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Journal articles on the topic 'Agents de maîtrise'

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Gillet, A. "Les agents de maîtrise." Archives des Maladies Professionnelles et de l'Environnement 69, no. 2 (May 2008): 297–99. http://dx.doi.org/10.1016/j.admp.2008.03.027.

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2

Gillet, Anne. "La carrière des superviseurs1 comme mode d’adaptation aux transformations de leur travail." Revue multidisciplinaire sur l'emploi, le syndicalisme et le travail 4, no. 2 (May 28, 2009): 148–70. http://dx.doi.org/10.7202/037445ar.

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Abstract:
Sommaire Les contremaîtres-agents de maîtrise représentent un groupe professionnel de près de 600000 salariés au sein de la population active française. Cependant, ils ont rarement été analysés comme objet spécifique de recherche par les sociologues français ces quarante dernières années. Ces dernières années, les contremaîtres-agents de maîtrise ont été confrontés à de fortes évolutions dans leur travail. Nos recherches (Gillet, 2005) ont montré que les transformations actuelles du travail et des organisations touchent profondément les rôles et les compétences, les profils socioprofessionnels de ce personnel d’encadrement, mais aussi leurs identités dans le travail. Cet article porte sur l’analyse des « carrières » des contremaîtres-agents de maîtrise exerçant dans un secteur technique d’entreprise. Il analyse comment ce personnel saisit les opportunités de carrière (mobilité et/ou des promotions) offertes par la gestion des ressources humaines, pour retrouver une cohérence dans leurs identités au travail mises à mal par des évolutions fortes de leur travail. Les données empiriques ont été recueillies dans une grande entreprise publique de transports urbains (de 40000 salariés, dont 7500 agents de maîtrise). La carrière est en ce sens un processus dynamique permettant des adaptations aux transformations professionnelles demandées, et le maintien d’une cohérence identitaire au travail.
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3

Babei, Jean, and Gilles Paché. "Engagement de la direction générale et climat de travail." Revue Française de Gestion Industrielle 35, no. 1 (November 2, 2021): 7–23. http://dx.doi.org/10.53102/2021.35.01.863.

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Abstract:
L’activité de soins dans les hôpitaux génère d’importantes quantités de déchets, en général dangereux pour les personnels qui les manipulent, pour le public et pour l’environnement. L’article met en évidence deux leviers de la maîtrise des accidents liés à la rétro-logistique lors de la manipulation des déchets médicaux hospitaliers. Une étude a été conduite dans le contexte africain afin d’en apprécier l’impact. Les données ont été collectées auprès des principaux acteurs de la chaîne logistique d’évacuation des déchets (agents de surface assurant le tri et la collecte). Les résultats indiquent que le climat de travail a un effet significatif sur la maîtrise des accidents, mais aussi sur la relation entre l’engagement de la direction générale et la maîtrise des accidents.
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Gillet, Anne. "Les transformations socioprofessionnelles de l’encadrement de premier niveau : une comparaison France-Québec." Articles 65, no. 1 (April 13, 2010): 52–73. http://dx.doi.org/10.7202/039527ar.

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Abstract:
Nous comparons la fonction d’encadrement de premier niveau en France et au Québec. Nommés en France « agents de maîtrise » et « contremaîtres », ils sont, selon la terminologie québécoise, des superviseurs, des contremaîtres ou des gestionnaires de premier niveau, des first-line managers ou middle management en langue anglaise. Au premier niveau d’encadrement, ils exercent une responsabilité hiérarchique auprès des techniciens supérieurs et des opérateurs. Nous avons analysé cette fonction dans deux entreprises similaires de transports urbains de voyageurs (Paris, Montréal). Nous avons comparé son statut, ses rôles complexes de régulation, ses compétences, ses identités dans le travail et ses évolutions. Notre typologie des postures identitaires au travail des contremaîtres-agents de maîtrise en France s’applique en partie au Québec, soulignant donc l’hétérogénéité de ce groupe professionnel dans ces deux contextes nationaux.
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Viot, Catherine, and Grégory Bressolles. "Les agents virtuels intelligents." Décisions Marketing N° 65, no. 1 (January 1, 2012): 45–56. http://dx.doi.org/10.3917/dm.065.0045.

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Abstract:
Alors que les taux de conversion sur les sites marchands sont faibles, que l’expérience d’achat en ligne est souvent perçue comme manquant de chaleur humaine et que les services consommateurs croulent sous les demandes d’informations et les réclamations, une solution existe. Elle consiste à intégrer un Agent Virtuel Intelligent (AVI) aux autres canaux de la relation client. Un bilan critique de la performance des AVI est d’abord effectué. Ces agents présentent des qualités liées aux progrès technologiques mais restent cependant perfectibles. Compte tenu de ce bilan, les atouts des AVI en matière de relation client – notamment leur influence sur les réponses des consommateurs, leur rôle dans l’humanisation du site et l’amélioration de la qualité de service, leur intégration dans le dispositif multicanal et la maîtrise des coûts opérationnels de relation client – sont ensuite discutés .
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Chartier, Roger. "Problèmes d'autorité dans l'entreprise." Relations industrielles 9, no. 4 (February 21, 2014): 333–66. http://dx.doi.org/10.7202/1022811ar.

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Abstract:
Sommaire L'autorité dans l'entreprise est sous-jacente à toutes les discussions en relations du travail. L'auteur étudie certains aspects fondamentaux de l'autorité: nature, source, relations avec le concept de propriété. Ensuite, il envisage l'aspect pratique: qualité et rôle du chef, diffusion de l'autorité, rôle des agents de maîtrise, fait syndical.
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DUBEUF, B. "Réflexions sur le concept de qualité dans l’agro-alimentaire. L’exemple de la filière lait fromage dans les Alpes du Nord." INRAE Productions Animales 5, no. 2 (May 28, 1992): 91–101. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1992.5.2.4223.

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Abstract:
Le concept de qualité est soumis à des interprétations variées. La définition de la qualité des produits d’une filière n’est pas dictée uniquement par l’aval, mais résulte d’un processus complexe, dans lequel les relations entre agents sont déterminantes. La mise en place d’une politique de qualité nécessite une mobilisation collective à l’échelle d’une filière. Une démarche de modélisation est proposée pour construire des outils d’aide à la décision en matière de maîtrise de la qualité.
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Santelmann, Paul. "Les distorsions diplômes/qualifications : l'exemple des techniciens et agents de maîtrise de type industriel." Formation emploi 105, no. 1 (2009): 53. http://dx.doi.org/10.3917/form.105.0053.

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Santelmann, Paul. "Les distorsions diplômes/qualifications : l’exemple des techniciens et agents de maîtrise de type industriel." Formation emploi, no. 105 (March 1, 2009): 53–65. http://dx.doi.org/10.4000/formationemploi.1834.

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DUBOIS-BRISSONNET, Florence, Romain BRIANDET, and Marie-Noëlle BELLON-FONTAINE. "Agents chimiques ou naturels : des outils de maîtrise de la contamination microbiologique des surfaces." Bulletin de l'Académie vétérinaire de France, no. 1 (2006): 161. http://dx.doi.org/10.4267/2042/47828.

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Tripier, Pierre, Philippe Trouvé, and Philippe Trouve. "Les agents de maîtrise à l'épreuve de la modernisation industrielle: essai de sociologie d'un groupe industriel." Revue Française de Sociologie 40, no. 3 (July 1999): 598. http://dx.doi.org/10.2307/3322835.

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Certin, J. F. "Maîtrise des expositions aux agents chimiques dangereux. Optimisation des dispositifs d’assainissement de l’air des postes de travail." Annales de Pathologie 27 (November 2007): 94. http://dx.doi.org/10.1016/s0242-6498(07)92882-5.

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Decreuse, Bruno, and Pierre Granier. "Sur-éducation dans un modèle de chômage d’appariement." Recherches économiques de Louvain 66, no. 4 (2000): 391–414. http://dx.doi.org/10.1017/s0770451800008368.

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Abstract:
RésuméLa littérature récente sur l’articulation chômage-éducation a pour propriétés que l’effort éducatif (i) croît avec le taux de sortie du chômage et (ii) a des rendements croissants en raison d’une externalité positive. Le rôle de l’Etat consiste alors à inciter les agents à accroître l’intensité de leur formation pour réduire le taux de chômage et augmenter le flux de richesses produites. Ces propriétés contre intuitives sont liées au rôle de l’éducation qui consiste à accroître la productivité de ceux à qui elle est dispensée. Dans cet article, l’éducation est modélisée comme une durée et rend celui qui l’entreprend plus polyvalent au sens où maîtrise un plus grand nombre de technologies équiproductives. L’effort individuel décroît alors avec le taux de sortie du chômage et croît avec l’effort collectif en raison d’une externalité négative. Au niveau macroéconomique, la durée d’éducation privée est systématiquement trop élevée au regard d’une durée socialement optimale. La politique éducative de second rang consiste à réduire l’effort éducatif des agents lorsque le taux de chômage est « haut », et à l’augmenter lorsqu’il est « bas ».
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Lagrée, Anne-Claire, Clotilde Rouxel, Pierre Deshuillers, Henri-Jean Boulouis, and Nadia Haddad. "Thérapeutique des maladies des bovins transmissibles par les tiques et moyens de prévention." Le Nouveau Praticien Vétérinaire élevages & santé 12, no. 47 (2020): 39–44. http://dx.doi.org/10.1051/npvelsa/47039.

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Abstract:
En France, la tique Ixodes ricinus est connue pour transmettre des bactéries (Anaplasma spp., Borrelia burgdorferii sl et dans une moindre mesure Coxiella burnetii) et des hémoparasites (Babesia spp.) aux bovins. Certains de ces agents sont transmissibles à l’homme. Compte tenu de cette problématique de santé publique et/ou de l’impact économique de ces infections, des mesures de lutte adaptées s’avèrent nécessaires. Le traitement repose sur quelques molécules appartenant à deux classes thérapeutiques. Les antibiotiques les plus utilisés appartiennent à la famille des cyclines. Celles-ci sont utilisables aussi bien pour les bactéries citées que pour les Babesia. L’Imidocarbe, préconisé pour le traitement des babésioses, peut aussi être appliqué au traitement de certaines anaplasmoses. En l’absence de vaccin anti-agents infectieux, la prévention repose essentiellement sur l’antibioprévention utilisant les mêmes molécules que celles utilisées pour le traitement. La maîtrise de ces infections passe par des mesures visant à limiter le contact des bovins avec le vecteur, soit selon une approche écologique (distanciation spatiale ou temporelle, et dans l’avenir, vaccin anti-tiques), soit selon une approche chimique, dont l’impact environnemental est loin d’être négligeable.
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Salvat, Gilles. "Maîtrise des agents pathogènes dans la filière alimentaire et son environnement : exemple de Campylobacter dans la filière volaille." Bulletin de l'Académie Nationale de Médecine 196, no. 8 (November 2012): 1659–71. http://dx.doi.org/10.1016/s0001-4079(19)31691-7.

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Leppänen, Anneli. "Improving the Mastery of Work and the Development of the Work Process in Paper Production." Relations industrielles 56, no. 3 (October 22, 2002): 579–609. http://dx.doi.org/10.7202/000083ar.

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Abstract:
Résumé Les machines de fabrication du papier sont les plus grandes installations de production en continu au monde et la fabrication de la pâte, en tant que processus de travail, est particulièrement complexe. Le processus de fabrication du papier étant rapide, les conséquences des modifications apportées dans le premier temps de fabrication (partie humide de la machine), notamment au niveau de la concentration de la masse ou du réglage de la tête de la machine, n’apparaissent souvent que dans les paramètres de qualité du papier parvenus dans la « partie sèche » de la machine. Par conséquent, la fabrication du papier ne repose pas sur un ouvrier isolé, mais bien sur un groupe d’ouvriers. Tous ceux qui travaillent sur une machine et qui surveillent le processus au moyen des dispositifs informatiques du système de fonctionnement automatisé doivent émettre des hypothèses quant à l’état du processus et des actions à entreprendre. Ils doivent également communiquer aux autres membres du groupe leurs observations, leurs actions ou leurs décisions. Les retards sont fréquents et à l’occasion, il peut s’écouler plusieurs heures avant que les effets d’une modification dans les paramètres se manifestent. Les équipes doivent donc pouvoir compter sur des moyens efficaces pour se transmettre l’information et, conséquemment, avoir une même compréhension des concepts de la fabrication du papier. Les pratiques visant à créer et à améliorer les compétences professionnelles dans les moulins à papier ont beaucoup changé et plusieurs problèmes associés à des pratiques de formation inadéquates ont été constatés. Des programmes ont été élaborés dans le but de supporter l’amélioration de la maîtrise du processus de travail des ouvriers et de permettre le développement du processus de travail lui-même. Jusqu’à maintenant, la méthodologie a été appliquée sur environ 15 des 100 machines de fabrication du papier en Finlande. Les programmes de développement sont basés sur l’analyse des processus de production et du travail. L’analyse de ces processus nécessite la prise en compte des éléments de l’activité humaine au travail, des outils et de la division du travail. De plus, les modes d’action de l’équipe de travail dans différentes situations, la coopération des sujets à l’intérieur du processus de travail et des tâches y étant associées comme la maintenance ou le contrôle de la qualité sont également analysés. Pour y arriver, les chercheurs définissent des catégories ou identifient des questions clés en construisant des modèles. Ces catégories sont basées sur des analyses préliminaires du processus de travail de même que sur des entrevues et des observations avec le travailleur en activité. Lors de l’élaboration du programme, les participants doivent procéder à une analyse approfondie des processus de production et du travail. Les équipes doivent verbaliser et élaborer les différents modèles pouvant rendre compte de chacune des parties constituant le procédé de travail. Au cours de ce processus, les équipes apprennent à utiliser les connaissances disponibles dans le groupe. Les compétences et l’expertise du directeur de la production, de l’ingénieur des procédés de travail, des experts des procédés chimiques, des experts des systèmes de fonctionnement automatisé des opérations et des agents de marketing peuvent également être sollicitées. Quatre sessions de deux jours sont nécessaires pour élaborer le programme. Chaque session doit être tenue deux fois afin de permettre la participation des représentants de tous les quarts de travail de l’organisation. Les résultats des programmes de développement ont été évalués à plusieurs niveaux. La principale cible de ces programmes est d’améliorer la maîtrise conceptuelle du travail. Le premier niveau d’évaluation concerne l’apprentissage par la mesure de la maîtrise conceptuelle du travail et des perturbations possibles de même que le potentiel d’apprentissage que représentent les propositions de développement. Dans chaque programme de développement, plusieurs propositions de développement sont soulevées. Elles sont analysées en fonction des buts visés et du contenu du développement proposé. Les connexions entre la maîtrise objective et subjective du travail, à savoir l’évaluation que les ouvriers font de leur travail et le bien-être exprimé, et leur développement durant le programme ont aussi été étudiés. Ces connexions sont utilisées pour évaluer les conséquences du programme de développement sur les métacognitions traitant avec les facteurs des réactions subjectives, comme la satisfaction ou le stress au travail. Dans cet article, les résultats de deux études complémentaires concernant les programmes de développement sont abordés. Ils révèlent que la maîtrise conceptuelle du processus de fabrication du papier peut être considérablement améliorée à l’aide d’un programme de développement basé sur une analyse systématique et un modelage du processus de travail. Les résultats indiquent également que l’analyse du processus actuel de travail est un moyen adéquat pour favoriser son développement. En effet, dans chacune des études considérées, plus de cent propositions ont été formulées pour améliorer le processus de travail. Les propositions de développement portent autant sur le développement technique que sur la coopération entre les différents groupes de professionnels. Elles touchent donc le processus de travail en entier. De plus, elles représentent les besoins actuels de développement dans le processus de travail, en plus d’être des sources d’information importantes pour débuter des actions de développement. Les propositions de développement ont également été analysées du point de vue du potentiel d’apprentissage qu’elles représentent. La majorité des propositions visent essentiellement le développement du processus de production technique, c’est-à-dire une simple adaptation au contexte. De telles propositions représentent uniquement le niveau inférieur d’ap-prentissage. Cependant, les propositions visant à améliorer les modes d’action de l’équipe ou à augmenter la maîtrise cognitive du processus indiquent que les participants considèrent leur propre activité comme un objet de développement. Le besoin de comprendre le processus de travail et ses lois a clairement augmenté, démontrant ainsi une certaine augmentation de la motivation à travailler dans le nouveau contexte. Cette étude a également voulu vérifier si le bien-être au travail nécessite des caractéristiques de travail positives ainsi qu’une bonne maîtrise conceptuelle du processus de travail. Les rapports présumés ont émergé seulement à la suite du programme de développement. En effet, après le programme, un haut niveau de maîtrise des perturbations pouvant survenir en cours de production a été associé à la satisfaction. Dans l’analyse de régression, 72 % de la variance de la satisfaction au travail était expliquée par la maîtrise de ces perturbations de la production ainsi que par une évaluation positive du défi au travail et une attitude active face au développement du travail. Le programme de développement a semblé réorganiser les bases d’évaluation des sujets, spécialement en regard avec leurs qualifications actuelles et leurs évaluations subjectives. Les participants ont appris à évaluer les relations entre leurs propres compétences et les besoins découlant du processus de travail, indiquant ainsi que leur métacognitions du processus de travail se sont améliorées. L’émergence des connexions entre la maîtrise du processus de travail et la satisfaction suite au programme suggère que les qualifications professionnelles peuvent être une source de bien-être dans une organisation qui accorde de l’importance aux compétences et qui le démontre notamment par l’adoption continue du développement du processus de travail et de la maîtrise de ce processus en tant que caractéristique organisationnelle. Les résultats concernant les programmes de développement ou la formation au niveau organisationnel sont rares. La seconde étude considérée dans cet article se concentre sur les expériences de plusieurs fabricants de papier expérimentés devant maintenant travailler sur une nouvelle ligne de production compte tenu d’un déclin important de la productivité de la vieille ligne de production. Suite au programme, les ouvriers étant toujours affectés à la vieille ligne de production possédaient une maîtrise conceptuelle similaire à ceux qui ont été affectés à la nouvelle ligne de production et qui ont participé à une formation. De plus, la quantité et la qualité de la production sur la vieille ligne se sont grandement améliorée. De nos jours, la maîtrise du travail ou encore les connaissances reliées au travail sont considérées comme des préalables nécessaires au succès organisationnel. Les principes didactiques appliqués dans les programmes de développement sont devenus de plus en plus fréquents dans les pratiques de formation dans les écoles et dans les universités, mais elles sont encore rares dans les ateliers. L’application de ces principes devrait cependant supporter les organisations dans leur apprentissage par leurs propres activités.
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Ocqueteau1, Frédéric, and Benoît Dupont. "Gérer les risques dans l’entreprise vulnérable. Une comparaison franco-québécoise." Criminologie 46, no. 2 (December 13, 2013): 171–93. http://dx.doi.org/10.7202/1020992ar.

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Abstract:
Cet article est un essai de comparaison des résultats de deux enquêtes initialement conduites sans concertation à Paris et à Montréal sur un objet identique : la gestion de la sécurité-sûreté en entreprise à partir d’entretiens auprès de risk managers confrontés à des vulnérabilités, risques et menaces très diversifiés. L’approche française interroge plutôt compétences et rôles de ces agents d’encadrement à partir des cursus professionnels (privés, policiers, militaires) tandis que l’approche québécoise interroge plutôt la maîtrise et les effets de leurs réseaux relationnels. Le comparatif s’établit à partir des illustrations de deux régimes de sécurité : dans les structures hospitalières confrontées à des violences de plus en plus menaçantes et dans les aéroports vus comme des infrastructures critiques d’importance vitale. Une meilleure connaissance de l’identité de ces professionnels dédiés permet une approche plus juste de la pluralité des modalités du policing dans nos sociétés, une clé de lecture plus heureuse que celle du paradigme de la privatisation de la sécurité, dont la valeur heuristique est devenue moins crédible.
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MEDALE, F., and C. MICHEL. "Deuxième partie : Épidémiologie et modélisation des maladies infectieuses aquacoles." INRAE Productions Animales 20, no. 3 (September 7, 2007): 217. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2007.20.3.3458.

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Abstract:
Les moteurs de l'évolution des agents pathogènes, qu'il s'agisse des espèces sensibles, des vecteurs animaux ou des effets environnementaux incluant la pollution et le réchauffement climatique sont difficiles à appréhender. Il est donc important de générer des connaissances sur l’épidémiologie des maladies infectieuses aquacoles pour lesquelles il est difficile de contrôler le milieu d'élevage. Les connaissances épidémiologiques ainsi acquises peuvent alimenter des modèles dynamiques de transmission de ces maladies. Un premier article (Renault et al) présente les facteurs de risques d’apparition et d’émergence des maladies en aquaculture. Il souligne l’importance de générer des données pour améliorer la connaissance des facteurs d’épidémiologie descriptive impliqués dans l’apparition et la diffusion de maladies dues à des agents infectieux, en s’intéressant notamment aux interactions entre l’hôte, l’agent pathogène et l’environnement. Dans ce cadre, le développement d’études portant sur les effets de polluants et de facteurs physico-chimiques liés aux changements globaux chez différentes espèces d’intérêt aquacole est considéré comme une priorité. Un second article (Thébault et al) décrit l’intérêt potentiel de la modélisation pour l’étude de maladies infectieuses chez les poissons et les mollusques. La formulation précise des questions posées par une maladie infectieuse ouvre la voie à des formes de modélisation dynamique intégrant les caractéristiques de population de l'agent pathogène et les effets des actions de maîtrise éventuellement mises en œuvre. Parmi les retombées utiles de la modélisation, figurent l'évaluation anticipée des mesures de contrôle et l'identification en continu des lacunes pouvant subsister dans un corpus de données. Le manque de données issues aussi bien du terrain que de l'expérimentation est le principal frein au développement de tels modèles en infectiologie aquacole. Il ne faut évidemment pas attendre de la modélisation plus qu'elle ne peut donner. Néanmoins, l’expérience des élevages terrestres montre que la modélisation peut parfois contribuer à quelques améliorations, notamment en termes de gestion de la santé des élevages au quotidien ou d’aide à la décision.
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Leclercq, Benjamin, and Jeanne Demoulin. "Promouvoir la « citoyenneté » dans les quartiers populaires : les professionnels du développement social urbain à l’épreuve des enfants et des jeunes." L’insertion ? La capacitation ? Les interventions jeunesses de proximité, no. 80 (March 22, 2018): 171–89. http://dx.doi.org/10.7202/1044115ar.

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Abstract:
Cet article interroge les tensions qui régissent l’injonction à se comporter en citoyen dans les quartiers populaires en France. Plus spécifiquement, il s’intéresse aux pratiques des professionnels du développement social urbain, recrutés ou mandatés par des organismes HLM pour lutter contre les incivilités dont les enfants des locataires sont rendus responsables (dégradations, vandalisme…). Les interventions sociales conçues par ces professionnels à l’intention des enfants et des jeunes s’apparentent à des formes d’éducation à la citoyenneté qui oscillent entre normalisation des conduites et valorisation de l’engagement pour le bien commun. D’un côté, elles constituent des expériences susceptibles d’engendrer des questionnements profanes sur le vivre-ensemble dans la Cité. De l’autre, en demeurant tributaires d’une approche gestionnaire de l’espace public, elles résistent mal au simple rappel des normes élémentaires du savoir-vivre en société. Pour éviter cette approche morale de la citoyenneté, les agents cherchent alors à donner des capacités à leur public afin que celui-ci résolve de lui-même les problématiques auxquelles il est confronté. Ce travail participatif est redevable d’une conception capacitaire de la citoyenneté, impliquant une maîtrise préalable de la civilité. Il s’adresse ainsi aux jeunes les plus influents, les « grands frères » qui détiennent des compétences d’encadrement de leurs pairs. Les professionnels cherchent alors à leur donner des « codes » pour être reconnus comme partenaires des institutions. Mais ce partenariat implique d’acquérir des compétences d’adaptation aux façons de faire et de dire la politique locale qui n’autorisent pas ces jeunes à publiciser leurs critiques ordinaires du fonctionnement institutionnel.
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Broutin, C., M. François, and N. La Noë Niculescu. "Gestion de la qualité dans la transformation laitière : expérimentation d’une démarche d’élaboration concertée de guides de bonnes pratiques d’hygiène au Sénégal et au Burkina Faso." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 60, no. 1-4 (January 1, 2007): 163. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9968.

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Abstract:
La transformation du lait à petite échelle se développe en Afrique de l’Ouest. Elle permet de valoriser la production laitière locale et de répondre aux besoins et attentes des acteurs. Le succès de ces nouvelles petites entreprises est cependant tributaire d’une meilleure maîtrise de la qualité dans ces entreprises. Une démarche d’élaboration de guides de bonnes pratiques d’hygiène pour la transformation laitière, basée sur la concertation entre les professionnels, les services de l’Etat et avec la collaboration des autres acteurs institutionnels (laboratoires, recherche, développement, normalisation, consommateurs), tous regroupés au sein d’un comité de suivi, a été mise en oeuvre au Sénégal et au Burkina Faso. L’élaboration des guides a reposé sur une série d’étapes validées par le comité de suivi assurant le cadrage général de l’étude. Les échanges ont permis d’aborder la faiblesse des données sur les risques sanitaires, l’évolution nécessaire de la réglementation, des normes et des pratiques mises en oeuvre par les acteurs de la filière. Dans ce processus d’élaboration d’un certain nombre de procédures et de pratiques adaptées et applicables par les acteurs, les points de vue des experts comme celui des acteurs de terrain ont été pris en compte. Pour que de tels guides contribuent effectivement à créer un environnement propice au développement de la filière, ils devront être largement diffusés et transposés en supports d’information et de formation pour tous les acteurs de la filière lait, les organismes d’appui et les agents de l’Etat. Il est également nécessaire de réfléchir aux modalités qui permettront que son application puisse donner aux professionnels une reconnaissance de qualité, comme la création de marque commerciale collective ou de labels.
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Arthur, MUGISHO MUHUGULE. "PROBLEMATIQUE DE L’AUTONOMISATION DES JEUNES APRES LEUR REINSERTION SOCIALE EN PROVINCE DU SUD-KIVU, RDC." IJRDO - Journal of Social Science and Humanities Research 9, no. 1 (January 24, 2023): 48–56. http://dx.doi.org/10.53555/sshr.v9i1.5520.

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Abstract:
Le présent article porte sur la problématique de l’autonomisation des jeunes après leur réinsertion sociale et vise à découvrir les causes défavorisant l’autonomisation des jeunes et à proposer des approches susceptibles à relever ce défi. Il s’est déroulé pendant le deuxième semestre de l’an 2022 principalement avec les acteurs humanitaires du Sud-Kivu organisant les activités d’accompagnement des jeunes à la réinsertion sociale. Pour mener à bon port cette recherche, nous nous sommes servi de la méthode systémique appuyée par les techniques documentaire, questionnaire d’enquête ainsi que les interviews. L’échantillon a été constitué à la fois par les agents du service étatique chargé des affaires sociales « DIVAS », celui chargé de la préparation professionnel « INPP » , chez une organisation non gouvernementale « SOS Village d’Enfants » et une organisation locale « BVES ». Les résultats obtenus sont tels que certains territoires de la Province du Sud-Kivu sont faiblement bénéficiaires des actions de réinsertion sociale surtout celui de Mwenga. Les principales causes défavorisant l’autonomisation des jeunes sont l’inexpérience de ceux-ci, le non maîtrise de la formation reçue et l’inadaptation des formations aux milieux de vie des jeunes. En ce qui est des approches intégratives complémentaires, il faudra songer sur la dynamique des besoins communautaires, des aptitudes et ambitions des participants, des appuis psychothérapeutiques dans la formation ainsi que l’accompagnement après la réinsertion. Dans la mesure du possible, envoyer les jeunes dans un Centre Professionnel de Transit où ils travaillent avec un coach de renom pour y acquérir de l’expérience du travail et de gestion d’une AGR avant de se lancer dans leurs propres activités et ou se faire engager. Les jeunes à leur tour devront être des participants aux programmes et non des bénéficiaires, en fournissant des renseignements nécessaires à la réussite de leur réinsertion. Ils devront également s’approcher des services étatiques pour recevoir d’eux l’accompagnement nécessaire. Par exemple, avant d’ouvrir une activité, il faudra avoir le permis d’ouverture délivré par le service de PME et solliciter en suite une exonération des taxes et impôts à la DIVAS pendant un ou deux ans d’installation de l’activité. Nous joignons à l’annexe de ce travail, une proposition technique du processus intégré des approches pour une réinsertion réussi conduisant effectivement à la réintégration socio- économique.
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AUMONT, G., and P. CHEMINEAU. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 10, no. 1 (February 7, 1997): 3. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1997.10.1.3971.

Full text
Abstract:
Les textes contenus dans ce numéro spécial de Productions Animales sont issus, pour l’essentiel, d’une réunion de la Commission spécialisée de Recherches INRA sur les ovins, les caprins et les cervidés. Cette réunion avait pour objet de présenter des projets et des actions de recherche menées sur les petits ruminants en zone tropicale par des chercheurs de notre institut en Caraïbe, par le CIRAD-EMVT en Guadeloupe et en Afrique, par une structure départementale de la Martinique (SECI) ou par des instituts internationaux (ILRI), projets menés le plus souvent en collaboration. Une forte contribution provient de la Guadeloupe et de la Martinique, sous l’impulsion et la responsabilité de l’Unité de Recherches Zootechniques de l’INRA, où sont développés de nombreux programmes de recherche et de recherche/développement sur les petits ruminants. Plusieurs textes rapportent des résultats obtenus sur le continent africain par le CIRAD-EMVT, et un texte présente des données obtenues sur les caprins au Mexique, en zone subtropicale. Le développement de l’élevage des petits ruminants représente un enjeu déterminant pour les systèmes d’élevages tropicaux. En Asie, en Afrique, en Amérique inter-tropicale, ces espèces représentent des cheptels considérables, souvent bien plus importants qu’en Europe. Les populations des ovins et caprins dans les pays tropicaux en voie de développement représentent 54 % du cheptel mondial, soit 926 millions de têtes (FAO 1993). Elles permettent des productions (lait, viande, laine et cuirs, et parfois traction) qui ne sont pas de simples compléments de revenus, mais, bien souvent avec d’autres espces à cycle court (porc, volaille), les ressources essentielles pour la survie et le développement de cellules productives réduites et familiales dans des systèmes difficiles et complexes comme les zones arides ou les zones péri-urbaines. L’intérêt de regrouper ces différents textes est de montrer les différentes approches que l’on peut avoir du développement de ces systèmes d’élevage, depuis la cellule familiale africaine jusqu’à des systmèes sophistiqués et très productifs mis en place par des organismes de développement comme la SECI dans des pays tropicaux riches, parangon européen dans un univers tropical sous-développé. Il était donc important que la Commission ovine et caprine de l’INRA permette l’expression de recherches menées au sein de l’institut ou avec son partenaire privilégié dans le monde tropical, le CIRAD-EMVT. En rassemblant ces textes dans un même numéro, nous avons l’ambition que leur lecture puisse servir à bien d’autres personnes que celles présentes lors de la réunion de la Commission. Par une diffusion plus large qu’à l’accoutumée, nous espérons ainsi intéresser de nombreux chercheurs, techniciens et agents de développement de toute la zone tropicale francophone, africaine et caraïbe. Nous avons aussi l’espoir que les résultats présentés par les différents auteurs puissent intéresser nos lecteurs habituels des zones tempérées. Ceux-ci pourront, en effet, par la lecture de ces articles, mieux connaître les problèmes existant dans des systèmes d’élevage assez différents de ceux rencontrés en zones tempérées. Bien que les thématiques abordées soient assez éloignées des préoccupations les plus courantes des problèmes de l’élevage en Europe, beaucoup se rendront compte que certains problmes posés dans les zones tropicales sont des sujets d’actualité dans les zones tempérées. C’est le cas de la maîtrise de l’intensification des systèmes de pâturage et du contrôle de l’infestation parasitaire, par exemple. Le développement des productions animales dans les zones tropicales, en particulier à partir des petits ruminants qui constituent une ressource précieuse, est un formidable défi à relever ces prochaines années. Ce numéro de Productions Animales a l’ambition de contribuer, modestement et é sa manière, à ce développement.
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COMMAILLE, Jacques. "D’une sociologie de la famille à une sociologie du droit. D’une sociologie du droit à une sociologie des régulations sociales." Sociologie et sociétés 18, no. 1 (September 30, 2002): 113–28. http://dx.doi.org/10.7202/001143ar.

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Abstract:
Résumé Une approche socio-légale du divorce constitue le support d'une analyse des déterminations institutionnelles (juridiques, judiciaires, politiques, administratives) s'appliquant à la sphère familiale et à ses membres comme sujets de droit. Le dévoilement ainsi opéré de processus d'ajustements, d'oppositions, de contradictions entre des logiques multiples - celle des sujets eux-mêmes, celles des agents et des institutions de "contrôle social" - participe d'une sociologie des régulations sociales conçue comme sociologie politique du droit. À l'inverse d'une certaine sociologie du droit, celle-ci rompt avec l'idée d'un positionnement rationnel et maîtrisé du droit face au changement social pour intégrer ce dernier dans un système agissant comme "structure complexe de causalités" mêlant pratiques et attentes sociales, stratégies et relations de pouvoir.
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Chapitaux, Médéric, and Philippe Terral. "Islamisme et sport : entre invisibilité, amalgame, stigmatisation et protéiformité de la menace." Hérodote N° 192, no. 1 (January 1, 2024): 129–44. http://dx.doi.org/10.3917/her.192.0129.

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Abstract:
Alors que l’islamisme s’inscrit à l’agenda politico-médiatique, dans un traitement parfois approximatif, le sport se voit contraint de prévenir cette menace au sein des clubs sans pour autant en maîtriser réellement le sens. Cet article interroge la perception des services de renseignement face à l’immixtion islamiste dans le champ du sport français. Nous avons débuté notre enquête par des entretiens semi-directifs avec les responsables d’unités de renseignement et de lutte antiterroriste avant d’analyser des documents confidentiels recueillis auprès des agents de terrain. En mobilisant la notion de policing et de déviance, nous mettons en évidence les outils utilisés par les forces de sécurité pour identifier et graduer cette menace dans ce secteur éducatif.
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Boucher, Réal. "Quelques indicateurs des pratiques pédagogiques d’autrefois." Revue des sciences de l'éducation 15, no. 3 (November 26, 2009): 329–54. http://dx.doi.org/10.7202/900637ar.

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Abstract:
Résumé Cet article présente la pensée de quelques pédagogues québécois qui ont marqué la première moitié du XXe siècle. Ces derniers insistent principalement sur l’acte d’enseignement et sur la place que l’enfant occupe dans son apprentissage. L’accent est mis sur les aspects pédagogiques suivants : le rôle du maître, de l’élève et des agents de l’éducation; l’organisation de la classe, la planification de l’enseignement et la méthodologie générale de l’enseignement.
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Devine, John. "Les détecteurs de métaux vont-ils remplacer le Panopticon ? La violence dans les écoles des quartiers défavorisés de New York." Lien social et Politiques, no. 35 (October 2, 2002): 167–84. http://dx.doi.org/10.7202/005091ar.

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Abstract:
RÉSUMÉUne culture de la violence s'est répandue dans les écoles de New York. La violence en milieu scolaire est devenue un processus d'interaction entre une population étudiante toujours plus menaçante et menacée et un système d'enseignement qui a délégué la responsabilité de maîtriser les comportements antisociaux à la portion la moins valorisée de son personnel, les agents de sécurité. La quasi-anarchie qui règne dans les corridors des écoles secondaires des quartiers défavorisés présente un formidable défi aux thèses de M. Foucault. Le nouveau panopticon est un anti-panopticon : il n'est pas un édifice, il n'assure pas la fonction de surveillance. Il existe à travers un ensemble de forces politiques et sociales qui se sont donné le mot pour ne pas voir les comportements de transgression. Ainsi apparaît dans les écoles une culture autonome de la violence qui se reproduit dans un climat de peur incitant chaque élève à se conformer à un certain code de « dureté », condition de sa propre protection. Les élèves des quartiers défavorisés ont en partage un espace de violence à la fois entièrement extérieur à la culture dominante et intimement lié à elle.
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Boote, David N., Marvin F. Wideen, Jolie Mayer-Smith, and Jessamyn O. Yazon. "De l’histoire et de l’avenir de la formation des maîtres au Canada anglais." Éducation et francophonie 29, no. 1 (July 28, 2021): 141–74. http://dx.doi.org/10.7202/1079571ar.

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Abstract:
Au Canada, la formation des enseignants traverse une période riche en réformes. Toutefois, la plupart de ces efforts piétinent complètement ou n’ont qu’un faible impact. Nous soutenons ici que cette situation découle d’une absence de perspectives historiques. Nous analysons l’histoire de la formation des enseignants au Canada anglais, en montrant comment les diverses institutions de formation des enseignants qui se sont succédé se sont systématiquement approprié le pouvoir social d’autorités traditionnelles. Cette analyse sociale de la tradition oriente notre attention sur les interrelations entre les institutions, les rôles sociaux, le pouvoir et les connaissances. En explorant ces interrelations, nous montrons comment les formateurs d’enseignants, sur le plan individuel et collectif, et les forces historiques sociales plus élargies entrent en complicité pour maintenir le statu quo. Nous concluons en avançant que les formateurs d’enseignants ne peuvent devenir des agents de changement social plus efficaces qu’en réexaminant la manière dont ils se situent au plan socio-historique et en articulant de manière discursive la nouvelle autorité basée sur l’habileté plutôt qu’en récapitulant de manière compulsive les structures traditionnelles de pouvoir.
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Monier, Hélène. "Vers une structuration du processus émotionnel au travail : le cas des agents de la Brigade anticriminalité en France." Articles 72, no. 4 (January 11, 2018): 710–33. http://dx.doi.org/10.7202/1043173ar.

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Abstract:
RésuméLes thématiques de santé et de sécurité au travail, ainsi que de la qualité du service questionnent le rôle de l’émotion au travail et du travail de l’émotion. Quelles sont les composantes du processus émotionnel au travail ? Quelles en sont leurs répercussions sur la santé des professionnels, ainsi que sur la qualité du service et des interventions ? Afin d’apporter les premiers éléments de réponses à ces questionnements théoriques et managériaux, dans le cadre d’une recherche qualitative, un contexte spécifique a été étudié : le cas des policiers de la Brigade anticriminalité (BAC) en France.Comme dans toute activité de service, il existe pour les policiers de la BAC des règles sociales émotionnelles à observer face au public rencontré. Dans ce métier à risques physiques et psychologiques, les émotions brutes, objets du travail, sont à maîtriser par le professionnel afin qu’il effectue correctement sa mission. Pour gérer ces charges émotionnelles inhérentes à l’activité, les policiers de ce service spécialisé utilisent des outils de travail impliquant des émotions : c’est le cas, par exemple, des techniques de travail émotionnel et de l’activation de compétences émotionnelles. Les objets émotionnels du travail et les outils pour les contrer produisent des effets sur le professionnel, qui doit, la plupart du temps, les réguler dans sa vie personnelle. Qu’il s’agisse d’objets, d’outils ou d’effets du travail, la composante émotionnelle affecte la santé du professionnel, ainsi que la qualité de son intervention. Cet article propose une modélisation théorique dissociant les objets émotionnels, les moyens émotionnels (outils émotionnels de travail) et les conséquences émotionnelles de l’activité étudiée (effets émotionnels du travail), complétant et enrichissant le cadre théorique existant dans ce champ de recherche. Cette décomposition du facteur émotionnel offre une réflexion permettant alors à la GRH de considérer le phénomène émotionnel au travail au-delà des questions originelles de santé et de qualité du service offert et des interventions effectuées.
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Boudreau, Christian. "Multipolarité de la surveillance et gestion des médicaments au Québec." Recherche 47, no. 2 (February 13, 2007): 299–320. http://dx.doi.org/10.7202/014205ar.

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Abstract:
La gestion des médicaments au Québec est exposée à quatre types de surveillance : la surveillance de type bureaucratique (Weber), la surveillance de type bio-politique (Foucault), la surveillance individuelle de type réflexif (Giddens) et la surveillance de type sous-politique (Beck et Castells). Plus précisément, des agents tels que la Régie de l’assurance-maladie, le ministère de la Santé et des services sociaux, les ordres ou associations de professionnels, les professionnels de la santé et les consommateurs utilisent différents instruments pour exercer l’un ou l’autre de ces types de surveillance, que ce soit pour surveiller leurs conduites ou celles des autres. Par cette étude, je fais la démonstration que la surveillance n’est pas qu’un mécanisme de domination que maîtrisent des appareils administratifs de l’État. Elle constitue aussi un mécanisme d’autonomisation et de résistance pour les administrés et leurs représentants afin de limiter ou d’orienter le pouvoir de l’État ou de l’étendre.
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Rubi, Stéphanie. "Marthe et les Nord-Africains." Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière » N° 21, no. 1 (January 1, 2019): 117–28. http://dx.doi.org/10.3917/rhei.021.0117.

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Abstract:
En fin d’année scolaire 1958-1959, Marthe Schuller, 13 ans, est victime d’un attentat aux mœurs de la part d’un Nord-Africain, S.B., âgé d’environ 30 ans ; Marthe, pressée de questions sur les motifs d’un retard sur l’horaire scolaire, confie le fait à sa maîtresse. C’est ainsi que s’ouvre le dossier des services de l’Éducation surveillée relatif à l’observation conduite entre 1959 et 1961. Déplier le cas Marthe Schuller dévoile le processus genré de neutralisation de l’abus dont a été victime Marthe, au profit d’une mise en accusation de la famille et de ses « travers » par les agents des institutions sociales, scolaires, policières et judiciaires. Marthe fugue dans le Paris arabe et l’histoire singulière de Marthe rencontre l’histoire nationale des migrations, raconte le travail de normalisation de l’Éducation surveillée auprès des classes populaires, rend compte du discrédit exercé à l’égard des mineures victimes d’atteintes sexuelles.
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Bertinotti, Dominique. "Carrières féminines et carrières masculines dans l'administration des Postes et Télégraphes à la fin du XIXe siècle." Annales. Histoire, Sciences Sociales 40, no. 3 (June 1985): 625–40. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1985.283188.

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Abstract:
Les années 1880-1900 ont marqué un tournant dans l'histoire de la fonction publique. Les effectifs sont en forte progression, les épurations moins nombreuses n'affectent plus que les postes dirigeants, des femmes sont désormais embauchées dans les bureaux, les syndicats se développent et la vie administrative se modernise grâce à l'utilisation de la machine à écrire ou du téléphone. L'armée des moyens et petits fonctionnaires devient alors une réalité. Les P. et T. ont largement contribué à ce gonflement numérique. Sur les 510 000 fonctionnaires recensés en 1901, 17% sont employés par cette administration. Th. Zeldin cite le chiffre de 50 000 agents des postes recrutés dans la période 1850-1900.La croissance des effectifs postaux et télégraphiques recouvre plusieurs réalités. Elle est le reflet de l'importance grandissante que l'on accorde alors à la communication. Si en effet l'administration des Postes et Télégraphes a un rôle économique et financier important, elle a également un rôle politique et culturel. Politique, car l'État cherche à maîtriser l'information en exerçant un contrôle sur la nature des publications distribuées. Culturel, car le développement du trafic postal est la marque des progrès de l'instruction et de la diffusion de l'écrit sur l'ensemble du territoire. Elle traduit aussi les évolutions sociales qui marquent cette fin de siècle.
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Bodo, Ruben, Robert Hausler, and Abdelkrim Azzouz. "Approche multicritère pour la sélection de plantes aquatiques en vue d’une exploitation rationnelle." Revue des sciences de l'eau 19, no. 3 (September 18, 2006): 181–97. http://dx.doi.org/10.7202/013537ar.

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Abstract:
Résumé L’envahissement incontrôlé des plans d’eau par les plantes aquatiques est une problématique d’actualité, plus particulièrement dans les pays tropicaux, à cause du phénomène d’eutrophisation. Parmi les solutions proposées, une exploitation rationnelle de certaines plantes envahissantes comme source de biomasse valorisable, et comme agents de dépollution, est envisagée. Dans le cadre de cette étude, un accent particulier a été mis sur une sélection adéquate de plantes aquatiques visant un développement durable, se basant sur la capacité de cette plante à s’adapter à son milieu de culture avec un impact environnemental pratiquement nul. Pour cela, il est nécessaire que la plante sélectionnée puisse présenter des propriétés dépolluantes pouvant ramener l’écosystème à son état naturel d’origine et que le taux de croissance de cette plante soit contrôlé par une exploitation optimisée de la biomasse récoltée. La problématique envisagée s’est limitée à un nombre restreint de plantes aquatiques, fréquemment rencontrées dans les milieux eutrophisés, à savoir la jacinthe d’eau, les lentilles d’eau, la laitue d’eau, le papyrus et le chou de marais. Un choix et une hiérarchisation préalables des principaux critères d’évaluation ont permis, sur la base d’une analyse de satisfaction rigoureuse, d’opter pour la jacinthe d’eau, comme étant la meilleure alternative, présentant un grand pouvoir de fixation d’éléments polluants et un potentiel élevé en protéines et agents antioxydants, dans un contexte donné. Une exploitation judicieuse de cette plante dans un plan d’eau continuellement pollué ne posera plus de problèmes de rentabilité, étant donné que la productivité sera assurée par la récolte d’un excédent de jacinthes, deux ou trois fois par mois. Ceci permettra de mieux maîtriser le taux de recouvrement du plan d’eau par la plante aquatique, évitant ainsi une eutrophisation de celui-ci. La méthodologie adoptée peut être généralisée à d’autres plantes aquatiques et d’autres contextes.
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Traoré, N’gna, Bintou Koné, Oumar Sidibé, and Sékou Camara. "Interdiction de l’exploitation d’or par drague : Une politique publique à l’épreuve des pratiques clandestines par temps de crise." Mande Studies 25, no. 1 (2023): 105–28. http://dx.doi.org/10.2979/mnd.00007.

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Abstract:
RÉSUMÉ: Sur la partie supérieure du fleuve Niger, dans le cercle de Kangaba réputé riche en or, l’orpaillage alluvionnaire informel « par drague » implique divers acteurs : les Somono, maîtres et usagers habituels de l’eau, les forgerons, les propriétaires fonciers, les pouvoirs communaux, les agents des services techniques, les orpailleurs immigrés, ainsi que des personnes déplacées venues des zones de conflit du Mali. Cependant, face aux effets environnementaux négatifs du dragage, des politiques règlementaires adoptées en 2019 ont interdit l’exploitation de l’or par drague, mais sans succès. Cet article analyse les enjeux économiques et sociaux des dragues en contexte de crise sécuritaire ainsi que les pratiques inégalitaires dans l’application de l’interdiction qui motivent le contournement et légitiment la persévérance de la pratique. ABSTRACT: In the upper reaches of the River Niger, particularly in the gold-rich circle of Kangaba, informal alluvial gold panning by dredging involves a variety of stakeholders: the Somono, the traditional masters and users of the water, blacksmiths, landowners, local authorities, technical service agents, and immigrant gold miners, particularly internally displaced persons from conflict zones. However, in view of the adverse environmental effects of dredging, regulatory policies adopted in 2019 have unsuccessfully banned gold mining by dredging in Mali. This article analyzes the economic and social stakes of dredging, as well as the inequalities in the application of the ban that motivate circumvention and legitimize the persistence of the practice.
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Sagnes, Sylvie. "Guider au temps des médiations." Ethnologies 38, no. 1-2 (October 20, 2017): 107–25. http://dx.doi.org/10.7202/1041589ar.

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Abstract:
Modalité de médiation parmi d’autres, le métier de guide se distingue par son ancienneté et par la pédagogie du récit qu’il met en oeuvre, aux antipodes des attentes d’autonomie et d’expériences que l’on suppose aux visiteurs. Aux château et remparts de la Cité de Carcassonne, parallèlement aux médiations assurées par les chargés d’action culturelle et aux visites audioguidées ou libres, subsistent, quoique menacées de disparaître, les visites des agents d’accueil et de surveillance (ou « gardiens »), selon des modalités et pour des raisons que l’on se propose ici d’analyser. L’enquête conduite dans le sillage de ces guides volontaires montre que l’exercice tient moins de la communication de savoirs que de la transmission de dispositions (passion du passé et goût d’apprendre) et du plaisir de la rencontre. Ses maîtres-mots que sont l’échange et le contact l’inscrivent dans notre présent du patrimoine, tandis qu’ils le ramènent à une expérience qui fait tout autant place, sinon plus, à la personne du guide qu’au monument.
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Julien, Germain, and Denys Trudel. "Bilan de la recherche sur l'administration publique québécoise." Dossiers 16, no. 3 (April 12, 2005): 413–38. http://dx.doi.org/10.7202/055705ar.

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Abstract:
L'objectif général de ce texte est d'esquisser un bilan des principales publications sur l'administration publique québécoise, en vue de faire le partage entre les connaissances acquises et les connaissances à acquérir. Quand on essaie de faire l'inventaire des travaux sur les divers aspects de l'administration publique québécoise, on est pris de vertige, parce que la documentation est absolument considérable. Pour pouvoir donner une idée exacte des contributions apportées à la recherche administrative par les spécialistes des différentes disciplines et institutions, il faudrait lire et analyser une quantité énorme de volumes, de documents gouvernementaux, d'articles de revues et de thèses d'étudiants. Étant donné l'ampleur du sujet, nous avons donc dû définir de façon plutôt restrictive le champ de l'administration publique québécoise. Ce texte porte en fait sur l'ensemble des agents publics qui sont à l'emploi des ministères, des organes centraux du Gouvernement (tels que le Secrétariat général, le Conseil du trésor, la Commission de la fonction publique, le Service des achats, etc.), des organismes publics autonomes (tels que l'Hydro-Québec, la Société des alcools, etc.), et finalement des bureaux régionaux et locaux des ministères et des organismes autonomes. Nous avons renoncé à aborder les études relatives aux administrations municipales et scolaires et aux établissements publics de santé et de services sociaux. Seront aussi exclus de notre inventaire les travaux portant sur des processus administratifs généraux comme la planification, l'administration du budget, l'acquisition et la gestion des matériels, l'information et la consultation des clientèles, etc. Nous ne traiterons pas non plus des études reliées à l'analyse des politiques gouvernementales. Ces différents champs de recherche exigeraient des relevés distincts. Les lecteurs particulièrement intéressés par ces secteurs pourront toujours se reporter à notre bibliographie sur l'administration publique canadienne (78, 79). En somme, ce texte a pour objet les matériaux qui permettent de mieux connaître la fonction publique québécoise au sens étroit du terme, de même que ses institutions administratives. Le bilan présenté ici est également incomplet sur le plan de la documentation retenue. L'inventaire porte uniquement sur les livres, les articles de revues (et dans quelques rares cas de journaux quotidiens), les publications gouvernementales et les thèses d'étudiants mis en dépôt dans les grandes bibliothèques et facilement accessibles aux chercheurs universitaires. Nous avons dû ignorer de nombreux documents gouvernementaux destinés exclusivement à l'administration elle-même: par exemple, des études menées au sein des unités administratives, des rapports de commissions ou comités spéciaux d'étude, des travaux réalisés par des firmes privées de consultation ou des centres universitaires de recherche, etc. Il faut regretter que la tradition de secret de notre administration conduise à réserver le résultat de ces recherches à de trop rares privilégiés. Ces travaux apporteraient une contribution plus importante à la connaissance de l'administration publique québécoise s'ils avaient une diffusion plus grande. Les mêmes remarques s'appliquent aux projets d'intervention réalisés par les étudiants de l'Ecole nationale d'administration publique et commandités par des organismes publics ou para-publics. Nous n'en avons pas tenu compte vu que la majorité de ces rapports sont confidentiels ou doivent être consultés sur place. De même, nous n'avons pu consulter quelques thèses de maîtrise que les bibliothèques universitaires ne peuvent prêter. Nous avons écarté aussi. Les communications présentées lors de congrès ou de colloques, étant donné que ces textes demeurent pour la plupart enfouis dans les archives de leurs auteurs ou de divers groupements. Nous sommes bien conscients que ce faisant plusieurs travaux de grand intérêt ont été négligés. Soulignons enfin qu'il aurait été extrêmement difficile de faire l'inventaire des recherches en cours sur l'administration publique québécoise. Dans le but de permettre une connaissance à la fois globale et multiforme de l'administration publique québécoise, cet inventaire retient des références qui auraient été laissées de côté dans un autre type de bilan. Il ne tient pas compte de cette distinction entre publications scientifiques et autres publications faite seulement à partir du caractère universitaire ou spécialisé d'un ouvrage ou d'une revue. En outre, quelques références relèvent plus de l'information que de l'analyse scientifique d'un problème. L'importance de la documentation retenue est donc très inégale: cela va de l'ouvrage qui renouvelle complètement un sujet ou l'épuisé, à un article sommaire qui ne fait qu'effleurer une question. Nous croyons néanmoins que ce type d'articles peut fournir certains points de départ, voire même certaines avenues pour des recherches plus fouillées. Notons, par ailleurs, que cet inventaire exclut des études théoriques qui n'ont pas un rapport très immédiat avec l'administration publique québécoise, même si elles ont été écrites par des Québécois. Ce bilan n'est pas limité aux seuls travaux des spécialistes de la science administrative, mais il tient compte également des travaux des disciplines connexes (notamment le droit public, la science politique, etc.), bref de toutes les publications permettant de mieux connaître les divers aspects de ce champ d'étude vaste et complexe que constitue l'administration publique. Toutes ces limites étant posées, nous pouvons maintenant aborder les œuvres recensées en les regroupant selon quatre grands secteurs de recherche : la fonction publique, les administrations centrales, les administrations déconcentrées et les organismes autonomes.
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GROSCLAUDE, Jeanne, and M. THIBIER. "Spécificités de l'élevage de ruminants en montagne." INRAE Productions Animales 27, no. 1 (April 2, 2014): 3–4. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.1.3048.

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Abstract:
DOSSIER : Spécificités de l’élevage de ruminants en montagne Avant-propos Dans le cadre de l’organisation d’une séance annuelle commune, l’Académie d’Agriculture de France et l’Académie Vétérinaire de France ont choisi pour 2013 le thème de l’élevage en montagne (séance publique du 17 avril 3013). Sur fond de crise, d’évolution des politiques agricoles européennes et de fluctuation des revenus des éleveurs, l’Académie d’Agriculture, et plus particulièrement la section « Production Animale », réfléchit sur les conditions de restauration de perspectives positives pour l’élevage ; elle assume l’hypothèse qu’une clé est l’ancrage territorial de cette activité, associé à un effort d’imagination pour valoriser des produits propres à combler l’attente des citoyens. Choisir en premier lieu d’approfondir l’évolution de l’élevage en montagne et d’en analyser quelques traits spécifiques est un prologue tout indiqué pour cette réflexion. De manière convergente l’Académie Vétérinaire, confrontée à la déprise territoriale du métier de vétérinaire notamment dans les zones dites difficiles ou défavorisées que représentent certaines régions de montagne, a relevé de manière frappante les risques associés, sur les plans sanitaire et épidémiologique, aux systèmes de transhumance et de mise en commun des troupeaux toutes générations confondues, loin de leurs « camps de base » et des yeux attentifs de leurs propriétaires. Rassembler des troupes issues d’exploitations multiples, c’est aussi favoriser les échanges de leurs agents pathogènes respectifs risquant ainsi d’exposer brutalement à de tels agents des jeunes peu ou pas immunisés. Dans les milieux de montagne la détection précoce des maladies est rendue difficile par la dissémination des animaux sur de vastes territoires. Loin de toute vision rousseauiste sur la salubrité et la paix des alpages, l’élevage de montagne est de plus confronté à des prédateurs tolérés voire défendus par les profanes (ours et loup) et à la mitoyenneté avec une faune sauvage porteuse d’agents pathogènes non contrôlés, parfois responsables de zoonoses (agent de la brucellose, notamment). Le thème de l’élevage des ruminants en montagne était donc particulièrement bienvenu pour cette séance commune. L’Editeur d’« Inra Productions Animales », René Baumont, a bien voulu reconnaître l’intérêt des travaux présentés en cette occasion sur quelques aspects géographique, technique, économique, historique et sanitaire, même s’ils ne traitent qu’une partie des problèmes de l’élevage en montagne. Grâce à ses exigences, et à celles des lecteurs critiques des articles, ce dossier a pris figure et pourra constituer une base estimable de références pour de nombreux lecteurs intéressés à l’élevage en montagne. Dans le respect de la pluralité professionnelle représentée dans nos académies nous avons demandé à de jeunes chercheurs d’une part, à des professionnels praticiens en activité d’autre part, de présenter différentes facettes des forces et faiblesses de ces systèmes pastoraux. Bruno Martin, avec Michel Lherm et Claude Béranger, dresse un panorama très documenté, dans l’espace et dans le temps, des atouts qui ont permis à des éleveurs dynamiques et imaginatifs demaintenir par leurs initiatives et leur sens de l’entraide la stabilité économique de ces modes de production, tout en assurant un service écologique par la préservation de milieux fragiles, qui légitime des soutiens publics spécifiques. Stabilité, il est vrai, à un niveau de revenus moindre que leurs homologues des plaines, beaucoup plus affectés par la crise de l’élevage. L’avenir de la production de ruminants en montagne passe comme en plaine par la nécessaire maîtrise des coûts, mais surtout par la capacité des filières animales à valoriser les atouts spécifiques de ces territoires notamment autour de la notion de paniers de biens. Marie Dervillé, avec Gilles Allaire, s’interroge sur le devenir de la production laitière de montagne après la suppression en 2015 des quotas laitiers protecteurs. Détaillant les mécanismes de concurrence entre montagne et plaine d’une part, et entre différentes régions de montagne d’autre part, elle montre que la différenciation des productions de montagne par rapport à celles qui peuvent être obtenues en plaine est la stratégie essentielle d’adaptation à la libéralisation des marchés. Développer au niveau d’un territoire une capacité d’innovation et la construction d’une réputation collective, répondant à l’imaginaire des citoyens, conditionnera la survie de la production laitière et fromagère de montagne. Jean-Pierre Alzieu, en collaboration avec Jeanne Brugère-Picoux et Christophe Brard, montre que les dominantes pathologiques sont d’abord et surtout des maladies dites de groupe, principalement d’étiologie infectieuse. Il explicite les raisons de la plus grande susceptibilité sanitaire de ce type de conduite des troupeaux, face à une diversité de maladies (respiratoires, parasitaires ou boiteries entre autres) qui vont trouver dans le pâturage de montagne des conditions favorables à leur propagation. S’il existe au sein du troupeau un ou plusieurs états cliniques avant la montée à l’estive, ceux-ci seront amplifiés et propagés aux autres animaux réunis, d’où l’importance primordiale des mesures prophylactiques en amont et notamment durant l’hivernage. Christophe Roy présente, au regard de ces conditions sanitaires particulières, les contraintes spécifiques à l’activité vétérinaire en montagne. Celles-ci contribuent à une légère découverture du maillage vétérinaire. Or, la veille sanitaire est très importante en montagne, sans doute plus qu’ailleurs étant donné les risques liés à l’élevage dans ces régions. L’auteur nous livre quelques pistes d’adaptation afin de maintenir une offre de service aussi efficace et performante que possible alors que l’engouement pour les produits de montagne, notamment fromagers, appelle une vigilance soutenue. Outre ces avertissements sanitaires, des alertes sont perceptibles : une partie de la production laitière, trop générique, résistera mal à la concurrence des plaines. Des appétits fonciers apparaissent, pas seulement pour des activités de loisir consommatrices de territoires et de ressources en eau : des compétitions nouvelles pour l’accès aux estives apparaissent avec des investisseurs aux capacités financières affirmées. A un titre ou un autre tous les auteurs de ce dossier soulignent néanmoins les atouts de cette production montagnarde, basée sur une culture collective d’acteurs durs au labeur : recours à une ressource herbagère peu coûteuse, utilisation de races locales rustiques, référence à des terroirs évocateurs de dépaysement, robustesse d’une activité fromagère calée sur des appellations contrôlées et dans laquelle les urbains se plaisent à reconnaître une naturalité respectueuse du bien-être animal, au servicedu maintien de milieux et de paysages à préserver. La conjonction d’acteurs de montagne combatifs et sobres, de citoyens avides d’images pastorales devrait favoriser l’acceptation de soutiens financiers spécifiques et la pérennisation économique de systèmes d’élevages ancrés sur ces territoires tout en sachant s’adapter.
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MORAND-FEHR, P. M., R. BAUMONT, and D. SAUVANT. "Avant-propos : Un dossier sur l’élevage caprin : pourquoi ?" INRAE Productions Animales 25, no. 3 (August 25, 2012): 227–32. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.3.3210.

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Abstract:
Un dossier d’INRA Productions Animales consacré à l’élevage caprin en 2012 peut surprendre. Représentant moins de 1% du produit brut de l’Agriculture Française, cet élevage largement ancré dans son environnement socioculturel local et dans la tradition de terroirs variés, évoque encore, mais de moins en moins, des images du passé comme celle de la «vache du pauvre» ou de la grandmère gardant trois chèvres au bord du chemin. Cet élevage s’est en effet marginalisé au XIXème siècle et dans la première moitié du XXème siècle dans les pays qui s’industrialisaient, notamment en Europe où l’effectif caprin ne représente plus actuellement que 2% du total mondial. De nombreux arguments ont milité pour éditer ce dossier, d’abord la rapide transformation de l’élevage caprin à la fin du XXème siècle et plus encore dans ces premières années du XXIème siècle, ensuite des travaux originaux conduits récemment sur l’espèce caprine, qui sont venus combler le retard important que cette espèce avait accumulé en matière de recherches agronomiques et vétérinaires. A l’échelle mondiale, l’élevage caprin est celui dont les effectifs ont le plus augmenté au cours de ces vingt dernières années (FAOSTAT 2010) : 4ème troupeau mondial avec plus de 900 millions de têtes (470 millions en 1975) derrière les bovins, les ovins et les porcins ; d’après les prévisions, il deviendrait le 3ème autour de 2015. Nombreuses sont les explications à cette situation un peu paradoxale, mais deux sont souvent avancées par les experts. Cette progression actuelle des effectifs caprins s’observe presque exclusivement dans les pays en développement et dans certains pays émergents. Elle serait surtout due aux difficultés que rencontre le maintien de l’élevage des autres espèces domestiques dans ces zones, dans certains cas du fait de l’appauvrissement des éleveurs et des acteurs des filières animales. Cette progression tient aussi au fait que le marché des caprins a une réalité essentiellement locale et que, dans ces conditions, il n’est pas exposé aux crises internationales que le marché des produits des autres espèces a pu subir au cours des quarante dernières années. En Europe, les effectifs caprins sont restés assez stables : 12,5 M de têtes au total, 1,3 M en France dont 1,1 M de femelles laitières âgées de plus d’un an. La France possède le troisième troupeau (10% des effectifs européens), assez loin derrière la Grèce (37%) et l’Espagne (22%). Il convient de noter la progression importante des effectifs caprins en Roumaine et aux Pays-Bas au cours de la dernière décennie. L’élevage caprin européen, et particulièrement l’élevage français, s’est fortement spécialisé en production laitière puisque 75 à 93% environ du produit brut des ateliers caprins en France provient du lait. En effet, la marge brute que dégage la production de chevreaux de boucherie est réduite en raison des coûts des aliments d’allaitement et des aléas liés à la mortalité périnatale. Des avancées dans les techniques d’élevage, notamment dans les domaines de l’alimentation et de la génétique, ont permis des améliorations assez rapides des performances des femelles laitières. La production laitière moyenne des 240 000 chèvres inscrites au contrôle laitier en 2010 était de 842 kg de lait sur une durée moyenne de lactation de 274 jours avec un taux protéique de 32,3 g/kg de lait et un taux butyreux de 37,0 g/kg de lait. Le plus intéressant à noter, c’est qu’en dix ans la production laitière annuelle au contrôle laitier a progressé de 90 kg, le taux protéique de 1,6 g/kg et le taux butyreux de 2,5 g/kg (Institut de l’Elevage 2012). La France est le premier producteur européen de lait de chèvre avec 30% du lait produit. Plus de 80% de ce lait est transformé en fromages. Même si la consommation présente quelques signes d’essoufflement actuellement, l’augmentation de la production de lait de chèvre depuis plus de trente ans et en conséquence celle des fromages a en général été bien absorbée par la demande, en progression malgré quelques périodes tendues. Ce résultat est dû notamment à de nouveaux produits de qualités rhéologique et organoleptique bien adaptées pour conquérir de nouveaux marchés, à l’utilisation de technologies avancées en matière fromagère et à la bonne image de ce fromage (produit festif et de qualité) auprès des consommateurs. Le secteur caprin en France a suivi l’évolution générale des productions animales : mécanisation du travail, simplification des techniques pour réduire le coût de production et pour améliorer l’efficacité du travail, augmentation rapide de la taille des unités de production. Plus de 35% de chèvres laitières appartiennent à des unités de plus de 350 têtes et la production est de plus en plus concentrée dans une région, le Poitou-Charentes, qui produit plus de 50% du lait de chèvre en France et en transforme encore plus. Bref, cette évolution et ces résultats, malgré un contexte qui tend à devenir de moins en moins favorable, s’expliquent par de multiples raisons, entre autres, la mise en place d’une filière bien organisée, des éleveurs motivés et le plus souvent passionnés par leur métier et une coopération étroite et efficace entre la recherche et le développement tant au niveau national que régional. Cette coopération exemplaire a débuté dès les années 1955-1965 avec des pionniers comme G. Ricordeau, à qui l’on doit la mise en évidence du gène sans corne expliquant le taux élevé d’infertilité en caprins, facteur qui a longtemps freiné le développement caprin (Ricordeau 2008) et J.-M. Corteel, qui a beaucoup travaillé sur la mise au point des techniques d’insémination artificielle (Leboeuf 2013). Ils ont su gagner la confiance des éleveurs, même parfois de petites unités. Ce lien s’est poursuivi et développé ensuite grâce à la création de la section caprine de l’Institut technique ovin et caprin (ITOVIC), mais aussi par des relations directes et personnelles entre chercheurs et responsables du développement ou par des réunions informelles autour de certains problèmes que rencontraient les éleveurs.Cette coopération a très bien résisté dans les années 1980, d’une part, aux nouvelles demandes des éleveurs qui donnaient la priorité aux questions socio-économiques suite à la première crise du prix du lait de chèvre en 1981 et, d’autre part, aux évolutions de la politique de l’INRA, qui face aux nouveaux enjeux scientifiques et technologiques, a été conduit à considérer comme moins prioritaire certaines recherches appliquées intéressant le développement. Ainsi, malgré l’évolution des problématiques scientifiques et des relations entre le monde de la recherche et du développement, mais aussi face au développement rapide de la recherche caprine dans les pays émergents, la recherche caprine en France est toujours très active. Un sondage bibliométrique montre que le nombre de publications avec «dairy goat» en mot-clé, de 250 à 300 par an dans les années 1980-1990, s’est accru nettement au début des années 2000 pour se situer actuellement vers les 700 publications par an. Au cours des dix dernières années, les pays qui ont le plus contribué à ces publications ont été la France, donc l’INRA, suivie par les USA, l’Italie et l’Espagne, eux-mêmes suivis par le Brésil, le Mexique et la Turquie. Ce dossier de la revue INRA Productions Animales a donc pour objectif d’illustrer le dynamisme des recherches menées en France sur les caprins, s’il était encore nécessaire de le faire. Le choix des six thèmes de recherche retenus pour constituer ce numéro n’a pas été aisé en raison du nombre de thèmes possibles. L’ambition de ce dossier n’étant pas d’être exhaustif, la rédaction de la revue et son comité se sont mis d’accord pour ne pas retenir de sujets dans les domaines où les publications ont déjà été nombreuses. C’est le cas, par exemple, de la traite des chèvres laitières (Le Du 1989, Marnet et al 2001), du polymorphisme de la caséine alpha chez les caprins (Grosclaude et al 1994, Manfredi et al 1995) ou encore de la reproduction caprine. INRA Production Animales a en effet déjà publié des articles exhaustifs sur la neuro-endocrinologie de la reproduction chez le caprin (Chemineau et Delgadillo 1994), sur le comportement sexuel de cette espèce (Fabre-Nys 2000), sur la production et la conservation de semence de bouc (Leboeuf et al 2003) et récemment sur la maîtrise de la reproduction de l’espèce caprine (Leboeuf et al 2008). Il a été proposé de sélectionner des thèmes novateurs ou riches en résultats récents, qui intéressent le développement de l’élevage caprin en France, mais aussi de portée internationale. Dans ces conditions, il a d’abord été retenu trois thèmes représentant des dimensions basiques de l’élevage : génétique, pathologie, alimentation avec des articles faisant le point sur les dernières avancées dans chaque secteur, et trois autres thèmes originaux et porteurs d’avenir, le pâturage des chèvres laitières hautes productrices, les apports de la modélisation pour comprendre le fonctionnement du troupeau de chèvres laitières et les techniques rationnelles d’élevage caprin en milieu tropical. Le premier article de Manfredi et Ådnøy (2012) sur la génétique des caprins laitiers, est un travail franco-norvégien illustrant la collaboration continue sur ce thème entre les deux pays depuis près de 50 ans. Il fait le point sur les études de génétique polygénique relatives à la production et à la composition du lait. Il traite de l’approche moléculaire qui démarre en caprins et surtout répond à la question d’actualité sur ce que nous pouvons attendre dans les années futures de la sélection génomique en caprins. Le deuxième article de Hoste et al (2012) sur la pathologie caprine, a réuni des spécialistes de l’INRA, des écoles vétérinaires, de l’Anses et de l’Institut de l’Elevage. Il fait le point sur les recherches en cours et leurs applications concernant diverses pathologies infectieuses d’actualité dans le secteur caprin. Ainsi il passe en revue les principales pathologies provoquées par les prions et les virus, par les agents bactériens et la question des parasites gastro-intestinaux. L’article évoque aussi le projet de la mise en place d’un observatoire des maladies caprines en France. Il se termine par une réflexion intéressante soulignant la proximité des agents pathogènes en ovins et caprins et les différences dans les processus morbides chez ces deux espèces. Il en conclut que des études originales sur caprins sont tout à fait fondamentales pour appréhender certains mécanismes pathogéniques. L’article suivant de Sauvant et al (2012) se propose d’actualiser les recommandations alimentaires des caprins publiées en 2007, pour répondre à une demande du développement. Les avancées dans ce domaine proviennent notamment d’une approche modélisée de la connaissance des nombreuxfacteurs de variation du poids vif, de la production laitière et de la composition de lait. Les lois de réponse plus précises aux apports d’aliments concentrés, les nouvelles lois de réponse concernant la sécrétion des acides gras du lait ainsi que les excrétions d’azote et de méthane, ainsi que les valeurs repères applicables sur le terrain concernant le comportement alimentaire, l’acidose et les besoins en eau sont les principales nouveautés. L’alimentation représente, rappelons-le, 70% en moyenne du prix de revient du litre de lait de chèvre. Parmi les trois articles plus spécifiques sur des sujets originaux, figure l’article de Lefrileux et al (2012) sur l’aptitude des chèvres hautes productrices de lait à valoriser les prairies temporaires au pâturage. Il répond à des demandes variées, notamment la demande sociétale pour une conduite d’élevage plus écologique. Or, peu d’information existe sur ce sujet, d’une part, en raison de la diminution de ce mode d’alimentation à cause des problèmes parasitaires rencontrés et, d’autre part, car la chèvre a la réputation d’être une mauvaise utilisatrice du pâturage et d’avoir un comportement très affirmé pour sélectionner son ingéré. Les auteurs montrent qu’il est possible d’obtenir des performances laitières de 1000 – 1100 kg de lait par an et par chèvre avec des régimes alimentaires où plus de 50% des besoins énergétiques sont couverts par le pâturage. L’étude du fonctionnement du troupeau caprin est un sujet qui a déjà été développé à l’INRA (Santucci et al 1994) mais, au cours de ces dernières années, elle a fait l’objet d’avancées importantes grâce à l’utilisation de la modélisation. L’article de Puillet et al (2012) présente un simulateur de fonctionnement du troupeau caprin laitier permettant de tenir compte de la variabilité individuelle des carrières animales et d’étudier comment les conduites de l’alimentation et de la reproduction mises en œuvre par l’éleveur, modulent les performances du troupeau. De tels outils sont appelés à l’avenir à avoir diverses applications au niveau du terrain pour les agents de développement, par exemple pour quantifier le risque biologique associé à certaines conduites d’élevage. Le Centre INRA des Antilles-Guyane travaille depuis plus de 50 ans sur l’amélioration des systèmes de production caprine en milieu tropical (Alexandre et al 1997). Alexandre et al (2012) présentent dans le dernier article de ce numéro une synthèse sur la situation de l’élevage caprin en zone tropicale. Rappelons que 95% des caprins vivent en milieu tropical. A travers leur grande expérience du sujet, ces auteurs proposent des voies d’amélioration très prometteuses grâce à l’apport d’intrants bien réfléchi techniquement et économiquement, à l’utilisation de l’effet mâle en reproduction et à une complémentation à base d’aliments non conventionnels. Les six articles de ce numéro ne doivent pas occulter les autres recherches sur les caprins effectuées par l’INRA ou d’autres organismes. Comme il n’est pas possible d’être exhaustif, citons simplement quelques exemples qui peuvent intéresser le développement : la maîtrise de la reproduction femelle sans utilisation d’hormones pour répondre aux cahiers des charges de certains produits caprins labellisés (Brice et al 2002) ; la monotraite, technique qui a priori séduit les éleveurs en permettant une réduction de charge de travail (Komara et Marnet 2009) ; les risques d’acidose en liaison avec le comportement alimentaire des chèvres laitières, trouble métabolique encore fréquent avec certainstypes de régimes et dont les conséquences économiques peuvent être importantes (Desnoyers et al 2009) ; l’évaluation des systèmes de production caprine (Bossis et al 2008, Toussaint et al 2009) sans oublier les travaux de technologie laitière réalisées par l’ITPLC sur le fromage de chèvre (Raynal-Ljutovac et al 2007a). Il faut noter aussi le début d’études sur le bien-être des caprins (Servière et Morand-Fehr 2012) et le besoin de travaux sur les lactations longues (14 - 20 mois),technique qui séduit de plus en plus d’éleveurs. Nous devons aussi signaler deux documents importants, l’un sur la qualité du lait de petits ruminants (Haenlein et al 2007) et l’autre sur la production et la qualité de la viande caprine (Mahgoub et al 2011) dans lesquels les travaux de recherches français sur l’influence des systèmes d’alimentation sur la qualité du lait de chèvre (Morand-Fehr et al 2007), sur la stabilité à la chaleur de ce lait (Raynal-Ljutovac et al 2007b) et sur la composition lipidique du chevreau (Morand-Fehr et al 2011) sont présentés. Il nous reste à souhaiter que la lecture de ce numéro apporte une somme d’informations originales à tous les lecteurs cherchant à prendre connaissance des dernières avancées de la recherche caprine et que la recherche caprine se maintienne et se développe à l’avenir en France pour répondre aux demandes de la filière, mais aussi en milieu tropical où les caprins jouent un rôle socio-économique essentiel pour certaines populations rurales.
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Michel, Aurélia. "Treinta años de modernización en Juchitán: velas, fiestas y cultura zapoteca en los procesos de transformación social." Revista Trace, no. 50 (July 10, 2018): 63. http://dx.doi.org/10.22134/trace.50.2006.417.

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Abstract:
En Juchitán, comunidad zapoteca del Istmo de Tehuantepec, la fiesta es una práctica cotidiana que alimenta tanto las relaciones sociales como los flujos de la economía local. Tanto su formalización como sus requisitos son objeto de construcción permanente por parte de los maestros del juego social, que definen un “estilo”. La tradición es entonces solicitada para validar prácticas que en realidad aparecen por la necesidad de los cambios materiales y sociológicos a lo largo del siglo XX. La manera en la cual el discurso sobre las fiestas es manejado por los diferentes competidores por el monopolio cultural y político, muestra que la fiesta consiste más bien en un laboratorio de integración y asimilación de lo nuevo, ilustrando así su papel fundamental: garantizar la apropiación del cambio, haciendo de la cultura juchiteca un agente de la modernidad.Abstract: In Juchitán, a Zapotec community in the Isthmus of Tehuantepec, the fiesta is an everyday practice that nourishes social relations as well as the main exchanges of the local economy. Its formalization and definition are the objects of a permanent construction by the masters of the social game who thus elaborate a “style”. Tradition is then sought after in order to validate practices, which in reality are the necessary responses to the brutal changes in material and sociological context throughout the 20th century. The ways in which the different competitors for cultural and political monopoly manage the fiestas and the discourses around them show us that the fiesta consists above all in a laboratory of integration and assimilation of the new. The main function of the fiesta is clarified: to guarantee the appropriation of change and to make Juchitec culture an agent of the modernity frontier.Résumé : À Juchitán, communauté zapotèque de l’isthme de Tehuantepec, la fête est une pratique quotidienne qui nourrit les relations sociales comme les flux de l’économie locale. Sa formalisation et ses caractéristiques sont des objets de construction permanente de la part des maîtres du jeu social qui définissent ainsi un “style”. La tradition est alors sollicitée pour valider des pratiques qui en réalité sont les réponses nécessaires aux changements matériels et sociologiques tout au long du XXe siècle. La manière avec laquelle le discours sur les fêtes est investi et utilisé par les différents concurrents au monopole culturel et politique, montre que la fête consiste surtout en un laboratoire de l’intégration et de la digestion de la nouveauté. La fonction fondamentale de la fête apparaît ainsi: garantir l’appropriation du changement et faire de la culture juchitèque un passeur de la modernité.
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Bélanger, Paul R., and Louis Maheu. "Pratique politique étudiante au Québec." Articles 13, no. 3 (April 12, 2005): 309–42. http://dx.doi.org/10.7202/055586ar.

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Abstract:
La mobilisation politique des populations étudiantes n'est pas en soi un phénomène vraiment contemporain. Certaines études ont déjà établi que des groupes étudiants ont participé à des mouvements politiques à diverses époques de l'histoire. Par contre, la pratique politique étudiante, ces dernières années, s'est amplifiée en même temps qu'elle se caractérisait par des traits plus spécifiques et particuliers à cette population. Aussi a-t-on vu croître, en sociologie, un intérêt nouveau pour l'analyse de ces phénomènes. Les études consacrées à ce sujet se multiplient de même que les schémas d'analyse se diversifient. Pour l'étude de la pratique politique étudiante québécoise contemporaine, nous avons, pour notre part, opté pour une grille d'analyse qui n'enferme pas l'étudiant, comme agent politique, dans le système d'enseignement supérieur. Sa mobilisation politique ne nous semble pas, au premier chef, être fonction de sous-cultures étudiantes plus ou moins contestataires et typiques des milieux universitaires ou des seules difficultés de fonctionnement des systèmes universitaires. Encore moins sommes-nous portés à penser que la marginalité sociale de la jeunesse étudiante est un facteur déterminant de politisation : « camper hors de la nation » ou de la société n'est pas de nature à susciter la mobilisation politique. Au contraire, notre analyse ne produit une définition de l'étudiant comme agent politique qu'au moyen de déterminations structurelles qui conditionnent, provoquent et organisent la pratique politique étudiante qui vise elle-même à modifier le cadre sociétal où elle émerge. Au nombre des principales caractéristiques de la période des années '60 dans l'histoire du Québec, il nous faut retenir la politisation des problèmes de fonctionnement de l'appareil scolaire québécois : les rapports entretenus par cet appareil avec d'autres structures de la société, le système de production économique par exemple, devenaient l'enjeu de luttes et de rapports politiques. L'État et les diverses couches sociales qui appuyaient ses politiques d'intervention auprès de l'appareil scolaire rencontraient l'hostilité et l'opposition plus ou moins soutenues d'autres couches sociales qui appréciaient différemment les politiques de l'État en ce domaine. Avec l'adoption du bill 60 qui créait, en 1963, le Ministère de l'éducation du Québec, le parti au pouvoir imposa une restructuration de l'appareil scolaire qui impliquait une responsabilité plus nette et ferme accordée à l'État et la mise en place d'organes officiels de consultation, comme le Conseil supérieur de l'éducation, où l'Église était loin de conserver une fonction prépondérante. Le législateur devait même consulter, au moment de la formation du premier Conseil supérieur de l'éducation, de multiples associations qui n'avaient pu auparavant s'imposer comme interlocuteurs dans un secteur contrôlé par l'Église. Parmi celles-ci, notons les associations d'enseignants; les associations d'administrateurs dans le domaine scolaire; les associations de parents et parents-maîtres; les associations syndicales; et diverses associations d'affaires. Puis finalement, le législateur dut consentir, après que des représentations eurent été faites dans ce sens, à prendre aussi l'avis d'associations étudiantes et d'associations de professeurs et d'administrateurs universitaires. On a pu également observer, dans le processus de régionalisation de commissions scolaires, que même au niveau local et régional, les agents qui contrôlaient traditionnellement l'appareil scolaire pouvaient voir leur position sociale remise en cause. Bref, la politisation des problèmes d'éducation a modifié les rapports de force entre les divers groupes sociaux qui se préoccupaient des politiques d'intervention de l'État auprès de l'appareil scolaire. L'État devait aussi se lancer, au cours des années '60, dans des transformations importantes des structures académiques et du contenu des programmes d'enseignement. Ces mutations de structures et de programmes académiques visaient essentiellement à reprendre le retard que connaissait le Québec, par rapport aux principales provinces canadiennes, et notamment l'Ontario et la Colombie-Britannique, dans le développement de son appareil scolaire. On attribuait à ce retard les problèmes de développement économique du Québec qui se manifestaient par un revenu moyen inférieur à celui des provinces canadiennes riches et par une productivité industrielle, en général, plus faible. La main-d’œuvre québécoise ne présentait pas des standards de qualification très élevés, ni des niveaux d'instruction jugés satisfaisants. Aussi, l'intervention de l'État auprès de l'appareil scolaire québécois avait-elle un sens bien précis : elle concernait la préparation et la modernisation d'une main-d’œuvre professionnelle au moyen de transformations apportées aux structures et au contenu de l'enseignement. Afin d'assurer une plus grande adaptation de l'appareil scolaire aux exigences de développement de la société, l'État misait essentiellement sur le « capital humain » et le perfectionnement des « ressources humaines » comme facteur de production. Ainsi cette intervention s'est accompagnée d'une augmentation considérable des investissements en éducation. Les dépenses totales d'enseignement au Québec qui étaient, à la fin des années '50, de l'ordre de $300,000,000, passaient en 1963 à $719,319,000 ; elles ont donc plus que doublé sur une période de cinq ans. Les dépenses du Ministère de l'éducation sont passées de près de $200,000,000 en 1960-61 à près de $710,000,000 en 1967-68, puis à $1,100,114,000 en 1970-71 ; sur une période de dix ans, ces dépenses ont été multipliées à peu près par dix. Ces hausses représentent des taux d'augmentation annuelle qui sont légèrement supérieurs à l'augmentation annuelle des dépenses du gouvernement du Québec; ainsi, la proportion du budget total consacrée à l'enseignement est passée de 23% en 1959 à 32% en 1964, puis à 34.7% en 1969. Il faut encore souligner que cette intervention de l'État auprès de l'appareil scolaire s'est accompagné d'un discours idéologique de circonstance. L'État, au moyen de slogans tels « Qui s'instruit s'enrichit », devait expliquer à la population combien l'éducation était le moyen par excellence de la promotion collective de la communauté canadienne-française. Le Québec était invité à joindre les sociétés industrielles avancées qui valorisaient, comme politique de croissance et de progrès, le développement et le perfectionnement continus des «ressources humaines».
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Monneuse, Denis. "La construction de l’urgence au travail et ses effets suivant les statuts hiérarchiques : le cas des mécaniciens et des agents de maîtrise dans le secteur aérien." La Nouvelle Revue du Travail, no. 1 (October 24, 2012). http://dx.doi.org/10.4000/nrt.203.

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Patterson, Erin. "The Canadian University Copyright Specialist: A Cross-Canada Selfie." Partnership: The Canadian Journal of Library and Information Practice and Research 11, no. 2 (February 9, 2017). http://dx.doi.org/10.21083/partnership.v11i2.3856.

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Abstract:
This article discusses the results of a 2015 study of Canadian university copyright officers, which were presented at the ABC Copyright Conference in Halifax in May 2016. The study’s primary aim was to generate a snapshot of this emerging profession. Who are the people occupying copyright positions at Canadian universities? What do they call themselves? What is their academic background? What kind of copyright education and training do they have? Where do they fit into the structure of the organization? The study’s secondary aim was to probe the intersection of copyright and academic freedom: not the academic freedom of faculty members in creating and using copyright-protected works, but the academic freedom of the copyright officer in interpreting copyright, providing copyright information, teaching and writing about copyright, and engaging in advocacy efforts. The results indicate that the typical Canadian university copyright officer holds an MLS degree or equivalent but has no formal copyright or legal education; works exclusively as a copyright officer within the library system; and is very new to copyright work. Just under half of the copyright officers surveyed have academic freedom, and of those, almost none have considered the implications of this for their copyright work. The author argues that the position of university copyright officer should have faculty status so that the copyright officer can exercise academic freedom as they negotiate the changing and contentious copyright landscape. Cet article décrit les résultats d’une enquête menée en 2015 auprès des agents du droit d’auteur dans les universités canadiennes. Ces résultats ont d’abord été présentés lors du congrès ABC Copyright qui a eu lieu en mai 2016 à Halifax. Cette enquête avait comme objectif principal de fournir un portrait de la situation actuelle de cette profession émergente. Qui sont les personnes qui occupent des postes en droit d’auteur dans les universités canadiennes? Quelle est leur formation universitaire? Quel type de formation en droit d’auteur ont-ils reçue? Où se trouvent-ils au sein de la structure organisationnelle? Le second objectif était de mieux comprendre l’intersection entre le droit d’auteur et la liberté académique. Il ne s’agit pas de la liberté académique du corps professoral à créer et utiliser des ouvrages protégés par le droit d’auteur, mais plutôt de la liberté académique de l’agent du droit d’auteur à interpréter le droit d’auteur, à fournir des informations portant sur le droit d’auteur, à enseigner et à écrire au sujet du droit d’auteur et à défendre des intérêts. Les résultats montrent que l’agent du droit d’auteur typique travaillant dans une université canadienne détient une maîtrise en science de l’information ou son équivalence, mais celui-ci n’a aucune formation formelle en droit ou en droit d’auteur; il travaille exclusivement en tant qu’agent du droit d’auteur au sein de la bibliothèque; et le domaine lui est nouveau. Un peu moins de la moitié des agents du droit d’auteur interrogés disent tirer profit d’une liberté académique et, parmi ceux-ci, pratiquement aucun n’a considéré les implications de cette liberté sur leur travail en droit d’auteur. L’auteur croit que le poste d’agent du droit d’auteur devrait avoir un statut équivalent à celui d’un professeur afin que l’agent puisse exercer sa liberté académique lorsqu’il transige avec la réalité changeante et contentieuse liée au droit d’auteur.
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Desenclos, Camille. "« Ne sçachant que c'est de trahison ny infidelité » : fidélités multiples et conflits de loyauté au sein de la diplomatie française dans le Saint-Empire (années 1590 - années 1620)." Trahir : figures sociales de la déloyauté (XVIIe-XXe siècle) 29 (2024). http://dx.doi.org/10.4000/11xj6.

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Abstract:
« Honorable espion », le diplomate sert son souverain à la fois en faisant preuve d’une fidélité absolue à son égard et de transgression morale au sein de sa cour de résidence (corruption, espionnage, désinformation). Cet équilibre, plus précaire encore compte tenu de la marge de manœuvre générée par l’éloignement, semble être maîtrisé par les agents diplomatiques, y compris dans des contextes aussi troublés que la fin des guerres de Religion ou les débuts de la guerre de Trente Ans. Pourtant, certains agents, comme Jean Péricard, ambassadeur auprès des Archiducs de Flandres (1616-1624), sont accusés de trahison, en raison de leur fidélité, réelle ou supposée, à un patron lui-même accusé de trahison. Inversement, Étienne de Sainte-Catherine, résident auprès de l’électeur palatin (1612-1620), cherchant à passer au service du duc de Wurtemberg, n’est nullement accusé de trahison. À partir des parcours des agents diplomatiques français dans l’Empire, il s’agit donc d’interroger les diverses configurations et articulations de la fidélité au sein du service diplomatique à travers l’appréciation des fautes, de l’infidélité à la trahison, qui leur sont imputées
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Frankhauser, Pierre, and Cyrille Genre-Grandpierre. "The fractal geometry. a new tool for evaluating the impact of the public transportation networks' morphology on the spatial organisation of agglomeration." Les Cahiers Scientifiques du Transport - Scientific Papers in Transportation 33 | 1998 (March 31, 1998). http://dx.doi.org/10.46298/cst.11961.

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Abstract:
The fragmentation of the urban patterns is actually a largely discussed topic in urban planning. In particular the consumption of space and the traffic flows generated are considered as most negative impacts of this development. However, for many reasons it doesn’t seem possible to find simple solutions to manage this evolution. The mobility has changed the way of life of the agents and the experience shows that planning concepts, which don’t tend to take into account such desires, risk to fail. In the present paper we focus on the question if alternative geometric concepts, based on fractal geometry, provide an instrument to reflect about spatial patterns which allow to respect simultaneously different desires of agents. In a first part we tackle with different concepts of urbanism under sociological and spatial aspects. Then the use of fractal geometry in such a conceptual context is considered, taking into account the aspect of the accessibility of different functions and different approaches are discussed which allow to measure the quality of accessibility of transportation networks. L’éclatement des espaces urbains est un sujet de grande actualité dans le débat sur l’aménagement urbain. En particulier c’est la consommation d’espace ainsi que le trafic induit qui sont ressentis comme des conséquences négatives de ce développement. Pour de multiples raisons il ne semble pas possible de trouver facilement des solutions pour maîtriser cette évolution : la mobilité a changé le mode de vie des agents et l’expérience montre que des tentatives de planification qui ne respectent pas ces aspirations, risquent d’échouer. Dans la présente contribution nous nous demandons dans quelle mesure des concepts géométriques alternatifs, basés sur la géométrie fractale, permettent de développer des modèles spatiaux qui respectent simultanément différentes aspirations des agents. Dans une première partie nous considérons différents concepts d’urbanisme sous des points de vue sociologiques et spatiaux. Ensuite l’apport de l’approche fractale dans un tel contexte conceptuel est considéré en tenant compte de l’accessibilité de différentes fonctions et différentes approches sont présentées qui permettent de mesurer la qualité d’accessibilité assurée par des réseaux de transport.
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DUCROT, C. "Chapitre 3 : Lutte contre les EST animales. Les moyens mis en oeuvre." INRAE Productions Animales 17, HS (December 20, 2004). http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2004.17.hs.3631.

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Abstract:
Les connaissances acquises sur les ESST au cours des années passées ouvrent des perspectives dans la lutte contre ces maladies, tant pour soigner les malades atteints de la Maladie de Creutzfeldt-Jakob que pour maîtriser et prévenir les risques liés à ces agents pour la population humaine et les espèces animales.La question du diagnostic des ESST animales au laboratoire est discutée dans l’article de Lantier et al., ainsi que les développements en cours pour permettre le diagnostic avant la mort et la distinction des souches d’ESST les unes des autres avec des outils biochimiques. L’article de Barillet et al. donne une vue d’ensemble des travaux conduits depuis dix ans pour maîtriser voire éradiquer la tremblante dans la population ovine, en jouant sur la résistance génétique des ovins aux ESST conférée par le polymorphisme du gène PrP dans cette espèce. Il introduit aussi le programme national de lutte qui en a découlé et ses premiers résultats. L’article de Picard-Hagen et al. présente une étude clinique conduite sur une molécule à visée thérapeutique, et discute la méthode d’approche qui devrait être poursuivie pour ne tester sur des patients que les molécules pour lesquelles la concentration active anti- prion peut être obtenue dans les tissus cibles de la protéine prion pathogène, à des posologies non toxiques pour l’individu. Enfin, deux articles abordent la question cruciale de la destruction des farines animales à risque. La question posée est de savoir si on peut envisager une valorisation et une décontamination de ces sous-produits qui ne sont plus autorisés dans l’alimentation animale, avec des procédés simples et économiques, autrement qu’en les détruisant à un coût énergétique non négligeable. L’article de Tsiroulnikov et al. aborde la question par l’utilisation de microorganismes capables de se développer sur de tels substrats et détruire la protéine prion. L’article de Mouloungui et al. est pour sa part basé sur la valorisation des fractions lipidique et protéique des farines animales, respectivement pour la fabrication de biolubrifiants et additifs biocarburants, et de matériaux polymères.
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Simien, Côme. "Culture des humbles et culture de l’écrit. De quelle(s) intermédiation(s) culturelle(s) les maîtres d’école villageois du siècle des Lumières furent-ils les agents ?" La Révolution française, no. 18 (July 6, 2020). http://dx.doi.org/10.4000/lrf.4161.

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DUCROT, C., J. CHARLEY-POULAIN, and J. M. AYNAUD. "Numéro hors série 2004 : Encéphalopathies spongiformes transmissibles animales -Sommaire et avant-propos." INRAE Productions Animales 17, HS (December 18, 2004). http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2004.17.hs.3612.

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Abstract:
Ce numéro hors-série est consacré aux travaux sur les maladies à prions des animaux de ferme, menés à l’Inra en collaboration avec de nombreux organismes nationaux et internationaux. Il aborde de nombreuses facettes de la recherche sur ces agents et les maladies qu’ils occasionnent, tant sur le modèle tremblante que sur l’Encéphalopathie Spongiforme Bovine (ESB) : biologie de l’agent pathogène et notion de souche de prion, pathogénie de la maladie et résistance génétique, voies de transmission et évolution dans les populations animales, lutte contre les EST. Le premier article présente l’ensemble des outils mis au point à l’Inra pour étudier les EST (laboratoire de génotypage à grande échelle) ainsi que les dispositifs expérimentaux qui y sont dédiés (domaine expérimental atteint de tremblante naturelle et différentes animaleries protégées). Ensuite, la notion de souche de prion est introduite, discutée, et les divers travaux en cours pour différencier les souches de prions sur une base biologique et biochimique sont présentés, de même que les études menées pour comprendre le déterminisme de cette diversité. Ces travaux ont aussi pour objectif l’amélioration des méthodes actuelles de typage en termes de rapidité et de fiabilité, notamment à travers le développement de souris transgéniques. Deux articles traitent des mécanismes par lesquels la protéine prion pathogène est introduite dans l’organisme, puis la façon dont elle diffuse dans les différents tissus et organes et exerce son pouvoir pathogène. L’un concerne la pathogénie de la tremblante, à partir des travaux entrepris sur le mouton : dans quels tissus diffuse la protéine prion pathogène, dans quels types de cellules et à quelle vitesse, et comment intervient le génotype de l’individu dans ce processus. L’autre porte sur les modèles cellulaires mis au point récemment, qui permettent la multiplication du prion ovin et servent à étudier les interactions entre la protéine prion pathogène et différents types de cellules de l’organisme, les gènes activés en cas d’infection, le rôle du polymorphisme de la protéine prion ovine dans la réplication du prion pathogène et l’identification de molécules ayant une activité antiprion. Les propriétés et le rôle physiologique de la protéine prion normale, ainsi que les raisons pour lesquelles la protéine prion normale est transformée en protéine prion pathogène, sont ensuite abordés à travers plusieurs études : approche physicochimique et structurale de la structure de la protéine prion, pour analyser les domaines de la protéine prion qui pourraient avoir un rôle clé dans la transconformation de la protéine normale en protéine pathogène, et pour comprendre la relation entre le polymorphisme génétique de cette protéine et l’état de résistance ou de sensibilité à la tremblante ; approche immunochimique grâce à des anticorps monoclonaux ayant des affinités particulières pour certaines régions de la protéine prion PrP, qui permettent l’étude de la capacité de la protéine normale à être convertie en protéine pathogène et le typage moléculaire des souches de prions ; analyse des voies de sécrétion et du rôle physiologique de la protéine prion cellulaire. L’influence du polymorphisme au locus Prnp sur la sensibilité des animaux aux EST est documentée, ainsi que les travaux en cours pour mettre en évidence d’autres gènes influençant la sensibilité des animaux aux EST, à partir de la cartographie du génome. Concernant l’épidémiologie des EST, un article présente les travaux sur les sources d’infection, les voies de transmission et la dynamique de la maladie dans les populations animales, en matière de tremblante et d’ESB. Les résultats relèvent d’expérimentations, d’études de terrain et de modélisation mathématique. Enfin, plusieurs articles sont consacrés à la lutte contre les EST, abordant plusieurs volets : développement de tests pour le diagnostic avant la mort et la distinction entre souches d’EST, travaux conduits depuis dix ans pour maîtriser voire éradiquer la tremblante dans la population ovine en jouant sur la résistance génétique des ovins aux EST, étude clinique conduite sur une molécule à visée thérapeutique et discussion sur la méthode de choix des molécules à expérimenter, pistes pour la destruction des farines animales à risque, grâce à l’utilisation de microorganismes ou la fabrication de biolubrifiants, additifs biocarburants et matériaux polymères.
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GROSCLAUDE, F. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 11, no. 1 (February 1, 1998). http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1998.11.1.3911.

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Abstract:
Quoiqu’entré dans le langage courant, le terme de “biotechnologies” a gardé une signification quelque peu imprécise. Au sens large, les biotechnologies peuvent être définies comme un ensemble de techniques et de connaissances permettant d’exploiter les propriétés du vivant à des fins d’application. Sous cette acception, les biotechnologies sont aussi vieilles que nos civilisations puisque l’homme s’est servi très tôt - bien sûr sans le savoir - de micro-organismes pour fabriquer des aliments tels le pain, le fromage et des boissons fermentées. Mais ce sont les avancées spectaculaires de la biologie moderne, notamment celles de la biologie moléculaire, qui élargissent presque à l’infini le champ d’application potentiel des biotechnologies. C’est le cas, entre autres, des applications possibles à l’élevage des progrès de la biologie animale. Le présent ouvrage regroupe, sur les biotechnologies animales, huit contributions qui représentent un spectre très large d’applications : produits issus de procédés biotechnologiques (vaccins, hormone), techniques de reproduction, aide à l’ amélioration génétique, transgenèse et nouveaux outils d’analyse de mécanismes biologiques. Prenant le contre-pied d’une certaine partie de la littérature antérieure sur le sujet, qui se présente comme une sorte d’hymne un peu naïf à la modernité, ces textes sont inspirés par le souci de replacer les biotechnologies dans leur contexte d’application réel, qu’il soit actuel ou potentiel, en essayant de dégager les perspectives et les limites de leur utilisation, tant du point de vue économique que de celui de l’acceptabilité par le citoyen. Dans cette optique, il est intéressant de rapprocher certaines des contributions présentées. Le premier rapprochement suggéré est celui des contributions traitant de l’utilisation de produits issus des biotechnologies, les vaccins et l’hormone de croissance recombinante. Dans le cas de la fabrication des vaccins, les progrès de la biologie moléculaire, associés à ceux des connaissances sur les agents pathogènes et le déterminisme de leur virulence, ont ouvert une série de voies nouvelles (vaccins recombinants, vecteurs inertes ou subunitaires). Toutefois, comme le remarque M. Eloit, ces produits ne sont pas encore entrés en force sur le marché pour des raisons d’ordre pratique et économique. En effet, les vaccins “de nouvelle génération” ne sont pas forcément à ce stade plus intéressants que les vaccins conventionnels existants, et ne sont pas nécessairement plus faciles à produire quand ces derniers n’ont pas pu l’être. On a donc ici le cas d’applications très attendues, ne posant pas de problème majeur d’acceptabilité par le public, mais qui n’ont pas encore débouché autant qu’on pouvait l’espérer. Bien entendu, il reste encore une marge de progrès considérable, et la vaccinologie moderne ne peut qu’aboutir, à l’avenir, à des obtentions significatives. A l’opposé, la production industrielle d’hormone de croissance recombinante est bien maîtrisée. Par ailleurs, une somme importante de connaissances, synthétisées par Y. Chilliard et coll., a été accumulée sur les effets zootechniques de cette hormone -positifs- ainsi que sur son mode d’action et sur les conséquences prévisibles de son utilisation au niveau des élevages et de la filière. Mais on sait que l’utilisation de cette hormone recombinante est interdite en Europe pour des raisons socio-économiques : il s’agit du refus de voir encore accélérer le processus de concentration des élevages avec ses conséquences sur la déprise de certaines zones agricoles, ainsi que de la crainte d’une dégradation de l’image des produits laitiers. On a donc ici le cas, inverse du précédent, d’un outil techniquement au point mais dont l’utilisation, pourtant fortement voulue par les lobbies industriels intéressés, se heurte à des oppositions inspirées par le souci de l’intérêt général. Le second groupe d’articles qu’il est intéressant de rapprocher est celui des biotechnologies de la reproduction : insémination artificielle, cryoconservation des gamètes, transplantation embryonnaire, sexage des embryons, fécondation in vitro et clonage embryonnaire. Il s’agit des contributions de J. Mallard et J.-C. Mocquot, J.-J. Colleau et coll., et G. Maisse et coll. L’insémination artificielle, et notamment son application aux bovins laitiers, est l’exemple par excellence d’une technologie de la reproduction ayant connu un plein succès. Comme le notent J. Mallard et J.-C. Mocquot, on dispose dans ce cas du recul nécessaire pour analyser tous les effets de l’utilisation de cette technologie, bien au point chez les bovins, qui sont considérables. Associée à la congélation du sperme, l’insémination artificielle a surtout permis le testage des mâles puis l’utilisation préférentielle des sujets améliorateurs ainsi repérés. Or, même si le terme de “testage” n’existait pas encore, l’idée d’une pratique consistant à observer la descendance des taureaux pour pouvoir ensuite en utiliser les meilleurs préexistait, avant sa réalisation effective, chez les plus clairvoyants des éleveurs et des cadres de l’élevage. On a, sur ce point, des témoignages datant de plus de 75 ans. Il est donc fondamental de prendre conscience du fait que la technologie de l’insémination artificielle associée à la congélation du sperme est venue répondre à un besoin latent très fort, ce en quoi elle représente un cas de figure très particulier. La situation n’est pas tout à fait comparable pour les autres biotechnologies de la reproduction - transplantation embryonnaire, sexage des embryons, clonage embryonnaire - qui répondent certes à des besoins, mais à des besoins beaucoup moins caractérisés et plus réduits que le précédent. L’article de J.-J. Colleau et coll. permet de préciser les limites techniques et économiques de l’utilisation de ces nouveaux outils de la reproduction, ainsi que leurs perpectives d’application dans les programmes d’amélioration génétique, c’est-à-dire dans le cadre d’une démarche d’intérêt collectif. Curieusement, la cryoconservation des gamètes, routinière dans certaines espèces, est loin d’être au point dans d’autres, alors qu’elle pourrait rendre de grands services dans le cadre de la sélection et dans celui de la préservation des ressources génétiques. La contribution de G. Maisse et coll. fait le point des travaux qui se poursuivent chez les poissons, où de nombreuses difficultés restent à résoudre. Au début des années 80, période pendant laquelle, selon la formule de J. Mallard et J.-C. Mocquot, le terme de biotechnologies était “majoritairement décliné au futur”, la transgenèse a été volontiers présentée comme le substitut moderne aux méthodes de la génétique quantitative utilisées pour l’amélio ration génétique des espèces d’élevage. La lecture des contributions de D. Boichard et coll. sur l’utilisation des marqueurs moléculaires en génétique animale et de L.M. Houdebine sur la transgenèse animale confirme à quel point ces prévisions étaient naïves. A l’heure actuelle, deux constats principaux doivent être faits. Tout d’abord, la transgenèse appliquée à la création de souches des grandes espèces animales est encore balbutiante, surtout par manque de techniques vérita blement opérationnelles. En second lieu, les travaux d’analyse des génomes animaux qui, eux, progressent très vite, doivent permettre, dans un avenir proche, de détecter les principales régions chromosomiques impliquées dans le déterminisme des caractères économiques et d’intégrer cette masse d’informations nouvelles dans le processus de sélection. Il s’agira du début d’une nouvelle phase décisive de l’histoire de la génétique appliquée aux espèces d’élevage. Les progrès auront donc été beaucoup plus significatifs que pour la trans genèse. A l’avenir, celle-ci devrait bénéficier des résultats de ces travaux d’analyse du génome, ne serait-ce que pour identifier des gènes dont le transfert ou la mutation pourrait s’avérer judicieux. Il restera quand même à prendre en compte, dans le contexte futur encore incertain, les limites de l’acceptabilité par le public des obtentions transgéniques. Last but not least, il ne faut pas oublier que les nouvelles biotechnologies sont à leur tour des outils très puissants d’analyse des mécanismes du vivant. La contribution de T. Pineau donne l’exemple des avancées en cours dans les domaines de la pharmacologie et de la toxicologie. En définitive le bilan qui peut être fait aujourd’hui des avancées des biotechnologies animales peut paraître contra sté, surtout si on se réfère aux prévisions faites il y a une quinzaine d’années par les bateleurs de la Science. De nos jours, l’affichage des perspectives d’application des biotechnologies reste parfois contaminé par la nécessité devant laquelle se trouvent les équipes, engagées dans la chasse aux crédits, de justifier leurs travaux par la promesse de retombées concrètes. Toutefois, la lecture du présent document montre que, dans certains domaines, les choses ont déjà beaucoup avancé. Par ailleurs, les perspectives de progrès de la biologie animale sont encore considérables, tout comme les perspectives d’application des biotechnologies qui en décou leront. Mais beaucoup d’inattendu étant devant nous, on se gardera ici d’être plus précis dans les prédictions !
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Cortado, Thomas Jacques. "Maison." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.131.

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Le champ sémantique de la maison imprègne nos perceptions individuelles et collectives du monde comme peu d’autres. Il suffit de songer à la distinction très marquée entre house et home en anglais, si difficile à retranscrire dans nos langues latines, ou encore aux usages politiques de l’expression « chez nous » en français. Ce champ renvoie à des lieux souvent riches d’affects, de mémoires et de désirs, qui nous définissent en propre et orientent nos perceptions du temps et de l’espace. Ils font d’ailleurs la matière des poètes, peintres et autres artistes. À cet égard, lorsque nous perdons notre maison, nous ne nous retrouvons pas seulement privés d’un bien utile et échangeable, d’un « logement », nous voyons aussi s’effacer une partie de nous-mêmes et le centre à partir duquel s’organise notre existence quotidienne. En dépit de sa densité, les anthropologues ont d’abord rabattu le thème de la maison sur ceux de la famille et de la culture matérielle. Pour Lewis H. Morgan, la forme de l’espace domestique ne fait qu’épouser un certain type d’organisation familiale; elle en est, pour ainsi dire, le révélateur (1877). À la « hutte » des « sauvages » correspond donc la famille consanguine, qui autorise le mariage entre cousins, alors qu’à la « maison commune » des « barbares » correspond la famille patriarcale, autoritaire et polygame. Les « maisons unifamiliales » de l’Occident contemporain renvoient à la famille nucléaire, fondement de la « civilisation ». Quant aux anthropologues davantage intéressés par l’architecture et les artefacts domestiques, leurs analyses consistent souvent à expliquer leur genèse en accord avec une vision évolutionniste du progrès technique ou par des facteurs géographiques. On aurait pu s’attendre à ce que l’invention de l’ethnographie par Bronislaw Malinowski ouvre de nouvelles perspectives. Avec elle, c’est en effet un certain rapport à la maison qui se met à définir le métier d’anthropologue, celui-là même qu’exemplifie la célèbre représentation de ce dernier sous sa tente, immortalisée dans la première planche photographique des Argonautes du Pacifique occidental. Pour autant, la maison reste un objet secondaire par rapport à l’organisation de la vie familiale, le vrai principe de la société. Elle est avant tout le lieu où le couple choisit de résider après le mariage et ce choix se plie à certaines « règles », dont on peut assez facilement faire l’inventaire, grâce aux liens de filiation entre les membres du couple et les autres résidents (Murdock 1949). On parlera, par exemple, de résidence « matrilocale » quand le couple emménage chez les parents de l’épouse, « patrilocale » dans le cas inverse. Quant aux sociétés occidentales, où le couple forme habituellement un nouveau ménage, on parlera de résidence « néolocale ». La critique de ces règles permet, dans les années 1950 et 1960, d’étendre la réflexion sur la maison. Face aux difficultés concrètes que pose leur identification, Ward Goodenough suggère d’abandonner les taxinomies qui « n’existent que dans la tête des anthropologues » et de « déterminer quels sont, de fait, les choix résidentiels que les membres de la société étudiée peuvent faire au sein de leur milieu socioculturel particulier » (1956 : 29). Autrement dit, plutôt que de partir d’un inventaire théorique, il faut commencer par l’étude des catégories natives impliquées dans les choix résidentiels. La seconde critique est de Meyer Fortes, qui formule le concept de « groupe domestique », « unité qui contrôle et assure l’entretien de la maison (householding and housekeeping unit), organisée de façon à offrir à ses membres les ressources matérielles et culturelles nécessaires à leur conservation et à leur éducation » (1962 : 8). Le groupe domestique, à l’instar des organismes vivants, connaît un « cycle de développement ». En Europe du sud, par exemple, les enfants quittent le domicile parental lorsqu’ils se marient, mais y reviennent en cas de rupture conjugale ou de chômage prolongé ; âgés, les parents souvent cherchent à habiter près de leurs enfants. En conséquence, « les modèles de résidence sont la cristallisation, à un moment donné, d’un processus de développement » (Fortes 1962 : 5), et non l’application statique de règles abstraites. La maison n’est donc pas seulement le lieu où réside la famille, elle est nécessaire à l’accomplissement de tâches indispensables à la reproduction physique et morale des individus, telles que manger, dormir ou assurer l’éducation des nouvelles générations (Bender 1967). Cette conception du groupe domestique rejoint celle qu’avait formulée Frédéric Le Play un siècle auparavant : pour l’ingénieur français, il fallait placer la maison au centre de l’organisation familiale, par la défense de l’autorité paternelle et la transmission de la propriété à un héritier unique, de façon à garantir la stabilité de l’ordre social (1864). Elle exerce de fait une influence considérable sur les historiens de la famille, en particulier ceux du Cambridge Group for the History of Population and Social Structure, dirigé par Peter Laslett (1972), et sur les anthropologues (Netting, Wilk & Arnould 1984), notamment les marxistes (Sahlins 1976). En Amérique latine, de nombreuses enquêtes menées dans les années 1960 et 1970 mettent en évidence l’importance des réseaux d’entraide, attirant ainsi l’attention sur le rôle essentiel du voisinage (Lewis 1959, Lomnitz 1975). La recherche féministe explore quant à elle le caractère genré de la répartition des tâches au sein du groupe domestique, que recoupe souvent la distinction entre le public et le privé : à la « maîtresse de maison » en charge des tâches ménagères s’oppose le « chef de famille » qui apporte le pain quotidien (Yanagisako 1979). Un tel découpage contribue à invisibiliser le travail féminin (di Leonardo 1987). On remarquera néanmoins que la théorie du groupe domestique pense la maison à partir de fonctions établies par avance : ce sont elles qui orientent l’intérêt des anthropologues, plus que la maison en elle-même. C’est à Claude Lévi-Strauss que l’on doit la tentative la plus systématique de penser la maison comme un principe producteur de la société (1984 ; 2004). Celui-ci prend pour point de départ l’organisation sociale de l’aristocratie kwakiutl (Amérique du Nord), telle qu’elle avait été étudiée par Franz Boas : parce qu’elle présentait des traits à la fois matrilinéaires et patrilinéaires, parce qu’elle ne respectait pas toujours le principe d’exogamie, celle-ci défiait les théories classiques de la parenté. Lévi-Strauss propose de résoudre le problème en substituant le groupe d’unifiliation, tenu pour être au fondement des sociétés dites traditionnelles, par celui de « maison », au sens où l’on parlait de « maison noble » au Moyen Âge. La maison désigne ainsi une « personne morale détentrice d’un domaine, qui se perpétue par transmission de son nom, de sa fortune et de ses titres en ligne réelle ou fictive » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Plus que les règles de parenté, ce sont les « rapports de pouvoir » entre ces « personnes morales » qui déterminent les formes du mariage et de la filiation : celles-ci peuvent donc varier en accord avec les équilibres politiques. Lévi-Strauss va ensuite généraliser son analyse à un vaste ensemble de sociétés apparemment cognatiques, qu’il baptise « sociétés à maison ». Celles-ci se situeraient dans une phase intermédiaire de l’évolution historique, « dans un état de la structure où les intérêts politiques et économiques tend[ent] à envahir le champ social » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Très discuté par les spécialistes des sociétés concernées, ce modèle a eu la grande vertu de libérer l’imagination des anthropologues. Critiquant son évolutionnisme sous-jacent, Janet Carsten et Stephen Hugh-Jones (1995) proposent toutefois d’approfondir la démarche de Lévi-Strauss, en considérant la maison comme un véritable « fait social total ». L’architecture, par exemple, ne relève pas que d’une anthropologie des techniques : celle de la maison kabyle, analysée par Pierre Bourdieu, met en évidence un « microcosme organisé selon les mêmes oppositions et mêmes homologies qui ordonnent tout l’univers » (1972 : 71), un parallélisme que l’on retrouve dans de nombreux autres contextes socioculturels (Hamberger 2010). Fondamentalement, la maison relève d’une anthropologie du corps. Dans son enquête sur la parenté en Malaisie, Carsten souligne le rôle joué par la cuisine ou le foyer, en permettant la circulation des substances qui assurent la production et la reproduction des corps (alimentation, lait maternel, sang) et leur mise en relation, ce que Carsten appelle la « relationalité » (relatedness) (1995). Fait dynamique plutôt que statique, la maison nous met directement au contact des processus qui forment et reforment nos relations et notre personne : son étude permet donc de dépasser la critique culturaliste des travaux sur la parenté; elle nous montre la parenté en train de se faire. Il convient aussi de ne pas réduire la maison à ses murs : celle-ci le plus souvent existe au sein d’un réseau. Les enquêtes menées par Émile Lebris et ses collègues sur l’organisation de l’espace dans les villes d’Afrique francophone proposent ainsi le concept de « système résidentiel » pour désigner « un ensemble articulé de lieux de résidences (unités d’habitation) des membres d’une famille étendue ou élargie » (Le Bris 1985 : 25). Ils distinguent notamment entre les systèmes « centripètes », « de concentration en un même lieu d’un segment de lignage, d’une famille élargie ou composée » et les systèmes « centrifuges », de « segmentation d’un groupe familial dont les fragments s’installent en plusieurs unités résidentielles plus ou moins proches les unes des autres, mais qui tissent entre elles des liens étroits » (Le Bris 1985 : 25). Examinant les projets et réseaux que mobilise la construction d’une maison dans les quartiers noirs de la Bahia au Brésil, les circulations quotidiennes de personnes et d’objets entre unités domestiques ainsi que les rituels et fêtes de famille, Louis Marcelin en déduit lui aussi que la maison « n’est pas une entité isolée, repliée sur elle-même. La maison n’existe que dans le contexte d’un réseau d’unités domestiques. Elle est pensée et vécue en interrelation avec d’autres maisons qui participent à sa construction – au sens symbolique et concret. Elle fait partie d’une configuration » (Marcelin 1999 : 37). À la différence de Lebris, toutefois, Marcelin part des expériences individuelles et des catégories socioculturelles propres à la société étudiée : une « maison », c’est avant tout ce que les personnes identifient comme tel, et qui ne correspond pas nécessairement à l’image idéale que l’on se fait de cette dernière en Occident. « La configuration de maisons rend compte d’un espace aux frontières paradoxalement floues (pour l'observateur) et nettes (pour les agents) dans lequel se déroule un processus perpétuel de création et de recréation de liens (réseaux) de coopération et d'échange entre des entités autonomes (les maisons) » (Marcelin 1996 : 133). La découverte de ces configurations a ouvert un champ de recherche actuellement des plus dynamiques, « la nouvelle anthropologie de la maison » (Cortado à paraître). Cette « nouvelle anthropologie » montre notamment que les configurations de maisons ne sont pas l’apanage des pauvres, puisqu’elles organisent aussi le quotidien des élites, que ce soit dans les quartiers bourgeois de Porto au Portugal (Pina-Cabral 2014) ou ceux de Santiago au Chili (Araos 2016) – elles ne sont donc pas réductibles à de simples « stratégies de survie ». Quoiqu’elles se construisent souvent à l’échelle d’une parcelle ou d’un quartier (Cortado 2019), ces configurations peuvent très bien se déployer à un niveau transnational, comme c’est le cas au sein de la diaspora haïtienne (Handerson à paraître) ou parmi les noirs marrons qui habitent à la frontière entre la Guyane et le Suriname (Léobal 2019). Ces configurations prennent toutefois des formes très différentes, en accord avec les règles de filiation, bien sûr (Pina-Cabral 2014), mais aussi les pratiques religieuses (Dalmaso 2018), le droit à la propriété (Márquez 2014) ou l’organisation politique locale – la fidélité au chef, par exemple, est au fondement de ce que David Webster appelle les « vicinalités » (vicinality), ces regroupements de maisons qu’il a pu observer chez les Chopes au sud du Mozambique (Webster 2009). Des configurations surgissent même en l’absence de liens familiaux, sur la base de l’entraide locale, par exemple (Motta 2013). Enfin, il convient de souligner que de telles configurations ne sont pas, loin de là, harmonieuses, mais qu’elles sont généralement traversées de conflits plus ou moins ouverts. Dans la Bahia, les configurations de maisons, dit Marcelin, mettent en jeu une « structure de tension entre hiérarchie et autonomie, entre collectivisme et individualisme » (Marcelin 1999 : 38). En tant que « fait social total », dynamique et relationnel, l’anthropologie de la maison ne saurait pourtant se restreindre à celle de l’organisation familiale. L’étude des matérialités domestiques (architecture, mobilier, décoration) nous permet par exemple d’accéder aux dimensions esthétiques, narratives et politiques de grands processus historiques, que ce soit la formation de la classe moyenne en Occident (Miller 2001) ou la consolidation des bidonvilles dans le Sud global (Cavalcanti 2012). Elle nous invite à penser différents degrés de la maison, de la tente dans les camps de réfugiés ou de travailleurs immigrés à la maison en dur (Abourahme 2014, Guedes 2017), en passant par la maison mobile (Leivestad 2018) : pas tout à fait des maisons, ces formes d’habitat n’en continuent pas moins de se définir par rapport à une certaine « idée de la maison » (Douglas 1991). La maison relève aussi d’une anthropologie de la politique. En effet, la maison est une construction idéologique, l’objet de discours politiquement orientés qui visent, par exemple, à assoir l’autorité du père sur la famille (Sabbean 1990) ou à « moraliser » les classes laborieuses (Rabinow 1995). Elle est également la cible et le socle des nombreuses technologiques politiques qui organisent notre quotidien : la « gouvernementalisation » des sociétés contemporaines se confond en partie avec la pénétration du foyer par les appareils de pouvoir (Foucault 2004); la « pacification » des populations indigènes passe bien souvent par leur sédentarisation (Comaroff & Comaroff 1992). Enfin, la maison relève d’une anthropologie de l’économie. La production domestique constitue bien sûr un objet de première importance, qui bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt. Florence Weber et Sybille Gollac parlent ainsi de « maisonnée » pour désigner les collectifs de travail domestique fondés sur l’attachement à une maison – par exemple, un groupe de frères et sœurs qui s’occupent ensemble d’un parent âgé ou qui œuvrent à la préservation de la maison familiale (Weber 2002, Gollac 2003). Dans la tradition du substantialisme, d’autres anthropologues partent aujourd’hui de la maison pour analyser notre rapport concret à l’économie, la circulation des flux monétaires, par exemple, et ainsi critiquer les représentations dominantes, notamment celles qui conçoivent l’économie comme un champ autonome et séparé (Gudeman et Riviera 1990; Motta 2013) – il ne faut pas oublier que le grec oikonomia désignait à l’origine le bon gouvernement de la maison, une conception qui aujourd’hui encore organise les pratiques quotidiennes (De l’Estoile 2014). Cycles de vie, organisation du travail domestique, formes de domination, identités de genre, solidarités locales, rituels et cosmovisions, techniques et production du corps, circulation des objets et des personnes, droits de propriété, appropriations de l’espace, perceptions du temps, idéologies, technologies politiques, flux monétaires… Le thème de la maison s’avère d’une formidable richesse empirique et théorique, et par-là même une porte d’entrée privilégiée à de nombreuses questions qui préoccupent l’anthropologie contemporaine.
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Kustritz, Anne. "Transmedia Serial Narration: Crossroads of Media, Story, and Time." M/C Journal 21, no. 1 (March 14, 2018). http://dx.doi.org/10.5204/mcj.1388.

Full text
Abstract:
The concept of transmedia storyworlds unfolding across complex serial narrative structures has become increasingly important to the study of modern media industries and audience communities. Yet, the precise connections between transmedia networks, serial structures, and narrative processes often remain underdeveloped. The dispersion of potential story elements across a diverse collection of media platforms and technologies prompts questions concerning the function of seriality in the absence of fixed instalments, the meaning of narrative when plot is largely a personal construction of each audience member, and the nature of storytelling in the absence of a unifying author, or when authorship itself takes on a serial character. This special issue opens a conversation on the intersection of these three concepts and their implications for a variety of disciplines, artistic practices, and philosophies. By re-thinking these concepts from fresh perspectives, the collection challenges scholars to consider how a wide range of academic, aesthetic, and social phenomena might be productively thought through using the overlapping lenses of transmedia, seriality, and narrativity. Thus, the collection gathers scholars from life-writing, sport, film studies, cultural anthropology, fine arts, media studies, and literature, all of whom find common ground at this fruitful crossroads. This breadth also challenges the narrow use of transmedia as a specialized term to describe current developments in corporate mass media products that seek to exploit the affordances of hybrid digital media environments. Many prominent scholars, including Marie-Laure Ryan and Henry Jenkins, acknowledge that a basic definition of transmedia as stories with extensions and reinterpretations in numerous media forms includes the oldest kinds of human expression, such as the ancient storyworlds of Arthurian legend and The Odyssey. Yet, what Jenkins terms “top-down” transmedia—that is, pre-planned and often corporate transmedia—has received a disproportionate share of scholarly attention, with modern franchises like The Matrix, the Marvel universe, and Lost serving as common exemplars (Flanagan, Livingstone, and McKenny; Hadas; Mittell; Scolari). Thus, many of the contributions to this issue push the boundaries of what has commonly been studied as transmedia as well as the limits of what may be considered a serial structure or even a story. For example, these papers imagine how an autobiography may also be a digital concept album unfolding in reverse, how participatory artistic performances may unfold in unpredictable instalments across physical and digital space, and how studying sports fandom as a long series of transmedia narrative elements encourages scholars to grapple with the unique structures assembled by audiences of non-fictional story worlds. Setting these experimental offerings into dialogue with entries that approach the study of transmedia in a more established manner provides the basis for building bridges between such recognized conversations in new media studies and potential collaborations with other disciplines and subfields of media studies.This issue builds upon papers collected from four years of the International Transmedia Serial Narration Seminar, which I co-organized with Dr. Claire Cornillon, Assistant Professor (Maîtresse de Conférences) of comparative literature at Université de Nîmes. The seminar held sessions in Paris, Le Havre, Rouen, Amsterdam, and Utrecht, with interdisciplinary speakers from the USA, Australia, France, Belgium, and the Netherlands. As a transnational, interdisciplinary project intended to cross both theoretical and physical boundaries, the seminar aimed to foster exchange between academic conversations that can become isolated not only within disciplines, but also within national and linguistic borders. The seminar thus sought to enhance academic mobility between both people and ideas, and the digital, open-access publication of the collected papers alongside additional scholarly interlocutors serves to broaden the seminar’s goals of creating a border-crossing conversation. After two special issues primarily collecting the French language papers in TV/Series (2014) and Revue Française des Sciences de l’Information et de la Communication (2017), this issue seeks to share the Transmedia Serial Narration project with a wider audience by publishing the remaining English-language papers, accompanied by several other contributions in dialogue with the seminar’s themes. It is our hope that this collection will invite a broad international audience to creatively question the meaning of transmedia, seriality, and narrativity both historically and in the modern, rapidly changing, global and digital media environment.Several articles in the issue illuminate existing debates and common case studies in transmedia scholarship by comparing theoretical models to the much more slippery reality of a media form in flux. Thus, Mélanie Bourdaa’s feature article, “From One Medium to the Next: How Comic Books Create Richer Storylines,” examines theories of narrative complexity and transmedia by scholars including Henry Jenkins, Derek Johnson, and Jason Mittell to then propose a new typology of extensions to accommodate the lived reality expressed by producers of transmedia. Because her interviews with artists and writers emphasize the co-constitutive nature of economic and narrative considerations in professionals’ decisions, Bourdaa’s typology can offer researchers a tool to clarify the marketing and narrative layers of transmedia extensions. As such, her classification system further illuminates what is particular about forms of corporate transmedia with a profit orientation, which may not be shared by non-profit, collective, and independently produced transmedia projects.Likewise, Radha O’Meara and Alex Bevan map existing scholarship on transmedia to point out the limitations of deriving theory only from certain forms of storytelling. In their article “Transmedia Theory’s Author Discourse and Its Limitations,” O’Meara and Bevan argue that scholars have preferred to focus on examples of transmedia with a strong central author-figure or that they may indeed help to rhetorically shore up the coherency of transmedia authorship through writing about transmedia creators as auteurs. Tying their critique to the established weaknesses of auteur theory associated with classic commentaries like Roland Barthes’ “Death of the Author” and Foucault’s “What is an Author?”, O’Meara and Bevan explain that this focus on transmedia creators as authority figures reinforces hierarchical, patriarchal understandings of the creative process and excludes from consideration all those unauthorized transmedia extensions through which audiences frequently engage and make meaning from transmedia networks. They also emphasize the importance of constructing academic theories of transmedia authorship that can accommodate collaborative forms of hybrid amateur and professional authorship, as well as tolerate the ambiguities of “authorless” storyworlds that lack clear narrative boundaries. O’Meara and Bevan argue that such theories will help to break down gendered power hierarchies in Hollywood, which have long allowed individual men to “claim credit for the stories and for all the work that many people do across various sectors and industries.”Dan Hassler-Forest likewise considers existing theory and a corporate case study in his examination of analogue echoes within a modern transmedia serial structure by mapping the storyworld of Twin Peaks (1990). His article, “‘Two Birds with One Stone’: Transmedia Serialisation in Twin Peaks,” demonstrates the push-and-pull between two contemporary TV production strategies: first, the use of transmedia elements that draw viewers away from the TV screen toward other platforms, and second, the deployment of strategies that draw viewers back to the TV by incentivizing broadcast-era appointment viewing. Twin Peaks offers a particularly interesting example of the manner in which these strategies intertwine partly because it already offered viewers an analogue transmedia experience in the 1990s by splitting story elements between TV episodes and books. Unlike O’Meara and Bevan, who elucidate the growing prominence of transmedia auteurs who lend rhetorical coherence to dispersed narrative elements, Hassler-Forest argues that this older analogue transmedia network capitalized upon the dilution of authorial authority, due to the distance between TV and book versions, to negotiate tensions between the producers’ competing visions. Hassler-Forest also notes that the addition of digital soundtrack albums further complicates the serial nature of the story by using the iTunes and TV distribution schedules to incentivize repeated sequential consumption of each element, thus drawing modern viewers to the TV screen, then the computer screen, and then back again.Two articles offer a concrete test of these theoretical perspectives by utilizing ethnographic participant-observation and interviewing to examine how audiences actually navigate diffuse, dispersed storyworlds. For example, Céline Masoni’s article, “From Seriality to Transmediality: A Socio-narrative Approach of a Skilful and Literate Audience,” documents fans’ highly strategic participatory practices. From her observations of and interviews with fans, Masoni theorizes the types of media literacy and social as well as technological competencies cultivated through transmedia fan practices. Olivier Servais and Sarah Sepulchre’s article similarly describes a long-term ethnography of fan transmedia activity, including interviews with fans and participant-observation of the MMORPG (Massively Multiplayer Online Role-Playing Game) Game of Thrones Ascent (2013). Servais and Sepulchre find that most people in their interviews are not “committed” fans, but rather casual readers and viewers who follow transmedia extensions sporadically. By focusing on this group, they widen the existing research which often focuses on or assumes a committed audience like the skilful and literate fans discussed by Masoni.Servais and Sepulchre’s results suggest that these viewers may be less likely to seek out all transmedia extensions but readily accept and adapt unexpected elements, such as the media appearances of actors, to add to their serial experiences of the storyworld. In a parallel research protocol observing the Game of Thrones Ascent MMORPG, Servais and Sepulchre report that the most highly-skilled players exhibit few behaviours associated with immersion in the storyworld, but the majority of less-skilled players use their gameplay choices to increase immersion by, for example, choosing a player name that evokes the narrative. As a result, Servais and Sepulchre shed light upon the activities of transmedia audiences who are not necessarily deeply committed to the entire transmedia network, and yet who nonetheless make deliberate choices to collect their preferred narrative elements and increase their own immersion.Two contributors elucidate forms of transmedia that upset the common emphasis on storyworlds with film or TV as the core property or “mothership” (Scott). In her article “Transmedia Storyworlds, Literary Theory, Games,” Joyce Goggin maps the history of intersections between experimental literature and ludology. As a result, she questions the continuing dichotomy between narratology and ludology in game studies to argue for a more broadly transmedia strategy, in which the same storyworld may be simultaneously narrative and ludic. Such a theory can incorporate a great deal of what might otherwise be unproblematically treated as literature, opening up the book to interrogation as an inherently transmedial medium.L.J. Maher similarly examines the serial narrative structures that may take shape in a transmedia storyworld centred on music rather than film or TV. In her article “You Got Spirit, Kid: Transmedial Life-Writing Across Time and Space,” Maher charts the music, graphic novels, and fan interactions that comprise the Coheed and Cambria band storyworld. In particular, Maher emphasizes the importance of autobiography for Coheed and Cambria, which bridges between fictional and non-fictional narrative elements. This interplay remains undertheorized within transmedia scholarship, although a few have begun to explicate the use of transmedia life-writing in an activist context (Cati and Piredda; Van Luyn and Klaebe; Riggs). As a result, Maher widens the scope of existing transmedia theory by more thoroughly connecting fictional and autobiographical elements in the same storyworld and considering how serial transmedia storytelling structures may differ when the core component is music.The final three articles take a more experimental approach that actively challenges the existing boundaries of transmedia scholarship. Catherine Lord’s article, “Serial Nuns: Michelle Williams Gamaker’s The Fruit Is There to Be Eaten as Serial and Trans-serial,” explores the unique storytelling structures of a cluster of independent films that traverse time, space, medium, and gender. Although not a traditional transmedia project, since the network includes a novel and film adaptations and extensions by different directors as well as real-world locations and histories, Lord challenges transmedia theorists to imagine storyworlds that include popular history, independent production, and spatial performances and practices. Lord argues that the main character’s trans identity provides an embodied and theoretical pivot within the storyworld, which invites audiences to accept a position of radical mobility where all fixed expectations about the separation between categories of flora and fauna, centre and periphery, the present and the past, as well as authorized and unauthorized extensions, dissolve.In his article “Non-Fiction Transmedia: Seriality and Forensics in Media Sport,” Markus Stauff extends the concept of serial transmedia storyworlds to sport, focusing on an audience-centred perspective. For the most part, transmedia has been theorized with fictional storyworlds as the prototypical examples. A growing number of scholars, including Arnau Gifreu-Castells and Siobhan O'Flynn, enrich our understanding of transmedia storytelling by exploring non-fiction examples, but these are commonly restricted to the documentary genre (Freeman; Gifreu-Castells, Misek, and Verbruggen; Karlsen; Kerrigan and Velikovsky). Very few scholars comment on the transmedia nature of sport coverage and fandom, and when they do so it is often within the framework of transmedia news coverage (Gambarato, Alzamora, and Tárcia; McClearen; Waysdorf). Stauff’s article thus provides a welcome addition to the existing scholarship in this field by theorizing how sport fans construct a user-centred serial transmedia storyworld by piecing together narrative elements across media sources, embodied experiences, and the serialized ritual of sport seasons. In doing so, he points toward ways in which non-fiction transmedia may significantly differ from fictional storyworlds, but he also enriches our understanding of an audience-centred perspective on the construction of transmedia serial narratives.In his artistic practice, Robert Lawrence may most profoundly stretch the existing parameters of transmedia theory. Lawrence’s article, “Locate, Combine, Contradict, Iterate: Serial Strategies for PostInternet Art,” details his decades-long interrogation of transmedia seriality through performative and participatory forms of art that bridge digital space, studio space, and public space. While theatre and fine arts have often been considered through the theoretical lens of intermediality (Bennett, Boenisch, Kattenbelt, Vandsoe), the nexus of transmedia, seriality, and narrative enables Lawrence to describe the complex, interconnected web of planned and unplanned extensions of his hybrid digital and physical installations, which often last for decades and incorporate a global scope. Lawrence thus takes the strategies of engagement that are perhaps more familiar to transmedia theorists from corporate viral marketing campaigns and turns them toward civic ends (Anyiwo, Bourdaa, Hardy, Hassler-Forest, Scolari, Sokolova, Stork). As such, Lawrence’s artistic practice challenges theorists of transmedia and intermedia to consider the kinds of social and political “interventions” that artists and citizens can stage through the networked possibilities of transmedia expression and how the impact of such projects can be amplified through serial repetition.Together, the whole collection opens new pathways for transmedia scholarship, more deeply explores how transmedia narration complicates understandings of seriality, and constructs an international, interdisciplinary dialogue that brings often isolated conversations into contact. In particular, this issue enriches the existing scholarship on independent, artistic, and non-fiction transmedia, while also proposing some important limitations, exceptions, and critiques to existing scholarship featuring corporate transmedia projects with a commercial, top-down structure and a strong auteur-like creator. These diverse case studies and perspectives enable us to understand more inclusively the structures and social functions of transmedia in the pre-digital age, to theorize more robustly how audiences experience transmedia in the current era of experimentation, and to imagine more broadly a complex future for transmedia seriality wherein professionals, artists, and amateurs all engage in an iterative, inclusive process of creative and civic storytelling, transcending artificial borders imposed by discipline, nationalism, capitalism, and medium.ReferencesAnyiwo, U. Melissa. "It’s Not Television, It’s Transmedia Storytelling: Marketing the ‘Real’World of True Blood." True Blood: Investigating Vampires and Southern Gothic. Ed. Brigid Cherry. New York: IB Tauris, 2012. 157-71.Barthes, Roland. "The Death of the Author." Image, Music, Text. Trans. Stephen Heath. Basingstoke: Macmillian, 1988. 142-48.Bennett, Jill. "Aesthetics of Intermediality." 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