To see the other types of publications on this topic, follow the link: Agriculture et énergie – Brésil.

Journal articles on the topic 'Agriculture et énergie – Brésil'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the top 22 journal articles for your research on the topic 'Agriculture et énergie – Brésil.'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Browse journal articles on a wide variety of disciplines and organise your bibliography correctly.

1

Ribeiro Romeiro, Ademar. "Développement économique et agriculture familiale au Brésil." Tiers-Monde 42, no. 167 (2001): 633–55. http://dx.doi.org/10.3406/tiers.2001.1528.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Moruzzi Marques, Paulo Eduardo, and Tatiana Ferreira nobre de Lacerda. "Agriculture biologique et agriculture familiale au Brésil. Pour une inscription territoriale des agriculteurs écologistes." Économie rurale, no. 313-314 (December 5, 2009): 55–66. http://dx.doi.org/10.4000/economierurale.2385.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Guibert, Martine. "Le pôle sojicole sud-américain." OCL 25, no. 1 (January 2018): D103. http://dx.doi.org/10.1051/ocl/2017057.

Full text
Abstract:
En Amérique du Sud, depuis une quarantaine d’années, le soja s’est imposé dans les régions rurales historiquement consolidées (Pampa argentine, Sud du Brésil, Ouest uruguayen, Est paraguayen) ainsi que dans les zones de fronts agricoles (Cerrado brésilien, Chaco argentin,Orientebolivien). Il entre dans les schémas de double culture annuelle sur la même parcelle et il a accéléré le délaissement de la combinaison élevage-agriculture au profit d’une agriculture en continu. Ainsi, cinq pays se sont progressivement spécialisés dans la production de ce protéagineux : Brésil tout d’abord, Argentine et Bolivie ensuite, Paraguay et Uruguay enfin. Cependant, au-delà d’une apparente convergence sous-continentale, certaines modalités régionales et locales diffèrent. De plus, au côté des États-Unis, ces pays constituent l’autre grand pôle sojicole du continent américain, qui s’est à son tour rendu incontournable sur le marché mondial des quatre co-produits : graines, protéine, huile brute et biodiesel. En effet, si le Brésil possède un marché national conséquent, les autres pays produisent du soja pour l’exporter.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Vert, Julien, and Fabienne Portet. "Évolution des consommations d'énergie dans les scénarios « Agriculture Énergie 2030 » et enseignements tirés des chiffrages." Sciences Eaux & Territoires Numéro 7, no. 2 (2012): 2. http://dx.doi.org/10.3917/set.007.0002.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Lhoste, Philippe. "La traction animale en Afrique subsaharienne : histoire et nouveaux enjeux." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 57, no. 3-4 (March 1, 2004): 125. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9883.

Full text
Abstract:
L’utilisation de l’énergie animale est une technologie très ancienne dans le monde. Malgré les énormes mutations technologiques du siècle passé, en agriculture comme dans les autres domaines économiques, son utilisation reste encore très importante dans de nombreuses sociétés agraires de ce début de XXIe siècle. La situation actuelle de cette technique est d’ailleurs très diverse : l’utilisation des animaux pour leur énergie dans les systèmes de production agricoles est en effet pratiquement abandonnée dans les pays industrialisés, en cours de remplacement dans nombre de pays émergents et tout à fait d’actualité dans certains pays en développement. En Afrique, une grande partie de l’énergie agricole est encore manuelle (énergie humaine), ce qui laisse une grande marge de progrès pour l’utilisation de l’énergie animale ; cela induit pour la recherche et le développement de nouveaux enjeux. La libéralisation des filières et le désengagement des Etats constituent des facteurs forts d’évolution du contexte économique, social et politique des pays concernés ; cela se traduit notamment par une demande renouvelée de la part d’acteurs qui se diversifient. Il faut donc tenter simultanément : i) de répondre aux besoins nouveaux des agriculteurs et autres acteurs concernés ; ii) de prendre en compte les contraintes économiques des exploitations et des filières de production ; iii) de contribuer à la durabilité et à l’augmentation de rentabilité de l’activité agricole ; et iv) d’appuyer l’offre locale des services émergents (artisans, crédits, soins vétérinaires aux animaux, conseil, etc.).
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Figuié, Muriel, and Bernard Hubert. "Pour qui, pourquoi une ressource est-elle jugée dégradée ? Pâturages et agriculture familiale au Brésil." Natures Sciences Sociétés 20, no. 3 (July 2012): 297–309. http://dx.doi.org/10.1051/nss/2012028.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Lardon, Sylvie, Jean-Philippe Tonneau, Richard Raymond, Eduardo Chia, and Patrick Caron. "Dispositifs de gouvernance territoriale durable en agriculture Analyse de trois situations en France et au Brésil." Norois, no. 209 (December 15, 2008): 17–36. http://dx.doi.org/10.4000/norois.2606.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Lamine, Claire, Paulo Niederle, and Guillaume Ollivier. "Dossier : Perspectives franco-brésiliennes autour de l’agroécologie – Alliances et controverses dans la mise en politique de l’agroécologie au Brésil et en France." Natures Sciences Sociétés 27, no. 1 (January 2019): 6–19. http://dx.doi.org/10.1051/nss/2019015.

Full text
Abstract:
Au Brésil comme en France se sont forgées des politiques publiques s’appuyant sur la notion d’agroécologie. Si les agricultures française et brésilienne sont très différentes, dans les deux cas ces politiques publiques sont le produit d’un processus de mise en politique de l’agroécologie qui résulte des interactions entre différents mondes sociaux : les mouvements sociaux, le monde académique, le monde agricole et les politiques publiques. Au travers de ces interactions, qui se traduisent dans les deux pays par des rapports de force et des alliances différents, se dessinent des conceptions, parfois antagonistes, de l’agroécologie, en particulier autour des deux points clés que sont le type d’agriculture et d’agriculteurs visé, et la prise en compte des enjeux de reconnexion entre agriculture et alimentation à l’échelle du système agri-alimentaire.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

Coquil, Xavier, Dimas Soares Junior, Jean-Marie Lusson, and Marcio Miranda. "Dossier : Perspectives franco-brésiliennes autour de l’agroécologie – Les réseaux Rad et Rede Capa : la technique au service du projet politique d’un autre modèle agricole ?" Natures Sciences Sociétés 27, no. 1 (January 2019): 53–62. http://dx.doi.org/10.1051/nss/2019021.

Full text
Abstract:
La transition agroécologique en France et au Brésil appelle à impulser un autre développement dans les territoires ruraux dominés par l’industrialisation agricole. Deux réseaux structurés autour d’un projet politique, le réseau Agriculture durable (Rad) et le Centro de Apoio e Promoção da Agroecologia (Capa) œuvrent pour le développement d’une agriculture plus durable selon des gouvernances très différentes. Ces deux réseaux contribuent au développement de systèmes agroécologiques. L’acquisition d’une pensée autonome des agriculteurs est une condition de participation au Rad et non au Capa : cette différence d’orientation structure le développement, le fonctionnement, les actions, les connaissances mises en circulation tout en répondant au projet politique respectif des deux réseaux. Au sein de ceux-ci, les interactions avec la recherche convergent en partie sur l’évaluation des performances des systèmes agroécologiques comme outil de promotion des projets politiques des réseaux.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Fleury, Marie. "Agriculture itinérante sur brûlis (AIB) et plantes cultivées sur le haut Maroni: étude comparée chez les Aluku et les Wayana en Guyane française." Boletim do Museu Paraense Emílio Goeldi. Ciências Humanas 11, no. 2 (August 2016): 431–65. http://dx.doi.org/10.1590/1981.81222016000200006.

Full text
Abstract:
Résumé Vers la fin du 18e siècle, les Noirs marrons Aluku, descendants d’esclaves rebelles fuyant les plantations hollandaises et les Amérindiens Wayana, arrivant du Brésil, où ils fuyaient les chasseurs d’esclaves, se sont rencontrés sur le haut Maroni, en Guyane française. Ce partage d’un même lieu de vie a été l’occasion d’échanger un grand nombre de techniques, notamment en ce qui concerne l’agriculture itinérante sur brûlis, et les plantes cultivées. Toutefois notre étude montre que le culte des ancêtres chez les Noirs marrons a modifié leur cycle cultural (via la culture du riz), influençant ainsi leur gestion de l’environnement. De même la nature et la diversité des plantes cultivées diffèrent sensiblement en fonction des usages traditionnels et habitudes culinaires des deux sociétés. Les Aluku ont sélectionné de nombreuses espèces et variétés de plantes qui leur sont propres et sont liées à leurs racines africaines. Les Amérindiens cultivent des plantes spécifiques utiles au chamanisme (tabac) et à leur artisanat traditionnel. De plus, leur perception de la nature implique des pratiques cultuelles différentes notamment avant le défrichage. Cette étude illustre l’influence de la diversité culturelle sur la gestion de l’agrobiodiversité et, de manière plus générale, sur l’adaptation de l’homme à son environnement.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
11

Courte, Amandine, Nathalie Cialdella, Alexandre Muller, Vincent Blanfort, Jean-Luc Bochu, and Michel Brossard. "Recenser et évaluer les pratiques agricoles qui stockent le carbone des sols, premier pas vers une agriculture à faible impact en Guyane." Cahiers Agricultures 29 (2020): 21. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2020019.

Full text
Abstract:
En Guyane, les questions environnementales et le besoin croissant en énergie et produits alimentaires liés à la croissance démographique exercent une pression accrue sur les ressources naturelles par le changement d’affectation des sols qu’ils engendrent. Des agriculteurs testent cependant des pratiques à faible impact conciliant objectifs de production et respect de l’environnement. Une prospection dans les systèmes de production agricoles guyanais, basée sur des enquêtes de terrain, a permis la description de ces pratiques ; parmi celles-ci, les pratiques à faible impact sur la dynamique du carbone ont été sélectionnées dans des systèmes maraîchers et arboricoles, pour des mesures spécifiques des stocks de carbone des sols. En Guyane, la pratique de la défriche est toujours active afin d’étendre les surfaces agricoles utiles. Cela induit des pertes de carbone importantes. Nous cherchons donc à identifier des pratiques qui permettent de compenser ces pertes. La place du sol dans les prises de décision des agriculteurs a été appréhendée et des mesures spécifiques des stocks de carbone des sols ont complété l’enquête, pour mieux comprendre les logiques des pratiques mises en œuvre et en cerner les effets. Nos résultats montrent que les agriculteurs maîtrisent « l’objet sol » dans ses composantes physiques ; la matière organique est un indicateur reconnu qui conditionne l’organisation des cultures sur l’exploitation. En Guyane, les agriculteurs mobilisant des pratiques à faible impact ont des systèmes de production efficients au niveau économique et environnemental (carbone et gaz à effet de serre).
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
12

POCCARD-CHAPUIS, R., T. BONAUDO, J. F. TOURRAND, and J. LOSSOUARN. "Élevage, filières et territoires en régions chaudes." INRAE Productions Animales 24, no. 1 (March 4, 2011): 129–44. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.1.3245.

Full text
Abstract:
L’article analyse les interactions filières animales/territoires dans les régions chaudes, dans l’objectif de mettre en évidence les contributions de ce secteur d’activité à la durabilité du développement. L’analyse est structurée autour du modèle systémique Forces motrices-Impacts-Réponses, adaptés du modèle DPSIR de l’OCDE. Après la définition des concepts, la deuxième partie de l’article décrit le fonctionnement générique de ce système, expliquant ses principaux éléments à l’échelle globale. Dans une troisième partie il est appliqué à quatre exemples précis d’interactions filières animales/territoires : Rio Verde, cluster agroindustriel au centre du Brésil, São Félix do Xingú, front pionnier de déforestation amazonien, la zone cotonnière du Mali où les territoires villageois intègrent élevage et agriculture, et les bassins laitiers périurbains des principales villes maliennes. L’article montre l’intérêt d’un modèle de type Pression-Réponse pour analyser ce fonctionnement du système filières/territoires dans ces situations. Il souligne le risque que les filières font peser actuellement sur les territoires d’élevage, soit en les marginalisant soit en les spécialisant jusqu’à les rendre vulnérables. Malgré cela, ces deux systèmes présentent de véritables leviers pour mieux promouvoir le développement durable, mis en évidence dans les exemples. Cela n’exclut pas la réglementation dans d’autres sphères, notamment nationales et internationales.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
13

Gauché, Évelyne. "Agriculture familiale et développement durable en milieu amazonien protégé : le cas de l'APA do Igarapé Gelado (sud-est du Pará, Brésil)." Annales de géographie 681, no. 5 (2011): 528. http://dx.doi.org/10.3917/ag.681.0528.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
14

Oszwald, Johan, Xavier Arnauld de Sartre, Thibaud Decaëns, Valéry Gond, Michel Grimaldi, Antoine Lefèbvre, Rafael Luis De Araujo Fretas, et al. "Utilisation de la télédétection et de données socio-économiques et écologiques pour comprendre l'impact des dynamiques de l'occupation des sols à Pacajà (Brésil)." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, no. 198-199 (April 21, 2014): 8–24. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2012.67.

Full text
Abstract:
Le Pará est aujourd’hui, dans le Bassin amazonien, l’une des régions où les taux de déboisements sont parmi les plus intenses. Le front de déforestation se développe notamment le long de la route dite « Transamazonienne » à partir de pistes secondaires perpendiculaires, phénomène identifié depuis plus de 20 ans sous le terme de « front dedéforestation en arête de poisson ». Le site étudié est une zone de colonisation spontanée qui est située à 60 km environ de Pacajá, sur le traverssão sud du kilomètre 338 de la Transamazonienne. Cette région connaît depuis les années 1970 des dynamiques de déboisements très importantes suite à l’arrivée de nombreux colons qui se destinentprincipalement à l’agriculture. Ces dynamiques se sont fortement accélérées dans les années 1990 et 2000.Afin de quantifier et de suivre l’évolution des dynamiques agricoles dans la zone d’étude, nous avons utilisé des images TM de Landsat de 1990 à 2007. Les dynamiques paysagères documentées, nous nous sommes intéressés à 50 exploitations agricoles qui ont été visitées lors des campagnes de terrain (2006-2008). Afin de renseigner la dynamiquede ce front de déforestation, nous avons cherché à caractériser les différents facteurs d’évolution communs à chacune des parcelles. Pour ce faire, nous avons utilisé différentes méthodes statistiques factorielles comme les ACP interclasses ou les STATIS. Ce travail a permis de faire ressortir des groupes d’exploitations agricoles qui connaissent les mêmes types d’évolutions temporelles de l’occupation des sols. Ces groupes sont alors confrontés avec les principales caractéristiques socio-économiques des exploitants agricoles afin de rechercher des facteurs associés aux dynamiques de l’occupation des sols. Ces différents facteurs identifiés, nous mettons en évidence l’impact desdynamiques paysagères sur les richesses spécifiques, que l’on peut définir comme une mesure de la biodiversité, à l’intérieur d’un échantillon de neuf exploitations. Plus généralement, ces différents facteurs vont également participer à l’évaluation de certains Services Ecosystémiques (SE). Ce travail a été effectué dans le cadre de l’agence nationale de la recherche, programmes Agriculture et développement durable — 2006 (projet intitulé : Services écosystémiques des paysages agrosylvopastoraux Amazoniens : Analyse desdéterminants socio-économiques et simulation de scénarios) et Biodiversité — 2006 (Biodiversité des paysages Amazoniens. Déterminants socio-économiques et production de biens et services écosystémiques). Ces projets, coordonnés par Patrick Lavelle ont permis le travail commun d’équipes brésiliennes et françaises.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
15

Servolo Medeiros, Leonilde. "ATORES, CONFLITOS E POLÍTICAS PÚBLICAS PARA O CAMPO NO BRASIL CONTEMPORÂNEO." Caderno CRH 34 (June 25, 2021): 021003. http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v34i0.43440.

Full text
Abstract:
<p>O artigo se volta para mudanças ocorridas nas quatro últimas décadas nas formas de organização dos trabalhadores do campo no Brasil, enfatizando disputas, convergências e impasses não só na relação entre os próprios atores em processo de constituição, mas também com os mecanismos institucionais e políticas públicas voltadas para o campo. Iniciamos com um breve histórico das mudanças que atingiram o meio rural e, na sequência, discutimos a dinâmica política da representação das categorias agricultura familiar, trabalho<br />assalariado e, por fim, as faces contemporâneas da dinâmica da disputa fundiária. Procuramos mostrar como essas categorias se entrecruzam e como a preocupação classificatória tende a esconder a complexa rede de relações que articula diferentes segmentos do campo e suas organizações, cada vez menos perceptíveis como universos estanques. Finalmente, tratamos do crescente protagonismo do agronegócio e suas implicações para as disputas no campo e para a reconfiguração da questão agrária.</p><p><strong>ACTORS, CONFLICTS AND PUBLIC POLICIES FOR RURAL AREAS IN CONTEMPORARY BRAZIL</strong></p><p>The article discusses changes that took place in recent decades on the forms of organization of rural workers in Brazil, emphasizing disputes, convergences and impasses both in the relations between the actors during their constitution <br />process, and with institutional mechanisms and public policies aimed at rural areas. From a brief overview on the changes that affected the rural environment, we discuss the political dynamics of representation regarding family farming, wage labor, and the contemporary dynamics of land disputes. We aim to show how these categories intertwine and how classificatory concerns hide the complex relationship networks that articulates different rural segments and their associations, less and less perceived as hermetic universes. Finally, we examine the growing role of agribusiness and its consequences for rural disputes and for the reconfiguration of the agrarian issue.</p><p>Keywords: Political representation. Family farming. Wage earners. Land conflicts. Agribusiness.</p><p><strong>ACTEURS, CONFLITS ET POLITIQUES PUBLIQUES POUR LE MILIEU RURAL AU </strong><strong>BRÉSIL CONTEMPORAIN</strong></p><p>L’article discute les changements qui ont eu lieu au cours des quatre dernières décennies dans les formes d’organisation des travailleurs ruraux au Brésil, mettant l’accent sur les conflits, les convergences et les impasses non seulement dans la relation entre les acteurs eux-mêmes dans leur processus de constitution, mais aussi avec les mécanismes institutionnels et politiques publiques conçu pour le milieu rural. En commençant par un bref historique des changements qui ont affecté le milieu rural, nous aborderons ensuite les dynamiques politique de représentation des catégories agriculture familiale, travail salarié et les formes contemporaines de la dynamique du conflit foncier. On cherche à montrer comment ces catégories s’entrecroise et comment le souci<br />de classification masque le réseau complexe de relations articulant les différents segments ruraux et leurs organisations, de moins en moins perçus comme des univers étanches. Enfin, nous abordons le rôle croissant de l’industrie agroalimentaire et ses implications sur les conflits ruraux et sur la reconfiguration de la question agraire.</p><p>Mots-clés: Représentation politique. Agriculture familiale. Salariés. Conflits fonciers. Industrie agroalimentaire.</p>
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
16

CHATELLIER, Vincent, Thierry POUCH, Cécile LE ROY, and Quentin MATHIEU. "Les relations commerciales agroalimentaires de la Russie avec l’Union européenne, l’embargo russe et les productions animales." INRA Productions Animales 31, no. 2 (October 25, 2018): 83–103. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2018.31.2.2317.

Full text
Abstract:
La Russie fut pendant de nombreuses années un débouché important de l’Union européenne (UE) dans le domaine agroalimentaire. A la suite de l’éclatement de l’Union des Républiques Socialistes et Soviétiques (URSS) en 1991, l’agriculture russe jusqu’alors dominée par des sovkhozes et des kolkhozes, a en effet subi une baisse drastique de sa production intérieure, notamment en productions animales. Depuis une quinzaine d’années, et moyennant une politique favorable à l’investissement en agriculture, surtout dans des complexes agroindustriels où le modèle de l’intégration prévaut, la production agricole progresse rapidement, du moins dans certaines filières dont celles des céréales, de la viande de volailles et de la viande porcine. Ce développement de l’offre intérieure et la diversification des pays fournisseurs (dont les États-Unis, le Brésil…) ont, avant même l’embargo appliqué depuis août 2014, entraîné une perte substantielle des exportations européennes vers la Russie. L’embargo ayant été efficace, la Russie ne constitue plus un partenaire privilégié pour les productions animales européennes. Grâce à la croissance des importations dans plusieurs pays asiatiques, surtout vers la Chine, plusieurs filières animales européennes sont néanmoins parvenues, en dépit de la fermeture de ce marché, à augmenter leurs exportations. Cet article traite, tout d’abord, des principales étapes de la politique agricole et commerciale russe, du développement des productions agricoles dans ce pays et des conditions de la mise en œuvre de l’embargo. Moyennant la valorisation des données statistiques des douanes (bases de données BACI et COMEXT) sur la période 2000 à 2016, il discute ensuite de l’évolution des courants d’échanges consécutive à la mise en œuvre de l’embargo, en insistant surtout sur la relation bilatérale de la Russie avec l’UE pour quatre filières animales : le lait et les produits laitiers, la viande bovine, la viande de volailles et la viande porcine.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
17

Kassoum, Traore. "Le couvert forestier en Côte d’Ivoire : une analyse critique de la situation de gestion des forêts (classées, parcs et réserves)." International Journal of Social Sciences and Humanities Invention 5, no. 2 (February 6, 2018): 4387–97. http://dx.doi.org/10.18535/ijsshi/v5i2.02.

Full text
Abstract:
Preserving the forest is a "vital" action for maintaining the climate balance and promoting eco-tourism. The history mentions that the Ivorian forests played an important role in the dynamics of the development of the country because they sheltered a great diversity floristic and wildlife. Unfortunately, from 16 million hectares at the beginning of the last century (1900), the dense rainforest increased to 9 million hectares in 1965 and 3 million hectares in 1991. Today, it is estimated at about 2.5 million hectares. This situation is attributable to extensive agriculture based on the technique of shifting cultivation, the overexploitation of the forest with timber and wood energy and bush fires. Moreover, the phenomenon of forest infiltration with regard to the occupation or colonization of forest areas, particularly in the south-west of the country by migrants to build houses and / or villages, is an important factor in the disappearance of the forest. Also, successive crises that the country has experienced since 1999 until 2010 (post-election), with periods of tension, have led to mass displacements of populations. This regrouping of the populations in turn caused the clearing of the forest areas for their relocation. Thus, from the analysis of the situation of forest pressure in Côte d'Ivoire, the Ministry in charge of the management of the Ivorian forest cover indicates that the accelerated rate of destruction of Ivorian forests has today reached an estimated average of 450,000 hectares a year. The forest situation is catastrophic, if corrective measures are not taken and put into effect, the forest cover is supposed to disappear around 2040. The present work attempts to contribute to the level of reflection undertaken to improve the management of the sector. Résumé: Préserver la forêt est une action « vitale » pour le maintien de l’équilibre climatique et la promotion de l’éco-tourisme. L’histoire mentionne que les forêts ivoiriennes ont joué un rôle important dans la dynamique du développement du pays car elles abritaient une grande diversité floristique et faunique. Malheureusement, de 16 millions d’hectares au début du siècle dernier (année 1900), la forêt dense humide est passée à 9 millions d’hectares en 1965 et à 3 millions d’hectares en 1991. Aujourd’hui, elle est estimée à environ 2,5 millions d’hectares. Cette situation est imputable à l’agriculture extensive basée sur la technique des cultures itinérantes sur brûlis, la surexploitation de la forêt en bois d’œuvre et bois énergie et les feux de brousse. Par ailleurs, le phénomène de l’infiltration des forêts au regard de l’occupation ou la colonisation des zones forestières notamment du Sud-Ouest du pays par des migrants pour bâtir les habitations et/ou des villages est un facteur important de la disparition du couvert forestier.Egalement, les crises successives qu’a connues le pays depuis 1999 jusqu’en 2010 (post-électorale), populations. Ce regroupement des populations à son tour, a occasionné le défrichement des zones forestières pour leur relocalisation. Ainsi, de l’analyse de la situation des pressions sur les forêts en Côte d’Ivoire, le ministère en charge de la gestion du couvert forestier ivoirien indique que le rythme accéléré de destruction des forêts ivoiriennes a atteint de nos jours une moyenne estimée à 450.000 hectares par an. La situation des forêts est catastrophique, si des mesures correctives ne sont pas entreprises et mises en vigueur, le couvert forestier doit en principe disparaitre vers 2040. Le présent travail tente d’apporter sa contribution au niveau des réflexions engagées pour améliorer la gestion du secteur. Mots clés : forêts classées, parcs et réserves, gestion du couvert forestier, Côte d’Ivoire
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
18

Fruleux, Mathieu. "Le gouvernement économique de la filière sucre-énergie : blocages sectoriels et territoriaux des perspectives de développement au Brésil." Revue de la régulation, no. 20 (December 20, 2016). http://dx.doi.org/10.4000/regulation.11998.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
19

Tonneau, Jean Philippe, and Éric Sabourin. "Agriculture familiale et politiques publiques de développement territorial : le cas du Brésil de Lula." Confins, no. 5 (March 19, 2009). http://dx.doi.org/10.4000/confins.5575.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
20

BAUMONT, René, and Agnès GIRARD. "La revue INRA Productions Animales dans la production scientifique en élevage et sciences animales." INRA Productions Animales, July 17, 2019, 87–94. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2019.32.2.2543.

Full text
Abstract:
Depuis 30 ans, la revue INRA Productions Animales publie principalement des articles de synthèse sur tous les sujets concernant les productions animales à destination d’un large public d’utilisateurs des résultats de la recherche. À partir de la base de données « Web of Science ™ » (WOS) et dans le périmètre limité à la catégorie « Agriculture, dairy and animal sciences » dans laquelle la revue est indexée depuis 1997, cet article propose une analyse du positionnement de la revue dans la littérature scientifique internationale, européenne et de l’INRA. Dans une production scientifique multipliée par deux entre 1997 et 2017 dans cette WOS catégorie (9000 articles en 2017), le nombre d’articles publiés chaque année par l’INRA (environ 250) et par la revue (entre 30 et 35) est stable. La France est le 7ème pays contributeur derrière les USA, l’Inde, la Chine, le Brésil, l’Allemagne et le Canada. L’analyse lexicale de l’ensemble des références du WOS montre une grande stabilité des termes les plus fréquemment utilisés qui restent dominés par les problématiques de production. En revanche, l’analyse de l’évolution des publications montre clairement l’émergence et la montée en puissance des recherches menées sur les systèmes d’élevage, le bien-être animal et la sélection génomique, à la fois en Europe et à l’INRA. Au final, les recherches conduites par l’INRA dans le domaine des productions animales, et en particulier celles diffusées par la revue INRA Productions Animales, sont au diapason des recherches conduites à l’échelle européenne.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
21

D'adesky, Jacques. "Subalternité." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.056.

Full text
Abstract:
Forgée au départ par Antonio Gramsci (Liguori 2016) la notion de « subalterne », définie comme relation de subordination, renvoie au départ de l’année 1988, aux subaltern studies qui proposent sous l’instigation de l’historien Ranajit Guha (1997) d’analyser la place et les groupes subalternes dans l’histoire moderne de l’Inde. Ces études accorderont une place importante à l’analyse des discours pour y appréhender les voix bâillonnées des individus appartenant aux groupes se situant à la base de la pyramide sociale, considérés comme les agents du changement social et politique. Elles développeront une critique de l’historiographie nationaliste et anti-coloniale dans le même temps qu’elles essaieront de restituer la capacité des « sans-voix » marginalisés comme les paysans pauvres, les femmes, les intouchables, et d'autres voix. De nos jours, les subaltern studies sont englobées par les théories postcoloniales qui émergent dans les années 1990 en Asie du Sud. Celles-ci questionnent la perspective du colonisateur sur les colonisés et accusent la pensée occidentale d’imposer, aux élites intellectuelles et aux classes populaires des pays du Sud, une conception éloignée des réalités locales. Cette hégémonie intellectuelle tend donc à limiter l’expression des subalternes et à en réduire la diversité issue d’un grand nombre de communautés locales, ce qui a des conséquences désastreuses sur la communication Nord-Sud. Les subaltern studies, portées à l’origine par des intellectuels d’Asie du Sud (Guha et Spivak 1988), se déploient notamment vers le Nord, nommément dans l’espace anglo-saxon, mais également dans les pays de l’Amérique latine. Dans ce dernier champ, elles ont contribué, entre autres, à mettre en exergue, les effets négatifs de la mondialisation. Les travaux critiques d’Edgardo Lander et d’Aníbal Quijano (2005) se concentrent sur l’analyse de la colonialité du pouvoir et du savoir, ainsi que sur la critique de l’eurocentrisme, compris comme une perspective binaire et dualiste de la connaissance qui est venue à s’imposer mondialement de manière hégémonique au fur et à mesure de l’expansion européenne sur la planète. Au Brésil, à travers le prisme de la critique postcoloniale, Claudia Miranda (2006), se penche, sur les discours des intellectuels afrodescendants, jugés en situation de subalternité, qui se mettront en évidence à l’occasion de la lutte pour la démocratisation et de la mise en œuvre des politiques publiques d’action positive en faveur de l’accès des Noirs à l’enseignement supérieur. La production d’études subalternes dans le monde francophone est, quant à elle, récente et moins abondante. Néanmoins, il faut mentionner l’existence dans ce champ de courants de pensée antérieurs qui participent bien avant les années 1980 à la critique de la situation des colonisés en Afrique et dans les départements d’outre-mer. Citons à ce titre, les critiques effectuées par les chantres de la négritude que sont Léopold Sédar Senghor (1964, 1977), Aimé Césaire (2004[2004]) ou encore Frantz Fanon (2001[1952]) même si celles-ci ne viennent pas à s’appuyer expressément sur la notion de « subalternité ». C’est dans cette large perspective que la « subalternité » découle de deux phénomènes historiques : la décolonisation et la mondialisation. Même s’ils ne sont pas concomitants, leurs effets politiques, économiques et sociaux impliquent différents groupes subalternes au Nord comme au Sud, notamment les réfugiés, les émigrés, les minorités ethniques ou sexuelles opprimées, voire les femmes soumises aux diktats de cultures machistes. Après avoir été adopté et enrichi par des penseurs du Sud, le terme est aujourd’hui devenu un concept adapté aux deux hémisphères. Outre la restriction au droit à la parole — donc au pouvoir d’énonciation —, ce qui rapproche les subalternes du Nord et du Sud, c’est leur bas niveau de revenu, qui les prive d’aisance matérielle; leur qualité de vie, leur bien-être et leurs libertés qui sont donc moindres que ceux des autres groupes nationaux. Ces restrictions les enferment dans la spirale décrite par Amartya Sen (2010) : la limitation de la liberté économique réduit les libertés sociales, ce qui entraîne une nouvelle perte de liberté économique. Ce cercle vicieux affaiblit les subalternes, les opprime et les maintient dans un silence qui réduit leur capacité d’action. La liberté de parole libère une énergie et une puissance singulières pour dénoncer et abolir les servitudes. Participer aux débats et aux décisions collectives suppose l’existence d’une reconnaissance mutuelle fondée sur la liberté d’expression et la perception d’une égale dignité. L’égalité de parole découle précisément de l’expérience de l’égale dignité, comme, par exemple, dans la reconnaissance d’une même qualité d’honneur chez les anciens Spartiates ou d’une même valeur chez les citoyens athéniens, et dans l’usage de la palabre chez les sages et chefs de villages africains. Pour les groups subalternes, la liberté de parole est donc une arme de libération contre les discours qui les ignorent et contre les pratiques et les dispositifs qui les réduisent au silence. Face à l’immédiatisme du journalisme et de l’économie, l’anthropologie a, sur ce thème, l’avantage du temps de la réflexion, de l’enquête approfondie et de la comparaison. L’étude ethnographique, la reconstruction des récits de vie et l’analyse de discours permettent une nouvelle approche des relations politiques, sociales et culturelles Nord-Sud. Habitués à la prise de distance face à leur propre culture, les anthropologues sont particulièrement bien outillés pour porter un regard neuf sur les pratiques de discrimination et d’exclusion et le sentiment d’abandon vécu par les groupes subalternes (difficultés de se faire entendre et voir leurs problèmes pris en charge par les pouvoirs publics) dans les pays du Nord comme du Sud. Rien d’extraordinaire donc à ce que les anthropologues, d’où qu’ils soient, viennent à s’emprunter concepts et arguments et à communiquer davantage.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
22

Martig, Alexis. "Esclavage contemporain." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.085.

Full text
Abstract:
Depuis la fin du XXe siècle, on assiste à un usage récurrent et de plus en plus fréquent de la notion d’esclavage moderne par tout un ensemble d’acteurs sociaux et politiques : organisations non gouvernementales, associations, organisations internationales, médias, gouvernements nationaux… Selon l’Organisation internationale du Travail, il s’agit d’un phénomène touchant plus de 25 millions de personnes et qui génère 150 milliards de dollars de profits annuels illégaux. Face à ce constat, un certain nombre de disciplines (sociologie, économie politique, études des migrations, droit, histoire) en ont fait un objet propre, tentant quelquefois de le définir (Bales 1999) et, parlant d’esclavage moderne ou d’esclavage contemporain, certains ont été jusqu’à évoquer l’émergence d’un nouveau champ d’études : lesContemporary Slavery Studies (Brysk et Choi-Fitzpatrick 2012). Comment expliquer le fait que l’anthropologie contemporaine a quant à elle jusqu’alors produit peu de réflexions sur le sujet ? Le premier élément de réponse a trait à la nature même de l’analyse anthropologique, qui la distingue des autres disciplines des sciences humaines et sociales, et qui considère avant tout les notions émiques mobilisées par les sujets. Dans le cas de l’esclavage moderne, on est face à une notion éminemment politisée et utilisée avant tout par des acteurs associatifs, institutionnels ou médiatiques pour décrire les conditions de travail ou d’exploitation d’autres sujets souvent associés au passage au registre des « victimes ». Ce n’est que depuis très récemment qu’on assiste à l’usage de la notion par les sujets eux-mêmes pour dénoncer leurs conditions de travail, sans doute sous l’effet de sa banalisation dans les discours des acteurs de la lutte contre l’esclavage moderne. L’apparition et la dissémination de cette notion chez les acteurs sociaux et politiques ne sont cependant pas sans intérêt pour l’anthropologie. Elles sont notamment révélatrices de ce que Didier Fassin a qualifié d’« économie morale de notre temps » et de « nouvel ordre moral » mondial (2005) : il s’agit de cette économie morale globale constituée autour de nouveaux intolérables moraux inhérents aux droits de l’homme et à l’invention de la catégorie anthropologie d’humanité dans le contexte postérieur à la Seconde Guerre mondiale. La condamnation morale globale de l’esclavage moderne en est un exemple parfait. Les discours qui la constituent expriment et visent à générer une indignation, tout en ayant fréquemment recours aux registres des « victimes », de la « vulnérabilité » et de « la traite » avec pour effet de nier l’agencéité des sujets en faisant disparaître leurs trajectoires de vie et leurs motivations spécifiques. Comme l’a montré l’anthropologue américaine Alicia Peters (2015), si politisée que soit cette notion, rien n’empêche l’anthropologie de s’en saisir comme objet en étudiant notamment les jeux d’acteurs au cœur des plans de lutte qui en découlent. Peters a ainsi montré comment, aux États-Unis, la moralisation du travail du sexe et de la prostitution forcée a eu pour effet de rendre invisibles ou illégitimes la majorité des cas de traite humaine qui touchent d’autres secteurs : agriculture, usines, restaurants, sphère domestique… Cette moralisation et surreprésentation du travail du sexe et de la prostitution forcée dans la lutte contre l’esclavage moderne, assimilée à la traite d’êtres humains (human trafficking), est caractéristique des pays développés. Le deuxième élément de réponse touche au caractère fourre-tout d’une notion générique qui renvoie à tout un ensemble de situations hétérogènes situées dans des contextes sociaux, historiques et culturels extrêmement différents et dont la complexité, les spécificités et les nuances sont reléguées au second plan dans les discours politiques. En fonction des acteurs, l’esclavage moderne désigne des cas de : mariage forcé, travail forcé, travail infantile, enfants soldats, camps de travail, exploitation sexuelle… et ce, sur toute la planète… Mais pour saisir les spécificités et la complexité des cas étudiés, il faut aussi considérer les formes socioculturelles légitimatrices de la servitude ou de l’esclavage, de son acceptation ou de sa tolérance et les formes de régulation de la domination inhérentes : formes de parrainage, dettes, processus d’altérisation infériorisants… Si les situations dénoncées ont émergé ou ont évolué à partir de formes passées dans un contexte global de précarisation des conditions de travail, et en ce sens sont bien des phénomènes contemporains, il est pour autant impossible de les penser en faisant abstraction de la mémoire des régimes d’esclavages précédents et notamment de l’esclavage transatlantique. Il faut à ce titre distinguer les réflexions sur l’esclavage moderne, du grand nombre d’études anthropologiques sur les descendants d’esclaves, la mémoire de l’esclavage ou les problématiques de réparation. Comme l’a fait remarquer Roger Botte (2005), l’esclavage a toujours été pluriel. Il faut cependant reconnaître que l’une des caractéristiques de l’époque contemporaine est bien celle de la disparition progressive, depuis les abolitions de l’esclavage en tant que statut officiel. C’est en ce sens qu’Alain Morice, au sujet de travailleurs temporaires marocains en France, a utilisé l’expression d’« esclavage métaphorique » (2005), en opposition à l’esclavage historique. Derrière cette distinction s’en cache une autre qu’il est capital de saisir pour comprendre les enjeux des situations qualifiées d’esclavage moderne et leur analyse anthropologique : celle des conditions d’esclavageet dustatut d’esclave. Dans une analyse très intéressante entre un cas d’esclavage domestique en France en 2013 avec un cas d’esclavage datant du début du XIXe siècle, l’historienne Rebecca Scott (2013) attire l’attention sur le fait que, statut officiel ou non, les conditions des situations dénoncées sous l’expression d’esclavage moderne peuvent être identiques à celles de régimes d’esclavage passés. L’attention portée à la nature des conditions est intéressante car elle vient souligner que, s’il est important de conserver une distance face à un discours institutionnel et politisé, il n’en demeure pas moins que dans certains cas l’esclavage n’est pas que métaphorique… Une autre caractéristique liée à la disparition du statut est le fait que les situations observées sont très souvent temporaires, pour des raisons de coûts économiques et dans le but d’éviter de possibles contrôles. Plusieurs auteurs ont, de manière distincte, mis en avant que l’esclavage moderne n’est pas fondé de manière absolue sur des critères raciaux, mais sur des critères inscrits dans des rapports de production (Botte 2005 ; Bales 1999). Comme le fait justement remarquer Julia O’Connell Davidson (2015), si cela est pertinent, il ne faut pas pour autant perdre de vue que la majorité des populations concernées se trouvent dans d’anciennes colonies ou émigrent de celles-ci vers les pays développés. Si la race n’est donc pas l’élément premier à l’origine des formes d’exploitation, celles-ci s’inscrivent pour autant dans une division internationale du travail racialisée et genrée telle que décrite par la sociologie décoloniale, et Ramon Grosfoguel (2014) notamment. À ce sujet, il est intéressant de souligner certaines dynamiques de cette division internationale du travail qui distinguent les formes d’esclavage moderne dans les pays développés et les pays en développement. Dans les premiers, les cas concernent principalement des migrants légaux ou illégaux confrontés à des politiques migratoires qui les vulnérabilisent structurellement. Dans les pays en développement, il s’agit majoritairement et massivement de citoyens nationaux, protégés normalement par ailleurs par les droits associés à leur citoyenneté. La question de l’esclavage moderne se pose alors en termes d’anthropologie des droits associés à la citoyenneté, et de leur performativité, en s’intéressant aux manières dont les critères symboliques à la base de la construction de ces citoyens en tant qu’alter inégaux ont tendance à normaliser la négation de leurs droits comme dans le cas des travailleurs ruraux au Brésil, ou encore des intouchables en Inde, etc. S’ajoutent à cela les exclus des nations issues de la colonisation – là où d’anciens empires ont laissé la place à des nations aux frontières dessinées par les colons –qui constituent une main-d’œuvre potentielle, comme dans la zone située entre la Thaïlande et la Birmanie (Ivanoff, Chantavanich et Boutry 2017). L’un des enjeux spécifiques de la réflexion anthropologiques touche à la méthode d’investigation de la discipline : l’enquête de terrain. Pour la plupart des cas, ou du moins les plus extrêmes, il est quasiment impossible d’accéder aux terrains en question pour y pratiquer une forme d’observation participante. Les difficultés d’accès s’apparentent à celles des terrains de guerre, de combats, de prostitution, de camps de travail forcé, etc. Les recherches de terrain consistent donc le plus souvent à rencontrer et accompagner les sujets postérieurement aux situations pour réaliser avec eux des entretiens. Quand cela est possible, car comme le souligne l’anthropologue Denise Brennan, auteurede Life Interrupted: Trafficking into Forced Labour in the United States, s’entretenir au sujet d’une expérience souvent traumatisante n’est pas non plus sans difficultés ou sans poser de questions quant au rôle de l’anthropologue et de la nature de sa relation avec les sujets du terrain (Brennan 2014). L’un des autres enjeux des analyses anthropologiques, dans des contextes prononcés de vulnérabilité structurelle et face aux processus de subalternisation des sujets par le biais des discours institutionnels, est de faire ressortir l’agencéité des sujets. L’anthropologie, dans sa tendance à replacer les situations étudiées dans les trajectoires de vie des sujets et à donner la parole à ces derniers, possède un avantage certain sur d’autres disciplines pour donner à voir leur agencéité sans perdre de vue pour autant les contraintes structurelles auxquelles ceux-ci font face. L’engagement volontaire de sujets dans la prostitution, de manière temporaire (ou non), pour améliorer leur quotidien matériel, d’enfants au travail malgré leur âge mineur, la migration illégale volontaire par l’intermédiaire de passeurs, la fuite, l’usage des compétences linguistiques ou une volonté de travailler plus dur que les autres, etc., sont autant d’exemples d’agencéité des sujets. Plutôt que de négliger de prendre en considération l’esclavage moderne à cause de son caractère institutionnalisé et sa nature protéiforme, il me semble que l’anthropologie et son regard critique ont un rôle à jouer pour mettre en lumière la complexité des différentes dimensions de ce phénomène et leur enchevêtrement : une économie morale globale, une économie néolibérale précarisant les conditions de travail et une division internationale du travail racialisée, genrée et hiérarchisée entre les pays développés et en développement. Pour ce faire, et apporter une plus-value heuristique, les analyses anthropologiques sur l’esclavage moderne devront s’ancrer dans le contemporain et repenser des catégories analytiques dichotomiques héritées du début des sciences sociales qui ne parviennent plus à rendre compte des situations étudiées : esclavage, liberté, travail libre et travail non libre, etc. Ces catégories ne permettent pas de penser le continuum de situations (allant de libres à non libres) de travail dans lequel les sujets évoluent dans le temps et l’espace, et dont les conditions peuvent, à une extrémité du continuum, être similaires à des régimes passés d’esclavage. C’est dans cet esprit qu’une des voies pour saisir la complexité du social et les dynamiques de ce phénomène si actuel est celle des « situations contemporaines de servitude et d’esclavage » (Martig et Saillant 2017). La notion de « situations » permet en effet de garder à l’esprit que l’objet étudié relève localement des spécificités sociohistoriques et culturelles considérées tout en se « situant » aussi dans le contexte économique, moral, politique et historique plus global : c’est l’articulation de ces différentes dimensions qui permettent de saisir la complexité du social. Enfin, penser en termes de situation a pour avantage de replacer l’expérience liée à l’esclavage moderne dans la trajectoire de vie plus large des sujets, et de saisir ainsi plus facilement leur agencéité. Il s’agit d’une proposition. D’autres voies verront sûrement le jour pour analyser un phénomène complexe qui, loin de disparaître, donne à voir les limites des mythes du travail libre et de la performativité des droits des sociétés démocratiques libérales contemporaines, et en appelle du coup à une anthropologie du contemporain.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography