université du Michigan, a fait une importante recherche dans le domaine des études LGBT et concrètement sur le VIH. Il s’est intéressé également aux études sur l’holocauste. Parmi ses dernières publications, nous trouvons The Nearness of Others. Searching for Tact and Contact in the Age of HIV (2014) et Marais gay, Marais juif. Pour une théorie queer de la communauté (2015). Le court et intense « témoignage » de Lydia Vázquez Jimémez (écrit en espagnol) intitulé « Filou, te fuiste demasiado pronto » (« Filou, tu es parti trop tôt ») nous montre la difficulté de l’aveu et de s’exprimer par rapport au sida, en nous dévoilant son expérience intime et douloureuse face au deuil dû à la perte de l’être aimé. Au-delà de sa brillante carrière universitaire en tant que spécialiste dans l’étude de l’érotisme et de la sexualité (notamment au XVIIIe siècle), avec une focalisation particulière sur les femmes et le collectif LGBT, je ne voudrais pas négliger sa facette de traductrice en espagnol de l’œuvre d’auteur·e·s admiré·e·s comme Abdellah Taïa, Annie Ernaux, Jean-Baptiste del Amo, Gabrielle Wittkop ou Fatima Daas, entre autres. En tant qu’auteure, j’aimerais signaler son livre illustré Journal intime (2019). Pour clore cette section de création littéraire et dans le but d’encourager l’écriture des jeunes écrivain·e·s, nous publions en espagnol la pièce inédite de Javier Sanz intitulée Reset. Volver a empezar (Reset. Repartir à zéro). Avec une fraîcheur et une franchise touchantes, la pièce aborde, en 2021, la problématique de l’incommunicabilité et de la difficulté à établir des relations amoureuses sincères, ainsi que la découverte de la séropositivité. Je suis persuadé que ce numéro d’HYBRIDA, 25 ans après Sida et Culture, marquera notre trajectoire en tant que revue universitaire. Il ne me reste qu’à remercier très sincèrement notre excellente équipe d’évaluation qui se nourrit et se diversifie à une grande vitesse grâce aux apports de spécialistes du monde entier. Et un sincère merci à José Luis Iniesta, Directeur Artistique de la revue, pour son investissement et son savoir-faire ; sans lui rien ne serait possible… Je vous propose un prochain rendez-vous pour fin juin 2022 pour le numéro 4 d’HYBRIDA. Salus in periculis
20

Fougeyrollas, Patrick. "Handicap." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.013.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Handicap : nom commun d’origine anglo-saxonne dont l’étymologie proviendrait de Hand in Cap, une pratique populaire pour fixer la valeur d'échange d’un bien. Dans le domaine des courses de chevaux, le handicap vise à ajouter du poids aux concurrents les plus puissants pour égaliser les chances de gagner la course pour tous les participants. Il apparait dans le dictionnaire de l’Académie française dans les années 1920 dans le sens de mettre en état d’infériorité. Son utilisation pour désigner les infirmes et invalides est tardive, après les années 1950 et se généralise au début des années 1970. Par un glissement de sens, le terme devient un substantif qualifiant l’infériorité intrinsèque des corps différentiés par leurs atteintes anatomiques, fonctionnelles, comportementales et leur inaptitude au travail. Les handicapés constituent une catégorisation sociale administrative aux frontières floues créée pour désigner la population-cible de traitements socio-politiques visant l’égalisation des chances non plus en intervenant sur les plus forts mais bien sur les plus faibles, par des mesures de réadaptation, de compensation, de normalisation visant l’intégration sociale des handicapés physiques et mentaux. Ceci rejoint les infirmes moteurs, les amputés, les sourds, les aveugles, les malades mentaux, les déficients mentaux, les invalides de guerre, les accidentés du travail, de la route, domestiques et par extension tous ceux que le destin a doté d’un corps différent de la normalité instituée socio-culturellement dans un contexte donné, ce que les francophones européens nomment les valides. Dans une perspective anthropologique, l’existence de corps différents est une composante de toute société humaine (Stiker 2005; Fougeyrollas 2010; Gardou 2010). Toutefois l’identification de ce qu’est une différence signifiante pour le groupe culturel est extrêmement variée et analogue aux modèles d’interprétation proposés par François Laplantine (1993) dans son anthropologie de la maladie. Ainsi le handicap peut être conçu comme altération, lésion ou comme relationnel, fonctionnel, en déséquilibre. Le plus souvent le corps différent est un corps mauvais, marqueur symbolique culturel du malheur lié à la transgression d’interdits visant à maintenir l’équilibre vital de la collectivité. La responsabilité de la transgression peut être endogène, héréditaire, intrinsèque aux actes de la personne, de ses parents, de ses ancêtres, ou exogène, due aux attaques de microbes, de virus, de puissances malveillantes, génies, sorts, divinités, destin. Plus rarement, le handicap peut être un marqueur symbolique de l’élection, comme porteur d’un pouvoir bénéfique singulier ou d’un truchement avec des entités ambiantes. Toutefois être handicapé, au-delà du corps porteur de différences signifiantes, n’implique pas que l’on soit malade. Avec la médicalisation des sociétés développées, une fragmentation extrême du handicap est liée au pouvoir biomédical d’attribuer des diagnostics attestant du handicap, comme garde-barrière de l’accès aux traitements médicaux, aux technologies, à la réadaptation, aux programmes sociaux, de compensation ou d’indemnisation, à l’éducation et au travail protégé ou spécial. Les avancées thérapeutiques et de santé publique diminuent la mortalité et entrainent une croissance continue de la morbidité depuis la Deuxième Guerre mondiale. Les populations vivant avec des conséquences chroniques de maladies, de traumatismes ou d’atteintes à l’intégrité du développement humain augmentent sans cesse. Ceci amène l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à s’intéresser non plus aux diagnostics du langage international médical, la Classification internationale des maladies, mais au développement d’une nosologie de la chronicité : la Classification internationale des déficiences, des incapacités et des handicaps qui officialise une perspective tridimensionnelle du handicap (WHO 1980). Cette conceptualisation biomédicale positiviste situe le handicap comme une caractéristique intrinsèque, endogène à l’individu, soit une déficience anatomique ou physiologique entrainant des incapacités dans les activités humaines normales et en conséquence des désavantages sociaux par rapport aux individus ne présentant pas de déficiences. Le modèle biomédical ou individuel définit le handicap comme un manque, un dysfonctionnement appelant à intervenir sur la personne pour l’éduquer, la réparer, l’appareiller par des orthèses, des prothèses, la rétablir par des médicaments, lui enseigner des techniques, des savoirs pratiques pour compenser ses limitations et éventuellement lui donner accès à des subsides ou services visant à minimiser les désavantages sociaux, principalement la désaffiliation sociale et économique inhérente au statut de citoyen non performant ( Castel 1991; Foucault 1972). À la fin des années 1970 se produit une transformation radicale de la conception du handicap. Elle est étroitement associée à la prise de parole des personnes concernées elles-mêmes, dénonçant l’oppression et l’exclusion sociale dues aux institutions spéciales caritatives, privées ou publiques, aux administrateurs et professionnels qui gèrent leur vie. C’est l’émergence du modèle social du handicap. Dans sa tendance sociopolitique néomarxiste radicale, il fait rupture avec le modèle individuel en situant la production structurelle du handicap dans l’environnement socio-économique, idéologique et matériel (Oliver 1990). La société est désignée responsable des déficiences de son organisation conçue sur la performance, la norme et la productivité entrainant un traitement social discriminatoire des personnes ayant des déficiences et l’impossibilité d’exercer leurs droits humains. Handicaper signifie opprimer, minoriser, infantiliser, discriminer, dévaloriser, exclure sur la base de la différence corporelle, fonctionnelle ou comportementale au même titre que d’autres différences comme le genre, l’orientation sexuelle, l’appartenance raciale, ethnique ou religieuse. Selon le modèle social, ce sont les acteurs sociaux détenant le pouvoir dans l’environnement social, économique, culturel, technologique qui sont responsables des handicaps vécus par les corps différents. Les années 1990 et 2000 ont été marquées par un mouvement de rééquilibrage dans la construction du sens du handicap. Réintroduisant le corps sur la base de la valorisation de ses différences sur les plans expérientiels, identitaires et de la créativité, revendiquant des modes singuliers d’être humain parmi la diversité des êtres humains (Shakespeare et Watson 2002; French et Swain 2004), les modèles interactionnistes : personne, environnement, agir, invalident les relations de cause à effet unidirectionnelles propres aux modèles individuels et sociaux. Épousant la mouvance de la temporalité, la conception du handicap est une variation historiquement et spatialement située du développement humain comme phénomène de construction culturelle. Une construction bio-socio-culturelle ouverte des possibilités de participation sociale ou d’exercice effectif des droits humains sur la base de la Déclaration des droits de l’Homme, des Conventions internationales de l’Organisation des Nations-Unies (femmes, enfants, torture et maltraitance) et en l’occurrence de la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) (ONU 2006; Quinn et Degener 2002; Saillant 2007). Par personnes handicapées, on entend des personnes qui présentent des incapacités physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles dont l’interaction avec diverses barrières peut faire obstacle à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l’égalité avec les autres. (CDPH, Art 1, P.4). Fruit de plusieurs décennies de luttes et de transformations de la conception du handicap, cette définition représente une avancée historique remarquable autant au sein du dernier des mouvements sociaux des droits civiques, le mouvement international de défense des droits des personnes handicapées, que de la part des États qui l’ont ratifiée. Malgré le fait que l’on utilise encore le terme personne handicapée, le handicap ne peut plus être considéré comme une caractéristique de la personne ni comme un statut figé dans le temps ni comme un contexte oppressif. Il est le résultat d’une relation dont il est nécessaire de décrire les trois composantes anthropologiques de l’être incarné : soi, les autres et l’action ou l’habitus pour en comprendre le processus de construction singulier. Le handicap est situationnel et relatif , sujet à changement, puisqu’il s’inscrit dans une dynamique interactive temporelle entre les facteurs organiques, fonctionnels, identitaires d’une part et les facteurs contextuels sociaux, technologiques et physiques d’autre part, déterminant ce que les personnes ont la possibilité de réaliser dans les habitudes de vie de leurs choix ou culturellement attendues dans leurs collectivités. Les situations de handicap ne peuvent être prédites à l’avance sur la base d’une évaluation organique, fonctionnelle, comportementale, identitaire ou de la connaissance de paramètres environnementaux pris séparément sans réintroduire leurs relations complexes avec l’action d’un sujet définissant le sens ou mieux incarnant la conscience vécue de cette situation de vie. Suite au succès de l’expression personne en situation du handicap en francophonie, on remarque une tendance à voir cette nouvelle appellation remplacer celle de personne handicapée. Ceci est généralement interprété comme une pénétration de la compréhension du modèle interactionniste et socio constructiviste. Toutefois il est inquiétant de voir poindre des dénominations comme personnes en situation de handicap physique, mental, visuel, auditif, intellectuel, moteur. Cette dérive démontre un profond enracinement ontologique du modèle individuel. Il est également le signe d’une tendance à recréer un statut de personne en situation de handicap pour remplacer celui de personne handicapée. Ceci nécessite une explication de la notion de situation de handicap en lien avec le concept de participation sociale. Une personne peut vivre à la fois des situations de handicap et des situations de participation sociale selon les activités qu’elle désire réaliser, ses habitudes de vie. Par exemple une personne ayant des limitations intellectuelles peut vivre une situation de handicap en classe régulière et avoir besoin du soutien d’un éducateur spécialisé mais elle ne sera pas en situation de handicap pour prendre l’autobus scolaire pour se rendre à ses cours. L’expression personne vivant des situations de handicap semble moins propice à la dérive essentialiste que personne en situation de handicap. Le phénomène du handicap est un domaine encore largement négligé mais en visibilité croissante en anthropologie. Au-delà des transformations de sens donné au terme de handicap comme catégorie sociale, utile à la définition de cibles d’intervention, de traitements sociaux, de problématiques sociales pour l’élaboration de politiques et de programmes, les définitions et les modèles présentés permettent de décrire le phénomène, de mieux le comprendre mais plus rarement de formuler des explications éclairantes sur le statut du handicap d’un point de vue anthropologique. Henri-Jacques Stiker identifie, en synthèse, cinq théories du handicap co-existantes dans le champ contemporain des sciences sociales (2005). La théorie du stigmate (Goffman 1975). Le fait du marquage sur le corps pour indiquer une défaveur, une disgrâce, un discrédit profond, constitue une manière de voir comment une infirmité donne lieu à l’attribution d’une identité sociale virtuelle, en décalage complet avec l’identité sociale réelle. Le handicap ne peut être pensé en dehors de la sphère psychique, car il renvoie toujours à l’image de soi, chez celui qui en souffre comme celui qui le regarde. Le regard d’autrui construit le regard que l’on porte sur soi mais en résulte également (Stiker 2005 :200). La théorie culturaliste qui met en exergue la spécificité des personnes handicapées, tout en récusant radicalement la notion même de handicap, est enracinée dans le multiculturalisme américain. Les personnes handicapées se constituent en groupes culturels avec leurs traits singuliers, à partir de conditions de vie, d’une histoire (Stiker 2005). Par exemple au sein des Disability Studies ou Études sur le handicap, il est fréquent de penser que seuls les corps différents concernés peuvent véritablement les pratiquer et en comprendre les fondements identitaires et expérientiels. L’exemple le plus probant est celui de la culture sourde qui se définit comme minorité ethno-linguistique autour de la langue des signes et de la figure identitaire du Sourd. On fera référence ici au Deaf Studies (Gaucher 2009). La théorie de l’oppression (Oliver 1990). Elle affirme que le handicap est produit par les barrières sociales en termes de déterminants sociologiques et politiques inhérents au système capitaliste ou productiviste. Les personnes sont handicapées non par leurs déficiences mais par l’oppression de l’idéologie biomédicale, essentialiste, individualiste construite pour empêcher l’intégration et l’égalité. Ce courant des Disability Studies s’inscrit dans une mouvance de luttes émancipatoires des personnes opprimées elles-mêmes (Stiker 2005 : 210; Boucher 2003) La théorie de la liminalité (Murphy 1990). Par cette différence dont ils sont les porteurs, les corps s’écartent de la normalité attendue par la collectivité et sont placés dans une situation liminale, un entre-deux qu’aucun rite de passage ne semble en mesure d’effacer, de métamorphoser pour accéder au monde des corps normaux. Cette théorie attribue un statut anthropologique spécifique au corps handicapé sans faire référence obligatoire à l’oppression, à l’exclusion, à la faute, ou au pouvoir. Marqués de façon indélébile, ils demeurent sur le seuil de la validité, de l’égalité, des droits, de l’humanité. La théorie de l’infirmité comme double, la liminalité récurrente de Stiker (2005). L’infirmité ne déclenche pas seulement la liminalité mais en référant à la psychanalyse, elle est un véritable double. La déficience est là, nous rappelant ce que nous n’aimons pas et ne voulons pas être, mais elle est notre ombre. Nous avons besoin de l’infirmité, comme de ceux qui la portent pour nous consoler d’être vulnérable et mortel tout autant que nous ne devons pas être confondus avec elle et eux pour continuer à nous estimer. Ils sont, devant nous, notre normalité, mais aussi notre espoir d’immortalité (Stiker 2005 : 223)

До бібліографії