Статті в журналах з теми "Partenariats public-Privé dans les pays en développement"

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Gogognon, Patrick, and Béatrice Godard. "Asymétrie de pouvoir dans les partenariats de recherche en santé mondiale : étude qualitative auprès de chercheurs en Côte d’Ivoire." Global Health Promotion 27, no. 1 (May 3, 2018): 92–101. http://dx.doi.org/10.1177/1757975918764311.

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Résumé : Contexte : L’asymétrie de pouvoir dans les partenariats de recherche en santé mondiale constitue un enjeu de justice et d’équité pour les institutions de recherche, les chercheurs et les communautés, en particulier dans les pays en développement. Pour les chercheurs, l’asymétrie de pouvoir peut constituer un obstacle pour une recherche efficiente et équitable et ils sont à risque d’être en situation de vulnérabilité. Objectifs : Ces enjeux sont largement discutés dans la littérature mais ce phénomène reste encore étudié au plan théorique et peu de données empiriques sont disponibles, particulièrement dans les pays en développement. Cette étude a donc pour objectifs d’identifier les facteurs et les mécanismes de l’asymétrie de pouvoir en recherche en santé mondiale dans la perspective de chercheurs dans un pays du sud. Méthodologie : Une étude qualitative a été menée auprès de 19 chercheurs dans le domaine de la santé en Côte d’Ivoire. Tous les participants poursuivaient une carrière universitaire d’enseignement et recherche, dont 17 cliniciens en Centre Hospitalier Universitaire et 2 chercheurs non cliniciens. Des entrevues semi-dirigées ont été réalisées pour évaluer leur perception sur les facteurs qui influencent l’asymétrie de pouvoir et les mécanismes par lesquels ils opèrent. Résultats : Deux thèmes principaux émergent de l’analyse des données : les défis du financement et la complexité des relations interpersonnelles dans les partenariats. Discussion : Cette étude montre que la pression sur l’accès aux ressources contribue à détériorer les conditions dans lesquelles les partenariats sont mis en œuvre. Par ailleurs, l’environnement institutionnel de la recherche montre des liens de subordination qui font peser des risques sur l’autonomie des jeunes chercheurs et l’intégrité de leurs travaux. À cet égard nous recommandons une analyse approfondie de l’environnement dans lequel ces partenariats sont mis en œuvre notamment sur les dimensions de reddition de comptes, d’imputabilité et d’intégrité professionnelle.
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Soko, Constant. "L' économie minière de l’orpaillage artisanal dans les sociétés post-conflit : jeux des acteurs et enjeux de développement et de coopération internationale. Étude de cas en Côte d’Ivoire." Revue Organisations & territoires 28, no. 1 (September 1, 2019): 61–79. http://dx.doi.org/10.1522/revueot.v28n1.1023.

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L’économie minière de l’orpaillage artisanal est apparue en Côte d’Ivoire dans les années 2000, à la suite d’une rébellion qui s’est emparée du nord du pays. Les rebelles ont mis en place cette économie en vue de trouver des ressources afin de faire face à l’effort de guerre et d’apporter un semblant d’activité économique dans les différentes régions sous leur contrôle. Depuis, cette activité a continué et est devenue l’activité économique principale dans les différentes zones rurales du pays après la réunification du pays. Cette économie, bien qu’apportant des revenus conséquents aux mineurs et aux populations locales, ne peut pas assurer, à elle seule, le développement local et a besoin d’un soutien aussi bien de l’État que des multinationales d’extraction minière pour un partenariat public privé. Ceci est d’autant plus important que les mineurs artisanaux ont de l’expertise aussi bien sur le plan de l’extraction que celui de la commercialisation. Ils maitrisent le marché local et sous régional qui est différent de celui des multinationales. Une coopération entre l’État, les orpailleurs artisanaux et les multinationales d’extraction minière pourrait permettre de créer de milliers d’emplois et réduire les conséquences environnementales et les risques d’accident, ce qui pourrait entrainer un véritable développement local dans les différentes régions. La coopération internationale devrait en effet se pencher sur ces derniers aspects.
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Fischer, Alain, Mathias Dewatripont, and Michel Goldman. "L’innovation thérapeutique, à quel prix ?" médecine/sciences 36, no. 4 (April 2020): 389–93. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/2020059.

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Comment préserver l’accessibilité aux nouveaux médicaments pour tous les patients qui en ont besoin ? La question se pose à la lumière des prix exorbitants auxquels les thérapies géniques, mais aussi les biothérapies et de nouvelles molécules chimiques, sont commercialisées. L’analyse montre qu’à court/moyen terme, l’arrivée sur le marché d’un nombre croissant de nouveaux traitements à haute valeur ajoutée mais à des prix très élevés deviendra insoutenable pour les organismes payeurs qui sous-tendent notre système de santé. Les arguments de rentabilité invoqués par les sociétés pharmaceutiques pour justifier les prix proposés sont à tout le moins contestables, d’autant plus qu’ils ne sont pas documentés de façon transparente et que cette industrie jouit déjà de marges bénéficiaires considérables, en comparaison de celles d’autres secteurs du monde économique. Quant aux promesses de guérison définitive assurée par certains traitements, il faudra encore attendre quelques années pour en vérifier le fondement. À l’aube d’une réforme qui apparaît incontournable, nous formulons plusieurs propositions pour faire avancer le débat, en particulier : (1) mettre en œuvre la résolution avancée par plusieurs états membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour assurer la transparence des coûts de développement des nouveaux médicaments ; (2) imposer une clause de prix raisonnable dans les accords qui régissent le transfert de technologies entre les institutions académiques soutenues par des fonds publics et les entreprises privées ; (3) instituer une instance européenne commune de négociation des prix des médicaments adaptée aux conditions socioéconomiques de chaque pays ; (4) conditionner le remboursement des traitements innovants à leur commercialisation par des entreprises - ou des filiales de celles-ci - répondant à des normes certifiant leur responsabilité sociétale et (5) développer en Europe des partenariats public-privé à but non lucratif, pour la création de quelques unités de production de biothérapies et thérapies géniques. L’objectif général de ces mesures serait de fixer un cadre qui permette de définir des prix qui garantissent un juste retour de l’investissement public vers le système de santé tout en assurant pour les entreprises un profit d’un niveau conforme au marché et une incitation suffisante à investir dans les domaines prioritaires pour la santé publique.
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Diallo, Rozenn N. "Vers une gouvernance privatisée et internationalisée de la conservation. Étude de cas autour du « partenariat public-philanthropique » du parc national de Gorongosa, au Mozambique." Lien social et Politiques, no. 65 (September 30, 2011): 121–37. http://dx.doi.org/10.7202/1006029ar.

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Le secteur de la conservation, entendue comme la protection de la biodiversité, est marqué en Afrique subsaharienne par la forte présence d’acteurs internationaux : bailleurs de fonds, organisations internationales de la conservation et fondations privées. Le contexte d’extraversion de l’État, c’est-à-dire d’une forte dépendance vis-à-vis des ressources et des acteurs internationaux, sous-tend un discours faisant la promotion d’une privatisation de la nature. L’accent est en effet mis sur l’implication du secteur privé, et notamment sur les partenariats public-privé – maîtres d’oeuvre d’un développement efficace, alliant prise en compte sociale et efficacité économique. L’exemple du parc national de Gorongosa, dans la région centre du Mozambique, cogéré depuis 2008 par l’État et la fondation Carr, fondation philanthropique américaine, illustre ce nouveau mode de gouvernance de la conservation.
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Wyvekens, Anne. "Espace public et civilité : réinventer un contrôle social ? Perspectives pour la France." Lien social et Politiques, no. 57 (September 20, 2007): 35–45. http://dx.doi.org/10.7202/016386ar.

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Qu’en est-il, aujourd’hui en France, de la production de sécurité dans l’espace public ? Dans des espaces dits publics, mais largement investis par le privé, et malgré le développement de partenariats divers en matière de sécurité, le modèle français reste à première vue d’inspiration essentiellement étatique. Toutefois, des travaux de recherche réalisés à l’initiative de gestionnaires d’espaces publics préoccupés par la multiplication des incivilités font apparaître un changement de focalisation, dans le diagnostic et dans les réponses, qui n’est pas sans rappeler des travaux américains articulant l’urbain et le « sécuritaire ». La relecture des théories de l’espace défendable et de la « vitre cassée », où la sécurisation de l’espace passe par son appropriation par les usagers, conduit à se demander – d’un point de vue plus prospectif – jusqu’à quel point, en France également, un « autre contrôle social », citoyen, serait susceptible d’émerger, venant interroger le rôle joué par la puissance publique.
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Fecteau, Jean-Marie. "Note sur les enjeux de la prise en charge de l'enfance délinquante et en danger au XIXe siècle." Lien social et Politiques, no. 40 (October 2, 2002): 129–38. http://dx.doi.org/10.7202/005103ar.

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RÉSUMÉLa mise en place, en Occident, des premières politiques de prise en charge de l'enfance abandonnée et de la délinquance juvénile présente des traits généraux qui transcendent les États et les pays. Sans minimiser le caractère particulier du développement des politiques nationales en la matière, force est de constater que, dans chaque cas, une série d'enjeux remarquablement similaires se manifestent. Ainsi, on peut déceler un rythme commun à ces réformes, rythme modulé sur une série de ruptures significatives tant dans le regard porté sur l'enfance que dans les stratégies de prise en charge. Mais au-delà d'une certaine synchronie de développement, une série de questions communes se posent qui interrogent tant les frontières du pénal et du charitable que celles du privé et du public dans la mise en œuvre des politiques.
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LABATUT, J., J. M. ASTRUC, F. BARILLET, D. BOICHARD, V. DUCROCQ, L. GRIFFON, and G. LAGRIFFOUL. "Implications organisationnelles de la sélection génomique chez les bovins et ovins laitiers en France : analyses et accompagnement." INRAE Productions Animales 27, no. 4 (October 21, 2014): 303–16. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.4.3076.

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Après une présentation rapide du dispositif national historique de sélection des ruminants, cet article aborde les bouleversements politiques et techniques récents auquel celui-ci est confronté, notamment la sélection génomique, dans deux espèces : les bovins et les ovins laitiers. L’accent est mis sur l’analyse des changements organisationnels liés à cette nouvelle technique de sélection, dans quatre domaines des activités de sélection : i) les rapports entre acteurs de la recherche et acteurs de la sélection : développement de nouvelles formes de partenariats public-privé, de consortium, mais aussi développement de dynamiques privées de recherche, avec une évolution des relations historiques entre les opérateurs publics (INRA) et les entreprises ; ii) les relations entre opérateurs de la sélection, avec un regroupement de ceux-ci, mais aussi une remise en question des relations de coopération historiques du fait de l’augmentation de la concurrence et des possibilités offertes par la génomique ; iii) les relations et les pratiques entre acteurs de la sélection et éleveurs, du fait de l’accélération de la production de données et iv) la gouvernance des races, du fait du développement de critères de sélection « privés » pouvant remettre en question la gestion en « bien commun » de la race. Une démarche d’accompagnement des dispositifs de sélection en ovins laitiers à la mise en œuvre de ces changements est présentée, montrant comment des acteurs s’organisent pour anticiper ces changements et maintenir les dispositifs collectifs.
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Sørensen, Eva. "Favoriser l’innovation dans l’élaboration des politiques : un nouveau rôle pour les politiciens." Télescope 19, no. 2 (March 20, 2014): 22–37. http://dx.doi.org/10.7202/1023838ar.

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Dans de nombreux pays occidentaux, l’innovation dans le secteur public grimpe au sommet des préoccupations de la recherche et des réformes. L’innovation est de plus en plus vue comme l’une des principales manières d’améliorer l’efficacité et le rendement de la prestation des services publics, mais la nécessité de l’innovation sur le plan des politiques a été largement ignorée. Elle représente pourtant un aspect crucial de l’innovation dans le secteur public. De nouvelles avenues au sein de la théorie de l’innovation et de la théorie de la gouvernance soulignent le rôle important de la collaboration dans la promotion de l’innovation, tant dans le secteur public que privé. Cependant, les efforts consentis afin d’augmenter la capacité du secteur public à mettre en oeuvre des projets de collaboration innovante en matière de politiques nécessitent le développement d’un nouveau rôle pour les politiciens, comme l’illustrent deux études de cas danois portant sur de tels projets et présentées dans cet article.
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Desmazières1, Albert. "Intermédiaire d’intermédiaires." Criminologie 49, no. 1 (April 18, 2016): 51–77. http://dx.doi.org/10.7202/1036194ar.

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Le champ de la sécurité connaît actuellement un développement exponentiel du secteur privé, générant de nouveaux modes de gouvernance hybrides basés sur des partenariats public-privé (PPP). Cette recherche propose d’étudier un dispositif sécuritaire spécifique cherchant à combattre une forme de l’objet particulier qu’est le crime en col blanc, c’est-à-dire la lutte anticontrefaçon (LAC) en Belgique, à travers l’analyse complète de ses pratiques de gouvernance, en tentant de trouver des explications à l’impunité relative caractérisant le phénomène criminel. Pour ce faire, une observation participante a été réalisée au sein du Bureau d’investigations privées (le BIP), possédant une place stratégique dans la lutte, et les données recueillies ont été analysées à la lumière de la classification triple des questions de sécurité de Valverde (2011). Il en ressort que l’impunité émanant du dispositif de la LAC, tiraillé par des logiques contradictoires d’application de la loi et de rentabilisation économique, n’est pas à imputer à un manque de collaboration au sein du PPP, le BIP s’appliquant à la garantir. Le dispositif apparaissant paradoxalement stable, l’impunité serait davantage le produit d’une définition des priorités, fréquente lorsqu’il s’agit de crime en col blanc, de la part des acteurs aux commandes : les magistrats et les marques.
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Dupont12, Benoît. "La régulation du cybercrime comme alternative à la judiciarisation." Criminologie 47, no. 2 (September 30, 2014): 179–201. http://dx.doi.org/10.7202/1026733ar.

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Les botnets, ou réseaux d’ordinateurs compromis par des pirates informatiques, représentent à l’heure actuelle la menace criminelle la plus sérieuse, servant de support à la fraude bancaire, aux attaques distribuées par déni de service (DDoS), ou encore à la fraude au clic. Au cours des dernières années, deux approches distinctes ont été privilégiées pour combattre ces botnets : d’une part, les services de police ont procédé à l’arrestation fortement médiatisée de quelques pirates de haut vol et au démantèlement de leurs infrastructures de commandement et de contrôle. D’autre part, dans certains pays, et notamment au Japon, en Corée du Sud, en Australie, mais aussi en Hollande ou en Allemagne, les gouvernements ont favorisé l’émergence de partenariats public-privé impliquant des fournisseurs d’accès et des entreprises de sécurité informatique. Dans une démarche régulatoire, ces initiatives visent à identifier les ordinateurs infectés, à notifier leurs propriétaires et à aider ces derniers à nettoyer leur machine. Cet article a donc pour objectif de comparer les deux approches (judiciarisation vs régulation), en essayant notamment d’évaluer les effets produits par chacune d’elles sur le niveau général de sécurité de l’écosystème numérique.
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Pretelli, Ilaria. "Équivalence et reconnaissance du statut civil des personnes faisant ménage à deux = Equivalence and recognition abroad of registered unions between two persons." CUADERNOS DE DERECHO TRANSNACIONAL 11, no. 2 (October 1, 2019): 8. http://dx.doi.org/10.20318/cdt.2019.4947.

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Resumé: IL’équivalence de l’institution du mariage, en dépit des différences entre les règlementa­tions nationales, rend très rares les cas de non-reconnaissance du statut de personne mariée. A cette ho­mogénéité s’oppose l’hétérogénéité des partenariats enregistrés. Dans certains pays, leur incompatibilité avec les principes de base de la politique sociale et de la famille peut atteindre voire dépasser le seuil de l’ordre public. Pour éviter une amputation excessive des droits individuels acquis à l’étranger, des solutions de compromis, parfois proches du paradoxe, s’imposent. Cette harmonie partielle est réalisée par la reconnaissance de certains des effets rattachés au statut acquis à l’étranger. Le statut boiteux qui en résulte, loin de générer un “effet de surprise” susceptible de décevoir les expectatives des individus concernés, est devenu un “effet recherché”, dans le but de réaliser une pression croissante sur la poli­tique législative, en vue de réaliser une uniformisation plus ample du droit de la famille de l’époque néolibérale. En attendant l’évolution future, les systèmes de droit international privé nationaux évaluent l’équivalence des institutions étrangères à leurs propres institutions, afin de les faire vivre à l’intérieur de leurs frontières.Mots clés: unions civiles, partenariats enregistrés, régimes matrimoniaux, droit international privé, reconnaissance, equivalence.Abstract: This paper analyses the current existing models of “civil unions” in comparative pers­pective with a view to identify the conditions for their exportability. Their exportability is also a ground for identifying the most suitable model for a pos-sible future harmonisation of civil unions and, in this respect, to verify whether, following a Scandinavian trend, the traditional marriage, transmuted into a marriage between two neutral beings, could represent such model. Four main governmental attitudes towards homosexual couples offer at present a fertile ground for conflicts of laws, whose content is explored with special reference to Switzerland, Italy and to the European Area of Freedom, Justice and Security. Ensuring full international harmony of solutions implies renouncing to basic social policy principles on family law, when these are incompatible with the model whose import is demanded by the individuals concerned. Hence, compromise solutions are found to ensure at least a partial harmony through the recognition of some of the effects attached to the foreign status, if the latter cannot be con­sidered equivalent to a correspondent domestic one. The limping unions that result are often far from unpredictable, and rather enshrine a political vision aimed at influencing legislative policies.Keywords: homosexual couples, matrimonial property, civil unions, recognition of foreign acts, and equivalence.
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Dagenais, Huguette. "Unité et diversité dans la recherche et l’action féministes." Introduction 4, no. 2 (April 12, 2005): 1–8. http://dx.doi.org/10.7202/057647ar.

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Dans ce texte introductif, l'auteure présente les contributions (quatre articles, deux notes de recherche, un essai bibliographique et un dossier) du volume 4 numéro 2 de la revue Recherches féministesen soulignant leur grande diversité, mais aussi les préoccupations communes et les convergences qui s'en dégagent. Les quatre articles portent respectivement sur le problème de l'identification des femmes au sein de l'approche « Femmes et développement » (Marie France Labrecque) ; les femmes du troisième Reich (Monique Moser-Verrey) ; Idola Saint-Jean, une militante féministe québécoise (Diane Lamoureux) et des artistes femmes du Pays basque espagnol (Lourdes Méndez). Ils sont suivis de deux notes de recherche consacrées à des mouvements de femmes au Brésil (Elisabeth Souza Lobo) et à une réflexion méthodologique sur la recherche féministe en santé au travail (Karen Messing). Un essai bibliographique sur les recherches féministes en linguistique aux États-Unis et en RFA (Claire Michard et Catherine Viollet) et un dossier sur l'expertise féministe au tribunal, présentant les expériences personnelles de Micheline Dumont, Claudine Baudoux et Cécile Coderre, complètent le numéro. L'auteure note des convergences autour des thèmes suivants : l'importance de développer une tradition féministe ; l'articulation entre le public et le privé ; le lien entre la force des revendications féministes et la violence des réactions qu'elles suscitent, et la manifestation des sujets femmes dans la langue.
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Nleya, Paul T. "Relative levels of eLearning readiness, applications and trainee requirements in Botswana’s Private Sector." Canadian Journal of Learning and Technology / La revue canadienne de l’apprentissage et de la technologie 35, no. 1 (September 3, 2009). http://dx.doi.org/10.21432/t2vs3t.

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Abstract The rapid growth and modernization of economies in developing countries like Botswana creates new and unmet demands for certain kinds of educated and skilled labour. The expansion of secondary and tertiary school systems has also created a problem of unemployed school leavers. The growth of Information and Communication Technologies (ICTs), globalization and the digital divide likewise, have together put new pressures on developing countries to accelerate their development to meet these demands. This paper reports the results of a survey that sought to assess levels of eLearning readiness, applications and trainee requirements in Botswana’s private sector. Such baseline data can inform policymakers and researchers and promote the transformation required of private sector companies to become learning organizations. The findings suggested that eLearning readiness (eReadiness) levels were moderate to low, and that archaic technology (i. e., overhead projection) was used by more than half of the private sector organizations for training (with far less than half using digital eLearning applications). While the overall findings suggested low levels of eLearning readiness, applications and trainee requirements in Botswana’s private sector, seventy percent of trainers reported that their organizations encouraged them to acquire basic computer skills to facilitate eLearning. The current eLearning situation in Botswana, and the literature reviewed, demonstrates that the integration of ICTs in both developing and developed countries was a gradual process. Public-Private Partnerships (PPPs) have expedited the change process in developed countries. However, several limitations are associated with such partnerships and this renders lessons for developing countries to emulate. Résumé La croissance et la modernisation rapides des économies des pays en voie de développement comme le Botswana créent des demandes nouvelles et non satisfaites pour certains types de main-d’œuvre instruite et qualifiée. L’expansion des systèmes d’enseignement secondaires et tertiaires a également créé un problème de chômage chez les jeunes sortant de l’école. La croissance des technologies de l’information et de la communication (TIC) ainsi que l’accroissement de la mondialisation et du fossé numérique ont ensemble engendré de nouvelles pressions sur les pays en voie de développement afin de répondre à ces demandes. Le présent article provient d’un sondage qui visait à évaluer les niveaux de maturité pour l’apprentissage en ligne, les applications informatiques et les besoins de formation en ligne des stagiaires dans le secteur privé au Botswana. De telles données de base peuvent informer les décideurs et les chercheurs et promouvoir la transformation nécessaire des entreprises du secteur privé afin qu’elles deviennent des entreprises du savoir. Les résultats suggèrent que les niveaux de maturité pour l’apprentissage en ligne (maturité électronique) sont modérés à faibles et que des technologies archaïques (par exemple, des rétroprojecteurs) étaient utilisées par plus de la moitié des organismes du secteur privé pour la formation (et beaucoup moins de la moitié utilisaient des applications numériques pour l’apprentissage en ligne). Bien que l’ensemble des résultats suggère de faibles niveaux de maturité pour l’apprentissage en ligne, les applications informatiques et les besoins de formation en ligne des stagiaires dans le secteur privé du Botswana, soixante-dix pour cent des formateurs ont indiqué que leurs organismes les ont encouragés à acquérir des compétences informatiques de base pour faciliter l’apprentissage en ligne. La situation actuelle de l’apprentissage en ligne au Botswana et l’examen de la documentation montrent que l’intégration des TIC à la fois dans les pays développés et en voie de développement est un processus graduel. Les partenariats entre le secteur public et le secteur privé (PPP) ont accéléré le processus de changement dans les pays développés. Plusieurs restrictions sont cependant associées à ces partenariats et cela permet aux pays en voie de développement d’en tirer des leçons à imiter.
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Pierre-Louis, Josué. "La participation de la société civile à une réforme administrative : l’expérience du Programme de Modernisation de l’État PME-2023 en cours en Haïti." Revue Internationale des Francophonies, no. 5 (June 14, 2019). http://dx.doi.org/10.35562/rif.903.

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Les relations entre la société civile et l’Etat dans le monde oscillent entre le pôle anglo-saxon où la société civile prédomine par rapport à un Etat qui doit justifier son rôle en permanence, et celui des Etats-Nations qui ont façonné le sentiment national dans des pays du continent européen. Cependant, au fil de l’histoire contemporaine des convergences se dessinent entre ces deux modèles, d’abord dans les relations entre les administrations et les administrés, ensuite lorsque la société civile participe à des politiques publiques sensibles, par exemple la protection de l’environnement. En premier lieu, la reconnaissance des droits de l’usager-client-citoyen a inspiré en réponse des dispositifs préventifs de contentieux mis en place par la plupart des administrations publiques : une codification des règles opposables, des simplifications, des informations ciblées et individualisées, l’institution de médiateurs. S’inscrivant dans cette orientation, Haïti a institué dans sa Constitution l’Office de Protection du Citoyen(OPC) après la chute de la dictature Duvalier. En second lieu, à la fin du XXème siècle et au début du XXIème siècle, la société civile a apporté sa valeur ajoutée à la mise en œuvre, ou à la critique, de politiques publiques dans des domaines spécifiques, par exemple l’aide au développement, la protection de l’environnement, le partenariat public-privé, des transitions politiques post-conflits. Haïti est également partie prenante de ce mouvement historique transnational. Cependant, l’insuffisance des ressources humaines et des moyens financiers dans l’un des pays les plus pauvres du monde périodiquement victime de catastrophes naturelles, a incité les responsables administratifs à aller au-delà, en associant la société civile haïtienne de l’élaboration du Programme de Modernisation de l’Etat PME-2023 à sa mise en œuvre alors que jusqu’à présent, la société civile était écartée des plans de réforme administrative qui se sont succédés en Haïti. Au-delà des procédures, au-delà des contributions ponctuelles à telle ou telle action ou politique publique, cette participation active de la société civile à la modernisation de l’État est une innovation en termes de méthode. La société civile exerce ainsi un droit de regard, juridiquement fondé par des arrêtés du Premier ministre, sur les activités des administrations, en particulier leurs fonctions d’accueil du public. Ce positionnement nouveau de la société civile incite à l’émulation entre services pour améliorer leurs prestations respectives. Les responsables haïtiens de la société civile et de la fonction publique sont disponibles pour échanger avec leurs homologues d’autres pays des retours d’expériences comparables.
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Moulard, Jeremy, and Nadine Dermit-Richard. "L’efficacité des partenariats public-privé des stades Euro 2016 : un contrat, 3 perdants ?" Movement & Sport Sciences - Science & Motricité, 2021. http://dx.doi.org/10.1051/sm/2020017.

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Cette contribution évalue les résultats du programme de construction de trois stades français (Lille, Nice et Bordeaux) mené conjointement entre le secteur public et privé entre 2012 et 2015viades contrats de partenariats public-privé (PPP). L’objectif visé par le programme, outre l’accueil de l’Euro 2016, était de permettre le développement économique des clubs de football professionnel français grâce à l’exploitation de ces nouvelles enceintes sportives. Cette évolution devait permettre aux collectivités publiques de supprimer dans un second temps le subventionnement des clubs résidents de ces nouveaux stades. Cet article propose une évaluation de ce programme grâce à une comparaison entre les ambitions énoncées par les parties prenantes et les résultats. Les spécificités du sport qui se regardent font de cette politique de rénovation en PPP une source de difficulté plus importante qu’envisagée. Des propositions d’explications sont présentées permettant de conclure sur la nécessité d’une suppression de ces contrats au sein du secteur du sport spectacle et sur la nécessaire évolution des modalités de régulation des programmes de construction des équipements sportifs marchands français.
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De Aragão, Daniel Maurício. "O CONTROLE GLOBAL DA SOLIDARIEDADE: transnacionalização e privatização na adaptação estratégica de ONGs britânicas no Brasil." Caderno CRH 25, no. 65 (November 20, 2012). http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v25i65.19351.

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A crise na captação de recursos enfrentada por organizações não governamentais (ONGs) brasileiras é também vivenciada em outras partes do mundo, inclusive nos países centrais, justamente nos que sediam as organizações que tradicionalmente têm apoiado projetos de organizações de países periféricos. Nessa conjuntura de crise, observa-se que ONGs europeias de solidariedade internacional, sobretudo as britânicas, vêm identificando o Brasil como um espaço potencial para a captação de recursos, especialmente em parceria com o setor privado. Para assegurar a sustentabilidade de programas, essas organizações empregam estratégias que remetem à globalização do capital, como nos casos de fusão com organizações brasileiras. O artigo visa a analisar, com base nos exemplos de OXFAM e de Save the Children, o novo cenário da cooperação internacional não governamental, marcado por processos associados de transnacionalização e privatização, com impactos no perfil e na agenda das organizações. PALAVRAS-CHAVE: globalização capitalista, cooperação para o desenvolvimento, Organizações Não Governamentais, transnacionalização de ONGs, privatização. GLOBAL CONTROL OF SOLIDARITY: transnationalization and privatization in the strategic adaptation of British NGOs in Brazil Daniel Maurício de Aragão The fundraising crisis faced by the Brazilian non-governmental organizations (NGOs) is also experienced in other parts of the world, including the central countries, precisely the ones housing organizations that have traditionally supported projects from the organizations of peripheral countries. In this situation of crisis, it was observed that the European NGOs for international solidarity, especially the British ones, have identified Brazil as a potential space for fundraising, especially in partnership with the private sector. In order to ensure the sustainability of the programs, these organizations resort to strategies that refer to the globalization of capital, as it is the case of the merger with Brazilian organizations. Based on the examples of OXFAM and Save the Children, this paper aims at analyzing the new scenario of nongovernmental international cooperation, characterized by associated processes of transnationalization and privatization, with impacts on the profile and agenda of the organizations. KEY WORDS: capitalist globalization, cooperation for the development, nongovernmental organizations, transnationalization of NGOs, privatization. LE CONTRÔLE MONDIAL DE LA SOLIDARITÉ: transnationalisation et privatisation dans l’adaptation stratégique d’ONGs britaniques au Brésil Daniel Maurício de Aragão La crise de financement affrontée par les organisations non gouvernementales (ONGs) brésiliennes existe aussi dans d’autres parties du monde, y compris dans des pays développés, en particulier dans ceux où siègent les organisations qui ont traditionnellement soutenu les projets d’organisation des pays périphériques. Vu la crise actuelle, on peut observer que les ONGs européennes de solidarité internationale, et surtout celles de Grande-Bretagne, estiment que le Brésil représente un potentiel de collecte de fonds tout particulièrement en partenariat avec le secteur privé. Afin de garantir la durabilité des programmes, ces organisations utilisent des stratégies qui tiennent compte de la mondialisation du capital, comme dans les cas de fusion avec des organisations brésiliennes. En se basant sur les exemples d’Oxfam et de Save the Children, cet article se veut d’analyser les nouvelles donnes de la coopération non gouvernementale internationale caractérisée par des processus associés de transnationalisation et de privatisation qui ont des impacts sur le profil et la programmation des organisations. MOTS-CLÉS: mondialisation capitaliste, coopération pour le développement, organisations non gouvernementales, transnationalisation des ONGs, privatisation. Publicação Online do Caderno CRH: http://www.cadernocrh.ufba.br Publicação Online do Caderno CRH no Scielo: http://www.scielo.br/ccrh
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Garcia, Ana, and Karina Kato. "Políticas públicas e interesses privados: uma análise a partir do Corredor de Nacala em Moçambique." Caderno CRH 29, no. 76 (July 21, 2016). http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v29i76.20074.

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A política externa brasileira, a partir de 2003, apresentou uma notória curva em direção ao aprofundamento e à expansão das relações com outros países e regiões “do Sul global”. Nesse contexto, o continente africano ganhou importância para as relações internacionais do Brasil. O objetivo do artigo é avançar na compreensão da participação do setor empresarial na cooperação brasileira em Moçambique. Os resultados demonstram que as empresas e seus projetos privados se mesclam nos territórios. Examinaremos o caso do corredor logístico de Nacala, interseção das principais e maiores iniciativas de cooperação e de investimento de empresas brasileiras em Moçambique. O cenário construído nos mostra um tabuleiro no qual a cooperação Sul-Sul e, dentro dela, a cooperação brasileira, não podem ser compreendidas sem serem considerados sua relação com os interesses e investimentos empresariais, o jogo de poder com outros países e as políticas de instituições multilaterais como o Banco Mundial. Palavras-chave: Multinacionais brasileiras. Infraestrutura. Cooperação Sul-Sul. Moçambique. Desenvolvimento PUBLIC POLICIES AND PRIVATE INTERESTS: an analysis from the Nacala corridor in Mozambique Ana Garcia Karina Kato From 2003, Brazilian external politics presented a noticeable curve towards deepening and expanding relations with other countries from the “Global South”. In this context, the African continent gained importance for Brazilian international relations. The goal of this article is to advance the understanding of the participation of the business sector for the Brazilian cooperation in Mozambique. The results showed that companies and their private projects were mixed in the territories. We examined the case of the Nacala corridor, an intersection of the main and largest cooperation and investment initiatives from Brazilian companies in Mozambique. The resulting scenario shows a game board in which the South-South cooperation and, inside it, Brazilian cooperation, cannot be understood without considering their relations with business interests and investments, the power struggles with other countries and the policies from multi-lateral institutions like the World Bank. Keywords: Brazilian multinationals. Infrastructure. South-South Cooperation. Mozambique. Development. POLITIQUES PUBLIQUES ET INTERETS PRIVES: une analyse du couloir de Nacala au Mozambique Ana Garcia Karina Kato La politique étrangère brésilienne, à partir de 2003, a montré un virage marqué par l’approfondissement et l’élargissement des relations avec d’autres pays et régions du Sud. Dans ce contexte, l’Afrique a pris de l’importance pour les relations internationales du Brésil. L’objectif de cet article est de mieux comprendre la participation du secteur privé dans la coopération brésilienne au Mozambique. Les résultats montrent que les entreprises et leurs projets privés sont mélangés dans les territoires. Nous examinons le cas du couloir logistique de Nacala, qui montre l’intersection des principales initiatives de coopération et d’investissement des entreprises brésiliennes au Mozambique. Le scénario construit montre un tableau dans lequel la coopération Sud-Sud - et la coopération brésilienne-, ne peut être comprise sans tenir compte sa relation avec les intérêts et les investissements des entreprises, les relations de pouvoir avec d’autres pays et les politiques d’institutions multilatérales comme la Banque Mondiale. Mots clés: Multinationales brésiliennes. Infrastructures. Coopération Sud-Sud. Mozambique. Développement. Publicação Online do Caderno CRH no Scielo: http://www.scielo.br/ccrh Publicação Online do Caderno CRH: http://www.cadernocrh.ufba.br
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Hindriks, Jean. "Numéro 31 - juin 2005." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15963.

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Ce numéro de Regards économiques se penche sur la situation économique et sociale en Wallonie. Il en dresse un large portrait, en souligne les points positifs et négatifs, et ébauche quelques pistes de réflexion sur les mesures propices à donner à l’économie wallonne un nouvel élan. Dans ce numéro, nous avons pris l’initiative de nous exprimer sur un sujet qui nous préoccupe : "le malaise économique wallon". Nous avons pour ce faire regroupé l’avis de spécialistes de la question dont la renommée est établie. Ces experts sont issus de différentes universités francophones. Nous leur avons demandé d’offrir aux citoyens un portrait nuancé mais sans concession de la situation wallonne. En "officialisant" la situation économique et sociale de la Wallonie, nous espérons obliger les acteurs sociaux et les partis politiques à "reconnaître" les points faibles de l’économie wallonne. Nous refusons cette stratégie qui consiste à dissimuler la situation réelle pour ne pas saper le moral des troupes. "Cachez ce sein que je ne saurais voir" disait déjà Tartuffe, avant d’ajouter quelques scènes plus loin : "le scandale du monde est ce qui fait l’offense et ce n’est pas pécher que pécher en silence". Ce "nominalisme" ‑ on veut bien de la chose mais à condition qu’on ne la nomme pas ‑ et ce double langage constituent l’une des manifestations les plus préoccupantes de la difficulté de nos politiciens à assumer la vérité et à sortir de la représentation complaisante qu’ils ont d’eux-mêmes. Fin mai 2005, le gouvernement wallon a enfin explicitement reconnu ce qu’il a appelé "le malaise économique wallon". L’étape suivante est de dresser un constat précis de la nature du malaise, de manière à pouvoir concevoir une stratégie de politique économique adaptée au problème. C’est dans cette perspective que se situe ce numéro de Regards économiques. Notre objectif est donc d’apprécier la situation économique et sociale en Wallonie sur base d’éléments objectifs, et de la comparer à la situation en Flandre et en Europe. Nous comprenons le risque qu’une comparaison avec la Flandre peut présenter. Cependant, sans vouloir alimenter les tensions communautaires, nous avons la conviction que cette comparaison entre les deux régions est vraiment utile étant donné que celles-ci partagent un environnement économique et un contexte institutionnel et culturel fort semblables. Cela s’inscrit aussi dans l’esprit de la "Méthode Ouverte de Coordination" de l’Union européenne, visant à créer une émulation entre régions au travers d’une concurrence par comparaison. Cette comparaison est surtout utile pour comprendre les sources éventuelles des dysfonctionnements et les pistes d’amélioration possibles. Ce numéro de Regards économiques comporte quatre contributions, sur les thèmes suivants : Bruxelles et: une lecture en termes de géographie économique (Jacques-François Thisse) PIB et PRB de la: des diagnostics contrastés (Michel Mignolet et Marie Eve Mulquin) Le portrait social de la Wallonie : responsabilités et gouvernance (Pierre Pestieau) Le marché du travail en: un tableau en clair-obscur (Béatrice Van Haeperen). Dans la suite de ce communiqué, nous résumons brièvement les éléments principaux de chaque contribution, en regroupant les points positifs et les points négatifs que chacune d’elles donne de la situation économique et sociale en Wallonie. 1. Les points positifs Les dynamiques de croissance entre régions se rapprochent progressivement. L’écart inter-régional de croissance annuelle moyenne diminue entre la Flandre et la : celui-ci ne s’élevait plus qu’à 0,80 % de 1975 à 1995, pour se replier encore plus à 0,54 % de 1995 à 2003. Le différentiel se réduit davantage si on ne considère que les dernières années, où il se chiffre à 0,37 % de 1999 à 2003. Si l’on mesure la croissance régionale sur base du lieu de résidence et non du lieu de production (pour prendre en compte l’activité croissante des wallons à Bruxelles), depuis 1999, la part de la Wallonie dans la production totale belge s’est légèrement redressée. Une analyse par branche de la structure de production ne permet pas de conclure à un manque de dynamisme généralisé de l’industrie en Wallonie. Le retard de croissance en Wallonie est imputable à une sous-représentation des secteurs les plus dynamiques et une moindre performance des secteurs les plus importants. Le Brabant wallon est la province belge qui a connu la croissance la plus forte de 1995 à 2002, avec une évolution de la production sur la période de 8 % au-dessus de la moyenne de l’UE 15 et de presque 10 % au-dessus de la moyenne belge. Le Brabant wallon est aussi la seule province wallonne dont le revenu par habitant est supérieur à la moyenne de l’UE 15. L’emploi salarié en Wallonie a augmenté de 9 % entre 1992 et 2002. Les croissances les plus fortes sont dans le Brabant wallon (28 %), les provinces de Luxembourg (16 %) et de Namur (13 %), à comparer à une croissance moyenne de l’emploi salarié en Flandre de 13 %. Depuis 1997, le rythme de progression de l’emploi privé est comparable dans les deux régions. A partir de 2000, le nombre d’emplois des secteurs à haute et moyenne technologies et des services à haute technologie et à haut niveau de savoir progresse en Wallonie mais régresse en Flandre. La proportion de personnes très qualifiées dans la population wallonne augmente et la proportion de peu qualifiés diminue. Le profil de qualification par catégorie d’âge en Wallonie en 2003 est très proche de la moyenne belge. Les dépenses intra-muros des entreprises en R&D progressent plus rapidement en Wallonie. Entre 2001 et 2002, le taux de croissance était de 11,% en Wallonie contre 3,6 % en Flandre. 2. Les points négatifs Un rapprochement des taux de croissance est insuffisant pour assurer un rattrapage des économies régionales. Etant donné son retard de développement, la Wallonie devrait enregistrer des taux de croissance supérieurs à la Flandre, ce qui est loin d’être le cas. La part de la Wallonie dans la production totale belge continue donc à diminuer, passant de plus de 30 % en 1995 à moins de 25 % en 2003. La productivité marginale du capital est plus faible en Wallonie qu’en Flandre, ce qui donne lieu à un taux d’investissement moindre en Wallonie. Sur la période 1995-2001, le rendement brut du capital est de 14,% en Wallonie contre 17,5 % en Flandre. Cela pose problème pour l’attractivité relative de la Wallonie pour l’investissement. Le revenu moyen par habitant en Wallonie est 25 % inférieur à celui de la Flandre en 2002 (équivalent à la moyenne de l’UE 15). Les disparités entre provinces wallonnes s’accentuent. Sur la période 1995-2002, le Brabant wallon enregistre une augmentation de 8 % de sa production par rapport à la moyenne de l’UE15 alors que les provinces de Liège, du Hainaut et du Luxembourg enregistrent chacune une baisse supérieure à 6 %. En 2003, le taux d’emploi en Wallonie de 55,4 % reste significativement inférieur à celui de la Flandre (62,9 %) et celui de l’UE15 (64,2 %). La Wallonie est donc encore loin de l’objectif de taux d’emploi de 70 %. La structure de l’emploi est aussi fort différente entre régions avec en 2002, 2/3 des emplois dans le secteur privé en Wallonie pour 3/4 des emplois dans le secteur privé en Flandre. Le taux de chômage est resté stable autour de% en Wallonie entre 1995 et 2002 du fait d’une augmentation de la population active égale à l’augmentation de l’emploi. En 2002, le taux de chômage en Flandre est passé en dessous de 5 %. Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) en Wallonie est le plus élevé d’Europe avec un taux de 26,5 % en 2002 contre 11,6 % en Flandre. Plus alarmant encore, plus de 40 % des chômeurs en Wallonie sont des chômeurs de longue durée (>2 ans) contre moins de 20 % en Flandre. Le pourcentage de la population de 18-24 ans sans diplôme de l’enseignement secondaire et qui ne suit ni enseignement, ni formation est de% en Wallonie contre 11,7 % en Flandre. En outre, selon la dernière enquête PISA, l’enseignement secondaire en Communauté française figure en 31e position sur 41 pays contre une 3e position pour la Flandre pour un budget équivalent sinon moindre. 3. Que faire ? Face à ce constat que pouvons-nous faire ? Quelques pistes de réflexion sont présentées dans ce numéro de Regards économiques. Parmi celles-ci, nous relevons la nécessité de cesser la politique de saupoudrage et de concentrer les efforts autour d’une grande métropole urbaine comme Bruxelles en reconnaissant que les échanges se développent de plus en plus entre régions urbaines. La Wallonie se doit de travailler en partenariat stratégique avec Bruxelles dans une perspective économique moderne. La zone d’influence de Bruxelles doit dépasser le Brabant wallon. Il faut aussi chercher à améliorer l’efficacité dans l’utilisation des fonds publics en évitant les doublons et en recourant systématiquement à des études d’efficacité rigoureuses et impartiales. Par exemple, on pourrait explorer ce que coûte l’existence des provinces, des multiples réseaux d’enseignement et des cabinets ministériels. On peut aussi s’interroger sur le grand nombre d’intercommunales et le manque de transparence de leur gestion. Il faut aussi s’attaquer de toute urgence au scandale du chômage des jeunes par une politique de remédiation volontariste. On doit investir massivement dans le système éducatif pour élever le niveau de qualification des jeunes et faciliter la transition enseignement et emploi. Il faut élargir la mission du FOREM au-delà de la diffusion des offres d’emploi pour lui confier la fonction critique de placement et d’accompagnement des demandeurs d’emploi. Il faut aussi mettre en place des outils d’évaluation des politiques de l’emploi. C’est inadmissible que depuis l’année 2004, la Wallonie est incapable de publier des statistiques sur les offres d’emploi satisfaites et insatisfaites (alors que Bruxelles et la Flandre continuent à publier ces chiffres). Nous poursuivrons notre analyse de la situation wallonne dans un prochain numéro de Regards économiques. Nous attendons aussi des hommes politiques qu’ils reconnaissent cette situation et le traduisent dans leurs actes en poursuivant une politique économique adaptée, cohérente et stable. Il n’y a pas de fatalité. Nous en voulons pour preuve l’expérience danoise qui en 10 ans a réduit son chômage de moitié par un système novateur de "flexicurité" (en partenariat avec les syndicats). Son marché du travail s’est fluidifié avec plus d’un danois sur trois changeant de travail au cours d’une année et un effort substantiel du gouvernement sur la formation, l’orientation et l’accompagnement des chômeurs. Un sondage récent montre que les travailleurs danois ne sont pas plus mécontents avec ce système que les travailleurs belges. L’Angleterre, avec un taux de syndicalisme plus élevé que chez nous, a aussi réussi par son "New Deal" à réduire de moitié le chômage des jeunes. Ces deux pays connaissent aujourd’hui un taux de chômage de 5 %, bien inférieur à la moyenne européenne. Comprendre pourquoi pourrait être fortement utile à la Wallonie.
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Hindriks, Jean. "Numéro 31 - juin 2005." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2005.06.02.

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Ce numéro de Regards économiques se penche sur la situation économique et sociale en Wallonie. Il en dresse un large portrait, en souligne les points positifs et négatifs, et ébauche quelques pistes de réflexion sur les mesures propices à donner à l’économie wallonne un nouvel élan. Dans ce numéro, nous avons pris l’initiative de nous exprimer sur un sujet qui nous préoccupe : "le malaise économique wallon". Nous avons pour ce faire regroupé l’avis de spécialistes de la question dont la renommée est établie. Ces experts sont issus de différentes universités francophones. Nous leur avons demandé d’offrir aux citoyens un portrait nuancé mais sans concession de la situation wallonne. En "officialisant" la situation économique et sociale de la Wallonie, nous espérons obliger les acteurs sociaux et les partis politiques à "reconnaître" les points faibles de l’économie wallonne. Nous refusons cette stratégie qui consiste à dissimuler la situation réelle pour ne pas saper le moral des troupes. "Cachez ce sein que je ne saurais voir" disait déjà Tartuffe, avant d’ajouter quelques scènes plus loin : "le scandale du monde est ce qui fait l’offense et ce n’est pas pécher que pécher en silence". Ce "nominalisme" ‑ on veut bien de la chose mais à condition qu’on ne la nomme pas ‑ et ce double langage constituent l’une des manifestations les plus préoccupantes de la difficulté de nos politiciens à assumer la vérité et à sortir de la représentation complaisante qu’ils ont d’eux-mêmes. Fin mai 2005, le gouvernement wallon a enfin explicitement reconnu ce qu’il a appelé "le malaise économique wallon". L’étape suivante est de dresser un constat précis de la nature du malaise, de manière à pouvoir concevoir une stratégie de politique économique adaptée au problème. C’est dans cette perspective que se situe ce numéro de Regards économiques. Notre objectif est donc d’apprécier la situation économique et sociale en Wallonie sur base d’éléments objectifs, et de la comparer à la situation en Flandre et en Europe. Nous comprenons le risque qu’une comparaison avec la Flandre peut présenter. Cependant, sans vouloir alimenter les tensions communautaires, nous avons la conviction que cette comparaison entre les deux régions est vraiment utile étant donné que celles-ci partagent un environnement économique et un contexte institutionnel et culturel fort semblables. Cela s’inscrit aussi dans l’esprit de la "Méthode Ouverte de Coordination" de l’Union européenne, visant à créer une émulation entre régions au travers d’une concurrence par comparaison. Cette comparaison est surtout utile pour comprendre les sources éventuelles des dysfonctionnements et les pistes d’amélioration possibles. Ce numéro de Regards économiques comporte quatre contributions, sur les thèmes suivants : Bruxelles et: une lecture en termes de géographie économique (Jacques-François Thisse) PIB et PRB de la: des diagnostics contrastés (Michel Mignolet et Marie Eve Mulquin) Le portrait social de la Wallonie : responsabilités et gouvernance (Pierre Pestieau) Le marché du travail en: un tableau en clair-obscur (Béatrice Van Haeperen). Dans la suite de ce communiqué, nous résumons brièvement les éléments principaux de chaque contribution, en regroupant les points positifs et les points négatifs que chacune d’elles donne de la situation économique et sociale en Wallonie. 1. Les points positifs Les dynamiques de croissance entre régions se rapprochent progressivement. L’écart inter-régional de croissance annuelle moyenne diminue entre la Flandre et la : celui-ci ne s’élevait plus qu’à 0,80 % de 1975 à 1995, pour se replier encore plus à 0,54 % de 1995 à 2003. Le différentiel se réduit davantage si on ne considère que les dernières années, où il se chiffre à 0,37 % de 1999 à 2003. Si l’on mesure la croissance régionale sur base du lieu de résidence et non du lieu de production (pour prendre en compte l’activité croissante des wallons à Bruxelles), depuis 1999, la part de la Wallonie dans la production totale belge s’est légèrement redressée. Une analyse par branche de la structure de production ne permet pas de conclure à un manque de dynamisme généralisé de l’industrie en Wallonie. Le retard de croissance en Wallonie est imputable à une sous-représentation des secteurs les plus dynamiques et une moindre performance des secteurs les plus importants. Le Brabant wallon est la province belge qui a connu la croissance la plus forte de 1995 à 2002, avec une évolution de la production sur la période de 8 % au-dessus de la moyenne de l’UE 15 et de presque 10 % au-dessus de la moyenne belge. Le Brabant wallon est aussi la seule province wallonne dont le revenu par habitant est supérieur à la moyenne de l’UE 15. L’emploi salarié en Wallonie a augmenté de 9 % entre 1992 et 2002. Les croissances les plus fortes sont dans le Brabant wallon (28 %), les provinces de Luxembourg (16 %) et de Namur (13 %), à comparer à une croissance moyenne de l’emploi salarié en Flandre de 13 %. Depuis 1997, le rythme de progression de l’emploi privé est comparable dans les deux régions. A partir de 2000, le nombre d’emplois des secteurs à haute et moyenne technologies et des services à haute technologie et à haut niveau de savoir progresse en Wallonie mais régresse en Flandre. La proportion de personnes très qualifiées dans la population wallonne augmente et la proportion de peu qualifiés diminue. Le profil de qualification par catégorie d’âge en Wallonie en 2003 est très proche de la moyenne belge. Les dépenses intra-muros des entreprises en R&D progressent plus rapidement en Wallonie. Entre 2001 et 2002, le taux de croissance était de 11,% en Wallonie contre 3,6 % en Flandre. 2. Les points négatifs Un rapprochement des taux de croissance est insuffisant pour assurer un rattrapage des économies régionales. Etant donné son retard de développement, la Wallonie devrait enregistrer des taux de croissance supérieurs à la Flandre, ce qui est loin d’être le cas. La part de la Wallonie dans la production totale belge continue donc à diminuer, passant de plus de 30 % en 1995 à moins de 25 % en 2003. La productivité marginale du capital est plus faible en Wallonie qu’en Flandre, ce qui donne lieu à un taux d’investissement moindre en Wallonie. Sur la période 1995-2001, le rendement brut du capital est de 14,% en Wallonie contre 17,5 % en Flandre. Cela pose problème pour l’attractivité relative de la Wallonie pour l’investissement. Le revenu moyen par habitant en Wallonie est 25 % inférieur à celui de la Flandre en 2002 (équivalent à la moyenne de l’UE 15). Les disparités entre provinces wallonnes s’accentuent. Sur la période 1995-2002, le Brabant wallon enregistre une augmentation de 8 % de sa production par rapport à la moyenne de l’UE15 alors que les provinces de Liège, du Hainaut et du Luxembourg enregistrent chacune une baisse supérieure à 6 %. En 2003, le taux d’emploi en Wallonie de 55,4 % reste significativement inférieur à celui de la Flandre (62,9 %) et celui de l’UE15 (64,2 %). La Wallonie est donc encore loin de l’objectif de taux d’emploi de 70 %. La structure de l’emploi est aussi fort différente entre régions avec en 2002, 2/3 des emplois dans le secteur privé en Wallonie pour 3/4 des emplois dans le secteur privé en Flandre. Le taux de chômage est resté stable autour de% en Wallonie entre 1995 et 2002 du fait d’une augmentation de la population active égale à l’augmentation de l’emploi. En 2002, le taux de chômage en Flandre est passé en dessous de 5 %. Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) en Wallonie est le plus élevé d’Europe avec un taux de 26,5 % en 2002 contre 11,6 % en Flandre. Plus alarmant encore, plus de 40 % des chômeurs en Wallonie sont des chômeurs de longue durée (>2 ans) contre moins de 20 % en Flandre. Le pourcentage de la population de 18-24 ans sans diplôme de l’enseignement secondaire et qui ne suit ni enseignement, ni formation est de% en Wallonie contre 11,7 % en Flandre. En outre, selon la dernière enquête PISA, l’enseignement secondaire en Communauté française figure en 31e position sur 41 pays contre une 3e position pour la Flandre pour un budget équivalent sinon moindre. 3. Que faire ? Face à ce constat que pouvons-nous faire ? Quelques pistes de réflexion sont présentées dans ce numéro de Regards économiques. Parmi celles-ci, nous relevons la nécessité de cesser la politique de saupoudrage et de concentrer les efforts autour d’une grande métropole urbaine comme Bruxelles en reconnaissant que les échanges se développent de plus en plus entre régions urbaines. La Wallonie se doit de travailler en partenariat stratégique avec Bruxelles dans une perspective économique moderne. La zone d’influence de Bruxelles doit dépasser le Brabant wallon. Il faut aussi chercher à améliorer l’efficacité dans l’utilisation des fonds publics en évitant les doublons et en recourant systématiquement à des études d’efficacité rigoureuses et impartiales. Par exemple, on pourrait explorer ce que coûte l’existence des provinces, des multiples réseaux d’enseignement et des cabinets ministériels. On peut aussi s’interroger sur le grand nombre d’intercommunales et le manque de transparence de leur gestion. Il faut aussi s’attaquer de toute urgence au scandale du chômage des jeunes par une politique de remédiation volontariste. On doit investir massivement dans le système éducatif pour élever le niveau de qualification des jeunes et faciliter la transition enseignement et emploi. Il faut élargir la mission du FOREM au-delà de la diffusion des offres d’emploi pour lui confier la fonction critique de placement et d’accompagnement des demandeurs d’emploi. Il faut aussi mettre en place des outils d’évaluation des politiques de l’emploi. C’est inadmissible que depuis l’année 2004, la Wallonie est incapable de publier des statistiques sur les offres d’emploi satisfaites et insatisfaites (alors que Bruxelles et la Flandre continuent à publier ces chiffres). Nous poursuivrons notre analyse de la situation wallonne dans un prochain numéro de Regards économiques. Nous attendons aussi des hommes politiques qu’ils reconnaissent cette situation et le traduisent dans leurs actes en poursuivant une politique économique adaptée, cohérente et stable. Il n’y a pas de fatalité. Nous en voulons pour preuve l’expérience danoise qui en 10 ans a réduit son chômage de moitié par un système novateur de "flexicurité" (en partenariat avec les syndicats). Son marché du travail s’est fluidifié avec plus d’un danois sur trois changeant de travail au cours d’une année et un effort substantiel du gouvernement sur la formation, l’orientation et l’accompagnement des chômeurs. Un sondage récent montre que les travailleurs danois ne sont pas plus mécontents avec ce système que les travailleurs belges. L’Angleterre, avec un taux de syndicalisme plus élevé que chez nous, a aussi réussi par son "New Deal" à réduire de moitié le chômage des jeunes. Ces deux pays connaissent aujourd’hui un taux de chômage de 5 %, bien inférieur à la moyenne européenne. Comprendre pourquoi pourrait être fortement utile à la Wallonie.
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Jinot, Belle Louis, and Moraby Munirah. "DISCIPLINE STRATEGIES PRACTISED IN EARLY CHILDHOOD SETTINGS IN MAURITIUS." European Journal of Education Studies 8, no. 5 (May 17, 2021). http://dx.doi.org/10.46827/ejes.v8i5.3747.

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<p>This research was conducted to identify and examine the discipline strategies that early childhood teachers may adopt to deal with disruptive behaviours of toddlers. The research was a qualitative research design and a case study. Five early childhood teachers were selected using purposive sampling and 30 toddlers in a private early childhood centre. The data about the practice of discipline strategies by the teachers were gathered by a semi-structured interview schedule and non-participant observation was used to collect data from the toddlers. According to the results of the study, it was found that early childhood education teachers were adopting positive discipline to prevent behaviour problems. The strategies adopted are guidance, autonomy, creating positive relationships, effective planning of the learning environment, and emotion coaching. This research shed light on the shift in the discipline paradigm in the early childhood setting in Mauritius. Instead of adopting reactive and punitive strategies, the practitioners are adopting proactive and discipline which is more humanistic and egalitarian, particularly when the child should be given the best learning opportunities for their holistic development. The findings may serve as an eye-opener especially for the policy and decision-makers like the Ministry of Education, to rethink the current practices in the public early childhood settings. For further research, a comparative study may be done to examine the extent to which positive discipline may be implemented in the public early childhood centres of the country.</p><p> </p><p>Cette recherche a été menée pour identifier et examiner les stratégies disciplinaires que les enseignants de la petite enfance peuvent adopter pour faire face aux comportements perturbateurs des tout-petits. La recherche était une conception de recherche qualitative et une étude de cas. Cinq enseignants de la petite enfance ont été sélectionnés à l'aide d'un échantillonnage raisonné et 30 enfants en bas âge dans un centre privé de la petite enfance. Les données sur la pratique des stratégies disciplinaires par les enseignants ont été recueillies par un calendrier d'entretien semi-structuré et l'observation non participante a été utilisée pour recueillir des données auprès des tout-petits. D'après les résultats de l'étude, il a été constaté que les enseignants en éducation de la petite enfance adoptaient une discipline positive pour prévenir les problèmes de comportement. Les stratégies adoptées sont l'accompagnement, l'autonomie, la création de relations positives, la planification efficace de l'environnement d'apprentissage et le coaching émotionnel. Cette recherche met en lumière le changement de paradigme de la discipline dans le cadre de la petite enfance à Maurice. Au lieu d'adopter des stratégies réactives et punitives, les praticiens adoptent une discipline proactive et plus humaniste et égalitaire, en particulier lorsque l'enfant doit bénéficier des meilleures opportunités d'apprentissage pour son développement holistique. Les résultats peuvent ouvrir les yeux, en particulier pour les responsables politiques et les décideurs comme le ministère de l'Éducation, pour repenser les pratiques actuelles dans les milieux publics de la petite enfance. Pour des recherches plus poussées, une étude comparative peut être menée pour examiner dans quelle mesure une discipline positive peut être mise en œuvre dans les centres publics de la petite enfance du pays.</p><p> </p><p><strong> Article visualizations:</strong></p><p><img src="/-counters-/edu_01/0743/a.php" alt="Hit counter" /></p>
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Picanço, Felícia Silva. "JUVENTUDE E TRABALHO DECENTE NO BRASIL - uma proposta de mensuração." Caderno CRH 28, no. 75 (July 19, 2016). http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v28i75.19546.

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Em 1999, a OIT propôs o conceito de trabalho decente (TD) para definir uma agenda de discussão e promoção de políticas públicas para o trabalho, enfatizando grupos sociais vulneráveis, em especial os jovens. O Brasil se tornou um país central pelo conjunto de iniciativas adotadas em parceria com a OIT em prol da construção do TD. O artigo propôs uma forma de mensuração do TD no nível individual, utilizando os dados da Pesquisa Nacional por Amostra de domicílios, e construiu um quadro comparativo ao longo de 20 anos (1993, 1998, 2003 a 2012), no qual foi possível concluir que os jovens estão em trabalhos mais decentes e, nesse processo, mais dependentes do grau de desenvolvimento regional e da mobilidade urbana, ampliando, pois, a discussão do acesso a trabalhos mais decentes para a questão urbana. Palavras-chave: Juventude. Gênero. Trabalho decente. YOUTH AND DECENT WORK IN BRAZIL - A PROPOSAL FOR ASSESSMENT Felícia Silva Picanço In 1999, the ILO put forward the concept of decent work (DW) to define an agenda for the discussion and promotion of public policies regarding work, especially concerning socially vulnerable groups, more specifically young people. Brazil has become a central country in this discussion because of the set of initiatives adopted together with the ILO towards creating DW. This article proposes a type of assessment of DW at an individual level, using data from the National Research by Home Samples, and built a comparative chart of the last 20 years (1993, 1998, 2003 to 2012). With this chart it was possible to conclude that young people have been getting more decent work and, in this process, have become more dependent on the degree of regional development and urban mobility, thus stretching the discussion concerning young people’s access to more decent work to the issue of urbanism. Keywords: Youth. Gender. Decent work JEUNESSE ET TRAVAIL DÉCENT AU BRÉSIL - UNE PROPOSITION POUR EN CONNAÎTRE LES DIMENSIONS Felícia Silva Picanço En 1999 l’OIT a proposé le concept du travail décent (TD) afin de définir un programme de discussion et de promotion de politiques publiques pour le travail prenant tout spécialement en considération des groupes sociaux vulnérables tels que les jeunes en particulier. Le Brésil est devenu un pays clé pour un ensemble d’initiatives prises en partenariat avec l’OIT pour la construction de TD. L’article propose une manière d’évaluer le TD à un niveau individuel en utilisant les données de l’Enquête Nationale réalisée par échantillonnage de domiciles et il établit un tableau comparatif sur une période de 20 ans (1993, 1998, 2003 à 2012). On peut en conclure que les jeunes ont davantage d’emplois décents et que, dans le cadre de ce processus, ils dépendent plus du niveau de développement régional et de la mobilité urbaine. Ceci élargit donc la discussion de l’accès à davantage d’emplois décents à celle de la question urbaine. Mots-clés: Jeunesse. Genre. Travail décent.Publicação Online do Caderno CRH no Scielo: http://www.scielo.br/ccrh Publicação Online do Caderno CRH: http://www.cadernocrh.ufba.br

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