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Dury, Sandrine, Éric Vall, and Jacques Imbernon. "Production agricole et sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest." Cahiers Agricultures 26, no. 6 (2017): 61001. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2017047.

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Lhoste, Philippe. "La traction animale en Afrique subsaharienne : histoire et nouveaux enjeux." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 57, no. 3-4 (2004): 125. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9883.

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Abstract:
L’utilisation de l’énergie animale est une technologie très ancienne dans le monde. Malgré les énormes mutations technologiques du siècle passé, en agriculture comme dans les autres domaines économiques, son utilisation reste encore très importante dans de nombreuses sociétés agraires de ce début de XXIe siècle. La situation actuelle de cette technique est d’ailleurs très diverse : l’utilisation des animaux pour leur énergie dans les systèmes de production agricoles est en effet pratiquement abandonnée dans les pays industrialisés, en cours de remplacement dans nombre de pays émergents et tout à fait d’actualité dans certains pays en développement. En Afrique, une grande partie de l’énergie agricole est encore manuelle (énergie humaine), ce qui laisse une grande marge de progrès pour l’utilisation de l’énergie animale ; cela induit pour la recherche et le développement de nouveaux enjeux. La libéralisation des filières et le désengagement des Etats constituent des facteurs forts d’évolution du contexte économique, social et politique des pays concernés ; cela se traduit notamment par une demande renouvelée de la part d’acteurs qui se diversifient. Il faut donc tenter simultanément : i) de répondre aux besoins nouveaux des agriculteurs et autres acteurs concernés ; ii) de prendre en compte les contraintes économiques des exploitations et des filières de production ; iii) de contribuer à la durabilité et à l’augmentation de rentabilité de l’activité agricole ; et iv) d’appuyer l’offre locale des services émergents (artisans, crédits, soins vétérinaires aux animaux, conseil, etc.).
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Bouaziz, Ahmed, Ali Hammani, and Marcel Kuper. "Les oasis en Afrique du Nord : dynamiques territoriales et durabilité des systèmes de production agricole." Cahiers Agricultures 27, no. 1 (2018): 14001. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2017063.

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Abstract:
Les oasis sahariennes ont connu des changements particulièrement profonds et déstabilisants dans la seconde moitié du 20e siècle, s’accompagnant de transformations sociales, économiques, agricoles et environnementales. Aux oasis phoenicicoles étagées classiques, viennent s’adjoindre de nouvelles extensions ou projets agricoles à travers des initiatives étatiques ou locales. Dans un contexte où les formes d’agriculture les plus modernes et les plus traditionnelles sont juxtaposées, il est pertinent d’analyser à la fois les ruptures et les continuités entre ces différentes formes d’agriculture saharienne. C’est précisément dans le but de contribuer à améliorer et partager les connaissances sur les dynamiques agricoles et territoriales en cours dans les oasis en Afrique du Nord, que nous avons organisé un symposium international à Zagora, oasis de peuplement millénaire. Le présent numéro thématique prolonge cette discussion sur ces dynamiques au sein des anciennes et nouvelles oasis et leurs interrelations avec les modes d’élevage et les activités non agricoles. Les différentes contributions au numéro thématique montrent les risques induits par les changements rapides. Elles dévoilent aussi des oasis bien vivantes, dont la durabilité passe sans doute par la cohabitation d’initiatives diversifiées.
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Dury, Sandrine, Arlène Alpha, Nadine Zakhia-Rozis, and Thierry Giordano. "Les systèmes alimentaires aux défis de la crise de la Covid-19 en Afrique : enseignements et incertitudes." Cahiers Agricultures 30 (2021): 12. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2020052.

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Abstract:
La crise liée au SARS-CoV2 (syndrome respiratoire aigu sévère–coronavirus 2) a donné lieu à une profusion de documents et webinaires sur la sécurité alimentaire au niveau international, ce qui tend à brouiller la compréhension des dynamiques à l’œuvre sur le terrain. Cet article se propose de faire le point sur la situation des secteurs agricole et agroalimentaire, à partir des informations relayées par un réseau d’experts du Cirad et de leurs partenaires dans une diversité de pays en Afrique subsaharienne. Mises en perspective avec les rapports des organisations internationales, ces informations permettent de dresser un constat nuancé. Si le commerce mondial des produits de base et la production agricole dans les pays du Sud ont été relativement peu affectés par les mesures de restriction prises pour limiter la propagation du virus, certaines filières de produits périssables ont rencontré des difficultés pour écouler leurs produits. Mais surtout, la crise a mis en exergue la déconnexion entre le monde de la production agricole, du commerce alimentaire et la situation des consommateurs précaires, qui dans les villes et dans le secteur informel ont pris de plein fouet l’arrêt des activités économiques. Cette crise sanitaire invite à repenser les mesures de gestion de la crise, tant à court terme qu’à plus long terme, avec une approche intégrée des systèmes alimentaires pour renforcer leur résilience et soutenir les stratégies d’adaptation des acteurs.
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Paquette, Romain. "Repaysannisation dans les pays en développement, prolongement de l’expérience vécue." Cahiers de géographie du Québec 54, no. 151 (2010): 153–76. http://dx.doi.org/10.7202/044371ar.

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Abstract:
Le mode de production agricole des paysans, dans les pays pauvres, est une forme de polyculture longtemps jugée désuète par les agriculteurs conventionnels et les gouvernements. Des chercheurs, dont plusieurs étaient des géographes, ont contribué à en établir la pertinence et à en montrer les fondements scientifiques. Le double avènement du développement durable et de l’agroécologie dans le dernier quart du XXe siècle a donné un nouvel élan à son acceptation. Cette agriculture porte maintenant le nom d’agriculture intercalaire. Ses caractéristiques écologiques, avantageuses au plan de la production alimentaire, ont récemment amené les Nations Unies à la déclarer « presque biologique » et particulièrement apte à résoudre le problème de la sous-alimentation en Afrique et dans le monde en développement en général.
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Havard, Michel, A. Fall, and Aboubakar Njoya. "La traction animale au coeur des stratégies des exploitations agricoles familiales en Afrique subsaharienne." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 57, no. 3-4 (2004): 183. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9889.

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Abstract:
Cet article fait une analyse comparative de trois situations contrastées d’utilisation de la traction animale : le bassin arachidier du Sénégal, le Nord-Cameroun et l’est du Burkina Faso. L’objectif est de caractériser les dynamiques de la traction animale dans les exploitations agricoles. Dans chaque situation, les données, collectées selon des méthodes et outils spécifiques et avec la collaboration de partenaires différents, n’ont pas permis de faire systématiquement des comparaisons entre les trois pays. Dans tous les cas, cette analyse montre que l’appropriation de la traction animale dans l’exploitation est un processus souvent difficile et progressif. La première étape est l’acquisition d’un attelage pouvant demander des années d’efforts. Elle engendre d’importantes transformations dans le fonctionnement du système de production de l’agriculteur qui doit chercher à équilibrer le disponible en force de traction, en surface agricole et en main-d’oeuvre. La traction animale favorise l’extension des superficies cultivées et renforce l’intégration agriculture élevage. Elle modifie l’organisation et la répartition du travail, et elle est source d’augmentation et de diversification des revenus. Enfin, elle créée de nouvelles tâches, comme l’élevage d’animaux de trait qui engendre des dépenses supplémentaires. A l’échelle des exploitations agricoles, les analyses font ressortir la variété des trajectoires d’équipements et donc la diversité des stratégies des agriculteurs pour accéder à la traction animale, puis la conserver. Elles confirment aussi le rôle pivot de la traction animale dans leur cycle de vie. A l’échelle du village, elles montrent le rôle déterminant des échanges de travail et de terre entre les exploitations dans le processus d’appropriation de la traction animale. Ce processus, qui doit encore être accompagné, est avancé dans le bassin arachidier, et il est en cours dans l’est du Burkina Faso et au Nord-Cameroun. Les priorités sont l’acquisition des attelages pour les exploitations non équipées à l’est du Burkina Faso et au Cameroun, et la reproductibilité des exploitations équipées (diversification des activités, maîtrise de la technique, innovations endogènes) dans toutes les situations étudiées, et particulièrement au Sénégal.
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Tacher, Georges, and Léon Letenneur. "Le secteur des productions animales en Afrique subsaharienne, des indépendances à 2020. I. Place de l'Afrique subsaharienne dans les échanges mondiaux et évolution du secteur élevage." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 52, no. 3-4 (1999): 279–90. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9677.

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Abstract:
Les productions animales de l'Afrique subsaharienne (Ass) contribuent pour une part variable, mais souvent importante, aux économies agricoles des différents pays. Elles représentent en moyenne un tiers du produit intérieur brut agricole (non compris l'élevage). L'Ass contribue pour moins de 2 % aux échanges mondiaux des produits de l'élevage. Elle importe 2,2 % des viandes et participe pour 1,4 % aux exportations mondiales. Il existe un solde déficitaire de 400 millions de $ US dont plus de la moitié concerne les viandes blanches. Le déficit dû aux importations est également important pour les produits laitiers, surtout le lait. En revanche, le solde de l'Ass est positif pour les cuirs et peaux. L'analyse de ces flux commerciaux montre qu'ils sont conditionnés par la proximité des partenaires, les contraintes sanitaires et les règlements qui en découlent. La demande régionale en produits animaux est ensuite analysée à partir de la consommation en protéines animales au cours des trente dernières années. Elle montre une faible consommation quotidienne de 9,2 g par habitant avec une évolution importante des produits consommés, notamment une forte augmentation des viandes de volailles et de porc. Pour les produits laitiers, si la consommation totale augmente de 2 % par an, la consommation annuelle par habitant diminue (32,2 kg en 1994). L'augmentation des productions est souvent inférieure à la croissance de la population humaine, la production des viandes a doublé en trente ans, mais les importations ont très fortement augmenté. Pour le lait, la production est en forte hausse, mais elle reste insuffisante et nécessite des importations supérieures à 1 000 tonnes équivalent lait (teql). Pour affiner cette approche générale, il sera nécessaire d'établir des zones d'échanges entre production, consommation et accès aux marchés, qui permettront de préciser les voies de développement régional.
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Soumaré, Mamy, Michel Havard, and Bruno Bachelier. "Le coton en Afrique de l’Ouest et du Centre : de la révolution agricole à la transition agro-écologique." Cahiers Agricultures 29 (2020): 37. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2020037.

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Abstract:
Depuis les années 1970, le coton a été un moteur dans la transformation des systèmes de production agricole et un élément structurant des économies locales dans les savanes d’Afrique de l’Ouest et du Centre (AOC). Cependant, la durabilité des systèmes de production à base de coton est souvent mise en débat à cause de leurs effets sur les sols et des impacts négatifs de la lutte chimique sur l’environnement et la santé humaine. Au moyen de réformes drastiques, le secteur coton en AOC a surmonté les crises, montrant sa capacité de résilience. Aujourd’hui, ce secteur est confronté à des défis importants sur lesquels la recherche doit se mobiliser : (i) économiques (volatilité des prix, revenus des producteurs, bien-être des communautés), (ii) sociaux (inclusion des couches vulnérables, rôle des femmes et des jeunes, etc.) et (iii) environnementaux (santé humaine, impact des pesticides, dégradation des sols, etc.) et liés au changement climatique. Ce numéro thématique présente des résultats et perspectives de travaux de recherche pouvant contribuer à améliorer la durabilité des systèmes cotonniers en AOC, à ouvrir des pistes vers une transition agro-écologique et à faire face aux nouveaux défis.
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Lavigne Delville, Philippe, and Justine Robin. "Aménagement de bas-fonds, politique de l’aménageur et recompositions foncières. Le cas de Lofing au Burkina Faso." Cahiers Agricultures 28 (2019): 18. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2019018.

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Abstract:
L’aménagement des bas-fonds et des petites vallées inondables peut permettre d’accroître la production agricole et la résilience des agricultures familiales en Afrique soudanienne. Mais les opportunités économiques que ces espaces représentent ne peuvent être saisies que par les acteurs ayant accès à une parcelle en leur sein, ce qui pose la question de la politique de l’aménageur en termes de redistribution des parcelles. Or, la prise en compte des questions foncières lors des projets d’aménagement demeure très inégale. À partir du cas d’un aménagement de bas-fond au sud du Burkina Faso, cet article montre comment le devenir des droits existants sur la zone à aménager et les règles d’accès aux nouvelles parcelles déterminent la distribution des gains et des pertes entre les exploitations, et comment les pratiques des intervenants peuvent créer ou réveiller des conflits ou des tensions, en particulier par rapport à la légitimité des règles de redistribution foncière.
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Pearson, R. Anne, and Eric Vall. "Performances et conduite des animaux de trait en Afrique sub-saharienne : une synthèse." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 51, no. 2 (1998): 155–63. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9642.

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Abstract:
L'utilisation de l'énergie animale permet, le plus souvent, aux paysans d'Afrique sub-saharienne d'augmenter leur production agricole et d'améliorer leur qualité de vie. L'utilisation efficiente de l'animal de trait dépend d'une bonne maîtrise de ses capacités de travail, des conditions d'élevage et des facteurs qui peuvent influencer ses performances. Ces aspects sont passés en revue dans cet article dans le contexte de l'utilisation de l'énergie animale pour l'agriculture en Afrique sub-saharienne. L'espèce animale utilisée conditionne la quantité d'énergie disponible au niveau du paysan. Les performances des ânes, des chevaux et des boeufs de trait ont été comparées lors d'essais sur les capacités de travail. Les équidés sont plus adaptés à un travail rapide de faible intensité où leur plus grande vitesse de travail est mise à profit. A des intensités de travail plus fortes, où la vitesse est moins importante, le surplus pondéral des boeufs devient plus avantageux. La récupération du rythme cardiaque après le travail constitue une bonne indication de la fatigue et de l'état physique des équidés dans des conditions normalisées d'expérimentation. Bien que les dépenses énergétiques liées au travail soient généralement faibles, la qualité du fourrage peut être si indigente que les animaux se trouvent dans l'incapacité d'en ingérer en quantité suffisante pour couvrir leurs besoins énergétiques lors de travaux et perdent ainsi du poids pendant la saison des travaux.
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Dugué, Patrick, Edmond N. Kohio, and Justin Tiemtoré. "L’agriculture burkinabè face à la crise de la Covid-19 : cas des régions du Yatenga et des Hauts-Bassins." Cahiers Agricultures 30 (2021): 16. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2021002.

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Abstract:
Au début de la crise sanitaire due à la Covid-19, certains observateurs ont alerté les décideurs d’une possible crise alimentaire dans les mois à venir en Afrique de l’Ouest. En vue d’alimenter ce débat, nous avons mené une étude en nous entretenant avec 75 acteurs du secteur agricole dans deux régions du Burkina Faso − le Yatenga et les Hauts-Bassins. Dans les deux situations, les agriculteurs et les éleveurs ont pu continuer leurs activités mais certains ont eu des difficultés de commercialisation. Les maraîchers et les arboriculteurs ont été les plus touchés par cette crise du fait des difficultés à écouler leurs produits périssables sur les marchés ouest-africains. Les éleveurs ont été moins concernés par la baisse des prix mais les commerçants de bétail sur pied ont aussi rencontré des difficultés à exporter vers les pays côtiers. Enfin, les sociétés cotonnières ont dû faire face à une baisse du prix international du coton-fibre et les producteurs de coton ont dû faire face à une baisse du prix d’achat du coton-graine à la fin de 2020. Malgré cette crise, l’agriculture burkinabè a continué à jouer pleinement son rôle nourricier grâce à la mobilisation des agriculteurs, des commerçants et des transporteurs, même si elle montre des fragilités dues à sa forte dépendance aux marchés extérieurs pour entre autres les légumes, le bétail, le coton, les mangues, l’anacarde et les intrants agricoles et d’élevage. Cette crise permet de réfléchir à des axes d’intervention afin de rendre l’agriculture burkinabè moins dépendante des marchés extérieurs et des facteurs de production importés. Cela implique la substitution des produits alimentaires importés par des produits locaux et une transition agroécologique permettant de réduire l’importation d’intrants de synthèse.
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Grillot, Myriam, Jonathan Vayssières, François Guerrin, and Philippe Lecomte. "Modélisation conceptuelle de la gestion adaptative de la biomasse face à l’aléa climatique en systèmes agro-sylvopastoraux." Cahiers Agricultures 27, no. 5 (2018): 55004. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2018034.

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Abstract:
Le recyclage de la biomasse végétale et animale joue un rôle central dans le fonctionnement des systèmes agro-sylvopastoraux. En Afrique de l’Ouest, la variabilité des précipitations impacte les pratiques de gestion de cette biomasse pour nourrir les hommes, le bétail, le sol et les plantes. Cette étude décrit un modèle d’action conceptuel basé sur des règles ≪ si-alors-sinon » qui représentent les décisions de gestion de la biomasse des ménages agricoles. L’étude souligne les conséquences en cascade d’un aléa pluviométrique sur le calendrier des activités agricoles, les quantités et la nature des biomasses mobilisées. Les activités les plus directement impactées sont le semis et la récolte des cultures, l’alimentation animale et, indirectement, la fertilisation des sols et la gestion des stocks alimentaires. Le modèle d’action regroupe les principales règles et modalités de gestion constituant les pratiques des ménages agricoles. Il est défini pour quatre types de ménages agriculture-élevage selon leurs activités dominantes : agricultureversusélevage et vivrierversusvente. Les ménages vivriers et élevage sont plus sensibles aux variations pluviométriques. Ils présentent une gestion plus adaptative car ils sont davantage dépendants de leur propre production. Ce modèle d’action a été conçu en vue de son intégration dans un modèle à base d’agents pour simuler les conséquences de l’aléa pluviométrique sur les flux de biomasses résultant des interactions entre les ménages agricoles d’une communauté villageoise en Afrique de l’Ouest.
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Séhouéto, Lazare. "Savoirs agricoles localisés et production vivrière en Afrique subsaharienne." Revue internationale des sciences sociales 187, no. 1 (2006): 127. http://dx.doi.org/10.3917/riss.187.0127.

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Dugué, Patrick, and Aimé Landry Dongmo Ngoutsop. "Traction animale et association agriculture élevage dans les savanes d’Afrique de l’Ouest et du Centre. D’un modèle techniciste à une démarche d’intégration raisonnée à différentes échelles." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 57, no. 3-4 (2004): 157. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9886.

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Abstract:
En Afrique subsaharienne, les agronomes ont longtemps considéré que l’amélioration des performances des exploitations agricoles reposait sur l’intégration de l’élevage à l’agriculture. Ce modèle de production s’appuyait sur la traction animale, les cultures fourragères et l’élevage bovin viande et lait, base de la production de fumure organique. Mais, ce modèle n’a pas été adopté comme prévu. Dans le bassin arachidier au Sénégal, dans un contexte de fort aléa climatique, la priorité des paysans est de travailler rapidement pour implanter et entretenir les cultures, ce qui explique leur préférence pour la traction équine. Au Nord-Cameroun la stratégie d’accroissement des surfaces cultivées s’appuyant sur la traction bovine a été préférée à celle d’augmentation des rendements ; la fumure animale a longtemps été délaissée. Cette stratégie reste encore possible dans les zones peu ou moyennement peuplées. Dans les zones les plus peuplées, les évolutions des systèmes de production sont comparables à celles observées dans le bassin arachidier : développement de la traction asine et de l’embouche bovine, difficulté à associer élevage bovin extensif et agriculture. A l’échelle de vastes régions, il sera toujours nécessaire de valoriser par l’élevage des espaces difficiles à cultiver. L’accès à ces espaces pour des troupeaux transhumants doit être préservé. Il est aussi envisageable de développer des complémentarités entre des systèmes d’élevage périurbains et des zones agricoles proches qui développeraient des filières d’approvisionnement en fourrages et en aliments du bétail. Au niveau des terroirs villageois et des exploitations agricoles, l’intensification de l’élevage est indispensable mais nécessite de revoir les conduites des troupeaux et surtout d’accroître la production et les règles de gestion de la biomasse végétale. Pour cela la traction animale devrait être plus mobilisée pour assurer les transports (fumier, fourrage, etc.), accroître les revenus (vache de trait, embouche des animaux de trait en fin de carrière) et contribuer à développer des systèmes de culture plus productifs et accordant plus de place à la production fourragère.
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Temple, Ludovic, and Hubert de Bon. "L’agriculture biologique : controverses et enjeux globaux de développement en Afrique." Cahiers Agricultures 29 (2020): 3. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2020002.

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Abstract:
L’agriculture biologique offre plusieurs options pour documenter les transitions technologiques vers de nouveaux modèles de production, même si elle présente des aspects controversés : faiblesse des rendements, accessibilité aux normes, valeurs des écobilans ou accroissement du travail. En mobilisant différentes situations en Afrique subsaharienne, ce numéro thématique des Cahiers Agricultures contribue à illustrer ces controverses. Les articles constitutifs montrent comment l’agriculture biologique définie par les normes des pays industriels ne peut rendre compte de la diversité des réalités agricoles africaines. Il s’ensuit l’émergence de nouvelles certifications et demandes des sociétés locales. Cette émergence reste contrainte par l’insuffisance des bases de connaissances comparatives des réalités productives entre l’agriculture biologique et conventionnelle. Des innovations méthodologiques pour réduire les asymétries de connaissances sur la comparaison des performances sont alors proposées. Les résultats interrogent la nécessité de nouveaux indicateurs intégrant les questions de sécurité nutritionnelle et sanitaire. Ils montrent que l’agriculture biologique peut aussi être un levier de l’accroissement des rendements quand la rente forestière a été consommée par l’agriculture d’exportation. Tout en éclairant les controverses, ce numéro thématique pose l’hypothèse, que sous certaines conditions, l’agriculture biologique est une opportunité de rupture de paradigme technologique qui répond aux enjeux de développement en Afrique. Il invite à ne pas confondre cette rupture avec les mécanismes de transition incrémentaux portés par l’agroécologie.
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Bayiha, Gérard De La Paix, Ludovic Temple, Syndhia Mathe, and Thomas Nesme. "Typologie et perspective d’évolution de l’agriculture biologique au Cameroun." Cahiers Agricultures 28 (2019): 3. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2019003.

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Abstract:
Dans un contexte de controverse sur la capacité des modèles agricoles à répondre conjointement aux enjeux alimentaires, environnementaux et de développement en Afrique, nous analysons les conditions de viabilité d’une agriculture à caractère biologique au Cameroun. La démarche mobilise une enquête par entretiens semi-directifs auprès des acteurs engagés dans les filières de production biologique et une mise en débat des connaissances générées lors d’ateliers participatifs multi-acteurs. Elle met en interaction les connaissances scientifiques, entrepreneuriales et techniques. Les résultats mettent en exergue trois types d’agriculture biologique : l’un certifié suivant les cahiers des charges internationaux ; le deuxième hybride, du fait de sa nature entrepreneuriale et sans certification ; et le troisième, « naturel sans certification », qui renvoie aux pratiques traditionnelles à faible usage d’intrants. En utilisant le cadre d’analyse de la théorie des transitions multi-niveaux, ces trois types permettent de définir des trajectoires possibles d’évolution de l’agriculture biologique au Cameroun.
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Shipton, Parker. "Debts and trespasses: land, mortgages, and the ancestors in western Kenya." Africa 62, no. 3 (1992): 357–88. http://dx.doi.org/10.2307/1159748.

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Abstract:
AbstractAgricultural programme planners have commonly assumed that, to adopt new crops and inputs, small-scale farmers need financial loans, and that private land titles help them to borrow by providing a form of collateral for mortgages. The experience of the over 2 million Luo people and others in Kenya shows how inappropriate this theory can be in a tropical African context.With a land-holding system based on patriliny, the hosting of in-laws, and other principles, Luo tend to live among kin. They continue to justify land claims largely by labour, by the presence of ancestral graves, and by the group membership these represent. These patterns persist despite individual titling by the government since the 1950s. Financial institutions trying to foreclose on defaulters, and buyers trying then to move on to those lands, face stiff social a~hd political resistance, sometimes violent. The government land register obsolesces, and double-dealing proliferates. The mortgage system breaks down.Other problems in exogenous finance are legion. Credit means debt. It also means patronage, at international, national, or local levels. Neither public nor private financial institutions have overcome the great cultural, political, or pragmatic difficulties of lending to small farmers for staple food cropping or most other farm activities. These people have important debts and obligations of their own already, some quite subtle and some long-term. The promise of more loans, the most commonly cited justification for freehold tenure, proves largely illusory in western Kenya, as in many other rural parts of tropical Africa. Aid strategies based on saving and investment, and on non-financial intervention, hold more promise.RésuméCeux qui ont établi la planification agricole ont assumé de facon générate que, pour adopter les nouvelles cultures et ressources, les fermiers à petite échelle ont besoin de prêts financiers, et que le titre de propriétaire leur permet d'emprunter en constituant une sorte d'engagement pour une hypothéque. L'exemple du peuple Luo de plus de deux millions et des autres au Kenya, montre que cette théorie n'est pas due tout appropriee dans le contexte d'une Afrique tropicale.En raison d'un systeme foncier basé sue l'héritage père-fils, le recueillement des belles-families, et d'autres principes, les Luo ont tendance à vivre en communaute familiale. Us continuent à justifier leurs demandes de terres essentiellement par leur travail effectué, par la présence des tombes ancestrales, et par l'appartenance au groupe que celles-ci représentent. Ces modèles persistent, même depuis que le gouvemement a attribué des titres de propriété individuels à partir des années 1950. Les institutions financières qui tentent de saisir les débiteurs, et les acheteurs qui essaient de prendre possession de ces terres, se heurtent à une résistance ferme à la fois sociale et politique, et parfois même violente. Le registre des terres du gouvemement tombe en désuetude, et le procédé du double-jeu prolifère. Le système de l'emprunt s'effondre.Les autres problèmes en finance exogène sont multiples. Le credit est un signe de dette. II signifie aussi le patronage, aux niveaux international, national, ou local. Aucunes institutions financières publiques ou privées n'ont pu surmonter les grandes difficultés culturelles, politiques ou pragmatiques pour prêter à de petits fermiers pour la production alimentaire de base ou la plupart des autres activités de la ferme. Ces gens ont déjà leurs propres dettes de reconnaissance, à plus ou moins long terme. La promesse d'emprunts supplémentaires, ce qui est le plus regulièrement utilisé pour justifier la propriété fonciére libre, se revèle être fortement illusoire dans le Kenya de l'ouest, comme dans beaucoup d'autres régions de l'Afrique tropicale. Les stratégies d'aides basées sur l'épargne et l'investissement, ainsi que sur des interventions non financieres donnent plus d'espérances.
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Dasylva, Maurice, Ngor Ndour, Bienvenu Sambou, and Christophe Toussaint Soulard. "Les micro-exploitations agricoles de plantes aromatiques et médicinales : élément marquant de l’agriculture urbaine à Ziguinchor, Sénégal." Cahiers Agricultures 27, no. 2 (2018): 25004. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2018011.

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Abstract:
L’agriculture urbaine est une activité reconnue pour sa multifonctionnalité. En Afrique, elle peut contribuer à la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté. Souvent associée au maraîchage, et de plus en plus, à l’élevage urbain, la production de plantes aromatiques et médicinales est une forme d’agriculture urbaine peu étudiée. Elle est présente à Ziguinchor, au Sénégal, où a été menée l’étude. L’objectif de cet article est de caractériser cette agriculture et d’apprécier ses fonctions environnementales et socioéconomiques. La méthode combine une cartographie des sites agricoles et une enquête auprès de 70 producteurs. Les résultats montrent qu’il s’agit de micro-exploitations qui se développent dans les interstices urbains. La tenure foncière est dominée par l’emprunt gratuit à des propriétaires qui peuvent reprendre leurs terres à tout moment. Les espèces cultivées sontMentha spicataL., Mentha X piperitaL. etOcimum basilicumL. La culture de ces plantes est l’œuvre des femmes qui en tirent des revenus significatifs. Ces revenus sont destinés à l’achat de denrées alimentaires et à la scolarisation des enfants. En plus de réduire les situations de pauvreté, ces micro-exploitations contribuent à l’assainissement de la ville, car la fertilisation provient des ordures ménagères organiques et de la fumure animale. Les menthes recèlent d’autres vertus, notamment médicinales, peu connues des producteurs. Malgré ces atouts, cette activité est limitée dans son développement alors que des solutions d’amélioration technique et de valorisation commerciale seraient possibles.
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INGRAND, S., and B. DEDIEU. "Numéro spécial : Quelles innovations pour quels systèmes d'élevage ?" INRAE Productions Animales 27, no. 2 (2014): 75–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.2.3055.

Full text
Abstract:
Anant-propos
 « Innover » est un mot d’ordre sociétal qui encourage la communauté des chercheurs à produire des connaissances, des démarches et des outils visant à faire « autrement », à changer de paradigme, ou tout au moins de modèle de production pour ce qui concerne la communauté des agronomes. Pour une grande partie de cette communauté, le débat est centré sur la conception innovante des systèmes agricoles visant de nouveaux compromis entre production (quantité, qualité), protection de l’environnement, maîtrise de la consommation des énergies non renouvelables, tout en contribuant à la sécurité alimentaire globale et à la traçabilité des pratiques. Mais d’autres dimensions doivent être intégrées : la participation des acteurs au processus de conception, la façon dont les différentes sources d’innovations (la recherche, les agriculteurs, les filières, les industriels) interagissent, l’accompagnement de l’engagement dans le changement des exploitants agricoles et le rôle du conseil (public, privé) dans ce cadre, l’étude des verrouillages sociotechniques, etc. La notion d’innovation embarque de fait beaucoup de questions de natures différentes, auxquelles apporter des réponses nécessite une interdisciplinarité entre sciences techniques et sciences sociales.
 Ce numéro spécial propose une vision de l’innovation dans les systèmes d’élevage centrée sur la contribution des zootechniciens. Il regroupe ainsi huit articles choisis pour traiter des innovations à l’échelle des systèmes d’élevage (et non aux échelles infra – fonctions physiologiques, animal, ou supra – territoire, filière –). Les auteurs ont été sollicités principalement au sein de l’Inra et chez nos partenaires proches (enseignement supérieur agronomique, Instituts techniques et Cirad). A l’Inra, cela concerne les deux départements de recherche au sein desquels des travaux sont conduits sur les systèmes d’élevage, à savoir le département « Sciences pour l’action et le développement » (Sad) et le département « Physiologie animale et systèmes d’élevage » (Phase).
 Partant des questions générales sur la conception innovante et l’évaluation des systèmes, ce numéro explore différentes leviers de changements radicaux qui sont en germe dans le secteur de l’élevage : l’élevage de précision, l’écologie industrielle, l’agro-écologie, avec leurs déclinaisons (les capteurs appareillés sur les animaux, l’élevage de poissons avec de l’eau recirculée, les systèmes laitiers bas intrants). Deux articles complètent le panorama en s’intéressant au repérage des innovations dans les exploitations d’élevage en France et aux dynamiques diversifiées d’innovation et de changement en Afrique. Les thèmes des articles ont ainsi été pensés pour mixer des réflexions conceptuelles sur l’innovation, en tant qu’objet et en tant que processus, avec des exemples concrets pris soit dans les dispositifs expérimentaux des instituts de recherche, soit chez les éleveurs eux-mêmes. Différentes espèces animales sont concernées par ces exemples, des poissons aux bovins, en passant par les volailles, les ovins et les caprins.
 Ce numéro spécial souligne ainsi que le secteur de l’élevage n’est pas en reste en matière d’innovations. Mais le champ est vaste et il ne prétend pas en faire le tour, notamment sur le plan des innovations génétiques : il est difficile d’être exhaustif dans un tel exercice !
 Pour finir, à la lecture de ce numéro, quelques questions pour l’avenir nous semblent devoir être formulées :
 - L’innovation dans les systèmes d’élevage se construit aujourd’hui dans des dispositifs partenariaux associant recherche, développement et formation, inventeurs et utilisateurs. Les éleveurs sont au cœur du processus d’innovation et sont bien sûr les acteurs déterminants de sa réussite ou de son échec. Mais le rôle d’autres parties prenantes (filières, conseil public et privé, action publique, acteurs des territoires et industriels) mériterait d’être plus approfondi ;
 - Dans le secteur de l’agriculture, et en particulier de l’élevage, les applications des innovations portent sur le vivant, en l’occurrence des animaux. Des questions portent sur la considération apportée à ces êtres vivants et aux formes d’interaction entre hommes et animaux dans le travail quotidien. Par exemple, est-il souhaitable, éthique, d’équiper les animaux avec des capteurs divers et variés, au risque de remettre en cause leur bien-être, ou la nature même de l’activité d’élevage ? L’agro-écologie porte-t-elle d’autres formes de considérations des animaux ? Ces questions importantes restent ouvertes ;
 - L’avenir sera sans doute fait d’une coexistence de deux mouvements qui peuvent apparaître en première approche contradictoires : d’une part, le mouvement vers l’agro-écologie mettant en exergue les propriétés des processus écologiques et d’autre part, le mouvement vers l’automatisation, les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), l’élevage dit « de précision » s’appuyant sur l’écologie industrielle et la recherche de l’efficience. Mais ne faudra-t-il pas tenter de travailler aussi la mise en synergie de ces deux mouvements ?
 - L’innovation dans les systèmes d’élevage doit être réfléchie en même temps dans le secteur animal et végétal, en particulier quand il s’agit de raisonner les systèmes fourragers de demain, mais aussi le rôle des cultures dans l’alimentation animale et l’autonomie des exploitations. La polycultureélevage, bien plus qu’une tradition désuète, est sans doute une forme intéressante et prometteuse pour mettre en œuvre les principes tant d’agro-écologie que d’écologie industrielle, avec des modes d’organisation et d’interaction à repenser entre ateliers à l’intérieur de l’exploitation et entre exploitations à l’intérieur d’un territoire.
 L’année 2014 est marquée par la sortie en France de deux numéros spéciaux consacrés à l’innovation en élevage : le présent numéro d’INRA Productions Animales et celui de la revue Fourrages1. Pour nous, cela est le signe d’un enjeu important perçu par la communauté scientifique agronomique autour des questions d’innovation, à l’heure où l’élevage doit relever le défi d’être multi-performant.
 1 L'innovation en systèmes fourragers et élevages d’herbivores : un champ de possibles. Fourrages, 217, mars 2014
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Pirot, Roland, Michel Havard, Eric Vall, Guy Augustin Kemtsop Tchinda, and A. Fall. "Conditions d’émergence et de pérennisation des services d’appui à la traction animale en Afrique subsaharienne : cas des agroéquipements." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 57, no. 3-4 (2004): 219. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9893.

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Abstract:
A partir des années 1960, au Burkina Faso, au Nord-Cameroun et au Sénégal, des programmes d’équipement des paysans en matériels de traction animale, alimentés par l’importation, puis par les fabrications industrielles locales, ont été financés par les cultures d’arachide et de coton. Dans les années 1980 et 1990, la réduction drastique des financements de ces programmes, particulièrement au Burkina Faso et au Sénégal, a mis en difficulté les industries nationales, contraintes de restructurer et diversifier leur outil de production. La situation s’est aggravée avec la dévaluation du franc Cfa qui a entraîné une augmentation des prix des matériels. Face à ces évolutions brutales, les artisans du fer ont réagi en prenant en charge progressivement l’entretien et les réparations des matériels agricoles de traction animale. Puis ils se sont mis à produire avec des matériaux de récupération des agroéquipements à des prix compatibles avec les moyens financiers des agriculteurs. Cependant la pérennisation du secteur artisanal des agroéquipements ne pourra être assurée que par l’amélioration de la qualité des produits, de la gestion et des performances des ateliers, ainsi que par la formation de groupements d’artisans pour faciliter l’approvisionnement en matière première et l’accès aux marchés. En parallèle, les organisations paysannes doivent chercher à structurer et formaliser la demande des paysans en agroéquipements.
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Keller, Tait. "Aux marges écologiques de la belligérance." Annales. Histoire, Sciences Sociales 71, no. 01 (2016): 65–85. http://dx.doi.org/10.1353/ahs.2016.0056.

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Abstract:
Résumé Cet article est une première exploration de l’histoire environnementale de la Première Guerre mondiale et suggère de nouvelles approches susceptibles de modifier notre compréhension du conflit. Bien que les terres agricoles ravagées, les arbres calcinés et les bourbiers soient des images iconiques de la Première Guerre mondiale, les chercheurs ont souvent eu tendance à négliger la place et le rôle de la nature dans le conflit. Pourtant, ce n’est qu’en prenant en compte l’environnement que nous pouvons pleinement comprendre le traumatisme de la guerre et appréhender la façon dont ce conflit, en particulier, a façonné de manière durable les dimensions les plus élémentaires de l’existence humaine. Les armées de la Première Guerre mondiale étaient des entités à la fois sociales et biologiques qui dépendaient d’une « écologie militaire » de l’extraction, de la production et de l’approvisionnement en vivres et en énergie. Pour nourrir les soldats et faire fonctionner les machines, les États belligérants réquisitionnèrent de la nourriture et du carburant dans l’ensemble de la biosphère, contribuant ainsi à étendre la portée écologique de la guerre bien au-delà du front de l’Ouest. L’étude des différentes façons dont la guerre a transformé la périphérie (modification de l’écologie des maladies en Afrique coloniale, extraction de l’étain en Asie du Sud-Est et production alimentaire en Amérique latine) permet de montrer que les frontières de la belligérance étaient très étendues. Ces trois régions illustrent également les différentes façons dont la préparation et la conduite du conflit ont modifié les sociétés et le milieu naturel. Se pencher sur Première Guerre mondiale en adoptant une perspective environnementale permet de mettre en lumière sa dimension planétaire. La « catastrophe fondatrice » du XXe siècle, pour reprendre l’expression de George Kennan, a accéléré des changements environnementaux amorcés au siècle précédent et fait apparaître certaines tendances – production militaro-industrielle, persécutions et exploitation de l’environnement – qui définiront le XXesiècle.
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Fall, Ramatoulaye, Mady Cisse, Fallou Sarr, Catherine Brabet, and Eliasse Dieme. "Pratiques culturales et gestion post-récolte du sorgho au Sénégal." International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, no. 3 (2020): 1001–13. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i3.27.

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Abstract:
La non maîtrise ou l’ignorance des bonnes pratiques de stockage ou de conservation conduit souvent à des pertes des récoltes en Afrique. Ces dernières peuvent entrainer l’insécurité alimentaire qui est toujours une réalité en Afrique. Ceci illustre que les pratiques culturales et surtout la conservation post-récolte des céréales principaux aliments de base des populations, demeurent un problème majeur en Afrique. Une enquête a été réalisée au Sénégal dans les régions de Tambacounda et de Thiès pour étudier les pratiques culturales des producteurs de sorgho et caractériser la gestion post-récolte dans les zones de production. L’étude a été réalisée auprès de 384 producteurs de sorgho issus de 44 villages. Les zones ont été choisies suivant leur niveau de production et de pluviométrie. La taille de l’échantillon a été déterminée en utilisant l’approximation normale de la loi binomiale. Les résultats ont montré que dans chacune des régions, la proportion d’agriculteur masculin est de 97% et les ethnies dominantes sont les sérères (86%) à Thiès, les peuls et les wolofs (47% et 21%) à Tambacounda. Les semences provenaient principalement de la récolte précédente (10 à 76%) des cas et des distributeurs d’intrants agricoles (2 à 65%). Ces taux diffèrent suivant la région. Les variétés certifiées sont cultivées par 70% des producteurs à Thiès. Les variétés traditionnelles sont utilisées par 98% de ceux de Tambacounda. Cette étude a aussi révélé que les paysans utilisent différents types de séchage à la maison ou aux champs. Parmi eux 79% stockent leur récolte dans des cases, 14% dans des magasins communautaires ,7% dans des greniers sous forme de panicules ou de grains représentant respectivement 22 et 75%. Ces méthodes de prise en charge post-récolte du sorgho diffèrent selon la zone et sont dans certains cas inadéquates. Elles peuvent favoriser la déperdition post-récolte du sorgho et sa contamination par les moisissures, d’où l’intérêt de bien former les acteurs de cette filière.Mots clés : Culture, stockage, céréale, enquête, variété.
 
 English Title: Cultural practices and post-harvest management of sorghum in Senegal
 Failure to master or ignore good storage or conservation practices often leads to crop loss or spoilage of food in Africa. These can lead to food insecurity and threaten food safety. As a result, cultivation practices and especially the post-harvest conservation of cereals, the main staple food of the populations, remain a major problem in West Africa. A survey was carried out in Senegal in the regions of Tambacounda and Thies to study the cultural practices of sorghum producers and characterize post-harvest management in the production areas. The study was carried out with 384 sorghum producers from 44 villages. The zones were chosen according to their level of production and rainfall. The sample size was determined using the normal binomial approximation. The results showed that in each of the regions, the proportion of male farmers is 97%, and the dominant ethnic groups are the Serer (86%) in Thies, the Peul and the Wolof (47% and 21%) in Tambacounda. The seeds came mainly from the previous harvest (10 to 76%) of the cases, and from agricultural input distributors (2 to 65%). These rates differ by region. The certified varieties are cultivated by 70% of the producers in Thies. The traditional varieties are used by 98% of those of Tambacounda. This study also revealed that farmers use different types of drying at home or in the fields. Among them, 79% store their harvest in huts, 14% in community stores, 7% in granaries in the form of panicles or grains, representing 22 and 75% respectively. These post-harvest management methods for sorghum differ by area and are in some cases inadequate. They can encourage the post-harvest loss of sorghum and its contamination by molds, hence the importance of properly training the players in this sector.Keywords: Crop, storage, cereal, survey, variety.
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LE MOUËL, Chantal, and Olivier MORA. "Productions animales, usage des terres et sécurité alimentaire en 2050 : L’éclairage de la prospective Agrimonde-Terra." INRA Productions Animales, June 27, 2019, 95–110. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2019.32.2.2508.

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Abstract:
Les scénarios d’usage des terres et de sécurité alimentaire en 2050, issus de la prospective Agrimonde-Terra, offrent l’opportunité de réexaminer les termes du débat sur la place des productions animales dans l’usage des terres et la sécurité alimentaire, et par suite sur leur rôle au regard de l’avenir des systèmes alimentaires globaux. Les résultats d’Agrimonde-Terra confirment le rôle majeur des productions animales pour l’usage des terres et la sécurité alimentaire en 2050. Agrimonde-Terra conclue qu’une transition vers des systèmes alimentaires plus durables nécessitera d’agir simultanément du côté de la demande de produits animaux et du côté de l’offre de produits végétaux et animaux, mais en apportant quelques nuances, notamment en insistant sur le rôle de la production animale pour la sécurité alimentaire dans les pays en développement. Ainsi, les hypothèses d’Agrimonde-Terra conduisent, quel que soit le scénario, à une expansion significative de la surface agricole dans certaines régions en développement, en particulier en Afrique sub-saharienne.
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Vissin, EW. "Pejoration pluviometrique et production agricole dans le bassin de la sota (Benin, Afrique de L'Ouest)." Journal de la Recherche Scientifique de l'Universite de Lome 8, no. 2 (2010). http://dx.doi.org/10.4314/jrsul.v8i2.51921.

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Sandrine, Kouna Binélé Marlise, Awono Mbassi Tatiana, Menyengue Eric François, Jakpou Njipnang Doris Nadine, and Mopi Touoyem Fabrice. "Le marché des produits vivriers et développement socio-économique dans l’Arrondissement de Sa’a (Région du Centre, Cameroun)." European Scientific Journal ESJ 17, no. 16 (2021). http://dx.doi.org/10.19044/esj.2021.v17n16p72.

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Abstract:
L’économie rurale de bon nombre de pays en Afrique subsaharienne est essentiellement basée sur les activités agricoles. La crise économique des années 1980 qui a causé la baisse des prix des cultures de rente, a amené les agriculteurs à se lancer massivement dans les cultures vivrières. C’est ainsi que les campagnes sont devenues des lieux de ravitaillement pour les villes environnantes. L’objectif de cet article est d’évaluer l’apport du marché des produits vivriers au développement socio-économique de l’Arrondissement de Sa’a. Pour cela, l’étude s’est appuyée sur une recherche documentaire, des observations directes sur le terrain, des enquêtes par questionnaires auprès d’un échantillon de 425 acteurs intervenant dans la chaine de production, de transport, de commercialisation et de consommation des produits vivriers. Des entretiens semi-structurés ont aussi été réalisés avec les responsables des services déconcentrés du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural et les autorités de la Commune de Sa’a. Il ressort des analyses effectuées que le marché de Sa’a accueille un flux important de produits vivriers qui proviennent des différents bassins de production . Plusieurs acteurs interviennent à des différents niveaux dans le marché des produits vivriers à Sa’a. L’on a d’une part les commerçants parmi lesquels on retrouve les productrices-commerçantes, les immigrés saisonniers, les colportrices ou collectrices, les grossistes, les revendeuses et les détaillantes. D’autre part, l’on distingue les non commerçants qui regroupent les transporteurs, les consommateurs et les pouvoirs publics. Ces produits vivriers sont commercialisés à travers un circuit court, intermédiaire ou long. Leur commercialisation concerne beaucoup plus les femmes et génère des bénéfices qui vont de 3000 à 60000 FCFA pour les commerçantes, et 15000 à 35000FCFA en moyenne pour les transporteurs par moto taxi le jour du « grand marché ». Ces revenus enregistrés leur permettent d’augmenter leur capital et d’investir dans d’autres activités plus décentes et rentables. La Commune de Sa’a fait également des recettes importantes le jour du «grand marché». Les recettes collectées lui permettent de construire des infrastructures sociales. Il est donc important de le prendre en compte dans les politiques de développement parce qu’il représente un atout non négligeable pour le développement local.
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Singleton, Michael. "Culte des ancêtres." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.092.

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Abstract:
Les plus observateurs de la première génération de missionnaires, de militaires et de marchands européens à avoir sillonné l’Afrique des villages avaient souvent remarqué qu’à proximité de la maisonnée tôt le matin leur vénérable hôte versait dans un tesson de canari, parfois logé à l’intérieur d’un modeste édicule, un peu de bière ou y laissait un morceau de viande tout en s’adressant respectueusement à un interlocuteur invisible. La plupart de ces ethnographes amateurs de la première heure ont automatiquement conclu qu’il s’agissait d’un rite d’offrande sacrificielle accompli par un prêtre sur l’autel d’un petit temple où étaient localisés des esprits d’ancêtres (qu’on distinguait des purs esprits ancestraux). A leurs yeux judéo-chrétiens et gréco-latins, ce culte répondait à une religiosité primitive axée autour de la croyance dans la survie (immatérielle) des âmes (immortelles) qui, implorées en prière par les vivants, pouvaient, grâce à Dieu, venir en aide aux leurs. The medium is the message En inventoriant et analysant ainsi le phénomène en des termes sacrés on ne pouvait pas tomber plus mal ou loin d’une plaque phénoménologique qu’en l’absence in situ de la dichotomie occidentale entre le naturel et le surnaturel, on ne saurait même pas décrire comme « profane ». Emportés par des préjugés ethnocentriques peu problématisés, même des anthropologues occidentaux ou occidentalisés (mais y en a-t-il d’autres ?), ont désigné comme « le culte religieux des esprits ancestraux » une philosophie et pratique indigènes qui, au ras des pâquerettes phénoménologiques, ne représentaient que l’expression conceptuelle et cérémonielle des rapports intergénérationnels tels que vécus dans un certain mode historique de (re)production agricole. Préprogrammés par leur héritage chrétien, même s’ils n’y croyaient plus trop, les premiers observateurs occidentaux de la scène africaine se sont sentis obligés d’y localiser une sphère du sacré et du religieux bien distincte d’autres domaines clôturés par leur culture d’origine dont, entre autres, l’économique, le social ou le politique. Je parle des seuls Européens à l’affut savant et non sectaire des traits univoques d’une religiosité universelle qu’ils estimaient relever d’une nature religieuse censée être commune à tous les hommes. Car il faut passer sous le silence qu’ils méritent les Occidentaux qui, en laïques rabiques ou croyants fondamentalistes traitaient ce qu’ils voyaient de stupidités sauvages voire de superstitions sataniques. Néanmoins, faisons écho du meilleur des ethnographes ecclésiastiques qui ont cru bon de voir dans le phénomène des relents soit d’une Révélation Primitive (Uroffenbarung) soit des jalons vers la vraie Foi. Car en filigrane dans le mânisme (un terme savant renvoyant aux mânes des foyers romains) ils pensaient pouvoir lire la croyance en le monothéisme et en l’immortalité individuelle ainsi que le pendant de l’intercession médiatrice entre les Saints voire des Ames du Purgatoire et Dieu – autant de dogmes du XIXe siècle auxquels désormais peu de Chrétiens critiques souscrivent et qui, de toute évidence ethnographique n’avaient aucun équivalent indigène. L’anthropologie n’est rien si ce n’est une topologie : à chaque lieu (topos) sa logique et son langage. Or, d’un point de vue topographique, le lieu du phénomène qui nous préoccupe n’est ni religieux ni théologique dans le sens occidental de ces termes, mais tout simplement et fondamentalement gérontologique (ce qui ne veut pas dire « gériatrique » !). En outre, son langage et sa logique relèvent foncièrement de facteurs chronologiques. A partir des années 1950, je me suis retrouvé en Afrique venant du premier Monde à subir les conséquences sociétales d’un renversement radical de vapeur chronologique. Depuis l’avènement de la Modernité occidentale les acquis d’un Passé censé absolument parfait avaient perdu leur portée paradigmatique pour être remplacés par l’espoir d’inédits à venir – porté par les résultats prometteurs d’une croissance exponentielle de la maitrise technoscientifique des choses. Au Nord les jeunes prenant toujours davantage de place et de pouvoir, les vieillissants deviennent vite redondants et les vieux non seulement subissent une crise d’identité mais font problème sociétal. C’est dire que dans le premier village africain où en 1969 je me suis trouvé en « prêtre paysan » chez les WaKonongo de la Tanzanie profonde j’avais d’abord eu mal à encaisser la déférence obséquieuse des jeunes et des femmes à l’égard de ce qui me paraissait la prépotence prétentieuse des vieux. Les aînés non seulement occupaient le devant de la scène mais se mettaient en avant. Toujours écoutés avec respect et jamais ouvertement contredits lors des palabres villageois, ils étaient aussi les premiers et les mieux servis lors des repas et des beuveries. Un exemple parmi mille : en haranguant les jeunes mariés lors de leurs noces il n’était jamais question de leur bonheur mais de leurs devoirs à l’égard de leurs vieux parents. Mais j’allais vite me rendre compte que sans le savoir-faire matériel, le bon sens moral et la sagesse « métaphysique » des aînés, nous les jeunes et les femmes de notre village vaguement socialiste (ujamaa) nous ne serions pas en sortis vivants. Les vieux savaient où se trouvaient les bonnes terres et où se terrait le gibier ; ils avaient vécu les joies et les peines de la vie lignagère (des naissances et des funérailles, des bonnes et des mauvaises récoltes, des périodes paisibles mais aussi des événements stressants) et, sur le point de (re)partir au village ancestral tout proche (de rejoindre le Ciel pour y contempler Dieu pour l’Eternité il n’avait jamais été question !) ils étaient bien placés pour négocier un bon prix pour l’usufruit des ressources vitales (la pluie et le gibier, la fertilité des champs et la fécondité des femmes) avec leurs nus propriétaires ancestraux. En un mot : plus on vieillit dans ce genre de lieu villageois, plus grandit son utilité publique. Si de gérontocratie il s’agit c’est à base d’un rapport d’autorité reconnu volontiers comme réciproquement rentable puisque dans l’intérêt darwinien de la survie collective et aucunement pour euphémiser une relation de pouvoir injustement aliénant. La dichotomie entre dominant et dominé(e) est l’exception à la règle d’une vie humaine normalement faite d’asymétries non seulement acceptées mais acceptables aux intéressé(e)s. Les WaKonongo ne rendaient pas un culte à leurs ancêtres, ils survivaient en fonction d’un Passé (personnifié ou « fait personne » dans les ainés et les aïeux) qui avait fait ses preuves. Pour être on ne saurait plus clair : entre offrir respectueusement les premières calebasses de bière aux seniors présents à une fête pour qu’ils ne rouspètent pas et verser quelques gouttes du même breuvage dans un tesson pour amadouer un ancêtre mal luné et fauteur de troubles et qu’on a fait revenir du village ancestral pour l’avoir à portée de main, n’existe qu’une différence de degré formel et aucunement de nature fondamentale. Dans les deux cas il s’agit d’un seul et même rapport intergénérationnel s’exprimant de manière quelque peu cérémonieuse par des gestes de simple politesse conventionnelle et aucunement d’une relation qui de purement profane se transformerait en un rite religieux et profondément sacré. Pour un topologue, le non-lieu est tout aussi éloquent que le lieu. Dans leurs modestes bandes, les Pygmées vivent entièrement dans le présent et dans l’intergénérationnel acceptent tout au plus de profiter des compétences effectives d’un des leurs. Il ne faut pas s’étonner qu’on n’ait trouvé chez eux la moindre trace d’un quelconque « culte des ancêtres ». Cultivant sur brûlis, allant toujours de l’avant de clairière abandonnée en clairière défrichée les WaKonongo, voyageant légers en d’authentiques nomades « oubliaient » leurs morts derrière eux là où des villageois sédentaires (à commencer par les premiers de l’Anatolie) les avaient toujours lourdement à demeure (ensevelis parfois dans le sous-sol des maisons). Le passage d’un lieu à un lieu tout autre parle aussi. Quand le savoir commence à passer sérieusement à la génération montante celle-ci revendique sa part du pouvoir et de l’avoir monopolisés jusqu’alors par la sortante. En l’absence d’un système de sécurité sociale dépassant la solidarité intergénérationnelle du lignage cette transition transforme souvent la portée intégratrice de la gérontocratie en une structure pathogène. Aigris et inquiets par cette évolution, les vieux que j’ai connu au milieu des années 1980 dans des villages congolais, de bons et utiles « sorciers » s’étaient métamorphosés en vampires anthophages. Dans des contextes urbains des pays où l’Etat est faible et la Famille par nécessité forte, l’enracinement empirique du phénomène bien visible au point zéro du petit village d’agriculteurs sédentaires, se trouve parfois masqué par des expressions fascinantes (tels que, justement, les ancêtres superbement masqués que j’ai côtoyé chez les Yoruba du Nigeria) ou à l’occasion folkloriques – je pense aux Grecs qui vont pique-niquer d’un dimanche sur les tombes familiales ou aux vieillards que j’ai vu en Ethiopie terminant leur vie au milieu des monuments aux morts des cimetières. Mais la raison d’être du phénomène reste familial et ne relève pas (du moins pas dans sa version initiale) d’une rationalité qui serait centrée « religieusement » sur des prétendues réalités onto-théologiques qui auraient pour nom Dieu, les esprits, les âmes. Enfin, sur fond d’une description réaliste mais globale du religieux, deux schémas pourraient nous aider à bien situer l’identité intentionnelle des différents interlocuteurs ancestraux. En partant du latin ligare ou (re)lier, le religieux en tant que le fait de se retrouver bien obligé d’interagir avec des interlocuteurs autres que purement humains (selon le vécu et le conçu local de l’humain), a lieu entre l’a-religieux du non rapport (donnant-donnant) ou du rapport à sens unique (le don pur et simple) et l’irréligieux (le « Non ! » - entre autre du libéralisme contractuel - à tout rapport qui ne me rapporte pas tout). Si le gabarit des interlocuteurs aussi bien humains que supra-humains varie c’est que la taille des enjeux dont ils sont l’expression symbolique (« sacramentaires » serait mieux puisqu’une efficacité ex opere operato y est engagée) va du local au global. Quand le réel est intra-lignager (maladie d’enfants, infertilité des femmes dans le clan) la solution symbolique sera négociée avec l’un ou l’autre aïeul tenu pour responsable. Par contre, quand le signifié (sécheresse, pandémie) affecte indistinctement tous les membres de la communauté, le remède doit être trouvé auprès des personnifications plus conséquentes. Ces phénomènes faits tout simplement « personnes » (i.e. dotés du strict minimum en termes de compréhension et de volonté requis pour interagir) avaient été identifiés autrefois avec le « dieu de la pluie » ou « l’esprit de la variole » mais mal puisque les épaisseurs ethnographiques parlaient ni de religion ou de théologie ni d’opposition entre matière et esprit, corps et âme, Terre et Ciel. Une communauté villageoise est fondamentalement faite de groupes lignagers – représentés par les triangles. En cas de malheurs imprévus (en religiosité « primitive » il est rarement question de bonheur attendu !) l’aîné du clan devinera qui en est responsable (un sorcier, un ancêtre ou « dieu » - nom de code personnalisé pour la malchance inexplicable). Il prendra ensuite les dispositions s’imposent –le cas échéant relocalisant à domicile un aïeul mauvais coucheur. Leurs ancêtres n’étant pas concernés, les patriarches de lignages voisins se montreront tout au plus sympathiques. La ligne du milieu représente le pouvoir ou mieux l’autorité du conseil informel des notables. Si, en haut de la pyramide, le chef figure en pointillé c’est qu’il n’a aucun rôle proprement politique mais fonctionne comme médiateur entre les villageois et les nus propriétaires ancestraux en vue de l’usufruit collectif de leurs ressources vitales (en particulier la pluie). En invoquant ses ancêtres, il remédiera aussi à des problèmes affectant tout le monde (la sécheresse, une épidémie, des querelles claniques, menace ennemi). En partant de l’étymologie ligare ou « lier » j’entends par « être religieux » le fait de se (re)trouver obligé en commun à interagir de manière cérémonielle mais asymétrique, avec des interlocuteurs à l’identité plus qu’humain (tel que défini selon la logique locale), afin de satisfaire des intérêts réciproques et pas d’alimenter la curiosité intellectuelle, alors la spirale représente le réseau des rapports proprement religieux. Dans ce sens on peut penser que les vivants villageois se comportent « religieusement » avec les morts vivants du lignage ou de l’ensemble ethnique. Autour de la ligne médiane ont lieu les relations entre hommes, elles aussi à la limite religieuses – délimitées, à droite, par l’a-religieux de l’étranger vite devenu l’ennemi à qui on ne doit rien et qui peut tout nous prendre, et, à gauche, par l’irréligieux de l’adversaire du dedans tel que le sorcier parmi les vôtres qui vous en veut à mort. En bas, il y a le monde dit par l’Occident, animal, végétal et minéral mais qui fait partie intégrante de la religion animiste. En haut se trouve un premier cercle d’interlocuteurs religieux ceux impliqués dans des affaires claniques. Plus haut, constellant l’ultime horizon religieux, on rencontre des interlocuteurs personnifiant des enjeux globaux – la pluie, le gibier, des pandémies… Logiquement, puisqu’elle n’est pas négociable, les Africains ont localisé hors toute réciprocité religieuse, une figure des plus insaisissables – de nouveau mal décrit comme deus otiosus puisqu’elle n’a rien de théologique et n’est pas tant inoccupé que peu préoccupé par le sort humain. Trois diapositives illustrent les trois types d’interlocuteurs : 1. Des édicules pour fixer à côté de la maisonnée des ancêtres lignagers et faciliter les échanges intéressés avec eux ; 2. Un tombeau royal associé grâce à la houe cérémoniale à la pluie ; 3. Un « temple » à la croisée des chemins en brousse où siège le Seigneur de la Forêt et les Animaux.
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