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Trépanier, Pierre. "Ni francophile, ni gallophobe." Pour une histoire du sujet québécois, no. 58 (February 28, 2012): 71–104. http://dx.doi.org/10.7202/1008118ar.

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Анотація:
Avant même d'avoir mis le pied en Europe, Lionel Groulx avait parcouru la France. L'histoire et la littérature, d'une part, la religion, la culture et le nationalisme canadiens-français, d'autre part, lui avaient fait faire ce voyage virtuel et paradoxal. Il y avait puisé en abondance des connaissances et des attentes, des images et des sentiments. Ses voyages réels dans la patrie de ses ancêtres lui ont fourni l'occasion de vérifier et de confirmer ses croyances et son idéologie plutôt que de les éprouver et de les transformer. Ses cinq séjours en France ne marquent une rupture ni dans sa vie, ni dans ses attitudes. Une admiration et un amour authentiques de la France, tenus en laisse par son esprit critique, n'ont fait de lui ni un francophile, ni un gallophobe, dans le sens que prêtait à ces mots le nationalisme traditionaliste canadien-français.
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Demers, Marie. "Chômage chez les jeunes : Conséquences psychologiques et sociales." Relations industrielles 38, no. 4 (April 12, 2005): 785–814. http://dx.doi.org/10.7202/029405ar.

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Анотація:
À partir d'une revue de la littérature sur le chômage des jeunes que l'auteur a dépouillée en provenance des États-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne et de l'Australie, celle-ci dégage les changements qui se sont opérés ainsi que les problèmes sociaux qu'entraîne ce phénomène.
3

Mosbah-Natanson, Sébastien. "Économie et littérature. France et Grande-Bretagne 1815–1848, F. Vatin, N. Edelman (Eds.)." Sociologie du travail 51, no. 3 (July 1, 2009): 425–26. http://dx.doi.org/10.4000/sdt.16923.

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4

Brown, Cynthia J. "Dédicaces à Anne de Bretagne : éloges d’une reine." Études françaises 47, no. 3 (November 29, 2011): 29–54. http://dx.doi.org/10.7202/1006445ar.

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Анотація:
Dans cet article, j’examine les nombreuses dédicaces offertes à Anne de Bretagne à la fin du xve et au début du xvie siècle. Le corpus des 22 dédicaces qui sert de base à cette étude nous donne un aperçu de la nature des oeuvres dans sa bibliothèque, la motivation des auteurs qui lui ont présenté leurs livres, l’image de la reine qu’ils y ont construite, et la culture livresque de l’époque. C’est grâce en partie aux hommes écrivains engagés par Anne de Bretagne, ou attirés par la possibilité de son mécénat, que la littérature à la louange et à la défense des femmes a été promue à la cour de France, ainsi qu’auprès d’un public plus large, puisque leur stratégie consistait à portraire la reine sous un jour très positif et à faire des choix littéraires qu’elle préférait, y compris des oeuvres au sujet des femmes et leurs vertus. La plupart de ces auteurs de dédicaces s’adressaient à Anne de Bretagne sous forme manuscrite. Lorsque ces dédicaces à la reine de France précédaient des textes imprimés, elles visaient un autre public. Pour le libraire ou l’imprimeur, il s’agissait d’attirer des acheteurs bourgeois en soulignant l’association directe entre l’auteur et Anne de Bretagne. Dans l’Appendice I, je fournis une liste des 21 oeuvres contenant les 22 dédicaces adressées à Anne de Bretagne. Dans l’Appendice II, j’édite sept des dédicaces qui n’ont jamais été publiées, tirées des oeuvres suivantes : Robert du Herlin, L’Acort des mesdisans et bien disans ; Alberto Cattaneo, [Histoire des rois de France, en latin] ; Pierre Le Baud, Le liure des Cronicques des roys, ducs et princes de Bretaigne ; Antoine Dufour, Les epîtres de saint Jérôme ; Germain de Brie, Chordigerae nauis conflagratio ; Pierre Choque, L’incendie de la Cordelière ; Maximien, La Vie de Sainte Anne.
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Luffin, Xavier. "La Seconde Guerre mondiale, la guerre de l’Autre ? Le conflit mondial dans la littérature arabe (Égypte et Soudan)." Études littéraires africaines, no. 40 (April 5, 2016): 111–23. http://dx.doi.org/10.7202/1035984ar.

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Si la Seconde Guerre mondiale est présente dans la littérature arabe, elle y apparaît toutefois autrement que dans la littérature occidentale, parce qu’il s’agit d’un conflit dont les acteurs principaux sont essentiellement européens, mais aussi parce que, parmi ces acteurs, certains – en l’occurrence la Grande-Bretagne, la France et l’Italie – occupent une partie du monde arabe. Le conflit marque par exemple l’oeuvre de Naguib Mahfouz, notamment dans Le Jardin du passé. Cinquante ans plus tard, il figure aussi dans le roman d’un écrivain soudanais, ‘Adil Sa’ad Yusuf. Si les deux romans présentent bien des points communs, dus notamment à un voisinage culturel et à une occupation britannique commune, le fait notamment que le Soudan a été dominé aussi par l’égypte confère au concept d’impérialisme une dimension particulière.
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Forest, Philippe. "L'Abandon du poème." Irish Journal of French Studies 18, no. 1 (December 13, 2018): 41–49. http://dx.doi.org/10.7173/164913318825258392.

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Après avoir enseigné dans plusieurs universités de Grande Bretagne (à Édimbourg, St Andrews, Cambridge et Londres), Philippe Forest est depuis une vingtaine d'années professeur de littérature à l'Université de Nantes. Spécialiste des avant-gardes (Aragon et le surréalisme, Sollers et Tel Quel), il est surtout essayiste et romancier. Son œuvre, publiée aux éditions Gallimard — où il a notamment dirigé la Nouvelle Revue française —, est traduite dans une dizaine de pays et a été souvent primée en France comme à l'étranger. Parmi ses principaux livres: L'Enfant éternel (1997), Sarinagara (2004), Le Siècle des nuages (2010), Beaucoup de jours: d'après Ulysse de Joyce (2011), Le Chat de Schrödinger (2013), Aragon (2015), L'Oubli (2018).
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Lyons, Martyn, and Pauline Baggio. "La culture littéraire des travailleurs: Autobiographies ouvrières dans l’Europe du XIXe siècle." Annales. Histoire, Sciences Sociales 56, no. 4-5 (October 2001): 927–46. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.2001.279994.

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RésuméCette réflexion sur les pratiques de lecture et d’écriture des ouvriers se base sur un corpus de quatre-vingt-dix autobiographies éditées en France et en Grande-Bretagne au cours du XIXe siècle, issues d’ouvriers autodidactes qui ont vaincu la misère des journées de travail longues et parfois brutales, et le mépris des autres, pour s’improviser une culture littéraire. Ils privilégiaient la lecture comme instrument essentiel d’émancipation et d’amélioration de soi. En même temps, ils se faisaient écrivains et cherchaient, sans nul apprentissage, les stratégies narratives et les modes littéraires qui convenaient à la structure de leurs récits. Ils formaient une élite au sein des ouvriers et se posaient en intermédiaires culturels respectueux des traditions de la grande littérature, tout en restant des militants de la lutte syndicale.
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Lyons, Martyn, and Pauline Baggio. "La culture littéraire des travailleurs: Autobiographies ouvrières dans l’Europe du XIXe siècle." Annales. Histoire, Sciences Sociales 56, no. 4-5 (October 2001): 927–46. http://dx.doi.org/10.1017/s039526490003331x.

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Résumé Cette réflexion sur les pratiques de lecture et d’écriture des ouvriers se base sur un corpus de quatre-vingt-dix autobiographies éditées en France et en Grande-Bretagne au cours du XIXe siècle, issues d’ouvriers autodidactes qui ont vaincu la misère des journées de travail longues et parfois brutales, et le mépris des autres, pour s’improviser une culture littéraire. Ils privilégiaient la lecture comme instrument essentiel d’émancipation et d’amélioration de soi. En même temps, ils se faisaient écrivains et cherchaient, sans nul apprentissage, les stratégies narratives et les modes littéraires qui convenaient à la structure de leurs récits. Ils formaient une élite au sein des ouvriers et se posaient en intermédiaires culturels respectueux des traditions de la grande littérature, tout en restant des militants de la lutte syndicale.
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Fulcher, Jane F. "Concert et propagande politique en France au Début du 20eSiècle." Annales. Histoire, Sciences Sociales 55, no. 2 (April 2000): 389–413. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.2000.279853.

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Peu avant sa mort, survenue en 1910, Louis Bourgault-Ducoudray, professeur d'histoire de la musique au Conservatoire de Paris, reçut un jour la visite d'un invité peu commun. Celui-ci, raconte Bourgault-Ducoudray dans une lettre non datée, était membre de l'Action française, mouvement monarchiste pour lequel le professeur, quoique officiant dans une institution républicaine, éprouvait une sympathie voilée. Le but de cet émissaire singulier ? Consulter le musicien sur un projet de soirée associant littérature et musique, et ce au bénéfice de la ligue nationaliste Si le professeur multiplia d'abord les mises en garde, soulignant les risques de l'entreprise dans une saison déjà largement surchargée et où les nombreuses manifestations se faisaient concurrence, il en vint peu à peu à livrer le fond de sa pensée sur le projet et le principe même du concert mis au service de l'idéologie nationaliste:Selon moi, l'Action francaise, comme la Patrie francaise, devrait chercher dans Fart et particulièrement dans l'art musical moins un moyen de recette qu'un moyen de propagande par le sentiment. Puisque l'idée de patrie est battue […] il importe de formuler avec toute la puissance qu'il comporte les augures du sentiment national. Je lisais dans le Gaulois, cette définition du nationalisme : le sentiment profond, les traditions, les rêves, les énergies de toute une race. Savez-vous l'unique moyen de formuler cela ? C'est la musique chorale […]. Organisez un culte musical de la patrie et de la tradition franchise et donnez une audition de musique patriotique au Trocadéro […]. Vous affirmerez avec une puissance de rayonnement incomparable l'idée que nous servons.
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Gallichan, Gilles. "Jeanne d’Arc au Nouveau Monde." Les Cahiers des Dix, no. 72 (February 28, 2019): 1–66. http://dx.doi.org/10.7202/1056412ar.

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Jeanne d’Arc, la célèbre Pucelle d’Orléans, a connu un destin historique peu commun. Elle rejoint au panthéon les plus grandes figures de l’histoire française. Qui plus est, l’Église catholique, qui l’avait jadis condamnée, en a fait une sainte en 1920. Le Canada français a découvert Jeanne d’Arc au tournant du siècle par la presse, par une abondante littérature, par le théâtre et par les chansons. Le clergé catholique a fait d’elle un idéal patriotique. Dès lors, son image a été annexée au nationalisme et à la défense des droits linguistiques et religieux des Canadiens français. Le féminisme s’en est aussi emparé, le prénom « Jeanne-d’Arc » s’est popularisé et on lui a érigé des monuments et, dans les églises, on a offert ses statues à la dévotion populaire. Cet article évoque le passage de la figure johannique de la France vers l’Amérique francophone au XIXe et dans la première moitié du XXe siècle.
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Constant, Marie-Hélène, and Caroline Loranger. "Un nationalisme tourné vers l’Amérique et les colonies : l’exportation du « Roman canadien » des Éditions Édouard Garand." Papers of The Bibliographical Society of Canada 55, no. 2 (February 13, 2019): 309–34. http://dx.doi.org/10.33137/pbsc.v55i2.32289.

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En 1923, Édouard Garand fonde à Montréal une maison d’édition destinée à promouvoir la littérature canadienne au sein de la classe populaire et francophone à travers le pays. Gérard Malchelosse, membre du comité éditorial, dira à propos des visées de l’entreprise qu’elle promeut «une édition canadienne de Romans canadiens, écrits pour des Canadiens par des Canadiens et imprimés au Canada par des Canadiens. C’est une entreprise nationale destinée à fournir un stimulant de patriotisme, tout en aidant les auteurs de chez nous en propageant leurs ouvrages». Bien que cet ancrage résolument nationaliste pourrait laisser croire que les Éditions Édouard Garand s’adressent exclusivement à un public local, l’étude de la distribution de la collection « Le Roman canadien » nous informe sur ses réseaux commerciaux de distribution particulièrement étendus : au premier temps de ce rayonnement extérieur se trouvent les villes des colonies françaises et britanniques, ainsi que l’Amérique, depuis New York jusqu’à Buenos Aires. L’article propose d’étudier ces réseaux en regard de leurs positionnements coloniaux, politiques et marchands, tout en mettant en contexte ce rayonnement par rapport aux activités d’exportation de livres canadiens de l’époque. L’étude des documents du Fonds Édouard-Garand (Université de Montréal) permet de constater la mise en place de deux réseaux distincts. Dès 1926, on annonce que les Romans canadiens sont vendus dans des points de dépôt en France, en Grande-Bretagne, mais aussi, de manière plus surprenante, à Saigon, à Alger et au Cap. L’éditeur semble alors exploiter les réseaux marchands de comptoirs coloniaux français et britanniques pour participer à la diffusion, au sein de différentes librairies francophones, de la littérature canadienne outremer. Puis, à partir de 1944, alors que la France est encore sous l’Occupation, Montréal devient la plaque tournante de l’édition francophone mondiale, et Garand en profite pour ouvrir de nouveaux réseaux de distribution vers l’Amérique latine, convoquant un ensemble de relations diplomatiques et politiques canadiennes. L’éditeur cible alors notamment les dépositaires en Argentine, au Chili, en Colombie, à Cuba et au Pérou, par le biais des représentants commerciaux et des fonctionnaires du Ministère des Affaires extérieures du Canada. Cette entreprise ne vise toutefois pas, chez l’éditeur, une inscription dans des réseaux d’échanges intellectuels et culturels suivant l’axe nord-sud, étudiés notamment par Michel Lacroix et Michel Nareau. Résolument commercial, le système mis en place par Édouard Garand touche moins l’économie du savoir que la mise en marché de produits littéraires.
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Labelle, Christiane, and Lee Dyer. "Une étude empirique sur les rôles de base des services de ressources humaines." Articles 47, no. 4 (April 12, 2005): 673–89. http://dx.doi.org/10.7202/050810ar.

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Cette recherche concerne un sujet peu étudié dans la littérature en gestion des ressources humaines. Il s'agit des rôles de base d'un «service» de ressources humaines. Théoriquement, un certain nombre de rôles fondamentaux lui sont attribués par divers auteurs, aussi bien aux États-Unis, au Canada, en France qu'en Grande-Bretagne. Cependant, il n'existe pratiquement pas d'études empiriques pour appuyer ces rôles tels que conçus. La présente recherche a permis, dans un premier temps, de développer un modèle servant à circonscrire le domaine concernant les rôles des services de ressources humaines. Un questionnaire portant sur six rôles considérés fondamentaux d'après ce modèle a par la suite été élaboré et administré à un échantillon de 264 organisations américaines de divers secteurs industriels.
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Katsanos, Filippos. "Les Mystères de Paris et la mondialisation d’un genre « populaire » ? Lecteurs de « mystères » en France, en Grèce et en Grande-Bretagne au XIXe siècle." Historical Review/La Revue Historique 14 (April 27, 2018): 31. http://dx.doi.org/10.12681/hr.16273.

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Le phénomène de mode littéraire inauguré par la publication du roman d’Eugène Sue Les Mystères de Paris en 1842-3, a souvent été analysé par le recours à la notion de « littérature populaire » qui, dans la majorité des cas, se rapporte davantage à une poétique textuelle particulière qu’à une réalité sociale: les innombrables « mystères » écrits en imitation de ceux de Sue seraient « populaires » parce qu’ils appartiendraient à la « paralittérature », cet ensemble d’oeuvres considéré comme ayant une moindre valeur esthétique et dont les auteurs auraient abandonné la quête d’originalité en choisissant une écriture fondée sur la reprise et le remaniement de divers clichés narratifs. Or qu’en est-il de la « popularité » des mystères au sens strictement sociologique du terme ? Cet article propose d’étudier les lectorats des mystères dans trois pays qui ne connaissent pas les mêmes évolutions dans leurs systèmes éditoriaux respectifs : la France, la Grèce et la Grande-Bretagne. Nous essaierons de montrer que les mystères en tant que genre littéraire pérenne ne peuvent en aucun cas être étudiés à partir d’une hypothèse sociologique unique. Ni proprement « bourgeois » ni « populaires », ils épousent les évolutions complexes des contextes socio-culturels des différents pays en s’adaptant avec souplesse à leurs spécificités ainsi qu’aux diverses situations de communication.
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Madl, Claire. "L’imprimé, vecteur de diffusion du jardin paysager vers l’est de l’Europe." Revue française d'histoire du livre 141 (November 30, 2020): 113–36. http://dx.doi.org/10.47421/rfhl141_113-136.

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Le goût pour les jardins anglais, qui se répand en Europe à partir de la Grande-Bretagne dès les années 1760, atteint aussi l’Europe centrale et les pays de la monarchie des Habsbourg. Par l’analyse des ouvrages dont disposaient ceux qui ont fait construire des jardins paysagers en Europe centrale et dont nous possédons la bibliothèque, nous observons les modalités des transmissions des modèles de jardins propres à l’imprimé. Les livres nous permettent de saisir les divers contextes de réception de la littérature sur les jardins et la façon dont le jardin s’est défini comme un champ du savoir. Si peu de livres anglais se trouvent dans les bibliothèques, celles-ci révèlent en revanche le rôle de la France comme intermédiaire et la force commerciale des éditeurs de Saxe. Le livre, enfin, permet de saisir la plasticité des usages sociaux qui pouvaient être faits des jardins et des livres qui les concernaient : instruments de renommée, ils sont aussi les outils de la construction d’un milieu professionnel, puis un instrument efficace de diffusion d’une pratique culturelle hors d’une élite restreinte.
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Maillé, Chantal. "La citoyenneté politique des femmes." Canadian Journal of Political Science 37, no. 3 (September 2004): 765–68. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423904380108.

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La citoyenneté politique des femmes, Bérengère Marques-Pereira, Paris : Armand Colin, 2003, 215 pages.La littérature sur la citoyenneté politique des femmes s'enrichit d'une synthèse originale avec la publication de cet ouvrage. S'inspirant du droit, de la philosophie et des sciences politiques, l'étude se veut également comparative, et présente un regard croisé sur les parcours vers la citoyenneté des femmes en France, en Belgique et en Argentine. L'objectif que se donne l'auteure avec cet ouvrage est d'offrir, autour de la problématique de la citoyenneté, un outil de travail qui brosse un panorama sur l'émergence et sur la situation présente de la citoyenneté politique des femmes. (6) Mais c'est avant tout à une réflexion théorique que nous convie l'auteure, qui relate, dans la première partie du livre, les fondements théoriques et les parcours historiques de la citoyenneté politique des femmes. Un chapitre retrace les principales étapes de l'exclusion politique des femmes, avec certains événements charnières, comme la révolution française, qui consacre l'exclusion politique des femmes: la constitution de 1791 range les femmes dans la catégorie des citoyens passifs, qui ne votent pas, mais qui ne sont pas pour autant sans représentation dans la nation, puisque la figure du pater familias les représente. (34) L'auteure rappelle cependant les voix discordantes qui se sont élevé: celles de Condorcet et d'Olympe de Gouges, qui viennent baliser le terrain des luttes en faveur du suffrage des femmes qui marqueront les deux siècles qui suivront. (41) Le chapitre qui suit aborde les trajectoires dans les pays d'Europe occidentale et des Amériques qui aboutissent à l'inclusion politique des femmes. L'auteure s'attarde à montrer les ressemblances et dissemblances de ces parcours, reprenant certaines hypothèses quant aux liens entre culture, religion et affranchissement politique des femmes. Ainsi, les trajectoires nordiques et anglo-saxonnes se caractérisent par une citoyenneté féminine précoce autour de la Première Guerre mondiale ou dans l'entre-deux-guerres, tandis que les trajectoires latines, sous l'influence du Code napoléon, mettent en évidence une citoyenneté tardive autour de la Seconde Guerre mondiale. La première partie de l'ouvrage se termine par un retour sur les vieux clichés que la science politique a nourris autour des comportements politiques des femmes et de leur présumé conservatisme. Marques-Pereira oppose à cette conception des études récentes qui confirment la tendance d'un vote des femmes plus à gauche, venant démentir les anciens schémas, et qui se confirme dans des pays tels la Grande-Bretagne, l'Allemagne, les Pays-Bas ou la Nouvelle-Zélande.
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Hadjeras, Stéphane. "Le boxeur Georges Carpentier dans la presse franco-britannique de la Belle Époque." Sur le journalisme, About journalism, Sobre jornalismo 10, no. 2 (December 19, 2021): 104–19. http://dx.doi.org/10.25200/slj.v10.n2.2021.441.

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FR. A la veille de la Grande Guerre la boxe anglaise a pris, dans les sociétés anglo-saxonnes (États-Unis, Grande-Bretagne et Australie) et depuis peu en France, une dimension sociale et culturelle d’importance. Dans l’Hexagone alors qu’elle était au tournant du XIXème siècle une mise en scène illégale et inconnue du grand public, elle a connu en 10 ans une fulgurante ascension. Aussi, En 1914, elle est devenue sport roi non seulement à Paris mais également en province. Ce que l’on peut appeler « la Belle Époque de la boxe anglaise en France » est marqué par une corrélation entre les succès de cette pratique et l’avènement de la première superstar du sport tricolore : le boxeur Georges Carpentier. Né en 1894 à Liévin, dans les bassins miniers du Pas-de-Calais, le « gosse » embrasse la carrière de pugiliste à l’âge de 14 ans. Entre 1908 et 1914, au rythme de nombreuses et surprenantes victoires, sa popularité ne cesse de croître. Elle atteint son apogée dans les deux années précédant la guerre, particulièrement lors de probants triomphes face à la fine fleur pugilistique britannique. A l’occasion de matchs mobilisant les ressorts du nationalisme anti-anglais, ces affrontements poursuivent la longue inimitié historique entre la France et la « perfide Albion », tout en nourrissant et amplifiant la célébrité du jeune prodige. A l’aube du culte des vedettes et dans une métaphore évidente de la guerre, la presse franco-britannique n’hésite pas à l’élever au rang de « vengeur de Waterloo ». Puis, contre toute attente, à quelques mois de l’embrasement de la vieille Europe, augurant du nouveau jeu d’alliance militaire qui se dessine dans les salons de la diplomatie franco-anglaise, il devient dans ces mêmes journaux le « champion de l’Entente Cordiale ». *** EN. In the years preceding the Great War, English boxing occupied an important social and cultural role in Anglo-Saxon societies (United States, Great Britain and Australia) and came to gradually occupy a similar position in France. At the turn of the 19th century, it was still an illegal and obscure show to French audiences. However, in the course of the following decade, it was propelled to higher grounds: by 1914, it had become the king of sports, both in Paris and in the provinces. The “Belle Époque of English boxing in France" is characterized by the correlation between the success of the sport and the rise of the first French boxing superstar, Georges Carpentier. Born in 1894 in Liévin, in the coal mining basins of the Pas-de-Calais, the “kid” embraces the career of pugilist at the age of 14. Between 1908 and 1914, his popularity was on a constant rise thanks to numerous and surprising victories. His popularity climaxes in the two years preceding the war, largely thanks to multiple victories against the British pugilistic elite. Mobilizing nationalism fueled by anti-English sentiments, these boxing matches are presented as a natural extension of the long historical enmity between France and the "perfidious Albion", contributing to grow and amplify the young prodigy’s fame. At the dawn of celebrity worship, and in an obvious metaphor of the war, the Franco-British press did not hesitate to adorn him as the "Waterloo avenger". Then, against all odds, a few months before the dislocation of old Europe, the same newspapers transformed him into the "champion” of the Entente Cordiale, implicitly pulling in behind the new military alliances taking shape in the halls of Franco-British diplomacy. *** PT. Às vésperas da Grande Guerra, o boxe inglês assume uma dimensão sociocultural central nas sociedades anglo-saxônicas (Estados Unidos, Grã-Bretanha e Austrália). Isso ocorre também na França, onde, até a virada do século XIX, não passava de uma encenação ilegal desconhecida do público em geral. 10 anos depois, experimenta uma ascensão meteórica, tornando-se, em 1914, o rei dos esportes em Paris, mas também nas demais cidades francesas. O período da Belle Époque do boxe inglês na França é marcado por uma convergência entre o sucesso do boxe e o advento da primeira superestrela do esporte francês: o boxeador Georges Carpentier. Nascido em 1894 em Liévin, nas bacias mineiras do Pas-de-Calais, o “moleque”, como era chamado, abraçou a carreira de pugilista aos 14 anos de idade. Entre 1908 e 1914, tendo já acumulado diversas vitórias surpreendentes, sua popularidade não para de crescer, atingindo seu auge nos dois anos que precederam a guerra, com vitórias arrasadoras contra a nata do pugilismo britânico. Essas partidas, cenário de incitação ao nacionalismo antiinglês, passaram simultaneamente a consolidar a longa inimizade histórica entre a França e o “pérfido Albion” e a fama do jovem prodígio. Nos primórdios do culto às estrelas do esporte, a imprensa franco-britânica, lançando mão de uma óbvia metáfora bélica, eleva Carpentier ao ranking de “vingador de Waterloo”. Poucos meses antes do estremecimento da velha Europa, contrariando todas as expectativas e prefigurando o novo jogo de alianças militares que se perfilava nos salões da diplomacia franco-britânica, Georges Carpentier torna-se, nas colunas desses mesmos jornais, o “campeão da Entente Cordiale”. ***
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Constant, Marie-Hélène, and Caroline Loranger. "Un nationalisme tourné vers l’Amérique et les colonies : l’exportation du « Roman canadien » des éditions Édouard Garand." Papers of The Bibliographical Society of Canada 55, no. 2 (March 11, 2019). http://dx.doi.org/10.33137/pbsc.v55i2.29564.

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En 1923, Édouard Garand fonde à Montréal une maison d’édition destinée à promouvoir la littérature canadienne au sein de la classe populaire et francophone à travers le pays. Gérard Malchelosse, membre du comité éditorial, témoigne à l’époque de l’ancrage nationaliste des éditions : il s’agit d’« une édition canadienne de romans canadiens, écrits pour des Canadiens par des Canadiens et imprimés au Canada par des Canadiens. C’est une entreprise nationale destinée à fournir un stimulant de patriotisme, tout en aidant les auteurs de chez nous en propageant leurs ouvrages ». Bien que ces affirmations pourraient laisser croire que les éditions Édouard Garand s’adressent exclusivement à un public local à même de partager leurs préoccupations, l’étude de la distribution de la collection « Le Roman canadien » nous informe sur des réseaux commerciaux de distribution particulièrement étendus : au premier plan de ce rayonnement extérieur se trouvent les villes des colonies françaises et britanniques, ainsi que l’Amérique, depuis New York jusqu’à Buenos Aires.L’article propose l’étude de ces réseaux en regard de leurs positionnements coloniaux, politiques et marchands, tout en mettant en contexte ce rayonnement par rapport aux activités d’exportation de livres canadiens de l’époque. L’étude des documents constituant le Fonds Édouard-Garand (Université de Montréal) permet de constater la mise en place de deux réseaux distincts. Dès 1926, on annonce que les romans canadiens sont vendus dans des points de dépôt en France, en Grande-Bretagne, mais aussi, de manière plus surprenante, à Saigon, à Alger et au Cap. L’éditeur semble alors exploiter les réseaux marchands de comptoirs coloniaux français et britanniques pour participer à la diffusion, au sein de différentes librairies francophones, de la littérature canadienne outremer. Puis, à partir de 1944, alors que la France est encore sous l’Occupation, Montréal devient la plaque tournante de l’édition francophone mondiale, et Garand en profite pour ouvrir de nouveaux réseaux de distribution vers l’Amérique latine, convoquant un ensemble de relations diplomatiques et politiques canadiennes. Le roman canadien vise alors notamment les dépositaires en Argentine, au Chili, en Colombie, à Cuba et au Pérou, par le biais des représentants commerciaux et des fonctionnaires du Ministère des Affaires extérieures du Canada. Cette entreprise ne vise toutefois pas, chez l’éditeur, une inscription dans des réseaux d’échanges intellectuels et culturels suivant l’axe nord-sud, étudiés notamment par Michel Lacroix et Michel Nareau. Du côté du commerce, le système mis en place par l’éditeur montréalais touche moins l’économie du savoir que la mise en marché.
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Giordano, Christian. "Nation." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.048.

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La meilleure définition de la nation est sans doute celle que propose Benedict Anderson lorsqu’il parle de communauté politique imaginée (Anderson, 1983). Ce faisant Anderson met en doute la validité de certaines caractéristiques mystificatrices, quoique considérées comme objectives, attachées au concept de nation. Cette critique s’adresse à Ernest Gellner et à Eric J. Hobsbawn qui eux mettent en évidence l’invention et donc le caractère mystificateur attaché à l’idée de nation (Gellner, 1983, Hobsbawm and Ranger, 1983). La posture théorique spécifique qu’adoptent Gellner et Hobsbawn ne saurait surprendre, car le premier est issu d’un terreau philosophique et méthodologique de type néopositiviste, tandis que Hobsbawm est notoirement associé à un marxisme modéré. Anderson, avec son idée de nation comme communauté politique imaginée, se trouve être très proche des positions de type interprétatif. Il évoque de ce fait indirectement Max Weber selon lequel il est fondamental de reconstruire le sens que les acteurs eux-mêmes, en tant que membres d’une société, donnent à leur comportement. Lorsque Anderson définit la nation comme une communauté politique imaginée, il insiste sur le fait que les membres individuels de ces groupes sociaux, bien que ne se connaissant pas personnellement et que n’ayant fort probablement pas l’occasion de se rencontrer durant leur vie, partagent le même sentiment d’appartenance (Anderson, 1983: 15). La nation est imaginée comme une entité circonscrite et par conséquent démographiquement définie, même si ses frontières peuvent varier en fonction de circonstances historiques particulières. En fait une nation peut s’étendre ou se rétrécir du point de vue de son territoire comme c’est le cas de certaines nations d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Roumanie, Bulgarie etc.). L’essentiel de ce caractère limité du point de vue structurel et démographique réside cependant dans le fait qu’aucune nation ne souhaite inclure l’humanité entière. En reprenant une réflexion de Max Weber, on peut remarquer que la nation est imaginée comme une communauté partiellement ouverte vers l’extérieur parce qu’il est inacceptable que n’importe quel membre du genre humain en fasse partie. La nation est en outre imaginée comme une communauté d’égaux, liés entre eux par d’étroites relations de fraternité et de parenté réelle, rituelle ou symbolique, même si cela ne correspond pas à la réalité socio-structurelle et à la dimension de la société. Car dans toute société nationale il existe d’évidentes inégalités sociales et des divisions entre couches, classes, castes ou milieux. Enfin la nation est imaginée comme étant souveraine, à savoir comme une communauté politiquement indépendante, même si ce n’est pas toujours le cas. De fait il existe encore aujourd’hui des nations sans État mais qui aspirent à l’indépendance et donc à se constituer en société souveraine pourvue d’un État propre. Le débat au sujet du rapport entre nation et nationalisme est encore vif. Anthony D. Smith pense que la nation précède le nationalisme et que ce dernier est la conséquence logique de l’émergence des nations même dans des époques fort lointaines (Smith, 1998). A cause de son point de vue, Smith s’est vu reprocher d’être primordialiste dans la mesure où il voit l’origine de la nation dans des temps archaïques. Gellner pour sa part a pris le contrepied de cette perspective, en mettant en évidence le fait que la nation est un phénomène social issu de la modernité occidentale, grâce aux inventions industrielles et en premier lieu grâce à l’imprimerie, mais également à son nouveau système économique capitaliste allant de pair avec l’émergence de classes entrepreneuriales à la recherche de nouvelles ressources primaires et de nouveaux marchés (Gellner 1983) Les nouveaux États-nations issus de ces mutations ont obtenu leur légitimité grâce à la rhétorique nationaliste. C’est donc le nationalisme qui génère l’idée de nation et non l’inverse, ainsi que le prétendent la majorité des auteurs de tendance primordialiste. Le nationalisme est l’instrument idéologique essentiel pour les nations sur lesquelles viennent se fonder les nouveaux États, en tant qu’institutions politiques de la modernité. Selon la thèse de Gellner, le nationalisme représente la formule politique nécessaire pour justifier l’exercice du pouvoir de la part des classes politiques dans les États-nations (Mosca 1966). L’organisation politique spécifique de la nation en tant que communauté imaginée est l’État-nation qui trouve sa source dans l’Europe de la fin du 18e siècle. Toutefois il serait faux de parler d’un modèle d’État-nation universel. On peut en effet distinguer deux types idéaux d’État-nation, à savoir le modèle français et le modèle allemand (Brubaker 1992). On a souvent observé que le modèle français de l’État-nation est fondé sur l’idée de nation politique. Selon cette vue l’État-nation serait le résultat d’un pacte politique, voire d’un contrat entre les citoyens de cet État-nation. C’est dans ce sens que Jules Renan a défini la nation et son organisation politique comme le résultat d’un plébiscite de tous les jours. Il s’agit de souligner par cette formule que la nation française et son État consistent en théorie en une communauté élective. Ce type d’État-nation est donc une patrie ouverte au sein de laquelle les différences religieuses et ethniques n’ont, du moins en théorie, aucune importance (Dumont 1991: 25). On sait bien que cette conception non ethnique de la nation, postulée par la Révolution française a été modifiée plusieurs fois jusqu’à présent. En fait les Constitutions de 1791 et 1793 garantissaient la citoyenneté à toute personne étrangère habitant la France et par conséquent il n’était pas nécessaire d’avoir acquis l’identité française. Autrement dit il était possible d’obtenir la citoyenneté sans avoir acquis auparavant la nationalité, à savoir avant d’adopter certains traits culturels particuliers et certains comportements passant pour typiquement français (Weil, 2002). La séquence citoyenneté-nationalité sera pourtant inversée déjà au 19e siècle avec l’introduction de certains prérequis culturels comme la connaissance de la langue nationale, sans compter l’adoption d’un style de vie considéré comme français. Bien qu’affaiblie par les diverses modifications du code de la nationalité dans les années quatre-vingt-dix (Loi Pasqua de 1993 et Loi Guigou de 1998), l’idée originale de citoyenneté n’a jamais vraiment été abandonnée jusqu’à maintenant. L’État français se fonde sur une conception subjective, voire individualiste de la nation en fonction de laquelle tout étranger habitant l’hexagone peut encore aujourd’hui devenir citoyen français grâce au processus d’assimilation. Les différences, les identités et les frontières ethnoculturelles ne sont jamais définitivement insurmontables. Du moins en théorie, tout être humain est intrinsèquement capable de devenir membre de la nation. Le revers de la médaille est que, en fait, l’État-nation français a toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les minorités ethnoculturelles. Ces dernières furent systématiquement assimilées de force durant tout le 19e siècle et sont aujourd’hui encore ignorées. La conception allemande de la nation a été définie comme ethnique. Il en est issu un modèle d’État-nation fondé sur la généalogie et sur l’origine commune de ses citoyens. L’idée de nation et partant d’État-nation, a souvent été mise en relation avec le concept de Volk, en tant que peuple synonyme de nation. Toutefois durant le 18e siècle la notion de Volk ne possédait pas encore cette connotation ethnique qui, selon certains auteurs, devient « l’explosif le plus dangereux des temps modernes » (Finkielkraut, 1987: 56 ss.). L’ethnicisation du Volk a lieu au milieu du 19e siècle grâce à un important groupe d’intellectuels parmi lesquels il faut compter des politiciens, des artistes, des juristes, des philosophes, des historiens, des folkloristes etc. Cependant, la véritable transformation politico-légale intervient avec l’introduction d’un concept restrictif du jus sanguinis (Pierre-Caps 1995: 112). Le nationalisme radical de l’après Première Guerre mondiale a favorisé l’ethnicisation graduelle du modèle allemand qui a connu son apogée durant le national-socialisme avec les lois de Nürenberg dans lesquelles la racialisation du Volk et de l’État-nation allemand est légalisée. Cependant, après le Deuxième Guerre mondiale, dans l’Allemagne divisée, la République fédérale allemande (RFA) aussi bien que la République démocratique allemande (RDA) ont conservé les marques de la conception unitaire et ethnique du Volk et du jus sanguinis bien visibles, même après la réunification de 1990. Il est symptomatique à cet égard que les descendants d’Allemands « rentrés » de l’Europe orientale et de l’ex-URSS aient obtenu la nationalité, grâce à l’idée de Volk et de jus sanguinis, en un rien de temps, au contraire des millions d’immigrés, notamment d’origine turque, qui étaient confrontés aux plus grandes difficultés sur le chemin de l’acquisition de la nationalité allemande. On n’observe un léger assouplissement de l’ethnicisation qu’après 1999, principalement durant le gouvernement du chancelier social-démocrate Gehrard Schröder. Ce n’est cependant qu’aux enfants d’immigrés nés en Allemagne que les lois adoptées par ce gouvernement ont accordé certaines facilités pour obtenir la nationalité allemande Les deux prototypes cités ont inspiré de nombreux États-nations, européens ou non, ce qui en a fait des modèles de référence au niveau mondial. Le modèle français comme le modèle allemand poursuivent tous les deux le projet d’une nation cherchant à se procurer une organisation politique - l’État-nation - capable de garantir une homogénéité culturelle qui, à son tour, garantit la stabilité politique. La différence se trouve dans les deux manières de procéder pour y parvenir. Le modèle français, étant fondé sur le caractère subjectif et individualiste de la nation, rend accessible à l’étranger, du moins en principe, la voie de l’acculturation et par conséquent de sa pleine intégration et inclusion dans la communauté nationale grâce notamment à l’institution du jus soli. Le modèle allemand en revanche, est fondé sur le caractère objectif et collectif de la nation, selon une vision essentialiste et très rigide de l’appartenance ethnique, soumise au jus sanguinis. L’appartenance à la nation allemande comporte, du fait qu’elle est extrêmement restrictive, une forte tendance à l’exclusion de qui ne possède pas les requis ethniques. Les deux modèles ont tous deux connu depuis toujours de grandes difficultés à reconnaître la diversité culturelle, et ils présentent par conséquent une certaine incompatibilité avec la pluriethnicité et la multiculturalité. Cela n’est pas surprenant puisque les deux modèles se proposent de réaliser le projet d’une nation, d’un État souverain, d’un territoire monoethnique. Pour un tel projet la diversité ethnico-culturelle est forcément dysfonctionnelle. Dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle passé, dans le cadre d’une globalisation galopante, plus apparente d’ailleurs que réelle, et avec l’ouverture des frontières qui suivit la chute de l’Union soviétique, de nombreux auteurs bien connus, en sciences sociales comme en anthropologie, pensaient que l’idée de nation appartenait davantage au passé qu’au présent ou au futur. On croyait que les sociétés étaient devenues transnationales, à savoir qu’elles deviendraient plus fluides, ou comme le remarquait le philosophe Zygmunt Bauman, qu’elles allaient proprement se liquéfier (Bauman 2000) C’est la notion de transnationalisme qui apparaît le plus souvent pour indiquer la capacité personnelle ou collective de dépasser les barrières culturelles et les frontières nationales et de passer d’une appartenance et d’une identité à l’autre avec la plus grande facilité. Ceux qui adoptent l’approche du transnationalisme considèrent ainsi la société comme un œcoumène global dans lequel les individus aux identités devenues désormais nomades, vivent et interagissent dans des milieux cosmopolites (ceux que l’on appelle les ethnoscapes) marqués par l’hybridation et la créolisation culturelle (Appadurai 1996). Cependant, cette vision suggestive et optimiste, inhérente à l’utilisation du préfixe trans, ne semble adéquate que pour l’analyse de certains groupes minoritaires au statut social élevé, comme par exemple certaines élites migrantes dîtes aussi expats (managers allemands à Tokyo, opérateurs financiers américains à Hong Kong, correspondants de presse au Moyen-Orient, spécialistes en informatique indiens à la Silicon Valley, etc.). Vouloir étendre à la société globale cet aspect spécifique de la complexité culturelle, voire même lui donner une orientation normative, serait entreprendre une nouvelle et dangereuse réification de la vision utopique du métissage universel. En fait, la réalité est bien différente de ce scénario global si optimiste. Les guerres en ex-Yougoslavie ont mis en évidence déjà dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier que l’idée de nation était encore importante et que la fin de l’histoire évoquée par Francis Fukuyama (Fukuyama 1992), comme réalisation d’une unique société globale sans différences nationales, était bien loin de la réalité. A vrai dire les deux premières décennies du vingt-et-unième siècle ont vu, surtout en Europe, le retour inattendu de la nation avec la montée des mouvements régionalistes d’une part et du populisme nationaliste d’autre part, ce que l’on peut interpréter comme deux expressions et stratégies de la résistance contre certaines conséquences des processus de globalisation. Les premiers ont réinterprété le concept de nation pour des revendications régionales à l’intérieur d’entités pluriculturelles de vieille date (Catalogne et Ecosse s’opposant respectivement à l’Espagne et à la Grande Bretagne). Les seconds utilisent en revanche le concept de nation pour mobiliser la population contre les immigrants et les réfugiés, ces derniers étant considérés par les mouvements populistes comme une menace contre l’intégrité nationale.

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