Academic literature on the topic 'Agriculture – Politique économique – Iran'

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Journal articles on the topic "Agriculture – Politique économique – Iran"

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Bendjebbar, Pauline. "La trajectoire d’institutionnalisation de l’agriculture biologique en Ouganda, success story de l’Afrique subsaharienne." Cahiers Agricultures 27, no. 4 (2018): 45003. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2018029.

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Abstract:
Cet article analyse la progressive institutionnalisation de l’agriculture biologique en Ouganda depuis les années 1990, marquée par l’existence de 200 000 producteurs certifiés biologiques, un mouvement national, ainsi qu’une politique dédiée en cours d’élaboration. Cette success story s’explique par une agriculture au départ « biologique par défaut » (absence d’utilisation d’intrants chimiques de synthèse) et par l’absence de service public d’encadrement agricole (non-diffusion de techniques conventionnelles), conséquences d’une histoire politique et économique singulière. Ce contexte a été propice à l’adoption et à la diffusion de techniques biologiques. La politique libérale et l’encouragement au développement d’une agriculture commerciale ont ensuite favorisé l’essor des projets de production et d’exportation d’une agriculture biologique certifiée, soutenus par d’importants programmes d’aide au développement, tel EPOPA. La création de NOGAMU, organisation qui chapeaute le mouvement biologique, marque la stabilisation d’un réseau national d’acteurs.
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Ouellet, Fernand. "La modernisation de l'historiographie et l'émergence de l'histoire sociale." Articles 26, no. 1-2 (2005): 11–83. http://dx.doi.org/10.7202/056132ar.

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Abstract:
Assumée par un personnel laïcisé et professionnalisé, l'historiographie québécoise des vingt-cinq dernières années a élargi ses perspectives idéologiques, multiplié ses domaines de recherche et contracté de nouvelles alliances avec les autres disciplines. La mutation d'une histoire nationaliste traditionnelle vers une histoire sociale davantage scientifique s'est effectuée en deux directions: développement d'une histoire sociale appuyée sur l'économique et centrée sur le concept de classes ; émergence d'une histoire socioculturelle qui privilégie l'idée de communauté. L'un et l'autre courant entraîne le renouvellement des anciennes questions (infériorité économique des Canadiens français; histoire politique, histoire religieuse, histoire des idées...) en même temps que l'ouverture de nouveaux secteurs (agriculture et féodalité, industrialisation et classe ouvrière ; démographie et géographie historique, histoire urbaine, histoire des sciences, histoire des femmes...). S'appuyant sur une prise de vue quantitative des transformations dans la production, l'article passe en revue, sous ces divers thèmes, le contenu des œuvres.
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Lhoste, Philippe. "La traction animale en Afrique subsaharienne : histoire et nouveaux enjeux." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 57, no. 3-4 (2004): 125. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9883.

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Abstract:
L’utilisation de l’énergie animale est une technologie très ancienne dans le monde. Malgré les énormes mutations technologiques du siècle passé, en agriculture comme dans les autres domaines économiques, son utilisation reste encore très importante dans de nombreuses sociétés agraires de ce début de XXIe siècle. La situation actuelle de cette technique est d’ailleurs très diverse : l’utilisation des animaux pour leur énergie dans les systèmes de production agricoles est en effet pratiquement abandonnée dans les pays industrialisés, en cours de remplacement dans nombre de pays émergents et tout à fait d’actualité dans certains pays en développement. En Afrique, une grande partie de l’énergie agricole est encore manuelle (énergie humaine), ce qui laisse une grande marge de progrès pour l’utilisation de l’énergie animale ; cela induit pour la recherche et le développement de nouveaux enjeux. La libéralisation des filières et le désengagement des Etats constituent des facteurs forts d’évolution du contexte économique, social et politique des pays concernés ; cela se traduit notamment par une demande renouvelée de la part d’acteurs qui se diversifient. Il faut donc tenter simultanément : i) de répondre aux besoins nouveaux des agriculteurs et autres acteurs concernés ; ii) de prendre en compte les contraintes économiques des exploitations et des filières de production ; iii) de contribuer à la durabilité et à l’augmentation de rentabilité de l’activité agricole ; et iv) d’appuyer l’offre locale des services émergents (artisans, crédits, soins vétérinaires aux animaux, conseil, etc.).
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Crowell, William Gordon. "History and Tradition." T’oung Pao 98, no. 4-5 (2012): 349–84. http://dx.doi.org/10.1163/15685322-984500a2.

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Abstract:
The origins of the strategically and economically important Quebei reservoir have long been attributed to the sixth-century B.C. Chu statesman Sunshu Ao, making it China’s earliest major irrigation complex. Despite sparse evidence, this tradition became widely accepted, especially in the Huainan region. Challenges to the attribution did not rest on stronger bases and likewise assumed the reservoir to be of pre-Han origin. In reality, careful examination of the sources, of the development of hydraulic technology, and of the political context points to a Western Han origin for the Quebei irrigation complex. The result is a better appreciation of the transitional nature of the Western Han for Chinese agriculture and a cautionary example of the pitfalls of studying local history. L’origine du réservoir Quebei, dont l’importance économique et stratégique était grande, a longtemps été attribuée à Sunshu Ao, un homme d’État du Chu au vie siècle avant notre ère, ce qui en aurait fait le plus ancien système d’irrigation à grande échelle en Chine. Malgré la pauvreté des données venant l’appuyer, cette tradition a été largement acceptée, notamment dans la région du Huainan. Lorsqu’elle était contestée, c’était sur des bases tout aussi faibles, et en tout état de cause nul ne mettait en doute que le réservoir datait d’avant les Han. L’examen attentif des sources et la prise en compte de l’histoire des techniques hydrauliques et du contexte politique suggèrent qu’en réalité le système d’irrigation du Quebei a été créé sous les Han Occidentaux. Il en ressort une meilleure appréciation du caractère transitionnel des Han Occidentaux dans l’histoire de l’agriculture chinoise et une conscience accrue des pièges de l’histoire locale.
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Zanella, Matheus, and Carolina Milhorance de Castro. "A FACE INTERNACIONAL DE UMA DISPUTA DE MODELOS RURAIS: ENTENDENDO A ECONOMIA POLÍTICA DA COOPERAÇÃO BRASILEIRA EM AGRICULTURA COM MOÇAMBIQUE/ International face of disputing rural models: understanding the political economy of Brazilian cooperation with Mozambique in agriculture/ La face internationale d’une dispute entre modèles de développement rural : comprendre la politique économique de la coopération brésilienne avec le Mozambique." REVISTA NERA, no. 38 (September 1, 2017): 255–79. http://dx.doi.org/10.47946/rnera.v0i38.5300.

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Abstract:
A política brasileira de cooperação para o desenvolvimento com países africanos vem se fortalecendo na última década, e Moçambique representa o principal parceiro do Brasil neste âmbito. Tal estratégia se baseia na ideia de que as experiências implementadas no Brasil, em particular àquelas dirigidas ao setor rural, têm o potencial de serem compartilhadas com outros países do Sul. No entanto, é necessário observar que as políticas rurais brasileiras se inserem numa contexto marcado por uma dualidade institucional que tem como estratégia a acomodação de diferentes agendas de desenvolvimento e interesses políticos e econômicos. Dessa forma, tanto esta dualidade institucional influencia a formulação da cooperação técnica com Moçambique, como o compartilhamento de tais experiências enfrenta uma série de desafios no seu processo de recepção e implementação por atores moçambicanos. O artigo visa, portanto, discutir alguns destes desafios da cooperação brasileira para o desenvolvimento no setor rural.
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Doyon, Sabrina. "Environnement." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.007.

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Abstract:
Le mot environnement est polysémique. Selon les contextes et les disciplines, on peut référer à l’environnement physique, naturel ou social. Il est parfois associé, à tort, aux notions d’écosystème et de ressources naturelles. Ces ambiguïtés sont intéressantes du point de vue de l’anthropologie, car elles révèlent la multitude de réalités auxquels le terme réfère ainsi que les divers usages et pratiques auxquels il est lié et, surtout, aux différentes façons dont il peut être pensé, imaginé, transformé, projeté et vécu selon les groupes sociaux et culturels. Depuis les années 1960, les préoccupations liées à l’environnement sont très présentes. Cette situation est à mettre en lien avec trois phénomènes : l’émergence des inquiétudes à l’égard de la contamination causée par l’industrialisation et envers la surexploitation de la nature qui sont sans cesse croissantes, l’avènement des mouvements écologistes et environnementalistes qui ont publicisé ces enjeux dans la société et l’institutionnalisation de l’environnement, notamment par la mise en place un peu partout dans le monde de ministères de l’Environnement, de politiques environnementales et de législations concernant l’usage de la nature. Tout en interrogeant les concepts de nature et de culture, plusieurs approches au sein de l’anthropologie questionnent l’environnement par l’étude des différents types de rapports qu’entretiennent les êtres humains avec ce qui les entoure, ce qui les supporte et les constitue. L’écologie culturelle de Steward (Steward 1955), l’approche écosystémique de Rappaport (1967), l’ethnoscience et l’ethnoécologie (Haudricourt 1956), l’œuvre d’anthropologie structurale de Lévi-Strauss, les travaux relatifs aux rapports à la nature, des vivants et des non-vivants (Ellen et Katsuyochi 1996; Descola 2005; Viveiros de Castro 2009), et ceux propres à la perception et à « l’habiter » (Ingold 2000) sont parmi les approches anthropologiques ayant fait de l’environnement et de la nature le centre de leur réflexion. Elles s’inscrivent à la fois dans les courants matérialistes et symboliques de l’anthropologie et dans les écoles anglo-saxonnes et françaises de l’étude des relations socio-environnementales. Ces catégorisations ne sont toutefois pas absolues : des chevauchements et des emprunts enrichissent aujourd’hui les réflexions de chacun. Depuis les années 1990, les recherches anthropologiques concernant les relations entre l’environnement et les êtres humains sont nombreuses, variées et croissantes; elles intègrent souvent des approches propres à d’autres disciplines, telles que la géographie, la sociologie, les sciences politiques et la philosophie, et combinent des recherches fondamentales et appliquées. L’écologie politique (political ecology : approche critique des changements environnementaux qui analyse les liens entre des enjeux écologiques et d’économie politique) est un exemple de courant théorique phare qui intègre ces disciplines et qui rallie de nombreux chercheurs en anthropologie (Bryant et Bailey 1997; Escobar 1996; Gauthier et Benjaminsen 2012; Biersack et Greensberg 2006; Peet, Robbins et Watts 2011). Les efforts de compréhension de la pluralité des modes d’interprétation, de représentation et d’incorporation de l’environnement se nourrissent aussi d’études en histoire environnementale et questionnent les perceptions et les constructions sociales de la nature. Les concepts de natures humanisées (issues d’aménagements ou de perturbations anthropiques) y sont mis en rapport avec ceux de natures « sauvages et primaires »; des remises en question des idéaux de la wilderness, évoqués dans la tradition anglo-saxonne (Cronon 1995; Balée 2006), en émergent, démontrant qu’une supposée nature originelle n’aurait jamais existé et que l’environnement est, au contraire, travaillé, médié, construit par des actions humaines depuis la présence des premières communautés humaines. Ces clarifications amenées par l’anthropologie s’ancrent dans des compréhensions de la nature organisées par des savoirs environnementaux locaux et autochtones (Menzies 2006) qui sont souvent discrédités par la science positiviste occidentale (Fairhead et Leach 2003). Ces recherches sont également alimentées par des réflexions récentes en sciences de l’environnement où le modèle homéostatique de la nature (dans lequel les écosystèmes, en tant que systèmes, tendraient vers un équilibre via des mécanismes de rétroaction régulateurs) est contesté, préférant des approches qui intègrent le chaos et l’incertitude (Scoones 1999). Dans tous les cas, ces recherches s’attachent à montrer que les divisions conceptuelles entre la nature et la culture, la société et l’environnement ne sont pas universelles et s’ancrent plutôt dans des constructions modernes (Latour 1991). Ces réflexions foisonnantes ne sont pas étrangères aux analyses anthropologiques des discours environnementaux qui s’intéressent notamment à la cristallisation de certaines formules, telles que : les forêts cathédrales, le développement durable, la désertification et les changements climatiques (Crate et Nuttall 2009; Redclift 1987; Sachs 1993) et à leurs portées sociale et culturelle. Plusieurs auteurs exposent ainsi les conséquences sociales et politico-économiques variées, tant locales qu’internationales, des discours globalisés sur l’environnement dont les enjeux, connotés de conceptions « occidentales » anthropocentristes du rapport à la nature, sont énoncés et répétés par un petit groupe d’experts lors de récurrentes « grandes messes » internationales que sont les Conventions cadre des Nations unies sur les changements climatiques, les Conventions sur la diversité biologique et les Sommets de la Terre. Ces nouveaux processus politiques par lesquels l’environnement est gouverné et contrôlé, nommé environnementalité (Agrawal 2005), constituent des phénomènes où la nature est conçue comme un espace propre à l’intervention du gouvernement. Les anthropologues s’intéressent à ces processus, ainsi qu’aux enjeux qui y sont discutés, comme la justice environnementale, les réfugiés climatiques et le racisme environnemental, des termes qui témoignent de l’intrication sociale, politique, économique et culturelle inhérente à la situation écologique mondiale actuelle. Des recherches examinent également les mécanismes de négociation des enjeux élaborés lors de ces évènements et les structures qui codifient les échanges permettant à certaines voix d’être entendues tandis que d’autres sont tues. Les discours environnementaux globalisés sont au cœur des mouvements de protection de la nature, engendrés tant par des organismes privés qu’étatiques, qui s’incarnent notamment dans la création, exponentielle depuis les années 1980, de parcs naturels, de réserves ou d’aires protégées (Adams et Hutton 2007; West, Igoe et Brockington 2006). La constitution de ces territoires n’est pas nouvelle : elle a ses racines dans la colonisation de l’Amérique du Nord, de l’Afrique et de l’Inde. Elles furent d’abord créées à l’initiative des colonisateurs qui voulurent protéger une nature « sauvage » idéalisée comme étant vierge et qu’ils « découvraient »; une nature dont le caractère inaltéré avait, selon eux, disparu en Europe. L’instauration de ces parcs se fit cependant au prix de l’expulsion des populations autochtones qui les occupaient (Igoe et Brockington 2007). Les études des rapports qu’entretiennent spécifiquement les populations autochtones avec l’environnement sont d’ailleurs très riches et nombreuses et constituent tout un champ de recherche (Colchester 2003[1994]). Les anthropologues étudient comment la création de ces aires protégées, en transformant des paysages en lieux de contemplation et de protection de la nature, contribue à transformer l’espace et les rapports sociaux. L’espace est d’ailleurs un concept de plus en plus utilisé en anthropologie dans l’examen des relations socio-environnementales. Ces espaces protégés sont aussi le lieu d’initiatives de patrimonialisation de la nature (Roigé et Frigolé 2010) qui ne sont pas sans soulever des questionnements critiques. Le développement du tourisme et de l’écotourisme dans ces espaces protégés (Duffy 2008, Stronza 2001) amènent, entre autres conséquences, une valorisation de certaines espèces « charismatiques » au détriment d’autres entités constituant les écosystèmes. L’exploitation de la nature par le truchement de systèmes de production mécanisés et industriels en agriculture, dans les pêches, la foresterie, l’exploitation minière et l’extraction des carburants fossiles est au cœur des préoccupations de l’anthropologie de l’environnement. Cette dernière questionne les modes d’appropriation de ces « ressources naturelles » en s’intéressant notamment aux préoccupations de l’éthique environnementale, des mouvements écologistes et environnementalistes (Peluso 1992; Latour 2004) ainsi que des autres mouvements sociaux, notamment anarchistes et féministes, qui s’insurgent contre des modèles de développement de l’environnement délétères, sexistes et iniques (Rocheleau, Thomas-Slayter et Wangari 1996). Ces préoccupations s’arriment à celles exprimées à l’égard des effets de la privatisation, de la marchandisation et de la re-régulation des dimensions fonctionnelles, symboliques, esthétiques et contemplatives de la nature et du vivant, ce que se propose d’étudier un nouveau courant anthropologique se penchant sur les processus de la « néolibéralisation » de l’environnement (Castree 2008; Igoe et Brockington 2007).
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Martig, Alexis. "Esclavage contemporain." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.085.

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Abstract:
Depuis la fin du XXe siècle, on assiste à un usage récurrent et de plus en plus fréquent de la notion d’esclavage moderne par tout un ensemble d’acteurs sociaux et politiques : organisations non gouvernementales, associations, organisations internationales, médias, gouvernements nationaux… Selon l’Organisation internationale du Travail, il s’agit d’un phénomène touchant plus de 25 millions de personnes et qui génère 150 milliards de dollars de profits annuels illégaux. Face à ce constat, un certain nombre de disciplines (sociologie, économie politique, études des migrations, droit, histoire) en ont fait un objet propre, tentant quelquefois de le définir (Bales 1999) et, parlant d’esclavage moderne ou d’esclavage contemporain, certains ont été jusqu’à évoquer l’émergence d’un nouveau champ d’études : lesContemporary Slavery Studies (Brysk et Choi-Fitzpatrick 2012). Comment expliquer le fait que l’anthropologie contemporaine a quant à elle jusqu’alors produit peu de réflexions sur le sujet ? Le premier élément de réponse a trait à la nature même de l’analyse anthropologique, qui la distingue des autres disciplines des sciences humaines et sociales, et qui considère avant tout les notions émiques mobilisées par les sujets. Dans le cas de l’esclavage moderne, on est face à une notion éminemment politisée et utilisée avant tout par des acteurs associatifs, institutionnels ou médiatiques pour décrire les conditions de travail ou d’exploitation d’autres sujets souvent associés au passage au registre des « victimes ». Ce n’est que depuis très récemment qu’on assiste à l’usage de la notion par les sujets eux-mêmes pour dénoncer leurs conditions de travail, sans doute sous l’effet de sa banalisation dans les discours des acteurs de la lutte contre l’esclavage moderne. L’apparition et la dissémination de cette notion chez les acteurs sociaux et politiques ne sont cependant pas sans intérêt pour l’anthropologie. Elles sont notamment révélatrices de ce que Didier Fassin a qualifié d’« économie morale de notre temps » et de « nouvel ordre moral » mondial (2005) : il s’agit de cette économie morale globale constituée autour de nouveaux intolérables moraux inhérents aux droits de l’homme et à l’invention de la catégorie anthropologie d’humanité dans le contexte postérieur à la Seconde Guerre mondiale. La condamnation morale globale de l’esclavage moderne en est un exemple parfait. Les discours qui la constituent expriment et visent à générer une indignation, tout en ayant fréquemment recours aux registres des « victimes », de la « vulnérabilité » et de « la traite » avec pour effet de nier l’agencéité des sujets en faisant disparaître leurs trajectoires de vie et leurs motivations spécifiques. Comme l’a montré l’anthropologue américaine Alicia Peters (2015), si politisée que soit cette notion, rien n’empêche l’anthropologie de s’en saisir comme objet en étudiant notamment les jeux d’acteurs au cœur des plans de lutte qui en découlent. Peters a ainsi montré comment, aux États-Unis, la moralisation du travail du sexe et de la prostitution forcée a eu pour effet de rendre invisibles ou illégitimes la majorité des cas de traite humaine qui touchent d’autres secteurs : agriculture, usines, restaurants, sphère domestique… Cette moralisation et surreprésentation du travail du sexe et de la prostitution forcée dans la lutte contre l’esclavage moderne, assimilée à la traite d’êtres humains (human trafficking), est caractéristique des pays développés. Le deuxième élément de réponse touche au caractère fourre-tout d’une notion générique qui renvoie à tout un ensemble de situations hétérogènes situées dans des contextes sociaux, historiques et culturels extrêmement différents et dont la complexité, les spécificités et les nuances sont reléguées au second plan dans les discours politiques. En fonction des acteurs, l’esclavage moderne désigne des cas de : mariage forcé, travail forcé, travail infantile, enfants soldats, camps de travail, exploitation sexuelle… et ce, sur toute la planète… Mais pour saisir les spécificités et la complexité des cas étudiés, il faut aussi considérer les formes socioculturelles légitimatrices de la servitude ou de l’esclavage, de son acceptation ou de sa tolérance et les formes de régulation de la domination inhérentes : formes de parrainage, dettes, processus d’altérisation infériorisants… Si les situations dénoncées ont émergé ou ont évolué à partir de formes passées dans un contexte global de précarisation des conditions de travail, et en ce sens sont bien des phénomènes contemporains, il est pour autant impossible de les penser en faisant abstraction de la mémoire des régimes d’esclavages précédents et notamment de l’esclavage transatlantique. Il faut à ce titre distinguer les réflexions sur l’esclavage moderne, du grand nombre d’études anthropologiques sur les descendants d’esclaves, la mémoire de l’esclavage ou les problématiques de réparation. Comme l’a fait remarquer Roger Botte (2005), l’esclavage a toujours été pluriel. Il faut cependant reconnaître que l’une des caractéristiques de l’époque contemporaine est bien celle de la disparition progressive, depuis les abolitions de l’esclavage en tant que statut officiel. C’est en ce sens qu’Alain Morice, au sujet de travailleurs temporaires marocains en France, a utilisé l’expression d’« esclavage métaphorique » (2005), en opposition à l’esclavage historique. Derrière cette distinction s’en cache une autre qu’il est capital de saisir pour comprendre les enjeux des situations qualifiées d’esclavage moderne et leur analyse anthropologique : celle des conditions d’esclavageet dustatut d’esclave. Dans une analyse très intéressante entre un cas d’esclavage domestique en France en 2013 avec un cas d’esclavage datant du début du XIXe siècle, l’historienne Rebecca Scott (2013) attire l’attention sur le fait que, statut officiel ou non, les conditions des situations dénoncées sous l’expression d’esclavage moderne peuvent être identiques à celles de régimes d’esclavage passés. L’attention portée à la nature des conditions est intéressante car elle vient souligner que, s’il est important de conserver une distance face à un discours institutionnel et politisé, il n’en demeure pas moins que dans certains cas l’esclavage n’est pas que métaphorique… Une autre caractéristique liée à la disparition du statut est le fait que les situations observées sont très souvent temporaires, pour des raisons de coûts économiques et dans le but d’éviter de possibles contrôles. Plusieurs auteurs ont, de manière distincte, mis en avant que l’esclavage moderne n’est pas fondé de manière absolue sur des critères raciaux, mais sur des critères inscrits dans des rapports de production (Botte 2005 ; Bales 1999). Comme le fait justement remarquer Julia O’Connell Davidson (2015), si cela est pertinent, il ne faut pas pour autant perdre de vue que la majorité des populations concernées se trouvent dans d’anciennes colonies ou émigrent de celles-ci vers les pays développés. Si la race n’est donc pas l’élément premier à l’origine des formes d’exploitation, celles-ci s’inscrivent pour autant dans une division internationale du travail racialisée et genrée telle que décrite par la sociologie décoloniale, et Ramon Grosfoguel (2014) notamment. À ce sujet, il est intéressant de souligner certaines dynamiques de cette division internationale du travail qui distinguent les formes d’esclavage moderne dans les pays développés et les pays en développement. Dans les premiers, les cas concernent principalement des migrants légaux ou illégaux confrontés à des politiques migratoires qui les vulnérabilisent structurellement. Dans les pays en développement, il s’agit majoritairement et massivement de citoyens nationaux, protégés normalement par ailleurs par les droits associés à leur citoyenneté. La question de l’esclavage moderne se pose alors en termes d’anthropologie des droits associés à la citoyenneté, et de leur performativité, en s’intéressant aux manières dont les critères symboliques à la base de la construction de ces citoyens en tant qu’alter inégaux ont tendance à normaliser la négation de leurs droits comme dans le cas des travailleurs ruraux au Brésil, ou encore des intouchables en Inde, etc. S’ajoutent à cela les exclus des nations issues de la colonisation – là où d’anciens empires ont laissé la place à des nations aux frontières dessinées par les colons –qui constituent une main-d’œuvre potentielle, comme dans la zone située entre la Thaïlande et la Birmanie (Ivanoff, Chantavanich et Boutry 2017). L’un des enjeux spécifiques de la réflexion anthropologiques touche à la méthode d’investigation de la discipline : l’enquête de terrain. Pour la plupart des cas, ou du moins les plus extrêmes, il est quasiment impossible d’accéder aux terrains en question pour y pratiquer une forme d’observation participante. Les difficultés d’accès s’apparentent à celles des terrains de guerre, de combats, de prostitution, de camps de travail forcé, etc. Les recherches de terrain consistent donc le plus souvent à rencontrer et accompagner les sujets postérieurement aux situations pour réaliser avec eux des entretiens. Quand cela est possible, car comme le souligne l’anthropologue Denise Brennan, auteurede Life Interrupted: Trafficking into Forced Labour in the United States, s’entretenir au sujet d’une expérience souvent traumatisante n’est pas non plus sans difficultés ou sans poser de questions quant au rôle de l’anthropologue et de la nature de sa relation avec les sujets du terrain (Brennan 2014). L’un des autres enjeux des analyses anthropologiques, dans des contextes prononcés de vulnérabilité structurelle et face aux processus de subalternisation des sujets par le biais des discours institutionnels, est de faire ressortir l’agencéité des sujets. L’anthropologie, dans sa tendance à replacer les situations étudiées dans les trajectoires de vie des sujets et à donner la parole à ces derniers, possède un avantage certain sur d’autres disciplines pour donner à voir leur agencéité sans perdre de vue pour autant les contraintes structurelles auxquelles ceux-ci font face. L’engagement volontaire de sujets dans la prostitution, de manière temporaire (ou non), pour améliorer leur quotidien matériel, d’enfants au travail malgré leur âge mineur, la migration illégale volontaire par l’intermédiaire de passeurs, la fuite, l’usage des compétences linguistiques ou une volonté de travailler plus dur que les autres, etc., sont autant d’exemples d’agencéité des sujets. Plutôt que de négliger de prendre en considération l’esclavage moderne à cause de son caractère institutionnalisé et sa nature protéiforme, il me semble que l’anthropologie et son regard critique ont un rôle à jouer pour mettre en lumière la complexité des différentes dimensions de ce phénomène et leur enchevêtrement : une économie morale globale, une économie néolibérale précarisant les conditions de travail et une division internationale du travail racialisée, genrée et hiérarchisée entre les pays développés et en développement. Pour ce faire, et apporter une plus-value heuristique, les analyses anthropologiques sur l’esclavage moderne devront s’ancrer dans le contemporain et repenser des catégories analytiques dichotomiques héritées du début des sciences sociales qui ne parviennent plus à rendre compte des situations étudiées : esclavage, liberté, travail libre et travail non libre, etc. Ces catégories ne permettent pas de penser le continuum de situations (allant de libres à non libres) de travail dans lequel les sujets évoluent dans le temps et l’espace, et dont les conditions peuvent, à une extrémité du continuum, être similaires à des régimes passés d’esclavage. C’est dans cet esprit qu’une des voies pour saisir la complexité du social et les dynamiques de ce phénomène si actuel est celle des « situations contemporaines de servitude et d’esclavage » (Martig et Saillant 2017). La notion de « situations » permet en effet de garder à l’esprit que l’objet étudié relève localement des spécificités sociohistoriques et culturelles considérées tout en se « situant » aussi dans le contexte économique, moral, politique et historique plus global : c’est l’articulation de ces différentes dimensions qui permettent de saisir la complexité du social. Enfin, penser en termes de situation a pour avantage de replacer l’expérience liée à l’esclavage moderne dans la trajectoire de vie plus large des sujets, et de saisir ainsi plus facilement leur agencéité. Il s’agit d’une proposition. D’autres voies verront sûrement le jour pour analyser un phénomène complexe qui, loin de disparaître, donne à voir les limites des mythes du travail libre et de la performativité des droits des sociétés démocratiques libérales contemporaines, et en appelle du coup à une anthropologie du contemporain.
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Dissertations / Theses on the topic "Agriculture – Politique économique – Iran"

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Ghalaie, Mansour. "L'évolution des responsabilités de l' Etat dans le domaine agraire en Iran depuis 1900 : analyse des mécanismes juridiques." Paris 8, 1989. http://www.theses.fr/1990PA080480.

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Avant 1906 il n'existait en effet aucun texte qui definissait les differents organes de l'etat, ni leur attributions respectives. En effet, la classe de "ahan", "nodjaba" et "achraf". . . Composee de courtisants des princes et de grands proprietaires foncier, formait l'etat a la fin du 19 eme siecle et debut du 20 eme siecle jusqu'en 1962 un evolution des etats iraniens a ete remarques et l'agriculture ainsi que la paysannerie iranienne ont connu quelques changements. La reforme agraire de 1962 resultat des nouvelles donnees economiques montre une contradiction totale dans les politiques menees pour le domaine agricole. L'insurrection de 1979 fut un evenement des plus importants dans l'histoire contemporaine de l'iran et apporta aux paysans iraniens de grandes experiences. En realite la montee des mouvements pour la creation de divers conseils dans les villages est la consequence directe des luttes du peuple. Mais que malheureusement elles n'ont pu suivre et se developper a cause de la politique repressive du regime de la republique islamique<br>In fact there was not any rigulation defining the different organs of the stats and their appropriate competences in iran before 1906 in reality it was the class of "ayan" or "nodjaba" and "ashraf" composed of courtiers, princes and the big londloards which constitud the stats. During the periode which bigings in the end of 19 th centu ry and lasts until 1962 the iranian stats is subjected to some kind of evolution and the agriculture as well as the peasentry experience certain transformations the agrarian reforme of 1962 which resulted of the new economic situation reveals a whole contradiction in the agriculturalpolicy. The insurrection of 1979 as the most important event in the modern history of iran offered a significant chance to the iranian peasant ry , as a matter of fact the mouvement for creating the concils in the cuntry was a the direct consequence of the popular struggle. Unfortunately it could not be developed because of the repressive policy of the islamic republic
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Eadan, Abdulsattar. "L'analyse des coûts dans les projets agricoles en Irak." Montpellier 1, 1987. http://www.theses.fr/1987MON10026.

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Abstract:
L'analyse des couts dans l'activite de la production agricole fait l'objet de deux interrogations : celle des avantages obtenus a partir de cette analyse, et celle des possibilites, des limites et des methodes pour conduire une telle analyse. Les avantages dependent de considerations politiques, sociales et economiques tant au niveau de l'unite de production qu'au niveau macro-economique. Par contre, on ne peut ignorer le besoin d'un minimum d'informations relatives a cette analyse. On est confronte a des difficultes qui se refletent principalement dans les caracteristiques de la production agricole, mais on peut concevoir des moyens pour les resoudre, ceux-ci ne devant pas s'ecarter des objectifs recherches. Notre domaine d'application porte essentiellement sur les projets agricoles en irak<br>Analysis of costs in agricultural production raises two questions. First, that of the benefits to be obtained from the analysis ; and second, that of its possibilities, its limits, and the methods to be developed in order to complete the analysis. The benefits to be obtained are dependent upon political, social and economic considerations on the production unit level as well as on the macro-economic level. However, the requirement of a minimum of information relative to the analysis cannot be ignored. Difficulties mainly come from the specificity of the agricultural production, but means can be designed to overcome these difficulties, provided that they do not depart from the objectives to be reached. The iraki agricultural projects, in all their aspects, constitute the field of application of this study
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Mohammad, Ahmad Ibrahim. "La réforme agraire en Irak : conséquences juridiques et socio-économiques." Montpellier 1, 1989. http://www.theses.fr/1989MON10009.

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Abstract:
Notre analyse des aspects legislatifs de la propriete agricole en irak, a fait apparaitre que la dite propriete a un caractere public, et ce depuis l'ere islamique primaire 622-661. Toutefois, la multiplication des regimes politiques et la diversite des lois promulguees en matiere de propriete agricole, ont accentue la complexite de la question objet de cette recherche, et engendre une concentration de la dite propriete entre les mains des feodaux et des grands proprietaires. Cette situation a eu pour consequence l'exploitation des paysans, et la deteriration des conditions de vie, surtout dans les campagnes. C'est pourquoi, la promulgation des lois agraires etait necessaire pour operer un changement au niveau de la propriete agricole, des rapports de production et de l'amelioration des conditions socio-economiques. Des changements ont eu lieu, effectivement, dans la societe irakienne, malgre le fait que l'agriculture en irak n'ait pas atteint ses objectifs, notamment en matiere de production<br>Our analysis of the legal aspects of agricultural property in irak has revealed that agricultural property has always been of a public type ever since the first islamic era (622-661). However, the numerous political regimes and the promulgation of various sets of laws concerning this problem of agricultural property have forther increased the complexity of the question and resulted in the concentration of agricultural property in the hands of feudal landlords estate owvers. That situation has had as a consequence the exploitation of the tenants and deterioration of living conditions in rural areas. This is the reason why the promulgation of a new agrarian legislation had become necessary in order to achieve important changes in the type of property, production relations and an increase in socio-economic conditions. Great changes have in fact taken place in iraki society despite the fact that, as for as iraki agricultural is concerned, the initial, especialy in agricultural output, have not fulfilled
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Fiette, Baptiste. "Les archives de Shamash-hazir : exercice du pouvoir et administration de la terre dans la province de Larsa sous Hammurabi de Babylone (1792-1750 av. J. -C. )." Paris, EPHE, 2014. http://www.theses.fr/2014EPHE4014.

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Abstract:
Šamaš-hazir est le gestionnaire du domaine royal de Larsa de Hammurabi de Babylone, suite à la conquête du royaume de Larsa, dans le Sud mésopotamien, en 1763. Ses archives, comptant 313 tablettes (dont un tiers jusqu’alors inédites), découvertes par des fouilleurs clandestins et dispersées dans plusieurs collections, comportent des lettres écrites par le roi, ses ministres, ou des membres de sa famille ainsi que des documents juridiques et comptables. Elles nous renseignent à la fois sur ses activités professionnelles et privées. La question de la manifestation du pouvoir babylonien dans un pays conquis constitue la problématique de la thèse. La première partie porte sur la nouvelle administration mise en place par Hammurabi dans la province de Larsa. Des gouverneurs locaux, jusqu’alors méconnus, sont identifiés grâce aux archives de Šamaš-hazir associées à des textes contemporains. Les fonctions de chaque catégorie de dignitaires sont mises en évidence. La deuxième partie traite de la gestion de la terre dans le domaine royal : les champs sont soit concédés en tenure à des serviteurs royaux de tout métier, soit réservés au Palais qui en perçoit les récoltes. L’accent est mis sur les fonctions de Šamaš-hazir (arpentage, entretien du système hydraulique, règlement de litiges) et sur les documents qu’il rédige, consulte, archive ou expédie dans la capitale. Enfin, la troisième partie est consacrée à ses archives privées : Šamaš-hazir s’est bâti un vaste domaine dans les environs de Larsa, son épouse Zinû l’assiste dans sa gestion économique. Son exemple illustre le cas d’un dignitaire babylonien occupant pour son compte un espace dans un territoire conquis<br>Šamaš-hazir is the manager of the royal estate of Larsa under Hammurabi of Babylon, after the conquest of the Larsa kingdom, in the south of Mesopotamia, in 1763. His archives, counting 313 tablets (one third of them until then unpublished), discovered by illegal diggers and scaterred into several collections, contain some letters written by the king and his ministers, or by the members of the family of Šamaš-hazir, and some legal and accounting documents. They inform us about his professional and private activities. The question of the practice of the babylonian power in a conquered land is on the heart of this dissertation. The first part concerns the new administration established by Hammurabi in the province of Larsa. Some local governors, until then unrecognized, are identified thanks to the archives of Šamaš-hazir associated with other contemporary texts. The duties of each category of dignitaries are highlighted. The second part deals with the management of the land in the royal estate : in the one hand, the fields are granted as holding to royal servants of all professions ; in the other hand, they are reserved to the Crown, collecting the crops. We stress the roles of Šamaš-hazir (land survey, maintenance of irrigation, solving of disputes) and the documents he has to write, consult, archive and send to the capital city. At last, the third part is devoted to his private archives : Šamaš-hazir builds up his own important estate around Larsa, his wife Zinû assists him in the economic management. His example illustrates a case of a babylonian dignitary occupying a piece of a conquered territory for his own business
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Caiserman, Arnaud. "Adapter les stratégies agricoles aux évolutions socio-économiques et climatiques en milieu méditerranéen : comparaison de l'usage de l'eau et des choix de plantes des agriculteurs dans la plaine de la Békaa (Liban) et de Marvdasht (Iran)." Thesis, Lyon, 2020. http://www.theses.fr/2020LYSE3009.

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Abstract:
D’après la carte des climats de Köppen, le climat méditerranéen semi-aride est présent dans plusieurs pays du Moyen-Orient, dont le Liban et l’Iran. Dans la perspective d’une régionalisation de la compréhension du défi de l'eau, deux plaines agricoles aux caractéristiques climatiques similaires ont été retenues comme zones d’étude : la plaine de la Békaa au Liban et la plaine de Marvdahst en Iran. La plaine de Marvdasht est légèrement plus aride. Avec le changement climatique, la Békaa ressemblera avant 2100 à la plaine de Marvdasht d’aujourd’hui. Il s’agit donc de connaitre les pratiques agricoles dans la plaine de Marvdasht pour imaginer ce à quoi ressemblera l’agriculture de la Békaa à l’avenir. Les agriculteurs doivent adapter leurs stratégies autant à la variabilité interannuelle des précipitations et aux sècheresses qu’aux incertitudes économiques (variabilité des prix de vente). Malgré des différences (géo)politiques certaines, les agriculteurs de la Békaa et de Marvdasht choisissent des plantes qui ont des besoins en eau trop importants par rapport à la ressource en eau renouvelable, mais qu’ils peuvent vendre au prix fort sur le marché. En définitive, les bilans hydriques des années étudiées sont négatifs : à Marvdasht les agriculteurs ont pompé 0,25 km3 d’eau souterraine pour satisfaire les besoins totaux en irrigation mais la recharge des nappes n’a été que de 0,09 km3 cette année-là. Dans la Békaa, cet équilibre est aussi négatif, mais dans des proportions moins importantes : 0,15 km3 ont été pompés pour une recharge de 0,1 km3. Les besoins en irrigation sont donc supérieurs à l’eau renouvelable. Les agriculteurs ont pris le parti de privilégier l’adaptation au marché plutôt qu’à la gestion durable des ressources. Les raisons des choix de cultures ont été analysées de près à travers des enquêtes sur le terrain mais aussi certaines méthodes de télédétection pour établir des cartes de cultures. Les besoins en irrigation des plantes sont aussi estimés par télédétection car ils permettent de déterminer si les agriculteurs favorisent ou non des stratégies d’adaptation au changement climatique avec des choix de cultures pertinents. Ce déséquilibre provient du productivisme adopté dans les années 50 mais aussi d’un objectif politique beaucoup plus ambitieux, l’autosuffisance alimentaire, surtout en Iran. Cela provoque une surexploitation des eaux souterraines pour l’irrigation et ainsi un rabattement des nappes de plusieurs dizaines de mètres depuis les années 80. Des alternatives consistent à cultiver des plantes à forte valeur ajoutée et aux besoins en eau modestes : le safran, le colza, le quinoa et le cannabis (au Liban). Nous avons mis en valeur ces cultures alternatives car elles permettraient de réaliser l’économie de millions de m3 chaque année. Encore peu cultivées, ces plantes ont besoin de marchés incitatifs pour susciter l’intérêt des acteurs de l’agriculture. Cette partie opérationnelle analyse les raisons de ce succès mitigé en vue de trouver des marchés locaux incitatifs qui seraient au service d’une politique agricole durable plus efficace que les mesures restrictives sur la gestion de l’eau (souvent contournées par les agriculteurs)<br>According to Köppen’s climate map, the semi-arid Mediterranean climate covers several countries in this region, including Lebanon and Iran. In order to regionalize the understanding of the water challenge of this region, two agricultural plains with similar characteristics were selected as study areas: the Bekaa plain in Lebanon and the Marvdahst plain in Iran. The Marvdasht plain is slightly drier and through climate change, the Bekaa plain will look like the present climate conditions of Marvdasht before 2100. It is therefore necessary to grasp the agricultural practices in the Marvdasht plain in order to imagine how Bekaa agriculture will look like in the future. Farmers must adapt their strategies to the local climate that is characterized by strong uncertainties (interannual variability of rainfall or frequent droughts) but also to economic uncertainties (prices’ variability). Despite (geo)political differences, some farmers in the Bekaa and Marvdasht have chosen strong water demanding crops, compared to the local renewable water resources. However, these crops are profitable on the market. In total, the water balances for the years under consideration are negative: in Marvdasht, farmers pumped 0,25 km3 of groundwater to meet the total irrigation needs, but the groundwater recharge was only 0,09 km3 in that year. In the Bekaa, this balance is also negative, but to a lesser extent: 0,15 km3 were pumped for a recharge of 0,1 km3. In both cases, irrigation needs are therefore higher than renewable water. They have therefore promoted market adaptation rather than sustainable resource management. Thus, the reasons for crop choices were closely analysed through field surveys and certain remote sensing methods to generate crop maps. The net irrigation requirements of crops are also estimated through remote sensing. Indeed, water needs determine whether or not farmers promote climate change adaptation strategies with relevant crop choices. This regional imbalance at the expense of resources stems from the productivism in the early 1950s. This paradigm is rooted on farm’s profitability and a more ambitious political objective, food self-sufficiency, especially in Iran. This causes an overexploitation of groundwater for irrigation and thus a lowering of groundwater by several tens of meters since the 1980s. Some alternatives consist of growing plants with high added value and modest water requirements: saffron, canola, quinoa and cannabis (in Lebanon). We have highlighted these alternative crops since their cultivation on large areas could save millions of water cubic meters each year. Still not widely cultivated, these plants need incentive markets to attract the interest of agricultural stakeholders. This operational part thus analyses the reasons for this lukewarm success in order to find incentive markets. Such local markets would strengthen a more sustainable agricultural policy than restrictive measures on water management that farmers always manage to circumvent
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Dadsetan, Mohammad Mehdi. "L'autoritarisme du pouvoir politique et le "sous-développement" économique en Iran." Lille 1, 2003. https://pepite-depot.univ-lille.fr/LIBRE/Th_Num/2003/50377-2003-11-12.pdf.

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Abstract:
L'échec des projets dits du développement depuis la deuxième guerre mondiale, considérés dans toutes les instances internationales comme l'issue indispensable aux problèmes des pays sous-développés, suscite des réflexions. Notre thèse insiste sur le point commun de tous ces projets à savoir la nature autoritaire de leur méthode d'application et l'absence d'éthique. La caractéristique majeure de ces projets selon Amartya Sen est qu'ils s'intéressaient avant tout "aux questions logistiques plutôt qu'aux fins ultimes ou à la recherche du "bien de l'homme". Partant de ce constat et en bénéficiant du recul historique sur l'évolution des théories économiques du développement, nous avons formulé notre hypothèse selon laquelle, le "facteur étatique" ou autrement dit les raisons socio-politiques constituent la cause principale du "sous-développement".
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Selvik, Kjetil. "Théocratie et capitalisme : les entrepreneurs industriels de la République islamique d'Iran." Paris, Institut d'études politiques, 2004. http://www.theses.fr/2004IEPP0017.

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Abstract:
A travers l'étude des entrepreneurs industriels, la thèse a pour objet l'analyse des structures économiques et politiques de la République islamique d'Iran. Elle aspire d'une part à éclaircir leur fonctionnement interne et, d'autre part, à entamer un débat sur la nature de leur évolution. L'enjeu fondamental est la capacité des pays du Moyen-Orient à entrer dans une "civilisation capitaliste" et à s'inscrire dans un processus de "démocratisation". La République islamique pose ce problème d'une manière d'autant plus intéressante qu'elle a été fondée sur une révolution à l'idéologie anti-capitaliste qui, depuis 1989, traverse une période de "réforme". Paradoxalement pour un pays où les premières expériences industrielles remontent au 19e siècle, la formation d'une bourgeoisie industrielle est toujours dans sa phase initiale. Elle a été interrompue par les bouleversements de la révolution islamique et se reconstruit désormais sur la base de la matrice révolutionnaire. La thèse retrace les origines sociales de la génération d'entrepreneurs qui a vu le jour sous la République islamique, et analyse les conditions économiques et politiques qui sous-tendent leur avènement. Les entrepreneurs sont comparés à des idéales-types pour évaluer leur apport au changement. Théocratie et capitalisme utilise l'exemple des entrepreneurs pour illustrer la transformation de la République islamique d'un régime populiste à l'idéologie anti-capitaliste au Thermidor du "pragmatisme conservateur". La démonstration fondamentale s'avère que les entrepreneurs sont porteurs de rationalisation (dans le sens entendu par M. Weber), sans pour autant devenir une force pour la démocratisation.
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Atyabi, Behzad. "Patrimoine mondial de l'UNESCO en Iran : le poids du contexte politique, social et économique." Thesis, Montpellier 3, 2018. http://www.theses.fr/2018MON30011.

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Abstract:
Résumé de la thèse Il semble qu’ujourd’hui, il soit indispensable d’illustrer dans quel état se trouvent-ils les biens culturels sauvegardés malgré huit ans de guerre Iran - Irak, et tout autant des exactions des extrémistes au début de la révolution islamique en 1979. Le patrimoine culturel iranien qui souffre d’une perte d’identité accrue aux yeux des autorités, évolue sous les effets d’une politique largement dominée par la vision extrémiste religieuse d'une part et une série de problèmes organisationnels et administratifs d'autre part. L’idée que l’humanité puisse avoir un patrimoine commun pose un grand problème qu’illustrent les débats actuels dans cette société autour de la notion de «patrimoine mondial» prônée par l’UUNESCO. L'Iran à travers son histoire récente, a connu des traumatismes forts, qui ont des conséquences directes sur la perception du patrimoine culturel. En dépit de la reconnaissance dont bénéficie l’Iran, de la part de l'UNESCO, en matière de préservation de son patrimoine culturel mondial, ce pays connaît toujours une détérioration de son héritage ancestral, à cause de la conjugaison de nombreux facteurs sociopolitiques et humains. Ce travail s’inscrit dans les champs de la géographie sociale et culturelle et de l’aménagement du territoire. Il a pour objectif de mettre en valeur les nombreux avantages que le classement au patrimoine mondial pourraient apporter aux citoyens des territoires dotés des ressources patrimoniales très riches comme l’Iran. Il aborde aussi les obstacles rencontrés pour l’adaptation et la mise en œuvre des stratégies de patrimonialisation et de valorisation patrimoniales recommandées par les organisations et les ONG internationaux dans ce pays. Aujourd’hui, après trente huit ans de la révolution islamique la croissance des conflits autour des espaces patrimoniaux est toujours présente sur ce territoire. Ce sujet se veut à la fois un essai de diagnostic du conflit d'une part entre l’Etat et la revendication de la société iranienne au terme du son patrimoine national voire mondial qui n’a cessé de s’amplifier, et d'autre part entre les acteurs publics et privés autour du patrimoine mondial aux trois échelles internationale, nationale et locale. Nous essayons aussi d'identifier les défis auxquels sont confrontés les acteurs internationaux et locaux pour leur intervention sur ce territoire. Partant d’une analyse à la fois historique et sociopolitique, cette étude traite des usages sociaux du patrimoine culturel dans leurs dimensions politiques et économiques<br>Abstract It seems that nowadays, it is essential to demonstrate what is the condition of iranian cultural heritage which are saved during the eight-year Iran – Iraq war and also by the madness of the extremists at the beginning of the Islamic Revolution in 1979. The iranien cultural heritage that suffering of loss of increased identity in the eyes of the authorities, on the one hand is evolving under the influence of political vision dominated by religious extremist and a series of organizational et administrative problems on the other hand. The idea that humanity can have a common heritage poses the huge problem that illustrated by the current debates in this society around the notion of "world heritage" promoted by the UUNESCO. Trough its recent history, Iran has experienced the strong traumatism which have direct consequences on the perception of its cultural heritage. Despite the recognition which Iran benefits from the UNESCO, in preserving its world cultural heritage, this country continues to experience the deterioration of its ancient cultural heritage due to the numerous combinations of socio-political and human factors. This work is a study in social and cultural geography and spatial planning. It will aim to showcase the many benefits that the World Heritage designation could bring to the citizens of a territory with the very rich heritage resources such as Iran. It also covers the obstacles encountered for adaptation and the implementation of the patrimonialization strategies and heritage promotion recommended by international organizations and NGOs in this country. Today, after thirty six years of the Islamic revolution, the growth of conflicts around the heritage sites and areas is always present on the territory. This topic seeks simultaneously, a trial diagnosis of conflict, firstly, between the Government and the claim of Iranian society for its national and global heritage that it is growing expeditiously and secondly between the public and private stakeholders around the World Heritage in three international, national and local levels. We also try to identify the challenges facing the international and local actors for their intervention in this territory. Starting from an analysis both historical and sociopolitical, this study will look the social use of cultural heritage in their political and economic dimensions
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Divsalar, Mohamed Reza. "Industries d'amont et développement de l'agriculture dans le Tiers-monde : le cas iranien." Toulouse 1, 1986. http://www.theses.fr/1986TOU10030.

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Abstract:
Dans ce travail sont d'abord envisagés d'une manière générale le rôle de l'agriculture dans la croissance économique et les différentes politiques susceptibles de conduire à l'auto-suffisance alimentaire. Il est montré que la plupart des pays en développement ont choisi la voie de l'industrialisation de l'agriculture c'est-à-dire la recherche d'une productivité plus élevée par l'utilisation massive d'intrants achetés le plus souvent à l'agro-industrie des pays développés. Cette politique n'a pas, le plus souvent, amené les résultats escomptés et s'est traduite par un éclatement du tissu rural et une dépendance accrue vis-a-vis de l'exterieur. Le cas iranien, qui est ensuite envisagé, ne dépend pas de ce schéma général. Le pays, autrefois excédentaire en produits alimentaires, est aujourd'hui déficitaire. La politique agricole, peu adaptée aux structures sociales et économiques du pays, est largement responsable de la dégradation de la situation. Pour atteindre l'objectif d'auto-suffisance énoncé dans le plan il est nécessaire d'intensifier la production agricole. Mais il faut le faire en utilisant au mieux les ressources nationales, main d'oeuvre nombreuse, terres en friches, et en promouvant un secteur de petites entreprises susceptible de fournir les biens de consommation intermédiaire et les biens d'équipement adaptés aux besoins paysans<br>In this work we first consider the part of agriculture in the economic growth and the different policies liable to lead to food self-sufficiency. We show that most developing countries have chosen the way to agricultural industrialization, that is to say the search for a higher productivity by the largescale utilization of agricultural technology usually bought to the agro-industries of the developed countries. This policy has not often brought about the anticipated results and has meant a split-up of the rural structure and an increased dependency towards foreign countries. The iranian case which is then considered is not subordinate to this general scheme. The country which used to show a surplus in food products is now in the red. The agricultural policy not very adapted to the social and economical structure of the country is widely responsible for the deterioration of the situation. In order to reache the aim of self sufficiency expressed in the plan, the agricultural production must be increased. But it must be done by using as well as can be the national resources, a large labour, the waste lands and by encouraging a sector of small-scale enterprises liable to provide intermediary consumer goods and durable goods adapted to the rural needs
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Moshiri, Khosro. "Les sociétés pétrolières britanniques et américaines en Iran (1950-1980) : étude; historique, politique, économique, idéologique." Paris 7, 1988. http://www.theses.fr/1988PA070135.

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Michaïlof, Serge. Les apprentis sorciers du développement. 2nd ed. Economica, 1987.

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Fulton, Murray E. La politique agricole canadienne et les Prairies. Ministre des approvisionnements et services Canada, 1989.

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Boussard, Jean-Marc. Libéraliser l'agriculture mondiale?: Théories, modèles et réalités. CIRAD, 2005.

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Noël, Gilbert. Le Conseil de l'Europe et l'agriculture: Idéalisme politique européen et réalisme économique national (1949-1957). Lang, 1999.

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Canada. Agriculture et agroalimentaire Canada. Putting Canada first: An architecture for agricultural policy in the 21st century = Le Canada en tête : un cadre pour la politique agricole au XXIe siécle. Agriculture et agro-alimentaire Canada, 2002.

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Hartley, Furtan W., and Baylis Katherine, eds. Agricultural policy, agribusiness, and rent-seeking behaviour. University of Toronto Press, 2002.

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Michael, Tracy. L' état et l'agriculture en Europe occidentale: Crises et réponses au cours d'un siècle. Economica, 1986.

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8

Long, Robert Emmet. The Farm crisis. H.W. Wilson, 1987.

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Indépendance politique et libération économique: Un quart de siècle du développement de l'Algérie, 1962-1985. Entreprise algérienne de presse, 1986.

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10

Canada. Parliament. House of Commons. Standing Committee on Agriculture and Agri-Food. Fact-finding mission on Canada's new agriculture and agri-food policy: Report of the Standing Committee on Agriculture and Agri-Food. Standing Committee on Agriculture and Agri-Food, 2007.

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