Academic literature on the topic 'Acadie – Politique culturelle'

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Journal articles on the topic "Acadie – Politique culturelle"

1

d’Entremont, Carmen. "Blagues et humour à Pubnico-Ouest. Étude du répertoire d’un conteur acadien." Études 9 (September 22, 2011): 33–54. http://dx.doi.org/10.7202/1005892ar.

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Abstract:
La blague est un genre oral bien vivant de nos jours, car il reflète le rythme de la vie moderne. Cependant, on y a donné très peu d’attention en Acadie. Cet article présente le répertoire d’un conteur contemporain à partir des résultats d’une enquête sur la littérature orale de Pubnico-Ouest en Nouvelle-Écosse. L’auteur examine surtout les questions suivantes : Est-ce que les blagues recueillies à Pubnico sont originales ? Sont-elles localisées ou personnalisées ? Est-ce qu’elles sont représentatives de la culture locale ? Bien que les blagues soient basées sur des scénarios fictifs, elles dépeignent une certaine réalité culturelle, reflétant les préoccupations, les valeurs et les attitudes communes aux habitants de Pubnico et, parfois, à la plupart des Acadiens des Maritimes et des Cadiens de la Louisiane. Quand le conteur inscrit à son répertoire une farce tirée de sources internationales, qu’il la conte d’une fois à l’autre et que son public l’adopte, c’est probablement parce qu’ils s’y reconnaissent. Cette collection se concentre sur les thèmes suivants : l’humour anticlérical, la moralité sexuelle, la politique, les problèmes de communication interculturelle et l’ethnicité.
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2

Hautecoeur, Jean-Paul. "Variations et invariance de l'Acadie dans le néo-nationalisme acadien." Articles 12, no. 3 (2005): 259–70. http://dx.doi.org/10.7202/055537ar.

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Abstract:
On se représente trop souvent l'Acadie comme une société «monolithique», «unidimensionnelle», «non pluraliste», un peu comme la survivance d'un antique modèle de société hiérarchique où la transmission des traditions est rigoureusement contrôlée par des grands-prêtres ou des dignitaires initiés par la « patente », et méthodiquement rythmée par les rites et cérémonies du calendrier occulte. Une telle image constituée par analogie ressemble trop au type-idéal pour rendre compte de cette formation historique originale qu'est la société acadienne. Elle est aussi trop conforme, par certains côtés, aux canons d'une idéologie unitariste pour ne pas être soumise à la critique. Cette première représentation à laquelle se rattachent de nombreuses variations est très optimiste dans le sens où elle constitue un objet fini, non contradictoire, non problématique : la société existe en soi, tel est son modèle. Une deuxième représentation, moins « savante » que l'autre, consiste à définir l'Acadie comme un souvenir et à ne voir en l'Acadie actuelle qu'un terrain vague parsemé des débris d'une histoire malheureuse. Il resterait quelques ilôts acadiens au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Ecosse où on parle encore un français archaïque et où l'on continue à filer et à chanter, comme dans la chanson. Ce sont eux qui justifiaient que la province du Nouveau-Brunswick se déclare bilingue alors qu'elle était renommée pour son loyalisme à la couronne britannique... Cette image, trop pessimiste, à laquelle se rattachent aussi de nombreuses variations, a des relents de l'idéologie anglo-canadienne intégratrice qui nie à l'autre toute existence autonome pour, au mieux, en faire une originalité « culturelle » à préserver. Acadie traditionnelle, Acadie folklorique : deux stéréotypes — on pourrait en trouver d'autres — dont on découvre vite l'étroite filiation avec des formations idéologiques connues et qui ont tous deux pour conséquence de surdéterminer au départ le terrain sémantique ou de brouiller momentanément le champ d'investigation au « regard prolongé » (celui du sociologue, journaliste, homme politique, etc.). La société acadienne est en soi une certaine configuration de rapports sociaux dont il ne sera pas question dans cet article. Elle existe aussi pour soi dans les diverses théories qu'en ont les acteurs et groupements d'acteurs sociaux. Contrairement à la théorie ou idéologie dominante, j'emploie théories au pluriel et c'est précisément de l'aventure de l'idéologie contestataire de l'idéologie officielle qu'il sera question. L'existence même du discours discordant d'intellectuels et leaders étudiants détruit la théorie simplificatrice selon laquelle la société serait un consensus et ses leaders nationaux les « chefs naturels » incontestés. Il existe deux discours visant à définir les finalités et objectifs de la société globale qui ont en commun une grande cohérence et la même prétention à faire l'unanimité des consciences. La différence est que l'un vise à protéger et perpétuer une certaine lecture de la tradition et une certaine pratique de la culture, et comme tel il a la légitimité, alors que l'autre vise à changer lecture et pratique de la culture pour donner à la société un nouveau destin. Celui-ci n'a pas comme dans d'autres formations sociales la légitimité que pourrait lui conférer l'affiliation à un club, un parti, un syndicat ou tout autre groupement organisé et reconnu : il est tenu pour sauvage, quand il n'est pas tout simplement nié comme tel. Mon propos est le suivant : observer et comprendre le rapport des jeunes idéologues au signe Acadie ou Acadien, en suivre l'itinéraire pour retracer la genèse du projet collectif tout neuf de l'annexion de « L'Acadie » au futur Québec indépendant. Le contenu proprement dit de ce projet m'importe peu ; m'intéresse sa genèse en rapport avec le signe d'identité collective. Mon hypothèse était la suivante : il fallait que les étudiants conservent le signe, qu'ils lui donnent un sens explicite et positif pour faire entrer leur discours dans l'histoire ou pour lui donner des chances objectives de devenir collectif. Mieux : afin que le discours gagne la cohérence nécessaire pour entrer en concurrence avec le discours traditionnel, il devait faire du signe Acadie son centre. Le symbole primordial devait assurer la liaison entre l'ancien et le nouveau : il devait continuer d'être le lieu de l'échange entre le caché et le manifeste, entre la langue et la parole, entre la culture et les traditions. J'ai distingué, dans l'évolution du rapport des nouveaux idéologues au signe Acadie, trois moments qui reproduisent à peu de choses près trois étapes successives de la praxis collective des étudiants de l'Université de Moncton : le Ralliement de 1966, les «événements» de '67-'69, la «répression» de '70-'71. Je n'ai retenu pour ce travail que les exemples les plus significatifs, sélectionnés à partir d'un fichier systématique de la production idéologique acadienne de ces dernières années. Beaucoup de documents annexes ou connexes ne seront pas reproduits ici.
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3

Lempereur, Françoise. "Face aux nouveaux défis culturels : les Acadiens de Nouvelle-Écosse." Études 7 (October 19, 2009): 45–57. http://dx.doi.org/10.7202/038335ar.

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Abstract:
Résumé La prise en compte du patrimoine culturel immatériel occupe une position centrale dans les nouveaux défis auxquels sont confrontées aujourd’hui les diverses communautés culturelles. Françoise Lempereur resitue brièvement la mondialisation et la diversité culturelle et montre que, face à ces deux orientations de base, les réactions des communautés peuvent être radicalement opposées : acceptation ou refus des métissages et, dans le cas de refus, approche essentialiste ou évolutionniste. Cette dernière sacrifie le patrimoine au profit de modes, sous-tendues par de nouvelles technologies ; la première privilégie le recours au passé idéalisé, dans ce que l’auteur nomme une politique de « folklorisation ». Fort heureusement, certaines communautés réussissent un métissage positif et rajeunissent leur patrimoine grâce à de nouvelles formes de communication. C’est le cas de la municipalité de Clare en Nouvelle-Écosse, porte-drapeau d’une identité acadienne en plein essor.
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LeBlanc, Mélanie. "Langue et tourisme culturel en Nouvelle-Écosse : les retombées d’un congrès mondial acadien." Articles 48, no. 1 (2018): 149–77. http://dx.doi.org/10.7202/1043563ar.

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Abstract:
Cet article cherche à montrer comment la communauté acadienne néoécossaise a su profiter de la tenue du 3e Congrès mondial acadien (CMA) en 2004, en Nouvelle-Écosse, pour démontrer son potentiel économique et ainsi faire avancer des dossiers prioritaires pour son développement politique, socioéconomique et culturel. En prenant comme point de départ la Baie Sainte-Marie, l’une des régions hôtesses du CMA, il montrera de plus comment les préparatifs à l’événement ont participé à valoriser l’usage du français dans le développement d’une industrie touristique mettant à l’avant-scène l’authenticité linguistique. Dans cette industrie, l’acadjonne – ensemble de pratiques linguistiques par lesquelles s’identifie une grande partie de la communauté de la Baie Sainte-Marie – devient une marque d’authenticité par excellence, mais gagne également en légitimité devant les francophones de l’extérieur. Le travail s’appuie sur un terrain ethnographique mené en trois étapes entre 1999 et 2004, et particulièrement sur l’analyse d’entretiens interactifs auprès d’acteurs sociaux de la Baie Sainte-Marie, de membres du conseil d’administration du 3e CMA et des principaux organismes appuyant l’industrie du tourisme acadien.
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Goslinga, Marian. "The Caribbean and the Wild Coast." New West Indian Guide / Nieuwe West-Indische Gids 66, no. 3-4 (1992): 245–48. http://dx.doi.org/10.1163/13822373-90002000.

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Abstract:
[First paragraph]Suriname: a bibliography, 1980-1989. Jo DERKX & IRENE ROLFES. Leiden, the Netherlands: Department of Caribbean Studies, KITLV/Royal Institute of Linguistics and Anthropology, 1990. x + 297 pp. (Paper NLG 25.00)La Caraïbe politique et internationale: bibliographie politologique avec références économiques et socio-culturelles. MICHEL L. MARTIN. Paris: L'Harmattan,1990. xvii + 287 pp.Suriname. ROSEMARIJN HOEFTE. Oxford and Santa Barbara CA: Clio Press, 1990. xxx + 229 pp. (Cloth US$ 45.00)Although in North American academie circles interest in Suriname (or the Wild Coast, as the area was originally called) has always been marginal, the same cannot be said for the Dutch, for whom the former colony continues to hold an enduring fascination. Not only have the Dutch studied the country's historical beginnings assiduously, but Suriname's controversial relationship with the former mother country assures it a definite place in contemporary social and political thought.
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6

Renaud, André. "Communautés ethniques et collectivités indiennes au Canada." Articles 4, no. 1 (2005): 91–105. http://dx.doi.org/10.7202/055165ar.

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Abstract:
Le Canada, comme les États-Unis et tous les pays des deux Amériques, a été constitué par des immigrants. Exception faite des Indiens et des Esquimaux, lesquels à l'origine vinrent aussi d'ailleurs, la population canadienne est issue d'ancêtres anciens ou récents qui, à un moment ou l'autre des trois derniers siècles, émigrèrent d'Europe. Les premiers colons du pays vinrent de France, surtout des provinces de l'Ouest, et prirent racine le long des rives du Saint-Laurent jusqu'au-delà des Grands Lacs. Ils constituèrent un groupe homogène, vite considérable, intimement identifié au milieu canadien. Ils conservèrent une culture propre qui intégrait plusieurs traits fondamentaux de la culture du peuple français de l'Ancien Régime. Toutefois, il ne faut pas oublier qu'il y a, au Canada, deux groupements ethniques d'origine française : les Canadiens français proprement dits, qui occupent le Québec et l'est de l'Ontario ; les Acadiens des provinces atlantiques. Frères et non jumeaux identiques, les deux groupements ont étendu leurs rameaux partout au Canada. C'est en particulier le cas des Canadiens français dont on retrouve les paroisses, les écoles, les collèges et d'autres institutions dans toutes les provinces à l'ouest du Québec. L'expansion acadienne est plus récente et ne s'est pas encore clairement diversifiée de la prolifération strictement canadienne-française. Après la conquête de l'Acadie et de la Nouvelle-France par l'Angleterre, des immigrants de langue anglaise montèrent des colonies américaines, plus particulièrement après la révolution de 1776, et formèrent le loyal noyau autour duquel s'est constituée la collectivité canadienne d'expression anglaise. Cette dernière n'a jamais cessé par la suite de recevoir de nouvelles recrues venant directement de la Grande-Bretagne et des deux Mondes. La collectivité d'origine française et la collectivité d'expression anglaise se sont accrues dans leurs zones respectives d'occupation initiale, chacune projetant des ramifications sur le territoire de l'autre. Les groupements de langue anglaise à l'intérieur du Canada français ont cependant toujours joui d'une position privilégiée que leurs équivalents français dans le Canada anglais n'ont jamais connue. Cent ans après la conquête, les Canadiens français du Québec et les Canadiens anglais de l'Ontario et du reste du pays acquéraient le contrôle politique de leur développement communautaire respectif en formant des États semi-autonomes. Ceux-ci, en 1867, furent unis en une confédération qui devait s'acheminer rapidement et pacifiquement vers la souveraineté complète. Le peuplement du Canada par des groupes ethniques territorialement localisés se continua durant tout le XIXe siècle. Canadiens français et Canadiens anglais, colons français et colons britanniques, envahirent les plaines de l'Ouest. Les pionniers de langue anglaise devinrent vite numériquement majoritaires et assumèrent la direction politique de trois nouvelles entités provinciales, qui se formèrent dans cette vaste région du pays, nonobstant les efforts des Métis d'expression française à la Rivière Rouge et dans le district de Batoche. D'autres colons européens vinrent à leur tour, par groupes, dans les mêmes territoires, et y formèrent des communautés homogènes d'origine allemande, ukrainienne, polonaise, etc. Bien que dans le Canada de langue française comme dans le Canada de langue anglaise soient apparues assez tôt des villes à population homogène, dont quelques-unes existent encore, l'industrialisation du pays favorisa la croissance d'agglomérations urbaines qui devinrent vite cosmopolites par suite de l'invasion de populations appartenant aux divers groupes ethniques qui se sont dirigés vers le Canada au cours des derniers cent ans. Dans les villes en formation, ces vagues d'immigrants se regroupèrent selon leurs affinités culturelles et leur appartenance ethnique. En définitive, le territoire canadien a vu la formation et l'évolution de trois types principaux de communautés ethniques : 1° les deux grands groupements de base, anglais et français, structurés parallèlement, mais non d'une façon étanche, dans tous les domaines de l'organisation sociale et coopérant à titre de partenaires dans la formation d'un Etat souverain ; 2° les communautés ethniques homogènes localisées dans les régions rurales et intégrées dans les structures provinciales ; 3° enfin, les concentrations ethniques à l'intérieur des grandes agglomérations urbaines. Nous nous arrêterons principalement à ces deux dernières catégories, en nous référant à la première seulement dans la mesure où elle permet d'éclairer et d'interpréter celles-ci.
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Dissertations / Theses on the topic "Acadie – Politique culturelle"

1

Landry, Michelle. "La question du politique en Acadie : les transformations de l'organisation sociopolitique des Acadiens du Nouveau-Brunswick." Thesis, Université Laval, 2011. http://www.theses.ulaval.ca/2011/28447/28447.pdf.

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2

Mappes-Debus, Micheline. "L'éducation artistique et culturelle au lycée, demande réelle ou symbolique du lycéen : territoire, académie de Strasbourg." Rennes 2, 2004. http://www.theses.fr/2004REN20008.

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Abstract:
Quand j'étais professeur, je me demandais toujours pourquoi le lycéen refusait de lire, écrire, compter, apprendre les leçons et faire les exercices qu'on lui donnait. Maintenant que je suis conseillère pour l'Education Artistique, je continue à me demander pourquoi le lycéen refuse de danser, chanter, peindre, jouer et faire les cabrioles qu'on lui demande de faire. Qu'il s'agisse d'éducation, de formation, d'apprentissages, de culture, l'adolescent apparaît muré dans son refus. L'anorexie reste un état familier du lycéen. Qui doit, qui peut diagnostiquer, prévenir, guérir, l'anorexie culturelle des jeunes ? Faut-il "résister à la tentation de vouloir éradiquer la résistance" et faire leur bonheur culturel malgré eux ?<br>When I was a teacher the question was "why don't they want to work ? "Now I am a counsellor for artistic education and the question is "why don't they want to participate ?" Teenagers just say no - Can we force them and make up for them, against them, their cultural happiness ?
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Cunha, Diogo. "Les intellectuels conservateurs entre le culturel et le politique : l'Académie Brésilienne des lettres pendant la dictature militaire (1964-1979)." Thesis, Paris 1, 2014. http://www.theses.fr/2014PA010717.

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Abstract:
Cette thèse porte sur les relations entre l’Académie Brésilienne des Lettres (ABL) et le régime militaire brésilien. L’objectif de cette étude est d’analyser dans quelle mesure cette institution – officiellement « apolitique » - put être une instance de légitimation pour la dictature militaire. Nous sommes revenus sur l’histoire de l’ABL depuis sa fondation, privilégiant son rôle dans le champ culturel brésilien dans les années 1960 et 1970. Elle formait à ce moment-là, avec l’Institut Historique et Géographique Brésilien (IHGB) et le Conseil Fédéral de la Culture (CFC) une « structure culturelle conservatrice », lieu de sociabilité des élites intellectuelles et politiques de droite et d’élaboration d’un discours conservateur. La prosopographie a permis de mettre en lumière un groupe d’intellectuels brésiliens tombés dans l’oubli pourtant très actif depuis le régime de Vargas jusqu’au coup d’Etat, ayant du pouvoir dans les médias et dans les réseaux qui facilitaient l’accès aux postes administratifs et politiques. Le quotidien de l’ABL va des cérémonies d’investiture, des visites que les académiciens recevaient, des hommages qu’ils rendaient, à la construction d’une mémoire des héros de la Nation et à l’exaltation de la Patrie. Les militaires se rendaient en grand nombre à chaque investiture, hommage ou commémoration de l’ABL ; réciproquement, lors des hommages et commémorations organisés par le régime, nombre d’académiciens étaient présents. Les académiciens s’engagèrent individuellement en faveur du régime, moins par une participation active dans l’appareil d’Etat que par l’élaboration et la diffusion d’un discours de légitimation fondé sur les grandes interprétations du Brésil des années trente, en particulier celles de Gilberto Freyre. Les données recueillies montrent que l’institution créée par Machado de Assis à la fin du XIXe siècle a concouru à légitimer le régime instauré en 1964. Cependant, cette légitimation ne s’est pas faite par une « collaboration » active mais plutôt par une forme de complicité. C’est le comportement de l’ensemble des membres de l’ABL, en particulier par le silence et différents degrés d’accommodation, par la proximité qu’ils avaient avec les représentants du régime, et par l’élaboration, la diffusion et la circulation d’un discours conservateur renforçant les notions de civisme et de patriotisme qui jouèrent le premier rôle dans ce processus<br>This thesis examines the relationship between the Brazilian Academy of Lettres (ABL) and the Brazilian military dictatorship (1964-1979). The aim of this study is to analyse to what extant this institution – officially “apolitical” – could have been an instance of legitimation for the military dictatorship. This thesis addressed the history of the ABL since its foundation, focusing especially on its role in the Brazilian cultural field in the 1960s and 1970s. At that time, along with the Brazilian Historical and Geographical Institut (IHGB) and the Federal Council for Culture (CFC), the ABL constituted a “conservative cultural structure”. It was a place in which right-wing intellectual and political elites socialised and where a conservative discourse was constructed. The prosopography brought to light a group of Brazilian intellectuals that had fallen into oblivion. This group was very active from the Vargas regime to the military coup, with media relations and political power, which enabled a more direct access to administrative and political positions. The everyday life of the ABL intellectuals includes the inauguration ceremonies, visits that academicians received, the construction of a memory of the heroes of the nation and the exaltation of the homeland. The military attended in large number each ceremony, tribute or commemoration organised by the ABL; in turn, several academicians were also present in tributes gathering s and commemoration organised by the military regime. This sociability between academics and members of the military dictatorship contributed to legitimising the regime in place. The academics where individually committed with the regime, less for their participation in the state apparatus than for the development and dissemination of a discourse of legitimation based on the global interpretation of the Brazilian history written in the 1930s, particularly that of Gilberto Freyre. The conclusions of the analyses undertaken in this thesis demonstrate that the institution created by Machado de Assis in the late nineteenth century helped legitimise the military regime established in Brazil in 1964. However, this legitimation was not developed by an active “collaboration” but rather by a form of complicity. It was the behaviour of all the ABL members, especially their silence and their different degrees of accommodation with the dictatorship, the proximity they had with the representatives of the regime, and the construction, the dissemination and circulation of a conservative discourse reinforcing notions of “public spirit” and patriotism that have played a crucial role in this process of legitimation
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