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Journal articles on the topic 'Agent représentatif'

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Ambler, Steve. "Les modèles à agent représentatif et la politique de taxation optimale." Articles 75, no. 4 (February 9, 2009): 539–57. http://dx.doi.org/10.7202/602302ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Dans cet article, nous présentons un survol de la littérature macroéconomique sur la taxation optimale. En premier lieu, nous présentons un modèle très simple à agent représentatif afin de démontrer le résultat principal de cette littérature concernant le taux de taxation sur le revenu du capital; celui-ci devrait converger vers zéro à long terme. Deuxièmement, nous examinons la robustesse de ce résultat en étudiant des articles qui relâchent certaines des hypothèses simplificatrices du modèle de base. Troisièmement, nous critiquons les modèles à agent représentatif sur les bases de la plausibilité de leurs prédictions et de leur pertinence pour la conduite de la politique fiscale. Quatrièmement, nous examinons quelques pistes suivies récemment par des chercheurs qui ont renversé le résultat du taux de taxation nul sur le revenu du capital. En guise de conclusion, nous présentons quelques suggestions pour des pistes à suivre à l’avenir.
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Farelo, Mário. "La représentation de la Couronne portugaise à Avignon et ses agents (1305-1377)." Anuario de Estudios Medievales 40, no. 2 (December 7, 2010): 723–63. http://dx.doi.org/10.3989/aem.2010.v40.i2.322.

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Derocher, Lorraine. "La secte et l’État." Studies in Religion/Sciences Religieuses 46, no. 2 (May 18, 2017): 249–71. http://dx.doi.org/10.1177/0008429817696307.

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Abstract:
Les groupements sectaires partagent généralement une représentation démonisée de la société séculière en y référant comme étant le monde. Cette représentation religieuse est suffisamment négative pour qu’on veuille rompre avec ses valeurs. En revanche, la définition accordée à la secte par les agents étatiques émane également d’une représentation. Séculière, elle appréhende la secte à partir de critères de dangerosité en tentant de l’évincer de la sphère du religieux. Nous postulons que le conflit pouvant émaner de ces deux représentations peut être résolu par l’adoption, chez les intervenants, de l’approche compréhensive.
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4

Mwageni, Werner, Vivian Blok, Andrew Daudi, George Bala, Keith Davies, Casper Netscher, Abdoussalam Sawadogo, et al. "The importance of tropical root-knot nematodes (Meloidogyne spp.) and factors affecting the utility of Pasteuria penetrans as a biocontrol agent." Nematology 2, no. 8 (2000): 823–45. http://dx.doi.org/10.1163/156854100750112789.

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Abstract:
AbstractThe conclusions of a collaborative study of the occurrence and importance of root-knot nematodes (RKN, Meloidogyne spp.) and of their control agent, Pasteuria penetrans, in parts of Europe, Africa, South America and the Caribbean are presented. Rootknot nematodes were estimated to reduce the yields of a wide range of horticultural crops by > 25% in Ecuador, Malawi and Tanzania, and by ca 10% in Trinidad and Tobago. The greatest proportion of infected crops were observed in Ecuador (205 of 207) and the least in Trinidad and Tobago (70 of 174). The mean gall index was greatest in Ecuador (5.5). Levels of galling were least in Senegal (1.6), even though 89% of crops were infested and virulent M. mayaguensis was widespread. In all countries, M. incognita and M. javanica were the most abundant species, but M. hispanica occurred widely in Burkina Faso, even in newly cultivated areas in the Sahile. Several new esterase phenotypes were detected, especially in Ecuador and Malawi. Juveniles (J2) collected from the soil during the surveys were examined for attached spores of P.penetrans. It was widespread (20 to 60% of RKN populations), except in Malawi and Tanzania (< 10% were infected), and was found for the first time in Crete (Greece). Generally, < 50% of the J2 carried spores. The occurrence of P.penetrans was sometimes correlated with soil type e.g., in Senegal it was least frequent in sandy soils. Laboratory assays of the binding of spores of isolates of P.penetrans to populations of RKN indicated large variations in specificity and substantial interactions; differences between populations within a species of RKN were sometimes almost as great as those between species. In microplot trials in which an "exotic" isolate of P.penetrans was introduced (ca 103 spores per g soil), its incidence was not increased by increasing the frequency or intensity of the growing of RKN-susceptible crops. However, in two such trials at sites in Tanzania and Ecuador naturally infected with P.penetrans, there were large increases in the proportions of spore-encumbered J2 (up to 100% encumbered) and in the yields of spores (up to 3.3 × 106 spores per mg dry root) in those plots amended with an "exotic" isolate. In these plots, numbers of J2 in the soil were decreased and damage by RKN was suppressed; gall indices were decreased (from > 8 to < 3) and yields were increased (by up to 30%). No such changes were observed in the unamended control plots. Increased suppression of RKN was also observed in a field trial, even in plots where RKN-susceptible and non-host crops were alternated. Increased suppression following amendment with the "exotic" isolate of P.penetrans was not observed at sites not previously infected with P.penetrans. Regression analysis of the results from the microplot and field trials indicated that tomato yields were decreased by > 5% for every increase of one in the gall index. Yields were increased by alternating tomato with leguminous crops in some trials, but not in others. It is proposed that, in natural infections, mutual selection produces a dynamic balance between the P.penetrans and the RKN whereby levels of infection are rarely suppressive. However, the introduction of an "exotic" isolate of P.penetrans, with a different attachment profile, can disturb this balance, resulting in a greatly increased proportion of infected J2 and females, increased yields of spores and more suppression of RKN populations. Importance des nématodes à galles tropicaux (Meloidogyne spp.) et facteurs affectant l'utilité de Pasteuria penetrans, agent de contrôle biologique - Ce travail présente les conclusions d'une étude, menée en collaboration par plusieurs équipes de recherche, sur la présence et l'importance des nématodes phytoparasites du genre Meloidogyne et de leur parasite bactérien, Pasteuria penetrans, dans certains pays d'Europe, d'Afrique, d'Amérique du Sud et des Caraïbes. Les réductions de rendement de cultures maraîchères très diverses dues à ces nématodes atteignent 25% en Equateur, Malawi et Tanzanie, et 10% à Trinidad et Tobago. La plus forte proportion de parcelles infestées a été rencontrée en Equateur (205 sur 207) et la plus faible à Trinidad et Tobago (70 sur 174). C'est en Equateur que l'indice de galles moyen (égal à 5,5) était le plus élevé. Même si cet indice était faible en moyenne au Sénégal (1,6), 89% des cultures étaient infestées dans ce pays, en grande partie par l'espèce virulente M. mayaguensis. M. incognita et M. javanica sont les plus répandues dans tous les pays prospectés. Cependant, M. hispanica est très répandu au Burkina Faso, même dans des zones récemment cultivées en maraîchage en région sahélienne. Plusieurs phénotypes estérasiques nouveaux ont été détectés, spécialement en Equateur et au Malawi. Les juvéniles de second stade (J2) extraits des échantillons de sol collectés lors des prospections ont été examinés pour détecter la présence de spores de P.penetrans sur leur cuticule. Trouvé pour la première fois en Crète (Grèce), P.penetrans est très répandu dans les autres pays prospectés, infestant 20 à 60% des populations de Meloidogyne spp., sauf au Malawi et en Tanzanie où moins de 10% des populations sont atteintes. Le plus souvent, moins de 50% de J2 portent des spores bactériennes. Le taux de parasitisme des J2 par P. penetrans est influencé par les types de sols, comme par exemple au Sénégal où il est très faible dans les sols sableux grossiers. Des expériences en laboratoire portant sur l'attachement de spores de divers isolats de P. penetrans à des populations de Meloidogyne spp. ont révélé une grande variation de la spécificité et des interactions; les différences observées pour diverses populations d'une même espèce de Meloidogyne sont parfois presque aussi marquées que celles observées entre espèces. L'incidence parasitaire d'un isolat "exotique" de P. penetrans introduit dans des microparcelles (ca. 103 sporespar g. de sol) n'a pas été accrue par l'augmentation de la fréquence ou de la densité de plantation des cultures sensibles à Meloidogyne spp. employées. Cependant, dans deux microparcelles natullement infestées en P.penetrans, situées en Equateur et en Tanzanie, l'introduction d'un isolat "exotique" s'est traduite par un accroissement de la proportion de J2 infestés (jusqu'à 100%) et de la production de spores ((jusqu'à 3, 3 × 106 spores par mg [poids sec] de racines), d'une diminution de la population de J2 dans le sol, et d'une disparition des dégâts racinaires; les indices de galles moyens ont diminué (de plus de 8 à moins de 3) et les rendements des cultures ont augmenté (jusqu'à 30%). De tels changements n'ont pas été observés dans des sols non amendés en isolats "exotiques" de P.penetrans. Un meilleur contrôle des populations de Meloidogyne spp. a également été observé au champ, même lorsque la séquence culturale alternait des cultures sensibles et des cultures non-hôtes du nématode. Dans des parcelles non infectées en P.penetrans, la baisse des populations de Meloidogyne spp. n'a pas été observée après introduction d'un isolat "exotique" de la bactérie. Des analyses de régression portant sur les données obtenues en microparcelles ou au champ montrent que les rendements en tomate diminuent de plus de 5% chaque fois que l'indice de galle augmente d'une unité. Ces rendements ont parfois été améliorés lorsque des cultures de légumineuses alternaient les cultures de tomate. Ainsi, sur la base des analyses nématologiques et agronomiques faites en fin de cycles culturaux, il est suggéré que, dans les cas d'infestations naturelles en P.penetrans, des sélections mutuelles entraîneraient un équilibre dynamique entre les populations de la bactérie et celles du nématode, représentatif d'une densité-dépendance retardée. En revanche, l'introduction inondative d'isolats "exotiques" de P.penetrans, aux propriétés parasitaires différentes de celles des populations natives, pourraient rompre temporairement cet équilibre en faveur d'un accroissement de la proportion de nématodes (J2 et femelles) infestés et de la production de spores bactériennes, ainsi qu'un meilleur contrôle des populations de Meloidogyne spp. La capacité des populations de P.penetrans à survivre dans les sols et à contrôler durablement les populations de Meloidogyne spp. dépendraient de la spécificité entre les organismes, des propriétés des sols et des systèmes de culture.
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Murray, Gregor, and Pierre Verge. "La représentation syndicale au-delà de l'entreprise." Les Cahiers de droit 35, no. 3 (April 12, 2005): 419–66. http://dx.doi.org/10.7202/043291ar.

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Abstract:
L'actuel régime juridique de représentation syndicale perçoit le syndicat primordialement comme un agent local de négociation collective et l'investit à cette fin d'un pouvoir de représentation exclusif d'une collectivité particulière de salariés. Privilégiant la représentation sur le plan de l'entreprise, il ne prend en considération la réalité syndicale que partiellement. La réalité de la représentation syndicale est en effet plus riche et plus variée. L'action syndicale s'exerce sur un grand nombre de plans à l'égard d'une variété d'objets. Le présent texte traite de la représentation syndicale au-delà de l'entreprise sous ses diverses formes et, plus particulièrement, de la participation des syndicats au sein de différentes instances étatiques au Québec. A partir d'une distinction entre la représentation du salarié en tant que salarié et du salarié en tant que citoyen, il veut d'abord établir généralement les différentes dimensions de la représentation syndicale au-delà de l'entreprise. Il s'attarde ensuite aux manifestations de cette représentation au Québec pour tenter d'en dégager les traits significatifs. Au Québec, l'appréhension du rôle des groupements syndicaux ne saurait être complète sans aller au-delà de l'entreprise. Dans ces sphères plus vastes, plusieurs d'entre eux exercent des actions ou, à tout le moins, une influence qui concernent aussi bien le salarié en tant que tel que le salarié-citoyen. Saisie globalement, la représentation syndicale est toutefois loin d'équivaloir à une intégration des mouvements syndicaux à la gouverne de l'État. Au Québec, sans doute peut-on aller jusqu'à parler d'une certaine « inclusion », dans la mesure où les groupements syndicaux sont appelés à participer, à titre consultatif, à diverses institutions à vocation particulière, sans pour autant avoir part à la détermination des orientations de l'État. Au fédéral, la reconnaissance étatique de la représentativité des groupements syndicaux paraît relativement marginale, surtout depuis l'abolition de certains grands organismes étatiques de consultation. En sens inverse, il y a toutefois lieu de tenir compte de l'émergence de nouveaux organismes dont la mission s'étend à certains aspects de la restructuration économique, particulièrement la formation professionnelle, et qui se caractérise par une forte participation syndicale. Lorsqu'il s'agit du salarié-citoyen, la représentation syndicale subit la concurrence de la part de divers autres groupements établis en fonction de nouvelles identités. La composition des organismes établis par la loi devient alors franchement multipartite. De surcroît, les critères de représentativité des groupements appelés à participer, dont ceux de nature syndicale, sont absents, ce qui affaiblit leur légitimité. D'importants courants d'opinion contemporains favorisent même la représentation directe et exclusive du citoyen-individu, par rapport à l'État, aux dépens de toute intermédiation fonctionnelle. Les acquis de la représentation syndicale, quoique perfectibles, témoignent cependant déjà de façon significative de la présence de divers intérêts collectifs dans la société québécoise, ainsi que de la vocation des groupements syndicaux à participer à leur expression.
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Dorais, François-Olivier. "Gaétan Gervais : témoin et agent d’une mutation référentielle en Ontario français." Mens 13, no. 2 (July 23, 2014): 59–99. http://dx.doi.org/10.7202/1025983ar.

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Abstract:
Cet article propose une analyse des dimensions intellectuelle et historienne de l’oeuvre de Gaétan Gervais, professeur d’histoire à l’Université Laurentienne de 1972 à 2008, dans son rapport avec le processus de recomposition des cadres de référence identitaire en Ontario français depuis la fin des années 1960 jusqu’à nos jours. En revisitant certains segments de son itinéraire intellectuel et professionnel, l’étude fait apparaître l’historien comme l’une des principales figures énonciatrices d’une représentation identitaire axée sur une continuité référentielle avec le Canada français, porteuse d’une ambition autonomiste. Suivant l’examen de son positionnement épistémologique, l’analyse présente, en dernière instance, quelques pistes de réflexion autour des enjeux liés à la pratique de l’histoire dans les milieux minoritaires.
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Levasseur, Roger, and Yvan Rousseau. "Le pouvoir des régions dans le mouvement des Caisses Desjardins: l'exemple de la Fédération régionale du centre du Québec (1920-1970)." Recherche 35, no. 2 (April 12, 2005): 179–216. http://dx.doi.org/10.7202/056861ar.

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Abstract:
La formation et l'évolution des fédérations régionales au sein du mouvement Desjardins sont au cœur de cet article. Ces pouvoirs intermédiaires se sont construits entre l'autonomie des caisses locales et les prérogatives conférées par l'État québécois à la Fédération provinciale. Partant de l'exemple de l'Union régionale de Trois-Rivières —la plus ancienne des onze fédérations régionales—, nous insistons sur les négociations constantes qu'elle mène avec, d'une part, ses caisses affiliées et, d'autre part, la Fédération provinciale pour établir et élargir son espace au sein du mouvement. Les relations entre ces entités sont étudiées sous deux angles distincts mais fortement liés: la centralisation et les rapports entre les agents saisis à travers leur position dans les organes de représentation régionaux. À un mode de représentation fondé sur la mise à contribution des filières notabiliaires et religieuses s'en substitue progressivement un nouveau, dont les assises reposent sur les agents de la technostructure, notamment les gérants locaux et régionaux.
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Ksontini, Feirouz, René Mandiau, Zahia Guessoum, and Stéphane Espié. "Représentation ego-centrée à base d’affordances de l’environnement pour la simulation multi-agents de trafic." Rech. Transp. Secur. 2015, no. 3-4 (March 2016): 17–35. http://dx.doi.org/10.4074/s0761898016004027.

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Beaulieu, Luc. "Décisions rendues par le Conseil canadien des relations du travail." Articles 39, no. 2 (April 12, 2005): 371–85. http://dx.doi.org/10.7202/050034ar.

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Abstract:
Lors de deux plaintes de pratiques déloyales dirigées l'une contre un employeur et l'autre contre le syndicat en place chez celui-ci, le Conseil a profite de l'occasion pour établir une distinction entre les activités syndicales protégées par le Code et celles qui ne le sont pas. Ces dernières sont exercées d'une façon qui brime les intérêts légitimes d'un employeur. Le Conseil a également décide qu'une preuve relative au processus disciplinaire interne du syndicat est inadmissible lors d'une enquête et audition aux termes de l'article 136.1 du Code. Le Conseil affirme aussi qu'un plaignant alléguant violation par son syndicat du devoir de représentation juste et sans discrimination doit accorder à son agent négociateur une aide et une coopération entière et loyale.
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Nénon, J. P. "Bioécologie de Megarhyssa atrata [Hymenoptera : Ichneumonidae], ectoparasite de Tremex columba [Hymenoptera : Siricidae] au Québec." Phytoprotection 76, no. 3 (April 12, 2005): 115–22. http://dx.doi.org/10.7202/706090ar.

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Abstract:
Dans le sud du Québec, Megarhyssa atrata vole de mai à septembre avec un pic nettement marqué durant la première quinzaine de juin; les mâles apparaissent dès le 19 mai, les femelles sont rencontrées jusqu'au 9 septembre. Durant l'été 1992, M. atrata a représenté 50% du peuplement constitué par trois espèces de Megarhyssa sympatriques et inféodées au même hôte, Tremex columba, en développement dans l'orme américain (Ulmus americana). Par contre, M. atrata représentait 60 % de la population totale de femelles des trois espèces. Le taux de parasitisme estimé sur 107 individus-hôtes observés était de 57,9 %. M. atrata se développe en ectoparasitoïde et son cycle, qui est probablement de 2 ans, comprend quatre stades larvaires. M. atrata apparaît comme un élément de régulation des populations de Tremex columba et pourrait être un agent de lutte biologique en foresterie. Ces données sur l'écobiologie de M. atrata sont les premières pour le Canada.
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Li, Miao. "La naissance de l’agentivité romanesque : une lecture féministe de La Princesse de Clèves." Convergences francophones 1, no. 1 (June 2, 2014): 48–66. http://dx.doi.org/10.29173/cf130.

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Abstract:
Notre réflexion porte sur La Princesse de Clèves (1678) de Madame de La Fayette au travers du concept d’agentivité. Issu des théories féministes nord-américaines, ce concept repose sur les divers facteurs menant à l’autonomie des femmes. Nous chercherons notamment à déterminer dans quelle mesure la protagoniste devient agente à travers les situations personnelles et sociales auxquelles elle fait face. Nous montrerons comment l’auteure, dans la représentation de la protagoniste, représente sa compréhension du rôle ainsi que des influences de la femme dans la société. L’étude de la protagoniste et de sa créatrice permettra d’éclairer la question de la naissance de l’agentivité romanesque au XVIIe siècle français, tout en mettant au jour l’évolution de la pensée féminine qui caractérise cette période.
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Phan1, Denis. "Pourquoi un cadre ontologique pour la modélisation multi-agents en sciences humaines et sociales?" Nouvelles perspectives en sciences sociales 5, no. 2 (July 6, 2010): 101–33. http://dx.doi.org/10.7202/044079ar.

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Abstract:
RésuméEn philosophie, l’ontologie est « la science de ce qui est, des types et structures des objets, propriétés, évènements, processus et relations »; En informatique et management des connaissances, une « ontologie » est la spécification de la conceptualisation d’un domaine de connaissance. Pour la simulation multi-agents, le domaine concerne les modèles et non les « données ». Pour répondre à la question « Pourquoi un cadre ontologique pour la modélisation multi-agents en sciences humaines et sociales? », cet article aborde d’abord trois dimensions: (1) ingénierie des modèles (2) aspects thématiques (disciplinaires) et épistémologiques (3) comparaison et évaluation de modèle (test ontologique). À la différence de nombreuses ontologies, cet article ne propose pas une unique représentation d’un domaine de connaissance, mais le maintien d’une possible pluralité, basée sur le concept de « cadre de connaissance », conçu pour permettre d’intégrer une pluralité de « point de vue » dans un cadre général qui nous permet de comparer et/ou combiner différents points de vue qui coexistent en sciences sociales. La dernière partie présente ainsi quelques exemples de points de vue ontologiques qui peuvent être dérivés à partir du modèle de ségrégation résidentielle introduit par Schelling.
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Tremblay, Marc-Adélard. "L'anthropologie de la santé en tant que représentation." Articles - Le quotidien 23, no. 3 (April 12, 2005): 253–73. http://dx.doi.org/10.7202/055985ar.

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Abstract:
Trois traditions scientifiques particulières sont à l'origine de l'anthropologie de la santé en tant que champ distinctif de l'ethnologie: l'intérêt de l'ethnographie traditionnelle pour les médecines dites primitives (les études ethnomédicinales) ; les travaux sur la personnalité et la culture dans les années trente et quarante qui ont favorisé une étroite collaboration entre anthropologues et psychiatres et l'extraordinaire expansion des programmes internationaux de santé publique durant la période qui a suivi la Seconde Guerre mondiale. Ces trois traditions scientifiques ont contribué à la constitution d'un corpus de connaissances se rapportant à la santé et à la maladie dans des contextes transculturels qui élargissent les conceptions bio-médicales de la maladie ainsi que les représentations professionnelles et les modèles thérapeutiques des intervenants du monde occidental. Les anthropologues médicaux américains ainsi que les spécialistes européens de l'ethnomédecine ont mis en relief des modèles opératoires qui incarnent ces conceptions élargies de la santé : ils proposent aux praticiens de la médecine occidentale une définition plus compréhensive de la santé, des démarches thérapeutiques qui tiennent compte du contexte socio-culturel de la dispensation des soins, des principes de réinsertion sociale qui respectent l'univers phénoménologique des patients ainsi que les systèmes d'attente de l'univers social plus large. Ces conceptions scientifiques nouvelles découlent, dans une large mesure, des acquis récents des sciences de l'homme, et, pour autant, elles ne constituent pas pour les agents traditionnels un paradigme évident d'explication de la réalité pathologique ni ne justifient de transformations profondes dans les démarches thérapeutiques centrées sur le patient en tant qu'unité clinique exclusive. D'autres disciplines, telles que la sociologie, la psychiatrie sociale, la psychologie, par des cheminements parallèles ou analogues proposent elles aussi des définitions nouvelles de la maladie et des procès thérapeutiques rajeunis en vue de restaurer la santé. Pourtant la médecine, en tant que science et en tant que pratique, évolue lentement dans sa démarche de renouvellement. L'anthropologie de la santé, une des sciences humaines dont les traditions de recherche portent à la fois sur le biologique, le psychologique et le culturel dans des voies comparatives peut apporter une contribution d'importance dans le rajeunissement des perspectives conceptuelles sur la santé et la maladie et dans la conception de pratiques professionnelles. Une conception systémique de la santé, par exemple, nécessite l'examen d'expériences pathologiques en tant que phénomènes totaux. Ainsi les analyses que poursuit l'anthropologie de la santé établissent les relations qui existent entre la maladie, les systèmes de dispensation des soins et les patrons culturels sans oublier l'univers phénoménologique du patient et les conceptions prophylactiques du professionnel de la santé. Toutes les civilisations du monde ont élaboré des conceptions de la maladie, ont développé des systèmes de dispensation des soins et ont mandaté des spécialistes pour traiter les malades et les aider à restaurer les équilibres physiologiques, psychosomatiques et socioculturels rompus. Conceptions de la maladie, élaboration des méthodes prophylactiques, apprentissage des spécialistes, application des thérapeutiques, constituent autant d'éléments du système médical qui sont influencés par les visions du monde, les systèmes de pensée et les modes de vie. Une des contributions les plus substantielles de l'anthropologie culturelle dans l'étude des diverses civilisations du monde fut d'énoncer des généralisations qui possèdent un caractère d'universalité puisqu'elles se fondent sur des observations récoltées dans des contextes transculturels. Significatifs furent aussi les apports ethnologiques à la connaissance de la maladie et de la pratique médicale dans « la petite communauté » en mettant en relief les représentations sociales de la maladie tant chez les praticiens que chez les clientèles. Les connaissances récemment acquises en ethnomédecine témoignent d'un intérêt renouvelé pour la compréhension des médecines traditionnelles et primitives ainsi que pour la connaissance de leurs fondements philosophiques et théologiques. Finalement, les histoires de vie des medicine men et des guérisseurs représentent des contributions de première main qui donnent directement accès à la culture vécue des malades et des thérapeutes, révélant ainsi non seulement la dynamique d'un segment culturel mais aussi l'ensemble des éléments significatifs de l'organisation sociale et des patrons culturels d'une civilisation particulière. L'anthropologie de la santé est une discipline scientifique, nul ne saurait le contester. Le modèle d'explication de la santé qu'elle propose (basé principalement sur les notions d'adaptation, d'équilibre et de croissance) découle d'études empiriques transculturelles. Toutefois, en tant que représentation scientifique, elle ne peut être dissociée des contextes socio-historiques de sa naissance et de son évolution ni des univers idéologiques de ses premiers promoteurs. Dans cette perspective, il nous apparaît intéressant et instructif à la fois de mieux connaître comment cette sous-discipline est née ici, le processus de son implantation, le genre d'études auxquelles elle a donné lieu, les principaux résultats auxquels elle arrive et les enseignements qu'ils traduisent, les pistes de recherche qu'elle suggère. La pénétration de cette nouvelle représentation dans notre milieu a-t-elle suscité des transformations du monde de la santé ?
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Chadfeau, Calypso, Sayed Hashim Mohseni, Safiullah Omary, Vincent Steiner, Essia Belhaj, Christophe Fond, and Françoise Feugeas. "Influence d’un bioadjuvant sur l’adhésion du ciment sur parois coffrantes et évaluation de l’effet de la rugosité des parois coffrantes." Matériaux & Techniques 108, no. 3 (2020): 301. http://dx.doi.org/10.1051/mattech/2020031.

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Abstract:
L’objectif de ce travail est de comprendre comment l’adhésion entre le ciment et le coffrage est influencée par la morphologie de la surface du coffrage et l’ajout d’un bioadjuvant. L’ancrage mécanique de la pâte cimentaire est en effet lié à la rugosité de surface du coffrage. Une procédure de caractérisation morphologique des surfaces en contact, coffrage et ciment, est développée par microscopie interférométrique. Elle permet de retenir une échelle d’observation pour laquelle les valeurs des paramètres d’états de surface Sa, Sq, Sdr, Vvc et Vvv, sont représentatifs de la morphologie de surface. Trois états de surface de coffrage différents sont obtenus par polissage et sont caractérisés à l’échelle d’observation. Les paramètres de surfaces sont corrélés avec les performances au décoffrage pour ces trois états de surface. L’action d’un bioadjuvant sur les phénomènes d’adhésion tant au niveau des efforts de décoffrage que de la qualité de parement est évaluée pour trois taux d’incorporation de bioadjuvant. Les résultats mettent en évidence qu’un degré de polissage spécifique combiné à l’utilisation d’un taux de bioadjuvant minimum dans la pâte cimentaire permettent d’atteindre des performances au décoffrage équivalentes à celles obtenues avec un agent décoffrant classique.
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Fonteneau, Yannick. "Émergence simultanée d’une représentation systémique de la machine et de la société des agents économiques à l’orée du XVIIIe siècle." e-Phaïstos II, no. 1 (June 1, 2013): 105–10. http://dx.doi.org/10.4000/ephaistos.1368.

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Agrimi, Joie, and Chiara Crisciani. "Savoir médical et anthropologie religieuse. Les représentations et les fonctions de la vetula (XIIIe-XVe siècle)." Annales. Histoire, Sciences Sociales 48, no. 5 (October 1993): 1281–308. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1993.279212.

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Abstract:
Dans son Contra superstitionem, Jean Gerson introduit les vetuleou « vieilles femmes », parmi les agents et parmi les victimes de la credulitaset des fausses observationes : soit que les vetule soient spécialement promptes à la crédulité, soit qu'elles prêtent un concours spécialement efficace à la propagation des fausses croyances et des pratiques illicites. J. Gerson ne fait certes pas des vetule la cause unique, ni la racine la plus inextirpable, d'errements aussi néfastes pour le corps et pour l'âme que profondément infiltrés dans la société chrétienne. J. Gerson définit la vetula comme sortilega: c'est, affirme-t-il, un épithète ou une qualification antonomastique, appuyée de plus, précise-t-il encore, sur l'association usuelle des deux termes dans le français vulgaire ; comme si l'on ne pouvait pas prononcer vieilles sans ajouter irrésistiblement sorcières.Le texte de J. Gerson ainsi hanté par cette antonomase de la vetula sortilega est un jalon significatif dans l'élaboration et la représentation du personnage de la vetula; il en balise aussi l'environnement textuel et le cadre chronologique.
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Hakeem, Hasheem. "College Boy (2013) de Xavier Dolan: pérenniser “le backward feeling”." Contemporary French Civilization 45, no. 3-4 (December 1, 2020): 337–50. http://dx.doi.org/10.3828/cfc.2020.20.

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Abstract:
En 2013, Xavier Dolan, cinéaste, acteur et metteur en scène québécois prolifique, réalise le vidéoclip College Boy, chanson du groupe de musique français Indochine qui s’articule autour d’un jeune garçon queer qui est victime d’homophobie dans un internat. Cet article propose une analyse de ce vidéoclip en se focalisant sur la mise en scène de la violence et des affects négatifs. Nous étudions d’abord le débat provoqué par la diffusion et la censure du clip en France. Ensuite, à partir de la théorie du “backward feeling” développée par Heather Love dans Feeling Backward: Loss and the Politics of Queer History (2007), nous analysons la manière dont la représentation de la violence dans l’œuvre de Dolan remet en question l’ordre hétéronormatif. Nous défendons la thèse qu’en s’attaquant de front aux institutions qui sont les véritables agents de la violence homophobe, College Boy contribue à la conservation archivistique de l’expérience queer et crée ainsi une possibilité d’émancipation face à l’hétéronormativité.
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Baines, Stephen Grant, and Alice Fiuza. "Politiques indigénistes au Brésil, au Canada et en Australie." Recherches amérindiennes au Québec 44, no. 2-3 (June 1, 2015): 5–12. http://dx.doi.org/10.7202/1030962ar.

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Abstract:
Cet article examine certains des défis rencontrés par l’ethnologie autochtone au Brésil, au Canada et en Australie au cours des dernières décennies, en mettant l’accent sur les situations où se produit le contact interethnique entre peuples autochtones et États nationaux et dans lesquelles l’anthropologue intervient au moyen de recherches politiquement engagées. La représentation des peuples autochtones dans les trois pays s’est renforcée depuis la consolidation des mouvements politiques autochtones à partir des années 1970, au moment où les grandes sociétés minières, forestières, d’élevages, agro-industrielles et hydroélectriques convoitaient les ressources naturelles sur les territoires autochtones. L’anthropologue travaille dans des contextes fortement politisés en collaboration avec des agents sociaux des communautés autochtones et de la société nationale, tant du gouvernement que des entreprises actives sur les territoires autochtones. Un des rôles joués par l’anthropologue consiste à interpréter les situations complexes d’interventions gouvernementales et de l’indigénisme entrepreneurial en analysant et en contextualisant les différentes opinions des intervenants sociaux qui y prennent part.
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Richard, Bastien, Bruno Bonté, Olivier Barreteau, and Isabelle Braud. "L'abandon des tours d'eau et ses conséquences opérationnelles sur les systèmes collectifs d'irrigation. Une approche multi-agents situationnelle appliquée à un canal gravitaire de Moyenne Durance (France)." La Houille Blanche, no. 4 (August 2020): 43–55. http://dx.doi.org/10.1051/lhb/2020033.

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Abstract:
Le fonctionnement des réseaux d'irrigation collectifs est de plus en plus contraint par l'introduction de nouveaux dispositifs de gestion de la ressource en eau visant à réguler leur demande. Certains réseaux collectifs s'adaptent en modifiant leur mode d'organisation pour le partage de l'eau entre irrigants, de manière à rendre l'irrigation plus flexible dans le temps. Cette étude propose d'évaluer l'impact d'un tel changement à l'échelle d'un réseau gravitaire ayant abandonné le mode de partage historique par tours d'eau. L'approche mobilise le modèle multi-agents WatASit qui, basé sur le concept d'affordance, permet d'intégrer une représentation du niveau de gestion opérationnelle durant une campagne d'irrigation. Le concept d'affordance clarifie les possibilités d'actions offertes aux acteurs. Les résultats de simulations montrent que si l'abandon du mode de partage par tours d'eau permet effectivement une augmentation des créneaux d'irrigation, il met en exergue les inégalités entre irrigants en termes de capacité et d'abandons d'irrigation. Le changement d'organisation n'impacte pas tous les irrigants de la même façon, selon la localisation, notamment en aval du réseau, et le nombre de parcelles irrigables de chacun.
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Martineau, Luc. "Décisions rendues par le Conseil canadien des relations du travail." Relations industrielles 36, no. 3 (April 12, 2005): 671–80. http://dx.doi.org/10.7202/029188ar.

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Abstract:
Le devoir de représentation juste édicté par l'article 136.1 du Code protège les membres de l'unité de négociation contre l'arbitraire, la discrimination, la mauvaise foi et aussi la négligence de leur agent négociateur lorsque ces atteintes sont d'une nature patente, apparente et très sérieuse. Par ailleurs, le Conseil n 'accepte pas que, même dans les cas de congédiements, l'agent négociateur se sente obligé à cause de son devoir, de pousser jusqu'à la limite extrême le grief d'un membre, pour la seule raison qu'il paye des cotisations syndicales, et sans tenir compte de la valeur intrinsèque du grief. En effet, imposer une norme de conduite aussi rigide à l'agent négociateur, irait à rencontre de cet autre devoir d'un syndicat qui est celui d'administrer d'une façon raisonnable les ressources mises à sa disposition par les cotisations syndicales de tous ses membres. Dans un pareil contexte, avant de conclure à une violation de l'article 136.1, le Conseil analysera dans chaque dossier, premièrement, la nature de la plainte logée; deuxièmement, la nature de l'agent négociateur; et troisièmement, la démarche de cet agent négociateur dans l'administration de son devoir vis-à-vis le membre plaignant de l'unité de négociation. Après avoir effectué cette analyse, le Conseil a rejeté deux plaintes alléguant que l'article 136.1 avait été violé lors du refus de poursuivre des griefs de congédiement à l'arbitrage. Dans les deux cas, le Conseil a jugé que la preuve ne démontrait pas de l'arbitraire, de la discrimination, de la négligence ou de la mauvaise foi de la part de l'agent négociateur vis-à-vis du membre plaignant. André Cloutier et Union des employés du Transport local et autres, local 931 et Cast North America Ltd. Jean Laplante et Union des employés du Transport local et autres, local 932 et A. & F. Baillargeon Express Inc. Dossiers 745-860 et 745-774; deux décisions du 4 juin 1981 (nos 319 et 320); Panel du Conseil; Me Marc Lapointe, président, Me Paul Emile Chiasson et M. Victor Gannon, membres.
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Andersson, Theodore M. "Les magiciens dans l'Islande ancienne: Études sur la représentation de la magie islandaise et de ses agents dans les sources littéraires norroises. François-Xavier Dillmann." Speculum 82, no. 4 (October 2007): 980–82. http://dx.doi.org/10.1017/s0038713400011532.

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Gueye, Abdoulaye. "BREAKING THE SILENCE." Du Bois Review: Social Science Research on Race 7, no. 1 (2010): 81–102. http://dx.doi.org/10.1017/s1742058x10000196.

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Abstract:
AbstractSince the turn of the millennium, French society has become the theatre of a noticeable Black agency. Few previous events have ignited the media's interest in a Black French agenda more than the Collectif Égalité-led “March for the dignity of Black peoples” and the formation of the Conseil Représentatif des Associations Noires (CRAN). Through these newly-founded organizations, French activists of African descent have been challenging the hegemonic ideology of color-blindness, and heralding the claims, problems, and expectations of postcolonial African-descended people.Informed by this ideology of so-called color-blindness, the academic literature in France has been slow to account for this new form of political expression. Moreover, as this article will argue, postcolonial African-descended people have not been recognized as political agents in the French literature. Few studies have attempted to correct this myopic view by analyzing the current political dynamic of postcolonial African-descended people. Due to the state-centered or institutionalist approach, these studies are more concerned with highlighting external and structural factors, such as racial discrimination, at the expense of endogenous determinants. They focus on what postcolonial African-descended people are denied in the French society instead of investigating the qualities these citizens actually possess that enable them to organize collectively. This article is intended to contribute to this new literature. It will pinpoint the different transformations that postcolonial African-descended people have undergone from the 1960s through the 1990s, examine the resources and skills under these actors' control, and gauge the contribution of these resources and skills to the emergence of a Black collective voice.
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TULINIUS, TORFI H. "Les magiciens dans l’Islande ancienne. Études sur la représentation de la magie islandaise et de ses agents dans les sources littéraires norroises - By François-Xavier Dillmann." Early Medieval Europe 17, no. 1 (January 16, 2009): 97–98. http://dx.doi.org/10.1111/j.1468-0254.2009.00249.x.

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Hafsteinsson, Sigurjón Baldur. "« Démasquez nos téléspectateurs/Nos téléspectateurs démasqués »." Anthropologie et Sociétés 36, no. 1-2 (August 10, 2012): 53–72. http://dx.doi.org/10.7202/1011717ar.

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Abstract:
Les masques faciaux sont des artefacts culturels bien connus dans les cultures autochtones du Canada et ils ont été collectés et exposés dans les musées, en plus de servir de matériau de recherche. Ces masques sont en général interprétés par les chercheurs comme une technique de transformation de l’identité, soit par la modification de la représentation, soit par une extinction temporaire de l’identité. Pendant plusieurs années, la chaîne de télévision des peuples autochtones (Aboriginal Peoples Television Network, APTN) a utilisé des masques dans un concours publicitaire pour remettre en question les stéréotypes au sujet des peuples autochtones au Canada et pour informer l’industrie de la télévision canadienne au sujet de ses téléspectateurs. Le concours « Démasquez nos téléspectateurs/Nos téléspectateurs démasqués » a spécifiquement été conçu pour informer et éduquer la communauté des médias, et plus spécifiquement celle des agents publicitaires, au sujet des publics d’APTN. Cet article vise à montrer comment ce concours a servi une fonction que l’anthropologue Arjun Appadurai appelle la « démocratie en profondeur ». Les pratiques de la démocratie en profondeur s’efforcent d’introduire ou de revivifier des principes démocratiques d’une manière qui « évoque les racines, l’ancrage, l’intimité, la proximité et la localisation ». De telles pratiques et la manière de les organiser, comme le fait APTN, sont considérées comme une extension des cultures des peuples autochtones.
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George Lopes Paulino, Antonio. "ENTRE O DIÁLOGO E A RESISTÊNCIA: o movimento social de bairro no Conjunto Palmeiras, em Fortaleza (CE)." Caderno CRH 32, no. 87 (December 31, 2019): 659. http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v32i87.25807.

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Abstract:
<p>O artigo revisita a história dos movimentos sociais de bairros de Fortaleza (CE), tendo como referente empírico o Conjunto Palmeiras, cuja formação territorial remete aos anos 1970. A análise resulta de aproximações etnográficas que adentram no cenário da mobilização por direitos fundamentais e pela urbanização do bairro, espaço social que resguarda uma memória de lutas e conquistas, possibilitando identificar agentes envolvidos na projeção desses movimentos nas décadas de 1980 e 1990. Essa experiência de organização coletiva segue na formação de espaços de autonomia, com momentos de interlocução e resistência frente ao Estado, trazendo contribuições para o debate acerca de temas como movimentos sociais, soberania e representação popular.</p><p> </p><p>BETWEEN DIALOGUE AND RESISTANCE: the neighborhood social movement in the Palmeiras Set, in Fortaleza (CE)</p><p>The article revisits the history of social movements in neighborhoods in Fortaleza (CE), with the empirical reference to Conjunto Palmeiras, whose territorial formation goes back to the 1970s. The analysis results from ethnographic approaches that enter the scenario of mobilization for fundamental rights and the urbanization of the neighborhood, a social space that protects a memory of struggles and conquests, making it possible to identify agents involved in the projection of these movements in the 1980s and 1990s. This experience of collective organization continues in the formation of spaces of autonomy, with moments of dialogue and resistance towards the State, bringing contributions to the debate on topics such as social movements, sovereignty and popular representation.</p><p>Keywords: Policy. Social movements. Representation. Sovereignty. City.</p><p> </p><p>ENTRE DIALOGUE ET RÉSISTANCE: le mouvement social de voisinage dans le Palmeiras Set, à Fortaleza (CE)</p><p>L’article revisite l’histoire des mouvements sociaux de quartiers de Fortaleza (CE), ayant comme référent empirique le Conjunto Palmeiras, dont la formation territoriale se réfère aux années 1970. L’analyse résulte d’approches ethnographiques qui entrent en scène de mobilisation pour les droits fondamentaux et d’urbanisation du quartier, un espace social qui protège une mémoire des luttes et des conquêtes, permettant d’identifier les acteurs impliqués dans la projection de ces mouvements dans les années 1980 et 1990. Cette expérience d’organisation collective se poursuit dans la formation d’espaces d’autonomie, avec des moments d’interlocution et de résistance à l’égard de l’État, apportant des contributions au débat sur des thèmes tels que les mouvements sociaux, la souveraineté et la représentation populaire.</p><p>Mots-clés: Politique. Mouvements sociaux. Représentation. Souveraineté. Ville.</p>
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Thomas, Yan. "Présentation." Annales. Histoire, Sciences Sociales 57, no. 6 (December 2002): 1423–28. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900031371.

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Abstract:
L’historien du droit, comme tout sociologue et comme tout historien, a affaire à des pratiques sociales – le droit incontestablement en est une. Mais il ne se donne pas pour tâche de mettre à nu, à travers le droit ou malgré le droit, les agents eux-mêmes et leurs actions propres, en restaurant une transparence que viendrait brouiller l’écart entre droit et réalité, entre normes et faits, entre représentation et présence: c’est cette transparence au contraire qu’il met en cause, en s’attachant très précisément à décrire et à comprendre cet écart, en faisant justement de cet écart son objet d’étude. Il ne s’essaye pas à déchiffrer, derrière les abstractions du droit (règles, procédures, concepts, systèmes de catégories), la réalité d’un jeu social où se donnerait à voir l’irréductible singularité de ses acteurs et l’irréductible réalité de leurs rapports: c’est cette singularité et cette réalité mêmes qu’il suspend au contraire et met provisoirement à distance. Non bien sûr pour nier que le droit se rapporte à des référents concrets, ce qui serait absurde, mais pour décrire les effets pratiques de toutes les médiations formelles par lesquelles il s’interpose entre les sujets et eux-mêmes, entre la société et elle-même. Pour décrire, en somme, le travail par lequel le droit agit en retour sur ces référents pour les transformer, à la manière dont toute technique sociale transforme la société à laquelle elle renvoie mais sur laquelle en même temps elle opère.
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Jousseins, Carole, Jocelyn Fagon, Julien Belvèze, and Gérard Servière. "Livestock Farm Networks, a system at the center of French farming development." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 68, no. 2-3 (March 25, 2016): 107. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.20596.

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Abstract:
Les Réseaux d’élevage sont un dispositif dédié au développe­ment de l’élevage herbivore. Fruit de l’histoire du développe­ment agricole français, ils sont présents sur l’ensemble du ter­ritoire national et s’organisent localement. L’originalité de ce dispositif provient de sa nature partenariale entre des éleveurs, les chambres d’agriculture et l’Institut de l’élevage, de sa prise en compte de la diversité des régions d’élevage et de l’étude des systèmes d’élevage à travers l’approche globale. L’objec­tif n’est pas d’être exhaustif mais d’être représentatif de l’éle­vage herbivore à travers le choix des systèmes étudiés, d’en mesurer les évolutions, de créer et de diffuser des références à partir du suivi de 1900 fermes réalisé par 210 agents des chambres d’agriculture, encadré par 35 animateurs de l’Insti­tut de l’élevage, et financé et appuyé par les pouvoirs publics et la profession agricole. Les valorisations régionales et natio­nales des Réseaux s’adressent à différents publics : aux éle­veurs, aux conseillers, aux enseignants (pour le conseil ou la formation), aux individus ou aux collectifs, et aux décideurs locaux et nationaux afin de mieux comprendre les systèmes d’élevage, et de mesurer l’impact de nouvelles politiques agri­coles et d’orienter leur modalité d’application. Le rôle des Réseaux s’illustre également dans leur capacité à se mobiliser sur des thématiques émergentes. Les aspects viabilité, compé­titivité, conditions de travail ou encore enjeux environnemen­taux étaient inclus dans les champs d’étude du dispositif bien avant que le concept de développement durable ne devienne un centre d’intérêt. Les Réseaux en tant que dispositif partena­rial sont parfois complexes à gérer et paraissent coûteux, mais c’est ce partenariat fort qui leur apporte la reconnaissance en tant que ressource clé et qui leur donne leur légitimité. La diversité des productions agricoles et l’hétérogénéité des sys­tèmes d’exploitation favorisent les innovations et permettent l’adaptation de l’agriculture française aux nouveaux enjeux. Les Réseaux d’élevage permettent non seulement d’observer ces évolutions mais également de les catalyser, de les accom­pagner et de les diffuser.
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Gallerani Corrêa, Ellen. "O SINDICALISMO DE TRABALHADORES RURAIS COMO OBJETO DE DISPUTA E COMO AGENTE DE CONSTRUÇÃO DE CENTRAIS SINDICAIS NO BRASIL (2003-2017)." Caderno CRH 34 (June 25, 2021): 021004. http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v34i0.42338.

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Abstract:
<p>Durante os governos do Partido dos Trabalhadores (PT), o número de centrais sindicais cresceu no Brasil e uma acirrada competição por representatividade se estabeleceu entre elas. Este artigo tem como objetivo analisar como essa concorrência se manifestou no movimento sindical por meio do estudo de caso do sindicalismo de trabalhadores rurais, enfatizando as mudanças ocorridas na Confederação Nacional dos Trabalhadores Rurais Agricultores e Agricultoras Familiares (Contag), a principal entidade sindical desse segmento. A investigação foi realizada por meio de entrevistas com dirigentes e assessores sindicais, análise de documentos e imprensa sindical e observação de eventos de entidades selecionadas. Concluímos que a criação de novas centrais sindicais e a possibilidade de obter o seu reconhecimento legal nos anos 2000 estimularam alianças e rupturas no sindicalismo de trabalhadores rurais, as quais levaram à formação de novas entidades rurais e retroalimentaram o processo de criação de centrais.</p><p><strong>RURAL WORKERS’ UNIONISM AS AN OBJECT OF DISPUTE AND AS AN AGENT FOR THE CREATION OF UNION FEDERATIONS IN BRAZIL (2003-2017)</strong><br /><br />During the Worker’s Party (Partido dos Trabalhadores – PT) governments the number of union federations grew in Brazil, establishing a fierce competition<br />for representation between them. This article analyzes how this competition manifested in the labor movement by the case study of rural workers’<br />unionism, emphasizing the changes that occurred in the Confederação Nacional dos Trabalhadores Rurais Agricultores e Agricultoras Familiares (Contag), the main union entity in this segment. The study comprised interviews with union leaders and advisors, analysis of documents and union press and observation of events from selected entities. We conclude that the creation of new federations and the possibility of obtaining their legal recognition in the 2000s promoted alliances and ruptures in rural workers’ unionism, leading to the formation of<br />new rural entities and fed back into the process of creating union federations.</p><p>Keywords: Union Federations. Rural Unionism. Rural Workers. Rural Social Movements. PT Governments.</p><p><strong>LE SYNDICALISME DES TRAVAILLEURS RURAUX </strong><strong>COMME OBJET DE DISPUTE ET COMME </strong><strong>AGENT DE CONSTRUCTION DES CENTRALES </strong><strong>SYNDICALES AU BRÉSIL (2003-2017)</strong></p><p><strong></strong>Sous les gouvernements du Parti des travailleurs (Partido dos Trabalhadores – PT), le nombre de centrales syndicales a augmenté au Brésil et une<br />concurrence féroce pour la représentation s’est établie entre elles. Cet article analyse comment cette concurrence s’est manifestée dans le mouvement<br />syndical à travers une étude de cas du syndicalisme des travailleurs ruraux, en soulignant les changements survenus au sein de la Confederação Nacional dos Trabalhadores Rurais Agricultores e Agricultoras Familiares (Contag), la principale entité syndicale de ce segment. La recherche a été menée par le biais d’entretiens avec des dirigeants et des conseillers syndicaux, d’une analyse de documents et de la presse syndicale et de l’observation des événements des entités sélectionnées. On conclut que la création de nouvelles centrales syndicales et la possibilité d’obtenir leur reconnaissance légale dans les années 2000 ont stimulé les alliances et les ruptures dans le syndicalisme des travailleurs ruraux, ce qui a conduit à la formation de nouvelles entités rurales et a alimenté « en retour » le processus de création de centrales.</p><p>Mots-clés: Centrales Syndicales. Syndicalisme Rural. Travailleurs Ruraux. Mouvements Sociaux. Ruraux. Gouvernement du PT.</p>
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Dierickx, Laurence. "Information automatisée et nouveaux acteurs des processus journalistiques." Sur le journalisme, About journalism, Sobre jornalismo 8, no. 2 (December 20, 2019): 154–67. http://dx.doi.org/10.25200/slj.v8.n2.2019.408.

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Abstract:
FR. Le développement des technologies d’automatisation de la production d’informations dévoile, sur la scène médiatique, de nouveaux acteurs qui ne sont pas traditionnellement liés au monde du journalisme. On retrouve, parmi ceux-ci, des sociétés technologiques où sont employés des linguistes et des informaticiens. Bien qu’elles ne considèrent pas « faire acte » de journalisme, elles participent néanmoins à une chaîne de production éditoriale, jusqu’alors dévolue aux seuls professionnels de l’information. Cela implique de nouvelles formes de collaboration où vont cohabiter des agents sociaux aux cultures professionnelles différentes : à la rationalité de la technologie, sera opposée la subjectivité du journalisme. Mais il ne s’agirait pas de réduire un processus automatisé à une technologie qui se bornerait à transformer des entrants (des données) en extrants (des textes ou toute autre forme de représentation visuelle). Ce processus participe à une logique éditoriale traditionnelle, caractérisée par une succession de choix. Cet article vise à une meilleure compréhension de cette dynamique, à travers une étude de cas réalisée dans le cadre de la conception d’un système d’automatisation visant à soutenir les routines quotidiennes de journalistes attachés au service boursier d’un média belge francophone. Dans ses principaux enseignements, cette expérience témoigne de la nécessité d’un profil qui soit à la fois technique et journalistique, dès lors qu’il facilite les échanges entre les mondes du journalisme et de la technique. L’implication active des journalistes dès les premières heures du projet va apparaître comme un préalable, dès lors qu’ils disposent de l’expertise du domaine d’application et des compétences éditoriales qui forgeront l’artefact dont on ne peut considérer qu’il soit d’abord technologique. Pour les agents sociaux du monde de la technique, cela implique un changement de paradigme : il s’agit désormais d’admettre qu’ils participent à un processus éditorial qui suppose, tout au moins, de développer une « pensée journalistique ». *** EN. The development of news automation technologies is uncovering new actors on the media scene who have not traditionally been linked to the world of journalism. Among these are technology companies employing linguists and computer scientists. Although they do not consider themselves as “producing journalism,” these companies do participate actively in an editorial production chain that was hitherto the purview of news professionals. This implies new forms of collaboration between different professional cultures; where the rationality of technology is opposed to the subjectivity of journalism. An automated process cannot be reduced to the transformation of input (data) into output (texts or any other form of visual representation), however. This process relies on traditional editorial logic, characterized by a succession of choices. This paper aims to better understand this dynamic by way of a case study conducted within French-speaking Belgian media, where an automated system was designed to support the daily routines of stock market journalists. The main lesson gleaned from this experiment was the need for a profile defined by both the journalistic and the technical fields, as it is meant to facilitate exchanges between these two worlds. The active involvement of journalists from the very beginning of any such project appears to be vital, as long as they have an expertise in the field it will be applied and the editorial skills to shape the program, which cannot be considered primarily technological. For social agents involved in the world of technology, this calls for a paradigm shift in which they accept that their participation in this new editorial process implies, at minimum, the development of a form of (automated) “journalistic thinking.” *** PT. O desenvolvimento de tecnologias de automação de notícias está revelando novos atores no cenário da mídia, que não estão tradicionalmente ligados ao mundo do jornalismo. Entre eles, existem empresas tecnológicas onde linguistas e cientistas da computação são empregados. Embora não se considerem fazendo jornalismo, essas empresas participam ativamente de uma cadeia editorial de produção, que até então era confiada aos profissionais da informação. Isso implica novas formas de colaboração onde coexistem diferentes culturas profissionais: a racionalidade da tecnologia será então oposta à subjetividade do jornalismo. No entanto, qualquer processo automatizado não pode ser reduzido à transformação de entradas (dados) em saídas (textos ou qualquer outra forma de representação visual). Esse processo se apóia em uma lógica editorial tradicional, caracterizada por uma sucessão de escolhas. Este artigo objetiva uma melhor compreensão dessa dinâmica, por meio de um estudo de caso realizado na mídia belga de língua francesa, onde um sistema automatizado foi projetado para apoiar as rotinas diárias de jornalistas ligados a um serviço do mercado de ações. Em suas principais lições, essa experiência atesta a necessidade de um perfil fundamentado tanto no campo jornalístico quanto no técnico, pois facilitará o intercâmbio entre os mundos do jornalismo e da tecnologia. O envolvimento ativo de jornalistas desde as primeiras horas do projeto aparecerá como um pré-requisito, pois eles têm o conhecimento deste domínio de aplicação, bem como as habilidades editoriais que forjarão um artefato que não pode ser considerado puramente tecnológico. Para os agentes sociais envolvidos no mundo da tecnologia, supõe uma mudança de paradigma ao admitir que o envolvimento deles em um processo editorial que implica, pelo menos, desenvolver uma forma de "pensamento jornalístico". ***
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Galarneau, Claude. "Commentaire." III. Perspectives sur l'étude de la structure sociale 3, no. 1-2 (April 12, 2005): 273–75. http://dx.doi.org/10.7202/055136ar.

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Abstract:
Je tiens à dissiper d'abord une équivoque. Le titre de mon exposé n'implique aucunement que je veuille m'attaquer à une sorte de synthèse des thèmes évoqués au cours de ce colloque. La plupart des auteurs de communications et de commentaires ont bien laissé entendre que l'ère des synthèses-résumés était close pour les chercheurs de cette génération. Parmi toutes les incertitudes dont nous avons fait le bilan au cours de ces journées, voilà un point qui, pour nous tous, est assuré. En parlant de l'étude de la société globale, je ne proposerai donc aucune voie — royale ou tortueuse — pour permettre au sociologue de survoler les lacunes énormes de nos recherches empiriques afin d'en arriver au plus vite à de nouvelles synthèses apaisantes. D'ailleurs, à mon sens (et cela apparaîtra, dans la suite, je l'espère), la notion de société globale n'indique qu'une voie de recherches empiriques parmi bien d'autres. Cependant, même si ce colloque se déroule sous les auspices de la sociographie, on n'aura aucune difficulté à convenir que le thème que j’ai à traiter appelle des précisions théoriques. La notion de « société globale » apparaît de plus en plus comme nécessaire. Nous savons bien que, le plus souvent, la dialectique de la recherche ne va pas de la monographie à la théorie ou inversement. Elle épouse plutôt le schéma : monographie — aire (ou société globale) — théorie. Pourtant, le concept de « société globale » est un des plus confus de la science contemporaine. Ce n'est évidemment pas le lieu de proposer une discussion purement théorique à ce sujet. Nous ne saurions tout de même éviter de poser tout de suite une question qui s'impose d'emblée : à quels critères nous référer pour délimiter une société globale ? Ce sont de longs développements théoriques qu'il faudrait consacrer à ce problème. Mais nous en sommes dispensés par les impératifs que nous imposent les cadres de ce colloque : notre objet nous était donné au départ. Et, en fait, cela ne gêne pas trop nos idées sur la question. Chaque société globale présente une structure singulière dont le mode d'approche, dans la situation actuelle de la recherche, est à définir à chaque coup. On ne saurait généraliser à propos des sociétés globales comme on le fait, par exemple, en psychologie sociale pour les petits groupes. Ceux-ci s'offrent à la perception comme des ensembles concrets : on est vite renvoyé alors à l'étude des traits généraux de structure. Il n'en est pas ainsi pour les sociétés globales : à première vue, diverses sociétés globales peuvent être délimitées à propos de la même réalité empirique. Nous devons alors fatalement recourir, du moins dans les premières démarches, aux représentations idéologiques où se marque, chez les agents sociaux eux-mêmes, l'appartenance à telle ou telle société globale. On pourra chercher ensuite les mécanismes spécifiques qui soutiennent ces représentations. De sorte que si la notion de société globale apparaît d'abord (nous le notions à l'instant) comme un palier nécessaire de l'observation sociologique, il se pourrait qu'elle corresponde aussi à des éléments concrets et spécifiques des sociétés. Fidèle à ces remarques comme à l'esprit général du présent colloque, je ne commencerai donc pas par proposer une définition du concept, pour en chercher ensuite l'application à notre milieu. Dans la première partie de mon travail, qui sera consacrée à un bref inventaire, je voudrais plutôt partir avant tout des mécanismes par lesquels la société canadienne-française a tâché de se donner une représentation d'ensemble de ce qu'elle est ; l'étude systématique de la société globale nous apparaîtra ainsi en profonde continuité avec son objet. Dans une seconde section de cet essai, je voudrais ensuite proposer de brèves remarques théoriques pour dégager, enfin, quelques propositions de recherche.
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Yaméogo, Lassané. "Genre et technologie dans le journalisme." Sur le journalisme, About journalism, Sobre jornalismo 10, no. 1 (June 12, 2021): 128. http://dx.doi.org/10.25200/slj.v10.n1.2021.442.

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Abstract:
FR. S’appuyant sur une enquête qualitative menée dans les médias à capitaux publics au Burkina Faso en 2019, cet article analyse les interrelations entre genre et technologie, et conforte le postulat que les métiers techniques sont construits ou représentés autour d’une organisation sociale sexuée. D’une part, les rapports entre les journalistes et les techniciens des deux sexes sont disputés et construits autour des notions de « centre » représenté par les journalistes, vus comme l’instance la plus importante et de « périphérie » incarnée par les techniciens, considérés comme des ouvriers ou des agents de soutien des journalistes. Ces rivalités de reconnaissance sociale et professionnelle entre les deux groupes professionnels s’accentuent davantage quand les journalistes s’autoproclament techniciens, affirmant être désormais capables d’exercer les métiers techniques grâce aux facilités que leur offre le numérique. D’autre part, des stéréotypes liés au sexe caractérisent les relations professionnelles, participant à une sous-représentation des femmes techniciennes ou à une masculinisation du métier. La recherche montre, en outre, que le travail de la technicienne est sous-valorisé au sein du microcosme professionnel ou du champ médiatique et hyper valorisé par la société extra-journalistique. Dans l’imaginaire du monde intra-médiatique qui est aussi celui des techniciens, la capacité de la femme à exercer des métiers techniques est relativisée ou réfutée. Mais, lorsque les femmes s’illustrent par le travail, la combattivité, l’affirmation de soi, elles sont représentées par les hommes comme des « hommes » donnant à voir une forme d’égalisation des rapports professionnels entre les techniciens et les techniciennes. L’article révèle, par ailleurs, des formes de résistances, de la part des femmes techniciennes, à cette dévalorisation professionnelle. A contrario, les encouragements et les félicitations qu’elles reçoivent du monde non-journalistique représentent pour elles des sources d’inspiration, d’affirmation de soi et d’engagement plus prononcé dans le métier. Enfin, l’article montre que, dans les métiers techniques, le progrès technologique est source de rupture générationnelle féminine. *** EN. This paper analyzes the interrelationships between gender and technology (based on qualitative research of public-funded media in Burkina Faso in 2019) and confirms that the constitution and representation of technical professions are rooted in a gender-based social organization. On the one hand, the relationship between journalists and technicians of both sexes are defined and built around the notions of a “center” represented by journalists (considered the most important aspect of the media structure), and a “periphery” incarnated by technicians (considered supporting agents of journalists). The rivalry for social and professional recognition between the two groups escalates when journalists proclaim themselves technicians, claiming to be able to exercise technical professions thanks to the ease offered by digital technology. On the other hand, gender stereotypes characterize professional relationships, contributing to an under-representation of women technicians and to a masculinization of the profession. The research shows, moreover, that the work of the female technician is undervalued within the professional microcosm and in the media field and overvalued by extra-journalistic society. In the imaginary of the realm of intra-media, which is also that of technicians, women's ability to exercise technical professions is relativized or denied. But, when women distinguish themselves through work, combativeness or assertiveness, they are represented by men as “men” as a way of equalizing professional relationships between male technicians and female technicians. This paper also reveals forms of resistance on the part of female technicians to this professional devaluation. On the other hand, the encouragement and congratulations they receive from the non-journalistic world represent sources of inspiration, self-assertion and a clearer commitment to the profession. Finally, the article shows that, in the technical professions, technological progress is a source of female generational rupture. *** PT. Com base em uma pesquisa qualitativa realizada na mídia pública em Burkina Faso em 2019, este artigo analisa as inter-relações entre gênero e tecnologia e apóia o postulado de que as profissões técnicas são construídas ou representadas em torno de uma organização social de gênero. Por um lado, as relações entre jornalistas e técnicos de ambos os sexos são disputadas e construídas em torno das noções de “centro” representadas pelos jornalistas, vistos como a instância mais importante, e de “periferia” encarnadas pelos técnicos, considerados agentes de apoio de jornalistas. Essas rivalidades por reconhecimento social e profissional entre os dois grupos profissionais se acentuam ainda mais quando jornalistas se proclamam técnicos, afirmando poder exercer profissões técnicas graças às facilidades oferecidas pela tecnologia digital. Por outro lado, os estereótipos de gênero caracterizam as relações profissionais, contribuindo para uma sub-representação das técnicas mulheres ou para uma masculinização da profissão. A pesquisa mostra, além disso, que o trabalho da mulher técnica é subvalorizado dentro do microcosmo profissional ou do campo da mídia e hipervalorizado pela sociedade extrajornalística. No imaginário do mundo intra-midiático, que é também o dos técnicos, a capacidade das mulheres de exercer profissões técnicas é relativizada ou refutada. Mas, quando as mulheres se distinguem por meio do trabalho, da combatividade, da assertividade, são representadas pelos homens como "homens", mostrando uma forma de equalização das relações profissionais entre técnicos e técnicas. O artigo também revela formas de resistência, por parte das técnicas, a essa desvalorização profissional. Por outro lado, o incentivo e as felicitações que recebem do mundo não jornalístico representam para elas fontes de inspiração, autoafirmação e compromisso mais nítido com a profissão. Por fim, o artigo mostra que, nas profissões técnicas, o progresso tecnológico é uma fonte de ruptura geracional feminina. ***
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Hebert, Yvonne. "Représentation de la Femme en Tant qu’Objet et Agent de Recherche." Encounters in Theory and History of Education 2 (July 6, 2008). http://dx.doi.org/10.24908/eoe-ese-rse.v2i0.1739.

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Abstract:
The representation of women in research and as researcher has greatly evolved according to our analysis. We trace four generations of representations, from a long pre-stage to modernist times, followed by shifting paradigms, and finally the current stage of finding new ground focusing on integration, collectivity and centering. For each generation, relevant methodological issues are discussed, with respect to the study of immigration in a Canadian context woven of antecedents situated in studies of ethnicity and culture.
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Hébert, Yvonne. "Représentation de la Femme en Tant qu’Objet et Agent de Recherche." Encounters/Encuentros/Rencontres on Education, 2001. http://dx.doi.org/10.15572/enco2001.08.

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Bergamaschi, Alessandro, Laura Schuft, Thierry Long, Valérie Morales, and Bernard Massiera. "Conception participative d’un parc naturel et représentation optimiste du territoire protégé." Téoros 37, no. 1 (February 1, 2018). http://dx.doi.org/10.7202/1046294ar.

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Abstract:
Bien que l’histoire des parcs naturels soit souvent marquée par une opposition d’intérêts entre institutions de gestion et populations locales, l’intensité des conflits varie selon les époques et les territoires. Cet article s’intéresse à la manière dont les populations locales, les professionnels des sports de nature et les agents d’un parc – le Parco naturale Alpi Marittime situé dans les Alpes du Sud de l’Italie – appréhendent la présence de ce territoire naturel protégé. Au moyen d’une étude de documents et d’entretiens, nous analysons les relations entre ces groupes d’acteurs ainsi que leurs représentations du parc. Les résultats suggèrent que l’origine endogène du projet de l’aire protégée permet le développement de représentations positives vis-à-vis du parc, qui se pose en tant qu’acteur clé du développement socioéconomique local grâce à la diffusion des sports de nature.
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Langlois, Ganaele M. "Networks and Layers: Technocultural Encodings of the World Wide Web." Canadian Journal of Communication 30, no. 4 (January 10, 2006). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2005v30n4a1636.

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Abstract:
Abstract: This paper calls for a cultural analysis of the World Wide Web through a focus on the technical layers that shape the Web as a medium. Web technologies need to be acknowledged as not only shaped by social processes, but also deployed, through standardization and automation, as agents that render representation possible by following specific technocultural logics. Thus, the focus is on the relationship between hardware, software, and culture through an analysis of the layers of encoding that translate data into discourse, and vice versa. Résumé : Cet article appelle au développement d’une analyse culturelle du Web axée sur les couches technologiques qui transforment le Web en média. Les technologies Web ne doivent pas seulement être reconnues comme étant façonnées par des processus sociaux, mais aussi comme étant déployées, au travers de phénomènes de standardisation et d’automatisation, comme agents qui rendent toute représentation possible en suivant des logiques technoculturelles spécifiques. Ainsi, la priorité est donnée aux relations entre le matériel informatique, les logiciels et les processus culturels au travers d’une analyse des couches de codage qui traduisent les données informatiques en discours, et vice-versa.
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Monterrubio, Carlos, and Melvin Bermúdez. "Les impacts du tourisme sur l’artisanat local au Costa Rica." Tourisme en Amérique latine 33, no. 2 (December 25, 2015). http://dx.doi.org/10.7202/1042432ar.

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Abstract:
Le tourisme est un agent important de transformation des manifestations et des productions culturelles locales. Dans le cas de l’artisanat, qui établit une relation entre l’espace, les gens et les modes de vie traditionnels, la consommation touristique peut conduire à une marchandisation de la culture. Cette marchandisation a tendance à imposer des changements dans la forme, les matières premières, les techniques de production, les outils du métier et aussi dans le sens et la valeur de la culture locale. Toutefois, très peu d’études empiriques ont été réalisées dans l’objectif de définir plus précisément les impacts du tourisme dans le contexte culturel latino-américain. Dans une perspective anthropologique, notre recherche visait à identifier ces changements dans une production artisanale, en lien avec sa marchandisation dans le tourisme. Pour ce faire, nous avons analysé des pièces d’artisanat indigène du sud du Costa Rica, notamment le « masque Boruca ». Des entretiens approfondis ont révélé que les masques et les métiers traditionnels ont été modifiés du fait de leur incorporation dans la consommation touristique ; cette modification est principalement fondée sur l’agrégation d’éléments décoratifs et représentatifs de la biodiversité du Costa Rica, importants pour les touristes mais inexistants dans la tradition d’origine. Cependant, les artisans fabriquent aussi des masques traditionnellement développés pour leurs propres intérêts culturels. Cela suggère que la transformation de la culture n’est pas nécessairement le résultat d’un intérêt unidirectionnel du tourisme, mais plutôt une stratégie de survie économique et culturelle.
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Togola, OB, Y. Ballayira, B. Traoré, Ken Kayembé, O. Sangho, H. N'Diaye, S. Ouattara, and H. Yacouyé. "Évaluation surveillance de la rougeole, CSCom Central de Tominian, 2009 à 2018." Mali Santé Publique, December 31, 2019, 46–50. http://dx.doi.org/10.53318/msp.v9i02.1506.

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Abstract:
Introduction : Au plan mondial, le nombre de cas de rougeole a augmenté de 300% lors des trois premiers mois de 2019 comparativement à la même période pour 2018. Les faibles couvertures vaccinales de l'aire de santé de Tominian Central, la notification de cas suspects par le district en 2018 et les récentes épidémies de rougeole survenue dans la région constituent une préoccupation sanitaire locale. Cette étude a pour but d'évaluer le système de surveillance de la rougeole de l'aire de santé de Tominian Central. Méthodes : Nous avons conduit une étude transversale utilisant les données de surveillance de la rougeole de 2009 à 2018 de l'aire de santé de Tominian Central. Nous avons appréciés les attributs d'organisation et de fonctionnement, utilité, sensibilité, réactivité, simplicité, sensibilité, représentativité et la qualité des données. Les agents chargés de la surveillance de la rougeole ont été interviewés. Résultats : À l'exception du cabinet médical, il existait un système de rapportage des données de la surveillance de la rougeole et la preuve de leurs transmissions au niveau supérieur est vérifiable. Le personnel du CSCom et du cabinet médical chargé de la notification n'ont réalisée aucune action de santé publique dans la surveillance de la rougeole. Un seul cas suspect de rougeole a été notifié par le Centre de santé de référence. Conclusion : Le système de surveillance de la rougeole de Tominian Central apparaît comme étant fonctionnel, moins utile, moins sensible, moins représentatif, moins réactif. Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour le dynamiser.
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Ashley, Susan L. T. "Heritage Institutions, Resistance, and Praxis." Canadian Journal of Communication 31, no. 3 (October 23, 2006). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2006v31n3a1746.

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Abstract: Heritage institutions traditionally function as subtle hegemonic devices for the production and public representation of knowledge, meaning, and belonging. This article looks at the role of public intellectuals called heritage interpreters who work at heritage institutions as agents of knowledge production. The concept of the public sphere is considered in relation to Gramsci’s ideas on hegemony, the intellectual, and praxis to offer an expanded view of communicative production at heritage institutions. The article explores the interpreter’s role resisting ideological hegemony and commodification, and in creating spaces and conversations for alternative imaginings of and struggle toward public knowledge and radical pedagogy. Résumé : Les institutions patrimoniales ont traditionnellement fonctionné comme de subtils appareils hégémoniques en ce qui concerne la production et la représentation publique du savoir, de la signification et de l’appartenance. Cet article observe le rôle d’intellectuels publics qui travaillent dans les institutions patrimoniales — les interprètes patrimoniaux — en tant qu’agents de production du savoir. L’article considère le concept de « sphère publique » par rapport aux idées de Gramsci sur l’hégémonie, l’intellectuel et la praxis afin d’offrir une perspective plus vaste sur la production communicationnelle des institutions patrimoniales. L’article explore le type de résistance de l’interprète face à l’hégémonie idéologique et à la marchandisation, ainsi que le rôle joué par celui-ci dans la création d’espaces et de dialogues qui favorisent des notions alternatives de savoir public et de pédagogie radicale.
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Mulat, Lucile. "« En magie, demander c’est obtenir »." Nouvelle Revue Synergies Canada, no. 12 (February 8, 2020). http://dx.doi.org/10.21083/nrsc.v0i12.5096.

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Dans son dernier roman, Les Sorcières de la République, Chloé Delaume imagine une société où, devenues sorcières après que les déesses de l’Olympe les ont dotées de pouvoirs magiques, les femmes renversent le gouvernement français jugé trop oppressif pour celles-ci et imposent un nouveau régime politique. Si l’intrigue paraît fantasque, le réinvestissement de la figure de la sorcière, incantatrice et jeteuse de sorts, permet de mettre en avant l’idée d’un pouvoir d’action résidant fondamentalement dans la parole. Cet article se propose d’analyser comment cette agentivité discusive se construit précisément dans le texte en observant la parole de la sorcière, de la représentation de son émettrice à l’espace dans lequel sa voix résonne. Mots-clés : sorcière, agentivité, pouvoir, parole, Delaume Références Austin, John L. How to Do Things with Words. Oxford University Press, 1962. Bras-Chopard (Le), Armelle. Les Putains du Diable : Le procès en sorcellerie des femmes. Plon, 2006. Bechtel, Guy, Les quatre femmes de Dieu : La putain, la sorcière, la sainte & Bécassine. Plon, 2000. Butler, Judith. Excitable Speech: A Politics of the Performative. Routledge, 1997. ---. Gender Trouble: Feminism and the Subversion of Identity. Routledge, 1990. Delaume, Chloé. Les Sorcières de la République. Seuil, 2016. ---. Mes biens chères sœurs. Seuil, 2019. Despentes, Virginie. King Kong théorie. Grasset & Fasquelle, « Le livre de poche », 2007. Federici, Silvia, Caliban et la Sorcière : femmes, corps et accumulation primitive. Traduit par le collectif Senonevero, Entremonde/Senonevero, 2014. Gardiner, Judith Kegan, éditrice. Provoking Agents: Gender and Agency in Theory and Practice. University of Illinois Press, 1995. Havercroft, Barbara. « Quand écrire, c'est agir : stratégies narratives d'agentivité féministe dans Jounal pour mémoire de France Théoret. » Dalhousie French Studies, vol. 47, Summer 1999, pp. 93-113. Hekman, Susan. “Subjects and Agents: The question for Feminism.” Provoking Agents: Gender and Agency in Theory and Practice, édité par Judith Kegan Gardiner, University of Illinois Press, 1995, pp. 94-207. Michelet, Jules. La Sorcière. 1862. M. Didier, 1952-56. Rose, Gillian. Feminism & Geography: The Limits of Geographical Knowledge. Polity Press, 1993.
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Pollock, Katina. "Policy as Outcome: Inequities Generated from Unintended Policy Outcomes." Comparative and International Education 35, no. 2 (December 1, 2006). http://dx.doi.org/10.5206/cie-eci.v35i2.9079.

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Abstract:
Intended and unintended outcomes of economic, political, and educational policy can create employment arrangements and work environments that limit opportunities for career advancement, professional development, and employment equity for certain groups of teachers. This paper, written from a critical lens, attempts to demonstrate how national and local policy outcomes in England have negatively impacted some educators who worked for Teacher Recruitment Agencies (TRAs) in the 1990s. In conclusion, the collective impact of policy outcomes for recruitment agency teachers has resulted in: a lack of control over workplace environment in schools that require extensive supports, financial arrangements that result in limited pay, no benefits, government legislation which results in poor union representation and limited legal recourse, and agency policies which discourage stability and commitment. Les résultats intentionnés ou non-intentionnés des politiques sur l’économie, la politique soi-même ou l’enseignement peuvent créer des arrangements d’emploi et des milieux de travail qui limitent les possibilités d’avancement pour certains groupes d’enseignant(e)s dans leurs carrières, de développement professionnel, et d’ égalité dans leurs emplois. Cet article, écrit sous une optique critique, essaie de démontrer comment les résultats de la politique nationale et locale en Angleterre ont une influence négative sur quelques éducateurs and éducatrices qui travaillaient pour les agences de recrutement des enseignants (TRA) pendant les années 1990-1999. En conclusion, l’effet collectif des résultats de ces politiques des agents de recrutement des enseignants a contribué à: un manque de contrôle des milieux de travail dans les écoles qui exigent un soutien extensif, des arrangements financiers qui aboutissent aux salaires limités, sans bénéfice, une législation gouvernementale qui introduit une pauvre représentation syndicale et des limitations aux recours légaux, et enfin des politiques des agences qui encouragent ni stabilité, ni engagement.
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Baines, Stephen Grant. "Antropologia e Políticas Indigenistas no Brasil, no Canadá e na Austrália: os desafios à prática antropológica em diversos contextos nacionais." Interethnic@ - Revista de Estudos em Relações Interétnicas 19, no. 1 (August 1, 2015). http://dx.doi.org/10.26512/interethnica.v19i1.15339.

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Politiques indigénistes au Brésil, au Canada et en Australie : les défis de la pratique anthropologique dans divers contextes nationauxStephen Grant Baines Cet article examine certains des défis rencontrés par l’ethnologie autochtone au Brésil, au Canada et en Australie au cours des dernières décennies, en mettant l’accent sur les situations où se produit le contact interethnique entre peuples autochtones et États nationaux et dans lesquelles l’anthropologue intervient au moyen de recherches politiquement engagées. La représentation des peuples autochtones dans les trois pays s’est renforcée depuis la consolidation des mouvements politiques autochtones à partir des années 1970, au moment où les grandes sociétés minières, forestières, d’élevages, agro-industrielles et hydroélectriques convoitaient les ressources naturelles sur les territoires autochtones. L’anthropologue travaille dans des contextes fortement politisés en collaboration avec des agents sociaux des communautés autochtones et de la société nationale, tant du gouvernement que des entreprises actives sur les territoires autochtones. Un des rôles joués par l’anthropologue consiste à interpréter les situations complexes d’interventions gouvernementales et de l’indigénisme entrepreneurial en analysant et en contextualisant les différentes opinions des intervenants sociaux qui y prennent part.Mots clés : anthropologie, politiques indigénistes, Brésil, Canada, Australie, contextes nationaux Anthropology and Indigenist Policies in Brazil, Canada, and Australia: The Challenges to Anthropological Practice in Different National ContextsStephen Grant Baines This article examines some of the challenges faced by social anthropology with Indigenous peoples in Brazil, in Canada and in Australia, in recent decades, focusing on situations of interethnic contact between Indigenous peoples and national States where the intervention of anthropologists takes place through politically engaged research. In all three countries, Indigenous political protagonism has become stronger since the consolidation of Indigenous political movements from the 1970s, at the same time in which giant mining companies, hydroelectric construction companies, timber, agricultural industries and cattle raising projects increasingly covet the natural resources on Indigenous Lands. The anthropologist Works in highly politicized situations in which s/he interacts with social agents both Indigenous and from the national society, both from the government and from companies which operate on Indigenous Lands. One of the roles played by the anthropologist is to interpret the complex situations of government and entrepreneurial indigenist interventions, analysing and contextualising the various opinions of the social agents who are involved.Keywords: anthropology, indigenist policies, Brazil, Canada, Australia, national contexts Las políticas indigenistas en Brasil, Canadá y Australia : Desafíos de la práctica antropológica en diversos contextos nacionalesStephen Grant Baines Este artículo examina algunos de los desafíos que enfrenta la etnología indígena en Brasil, Canadá y Australia en las últimas décadas, y se centra en situaciones de contacto interétnico entre los pueblos indígenas y los Estados nacionales, donde se produce la intervención antropólogica a través de la investigación políticamente comprometida. En los tres países, la actuación política indígena se fortaleció a partir de la consolidación de los movimientos políticos indígenas de la década de 1970, mientras que las grandes empresas mineras, de construcción hidroeléctrica, empresas de explotación forestal, agroindustria y ganadería codician los recursos naturales en los territorios indígenas. El antropólogo trabaja en situaciones muy politizadas en que interactúa con los agentes sociales indígenas y con los agentes de la sociedad nacional, tanto del gobierno como de las empresas que operan en los territorios indígenas. Una de las funciones desempeñadas por el antropólogo es interpretar situaciones complejas de intervención gobernamental y de indigenismo empresarial, en que el antropólogo analiza y contextualiza los diferentes puntos de vista de los otros actores sociales.Palabras clave : antropología, políticas indigenistas, Brasil, Canadá, Australia, contextos nacionales Antropologia e Políticas Indigenistas no Brasil, no Canadá e na Austrália: os desafios à prática antropológica em diversos contextos nacionaisStephen Grant Baines Este trabalho examina alguns dos desafios enfrentados pela etnologia indígena no Brasil, no Canadá e na Austrália, nas últimas décadas, focalizando situações de contato interétnico entre povos indígenas e Estados nacionais onde a intervenção do antropólogo ocorre por meio de pesquisas politicamente engajadas. Em todos os três países o protagonismo indígena fortaleceu-se desde a consolidação dos movimentos políticos indígenas a partir da década de 1970, ao mesmo tempo em que grandes empresas mineradoras, construtoras de hidrelétricas, madeireiras, agroindustriais e pecuárias cobiçam os recursos naturais em territórios indígenas. O antropólogo trabalha em situações altamente politizadas em que interage com agentes sociais indígenas e da sociedade nacional, tanto do governo quanto das empresas que atuam nos territórios indígenas. Um dos papéis desempenhado pelo antropólogo é de interpretar as situações complexas de intervenções governamentais e de indigenismo empresarial, analisando e contextualizando as opiniões diversas dos agentes sociais envolvidos.
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Poirier, Sylvie. "Ontologie." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.035.

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Au sein de la discipline anthropologique, ce n’est que récemment, mis à part le texte précurseur d’Irving Hallowell (1960), que le terme et le concept d’ontologie ont fait leur apparition et suscité un intérêt et des débats notables. Ceci a entrainé ce qu’il est maintenant convenu d’appeler le tournant ontologique, soit un déplacement des questions d’ordre épistémologique autour du savoir et des représentations vers celles de l’être et des théories de l’existence (Henare, Holbraad et Wastell 2007). Du point de vue de l’anthropologie, le concept d’ontologie se décline assurément au pluriel et fait référence aux théories de la réalité et de l’être-dans-le-monde. L’ontologie réfère ainsi à la nature de la réalité, à la nature des choses (êtres humains et non-humains, et objets) et à la nature de leurs relations (incluant leur existence, leur enchevêtrement et leur devenir communs) telles que conçues, vécues et mises en actes par les acteurs culturels / agents sociaux. Le premier pas vers le tournant ontologique aura été, d’une part, de retracer l’émergence et la prégnance des concepts de nature et de culture au sein de la pensée moderne et de démontrer, d’autre part, la non-universalité de ces concepts et de la division absolue (ou rupture ontologique) qu’opèrent les modernes entre la nature-objet et la culture-sujet. Ce dualisme quelque peu troublant, hérité des Lumières et au fondement de l’ontologie et de l’épistémologie modernistes, est aussi celui sur lequel s’est édifié le savoir anthropologique. Afin de penser autrement et au-delà de cette ontologie dualiste et de considérer sérieusement d’autres ontologies, il fallait en quelque sorte adopter une position résolument critique et réflexive et renouveler le langage anthropologique. Parmi les anthropologues contemporains ayant contribué de manière notable à un tel renouvellement et à repenser le mode de connaissance anthropologique, mentionnons : Bruno Latour (1991) et l’anthropologie symétrique ; Roy Wagner (2014/1975) et l’anthropologie inversée ; Tim Ingold (2000) et l’ontologie de l’habité ; Eduardo Viveiros de Castro (1998, 2009) et le multinaturalisme; Philippe Descola (2005) et l’identification de quatre modes ontologiques : le naturalisme; l’animisme; le totémisme et l’analogisme; Marilyn Strathern (1988, 1992) et la démonstration des dimensions relationnelles et dividuelles de la personne mélanésienne et donc de formes de subjectivité et de socialité non-modernes. En s’appuyant sur divers exemples ethnographiques, chacun de ces auteurs aura contribué à ébranler les présupposés au fondement de la pensée moderne occidentale et des savoirs anthropologiques que sont ceux d’une universalité naturelle et des césures ontologiques entre nature / culture, corps/esprit, objet/sujet, animalité/humanité, réalité matérielle / représentation mentale. En reconnaissant, avec Descola, que l’ontologie naturaliste des modernes est la chose du monde la moins bien partagée et en réinsérant le non-humain dans les mondes de la vie, les ontologies et les cosmologies non-modernes ont acquis, avec le tournant ontologique, une nouvelle légitimité et raison d’être, en leurs propres termes. L’anthropologie ontologique a ainsi ouvert des avenues conceptuelles et méthodologiques novatrices afin de considérer sérieusement et à leur juste valeur d’autres manières d’être humain, d’autres théories que des groupes humains ont élaborées afin de définir le réel, le déploiement du monde ainsi que les relations et les enchevêtrements entre l’humain et le non-humain, soit-il animal, végétal, minéral, ancestral, divin ou autre. Le tournant ontologique aura permis de renouveler notre appréhension de la différence, de l’altérité et de la multiplicité. Alors que le projet de l’anthropologie a surtout été de comprendre et de traduire la pluralité des visions du monde ou, exprimé autrement, de traduire la diversité culturelle sur fond d’universalité naturelle, le tournant ontologique nous invite plutôt à considérer la pluralité des mondes. La pratique de traduction s’en trouve transformée. En effet, il ne s’agit plus de produire de l’équivalence à partir de la différence mais de produire de la différence à partir de l’incommensurabilité (Chakrabarty 2009). Avec ce souci pour l’ontologie, ces autres théories de l’existence humaine et non-humaine, et de leur enchevêtrement, ces autres savoirs et expériences ne peuvent plus être simplement « neutraliser », voire délégitimer, en les conceptualisant, par exemple, en tant que « croyances », mais nous invitent plutôt à repenser les concepts au fondement des sciences sociales et humaines, et des théories anthropologiques, comme ceux de personne (humaine et non-humaine), d’échange, de pouvoir, d’agencéité ou de travail (Nadasdy 2007). L'ontologie devient en quelque sorte un outil heuristique pour penser autrement (Blaser 2013: 5). Le concept d’ontologie ne rend pas désuet celui de culture, non plus qu’il ne peut se substituer à celui-ci (Venkatesan 2010). Il vient plutôt l’enrichir en offrant à la pensée anthropologique des pistes supplémentaires pour la traduction et la compréhension non seulement du « point de vue de l’indigène » et de son univers de sens et de pratiques, mais aussi des principes ontologiques sur lesquels prend appui un tel point de vue et lesquels orientent et signifient l’expérience de l’être-dans-le-monde. En outre, les ontologies ne sont pas seulement théoriques et métaphysiques, mais portent avec elles des implications pratiques, politiques, éthiques, esthétiques et phénoménologiques réelles. Les ontologies sont performées (Blaser 2013: 7). Traduire ce que l’Autre dit de son monde et en reconnaitre la validité et la valeur de véracité nécessitent de la part de l’ethnographe une position résolument réflexive et intersubjective. L’anthropologie ontologique apporte également un nouvel éclairage sur les processus complexes de continuité et de transformation sociales et culturelles dans des contextes coloniaux, néocoloniaux et postcoloniaux de rencontre et de coexistence. Les dynamiques de coexistence entre les mondes culturels, d’autant plus lorsque celles-ci s’échafaudent au sein de rapports de pouvoir inégaux, sont truffées d’obstacles, d’incompréhensions, de conflits et de violence d’ordre ontologique (Clammer, Poirier et Schwimmer 2004, Poirier 2013, Blaser 2013). L’ontologie politique s’intéresse quant à elle aux relations dialectiques et dialogiques qui se jouent et se négocient entre les mondes, dans l’expression des politiques de la différence. Le tournant ontologique peut être appréhendé comme un symptôme des crises actuelles: crise de la modernité et de ses récits hégémoniques; crise environnementale; crise de l'altérité. Face au biais eurocentrique et à l’universalisme cannibale de la modernité occidentale qui tendent à gommer et à normaliser les différences ontologiques et culturelles, face à la dynamique mondiale actuelle où l’intolérance et la domination de la pensée, des concepts, des valeurs et des institutions de l’Occident semblent s’imposer un peu plus à chaque jour, face aux dérives et aux excès du néo-libéralisme où le marché devient l’étalon de mesure de toutes les activités et valeurs sociales et culturelles, nous assistons en quelque sorte à une crise de la différence et de l’altérité. Le renouvellement conceptuel et méthodologique que propose le tournant ontologique répond, à certains égards, à cette crise en faisant valoir d’autres potentialités et devenirs relationnels. En réponse à la crise environnementale, les questionnements d’ordre ontologique auront également permis une ouverture vers une anthropologie au-delà de l’humain, une anthropologie qui ne soit plus exclusivement anthropocentrique mais inclusive de la vaste gamme des actants/existants non-humains (êtres et objets) ainsi que des potentialités multiples que recèlent les rapports et les enchevêtrements avec et entre ceux-ci (Kohn 2013, Latour 1999). Les Science and Technology Studies (STS) contribuent aussi largement au tournant ontologique (Woolgar et Lezaun 2013). Approcher l’altérité avec un accent sur la dimension ontologique invite à débusquer l’impensé de notre pensée. L’anthropologie, comme le fait remarquer Viveiros de Castro, n’est-elle pas en cela une théorie et une pratique de décolonisation permanente ? Ou encore, comme le souligne ce même auteur, bien que nous ne pouvons penser comme l’Autre, nous pouvons à tout le moins penser avec eux et imaginer ensemble et de manière créatrice les conditions qui permettraient la coexistence de mondes multiples au sein d'un devenir commun.
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Pensieroso, Luca, and Michel De Vroey. "Focus 25 - juin 2020." Regards économiques, July 16, 2020. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2020.06.04.01.

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Abstract:
En décembre 2019, les membres de Rethinking Economics Belgium (dorénavant REB) ont diffusé un rapport intitulé “Dix ans après la crise, faut-il changer la formation des futurs économistes ?”. Ce rapport présente les résultats d’une enquête statistique réalisée auprès d’un échantillon d’étudiants bacheliers en sciences économiques en Fédération Wallonie-Bruxelles entre 2016 et 2017. Ses auteurs y déplorent que l’enseignement des sciences économiques est presque exclusivement centré sur l'approche néoclassique alors que celle-ci, selon eux, souffre d'un biais en faveur de l'idéologie néolibérale. Stigmatisant cette situation comme un manque de pluralisme, le rapport avance un certain nombre de propositions de réforme de l’enseignement et de la recherche en économie. Nous accueillons ce rapport comme une belle opportunité de disputatio et c'est dans cet esprit que notre note a été écrite. Bien que selon nous le rapport comporte plusieurs défauts méthodologiques, notre intention dans cette note est de nous limiter à l’essentiel en proposant une interprétation différente du phénomène que les auteurs du rapport appellent la «domination de la théorie néoclassique» et en défendant l’idée que la question du pluralisme en économie gagne à être abordée d’une manière différente. Une domination néoclassique ? L’approche néoclassique est un courant de la pensée économique qui vit le jour dans le dernier quart du 19ème siècle. Ses piliers sont la notion d'équilibre et la théorie subjective de la valeur, enracinée dans une perspective d'individualisme méthodologique et fondée sur les concepts d’utilité marginale et de productivité marginale*. Les auteurs du document de REB rattachent sa “domination” dans l’enseignement au fait qu’elle existe “quasiment sans partage” dans la recherche. En d’autres termes, elle y occupe le statut de “mainstream”. La notion de mainstream se rencontre fréquemment dans la littérature économique – ainsi que dans le rapport de REB – mais elle est souvent définie d’une manière vague. Dans un article récent (De Vroey et Pensieroso 2020), nous avançons la thèse que cette notion n’est intéressante que si on lui donne un fondement méthodologique au lieu de se contenter de la rattacher à une simple prépondérance statistique. Dans cette vue, une situation de mainstream n’existe que si un consensus s’établit sur des critères méthodologiques considérés comme des sine qua non pour une bonne pratique scientifique. Dans notre article, nous montrons que trois types de situations se sont succédés au cours du 20ème siècle. La première est un état d’absence de mainstream. Elle a perduré jusque dans les années 1980. Ces dernières ont vu l’émergence d’un mainstream en économie théorique, qu’il s’agisse de travaux de pure théorie ou de travaux combinant théorie et mesure empirique. C’est la seconde situation. Elle a émergé à la croisée de deux évolutions distinctes. La première est l’extension à différents champs de l’économie de trois principes méthodologiques déjà en vigueur en théorie des jeux et en microéconomie: (i) le rôle-pivot donné au concept d’équilibre, (ii) la modélisation mathématique et (iii) le caractère micro-fondé de l’analyse, à savoir l’exigence que les fonctions de demande et offre agrégées soient explicitement dérivées des règles de comportement optimisateur suivies par les agents économiques. Une telle extension s’est produite plus ou moins simultanément et d’une manière non-coordonnée dans différentes disciplines comme par exemple la macroéconomie et l’économe industrielle. A son origine, on trouve une insatisfaction quant aux principes méthodologiques en vigueur antérieurement. La seconde évolution est le phénomène général de certification qui a graduellement imprégné nos sociétés pour prendre son plein essor avec l’émergence de l’internet – l’attribution de brevets de qualité et la construction d’échelles appréciatives permettant de classer des objets ou des expériences diverses en fonction de leur excellence. Dans ce contexte, les revues scientifiques, en plus de leur rôle d’instrument de diffusion de la recherche, ont commencé à fonctionner comme organes de certification, séparant les articles respectant les standards méthodologiques de ceux qui ne les respectent pas et sont dès lors écartés. L’effet de cette double transformation se résume en quelques chiffres ayant trait au contenu des articles publiés dans les quatre principales revues économiques (American Economic Review, Econometrica, Journal of Political Economy et Quarterly Journal of Economics) dans les périodes 1970-1990 et 1990-2010. Alors que les articles respectant les trois choix méthodologiques précités représentaient 38 % du total des articles publiés en 1970, en 1990 ils en représentaient 67 % et en 2010 69 %. Nous interprétons ces chiffres comme offrant une indication claire de l’émergence d’un mainstream dans le champ théorique entre 1970 et 1990. Par contre durant cette période, aucun consensus méthodologique n’existait en ce qui concernait les travaux faisant une contribution exclusivement empirique, l’économie appliquée. Mais ce qui n’était pas vrai en 1990 l’est devenu au cours de la première décennie de ce siècle. La situation actuelle se caractérise par la montée en puissance de l’‘économie expérimentale’, ce terme étant entendu dans un sens large comme le commun dénominateur (i) des expériences comportementales de laboratoire, (ii) des randomized controlled trial et (iii) des ‘expériences naturelles’.** Le premier de ces courants résulte de l’adoption par un groupe d’économistes de protocoles expérimentaux propres aux psychologues cognitifs dans le but de justifier le remplacement de l’hypothèse de comportement optimisateur par des hypothèses plus réalistes. Le succès venant, cette démarche est maintenant connue sous le nom d’‘économie comportementale’. Le second découle de l’adoption par des économistes du développement de techniques expérimentales en usage en épidémiologie et centrées sur une confrontation entre groupe de traitement et de groupe de contrôle (cfr. Parienté 2016). Quant aux études d’expériences naturelles, elles consistent à exploiter «des situations où les forces de la nature ou des politiques étatiques semblent avoir conspiré pour produire un environnement proche de celui sur lequel les randomized trials se penchent» (Angrist and Krueger 2001 : 73). Les méthodes adoptées en économie expérimentale au sens large ont eu un impact majeur sur l’économie appliquée. Une nouvelle manière de la concevoir, marquant une triple rupture par rapport à l’économie appliquée traditionnelle, s’est dégagée. On y observe :i) Une émancipation à l’égard des impératifs méthodologiques imposés par les économètres théoriques. Le recours à des outils économétriques plus simples en est la conséquence (cfr. Angrist et Peschke 2017).ii) Une adhésion à la ‘révolution causale’ avec, comme corolaire, un résultat de rétrécissement de l’objet d’étude. L’explanandum est une question concrète et spécifique ayant souvent une incidence politique immédiate; l’explanans est une cause unique. A titre d’exemple, citons l’étude de Dal et Krueger (2002) visant à répondre la question, le fait d’être diplômé d’une université prestigieuse au minerval élevé plutôt que d’une université moins prestigieuse et moins chère génère-t-il une différence de revenu significative une vingtaine d’année après l’obtention du diplôme ?iii) Le recours à des instruments statistiques - telles que les variables instrumentales, la stratégie de double différence ou les discontinuités de régression - visant à éliminer les biais de sélection ou d’omissions et dont les règles de bon usage font l’objet d’un consensus à l’intérieur de la communauté des économistes appliqués. Le mainstream théorique se voit ainsi complété par un mainstream empirique fondé sur des règles méthodologiques régissant chacune de trois composantes de l’économie expérimentale. De nos jours, il y a donc deux manières d’appartenir au mainstream. La première résulte d’une définition méthodologique de ce qui est considéré être une bonne pratique théorique, la seconde d’une définition méthodologique de ce qui est considéré être une bonne pratique empirique. Notre analyse sur le débat ouvert par le rapport REB a deux retombées. En premier lieu, on peut se demander si mainstream et approche néoclassique coïncident. A strictement parler, cela n’est pas le cas. D’abord, la théorie des jeux est une composante du mainstream qui ne peut être identifiée à l’approche néoclassique. Ensuite, il y a des travaux néoclassiques qui se trouvent être exclus du mainstream - la théorie autrichienne, parce qu’elle n’adopte pas le langage mathématique, et les études néoclassiques qui n’adoptent pas la démarche de micro-fondements. Enfin, en 2010, la part du mainstream empirique dans le total des deux mainstreams représentait 22 %. Or, par définition, aucun des articles qui en font partie n’appartient à l’approche néoclassique. Le tableau contemporain est donc bien plus riche et varié que ce qui est dépeint dans le rapport REB. La seconde question qui se pose du fait de l’existence d’un mainstream en économie porte sur l’interprétation de cette réalité. Il est clair que les tenants des approches écartées se sentent frustrés d’être exclus du mainstream avec toutes les conséquences professionnelles qui en découlent. Ils auront donc tendance à voir cette situation comme une régression par rapport à une situation antérieure plus satisfaisante car marquée du sceau du pluralisme. Par contre, les économistes dont les travaux s’inscrivent à l’intérieur des critères définissant le mainstream peuvent avancer l’idée que l’unification de la discipline autour de critères méthodologiques clairs et nets est un signe de progrès. En conséquence, la question de savoir si l’existence d’un mainstream est une régression ou la marque d’un progrès ne peut recevoir de réponse univoque. Une absence de pluralisme ? Trois stratégies s’offrent aux tenants de choix méthodologiques exclus du mainstream. La première (et la plus intéressante à nos yeux) est de centrer leur énergie sur le développement de leur paradigme préféré, comme si de rien n’était, dans le but d’en démontrer la fécondité explicative. La seconde vise à convaincre les tenants du mainstream que les choix de base sur lesquels ils reposent sont inadéquats. A notre avis, les chances de succès de cette seconde stratégie sont minimes si, comme nous le pensons, les révolutions théoriques trouvent en général leurs origines dans des faiblesses mises en avant par une critique interne. La troisième consiste à affirmer que l’existence même d’un mainstream est condamnable parce qu’il s’agit d’un manque de pluralisme. Comme ce point de vue occupe une place centrale dans le document REB, il mérite d’être passé au crible. A nos yeux, la justification qui en est donnée n’est pas convaincante. Le fait que l’exigence de pluralisme est d’une importance primordiale dans le domaine de la démocratie politique et de l’information n’implique pas que ceci soit aussi le cas pour la connaissance scientifique. Comme nous l’avons déjà évoqué plus haut, une unification paradigmatique peut être interprétée comme une marque de progrès. Il reste qu’en économie, peut-être plus que dans d’autres sciences, la question du pluralisme doit être posée. Mais, à nos yeux, elle doit l’être dans d’autres termes. Depuis Adam Smith jusqu’à nos jours, les économistes ont débattu de la meilleure manière d’organiser la société dans sa dimension économique. L’objet d’étude de la science économique est donc éminemment politique. D’ailleurs, les travaux économiques débouchent souvent, sinon toujours, sur des conclusions de politique économique. L’enjeu sous-jacent porte sur le rôle respectif de l’Etat et des forces de marchés dans le fonctionnement de l’économie. Schématiquement, trois visions du capitalisme sont en présence : une vision pleinement libérale (le laissez faire d’Hayek ou de Friedman), une vision marxiste et une vision que l’on peut qualifier de «libéralisme mitigé» ou de «libéralisme raisonné». Cette dernière, associée notamment au nom de Keynes, consiste en une défense de l’économie de marché allant de pair avec la réalisation qu’elle peut rencontrer des échecs de fonctionnement auxquels seules des interventions étatiques sont à même de remédier. L’accusation de manque de pluralisme serait pertinente s’il s’avérait que le mainstream théorique, tel que nous l’avons cerné dans la section précédente, est intrinsèquement partisan d’une seule vision, le plein libéralisme par exemple. Dans un article, publié dans les Regards Économiques en 2018, nous avons démontré que cela n’est pas le cas en nous centrant sur trois épisodes de l’histoire des théories économiques - une comparaison du cadre conceptuel de Marx et des économistes classiques, l’utilisation de la théorie walrasienne pour justifier le socialisme et les controverses entre keynésiens et monétaristes. Dans cette perspective, tant la théorie classique que la théorie néoclassique sont un langage qui peut être mis au service de visions du capitalisme différentes. L’existence d’un mainstream en économie n’est donc pas synonyme d’un manque de pluralisme en économie. * Cfr. De Vroey et Pensieroso (2018) pour plus de détails.** En témoignent les prix Nobel en économie décernés à D. Kahneman et V. Smith en 2002, à A. Roth en 2012, à R. Shiller en 2013, à R. Thaler en 2017 et à A. Banerjee, E. Duflo and M. Kremer en 2019. Références: Angrist, J. and A. Krueger (2001), “Instrumental Variables and the Search for Identification: From Supply and Demand to Natural Experiments.” Journal of Economic Perspectives. 15, No. 4 : 69-85. Angrist, J. and J-S. Pischke. 2009. Mostly Harmless Econometrics. An Empiricist's Companion. Princeton (N. J.) and Oxford, Princeton University Press. Dale, S. and Al Krueger. 2002. “Estimating the Payoff to Attending a More Selective College: An Application of Selection on Observables and Unobservables.” Quarterly Journal of Economics 117: 1491–1527. De Vroey M. et L. Pensieroso (2020), “Mainstream Economics. Its Rise and Evolution”, mimeo. De Vroey M. et L. Pensieroso (2018), “La question du pluralisme en économie. Une mise en perspective”, Regards Économiques, numéro 137. Parienté W. (2016), “Mesurer l'effet des politiques publiques : l'essor des évaluations aléatoires”, Regards Économiques, numéro 124. Rethinking Economics Belgium (2019), 10 ans après la crise : faut-il changer la formation des futur·e·s économistes ?
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Cortado, Thomas Jacques. "Maison." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.131.

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Abstract:
Le champ sémantique de la maison imprègne nos perceptions individuelles et collectives du monde comme peu d’autres. Il suffit de songer à la distinction très marquée entre house et home en anglais, si difficile à retranscrire dans nos langues latines, ou encore aux usages politiques de l’expression « chez nous » en français. Ce champ renvoie à des lieux souvent riches d’affects, de mémoires et de désirs, qui nous définissent en propre et orientent nos perceptions du temps et de l’espace. Ils font d’ailleurs la matière des poètes, peintres et autres artistes. À cet égard, lorsque nous perdons notre maison, nous ne nous retrouvons pas seulement privés d’un bien utile et échangeable, d’un « logement », nous voyons aussi s’effacer une partie de nous-mêmes et le centre à partir duquel s’organise notre existence quotidienne. En dépit de sa densité, les anthropologues ont d’abord rabattu le thème de la maison sur ceux de la famille et de la culture matérielle. Pour Lewis H. Morgan, la forme de l’espace domestique ne fait qu’épouser un certain type d’organisation familiale; elle en est, pour ainsi dire, le révélateur (1877). À la « hutte » des « sauvages » correspond donc la famille consanguine, qui autorise le mariage entre cousins, alors qu’à la « maison commune » des « barbares » correspond la famille patriarcale, autoritaire et polygame. Les « maisons unifamiliales » de l’Occident contemporain renvoient à la famille nucléaire, fondement de la « civilisation ». Quant aux anthropologues davantage intéressés par l’architecture et les artefacts domestiques, leurs analyses consistent souvent à expliquer leur genèse en accord avec une vision évolutionniste du progrès technique ou par des facteurs géographiques. On aurait pu s’attendre à ce que l’invention de l’ethnographie par Bronislaw Malinowski ouvre de nouvelles perspectives. Avec elle, c’est en effet un certain rapport à la maison qui se met à définir le métier d’anthropologue, celui-là même qu’exemplifie la célèbre représentation de ce dernier sous sa tente, immortalisée dans la première planche photographique des Argonautes du Pacifique occidental. Pour autant, la maison reste un objet secondaire par rapport à l’organisation de la vie familiale, le vrai principe de la société. Elle est avant tout le lieu où le couple choisit de résider après le mariage et ce choix se plie à certaines « règles », dont on peut assez facilement faire l’inventaire, grâce aux liens de filiation entre les membres du couple et les autres résidents (Murdock 1949). On parlera, par exemple, de résidence « matrilocale » quand le couple emménage chez les parents de l’épouse, « patrilocale » dans le cas inverse. Quant aux sociétés occidentales, où le couple forme habituellement un nouveau ménage, on parlera de résidence « néolocale ». La critique de ces règles permet, dans les années 1950 et 1960, d’étendre la réflexion sur la maison. Face aux difficultés concrètes que pose leur identification, Ward Goodenough suggère d’abandonner les taxinomies qui « n’existent que dans la tête des anthropologues » et de « déterminer quels sont, de fait, les choix résidentiels que les membres de la société étudiée peuvent faire au sein de leur milieu socioculturel particulier » (1956 : 29). Autrement dit, plutôt que de partir d’un inventaire théorique, il faut commencer par l’étude des catégories natives impliquées dans les choix résidentiels. La seconde critique est de Meyer Fortes, qui formule le concept de « groupe domestique », « unité qui contrôle et assure l’entretien de la maison (householding and housekeeping unit), organisée de façon à offrir à ses membres les ressources matérielles et culturelles nécessaires à leur conservation et à leur éducation » (1962 : 8). Le groupe domestique, à l’instar des organismes vivants, connaît un « cycle de développement ». En Europe du sud, par exemple, les enfants quittent le domicile parental lorsqu’ils se marient, mais y reviennent en cas de rupture conjugale ou de chômage prolongé ; âgés, les parents souvent cherchent à habiter près de leurs enfants. En conséquence, « les modèles de résidence sont la cristallisation, à un moment donné, d’un processus de développement » (Fortes 1962 : 5), et non l’application statique de règles abstraites. La maison n’est donc pas seulement le lieu où réside la famille, elle est nécessaire à l’accomplissement de tâches indispensables à la reproduction physique et morale des individus, telles que manger, dormir ou assurer l’éducation des nouvelles générations (Bender 1967). Cette conception du groupe domestique rejoint celle qu’avait formulée Frédéric Le Play un siècle auparavant : pour l’ingénieur français, il fallait placer la maison au centre de l’organisation familiale, par la défense de l’autorité paternelle et la transmission de la propriété à un héritier unique, de façon à garantir la stabilité de l’ordre social (1864). Elle exerce de fait une influence considérable sur les historiens de la famille, en particulier ceux du Cambridge Group for the History of Population and Social Structure, dirigé par Peter Laslett (1972), et sur les anthropologues (Netting, Wilk & Arnould 1984), notamment les marxistes (Sahlins 1976). En Amérique latine, de nombreuses enquêtes menées dans les années 1960 et 1970 mettent en évidence l’importance des réseaux d’entraide, attirant ainsi l’attention sur le rôle essentiel du voisinage (Lewis 1959, Lomnitz 1975). La recherche féministe explore quant à elle le caractère genré de la répartition des tâches au sein du groupe domestique, que recoupe souvent la distinction entre le public et le privé : à la « maîtresse de maison » en charge des tâches ménagères s’oppose le « chef de famille » qui apporte le pain quotidien (Yanagisako 1979). Un tel découpage contribue à invisibiliser le travail féminin (di Leonardo 1987). On remarquera néanmoins que la théorie du groupe domestique pense la maison à partir de fonctions établies par avance : ce sont elles qui orientent l’intérêt des anthropologues, plus que la maison en elle-même. C’est à Claude Lévi-Strauss que l’on doit la tentative la plus systématique de penser la maison comme un principe producteur de la société (1984 ; 2004). Celui-ci prend pour point de départ l’organisation sociale de l’aristocratie kwakiutl (Amérique du Nord), telle qu’elle avait été étudiée par Franz Boas : parce qu’elle présentait des traits à la fois matrilinéaires et patrilinéaires, parce qu’elle ne respectait pas toujours le principe d’exogamie, celle-ci défiait les théories classiques de la parenté. Lévi-Strauss propose de résoudre le problème en substituant le groupe d’unifiliation, tenu pour être au fondement des sociétés dites traditionnelles, par celui de « maison », au sens où l’on parlait de « maison noble » au Moyen Âge. La maison désigne ainsi une « personne morale détentrice d’un domaine, qui se perpétue par transmission de son nom, de sa fortune et de ses titres en ligne réelle ou fictive » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Plus que les règles de parenté, ce sont les « rapports de pouvoir » entre ces « personnes morales » qui déterminent les formes du mariage et de la filiation : celles-ci peuvent donc varier en accord avec les équilibres politiques. Lévi-Strauss va ensuite généraliser son analyse à un vaste ensemble de sociétés apparemment cognatiques, qu’il baptise « sociétés à maison ». Celles-ci se situeraient dans une phase intermédiaire de l’évolution historique, « dans un état de la structure où les intérêts politiques et économiques tend[ent] à envahir le champ social » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Très discuté par les spécialistes des sociétés concernées, ce modèle a eu la grande vertu de libérer l’imagination des anthropologues. Critiquant son évolutionnisme sous-jacent, Janet Carsten et Stephen Hugh-Jones (1995) proposent toutefois d’approfondir la démarche de Lévi-Strauss, en considérant la maison comme un véritable « fait social total ». L’architecture, par exemple, ne relève pas que d’une anthropologie des techniques : celle de la maison kabyle, analysée par Pierre Bourdieu, met en évidence un « microcosme organisé selon les mêmes oppositions et mêmes homologies qui ordonnent tout l’univers » (1972 : 71), un parallélisme que l’on retrouve dans de nombreux autres contextes socioculturels (Hamberger 2010). Fondamentalement, la maison relève d’une anthropologie du corps. Dans son enquête sur la parenté en Malaisie, Carsten souligne le rôle joué par la cuisine ou le foyer, en permettant la circulation des substances qui assurent la production et la reproduction des corps (alimentation, lait maternel, sang) et leur mise en relation, ce que Carsten appelle la « relationalité » (relatedness) (1995). Fait dynamique plutôt que statique, la maison nous met directement au contact des processus qui forment et reforment nos relations et notre personne : son étude permet donc de dépasser la critique culturaliste des travaux sur la parenté; elle nous montre la parenté en train de se faire. Il convient aussi de ne pas réduire la maison à ses murs : celle-ci le plus souvent existe au sein d’un réseau. Les enquêtes menées par Émile Lebris et ses collègues sur l’organisation de l’espace dans les villes d’Afrique francophone proposent ainsi le concept de « système résidentiel » pour désigner « un ensemble articulé de lieux de résidences (unités d’habitation) des membres d’une famille étendue ou élargie » (Le Bris 1985 : 25). Ils distinguent notamment entre les systèmes « centripètes », « de concentration en un même lieu d’un segment de lignage, d’une famille élargie ou composée » et les systèmes « centrifuges », de « segmentation d’un groupe familial dont les fragments s’installent en plusieurs unités résidentielles plus ou moins proches les unes des autres, mais qui tissent entre elles des liens étroits » (Le Bris 1985 : 25). Examinant les projets et réseaux que mobilise la construction d’une maison dans les quartiers noirs de la Bahia au Brésil, les circulations quotidiennes de personnes et d’objets entre unités domestiques ainsi que les rituels et fêtes de famille, Louis Marcelin en déduit lui aussi que la maison « n’est pas une entité isolée, repliée sur elle-même. La maison n’existe que dans le contexte d’un réseau d’unités domestiques. Elle est pensée et vécue en interrelation avec d’autres maisons qui participent à sa construction – au sens symbolique et concret. Elle fait partie d’une configuration » (Marcelin 1999 : 37). À la différence de Lebris, toutefois, Marcelin part des expériences individuelles et des catégories socioculturelles propres à la société étudiée : une « maison », c’est avant tout ce que les personnes identifient comme tel, et qui ne correspond pas nécessairement à l’image idéale que l’on se fait de cette dernière en Occident. « La configuration de maisons rend compte d’un espace aux frontières paradoxalement floues (pour l'observateur) et nettes (pour les agents) dans lequel se déroule un processus perpétuel de création et de recréation de liens (réseaux) de coopération et d'échange entre des entités autonomes (les maisons) » (Marcelin 1996 : 133). La découverte de ces configurations a ouvert un champ de recherche actuellement des plus dynamiques, « la nouvelle anthropologie de la maison » (Cortado à paraître). Cette « nouvelle anthropologie » montre notamment que les configurations de maisons ne sont pas l’apanage des pauvres, puisqu’elles organisent aussi le quotidien des élites, que ce soit dans les quartiers bourgeois de Porto au Portugal (Pina-Cabral 2014) ou ceux de Santiago au Chili (Araos 2016) – elles ne sont donc pas réductibles à de simples « stratégies de survie ». Quoiqu’elles se construisent souvent à l’échelle d’une parcelle ou d’un quartier (Cortado 2019), ces configurations peuvent très bien se déployer à un niveau transnational, comme c’est le cas au sein de la diaspora haïtienne (Handerson à paraître) ou parmi les noirs marrons qui habitent à la frontière entre la Guyane et le Suriname (Léobal 2019). Ces configurations prennent toutefois des formes très différentes, en accord avec les règles de filiation, bien sûr (Pina-Cabral 2014), mais aussi les pratiques religieuses (Dalmaso 2018), le droit à la propriété (Márquez 2014) ou l’organisation politique locale – la fidélité au chef, par exemple, est au fondement de ce que David Webster appelle les « vicinalités » (vicinality), ces regroupements de maisons qu’il a pu observer chez les Chopes au sud du Mozambique (Webster 2009). Des configurations surgissent même en l’absence de liens familiaux, sur la base de l’entraide locale, par exemple (Motta 2013). Enfin, il convient de souligner que de telles configurations ne sont pas, loin de là, harmonieuses, mais qu’elles sont généralement traversées de conflits plus ou moins ouverts. Dans la Bahia, les configurations de maisons, dit Marcelin, mettent en jeu une « structure de tension entre hiérarchie et autonomie, entre collectivisme et individualisme » (Marcelin 1999 : 38). En tant que « fait social total », dynamique et relationnel, l’anthropologie de la maison ne saurait pourtant se restreindre à celle de l’organisation familiale. L’étude des matérialités domestiques (architecture, mobilier, décoration) nous permet par exemple d’accéder aux dimensions esthétiques, narratives et politiques de grands processus historiques, que ce soit la formation de la classe moyenne en Occident (Miller 2001) ou la consolidation des bidonvilles dans le Sud global (Cavalcanti 2012). Elle nous invite à penser différents degrés de la maison, de la tente dans les camps de réfugiés ou de travailleurs immigrés à la maison en dur (Abourahme 2014, Guedes 2017), en passant par la maison mobile (Leivestad 2018) : pas tout à fait des maisons, ces formes d’habitat n’en continuent pas moins de se définir par rapport à une certaine « idée de la maison » (Douglas 1991). La maison relève aussi d’une anthropologie de la politique. En effet, la maison est une construction idéologique, l’objet de discours politiquement orientés qui visent, par exemple, à assoir l’autorité du père sur la famille (Sabbean 1990) ou à « moraliser » les classes laborieuses (Rabinow 1995). Elle est également la cible et le socle des nombreuses technologiques politiques qui organisent notre quotidien : la « gouvernementalisation » des sociétés contemporaines se confond en partie avec la pénétration du foyer par les appareils de pouvoir (Foucault 2004); la « pacification » des populations indigènes passe bien souvent par leur sédentarisation (Comaroff & Comaroff 1992). Enfin, la maison relève d’une anthropologie de l’économie. La production domestique constitue bien sûr un objet de première importance, qui bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt. Florence Weber et Sybille Gollac parlent ainsi de « maisonnée » pour désigner les collectifs de travail domestique fondés sur l’attachement à une maison – par exemple, un groupe de frères et sœurs qui s’occupent ensemble d’un parent âgé ou qui œuvrent à la préservation de la maison familiale (Weber 2002, Gollac 2003). Dans la tradition du substantialisme, d’autres anthropologues partent aujourd’hui de la maison pour analyser notre rapport concret à l’économie, la circulation des flux monétaires, par exemple, et ainsi critiquer les représentations dominantes, notamment celles qui conçoivent l’économie comme un champ autonome et séparé (Gudeman et Riviera 1990; Motta 2013) – il ne faut pas oublier que le grec oikonomia désignait à l’origine le bon gouvernement de la maison, une conception qui aujourd’hui encore organise les pratiques quotidiennes (De l’Estoile 2014). Cycles de vie, organisation du travail domestique, formes de domination, identités de genre, solidarités locales, rituels et cosmovisions, techniques et production du corps, circulation des objets et des personnes, droits de propriété, appropriations de l’espace, perceptions du temps, idéologies, technologies politiques, flux monétaires… Le thème de la maison s’avère d’une formidable richesse empirique et théorique, et par-là même une porte d’entrée privilégiée à de nombreuses questions qui préoccupent l’anthropologie contemporaine.
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