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Journal articles on the topic 'Agriculture et élevage'

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RYSCHAWY, J., M. BENOIT, N. HOSTIOU, and C. DELFOSSE. "Quelles concurrences et synergies entre cultures et élevage dans les territoires de polyculture-élevage ?" INRA Productions Animales 30, no. 4 (June 25, 2018): 363–80. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2017.30.4.2266.

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Abstract:
Associer productions animales et végétales conférerait des bénéfices économiques, sociaux et environnementaux aux exploitations par rapport à la spécialisation. Malgré ces intérêts potentiels, les exploitations de polyculture-élevage sont en déclin en U.E., en lien notamment avec un fort besoin de main-d’oeuvre pour combiner cultures et élevage et peu d’incitations politiques. L’objectif de cet article est de montrer en quoi les grandes cultures et l’élevage entrent en concurrence dans les territoires où ils cohabitent et de proposer des leviers d’actions pour favoriser des synergies. Pour cela, nous éclairerons la diversité des bouquets de services fournis par les systèmes de polyculture-élevage dans les territoires où cohabitent grandes cultures et élevage. Une analyse transversale de trois cas d’étude français (Montmorillonnais, Bresse et Tarn-Aveyron) montre que l’élevage est plus ou moins concurrencé par les grandes cultures en fonction des contextes locaux. Cette analyse nous permet de faire émerger i) des contraintes et opportunités pour la polycultureélevage, ii) des leviers d’action pour favoriser les synergies entre grandes cultures et élevage pour mieux gérer les compromis entre services dans les exploitations et les territoires. Au niveau des exploitations comme des territoires, les systèmes de polyculture-élevage offrent de nombreux leviers techniques pour favoriser la transition agroécologique. Tout d’abord, le chargement animal doit être adapté au potentiel des terres disponibles pour favoriser le lien au sol. Une réelle intégration entre grandes cultures et élevage permet d’augmenter l’autonomie des systèmes en intrants par deux leviers principaux : la diversification des assolements et des rotations et via la fertilisation organique des cultures et prairies. Aussi, une simple cohabitation de grandes cultures et d’élevage ne permet pas d’atteindre des objectifs agroécologiques ni au niveau des exploitations, ni au niveau des territoires. Des systèmes cultureséleevage gagnants-gagnants intégrant agroforesterie ou agriculture de conservation peuvent ouvrir de nouvelles pistes. Au niveau des territoires, les échanges entre céréaliers et éleveurs peuvent être considérés. Des voies d’améliorations organisationnelles et des choix politiques sont susceptibles d’accroitre les interrelations entre cultures et élevage au niveau de l’exploitation et du territoire.
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MEYNARD, J. M., and J. Y. DOURMAD. "L’innovation en élevage : de nouvelles démarches pour de nouveaux enjeux." INRAE Productions Animales 27, no. 2 (June 1, 2014): 77–88. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.2.3056.

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Abstract:
En guise d’introduction à un numéro spécial de la revue « INRA Productions Animales » sur l’innovation, cet article s’interroge sur la contribution des chercheurs au processus d’innovation. Il montre que les moteurs du changement en agriculture et en élevage appellent à un intense effort de conception innovante, et propose un panorama des démarches qui peuvent être mises en œuvre pour ce faire : conception de novovs pas à pas, conception assistée par modèle vs en atelier de conception, conception au niveau du système d’élevage d’un agriculteur ou au niveau du territoire. Il passe en revue les cadres d’analyse utilisés pour étudier les innovations in situ et anticiper les conditions de leur diffusion : typologies d’adoptants, verrouillage technologique, etc. Il conclut sur l’importance de revisiter la posture des chercheurs vis à vis de l’innovation.
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Vall, Eric, Laura Marre-Cast, and Hervé Joél Kamgang. "Chemins d'intensification et durabilité des exploitations de polyculture-élevage en Afrique subsaharienne : contribution de l'association agriculture-élevage." Cahiers Agricultures 26, no. 2 (March 2017): 25006. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2017011.

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POCCARD-CHAPUIS, R., T. BONAUDO, J. F. TOURRAND, and J. LOSSOUARN. "Élevage, filières et territoires en régions chaudes." INRAE Productions Animales 24, no. 1 (March 4, 2011): 129–44. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.1.3245.

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Abstract:
L’article analyse les interactions filières animales/territoires dans les régions chaudes, dans l’objectif de mettre en évidence les contributions de ce secteur d’activité à la durabilité du développement. L’analyse est structurée autour du modèle systémique Forces motrices-Impacts-Réponses, adaptés du modèle DPSIR de l’OCDE. Après la définition des concepts, la deuxième partie de l’article décrit le fonctionnement générique de ce système, expliquant ses principaux éléments à l’échelle globale. Dans une troisième partie il est appliqué à quatre exemples précis d’interactions filières animales/territoires : Rio Verde, cluster agroindustriel au centre du Brésil, São Félix do Xingú, front pionnier de déforestation amazonien, la zone cotonnière du Mali où les territoires villageois intègrent élevage et agriculture, et les bassins laitiers périurbains des principales villes maliennes. L’article montre l’intérêt d’un modèle de type Pression-Réponse pour analyser ce fonctionnement du système filières/territoires dans ces situations. Il souligne le risque que les filières font peser actuellement sur les territoires d’élevage, soit en les marginalisant soit en les spécialisant jusqu’à les rendre vulnérables. Malgré cela, ces deux systèmes présentent de véritables leviers pour mieux promouvoir le développement durable, mis en évidence dans les exemples. Cela n’exclut pas la réglementation dans d’autres sphères, notamment nationales et internationales.
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Bambara, Dasmané, Jean Sibiri Zoundi, and Jean-Pierre Tiendrébéogo. "Association céréale/légumineuse et intégration agriculture-élevage en zone soudano-sahélienne." Cahiers Agricultures 17, no. 3 (May 2008): 297–301. http://dx.doi.org/10.1684/agr.2008.0203.

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Kayser, Bernard. "Désintégration et intégration des relations agriculture-élevage dans les régions méditerranéennes." Annales de Géographie 100, no. 557 (1991): 18–30. http://dx.doi.org/10.3406/geo.1991.21016.

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Cochet, Hubert. "Agriculture sur brûlis, élevage extensif et dégradation de l'environnement en Amérique latine." Tiers-Monde 34, no. 134 (1993): 281–303. http://dx.doi.org/10.3406/tiers.1993.4753.

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INGRAND, S., A. LURETTE, L. GOUTTENOIRE, J. DEVUN, and C. H. MOULIN. "Le processus d’innovation en ferme. Illustrations en élevage." INRAE Productions Animales 27, no. 2 (June 2, 2014): 147–60. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.2.3063.

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Abstract:
Le terme « innovation » est largement utilisé, notamment dans le domaine de la recherche. L’innovation se démarque de l’invention, processus en amont, et se caractérise par différentes modalités de mise en place de quelque chose de nouveau dans un système existant. Les sources de l’innovation peuvent être exogènes à la structure qui innove, ou bien endogènes dans le cas où l’innovation est initiée par celui qui pilote la structure (ici les exploitations agricoles). En agriculture, et en élevage en particulier, les innovations organisationnelles (faire autrement avec les mêmes choses) sont aussi importantes que les innovations technologiques (utiliser un objet nouveau ou un ancien objet modifié), notamment quand les animaux (en tant qu’êtres vivants) sont directement en jeu. Le type d’innovation considéré, ainsi que le degré et la nature du changement qui lui sont associés, sont essentiels dans la compréhension des processus d’innovation. De même, les facteurs favorables ou, au contraire, défavorables à ce processus, doivent être identifiés afin d’y contribuer efficacement en tant que chercheurs. Des exemples pris dans le domaine de l’élevage, en France ou ailleurs dans le monde, illustrent les différentes notions liées à l’innovation, tout au long du texte.
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Mama Sanogo, Ousmane, Nico de Ridder, and Herman van Keulen. "Diversité et dynamique des exploitations agricoles mixtes agriculture-élevage au sud du Mali." Cahiers Agricultures 19, no. 3 (May 2010): 185–93. http://dx.doi.org/10.1684/agr.2010.0401.

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PELLICER-RUBIO, M. T., S. FERCHAUD, S. FRERET, H. TOURNADRE, A. FATET, S. BOULOT, J. PAVIE, B. LEBOEUF, and F. BOCQUIER. "Les méthodes de maîtrise de la reproduction disponibles chez les mammifères d’élevage et leur intérêt en agriculture biologique." INRAE Productions Animales 22, no. 3 (April 17, 2009): 255–70. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3352.

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Abstract:
La maîtrise de la reproduction contribue à optimiser la productivité de l’exploitation. La réglementation de la production biologique n’impose pas de conduite de reproduction spécifique, mais limite les pratiques autorisées parmi l’ensemble des stratégies disponibles pour les éleveurs. Les conséquences de ces limitations sont plus ou moins pénalisantes selon l’espèce animale considérée. Ainsi, l’interdiction des traitements hormonaux représente le principal obstacle pour la maîtrise de la reproduction en agriculture biologique (AB) chez les petits ruminants et les porcins. La maîtrise de la saisonnalité de la reproduction est un objectif pour la plupart des éleveurs ovins et caprins. Dans ces deux espèces, la reproduction est possible tout au long de l’anoestrus saisonnier grâce à des traitements lumineux sans recours à la mélatonine, mais des difficultés de mise en œuvre font qu’ils sont aujourd’hui peu utilisés en AB. En élevage conventionnel ovin et caprin, l’insémination artificielle (IA) est réalisée à un moment fixe après synchronisation hormonale des ovulations et sans détection d’oestrus. En AB, l’IA est autorisée sur chaleurs naturelles : cela implique la pratique systématique de la détection des chaleurs sur plusieurs jours pour identifier les femelles à inséminer. Pour cette raison, l’IA est très peu pratiquée en AB chez ces deux espèces. La synchronisation des ovulations par effet mâle est une alternative prometteuse pour simplifier les protocoles d’IA, facilitant l’accès des éleveurs AB aux schémas de sélection et donc la généralisation de cette pratique. La conduite de reproduction la plus courante en élevage de porc conventionnel est dite en 7 bandes. La durée du cycle d’une bande est de 21 semaines dont 4 semaines d’allaitement. En AB, le règlement européen impose l’augmentation du temps d’allaitement des porcelets à 40 j minimum. En pratique, le sevrage a lieu à 42 j avec une conduite en 8 bandes, le cycle de reproduction s’étend donc à 23 semaines. En AB comme en conventionnel, le sevrage est la principale méthode utilisée pour la synchronisation de l’oestrus des truies dans leur bande. L’efficacité de la conduite en bandes est toutefois pénalisée en AB par l’interdiction des traitements hormonaux, utilisés fréquemment en conventionnel pour intégrer les cochettes dans les bandes, pour recycler des femelles décalées ou pour prévenir des oestrus de lactation. Cependant, l’interdiction de l’utilisation d’hormones ne pénalise pas la pratique de l’IA car elle est réalisée sur oestrus naturels synchronisés par le sevrage chez la majorité des producteurs en AB et en élevage conventionnel. Chez les bovins, l’insémination est pratiquée de manière générale sur chaleurs naturelles. Lors de la mise à la reproduction, la mise en place de la semence est réalisée par insémination artificielle (majoritaire en élevage laitier) ou par monte naturelle (majoritaire en élevage allaitant). L’interdiction des traitements hormonaux d’induction et de synchronisation des chaleurs n’est donc pas pénalisante en AB par rapport à l’élevage conventionnel. La mise à la reproduction est possible toute l’année, avec des contraintes qui diffèrent selon les objectifs de production. Les voies de recherche pour le développement de méthodes naturelles de maîtrise de la reproduction utilisables en AB sont très diverses, multidisciplinaires et souvent communes aux différentes espèces de mammifères d’élevage. L’INRA contribue fortement à l’amélioration des méthodes existantes et à leur adaptation aux contraintes d’élevage. Il s’implique également dans la conception et la validation de nouvelles approches de maîtrise de la reproduction sans hormones. Ce développement ne pourra connaître un véritable essor que dans le cadre d’une relation étroite entre la recherche finalisée et les professionnels.
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BENOIT, M., and G. LAIGNEL. "Performances techniques et économiques en élevage biologique d’ovins viande : observations en réseaux d’élevage et fermes expérimentales." INRAE Productions Animales 22, no. 3 (April 17, 2009): 197–206. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3346.

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Abstract:
Au sein d’un réseau de 42 fermes ovines (13 en Agriculture Biologique - AB) les marges par brebis en montagne sont inférieures de 24% en AB du fait de coûts alimentaires très élevés, et sont comparables en plaine où les niveaux d’autonomie fourragère sont potentiellement supérieurs compte tenu de la possibilité de renouveler plus facilement les prairies et d’augmenter la part du pâturage dans la ration des animaux ; par ailleurs, la culture des céréales peut permettre d’augmenter l’autonomie alimentaire et de limiter la dépendance des élevages vis-à-vis de l’extérieur. En montagne, les cohérences de systèmes sont plus difficiles à définir et les itinéraires techniques adaptés relativement «pointus». L’analyse de 4 fermes de démonstration de ces régions montre que, face à des contextes variés, des stratégies de conduite d’élevage spécifiques diffèrent selon la présence de terres labourables ou non. Si leur proportion est limitée, les mises bas sont réparties également entre le printemps et l’automne afin de maximiser l’autonomie fourragère tout en optimisant la productivité numérique et diversifiant les périodes de vente. Lorsque des cultures sont possibles, les mises bas sont centrées sur l’automne, avec une bonne valorisation des agneaux. Dans un contexte de fort renchérissement du prix des concentrés, en élevage allaitant bio mais aussi conventionnel, de hauts niveaux d’autonomie fourragère et/ou alimentaire sont incontournables pour assurer la viabilité économique.
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VALL, E., P. SALGADO, C. CORNIAUX, M. BLANCHARD, C. DUTILLY, and V. ALARY. "Changements et innovations dans les systèmes d’élevage en Afrique." INRAE Productions Animales 27, no. 2 (June 2, 2014): 161–74. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.2.3064.

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Abstract:
En Afrique, les productions animales font face à une évolution importante de la demande et sont en proie à de multiples changements. Les systèmes d’élevage du futur devront être à la fois plus productifs et respectueux de l’environnement et pour cela les éleveurs devront innover. Aujourd’hui les systèmes agro-pastoraux deviennent majoritaires, le pastoralisme se maintient notamment dans les zones arides, et les élevages périurbains et spécialisés prennent de l’importance. Les changements locaux et globaux survenus au cours des 50 dernières années créent davantage de contraintes mais offrent de nouvelles opportunités. Des innovations sont à l’oeuvre. En zone pastorale, elles concernent principalement la gestion des ressources et la mobilité du bétail, en zone agro-pastorale la diversification et l’intégration agriculture-élevage, en zone périurbaine la spécialisation et l’intensification de la production. Difficiles à déceler, lentes et progressives, les innovations favorisent la maîtrise du changement et doivent être encouragées et stimulées pour répondre aux enjeux de l’élevage. Les perspectives offertes par les réalités actuelles de l’élevage africain (faible productivité et progression rapide de la demande) devraient lui assurer un marché et des marges de progression significatives. Toutefois, ceci ne pourra se réaliser que moyennant la poursuite des réformes institutionnelles, une implication directe des organisations de producteurs, des termes du marché plus sécurisés et l’amélioration de l’appui technique.
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Osman, M., I. Daoud, S. Melak, E. Salah, Y. Hafez, A. Haggah, A. Aboul Naga, V. Alary, and Jean-François Tourrand. "Animal husbandry complexity in the crop-livestock farming systems of the New Reclaimed Lands in Egypt." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 67, no. 4 (October 2, 2015): 201. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.20562.

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Abstract:
Les New Reclaimed Lands (NRL, Egypte) sont les terres désertiques entourant le delta du Nil aménagées au cours du dernier demi-siècle pour le développement de l’agriculture irriguée. Elles ont été peuplées par des migrants d’origines diverses, dont d’anciens étudiants et des paysans sans terre en provenance des zones à haute densité démographique du delta et de la vallée du Nil. La littérature aborde peu la production agricole familiale des NRL, en particulier leur composante animale, les pratiques d’élevage, l’intégration agriculture-élevage, leurs performances et leur diversité. Le projet CLIMED vise à produire des données sur ces thèmes pour décrire et mieux comprendre les systèmes agriculture- élevage des NRL, évaluer leurs performances et dynamiques dans le contexte égyptien et méditerranéen actuel, ainsi que définir les priorités en termes de recherche et de politique de développement. Les auteurs décrivent les systèmes agricoles à partir des données collectées au cours d’un suivi mensuel d’exploitations sur une année sur un échantillon de treize fermes dans trois zones sélectionnées à partir d’une vaste enquête menée sur 160 exploitations dans quatre zones. Le suivi montre la grande complexité de ces systèmes pour les trois raisons principales suivantes : la multifonctionnalité de l’élevage, la forte dépendance de l’élevage vis-à-vis des aliments produits sur l’exploitation, et les facteurs sociaux en particulier la gestion des compétences et du travail à l’échelle de l’exploitation. Directement lié à cette complexité, le suivi montre l’énorme enjeu des services de développement face aux incertitudes du marché, au faible accès à la terre, aux contraintes futures sur l’eau, de même que la faible attractivité de l’agriculture pour les jeunes.
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Rasambatra, Elias Romélio, Patrice Autfray, Eric Vall, Eliel González-Garciá, Jean-Michel Mortillaro, Jean de Neupomuscène Rakotozandriny, and Paulo Salgado. "Intégration agriculture-élevage dans un contexte d’accès limité aux intrants de synthèse en milieu tropical de moyenne altitude." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 73, no. 2 (June 29, 2020): 49–59. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31876.

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Abstract:
Dans le Moyen-Ouest de la région de Vakinankaratra à Madagascar, les exploitations agricoles ont des besoins croissants en fertilisants et en fourrages, et dans le même temps de sérieuses difficultés économiques d’accès aux engrais minéraux et aux aliments de bétail. Cette étude a montré comment l’intégration agriculture-élevage (IAE) a permis de pallier en partie la difficulté d’accès aux intrants agricoles industriels et de contribuer à l’intensification agricole. Des enquêtes auprès de 20 exploitations agricoles ont été menées. A l’aide d’analyses en composantes principales et d’une classification sur la base de treize variables, trois structurelles (superficie cultivée, nombre de bovins, nombre de mains-d’oeuvre familiales) et dix fonctionnelles (production de fumure organique, achat de fumure organique, achat de fertilisants minéraux, épandage de fumure organique, rendement en riz pluvial, rendement en maïs, disponibilité de résidus de cultures, valorisation de résidus de cultures, complémentation de l’alimentation des bovins, durée de pâturage), cinq types d’exploitations ont été caractérisés : un type de petites exploitations avec un niveau d’IAE fort, deux types d’exploitations de taille moyenne avec un niveau d’IAE moyen et faible, et deux types de grandes exploitations avec un niveau d’IAE moyen et faible. La complémentation de l’alimentation des bovins, le nombre de bovins et la durée de pâturage ont le mieux discriminé les exploitations. Les besoins alimentaires énergétiques et protéiques des bovins étaient couverts à l’échelle de l’année pour toutes les exploitations. Les exportations d’azote par les cultures étaient compensées par les apports dans les exploitations au plus fort niveau d’IAE. En conclusion, dans ce contexte d’accès très limité aux intrants industriels, les producteurs se sont tournés vers des stratégies d’IAE, d’une part, pour allouer la fumure organique produite sur les cultures exigeantes (riz et maïs) et, d’autre part, pour couvrir les besoins alimentaires des animaux.
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Cesaro, Jean-Daniel, Vincent Porphyre, and Guillaume Duteurtre. "Influence de l’industrialisation de l’élevage porcin au Vietnam sur la diversification des systèmes en intégration agriculture-élevage." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 71, no. 1-2 (July 3, 2018): 7. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31277.

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Abstract:
Depuis le début des années 1990, les systèmes d’élevage porcin au Vietnam ont évolué vers des systèmes plus intensifs qui sont depuis les années 2010 en cours d’industrialisation. Les éleveurs ont de plus en plus recours à des technologies et des services issus du secteur agro-industriel. Cette transformation des ateliers porcins permet d’augmenter la production de viande mais elle remet en cause l’intégration traditionnelle entre l’agriculture et l’élevage au sein des exploitations. A travers une approche historique et géographique, cet article montre que, même dans un processus d’industrialisation du secteur porcin, l’association agriculture élevage perdure. En 2011, plus de 90 % des exploitations porcines incluaient au moins une activité agricole complémentaire. Cependant la transformation des systèmes d’élevage engendre une diversification des formes d’intégration. Les nouveaux systèmes s’organisent plus autour de la gestion des effluents pour développer des ateliers agricoles à plus forte valeur ajoutée, ou sur la complémentarité économique entre plusieurs spéculations face aux incertitudes de marchés, et de moins en moins vers la production sur l’exploitation de fourrages ou d’aliments bétail.
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Grillot, Myriam, Jonathan Vayssières, François Guerrin, and Philippe Lecomte. "Modélisation conceptuelle de la gestion adaptative de la biomasse face à l’aléa climatique en systèmes agro-sylvopastoraux." Cahiers Agricultures 27, no. 5 (September 2018): 55004. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2018034.

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Abstract:
Le recyclage de la biomasse végétale et animale joue un rôle central dans le fonctionnement des systèmes agro-sylvopastoraux. En Afrique de l’Ouest, la variabilité des précipitations impacte les pratiques de gestion de cette biomasse pour nourrir les hommes, le bétail, le sol et les plantes. Cette étude décrit un modèle d’action conceptuel basé sur des règles ≪ si-alors-sinon » qui représentent les décisions de gestion de la biomasse des ménages agricoles. L’étude souligne les conséquences en cascade d’un aléa pluviométrique sur le calendrier des activités agricoles, les quantités et la nature des biomasses mobilisées. Les activités les plus directement impactées sont le semis et la récolte des cultures, l’alimentation animale et, indirectement, la fertilisation des sols et la gestion des stocks alimentaires. Le modèle d’action regroupe les principales règles et modalités de gestion constituant les pratiques des ménages agricoles. Il est défini pour quatre types de ménages agriculture-élevage selon leurs activités dominantes : agricultureversusélevage et vivrierversusvente. Les ménages vivriers et élevage sont plus sensibles aux variations pluviométriques. Ils présentent une gestion plus adaptative car ils sont davantage dépendants de leur propre production. Ce modèle d’action a été conçu en vue de son intégration dans un modèle à base d’agents pour simuler les conséquences de l’aléa pluviométrique sur les flux de biomasses résultant des interactions entre les ménages agricoles d’une communauté villageoise en Afrique de l’Ouest.
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Guibert, Martine. "Le pôle sojicole sud-américain." OCL 25, no. 1 (January 2018): D103. http://dx.doi.org/10.1051/ocl/2017057.

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Abstract:
En Amérique du Sud, depuis une quarantaine d’années, le soja s’est imposé dans les régions rurales historiquement consolidées (Pampa argentine, Sud du Brésil, Ouest uruguayen, Est paraguayen) ainsi que dans les zones de fronts agricoles (Cerrado brésilien, Chaco argentin,Orientebolivien). Il entre dans les schémas de double culture annuelle sur la même parcelle et il a accéléré le délaissement de la combinaison élevage-agriculture au profit d’une agriculture en continu. Ainsi, cinq pays se sont progressivement spécialisés dans la production de ce protéagineux : Brésil tout d’abord, Argentine et Bolivie ensuite, Paraguay et Uruguay enfin. Cependant, au-delà d’une apparente convergence sous-continentale, certaines modalités régionales et locales diffèrent. De plus, au côté des États-Unis, ces pays constituent l’autre grand pôle sojicole du continent américain, qui s’est à son tour rendu incontournable sur le marché mondial des quatre co-produits : graines, protéine, huile brute et biodiesel. En effet, si le Brésil possède un marché national conséquent, les autres pays produisent du soja pour l’exporter.
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Bénagabou, Ouèbounga Ida, Mélanie Blanchard, Valérie M. C. Bougouma Yaméogo, Jonathan Vayssières, Mathieu Vigne, Eric Vall, Philippe Lecomte, and Hassan Bismarck Nacro. "L’intégration agriculture-élevage améliore-t-elle l’efficience, le recyclage et l’autonomie énergétique brute des exploitations familiales mixtes au Burkina Faso ?" Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 70, no. 2 (December 11, 2017): 31. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31479.

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Abstract:
Face au défi majeur de la croissance démographique mondiale, le secteur agricole se doit de concilier une augmentation de la production alimentaire et une diminution de son impact environnemental. L’intégration agriculture-élevage (IAE) mise en œuvre dans les exploitations familiales mixtes à faible niveau d’intrants peut être un moyen d’y parvenir. L’un des grands principes de l’IAE est l’utilisation de ressources produites par les différents ateliers de l’exploitation pour la conduite des autres ateliers. L’IAE se construit autour de trois grandes pratiques : la traction animale, le stockage de fourrage et la production de fumure organique. L’objectif de cette étude a été d’analyser l’effet de ces pratiques sur l’autonomie, le recyclage et l’efficience énergétique des exploitations familiales mixtes. Pour ce faire, les flux d’énergie brute de huit exploitations familiales mixtes de la zone cotonnière de l’ouest du Burkina Faso, suivies sur une période de 20 mois, ont été analysés grâce à la méthode d’analyse de réseau écologique (ecological network analysis [ENA]). Les résultats ont montré que le stockage de fourrage et la production de fumure organique ont permis aux exploitations d’augmenter leur recyclage et leur autonomie, et d’acquérir une meilleure efficience énergétique. La méthode ENA met en lumière les caractéristiques et les performances d’exploitations de différents types (agriculteurs, éleveurs, agroéleveurs) et évalue l’apport des pratiques de l’IAE sur ces performances. Il apparaît cependant qu’il existe des marges de manœuvre sur le niveau de mise en œuvre des pratiques d’IAE dans les exploitations familiales mixtes de la zone cotonnière de l’ouest du Burkina Faso permettant d’améliorer le recyclage de l’énergie.
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Baudoux, L., Hassan Kamil, and Charles-Henri Moulin. "Développement de l’agropastoralisme chez une fraction nomade fixée sur les bords du fleuve Niger au Mali." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 58, no. 1-2 (January 1, 2005): 103. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9933.

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Abstract:
Dans la région de Tombouctou au Mali, les sécheresses des années 1970-80 et la rébellion touarègue des années 1990 ont entraîné la sédentarisation de populations nomades et le développement de l’agriculture. Afin de mieux connaître ces transformations, l’ONG Vétérinaires sans frontières a lancé une série d’études au démarrage d’un nouveau projet d’appui aux organisations agropastorales. L’évolution du système agraire d’une fraction arabe, fixée sur les bords du fleuve Niger, a ainsi été analysée. Trois systèmes de production ont été caractérisés. Les agropasteurs transhumants (20 p. 100 des familles de la fraction) sont sédentarisés sur la frange fluviale. Ils cultivent du riz et du bourgou dans les plaines inondables et possèdent des petits cheptels de ruminants, insuffisants pour satisfaire l’ensemble des besoins de la famille. Les pasteurs nomades (74 p. 100) sont toujours spécialisés en élevage et ont conservé un mode de conduite pastoral reposant sur la mobilité des troupeaux et des familles pour mettre en valeur des parcours sahéliens. Enfin, des agropasteurs semi-nomades (6 p. 100) combinent la vie de sédentaires en saison sèche, sur le site de fixation au bord du fleuve, et le nomadisme en saison des pluies, les travaux des champs étant alors assurés par des salariés. L’étude des relations agriculture élevage et de l’usage des ressources permet de discuter les politiques de développement centrées sur l’intensification agricole sur la frange fluviale.
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Rakotomavo, Andriamparamy, and François Fromard. "Stratégies d'utilisation des ressources végétales chez les Vezo et les Masikoro du delta de Mangoky (Madagascar)." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 300, no. 300 (June 1, 2009): 45. http://dx.doi.org/10.19182/bft2009.300.a20414.

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Abstract:
Vezo et Masikoro font partie des 18 ethnies existant officiellement à Madagascar. Habitant le delta de Mangoky (Sud-Ouest malgache), les deux populations occupent respectivement le littoral et l¿intérieur des terres. Si la pêche est la principale source de revenus des Vezo, l¿agriculture et l¿élevage de bovins et de petits ruminants constituent les principales activités des Masikoro. Sur le plan spatial, les premiers vivent dans un milieu fortement tributaire de la mer et de la mangrove tandis que les seconds dépendent, a priori, de la terre ferme où les formations sèches dominent le paysage végétal. Compte tenu de cette dualité socio-économique et spatiale entre les pratiques vezo et masikoro, il apparaît que les stratégies de gestion du bois et de la forêt appliquées à l¿intérieur du delta diffèrent d¿une ethnie à une autre. Le présent article consiste à comparer le comportement des Vezo et des Masikoro du delta vis-à-vis de la gestion de la mangrove et des formations continentales locales. Il met en parallèle les spécificités de ces deux populations dans la pratique d¿utilisation du bois et des différents types de forêt. Les impacts de leurs stratégies sur la végétation du delta sont aussi analysés. Chez les Vezo, la mangrove constitue un pourvoyeur principal de bois. Chez les Masikoro, cet écosystème sert à combler le manque de bois ressenti depuis le début des années 1980 dans leur espace d¿habitation. L¿analyse comparative des stratégies vezo et masikoro montre que la végétation sèche est fortement influencée par l¿agriculture sur brûlis et l¿élevage extensif. Là où vivent les Vezo, le milieu reste relativement intact et peu exploité. Par contre, dans la zone de contact entre la terre ferme et la limite interne de la mangrove, les palétuviers font l¿objet d¿un important «écrémage». Diminution de la superficie des palétuviers, développement du processus de tannification, disparition des formations forestières sèches et savanisation accrues en pays masikoro, tels sont les impacts des pratiques locales sur la végétation du delta de Mangoky. (Résumé d'auteur)
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Lepetz, Sébastien, and Véronique Matterne. "Élevage et agriculture dans le Nord de la Gaule durant l'époque gallo-romaine : une confrontation des données archéologiques et carpologiques." Revue archéologique de Picardie 1, no. 1 (2003): 23–35. http://dx.doi.org/10.3406/pica.2003.2354.

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Vall, Eric, Aimé Landry Dongmo, Oumarou Abakar, and Christian Meyer. "La traction animale dans le nouveau contexte des savanes cotonnières du Tchad, du Cameroun et de la République centrafricaine I. Diffusion de la traction animale et sa place dans les exploitations." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 55, no. 2 (February 1, 2002): 117. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9832.

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Abstract:
La traction animale est exploitée depuis très longtemps en Afrique subsaharienne, mais elle a beaucoup évolué. La zone des savanes d’Afrique centrale compte environ 260 000 attelages (40 p. 100 d’exploitations équipées au Tchad, contre 25 p. 100 au Cameroun et moins de 10 p. 100 en République centrafricaine). La traction bibovine domine. Dans les systèmes de production, l’énergie animale est utilisée surtout pour le labour à la charrue et d’une manière secondaire pour les opérations d’entretien et le transport. La traction animale a des fonctions agronomiques (mécanisation, intégration agriculture-élevage) et des fonctions socio-économiques importantes. La phase d’équipement est un moment stratégique pour l’exploitation. Depuis 1950, les crédits équipements et l’encadrement technique proposés par les sociétés cotonnières ont fortement contribué au développement de la traction animale. Les paysans ont investi une part importante des revenus du coton dans cette technique.
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Guilaine, Jean. "Du Proche-Orient à l’Atlantique." Annales. Histoire, Sciences Sociales 60, no. 5 (October 2005): 925–52. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900019326.

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Abstract:
RésuméCette contribution évoque quelques questions aujourd’hui débattues sur la genèse des civilisations néolithiques au Proche-Orient : processus de sédentarisation dès l’Épipaléolithique, évolution de l’architecture circulaire vers des bâtiments quadrangulaires, apparition précoce au sein des premiers villages d’édifices à usage collectif, mise en place au IXe et VIIIe millénaires avant notre ère d’un vaste complexe culturel (le Néolithique pré-céramique B), traversé par de grands courants d’échanges et marqué par les premiers dénivelés sociaux. Sont également discutés les raisons symboliques et idéelles, d’une part, économiques (agriculture, élevage), de l’autre, intervenues dans la dynamique de cette transition et les caractères de la diffusion de l’économie de production dans la partie nord de l’Afrique et surtout en Méditerranée et en Europe du Sud, le rôle des populations autochtones d’Europe dans ce processus, enfin, l’évolution des communautés néolithiques vers des sociétés de plus en plus complexes et hiérarchisées. L’accumulation des données archéologiques permet désormais de sortir de la stricte lecture des matériaux pour proposer sur cette période des scénarios historiques valables.
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Salas, Michel, J. Lator, and Christian Sheikboudou. "Mise au point d'un système d'engraissement de jeunes bovins Créole en milieu paysan guadeloupéen basé sur l'utilisation de la canne à sucre et du pâturage." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 44, no. 4 (April 1, 1991): 469–74. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9155.

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Abstract:
Les auteurs ont mis au point et testé un système d'engraissement de jeunes bovins en milieu paysan, qui comprend deux périodes au cours du nycthémère : une période de pâturage au cours de la journée et une période dans un parc sous abri, pendant la nuit, avec distribution d'une ration complémentaire à base de canne à sucre. La croissance quotidienne moyenne a été de 490 g (+ ou - 26) sur sept animaux pendant huit mois, soit pratiquement le double des croissances observées en systèmes "tout pâturage" traditionnels. Le gain net total s'est élevé à 17700 francs pour 1,3 hectares immobilisés et 2,5 h de travail quotidien. Ce système d'engraissement se caractérise par de faibles investissements, une ration peu onéreuse, une technique proche des pratiques traditionnelles qui procurent une sécurité de production. Il représente une alternative intéressante aux systèmes d'engraissement intensifs et modernes en développant deux thèmes importants : la complémentarité agriculture/élevage et la mise au point de systèmes autonomes et économes.
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Zoundi, J. S., Aimé J. Nianogo, and Laya Sawadogo. "Utilisation optimale de ressources alimentaires localement disponibles pour l’engraissement des ovins au sein des exploitations mixtes agriculture-élevage du plateau central du Burkina Faso." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 55, no. 1 (January 1, 2002): 53. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9847.

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Abstract:
Deux essais ont été effectués avec des ovins Djallonké à l’engrais dans le but de rechercher des systèmes d’alimentation pour la production de viande à moindre coût. Dans cette étude ont été examinées les possibilités de substitution partielle ou totale d’un concentré commercial « Aliment Kibsa » (Ksa) (17,60 p. 100 de matières azotées digestibles ; 0,91 UF/kg de matière sèche) ou du tourteau de coton (TC) par des sources énergétiques et azotées disponibles localement. Une ration témoin (R1) [40 p. 100 paille de sorgho (PS) + 60 p. 100 Ksa] a ainsi été comparée à différentes combinaisons alimentaires intégrant des produits locaux : dans R2 il y a eu une substitution partielle de Ksa (– 30 p. 100) par 27,50 p. 100 de gousses de Piliostigma reticulatum (GPr) + urée (Ur) et dans R3 il y a eu une substitution totale de Ksa par 47 p. 100 de TC + GPr + Ur. Les gains moyens quotidiens (gmq) enregistrés dans l’essai 1 ont présenté des différences significatives (P < 0,01) avec 100,5, 62,4 et 58,6 g respectivement pour R1, R2 et R3. Ces substitutions se sont traduites par des pertes respectives en gmq de – 38,1 et – 49,2 g. Toutefois, R2 et R3 ont présenté les meilleurs profits, avec respectivement des bénéfices nets additionnels de + 519 et + 1 055 Fcfa par animal. L’essai 2 a montré que la substitution partielle de TC (– 10 p. 100) par du foin de Pennisetum pedicellatum (Pp) s’est traduite par des pertes en gmq de – 14,4 g. En conclusion, la combinaison entre 20-30 p. 100 de TC ou de Ksa et 27 p. 100 de GPr + Ur a permis, d’une part, une bonne valorisation des fourrages (PS ou Pp) et, d’autre part, aux producteurs d’enregistrer les meilleurs gains économiques.
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Vall, Eric, Aimé Landry Dongmo Ngoutsop, Tanor Ndao, and I. Ilboudo. "Evolution des pratiques de traction animale et conséquences sur la durabilité des systèmes de culture." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 57, no. 3-4 (March 1, 2004): 145. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9885.

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Abstract:
Dans les systèmes de culture des zones de savane de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, la traction animale occupe une place déterminante pour renforcer la capacité d’intervention des producteurs lors des étapes clés du calendrier agricole : préparation des terres, semis, désherbage, transport. Ces dix dernières années, trois facteurs ont déterminé les évolutions des pratiques : i) le démantèlement des services d’appui publics a rendu plus difficile l’acquisition et l’entretien des attelages, ii) l’augmentation de la pression foncière en zone rurale a renforcé les synergies agriculture élevage et induit des pratiques d’intensification par le travail (mécanisation des désherbages…), iii) la diffusion des herbicides a provoqué un repli du labour. Les conséquences agronomiques de ces évolutions sur la durabilité des systèmes de production sont parfois positives (amélioration de la flexibilité du travail, de la production et des revenus financiers des ménages), parfois négatives (marginalisation du rôle de l’élevage dans les transferts de fertilité, dégradation du semis mécanique, dégradation des itinéraires techniques, déforestation…). Des propositions d’amélioration de la technique sont suggérées.
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Daburon, A., J.-F. Tourrand, V. Alary, A. Ali, and M. Elsorougy. "Typologie exploratoire des systèmes d’élevage laitier familiaux de la mégalopole du Grand Caire en Egypte, contraintes et opportunités." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 67, no. 4 (October 2, 2015): 173. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.20559.

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Abstract:
Avec la croissance de la population urbaine mondiale, les rôles que pourraient jouer les agricultures urbaines dans les villes de demain posent question. L’Egypte, qui a connu une urbanisation très rapide au cours du siècle dernier, semble abriter une importante diversité d’exploitations urbaines et périurbaines. La mégalopole du Grand Caire, avec ses 20 millions d’habitants, ne fait pas exception et profite de la présence de fermes, dont une partie contribue à l’approvisionnement en lait de la ville. Relevant de l’économie informelle, la littérature est presque inexistante quant à leurs structures, fonctionnements, dynamiques et perspectives. Cet article décrit les principaux systèmes familiaux du secteur laitier informel du Caire, afin de mieux cerner leurs contraintes et leurs opportunités. Les données collectées au cours d’entretiens auprès de 73 éleveurs du Caire ont permis de réaliser une typologie de ces systèmes en se basant sur leurs caractéristiques structurelles, techniques, familiales et économiques. Deux grandes catégories ont été identifiées : les agroéleveurs intégrant agriculture et élevage, et les éleveurs hors-sol. Chacune de ces catégories a été divisée en deux types, à partir d’un gradient de la taille. Dans tous les cas, la satisfaction des besoins alimentaires familiaux a primé. Le lait de bufflonne était le lait le plus produit et la commercialisation des surplus de lait frais passait par des circuits courts. Bien que rendant des services à la ville, ces exploitations affrontaient de nombreuses contraintes (coûts élevés des intrants agricoles, pression foncière, faible disponibilité des terres agricoles, parmi d’autres) qui remettaient en question leur subsistance à moyen terme.
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Dugué, Patrick, and Aimé Landry Dongmo Ngoutsop. "Traction animale et association agriculture élevage dans les savanes d’Afrique de l’Ouest et du Centre. D’un modèle techniciste à une démarche d’intégration raisonnée à différentes échelles." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 57, no. 3-4 (March 1, 2004): 157. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9886.

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Abstract:
En Afrique subsaharienne, les agronomes ont longtemps considéré que l’amélioration des performances des exploitations agricoles reposait sur l’intégration de l’élevage à l’agriculture. Ce modèle de production s’appuyait sur la traction animale, les cultures fourragères et l’élevage bovin viande et lait, base de la production de fumure organique. Mais, ce modèle n’a pas été adopté comme prévu. Dans le bassin arachidier au Sénégal, dans un contexte de fort aléa climatique, la priorité des paysans est de travailler rapidement pour implanter et entretenir les cultures, ce qui explique leur préférence pour la traction équine. Au Nord-Cameroun la stratégie d’accroissement des surfaces cultivées s’appuyant sur la traction bovine a été préférée à celle d’augmentation des rendements ; la fumure animale a longtemps été délaissée. Cette stratégie reste encore possible dans les zones peu ou moyennement peuplées. Dans les zones les plus peuplées, les évolutions des systèmes de production sont comparables à celles observées dans le bassin arachidier : développement de la traction asine et de l’embouche bovine, difficulté à associer élevage bovin extensif et agriculture. A l’échelle de vastes régions, il sera toujours nécessaire de valoriser par l’élevage des espaces difficiles à cultiver. L’accès à ces espaces pour des troupeaux transhumants doit être préservé. Il est aussi envisageable de développer des complémentarités entre des systèmes d’élevage périurbains et des zones agricoles proches qui développeraient des filières d’approvisionnement en fourrages et en aliments du bétail. Au niveau des terroirs villageois et des exploitations agricoles, l’intensification de l’élevage est indispensable mais nécessite de revoir les conduites des troupeaux et surtout d’accroître la production et les règles de gestion de la biomasse végétale. Pour cela la traction animale devrait être plus mobilisée pour assurer les transports (fumier, fourrage, etc.), accroître les revenus (vache de trait, embouche des animaux de trait en fin de carrière) et contribuer à développer des systèmes de culture plus productifs et accordant plus de place à la production fourragère.
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Vall, Eric, Aimé Landry Dongmo, Oumarou Abakar, and Christian Meyer. "La traction animale dans le nouveau contexte des savanes cotonnières du Tchad, du Cameroun et de la République centrafricaine. II. Quelles priorités pour la recherche et le développement ?" Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 55, no. 2 (February 1, 2002): 129. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9833.

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Abstract:
La traction animale joue un rôle très important dans la zone de savanes d’Afrique centrale (Tchad, Cameroun et République centrafricaine). Depuis quelques années, l’environnement institutionnel se modifie fortement. L’Etat se désengage du secteur agricole. De nouveaux acteurs se positionnent sur le « marché » de la traction animale : organisations paysannes, vétérinaires, forgerons, encadrement technico-économique, etc. Certains ont des difficultés à répondre à la demande des producteurs, à dégager une rentabilité suffisante, et sont demandeurs d’un appui pour pérenniser leur activité. Les producteurs aussi rencontrent des difficultés pour s’équiper et pour tirer tous les partis de l’attelage faute de connaissances et de moyens financiers suffisants. Ainsi de nouveaux enjeux émergent. L’augmentation de la pression foncière et la diffusion des herbicides modifient aussi la place de la traction animale dans les exploitations. Cette nouvelle donne pose de nouvelles questions à la recherche et au développement. Auparavant, il s’agissait pour la recherche d’apporter des réponses techniques aux questions soulevées par le développement. Désormais, il faut comprendre les recompositions institutionnelles, saisir l’évolution des besoins, susciter l’innovation et renforcer les processus de coopération au sein des nouvelles configurations d’acteurs. Les objectifs de développement doivent être réorientés vers le financement de la traction animale, la mécanisation des systèmes de culture, l’appui au transport attelé, l’intégration agriculture-élevage et l’appui aux secteurs émergents.
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Faugère, Olivier, A. C. Dockes, C. Perrot, and B. Faugère. "L'élevage traditionnel des petits ruminants au Sénégal. I. Pratiques de conduite et d'exploitation des animaux chez les éleveurs de la région de Kolda." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 43, no. 2 (February 1, 1990): 249–59. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.8866.

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Abstract:
Les auteurs présentent ici une partie des résultats du programme "pathologie et productivité des petits ruminants en milieu traditionnel" (ISRA/IEMVT-CIRAD), à partir desquels ils analysent les pratiques et les stratégies des éleveurs de petits ruminants dans la région de Kolda. La méthodologie utilisée s'appuie sur des enquêtes ponctuelles sur le terrain et l'analyse statistique des données micro-économiques recueillies lors d'un suivi hebdomadaire de 160 troupeaux de concession pendant une durée de 3 ans. Les enquêtes ont orienté le traitement des données, qui, à son tour a soulevé des questions et généré de nouvelles enquêtes auprès des acteurs concernés. Les auteurs décrivent ensuite les conditions de l'élevage des petits ruminants : milieux naturel (zone soudano-guinéenne), humain (petits villages peuls), systèmes de production où l'association entre agriculture et élevage est très poussée. Ils présentent les pratiques de conduite et de gestion économique des petits ruminants, qui divaguent en saison sèche et pâturent généralement au piquet en saison des pluies. Les niveaux de complémentation alimentaire sont faibles et la reproduction peu maîtrisée. Le rôle de l'élevage des petits ruminants (abattages festifs, épargne mobilisable en cas de besoin par la vente ou le troc d'animaux, capitalisation progressive par le troc d'ovins ou de caprins contre des bovins) est illustré par les résultats du suivi.
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LURETTE, Amandine, S. FRERET, A. CHANVALLON, C. EXPERTON, B. FRAPPAT, J. GATIEN, S. DARTOIS, et al. "La gestion de la reproduction en élevages ovins et caprins, conventionnnels et biologiques : états des lieux, intérêt et acceptabilité de nouveaux outils dans six bassins de production en France." INRA Productions Animales 29, no. 3 (December 12, 2019): 163–84. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2016.29.3.2958.

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Abstract:
La maîtrise de la saisonnalité de la reproduction est un enjeu pour les filières ovines et caprines. Dans le contexte socio-économique actuel, l’essor de pratiques alternatives aux traitements hormonaux d’induction et de synchronisation des chaleurs et des ovulations est nécessaire en Agriculture Conventionnelle (AC) et de nouvelles perspectives d’évolution sont attendues en Agriculture Biologique (AB). À partir d’enquêtes réalisées auprès de 97 intervenants en élevage et 298 éleveurs ovins et caprins en AB et en AC, nous avons dressé un état des lieux des pratiques de gestion de la reproduction mises en œuvre dans les principaux bassins de production en France. Puis, nous avons évalué l’acceptabilité des acteurs vis-à-vis de deux outils innovants associés à la gestion de la reproduction : l’utilisation de phéromones impliquées dans l’effet mâle (comme alternative aux traitements hormonaux pour l’induction et la synchronisation des ovulations et des chaleurs) et la détection automatisée des chaleurs (pour optimiser la mise à la reproduction par IA ou pour la lutte en main). D’après les enquêtes, les pratiques de dessaisonnement de la reproduction impliquant les traitements lumineux, le recours à la mélatonine et les lactations longues sont quasi exclusivement mises en œuvre par les producteurs caprins. Les traitements hormonaux pour l’induction et la synchronisation des chaleurs et la mélatonine sont interdits par le cahier des charges en AB et donc exclusivement utilisés en AC. Au contraire, l’effet mâle est pratiqué dans l’ensemble des filières. La détection des chaleurs n’est mise en œuvre que par les éleveurs caprins et ovins laitiers. Enfin, le flushing est surtout pratiqué en filière ovine. L’utilisation potentielle des phéromones pour induire et synchroniser les chaleurs intéresse à la fois les intervenants et les éleveurs. En AB, cette technique soulève cependant des questions quant au respect du cahier des charges. L’accueil réservé aux détecteurs automatisés de chaleurs est plus mitigé. Si leur intérêt pour l’organisation du travail et la facilitation des IA a été exprimé par les éleveurs, ces derniers ont soulevé une inquiétude quant à l’inadéquation par rapport aux conduites d’élevage au pâturage a été soulevée. Si certains éleveurs sont prêts à acquérir les deux types de dispositifs, ils sont en attente des résultats concernant l’efficacité, le coût et la praticité des outils avant d’envisager de s’équiper.
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Havard, Michel, A. Fall, and Aboubakar Njoya. "La traction animale au coeur des stratégies des exploitations agricoles familiales en Afrique subsaharienne." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 57, no. 3-4 (March 1, 2004): 183. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9889.

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Abstract:
Cet article fait une analyse comparative de trois situations contrastées d’utilisation de la traction animale : le bassin arachidier du Sénégal, le Nord-Cameroun et l’est du Burkina Faso. L’objectif est de caractériser les dynamiques de la traction animale dans les exploitations agricoles. Dans chaque situation, les données, collectées selon des méthodes et outils spécifiques et avec la collaboration de partenaires différents, n’ont pas permis de faire systématiquement des comparaisons entre les trois pays. Dans tous les cas, cette analyse montre que l’appropriation de la traction animale dans l’exploitation est un processus souvent difficile et progressif. La première étape est l’acquisition d’un attelage pouvant demander des années d’efforts. Elle engendre d’importantes transformations dans le fonctionnement du système de production de l’agriculteur qui doit chercher à équilibrer le disponible en force de traction, en surface agricole et en main-d’oeuvre. La traction animale favorise l’extension des superficies cultivées et renforce l’intégration agriculture élevage. Elle modifie l’organisation et la répartition du travail, et elle est source d’augmentation et de diversification des revenus. Enfin, elle créée de nouvelles tâches, comme l’élevage d’animaux de trait qui engendre des dépenses supplémentaires. A l’échelle des exploitations agricoles, les analyses font ressortir la variété des trajectoires d’équipements et donc la diversité des stratégies des agriculteurs pour accéder à la traction animale, puis la conserver. Elles confirment aussi le rôle pivot de la traction animale dans leur cycle de vie. A l’échelle du village, elles montrent le rôle déterminant des échanges de travail et de terre entre les exploitations dans le processus d’appropriation de la traction animale. Ce processus, qui doit encore être accompagné, est avancé dans le bassin arachidier, et il est en cours dans l’est du Burkina Faso et au Nord-Cameroun. Les priorités sont l’acquisition des attelages pour les exploitations non équipées à l’est du Burkina Faso et au Cameroun, et la reproductibilité des exploitations équipées (diversification des activités, maîtrise de la technique, innovations endogènes) dans toutes les situations étudiées, et particulièrement au Sénégal.
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Sissoko, Fagaye, Amadou Traore, Sidiki Diarra, and Mamadou Traore. "Effet de l’insertion des plantes de couverture sur la productivité du système de culture à base de maïs dans le cadre de l’intégration agriculture-élevage." International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, no. 7 (December 7, 2020): 2599–610. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i7.18.

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Abstract:
En zone soudano-sahélienne, la productivité des cultures est limitée par les effets néfastes du changement climatique et la pauvreté des sols. L’insertion des plantes de couverture dans les systèmes de production pourrait être une alternative d’amélioration des rendements et de la biomasse. Pour atteindre cet objectif, la pratique conventionnelle de la culture du maïs a été comparée pendant cinq années (2014-2018), à quatre systèmes de culture associant des plantes de couverture. Le dispositif expérimental utilisé a été un bloc de Fisher avec 6 traitements en 4 répétitions. Les résultats ont montré que l’insertion du Cajanus cajan, du Stylosanthes hamata, du Brachiaria ruziziensis et Mucuna cochinchinensis dans un système de culture à base du maïs permet d’améliorer la production de biomasse fourragère sans négativement affecter son rendement. Utilisée dans la supplémentation des animaux, la biomasse produite peut nourrir pendant 90 jours 7 unités de bétail tropical (UBT) en culture pure du maïs et 8 à 13 unités de bétail tropical (UBT) en fonction du type de plantes de couverture. Dans le cadre de la production fumure organique, les mêmes tendances de variations ont été obtenues en fonction des systèmes de culture. L’insertion des plantes de couverture est un élément intégrateur agriculture-élevage.Mots clés : Changement climatique, maïs, légumineuse, biomasse fourragère, zone Soudano-sahélienne, Mali English Title: Cover crop insertion effect on productivity of maize-based cropping system in the context of crop-livestock integrationIn Sudano-Sahelian zone, crop productivity is limited by climate change effect and poor soils. Inserting cover crops into production systems could be an alternative to improve yields and biomass. To achieve this goal, conventional practice of maize cultivation was compared over a five-year period (2014-2018) with four cropping systems using cover crops. The experimental design used was a Fisher block with 6 treatments in 4 replicates. The results showed that the insertion of Cajanus cajan, Stylosanthes hamata, Brachiaria ruziziensis and Mucuna cochinchinensis in a maize-based cropping system improves biomass production without negatively affecting its yield. Used in animal supplementation, the biomass produced can feed 7 Tropical Livestock Units (UBT) of pure maize crop and 8 to 13 UBT for 90 days, depending on the type of cover crop. In the case of organic manure production, the same variations were obtained depending on cropping systems. The insertion of cover crops in cropping system is an integrating agriculture-livestock component.Keywords: Climate change, maize, legumes, fodder biomass, fodder biomass, Sudano-Sahelian zone, Mali.
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DOCKÈS, A. C., P. MAGDELAINE, D. DARIDAN, A. GUILLAUMIN, M. RÉMONDET, A. SELMI, H. GILBERT, S. MIGNON-GRASTEAU, and F. PHOCAS. "Attentes en matière d’élevage des acteurs de la sélection animale, des filières de l’agroalimentaire et des associations." INRAE Productions Animales 24, no. 4 (September 4, 2011): 285–96. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.1.3233.

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Abstract:
Le projet COSADD a été conduit de 2007 à 2009 pour identifier, tester des objectifs de sélection animale compatibles avec une perspective de développement durable, et cohérents avec les attentes des acteurs concernés. Au cours des années 2008 et 2009 nous avons réalisé des entretiens semi-directifs auprès d'une soixantaine d'acteurs de la sélection animale, des filières, de la distribution et des associations (de consommateurs, de protection des animaux ou de l'environnement). Les priorités et attentes des différents types d'acteurs ont été identifiées, à la fois dans une perspective générale, et en focalisant l'approche autour du développement durable. Les acteurs du secteur économique partagent un certain nombre de points de vue autour de la priorité à accorder aux enjeux économiques et de marchés, autour de la nécessité de produire des animaux faciles à élever, robustes et résilients. L'environnement et le bien-être animal sont considérés comme des demandes «extérieures», mais importantes. Des spécificités existent bien entendu par rapport à chaque espèce. Pour les acteurs des associations, la perspective est inversée. Les enjeux économiques sont compris, mais l'accent est mis sur les enjeux sociétaux. En définitive deux paradigmes ou modèles productifs apparaissent, avec la possibilité d'une agriculture duale combinant les deux modèles. L'un que l'on peut qualifier «d'écologiquement intensif» autour d'un élevage productif, tourné vers des marchés de masse et de hauts niveaux de consommation, avec le respect de normes strictes ; et un «alternatif et extensif» où l'on accepte une diminution de la consommation de viande pour promouvoir des signes de qualité et des systèmes extensifs.
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HERPIN, P., and B. CHARLEY. "Quel avenir pour les recherches en productions et santé animales ?" INRAE Productions Animales 21, no. 1 (March 22, 2008): 137–44. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2008.21.1.3384.

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Abstract:
La dimension planétaire des problématiques de recherche (développement durable, changement climatique, gestion de la biodiversité, qualité de l’eau, qualité et sécurité de l’alimentation, maladies émergentes, bioénergies), la nécessité d’accroître encore à l’avenir l’offre alimentaire mondiale pour répondre à une démographie galopante, et l’évolution du statut de l’animal replacent les pratiques d’élevage, les animaux et leurs produits au coeur de débats de société. Après un tour d’horizon des grands enjeux auxquels seront confrontés les agronomes de demain, quelques axes de recherche prioritaires sont brièvement esquissés. Ils entrent totalement dans l’objectif d’une recherche agronomique finalisée pour une alimentation adaptée, un environnement préservé et une agriculture compétitive et durable, en lien avec l’ensemble des acteurs publics et privés. Les relations entre l’élevage, ses produits et l’environnement devront être explorées, analysées, modélisées pour faire évoluer nos pratiques et tenter de réconcilier élevage et écologie. L’analyse des grands enjeux qui conditionnent l’évolution de la place des produits animaux dans l’alimentation de l’Homme permettra de revisiter notre dispositif de recherche et d’apporter une dimension intégrative indispensable aux travaux de recherche. Le formidable potentiel de progrès et d’innovation offert par la génomique et la post-génomique devra être exploré. La maîtrise des processus infectieux, émergents ou récurrents, nécessitera la mise oeuvre d’une véritable écologie des maladies, intégrant la dimension environnementale. Pour s’approprier pleinement ces différentes dimensions, les chercheurs en sciences animales devront résolument ouvrir leurs réflexions et leurs projets à d’autres disciplines (écologie, agronomie, nutrition humaine, sociologie, économie de l’élevage et des produits…), et construire leurs questions de recherche en diversifiant leurs partenariats, dans le cadre d’un dialogue renouvelé et constructif avec la société.
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Andrieu, Nadine, Eduardo Chia, and Eric Vall. "Recherche et innovations dans les exploitations de polyculture-élevage d’Afrique de l’Ouest Quelles méthodes pour évaluer les produits de la recherche ?" Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 64, no. 1-4 (January 1, 2011): 7. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10116.

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Alors que l’invention peut se définir comme la découverte d’un principe, l’innovation peut être définie comme l’adoption de ce principe par une population (1, 2, 3, 17). En Afrique de l’Ouest, la grande majorité des inventions et leur traduction fréquente en propositions techniques de la recherche pour intensifier les systèmes mixtes agriculture-élevage ont été peu ou n’ont pas été intégrées dans les systèmes de production (11, 13, 14, 18, 21, 23). Ce constat d’échec a amené la recherche à s’interroger sur ses démarches de conception et d’évaluation de ses propositions et à impliquer davantage les acteurs de terrain dans la formulation des problèmes et l’élaboration des solutions dans le cadre de recherches participatives (5, 8, 10, 12, 15, 16). L’analyse des facteurs d’adoption des inventions constitue un premier champ au sein des méthodes d’évaluation existantes. L’objectif est d’identifier les facteurs économiques, institutionnels, structurels ou sociotechniques qui favorisent le passage de l’invention à l’innovation (4, 20). Des outils de modélisation peuvent aussi être utilisés pour analyser le profil des populations susceptibles d’adopter telle ou telle technologie (7, 24). Les méthodes de diagnostic des impacts de la recherche constituent un deuxième champ d’évaluation. Il s’agit d’analyser les effets, prévus ou non, des propositions de la recherche quand elles sont expérimentées sur le terrain ou adoptées (19). La modélisation peut là encore s’avérer un outil puissant pour explorer les impacts potentiels des propositions de la recherche avant leur mise en oeuvre effective au sein des systèmes de production (6, 9, 22). L’objectif de ce numéro thématique est de passer en revue différents travaux sur l’évaluation des propositions de la recherche, récemment réalisés en zone agropastorale d’Afrique de l’Ouest, afin de définir comment concevoir et évaluer des innovations dans cette région. Les contributions se basent sur différentes études menées non seulement dans le domaine de la production et de la santé animales mais aussi dans celui des productions végétales intimement liées à l’élevage dans les systèmes mixtes étudiés. Elles abordent également la gestion socio-économique des exploitations et, en particulier, intègrent les projets des producteurs. Cette diversité de terrains et d’approches permet d’enrichir la réflexion sur les méthodes d’évaluation des innovations dans les systèmes d’élevage et dans les systèmes agro-sylvo-pastoraux de cette région. Les trois premiers articles s’intéressent aux facteurs d’adoption des produits de la recherche. Bouyer et coll. analysent les facteurs ayant joué sur l’adoption d’une nouvelle méthode de lutte sanitaire acaricide en milieu paysan au Burkina Faso. Ngondjeb et coll. étudient les facteurs d’adoption de techniques de lutte contre l’érosion hydrique des sols en zone cotonnière du Cameroun. Dans des contextes de changements socio-économiques induisant des stratégies adaptatives de producteurs camerounais, Pedelahore et coll. s’interrogent sur la place de processus d’intensification promus par la recherche. Ces méthodes fournissent des pistes pour mieux caractériser la diversité des besoins et des contraintes des populations cibles. Les autres travaux concernent surtout les méthodes d’évaluation des impacts de la recherche. Ces évaluations sont prospectives pour deux articles : les travaux de Dabire et coll. explorent les impacts potentiels de la prévision saisonnière des pluies sur les performances économiques des exploitations familiales burkinabés ; ceux de Deffo et coll. évaluent les effets de différents systèmes de culture sur la durabilité des exploitations. L’article de Sempore et coll. combine évaluation prospective et évaluation ex post, respectivement avant et après l’expérimentation d’ateliers d’embouche chez des agroéleveurs. Trois articles analysent a posteriori les impacts de propositions expérimentées ou adoptées par les producteurs : Blanchard et coll. mesurent l’impact de l’utilisation raisonnée de la fumure organique au champ sur les rendements et les revenus de producteurs burkinabés ; Fokou et coll. explorent les liens entre, d’une part, les innovations technologiques et organisationnelles et, d’autre part, les relations de pouvoir dans des systèmes de production laitiers du Mali. Enfin, en s’inspirant d’une méthode expérimentée à la Réunion (France), Vayssières et coll. cherchent à mieux prendre en compte les consommations énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre dans les exploitations d’élevage d’Afrique de l’Ouest dans la conception de systèmes agropastoraux plus respectueux de l’environnement. L’objectif global de ces travaux est de consolider les méthodes d’évaluation des impacts de la recherche pour sélectionner les propositions qui contribuent le mieux au développement durable des systèmes agro-sylvo-pastoraux d’Afrique de l’Ouest.
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Ayantunde, Augustine A., Clarisse Umutoni, Théophile Dembele, Koita Seydou, and Oumar Samake. "Effects of feed and health interventions on small ruminant production in mixed crop-livestock systems in Southern Mali." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 72, no. 2 (July 10, 2019): 65. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31747.

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Les petits ruminants font partie intégrante des systèmes de production mixtes agriculture-élevage au Mali et jouent divers rôles dans la sécurité alimentaire des ménages en tant que sources de viande et de lait, et de moyens de revenus supplémentaires pour répondre aux besoins alimentaires et pécuniaires. Cependant, la production des petits ruminants est compromise par la mauvaise performance des animaux, principalement due à une alimentation inadéquate et aux maladies. Une étude pilote associant des interventions alimentaire et sanitaire a été menée dans deux villages, Sirakele et Zanzoni, dans le district de Koutiala dans le sud du pays. L’objectif était d’évaluer les effets de ces interventions combinées sur la production de petits ruminants dans des systèmes mixtes de culture et d’élevage. Zanzoni a servi de témoin tandis que Sirakele a bénéficié d’interventions alimentaire et sanitaire. Vingt ménages ont été sélectionnés au hasard dans chaque village et l’étude a duré un an, d’août 2016 à août 2017. Les résultats ont montré que, sur une année, la taille moyenne des troupeaux de chèvres et d’ovins a doublé dans le groupe avec interventions alimentaire et sanitaire, alors qu’elle est restée quasi la même dans le groupe témoin. Le taux de mortalité a été significativement plus faible dans le groupe avec traitement que dans le groupe témoin. De plus, les gains de poids des chèvres et des ovins ont été respectivement de 42,98 ± 3,28 et 47,12 ± 2,73 g/jour dans le groupe avec traitement, alors qu’ils n’ont été que de 22,59 ± 2,29 et 16,58 ± 2,74 g/ jour dans le groupe témoin. Les résultats ont confirmé que les interventions alimentaire et sanitaire amélioraient significativement la production des petits ruminants.
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Ayantunde, A. A., S. Fernandez Rivera, and A. Dan-Gomma. "L’embouche ovine à base de fanes d’arachides et de son de mil dans le Sahel ouest africain." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 61, no. 3-4 (March 1, 2008): 215. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9992.

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Abstract:
L’embouche ovine est économiquement importante dans les systèmes agriculture - élevage dans le Sahel ouest africain. Elle est particulièrement attrayante pour les paysans pauvres y compris les femmes en raison du faible investissement requis et de la rapidité de cycle. Un essai d’alimentation a été mené pendant 56 jours pour déterminer les niveaux optimums des fanes d’arachide et de son de mil pour un engraissement profitable des moutons. Quarante-huit béliers Peuls Oudah, achetés dans un marché de bétail, d’environ 12-15 mois d’âge et d’un poids initial moyen de 20,3 kg (écart-type = 1,7) ont été alloués aléatoirement, par groupes de six, à huit traitements définis par une combinaison factorielle de quatre niveaux de fanes d’arachide (0, 300, 600 et 900 g par animal par jour) et deux niveaux de son de mil (0 et 400 g par animal par jour). La paille de brousse a été offerte à volonté comme alimentation de base à 40 g/kg de poids vif. L’ingestion totale de matière sèche et l’ingestion de matière organique digestible ont été linéairement associées au niveau des fanes d’arachide et de son de mil offert. Les gains moyens quotidiens (gmq) de poids pour les moutons qui ont reçu 0, 300, 600 et 900 g/jour de fanes d’arachide sans son de mil ont été respectivement de -27,5, 10,4, 30,8 et 35,7 g/jour. Avec 400 g/jour de son de mil, les gmq ont été respectivement de 40,3, 59,5, 91,7 et 63,4 g/ jour pour les quatre niveaux de fanes d’arachides. La complémentation avec 600 g/jour de fanes d’arachide et de 400 g/ jour de son de mil a donné le bénéfice net le plus élevé.
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Abdoulaye, I. M., M. Ayena, A. J. Yabi, H. Dedehouanou, G. Biaou, and M. Houinato. "Incidences socio-économiques et environnementales des infrastructures pastorales et agropastorales installées dans le Borgou au Nord-Est du Benin." International Journal of Biological and Chemical Sciences 13, no. 7 (February 13, 2020): 3214–33. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v13i7.20.

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Abstract:
Le développement du sous-secteur de l‟élevage qui est d‟une importance capitale dans la lutte contre la pauvreté a suscité la réalisation des ouvrages pastoraux et agropastoraux dans le Borgou, au Nord-Est du Benin en vue d‟améliorer les conditions de vie des populations de cette zone. L‟objectif du présent article est d‟évaluer les effets socio-économiques et environnementaux de ces ouvrages sur les communautés les abritant. A cet effet, les données relatives aux volumes des facteurs de production des activités agricoles menées autour de ces ouvrages, aux volumes des outputs et à leurs prix de vente ; aux caractéristiques socio-démographiques des utilisateurs de ces ouvrages ; aux conflits entre éleveurs et agriculteurs et au degré de pression sur les essences forestières ont été collectées à l‟aide de questionnaires, de guides d‟entretien et d‟observations directes. Les statistiques descriptives, le test de Student, le test khi 2, la régression linéaire multiple et celle logistique binaire ont été utilisés pour analyser ces données. Les résultats montrent que les ouvrages pastoraux et agropastoraux impactent positivement les communautés. Les barrages et retenues d‟eau aménagés, de par leur existence ont engendré le développement du maraîchage et de l‟agriculture de contre saison. Les producteurs installés aux abords de ces infrastructures hydrauliques gagnent 32 080 F CFA/ha de plus que leurs homologues installés ailleurs. Les éleveurs accédant à ces infrastructures gagnent 1 003 496 F CFA/an de plus que ceux n‟y ayant pas accès. Les fréquences d‟apparition de conflits entre éleveurs et agriculteurs ainsi que la pression sur les essences végétales à usage animal diminuent avec le traçage des couloirs de passage et la délimitation des aires de pâturage. Cependant, la durabilité des infrastructures hydrauliques et marchandes n‟est pas garantie du fait de défaut de gestion. Les infrastructures de conduite pastorale ne sont non plus respectées tant par les agriculteurs que par les éleveurs. La mise en place d‟un cadre réglementant l‟usage de ces infrastructures serait d‟une grande importance sociocommunautaire pour les localités les abritant.Mots clés : Infrastructures pastorales et agropastorales, conflits, revenu, Borgou. English Title: Socioeconomic and environmental incidences of pastoral and agro-pastoral infrastructures implemented in Borgou, in North-East of BeninThe development of the livestock sector, which plays an important role in the fighting against rural poverty, has led to the implementation of pastoral and agro-pastoral infrastructures in Borgou, in order to improve living conditions of the populations. Thus, this article aims to evaluate the socio-economic and environmental effects of these infrastructures on the communities where they were implemented. For this purpose, the data relating to the quantity of the factors of production of the agricultural activities carried out around hydraulic infrastructures, to the volumes of the outputs and their sales prices; to the socio-demographic characteristics of the users of these infrastructures; to the conflicts between pastoralists and farmers and the degree of pressure on forest species, were collected using questionnaires, interview guides and direct observations. Data were analyzed using descriptive statistics, student's t-test, chi-square test, multiple linear and binary logistic regressions. The results show that pastoral and agro-pastoral infrastructures have a positive impact on communities. The dams and reservoirs by their existence have led to the development of market gardening and off-season farming. Producers located near these hydraulic infrastructures earn 32,080 F CFA/ha more than their homologues installed elsewhere. Breeders accessing to these infrastructures earn 1 003 496 F CFA/year more than those without access. The frequency of conflict between farmers and breeders and the pressure on plant species for animal use decrease with the tracing of corridors and the delimitation of grazing areas. However, the sustainability of hydraulic and market infrastructure is not guaranteed due to management failure. The corridors and grazing areas‟s infrastructure are not respected either by the farmers as by the breeders. The establishment of a framework regulating the use of these infrastructures would be very important to socio-economic development of the localities where they were implemented.Keywords: Infrastructures pastoral and agropastoral, conflict, revenue, Borgou.
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DONNARS, C., P. CELLIER, and J. L. PEYRAUD. "Nouvelles de la recherche : expertise sur les flux d’azote liés aux élevages." INRAE Productions Animales 25, no. 4 (October 2, 2012): 389–92. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.4.3226.

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Abstract:
Une expertise scientifique collective conduite par l’Inra (INRA 2012) pointe l’importance des flux d’azote liés aux activités d’élevage et identifie des leviers pour limiter la pression sur l’environnement. Depuis une vingtaine d’années, les pollutions azotées font l’objet de diverses législations et plans d’action dans le cadre des politiques relatives à la qualité des eaux, de l’air et des écosystèmes. La transposition de la directive «Nitrates» (12 décembre 1991) fait actuellement l’objet d’un contentieux avec la commission européenne. C’est dans ce contexte que les ministères français en charge de l’Agriculture et de l’Ecologie ont sollicité l’Inra pour dresser un bilan de l’état des connaissances scientifiques sur les flux d’azote en élevage et leur devenir. L’objectif était de mettre à disposition des décideurs et des acteurs publics et privés les connaissances scientifiques actualisées et d’identifier des options permettant de réduire les pressions de l’azote sur l’environnement. 1/LA MÉTHODE D’EXPERTISE SCIENTIFIQUE COLLECTIVELe travail d’expertise a été porté par un collectif de 22 experts. Deux tiers d’entre eux appartiennent à l’Inra, un tiers à d’autres organismes de recherche (Irstea, CNRS, universités) dont deux experts des Pays-Bas (WUR) et un du Canada (Agriculture et Agroalimentaire Canada). Les sciences sociales ont fourni un quart de l’effectif d’experts, la zootechnie et l’approche systémique des systèmes d’élevage 40% et le complément regroupe des spécialistes des cycles biogéochimiques et de l’agronomie. La méthode a consisté à dresser un état des lieux critique des connaissances scientifiques publiées. Quelque 1360 références bibliographiques (2900 auteurs) ont été sélectionnées parmi les articles les plus récents (80% des sources sont postérieures à 1998) et relatifs ou transposables au cadre géographique français. L’analyse a privilégié l’échelle de l’exploitation agricole car c’est l’unité de référence des politiques agricoles et environnementales et des actions agronomiques. Cependant les informations scientifiques portent souvent sur un niveau infra : l’animal, l’atelier d’élevage, la parcelle, le bâtiment, la zone de stockage, etc., ou sur un niveau supra : le bassin versant, le paysage, les statistiques et modélisations nationales et internationales. Ces différents niveaux d’information ont permis d’approcher les variations entre productions et celles liées aux pratiques agricoles. 2 / L’EXPERTISE A MIS EN AVANT LE RÔLE MAJEUR DE L’ÉLEVAGE DANS LES FLUX D’AZOTE ET LES IMPACTS POTENTIELS 2.1 / Les flux d’azote en élevage et les fuites vers l’environnement sont élevésL’élevage utilise plus des trois quarts des quantités d’azote entrant dans les systèmes agricoles. Mais l’efficience, c’est-à-dire le rapport entre les sorties valorisées et les entrées d’azote, calculée au niveau de l’animal est globalement faible : souvent beaucoup moins de la moitié de l’azote ingéré se retrouve sous forme de protéines consommables, lait, œufs et viande. A l’échelle de l’exploitation d’élevage, une part de l’azote excrété dans les déjections est recyclée avec les effluents mais l’efficience reste néanmoins généralement inférieure à 50%. Le reste de l’azote se disperse dans l’environnement. L’élevage contribue ainsi pour environ la moitié aux pertes nationales de nitrates vers les eaux, et pour plus des trois quarts aux émissions nationales atmosphériques azotées, notamment sous forme d’ammoniac (et jusqu’à 90% si on tient compte du fait qu’une grande partie des engrais industriels est employée sur les cultures utilisées pour produire des aliments du bétail). L’azote se trouve de ce fait à la croisée de préoccupations croissantes en termes de compétitivité des filières animales et d’impacts sur l’environnement et sur la santé humaine. Ces impacts ont été récemment décrits dans une expertise européenne (European Nitrogen Assessment 2011). Ils interviennent au niveau de l’écosystème environnant (dépôts de NH3), de la région (NH3, NO3 -) et plus globalement dans le changement climatique (émissions de N2O). 2.2 / La question de l’azote ne se réduit pas à celles du nitrate, les émissions de NH3 constituent un enjeu fort Alors qu’en France, la question du nitrate a longtemps focalisé les débats, dans certains pays d’Europe du Nord, l’ammoniacest aussi de longue date au centre des préoccupations. D’abord étudié pour son rôle dans l’acidification et l’eutrophisation des milieux, l’ammoniac est aujourd’hui examiné dans le cadre de la pollution de l’air par les particules. Au niveau national, le premier contributeur d’émissions d’ammoniac est l’élevage bovin. 2.3 / Risques et impacts dépendent aussi de la sensibilité des territoires et de leur capacité d’épurationLes teneurs en nitrate des eaux ne dépendent pas seulement du niveau de surplus des bilans azotés mais aussi du climat, des types de sol, de la topographie et des modes d’occupation des sols : densité animale, part des terres agricoles dans les utilisations totales des surfaces, importance des prairies permanentes, etc. La présence majoritaire de prairies au sein des territoires réduit les risques de fuites de nitrate et d’émissions d’ammoniac. 3/LES FLUX D’AZOTE SONT AUSSI DÉTERMINÉS PAR DES CONSIDÉRATIONS ÉCONOMIQUES ET JURIDIQUES3.1 / La concentration spatiale des élevages a un rôle déterminant dans les impacts des pollutions azotéesLes plus fortes pressions azotées se situent dans les territoires de l’Ouest qui combinent productions de ruminants et de monogastriques. Les quantités d’azote contenues dans les effluents y dépassent parfois largement les capacités d’absorption des surfaces agricoles. Les territoires d’élevage plus extensifs connaissent des pressions azotées faibles. Cette hétérogénéité s’explique par la concentration géographique des filières animales, résultant principalement de facteurs économiques dont les moteurs relèvent des économies d’échelle et des économies d’agglomération qui sont liées à l’intensification et à la spécialisation des élevages ainsi qu’à leur concentration territoriale. La littérature scientifique pointe la difficulté de sortir d’une telle trajectoire, notamment parce que le fonctionnement technique et économique des acteurs des filières (producteurs d’intrants, éleveurs, transformateurs) est étroitement dépendant. 3.2 / L’encadrement juridique n’a pas permis d’atteindre les objectifs environnementaux La réglementation française a abouti à une multiplicité de zonages auxquels sont dédiés des normes, obligations ou programmes d’action volontaire. L’architecture d’ensemble est confuse et ses résultats critiqués de longue date. Parmi les difficultés rencontrées, la littérature pointe i) le caractère diffus des pollutions, qui, à la différence d’autres pays, n’a pas incité en France àune responsabilisation individuelle des éleveurs, ii) l’intégration de préoccupations économiques et sociales dans les politiques environnementales, iii) le suivi des objectifs environnementaux confié aux acteurs du développement agricole et les échelles administratives peu pertinentes vis-à-vis du réseau hydrographique. Enfin, la multiplicité des formes de pollution azotée pose la question de la cohérence d’ensemble des politiques, notamment entre les critères de la directive «Nitrates» et ceux la Convention de Genève sur la pollution atmosphérique (1979). 4/DE NOMBREUSES PISTES DE PROGRÈS EXISTENT QUI ENGAGENT PLUS OU MOINS EXPLOITANTS AGRICO- LES, TERRITOIRES ET FILIÈRES D’ÉLEVAGE4.1 / Améliorer les pratiques à l’échelle de l’exploitationLa littérature fournit de nombreuses pistes d’actions pour limiter les pertes d’azote dans l’exploitation (figure 1). Il est encore possible d’optimiser la nutrition azotée des animaux, cependant les gains escomptés sont modestes en regard des enjeux. La maîtrise de la chaîne de gestion des effluents ouvre plus de marges de manœuvre pour préserver l’azote organique et réduire les achats d’engrais minéraux. En effet, selon les modalités de gestion des effluents, les fuites vers l’environnement varient de 30 à 75% de l’azote rejeté par les animaux. Des innovations sont déjà disponibles pour le stockage et l’épandage, même si les incertitudes sur les facteurs de variation des émissions sont encore grandes. Il est enfin démontré que développer les prairies à base de légumineuses, les cultures intermédiaires pièges à nitrate (Cipan) et ajuster les rotations réduit les risques de lixiviation du nitrate. A l’échelle des systèmes, les modes de production à bas intrants (moins de fertilisants et d’aliments riches en protéines) améliorent l’efficience de l’azote et limitent donc les pertes vers l’environnement. Les indicateurs de type bilan d’azote à l’échelle de l’exploitation et de ses sous-systèmes (troupeau, gestion des effluents, sols et cultures) sont des outils adaptés pour identifier les sources d’inefficacité et rechercher les voies d’amélioration les mieux adaptées localement. De nombreux autres indicateurs approchent les niveaux d’émissions, de pollution ou les impacts, mais ne sont pas toujours d’usage facile. pour le document complet voir le pdf https://www6.inrae.fr/productions-animales/content/download/6365/88149/version/1/file/nouvelles+de+la+recherche.pdf
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Traore, Sidi Oumar, Alassane Ba, Doubangolo Coulibaly, Abdoul Kader Kone, Bouréma Kone, and Nangboro Ferdinand Dembele. "Production du fourrage de Mucuna pruriens pour l’alimentation des animaux et sa marge brute en zone cotonnière du Mali." International Journal of Biological and Chemical Sciences 15, no. 1 (April 21, 2021): 117–28. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v15i1.11.

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Abstract:
En zone cotonnière du Mali, la situation d’affouragement des animaux est largement déficitaire. Pour améliorer la disponibilité des ressources fourragères, la recherche en partenariat avec les producteurs a introduit en milieu paysan la culture de Mucuna pruriens. Cette étude vise à évaluer les performances de M. pruriens dans la production du fourrage pour les animaux. Les essais ont été conduits par 25 producteurs répartis dans 5 sites durant les campagnes agricoles 2015-2016, 2016-2017 et 2017-2018. Les essais étaient divisés en deux parcelles tests : culture pure de M. pruriens et association M. pruriens/maïs. La production moyenne en biomasse de M. pruriens pur sur les 3 campagnes agricoles a été de 4 363±1 491kg MS/ha. Cette production couvre les besoins en matière sèche de 7,76±2,65 UBT durant 90 jours. Pour l’association, la production de biomasse a été de 5 449±1 766 kg MS/ha, elle couvre les besoins en matière sèche de 9,69±3,14 UBT pendant 90 jours. La marge brute de la culture pure de M. pruriens est de 786 060±298 140 FCFA/ha. Pour l’association, elle est de 850 917±36 1887 FCFA/ha. La culture de M. pruriens favorise l’intégration agriculture-élevage tout en améliorant l’alimentation des animaux et les revenus des producteurs. Mots clés: Exploitation agricole, date de semis, Cultures fourragères, M. pruriens, zone cotonnière. English Title: Production of Mucuna pruriens fodder for animal feed and its gross margin in the cotton-growing zone of Mali In Mali's cotton-growing zone, there is a large deficit in animal feed. To improve the availability of fodder resources, research in partnership with producers has introduced the cultivation of Mucuna pruriens into the farming environment. This study aims ed at evaluat’hg the performance of M. pruriens in the production of fodder for animals. The trials were conducted by 25 producers in 5 sites during the 2015-2016, 2016-2017 and 2017-2018 crop years. The trials were divided into two test plots: pure culture of M. pruriens and M. pruriens/corn combination. The average biomass production of pure M. pruriens over the 3 cropping seasons was 4363±1,491kg MS/ha. This production covers the dry matter requirement of 7.76±2.65 Btu for 90 days. For the association, the biomass production was 5449±1,766 kg DM/ha, covering the dry matter requirement of 9.69±3.14 Btu for 90 days. The gross margin of the pure culture of M. pruriens is 786 060±298 140 FCFA/ha. For the association, it is 850 917±36 1887 FCFA/ha. The cultivation of M. pruriens promotes the integration of agriculture and livestock while improving animal nutrition and the income of producers. Keywords: Farm, sowing date, fodder crops, M. pruriens, cotton are
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FAVERDIN, P., and C. LEROUX. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 26, no. 2 (April 16, 2013): 71–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3137.

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Abstract:
Le lait n’est pas tout à fait un aliment comme les autres puisqu’il est aussi produit par l’Homme. Cet aliment est indispensable à l’alimentation de l’enfant, car sa richesse nutritionnelle combinée à sa forme liquide en font une ration « tout en un » du jeune pendant ses premières semaines de vie. L’homme a très tôt domestiqué d’autres mammifères pour produire cet aliment nécessaire pour le jeune et l’a aussi intégré dans l’alimentation de l’adulte sous forme native ou après transformation. De fait, le lait est un des rares produits animaux avec l’oeuf qui est produit régulièrement et qu’il est possible d’obtenir sans tuer l’animal. Sa production fait pleinement partie de la fonction de reproduction et son prélèvement doit être géré pour ne pas handicaper le développement du jeune animal qui est également un élément d’avenir dans l’élevage. Les vaches laitières ont longtemps bénéficié de noms très personnalisés, voire de prénoms, jusqu’à ce que la traçabilité ne vienne proposer des identifiants plus proches du matricule de la sécurité sociale que des petits noms affectueux utilisés jusqu’alors. La traite est un moment particulier où l’éleveur se substitue au jeune pour prélever le lait plusieurs fois par jour. Tout ceci fait traditionnellement de l’élevage laitier un élevage qui associe étroitement l’homme et l’animal. Au commencement de la domestication et pendant longtemps, le principal défaut du lait a résidé dans sa faible aptitude à la conservation, nécessitant une consommation plutôt locale, le temps entre production et consommation devant rester le plus court possible. De fait, le développement de sa consommation dans les villes est récent et ne s’est pas fait sans quelques soucis (Fanica 2008). Bien entendu, les évolutions de l’industrie laitière et des transports ont permis de franchir ce double cap de la conservation et des distances, faisant en quelques décennies d’un produit local du peuple d’un terroir, riche d’identité, d’histoire et de culture (Faye et al 2010), un produit générique du commerce mondial qui s’échange entre continents suivant les règles de l’organisation mondiale du commerce et dont la demande augmente régulièrement. Ce passage du local au mondial ne s’effectue pas sans des changements radicaux des modes de production et de l’organisation des filières, avec des conséquences parfois importantes sur les territoires. La production de lait en France, pays traditionnel d’élevage bovin laitier, illustre parfaitement cette évolution et se trouve aujourd’hui à une période charnière. Riche d’une grande diversité de terroirs et de produits, la production française présente un profil original dont on ne sait pas aujourd’hui si c’est une force ou une faiblesse dans cette évolution. Depuis 1984, le système des quotas laitiers liés à la terre et non commercialisables en France a ralenti, comparativement aux pays voisins, l’évolution vers une spécialisation et une intensification des systèmes de production laitiers, mais il disparaîtra en 2015. Le contexte économique des prix des matières premières et du prix du lait devient beaucoup plus instable que par le passé. Le métier d’éleveur laitier, avec sa complexité, sa charge de travail importante, ses astreintes et la diminution de sa rémunération, devient moins attractif. La nécessaire prise en compte de l’impact de l’élevage sur l’environnement et plus globalement de la durabilité, constitue un nouveau défi qui est souvent vécu comme une contrainte supplémentaire. Cependant, les connaissances scientifiques et technologiques ont beaucoup progressé et offrent de nouveaux outils à l’élevage laitier pour construire une trajectoire originale dans cette évolution. Ce numéro spécial d’INRA Productions Animales se propose donc en quelques articles de faire un état des lieux des connaissances concernant la production laitière, ainsi que des nouveaux défis et des nouveaux outils qui s’offrent à la filière pour construire son avenir. Ce panorama n’est volontairement pas exhaustif et traitera prioritairement des vaches laitières avec cependant, lorsqu’il est apparu nécessaire, quelques exemples tirés de travaux réalisés chez les caprins. De même, il ne s’agit pas ici d’aborder la transformation du lait et les évolutions des nombreux produits transformés. Mais nous avons cherché à présenter un point sur un certain nombre de sujets en mettant en avant les avancées récentes et les défis scientifiques, techniques, économiques et organisationnels qui concernent la production laitière, en quatre grandes parties. La première plantera tout d’abord le décor du secteur laitier français. La deuxième présentera les nouvelles avancées des travaux sur la femelle laitière, la lactation et le lait. La troisième analysera les différents leviers que constituent la sélection génétique, la gestion de la santé, l’alimentation et la traite, pour mieux maîtriser la production de lait en élevage. Enfin, la dernière partie abordera des questions plus spécifiques concernant les systèmes d’élevage et leur futur. Le premier article de V. Chatellier et al fournit une analyse à la fois du bilan et des perspectives du secteur laitier français. Après une analyse du marché des produits laitiers au travers de la demande et de l’offre et des grandes stratégies des acteurs de la filière, cet article présente les spécificités françaises des exploitations laitières liées en particulier à la diversité des systèmes de production et des territoires. Cette double diversité se traduit également dans les écarts de productivité et des résultats économiques des exploitations dont la main-d’oeuvre reste majoritairement familiale, avec la question de son renouvellement qui se pose différemment selon les territoires. Enfin, à l’aune des changements importants de contexte qui se préparent avec la fin des quotas et les nouvelles relations qui se mettent en place entre producteurs et transformateurs, les auteurs étudient les différents scénarios qui en découlent et qui conduiront à l’écriture du futur du secteur laitier français dans les territoires et le marché mondial. La série d’articles sur l’animal et le lait débute par une approche systémique de l’animal laitier. La vache laitière est d’abord perçue au travers de sa fonction de production, et les modèles de prévision de la lactation se sont longtemps focalisés sur cette seule fonction. La notion d’animaux plus robustes et d’élevages plus durables (cf. Dossier « Robustesse... », Sauvant et Perez 2010) amène à revisiter cet angle d’approche pour l’élargir à ensemble des fonctions physiologiques en prenant mieux en compte les interactions entre les génotypes animaux et leurs environnements. La modélisation aborde cette complexité de deux façons contrastées, l’une plutôt ascendante en partant des mécanismes élémentaires et en les agrégeant, l’autre plutôt descendante, en partant de grandes propriétés émergeantes des principales fonctions et de leurs interactions, voire de leur compétition dans l’accès aux ressources nutritionnelles. La revue de Friggens et al aborde ainsi la question de la dynamique de partition des nutriments entre fonction physiologiques chez les vaches laitières en fonction du génotype en présentant plusieurs approches de modélisation. Cette revue s’attache à montrer l’intérêt de partir des propriétés émergeantes pour arriver à modéliser les réponses complexes (production, reproduction, composition du lait, état corporel…) d’une vache soumise à différentes conduites d’élevage au cours de sa carrière. Les outils de demain qui permettront d’optimiser la conduited’élevage face aux aléas économiques et climatiques dépendront de l’avancée de ces modèles et des connaissances scientifiques qui les sous-tendent. La fonction de lactation est la conséquence de nombreux mécanismes à l’échelle de l’animal, tout particulièrement au niveau de la glande mammaire. Le développement et le fonctionnement de cet organe caractérisé par sa cyclicité ont fait l’objet de nombreux travaux à l’Inra et dans de nombreuses équipes de recherches internationales. Il ne s’agissait pas ici de relater l’ensemble de ces travaux mais de consacrer un article aux dernières connaissances acquises sur les mécanismes de biosynthèse et de sécrétion des constituants du lait. L’article de Leroux et al présente les travaux sur la régulation de l’expression génique dans la glande mammaire avec un intérêt particulier pour les données acquises avec les nouveaux outils d’études globales de génomique expressionnelle. Ceux-ci apportent de nouvelles connaissances sur les effets des facteurs génétiques sur la biosynthèse et la sécrétion du lait, sur leur régulation nutritionnelle et sur l’interaction de ces facteurs. Ce dernier point constitue un champ d’investigation supplémentaire pour décrypter les secrets du fonctionnement mammaire avec notamment l’intervention de nouveaux acteurs que sont les petits ARN non codants (ou microARN) qui vient encore accroître la complexité du fonctionnement mammaire dans son rôle prépondérant lors de la lactation. Après avoir fait cet état des lieux des connaissances sur la biosynthèse et la sécrétion des constituants du lait au niveau de la glande mammaire, l’article de Léonil et al présente la complexité des fractions protéique et lipidique du lait et de leur assemblage en structures supramoléculaires. Ces structures finales sont sous la dépendance de la nature et de la variabilité des constituants, ellesmêmes dues aux polymorphismes des gènes responsables de leur synthèse. Ainsi, les auteurs font un état des lieux des connaissances sur la structure et le polymorphisme des gènes spécifiant les protéines coagulables du lait que sont les caséines pour arriver à l’organisation de ces dernières en micelles. Le rôle nutritionnel de ces protéines majeures du lait et leur fonction biologique sont revisitées à la lumière des connaissances croissantes sur les peptides bioactifs qu’elles contiennent. La fraction lipidique n’est pas en reste avec la présentation de sa complexité et de son organisation sous forme de globule gras ainsi que de son impact nutritionnel sur le consommateur. Enfin, la découverte récente, dans le lait, de petites particules (ou exosomes) véhiculant des protéines et des ARN ouvre de nouvelle voies d’investigation de l’impact du lait sur la santé du consommateur. La série d’articles consacrée aux leviers d’action dont disposent les éleveurs pour moduler la production laitière ainsi que la composition du lait débute par l’article de Brochard et al, qui retrace l’impact de la sélection génétique pour arriver aux apports de la sélection génomique des races bovines laitières. Un bref historique de la sélection génétique présente les progrès réalisés sur les caractères de production laitière mais aussi sur des caractères de robustesse (fertilité, mammites…) et permet ainsi de dresser le décor génétique des élevages français. L’avènement des outils de génomique grâce au séquençage du génome bovin a conduit à renouveler les perspectives de sélection des bovins laitiers (cf. Numéro spécial, «amélioration génétique" Mulsant et al 2011). La présentation brève de ces outils permet de mieux appréhender les retombées attendues. Les opportunités offertes par la sélection génomique sur les caractères laitiers sensu stricto se complètent et permettent également de proposer une sélection sur de nouveaux caractères. En effet, la prise en compte progressive d’autres caractères oriente la sélection vers une complexité accrue notamment grâce à l’établissement de nouvelles mesures phénotypiques. L’évolution vers une meilleure robustesse, une efficacité alimentaire optimisée mais aussi une empreinte environnementale réduite, sera d’autant plus envisageable que la sélection pourra s’appuyer sur des capacités de phénotypage de plus en plus fin et à grande échelle. Un autre facteur prépondérant dans l’élevage laitier concerne la gestion de la santé animale qui affecte, notamment, la durabilité des élevages sous l’angle socio-économique. Cette gestion complexe doit prendre en compte de nombreux paramètres tel que le nombre des traitements nécessaires, le temps passé, les pertes économiques directes à court et long terme, etc. Les infections ne touchent pas toutes directement la glande mammaire, mais en affectant l’animal, elles impactent la lactation, l’efficacité de production du troupeau et donc l’élevage. L’article de Seegers et al passe en revue sept maladies majeures classées en trois groupes affectant les bovins laitiers. Il présente les connaissances récentes acquises sur ces maladies et les perspectives qu’elles ouvrent pour mieux les maîtriser. Ces maladies ont bien souvent un impact économique fort sur les élevages et/ou sont transmissibles à l’Homme constituant ainsi des questionnements de recherche forts et pour lesquels les moyens d’actions sont aussi multiples que variés. De plus, les attentes sociétales visent à diminuer, autant que faire se peut, les intrants médicamenteux. L’alimentation est un levier de maîtrise de la production et de la composition du lait qui présente l’avantage d’avoir des effets rapides et réversibles. Bien que ce levier puisse également moduler la composition protéique du lait, l’impact prépondérant de l’alimentation sur la composition en acides gras du lait, dans le but de fournir aux consommateurs une qualité nutritionnelle du lait la plus favorable possible, a été mis en exergue par de nombreuses études. La détermination de la composition en acides gras des laits est de plus en plus précise, notamment du fait des nouvelles techniques qui permettent une meilleure caractérisation de ces profils. Outre l’impact de l’alimentation, les effets des apports nutritionnels chez le ruminant sur les teneurs en composés vitaminiques du lait sont également à prendre en compte dans la perspective de l’utilisation du lait comme source complémentaire naturelle de vitamines chez les sujets présentant une efficacité d’absorption réduite (tel que les jeunes ou à l’inverse les personnes âgées). L’article de Ferlay et al recense les principaux facteurs alimentaires (nature de la ration de base, supplémentation oléagineuse, différents types de suppléments lipidiques et leurs interactions) influençant la composition en acides gras et en vitamines du lait de vache. Enfin, la traite constitue un outil supplémentaire de pilotage des troupeaux en termes de production laitière mais aussi de qualité sanitaire, technologique et nutritionnelle du lait. De plus, une meilleure connaissance des effets des différentes pratiques de traite est cruciale dans le contexte actuel de gestion du travail dans les exploitations laitières (cf. Numéro spécial, « Travail en élevage », Hostiou et al 2012). Les moyens mis en oeuvre se situent à différents niveaux allant de la fréquence de traite aux systèmes de stockage des laits en passant par les réglages possibles ou les types de machines à traire. L’article de Guinard-Flament et al fait le point des connaissances actuelles sur les effets et les conséquences de modifications de la conduite des animaux à la traite. Il présente les effets de la fréquence de traite sur le niveau de production laitière et sur la composition du lait. Le contexte de la traite, avec les effets mécaniques de la machine à traire et celui du système de stockage, est également présenté dans ses multiples facettes pour souligner leur rôle prépondérant sur la qualité microbienne des laits. La conduite des vaches à la traite est également un moyen de gestion de la carrière d’une vache laitière à travers le pilotage de certaines phases du cycle de production (effets sur la reproduction et sur la durée de la lactation et leurs conséquences sur la santé de l’animal...). La dimension des systèmes d’élevage est dominée ces dernières années par la question environnementale, notamment depuis la parution du rapport de la FAO « Livestock’s long shadow » (Steinfeld et al 2006). L’élevage laitier, très consommateur de ressources de qualité, est concerné au premier rang par ce défi environnemental. Mais ces enjeux, peu perceptibles à l’échelle de l’élevage pourtant à l’origine de ces risques, sont difficiles à intégrer dans les objectifs des systèmes de production. L’article de Dollé et al sur les impacts environnementaux des systèmes bovins laitiers français apporte de nombreux éléments quantifiés sur les émissions des éléments à risque pour l’environnement par les élevages laitiers. Ces risques concernent bien entendu la qualité de l’eau, notamment via les excrétions d’azote et de phosphore, ce qui est connu depuis longtemps avec leurs impacts sur l’eutrophisation des cours d’eau et des côtes. Les risques liés à la qualité de l’air ont été pris en compte beaucoup plus récemment et concernent principalement les émissions d’ammoniac pouvant affecter la santé humaine et des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique (cf. Dossier, « Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane », Doreau et al 2011). Ensuite, l’article aborde la question de la biodiversité, auxiliaire de l’agriculture et des paysages, où l’élevage joue un rôle central au sein des territoires agricoles. L’article aborde pour finir la question de la quantification de ces impacts afin d’améliorer objectivement les performances environnementales des élevages et montre que performances environnementales et économiques en élevage laitier ne sont pas antinomiques. En guise de conclusion de ce numéro, J.L. Peyraud et K. Duhem se sont prêtés à un exercice d’analyse prospective des élevages laitiers et du lait de demain en reprenant certains des constats de l’article introductif, notamment sur la diversité des systèmes et des territoires, la restructuration rapide de la filière et la reconstruction du métier d’éleveur. La filière devra demain affronter la tension entre l’amélioration de la compétitivité et celle de la durabilité de l’élevage en tirant profit des innovations. La meilleure prise en compte des qualités nutritionnelles des produits et de l’évolution des demandes tout en améliorant l’intégration de l’élevage au sein des territoires constitue un double défi pour résoudre cette tension. L’analyse des auteurs prône cependant un maintien de la diversité et la complémentarité des systèmes dans une diversité de territoires pour mieux répondre aux enjeux de la société et des éleveurs. Ce numéro spécial montre combien la filière laitière est aujourd’hui plus que jamais à la croisée des chemins avec des défis économiques et sociétaux difficiles à relever dans un climat de plus en plus incertain. Entre diversité d'une part, et spécialisation et standardisation d'autre part, le chemin de la filière française reste complexe à définir. Les nombreuses évolutions des connaissances scientifiques permettent de disposer à court ou moyen terme de nouveaux outils pour relever ces défis. La sélection génomique pour disposer des animaux les plus adaptés à leur système, les modèles de prévision pour anticiper les aléas et leurs conséquences, les outils d’évaluation environnementale pour maîtriser les risques, les outils de monitoring et d’information des troupeaux d’élevage pour améliorer les conditions de travail et l’efficience des troupeaux, les possibilités de piloter la qualité des produits par les conduites d’élevage et en particulier l’alimentation, une meilleure connaissance des mécanismes de régulation de la lactation, la découverte de la richesse des constituants du lait et de leurs propriétés nutritionnelles et fonctionnelles sont autant d’atouts pour la filière pour affronter ces défis. A travers les articles de ce numéro, nous avons voulu illustrer quelques un de ces défis et des perspectives offertes par la recherche. L’enjeu sera de les mobiliser à bon escient dans le cadre de stratégies cohérentes. Cela nécessitera la collaboration de tous les acteurs de la recherche, de la formation, du développement et de la filière. A leur niveau, les articles de ce numéro, par les nombreuses signatures communes entre chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs de recherche-développement, témoignent de la vitalité des unités mixtes de recherche et des unités mixtes thématiques impliquées dans l’élevage laitier. De même, bon nombre de travaux relatés dans les articles de ce numéro sont le fruit de programmes de recherche co-financés et menés en collaboration étroite entre la recherche, les instituts technique et la filière. Nous y voyons un fort signe positif pour l'avenir de l'élevage laitier en France Cet avant-propos ne saurait s’achever sans remercier René Baumont et le comité de rédaction d’Inra Productions Animales pour l’initiative judicieuse de ce numéro spécial, mais aussi pour nous avoir aidés à mener à bien ce projet comprenant de nombreux auteurs, qui ont bien voulu se prêter à l’exercice difficile de la rédaction d’un article de synthèse qui conjugue la rigueur de l’information scientifique avec l’exigence de la rendre accessible à un large public. Ce numéro doit beaucoup aussi aux relectures constructives de nombreux collègues que nous remercions ici anonymement. Enfin, cet ouvrage doit aussi sa qualité à un travail remarquable d’édition technique assuré par Pascale Béraudque nous associons à ces remerciements. Nous avons eu la primeur de ces articles et nous espérons que vous partagerez l’intérêt que nous avons eu à leur lecture à la fois instructive, enrichissante et propice à nourrir notre réflexion pour le futur de la recherche-développement dans le domaine de l’élevage bovin laitier.Philippe FAVERDIN, Christine LEROUX RéférencesDoreau M., Baumont R., Perez J.M., (Eds) 2011. Dossier, Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane. INRA Prod. Anim., 24, 411-474. Fanica P.O., 2008. Le lait, la vache et le citadin. Du XVIIe au XXe siècle. Editions Quae, Paris, France,520p. Faye B., Bonnet P., Corniaux C., Duteurtre G., 2010. Peuples du lait. Editions Quae, Paris France, 160p. Hostiou N., Dedieu B., Baumont R., (Eds) 2012. Numéro spécial, Travail en élevage. INRA Prod. Anim., 25, 83-220. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M., (Eds) 2011. Numéro spécial, Amélioration génétique. INRA Prod. Anim., 24, 283-404. Sauvant D., Perez J.M., (Eds) 2010. Dossier, Robustesse, rusticité, flexibilité, plasticité, résilience… les nouveaux critères de qualité des animaux et des systèmes d'élevage. INRA Prod. Anim., 23, 1-102. Steinfeld H., Gerber P., Wassenaar T., Castel V., Rosales M., de Haan C., 2006. Livestock's long shadow: environmental issues and options. Food and Agriculture Organization of the United Nations,414p.
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DUMONT, B., P. DUPRAZ, J. RYSCHAWY, and C. DONNARS. "Avant-propos." INRA Productions Animales 30, no. 4 (June 25, 2018): 271–72. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2017.30.4.2256.

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Abstract:
Dix années après la publication du rapport de la FAO « Livestock’s long shadow », qui fait toujours référence dans les débats sur les impacts de l’élevage et la part des produits animaux dans notre alimentation, quels sont les nouveaux résultats de recherche qui affinent ce panorama mondial ? Pour répondre à cette question, les ministères français en charge de l’Environnement et de l’Agriculture ainsi que l’ADEME ont sollicité l’INRA pour synthétiser les connaissances scientifiques disponibles sur les rôles, impacts et services issus des élevages en Europe. L’exercice, qui a pris la forme d’une Expertise scientifique collective (ESCo), s’est donc intéressé aux différentes fonctions et conséquences de la production et de la consommation de produits animaux sur l’environnement et le climat, l’utilisation des ressources, les marchés, le travail et l’emploi, et les enjeux sociaux et culturels. L’expertise s’est centrée sur les services et impacts des principaux animaux d’élevage « terrestres », bovins laitiers ou allaitants, petits ruminants, porcs et volailles, et de leurs filières à l’échelle européenne. Le terme « services » renvoie à la fourniture d’un avantage marchand ou non marchand issu des activités d’élevage et/ou de l’usage de produits d’origine animale, soit une acceptation plus large que celle des services écosystémiques fournis par les agroécosystèmes. Nous utilisons l’expression « services et impacts » car les deux termes sont spontanément complémentaires, les services étant en général connotés de manière positive tandis que les impacts le sont négativement. Associer ces deux termes conduit à considérer les différents effets de l’élevage conjointement, et à souligner les complémentarités et antagonismes qui résultent des interactions entre les processus écologiques, biotechniques et économiques mis en jeu. La notion de « bouquets de services » constitue aujourd’hui un front de science dynamique dont nous avons cherché à extraire ce qui est spécifique à l’élevage. L’analyse a mis l’accent sur la variabilité des bouquets de services fournis par l’élevage selon les territoires. Une expertise scientifique consiste en un état des lieux critique des connaissances disponibles à partir d’une analyse exhaustive de la littérature scientifique. L’objectif est de dégager les acquis sur lesquels peut s’appuyer la décision publique, et de pointer les controverses, incertitudes ou lacunes du savoir scientifique. Placée sous la responsabilité scientifique de Bertrand Dumont, zootechnicien et écologue (INRA), et de Pierre Dupraz, économiste (INRA) celle-ci a réuni, pendant deux ans, vingt-six experts1 issus de différentes disciplines et institutions, et travaillant dans différents contextes afin que la diversité des résultats et des arguments scientifiques soit prise en compte. Le collectif d’experts a bénéficié de l’encadrement méthodologique de la Délégation à l’expertise, à la prospective et aux études (Depe) qui a assuré la coordination du projet, l’appui documentaire (avec la contribution des départements Phase et SAE2) et l’analyse cartographique. Le travail a abouti à la rédaction d’un rapport principal de plus de mille pages présenté publiquement en novembre 2016, d’une synthèse de 126 pages et d’un résumé en français et en anglais de huit pages. Le tout est disponible sur le site de l’INRA : http://institut.inra.fr/Missions/Eclairer-les-decisions/Expertises/Toutes-les-actualites/Roles-impacts-et-services-issus-des-elevages-europeens. Ce numéro spécial s’appuie principalement sur les éléments développés dans les chapitres 2, 6 et 7 du rapport. Le regard critique des relecteurs et le travail de réécriture des auteurs y apportent une réelle plus-value. Le premier article, coordonné par Michel Duru, présente le cadre conceptuel que nous avons proposé à partir de la littérature sur les systèmes socio-écologiques, afin de représenter de manière structurée la diversité des services et impacts rendus par les systèmes d’élevage (et de polyculture-élevage) dans les territoires. Le deuxième article coordonné par Jonathan Hercule et Vincent Chatellier établit une typologie des territoires d’élevage européens qui repose sur deux critères simples et disponibles dans les bases de données : la part des prairies permanentes dans la Surface Agricole Utile (SAU) et la densité animale par hectare de SAU. En croisant ces deux variables, nous distinguons six types de territoires que nous avons cartographiés à l’échelle européenne. Dans les cinq articles qui suivent, nous décrivons les bouquets de services rendus par l’élevage dans les territoires où il est bien représenté, le sixième type correspondant aux zones de grandes cultures. Nous analysons la variabilité qui existe autour du bouquet de services propre à chaque type, et la dynamique d’évolution de l’élevage selon les territoires. Nous traitons ainsi des territoires à haute densité animale qui concentrent 29% du cheptel européen sur seulement 10% du territoire (Dourmad et al), des territoires herbagers à haute (Delaby et al), moyenne (Vollet et al) ou faible densité animale (Lemauviel-Lavenant et Sabatier), et des territoires de polyculture-élevage (Ryschawy et al). Les deux articles qui suivent s’attachent à des configurations qui ne sont pas représentées sur la carte européenne, mais sont potentiellement présentes dans chaque catégorie de notre typologie. Nous analysons comment certaines filières s’adaptent à des attentes sociétales accrues en matière d’alimentation (produits de qualité, circuits courts) et de qualité de la vie. Marc Benoit et Bertrand Méda abordent cette question à partir d’une analyse croisée des systèmes ovins en Agriculture Biologique et poulets Label Rouge, Claire Delfosse et al en synthétisant la littérature encore fragmentaire sur l’élevage urbain et périurbain. L’article conclusif, coordonné par Bertrand Dumont, porte au débat les enseignements tirés des cartographies de services, et des modélisations et scénarios prospectifs globaux. Il propose différentes pistes pour mieux valoriser la diversité des services fournis par l’élevage. Les différents articles de ce numéro illustrent ainsi le large panorama des services et impacts de l’élevage européen. Nous espérons qu’ils donnent à voir non seulement le rôle de l’élevage vis-à-vis de la production de denrées alimentaires, de l’emploi, des dynamiques territoriales et de la construction des paysages, mais aussi comment l’élevage pourrait mieux répondre aux attentes légitimes de nos concitoyens en matière de préservation de l’environnement, de bien-être animal et de traçabilité des circuits alimentaires. Notre ambition est d’aider à sortir d’un débat qui ne considère trop souvent qu’une partie de ces effets. L’intérêt pédagogique de la grange et de la typologie des territoires d’élevage européens a déjà été largement souligné. Gageons qu’il confère à ce numéro spécial un intérêt particulier pour l’enseignement agronomique et le développement agricole. Bertrand Dumont (Inra Phase), Pierre Dupraz (Inra SAE2), Julie Ryschawy (Inra SAD, INPT) et Catherine Donnars (Inra Depe) -------1 Composition du collectif d’experts : B Dumont et P Dupraz (coord.), J. Aubin (INRA), M. Benoit (INRA), Z. Bouamra-Mechemache (INRA), V. Chatellier (INRA), L. Delaby (INRA), C. Delfosse (Univ. Lyon II), J.-Y. Dourmad (INRA), M. Duru (INRA), M. Friant-Perrot (CNRS, Univ. Nantes), C. Gaigné (INRA), J.-L. Guichet (Univ. Beauvais), P. Havlik (IIASA, Autriche), N. Hostiou (INRA), O. Huguenin-Elie (Agroscope, Suisse), K. Klumpp (INRA), A. Langlais (CNRS, Univ. Rennes), S. Lemauviel-Lavenant (Univ. Caen), O. Lepiller (CNRS, Univ. Toulouse), B. Méda (INRA), J. Ryschawy (INRA, INPT), R. Sabatier (INRA), I. Veissier (INRA), E. Verrier (Agroparistech), D. Vollet (Irstea).
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Sosina, A. O., and O. J. Babayemi. "Assessment of livestock components in crop-livestock production systems in Ido Local Government Area of Oyo State, Nigeria." Nigerian Journal of Animal Production 47, no. 5 (December 31, 2020): 101–13. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v47i5.1357.

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Abstract:
The contribution of livestock in the livelihood activities to the farmers' household income is critical to food security in Nigeria. Against there is a paucity of information on the assessment of livestock components in integration production systems. The study tries to investigate the livestock component in the crop-livestock production system in Ido Local Government Area (LGA) of Oyo State. A multi-stage sampling technique was used to elicit information from purposively selected 225 respondents with the Participatory Rural Appraisal method. Parameters measured were biodata, wealth status, average livestock holding/household (TLU), seasonality. Qualitative and quantitative data collected through questionnaire were transcribed into the Feed Assessment Tool (FEAST) Excel macro program (www.ilri.org/feast) and were analyzed with descriptive statistics. The respondents' categories (%) landless, small, medium and large scale were 10, 42, 30, and 18, respectively. The average livestock holding/household (TLU) values were 0.08, 0.33, 0.37, 4.96, 5.68, 14.40, 28.80, and 67.68 poultry, sheep, goat, indigenous (female dairy calves, male calves, dairy heifers, dairy lactating cows, and dry dairy cows), respectively. The average livestock species holding/household values of 121.53, 10.50, 5.00, and 15.20 for indigenous dairy cattle, WAD goat, WAD sheep, and indigenous poultry, respectively. The average area of land put to the cultivation of these fodders was 8.80, 2.40, 0.80, 0.80, 0.40, and 0.30, respectively. The contribution of livelihood activities to household income (%) was livestock (60), agriculture (20), business (10), remittances (5), labor (3), and others (2). It can be concluded that since Ido LGA is an oasis for crop and livestock production enterprises due to the available quality and quantity of feed resources -FEAST can assist the government in policy formulation. La contribution du bétail aux activités de subsistance au revenu des ménages des agriculteurs est essentielle à la sécurité alimentaire au Nigéria. Par contre, il y a un manqué d'informations sur l'évaluation des composants de l'élevage dans les systèmes de production d'intégration. L'étude tente d'étudier la composante élevage dans le système de production de cultures et de bétail dans la zone de gouvernement local d'Ido (le 'LGA') de l'État d'Oyo. Une technique d'échantillonnage à plusieurs degrés a été utilisée pour obtenir des informations auprès de 225 répondants sélectionnés à dessein avec la méthode d'évaluation rurale participative. Les paramètres mesurés étaient les données biologiques, l'état de richesse, la moyenne des exploitations / ménages, la saisonnalité. Les données qualitative et quantitatives collectées par le biais du questionnaire ont été transcrites dans le programme macro Excel de l'Outil d'évaluation de l'alimentation (le 'FEAST') (www.ilri.org/feast) et ont été analysées avec des statistiques descriptives. L'échelle était de 10, 42, 30 et 18, respectivement. Les valeurs moyennes des exploitations / ménages étaient de 0.08, 0.33, 0.37, 4.96, 5.68, 14.40, 28.80 et 67.68 volailles, ovins, caprins, indigènes (veaux laitiers femelles, veaux mâles, génisses laitières, vaches laitières en lactation, et vaches laitières séchées), respectivement. Les valeurs moyennes des espèces d'élevage / ménage sont respectivement de 121.53, 10.50, 5.00 et 15.20 pour les bovins laitiers indigènes, les chèvres WAD, les moutons WAD et la volaille indigène. La superficie moyenne des terres consacrée à la culture de ces fourrages était de 8.80, 2.40, 0.80, 0.80, 0.40 et 0.30, respectivement. La contribution des activités de subsistance au revenu des ménages (%) était l'élevage (60), l'agriculture (20), les affaires (10), les envois de fonds (5), la main-d'oeuvre (3) et autres (2). On peut en conclure que puisque la zone de gouvernement local d'Ido est une oasis pour les entreprises de production agricole et animale en raison de la qualité et de la quantité disponibles des ressources fourragères –le FEAST peut aider le gouvernement dans la formulation des politiques.
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PEYRAUD, J. L., and F. PHOCAS. "Dossier " Phénotypage des animaux d'élevage "." INRAE Productions Animales 27, no. 3 (August 25, 2014): 179–1890. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.3.3065.

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Abstract:
Avant-propos La demande mondiale en produits d’origine animale est en forte expansion1 et l’élevage est l’une des activités agricoles les plus fortement créatrices d’emploi et de valeur ajoutée, tant au niveau de la production et des services qu’elle utilise, que des filières de produits animaux. Mais dans le même temps, l’élevage doit faire face à des enjeux sociétaux qui nécessitent des évolutions importantes dans les modes de production : besoin de compétitivité encore accru, méthodes d’élevage contestées vis-à-vis des atteintes à l’environnement, du respect du bien-être animal et de l’usage des médicaments. Il s’agit de réfléchir ces défis au niveau européen et mondial. Produire plus, mieux et à moindre coût doit contribuer à assurer la sécurité alimentaire mondiale et à répondre aux attentes européennes en termes de systèmes de production et de marchés très diversifiés. L’Europe a ici une responsabilité toute particulière car si elle ne peut pas nourrir le monde, il est de sa responsabilité, en tant que région où la demande sociale est aujourd’hui la plus élevée, de montrer comment concilier production et environnement. Outre les innovations et les adaptations des systèmes d’élevage (cf. Numéro spécial de la revue « Quelles innovations pour quels systèmes d’élevage ? », Ingrand S., Baumont R. (Eds). INRA Prod. Anim., 27, 2), les réponses passent aussi par la recherche d’animaux qui soient d’une part, plus efficients pour transformer leur ration et plus faciles à élever dans une large gamme de conditions climatiques et de systèmes d’élevage et, d’autre part, adaptables face à des aléas climatiques, sanitaires ou économiques tout en préservant la santé, le bien-être et la qualité des produits. Par le passé, la recherche de la maximisation des performances de production (ex : vitesse de croissance, quantité de lait par lactation…) a conduit à des animaux de plus en plus spécialisés. Dans la plupart des filières, cette maximisation s’est accompagnée d’une dégradation des autres aptitudes d’élevage, aujourd’hui source d’inefficience en élevage. La recherche d’une plus grande robustesse (définie comme la capacité pour un animal d’exprimer son potentiel de production dans une large gamme d’environnements sans pour autant compromettre sa santé et son bien-être) devient une priorité. Dans le même temps,l’accès à des techniques d’exploration fonctionnelle toujours plus performantes, les innovations en cours d’appropriation ou à venir dans le domaine de la génomique ouvrent des perspectives d’investigation nouvelles plus précises. Dans ce contexte d’évolution des demandes et des possibilités d’investigation, les projets de recherche en sciences animales doivent être plus systémiques, prédictifs et permettre d’établir des relations fonctionnelles de plus en plus fines entre le phénotype des animaux, leur génotype et le milieu dans lequel il s'exprime. Face au développement spectaculaire des connaissances sur le génome, il y a un manque criant de connaissances sur l’expression des phénotypes, connaissances qui devraient permettre de répondre au mieux à une double finalité en termes d’exploitation de la variabilité des aptitudes animales : i) une sélection éclairée vers des objectifs majeurs pour améliorer l’efficience de la production et la robustesse des génotypes, et ii) un élevage de précision qui valorise la variabilité individuelle des animaux pour gagner en efficience et en résilience à l’échelle du troupeau, ou pour améliorer la conduite des animaux d’un génotype donné. En effet, d’un coté les progrès réalisés par la sélection génomique permettent aujourd’hui de repenser les critères de sélection et de les diversifier tout en raccourcissant les délais entre la définition des objectifs et l’amélioration effective des cheptels, mais cette sélection entraine de nouveaux besoins de phénotypage car elle nécessite la caractérisation d’unepopulation de référence. D’un autre coté, la connaissance plus fine de l’animal associée aux technologies en émergence de l’élevage de précision permettra de mieux piloter la conduite d’élevage pour améliorer l’efficience de l’alimentation ou de la reproduction par une approche individuelle à l’animal, ainsi que par la production d’alertes à destination de l’éleveur pour un diagnostic précoce des troubles permettant d’anticiper les ajustements requis. Le phénotypage est ainsi l’un des principaux défis que doit relever les recherches en production animale et a été reconnu comme tel par l’INRA. Deux types de phénotypage peuvent être envisagés : le phénotypage des caractères d’intérêt socio-économique et le phénotypage de caractères plus élémentaires. Les phénotypes d’intérêt socio-économique constituent la finalité recherchée. Ils résultent de mécanismes faisant appel à des régulations complexes, ils sont d’autant plus onéreux à mesurer qu’il s’agit de critères zootechniques qui doivent être observés sur des pas de temps longs. La recherche de phénotypes plus élémentaires et plus proches du mécanisme causal rend plus facile l’identification des gènes responsables. Ce phénotypage fin implique de réaliser des mesures particulièrement approfondies et à des échelles élémentaires (au niveau moléculaire, cellulaire, tissulaire…) des caractéristiques biologiques de l’animal qui expliquent un phénotype complexe observé à l’échelle de l’animal. Le phénotypage à haut débit signifie qu’une méthode de mesure des phénotypes fiable, automatisable et rapide est établie de sorte que le processus de mesure permette de générer un grand nombre de données dans un laps de temps court. Le haut débit peut s’appliquer au phénotypage fin tout comme à celui des caractères d’intérêt zootechnique. Les contributions significatives qui pourront être attendues d’un phénotypage animal fin et à haut débit concernent la biologie prédictive, à savoir la prédiction des performances à partir de caractères simples observables précocement, nécessaire notamment à la gestion des produits, à la conduite de l’élevage et à la sélection animale. Ce dossier propose le fruit d’une réflexion globale des chercheurs de l’INRA sur les perspectives qu’offre le phénotypage des animaux pour répondre aux enjeux des productions animales. Cette réflexion a eu pour objectif de définir les grands enjeux de connaissance autour du phénotypage animal et de faire émerger les questions de recherches prioritaires, transversales ou spécifiques aux différentes filières animales ainsi que les verrous techniques qui sont soulevés. Cette réflexion a été conduite par un groupe de douze chercheurs2 des départements de « Génétique Animale », « Physiologie Animale et Systèmes d’Elevage » et « Santé Animale » travaillant dans des disciplines et sur des espèces variées, missionné par la Direction Scientifique Agriculture de l’INRA. La réflexion de ce groupe s’est appuyée sur celle d’un collectif plus large de chercheurs INRA travaillant sur les animaux d’élevage par le biais d’un séminaire organisé en mai 2013 ainsi que par la rédaction partagée des articles de ce dossier. L’amélioration de la robustesse des animaux d’élevage étant un objectif central, le premier article de ce dossier développe une approche systémique de la robustesse des animaux d’élevage pour répondre au mieux à une double finalité en termes d’exploitation de la variabilité des aptitudes animales pour la sélection et pour la conduite de l’élevage. Les recherches sur le phénotypage doivent être accompagnées d’une ontologie générique c’est-à-dire d’une représentation et d’un langage communs pour partager les données et les connaissances, ainsi que l’explicite le second article de ce numéro. L’objet des trois synthèses suivantes est de mettre en perspective les fronts de science (phénotypage du microbiote intestinal), les enjeux de connaissance et les verrous techniques encore à lever pour permettre des productions animales de qualité (phénotypage de la qualité des produits) et en quantité (phénotypage de l’efficacité alimentaire), à moindres coûts économique et environnemental. 1 Selon la FAO et l’OCDE, la progression de la consommation de protéines d’origine animale sur la planète devrait se poursuivre au rythme de + 2 à + 3%/an au cours de cette décennie. Sur la période 2000-2050, la consommation totale des viandes devrait progresser de l’ordre de + 70% pour une population en augmentation de + 20%. Selon les mêmes sources et pour la même période la consommation de lait et produits laitiers dans les pays émergents devrait passer de 45 à 78 kg par habitant.
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Deffo, Victor, Sylvie Hounzangbe-Adote, Raphiou Maliki, and H. H. M. Ould Ferroukh. "Evaluation participative ex ante de propositions de la recherche. Cas d’application dans le sud du Togo." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 64, no. 1-4 (January 1, 2011): 89. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10119.

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Abstract:
L’objectif de cette étude a été d’expérimenter une méthode d’évaluation participative d’options techniques au sud du Togo. Pour répondre aux besoins face aux problèmes de fertilité des sols dans un contexte de systèmes mixtes agriculture élevage, des chercheurs ont évalué avec les diverses catégories d’acteurs le potentiel d’adoption de l’association du maïs, plante à fonction mixte alimentaire (grain) et fourragère (paille), et du Mucuna pruriens, légumineuse à cycle long employée comme fourrage et pour améliorer la fertilité des sols. L’association fertilisée avec des engrais chimiques a été dénommée MME ci-après. La méthode utilisée a mobilisé des outils d’analyse de la méthode active de recherche participative (MARP) et a compris quatre phases. La première correspondait à la description générale de l’ensemble de la région d’étude pour identifier des sites représentatifs à partir de la littérature et d’entretiens exploratoires. La seconde phase a permis la caractérisation de la diversité des producteurs à partir d’entretiens auprès des personnes ressources des sites retenus. La troisième phase a concerné la sélection participative d’un éventail d’options techniques comprenant l’association MME mais aussi des pratiques locales présentant des similitudes avec l’association MME, ainsi que d’autres propositions alternatives de la recherche pour améliorer la fertilité des sols et assurer l’alimentation fourragère des animaux. Cette sélection a été réalisée par un échantillon de producteurs représentatifs de leur diversité. Il leur a été demandé de hiérarchiser les différentes options techniques présentées lors de visites de parcelles expérimentales ou à l’aide de supports visuels. Ils ont utilisé des notes ou des cailloux compte tenu de la forte proportion d’illettrisme. La quatrième phase a été celle de l’évaluation aux dires de producteurs des effets perçus des différentes options sur la gestion des ressources agropastorales (eau, sol, biodiversité), leur acceptabilité ou leur rentabilité en fonction du coût de la main d’oeuvre. Cette méthode a été appliquée dans trois villages du sud du Togo. Dans ces villages, six principales catégories de producteurs ont été identifiées : les propriétaires terriens, les locataires de terres, les membres d’organisations paysannes, les producteurs lettrés, les producteurs illettrés, et les femmes. En plus du MME, six options ont été retenues dont l’association MME avec des variantes issues de pratiques locales, soit l’association maïs et Mucuna à cycle long mais sans l’usage d’engrais (MM), l’association maïs et Mucuna à cycle court et à base d’engrais (MMCE), l’association maïs et Mucuna à cycle court sans l’usage d’engrais (MMC), et maïs en culture seul avec apport massif d’engrais (ME). Les deux autres options ont été proposées par la recherche : maïs entouré de haies vives de légumineuses fourragères destinées à du bétail en stabulation contrôlée et dont le fumier était ensuite épandu au champ (MHF), et culture en couloirs de maïs et de Cajanus cajan. L’association MME a été l’option préférée des propriétaires terriens, des lettrés et des membres d’organisations paysannes. Chez les femmes, l’option privilégiée a été l’association MM compte tenu de leurs faibles ressources financières mais aussi de leur insécurité foncière. Chez les locataires des terres et les producteurs illettrés, l’option favorite a été l’association MMCE qui permettait le maintien de la seconde saison de culture. L’évaluation des différentes options a montré que l’association MME et l’option MHF ont été jugées par la majorité des catégories de producteurs comme ayant les effets les plus positifs sur les ressources agropastorales. Les associations MME et MMCE ont été considérées comme étant les plus acceptables socialement, notamment chez les propriétaires terriens mais aussi chez les vulgarisateurs, les consommateurs et les commerçants également interrogés ; venait ensuite l’option MHF. La rentabilité a été la meilleure pour les associations MM et MME et la plus faible pour les deux autres alternatives proposées par la recherche. Cette méthode d’évaluation permet de valoriser l’expertise des producteurs. Elle repose sur la perception que les producteurs ont des effets des technologies. Une perception positive constitue un des premiers facteurs d’adoption d’une proposition de la recherche. Mais pour cela du temps et des outils appropriés doivent être consacrés à l’étape de formation des producteurs sur les différentes options pour que cette perception ne soit pas biaisée par la qualité de l’information donnée par le chercheur. Cette évaluation permet en outre d’identifier ou d’adapter des variantes locales aux options pré-identifiées par les chercheurs. Les efforts de recherche-développement doivent se concentrer sur les processus de ces adaptations participatives.
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DEDIEU, B., J. AUBIN, G. DUTEURTRE, G. ALEXANDRE, J. VAYSSIERES, P. BOMMEL, B. FAYE, et al. "Conception et évaluation de systèmes d’élevage durables en régions chaudes." INRAE Productions Animales 24, no. 1 (March 4, 2011): 113–28. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.1.3244.

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Abstract:
Les démarches de conception et d’évaluation de systèmes d’élevage innovants en régions chaudes doivent prendre en compte les spécificités de ces systèmes. Outre les caractéristiques des milieux, ces spécificités tiennent à l’importance des fonctions non productives des troupeaux et à la complexité des modes de gestion de l’accès aux ressources (mobilité notamment). Nous discutons les démarches de conception en utilisant les notions de cristallisation, de plasticité et de développement des systèmes innovants et présentons les bases de l’évaluation (environnementale, filière, technico-économique) et ses fonctions dans le processus de conception. Nous illustrons la conception réglée ou innovante appuyée sur de la modélisation à l’aide d’exemples aux Antilles (élevage caprin, polyculture-élevage, avec une composante biotechnique forte), à la Réunion (élevage laitier avec une démarche participative de construction du modèle avec les agriculteurs) et en Amazonie (composante décisionnelle incluant les équilibres et interaction entre activités d’élevage et culture - démarche participative avec les acteurs territoriaux). La diversité des cas souligne les enjeux de la conception et de l’évaluation&nbsp;: prise en compte de la diversité des systèmes dans leurs composantes techniques et humaines, participation des acteurs à la démarche, développements biotechniques et clarification des processus décisionnels, réflexion sur des indicateurs adaptés et pertinents pour les éleveurs et les territoires dans lesquels ils s’insèrent.
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MAHIEU, M., G. AUMONT, and G. ALEXANDRE. "Élevage intensif des ovins tropicaux à la Martinique." INRAE Productions Animales 10, no. 1 (February 7, 1997): 21–32. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1997.10.1.3974.

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Abstract:
Les principales zones d’élevage de la Martinique reçoivent moins de 2 m d’eau par an, avec une saison sèche marquée. La zone d’élevage la plus importante est située sur le Périmètre Irrigué du Sud-Est (PISE : 10 % de la SAU de l’île). L’objectif général de la Station d’Essais en Cultures Irriguées (SECI), qui dépend du Conseil Général de la Martinique, est de mettre à la disposition des agriculteurs et éleveurs du PISE des techniques adaptées à l’environnement technico-économique local. La SECI étudie depuis une quinzaine d’année, avec le soutien scientifique et technique de l’INRA, l’élevage des moutons de la population ovine à poil locale, en conditions intensives (irrigation des pâtures, système de reproduction à 3 luttes par an…). Les premières études (1981-1985) ont montré la capacité des ovins locaux à répondre à l’intensification de la production fourragère par l’irrigation : augmentation de la production individuelle des brebis de 50 %, du chargement de 300 %. La marge brute supplémentaire apportée par l’intensification était de l’ordre de 12 000 F/ha. Entre 1987 et 1992 nous avons évalué la possibilité d’utiliser le Cynodon nlemfuensis (C.n.) comme alternative au Digitaria decumbens (D.d.). L’analyse des performances d’élevage a démontré la supériorité du D.d. sur le C.n. pour la production ovine (2,25 vs 1,61 agneaux sevrés par brebis et par an, 1250 vs ; 966 kg vif sevrés par ha et par an). Si les taux de reproduction (fertilité 88 vs 85%, prolificité 180 %) ne diffèrent pas significativement, la mortalité des agneaux au sevrage est doublée (10,4 vs 22,3 %), et les performance de croissance sont diminuées (GMQ 10-30 : 175 vs 147 g/j GMQ 30-70 : 137 vs 120 g/j), pour D.d et C.n., respectivement. La longévité des brebis sur C.n. a aussi fortement diminué à partir de la seconde année d’expérimentation, l’âge moyen du troupeau passant de 4 à 3 ans. La mesure de la production laitière des brebis mères de jumeaux confirme l’intérêt de D.d. production 0-30 j : 47,6 vs 39,0 kg de lait ; production 0-70 j : 87,1 vs 71,7 kg de lait, pour D.d. et C.n., respectivement. Cependant l’analyse montre que les différences de production laitière exprimées par les mères n’expliquent pas toutes les différences de croissance des agneaux liées au fourrage, et qui pourraient aussi être dues à un parasitisme plus intense, à des dépenses d’énergie de déplacement plus importantes, à une consommation d’herbe plus faible, voire à une toxicité du C.n. signalée par quelques auteurs.
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Kouamo, Justin, and Paul Pa-ana. "Typology of cattle farms in the northern regions of Cameroon." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 70, no. 3 (March 15, 2018): 73. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31520.

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Abstract:
La présente étude, menée dans les élevages bovins des régions du nord du Cameroun, a eu pour objectif d’établir la typologie des exploitations afin de révéler les caractéristiques structurelles et fonctionnelles pouvant être sélectionnées dans un programme d’insémination artificielle. Une enquête a été réalisée auprès de 54 éleveurs. Les résultats ont montré qu’ils étaient majoritairement de l’ethnie peuhle (81,5 %) avec une prédominance d’hommes (92,6 %). Leur niveau d’éducation était le primaire (31,5 %), le secondaire (18,5 %) et le supérieur (25,9 %). Ils avaient une activité de production agricole à temps plein (42,6 %), élevage bovin et agropastoralisme. Les fonctionnaires représentaient plus du tiers de l’échantillon. La structure génétique des troupeaux était dominée par des races locales : 53,7 % de zébus Gudali, 44,4 % de Djafoun et 5,6 % d’Akou. De plus, 44,4 % élevaient des races croisées et 16,7 % des Holstein. Une analyse des correspondances multiples a été effectuée pour déterminer la typologie des exploitations étudiées. En fonction des caractéristiques structurelles (taille du troupeau, superficie fourragère, productivité laitière par vache et par jour, et infrastructure connexe) et fonctionnelles (alimentation, gestion du troupeau, choix technologique) des fermes, trois types ont été identifiés. Les éleveurs de type I (37 %) pratiquaient le système extensif et ceux de type II (18,5 %) le système semi-intensif. Ils étaient présents dans la région d’Adamawa et préféraient, respectivement, la saillie naturelle (56 %) et l’insémination artificielle (100 %) comme moyen de reproduction. Les éleveurs de type III (44,5 %) pratiquaient le système semi-extensif. Ils n’étaient présents que dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord et ils préféraient la saillie naturelle (98 %) comme moyen de reproduction. Les agriculteurs de type II étaient localisés dans la division de Vina (Adamawa) et présentaient les meilleures potentialités avec la pratique de l’insémination artificielle. Ces éleveurs peuvent être considérés comme des pilotes pour la relance de la filière laitière dans cette partie du Cameroun.
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GUYOMARD, H., B. COUDURIER, and P. HERPIN. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 22, no. 3 (April 17, 2009): 147–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3341.

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Abstract:
L’Agriculture Biologique (AB) se présente comme un mode de production agricole spécifique basé sur le respect d’un certain nombre de principes et de pratiques visant à réduire au maximum les impacts négatifs sur l’environnement. Elle est soumise à des interdictions et/ou des obligations de moyens, par exemple l’interdiction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), des engrais de synthèse et des pesticides ou l’obligation de rotations pluriannuelles. Dans le cas de l’élevage, les critères portent sur l’origine des animaux, les conditions de logement et d’accès aux parcours, l’alimentation ainsi que la prévention et le traitement des maladies. Ainsi, la prévention des maladies est principalement basée sur l’utilisation de techniques d’élevage stimulant les défenses naturelles des animaux et, en cas de problème sanitaire, le recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie ; l’emploi d’autres médicaments vétérinaires n’est pas exclu à condition de respecter des conditions réglementaires strictes1. L’AB s’inscrit dans des filières d’approvisionnement et de commercialisation incluant la transformation et la préparation des aliments, la distribution de gros et/ou de détail et le consommateur final. Dans tous les pays, agriculteurs, conditionneurs et importateurs doivent se conformer à des réglementations pour associer à leurs produits un étiquetage attestant de leur nature biologique. Les produits issus de l’AB sont certifiés et des mécanismes d’inspection assurent le respect des règlements. L’AB mondiale est aujourd’hui encore une activité marginale au regard des terres consacrées (moins de 2%), du nombre d’agriculteurs engagés ou des volumes concernés. Il s’agit toutefois d’une activité en forte croissance avec, par exemple, un triplement des surfaces mondiales dédiées entre 1999 et aujourd’hui. Le marché mondial des produits issus de l’AB était estimé à 25 milliards d’euros en 2006, soit deux fois plus qu’en 2000 (données IFOAM). La consommation est très fortement concentrée, à plus de 95% en Amérique du Nord d’une part, et en Europe de l’Ouest où les principaux marchés sont l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, d’autre part. Sur ces deux continents, les importations sont nécessaires pour pallier le déficit de l’offre domestique au regard de la demande intérieure. Ceci est particulièrement vrai en France. Selon le ministère en charge de l’agriculture (2009), «la demande [française] de produits issus de l’AB croît de 10% par an depuis 1999. Or, l’offre [nationale] de produits issus de l’AB est aujourd’hui insuffisante pour satisfaire cette demande croissante. Les surfaces des 11 970 exploitations agricoles françaises en AB ne représentent que 2% de la surface agricole. Par défaut d’organisation entre les producteurs et à cause de l’éparpillement des productions, une part significative des produits bio n’est pas valorisée». Et simultanément, 25% environ de la consommation française de produits bio est satisfaite par des importations. Cette situation a conduit le Ministre en charge de l’agriculture à proposer, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un plan visant le triplement à l’horizon 2012 des surfaces françaises en AB (6% de la surface agricole utile en 2012). Pour atteindre cet objectif, le plan inclut un soutien budgétaire à la structuration de la filière bio (sous la forme d’un fonds de structuration doté de 15 millions d’euros sur cinq ans), la mobilisation de la recherche (notamment sous la forme de crédits «recherche»), un soutien accru aux exploitations converties en AB (via le déplafonnement des 7 600 €/an/unité des aides agro-environnementales pour les exploitations en conversion vers l’AB et une augmentation de l’enveloppe dédiée, ainsi que la reconduction du crédit d’impôt en 2009, celui-ci étant par ailleurs augmenté) et enfin, l’obligation dès 2012 faite à la restauration collective de proposer dans ses menus 20% de produits issus de l’AB. Enfin, dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) du 23 février 2009, une aide spécifique aux exploitations en AB d’un montant d’un peu moins de 40 millions d’euros a été adoptée. Le plan français en faveur de l’AB, popularisé sous le libellé «AB : objectif 2012», vise donc à développer la production domestique de produits issus de l’AB via la fixation d’un objectif quantitatif en termes de surfaces dédiées en jouant simultanément sur la demande (via une contrainte d’incorporation de produits issus de l’AB dans la restauration collective) et l’offre (via, de façon générale, un soutien augmenté aux exploitations en conversion vers l’AB et déjà converties à l’AB). Dans ce contexte, le comité éditorial de la revue Inra Productions Animales et la direction de l’Inra ont souhaité apporter un éclairage scientifique sur les acquis, les verrous et les perspectives en matière d’élevage AB. Ce numéro a été coordonné par J.M. Perez avec l’aide de nombreux relecteurs : que tous soient ici remerciés. Après une présentation du cahier des charges français et de la réglementation communautaire (Leroux et al), le numéro se décline en trois parties : une série d’articles sur différentes filières animales concernées (avicole, porcine, bovine allaitante, ovine allaitante), un focus sur deux approches à l’échelle des systèmes d’élevage (ovin allaitant et bovin laitier), et enfin des articles centrés sur les problèmes les plus aigus rencontrés dans le domaine de la gestion sanitaire et de la maitrise de la reproduction. L’article conclusif de Bellon et al fait le point sur les principales questions de recherche qui demeurent. En aviculture (Guémené et al), à l’exception de l’œuf, la production bio reste marginale, mais les filières sont bien organisées. Cette situation résulte d’une relative synergie avec les filières label rouge, avec lesquelles elles partagent plusieurs caractéristiques (types génétiques, longue durée d’élevage, parcours). Des difficultés multiples subsistent néanmoins. La production bio est pénalisée par le manque de poussins AB, des difficultés de maintien de l’état environnemental et sanitaire des parcours, la rareté de l’aliment bio et la difficulté d’assurer l’équilibre en acides aminés des rations (pas d’acides aminés de synthèse), élément susceptible d’expliquer la surmortalité constatée en pondeuse (liée à des problèmes comportementaux). Par suite, les performances sont inférieures à celles de l’élevage conventionnel (augmentation de la durée d’élevage et de l’indice de conversion) et l’impact environnemental, bien qu’amélioré quand il est rapporté à l’hectare, est moins favorable quand il est mesuré par unité produite, à l’exception notable de l’utilisation de pesticides. Prunier et al aboutissent aux mêmes conclusions dans le cas de la production de porcs AB. Relativement au conventionnel, les contraintes sont fortes sur le plan alimentaire (rareté de l’aliment AB, problème d’équilibre en acides aminés des rations) et de la conduite d’élevage (interdiction ou limitation des pratiques de convenance, âge des animaux au sevrage de 40 jours, difficultés de synchronisation des chaleurs et des mises bas, limitation des traitements vétérinaires). Ces contraintes et la grande diversité des élevages de porcs AB se traduisent par une forte variabilité des performances en termes de survie, reproduction, composition corporelle ou qualité des produits : autant de critères qu’il conviendra de mieux maîtriser à l’avenir pour assurer la pérennité de l’élevage porcin AB. Les performances zootechniques et économiques de l’élevage bovin allaitant bio sont abordées dans l’article de Veysset et al à partir d’un échantillon limité d’exploitations situées en zones défavorisées. Les caractéristiques des unités AB diffèrent peu de celles de leurs voisines en élevage conventionnel ; avec un chargement à l’hectare plus faible mais une plus grande autonomie alimentaire, les résultats techniques des élevages AB sont proches de ceux des élevages conventionnels et ce, en dépit d’une moindre production de viande vive par unité de bétail, en raison d’un cycle de production en moyenne plus long. Sur le plan économique, les charges plus faibles (pas de traitements antiparasitaires, pas de vaccinations systématiques) ne suffisent pas à compenser un moindre produit à l’hectare. Un verrou majeur est le déficit de gestion collective de la filière verticale (absence totale de débouché en AB pour les animaux maigres, en particulier) qui se traduit par un problème aigu de sous-valorisation puisque dans l’échantillon enquêté 71% des animaux sont vendus sans signe de qualité : nul doute qu’il s’agit là d’une priorité d’action. En élevage ovin (Benoit et Laignel), également sur la base d’un échantillon malheureusement restreint, les différences de performances techniques et économiques des élevages conventionnels versus bio varient sensiblement selon la localisation géographique, plaine ou montagne ; il est de ce fait difficile (et dangereux) de dégager des enseignements généraux valables pour l’élevage bio dans son ensemble. L’étude détaillée des adaptations des systèmes d’élevage aux potentialités agronomiques réalisée sur quatre fermes expérimentales montre néanmoins le rôle clé de la variable «autonomie alimentaire». Par suite, la situation économique des élevages ovins bio est plus difficile en zone de montagne où l’autonomie alimentaire, voire fourragère, est moindre (l’achat des aliments non produits sur l’exploitation représente 41% du prix de vente des agneaux dans l’échantillon enquêté). In fine, cela suggère que la variabilité des performances de l’élevage ovin bio, de plaine et de montagne, dépend plus du coût de l’aliment et de la valorisation des agneaux que de la productivité numérique. L’article de Benoit et al porte également sur l’élevage ovin biologique, plus précisément la comparaison de deux systèmes ovins allaitants AB différant par le rythme de reproduction des animaux. Cela montre que les performances de l’élevage ovin AB ne s’améliorent pas quand le rythme de reproduction est accéléré, le faible avantage de productivité numérique ne permettant pas de compenser l’augmentation des consommations d’aliments concentrés et la moindre qualité des agneaux. Au final, cela illustre la plus grande difficulté à piloter le système AB le plus intensif. L’article de Coquil et al relève aussi d’une approche systémique appliquée cette fois à l’élevage bovin laitier. Il porte sur l’analyse d’un dispositif original de polyculture-élevage mis en place à la Station Inra de Mirecourt reposant sur la valorisation maximale des ressources du milieu naturel et accordant une importance première à l’autonomie en paille et à la culture des légumineuses (protéagineux, luzerne). Le cheptel valorise les produits végétaux (prairies et cultures) et assure la fertilisation des parcelles en retour. L’autonomie alimentaire étant privilégiée, les effectifs animaux sont une variable d’ajustement, situation plutôt inhabituelle par comparaison avec des élevages laitiers conventionnels qui cherchent en premier lieu à maintenir les cheptels et les capacités de production animale. Les premiers retours d’expérience suggèrent une révision du dispositif en maximisant les synergies et les complémentarités plutôt que de considérer que l’une des deux activités, la culture ou l’élevage, est au service de l’autre. Cabaret et al proposent un éclairage sur les problèmes sanitaires en élevage biologique. Sur la base, d’une part, d’une analyse des déclaratifs des acteurs de l’élevage, et, d’autre part, d’évaluations aussi objectivées que possible, les chercheurs montrent qu’il n’y aurait pas de différence notable entre l’AB et le conventionnel sur le plan des maladies infectieuses et parasitaires (nature, fréquence). La gestion de la santé des cheptels AB repose davantage sur l’éleveur que sur les prescripteurs externes auxquels il est moins fait appel, et sur une planification sanitaire préalable privilégiant la prévention et une réflexion de plus long terme sur la santé globale du troupeau, l’ensemble des maladies qui peuvent l’affecter, etc. La planification n’est pas uniquement technique. Elle requiert aussi l’adhésion des éleveurs. De fait, l’enquête analysée dans cet article relative aux élevages ovins allaitants met en lumière l’importance de ces aspects individuels et culturels sur la gestion de la santé en élevage biologique. Les alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage ruminant AB font l’objet de nombreux travaux (Hoste et al). Différents moyens de lutte contre les parasitoses sont mis en œuvre : gestion du pâturage de façon à limiter le parasitisme helminthique (rotations, mise au repos, assainissement), augmentation de la résistance de l’hôte (génétique, nutrition, vaccination), et traitements alternatifs des animaux infectés (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). Les protocoles d’évaluation objective de ces traitements alternatifs posent des problèmes méthodologiques non totalement résolus à ce jour. Mais traiter autrement, c’est aussi réduire le nombre de traitements anthelminthiques de synthèse via un emploi plus ciblé (saison, catégories d’animaux). Au total, de par la contrainte du cahier des charges à respecter, l’élevage biologique a recours à l’ensemble des moyens de lutte contre les maladies parasitaires. Dans le cadre de cette approche intégrée de la santé animale, l’élevage biologique peut jouer un rôle de démonstrateur pour l’ensemble des systèmes d’élevage concernés par le problème de la résistance et des alternatives aux anthelminthiques utilisés à grande échelle. Même si la réglementation n’impose pas de conduites de reproduction spécifiques en élevage AB, elle contraint fortement les pratiques, notamment l’utilisation des traitements hormonaux. L’impact de ces contraintes est particulièrement fort en élevage de petits ruminants (où le recours à des hormones de synthèse permet l’induction et la synchronisation des chaleurs et des ovulations) et en production porcine (où la synchronisation des chaleurs et des mises bas est très pratiquée). Néanmoins, Pellicer-Rubio et al rappellent que des solutions utilisées en élevage conventionnel peuvent également être mobilisées en élevage biologique, l’effet mâle et les traitements photopériodiques naturels notamment, et ce dans toutes les filières, en particulier celles fortement consommatrices de traitements hormonaux. De façon générale, les marges de progrès sont encore importantes et les solutions seront inévitablement multiformes, combinant diverses techniques selon une approche intégrée. Ici aussi, l’AB veut être valeur d’exemple, en particulier dans la perspective d’une possible interdiction des hormones exogènes en productions animales. L’article de Bellon et al conclut le numéro. Il met l’accent sur quatre thématiques prioritaires de recherche à développer, à savoir 1) la conception de systèmes d’élevage AB, 2) l’évaluation de l’état sanitaire des troupeaux et le développement d’outils thérapeutiques alternatifs, 3) la maîtrise de la qualité des produits et 4) l’étude des interactions entre élevage AB et environnement. A ces quatre orientations, on ajoutera la nécessité de recherches sur l’organisation des filières, la distribution, les politiques publiques, etc. dans la perspective de différenciation et de valorisation par le consommateur des produits issus de l’élevage biologique. Dans le droit fil de ces conclusions, l’Inra a lancé, ce printemps, un nouvel appel à projets de recherche sur l’AB dans le cadre du programme dit AgriBio3 (programme qui prend la suite de deux premiers programmes également ciblés sur l’AB). Les deux grandes thématiques privilégiées sont, d’une part, les performances techniques de l’AB (évaluation, amélioration, conséquences sur les pratiques), et, d’autre part, le développement économique de l’AB (caractérisation de la demande, ajustement entre l’offre et la demande, stratégie des acteurs et politiques publiques). Ce programme, associé à d’autres initiatives nationales (appel à projets d’innovation et de partenariat CASDAR du ministère en charge de l’agriculture) et européennes (programme européen CORE Organic en cours de montage, suite à un premier programme éponyme), devrait permettre, du moins nous l’espérons, de répondre aux défis de l’AB, plus spécifiquement ici à ceux de l’élevage biologique. Un enjeu important est aussi que les innovations qui émergeront de ces futurs programmes, tout comme des travaux pionniers décrits dans ce numéro, constituent une source d’inspiration pour faire évoluer et asseoirla durabilité d’autres formes d’élevage.
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