Статті в журналах з теми "Services climatiques"

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Richards, Gabrielle, Jim Frehs, Erin Myers, and Marilyn Van Bibber. "Commentaire - Le Programme sur le changement climatique et l’adaptation du secteur de la santé : mesures d’adaptation mises en avant par les chefs de file autochtones en matière de climat." Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 39, no. 4 (April 2019): 140–43. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.39.4.03f.

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Анотація:
Le Programme sur le changement climatique et l’adaptation du secteur de la santé (PCCASS) est un programme qui relève de la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits de Services aux Autochtones Canada (qui relevait auparavant de Santé Canada). Le PCCASS aide les collectivités des Premières Nations et des Inuits à réduire l’impact des changements climatiques sur la santé et à s’adapter à ces derniers. Les conséquences des changements climatiques sur la santé des Autochtones se font sentir dans plusieurs secteurs, notamment la sécurité alimentaire, les remèdes traditionnels, la santé mentale et les pratiques reposant sur l’utilisation des terres. Le programme vise à répondre aux besoins des collectivités des Premières Nations et des Inuits engendrés par les changements climatiques et les problèmes de santé qui en découlent, afin de favoriser la résilience et l’adaptation face aux changements climatiques actuels et à venir, et ce, en mettant au premier plan les jeunes et le renforcement des compétences. Cet article, qui se fonde sur les onze années d’expérience du PCCASS avec les collectivités autochtones, fournit un aperçu de son modèle et des travaux qu’il a soutenus et qu’il continue de soutenir. On y présente trois exemples de projets communautaires pour réduire les conséquences des changements climatiques sur la santé et s’y adapter, projets qui témoignent de la résilience des collectivités autochtones face aux changements climatiques.
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Komlavi Hahonou, Eric, and Caroline Schaer. "Coproduire les services publics." Emulations - Revue de sciences sociales, no. 20 (June 12, 2017): 35–50. http://dx.doi.org/10.14428/emulations.020.003.

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Анотація:
Les dégâts causés par les fortes inondations qu’ont connues de nombreux centres urbains en Afrique de l’Ouest ces dernières années ne sont pas le seul fait des changements climatiques globaux, mais la résultante de facteurs structurels locaux tels qu’une urbanisation anarchique, le manque d’infrastructure et l’insuffisance des services de base, qui rendent particulièrement vulnérables les populations urbaines pauvres. Ces inondations tendent à renforcer les inégalités sociales et la vulnérabilité des plus pauvres face aux changements climatiques. Pour pallier au désengagement marqué de l’État et des municipalités en matière de services publics, les populations concernées s’organisent pour assurer la provision des services d’atténuation des inondations. Les auteurs de cet article montrent qu’à Pikine (dans la banlieue de Dakar, Sénégal) la gouvernance des inondations au quotidien se traduit par une coproduction des services dans laquelle les usagers jouent un rôle actif important. Cette « gouvernance palliative » a des répercussions directes sur la capacité d’adaptation et de prévention des risques liés aux changements climatiques des populations vulnérables. Les auteurs avancent que les initiatives locales et « l’informalisation » qui caractérisent la coproduction de ces services ne constituent pas une opposition à l’État, mais une mesure indispensable de son fonctionnement au quotidien et une manifestation de la citoyenneté ordinaire des habitants des quartiers urbains défavorisés.
3

Planton, Serge, and Robert Vautard. "Deux colloques concernant les « services climatiques »." La Météorologie, no. 98 (2017): 8. http://dx.doi.org/10.4267/2042/62452.

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4

Moukrim, Said, Said Lahssini, Nabil Rifai, Kamal Menzou, Hicham Mharzi-Alaoui, Adnane Labbaci, Mouhssine Rhazi, Imane Wahby Wahby, Mohammed El Madihi, and Laïla Rhazi. "Modélisation de la distribution potentielle de Cedrus atlantica Manetti au Maroc et impacts du changement climatique." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 344 (July 9, 2020): 3–16. http://dx.doi.org/10.19182/bft2020.344.a31888.

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Анотація:
Le changement climatique constitue un grand défi à relever par les politiques publiques et les gestionnaires des espaces naturels. La compréhension de ses impacts sur les écosystèmes forestiers constitue un préalable nécessaire à toute réflexion visant leur conservation et le maintien des services écosystémiques qu’ils offrent. Cette étude s’est intéressée à la modélisation de la distribution potentielle de Cedrus atlantica Manetti, à l’identification des variables environnementales conditionnant sa distribution, et à la définition de l’étendue géographique des aires qui sont favorables à sa présence sous les conditions climatiques passées, actuelles et futures. Ce travail a été réalisé en se basant sur le principe d’entropie maximale. La cartographie des aires potentielles révèle la sensibilité du cèdre aux changements climatiques passés et suggère une grande étendue (quadruple de la surface d’occurrence actuelle de l’espèce) des zones bioclimatiquement adaptées au développement de cette espèce sous les conditions climatiques actuelles. Cependant, les distributions potentielles futures semblent être dépendantes de certains sites spécifiques et risquent d’être affectées négativement par le climat futur. Ces résultats mettent en évidence l’ampleur des régressions projetées des superficies du cèdre dans le futur, ce qui pourrait impacter considérablement les fonctions et services de cet écosystème et augmenter les risques d’extinction locale. Ils constituent par ailleurs un bon outil de prise de décision pour les gestionnaires du territoire quant à la conservation de ce précieux écosystème forestier, afin d’éviter toute extinction de ce foyer de biodiversité marocaine.
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Morin, Samuel. "Services climatiques : des outils pour les territoires ?" Sciences Eaux & Territoires Numéro 28, no. 2 (2019): 84. http://dx.doi.org/10.3917/set.028.0084.

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Mercier, Sylvain, Ghislain Dubois, and Xavier Giraud. "Utiliser Cordex pour enrichir l'offre de services climatiques." La Météorologie 8, no. 94 (2016): 27. http://dx.doi.org/10.4267/2042/60702.

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Gendreau, Yanick, Catherine A. Gagnon, Dominique Berteaux, and Fanie Pelletier. "Cogestion adaptative des parcs du Nunavik dans un contexte de changements climatiques." Gouvernance des parcs au Nunavik 31, no. 1 (December 5, 2013): 61–71. http://dx.doi.org/10.7202/1020710ar.

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Les changements climatiques auront des répercussions sur les systèmes socioécologiques au sein desquels les Inuits évoluent. Les parcs sont identifiés comme un des outils pour faciliter l’adaptation des populations locales aux changements climatiques en permettant, entre autres, de maintenir des biens et services environnementaux. Pour que les parcs puissent assurer ce rôle au Nunavik, nous proposons ici un modèle de cogestion adaptative, favorisant l’implication des populations locales. Ainsi, le modèle présenté est innovateur, car il tient compte de la problématique de gestion des parcs dans le contexte des changements climatiques, mais aussi de la flexibilité nécessaire à une implication accrue des Inuits au niveau de la gestion des parcs.
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Caud, Nada, and Robert Vautard. "Un démonstrateur de services climatiques pour le secteur de l'énergie." La Météorologie, no. 102 (2018): 3. http://dx.doi.org/10.4267/2042/68200.

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Simard, Caroline, Chloé L’Ecuyer-Sauvageau, Jean-François Bissonnette, and Jérôme Dupras. "Le rôle des infrastructures naturelles pour la gestion des eaux de ruissellement et des crues dans un contexte d’adaptation aux changements climatiques." Connectivité et adaptation aux changements climatiques 143, no. 1 (November 28, 2018): 25–31. http://dx.doi.org/10.7202/1054114ar.

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Анотація:
Cet article présente une recension des écrits sur les infrastructures naturelles (IN) comme moyen d’adaptation aux changements climatiques, en prenant pour exemple la gestion des eaux de ruissellement et des crues. Une revue d’études de cas permet d’apprécier le potentiel des IN comme solution de rechange aux approches reposant sur des infrastructures conventionnelles dites grises. En effet, les approches d’aménagement du territoire urbain et périurbain qui intègrent les IN valorisent la production de services écosystémiques afin d’améliorer la résilience des villes et l’adaptation aux changements climatiques, avec comme objectif ultime de trouver des solutions durables et efficaces aux nouvelles conditions climatiques. Cet article propose des balises conceptuelles afin de mieux évaluer le potentiel des IN et la faisabilité de leur mise en oeuvre. Nous présentons une revue de cas d’implantation d’IN en regard de leur rapport coût-efficacité, de leur résilience et de leur capacité à concilier des intérêts souvent divergents entre les sphères sociales, économiques et environnementales.
10

Jancloes, M. "Pour un meilleur usage des services climatiques par le secteur santé." Revue d'Épidémiologie et de Santé Publique 61 (October 2013): S252—S253. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.07.164.

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Adam-Poupart, Ariane, Laurie-Maude Drapeau, Sadjia Bekal, Geneviève Germain, Alejandra Irace-Cima, Marie-Pascale Sassine, Audrey Simon, Julio Soto, Karine Thivierge, and France Tissot. "Professions à risque pour l’acquisition des zoonoses d’importance pour la santé publique au Québec." Relevé des maladies transmissibles au Canada 47, no. 1 (January 29, 2021): 56–67. http://dx.doi.org/10.14745/ccdr.v47i01a08f.

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Анотація:
Contexte : Les changements climatiques jouent un rôle important dans l’établissement et l’expansion géographiques des zoonoses. Il est donc essentiel de connaître les populations à risque de contracter ces maladies pour ensuite orienter les politiques et les pratiques en santé publique. Au Québec, 14 zoonoses ont été identifiées importantes pour la santé publique afin de guider les efforts d’adaptation aux changements climatiques des décideurs et des chercheurs. Cette étude vise donc à dresser un portrait des professions et des secteurs d’activité économique à risque pour ces zoonoses. Méthode : Un examen rapide de la littérature scientifique a été réalisé. Des recherches ont été effectuées dans les bases de données des plateformes de recherche Ovid et EBSCO afin de repérer des articles publiés entre 1995 et 2018, en anglais et en français, sur 14 zoonoses (campylobactériose, cryptosporidiose, Escherichia coli vérocytotoxinogène, giardiase, listériose, salmonellose, encéphalite équine de l’Est, maladie de Lyme, virus du Nil occidental, botulisme d’origine alimentaire, fièvre Q, grippe aviaire et porcine, rage, syndrome pulmonaire à hantavirus) et la santé au travail. La recherche documentaire a permis de repérer 12 558 articles et, après élimination des doublons, 6 838 articles ont été évalués en fonction du titre et du résumé. Les articles admissibles devaient aborder les deux concepts de base de la recherche (zoonoses priorisées et santé des travailleurs). Parmi les 621 articles jugés admissibles, 110 ont été retenus à la suite de leur lecture intégrale. Résultats : Parmi les zoonoses à l’étude, les zoonoses entériques ont été les plus fréquemment rapportées. L’agriculture, qui inclut les services vétérinaires, les services de l’administration publique, de même que les services médicaux et sociaux, ont été les secteurs les plus fréquemment identifiés dans la littérature. Conclusion : Les résultats de notre étude aideront les autorités de la santé publique et les décideurs à cibler les secteurs et les professions qui sont particulièrement à risque pour l’acquisition de zoonoses. Ils permettront également d’optimiser les pratiques de santé publique des acteurs responsables de la santé des travailleurs.
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Lugen, Marine. "Le rôle des services climatiques dans l’adaptation de l’agriculture : perspectives avec le cas du Burkina Faso." Mondes en développement 185, no. 1 (2019): 149. http://dx.doi.org/10.3917/med.185.0149.

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LANCELOT, R., E. ZUNDEL, and C. DUCROT. "Spécificités de la santé animale en régions chaudes : le cas des maladies infectieuses majeures en Afrique." INRAE Productions Animales 24, no. 1 (March 4, 2011): 65–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.1.3237.

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Анотація:
Les spécificités de la santé animale en Afrique, exemple de zone à régions chaudes, tiennent à la fois aux caractéristiques climatiques et environnementales, aux systèmes d’élevage extensifs et à la mobilité animale (transhumance, commerce), ainsi qu’au contexte socio-économique difficile, avec des services vétérinaires disposant de moyens insuffisants. Les conditions d’élevage et la mobilité animale contribuent à la diffusion de maladies à transmission directe, comme la péripneumonie contagieuse bovine ou la peste des petits ruminants. L’environnement conditionne la biologie des vecteurs (insectes, tiques), donc la diffusion de maladies à transmission vectorielle. Certaines sont spécifiques à l’Afrique, comme les trypanosomoses humaines et animales. D’autres, comme la fièvre de la Vallée du Rift, dont le virus causal est transmis par de nombreuses espèces de moustiques, sont en pleine émergence. Elles sont susceptibles de coloniser d’autres écosystèmes via le commerce de bétail : ainsi cette maladie a été introduite sur la péninsule arabique et s’y est installée. La fragilité socio-économique de l’Afrique la rend plus vulnérable que les autres continents aux émergences de maladies animales, ensuite potentiellement exportables, liées aux changements climatiques et environnementaux, à l’accroissement démographique et à l’intensification des échanges internationaux et des voyages. L’amélioration de la situation sanitaire passe par la définition et la mise en œuvre au plan régional, avec une coordination continentale et internationale, d’une stratégie de lutte intégrée ; elle devrait s’appuyer sur des réseaux de surveillance et de recherche afin de mieux apprécier les évolutions épidémiologiques, et de disposer d’outils de diagnostic et de contrôle (vaccins, insecticides…) plus efficaces.
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Rossi, Vivien, Thomas Dolley, Guillaume Cornu, Stéphane Guitet, and Bruno Hérault. "GUYASIM : UN OUTIL D’AIDE À LA DÉCISION POUR L’AMÉNAGEMENT D’UN TERRITOIRE FORESTIER, LA GUYANE." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 326, no. 326 (December 18, 2015): 67. http://dx.doi.org/10.19182/bft2015.326.a31285.

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Les aménagements futurs nécessaires au développement rapide de la Guyane vont entraîner la conversion de terres fores- tières, participant ainsi au changement global. Les décideurs guyanais devront conjuguer ces aménagements avec la pré- servation des services écosystémiques forestiers. Le projet GuyaSim avait comme objectif l’approfondissement des connaissances sur ces services (stock de carbone, biodiversité et qualité du sol) et le transfert d’un logiciel aux décideurs pour faciliter l’intégration de ces connais- sances dans les politiques d’aménage- ment du territoire. L’article présente les caractéristiques et les fonctionnalités de ce logiciel GuyaSim. Il s’agit d’un logiciel libre de type Sig, destiné a priori aux ser- vices d’aménagement des collectivités et du domaine forestier de Guyane. Le logiciel offre deux grands types de fonc- tionnalité : la mise à disposition d’infor- mations et l’aide à l’aménagement. Les informations mises à disposition sont les scénarios de développement socio-éco- nomique, les scénarios climatiques et les valeurs des services écosystémiques. L’aide à l’aménagement consiste en des outils de construction des scénarios d’aménagement du territoire (change- ment d’usage des terres) et d’aménage- ment forestier (exploitation forestière), fournissant des informations sur l’impact environnemental. Les fonctionnalités du logiciel sont limitées par les connais- sances sur les écosystèmes guyanais. Les avancées des projets de recherche en cours permettront de mettre à jour le logiciel à moyen terme.
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Han, Guoqi, Paul Lyon, and Atef Mansour. "Introduction to the Special Issue on the Aquatic Climate Change Adaptation Services Program / Présentation du numéro spécial sur le Programme des services d’adaptation aux changements climatiques en milieu aquatique." Atmosphere-Ocean 53, no. 5 (October 20, 2015): 447–51. http://dx.doi.org/10.1080/07055900.2015.1109856.

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Méral, Philippe, Fano Andriamahefazafy, Jean-Christophe Castella, Malyne Neang, Georges Serpantié, and Pablo Tittonell. "Intégrer la notion de service écosystémique dans les politiques et les pratiques agricoles des pays du Sud." Cahiers Agricultures 31 (2022): 9. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2022005.

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La notion de service écosystémique est devenue incontournable dans les discours institutionnels et académiques en dépit des controverses et des critiques. Initialement portée par les acteurs de la conservation de la biodiversité, elle connaît depuis plusieurs années un déploiement dans les milieux agricoles. Si l’idée selon laquelle les fonctionnalités des écosystèmes sont déterminantes dans la production agricole n’est pas nouvelle, cette notion permet de mettre en évidence les nouveaux enjeux liés aux changements climatiques et aux besoins alimentaires croissants. Ces enjeux étant particulièrement importants dans les pays du Sud, la plupart des pays dits à faible revenus ou à revenus intermédiaires, il est alors pertinent de s’interroger sur l’intérêt de cette notion sur le plan des pratiques et des politiques agricoles menées dans ces pays. Cet article, introductif au numéro thématique des Cahiers Agricultures « Agriculture et services écosystémiques dans les pays du Sud », retrace l’émergence de cette notion, discute de son importance dans une logique d’intensification écologique des agricultures, avant de présenter les articles qui composent ce numéro thématique. Tout en adoptant une posture critique vis-à-vis de la notion, notamment lorsqu’elle est adossée à des mécanismes de paiement, il insiste sur l’importance de la co-construction avec les paysans des référentiels d’action à adopter.
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Sambo, Armel. "Pratiques endogènes de gestion de l'eau au service des politiques d'adaptation aux changements climatiques dans la région du lac Tchad." Proceedings of the International Association of Hydrological Sciences 384 (November 16, 2021): 301–4. http://dx.doi.org/10.5194/piahs-384-301-2021.

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Abstract. Dans un contexte-marqué par la variabilité climatique comme la région du lac Tchad, il est utile de prendre en compte et de revaloriser les stratégies d'adaptation aux phénomènes induits par les Changements Climatiques (CC), dans le but d'améliorer la gestion durable des ressources en eau. Cette étude vise donc à identifier et à interpréter les pratiques locales de gestion et d'accès à l'eau, des dynamiques de celles-ci, et son importance dans la cadre de mises en œuvre des projets d'adaptation aux changements climatiques dans la région du lac Tchad. La méthodologie adoptée a consisté d'abord à la collecte des données (par des entretiens, observation, etc.) auprès des populations riveraines du lac Tchad, ensuite à leur traitement analyse et enfin la rédaction de cet article. Ainsi, quelques techniques issues de savoir faire traditionnel et local, ont été identifiées et sont susceptibles d'être revalorisées dans un cadre stratégique. Il s'agit : l'existence des mares d'eau sacrée, la gestion collective des mares d'eau naturelles, la gestion communautaire des pêcheries, l'irrigation, etc. Toutes ces pratiques et techniques ont été inventées et ou améliorées par les populations pour répondre à des contraintes de production qu'ils connaissent bien.
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Dendoncker, Morgane, Daouda Ngom, and Caroline Vincke. "TREE DYNAMICS (1955-2012) AND THEIR USES IN SENEGAL’S FERLO REGION: INSIGHTS FROM A HISTORICAL VEGETATION DATABASE, LOCAL KNOWLEDGE AND FIELD INVENTORIES." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 326, no. 326 (December 18, 2015): 25. http://dx.doi.org/10.19182/bft2015.326.a31281.

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Les écosystèmes sahéliens sont soumis à des pressions anthropiques et climatiques croissantes, avec des conséquences durables pour la végétation ligneuse. Les arbres jouent un rôle vital pour la population locale, et leur pérennité doit être assurée. La présente étude vise à caractériser la végétation ligneuse, ses utilisations et sa dynamique sur le long terme (1955-2012) dans la région sablonneuse du Ferlo au Sénégal, dans une zone anthropisée à proximité de deux forages. En 2012, des inven- taires ont été réalisés dans 30 placettes, ainsi que des enquêtes auprès d’éleveurs issus de 30 camps sur la dynamique de la végétation et l’utilisation des essences. Une base de don- nées historique a permis d’obtenir des don- nées complémentaires sur l’évolution de la diversité des essences ligneuses depuis 1955. Par ailleurs, une étude de la bibliographie a permis de recenser toutes les utilisations potentielles des essences. Ces données ont été analysées pour en extraire la dynamique des services d’approvisionnement, en calcu- lant des indices d’utilisation pour les essences et des indices de services pour l’écosystème. En 2012, pour un couvert arboré de 3 % et une diversité spécifique de 12 essences diffé- rentes, les peuplements étaient dominés par deux essences sahéliennes, Balanites aegyp- tiaca et Boscia senegalensis. Le rapport entre arbres jeunes et adultes atteignait 70,5 %, ce qui pouvait indiquer un bon équilibre des essences dans les peuplements, mais 95 % des jeunes plants correspondaient à trois essences seulement, Balanites aegyptiaca, Boscia senegalensis et Acacia tortilis. Concer- nant la valorisation des différentes essences, les plus couramment utilisées étaient B. aegyptiaca et B. senegalensis, mais aussi A. senegal, une essence rare, Adansonia digitata et Ziziphus mauritiana. Les données indiquent un déclin de la diversité spécifique et du nombre de jeunes arbres entre 1955 et 2012, accompagné d’une proportion croissante d’es- sences sahéliennes. Les indices d’utilisation et de service suggèrent une dégradation des services d’approvisionnement, ce qui pourrait indiquer une vulnérabilité croissante de ces écosystèmes.
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Folton, Nathalie, and Patrick Arnaud. "Indicateurs sur la ressource en eau estimés par une modélisation pluie-débit régionalisée : la base de données Web LoiEau." La Houille Blanche, no. 3 (June 2020): 22–29. http://dx.doi.org/10.1051/lhb/2020034.

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Une approche conceptuelle parcimonieuse a été développée pour la quantification et la gestion de la ressource en eau sur des territoires dépourvus d'information. La base de données Web LoiEau présentée dans cet article, constitue le résultat de l'application de cette méthode à l'exutoire de plus de 130 000 bassins versants non instrumentés sur le territoire national. L'approche régionale exploite une information hydrométéorologique récente et de bonne qualité la plus exhaustive possible (données climatiques de la réanalyse SAFRAN et données hydrologiques de la banque Hydro) et résulte d'avancées méthodologiques réalisées sur la détermination d'une structure bien optimisée d'un modèle hydrologique journalier adapté à une gamme de fonctionnements hydrologiques variés, contraint seulement par deux paramètres pour permettre sa régionalisation et son utilisation sur des bassins non jaugés. La base de données Web LoiEau fournit des chroniques hydrologiques simulées de 1958 à 2018 au pas de temps journalier, à partir desquelles de multiples indicateurs hydrologiques sont extraits, permettant de caractériser la ressource en eau dans son ensemble (étiage, saisonnalité, bilan). Cette base est diffusée pour les services de l'État via une interface Web. L'étude des incertitudes liées à l'échantillonnage des données observées a permis d'établir des intervalles de confiance pour chaque indicateur hydrologique. Un indice de confiance en la méthode est aussi proposé pour chaque bassin afin de qualifier le degré d'applicabilité des résultats dans le cas où les spécificités locales les rendent inappropriés.
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Roesch, Marc. "Financement de la culture attelée et stratégies d’équipement." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 57, no. 3-4 (March 1, 2004): 191. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9890.

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L’analyse des conditions favorables au développement de la traction animale et celle des stratégies des agriculteurs permet de caractériser les différents types d’agriculteurs qui adoptent et développent cette technique. Trois grandes catégories apparaissent : (i) les jeunes agriculteurs entreprenants qui cherchent à développer des cultures de rente et compensent leur manque de main d’oeuvre par l’utilisation de la traction bovine ; l’équilibre de l’exploitation reste précaire et le maintien de la culture attelée est conditionné par la propriété d’un capital minimum sous forme de troupeau qui permet de faire face aux années déficitaires et évite de décapitaliser ; (ii) les exploitants confirmés qui ont une maîtrise technique et savent équilibrer leur gestion ; la traction animale leur permet d’être moins soumis aux aléas climatiques et économiques, et de capitaliser sous forme de terre ou d’animaux ; et (iii) les gros exploitants qui possèdent plusieurs attelages et en louent une partie ; ils possèdent un capital terre et bétail accumulé progressivement, en partie grâce à l’utilisation de la culture attelée. Les Etats et les projets dits de développement permettaient à une large palette d’agriculteurs d’avoir accès à la traction animale. Le désengagement des Etats et la disparition des projets a freiné le développement de la traction animale, et ceci même dans les zones où se sont maintenus à la fois des cultures commerciales, une structure financière de crédit et un environnement de services favorable (marché du bétail, forgerons). Les exploitants en mesure de s’équiper et de conserver la traction animale sont aussi ceux qui réussissent à se créer un capital sous forme de bétail ou de terre. A l’heure de l’après-désengagement, la poursuite du développement de cette technique sera conditionnée par l’émergence d’un nouvel environnement de services permettant l’accompagnement de ceux qui veulent l’utiliser.
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Marien, Jean-Noël, and Guillaume Delaunay. "La tara, Caesalpinia spinosa : espèce agroforestière emblématique des vallées interandines au Pérou." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 304, no. 304 (June 1, 2010): 25. http://dx.doi.org/10.19182/bft2010.304.a20443.

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La tara Caesalpinia spinosa Mol., espèce multi-usage traditionnellement utilisée par les populations rurales au Pérou, fait l'objet depuis une dizaine d'années d'une attention particulière pour ses gousses, riches en tanins, et ses graines valorisées comme gomme dans l'industrie alimentaire. Cette espèce est présente dans plusieurs pays andins, mais son aire principale se situe au Pérou. La typologie de la ressource naturelle montre que l'essentiel des surfaces et de la production est constitué par différents systèmes agroforestiers (haies vives, cultures associées, arbres isolés). Les forêts naturelles sont des reliques le plus souvent en mélange avec d'autres essences. Enfin, les plantations (paysannes ou industrielles) ne représentent encore qu'une très faible partie des surfaces ; mais cela évolue assez rapidement, compte tenu des prix actuels des gousses, très attractifs pour les producteurs. La filière est très organisée, mais pour l'essentiel informelle. Elle est composée de trois types d'acteurs. Les producteurs (ou récolteurs) sont les familles de paysans au sein de communautés rurales pauvres. Les acheteurs sont de plusieurs niveaux en fonction de leur positionnement vis-à-vis des vendeurs et de leur capacité de financement. La filière tara revêt une importance économique majeure, qu'il s'agisse de productions issues de peuplements naturels (ou subspontanés) ou de plantations (à petite ou grande échelle). Son développement peut aussi être analysé en termes de création de biens et services écosystémiques variés dans le contexte des changements globaux (climatiques et autres). (Résumé d'auteur)
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ROUMAGNAC, C. "Gestion du risque « cyanobactéries » dans deux retenues de barrages du département de l’Hérault." Techniques Sciences Méthodes 4, no. 4 (April 23, 2021): 49–58. http://dx.doi.org/10.36904/tsm/202104049.

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Le développement excessif des cyanobactéries en efflorescence dans les plans d’eau et cours d’eau est un phénomène récurrent, qui intervient sous certaines conditions (climatiques, milieu riche en azote et phosphore ou autres). Il entraîne un risque sanitaire, car ce bloom peut s’accompagner de la présence de toxines libérées par les cyanobactéries. Lorsque les plans d’eau font l’objet d’usage (baignade, loisirs nautiques, fréquentation du public, irrigation…), il est alors impérieux de se préparer à l’apparition de ce phénomène en élaborant une stratégie et un plan d’actions pour y faire face, en concertation avec toutes les parties prenantes. Cet article présente la procédure actuelle de gestion du risque « cyanobactéries » mise en place par le département de l’Hérault, en collaboration avec les services de l’État et le Syndicat mixte du Grand Site Salagou – cirque de Mourèze sur les barrages des Olivettes et du Salagou. Un groupe de travail technique dédié au suivi sanitaire des cyanobactéries a été mis en place afin de détecter et d’investiguer les différents signaux de présence de cyanobactéries. En cas de toxicité avérée confirmée par les analyses du laboratoire, et sur avis du groupe technique, des mesures de restriction des usages peuvent alors être nécessaires et les autorités responsables de ces décisions prennent les arrêtés de restriction d’usages adéquats. L’élaboration d’un protocole de surveillance et de gestion de ce risque permet d’optimiser les prises de décision des différents intervenants d’un éventuel arrêt temporaire des usages en réponse à un risque sanitaire.
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ALI, Ado, Manirou OUMAROU, Soumaila MOUNKAILA, Ali MAHAMANE, and Mahamane SAADOU. "Perception paysanne de l’utilisation de Diospyros mespiliformis Hochst. ex A. Rich Au Niger." Journal of Applied Biosciences 160 (April 30, 2021): 16460–74. http://dx.doi.org/10.35759/jabs.160.3.

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Objectif: Diospyros mespiliformis est une espèce fruitière très appréciée par la population rurale. Cette étude vise à caractériser l’impact son utilisation au Niger principalement dans les régions de Dosso, Maradi et Tillabéri. Méthodologie et Résultats : Une enquête ethnobotanique était réalisée en utilisant un échantillonnage stratifié à trois niveaux (phytogéographique, hydrographique et administratif) et portant sur 600 répondants. Les résultats ont montré que c’est une plante sauvage intensément exploitée dont la distribution spatiale est fonction de zones agro-climatiques. Son délai de première production fruitière varie entre 5 et 11 ans selon 41,25% des enquêtés. En effet, toutes ses parties sont utilisées ce qui contribue à sa régression (98,2% de répondants). Ainsi, les fruits sont vendus localement entre 100 et 400F cfa le kilogramme et le bois commercialisé. Ses parties traitent plus de 33 symptômes et maladies. Conclusions et application de la recherche: Diospyros mespiliformis est une espèce en régression du fait de sa surexploitation au Niger. En dépit des fonctions et des services fournis, D. mespiliformis ne fait pas l’objet d’une protection particulière même si les ruraux tentent tant bien que mal de le faire. Ce travail contribue à une prise de décision pour freiner l’érosion génétique de cette espèce. Mots clés : Diospyros mespiliformis, utilisations, ruraux, Niger. Peasant’s perception of Diospyros mespiliformis Hochst. ex A. Rich use of in Niger. ABSTRACT Objective: D. mespilifomis is a prized species among the peasants. This study aimsto characterize its use in Dosso, Maradi and Tillabéri areas in Niger country. Methodology and Results: An ethnobotanical survey was carried out using a stratified sampling at three levels (phytogeographic, hydrographic and administrative) and including 600 persons.The results showed that it is an intensely exploited wild plant whose spatial distribution is a function of agro-climatic zones. Its first fruit production varies between 5 and 11 years Ali et al., J. Appl. Biosci. 2021 Perception paysanne de l’utilisation de Diospyros mespiliformis Hochst. ex A. Rich au Niger. 16461 according to 41.25% of respondents. Indeed, all its parts are used which contributes to its regression (98.2% of respondents). Thus the fruits are sold locally between 100 and 400F cfa per kilogram and the timber traded. Its parts treat more than 33 symptoms and diseases. Conclusions and application of findings: Diospyros mespiliformis is a regressed species beacause of its anthropogenic use in Niger. Despite these functions and services provided, D. mespiliformis is not the object of special protection even if the rural ones try somehow to do so. This study contributes to a decision making to slow down genetic erosion of this species. Keywords: Diospyros mespiliformis, uses, rural, Niger.
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Josseran, L., D. Brun-Ney, A. Fouillet, N. Caillère, M. Pascal, and D. Ilèf. "Les services d’urgences, un observatoire du changement climatique ?" Journal Européen des Urgences 22 (June 2009): A206—A207. http://dx.doi.org/10.1016/j.jeur.2009.03.031.

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Mbakop, Nya Christelle, Gabriel Kanmegne, and Théophile Fonkou. "Perceptions paysannes sur les services écosystémiques d’approvisionnement, la vulnérabilité et les stratégies de conservation de Diospyros mespiliformis Hochst en zone soudanienne du Tchad." Cameroon Journal of Experimental Biology 14, no. 2 (October 4, 2021): 35–42. http://dx.doi.org/10.4314/cajeb.v14i2.6.

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Diospyros mespiliformis Hochst. est une espèce d’arbre à usage multiple des forêts tropicales sèches qui est encore exploitée à l’état sauvage et dont les pratiques sylviculturales ne sont pas documentées. La présente étude avait pour but d’appréhender les perceptions paysannes sur l’importance socio-économique, le niveau de vulnérabilité et la pratique de la culture de cette espèce dans la zone soudanienne du Tchad. L’approche méthodologique a consisté en des enquêtes réalisées auprès de 350 personnes réparties dans 10 villages, ainsi que des observations de terrain. Les résultats ont montré que D. mespiliformis est bien connu des populations locales (100 % des enquêtés) qui en font usage dans six catégories d’usage, avec un large consensus au niveau des utilisations médicinales (Cs = 0,96), alimentaires (Cs = 0,33), dans les constructions (Cs = 0,26) et comme bois d’énergie (Cs = 0,24). Par contre le consensus est resté faible pour l’utilisation dans l’artisanat (Cs = - 0,76) et comme bois d’œuvre (Cs = - 0,83). Selon 80,2 % des répondants, les revenus tirés de l’exploitation de cette ressource contribuent significativement à l’amélioration du bien-être des ménages. En dehors de la cueillette et du ramassage des fruits, toutes les autres méthodes de récolte citées par les répondants (écorçage, prélèvement des racines, effeuillage et abatage) sont destructives, mais seulement 17,7 % des répondants en sont conscients. Une tendance régressive de la dynamique du peuplement de l’espèce est perçue par la majorité (52 %) des répondants. Selon 83,5 % des enquêtés, les habitudes en matière de culture de cette espèce sont rares voire inexistantes, à cause des difficultés de germination des graines, de la rareté des graines et des conditions climatiques défavorables à la réussite du drageonnage. Les répondants dans la quasi-totalité (99 %) se sont déclarés prêts à adopter la pratique de la culture de la plante si les contraintes de régénération sont levées. Les résultats de cette étude indiquent clairement que D. mespiliformis serait une espèce propice à la domestication participative pour l’intensification du système agroforestier dans la zone soudanienne du Tchad. Diospyros mespiliformis Hochst. is a multipurpose tree species from tropical dry forests that is still exploited in the wild and whose silvicultural practices are not documented. The aim of this study was to understand the peasants’ perceptions on the socio-economic importance, the level of vulnerability and the cultivation practice of this species in the Sudanese zone of Chad. The methodological approach consisted of surveys carried out among 350 people in 10 villages, as well as field observations. The results showed that D. mespiliformis is well known to local populations (100% of respondents) who use it in six categories of use, with a broad consensus for use in medicine (Cs = 0.96), food (Cs = 0.33), constructions (Cs = 0.26) and as fuelwood (Cs = 0.24). On the other hand, the consensus remained weak for use in crafts (Cs = - 0.76) and as lumber (Cs = - 0.83). According to 80.2 % of respondents, income from the exploitation of this resource significantly contributes to improving household well-being. Apart from picking and collecting fruit, all other harvesting methods cited by respondents (debarking, root picking, leaf stripping and felling) are destructive, but only 17.7 % of respondents are aware of this. A regressive trend in the population dynamics of the species is perceived by the majority (52 %) of respondents. According to 83.5 % of respondents, the cultivation habits of this species are rare or even non-existent, because of poor seed germination, the scarcity of seeds and climatic conditions unfavorable to the success of suckering. Almost all respondents (99 %) declared themselves ready to adopt the practice of growing the plant if the regeneration constraints are lifted. The results of this study clearly indicate that D. mespiliformis would be an interesting species for participatory domestication for the intensification of the agro-forestry system in the Sudanese zone of Chad.
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Le Ngoc, Boris. "Le service climatique au cœur des nouveaux enjeux." Revue Générale Nucléaire, no. 3 (May 2015): 45–46. http://dx.doi.org/10.1051/rgn/20153045.

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Ouhajou, Dr Lakbir, and Ali Lmariouh. "La Prospective Territoriale au service du patrimoine oasien: Cas des oasis de Tafilalet." digitAR - Revista Digital de Arqueologia, Arquitectura e Artes, no. 5 (February 20, 2019): 31–43. http://dx.doi.org/10.14195/2182-844x_5_1.

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L’article propose une démarche de prospective comme outil novateur pour accompagner la sauvegarde de ce patrimoine vulnérable que représentent les oasis. Ce cheminement méthodologique d’innovation sociale, outil de l’ingénierie territoriale, ambitionne de concevoir une vision de développement territorial pour les oasis de Tafilalet. Il s’agit de proposer une série de futurs souhaitables, qui vont dans le sens de renforcer la résilience de ces territoires aux changements climatiques, et de rompre par la même avec les tendances territoriales actuelles.
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Guérin, Hubert, and Guillaume Duteurtre. "Editorial." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 66, no. 2 (February 1, 2013): 40. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10138.

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Ce numéro introduit avec deux articles une série de textes sur le thème des systèmes d’information et outils de pilotage du secteur élevage. Ils traitent des méthodes d’analyses démographiques, de suivi des zoonoses émergentes, des outils de gestion des crises climatiques, des systèmes d’information sur les filières ou des impacts de l’élevage sur l’environnement (numéros suivants). La Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux souhaite ainsi contribuer à éclairer une thématique transversale contribuant à améliorer les politiques d’élevage dans les pays du Sud. En effet, malgré son importance, les dynamiques d’élevage dans les pays du Sud sont aujourd’hui très mal connues. Elles constituent d’abord un défi méthodologique lié aux caractéristiques des systèmes et filières d’élevage : petites structures, pluriactivité et faible densité des services à l’élevage caractérisent la majorité des exploitations. De plus, l’importance de l’autoconsommation et du travail familial complique l’évaluation de paramètres économiques standard. Enfin, c’est surtout la mobilité des élevages pastoraux et agropastoraux, et la complexité des droits de propriété qui rendent difficiles les recensements et la collecte de données zootechniques et sanitaires. Le déficit actuel de connaissances sur l’élevage dans les pays du Sud est par ailleurs accentué par des situations politiques locales délicates. Les systèmes publics de collecte et de traitement de l’information quantitativement peu développés y sont en outre fragilisés. Pourtant, les connaissances sur l’élevage ont bénéficié ces 30 dernières années de l’apport de nouveaux outils de traitement de l’information : télédétection, systèmes d’information géographique, bases de données informatisées, modélisation, et télécommunication pour la transmission des données et leur partage par mise en ligne. Ces nouveaux outils ont permis l’émergence de nouveaux dispositifs d’information, notamment en climatologie, épidémiologie et sécurité alimentaire, ainsi que des projections de production, de consommation et de marchés. Ces dispositifs sont mis en place en partenariat avec les autorités publiques nationales et internationales, pour certains d’entre eux en associant les communautés locales ou des organisations de producteurs. Dans la majorité des cas, ils bénéficient d’un appui des agences internationales de développement ou de recherche en réponse aux défis identifiés dans les instances scientifiques et politiques mondiales. En amont et au-delà des questions méthodologiques, il s’agit de répondre à de grands enjeux de développement : comprendre les trajectoires de transformation des économies paysannes, évaluer et prévenir les risques, et innover dans les systèmes de gouvernance. Pour tout cela il est indispensable de disposer d’informations traduisant les évolutions des conditions environnementales, sanitaires, biotechniques et socio-économiques que rencontrent les éleveurs, leurs familles et tous les acteurs des filières d’élevage.
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ORJEBIN-YOUSFAOUI, C. "Avant-propos : Eau, déchets, énergie : Contribution des infrastructures « assainissement-eau potable » à la production d'énergies renouvelables et de récupération." Techniques Sciences Méthodes, no. 1-2 (February 20, 2020): 43–45. http://dx.doi.org/10.36904/tsm/201901043.

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L'eau et les déchets ont longtemps été des sujets absents de la scène politique et diplomatique du changement climatique. Il aura fallu attendre la COP 22 à Marrakech pour que le lien soit fait entre préservation de la ressource en eau et lutte et adaptation au changement climatique, ce qui aboutira à l’instauration d’une journée «eau et climat» à la COP 23 à Bonn. Pourtant si les services de l’eau et de l’assainissement peuvent être à l’origine d’émissions de GES - principalement au travers de leurs infrastructures ou biens immobilisés, ils s’avèrent également aussi de puissants leviers de réduction voire d’évitement d’émissions, notamment au travers de l’ensemble des productions d’énergie qu’ils permettent: méthanisation de boues, de déchets organiques, incinération avec récupération d’énergie...
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Hochet, Peter, and Charles Guissou. "Une Politique D’adaptation Climatique Inachevée Mais Persistante." Sustentabilidade em Debate 1, no. 2 (December 22, 2010): 59. http://dx.doi.org/10.18472/sustdeb.v1n2.2010.1681.

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A Samorogouan (Burkina Faso), les migrations des pasteurs ont été planifiées par un projet de la Banque Mondiale : le Projet d’Élevage Ouest Volta (PEOV). Avec l’agrément des autorités locales, le projet a délimité un vaste territoire (125.000 ha) dédié au « ranching » et à l’accueil des éleveurs qui ont fuit la sècheresse des années 70. Le projet a été retiré de la zone durant la Révolution sankariste de 1984. Aujourd’hui, pendant que l’emprise du défrichement augmente, de multiples conflits entre les éleveurs installés, la Justice, les services déconcentrés et les agriculteurs apparaissent à propos du statut de La zone.
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Touchette, Lyne, Jean-Michel Beaudoin, Nathalie Isabel, Nancy Gélinas, and Ilga Porth. "Comment mettre la génomique forestière et la génomique de la conservation au service des communautés autochtones?" Forestry Chronicle 97, no. 3 (September 2021): 233–49. http://dx.doi.org/10.5558/tfc2021-026.

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Les projets d’aménagement durable et de conservation (ADC) des ressources naturelles en collaboration avec les peuples autochtones ayant recours à une approche en génomique sont en émergence. Les informations et applications issues de la génomique peuvent leur être utiles particulièrement dans un contexte de changements climatiques. Toutefois, le défi de transposer ces applications dans la pratique et de les mettre au service des communautés demeure. Nous présentons ici une revue de littérature exploratoire qui aborde (1) les utilités démontrées de la génomique dans les projets d’ADC impliquant les peuples autochtones, (2) certains enjeux qui peuvent limiter l’adoption des applications de la génomique et (3) le travail collaboratif entre chercheurs et communautés autochtones dans les études analysées. Les utilités démontrées identifiées ont été essentiellement de nature socioécologique. La nature complémentaire des savoirs autochtones et des savoirs scientifiques en génomique a été reconnue comme une opportunité qui devrait être développée davantage pour relever les défis actuels, tels que les changements climatiques. En ce qui concerne l’adoption de cette technologie en ADC dans la pratique, en plus de faire face à des enjeux similaires à d’autres utilisateurs finaux, l’intégration des besoins, des valeurs traditionnelles et des connaissances des communautés autochtones dans les projets de génomique représente également un défi dans un contexte de décolonisation de la recherche en génomique. Finalement, la collaboration communauté-chercheur a été identifiée comme un élément clé pour favoriser la réussite de la transposition de la génomique en ADC.
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DOREAU, M., R. BAUMONT, and J. M. PEREZ. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 24, no. 5 (December 8, 2011): 411–14. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.5.3274.

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Les impacts environnementaux liés aux productions animales sont pris en considération depuisau moins deux décennies. Mais jusqu’à une date récente, ils étaient considérés comme des «dommagescollatéraux» résultant de la nécessité de nourrir la planète. Depuis le rapport de la FAO«Livestock’s long shadow» (Steinfeld et al 2006), les préoccupations environnementales liées enparticulier aux gaz à effet de serre (GES) ont pris une importance croissante auprès des acteursdes filières animales et des décideurs politiques. Elles sont désormais au centre de la réflexion surle développement de l’élevage. En témoignent des documents dépassant le cadre de l’agriculturecomme la publication des propositions du «Grenelle 2» par le gouvernement français, ou la feuillede route de l’Union Européenne pour une baisse drastique des émissions de gaz carbonique àl’échéance de 2050. En fait, le problème est planétaire, car la consommation mondiale de produitsanimaux augmente, tendance appelée à se poursuivre en raison de l’évolution démographiqueet de l’accroissement de la part des produits animaux dans l’alimentation dans les pays endéveloppement et émergents (Gerber et al 2011). La revue INRA Productions animales a publié depuis plusieurs années de nombreux articlesrelatifs aux relations entre élevage et environnement, analysées sous divers angles. Récemmentdes articles relatifs aux polluants ou aux aspects environnementaux plus globaux ont été publiésdans le cadre de trois numéros thématiques : «Porcherie verte» avec notamment des articles surles éléments à risque et les émissions gazeuses lors de la gestion des effluents (Bonneau et al2008a, b), «Les nouveaux enjeux de la nutrition et de l’alimentation du porc» avec un article surles relations entre nutrition et excrétion de polluants (Dourmad et al 2009), et «Elevage en régionschaudes» avec un article consacré aux impacts et services environnementaux (Blanfort et al2011). Des articles ont également été publiés sur la quantification des émissions de méthane parles animaux d’élevage en France (Vermorel et al 2008) et sur la modélisation des émissions deméthane chez les ruminants (Sauvant et al 2009). Enfin, les moyens de réduire les rejets porcinset avicoles par la génétique ont été analysés (Mignon-Grasteau et al 2010). A signaler aussi lenuméro spécial «Elevage bio» en 2009, qui analysait les systèmes d’élevage biologique sans toutefoisdiscuter leurs avantages au plan environnemental. La réduction des émissions de GES par l’élevage est devenue un enjeu majeur des recherchessur les systèmes d’élevage et en nutrition animale. Ce dossier composé de quatre articles estconsacré aux GES en élevage bovin en mettant l’accent sur le méthane. En effet dans la plupartdes systèmes laitiers et à viande, le méthane est le gaz à effet de serre qui contribue le plus auxémissions, exprimées en équivalent gaz carbonique, comme le montre le premier article (Dollé etal 2011) qui replace les émissions de méthane dans l’ensemble des émissions de gaz à effet deserre. Un travail considérable a été réalisé pour évaluer et comparer les systèmes français, et lesINRA Productions Animales, 2011, numéro 5situer dans un contexte plus global : depuis quelques années les émissions induites par des systèmesd’élevage très divers sont étudiées dans le monde, principalement en Europe. Le deuxièmearticle (Sauvant et al 2011) analyse les relations étroites entre la production de méthane et les fermentationsdans le rumen selon la nature du régime alimentaire, puis discute la précision des principaleséquations empiriques de prévision de la production de méthane, ainsi que des modèlesmécanistes qui ont été développés. Des voies d’amélioration sont proposées. Dans un troisièmearticle (Popova et al 2011), les mécanismes de production de méthane dans le rumen sont analysés.Un intérêt particulier est porté au rôle des Archaea méthanogènes, microorganismes qui constituentun domaine spécifique du règne vivant et qui sont les seuls à produire du méthane à partirde l’hydrogène. La compréhension des mécanismes est un élément majeur pour prévoir les effetspossibles d’une ration, d’un additif, d’une biotechnologie sur la production de méthane. Laconnaissance actuelle de ces effets est présentée dans un quatrième article (Doreau et al 2011),centré sur les résultats obtenus in vivo. Il est en effet important de confronter les annonces faitesà partir d’essais in vitro, ou d’un seul essai in vivo mené sur le court terme, aux résultats d’étudesapprofondies reposant sur une base expérimentale solide. Ce dossier dresse un bilan des recherches et de l’état des connaissances sur le méthane entérique,et mentionne les principaux leviers d’action pour réduire les émissions des trois principauxgaz à effet de serre. Une vision plus large nécessiterait le développement d’aspects complémentaires.En premier lieu, celui des émissions de méthane et de protoxyde d’azote liées aux effluents.Elles sont toutefois très mal connues et éminemment variables, comme l’ont souligné Hassounaet al (2010) qui ont développé une méthode permettant de les évaluer en bâtiments. En deuxièmelieu, l'impact des nombreuses voies permettant de réduire les émissions de protoxyde d'azote auchamp doit être évalué. Ainsi, serait nécessaire une analyse portant sur les différents moyens permettantde limiter la fertilisation azotée minérale (fertilisation «de précision», recours aux légumineuses,inhibition des réactions de nitrification/dénitrification dans les sols, meilleure gestiondu pâturage…) qui sont seulement évoqués dans le texte de Dollé et al (2011). Enfin, la séquestrationde carbone par les prairies doit être prise en compte dans l’analyse de la contribution desélevages de ruminants au réchauffement climatique. Les valeurs actuellement retenues sont probablementsous-estimées (Soussana et al 2010), mais les résultats récents mettent en évidence unetrès grande variabilité de ce stockage de carbone, liée non seulement au type de végétation et auxconditions pédologiques, mais aussi, entre autres, au type d’exploitation par les animaux et auxaléas climatiques (Klumpp et al 2011). Le réchauffement climatique est actuellement considéré par les médias et les décideurs politiquescomme l’urgence en termes de protection de notre environnement. Cela ne doit pas faireoublier qu’il est nécessaire de prendre en compte simultanément l’épuisement de certaines ressourcescomme l’énergie fossile et les phosphates, la raréfaction des réserves en eau, la compétitionpour les surfaces agricoles, et la pollution de l’air, des sols et de l’eau par différentes moléculesminérales et organiques. L’analyse des impacts environnementaux, en tant que composantede la durabilité des systèmes d’élevage, doit donc être multifactorielle et prendre également encompte les services environnementaux et sociétaux de l’élevage, une activité qui fait vivre plusd’un milliard d’habitants de notre planète.
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Veilleur, Valéry, Johanna Chalonec, Ronny Rosillette, and Laurent Peyras. "Évolutions et perspectives des enjeux territoriaux et des usages liés au barrage de la Manzo." E3S Web of Conferences 346 (2022): 02013. http://dx.doi.org/10.1051/e3sconf/202234602013.

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Le barrage de la Manzo (Antilles - France) est un ouvrage en remblai d’enrochements, de 27 m de hauteur, permettant le stockage de 8 Mm3 d’eau. Depuis 1980, il remédie au manque d’eau durant la saison sèche et permet essentiellement l’irrigation des terres du sud-est de la Martinique. Ainsi, il répond aux enjeux territoriaux majeurs de soutien d’une agriculture compétitive et de maintien de l’emploi. Au fil des années, la structure s’est intégrée au paysage des communes de Ducos, François et Saint-Esprit. L’article analyse la résilience et la capacité d’adaptation de l’ouvrage vis-à-vis de l’évolution des usages et du changement climatique à partir de l’année 2000. Les aléas naturels intenses (tempêtes, sécheresses, séismes), l’évolution des usages et les préoccupations relatives au réchauffement climatique exigent une plus grande résilience hydrologique. La Collectivité Territoriale de Martinique, en tant qu’exploitant du barrage se doit d’anticiper ces questions pour garantir des services de manière durable et économique tout en minimisant les impacts socio-environnementaux.
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COULON, JB, P. LECOMTE, M. BOVAL, and J. M. PEREZ. "Introduction générale." INRAE Productions Animales 24, no. 1 (March 3, 2011): 5–8. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.1.3232.

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L’agriculture, et plus particulièrement les productions animales, sont depuis quelques années au cœur des préoccupations mondiales, si l’on en juge par les nombreux rapports que les institutions internationales, ainsi que l’INRA et le CIRAD, leur ont récemment consacré (Millenium Ecosystem Assessment 2005, IPCC 2006, Steinfeld et al 2006, World Bank 2008, FAO 2009, Steinfeld et al 2010, Dorin et al 2011). Deux points forts ressortent de ces exercices de prospective : 1/ Le poids économique et social de l'élevage dans l'agriculture mondiale est considérable :- La planète compte, toutes catégories confondues, 19 milliards d’animaux d'élevage dont 70% sont détenus par des éleveurs hors pays industrialisés ; - On comptait en 2000 : 1 porcin pour 7 habitants, 1 bovin pour 4 habitants, 1 petit ruminant pour 3 habitants, et plus de 2 volailles par habitant ; - Environ 250 millions d'animaux de trait apportent la force de travail pour près de la moitié des cultures vivrières dans les agricultures familiales des pays en développement ;- L’élevage mobilise environ 4 milliards d’ha de surfaces en herbe (soit près de 30% des terres émergées non gelées), fournit le tiers des protéines pour l’alimentation humaine et représente 40% de la valeur de la production agricole brute mondiale ;- On prévoit d’ici à 2050 le doublement des productions animales, essentiellement par une forte expansion des activités d’élevage dans les pays du Sud ;- Quant à l’approvisionnement futur en produits aquatiques, il repose sur l’essor de l’aquaculture (50% déjà du marché mondial), qui est le secteur de l’élevage lato sensu ayant la plus forte croissance surtout dans la zone AsiePacifique ;- L’élevage contribue aux moyens de vie d’un milliard de pauvres dans les pays du Sud et emploie au total 1,3 milliard de personnes dans le monde. 2/ Les productions animales doivent faire face, plus que les productions végétales, à de nombreuses interrogationset remises en cause qui interpellent la recherche et le développement. On peut les résumer de la façon suivante :comment répondre à l’augmentation considérable de la demande en produits animaux, notamment dans les pays du Sud, dans un contexte de compétition forte sur les ressources pour l’alimentation humaine et de la nécessite d’une prise en compte des impacts environnementaux de l’élevage, qu’ils soient positifs (services environnementaux rendus par les systèmes de productions animales) ou négatifs (contribution au changement climatique liées aux émissions de GES, dégradation de la biodiversité, consommation importante d’eau et d'énergie, détérioration de la qualité des eaux par les effluents d’élevage). Ces interrogations ne se déclinent pas de la même façon dans les pays du Nord et du Sud, parce que la place de l’élevage dans la société et les enjeux de son développement y sont différents. Les productions animales au Sud se trouvent ainsi dans une situation paradoxale : elles doivent faire face à une évolution importante de la demande à moyen terme, dans un contexte nouveau, marqué notamment par les tensions sur les disponibilités et les coûts des intrants et par la prise en compte impérative tant des contributions que des effets liés au changement climatique. C’est dans ce contexte particulier, et en prolongement de la réflexion menée par l’INRA et le CIRAD dans le cadre du chantier PARC rappelé dans la préface, que la Rédaction de la revue INRA Productions animales a décidé de consacrer un numéro complet au thème de l’Elevage en régions chaudes (Coulon et al 2011). Les contributions rassemblées dans ce numéro spécial ont pour ambition de faire une synthèse approfondie de l’état connaissances et des expériences acquises en termes d’élevage en régions chaudes. Les productions animales sont analysées à différents niveaux d’organisation, tenant compte de leur spécificité et des interrelations entre les diverses échelles, permettant une visualisation à la fois circonstanciée et large de la situation de l’élevage dans le monde. Les auteurs fournissent ainsi un panel de résultats, d’illustrations, de solutions et d’alternatives innovantes, ainsi que de nouvelles pistes et priorités de recherche. Celles-ci peuvent réellement contribuer à mieux appréhender la multifonctionnalité de l’élevage, la durabilité de son développement et ses évolutions à venir. Après une présentation des éléments d’évolution des productions animales au niveau mondial (Gerber et al), le deuxième article synthétise les nombreuses connaissances acquises concernant les ressources alimentaires tropicales (diversité, disponibilité et valeur nutritive), utilisables en hors-sol ou au pâturage (Archimède et al). Pour les animaux, ruminants et monogastriques, les caractères majeurs d’adaptation aux effets directs du climat, à la sous-nutrition ou aux maladies parasitaires sont développés, et des options d’optimisation de la productivité et de la résilience sont proposées (Mandonnet et al). Dans le domaine de la santé, les maladies infectieuses animales constituent des contraintes économiques fortes ainsi que des risques pour la santé humaine ; des stratégies pour faire face à cette situation sont formulées, concernant à la fois la conduite des systèmes d’élevage et l’organisation de réseaux de surveillance à l’échelle régionale (Lancelot et al). L’article suivant insiste sur la nécessaire prise en compte de la qualité des produits par les producteurs et les transformateurs et l’importance des règles de caractérisation et de gestion de cette qualité, dans un contexte spécifique aux pays du Sud en termes de conditions climatiques, économiques et sociologiques (Faye et al). Les interactions entre l’environnement et les systèmes d’élevage diversifiés sont décrites et illustrées tant en termes d’impacts que de services agro-écologiques, et diverses pistes sont suggérées pour une gestion plus durable de ces systèmes en régions chaudes (Blanfort et al). En sus de la composante environnementale, et au vu de la diversité des systèmes d’élevage et de leur multifonctionnalité, une démarche essentielle de conception-évaluation de systèmes durables est explicitée, illustrée d’exemples géographiques contrastés (Dedieu et al). A une échelle plus large, les auteurs examinent les interactions entre les territoires ou espaces de production et les filières et proposent un modèle d’analyse appliqué à quatre territoires représentatifs du Sud (Poccard et al). Enfin l’élevage, marqueur socioculturel de nombreuses sociétés du Sud, est analysé comme contributeur culturel et capital social, pour son rôle économique majeur à l’échelle des familles, mais également en faveur de la sécurité alimentaire et le développement local (Alary et al). Souhaitons que ces articles de synthèse et les pistes de recherche évoquées dans ce numéro thématique incitent les chercheurs de l’INRA et du CIRAD à renforcer leur collaboration et à proposer de nouvelles approches de la conception et de l’évaluation des systèmes d’élevage en régions chaudes.
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Lecourtier, J. "Préambule : Le stockage du CO2au service de la lutte contre le changement climatique." Oil & Gas Science and Technology – Revue de l’Institut Français du Pétrole 65, no. 4 (July 2010): 529–32. http://dx.doi.org/10.2516/ogst/2010011.

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Régnier, Serge. "Le Service d’infrastructure de la Défense dans la lutte contre le dérèglement climatique." Revue Défense Nationale N° 783, no. 8 (October 1, 2015): 33–38. http://dx.doi.org/10.3917/rdna.783.0033.

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Ahiwe, E. U., H. O. Obikaonu, O. E. Kadurumba, T. C. Iwuji, O. O. Emenalom, and E. B. Etuk. "Climate change and youth unemployment challenges in Nigeria: The poultry production option." Nigerian Journal of Animal Production 48, no. 4 (March 8, 2021): 107–20. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v48i4.2992.

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Анотація:
This paper discusses climate change and poultry production as their interaction impacts on unemployment in Nigeria. Climate change and animal production have always had a negative impact on each other, with animal production accounting for about 15-18% global anthropogenic greenhouse gases (GHGs) emission in form of carbon dioxide (CO2), nitrous oxide (N2O) and methane (CH4) which are emitted when animals respire. On the other hand, the effect of climate change and global warming on animal production is on the increase and will continue to increase with the high rate of man's industrial activity if not checked. In Nigeria, there is an increasing demand for animal protein and the unemployment rate is increasing yearly because of high increase in population. In order to meet up with this increase in demand for food and reduce youth unemployment in an environment with less climate change challenge, more youth involvement in Agriculture is needed. But, this agricultural revolution will have great challenge on the environment because of the high rate of climate change that goes with industrialization and agriculture. Because poultry have low global warming potential, it has an edge over other animals or livestock such as cattle, sheep, and goat. This is because poultry has low GHGs emission as a result of its low enteric methane production rates compared to ruminant animal species. Apart from poultry being cheap, it is nutritious and readily marketable. In addition, it can be a nice source of investment and income generation for Nigerian youths, if harnessed properly. It is therefore, concluded and recommended that to meet up with the ever-increasing demand for jobs in an environment having less climate change challenges, various government agencies, banks, private sectors, civil society, rural co-operative societies, youth agencies in Nigeria with the assistance of various international donor agencies can collaborate and play a more facilitating role through giving of loans, grants and adequate extension services to ensure that food security and youth empowerment is achieved within an eco-friendly environment through profitable poultry production. Cet article discute du changement climatique et de la production de volaille comme leurs effets d'interaction sur le chômage au Nigéria. Le changement climatique et la production animale ont toujours eu un impact négatif l'un sur l'autre, la production animale représentant environ 15 à 18% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) anthropiques sous forme de dioxyde de carbone (CO2), d'oxyde nitreux (N2O) et de méthane (CH4) qui sont émis lorsque les animaux respirent. En revanche, l'effet du changement climatique et du réchauffement planétaire sur la production animale est en augmentation et continuera d'augmenter avec le taux élevé de l'activité industrielle de l'homme s'il n'est pas maîtrisé. Au Nigéria, il y a une demande croissante de protéines animales et le taux de chômage augmente chaque année en raison de la forte augmentation de la population. Afin de répondre à cette augmentation de la demande alimentaire et de réduire le chômage des jeunes dans un environnement où les défis du changement climatique sont moins importants, une plus grande implication des jeunes dans l'agriculture est nécessaire. Mais, cette révolution agricole aura un grand défi sur l'environnement en raison du taux élevé de changement climatique qui accompagne l'industrialisation et l'agriculture. Parce que la volaille a un faible potentiel de réchauffement planétaire, elle a un avantage sur les autres animaux ou le bétail comme les bovins, les moutons et les chèvres. En effet, la volaille a de faibles émissions de GES en raison de ses faibles taux de production de méthane entérique par rapport aux espèces animales ruminantes. En plus d'être bon marché, la volaille est nutritive et facilement commercialisable. En outre, il peut être une belle source d'investissement et de génération de revenus pour les jeunes Nigérians, s'il est correctement exploité. Il est donc conclu et recommandé que pour répondre à la demande toujours croissante d'emplois dans un environnement ayant moins de défis liés au changement climatique, diverses agences gouvernementales, banques, secteurs privés, société civile, sociétés coopératives rurales, agences de jeunesse au Nigéria avec l'aide de divers organismes donateurs internationaux peuvent collaborer et jouer un rôle plus facilitateur en accordant des prêts, des subventions et des services de vulgarisation adéquats pour garantir la sécurité alimentaire et l'autonomisation des jeunes dans un environnement respectueux de l'environnement grâce à une production avicole rentable.
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Duvat, Virginie K. E., Alexandre K. Magnan, and Rémy Canavesio. "La reconstruction de chaînes d'impacts au service de l'évaluation de la résilience des territoires et de la réduction des risques météo-marins : le cas des atolls des Tuamotu, Polynésie française." La Houille Blanche, no. 2 (April 2018): 13–21. http://dx.doi.org/10.1051/lhb/2018016.

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Анотація:
Cet article démontre l'intérêt d'une approche de la résilience des territoires par la reconstruction de « chaînes d'impacts » d'événements passés. Proposé au Ministère de l'Ecologie comme composante du référentiel national d'adaptation au changement climatique [ONERC, 2012], ce concept a fait l'objet d'applications à des cyclones tropicaux ayant touché les atolls des Tuamotu (Polynésie française) dans le cadre du projet RDT Réomers (2013-2016). Les résultats révèlent : (1) L'ampleur et la variabilité des impacts des cyclones, riches d'enseignements pour renforcer la résilience. (2) Le rôle crucial des retours d'expérience passés dans la réduction de la vulnérabilité, à travers le renforcement de la prévention et la sécurisation des ressources vitales. (3) Les barrières à la réduction des risques et à l'adaptation (éclatement territorial, conflits d'acteurs et manque de moyens financiers mobilisables, notamment). (4) Les mécanismes complexes, tant physiques (exhaussement des îles) que socio-économiques (amélioration de la productivité agricole et des conditions de vie), par lesquels les cyclones passés ont contribué à construire la résilience, et qui impliquent de penser des politiques d'adaptation spécifiques et intégrées. (5) L'émergence de nouvelles formes de vulnérabilité, dues à une augmentation de la dépendance des atolls vis-à-vis de Tahiti (importations alimentaires et dépendance associée aux emplois rémunérés, problèmes de santé publique). La méthode utilisée est (i) applicable à tout territoire et à toute perturbation ; (ii) permet d'identifier des leviers pour réduire les risques actuels ; (iii) répond aux enjeux de l'adaptation au changement climatique.
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Montagnini, Florencia, Muhammad Ibrahim, and Enrique Murgueitio Restrepo. "Systèmes silvopastoraux et atténuation du changement climatique en Amérique latine." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 316, no. 316 (June 1, 2013): 3. http://dx.doi.org/10.19182/bft2013.316.a20528.

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Анотація:
La production de bétail fait partie de la culture des peuples et est importante pour la nutrition et le bien-être humain. Cependant, le bétail d'élevage conventionnel est une source de gaz à effet de serre (Ges). La séquestration du carbone dans la végétation et les sols peut être améliorée tandis que les émissions de Ges peuvent diminuer avec le pâturage contrôlé, des espèces fourragères appropriées, et l'utilisation de systèmes sylvopastoraux (Sps) combinant arbres, arbustes et pâturages. En outre, les Sps favorisent l'adaptation au changement climatique avec les effets améliorateurs des arbres sur les températures de l'air qui limitent le dessèchement des pâturages et améliorent le bien-être et la productivité des animaux. Plusieurs types de Sps sont très répandus dans les paysages agricoles de l'Amérique latine. Dans les Sps intensifs (Isps), comprenant des banques de fourrage avec des espèces ligneuses plantées à haute densité, les rendements sont supérieurs à l'élevage conventionnel, en raison d'une plus grande densité de bétail et du gain de poids plus élevé des animaux. Les recherches en Colombie, au Nicaragua et au Costa Rica montrent que les Sps ont plus de carbone dans la biomasse aérienne et dans les sols que dans les pâturages dégradés. Dans les Sps, le bois des arbres fruitiers, plantés ou de régénération naturelle, augmente les stocks de carbone et les taux de séquestration. Les espèces arborées locales peuvent être utilisées dans les Sps avec de bons résultats en termes de productivité, de restauration des sols, de séquestration du carbone et de conservation de la biodiversité. L'utilisation de Sps contribue à la séquestration du carbone dans les arbres et dans les sols, tandis que l'établissement des plantations forestières et la conservation des forêts secondaires augmentent la séquestration et le stockage du carbone à l'échelle du paysage. Les Sps et surtout les Isps peuvent contribuer à atténuer le changement climatique car ils peuvent avoir un bilan Ges positif. En Amérique latine, les Isps aux résultats positifs ont été adaptés à des niveaux régionaux. Des mesures incitatives telles que le paiement des services environnementaux ainsi que l'assistance technique peuvent stimuler l'adoption des Sps contribuant ainsi à l'atténuation du changement climatique tout en préservant les moyens de subsistance en milieu rural.
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Petit, Yves. "L’Union européenne et la lutte contre le changement climatique : une diplomatie au service d’un leadership ?" Civitas Europa N°45, no. 2 (2020): 353. http://dx.doi.org/10.3917/civit.045.0353.

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Paget, Nicolas, Idrissa Nacambo, Stéphane Fournier, and Ismaïl Moumouni-Moussa. "Traque des innovations numériques au service de la transition agroécologique au Bénin." Cahiers Agricultures 31 (2022): 13. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2022009.

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Анотація:
Face au défi alimentaire et aux instabilités climatiques, l’agriculture du Bénin doit accroître ses performances économiques, sociales et environnementales, en particulier par le développement de l’agroécologie. Le numérique est souvent cité comme un levier majeur de la transition agroécologique, mais les innovations numériques en agriculture au Bénin restent peu visibles. En mobilisant et en adaptant au numérique la méthodologie de la traque aux innovations des systèmes de culture hors normes, cet article explore certaines innovations numériques dans le secteur agricole au Bénin et s’interroge sur leur capacité à jouer un rôle dans la transition agroécologique. Nos travaux apportent deux contributions principales : la première est méthodologique et montre qu’il est possible de tirer des enseignements de l’application de la traque aux innovations à un autre objet et d’élargir le domaine d’application de la méthode. La seconde est analytique. Partant de la définition d’une situation de référence, nous avons repéré, décrit, analysé et évalué 21 solutions numériques utilisées en agriculture au Bénin, ainsi que les contraintes auxquelles les porteurs sont confrontés. Ces solutions ont été regroupées en deux types : les solutions de collecte de données pour l’aide à la décision et le pilotage, et les plateformes d’échanges et de partage d’informations et de connaissances. Les innovations les plus originales dans le contexte béninois consistent en la combinaison de solutions d’échange d’information et d’utilisation de moteurs d’intelligence artificielle. Les principales contraintes au développement de ces innovations sont relatives au manque de matériel, d’infrastructures et de compétences.
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Chevassus-au-Louis, Bernard, Michel Badré, Patrick Hirbec, Adeline Favrel, Sarah Khatib, Jean-David Abel, Hervé Le Bouler, et al. "Forêts françaises en crise : nature, climat, société. Analyse et propositions des ONG de conservation de la nature." Revue forestière française 72, no. 4 (August 31, 2020): 287–95. http://dx.doi.org/10.20870/revforfr.2020.5330.

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Анотація:
Les six ONG de conservation de la nature auteures de cet article proposent leur argumentaire pour une évolution de la politique forestière nationale. Celui-ci est fondé suivant cinq grands principes de gestion du bien commun que sont les forêts : 1. Assurer une gestion multifonctionnelle valorisant tous les services écologiques des forêts ; 2. Mettre la biodiversité au coeur de la politique forestière pour faciliter l’adaptation de la gestion ; 3. Accroître l’écoute des attentes de la société, pour mieux y répondre ; 4. Mettre forêts et forestiers en capacité de répondre pleinement aux enjeux inédits de la crise climatique ; 5. Insérer les forêts dans l’aménagement du territoire comme infrastructure verte de l’économie. Ensuite, les six ONG recommandent une orientation politique générale consistant à fonder toute politique forestière sur la charte constitutionnelle de l’environnement de 2004 et proposent 21 mesures structurelles ou opérationnelles.
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DUMONT, B., J. RYSCHAWY, M. DURU, M. BENOIT, L. DELABY, J. Y. DOURMAD, B. MÉDA, D. VOLLET, and R. SABATIER. "Les bouquets de services, un concept clé pour raisonner l’avenir des territoires d’élevage." INRA Productions Animales 30, no. 4 (June 25, 2018): 407–22. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2017.30.4.2271.

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Анотація:
L’élevage représente une activité majeure dans nombre de territoires ruraux européens. Au-delà des controverses sur les conséquences environnementales de l’élevage, et sur les conditions de vie et d’abattage des animaux, il rend différents services à la société qu’il convient de révéler, et si possible de quantifier. Le cadre conceptuel des bouquets de services permet de considérer la coexistence d’effets positifs et négatifs de l’élevage à un instant donné sur un territoire. L’augmentation d’un service impliquant en général la diminution d’autres, ce cadre permet d’identifier les compromis à considérer au sein des territoires. Aux échelles larges (de la petite région agricole à l’Europe), on constate souvent un antagonisme entre production et emploi d’une part, services environnementaux et culturels d’autre part. Les cartographies de services révèlent l’effet des systèmes dominants dans les territoires, mais ne prennent pas en compte la coexistence avec des systèmes de niche, dont les contributions positives sont largement masquées. Une analyse à des échelles plus fines (bassin versant, canton, exploitation) montre qu’il est possible de dépasser ces antagonismes en prenant en compte les temporalités, l’hétérogénéité spatiale, et les interactions techniques ou organisationnelles entre différents types de systèmes d’élevage (et de cultures) d’un même territoire. Des modélisations aux échelles larges permettent de simuler de manière prospective les conséquences du changement climatique et d’évolutions plus tranchées des modes de production et de consommation. L’alimentation humaine – au travers de la part des protéines d’origine animale – et l’alimentation animale – du fait de son impact sur l’usage des terres – ont un poids décisif dans ces scénarios. Nous concluons en proposant des pistes de recherches à approfondir afin de mieux valoriser la diversité des services fournis par l’élevage.
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Godard, Olivier. "Le changement climatique planétaire : Le commerce de permis d’émission au service de la protection d’un bien collectif." Revue d'économie financière 66, no. 2 (2002): 75–100. http://dx.doi.org/10.3406/ecofi.2002.3744.

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Castella, Jean-Christophe, and Guillaume Lestrelin. "Explorer l’impact environnemental des transformations agraires en Asie du Sud-Est grâce à l’évaluation participative des services écosystémiques." Cahiers Agricultures 30 (2021): 3. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2020042.

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Différents mécanismes d’intervention sont proposés pour transformer les paysages agricoles de manière à ce qu’ils remplissent de multiples fonctions, compatibles avec les objectifs du développement durable. Dans le cas de l’atténuation et de l’adaptation au changement climatique, des politiques incitatives et des mécanismes de rémunération des acteurs locaux sont promues dans le cadre des initiatives REDD+. Sur le terrain, ces interventions visent à assurer simultanément la fourniture de services écosystémiques et le maintien, voire l’amélioration, des moyens d’existence locaux. Dans cet article, nous explorons le rôle que peut jouer l’évaluation participative dans la mise en œuvre de paiements pour services environnementaux au sein de communautés rurales d’Indonésie, du Laos, du Vietnam et de Chine. Engagées dans un processus d’intégration rapide à l’économie de marché, ces communautés ont transformé leurs systèmes d’abattis-brûlis traditionnels pour s’orienter vers différentes voies d’intensification agricole au cours des dernières années. L’évaluation positive ou négative de ces évolutions fait nécessairement l’objet de jugements de valeur dans les choix effectués entre différentes options possibles. La formulation de ces options en termes de services écosystémiques rendus permet de comparer les trajectoires paysagères et leur impact sur les conditions de vie locales. Sur ces bases, les communautés peuvent explorer des scénarios de transformation de leurs pratiques agricoles, négocier des compromis entre services écosystémiques et identifier les « gagnants » et les « perdants » potentiels. Ces simulations ont montré l’importance du calendrier de mise en place des programmes REDD+ par rapport aux transformations agraires en cours. Elles pointent le risque de s’éloigner des ambitions initiales d’un impact sur les émissions de carbone pour devenir un instrument supplémentaire de développement durable.
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Gilbert, Pierre. "Le géomimétisme, ou l’art de mettre les symbioses naturelles au service de la lutte contre le changement climatique." Communications 110, no. 1 (April 15, 2022): 195–207. http://dx.doi.org/10.3917/commu.110.0195.

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PEYRAUD, J. L., and F. PHOCAS. "Dossier " Phénotypage des animaux d'élevage "." INRAE Productions Animales 27, no. 3 (August 25, 2014): 179–1890. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.3.3065.

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Avant-propos La demande mondiale en produits d’origine animale est en forte expansion1 et l’élevage est l’une des activités agricoles les plus fortement créatrices d’emploi et de valeur ajoutée, tant au niveau de la production et des services qu’elle utilise, que des filières de produits animaux. Mais dans le même temps, l’élevage doit faire face à des enjeux sociétaux qui nécessitent des évolutions importantes dans les modes de production : besoin de compétitivité encore accru, méthodes d’élevage contestées vis-à-vis des atteintes à l’environnement, du respect du bien-être animal et de l’usage des médicaments. Il s’agit de réfléchir ces défis au niveau européen et mondial. Produire plus, mieux et à moindre coût doit contribuer à assurer la sécurité alimentaire mondiale et à répondre aux attentes européennes en termes de systèmes de production et de marchés très diversifiés. L’Europe a ici une responsabilité toute particulière car si elle ne peut pas nourrir le monde, il est de sa responsabilité, en tant que région où la demande sociale est aujourd’hui la plus élevée, de montrer comment concilier production et environnement. Outre les innovations et les adaptations des systèmes d’élevage (cf. Numéro spécial de la revue « Quelles innovations pour quels systèmes d’élevage ? », Ingrand S., Baumont R. (Eds). INRA Prod. Anim., 27, 2), les réponses passent aussi par la recherche d’animaux qui soient d’une part, plus efficients pour transformer leur ration et plus faciles à élever dans une large gamme de conditions climatiques et de systèmes d’élevage et, d’autre part, adaptables face à des aléas climatiques, sanitaires ou économiques tout en préservant la santé, le bien-être et la qualité des produits. Par le passé, la recherche de la maximisation des performances de production (ex : vitesse de croissance, quantité de lait par lactation…) a conduit à des animaux de plus en plus spécialisés. Dans la plupart des filières, cette maximisation s’est accompagnée d’une dégradation des autres aptitudes d’élevage, aujourd’hui source d’inefficience en élevage. La recherche d’une plus grande robustesse (définie comme la capacité pour un animal d’exprimer son potentiel de production dans une large gamme d’environnements sans pour autant compromettre sa santé et son bien-être) devient une priorité. Dans le même temps,l’accès à des techniques d’exploration fonctionnelle toujours plus performantes, les innovations en cours d’appropriation ou à venir dans le domaine de la génomique ouvrent des perspectives d’investigation nouvelles plus précises. Dans ce contexte d’évolution des demandes et des possibilités d’investigation, les projets de recherche en sciences animales doivent être plus systémiques, prédictifs et permettre d’établir des relations fonctionnelles de plus en plus fines entre le phénotype des animaux, leur génotype et le milieu dans lequel il s'exprime. Face au développement spectaculaire des connaissances sur le génome, il y a un manque criant de connaissances sur l’expression des phénotypes, connaissances qui devraient permettre de répondre au mieux à une double finalité en termes d’exploitation de la variabilité des aptitudes animales : i) une sélection éclairée vers des objectifs majeurs pour améliorer l’efficience de la production et la robustesse des génotypes, et ii) un élevage de précision qui valorise la variabilité individuelle des animaux pour gagner en efficience et en résilience à l’échelle du troupeau, ou pour améliorer la conduite des animaux d’un génotype donné. En effet, d’un coté les progrès réalisés par la sélection génomique permettent aujourd’hui de repenser les critères de sélection et de les diversifier tout en raccourcissant les délais entre la définition des objectifs et l’amélioration effective des cheptels, mais cette sélection entraine de nouveaux besoins de phénotypage car elle nécessite la caractérisation d’unepopulation de référence. D’un autre coté, la connaissance plus fine de l’animal associée aux technologies en émergence de l’élevage de précision permettra de mieux piloter la conduite d’élevage pour améliorer l’efficience de l’alimentation ou de la reproduction par une approche individuelle à l’animal, ainsi que par la production d’alertes à destination de l’éleveur pour un diagnostic précoce des troubles permettant d’anticiper les ajustements requis. Le phénotypage est ainsi l’un des principaux défis que doit relever les recherches en production animale et a été reconnu comme tel par l’INRA. Deux types de phénotypage peuvent être envisagés : le phénotypage des caractères d’intérêt socio-économique et le phénotypage de caractères plus élémentaires. Les phénotypes d’intérêt socio-économique constituent la finalité recherchée. Ils résultent de mécanismes faisant appel à des régulations complexes, ils sont d’autant plus onéreux à mesurer qu’il s’agit de critères zootechniques qui doivent être observés sur des pas de temps longs. La recherche de phénotypes plus élémentaires et plus proches du mécanisme causal rend plus facile l’identification des gènes responsables. Ce phénotypage fin implique de réaliser des mesures particulièrement approfondies et à des échelles élémentaires (au niveau moléculaire, cellulaire, tissulaire…) des caractéristiques biologiques de l’animal qui expliquent un phénotype complexe observé à l’échelle de l’animal. Le phénotypage à haut débit signifie qu’une méthode de mesure des phénotypes fiable, automatisable et rapide est établie de sorte que le processus de mesure permette de générer un grand nombre de données dans un laps de temps court. Le haut débit peut s’appliquer au phénotypage fin tout comme à celui des caractères d’intérêt zootechnique. Les contributions significatives qui pourront être attendues d’un phénotypage animal fin et à haut débit concernent la biologie prédictive, à savoir la prédiction des performances à partir de caractères simples observables précocement, nécessaire notamment à la gestion des produits, à la conduite de l’élevage et à la sélection animale. Ce dossier propose le fruit d’une réflexion globale des chercheurs de l’INRA sur les perspectives qu’offre le phénotypage des animaux pour répondre aux enjeux des productions animales. Cette réflexion a eu pour objectif de définir les grands enjeux de connaissance autour du phénotypage animal et de faire émerger les questions de recherches prioritaires, transversales ou spécifiques aux différentes filières animales ainsi que les verrous techniques qui sont soulevés. Cette réflexion a été conduite par un groupe de douze chercheurs2 des départements de « Génétique Animale », « Physiologie Animale et Systèmes d’Elevage » et « Santé Animale » travaillant dans des disciplines et sur des espèces variées, missionné par la Direction Scientifique Agriculture de l’INRA. La réflexion de ce groupe s’est appuyée sur celle d’un collectif plus large de chercheurs INRA travaillant sur les animaux d’élevage par le biais d’un séminaire organisé en mai 2013 ainsi que par la rédaction partagée des articles de ce dossier. L’amélioration de la robustesse des animaux d’élevage étant un objectif central, le premier article de ce dossier développe une approche systémique de la robustesse des animaux d’élevage pour répondre au mieux à une double finalité en termes d’exploitation de la variabilité des aptitudes animales pour la sélection et pour la conduite de l’élevage. Les recherches sur le phénotypage doivent être accompagnées d’une ontologie générique c’est-à-dire d’une représentation et d’un langage communs pour partager les données et les connaissances, ainsi que l’explicite le second article de ce numéro. L’objet des trois synthèses suivantes est de mettre en perspective les fronts de science (phénotypage du microbiote intestinal), les enjeux de connaissance et les verrous techniques encore à lever pour permettre des productions animales de qualité (phénotypage de la qualité des produits) et en quantité (phénotypage de l’efficacité alimentaire), à moindres coûts économique et environnemental. 1 Selon la FAO et l’OCDE, la progression de la consommation de protéines d’origine animale sur la planète devrait se poursuivre au rythme de + 2 à + 3%/an au cours de cette décennie. Sur la période 2000-2050, la consommation totale des viandes devrait progresser de l’ordre de + 70% pour une population en augmentation de + 20%. Selon les mêmes sources et pour la même période la consommation de lait et produits laitiers dans les pays émergents devrait passer de 45 à 78 kg par habitant.
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CANDELIER, Kévin, and Jean-François TRÉBUCHON. "Bois et Forêts des Tropiques contribue à la médiation scientifique pour accompagner les changements indispensables de la société." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 349 (October 11, 2021): 2–3. http://dx.doi.org/10.19182/bft2021.349.a36797.

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Анотація:
Bois et Forêts des Tropiques contribue à la médiation scientifique pour accompagner les changements indispensables de la société Les connaissances et les savoirs sont essentiels pour faire évoluer les sociétés. Ils constituent un élément-clé pour mieux cerner le monde qui nous entoure et mieux comprendre les changements et les défis auxquels nous devons faire face. Le métier de chercheur consiste à exploiter ce gisement intarissable représenté par l’inconnu. Les chercheurs apportent au grand public cette ressource en la modelant de façon à la rendre accessible aux diverses strates de la société. Malgré la multitude de formes imaginées pour interagir, il s’avère que ces dialogues peinent encore à tisser les liens solidaires indispensables entre les différentes parties prenantes pour transformer ensemble le monde. Les citoyens se sentent bien souvent exclus et les scientifiques ont le sentiment de ne pas toujours être bien entendus. La communication ou médiation scientifique, notamment celle liée aux sciences du bois, sciences forestières et sciences de l’environnement, doit aujourd’hui amener à considérer tout public en tant qu’acteur essentiel, en l’invitant à participer aux réflexions scientifiques. Cette ouverture vers le grand public aidera à mieux le préparer aux évolutions de son environnement scientifique tout en développant une pensée critique et rationnelle. Cela amènera tous les citoyens à participer de manière responsable aux grands enjeux sociétaux et environnementaux. C’est donc en introduisant la science dans la société, et vice versa, que les évolutions scientifiques et sociétales seront mieux acceptées. Le travail des chercheurs ne se résume pas uniquement à la publication de leurs expériences et de leurs résultats dans des articles ou tout autre support destiné et réservé uniquement aux univers académique et scientifique. Ce travail de partage de connaissances et savoirs attire le chercheur bien au-delà de cette sphère d’évaluation et de publication nécessaire à la profession. Les chercheurs trouvent des occasions et des solutions pour familiariser le grand public à la démarche scientifique. C’est dans cette perspective que Bois et Forêt des Tropiques s’associe à cette démarche de médiation scientifique et de diffusion des savoirs au sein de la société et vers le grand public. Cette action se traduit par la mise en avant de quelques exemples d’implications de chercheurs des sciences du bois et des sciences forestières. Il est essentiel que le grand public prenne connaissance du fonctionnement des forêts, de leur utilité pour l’environnement, ainsi que des multiples services qu’elles rendent à l’humanité. Pour mieux comprendre tous ces phénomènes observés et les méthodes scientifiques employées, le citoyen a besoin de pratiquer par une mise en situation. Il s’impliquera ainsi plus facilement dans des réflexions collectives relatives aux grands enjeux planétaires et locaux, pour lesquels chacun d’entre nous joue un rôle, qu’il s’agisse de la conservation de la biodiversité, de la protection et de la valorisation des forêts, ou de l’atténuation du changement climatique. Cet engagement sociétal se manifeste par exemple lorsqu’un chercheur intervient auprès d’un jeune public, en accompagnant des enfants à découvrir la démarche scientifique et les postures adoptées dans son travail. C’est ce que nous rapporte l’expérience menée par Candelier et al., en partenariat avec le dispositif « Savanturiers – École de la Recherche », publié ici dans ce numéro de Bois et Forêts des Tropiques. À cette occasion, les auteurs nous décrivent la fraîcheur du candide face à l’inconnu et les nouveaux savoirs qu’ils tentent de faire émerger et d’intégrer avec méthode et rigueur, encadrés par le chercheur. Ce qu’ils nous disent, c’est que cet échange entre la sphère scientifique et la société doit s’adosser aux principes d’une éducation aux sciences et à la démarche scientifique, à un accès équitable à la connaissance, mais aussi, et surtout, à l’incontournable entrelacement collaboratif des différents acteurs en quête de savoirs. Dans ce cas, le chercheur et l’enseignant inscrivent l’élève dans une démarche de pédagogie collaborative tout en le rendant acteur de son auto-apprentissage. Elle déclenche chez l’apprenant les mécanismes pour observer, expérimenter, exposer son jugement et le discuter à travers des jeux, des mises en scène, des ateliers, et via des expériences sensorielles, sociologiques, écologiques. Les possibilités de transmission de savoirs vers la société sont sans limites et parfois même imperceptibles. Elles peuvent apparaître dans des festivals, des expositions, des ateliers pédagogiques, des randonnées nature, dans la presse quotidienne, dans des films, des livres, les bandes dessinées, etc. Les chercheurs sont libres de faire jouer leur imagination et d’utiliser à loisir les médias afin de mieux se connecter avec le citoyen. Cette médiation peut prendre la forme d’une exposition itinérante sur la manière de préserver et de valoriser les forêts d’Afrique centrale, telle qu’organisée par Rossi et Lescuyer (2021), ou un livre adressé au grand public sur les pistes possibles de préservation et de valorisation des forêts tropicales, tel Vivre avec les forêts tropicales rédigé et illustré par le collectif de recherche Forêts et Sociétés (Sist et al., 2021), ou encore un jeu de rôle comme Foster forest (Fouqueray, 2019 et 2020) pour adapter les pratiques professionnelles de la foresterie afin de faire face aux changements climatiques, produit émergeant du parcours d’un doctorant encadré par une équipe de chercheurs. L’énumération serait longue tant elle est foisonnante. Les scientifiques encouragent les différentes strates de la société à s’approprier les savoirs et les connaissances qui les amèneront à prendre des décisions individuelles et collectives éclairées. Par le canal médiatique de Bois et Forêts des Tropiques, ils promeuvent les produits de la recherche autrement que les articles qui y sont publiés traditionnellement. C’est pourquoi paraissent dans les pages de cette revue scientifique et technique des résumés de thèse et des descriptifs techniques. Dans l’avenir, les chercheurs pourront occasionnellement s’y exprimer sous d’autres formes encore, comme l’ont proposé Candelier et al. (2021). Ces efforts de médiation aident à réagir face aux petits et grands défis qui tapissent les paysages de l’environnement dans lesquels nous évoluons tous, tels que les grands changements sociétaux liés à la démographie, le partage des ressources et savoirs, les changements des climats, pour ne citer que ceux-là. L’exposé de ces quelques exemples d’entrelacement sociétal témoignent donc de l’implication quotidienne de la recherche dans la société, et vice versa. Kévin Candelier, Jacques Tassin, Jean-François TrÉbuchon Membres de l’équipe éditoriale de la revue Bois et Forêts des Tropiques
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Alory, Gaël, Philippe Téchiné, Thierry Delcroix, Denis Diverrès, David Varillon, Jean-René Donguy, Gilles Reverdin, et al. "Le Service national d'observation de la salinité de surface de la mer : 50 ans de mesures océaniques globales." La Météorologie, no. 109 (2020): 029. http://dx.doi.org/10.37053/lameteorologie-2020-0044.

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La salinité de surface de la mer (SSS : Sea Surface Salinity) influence la dynamique océanique et porte la signature du cycle de l'eau à l'interface océan-atmosphère. Pour mieux comprendre ses variations, le Service national d'observation SSS (SNO SSS) du Laboratoire d'études en géophysique et océanographie spatiales (Legos, Toulouse) gère un réseau global de navires d'opportunité équipés de thermosalinographes, initié il y a 50 ans. La maintenance des instruments est effectuée aux ports de Nouméa et du Havre par l'Institut de recherche pour le développement (IRD). Les données sont transmises en temps réel pour la surveillance des instruments et l'océanographie opérationnelle. Après correction des dérives instrumentales en temps différé, les données sont mises à disposition de la communauté scientifique internationale, et permettent d'étudier des processus océaniques et climatiques d'échelle régionale à globale, ou de valider modèles et données satellitaires. Sea Surface Salinity (SSS) affects the ocean dynamics and bears the signature of the water cycle at the ocean-atmosphere interface. To better understand its variations, the French SSS Observation Service from the Laboratory for Studies in Geophysics and Spatial Oceanography (LEGOS, Toulouse, France) manages a global network of voluntary observing ships equipped with thermosalinographs (TSG), initiated 50 years ago. The instruments are regularly serviced at harbour calls in New Caledonia and mainland France by the French National Research Institute for Sustainable Development (IRD). Data are transmitted in real time for instrument monitoring and operational oceanography. After correction of instrumental drifts in delayed time, data are freely distributed to the international research community, and used for process-oriented climate studies from regional to global scale, or for validation of models and satellite data.
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Dusservais, Céline, and Olivier Guerri. "Expérience du bassin de la Dordogne, au service de l’adaptation de la gestion des grands ouvrages hydroélectriques aux nouveaux enjeux sociaux, économiques et environnementaux." E3S Web of Conferences 346 (2022): 01020. http://dx.doi.org/10.1051/e3sconf/202234601020.

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Анотація:
Le bassin de la Dordogne abrite l’un des principaux complexes français de barrages hydroélectriques, construit pour contribuer à l’autonomie énergétique du pays, puis à la régulation du réseau électrique. Depuis leur construction, le contexte de gestion des barrages a profondément changé. En plus des évolutions propres au domaine de l’énergie, de nouveaux enjeux de multiusages et d’environnement se sont affirmés comme des éléments stratégiques d’avenir: l’évolution, due au changement climatique, de la cartographie des ressources en eau disponibles pour les services d’adduction en eau potable et pour l’agriculture; la nécessité, pour enrayer l’effondrement de certaines formes de biodiversité, de réduire tous les impacts écologiques dont ceux des barrages; les nouvelles fonctions sociales et économiques des retenues et cours d’eau en matière de paysage, de loisirs et de tourisme. Plusieurs expériences innovantes ont été menées dans le bassin de la Dordogne: la convention sur la réduction de l’impact des éclusées hydroélectriques (depuis 2004); le programme de restauration écologique Initiative Biosphère Dordogne (2013-2015); l’exercice prospectif Dordogne 2050 (2017-2020). Ces démarches contribuent à l’engagement du bassin versant, reconnu comme Réserve de Biosphère depuis 2012 par l’UNESCO.

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