Статті в журналах з теми "Pratique d'accompagnement"

Щоб переглянути інші типи публікацій з цієї теми, перейдіть за посиланням: Pratique d'accompagnement.

Оформте джерело за APA, MLA, Chicago, Harvard та іншими стилями

Оберіть тип джерела:

Ознайомтеся з топ-22 статей у журналах для дослідження на тему "Pratique d'accompagnement".

Біля кожної праці в переліку літератури доступна кнопка «Додати до бібліографії». Скористайтеся нею – і ми автоматично оформимо бібліографічне посилання на обрану працю в потрібному вам стилі цитування: APA, MLA, «Гарвард», «Чикаго», «Ванкувер» тощо.

Також ви можете завантажити повний текст наукової публікації у форматі «.pdf» та прочитати онлайн анотацію до роботи, якщо відповідні параметри наявні в метаданих.

Переглядайте статті в журналах для різних дисциплін та оформлюйте правильно вашу бібліографію.

1

Vallée, Catherine, Natacha Courtemanche, and Thierry Boyer. "Au-delà des assises conceptuelles : Illustration d’une pratique de suivi communautaire en équipe." Dossier : Le suivi communautaire 23, no. 2 (September 11, 2007): 48–69. http://dx.doi.org/10.7202/032453ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
RÉSUMÉ Les auteurs proposent un survol de la pratique du suivi communautaire, à partir de ses valeurs, de ses fonctions inhérentes, de façon générique. Allant au-delà des différents modèles de pratique, ils cherchent à illustrer ce qui distingue ce suivi des autres services externes ou dans la communauté. Ils en présentent ensuite l'actualisation au Service d'Accompagnement et de Soutien Communautaire (SASC) du Centre hospitalier Pierre-Janet. Une vignette, écrite avec une usagère, illustre les aspects quotidiens et cliniques, tandis que les aspects structuraux et organisationnels sont discutés en lien avec l'organisation régionale des services de santé mentale.
2

Péoc’h, Nadia. "Le MAPP (Mode d'Accompagnement Pédagogique Personnalisé) Un modèle opératoire de compréhension d'une pratique d'accompagnement de l'étudiant en soins infirmiers." Recherche en soins infirmiers N° 92, no. 1 (2008): 95. http://dx.doi.org/10.3917/rsi.092.0095.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
3

Stoloff, Sacha, Carlo Spallanzani, and Jean-Pierre Brunelle. "Le cycle de Kolb appliqué à un processus de supervision pédagogique classique : perceptions des supervisés à propos du dispositif d'accompagnement." Approches inductives 3, no. 1 (February 17, 2016): 125–56. http://dx.doi.org/10.7202/1035197ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
La mise en place de modalités de transformation de pratiques s’avère toujours un défi. Dans cette étude, un processus de supervision classique est implanté auprès d’intervenants afin de les aider à devenir formateurs auprès de leurs pairs. De façon à favoriser l’adoption d’une posture réflexive des supervisés, les auteurs se sont appuyés sur le modèle de l’apprentissage expérientiel de Kolb. La démarche d’accompagnement s’est déroulée sur trois mois et a jumelé des rencontres individuelles et collectives, pratiques et théoriques, respectant les besoins des supervisés et de l’organisme mandataire. L’objectif de l’étude est de décrire l’expérience des supervisés par rapport au dispositif d’accompagnement offert et l’impact perçu sur leur prestation. À ces fins, un entretien de groupe mené auprès de cinq formateurs a permis de recueillir leurs perceptions. Les résultats font ressortir les enjeux, les défis et les avantages d’un dispositif d’accompagnement enrichi d’une pratique réflexive structurée et soutenue.
4

Potvin, Nelson. "L’évaluation en tant qu’instrument d’amélioration des politiques. Une stratégie d’accompagnement." Service social 47, no. 1-2 (April 12, 2005): 137–52. http://dx.doi.org/10.7202/706785ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Cet article constitue une réflexion sur la pratique de l'évaluation des politiques au sein du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec. Nous y proposons différentes avenues afin d'assurer un meilleur arrimage entre le processus d'implantation des politiques et leur évaluation. La stratégie de l'évaluation d'accompagnement, dont il est question dans cet article, ne constitue pas un nouveau type d'évaluation. Elle sert davantage à promouvoir la formulation d'une attitude d'ouverture d'esprit, de la part de l’évaluateur, à l'égard de la mise en place des politiques. Une illustration de cette approche est fournie à partir du bilan d'implantation de la politique de santé mentale.
5

Real, Romain, Magali Pralus, Maurice Pillet, and Ludovic Guizzi. "Une première étape vers le Lean dans les entreprises de sous-traitance mécanique, retour sur 7 ans de pratique." Revue Française de Gestion Industrielle 29, no. 1 (March 1, 2010): 71–86. http://dx.doi.org/10.53102/2010.29.01.619.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Les exigences de compétitivité croissantes conduisent les entreprises à revoir leurs systèmes de production. Un nombre important d'entreprises se tourne alors vers le Toyota Production System et le Lean. Ces approches novatrices conduisent à des résultats impressionnants en recherchant autant l'élimination des gaspillages que l'amélioration continue. Nous présentons dans cet article la première partie d'une étude de sept années d'accompagnement collectif basé sur le Lean dans les PME de la Vallée de l'Arve, spécialisées dans le décolletage. Malgré la simplicité apparente des principes du Lean, l'étude montre la difficulté d'arriver à des résultats durables pour les entreprises ciblées. Nous faisons ici une analyse critique des résultats obtenus et discutons des premières solutions.
6

Azevedo, Marcos. "Adapter le milieu ordinaire? Pratiques de mobilité quotidienne de personnes bénéficiant d’un accompagnement en santé mentale en France." Articles originaux 27, no. 2 (November 11, 2021): 29–41. http://dx.doi.org/10.7202/1083755ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
J’analyse dans cet article la manière dont le travail d'accompagnement médico-social influe sur les pratiques de mobilité quotidienne de personnes vivant avec des troubles psychiques. Je présente des données issues d'une enquête composée d'une observation directe et d'entretiens réalisés, d'une part, avec des professionnel.le.s intervenant dans des Services d'accompagnement médico-social pour adultes handicapés (SAMSAH) et dans des Services d'accompagnement à la vie sociale (SAVS) situés dans une métropole française et, d'autre part, avec des personnes accompagnées par ces services. À partir du récit de certaines d’entre elles, je montrerai comment des comportements de retrait social conduisent à l'isolement à domicile et, par conséquent, à des pratiques de mobilité quotidienne limitées. Chargées de maintenir ces personnes à domicile tout en favorisant leur insertion dans la ville, les équipes étudiées proposent des interventions médicales, paramédicales et socio-éducatives diverses qui visent à promouvoir l'apprentissage de certaines aptitudes spatiales dans la vie courante, notamment en ce qui concerne les déplacements réguliers. Je montre que les SAMSAH et les SAVS produisent et façonnent à la fois les pratiques professionnelles des équipes et les pratiques de mobilité quotidienne des personnes accompagnées. Les premières sont amenées à se déplacer à domicile et à adapter leur intervention à l’espace-temps domestique tandis que les personnes accompagnées développent des habitudes et des rapports à leur environnement ordinaire plus favorables à leur participation sociale.
7

Echivard, Jean-Pascal. "Représentations du handicap et pratiques d'accompagnement." Empan 74, no. 2 (2009): 45. http://dx.doi.org/10.3917/empa.074.0045.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
8

Toutain, Olivier, and Alain Fayolle. "Compétences entrepreneuriales et pratiques d'accompagnement : approche exploratoire et modélisation." Marché et organisations 6, no. 1 (2008): 31. http://dx.doi.org/10.3917/maorg.006.0031.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
9

Saillant, Francine. "Identité, invisibilité sociale, altérité." Anthropologie et Sociétés 24, no. 1 (September 10, 2003): 155–71. http://dx.doi.org/10.7202/015641ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Résumé RÉSUMÉ Identité, invisibilité sociale, altérité Expérience et théorie anthropologique au coeur des pratiques soignantes L'article propose une analyse de certaines versions des théories postmoderniste et critique en anthropologie, en ramenant les perpectives futures de la discipline à l'idée de rencontre de l'Autre, plutôt qu'à celles de construction et déconstruction. L'analyse des pratiques de soin et d'accompagnement dans différents contextes sert de réfèrent et de source d'inspiration pour alimenter une telle perspective, dans la mesure où elle offre une vision du rapport à l'Autre à laquelle l'anthropologie de demain pourrait puiser pour construire de nouveaux chemins paradigmatiques, en réconciliant science et humanisme. Mots clés : Saillant, genre, soins, postmodernisme, anthropologie critique, Québec, Brésil
10

Favreau, Louis, and Lucie Fréchette. "Pauvreté urbaine et exclusion sociale. Les nouvelles figures du travail social auprès des personnes et des communautés locales en difficulté." Service social 44, no. 3 (April 12, 2005): 71–93. http://dx.doi.org/10.7202/706707ar.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Le présent texte aborde trois questions: la première a trait à l'insuffisance des différentes analyses de la pauvreté et à sa relecture par l'introduction de la notion d'exclusion sociale. La seconde renvoie à l'émergence d'un double renouvellement des pratiques: le renouvellement de l'intervention psychosociale par une approche de prévention sociale et de promotion de réseaux et le renouvellement de l'intervention communautaire par une approche de développement local. Enfin, nous avançons la proposition suivante : depuis bientôt dix ans, l'émergence de corporations de développement communautaire (CDC) et de corporations de développement économique communautaire (CDEC) illustre ce double renouvellement des pratiques entant que nouveaux dispositifs d'accompagnement dans l'empowerment des personnes et des communautés locales en difficulté.
11

Glady, Marc. "Pratiques d'accompagnement des demandeurs d'emploi. L'apport de la sociologie du langage." Langage et société 137, no. 3 (2011): 17. http://dx.doi.org/10.3917/ls.137.0017.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
12

Veyre, Aline, Melissa Ischer, Valérie Hugentobler, and Ophélie Guerdat. "Invalide et vieillissant: deux statuts dévalorisants etdévalorisés." WELFARE E ERGONOMIA, no. 1 (September 2021): 51–62. http://dx.doi.org/10.3280/we2021-001006.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Cet article propose une réflexion sur les liens existant entre les attributs normatifs liés au handicap et ceux référant à la vieillesse. Dans une première partie, les principales caractéris-tiques des groupes sociaux considérés comme «invalides» et «âgés» sont discutées. La dis-cussion met en évidence la rareté des travaux s'étant intéressés au phénomène de vieillisse-ment des personnes considérées comme invalides et aux catégorisations y relatives. Dans la deuxième partie du texte, les enjeux, pour les dispositifs d'accompagnement et pour les pro-fessionnelles, liés au phénomène de vieillissement des personnes considérées comme invalides sont discutés. La conclusion relève de la nécessité de développer des pratiques innovantes permettant de faire face à la diversité des besoins des personnes concernées. Mots-clés: intersectionnalité; vieillesse; âgisme; handicap; capacitisme; discrimination.
13

Malki, Milouda, Anne-Catherine Rizzo, and David Praile. "Pratiques d'accompagnement social en matière de logement : une expérience transfrontalière pour contribuer au débat." Pensée plurielle 12, no. 2 (2006): 101. http://dx.doi.org/10.3917/pp.012.0101.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
14

PITHON, M., B. BREL, P. BERNARD, P. VORILHON, G. TANGUY, and B. CAMBON. "STRATEGIES D'ACCOMPAGNEMENT DES ETUDIANTS DE 3e CYCLE DE MEDECINE GENERALE." EXERCER 33, no. 182 (April 1, 2002): 184–90. http://dx.doi.org/10.56746/exercer.2022.182.184.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Contexte. Les étudiants de médecine générale rencontrent différents types de difficultés au cours de leur cursus et sont particulièrement exposés aux risques psychosociaux. Les tuteurs sont les référents pédagogiques les plus proches de ces étudiants et ont un rôle pédagogique dans leur accompagnement. Objectifs. Analyser les stratégies des tuteurs dans l’accompagnement des étudiants de troisième cycle de médecine générale en difficulté. Méthode. Étude qualitative par entretiens semi-dirigés et focus groups auprès des tuteurs du département de médecine générale (DMG) de Clermont-Ferrand. Après retranscription intégrale, les verbatims ont été analysés selon une méthode dérivée de la théorisation ancrée : analyse ouverte puis axiale et enfin intégrative. Triangulation des chercheurs et validation des résultats par les participants. Ré sultats. 7 entretiens semi-dirigés et 2 focus groups ont permis de modéliser une stratégie d’accompagnement en 3 étapes. La première étape était le repérage des difficultés à partir des groupes d’échanges de pratiques, des entretiens de tutorat, des traces écrites d’apprentissage, et des évaluations de stage. Des signes d’alerte permettaient aux tuteurs de dépister l’étudiant en difficulté. La deuxième étape était l’exploration par des échanges entre le tuteur et l’étudiant d’une part, et/ou avec les encadrants en stage ou d’autres tuteurs d’autre part. La troisième étape était la recherche de solutions en faisant appel de façon graduelle aux ressources personnelles de l’étudiant et du tuteur, puis à des ressources externes (pairs de l’interne, autre tuteur, DMG, Université, soignants). Conclusion. Cette étude a permis d’aboutir à un schéma intégratif modélisant les stratégies des tuteurs pour accompagner un étudiant en difficulté. Ce schéma pourra aider à construire un outil d’aide pour les tuteurs.
15

Landès, Laurence, and Gwénaël Lefeuvre. "Les pratiques d'accompagnement individualisé des jeunes au sein des Missions de Lutte contre le Décrochage Scolaire." Les Sciences de l'éducation - Pour l'Ère nouvelle 47, no. 2 (2014): 95. http://dx.doi.org/10.3917/lsdle.472.0095.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
16

Aussilloux, Charles, Chrystalla Yianni-Coudurier, Magali Noyer, and Amaria Baghdadli. "Éventail des pratiques actuelles de soins, d'éducation, de pédagogie et d'accompagnement chez les jeunes enfants autistes." Contraste 25, no. 2 (2006): 341. http://dx.doi.org/10.3917/cont.025.0341.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
17

Bartholomé, Christophe, and Didier Vrancken. "L'accompagnement : un concept au cœur de l'État social actif. Le cas des pratiques d'accompagnement des personnes handicapées." Pensée plurielle 10, no. 2 (2005): 85. http://dx.doi.org/10.3917/pp.010.0085.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
18

Zemour, A., D. Binder, A. Coppa, and H. Duday. "La sépulture au début du Néolithique (VIe millénaire et première moitié du Ve millénaire cal BC) en France méridionale et en Italie : de l'idée d'une « simple » fosse à une typologie architecturale." Bulletins et Mémoires de la Société d'Anthropologie de Paris 29, no. 1-2 (November 8, 2016): 94–111. http://dx.doi.org/10.1007/s13219-016-0165-6.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Les pratiques funéraires au début du Néolithique en Méditerranée nord-occidentale ont longtemps été considérées comme une question réglée. Elles seraient caractérisées par une grande homogénéité et une norme funéraire : le défunt serait systématiquement inhumé en dépôt primaire individuel, dans une « simple » fosse, en position fléchie sur le côté, sans ou avec peu de mobilier d'accompagnement. Une analyse archéothanatologique mise en œuvre sur la quasi-totalité des collections ostéologiques et de la documentation de terrain disponibles en France méridionale et en Italie a révélé au contraire une multiplicité de gestes funéraires. Le choix a été ici de se focaliser sur les sépultures ayant accueilli un dépôt primaire individuel, car elles sont considérées classiquement comme étant la norme, en abordant plus spécifiquement la question de leur aménagement. L'objectif est de présenter les résultats d'une série d'analyses taphonomiques, dont la majorité des sépultures n'avaient jamais bénéficié, qui transforment et complexifient l'image que l'on se faisait de la sépulture, dont l'aménagement ne se réduit finalement pas à une « simple » fosse. La restitution de 48 dispositifs individuels a en effet démontré qu'il existait cinq types de sépulture. Cette typologie architecturale inédite donne accès à un système funéraire définitivement plus riche et plus complexe qu'on ne le pensait et offre potentiellement un moyen supplémentaire pour décrypter le polymorphisme du courant à céramique imprimée.
19

KLOCKNER, D. "Analyse des pratiques d'accompagnement des enfants et de leurs cons�quencesAn analysis of the escorting of children and its consequences." Recherche - Transports - S�curit� 59 (April 1998): 17–32. http://dx.doi.org/10.1016/s0761-8980(98)90052-8.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
20

Chalut-Natal Morin, C., and A. Bioy. "Place de l’hypnose dans le désapprentissage de la douleur de l’accouchement : une étude." Douleur et Analgésie, 2022. http://dx.doi.org/10.3166/dea-2022-0200.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
L'accouchement entretient des liens spécifiques avec la transe et les phénomènes de suggestion du fait des capacités d'hypnotisabilité de la femme enceinte. Cette recherche, innovante, teste un modèle de compréhension de la dynamique d'accompagnement des femmes enceintes jusqu'à l'accouchement. Le potentiel de l'hypnose comme processus de déconditionnement de la peur et de la douleur de l'accouchement est évalué. La méthodologie s'appuie sur l'analyse phénoménologique qualitative des entretiens de neuf femmes, complétée par des questionnaires d'évaluation de l'anxiété, de la douleur, du vécu de l'accouchement et une analyse du dossier obstétrical. Les résultats montrent qu'en anténatal, les processus d'anticipation, d'anxiété et de peur peuvent être réévalués grâce à la pratique de l'hypnose, durant laquelle la femme est systématiquement installée dans une situation émotionnelle positive ou neutre ou en situation de contrôle. Elle va alors réévaluer l'expérience de l'accouchement à venir de façon congruente avec les expériences qu'elle vit en transe hypnotique. À ce niveau, la suggestion est le véhicule du contre-conditionnement. Cette nouvelle évaluation peut être considérée comme un effet du conditionnement évaluatif, puisque ce changement est lié à la création d'une nouvelle relation établie au décours des séances d'hypnose. L'insuffisance de la pratique personnelle est un frein à l'efficacité de l'hypnose. Cette nouvelle évaluation n'est possible que si elle est ancrée par une pratique régulière de l'autohypnose. Ce changement d'évaluation s'appuie sur l'engagement du sujet dans le processus et procède d'un nouvel apprentissage, notamment quant à la façon d'envisager la douleur de l'accouchement et de la gérer.
21

Dejemeppe, Muriel, and Bruno Van der Linden. "Numéro 40 - avril 2006." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15873.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Ce numéro de Regards économiques se concentre sur divers aspects du "plan Marshall" (ci-dessous "le plan") qui ont un lien direct avec le marché du travail en Wallonie. Il les situe par rapport à son fonctionnement, par rapport à certaines politiques fédérales et à la problématique salariale en Belgique et dans ses régions. Face aux difficultés à pourvoir certains types d'emplois vacants en Wallonie et au manque simultané d'opportunités d'emploi, quels sont les remèdes ? Où le plan peut-il agir ? “Le problème de la Wallonie, c'est le manque d'offres d'emploi”, entend-on dire souvent. D'un autre côté, depuis quelques années, est apparue la problématique des postes vacants difficiles à pourvoir (ou des "fonctions critiques"). Bien que la coexistence de ces deux problèmes n'ait rien de surprenant, on a de bonnes raisons de se soucier simultanément de chacun d'eux. Divers mécanismes sont à prendre en compte. Le “plan” agit sur certains d'entre eux mais doit être complété par des outils fédéraux. Le plan devrait par divers canaux stimuler à terme le nombre de postes vacants créés (renforcement de l'innovation, stimulation de la création d'activités et création de “pôles de compétitivité”). Il est trop tôt cependant pour en juger. L'essentiel dépendra de la capacité de nos institutions publiques et privées à mettre ces actions en œuvre avec efficacité. Dans ses domaines de compétence, le "plan" prévoit des mesures qui devraient favoriser la conciliation entre vie familiale et professionnelle (renforcement des capacités d'accueil de jeunes enfants et d'aide «aux personnes dépendantes» par le recrutement de près de 2000 emplois subventionnés dans le secteur non marchand). Ceci devrait faciliter l'acceptation d'une offre d'emploi. Le FOREM et des organismes privés cherchent à faciliter la rencontre entre demandeurs d'emplois et postes vacants. Le plan prévoit un renforcement des moyens du FOREM à cet égard mais uniquement en faveur des stagiaires en formation au sein du FOREM lui-même. Cette restriction est difficile à justifier. Comme les difficultés de recrutement tiennent aussi à un déficit de compétence, le "plan" prévoit un renforcement de l'effort de formation, en particulier pour les fonctions identifiées comme critiques et dans les secteurs liés aux pôles de compétitivité. Cette sélectivité apparaît cohérente. Divers instruments renforcés par le "plan" (le Plan Formation-Insertion, l'apprentissage des langues, l'enseignement en alternance) ne sont pas nouveaux. Ils ont fait parfois l'objet d'évaluations critiques. On attend des décideurs qu'ils prennent la pleine mesure des conclusions essentielles de celles-ci parallèlement à l'octroi de moyens supplémentaires. Le "plan" intègre la création d'un instrument nouveau par la Communauté française: les Centres de Technologies Avancées. Il s'agit de labelliser et de renforcer les moyens d'établissements scolaires spécialisés dans des secteurs porteurs d'emploi. Ces centres s'ajoutent à une autre structure, créée assez récemment par la Région wallonne et dénommée les Centres de compétence. Etant donné la rapidité des évolutions technologiques, l'enjeu est de taille. La sélection des projets et la coordination entre la Région et la Communauté seront ici aussi déterminants. La difficulté à pourvoir des emplois vacants est aussi liée à des facteurs non monétaires nuisibles à la qualité de l'emploi (horaires difficiles, risques d'accident de travail, etc.), au statut social associé ou non à l'emploi et aux images que l'on a de la fonction offerte (voir la récente étude du DULBEA sur ce sujet). Dans le cadre du "plan", le FOREM a récemment mis en place un “plan d'action”qui vise notamment à agir sur certains de ces aspects. Sans oublier les actions régionales dans le domaine du transport public et du logement, qui ne relèvent pas du "plan", pour promouvoir davantage une meilleure rencontre entre les emplois vacants et les demandeurs d'emploi, la Région wallonne doit en particulier s'appuyer sur les instruments suivants, qui sont essentiellement du ressort de l'Etat fédéral : On sait que les gains monétaires immédiats en cas de reprise d'emploi se sont accrus dans bien des cas entre 1999 et 2003. Ces gains paraissent toutefois demeurer fort faibles en cas de reprise d'un emploi à bas salaire et à temps partiel. Le gouvernement fédéral s'est engagé à adapter périodiquement les prestations de remplacement de revenus des salariés. Face à cela, pour éviter le développement de désincitants à la reprise d'emploi, toute modification de la (para)fiscalité devrait avoir un double souci : (a) elle devrait atteindre les catégories au bas de l'échelle des revenus du travail d'une manière immédiatement tangible pour celles-ci (via en particulier les cotisations personnelles ou le précompte professionnel); (b) cependant, on ne peut alléger la (para)fiscalité au bas de l'échelle des revenus sans un ajustement dans le même sens pour les revenus plus élevés sous peine de créer des incitations perverses qui réduiraient la base taxable. Il est possible que le plan d'activation du comportement de recherche d'emploi entraîne une augmentation de l'effort de recherche. Les évaluations sont en cours. Pour autant qu'elles stimulent effectivement l'effort de recherche d'emploi, les politiques actives rendant celui-ci plus efficace (conseillers en recherche d'emploi, ateliers de recherche active, stage de mise en situation professionnelle) peuvent stimuler une embauche durable, ainsi que l'a montré une évaluation en France. Le plan d'accompagnement des chômeurs pourrait affecter le comportement de recherche d'emploi par ce canal et pas uniquement par le contrôle qu'il exerce. Coûts salariaux et productivité : Faut-il régionaliser la formation des salaires, alléger le coût du travail ? Le “plan” n'aborde qu'incidemment la problématique du coût du travail. A-t-il tort ? En soi, non, car la matière est fédérale. Cette problématique et celle de la productivité sont néanmoins en toile de fond du "plan" et de bien des débats. Nous avons donc estimé utile de consacrer un part de ce numéro à ces aspects. Sur base des récentes statistiques de l'ICN, comparés à la Wallonie, le coût salarial par personne est dans la plupart des secteurs supérieur en Flandre (en moyenne, l'écart est de 8 % en 2003) mais la productivité du travail est dans la plupart des secteurs supérieure en Flandre (en moyenne, l'écart est de 14 % en 2004). En combinant ces informations pour 2003, on conclut que le coût salarial par unité de valeur ajoutée est en moyenne inférieur de 4,5 % en Flandre. Ces moyennes cachent néanmoins une hétérogénéité sectorielle importante. De ce constat, on peut être tenté de conclure qu'il faudrait abandonner la formation des salaires au niveau (interprofessionnel et sectoriel) fédéral au profit d'une négociation à un niveau régional ou local. Ceci devrait conduire à une meilleure prise en compte des conditions locales du marché du travail lors de la négociation salariale. Nous émettons des doutes sur l'efficacité d'une telle approche. Il est bien établi que les salaires réagissent faiblement au niveau du chômage en Belgique. Rien ne permet de penser qu'une forme de régionalisation modifierait l'ampleur de cette saine réaction. Plus fondamentalement, les résultats d'une négociation se jugent par comparaison aux résultats obtenus par d'autres négociations salariales. Si donc on découpe les commissions paritaires nationales en commissions (sous-)régionales, on doit s'attendre à un effet de comparaison très puissant entre les ex-membres de la même commission nationale. Une régionalisation des négociations est alors moins efficace du point de vue de l'emploi qu'une négociation nationale qui prend en compte les spécificités régionales. Ceci est vrai tant pour la Flandre que pour les autres régions. Sans être le seul facteur pertinent (voir notamment le numéro 41 de Regards économiques relatif à la fiscalité), le coût du travail est un facteur central pour les régions belges. Outre le ciblage inadéquat des allégements structurels (fédéraux) de cotisations patronales de sécurité sociale, nous rappelons que des subventions temporaires à l'embauche présentent une efficacité du point de vue de l'insertion en emploi pour autant que le ciblage soit adéquat et la durée de subvention courte (un an devrait être un ordre de grandeur). La région wallonne a de longue date privilégié une autre option : les créations directes et/ou la subvention forte et durable d'emplois réservés aux chômeurs. Le "plan" prolonge cette option par le subventionnement de 2000 emplois supplémentaires (voir point b ci-dessus). Les secteurs bénéficiaires – dans une large mesure les secteurs publics et non-marchand – reçoivent ainsi un soutien parfois essentiel. Il nous apparaît que cette dernière motivation domine en pratique. Nous ne voyons donc pas les raisons de réserver ces emplois à des personnes disposant de statuts spécifiques – souvent complexes à définir. Que faut-il faire et, surtout, ne pas faire en matière d’évaluation des politiques d’emploi ? L'enjeu de l'évaluation est proclamé de plus en plus souvent, en particulier par le "plan". Mais est-on bien conscient de ce que "évaluer" veut dire ? Nous sommes convaincus du contraire. Le «nombre de contrats signés», le «nombre de bénéficiaires», le «parcours des bénéficiaires sur le marché du travail» et même une comparaison grossière entre ces parcours et ceux d'un vague groupe de contrôle sont autant d’indicateurs descriptifs intéressants. Ils ne permettent cependant pas de se prononcer sur l’effet du dispositif sur les chances d’insertion des demandeurs d’emploi. Des méthodes plus sophistiquées et plus fiables existent mais elles ne s'improvisent pas. Elles requièrent du temps et un savoir-faire pointu. Nous préconisons donc ceci : Il y a lieu de penser l’évaluation d’un programme avant même son lancement. Il faudrait interdire le lancement d'une nouvelle politique avant que le processus d'évaluation n'ait été défini et reconnu pertinent par une instance indépendante. L'Institut Wallon de l'Evaluation, de la Prospective et de la Statistique (IWEPS) doit être doté de moyens substantiellement plus importants pour qu'il puisse notamment mener à bien ses missions d'évaluation.
22

Dejemeppe, Muriel, and Bruno Van der Linden. "Numéro 40 - avril 2006." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2006.04.01.

Повний текст джерела
Стилі APA, Harvard, Vancouver, ISO та ін.
Анотація:
Ce numéro de Regards économiques se concentre sur divers aspects du "plan Marshall" (ci-dessous "le plan") qui ont un lien direct avec le marché du travail en Wallonie. Il les situe par rapport à son fonctionnement, par rapport à certaines politiques fédérales et à la problématique salariale en Belgique et dans ses régions. Face aux difficultés à pourvoir certains types d'emplois vacants en Wallonie et au manque simultané d'opportunités d'emploi, quels sont les remèdes ? Où le plan peut-il agir ? “Le problème de la Wallonie, c'est le manque d'offres d'emploi”, entend-on dire souvent. D'un autre côté, depuis quelques années, est apparue la problématique des postes vacants difficiles à pourvoir (ou des "fonctions critiques"). Bien que la coexistence de ces deux problèmes n'ait rien de surprenant, on a de bonnes raisons de se soucier simultanément de chacun d'eux. Divers mécanismes sont à prendre en compte. Le “plan” agit sur certains d'entre eux mais doit être complété par des outils fédéraux. Le plan devrait par divers canaux stimuler à terme le nombre de postes vacants créés (renforcement de l'innovation, stimulation de la création d'activités et création de “pôles de compétitivité”). Il est trop tôt cependant pour en juger. L'essentiel dépendra de la capacité de nos institutions publiques et privées à mettre ces actions en œuvre avec efficacité. Dans ses domaines de compétence, le "plan" prévoit des mesures qui devraient favoriser la conciliation entre vie familiale et professionnelle (renforcement des capacités d'accueil de jeunes enfants et d'aide «aux personnes dépendantes» par le recrutement de près de 2000 emplois subventionnés dans le secteur non marchand). Ceci devrait faciliter l'acceptation d'une offre d'emploi. Le FOREM et des organismes privés cherchent à faciliter la rencontre entre demandeurs d'emplois et postes vacants. Le plan prévoit un renforcement des moyens du FOREM à cet égard mais uniquement en faveur des stagiaires en formation au sein du FOREM lui-même. Cette restriction est difficile à justifier. Comme les difficultés de recrutement tiennent aussi à un déficit de compétence, le "plan" prévoit un renforcement de l'effort de formation, en particulier pour les fonctions identifiées comme critiques et dans les secteurs liés aux pôles de compétitivité. Cette sélectivité apparaît cohérente. Divers instruments renforcés par le "plan" (le Plan Formation-Insertion, l'apprentissage des langues, l'enseignement en alternance) ne sont pas nouveaux. Ils ont fait parfois l'objet d'évaluations critiques. On attend des décideurs qu'ils prennent la pleine mesure des conclusions essentielles de celles-ci parallèlement à l'octroi de moyens supplémentaires. Le "plan" intègre la création d'un instrument nouveau par la Communauté française: les Centres de Technologies Avancées. Il s'agit de labelliser et de renforcer les moyens d'établissements scolaires spécialisés dans des secteurs porteurs d'emploi. Ces centres s'ajoutent à une autre structure, créée assez récemment par la Région wallonne et dénommée les Centres de compétence. Etant donné la rapidité des évolutions technologiques, l'enjeu est de taille. La sélection des projets et la coordination entre la Région et la Communauté seront ici aussi déterminants. La difficulté à pourvoir des emplois vacants est aussi liée à des facteurs non monétaires nuisibles à la qualité de l'emploi (horaires difficiles, risques d'accident de travail, etc.), au statut social associé ou non à l'emploi et aux images que l'on a de la fonction offerte (voir la récente étude du DULBEA sur ce sujet). Dans le cadre du "plan", le FOREM a récemment mis en place un “plan d'action”qui vise notamment à agir sur certains de ces aspects. Sans oublier les actions régionales dans le domaine du transport public et du logement, qui ne relèvent pas du "plan", pour promouvoir davantage une meilleure rencontre entre les emplois vacants et les demandeurs d'emploi, la Région wallonne doit en particulier s'appuyer sur les instruments suivants, qui sont essentiellement du ressort de l'Etat fédéral : On sait que les gains monétaires immédiats en cas de reprise d'emploi se sont accrus dans bien des cas entre 1999 et 2003. Ces gains paraissent toutefois demeurer fort faibles en cas de reprise d'un emploi à bas salaire et à temps partiel. Le gouvernement fédéral s'est engagé à adapter périodiquement les prestations de remplacement de revenus des salariés. Face à cela, pour éviter le développement de désincitants à la reprise d'emploi, toute modification de la (para)fiscalité devrait avoir un double souci : (a) elle devrait atteindre les catégories au bas de l'échelle des revenus du travail d'une manière immédiatement tangible pour celles-ci (via en particulier les cotisations personnelles ou le précompte professionnel); (b) cependant, on ne peut alléger la (para)fiscalité au bas de l'échelle des revenus sans un ajustement dans le même sens pour les revenus plus élevés sous peine de créer des incitations perverses qui réduiraient la base taxable. Il est possible que le plan d'activation du comportement de recherche d'emploi entraîne une augmentation de l'effort de recherche. Les évaluations sont en cours. Pour autant qu'elles stimulent effectivement l'effort de recherche d'emploi, les politiques actives rendant celui-ci plus efficace (conseillers en recherche d'emploi, ateliers de recherche active, stage de mise en situation professionnelle) peuvent stimuler une embauche durable, ainsi que l'a montré une évaluation en France. Le plan d'accompagnement des chômeurs pourrait affecter le comportement de recherche d'emploi par ce canal et pas uniquement par le contrôle qu'il exerce. Coûts salariaux et productivité : Faut-il régionaliser la formation des salaires, alléger le coût du travail ? Le “plan” n'aborde qu'incidemment la problématique du coût du travail. A-t-il tort ? En soi, non, car la matière est fédérale. Cette problématique et celle de la productivité sont néanmoins en toile de fond du "plan" et de bien des débats. Nous avons donc estimé utile de consacrer un part de ce numéro à ces aspects. Sur base des récentes statistiques de l'ICN, comparés à la Wallonie, le coût salarial par personne est dans la plupart des secteurs supérieur en Flandre (en moyenne, l'écart est de 8 % en 2003) mais la productivité du travail est dans la plupart des secteurs supérieure en Flandre (en moyenne, l'écart est de 14 % en 2004). En combinant ces informations pour 2003, on conclut que le coût salarial par unité de valeur ajoutée est en moyenne inférieur de 4,5 % en Flandre. Ces moyennes cachent néanmoins une hétérogénéité sectorielle importante. De ce constat, on peut être tenté de conclure qu'il faudrait abandonner la formation des salaires au niveau (interprofessionnel et sectoriel) fédéral au profit d'une négociation à un niveau régional ou local. Ceci devrait conduire à une meilleure prise en compte des conditions locales du marché du travail lors de la négociation salariale. Nous émettons des doutes sur l'efficacité d'une telle approche. Il est bien établi que les salaires réagissent faiblement au niveau du chômage en Belgique. Rien ne permet de penser qu'une forme de régionalisation modifierait l'ampleur de cette saine réaction. Plus fondamentalement, les résultats d'une négociation se jugent par comparaison aux résultats obtenus par d'autres négociations salariales. Si donc on découpe les commissions paritaires nationales en commissions (sous-)régionales, on doit s'attendre à un effet de comparaison très puissant entre les ex-membres de la même commission nationale. Une régionalisation des négociations est alors moins efficace du point de vue de l'emploi qu'une négociation nationale qui prend en compte les spécificités régionales. Ceci est vrai tant pour la Flandre que pour les autres régions. Sans être le seul facteur pertinent (voir notamment le numéro 41 de Regards économiques relatif à la fiscalité), le coût du travail est un facteur central pour les régions belges. Outre le ciblage inadéquat des allégements structurels (fédéraux) de cotisations patronales de sécurité sociale, nous rappelons que des subventions temporaires à l'embauche présentent une efficacité du point de vue de l'insertion en emploi pour autant que le ciblage soit adéquat et la durée de subvention courte (un an devrait être un ordre de grandeur). La région wallonne a de longue date privilégié une autre option : les créations directes et/ou la subvention forte et durable d'emplois réservés aux chômeurs. Le "plan" prolonge cette option par le subventionnement de 2000 emplois supplémentaires (voir point b ci-dessus). Les secteurs bénéficiaires – dans une large mesure les secteurs publics et non-marchand – reçoivent ainsi un soutien parfois essentiel. Il nous apparaît que cette dernière motivation domine en pratique. Nous ne voyons donc pas les raisons de réserver ces emplois à des personnes disposant de statuts spécifiques – souvent complexes à définir. Que faut-il faire et, surtout, ne pas faire en matière d’évaluation des politiques d’emploi ? L'enjeu de l'évaluation est proclamé de plus en plus souvent, en particulier par le "plan". Mais est-on bien conscient de ce que "évaluer" veut dire ? Nous sommes convaincus du contraire. Le «nombre de contrats signés», le «nombre de bénéficiaires», le «parcours des bénéficiaires sur le marché du travail» et même une comparaison grossière entre ces parcours et ceux d'un vague groupe de contrôle sont autant d’indicateurs descriptifs intéressants. Ils ne permettent cependant pas de se prononcer sur l’effet du dispositif sur les chances d’insertion des demandeurs d’emploi. Des méthodes plus sophistiquées et plus fiables existent mais elles ne s'improvisent pas. Elles requièrent du temps et un savoir-faire pointu. Nous préconisons donc ceci : Il y a lieu de penser l’évaluation d’un programme avant même son lancement. Il faudrait interdire le lancement d'une nouvelle politique avant que le processus d'évaluation n'ait été défini et reconnu pertinent par une instance indépendante. L'Institut Wallon de l'Evaluation, de la Prospective et de la Statistique (IWEPS) doit être doté de moyens substantiellement plus importants pour qu'il puisse notamment mener à bien ses missions d'évaluation.

До бібліографії