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Dissertations / Theses on the topic '1689-1755'

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1

Barria, Eleonora. "La documentation italienne de Montesquieu." Caen, 2009. http://www.theses.fr/2009CAEN1559.

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Abstract:
Cette thèse se propose de montrer dans quelle mesure la documentation italienne de Montesquieu naît de ses lectures, de ses voyages et des notes consignées en marge de quelques ouvrages ou archivées dans des cahiers de travail. Montesquieu accumule une documentation livresque dans sa bibliothèque de La Brède, qu'il consulte toute sa vie, de même qu'il rassemble, dans le Spicilège, les Pensées, le Voyage en Italie et Florence, une documentation qu'il produit sur l’Italie à partir de son expérience. De la comparaison avec sept autres collections bordelaises ressort la singularité de la « bibliothèque italienne » de Montesquieu. D'autre part, son voyage en Italie, en 1728-1729, a été préparé par des lectures spécifiques et à cette époque le Président s'est procuré des ouvrages signalés par un catalogue fort apprécié par les bibliophiles du XVIIIe siècle. Montesquieu écrit aussi des notes de voyage sur l'Italie, regroupées dans le Voyage en Italie et dans Florence, dont l'originalité stylistique est soulignée, tandis que sont commentés les fragments sur l'Italie qu'il consigne dans le Spicilège et les Pensées, au cours de sa vie. Enfin, sont évoqués les ouvrages les plus significatifs de la « bibliothèque italienne », avec des précisions sur leur édition, les circonstances de leur acquisition et l'emploi que Montesquieu en a fait. Ce travail a permis de préciser la connaissance de la langue italienne par Montesquieu, langue de lecture, avant de devenir une langue qu'il écrit et parle. Le Président se construit ainsi une documentation hétérogène et personnelle sur l'Italie et la culture transalpine, selon une méthode conduisant de la lecture et de l'expérience à l'écriture
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Haskins, Gonthier Ursula. "Montesquieu and England : enlightened exchanges in the public sphere (1689-1755)." Thesis, University of Oxford, 2006. http://ethos.bl.uk/OrderDetails.do?uin=uk.bl.ethos.439732.

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3

Spector, Céline. "Economie et politique dans l'oeuvre de Montesquieu." Paris 10, 2000. http://www.theses.fr/2000PA100122.

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Abstract:
L'IDEE DE CONVERGENCE INVOLONTAIRE DES INTERETS PERMET D'ARTICULER ANTHROPOLOGIE, ECONOMIE ET POLITIQUE DANS L'OEUVRE DE MONTESQUIEU. DANS LES MONARCHIES DECRITES PAR L'ESPRIT DES LOIS, ELLE CARACTERISE LE MECANISME ASSOCIE A L'HONNEUR, A LA POLITESSE ET AU LUXE, EN PERMETTANT DE FAIRE L'ECONOMIE DE LA VERTU REPUBLICAINE : L'HONNEUR MAINTIENT LES CONDITIONS DE LA LIBERTE, SANS SE PLIER A LA RATIONALITE MORALE OU LEGALE, LA POLITESSE CIVILISE SANS MORALISER, LE LUXE REDISTRIBUE LES RICHESSES SANS SE CONFORMER A UNE NORME DE JUSTICE DISTRIBUTIVE. SE DECOUVRE AINSI LA FIGURE D'UNE << SOCIETE CIVILE >> POLICEE QUI NE SE REDUIT PAS A LA SOCIETE MARCHANDE. AU NIVEAU DES RELATIONS INTERNATIONALES, L'IDEE DE COOPERATION INVOLONTAIRE PERMET D'EXPLIQUER LES VERTUS PACIFIQUES DU COMMERCE QUI REPOSE SUR L'INTERET ECLAIRE : CONTRE LA JALOUSIE COMMERCIALE QUI SOUS-TEND LES PRATIQUES MERCANTILISTES, MONTESQUIEU PROPOSE UNE REPRESENTATION DE L'ECONOMIE DANS LE CADRE DE LAQUELLE LES INTERETS SONT SATISFAITS CHEZ TOUS LES PROTAGONISTES DES ECHANGES ; L'IDEE DU JEU A SOMME NULLE SE TROUVE SUPPLANTEE PAR UN MODELE DE CONDITIONNEMENT MUTUEL DES INTERETS. FACE AU MAL POLITIQUE INCARNE PAR LE DESPOTISME ET AU MAL ECONOMIQUE QUE CONSTITUE LE MERCANTILISME, MONTESQUIEU EST AINSI PRESENTE COMME UN THEORICIEN DU << DOUX COMMERCE >> : DOUCEUR ASSOCIEE A L'HONNEUR ET A LA POLITESSE, QUI ATTENUE L'EXPRESSION DES ANTAGONISMES POLITIQUES ET SOCIAUX ; DOUCEUR DE L'ECONOMIE QUI SE SUBSTITUE A LA CONQUETE ET CONTRIBUE, DU MEME MOUVEMENT, A LA MODERATION DU GOUVERNEMENT. L'OBJET DE CETTE ETUDE EST DE DEGAGER LESPRINCIPES REGULATEURS DE CES FIGURES DU << DOUX COMMERCE >> QUI CARACTERISENT CHEZ MONTESQUIEU LA MODERNITE LIBRE, EN L'ABSENCE DE VERTU. CODE DE L'HONNEUR ET DE LA CIVILITE OU CONTRAINTES IMMANENTES DE L'ECONOMIE : DANS LES DEUX CAS, UNE FORME DE LEGALITE EXTRA-JURIDIQUE PEUT ETRE OPPOSEE AU BON PLAISIR DES ROIS.
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Kingston, Rebecca. "Montesquieu and the parlement of Bordeaux." Thesis, McGill University, 1994. http://digitool.Library.McGill.CA:80/R/?func=dbin-jump-full&object_id=41638.

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Abstract:
This study provides an in-depth account of the practices of the Bordeaux parlement for the years 1714-26 as a background and prelude for an understanding of Montesquieu's political theory. The first chapter demonstrates that the discipline of jurisprudence in early eighteenth century France was in a state of transition and was to a large degree unreflective of new political realities. The discipline did not offer the intellectual resources needed to construct a compelling account of contemporary developments in the growth of the state and of its tools. In contrast, it is shown in chapters two and three that the magistrates of the Bordeaux parlement rejected standard principles of Roman law, constitutionalism and patriarchalism and fashioned their own particular form of political argument. This new form of argument, called 'associational discourse' by the author, has significant resonance in the work of Montesquieu. Chapter four shows how this theoretical disposition was developed more fully in Montesquieu's early writings. Chapter five in turn shows how this was articulated in its fullest form in his major work, L'Esprit des lois (1748). Chapters six and seven show how this new form of political thinking was to have an important effect on Montesquieu's comprehensive theory of criminal justice. In conclusion, it is suggested that this early-modern form of associationalist thinking points to an alternative to liberalist and communitarian positions, by the consideration that governments should be concerned for the moral strength of subordinate associations in their communities, while not being fully responsible for the exact content of the beliefs fostered within them.
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5

Aumeran, Marie-Françoise. "Le dessein historique de l'oeuvre de Montesquieu." Lyon 3, 1993. http://www.theses.fr/1993LYO33029.

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Abstract:
A partir de l'oeuvre de montesquieu et surtout a travers "l'esprit des lois", on s'interroge sur la place de l'histoire dans la pensee de l'auteur. Il faut comprendre la specificite de son travail d'historien et mettre en evidence la chaine qui relie l'histoire et la politique
Through montesquieu's work and "l'esprit des lois" in particular one thinks about the place of history in the thoughts of writer. We must understand how his work of historian is specific and the link between history and politics
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Kis, Zsuzsa Eszter. "L' Orient dans les contes philosophiques de Montesquieu et de Voltaire." Lyon, Ecole normale supérieure, 2010. http://www.theses.fr/2010ENSL0081.

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Abstract:
Les contes philosophiques de Montesquieu et de Voltaire se déroulent le plus souvent en Orient. Le but de cette thèse est d’une part confronter les contes des deux auteurs; et d’autre part examiner l’aspect oriental des contes philosophiques. Comment les deux auteurs utilisent-ils l’image et l’esthétique de l’Orient ? Est-ce un décor, un piment exotique ou a t-il d’autres fonctions ? Dans quelle mesure l’Orient est-il un vecteur qui permet d’exprimer des pensées philosophiques ? L’Orient est un espace peu connu dans l’Europe des Lumières, il est donc propre à l’évasion, à la rêverie, dimension que le genre du conte peut intégrer. La magie orientale doublée d’un éloignement géographique, ainsi que le genre du conte lui-même garantissent une certaine liberté à l’écrivain. Nous avons tenté de comprendre de quelle manière l’image de l’Orient et le genre du conte, c’est-à-dire le genre du conte oriental, assure la liberté à son auteur, et comment le conte oriental se transforme ainsi peu à peu en conte philosophique. L’Orient, grâce à cet éloignement géographique permet d’une part l’atténuation de la critique, mais l’absence de la localisation concrète ou connue est un moyen d’universaliser, de généraliser les propos et de les appliquer au genre humain. Les contes philosophiques orientaux ne sont pourtant pas bien entendu des modélisations du système de la France de l’époque, ils l’évoquent plutôt par les métaphores. Bien évidemment, les auteurs traitent des problèmes et des sujets brûlants de leur société comme le despotisme, le fanatisme, l’injustice, car ce sont les sujets qui les préoccupent, et qui sont aussi les dangers réels pour la société de l’époque. Le conte philosophique éduque donc le lecteur tout en l’amusant, il élargit l’opinion publique de son temps et continue à l’amuser et le former à travers le temps
Philosophical tales by Montesquieu and Voltaire most often take place in the “Orient. ” The goal of this thesis is to underline and explain the “oriental” aspect of both authors’ short stories. How do Montesquieu and Voltaire use both the Orient’s image and aesthetic? Is it mere decoration—an exotic bit of local color—or are there other functions? How might the idea of the “Orient” emerge as a vehicle of philosophical thought? During European Enlightenment, the “Orient” was a relatively unknown space, thus making it amenable to themes of escape and dreaming—themes that are also inherent to the short story genre. The “Orient” as a magical, distant space, coupled with the short story genre itself guarantees a certain freedom for authors. In the following thesis, I show the articulation between the image of the “Orient” and the short story, and specifically how the “Orientalness” of the short story allows writers to transform traditional short stories into philosophical tales. The “Orient”, thanks to its geographical distance, alleviates the harshness of criticism, but at the same time, the lack of a concrete location is a way for writers to universalize, to generalize principles for all of humankind. Philosophical tales, however, do not mirror France—they evoke it through metaphor. Montesquieu and Voltaire take on vital problems from the period, including despotism, fanaticism, and injustice—these are the exact subjects that both interested authors and emerged as the most paramount of the period. The philosophical tale educates and amuses the reader, influenced public opinion at the time, and perhaps most importantly, continues to amuse and teach us at present
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Barrera, Guillaume. "L'homme à définir : recherches sur la figure de l'homme dans l'oeuvre de Montesquieu en général, et dans l'Esprit des lois en particulier." Paris, EHESS, 2000. http://www.theses.fr/2000EHES0116.

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Drei, Henri. "Le mot et le concept de vertu chez Machiavel et Montesquieu." Tours, 1996. http://www.theses.fr/1996TOUR2007.

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Abstract:
La thèse se propose d'étudier le mot et le concept de "virtu" chez Machiavel, ceux de "vertu" chez Montesquieu, et de critiquer l'opposition traditionnelle entre ces deux auteurs. Sont retenus, comme textes politiques majeurs : Ii principe (1515-1516), les Discorsi sopra la prima deca di Tito-Livio (1517); Les Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence (1734), De l'esprit des lois (1748). Dans les deux corpus considérés "virtu" ou "vertu" désigne un principe politique central, moteur. Pour chaque corpus, l'on procède en trois étapes. D’abord, "virtu" ou "vertu" sont, surtout, l'objet d'une étude du sens selon leurs contextes ; mais, selon des modalités distinctes, adaptées à chacun des deux auteurs. Cette étude première est relayée par celle de l'argumentation machiavélienne et par celle de la "tactique" et de la "stratégie" de Montesquieu. Nous sommes, ainsi et enfin, conduit à examiner les correspondances entre concept politique et conception de la politique. La "virtu" est, essentiellement, le principe de la république et, auxiliairement, celui du "principal". La "vertu" est, fondamentalement, celui de la démocratie. En conclusion, nous rejetons l'antithèse Machiavel-Montesquieu. Tous deux sont amis de la liberté. Ce qui se développe, grâce à eux, c'est une conception moderne de la politique et du politique, du citoyen et du pouvoir : la constitution de la possibilité d'acceptation comme légitime d'un gouvernement
The thesis proposes to study the word and the concept of "virtu" in Machiavelli, and of "vertu" in Montesquieu. It examines the traditional opposition between these two authors. We accept, as major political texts, Ii principe (1515-1516) and the Discorsi sopra la prima deca di Tito-Livio (1517), the Considerations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur decadence (1734) and De l'esprit des lois (1748). In both considered corpus, "virtu" or "vertu" indicate a central political principle, and a selection of steering statements. For each corpus, we proceed in three stages. Initially, "virtu" or "vertu" form, mostly, the subject of a study of the meaning according to their contexts but, in accordance with distinct adapted modes for each of the two authors. This first study is relieved by the one of Machiavelli's argumentation and also by the one of Montesquieu's "tactics" and "strategy". We are in this manner and at last, led to examine the correspondences between political concept and conception of the politics. The "virtu" is, essentially, the principle of the republic and, secondarily, the one of the "princedom". The "vertu" is, fundamentally, the principle of the democracy. In conclusion, we reject the antithesis between Machiavelli and Montesquieu. Both are friends of freedom and what is developing, thanks to them, is a modern conception of the politics and of the political - of the citizen and of the power. In other words, the constitution of the possibility of acceptance of a government seen to have legitimacy
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Dos, Santos Antonio Carlos. "La voie double : l'éclipse de la tolérance et l'inviabilité politique chez Montesquieu." Paris 10, 2003. http://www.theses.fr/2003PA100049.

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Abstract:
La tolérance chez Montesquieu se trouve dabs une voie à double sens : d'un côté, le champ religieux, de l'autre le champ politique. Pour qu'elle puisse exister effectivement, elle nécessite le contrôle du premier et une action plus efficace du second. Mais le pouvoir politique a également besoin du religieux pour justifier une grande partie de ses actions, surtout en ce qui concerne la morale. Comment condenser ces pouvoirs, dans une certaine mesure antagoniques - mais interconnectés - sans que chacun perde sa force ou la caractère de ses spécificités ? Comment gérer ce conflit sans s'exposer à l'abus de pouvoir de l'une des parties, en considérant la fin de la politique - la paix publique - et la visée de la religion - le bien des fidèles ? Or, qu'est-ce que la tolérance chez Montesquieu ? Grosso modo, c'est la manière de traiter l'Autre, surtout lorsque cet Autre pense différemment. Mais qui est cet Autre ? Quelqu'un qui se dispose à dialoguer, car il est impossible qu'il y ait de la tolérance sans l'ouverture de l'Autre parce que, dans ce cas, la tolérance deviendrait consentement ou commisération, ce qui serait bien loin de la pensée de Montesquieu
Tolerance in Montesquieu's work has a double meaning : on the one hand, the religious field, on the other hand the political one. In order to exist effectively, tolerance requires the control of the first and a more effective action of the second. But political power needs also the religious one to justify a fairly large part of its actions, especially as regards morality. How to condense these powers, to a certain antagonistic extent - but interconnected - without each loses its force or the character of its specificities ? How to manage this conflict without exposing oneself to the abuse of one side's power, by considering the objective of politics - public peace - and the aiming of religion - the good of its worshippers ? Now, what is tolerance for Montesquieu ? Roughly speaking, it is the way of treating the Other, especially when this other thinks differently. But who is this Other ? Somebody who is prepared to have a dialogue, because it is impossible that there is tolerance without the opening up to the Other because, in that case, tolerance would become assent or compassion, what would indeed be far from the thought at Montesquieu
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Prevautel, Patricia. "Le chevalier de Jaucourt : ses idées politiques et sociales." Bordeaux 4, 1997. http://www.theses.fr/1997BOR40015.

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Abstract:
Qui est le chevalier de jaucourt ? quelles sont ses idees politiques et sociales ? simple compilateur pour la posterite, le collaborateur de diderot ne fait pas seulement oeuvre d'erudition dans l'encyclopedie. Sa contribution vulgarise la pensee de montesquieu sur la decadence des institutions de l'ancien regime. L'immoralite des hommes explique la degenerescence des gouvernements. La monarchie est despotique parce que l'elite du royaume se desinteresse du bien commun pour contenter ses egoismes : le roi considere l'etat comme sa propriete, la noblesse vit sur des privileges acquis et les defend contre les talents nouveaux, les administrateurs profitent des incoherences du systeme fiscal. La loi, l'impot, la justice deviennent les instruments de la tyrannie, ils briment la liberte et renient l'egalite entre tous les hommes. L'eglise conforte la tyrannie par son intolerance, dicte les comportements religieux, controle les ecrits. Le tableau politique et social que brosse jaucourt de la societe du xviiie siecle est sans complaisance mais n'appelle pas a la revolution, il se contente de proposer des reformes institutionnelles. Homme des lumieres, cet encyclopediste est un moraliste qui s'insurge contre l'immoralite et l'ignorance de ses contemporains
Who is the chevalier of jaucourt ? what are his political and social ideas ? simple compiler for the posterity, the collaborator of diderot has not only made a useful work of erudition in the encyclopedie. His contribution popularize the lofty thoughts of montesquieu about decline of the old regime. The immorality of men make clear the degeneration of government. The monarchy is despotic because the elite of kingdom let the common possessions for satisfaying his selfishness. The king thinks the state as his property, the nobility takes profit of the privilege, fights against new ideas and new talented men, the administrators take advantage of the incoherency of fiscal system. Law, tax, justice become instruments of the tyranny, enslave freedom, deny equality between all men. The church reinforces the tyranny by his intolerance, dictates the religious behaviours, controls all writings. The political and social picture of society of the xviiith century designed by jaucourt is without complaisance but does not incite to the revolution, he only proposes the reformation of the institutions. Man of the enlightenment, this encyclopedist is a moralist who rise against immorality and ignorance of his contemporaries
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Mansuy, Huerta Daniel. "Montesquieu lecteur de Machiavel : enquête sur les fondements de la liberté des modernes." Rennes 1, 2012. http://www.theses.fr/2012REN1G004.

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Abstract:
Notre recherche se propose de suivre le fil du dialogue noué entre Montesquieu et Machiavel. Le dialogue est certes caché, puisque Montesquieu ne nomme que très rarement son prédécesseur florentin, mais on peut penser qu’il s’agit d’un dialogue central dans l’articulation de la philosophie politique moderne. La thèse est divisée en trois parties. La première, intitulée « Art d’écrire et art de lire : Machiavel et Montesquieu », cherche à justifier la perspective utilisée lors de l’enquête, inspirée des travaux de Leo Strauss sur l’écriture ésotérique. La deuxième partie, dont le titre est « Le moment machiavélien de Montesquieu : les Considérations sur les Romains », tente de montrer la profondeur de l’influence machiavélienne dans ce texte publié en 1734. Montesquieu fonde en effet sa réflexion concernant l’histoire de Rome à partir des idées exposées dans les Discours sur la première décade de Tite-Live. Nous examinons notamment l’analyse du phénomène « Rome » et le problème religieux dans son rapport avec la politique. Dans notre troisième partie, intitulée « Présence et distance de Machiavel : le projet de l’Esprit des lois », nous cherchons à comprendre le projet politique et philosophique de Montesquieu à partir de son rapport avec Machiavel. Il est vrai que, par moments, le dessein libéral de Montesquieu vise à réfuter certains paradigmes machiavéliens, mais cette réfutation est toujours menée sur le terrain du Florentin. Nous essayons donc de montrer comment Montesquieu entend apporter une réponse aux problèmes soulevés par Machiavel, en acceptant les termes de ce dernier : il pose ainsi les bases de ce que va devenir la liberté des modernes
Our research aims at following the dialogue established between Montesquieu and Machiavelli. This dialogue is indeed hidden as Montesquieu rarely mentions his Florentine predecessor. However, it can be viewed as a fundamental exchange when it comes to the articulation of modern political philosophy. The thesis is divided in three sections. The first section –titled “The art of writing and the art of reading: Machiavelli and Montesquieu”- proposes to justify the perspective used in the research, which is indebted to Leo Strauss’s works on esoteric writing. The second section, with its title: “Montesquieu’s Machiavellian moment: Considerations on the Causes of the Greatness of the Romans and Their Decline” aims at showing the deep Machiavellian traces present in this text published in 1734. As a matter of fact Montesquieu supports his thoughts relating to the history of Rome on the ideas expressed in Discourses on the First Decade of Titus Livius. We look particularly into the analysis of the “Rome” phenomenon and the religious predicament in its relation with politics. In our third section –titled “Presence and Distance of Machiavelli: The project of “The spirit of the laws”, our objective is to understand Montesquieu’s political and philosophical project, having as its starting point its relation with Machiavelli. It is true that, at moments, Montesquieu’s liberal design attempts to refute some Machiavellian paradigms, but this refutation is always conducted in Machiavelli’s territory. We seek, then, to show how Montesquieu intends to provide an answer to the issues raised by Machiavelli accepting the latter’s terms: He thus sets the ground for what will become the liberty of the moderns
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Casabianca, Denis de. "Le sens de l'esprit : les sciences et les arts : formations du regard dans "L'Esprit des lois"." Aix-Marseille 1, 2002. http://www.theses.fr/2002AIX10045.

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Abstract:
Les références à la physique utilisées dans L'Esprit des lois servent à justifier l'idée que Montesquieu chercherait à appliquer les schémas de la science moderne sur un nouvel objet, la réalité sociale, et serait un précurseur de la sociologie. On s'est d'abord penché sur les textes se rapportant à la physique, textes peu lus mais qui révèlent que Montesquieu a une vision d'ensemble des sciences de son temps, et qu'il s'est essayé à l'observation. Il apparaît que L'Esprit des lois ne déploie pas le projet d'une physique sociale ; les métaphores physiciennes interrogent essentiellement le devenir de la monarchie et son rapport au despotisme. Ainsi, l'image de la machine sert moins à réduire la réalité sociale en un objet scientifique, qu'à exercer le regard du législateur qui doit modérer les puissances. L'image renvoie aussi au domaine du vivant. La physiologie de Montesquieu repose sur un modèle fibrillaire qui lui permet d'appréhender le vivant et les phénomènes de reproduction en "cartésien rigide". Ces connaissances sont aussi mobilisées dans L'Esprit des lois. Montesquieu aborde les lois positives avec un regard sur le tout des rapports, ce qui définit son objet, l'esprit des lois, et en s'attachant à découvrir les convenances ou les désaccords qui peuvent exister. Le principe de totalité et le principe de convenance ordonnent le regard du législateur qui doit prendre la mesure des situations historiques. Il ne faut pas alors opposer les sciences aux arts : on trouve aussi des métaphores artistiques dans L'Esprit des lois qui manifestent une volonté de bien exercer un certain regard. Le génie artiste, qui sait composer son œuvre, éclaire le sens de l'œuvre législatrice, et aussi le dessein de Montesquieu. Le plan de L'Esprit des lois se comprend si on le regarde comme un "tout ensemble". La forme de l'ouvrage se veut formatrice du regard, qui est le sens de l'esprit.
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Martins, Adilton Luis 1978. "O espírito do medo : Roma de Montesquieu." [s.n.], 2012. http://repositorio.unicamp.br/jspui/handle/REPOSIP/280820.

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Abstract:
Orientador: Paulo Celso Miceli
Tese (doutorado) - Universidade Estadual de Campionas, Instituto de Filosofia e Ciências Humanas
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Resumo: O resumo poderá ser visualizado no texto completo da tese digital
Abstract: The abstract is available with the full electronic document
Doutorado
Historia Cultural
Doutor em História
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Brice, Benjamin. "La fin de la guerre ? : les ambiguïté de la « paix démocratique » : intérêts, passions et idées." Paris, EHESS, 2015. http://www.theses.fr/2015EHES0041.

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Abstract:
Dans les relations internationales, le fait majeur actuel est peut-être la paix qui unit les démocraties libérales à travers la planète : depuis environ deux siècles, elles ne se sont pas fait la guerre entre elles. Forts de ce constat, les théoriciens de la « paix démocratique » - ou plus précisément de la « paix libérale » - cherchent à montrer que des « mécanismes » rendent compte de cette corrélation statistique, ce qui permettrait d'anticiper une véritable paix internationale, à condition toutefois que chaque entité politique adopte les différents aspects du « régime libéral » (économie de marché, démocratie représentative et droits individuels). Trois principaux « mécanismes » peuvent être dégagés pour asseoir ces théories : (1) le commerce et l'interdépendance économique créent une convergence des intérêts nationaux, (2) la démocratie représentative canalise les passions les plus guerrières et (3) les principes de justice du « régime libéral » sont susceptibles de mettre fin aux conflits liés aux idées. On retrouve dans l'ordre les trois principales constellations causales à l'origine des guerres : les intérêts, les passions et les idées. Or, ces « mécanismes » ont été discutés par les penseurs politiques dès le XVIIIe siècle. Ainsi Montesquieu, rejeté un peu vite par la « tradition » du côté du « doux commerce », se révèle d'un grand secours pour réfléchir à l'ambivalence des différents « mécanismes » à l'œuvre : (1) parallèlement à la convergence des intérêts le commerce moderne engendre aussi l'oppression et la conquête, (2) la réorientation des passions ne fait pas disparaître l'orgueil de régner et le désir de domination et (3) les principes de justice à vocation universelle, censés établir un accord général sur les idées, se muent facilement en une forme ou une autre d'impérialisme. Cette thèse est donc l'occasion de s'interroger sur ce qui change et sur ce qui ne change pas dans la vie internationale avec l'avènement et l'expansion de ce que nous appelons le « régime libéral »
The most salient feature of contemporary international relations is probably the state of peace between liberal democracies across the globe: for almost two centuries, these have not waged war against one another. On the basis of this observation, "democratic peace" theorists - or more precisely "liberal peace" theorists - have tried to identify the "mechanisms" which explain this statistical correlation, and upon which a real international peace could be imagined, providing each political unit adopts the different aspects of the "liberal regime" (market economy, representative democracy and individual rights). Three main "mechanisms" are offered to support these theories: (1) national interests converge through trade and economic interdependence, (2) representative democracy tames the most warlike passions and (3) shared principles of justice in liberal democracies are likely to bring an end to the conflicts of ideas. We can recognize here the three main causes of war: interests, passions and ideas. These "mechanisms" have been discussed by political thinkers from the 18th century. Montesquieu for instance, usually dismissed by the "tradition" as the promoter of « doux commerce », is of great help to think through the ambivalence of the three different "mechanisms" at work: (1) alongside reconciling interests, modern trade gives rise to oppression and conquest, (2) pride in ruling and the desire to dominate do not disappear thanks to the revaluation of human passions, and (3) universal principles of justice, expected to establish an agreement between clashing ideas, easily transform into one form or another of imperialism. The purpose of this thesis is thus to understand what is changing and what is not in international affairs following the birth and the expansion of what we call the "liberal regime"
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Jackson, Valérie. "Montesquieu, Rousseau et la modernité politique." Master's thesis, Université Laval, 2004. http://hdl.handle.net/20.500.11794/44704.

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Abstract:
Ce mémoire tente d'exposer les politiques de Montesquieu et Rousseau, qui sont généralement opposées l'une à l'autre par les commentateurs et qui ont encore beaucoup d'influence aujourd'hui. Sans s'attarder aux traditions qu'elles incarneraient, selon plusieurs d'entre eux, nous nous proposons de retourner dans les textes de ces deux auteurs des Lumières pour voir en quoi leurs pensées se ressemblent et se distinguent. Puisqu'elles sont le fruit d'une vision de la Modernité et d'une anthropologie, nous consacrons deux chapitres à ces questions, avant d'étudier leurs politiques à proprement parler, telles qu'elles figurent dans l'Esprit des lois et le Contrat social, mais aussi dans l'ensemble de l'œuvre de ces deux penseurs.
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Toudic, Hugo. "Inventer la république. L'héritage de Montesquieu dans la controverse constitutionnelle entre Antifédéralistes et Fédéralistes (1787-1789)." Electronic Thesis or Diss., Sorbonne université, 2024. https://accesdistant.sorbonne-universite.fr/login?url=https://theses-intra.sorbonne-universite.fr/2024SORUL033.pdf.

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Abstract:
Se pourrait-il que l'influence de Montesquieu sur les idées des Pères fondateurs américains ait été jusqu'à nos jours largement ignorée ? C'est ce que tend à démontrer et à corriger ce travail de recherche. Une simple étude de l'historiographie des différentes philosophies qui marquèrent la fin du XVIIIe siècle américain permet en effet de constater qu'à la place prépondérante qu'y occupe Montesquieu ne correspond pas de travaux d'ampleur à même de relever et d'analyser les emprunts faits à sa philosophie. Pourtant, une telle tâche permettrait de comprendre pourquoi Montesquieu fit figure d'autorité et même, selon les propres mots des Pères fondateurs, d'oracle de la science politique. Ce faisant, un tel travail permettrait enfin de redonner toutes ses lettres de noblesse à un chef-d'œuvre de philosophie politique - les Federalist papers - que loua en son temps Tocqueville et qui est, encore aujourd'hui, la bible laïque de la république américaine
Could it be that the influence of Montesquieu on the Founding Fathers' ideas has been largely overlooked? That is what this dissertation aims at both proving and correcting. A mere historiographic study of influential philosophical thought in the late eighteenth century shows that the predominant importance of Montesquieu's philosophy is not met with extensive and careful academic works capable of finding and then analyzing the way in which the Founding Fathers borrowed from his philosophy. Yet, such an analysis would permit us to understand why Montesquieu was considered an authority and even, according to the very words of the Founding Fathers, an oracle of the science of politics. Furthermore, this research would finally allow to lend cachet within the European academic world to a masterpiece of political philosophy, the Federalist papers, whom no less than Tocqueville once praised and which remains the very secular bible of the American Republic
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Pereira, Jacques. "Montesquieu et la Chine." Nice, 2007. http://www.theses.fr/2007NICE2005.

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Abstract:
On sait l’importance de la Chine dans l’histoire intellectuelle de la France des XVIIe et XVIIIe siècles : elle a nourri les débats sur la chronologie universelle, la tolérance religieuse, les fins d’un bon gouvernement, l’ordre économique nouveau qui tentait de s’imposer. Tout en évitant d’intervenir dans le combat enragé qui oppose sinophiles et sinophobes, Montesquieu écoute, se documente, trie, tente d’élaborer une position personnelle face à ces présentations de la Chine que lui proposent la littérature missionnaire et les récits de voyages. C’est que l’enjeu est crucial pour lui : ce modèle politique et sociologique semble résister à ses propres critères d’appréciation jusqu’à remettre en question sa typologie des gouvernements. De cette longue réflexion dont témoignent, en amont de L'Esprit des lois, les Geographica, les Pensées et le Spicilège, il résulte cependant une représentation effectivement originale du monde chinois qui élude le piège du manichéisme en assumant des incertitudes et quelques contradictions. La tâche que je me suis fixée est d’abord de reconstituer aussi précisément que possible cette représentation de la Chine, de la confronter aux sources dont pouvait disposer Montesquieu, de montrer que certains écarts par rapport à ces sources ou par rapport à ses premiers jugements trouvent leur explication dans l’économie interne de L'Esprit des lois. Je tente enfin d’évaluer les résonances que cette représentation a pu trouver chez les premiers lecteurs de l’œuvre maîtresse
We know the importance of China in the intellectual history of France for the seventeenth and eighteenth centuries : it has fueled the debate on the universal chronology, the religious tolerance, the purposes of good government, the new economic order that trying to prevail. While avoiding intervene in the battle raging between sinophiles and sinophobes, Montesquieu listens, learns, sorts, attempting to develop a personal position faced to these presentations of China that missionary literature and travel stories propose. It is that the stakes are high for him : this political and sociological model seems to resist its own criteria for assessing up to challenge its typology of Governments. This thinking is reflected long, upstream of L’Esprit des lois , Geographica, Pensées and Spicilège, it is nevertheless a representation actually the original in the World Chinese sidesteps the trap of assuming Manichaeism and some uncertainties contradictions. . . The task that first I set is to reconstruct as accurately as possible the representation of China, to confront the sources available to Montesquieu, to show that some deviations from these sources or from its first judgments can be explained to the internal structure of Esprit des lois. Finally, I try to assess the resonance that this representation has been reached among the first readers of the masterpiece
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Coppieters, Bruno. "Kritik einer reinen Empirie : Hegels Jenaer Kommentar zu Montesquieus Theorie des Politischen /." Berlin : Akademie Verl, 1994. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb374635142.

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Janvier, Marie-Hélène. "Une confrontation du discours missionnaire et philosophique : l'interprétation de l'image de la Chine par Montesquieu et Voltaire, 1721-1776." Master's thesis, Université Laval, 2014. http://hdl.handle.net/20.500.11794/25244.

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Abstract:
La France du XVIIIe rencontre plusieurs problèmes d'ordre religieux et politique qui ne manquent pas d'agiter la pensée critique des philosophes. Armés de leur plume, ces derniers engagent un combat contre l'intolérance religieuse et l'absolutisme à travers leurs œuvres. Étudiant différents régimes, les philosophes cherchent un modèle qui pourrait satisfaire une France en panne de ses institutions. Parmi les modèles éphémères qui leur parviennent, celui de la Chine, transmis de l'autre bout du monde par les missionnaires jésuites, éveille leur esprit et leur intérêt. Cet empire lointain est dépeint comme une terre de tolérance religieuse dirigée par un empereur bon et clément envers ses sujets. Un combat s'engage alors entre les sinophiles et les sinophobes, soit les admirateurs et les détracteurs de la référence chinoise. Parmi ces philosophes, deux figures de proue du Siècle éclairé s'affrontent, Voltaire et Montesquieu. Alors que Voltaire admire l'image de la Chine et l'utilise à plusieurs reprises pour critiquer la France, Montesquieu se montre plutôt sceptique avec les propos des jésuites et expose que cet empire ne doit pas être un modèle. Même si ces deux philosophes ont en main le même bassin de sources, leur interprétation et leur utilisation en sont complètement différentes. Entre despotisme et monarchie éclairée, entre athéisme, idolâtrie et déisme, la description de la Chine par le prisme missionnaire, puis philosophique, fait l'objet de plusieurs débats littéraires dans les milieux savants. Ceci ne manque pas d'éveiller la vieille querelle des rites chinois qui entraîne les jésuites à leur perte en même temps que le modèle chinois vers la fin du Siècle des Lumières.
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Moscateli, Renato. "Rousseau frente ao legado de Montesquieu : imaginação historica e teorização politica." [s.n.], 2009. http://repositorio.unicamp.br/jspui/handle/REPOSIP/280007.

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Abstract:
Orientador: Jose Oscar de Almeida Marques
Tese (doutorado) - Universidade Estadual de Campinas, Instituto de Filosofia e Ciencias Humansas
Made available in DSpace on 2018-08-14T04:20:29Z (GMT). No. of bitstreams: 1 Moscateli_Renato_D.pdf: 2504525 bytes, checksum: f2f44d13ede27b3741481f2e4d45e503 (MD5) Previous issue date: 2009
Resumo: Ao se colocar Montesquieu e Rousseau lado a lado como pensadores políticos, costuma-se opô-los como se primeiro tivesse apenas estudado as leis tais como existiam para explicá-las segundo as situações reais que as geraram, e o segundo houvesse somente buscado o que as leis deveriam ser para corresponder às necessidades humanas. Assim, ter-se-ia de um lado um Montesquieu demasiadamente preocupado com a historicidade das instituições humanas para elaborar uma verdadeira teoria dos fundamentos do direito, e, de outro lado, um Rousseau avesso à história e dedicado à construção de formulações ideais acerca da política. Todavia, há boas razões para questionar essa oposição, o que pode ser feito pela aplicação de uma metodologia comparativa às reflexões de Montesquieu e de Rousseau sobre a história e a política, atentando-se para o diálogo por vezes aberto, mas freqüentemente implícito, empreendido pelo filósofo de Genebra com a corrente de pensamento político cujos problemas e proposições centrais estão configurados na obra de Montesquieu. Assim, o objetivo deste trabalho é analisar a obra de Rousseau frente ao legado de Montesquieu, para substanciar a tese de que é inadequado interpretá-la nos termos restritos de uma oposição ao tipo de abordagem praticado pelo autor d'O Espírito das Leis. Trata-se, portanto, de compreender como o sistema de causalidade atribuído pelo filósofo francês à história foi incorporado de algum modo por Rousseau em suas próprias reflexões, investigando-se nelas a existência dos princípios de um modelo interpretativo e discursivo a partir do qual se deveriam constituir representações de eventos interconectados de maneira coerente. Igualmente, busca-se visualizar como a teoria das formas de governo presente na obra rousseauniana, sua concepção acerca das instituições promotoras da liberdade civil, bem como sua visão sobre as razões que levam à corrupção moral e política ao longo da história dos Estados, devem algo à leitura dos textos do barão de La Brède. O que se pretende, enfim, é mostrar que há muito mais pontos comuns entre as idéias de Montesquieu e Rousseau do que se reconhece usualmente
Abstract: When Montesquieu and Rousseau are laid side by side as political thinkers, it is usual to oppose them as if the first had just studied laws as they existed in order to explain them according to the real situations in which they were generated, and the second had only looked for what laws should be in order to fulfill human needs. One would have, therefore, on the one side, a Montesquieu too concerned with the historicity of human institutions to be able to elaborate a true theory on the foundations of political right, and, on the other, a Rousseau hostile to history and dedicated to ideal formulations about politics. There are, however, good reasons to question that opposition, which can be done by applying a comparative methodology to Montesquieu's and Rousseau's reflections on history and politics, paying attention to the sometimes open, but often implicit, dialogue undertook by the Geneva's philosopher with the current of political thought whose central problems and propositions are laid out in the work of Montesquieu. Thus, the aim of this research is to analyze Rousseau's work in the wake of Montesquieu's legacy, in order to show that it is wrong to interpret it narrowly in terms of a mere opposition to the kind of approach characteristic of the author of The Spirit of Laws. More specifically, what is sought here is to understand how the system of causality ascribed by the French philosopher to history was somehow incorporated by Rousseau into his own reflections, which are here investigated in order to show that they make use of a interpretative and discursive model that allows to build representations of interconnected events in a coherent way. Moreover, it will be shown how the theory of the forms of government presented in Rousseau's work, his conception of the institutions that promote civil freedom, as well as his understanding of the reasons that lead to moral and political corruption throughout the history of States, owe something to the reading of baron of La Brède's texts. The objective, in short, is to show that there are much more points in common between the ideas of Montesquieu and Rousseau than it is usually recognized
Doutorado
Doutor em Filosofia
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Sampaio, Leandro Augusto Nicola de. "A chefia de Estado na república federativa sob a perspectiva do pensamento de Montesquieu." reponame:Biblioteca Digital de Teses e Dissertações da UFRGS, 2015. http://hdl.handle.net/10183/134893.

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Abstract:
Este trabalho se propõe a traçar o cenário em que se desdobraram os acontecimentos que instigaram o gênio de Montesquieu a buscar um padrão cientifico para os fenômenos sociais e políticos que tão argutamente observava. Combinando as nuances doutrinárias de Montesquieu, pretende o estudo abordar as premissas conceituais básicas de federação e a ideia clássica da separação de poderes para, em seguida, examinar as atribuições da chefia de Estado numa república que adote o modelo federativo e a separação de poderes como seus nortes estruturais, no contexto de um sistema presidencialista de governo. Com base nas premissas deduzidas examina-se o alinhamento do modelo brasileiro àquelas premissas institucionais que o inspiraram.
The purpose of this research is to depict the events that unfolded within the scenario that provoked Montesquieu to search for a scientific pattern in order to explain the social and political phenomena that he carefully observed in his time. Drawing on the variations of Montesquieu’s doctrines, The work aims to explore the basic conceptual argument of federation as well as the classic idea of separation of powers. Thereafter, It intends to examine the roles of state leadership in a republic whose foundation lies upon the federative model and the separation of powers in a presidentialist system of government. Based on this, the study is going to consider the alignment of the Brazilian model to those institutional propositions that initially provoked Montesquieu’s mind.
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Ba, Papa Ousmane. "Montesquieu et la liberté politique." Paris 1, 2011. http://www.theses.fr/2011PA010589.

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Abstract:
Selon Dedieu, la liberté politique, chez Montesquieu, serait la résultante des influences que le châtelain de la Brède aurait reçues de la pensée anglaise qui, en France, a commencé à se manifester depuis la fin du dix-septième siècle, sous la force des effets conjugués de la Révolution de 1688 et du raffermissement du «despotisme de Louis XIV». En clair, la liberté politique chez Montesquieu serait une exportation des idées qui sous-tendent le mécanisme constitutionnel anglais qui, des lors, est érigé en modèle. Cependant, une analyse minutieuse de certains textes d'auteurs français dont les travaux sont antérieurs à la période considérée par Dedieu, dévoile l'existence d'un courant de pensée qui ne s'inscrit pas dans la tradition anglaise, et qui pourtant aurait une filiation aussi étroite qu'elle avec les idées constitutionnelles de Montesquieu. Ce qui amène par conséquent à penser, voire a poser explicitement que celui-ci n'eut pas seulement pour sources de ses idées sur la liberté politique des influences venues d'outre-Manche, mais aussi un fond historique non négligeable d'une tradition de liberté constitutive de la monarchie primitive française. Cette tradition fera pour la première fois, c'est-à-dire bien avant les révolutions anglaises mais, nous le concédons, des les premières manifestations en France d 'une tendance centralisatrice des pouvoirs, c’est-à-dire dès le règne de Louis XI, l’objet d’une réactualisation à travers deux auteurs : Seyssel et Hotman
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Estève, Laurent. "Montesquieu, Rousseau, Diderot : du genre humain au bois d'ébène ou les silences du droit naturel." Toulouse 2, 2000. http://www.theses.fr/2000TOU20038.

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Abstract:
Ce travail de these a ete pour nous l'occasion d'interroger la parole liberatrice des plus grands noms des lumieres, ceux qui ont ouvertement pris position contre le droit d'esclavage. Nous avons ainsi lu les differents systemes avec le souci de confronter les principes du droit naturel a l'existence du fait le plus brutal, celui de l'esclavage afro-antillais. Ce faisant nous n'avons pas pu suivre les lectures traditionnelles qui mettent toujours en avant une universalite des principes condamnant toujours deja la realite de la traite. Bien au contraire, l'etude des differents systemes anthropologiques a devoile un racisme explicite autorisant, sinon justifiant, l'asservissement du noir. Aussi avons nous insiste chez montesquieu sur la logique des climats, chez rousseau sur le theme de la perfectibilite et chez diderot sur les meandres de la question du territoire. Au terme de ce parcours nous pouvons donc dire que la celebration de l'universel est proportionnelle a la visibilite anthropologique. Pour le noir, au plus bas de l'echelle des etres, la necessite a repondu par avance a toutes les enquetes faites et demandees: un etre servile par nature dont il conviendra seulement d'amenager les conditions.
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Drummond, Nicholas W. "Montesquieu, Diversity, and the American Constitutional Debate." Thesis, University of North Texas, 2015. https://digital.library.unt.edu/ark:/67531/metadc822814/.

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Abstract:
It has become something of a cliché for contemporary scholars to assert that Madison turned Montesquieu on his head and thereafter give little thought to the Frenchman’s theory that republics must remain limited in territorial size. Madison did indeed present a formidable challenge to Montesquieu’s theory, but I will demonstrate in this dissertation that the authors of the Federalist Papers arrived at the extended sphere by following a theoretical pathway already cemented by the French philosopher. I will also show that Madison’s “practical sphere” ultimately concedes to Montesquieu that excessive territorial size and high levels of heterogeneity will overwhelm the citizens of a republic and enable the few to oppress the many. The importance of this dissertation is its finding that the principal mechanism devised by the Federalists for dealing with factions—the enlargement of the sphere—was crafted specifically for the purpose of moderating interests, classes, and sects within an otherwise relatively homogeneous nation. Consequently, the diverse republic that is America today may be exposed to the existential threat anticipated by Montesquieu’s theory of size—the plutocratic oppression of society by an elite class that employs the strategy of divide et impera.
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Vernazza, Diego. "« Le monde inquiet : Machiavel, Montesquieu et Tocqueville »." Paris, EHESS, 2011. http://www.theses.fr/2011EHES0070.

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Abstract:
Cette thèse propose une interprétation des œuvres de Machiavel, de Montesquieu et de Tocqueville à partir de la mise en place d'une conversation entre elles. Son enjeu principal est interprétatif: il s'agit de jeter un peu plus de lumière sur trois œuvres classiques de la philosophie politique occidentale. Comme fil directeur, on suivra ici l'histoire de la notion à la fois anthropologique, politique et sociale d'« inquiétude ». L'autre grand enjeu de cette thèse est de contribuer à mettre en valeur cette « science politique nouvelle », comme l'appellera Tocqueville, qui se caractérise par la recherche d'une articulation singulière entre l'analyse du fait, de la vie sociale telle qu'elle est, et la critique politique, la mise en question de ce qui est. Ce que Machiavel, Montesquieu et Tocqueville ont en commun, c'est le fait de penser à partir d'une expérience, tout en se donnant les moyens du jugement et de la critique. Dégager ces différents rapports entre l'analyse et la critique sociale et politique, chercher des critères capables d'informer le jugement politique là où il n'y a plus de repères objectifs communément acceptés, est sans doute l'ambition la plus générale de cette thèse
This dissertation offers an interpretation of the works of Machiavelli, Montesquieu and Tocqueville by establishing a conversation between them. Hs main objective is to shed some more light on three cIassic works of Western political philosophy by following the history of the anthropological, sociological and political concept of "inquiétude" (restlessness). The other major purpose of this work is to further develop what Tocqueville has called the "new science of politics", which is characterized by the pursuit of a singular link between the analysis of facts, social life as it is, and the questioning of what it is l argue that the theories of MachiaveIli, Montesquieu and Tocqueville are ail founded in a singular social and political experience, and, at the same time, provide the means of applying judgment and criticism. The fundamental goal of this work is to elucidate this particular relationship between analysis and criticism, and to uncover some criteria that might inform political judgement where there is no commonly accepted objective standard
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Casabianca, Denis de. "Montesquieu, de l'étude des sciences à "L'Esprit des lois"." Paris : H. Champion, 2008. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41332738v.

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Daucourt, Monica Hazan. "Comment peut-on être Persane ou Peruvienne ?: On le devient." Thesis, University of North Texas, 2016. https://digital.library.unt.edu/ark:/67531/metadc849679/.

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Abstract:
Cette analyse littéraire examine les parallèles entre les deux romans Lettres persanes de Montesquieu (1721) et Lettres d'une Péruvienne de Françoise de Graffigny (1747) en se concentrant sur le sort des femmes et leur rébellion contre la claustration. Leurs révoltes transformatrices révèlent une volonté qui refuse et puis transcende les barreaux de leur captivité pour vivre librement. La philosophie de Simone de Beauvoir (1908-1986) personnifie leurs luttes pour devenir et exister, ce qui se traduit par leur capacité de dévoiler leur vraie nature. Elles se battent contre le néant de leurs existences où elles ne peuvent que succomber aux contraintes imposées. Elles se battent pour se définir et pour devenir. Cependant, c'est Graffigny qui nous offre une réponse plus proto-féministe dépassant les paramètres masculins de la société. Son livre répond directement aux Lettres persanes pour créer une nouvelle femme iconoclaste qui transcende les barrières de la société pour se réinventer.
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Elliott, Sean. "Contending for liberty : principle and party in Montesquieu, Hume, and Burke." Thesis, University of St Andrews, 2010. http://hdl.handle.net/10023/978.

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Abstract:
This thesis explores the political reformation of “faction” in the political thought of Montesquieu, David Hume, and Edmund Burke, three thinkers whose works span what Pierre Manent calls “an exquisite moment of liberalism.” It examines the transformation of faction from one based largely on class to one based largely on political function and argues that as the political emphasis of “party” overtook that of class, a disconnect in constitutional theory appeared between the principles formerly associated with class, such as honor, and the principles now associated with parties. This disconnect is examined by focusing on the interrelated concepts of political principle, or that which motivates and regulates men, and faction, itself divided into two types, principled and singular. This thesis further considers the role of political principle to faction in each thinker’s thought in order to demonstrate how limited domestic political conflict could sustain itself via a party system. Each thinker recognized that limited political conflict did not weaken the state but rather strengthened it, if engendered by “principled faction” cognizant of a nominal sovereign. Accordingly, it is argued that a similar understanding of “principled faction,” though focused largely on aristocratic ideas of prejudice, self-interest, and inequality, better promoted political liberty within the state and contributed to a greater acceptance of party in political thought.
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Morin, Dominique. "Esprit, origines et fondation de la sociologie positive : Penser la liberté de l'homme en société dans la nature et l'histoire." Thesis, Université Laval, 2010. http://www.theses.ulaval.ca/2010/27704/27704.pdf.

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Abstract:
Dans la perspective des chercheurs qui développent une science, la réalité de sa fondation se présente comme la solution imaginaire de quatre énigmes relatives à l’unité et aux progrès de leurs travaux : 1- La fondation est la source stable des principes d’une science qui se maintiennent au fil de ses développements. 2 – Elle donne à lire la finalité commune des développements individuels de ses recherches. 3 – Elle opère une rupture avec la pensée antérieure en définissant le projet d’un savoir original et plus désirable que ce que l’on croyait savoir auparavant. 4 – Elle institue l’esprit distinctif d’une recherche qui estime que le savoir qu’elle procure vaut la peine d’être développé. En sociologie, il y a consensus pour affirmer que la discipline est fondée, mais on ne s’entend ni sur la ou les œuvres qui la fondent ni même sur l’époque où elle débute. À partir d’une analyse comparée des sociologies d’Auguste Comte et d’Émile Durkheim avec d’autres œuvres depuis les études de l’homme et de la cité d’Aristote, nous explorons la réalité d’une fondation qui pourrait résoudre ces quatre énigmes ainsi qu’une cinquième qui est particulière à cette science sociale : 5 – La fondation de la sociologie initie un mode d’organisation de la recherche incompatible avec le modèle kuhnien de la science normale qui progresse dans le développement d’un paradigme commun.
In the perspective of researchers developing a science, the foundation is presented as the imaginary solution to four enigmas regarding the unity and progress of their work: 1- Its foundation is the stable source of the principles of a science that remain throughout its development. 2- It provides a common finality of the individual developments of its research. 3- It contrasts from previous schools of thought by defining the project of an original and more desirable one. 4- It introduces the distinctive characteristics of a research, emphasizing that the knowledge it brings is worth it. In sociology, there is general agreement about sociology having a beginning, only no one agrees on the works that make it, nor the time it all started. By comparing the works of Auguste Comte and Emile Durkheim with other works since Aristotle, we explore those four enigmas and even a fifth one that is specific to sociology: 5- The foundation of sociology initiates an organisation of research that is incompatible with the kuhnian model of normal science.
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Baysson, Hubert. "L'idée d'étranger chez les philosophes des Lumières." Lyon 3, 2001. http://www.theses.fr/2011LYO33008.

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Abstract:
L'étude des oeuvres des Lumières, et notamment de celles de Montesquieu, Rousseau et Voltaire, révèle que, au XVIIIe siècle, l'identité d'un individu est déterminée par son appartenance à un groupe social plutôt que par sa nationalité. L'étranger, de ce point de vue, est d'abord défini dans un rapport subjectif à la collectivité. Mais il l'est aussi par une relation entre Etats, dans laquelle l'homme ne trouve pas aisément sa place. Dans les deux cas, c'est une position paradoxale qui est réservée à l'étranger. En dépit de leurs velléités de tolérance, de nombreux philosophes sont animés spontanément par un mouvement, sinon de rejet, du moins de méfiance. En effet, qu'il s'agisse de Montesquieu, de Voltaire ou de Rousseau, aucun d'eux ne parvient à s'affranchir complètement de la perception de l'étranger comme source de menace potentielle. La présence de l'étranger est cependant nécesssaire à l'émergence, et dans une certaine mesure, au maintien d'une vie sociale : si l'étranger se définit par rapport à la cité, l'inverse est vrai aussi. Cette évidence s'affirme progressivement au cours du siècle, à mesure que s'opère la prise de conscience d'une possible identité nationale. Mais elle s'épanouit encore plus sûrement dans l'idée d'Europe, indissociable du projet des Lumières. L'étranger constitue dans ce cadre le vecteur nécessaire qui permet le passage de la citoyenneté vers une collectivité universelle. Que leurs tentatives soient couronnées de succès ou non, tous les philosophes affirment ainsi leur volonté de lutter contre les préjugés, notamment les préjugés tenant de la nationalité. Par la fenêtre ouverte sur la diversité humaine que propose l'étranger, les Lumières s'efforcent de hisser la différence au rang de valeur universelle. Leur pensée se cristallise donc dans une dialectique salutaire : tout en fournissant les matéraiux propices à l'émergence de l'idée de Nation, elle assure la pérennité de l'idée d'Humanité.
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Scialom, Rémy. "La distinction lois politiques - lois civiles : 1748-1804." Aix-Marseille 3, 2003. http://www.theses.fr/2003AIX32030.

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Abstract:
Désireux de clarifier un ordre juridique confus et de déboucher sur la félicité humaine, Montesquieu établit en 1748, dans l'Esprit des lois, la distinction lois politiques-lois civiles. Identifiant le droit civil au droit privé, il nomme politique le droit public et assimile loi et droit. Pour réaliser sa finalité (le bien des individus et de la société), l'ordre juridique, procédant du droit naturel, doit s'appuyer sur le droit public. D'où, le primat des lois politiques sur les lois civiles. Malmenée, parfois décriée, la distinction, consolidée par l'Ecole du droit naturel, les parlementaires, les Maximes du droit public français est systématisée par les philosophes des Lumières. La notion de constitution, la politisation des lois civiles sous la Révolution et le code civil réaffirment le primat des lois politiques. Anticipant les rapports droit public-droit privé, consacrés par les rédacteurs du code civil, la distinction constitue une phase intermédiaire dans la fixation des grandes classifications du droit. Mais, depuis la deuxième moitié du XIXe siècle, la ligne de partage de plus en plus floue entre loi politique et civile, entre droit public et privé, oblige à en redessiner le tracé
Desirous of clarifying a confused legal system and of resulting in human bliss, in L'Esprit des lois published in 1748, Montesquieu makes the distinction between political and civil laws. Identifying Civil law with Private law, he calls political law public and likens laws and law. To achieve his aim - the good of individuals and of society- the legal system must lean on public law since it comes from natural rights. Hence the primacy of political laws over civil laws. Given a rough handling by the critics, sometimes even disparaged, the distinction which was consolidated by the members of parliament, l'Ecole du droit naturel, and les Maximes du droit public français becomes the rule thanks to the philosophers of the Enlightenment. The notion of constitution, the politization of civil laws under the Revolution and the civil code reassert the primacy of political laws. Anticipating the relations between public law and private law which were established by the drafters of the civil code, the distinction between civil and political laws constitutes an intermediate stage in the setting of the important classifications of law. However, from the second half of the 19th century, the division line between political and civil laws, and between public and private laws becoming vaguer and vaguer its route has been in need of being drawn a new
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Jebahi, Nejia. "Montesquieu et le monde romain : étude politique et morale." Thesis, Strasbourg, 2019. http://www.theses.fr/2019STRAC004/document.

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Abstract:
Au cours de sa longue histoire, Rome a soumis de nombreux peuples et augmenté singulièrement la taille de son territoire au point de devenir le centre de gravité de tout l’univers antique. L’essor extraordinaire de cette cité a toujours intrigué les penseurs. Rien d’étonnant dès lors si Montesquieu, philosophe français des Lumières, a étudié à son tour le monde romain et son développement dans un grand nombre de ses ouvrages. Afin de faire comprendre les raisons de la grandeur des Romains ainsi que de leur décadence, Montesquieu a examiné l’évolution de la politique et de la morale romaines depuis la fondation de l’Vrbs jusqu’à sa chute. L’auteur analyse attentivement les institutions civiles et militaires romaines afin de déterminer leur excellence – sans oublier de signaler leurs limites. Dans sa démarche sociologique et critique, cet écrivain s’appuie sur une riche documentation livresque qui révèle la grande influence de Machiavel et de Bossuet. Néanmoins, de son œuvre se dégage un point de vue novateur qui ouvre la voie à des champs d’investigation inédits
During its long history, Rome has subjugated numerous peoples. Its territory increased so much that it became the center of gravity of the whole antique world. The extraordinary expansion of that city has therefore always surprised the thinkers. Understandably Montesquieu, a French philosopher of the Age of Enlightenment, has himself studied the Roman world and its development in a number of his works. In order to explain the reasons behind the magnificence and the decadence of the Romans, Montesquieu examined the evolution of Roman politics and ethics from the foundation of the Vrbs until to its decline. The author carefully analyses the Roman civil and military institutions in order to establish their excellence and even to point out their limits. In his sociological and critical approach, this writer uses a rich literature that reveals the influence of Machiavel and Bossuet. Nevertheless from his work emerges an innovative standpoint that opens up for original fields of investigation
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Sadamori, Ryo. "Le concept de "civil" et la genèse historique de la "liberté" dans la pensée de Montesquieu." Thesis, Paris 1, 2016. http://www.theses.fr/2016PA01H225.

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Abstract:
L'objectif de notre étude sur le concept de «civil» dans la pensée de Montesquieu consiste à établir, dans un premier temps, le contexte dans lequel, après Adam Smith en particulier, et dans le cadre du processus de la séparation des sciences économiques et des sciences juridiques, le domaine du «civil», plus tard désigné comme «société civile», devient l'objet des sciences économiques, et, en second lieu, à voir comment, en même temps, cette notion de «civil» perd la connotation de «société politique et juridique» (c'est-à-dire « civitas »). Pour aborder cette question, nous nous intéressons tout d'abord à l'accroissement de l'intérêt pour l'histoire de I'Antiquité romaine qui connaît un renouveau avec l'humanisme en Europe. Les interprétations portant sur l'histoire romaine reflètent les intérêts des intellectuels aux prises avec leur propre société contemporaine, et la diversité de ces interprétations nous permet de retracer l'évolution des moyens analytiques employés pour penser la société en général. Dans cette perspective, nous étudions Montesquieu en référence à Machiavel qui a vécu à une période cruciale dans le Nord de l'Italie entre la fin du 15e et le 16e siècle, puis, à Harrington qui a vécu à l'époque de la 1ère révolution anglaise au milieu du 17e siècle et, finalement, à David Hume qui a défendu le régime établi après la Glorieuse révolution en 1688. À partir de ces analyses, nous rendront compte des causes de l'évolution des sciences sociales au cours de ces siècles, qui constituent la période historique dans laquelle s'est établi graduellement le système étatique moderne
The objective of our study on the concept of "civil" in the thought of Montesquieu consists at first in presenting the context in which, especially after Adam Smith, and in the process of the separation of economical sciences from legal sciences, the sphere of the "civil", la ter called "civil society", becomes the object of economical sciences, and second, in understanding how, at the same time, the notion of "civil" lost the connotation of "political and legal society", that is "civitas". To approach this question, our first concern focuses on the increasing interest on R.oman antiquity which begin as renewal in huamnist thought in Europe. lntepretations of Roman history actually reflect the interests of intellectuals preoccupied with their own contemporary society. Nonetheless the divcrsity of these interpretations helps to understand the evolution of the analytical means used to analyse the society in general. ln this perspective, we compare Montesquieu with Machiavelli who lived in an incisive period in North of ltaly in the 15th, and the begging of the 16th, century, along with Harrington who lived in the time of the Civil War in England in the middle of the 17th century and, fïnally, with David Hume who defended the govemement established after the Glorious Revolution in 1688. From these analyses, we show the causes of the progressive sophistication of the social sciences matching the historical period during which the modern state system has gradually been established
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Reverbel, Carlos Eduardo Dieder. "O federalismo numa visão tridimensional do direito." reponame:Biblioteca Digital de Teses e Dissertações da UFRGS, 2008. http://hdl.handle.net/10183/13880.

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Abstract:
O presente trabalho pretende estudar o fenômeno do federalismo pela perspectiva tridimensional do Direito. Primeiramente, esboçar-se-á o federalismo de uma perspectiva fática, a primeira e mais natural associação humana. Depois, analisaremos a valoração do federalismo, ou seja, a intervenção de um processo racional no curso associativo natural do federalismo. Exemplificamos a valoração do federalismo a partir da teoria contratual de Montesquieu, o qual desenvolve um verdadeiro esqueleto organizacional da extensão territorial dos Estados, conformando as grandes monarquias às pequenas repúblicas: república federativa. Por fim, colocaremos em prática o federalismo fático, associado aos valores, no campo normativo dos clássicos modelos do Direito Constitucional: o federalismo Norte- Americano e o federalismo Alemão.
The present work intends to study the phenomenon of federalism from the tridimensional perspective of Law. Firstly, a picture of federalism from a factful perspective shall be drawn, as the first and most natural form of association. Later, the perceived value of federalism, which is, the intervention of a rational process in the course of federalism’s natural association, shall be analyzed. The perceived value of federalism is exemplified from Montesquieu’s contractual theory, which develops a real organizational scheme for the territorial extension of the States, applicable to both large monarchies and small republics: federative republic. At last, the model of factful federalism shall be put to practice, associating its values to the normative field of the classic constitutional law models: the American and the German federalism.
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Boulerie, Florence. "L'élaboration de l'idée d'éducation nationale, 1748-1789." Paris 3, 2000. http://www.theses.fr/2000PA030035.

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Abstract:
L'expression « éducation nationale » est une invention de la seconde moitié du XVIIIe siècle : si elle est apparue pour la première fois chez La Chalotais en 1763, elle suit les conceptualisations politiques de l'idée d'éducation que font Montesquieu en 1748 puis Rousseau en 1762. Jusqu'en 1789, le sens d'éducation nationale s'enrichit de débats politiques, anthropologiques et bien sûr pédagogiques qui empruntent, suivant les circonstances, les formes du plan d'éducation publique, du traité ou même de la fiction. En mettant en évidence les quatre périodes qui, de 1748 à 1789, marquent l'histoire de l'idée, nous montrons comment, oscillant entre les formes abstraites et les genres littéraires plus proches du concret, les ouvrages dans lesquels s'élabore l'idée d'éducation nationale sont tantôt portés vers l'approfondissement théorique, tantôt vers le désir d'action immédiate sur le réel. Le choix du plan revient régulièrement, témoignage de l'espoir des écrivains, humbles citoyens du siècle plus souvent que célèbres philosophes, déçus par leurs contemporains, d'influencer les décisions politiques. En même temps que l'idée d'éducation nationale s'élabore en effet une activité citoyenne, chaque écrivain prenant conscience de sa participation au bien public. Or, sous la monarchie, au succès de l'idée d'éducation nationale fait écho l'échec du discours planificateur et réformateur. Les auteurs s'épuisent à attirer l'attention du souverain et leur voix parait toujours isolée malgré leurs efforts pour réveiller l'idée unificatrice de la nation, en faisant de l'éducation le creuset de la fusion du particulier et du public
The expression éducation nationale is an invention of the second part of the eighteenth century. La Chalotais was the first to use it in 1763, but he came after Montesquieu and Rousseau who prooved the value of education as a political concept. Till 1789, the meaning of the expression grows richer in political, anthropological and pedagogical debates taking the various forms of plans, treatises or fictions. We have pointed up four periods, from 1748 to 1789, during which writers are oscillating between abstract forms and genres closer to reality. The works where the idea of national education is growing want sometimes to deepen the idea, examining it in theory, and sometimes to have an immediate influence upon reality. Authors often choose the form of the plan (of public education) because they hope that their instructions should be followed by the political power. At the same time as the idea of national education is being elaborated, the activity of citizenship is coming out. Each writer has a new conscience of his function in public life of the whole group. But, under the monarchy, the efforts to organize education by plans have no success, even if the idea has a great one: each writer seems to be alone, even if each tries to unify the nation by the mean of education, which creates the fusion between what is public and what is private
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Zagamé, Antonia. "L'écrivain à la dérobée : l'auteur dans le roman à la première personne en France au XVIIIe siècle (1721-1782)." Paris 3, 2006. http://www.theses.fr/2006PA030146.

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Abstract:
Au XVIIIe siècle, le roman à la première personne tend à devenir la forme dominante de la fiction. Cette thèse porte sur la présence de l’auteur dans un roman qui cherche précisément à la masquer, en se présentant comme la retranscription de mémoires ou de lettres authentiques. Le péritexte du roman à la première personne tend à effacer les références au processus réel de production textuelle : nous avons enquêté sur les signes laissés par l’écrivain touchant le véritable statut du texte (Première partie). Le dispositif énonciatif exclut toute intervention de l’auteur, et laisse la parole aux personnages, qui content eux-mêmes leur vie et l’interprètent : nous avons cherché quels étaient les indices laissés au lecteur pour guider malgré tout son interprétation (Deuxième partie). Nous nous sommes enfin intéressée aux traces laissées par l’auteur, au plan de l’écriture, dans un roman où il cède la plume à des personnages qui ne sont pas censés être des hommes de l’art (Troisième partie)
In the XVIIIth century, the first-person novel becomes the main form of fiction. We study the signs of an author in novels which tends to conceal this presence, as long as they pretend to be just transcribed memoirs or a genuine correspondence. Whereas the peritext of the first-person novels plays down any reference to the actual process of writing, we study in the first part the hints offered by the author concerning the real status of the text. Whereas the enunciation precludes any direct intervention from the author and the characters are in charge of telling their own story and giving sense to it, we study in the second part how the author manages to control the interpretation of what is told. In the third part, we are concerned with the stylistic aspects of the presence of an author who is supposed to transfer the art of writing to unprofessional writers
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Andrivet, Patrick. "Représentations politiques de l'ancienne Rome en France des débuts de l'âge classique à la révolution." Clermont-Ferrand 2, 1994. http://www.theses.fr/1994CLF20057.

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Abstract:
L'admiration traditionnelle en Occident depuis la Renaissance pour la Rome antique ne se vérifie pas en France, au 17e et au 18e, chez de grands écrivains tels que Corneille, Bossuet, Montesquieu, Rousseau, de simples essayistes comme St-Evremond, des hommes de la révolution comme Marat, Robespierre. Son paradoxe est prouvé en étudiant les écrits sur Rome de ces auteurs, où sont dénoncés, malgré des préoccupations de style, son désir de domination universelle, ses institutions, la corruption qui la gagne après quelques siècles d'existence, le culte excessif dont elle est l'objet parmi les modernes. Ces études s'accompagnent d'analyse qui mettent en rapport les jugements critiques portés sur Rome et la "politique" implicite ou explicite dont l'oeuvre de chacun est poteuse
In the france of the 17th and the 18th century some prominent writers like corneille, bossuet, montesquieu and rousseau, simple essayists like saint-evremond, and revolutionaries like marat and robespierre did not adhere to the admiration of ancient rome that had become traditional in europe since the renaissance. The author makes this point by a detailed study of the works of these writers who, in spite of texts written with certain precautions of style, denounce the excessive cult of rome of modern europeans, its aspiration to universal domination, its institutions and the corruption which takes over after several centuries of existence. These studies are accompanied by analyses which link these critical opinions of rome to the political views which are implicit or explicit in each work. Views which are implicit or explicit in each work
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Al, Mahmoud Hamid. "La philosophie du droit chez Montesquieu : l'exemple de la justice." Thesis, Poitiers, 2013. http://www.theses.fr/2013POIT3013.

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Abstract:
Comme la justice est le principe sur lequel la société humaine doit être fondée, dans quelle mesure Montesquieu est-il le philosophe de la justice ? Telle a été la question fondamentale de cette thèse : envisager la place de l'auteur de l'Esprit des lois et son rôle dans l'élaboration de la conception de la justice. Nous avons essayé de mettre en exergue quelles ont été sa contribution et son incidence dans le développement de l'idée de la justice, à la fois vis-à-vis du droit naturel et du droit positif. D'une part, son oeuvre a permis de comprendre que la justice naturelle est universelle, antérieure et supérieure aux lois positives. Dès lors, parce que l'esclavage est contraire au droit naturel, c'est au nom de cette justice immuable que Montesquieu l'a condamné. D'autre part, en examinant le rapport entre la justice et la liberté, l'auteur a indiqué comment cette justice peut s'épanouir en droit positif. Ce rapport implique la condamnation du despotisme et la nécessité de disposer de mécanismes efficaces visant à garantir la justice et la liberté contre ce danger
Given the fact that justice is the principle on which human society must be based on, we should ask out selves in how far should Montesquieu be considered as the philosopher of justice? This question is the fundamental idea developed in this thesis: to consider the place of the author of The Spirit of Laws and his role in developing the concept of justice. We tried to highlight what his impact and contribution in developing the idea of justice, both in natural law and positive law has been. On the one hand, his work helped to understand that natural justice is universal, anterior and superior to positive laws. Therefore, because slavery is opposed to natural law, Montesquieu condemned it in the name of this immutable justice. On the other hand, by examining the relationship between justice and liberty, the author pointed out how justice flourishes in positive law. This relationship involves the condemnation of despotism and the need for effective mechanisms to ensure justice and liberty against the risk of despotism
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Gittler, Bernard. "Rousseau et l'héritage de Montaigne." Thesis, Lyon, École normale supérieure, 2015. http://www.theses.fr/2015ENSL1013.

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Abstract:
Cette recherche porte sur le rôle joué par la lecture de Montaigne dans la philosophie de Rousseau.Il convenait d’abord de repérer les traces de cette lecture et les différents témoignages qu’en donnent son œuvre publiée ainsi que ses manuscrits, d’établir les éditions dans lesquelles Rousseau lit les Essais et les perspectives dans lesquelles il le fait. Il fallait établir également les médiations qui ont joué un rôle dans la réception de Montaigne par Rousseau. Les Essais sont édités et lus au XVIIIe siècle selon des perspectives auxquelles il ne cesse de se confronter. Nombre d’auteurs du XVIIe siècle sur lesquels il s’appuie dialoguent avec Montaigne. L’étude de la relation que Rousseau entretient avec lui demande donc l’examen de toute une tradition philosophique qui s’appuie elle-même sur Montaigne.Cette dimension de l’héritage conduit à trianguler les références, implicites ou explicites, que Rousseau fait à Montaigne dans son œuvre philosophique. Il lui sert de point d’appui pour dialoguer avec Diderot traducteur de Shaftesbury et pour prendre parti, dès le premier Discours, en faveur de la religion naturelle. La lecture politique des Essais qu’il produit nourrit son opposition à toute forme de domination et lui permet de critiquer la position de Montesquieu sur le luxe. Cette lecture politique se développe dans le second Discours, pour dénoncer les effets de l’intérêt particulier, qui détruit le lien politique. Rousseau s’appuie encore sur les principes de La Boétie qu’il trouve dans les Essais pour penser la dépravation de l’homme en société. Le lien social ne demande pas de suivre une morale opposée à l’intérêt, mais de poursuivre l’intérêt universel qui nous lie aux autres hommes. Montaigne occupe aussi une place déterminante dans le dialogue que Rousseau entretient avec des auteurs comme Barbeyrac, Mandeville ou Locke.Cette thèse montre ainsi que la référence à Montaigne met en jeu les principes fondamentaux de la philosophie politique et morale de Rousseau
The aim of this study is to analyze the role of Montaigne’s legacy in Rousseau’s philosophy.First, evidences and views of Rousseau’s reading of Montaigne have been examined in his published works and in his manuscripts. Editions in which Rousseau was reading Montaigne have also been identified.Then, mediations between Rousseau and Montaigne’s reception have been reviewed. Rousseau reads the Essais with the 18th century points of view. He relies on 17th century authors who judge Montaigne. Therefore, thanks to this philosophical tradition who deals with Montaigne, links between Montaigne and Rousseau are analysed.The implicit and explicit references to Montaigne in Rousseau’s work are triangulated. Rousseau quotes Montaigne to deal with Diderot, – translator of Shaftesbury, to defend natural religion as early as in his First Discourse on the Sciences and Arts.Rousseau has a political reading of the Essais. He denounces all kind of domination, and criticizes Montesquieu’s apology of luxury. The political reading of Montaigne increases in the second Discourse : the possessive individualism destroys the social link.Rousseau underlines the La Boétie’s principles in the Essais, which show the political depravation of society. The social link does not demand to follow moral rules against citizen’s interests. Humanity has to pursue a universal interest, which establishes a relationship between each human being and the whole humanity.Montaigne has a central position to understand the dialogues between Rousseau and Barbeyrac, Mandeville, and Locke. Rousseau refers to Montaigne when he defends his moral and politic fundamental principles
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Mirlo, Audrey. "Narcisse philosophe : une figure de la fiction française du premier dix-huitième siècle." Thesis, Paris 3, 2013. http://www.theses.fr/2013PA030117.

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Abstract:
Au début du XVIIIe siècle, les récits à la première personne abondent dans les lettres françaises. Parmi les narrateurs soucieux de retranscrire le cheminement de leur vie se signalent plus spécifiquement des personnages de philosophe. De 1721 à 1731, les lecteurs découvrent par exemple Usbek, le spectateur français, l’indigent philosophe et Cleveland, quatre personnages de fiction romanesque qui sont autant d’épistolier, de journaliste ou de mémorialiste philosophes. Auteurs, ils exercent leurs pensées sur le fond de leurs expériences intimes. Notre travail tend à examiner de quelle façon, à l’époque de Marivaux, Montesquieu et Prévost, la littérature de fiction à la première personne place le philosophe face à lui-même, nouveau Narcisse censé réfléchir le sens d’une existence. Intégré à la trame narrative, le philosophe (ou le moraliste) du premier XVIIIe siècle n’est plus cet observateur d’une objectivité détachée qui se retranche derrière des discours : il devient lui-même figure, c’est-à-dire forme observable livrée à l’appréciation des lecteurs. Ils ne manqueront d’ailleurs pas de relever les ambiguïtés de cette figure paradoxale qui ne parvient pas toujours à concilier les impératifs de la sensibilité et ceux de la raison. Précisément les œuvres du corpus interrogent les conditions du déploiement de la pensée dans l’esprit humain et dans le monde des choses concrètes. Les implications – littéraires et philosophiques, mais encore poétiques, esthétiques, morales ou cognitives – de la figuration du philosophe dans la fiction constituent ainsi l’objet de notre étude
In the early 18th century, first-person novels would abound in French literature. Philosophers would become a prominent figure among the various kinds of narrators that specify their personal way of life. From 1721 to 1731, readers discovered Usbek, the spectateur français, the indigent philosophe, and Cleveland, four fictional characters who are letter writers, journalists or memorialists. As authors, they were inspired by their personal life experience and wrote to share their thoughts. The purpose of this work is to analyse at the time of Marivaux, Montesquieu and Prévost how the first-person literature makes philosophers face up their own image. Therefore, the philosopher becomes a new Narcissus supposed to reflect the meaning of existence. While integrated into the narrative, the philosopher (or the moralist) is no longer an objective observer who could hide behind a speech: he is himself a figure facing the judgment of readers. Moreover, they point out the ambiguities of this paradoxical figure that does not always manage to deal with sensitivity and reason. The works of the corpus are questioning the conditions for the deployment of thought in the human mind and the world of concrete things. The implications of the representation of the philosopher in fiction are the object of this study, whether on the literary or philosophical fields, but also on the poetic, aesthetic, moral or cognitive fields
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Yang, Lei. "Esprit d’indépendance et libre pensée : les Lumières françaises face à la Chine." Thesis, Sorbonne Paris Cité, 2015. http://www.theses.fr/2015USPCA137.

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Abstract:
A thèse est consacrée à l’examen de l’image de la Chine en France au siècle des Lumières et au dialogue entre deux civilisations, orientale et occidentale. L’analyse des œuvres littéraires, philosophiques et historiques, ainsi que des documents d’archives fait découvrir l’engouement pour la Chine au siècle des Lumières, les raisons pour lesquelles Voltaire et Montesquieu s’intéressent à ce pays lointain, le rôle des missionnaires catholiques en Chine à cette époque. Les penseurs français ne se contentent pas de consacrer leurs ouvrages à la philosophe et à la civilisation chinoise, ils proposent des mesures concrètes pour mettre en application leurs idées. Dans ce dialogue paradoxal ils inventent la Chine pour changer la France. Cette recherche a pour but de comparer des approches philosophiques françaises et chinoises pour comprendre, comment la diffusion de la philosophie de Confucius en Europe sert le développement des idées d’indépendance et de libre pensée
The thesis is devoted to the examination of the image of China in France in the Enlightenment and dialogue between two civilizations, East and West. The analysis of literary, philosophical and historical and archival documents to discover the enthusiasm for China in the Enlightenment, why Voltaire and Montesquieu interested in this distant country, the role of missionaries Catholics in China at that time. The French thinkers do not just dedicate their works to the philosopher and Chinese civilization, they propose concrete measures to implement their ideas. In this paradoxical dialogue they invent China to change France.This research aims to compare French and Chinese philosophical approaches to understand how the dissemination of the philosophy of Confucius in Europe is the development of ideas of independence and free thought
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Hamed, Mohamed Habib. "Le conte oriental et son traitement dans la littérature française jusqu'à la révolution : contribution à l'histoire des mentalités." Paris 3, 1989. http://www.theses.fr/1990PA080436.

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Abstract:
Nous avons cru, lors de la présente étude, bon de revenir aux origines linguistiques universelles orales de la révolution française, origines situées au niveau de la parole en tant que signe à la fois endogène et exogène. Le conte demeure le véritable détenteur de l'échange linguistique entre les générations humaines mortes et vivantes ; il est dénonciateur de situations sociales et régulateur de tensions. Le conte agit aussi sur le réel en le retraduisant toujours selon l'assouvissement d'un besoin et la révolution en constitue le meilleur exemple
In this study, we felt it necessary to go back to the oral, universal and linguistic origins of the french revolution; these origins are at level of speech both as an endogenus and exogenus sign. The tale is still at the origin of linguistic exchange between the generations both dead and alive; it denunciates social situations and regulates tensions. The tale also acts on reality always translating it according to the satisfaction of a need. The revolution is the best example of this process
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