Статті в журналах з теми "Phénomène de localisation"

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Skipetrov, Sergey. "Localisation d’Anderson de la lumière." Photoniques, no. 108 (May 2021): 24–27. http://dx.doi.org/10.1051/photon/202110824.

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Анотація:
Un tas de poussière capable de capturer la lumière plus efficacement qu’une cavité Fabry-Perot finement réglée ? Un laser qui n’a pas besoin de réglage et dont la structure est aléatoire ? Tout cela peut devenir possible grâce au phénomène découvert par Philip Anderson il y a plus de 60 ans. Les idées apparues en physique du solide sont aujourd’hui exploitées par les opticiens qui essayent de tirer profit de la nature aléatoire de nombreux matériaux.
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Ladmiral, Jean-René. "La traduction, phénomène interculturel et psychorelationnel." Meta 55, no. 4 (February 22, 2011): 626–41. http://dx.doi.org/10.7202/045682ar.

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Анотація:
Les questions qui peuvent se poser à propos du concept de localisation amènent à problématiser l’idée de traduction. La communication mise en jeu dans le cadre d’une dynamique de groupes bilingues et binationaux (par exemple franco-allemands) prend la forme d’une « traduction » orale qui, au sein du groupe, devient l’enjeu des clivages linguistiques et interculturels, mais aussi de tout un vécu psychorelationnel. Sans doute le concept de médiation permet-il, par sa généralité et sa polysémie, d’appréhender les problèmes posés dans toute leur ampleur. Par en haut : le champ d’études inédit dont il est traité ici amène à ne pas éluder l’échéance d’un questionnement d’ordre épistémologique. Par en bas : plusieurs scénarios de communication interculturels seront évoqués.
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Thomas-Maret, Isabelle, Paul Lewis, Anick Laforest, and David L. Métivier. "Localisation des activités métropolitaines : quels impacts sur le navettage à Montréal?" Environnement urbain 5 (September 21, 2011): 38–51. http://dx.doi.org/10.7202/1005876ar.

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Анотація:
Le phénomène de déconcentration urbaine constitue une réalité à laquelle de nombreuses métropoles doivent désormais faire face. Perturbant les modèles de localisation des activités à l’échelle métropolitaine, ce processus n’est pas sans bouleverser de nombreux paradigmes, notamment en ce qui a trait aux dynamiques de mobilité. Bien que le lien entre forme urbaine et navettage ait fait l’objet de nombreuses études, les enjeux de cette réorganisation spatiale demeurent mal connus, leurs résultats étant souvent contradictoires. Parallèlement, les préoccupations environnementales grandissantes des métropoles se traduisent par une multiplication des inventaires, plans et politiques visant à réduire leurs émissions de GES. Ainsi, quels impacts la localisation des activités métropolitaines, sous l’influence du phénomène de déconcentration des activités, peut-elle avoir sur le navettage métropolitain et, par conséquent, sur les émissions de GES reliées au transport? À Montréal, le secteur des transports s’avère effectivement crucial en termes de réduction des émissions de GES, ce qui fournit un cadre d’étude particulièrement intéressant pour répondre à cette question.
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Lioger, B., F. Maillot, and E. Diot. "Phénomène de Raynaud de la langue : une localisation inhabituelle pour un signe classique." La Revue de Médecine Interne 33 (June 2012): S189—S190. http://dx.doi.org/10.1016/j.revmed.2012.03.332.

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Hamadi, Kamel, Arézou Modaressi-Farahmand Razavi, and Félix Darve. "Caractérisation numérique du phénomène de localisation des déformations dans des essais biaxiaux sur sable." Revue européenne de génie civil 12, no. 6 (August 31, 2008): 651–71. http://dx.doi.org/10.3166/ejece.12.651-671.

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Hamadi, Kamel, Arézou Modaressi-Farahmand Razavi, and Félix Darve. "Caractérisation numérique du phénomène de localisation des déformations dans des essais biaxiaux sur sable." European Journal of Environmental and Civil Engineering 12, no. 6 (June 2008): 651–71. http://dx.doi.org/10.1080/19648189.2008.9693037.

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Mc Andrew, Marie, and Paul Eid. "La traversée des frontières scolaires par les francophones et les anglophones au Québec : 2000-2002." Cahiers québécois de démographie 32, no. 2 (September 8, 2004): 223–53. http://dx.doi.org/10.7202/008995ar.

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Анотація:
Les auteurs tracent, à l’échelle du Québec, le portrait de la fréquentation par les francophones et les anglophones d’une école de l’autre secteur, eu égard à l’ampleur du phénomène et à ses variations à divers points de vue (ordre d’enseignement, réseau public ou privé, régions), ainsi qu’à son impact sur l’un et l’autre secteur d’accueil. Ils approfondissent ensuite la réalité montréalaise en prenant comme unité d’analyse des écoles à population mixte au plan linguistique, dont ils décrivent le profil spécifique : localisation géographique; appartenance au réseau privé ou public; degré de concentration ethnique et de défavorisation. Ils proposent en conclusion une réflexion préliminaire sur le sens de la traversée des frontières scolaires au Québec au plan des relations ethniques.
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Choko, Marc H. "Le « boom » des immeubles d’appartements à Montréal de 1921 à 1951." Articles 23, no. 1 (June 27, 2013): 3–18. http://dx.doi.org/10.7202/1016693ar.

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Cet article analyse le « boom » des immeubles d’appartements à Montréal et dans sa proche banlieue au cours de la période de 1921 à 1951. Il précise l’ampleur du phénomène et sa localisation, apporte quelques données essentielles sur la taille des immeubles et la valeur des appartements et surtout, définit les profils professionnels et ethniques de leurs occupants. En 1921, comme en 1951 et tout au long de notre période, ce sont les deux catégories supérieures d’emploi ainsi que les inactifs qui s’orientent proportionnellement le plus vers les immeubles d’appartements. D’abord surtout lieu de résidence des personnes originaires de l’Europe de d’Est, les immeubles d’appartements vont également attirer la nouvelle petite bourgeoisie canadienne-française là où elle est présente, comme dans Outremont.
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Lamonde, Yvan. "Le membership d'une association du XIXe siècle. Le cas de l'Institut canadien de Longueuil (1857-1860)." Les associations volontaires au XIXe siècle 16, no. 2 (April 12, 2005): 219–40. http://dx.doi.org/10.7202/055690ar.

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L'ensemble du phénomène des associations au 19e siècle est plutôt méconnu, y compris celui des associations dites « littéraires ». Il y a évidemment dans ces microcosmes sociaux un objet intéressant l'histoire sociale. On ne connaît guère plus que l'existence de ces associations du type Institut Canadien, Union Catholique, Institut d'Artisans... Tout reste à faire pour analyser leur nombre, leur distribution chronologique et géographique, leurs activités, leur membership, leur impact et les raisons, au plan d'une morphologie historique de la culture, de leur apparition et de leur déclin. L'objet de la présente recherche est de proposer un modèle d'analyse du membership d'une association «littéraire» du 19e siècle en le construisant à partir d'un cas représentatif en termes de durée, de taille et de localisation, l'Institut Canadien de Longueuil. Si toutes les variables du modèle ne sont pas analysées pour l'Institut de Longueuil, elles sont à tout le moins mentionnées pour une application à d'autres cas.
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Aubry, Philippe, and Hervé Piégay. "Pratique de l’analyse de l’autocorrélation spatiale en géomorphologie : définitions opératoires et tests." Géographie physique et Quaternaire 55, no. 2 (June 21, 2004): 111–29. http://dx.doi.org/10.7202/008297ar.

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Résumé L’autocorrélation spatiale peut être définie comme la ressemblance des valeurs prises par une variable, exprimée en fonction de leur localisation géographique. L’analyse de l’autocorrélation permet de quantifier la régularité spatiale d’un phénomène (une forme de complexité spatiale) et de déterminer la portée de la dépendance spatiale afin, notamment, de définir un dispositif d’échantillonnage garantissant l’indépendance des données, autorisant ainsi l’utilisation des tests statistiques usuels. L’article aborde trois points : i) définition opératoire de l’autocorrélation pour des variables quantitatives ou qualitatives ; ii) utilisation des tests de randomisation pour tester l’hypothèse nulle d’absence d’autocorrélation ; iii) illustration des deux points précédents par des exemples. Trois jeux de données simulés sont présentés pour illustrer les différences entre les statistiques : le premier ne présente aucune structure spatiale, le deuxième est caractérisé par une structure spatiale périodique, le troisième est un gradient linéaire. Deux jeux de données géomorphologiques sont également analysés : i) une série de segments fluviaux élémentaires, distribués longitudinalement, et sur lesquels ont été mesurées la largeur et l’incision d’un lit fluvial ; ii) la cartographie des formes d’érosion d’un bassin versant, traitée comme une image matricielle. Dans le premier cas, la structure emboîtée des tronçons géomorphologiquement homogènes est mise en lumière, et ce à différentes échelles spatiales. Le second exemple montre qu’une analyse omnidirectionnelle peut conduire à sous-estimer la portée de l’autocorrélation lorsque le phénomène étudié présente une orientation géographique privilégiée. Dans ce cas, il peut s’avérer impossible de définir un échantillon de données spatialement indépendantes, répondant aux exigences des tests statistiques classiques.
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Fontan, Jean-Marc, Pierre Hamel, and Richard Morin. "Actions conflictuelles à Montréal depuis 1980 : des mobilisations territorialisées aux échelles multiples." Recherche 54, no. 1 (April 25, 2013): 9–27. http://dx.doi.org/10.7202/1015206ar.

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Les restructurations économiques et les nouvelles formes de régulation étatique qui accompagnent le processus de mondialisation de même que le phénomène de métropolisation qui prend de plus en plus d’importance ont transformé les agglomérations urbaines au cours des dernières décennies. Parmi les répercussions de ces transformations, deux ressortent grandement : l’accroissement des inégalités sociales et l’aggravation des problèmes environnementaux. Les actions collectives conflictuelles ont contribué à mettre au jour ces impacts et à soulever les enjeux de société qui y sont reliés. Nous présentons dans cet article les éléments de synthèse qui se dégagent du repérage d’événements conflictuels touchant aux questions de la justice sociale et de l’environnement entre 1980 et 2006 à Montréal. Nous distinguons deux types d’actions collectives : celles qui interviennent dans la ville en lien avec des problèmes généraux de société qui s’y manifestent et celles qui se concentrent sur la ville, c’est-à-dire sur le cadre de vie urbain, sur les équipements et les services de proximité ainsi que sur la gestion municipale. Nous nous intéressons aussi à la localisation de ces actions, et ce, en fonction de l’échelle des enjeux.
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Villeneuve, Paul, Yvon Jodoin, and Marius Thériault. "L’énigme de Québec… ou de ses banlieues." Cahiers de géographie du Québec 51, no. 144 (February 19, 2008): 375–97. http://dx.doi.org/10.7202/017625ar.

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Résumé La population périurbaine de Québec a voté à droite, plus qu’ailleurs au Québec, lors d’élections récentes. Plusieurs facteurs ont été avancés pour expliquer ce phénomène. Nous explorons ici des facteurs géographiques à l’échelle des quartiers de la ville. Le lieu de résidence a-t-il une influence sur les comportements électoraux, indépendamment des caractéristiques sociales des personnes ? Pour répondre à cette question, nous cartographions d’abord le vote fédéral conservateur de 2006, le vote provincial adéquiste de 2003 et le vote municipal de 2005 pour Andrée Boucher. Les trois votes montrent une forte tendance à augmenter du centre vers la périphérie. Nous construisons ensuite trois modèles multivariés dans le but d’identifier les facteurs géographiques et sociaux associés à la variation spatiale de chacun des trois votes. Ces facteurs mesurent la localisation des milieux locaux au sein de la ville et des aspects des modes de vie fortement liés à la configuration spatiale de ces milieux, telles la possession de maisons individuelles et l’utilisation du transport en commun. Nos analyses appuient les résultats obtenus dans d’autres villes qui montrent que le fait de résider en banlieue a une influence considérable sur la propension à voter à droite.
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Charuau, Delphine, Béatrice Vaxelaire, and Rudolph Sock. "L’organisation spatio-temporelle de la respiration chez l’enfant." SHS Web of Conferences 138 (2022): 08005. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/202213808005.

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La respiration en parole est un phénomène complexe, interagissant en permanence avec la structure linguistique de la langue. Bien que largement étudié chez l’adulte, peu de travaux portent sur la relation entre l’organisation spatio-temporelle respiratoire et la structure linguistique chez l’enfant dont les modèles respiratoires n’ont pas encore atteint leur maturité. L’objectif de ce travail consiste à enrichir la description du développement des modèles respiratoires chez l’enfant et de comprendre la manière dont respiration et linguistique interagissent entre elles. À l’aide de la pléthysmographie respiratoire par inductance, nous avons mesuré la variation des périmètres thoracique et abdominal tout au long de la phonation, nous offrant la possibilité d’observer l’interaction respiration-syntaxe lors d’une production lue par 15 locuteurs âgés de 8 à 11 ans. Les résultats montrent que la majorité des pauses sont réalisées aux endroits prévus par la syntaxe. Par ailleurs, la plupart des pauses sont dédiées à la prise de souffle. Si la durée des pauses est sensible à la localisation syntaxique, la durée de l’inspiration n’est pas significativement impactée. Enfin, si elle est soumise à une forte variabilité inter et intra-individuelle, l’amplitude des mouvements inspiratoires est indépendante de la structure linguistique.
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Ivanouw, Jan. "The Rorschach Comprehensive System Scoring Conceptualized by a Phenomenological Metalanguage." Rorschachiana 24, no. 1 (January 2000): 127–49. http://dx.doi.org/10.1027/1192-5604.24.1.127.

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Анотація:
Le psychologue danois Edgar Rubin est bien connu pour ses expériences sur les rapports figure/fond. Son disciple Edgar Tranekjær Rasmussen a développé un métalangage phénoménologique applicable aux expériences sur la perception. Ce langage constitue aussi un outil d’intérêt général en psychologie et nous l’utilisons dans l’enseignement pour mieux comprendre les processus impliqués dans le Rorschach et résoudre les problèmes de la cotation. Le test du Rorschach nécessite de recueillir des informations sur l’expérience du sujet. Le recours au métalangage de Edgar Tranekjær Rasmussen nous aide dans ce processus. Le concept central de ce métalangage est celui de “phénomène.” Celui-ci désigne toute “chose” qui apparaît à une personne, y compris tous les aspects des autres phénomènes qui apparaissent, dont les relations entre phénomènes. Un phénomène apparaît à une personne à partir de traits médiateurs, ou formes apparentes qui changent selon le point de vue, tandis que le phénomène reste identique à lui-même. Un phénomène a un champ d’apparition dans la mesure où il apparaît en même temps que d’autres phénomènes, qui sont ses traits de champ. Parmi ces derniers, on distingue les traits propres, les traits étrangers et les traits périphériques. Lorsque l’on combine, d’une manière expérimentale, le phénomène A avec ses traits propres, le phénomène qui en résulte est identique à A. De même, lorsque l’on combine A avec ses traits étrangers, le phénomène qui en résulte est différent de A. Les traits périphériques sont indéterminés quant à leur qualité propre ou étrangère. Un phénomène comporte des traits déterminants. Pour qu’un phénomène garde son identité, certains traits déterminants doivent apparaître pour la personne dans différentes situations d’observation. Les traits propres du phénomène fonctionnent comme traits déterminants. Certains des traits étrangers peuvent aussi être des traits déterminants. Les traits périphériques peuvent changer, de telle sorte que le phénomène apparaît changé mais reste le même phénomène. Le concept d’identité tient donc une importance centrale dans le métalangage. Parfois, un phénomène apparaît comme un phénomène dont l’identité est encore à déterminer. Un phénomène peut apparaître d’une manière directe, immédiate, ou il peut apparaître d’une manière indirecte, médiate. Dans ce dernier cas, les traits médiateurs apparaissent d’une manière immédiate mais se réfèrent au phénomène qui est lui indirect. Il existe des phénomènes à différents niveaux. Au niveau supérieur, un phénomène possède tous les traits déterminants du niveau inférieur plus certains autres. Il est courant de confondre les différents niveaux de phénomènes lorsqu’ils portent le même nom. Un phénomène abstrait est formé à partir de certains traits déterminants d’un autre phénomène, mais pas de tous. La procédure d’identification intersubjective désigne ce qui se passe lorsque deux personnes utilisent le langage ou toute autre forme de communication (apparition anthropique) pour s’assurer que le phénomène qui leur apparaît est le même. Lorsqu’ils ont quelque doute, ils se réfèrent aux traits déterminants du phénomène, et s’ils doutent encore de ceux-ci, le processus continue jusqu’à ce qu’ils atteignent les phénomènes qui fonctionnent comme des bases de référence qui leur apparaissent à tous les deux comme identiques. Une relation peut apparaître comme un phénomène. Elle peut avoir comme champ d’apparition certains processus et quelques autres phénomènes qui participent à la relation. A l’inverse, le trait d’un phénomène peut être d’avoir une certaine relation avec d’autres phénomènes. Les phases de réponse et d’enquête au Rorschach sont caractérisées par ce métalangage. La nature même du Rorschach suscite beaucoup de phénomènes dont l’identité est encore à déterminer. Les caractéristiques des taches d’encre poussent le sujet à utiliser une identité de phénomène de manière moins stricte que ce qu’ils feraient dans la vie de tous les jours. Cela est dû au fait que les phénomènes apparaissant comme des réponses au test possèdent souvent beaucoup de traits périphériques, qui ne fonctionnent pas comme des traits déterminants mais qui permettent que les phénomènes apparaissent comme changés en comparaison avec leur apparence habituelle. Alors que, dans la phase de réponse, les phénomènes apparaissent souvent comme immédiats, dans la phase d’enquête ils apparaissent de manière plus indirecte, médiatisée par leurs formes d’apparition. A l’enquête, il va être important de formuler les traits déterminants des phénomènes qui ont apparus au sujet dans la phase de réponse de telle sorte que les phénomènes conservent l’identité et la forme d’apparition qu’ils avaient au départ. La procédure d’identification intersubjective peut être utile pour recueillir l’information pertinente. Le métalangage phénoménologique est utile pour éclairer les problèmes de détermination des localisations et pour distinguer entre une qualité de développement ordinaire ou de synthèse. Nous discutons dans cet article de la relation entre déterminants au Rorschach et le concept de “traits déterminants” propre au métalangage. Nous évoquons aussi le problème du type de causalité impliqué dans le concept de déterminant au Rorschach, c’est-à-dire ce qui “détermine” la réponse. Nous soulignons l’importance de recourir à l’équivalence phénoménologique dans la procédure d’extrapolation de la qualité formelle. Nous présentons les cotations spéciales critiques comme les produits d’une confusion entre traits propres et étrangers. Nous suggérons que différentes formes d’apparition des réponses dotées de cotations spéciales pourraient être interprétées de manières différentes. Il serait utile de poursuivre les recherches dans ce domaine, dans la mesure où la phase d’enquête a été peu étudiée. Quelques thèmes de recherche sont avancés en guise de conclusion.
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Courville, Serge. "Le marché des « subsistances ». L’exemple de la plaine de Montréal au début des années 1830 : une perspective géographique." Revue d'histoire de l'Amérique française 42, no. 2 (September 24, 2008): 193–239. http://dx.doi.org/10.7202/304678ar.

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RÉSUMÉ La prolifération de villages et d’industries rurales observée dans les seigneuries du Québec au cours de la première moitié du 19e siècle attire l’attention des chercheurs sur le rôle qu’a pu jouer ce facteur dans les transformations de l’agriculture. Observé pour 1831, le phénomène semble avoir été déterminant, du moins dans la région de Montréal où la cartographie des données de recensement montre diverses symbioses entre agriculture, villages et industries rurales. Elle révèle aussi des contrastes très marqués entre les différents secteurs du territoire, qu’accentue la structuration en enveloppes de l’espace agricole. Loin d’être une source de tensions à l’intérieur de la région, ces contrastes semblent au contraire l’unifier, en favorisant une vie de relation dont témoignent la densité du réseau routier, la mobilité de la main-d’oeuvre, l’aire d’extension de certaines cultures ou de certains élevages autour des lieux de répartition des villages et des industries rurales, et le rôle que semblent jouer les entreprises locales dans la vocation de certains terroirs, même quand ceux-ci sont situés à distance des lieux immédiats de localisation des moulins ou des fabriques. En 1831, le paysage rural régional présente des traits qui rappellent ceux de certains pays européens où la montée de l’âge industriel fut préparée par une phase préalable de proto-industrialisation.
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Benhamou, N., and K. Picard. "La résistance induite : une nouvelle stratégie de défense des plantes contre les agents pathogènes." Article de synthèse 80, no. 3 (April 12, 2005): 137–68. http://dx.doi.org/10.7202/706189ar.

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Tout au long de leur co-évolution, les plantes et les microorganismes pathogènes ont développé des relations complexes résultant d'un échange constant d'informations moléculaires. Les agents pathogènes ont élaboré toute une gamme de stratégies offensives pour parasiter les plantes et en contrepartie, les plantes ont déployé un arsenal défensif similaire à bien des égards aux défenses immunitaires animales. Les percées récentes en biologie moléculaire et en transformation des végétaux ont démontré que sensibiliser une plante à répondre plus rapidement à l'infection pouvait lui conférer une protection accrue contre des microorganismes virulents. Un aspect important dans la mise en évidence du rôle joué par les molécules de défense au niveau de l'expression de la résistance est une connaissance exacte de leur localisation spatio-temporelle dans les tissus en état de stress. Afin de cerner le processus associé à l'induction de résistance chez les plantes, l'effet d'éliciteurs biologiques, microbiens et chimiques sur la réponse cellulaire des plantes envers une attaque pathogène a fait l'objet d'investigations et les mécanismes impliqués dans le phénomène ont été étudiés. Dans tous les cas, il a été montré qu'une corrélation existait entre la réponse globale de la plante et des changements dans la biochimie et la physiologie des cellules, lesquels étaient accompagnés de modifications structurales incluant la formation d'appositions pariétales riches en callose et l'infiltration de composés phénoliques aux sites de pénétration potentielle par l'agent pathogène. L'activation du sentier des phénylpropanoïdes est un phénomème crucial dans la restriction de la croissance de l'agent pathogène et dans la survie des cellules-hôtes en conditions de stress. Bien qu'il n'existe que peu d'exemples d'application pratique de la résistance induite en tant que méthode de lutte contre les maladies des plantes, les résultats obtenus à partir de quelques expériences menées en plein champ et en serre sont encourageants et indiquent que cette approche a le potentiel de devenir une stratégie de lutte efficace et durable contre toute une gamme d'agents pathogènes.
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Surmely, Fréderic, Alain de Goër de Hervé, René Murat, and René Liabeuf. "Apports de l'étude de la localisation des monuments mégalithiques à la compréhension du phénomène mégalithique [Exemples des environs de Saint-Flour (Cantal) et de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)]." Bulletin de la Société préhistorique française 93, no. 3 (1996): 434–41. http://dx.doi.org/10.3406/bspf.1996.10187.

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Duhau, Emilio, and Ángela Giglia. "Globalización e informalidad en la Ciudad de México. Prácticas de consumo y movilidad." Revista Trace, no. 51 (July 10, 2018): 28. http://dx.doi.org/10.22134/trace.51.2007.405.

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En este artículo se aborda el fenómeno de la expansión simultánea y explosiva, desde fines de los años 80, del gran comercio globalizado y del comercio informal y callejero en diversas modalidades en todo el espacio metropolitano de la Ciudad de México, incluidas las zonas populares. Los procesos subyacentes a este fenómeno son explorados con base en la observación de las prácticas de consumo de la población metropolitana, realizada en áreas testigo distribuidas en distintas zonas de la conurbación y correspondientes a diferentes tipos de contextos urbanos y estratos socioespaciales. El análisis de estas evidencias muestra, por una parte, que se asiste a una reconfiguración de las prácticas de consumo que presentan, como era de esperarse, perfiles diferenciados de acuerdo con la localización de la vivienda en el espacio metropolitano, el tipo de hábitat en la que ésta se inserta, el nivel socio-económico de individuos y hogares y el contraste entre movilidades basadas en el uso habitual del automóvil o del transporte público. Pero, por otra parte, que están marcadas en conjunto por una economía específica de la movilidad y por la complementariedad entre las formas globalizadas del consumo, que tienden a incorporar, aunque de forma diferenciada, a todas las clases sociales, y el papel jugado por el micro-comercio informal.Abstract: This paper addresses the phenomenon of the simultaneous and explosive expansion since the late eighties across Mexico City metropolitan space, of the globalized retail chains and informal street microcommerce. The processes linked to this phenomenon are explored by examining evidence regarding metropolitan population consumer practice, observed in a sample of neighborhood areas concerning a wide spectrum of urban environments and sociospatial strata coexisting in the metropolitan territory. The analysis shows, on one hand, transformation of consumer practices that, as expected, are differentiated according to residential location and corresponding urban environment, individual and household socio-economic level, and alternative forms of mobility (private car/public transport). But, on the other hand, these practices are also shaped by a specific economy of mobility and by specific compatibilities between globalized consumer forms which tend to incorporate, though under different modalities, all social classes, and the role played by the informal micro-commerce.Résumé: Cet article aborde le phénomène de l’expansion simultanée et explosive du grand commerce globalisé et du commerce informel et de rue sous diverses formes, depuis la fin des années 80, dans tout l’espace métropolitain de la Ville de Mexico, y compris dans les zones populaires. Les processus sous-jacents à ce phénomène sont explorés à partir de l’observation des pratiques de consommation de la population métropolitaine, réalisée dans des zones tests distribuées dans différentes espaces de l’agglomération et correspondant à différents types de contextes urbains et de strates socio-spatiales. D’un côté, l’analyse des résultats montre une reconfiguration des pratiques de consommation qui, comme on pouvait s’y attendre, dévoile des profils différenciés en fonction de la localisation résidentielle dans l’espace métropolitain, du type d’habitat, du niveau socio-économique des individus et des ménages et le contraste entre moyens habituels de déplacement, motorisés ou de transport public. De l’autre, ces pratiques sont marquées dans leur ensemble par une économie de la mobilité, par la complémentarité entre les formes globalisées de la consommation qui tendent à pénétrer de manière différenciée toutes les classes sociales et le rôle joué par le microcommerce informel.
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Bonnefoy, Mylène, Gilles Borrel, Didier Richard, Laurent Bélanger, and Mohamed Naaim. "La carte de localisation des phénomènes d'avalanche (CLPA) : enjeux et perspectives." Sciences Eaux & Territoires Numéro 2, no. 2 (2010): 6. http://dx.doi.org/10.3917/set.002.0006.

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Roland, Virginie, Véronique Delvaux, Kathy Huet, Myriam Piccaluga, and Bernard Harmegnies. "Etude acoustique de la production de glides dans la maladie de Parkinson." SHS Web of Conferences 78 (2020): 09006. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20207809006.

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Dans cet article, les résultats d’une étude acoustique sur la production de glides par des locuteurs atteints de la maladie de Parkinson et des locuteurs témoins sont présentés. Notre objectif est d’explorer la dynamique des articulateurs supralaryngés dans la MP, en particulier chez des locuteurs MP non dysarthriques. Nos résultats montrent des différences entre les deux groupes de sujets (locuteurs MP et témoins), en particulier en ce qui concerne l’amplitude des mouvements et la localisation dans le plan F1-F2. Nous notons également que ces différences se produisent en l’absence de dysarthrie, suggérant l’identification de phénomènes infracliniques dans la maladie de Parkinson.
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Benimmas, Aïcha. "Apprendre à lire la carte thématique au secondaire ou développer le raisonnement géographique chez l’élève." Cahiers de géographie du Québec 43, no. 120 (April 12, 2005): 539–58. http://dx.doi.org/10.7202/022854ar.

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Plusieurs chercheurs s'accordent sur le fait que le potentiel didactique de la carte thématique reste souvent sous-exploité, voire ignoré dans les écoles. En effet, l'enseignement de la lecture de la carte thématique se fait d'une manière non systématique et ne dépasse pas la localisation des phénomènes géographiques et la dénomination des lieux. Or la lecture de la carte thématique s'avère un exercice pertinent, car elle permet de développer chez l'élève l'esprit critique et le raisonnement géographique. Cet article propose une stratégie de lecture de cartes thématiques, basée sur le modèle de Zgor, visant le développement du raisonnement géographique chez l'élève du secondaire. Il est illustré par un exemple sur la densité de la population en Tunisie.
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Borges, Angela Maria, and Inaia Maria Moreira de Carvalho. "REVISITANDO OS EFEITOS DE LUGAR: segregação e acesso ao mercado de trabalho em uma metrópole brasileira." Caderno CRH 30, no. 79 (September 22, 2017): 121–35. http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v30i79.19802.

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Este artigo se propõe a discutir o denominado “efeito território”, compreendido como os benefícios ou prejuízos que afetam alguns grupos sociais em decorrência de sua localização no espaço urbano, analisando como o local de moradia interfere sobre o acesso e a incorporação ao mercado de trabalho, com base em uma pesquisa efetuada na terceira maior capital brasileira, a cidade de Salvador. Para tanto, ele começa se reportando à literatura existente sobre esse fenômeno e às discussões correntes sobre os impactos adversos da segregação. Apresenta, a seguir, as especificidades de Salvador do ponto de vista da ocupação e diferenciação do seu território e de suas condições ocupacionais. Por fim, com base em tabulações especiais da RAIS e do Censo de 2010, devidamente espacializadas, o texto evidencia como o “efeito território” opera de forma adversa à população que se concentra nas periferias pobres, mais distantes e menos equipadas, somando-se a outros fatores e contribuindo para a vulnerabilidade ocupacional de seus moradores e para a reprodução das desigualdades sociais.REVISITING THE EFFECTS OF PLACE: segregation and access to labor market in a Brazilian metropolisABSTRACTThis article proposes to discuss the so-called “territory effect” comprehended as the benefits or losses that affect some social groups in consequence of its localization in the urban space. In order to do so, it is analyzed how the place of residence interferes with the access and the incorporation in the labor market based on a research made in the third largest Brazilian capital, the city of Salvador. Firstly, this article directs itself to the previous literature about this phenomenon and, then, to the current discussions about the adverse impacts of segregation. It is also presented the specificities of the city of Salvador from the point of view of the occupation and the differentiation of its territory and of its occupational conditions. Finally, based on RAIS and Censo 2010 special tabulations properly spatialized, this study emphasizes how the “territory effect” operates adversely to the population that is concentrated in the poor periphery, more distant and less occupied, in addition to other factors. This fact also contributes to the occupational vulnerability of their residents and to the reproduction of social inequalities.Key words: Sociospatial Segregation; “Territory effect”; Labor and unemployment; SalvadorREVISITER LES EFFETS DE LIEU: ségrégation et accès au marché du travail dans une métropole brésilienneABSTRACTCet article se propose de discuter le dénommé “effet territoire”entendu comme représentant les bénéfices ou les préjudices qui touchent quelques groupes sociaux à cause de leur localisation dans l’espace urbain. On y analyse comment le local de résidence influence l’accès et l’insertion dans le marché du travail à partir d’une recherche effectuée dans la ville de Salvador, troisième plus grande capitale brésilienne.Pour ce faire, on commence par ce qui a été écrit au sujet de ce phénomène et les discussions courantes sur les impacts nocifs de la ségrégation. Les spécificités de Salvador sont ensuite présentées du point de vue de l’occupation et de la différenciation de son territoire et de ses conditions d’occupation. Enfin, sur la base de croisements spécifiques de la RAIS et du recensement de 2010 dûment spécialisés, le texte montre combien “l’effet territoire” a des effets négatifs pour les populations qui se concentrent dans les banlieues pauvres, plus éloignées et moins équipées et s’ajoutent à d’autres facteurs pour contribuer à une vulnérabilité occupationnelle de ses habitants ainsi qu’à la reproduction d’inégalités sociales.Key words: Ségrégation socio-spatiale; “Effet territoire”; Emploi et chômage; Salvador
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Ramognino, Nicole. "À propos des corps, du temps, de l’espace et de la signification." IV- Controverses et perspectives, no. 61 (December 12, 2017): 167–90. http://dx.doi.org/10.7202/1042374ar.

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Lire librement au-delà des intentions, des « stratégies poïétiques » des auteurs ou du contenu immanent des textes ; sélectionner certaines « traces » et associer des significations ; cheminement réflexif sur les enjeux sociaux de carrière et sur la sensibilité des chercheurs. Interrogation sur thématiques récurrentes de l’enquête : la « longue durée », la territorialisation ou la situation et la question du sens. Deux voies : la méthode de l’ethnographe, et « l’objet observé ». Éclairer la « plus-value » de l’observation ethnographique : des corps en activité qui sont observés (l’activité comme opérateur de production du social), des subjectivités ; traces de processus antérieurs et latéraux, réactualisés ou non dans la forme d’engagement des acteurs en situation ; « localisation » des phénomènes, traces significatives pour reconstruire les représentations, donner sens aux gestes, comportements et activités des acteurs ; enrichissement de notre expérience. Y a-t-il, alors, analyse sociologique ?
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Blanc, Jérôme. "Formes et rationalités du localisme monétaire*." Articles 78, no. 3 (November 9, 2004): 347–69. http://dx.doi.org/10.7202/007256ar.

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RésuméCe texte traite du localisme monétaire. Il est défini comme l’organisation d’une localisation des échanges au sein d’un espace spécifique au moyen d’une adaptation du système monétaire existant ou de la construction d’un système monétairead hoc. Le texte met en avant les formes prises par le localisme monétaire depuis les années quatre-vingt, qui connaît une dynamique très forte. Il distingue un localisme territorial étatique, un localisme territorial infraétatique et un localisme communautaire. Il dégage quatre rationalités dont les diverses combinaisons caractérisent les multiples cas de localisme monétaire contemporains : capter des revenus, protéger l’espace local, dynamiser l’activité locale et transformer la nature des échanges. Cinq exemples illustrent ces combinaisons. La thèse développée est qu’il peut être pertinent d’analyser sous la même bannière du localisme monétaire des phénomènes qui, en général, sont pourtant singularisés ; la mise à jour des rationalités à l’oeuvre permet de saisir cette unité au-delà de la diversité des formes de localisme monétaire.
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VERMOTE, TIMOTHEUS. "Entre système et usage en discours: nouvelles perspectives sur la localisation de l'opposition massif/comptable. Le cas des noms de fruits et de légumes." Journal of French Language Studies 24, no. 3 (August 7, 2013): 403–22. http://dx.doi.org/10.1017/s0959269513000215.

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RÉSUMÉUn sujet crucial concernant l'opposition massif/comptable est l'apparente flexibilité morphosyntaxique régulière de certaines classes sémantiques, comme celle des noms d'animaux (Kleiber, 1999; Nicolas, 2002 et références incluses), ou celle des noms de fruits et de légumes. C'est cette dernière que nous examinons ici, par le biais d'une vaste étude de corpus comprenant l'analyse quantitative (profils distributionnels) et qualitative (effets de sens) des acceptions massives et comptables de 18 items lexicaux. Nos observations nous amènent à postuler un modèle original de la localisation de l'opposition massif/comptable, rendant compte des phénomènes de flexibilité régulière sans recourir à la notion de polysémie, et basé sur un Principe de Double Héritage. Ainsi, nos données suggèrent que les noms de fruits et de légumes présentent de manière intrinsèque les deux acceptions, et hériteraient leur caractère comptable au niveau lexical (propriétés ontologiques) et leur caractère massif à un niveau supra-lexical, de par leur appartenance à une certaine classe sémantico-pragmatique (objets de consommation culinaire).
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Zug, M., and L. Phan. "Horus, un modèle conceptuel de simulation de la pollution en réseau d'assainissement - structure et validation." Revue des sciences de l'eau 12, no. 4 (April 12, 2005): 643–60. http://dx.doi.org/10.7202/705370ar.

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Les rejets urbains par temps de pluie constituent à l'heure actuelle une des causes majeures de la pollution du milieu naturel. Dans ce contexte, la modélisation est un des moyens pour comprendre, caractériser et finalement anticiper cette pollution. L'objet de cet article est la présentation générale du modèle de simulation HORUS et les principaux résultats obtenus en phase de validation. HORUS est un modèle de recherche événementiel de type conceptuel et a pour objectif de reproduire le fonctionnement d'un réseau d'assainissement par temps de pluie, au point de vue de l'hydraulique et de la pollution pour des réseaux pluviaux ou unitaires pouvant contenir des ouvrages particuliers. HORUS simule les différents phénomènes d'accumulation et d'érosion des solides sur les surfaces imperméables ainsi que les phénomènes de sédimentation ou d'érosion en collecteurs, en respectant un niveau de complexité homogène pour l'ensemble des étapes de calcul. Les polluants simulés sont les Matières En Suspension (MES), Demande Chimique en oxygène (DCO) et Demande Biochimique en oxygène à 5 jours (DBO5). HORUS a été calé, validé et transposé sur dix réseaux réels de caractéristiques et de localisations variées, avec une centaine d'événements pluvieux de caractéristiques très différentes. Les différents sites et mesures ont permis une large validation et l'obtention de résultats tout à fait satisfaisants pour les pollutogrammes en concentration et flux. Les résultats de validation qualitative et quantitative sur différents bassins versants sont proposés au sein de cet article.
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Amrani Joutei, K., and Yves Glories. "Etude en conditions modèles de l'extractibillté des composés phénoliques des pellicules et des pépins de raisins rouges." OENO One 28, no. 4 (December 31, 1994): 303. http://dx.doi.org/10.20870/oeno-one.1994.28.4.1134.

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<p style="text-align: justify;">La cinétique de diffusion des composés phénoliques de la baie de raisin varie selon l'origine de ces pigments. Ceux des pellicules diffusent plus rapidement que ceux des pépins. En plus, au sein même des pellicules, les tanins diffusent plus lentement que les anthocyanes. Il apparaÎt, contrairement aux tanins, que la diffusion des anthocyanes en milieu aqueux ne varie pas au cours de la maturation. Ceci est dû à la nature des pigments et à leur localisation. Ainsi, la maturation du raisin est accompagnée par la diminution des teneurs en pectines pariétales des pellicules et par la fragilisation des parois cellulaires déterminée par des traitements aux ultra-sons. Un indice de maturité cellulaire et des indices de diffusion des pigments sont alors déterminés. Ces indices montrent que la diffusion des tanins est influencée par la fragilité des parois cellulaires alors que celle des anthocyanes est indépendante de cette fragilité. Les phénomènes de diffusion des composés phénoliques lors de la vinification sont alors mis en évidence.</p>
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Dessemontet, P. "Des Edge-Cities en Suisse? L'émergence de nouveaux pôles d'activités métropolitaines sur le territoire helvétique." Geographica Helvetica 54, no. 1 (March 31, 1999): 29–36. http://dx.doi.org/10.5194/gh-54-29-1999.

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Abstract. Depuis 20 ans, certaines banlieues de Suisse s'affirment en tant que centres d'emploi tertiaire, à l'instar des Edge-Cities nord-américaines. Le but de cette contribution est de faire le point sur la situation en 1995. Après un bref rappel historique, cette étude propose une méthode statistique de détection du phénomène, qui s'appuie notamment sur les paramètres de croissance du secteur tertiaire, ainsi que sur l'affirmation de ces lieux en tant que centres d'emploi tertiaire. En appliquant cette méthode aux communes suisses, 171 communes formant 61 unités de plus de 500 emplois sont détectées à travers le pays. Ces «Edge-Cities» suisses sont particulièrement importantes aux abords des centres majeurs du pays, comme Zürich et Genève, mais elles colonisent ègalement les espaces métropolitains, suivant les lignes de pénétration que représentent les autoroutes, et délaissant en revanche les régions périphériques. Leur émergence souligne d'une part que les disparités régionales semblent se renforcer, et d'autre part que les centres classiques sont désormais concurrencés par des localisations d'un nouveau style. A ce titre, les «Edge-Cities» suisses, à leur échelle, représentent une problématique nouvelle pour les géographes.
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Saab, Hamid Bou, Nadine Nassif, Antione G. El Samrani, Rosette Daoud, Samir Medawar, and Naim Ouaïni. "Suivi de la qualité bactériologique des eaux de surface (rivière Nahr Ibrahim, Liban)." Revue des sciences de l'eau 20, no. 4 (January 21, 2008): 341–52. http://dx.doi.org/10.7202/016909ar.

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Résumé Le bassin versant du Narh Ibrahim est classé parmi les sites du patrimoine mondial. Les rejets sauvages solides et liquides ont un impact important sur le développement d’une contamination bactériologique tout au long de la rivière. Dans cette étude, des paramètres physico-chimiques et bactériologiques ont été suivis sur neuf sites de prélèvement qui couvrent la rivière Nahr Ibrahim de son amont jusqu’à son estuaire. L’ensemble des paramètres est étudié pendant des périodes de l’année caractérisées par un temps sec ou un temps de crue. Au cours de ces périodes, ces paramètres ont révélé une influence importante du type d’occupation des sols et des phénomènes de lessivage sur la composition bactériologique de la rivière. L’origine et le degré de la contamination bactérienne instantanée ont été également identifiés. Une approche statistique multivariée a montré que l’effet de la localisation du site masque l’effet date sur un même site et pendant la même période. Les sites en aval de la rivière sont caractérisés par une pollution en nitrate et une contamination bactériologique alors que les sites en amont sont marqués par une contamination bactériologique seulement.
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Bourova, Ekaterina, Eric Maldonado, Jean-Baptiste Leroy, Rachid Alouani, Nicolas Eckert, Mylene Bonnefoy-Demongeot, and Michael Deschatres. "A new web-based system to improve the monitoring of snow avalanche hazard in France." Natural Hazards and Earth System Sciences 16, no. 5 (May 27, 2016): 1205–16. http://dx.doi.org/10.5194/nhess-16-1205-2016.

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Abstract. Snow avalanche data in the French Alps and Pyrenees have been recorded for more than 100 years in several databases. The increasing amount of observed data required a more integrative and automated service. Here we report the comprehensive web-based Snow Avalanche Information System newly developed to this end for three important data sets: an avalanche chronicle (Enquête Permanente sur les Avalanches, EPA), an avalanche map (Carte de Localisation des Phénomènes d'Avalanche, CLPA) and a compilation of hazard and vulnerability data recorded on selected paths endangering human settlements (Sites Habités Sensibles aux Avalanches, SSA). These data sets are now integrated into a common database, enabling full interoperability between all different types of snow avalanche records: digitized geographic data, avalanche descriptive parameters, eyewitness reports, photographs, hazard and risk levels, etc. The new information system is implemented through modular components using Java-based web technologies with Spring and Hibernate frameworks. It automates the manual data entry and improves the process of information collection and sharing, enhancing user experience and data quality, and offering new outlooks to explore and exploit the huge amount of snow avalanche data available for fundamental research and more applied risk assessment.
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Augustin, Jean-Pierre. "Sports, violences et territoires." Cahiers de géographie du Québec 53, no. 150 (February 11, 2010): 369–84. http://dx.doi.org/10.7202/039186ar.

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RésuméLes analyses plurielles concernant le couple sports et violences se multiplient: pour certains, le sport s’inscrit clairement dans un processus historique de domination symbolique et rituelle de la violence et de régulation de l’agressivité, alors que pour d’autres, la violence est au coeur de l’organisation territoriale des activités sportives et l’un des principaux maux dont souffrent ces activités. Mais les violences dans le sport se situent dans des territoires et la géographie, en précisant leurs localisations, leurs dimensions et leurs propriétés, permet l’étude des rapports des sociétés à leurs espaces. Cet article vise à montrer comment les violences accompagnant les pratiques sportives se situent dans des lieux spécifiques, que ce soit autour des stades, dans les stades ou dans les espaces de nature accaparés par des groupes de pratiquants. Il est à la fois un état des lieux prenant en compte diverses recherches en cours et une invitation à poursuivre les réflexions territoriales concernant le couple violences et sports. Après la présentation des interprétations historiques du phénomène considérant le sport de compétition soit comme un élément des codifications de la violence, soit comme une guerre en miniature, notre article propose une analyse des violences contemporaines autour des stades de football (soccer) et enfin une réflexion sur les affrontements territoriaux des sportifs.
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Crabbé, Philippe. "François Perroux et Ilya Prigogine: Systèmes complexes et science économique." Études internationales 29, no. 2 (April 12, 2005): 405–21. http://dx.doi.org/10.7202/703883ar.

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Perroux s'intéressait aux travaux de Prigogine, un des fondateurs de la pensée complexe. Ce dernier avait introduit la notion de structure dissipative auto-organisatrice dans les systèmes thermodynamiques irréversibles loin de l'équilibre. Un système est complexe s'il peut être compris au moyen de la pensée complexe telle que définie par Morin et, à condition d'être représentable mathématiquement, s'il est doté d'une dynamique complexe au sens mathématique du mot. Cette dynamique complexe correspond aux propriétés asymptotiques (par application de la loi des grands nombres et existence de points fixes) d'un système d'équations différentielles déterministes auquel est donnée une interprétation stochastique tant par Prigogine en thermodynamique que par Arthur en science économique. Tout comme Perroux, Arthur examine des situations de rendements croissants sujettes à effets de rétroaction positive et à effets de réseau. Ces situations permettent de rendre compte de l'évolution de la technologie et de la localisation de l'activité économique parmi d'autres phénomènes. Dans le cadre de l'économie évolutive, Kaufman étudie la connectivité du tissu mouvant des relations économiques par le truchement des paysages d'aptitudes tandis que Holland étudie ces relations par le truchement d'algorithmes génétiques. Ces situations permettent de rendre compte de la multiplicité des usages de nouveaux produits et de leur combinaison avec des produits déjà existants ainsi que des stratégies adaptatives à leur égard.
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Proulx, Marc-Urbain. "La mouvance contemporaine des territoires : la logique spatiale de l’économie au Québec." Recherche 47, no. 3 (March 9, 2007): 475–502. http://dx.doi.org/10.7202/014655ar.

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Notre analyse permet d’illustrer les nouvelles formes issues de la dynamique spatiale contemporaine du Québec sous l’influence de forces spécifiques. Nous constatons d’abord une dualité spatiale entre, d’une part, les territoires centraux qui répondent assez bien au modèle alvéolaire classique de Lösch et, d’autre part, les territoires périphériques caractérisés par des établissements dispersés, discontinus et distants, répondant davantage au modèle mercantile de Vance. Ce dernier considère la position forte « d’avant-postes d’occupation territoriale » qui rayonnent sur de vastes superficies en définissant des axes de pénétration périphérique. À l’observation attentive de l’espace Québec, d’autres modèles expliquent plus ou moins parfaitement certains phénomènes territoriaux. Nous constatons, à cet effet, que le modèle auréolaire classique explique mal désormais les nouvelles formes territoriales induites par l’urbanisation diffuse. Certains repositionnements spatiaux des dernières décennies défient, sans la renverser cependant, la hiérarchie urbaine formalisée jadis par les analystes spatiaux. Hiérarchie urbaine qui semble par ailleurs ne s’appliquer que très imparfaitement au Québec pour expliquer l’agencement de divers centres souvent très distants qui forment en réalité des sous-systèmes urbains distincts. En outre, les optima de localisation en contexte contemporain soutiennent la formation progressive de quatre catégories de « zones économiques spécialisées » au travers desquelles nous notons la présence d’un « croissant manufacturier » sur l’axe des Appalaches dans le sud-est. Toutes ces formes contemporaines dessinées de plus en plus par les activités socioéconomiques offrent inévitablement de nouvelles cibles territoriales à la politique publique, notamment au regard du transport, de l’emploi, de l’innovation, de l’utilisation du sol et du développement local.
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Gras, A. "Borderline halluciné, psychiatre perplexe." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 556. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.361.

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La présence d’hallucinations chez un patient souffrant d’un trouble de personnalité borderline (TPB), ou état limite, est une situation clinique courante qui peut mettre le psychiatre en difficulté. En effet, l’hallucination n’étant pas reconnue comme un symptôme appartenant au tableau clinique de ce trouble, sa présence pose la question du diagnostic différentiel avec la schizophrénie. Or l’histoire du concept de TPB est celle d’une progressive autonomisation vis-à-vis du groupe des psychoses, passant d’un trouble para-psychotique dans les années 1940 à une troisième voie structurelle, indépendante de la névrose et de la psychose, dans les années 1980. Dès lors, le constat clinique d’hallucinations dans le TPB vient rouvrir un débat de plus de 40 ans sur la place de cette entité au sein de la nosologie psychiatrique. L’étude de la littérature scientifique récente sur ce sujet apporte des éclaircissements. Des hallucinations, essentiellement acoustico-verbales, sont retrouvées chez environ 30 % des patients souffrant de TPB. La plupart d’entre elles sont transitoires, déclenchées par des situations de stress, mais certaines durent plusieurs années. Sur le plan clinique, elles ont les mêmes caractéristiques que les hallucinations retrouvées dans la schizophrénie en termes de fréquence, de durée, de localisation spatiale, de niveau sonore et de contrôlabilité. Les seules différences sémiologiques sont un contenu plus négatifs (voix insultantes) et une détresse plus intense du sujet vis-à-vis de ces phénomènes hallucinatoires. Le terme de « pseudo-hallucinations », souvent utilisé à tord dans cette situation, devrait être abandonné car il disqualifie le vécu des patients et n’est pas cliniquement pertinent. En outre, l’attitude qui consiste à attribuer systématiquement les symptômes hallucinatoires du TPB à une comorbidité (prises de toxiques associées, troubles de l’humeur) n’est pas justifiée au regard de la littérature. Ainsi, dans l’état actuel des connaissances, les hallucinations peuvent être considérées comme un symptôme du TPB.
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Israël-Jost, Vincent. "Analyse des images scientifiques par le concept d’observation." 37, no. 3 (January 5, 2010): 9–17. http://dx.doi.org/10.7202/038801ar.

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Résumé Une partie importante des images scientifiques sont produites dans le but d’observer des entités ou des phénomènes, c’est-à-dire d’obtenir à leur sujet une connaissance sûre, acquise par des moyens aussi directs que possible. Ce rôle des images et des instruments qui les produisent a été évalué par les philosophes, en particulier depuis le début des années 1980, pour tenter de comprendre si l’emploi du terme « observer » est justifié dans le cas où une chaîne complexe d’instrumentation est mise en place pour produire des images. Dans ce cas, en effet, on peut craindre une contamination des images à la fois par des artefacts, en cas de défaut du dispositif expérimental, et par les théories sur lesquelles repose ce même dispositif. Sans se prononcer sur la validité des instruments pour l’observation dans le présent travail, nous décrivons en quoi les analyses philosophiques relatives à cette question sont insuffisantes pour rendre compte de l’utilisation réelle qui est faite des images par les scientifiques. Nous tirons deux éléments importants de cette analyse : d’une part, la nécessité de considérer une image à la lumière d’un contexte scientifique spécifique qui donne l’objectif de la démarche expérimentale et précise ce que l’on tente d’observer et, d’autre part, le fait que des phénomènes de la plus grande variété peuvent être représentés sur une image. Ce deuxième aspect s’oppose à l’idée très généralement partagée par les philosophes que seules les propriétés spatiales des entités pourraient être explorées par l’image. Pour importants que soient ces aspects de forme, d’échelle et de localisation, il faut les compléter d’abord par la possibilité d’explorer des propriétés physiques détectables, telles que la luminosité, la radioactivité, etc., et ensuite, en introduisant la notion de propriétés de haut niveau, propres à chaque domaine des sciences. Nous ouvrons ainsi la question de savoir si l’on peut observer des phénomènes aussi divers que la perfusion cardiaque, la production d’énergie dans le noyau solaire, la région des émotions sur des images cérébrales de résonance magnétique fonctionnelle, etc.
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Monika, Salzbrunn. "Migration." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.059.

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En anthropologie, la migration, du mot latin migratio, signifie en principe un déplacement physique d’un être humain (migration humaine), bien que des déplacements non-humains soient aussi qualifiés de migrations (migration animale, migration de plantes, migration de planètes etc.). Suite à la généralisation de l’État-nation comme forme d’organisation politique au 19e siècle, on distingue surtout la migration transnationale (qui implique le déplacement d’au moins une frontière nationale) et la migration interne (à l’intérieur de frontières étatiques). Par ailleurs, ces migrations peuvent prendre la forme d’une migration pendulaire (mouvement de va-et-vient), circulaire (mouvement en cercle), saisonnière (migration de travail influencé par les saisons agricoles) ou durable, menant à une installation et une naturalisation. Parmi les causes, on a longtemps souligné les migrations de travail alors que les cas de migrations climatiques et forcées augmentent de façon significative : migrations imposées par le contexte, notamment politique, par exemple pendant une guerre civile ou encore déplacements engendrés par des changements climatiques comme une sècheresse ou l’avancement du désert dans la zone du Sahel. Le tourisme est parfois considéré comme une forme volontaire de migration à courte durée. Jusqu’à présent, peu de travaux lient les réflexions sur les migrations avec celles sur la mobilité (Ortar, Salzbrunn et Stock, à paraître). Certaines recherches sur l’ethnicité (Barth 1999 [1969]) et la transnationalisation ainsi que de nouvelles catégories statistiques développées au niveau gouvernemental témoignent du fait que certaines personnes peuvent être considérées ou perçues comme migrant-e-s sans avoir jamais effectué un déplacement physique au-delà des frontières nationales de leur pays de naissance. Ainsi, aux Pays-Bas et en Belgique, dans le discours politique, on distingue parfois autochtones (grec, littéralement terre d’ici) et allochtones (grec, littéralement terre d’ailleurs). Au Pays-Bas, on entend par allochtone une personne qui y réside et dont au moins un parent est né à l’étranger. Ce terme était destiné à remplacer le terme « immigré », mais il continue à renvoyer des résidents (voire des citoyens) à (une partie de) leur origine. Le terme allemand « Migrationshintergrund » (littéralement background migratoire) pose le même problème. L’anthropologie s’intéresse de facto dès l’émergence de la discipline aux migrations, notamment dans l’étude de sociétés pastorales (en focalisant les déplacements des éleveurs et de leurs troupeaux) ou dans l’analyse des processus d’urbanisation (suite à la migration du monde rural vers les villes). En revanche, l’anthropologie des migrations et de la transnationalisation n’émergent que dans les années 1990 en tant que champ portant explicitement ce nom – d’abord dans le monde anglophone (Glick Schiller N., Basch L. et C. Blanc Szanton 1992, Hannerz U. 1996), et ensuite dans le monde francophone (Raulin A., D. Cuche et L. Kuczynski 2009 Revue Européenne des Migrations internationales, 2009, no. 25, vol. 3), germanophone (Pries L. 1996), italophone (Riccio 2014), hispanophone, lusophone etc.. La traite des esclaves et les déportations de millions de personnes d’Afrique Sub-Saharienne vers l’Europe et les Amériques, qui ont commencé au 17e siècle et duré jusqu’en 1920, ont été étudiées dans le cadre de l’anthropologie marxiste (Meillassoux 1986) puis par des historiens comme Olivier Pétré-Grenouilleau (2004) ou encore par Tidiane N’Diaye (2008), ce dernier ayant mis l’accent sur la longue et intense implication de commerçants arabes dans la traite négrière. La violente « mission civilisatrice » ou campagne de conquête coloniale a très souvent été accompagnée d’une mission de conversion au christianisme, ce qui a fait l’objet de publications en anthropologie depuis une trentaine d’années sous l’impulsion de Jean et John Comaroff (1991) aux Etats-Unis, et plus récemment en France (Prudhomme 2005). Selon les contextes régionaux, l’une ou l’autre forme de migration a été étudiée de manière prépondérante. En Chine, les migrations internes, notamment du monde rural vers les villes, concernent presque autant de personnes dans l’absolu (229,8 millions en 2009 selon l’Organisation internationale du Travail) que les migrant-e-s transnationaux dans le monde entier (243,7 millions en 2015 selon les Nations Unies/UN International Migration Report). Le pourcentage de ces derniers par rapport à la population mondiale s’élève à environ trois pour cent, ce qui semble en décalage avec la forte attention médiatique accordée aux migrant-e-s transnationaux en général et aux réfugiés en particulier. En effet, la très grande majorité des déplacé-e-s dans le monde reste à l’intérieur des frontières d’un État-nation (Withol de Wenden C., Benoît-Guyod M. 2016), faute de moyens financiers, logistiques ou juridiques (passeport, visa). La majorité des réfugiés politiques ou climatiques reste à l’intérieur des frontières nationales ou dans un des pays voisins. Ainsi, selon l’UNHCR/ l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés, sur les 65,3 millions de personnes déplacées de force, 40,8 millions étaient des déplacé-e-s internes et seulement 3,2 millions des demandeur-e-s d’asile en 2015. L’urbanisation croissante qui s’opère dans le monde suscite une augmentation de la migration de travail, notamment en Chine. Dans cet État, le système d’enregistrement et d’état-civil (hukou) limite l’accès aux services sociaux (santé, école, etc.) à la commune de naissance : un changement de résidence est soumis à des conditions restrictives, ce qui engendre une perte de droits élémentaires pour des dizaines de millions de migrants ruraux ne possédant pas de permis de résidence (Jijiao 2013). En France, jusqu’au tournant culturel (qui marque une bifurcation de la focale de la recherche vers les appartenances culturelles et religieuses des personnes étudiées) dans les années 1990, les sciences sociales des migrations, notamment la sociologie des migrations, ont surtout étudié les conditions et rapports de travail, les inégalités sociales ou encore la politique du logement et les inégalités spatiales (Salzbrunn 2015), conduisant ainsi à une très forte focalisation sur les rapports de classe et sur les conditions de vie des immigré-e-s des anciennes colonies. La migration des personnes hautement qualifiées n’a en revanche été que peu étudiée. Après la chute du mur de Berlin, les « appartenances multiples » (concept central de l’ouvrage de Yuval-Davis, Viethen et Kannabiran 2006), notamment religieuses (Capone 2010), ont été privilégiées comme objet de recherche. Cette tendance, accompagnée par un climat politique de plus en plus xénophobe dans certains pays européens, a parfois pointé vers une « ethnicisation » de la religion (Tersigni, Vincent et Willems, à paraître). Le glissement de perception d’une population de la catégorie des « travailleurs immigrés » ou « Gastarbeiter » (littéralement « travailleurs invités ») vers celle de « musulmans » s’inscrit dans un processus d’altérisation, sous-entendant dans les deux cas qu’il s’agit d’un groupe homogène marqué par les mêmes caractéristiques, et ignorant de ce fait la « diversité au sein de la diversité » (Vertovec 2010), notamment les différences en termes de niveau de formation, de genre, d’âge, de statut juridique, de préférence sexuelle, du rapport aux discours et pratiques religieux etc. Beaucoup d’études se sont ainsi focalisées sur des groupes fondés sur le critère d’une nationalité ou d’une citoyenneté commune, ce qui a été critiqué comme relevant d’un « nationalisme méthodologique » (Glick Schiller et Caglar 2011). Même le nouveau champ de recherches consacré aux espaces sociaux transnationaux (Basch, Glick Schiller et Szanton Blanc 1992 ; Salzbrunn 2016) a parfois été (auto-)critiqué pour la reproduction des frontières nationales à travers une optique transnationale. Ont alors émergé des réflexions sur une relocalisation de la migration (Glick Schiller et Caglar 2011) et sur l’enracinement spatial de la migration dans des espaces sociaux translocaux (Salzbrunn 2011). Bien que la moitié de la population migratoire soit féminine, les aspects de genre n’ont été étudiés que très tardivement (Morokvasic-Müller 1984), d’abord dans un contexte de regroupement ou de liens familiaux maintenus pendant la migration (Delcroix 2001 ; Kofman 2004 ; Kofman et Raghuram 2014), puis dans celui des approches féministes du développement (Verschuur et Reysoo 2005), de la migration du travail et des frontières genrées (Nouvelles Questions Féministes 26, 2007). En effet, les dynamiques internationales dans la division du travail engendrent une chaîne globale des soins (« global care chain ») qui repose essentiellement sur les femmes, que ce soit dans le domaine médical, de la pédiatrie ou des soins aux personnes âgées. La réflexion sur la division internationale du travail reproductif a été entreprise par Rhacel Parrenas (2000) et développée par Arlie Hochschild (2000). On peut obtenir une vue d’ensemble des projets européens consacrés au genre et à la migration, voir les résultats du projet européen GEMMA. Enhancing Evidence Based Policy-Making in Gender and Migration : http://gemmaproject.seminabit.com/whatis.aspx En anthropologie politique, l’évolution de systèmes politiques sous l’impact d’une migration de retour, a été étudiée dans un contexte postcolonial (von Weichs 2013). De manière générale, les réflexions menées dans un contexte études postcoloniales de ce type n’ont été entreprises que tardivement en France, et ce souvent dans une optique très critique, voire hostile à ces débats (L’Homme 156, 2000). Parmi les autres sujets traités actuellement en anthropologie des migrations se trouvent les inégalités sociales et spatiales, les dynamiques religieuses transnationales (Argyriadis et al. 2012), les réfugiés et leurs moyens d’expressions politiques et artistiques (Salzbrunn 2014) ou musicales (Civilisations 67, 2018 ; Salzbrunn, Souiah et Mastrangelo 2015). Enfin, le développement conceptuel du phénomène de transnationalisation ou des espaces sociaux translocaux, voire le retour à la « localisation de la migration » (titre de l’ouvrage de Glick Schiller et Caglar 2011) sont des réponses constructives à la question : Comment étudier les migrations dans des sociétés super-diverses (Vertovec 2011) sans réifier leurs appartenances ?
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Singleton, Michael. "Magie et sorcellerie." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.099.

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Анотація:
Bien avant que Heidegger ait insisté sur la nécessité de poser la bonne question (Fragestellung), les Scolastiques en établissaient l’état (status questionis) avant d’y répondre. Or, les savants occidentaux qui se sont interrogés à propos des phénomènes de la Magie et de la Sorcellerie ont souvent sauté à pieds joints dans le piège ethnocentrique tendu aussi bien par leur tradition gréco-latine et judéo-chrétienne que leur usage d’une langue indoeuropéenne. D’une part, la première a opposé les Vérités objectives de la Raison pure aux dérapages subjectifs de la Déraison émotive et la morale de la Religion révélée à l’immoralité de la superstition satanique. D’autre part, le second, à cause de la distinction factice entre le nom (nature) et le verbe (action adventice) a dissocié comme allant de soi les substances permanentes et profondes des choses de leurs variations accidentelles. Il se fait que ces présupposés paradigmatiques sont ignorés par la plupart des cultures non occidentales et préjugent la compréhension équitable de celles-ci par des esprits occidentaux. Pour bien le comprendre, jusqu’à preuve manifeste du contraire, il faut assumer que l’Autre le soit radicalement : qu’il a fait son monde en fonction de principes primordiaux et de préoccupations pratiques irréductibles à leurs pendants responsables pour le monde occidental et qu’il en parle de manière tout aussi incommensurable. Pour commencer au commencement : tout ce qui fait sens part de et revient à un acteur personnel, à un « Je », incarné dans son corps propre d’instant en instant et incorporé en continu dans sa situation sociohistorique. A supposer que « Je » soit un anthropologue occidental ou occidentalisé (il n’y en a pas d’autres) alors il aborde les faits ou les construits culturels d’autrui avec le déjà tout fait chez lui dont sa rationalité (scientifique) et sa religiosité (chrétienne) avec le risque d’identifier son interlocuteur indigène comme lui-même en plus petit et en moins performant. Le seul moyen d’éviter cette réduction des réalités d’autrui aux réalisations de chez soi est de le rencontrer en fonction de prémisses purement heuristiques telles qu’en amont, la primordialité de l’Agir et en aval, la localisation des actions de fait dans des lieux particuliers. Si tous les vivants, les humains inclus, cherchent à en sortir, justement, vivants, ils le font dans le milieu ou mode de (re)production où ils se retrouvent et avec la mentalité et selon les mœurs qui s’y trouvent. C’est dire que l’abc de l’approche anthropologique est d’ordre topologique : à chaque lieu (topos) sa logique et son langage. Or, abstraction faite de son dénigrement rationaliste et religieux, la magie définie comme la confiance (aveugle) dans l’efficacité (automatique) du recours (rigoureux voire rigoriste) à des moyens (mécaniques), des gestes (immuables) et des formules (figées), possède en propre un milieu où il a droit d’avoir lieu. Néanmoins, commençons par le non-lieu de la magie. Chez les Pygmées Bambuti du Congo il n’y a ni prêtre ni politicien, ni policier ni professeur, ni plombier ni prédateur. Par conséquence, en l’absence de tout Dehors pesant, idéologique ou institutionnel, il est tout à fait topo-logique que dans ses rapports avec les siens et la Forêt le « Je » le Mbuti ne se fie qu’à son dedans. D’où le fait que les topographes du monde pygmée ont constaté non seulement qu’il était sans magie aucune mais que sa religiosité étant une affaire de pure spiritualité personnelle il y avait peu de sens à parler d’une religion pygmée faute de spéculations dogmatiques et de structures cléricales. Par contre, chez leurs voisins, des agriculteurs bantous, les mêmes topographes (surtout les théologiens parmi eux) ont conclu que la magie avait largement pris le dessus sur le religieux. Mais, de nouveau, rien de plus topologiquement normal dans ce constat. Quand, dans un village bantou ou dans une paroisse ouvrière, tout vous tombe dessus en permanence du dehors et d’en haut, il n’y a guère de place pour le genre de religiosité profonde que peuvent se permettre des gens soit libres de leurs moyens soit en ayant peu. Quand les ancêtres ou l’administration vous ont imposé des tabous et des interdits dont le non-respect même involontaire entraine des sanctions immédiates et automatiques, quand votre comportement quotidien est préprogrammé à la lettre de votre condition sociale, de votre âge et sexe, quand pour faire face vous avez besoin des autorités et des experts, quand en respectant minutieusement le règlement vous évitez les ennuis et quand en remplissant correctement les formulaires des allocations familiales et autres vous sont acquises comme par magie… comment ne pas croire que des objets matériels et des opérations rituels produisent infailliblement par le simple fait d’avoir été scrupuleusement activés (ex opere operato) les objectifs escomptés ? Entre le respect irréfléchi des tabous ancestraux et l’observance stricte des commandements de l’Eglise, entre le recours à des amulettes prescrites par votre « sorcier » traitant et la foi dans les médailles miraculeuses distribuées par votre curé paroissial, entre l’efficacité ipso facto des malédictions et des bénédictions du magicien villageois et les paroles de transsubstantiation d’un prêtre catholique (même en vue d’une messe noire), il y a beau béer une abime théologique, topologiquement parlant c’est du pareil au même. De ce point de vue topologique, les missionnaires, notamment catholiques, n’ont pas tant converti le païen superstitieux à la religion révélée que remplacé la magie indigène par un succédané chrétien. Si, en devenant catholiques les WaKonongo que j’ai côtoyé dans la Tanzanie profonde entre 1969 et 1972 ont cessé de sacrifier un poulet noir à Katabi et commencé à se payer des messes à la Vierge contre la sécheresse c’est que restés foncièrement pagani ou ruraux, cette nouvelle interlocutrice leur était parue plus faiseuse de pluie que le préposé d’antan. Avant d’éventuellement passer à leur consécration ou à leur condamnation, il faut enlever dans la présence ou l’absence du langage et de la logique ritualiste (décrits et parfois décriés comme « la mentalité et mécanique magique ») tout ce qui relève inéluctablement du lieu. Ce ne sont pas les seuls rationalistes ou religieux occidentaux qui, en escamotant leurs conditions topologiques, se sont lancés dans appréciations et dépréciations intempestives de la magie et la sorcellerie. Les Pygmées préférant faire l’amour avec des femmes réglées se moquaient de la peur bleue du sang menstruel éprouvée par des Bantous. Débarqués volontairement au village, ils faisaient semblant de croire aux menées mortelles des sorciers afin de ne pas compromettre les ponctions qu’ils opéraient auprès de leur prétendus « Maîtres ». Les Ik, les pendants ougandais des Bambuti, tout en sachant que des rites magiques (sacrifice du poulet ou de la messe) ne pouvaient pas produire de la pluie en inventaient de toutes pièces pour profiter de la crédulité de leurs voisins pasteurs et agriculteurs. Il existe donc des lieux sans sorcellerie. Mais si c’est le cas, c’est surtout parce que pas plus que Le Mariage ou La Maladie et un tas d’autres choses du même gabarit onto-épistémologique, La Sorcellerie « ça » n’existe pas en tant qu’une substantialité qui serait solidement significative indépendamment de ses manifestations singulièrement situées. N’existent pleinement en définitive que des mariés, des malades et des sorciers. Le fait de s’exprimer en une langue indoeuropéenne induit cette illusion essentialiste que les pratiquants d’une autre langue ne partagent pas. En disant « il pleut » ou « it’s raining » nous imaginons instinctivement que le sujet de la phrase représente une entité essentielle, la pluie, qui existe au préalable avant, comme le verbe l’implique, qu’il se mette tout d’un coup mais après coup à pleuvoir. Or, et de manière autrement plus phénoménologiquement plausible, un peuple indien de l’Amérique du Nord, les Hopi, non seulement pensent uniquement à un processus, « la pluviation », mais quand ils en parlent ciblent une expérience particulière. Forcé et contraint par les évidences ethnographiques, ayant eu à enquêter sur des cas concrets de sorcellerie entre autres en Tanzanie, au Nigeria, au Congo, en Ethiopie et au Sénégal, j’ai chaque fois eu l’impression non pas d’avoir eu affaire à des variations de la Sorcellerie ut sic et en soi mais à des individus et des instances aussi incompressibles qu’incommensurables entre eux. Débarqué chez les WaKonongo non seulement avec des histoires de sorcellerie à l’occidentale en tête mais l’esprit empli d’élucubrations théoriques que j’imaginais devoir faire universellement loi et univoquement foi, mes interlocuteurs m’ont vite fait comprendre que je me trouvais ailleurs dans un monde tout autre. Puisqu’ils parlaient de mchawi et de mlozi, ayant en tête la distinction zande, j’ai demandé si le premier n’était pas mal intentionné à l’insu de son plein gré là où le second empoisonnait littéralement la vie des siens. Ils m’ont répondu n’avoir jamais pensé à cette possibilité, mais qu’ils allaient y réfléchir ! En conséquence, j’ai cessé de les harceler avec mes questions me contentant d’observer ce qu’ils disaient d’eux-mêmes et de participer à ce qu’ils faisaient – y inclus à des procès contre des sorciers. Ignorant notre dualisme manichéen (le Bon Dieu luttant avec le Mal incarné pour sauver les âmes du péché) ainsi que des manuels rédigés par des Inquisiteurs célibataires obsédés par « la chose », leurs sorciers n’avaient jamais pensé qu’ils pouvaient profiter d’un pacte avec le Diable et donner libre cours en sa compagnie à leur perversité sexuelle. Anthropophages, leurs sorciers avaient surtout faim (comme les WaKonongo eux-mêmes lors de la soudure ou des famines) et se débrouillaient sans faire appel à des démons. En outre, loin s’en faut, tous les wachawi n’étaient pas méchamment mauvais. Lors d’une réunion pour créer un village ujamaa personne n’a bronché quand parmi les spécialistes requis quelqu’un proposait un sorcier. « Etre vieux » et « être sorcier » semblaient parfois synonyme – peut-être comme l’aurait dit Gabriel Marcel, à cause du mystère qui entoure l’autorité des survivants. Traité de sorcier moi-même, on m’a rassuré que je comptais parmi les wachawi wa mchana (de plein jour) et non wa usiku (de la nuit). Si j’ai dû quitter précipitamment mon village c’est qu’à l’encontre des miens, contents d’avoir eu enfin affaire à un Blanc au courant du programme africain, les autorités du pays n’appréciaient guère le fait que j’aurais téléguidé des serpents sur un village rival. A première vue paradoxalement, la sorcellerie fonctionnait comme un mécanisme de justice distributive : ayant proposé de lui procurer de la tôle ondulée, un voisin dynamique a décliné mon offre de peur que le premier à en profiter des vieux jaloux n’envoient de nuit des hyènes dévorer les viscères de sa femme et ses enfants : « tant que tout le monde n’est pas en mesure de se procurer de la tôle » dit la croyance « personne n’y a droit ». Enfin et surtout, quand les WaKonongo parlaient de l’uchawi en général ils ne le faisaient jamais à froid afin d’aboutir au genre d’abstraction analytique d’ordre structurelle et substantialiste qui fait la joie des anthropologues théoriciens. C’était toujours à chaud et de manière heuristique : « n’ayant pas encore deviné le nom du mchawi qui m’en veut à mort je suis bien obligé de le situer dans un nébuleux anonyme ». Entre des hypothétiques sinon chimériques lames de fond qui ont pour nom la Magie ou la Sorcellerie et l’écume ethnographique qui émerge d’une multiplicité de monographies irréductibles, il faut bien choisir. Or, si l’anthropologie est ce que les anthropologues ont fait, font et feront, il n’y a pas de raison de croire que, pour l’essentiel, les magiciens et les sorciers (les uns plus approximativement que les autres), ne seraient que des avatars sociohistoriques de la Magie ou la Sorcellerie archétypiques fonctionnant comme des Réels de référence transhistorique et transculturels. Avant de les atteler accessoirement à l’une ou l’autre de ses charrues conceptuelles, l’anthropologue a intérêt de s’attarder sur le sort de ses bœufs vivants. En se contentant de faire état de ce que les magiciens et les sorciers ont diversement fait, font distinctement et feront autrement, on risque moins d’être victime de cette illusion d’optique ontologique que Whitehead décriait comme du « misplaced concreteness » - la confusion entre des substances purement spéculatives et la signification toujours singulière des « singletons » sociohistoriquement situées !

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