Academic literature on the topic 'Aide sociale – Brésil – Brésil (nord-est)'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the lists of relevant articles, books, theses, conference reports, and other scholarly sources on the topic 'Aide sociale – Brésil – Brésil (nord-est).'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Journal articles on the topic "Aide sociale – Brésil – Brésil (nord-est)"

1

Fréchette, Lucie. "Pédagogie d’action sociale et organisation communautaire chez les prostituées du Nord-Est du Brésil." Nouvelles pratiques sociales 4, no. 1 (1991): 167. http://dx.doi.org/10.7202/301126ar.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Morère, Lucie, Damiana Campos, and Doralice Pereira. "Scène de conflits entre exploration, préservation et patrimonialisation de la nature:le cas de Chapada Gaúcha (Minas Gerais/Brésil)." Risco Revista de Pesquisa em Arquitetura e Urbanismo (Online) 18, no. 2 (September 1, 2020): 50–64. http://dx.doi.org/10.11606/issn.1984-4506.v18i2p50-64.

Full text
Abstract:
Chapada Gaúcha est une petite ville rurale localisée dans le nord du Minas Gerais (Brésil). Elle est la scène de confrontations de représentations complètement opposées de la nature. Le município (commune) accueille à la fois le siège des grandes coopératives agricoles exportatrices de monocultures (soja, graines de graminées, bétail) ; le siège du Parc National Grande Sertão-Veredas ; mais il s’agit aussi d’un territoire moteur de la Mosaïque d’aires protégées Sertão Veredas-Peruaçu. Cette situation est créatrice de contradictions à l’échelle de la ville et de conflits à l’échelle du município. Cette Mosaïque ouvre des espaces de dialogue et articule des activités de développement telles que l’extractivisme et le tourisme communautaire, mais cela ne permet pas complètement d’éliminer les usages prédateurs de l’environnement et les inégalités sociale.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Razky, Abdelhak. "Pour une approche géo-sociolinguistique de la variation phonétique." Lenguaje 38, no. 2 (December 30, 2010): 313–30. http://dx.doi.org/10.25100/lenguaje.v38i2.4918.

Full text
Abstract:
Cet article analyse la variation de la variable <s> postvocalique dans le nord de l’état du Pará-Brésil. Les résultats présentés ici montrent que l’état du Pará, même s ́il indique une tendance à palataliser le /s/, en particulier dans les régions du nord-ouest, nord et nord-est, certaines régions de l’état du nord-est comme Bragança-PA, favorisent les variantes alvéolaires ([s] e [z]), en tenant compte des fréquences absolues, et un équilibre entre les alvéolaires et les palatales ([ʃ] e [ʒ]), si on prend en compte une analyse statistique des règles variables par groupe de facteurs. Aussi, ce travail propose de réexaminer l’objet de la langue en fonction de son caractère à la fois spatial et social. Nous pensons aujourd’hui qu’à travers des résultats remarquables de la géographie linguistique multidimensionnelle, on peut élargir le champ d ́investigation de certains travaux sociolinguistiques lorsqu’ils se consacrent à une seule zone géographique. Dans le même temps, nous devons être en mesure de limiter la notion d ́isoglosse de la géolinguistique traditionnelle (géolinguistique unidimensionnelle) car elle est fondée sur des méthodes qui prennent en compte seulement une ou deux personnes par localité, donc ne permettant pas l’observation des changements sociaux. Cet article est le résultat de l’application expérimentale de la méthodologie adoptée dans le cadre du projet Atlas Geo-sociolinguistique du Pará (ALiPA), qui vise à rendre compte de la variation dans sa dimension géographique et sociale, d’où le terme géo-sociolinguistique.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

David, Gilbert. "Évolutions technologique et sociale de la pêche artisanale sur le littoral de l'état de la Paraiba (nord-est du Brésil)." Norois 133, no. 1 (1987): 317–30. http://dx.doi.org/10.3406/noroi.1987.7430.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Pinto, Rogério M., Clecy N. T. Schmidt, Paulo S. O. Rodriguez, and Renata Solano. "Using principles of community participatory research." International Social Work 50, no. 1 (January 2007): 53–65. http://dx.doi.org/10.1177/0020872807071482.

Full text
Abstract:
English This article presents a five-step model for establishing participatory research reflecting the principles of collaboration between researchers and community partners. Theoretical discussion is illustrated from experience gained in the preliminary phases of an international research project on HIV/AIDS work in Brazil. The congruence with social work values is noted. French Cet article présente un modèle en cinque étapes d'établissement d'une recherche participative. Ce modèle reflète des principes de collaboration entre chercheurs et partenaires communautaires. L'expérience de la phase préparatoire d'un projet de recherche internationale en lien avec le travail se le VIH/SIDA au Brésil en illustre les fondements théoriques. La congruence avec le travail social est notée. Spanish Se presenta un modelo de cinco fases para establecer investigación participativa, modelo que refleja los principios de colaboración entre los investigardores y los miembros de la comunidad. La teoría se ilustra con la experiencia derivada de las fases preparatorias de un proyecto de investigación internacional sobre el VIH/SIDA en el Brasil. Se destaca la congruencia de tal proyecto con los valores éticos del trabajo social.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Montero, Paula. "Salesian Ethnographies in Brazil and the Work of Cultural Mediation." Social Sciences and Missions 22, no. 1 (2009): 9–27. http://dx.doi.org/10.1163/187489409x434054.

Full text
Abstract:
AbstractInspired by the analysis of James Clifford (1988) concerning the construction of ethnographic authority, this article aims to examine the Salesian narrative about Bororo, Xavante and Tucano groups in central and North Brazil and understand its modes of representation. The general hypothesis underlying this approach may be formulated as follows: Salesian narrative, although motivated by its religious code, is not a mere product of the imposition of an external and European point of view. Its ultimate function – as is actually the function of every ethnography – is to define the terms on which the native is to be described as the Other of the society that observes him. There is, thus, a joint effort of cultural objectification in which the very religious code itself helps build the terms of indigenous difference while producing its mediation, that is, the material and symbolic transfers that make it possible to express that difference and allow it to be included in the way readers think and understand the world. This essay will, therefore, analyze the place of indigenous and missionary experience in making differences explicit and articulating them; how the Salesian ethnographic effort builds conventional contexts of mediation; and, finally, the stylistic and thematic resources by means of which this type of textuality makes indigenous voices present, silent, or explicit. Thus, it is the author's intention to decode the cognitive system that relates this ethnographic view to things and to the world. En référence à l'analyse de la construction de l'autorité ethnographique proposée par James Clifford (1988), cet article se penche, d'une part, sur les récits produits par des missionnaires salésiens à propos des groupes Bororo, Xavante and Tucano dans le centre et nord du Brésil et, d'autre part, sur ses modes de représentation. L'hypothèse générale qui sous-tend cette approche peut-être formulée comme suit : la narration salésienne, quoique motivée par des codes religieux, n'est pas seulement le produit de l'imposition d'un point de vue extérieur et européen. Sa fonction ultime, comme celle de tout travail ethnographique, est de définir les termes dans lesquels l'indigène sera décrit comme l'Autre de la société qui l'observe. Il y a ainsi un effort conjoint d'objectivation dans lequel le code religieux lui-même aide à construire les termes de la différence indigène en même temps qu'il produit de la médiation, à savoir le matériau et les transferts symboliques qui permettent l'expression de la différence et l'inclusion de cette dernière dans la manière dont les lecteurs lisent et comprennent le monde. L'article analyse donc la place de l'expérience indigène et missionnaire dans le processus qui rend les différences explicites et les articule ; il montre également comment l'effort ethnographique salésien construit des contextes conventionnels de médiation, et comment les ressources stylistiques et thématiques de ce type de textualité rendent les voix indigènes présentes, silencieuses ou explicites. L'intention est de décoder par ce biais le système cognitif qui relie cette approche ethnographique aux choses et au monde.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Jesus, Michele da Cruz de, Lucas Facco Silva, Amanda Alves Fecury, Euzébio de Oliveira, Carla Viana Dendasck, and Cláudio Alberto Gellis de Mattos Dias. "Cas confirmés de tuberculose au Brésil, dans la région Nord, dans l’État d’Amapá et dans la municipalité de Macapá, entre 2013 et 2017." Revista Científica Multidisciplinar Núcleo do Conhecimento, May 6, 2020, 144–54. http://dx.doi.org/10.32749/nucleodoconhecimento.com.br/sante/tuberculose-au-bresil.

Full text
Abstract:
La tuberculose (TB) est une maladie infectieuse causée par des bactéries pathogènes. Le bacille se transmet principalement par le mécanisme de la toux, en plus des éternuements et de la parole, qui sont responsables de la libération de gouttelettes de salive. Au Brésil, 69569 nouveaux cas de tuberculose ont été confirmés en 2017. Dans l’État brésilien d’Amapá, toujours en 2017, 237 nouveaux cas de tuberculose ont été signalés. L’objectif de ce travail est de comparer le pourcentage de cas confirmés de tuberculose au Brésil, dans la région Nord, dans l’État d’Amapá et dans la municipalité de Macapá, entre les années 2013 et 2017. Les données ont été collectées sur le site Internet de DATASUS. Les co-infections ainsi que l’alcoolisme, la consommation de drogues, les agglomérations urbaines et l’état nutritionnel de l’individu peuvent également représenter des facteurs d’augmentation des cas de tuberculose. La vulnérabilité sociale et la faiblesse des soins de santé primaires favorisent également une augmentation de ces chiffres. Disposer d’un centre de référence des maladies tropicales (CRDT), qui comprend également le centre de dépistage et de conseil (CTA) et l’assistance thérapeutique à domicile (ADT), aide à détecter les cas, à rationaliser et à contrôler le traitement des patients. Les hommes en âge de travailler sont plus touchés en raison de leur interaction sociale nécessaire au travail.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Prost, Catherine. "Ecodesenvolvimento da pesca artesanal em região costeira – estudos de caso no Norte e Nordeste do Brasil." GeoTextos 3 (September 2, 2008). http://dx.doi.org/10.9771/1984-5537geo.v3i0.3049.

Full text
Abstract:
A pesca artesanal detém no Brasil um considerável peso econômico e social, especialmente nos Estados do Norte e Nordeste. Propõe-se aqui uma análise em escala local para iniciar uma reflexão sobre o desenvolvimento da pesca artesanal. O desenvolvimento local é entendido e defendido aqui como solidário ou alternativo ou ainda como ecodesenvolvimento. A escala local se justifica uma vez que é no lugar onde vão se imprimir as ações dos diversos atores e onde se forma o lócus da solidariedade orgânica. No Pará e na Baía do Iguape (BA), existem reservas extrativistas (resex) marinhas, principalmente em áreas de manguezais, embora também abarquem ecossistemas de florestas de terra firme, várzeas, rios, estuários e zona marítima costeira. Nas resex, os pescadores artesanais exercem uma atividade muito influenciada pelas vicissitudes do tempo, embora o sistema de pesca (embarcação, apetrechos, tipo de captura) possa amenizar um pouco os impactos em função do nível de tecnologia. Mais do que o nível de tecnologia empregado, o nível sócio-econômico dos pescadores é condicionado pela divisão do trabalho e pelo grau de organização social. No Pará, as resex já possuem associação de usuários além de conselhos fiscal e deliberativo, o que demonstra um processo muito dinâmico de construção social. A análise comparativa empreendida aqui mostra que sem um tecido social coeso e sem apoio governamental seguro, o processo de construção social avança em marcha lenta, como ilustra o exemplo da resex Baía do Iguape, na Bahia. No Pará, ainda restam muitos desafios a superar em busca de soluções economicamente mais rentáveis. Pode-se dizer que o principal benefício até hoje alcançado pelas comunidades extrativistas é o aumento de seu poder de embate político. Résumé ÉCODÉVELOPPEMENT DE LA PÊCHE ARTISANALE EN RÉGION CÔTIÈRE - ÉTUDES DE CAS DANS LE NORD ET NORD-EST DU BRÉSIL La pêche artisanale détient au Brésil un considérable poids économique et social, spécialement parmi les Etats du Nord et Nord-Est. L’article propose une analyse à l’échelle locale pour initier une réflexion sur le développement de la pêche artisanale. Le développement local est entendu et défendu ici comme solidaire ou alternatif, ou encore comme écodéveloppement. L’échelle locale se justifie car c’est au niveau du lieu que s’impriment les actions des divers acteurs et où se forme le locus de la solidarité organique. Dans le Pará et dans la Baie d’Iguape (Bahia), il existe des réserves extrativistas (resex) marines, principalement en aire de mangrove, bien qu’elles abritent aussi des écosystèmes de forêt de terre ferme, forêt inondée d’eau douce, fleuve, estuaire et zone maritime côtière. Dans les resex, les pêcheurs artisanaux exercent une activité très influencée par les aléas climatiques, même si le système de pêche (embarcation-instrumentstype de capture) peut amoindrir un peu les impacts en fonction du niveau de technologie. Mais, plus que le niveau technologique employé, le niveau socio- économique des pêcheurs est conditionné par la division du travail et par le degré d’organisation sociale. Dans le Pará, les resex possèdent déjà chacune une association d’usagers, outre les conseils, délibératifs et fiscaux, ce qui démontre un processus très dynamique de construction sociale. L’analyse comparative entreprise ici montre que sans un tissu social cohérent et sans appui gouvernemental de confiance, le processus de construction social avance à pas lents, comme l’illustre l’exemple de la resex Baie d’Iguape, dans l’Etat de Bahia. Dans le Pará, il reste encore beaucoup de défis à relever à la recherche de solutions économiquement plus rentables. On peut dire que le principal bénéfice obrtenu jusqu’à nos jours par les communautés extrativistes est l’augmentation de leur pouvoir de contestation politique.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

D'adesky, Jacques. "Subalternité." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.056.

Full text
Abstract:
Forgée au départ par Antonio Gramsci (Liguori 2016) la notion de « subalterne », définie comme relation de subordination, renvoie au départ de l’année 1988, aux subaltern studies qui proposent sous l’instigation de l’historien Ranajit Guha (1997) d’analyser la place et les groupes subalternes dans l’histoire moderne de l’Inde. Ces études accorderont une place importante à l’analyse des discours pour y appréhender les voix bâillonnées des individus appartenant aux groupes se situant à la base de la pyramide sociale, considérés comme les agents du changement social et politique. Elles développeront une critique de l’historiographie nationaliste et anti-coloniale dans le même temps qu’elles essaieront de restituer la capacité des « sans-voix » marginalisés comme les paysans pauvres, les femmes, les intouchables, et d'autres voix. De nos jours, les subaltern studies sont englobées par les théories postcoloniales qui émergent dans les années 1990 en Asie du Sud. Celles-ci questionnent la perspective du colonisateur sur les colonisés et accusent la pensée occidentale d’imposer, aux élites intellectuelles et aux classes populaires des pays du Sud, une conception éloignée des réalités locales. Cette hégémonie intellectuelle tend donc à limiter l’expression des subalternes et à en réduire la diversité issue d’un grand nombre de communautés locales, ce qui a des conséquences désastreuses sur la communication Nord-Sud. Les subaltern studies, portées à l’origine par des intellectuels d’Asie du Sud (Guha et Spivak 1988), se déploient notamment vers le Nord, nommément dans l’espace anglo-saxon, mais également dans les pays de l’Amérique latine. Dans ce dernier champ, elles ont contribué, entre autres, à mettre en exergue, les effets négatifs de la mondialisation. Les travaux critiques d’Edgardo Lander et d’Aníbal Quijano (2005) se concentrent sur l’analyse de la colonialité du pouvoir et du savoir, ainsi que sur la critique de l’eurocentrisme, compris comme une perspective binaire et dualiste de la connaissance qui est venue à s’imposer mondialement de manière hégémonique au fur et à mesure de l’expansion européenne sur la planète. Au Brésil, à travers le prisme de la critique postcoloniale, Claudia Miranda (2006), se penche, sur les discours des intellectuels afrodescendants, jugés en situation de subalternité, qui se mettront en évidence à l’occasion de la lutte pour la démocratisation et de la mise en œuvre des politiques publiques d’action positive en faveur de l’accès des Noirs à l’enseignement supérieur. La production d’études subalternes dans le monde francophone est, quant à elle, récente et moins abondante. Néanmoins, il faut mentionner l’existence dans ce champ de courants de pensée antérieurs qui participent bien avant les années 1980 à la critique de la situation des colonisés en Afrique et dans les départements d’outre-mer. Citons à ce titre, les critiques effectuées par les chantres de la négritude que sont Léopold Sédar Senghor (1964, 1977), Aimé Césaire (2004[2004]) ou encore Frantz Fanon (2001[1952]) même si celles-ci ne viennent pas à s’appuyer expressément sur la notion de « subalternité ». C’est dans cette large perspective que la « subalternité » découle de deux phénomènes historiques : la décolonisation et la mondialisation. Même s’ils ne sont pas concomitants, leurs effets politiques, économiques et sociaux impliquent différents groupes subalternes au Nord comme au Sud, notamment les réfugiés, les émigrés, les minorités ethniques ou sexuelles opprimées, voire les femmes soumises aux diktats de cultures machistes. Après avoir été adopté et enrichi par des penseurs du Sud, le terme est aujourd’hui devenu un concept adapté aux deux hémisphères. Outre la restriction au droit à la parole — donc au pouvoir d’énonciation —, ce qui rapproche les subalternes du Nord et du Sud, c’est leur bas niveau de revenu, qui les prive d’aisance matérielle; leur qualité de vie, leur bien-être et leurs libertés qui sont donc moindres que ceux des autres groupes nationaux. Ces restrictions les enferment dans la spirale décrite par Amartya Sen (2010) : la limitation de la liberté économique réduit les libertés sociales, ce qui entraîne une nouvelle perte de liberté économique. Ce cercle vicieux affaiblit les subalternes, les opprime et les maintient dans un silence qui réduit leur capacité d’action. La liberté de parole libère une énergie et une puissance singulières pour dénoncer et abolir les servitudes. Participer aux débats et aux décisions collectives suppose l’existence d’une reconnaissance mutuelle fondée sur la liberté d’expression et la perception d’une égale dignité. L’égalité de parole découle précisément de l’expérience de l’égale dignité, comme, par exemple, dans la reconnaissance d’une même qualité d’honneur chez les anciens Spartiates ou d’une même valeur chez les citoyens athéniens, et dans l’usage de la palabre chez les sages et chefs de villages africains. Pour les groups subalternes, la liberté de parole est donc une arme de libération contre les discours qui les ignorent et contre les pratiques et les dispositifs qui les réduisent au silence. Face à l’immédiatisme du journalisme et de l’économie, l’anthropologie a, sur ce thème, l’avantage du temps de la réflexion, de l’enquête approfondie et de la comparaison. L’étude ethnographique, la reconstruction des récits de vie et l’analyse de discours permettent une nouvelle approche des relations politiques, sociales et culturelles Nord-Sud. Habitués à la prise de distance face à leur propre culture, les anthropologues sont particulièrement bien outillés pour porter un regard neuf sur les pratiques de discrimination et d’exclusion et le sentiment d’abandon vécu par les groupes subalternes (difficultés de se faire entendre et voir leurs problèmes pris en charge par les pouvoirs publics) dans les pays du Nord comme du Sud. Rien d’extraordinaire donc à ce que les anthropologues, d’où qu’ils soient, viennent à s’emprunter concepts et arguments et à communiquer davantage.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Cortado, Thomas Jacques. "Maison." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.131.

Full text
Abstract:
Le champ sémantique de la maison imprègne nos perceptions individuelles et collectives du monde comme peu d’autres. Il suffit de songer à la distinction très marquée entre house et home en anglais, si difficile à retranscrire dans nos langues latines, ou encore aux usages politiques de l’expression « chez nous » en français. Ce champ renvoie à des lieux souvent riches d’affects, de mémoires et de désirs, qui nous définissent en propre et orientent nos perceptions du temps et de l’espace. Ils font d’ailleurs la matière des poètes, peintres et autres artistes. À cet égard, lorsque nous perdons notre maison, nous ne nous retrouvons pas seulement privés d’un bien utile et échangeable, d’un « logement », nous voyons aussi s’effacer une partie de nous-mêmes et le centre à partir duquel s’organise notre existence quotidienne. En dépit de sa densité, les anthropologues ont d’abord rabattu le thème de la maison sur ceux de la famille et de la culture matérielle. Pour Lewis H. Morgan, la forme de l’espace domestique ne fait qu’épouser un certain type d’organisation familiale; elle en est, pour ainsi dire, le révélateur (1877). À la « hutte » des « sauvages » correspond donc la famille consanguine, qui autorise le mariage entre cousins, alors qu’à la « maison commune » des « barbares » correspond la famille patriarcale, autoritaire et polygame. Les « maisons unifamiliales » de l’Occident contemporain renvoient à la famille nucléaire, fondement de la « civilisation ». Quant aux anthropologues davantage intéressés par l’architecture et les artefacts domestiques, leurs analyses consistent souvent à expliquer leur genèse en accord avec une vision évolutionniste du progrès technique ou par des facteurs géographiques. On aurait pu s’attendre à ce que l’invention de l’ethnographie par Bronislaw Malinowski ouvre de nouvelles perspectives. Avec elle, c’est en effet un certain rapport à la maison qui se met à définir le métier d’anthropologue, celui-là même qu’exemplifie la célèbre représentation de ce dernier sous sa tente, immortalisée dans la première planche photographique des Argonautes du Pacifique occidental. Pour autant, la maison reste un objet secondaire par rapport à l’organisation de la vie familiale, le vrai principe de la société. Elle est avant tout le lieu où le couple choisit de résider après le mariage et ce choix se plie à certaines « règles », dont on peut assez facilement faire l’inventaire, grâce aux liens de filiation entre les membres du couple et les autres résidents (Murdock 1949). On parlera, par exemple, de résidence « matrilocale » quand le couple emménage chez les parents de l’épouse, « patrilocale » dans le cas inverse. Quant aux sociétés occidentales, où le couple forme habituellement un nouveau ménage, on parlera de résidence « néolocale ». La critique de ces règles permet, dans les années 1950 et 1960, d’étendre la réflexion sur la maison. Face aux difficultés concrètes que pose leur identification, Ward Goodenough suggère d’abandonner les taxinomies qui « n’existent que dans la tête des anthropologues » et de « déterminer quels sont, de fait, les choix résidentiels que les membres de la société étudiée peuvent faire au sein de leur milieu socioculturel particulier » (1956 : 29). Autrement dit, plutôt que de partir d’un inventaire théorique, il faut commencer par l’étude des catégories natives impliquées dans les choix résidentiels. La seconde critique est de Meyer Fortes, qui formule le concept de « groupe domestique », « unité qui contrôle et assure l’entretien de la maison (householding and housekeeping unit), organisée de façon à offrir à ses membres les ressources matérielles et culturelles nécessaires à leur conservation et à leur éducation » (1962 : 8). Le groupe domestique, à l’instar des organismes vivants, connaît un « cycle de développement ». En Europe du sud, par exemple, les enfants quittent le domicile parental lorsqu’ils se marient, mais y reviennent en cas de rupture conjugale ou de chômage prolongé ; âgés, les parents souvent cherchent à habiter près de leurs enfants. En conséquence, « les modèles de résidence sont la cristallisation, à un moment donné, d’un processus de développement » (Fortes 1962 : 5), et non l’application statique de règles abstraites. La maison n’est donc pas seulement le lieu où réside la famille, elle est nécessaire à l’accomplissement de tâches indispensables à la reproduction physique et morale des individus, telles que manger, dormir ou assurer l’éducation des nouvelles générations (Bender 1967). Cette conception du groupe domestique rejoint celle qu’avait formulée Frédéric Le Play un siècle auparavant : pour l’ingénieur français, il fallait placer la maison au centre de l’organisation familiale, par la défense de l’autorité paternelle et la transmission de la propriété à un héritier unique, de façon à garantir la stabilité de l’ordre social (1864). Elle exerce de fait une influence considérable sur les historiens de la famille, en particulier ceux du Cambridge Group for the History of Population and Social Structure, dirigé par Peter Laslett (1972), et sur les anthropologues (Netting, Wilk & Arnould 1984), notamment les marxistes (Sahlins 1976). En Amérique latine, de nombreuses enquêtes menées dans les années 1960 et 1970 mettent en évidence l’importance des réseaux d’entraide, attirant ainsi l’attention sur le rôle essentiel du voisinage (Lewis 1959, Lomnitz 1975). La recherche féministe explore quant à elle le caractère genré de la répartition des tâches au sein du groupe domestique, que recoupe souvent la distinction entre le public et le privé : à la « maîtresse de maison » en charge des tâches ménagères s’oppose le « chef de famille » qui apporte le pain quotidien (Yanagisako 1979). Un tel découpage contribue à invisibiliser le travail féminin (di Leonardo 1987). On remarquera néanmoins que la théorie du groupe domestique pense la maison à partir de fonctions établies par avance : ce sont elles qui orientent l’intérêt des anthropologues, plus que la maison en elle-même. C’est à Claude Lévi-Strauss que l’on doit la tentative la plus systématique de penser la maison comme un principe producteur de la société (1984 ; 2004). Celui-ci prend pour point de départ l’organisation sociale de l’aristocratie kwakiutl (Amérique du Nord), telle qu’elle avait été étudiée par Franz Boas : parce qu’elle présentait des traits à la fois matrilinéaires et patrilinéaires, parce qu’elle ne respectait pas toujours le principe d’exogamie, celle-ci défiait les théories classiques de la parenté. Lévi-Strauss propose de résoudre le problème en substituant le groupe d’unifiliation, tenu pour être au fondement des sociétés dites traditionnelles, par celui de « maison », au sens où l’on parlait de « maison noble » au Moyen Âge. La maison désigne ainsi une « personne morale détentrice d’un domaine, qui se perpétue par transmission de son nom, de sa fortune et de ses titres en ligne réelle ou fictive » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Plus que les règles de parenté, ce sont les « rapports de pouvoir » entre ces « personnes morales » qui déterminent les formes du mariage et de la filiation : celles-ci peuvent donc varier en accord avec les équilibres politiques. Lévi-Strauss va ensuite généraliser son analyse à un vaste ensemble de sociétés apparemment cognatiques, qu’il baptise « sociétés à maison ». Celles-ci se situeraient dans une phase intermédiaire de l’évolution historique, « dans un état de la structure où les intérêts politiques et économiques tend[ent] à envahir le champ social » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Très discuté par les spécialistes des sociétés concernées, ce modèle a eu la grande vertu de libérer l’imagination des anthropologues. Critiquant son évolutionnisme sous-jacent, Janet Carsten et Stephen Hugh-Jones (1995) proposent toutefois d’approfondir la démarche de Lévi-Strauss, en considérant la maison comme un véritable « fait social total ». L’architecture, par exemple, ne relève pas que d’une anthropologie des techniques : celle de la maison kabyle, analysée par Pierre Bourdieu, met en évidence un « microcosme organisé selon les mêmes oppositions et mêmes homologies qui ordonnent tout l’univers » (1972 : 71), un parallélisme que l’on retrouve dans de nombreux autres contextes socioculturels (Hamberger 2010). Fondamentalement, la maison relève d’une anthropologie du corps. Dans son enquête sur la parenté en Malaisie, Carsten souligne le rôle joué par la cuisine ou le foyer, en permettant la circulation des substances qui assurent la production et la reproduction des corps (alimentation, lait maternel, sang) et leur mise en relation, ce que Carsten appelle la « relationalité » (relatedness) (1995). Fait dynamique plutôt que statique, la maison nous met directement au contact des processus qui forment et reforment nos relations et notre personne : son étude permet donc de dépasser la critique culturaliste des travaux sur la parenté; elle nous montre la parenté en train de se faire. Il convient aussi de ne pas réduire la maison à ses murs : celle-ci le plus souvent existe au sein d’un réseau. Les enquêtes menées par Émile Lebris et ses collègues sur l’organisation de l’espace dans les villes d’Afrique francophone proposent ainsi le concept de « système résidentiel » pour désigner « un ensemble articulé de lieux de résidences (unités d’habitation) des membres d’une famille étendue ou élargie » (Le Bris 1985 : 25). Ils distinguent notamment entre les systèmes « centripètes », « de concentration en un même lieu d’un segment de lignage, d’une famille élargie ou composée » et les systèmes « centrifuges », de « segmentation d’un groupe familial dont les fragments s’installent en plusieurs unités résidentielles plus ou moins proches les unes des autres, mais qui tissent entre elles des liens étroits » (Le Bris 1985 : 25). Examinant les projets et réseaux que mobilise la construction d’une maison dans les quartiers noirs de la Bahia au Brésil, les circulations quotidiennes de personnes et d’objets entre unités domestiques ainsi que les rituels et fêtes de famille, Louis Marcelin en déduit lui aussi que la maison « n’est pas une entité isolée, repliée sur elle-même. La maison n’existe que dans le contexte d’un réseau d’unités domestiques. Elle est pensée et vécue en interrelation avec d’autres maisons qui participent à sa construction – au sens symbolique et concret. Elle fait partie d’une configuration » (Marcelin 1999 : 37). À la différence de Lebris, toutefois, Marcelin part des expériences individuelles et des catégories socioculturelles propres à la société étudiée : une « maison », c’est avant tout ce que les personnes identifient comme tel, et qui ne correspond pas nécessairement à l’image idéale que l’on se fait de cette dernière en Occident. « La configuration de maisons rend compte d’un espace aux frontières paradoxalement floues (pour l'observateur) et nettes (pour les agents) dans lequel se déroule un processus perpétuel de création et de recréation de liens (réseaux) de coopération et d'échange entre des entités autonomes (les maisons) » (Marcelin 1996 : 133). La découverte de ces configurations a ouvert un champ de recherche actuellement des plus dynamiques, « la nouvelle anthropologie de la maison » (Cortado à paraître). Cette « nouvelle anthropologie » montre notamment que les configurations de maisons ne sont pas l’apanage des pauvres, puisqu’elles organisent aussi le quotidien des élites, que ce soit dans les quartiers bourgeois de Porto au Portugal (Pina-Cabral 2014) ou ceux de Santiago au Chili (Araos 2016) – elles ne sont donc pas réductibles à de simples « stratégies de survie ». Quoiqu’elles se construisent souvent à l’échelle d’une parcelle ou d’un quartier (Cortado 2019), ces configurations peuvent très bien se déployer à un niveau transnational, comme c’est le cas au sein de la diaspora haïtienne (Handerson à paraître) ou parmi les noirs marrons qui habitent à la frontière entre la Guyane et le Suriname (Léobal 2019). Ces configurations prennent toutefois des formes très différentes, en accord avec les règles de filiation, bien sûr (Pina-Cabral 2014), mais aussi les pratiques religieuses (Dalmaso 2018), le droit à la propriété (Márquez 2014) ou l’organisation politique locale – la fidélité au chef, par exemple, est au fondement de ce que David Webster appelle les « vicinalités » (vicinality), ces regroupements de maisons qu’il a pu observer chez les Chopes au sud du Mozambique (Webster 2009). Des configurations surgissent même en l’absence de liens familiaux, sur la base de l’entraide locale, par exemple (Motta 2013). Enfin, il convient de souligner que de telles configurations ne sont pas, loin de là, harmonieuses, mais qu’elles sont généralement traversées de conflits plus ou moins ouverts. Dans la Bahia, les configurations de maisons, dit Marcelin, mettent en jeu une « structure de tension entre hiérarchie et autonomie, entre collectivisme et individualisme » (Marcelin 1999 : 38). En tant que « fait social total », dynamique et relationnel, l’anthropologie de la maison ne saurait pourtant se restreindre à celle de l’organisation familiale. L’étude des matérialités domestiques (architecture, mobilier, décoration) nous permet par exemple d’accéder aux dimensions esthétiques, narratives et politiques de grands processus historiques, que ce soit la formation de la classe moyenne en Occident (Miller 2001) ou la consolidation des bidonvilles dans le Sud global (Cavalcanti 2012). Elle nous invite à penser différents degrés de la maison, de la tente dans les camps de réfugiés ou de travailleurs immigrés à la maison en dur (Abourahme 2014, Guedes 2017), en passant par la maison mobile (Leivestad 2018) : pas tout à fait des maisons, ces formes d’habitat n’en continuent pas moins de se définir par rapport à une certaine « idée de la maison » (Douglas 1991). La maison relève aussi d’une anthropologie de la politique. En effet, la maison est une construction idéologique, l’objet de discours politiquement orientés qui visent, par exemple, à assoir l’autorité du père sur la famille (Sabbean 1990) ou à « moraliser » les classes laborieuses (Rabinow 1995). Elle est également la cible et le socle des nombreuses technologiques politiques qui organisent notre quotidien : la « gouvernementalisation » des sociétés contemporaines se confond en partie avec la pénétration du foyer par les appareils de pouvoir (Foucault 2004); la « pacification » des populations indigènes passe bien souvent par leur sédentarisation (Comaroff & Comaroff 1992). Enfin, la maison relève d’une anthropologie de l’économie. La production domestique constitue bien sûr un objet de première importance, qui bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt. Florence Weber et Sybille Gollac parlent ainsi de « maisonnée » pour désigner les collectifs de travail domestique fondés sur l’attachement à une maison – par exemple, un groupe de frères et sœurs qui s’occupent ensemble d’un parent âgé ou qui œuvrent à la préservation de la maison familiale (Weber 2002, Gollac 2003). Dans la tradition du substantialisme, d’autres anthropologues partent aujourd’hui de la maison pour analyser notre rapport concret à l’économie, la circulation des flux monétaires, par exemple, et ainsi critiquer les représentations dominantes, notamment celles qui conçoivent l’économie comme un champ autonome et séparé (Gudeman et Riviera 1990; Motta 2013) – il ne faut pas oublier que le grec oikonomia désignait à l’origine le bon gouvernement de la maison, une conception qui aujourd’hui encore organise les pratiques quotidiennes (De l’Estoile 2014). Cycles de vie, organisation du travail domestique, formes de domination, identités de genre, solidarités locales, rituels et cosmovisions, techniques et production du corps, circulation des objets et des personnes, droits de propriété, appropriations de l’espace, perceptions du temps, idéologies, technologies politiques, flux monétaires… Le thème de la maison s’avère d’une formidable richesse empirique et théorique, et par-là même une porte d’entrée privilégiée à de nombreuses questions qui préoccupent l’anthropologie contemporaine.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles

Dissertations / Theses on the topic "Aide sociale – Brésil – Brésil (nord-est)"

1

Eiro, de Oliveira Flavio. "La régulation familialiste de la pauvreté : le cas du Programme Bolsa Família dans la région Nordeste du Brésil." Thesis, Paris, EHESS, 2017. http://www.theses.fr/2017EHES0025/document.

Full text
Abstract:
Cette thèse a pour objet la régulation de la pauvreté au Brésil dans le cadre du Programme « Bolsa Família », une politique sociale de transferts conditionnels de revenus qui cristallise de manière exemplaire le débat et l’expérience vécue de la pauvreté au Brésil. On y explique comment les mécanismes de régulation de la pauvreté interagissent avec les pratiques locales de citoyenneté. En effet, l’accès des pauvres aux droits sociaux et l’exercice de leurs droits politiques sont l’objet d’un processus de régulation par les valeurs familiales dans un contexte de fortes inégalités sociales. Au-delà du fait que l’aide sociale dépende de l’organisation familiale, la mise en œuvre du Programme « Bolsa Família » se fait selon des règles informelles, reflétant les représentations sociales dominantes de la pauvreté au Brésil. De plus, l’octroi des allocations sociales dépend en partie de rapports personnels entre les bénéficiaires et les élus et les candidats politiques. Ces relations varient selon un répertoire d’évaluation des candidats politiques par les bénéficiaires du programme. Ce travail s’appuie sur une étude de cas dans la région Nordeste du Brésil — dans une municipalité moyenne de l’État du Ceará. Une approche ethnographique a permis l’identification de la logique de fonctionnement d’une machine politico-électorale impliquant assistance sociale, élus, assistantes sociales et bénéficiaires. De façon plus générale, cette thèse étudie les interactions qui lient les pauvres à l’ensemble de la société, sous l’angle localisé des enjeux contemporains de la régulation de la pauvreté, et contribue à l’étude de l’utilisation politico-électorale de l’assistance sociale
This thesis’ object is the poverty regulation in Brazil within the framework of the ‘Bolsa Família’ Programme, a conditional cash transfer social policy assembling several elements of the debate and the experience of poverty in Brazil. This work explains how the mechanisms of poverty regulation interact with local citizenship practices. In effect, the access of the poor to social rights and the exercise of their political rights are both object of a process of regulation by family values ​​in a context of strong social inequalities. Beyond the fact that social assistance depends on family organisation, the implementation of the ‘Bolsa Família’ Programme is based on informal rules, reflecting the dominant social representations of poverty in Brazil. In addition, the allocation of social benefits depends in part on personalised rapports between the programme’s beneficiaries and political candidates and elected representatives. This work is based on a case study in the Northeast region of Brazil—in a middle-sized municipality of the Ceará state. An ethnographic approach allowed the identification of the logic of operation of a political machine involving social assistance, elected officials, social workers and beneficiaries. More generally, this thesis examines the interactions between the poor and the society as a whole, from a local perspective of contemporary issues of poverty regulation and contributes to the study of the political and electoral use of social assistance
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Bret, Bernard. "Justice et territoire : essai d'interprétation du Nordeste du Brésil." Paris 1, 2000. http://www.theses.fr/2000PA010653.

Full text
Abstract:
La thèse étudie la région Nordeste du Brésil en ayant pour fil directeur la notion de justice socio-spatiale. Elle s'inspire de la théorie de la justice de John Rawls, qu'elle tente d'appliquer à l'étude du territoire : la différenciation de l'espace traduit-elle l'inégalité sociale et l'injustice au sens de la théorie de la justice comme équité ? L'analyse du système régional aborde donc l'espace social comme résultant d'un rapport de forces entre les groupes sociaux dominants et les groupes sociaux domines, qu'ils résident sur place ou non, les relations entre les lieux interférant avec les relations entre les hommes, et cela a plusieurs échelles. À travers l'héritage historique d'une région périphérique très tôt insérée dans les flux internationaux, puis intégrée dans un espace national qui lui-même, aujourd'hui, s'ouvre à la mondialisation, se lit l'instrumentalisation du territoire au service de stratégies sociales et économiques. Dans cette perspective, la politique d'aménagement du territoire doit être vue comme la mise en cohérence du territoire avec le modèle de développement retenu. Les changements politiques survenus au Brésil (système démocratique, puis régime militaire, et enfin nouvelle république) conduisent donc à rapporter la croissance du Nordeste (agriculture et industrialisation) aux projets de société contenus implicitement ou explicitement dans les orientations des pouvoirs en place. Est ainsi posé le problème fondamental de l'efficacité sociale de la justice et est validée l'étude du territoire pour comprendre une société.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Nóbrega, Sheva Maia da. "Représentation sociale de la folie par les familles de malades mentaux au nord-est du Brésil (le cas João Pessoa)." Paris, EHESS, 1999. http://www.theses.fr/1999EHES0025.

Full text
Abstract:
Le sujet de cette recherche consiste à savoir comment les représentations sociales ont une part active dans la construction psychosociale qui fonde la figure de l'altérité du fou, au sein des familles de malades mentaux au nord-est du brésil. Pour mettre en évidence les contenus latents ainsi que l'organisation cognitive des éléments du champ représentationnel, nous avons fait usage de la méthode d'association libre des mots sur un échantillon de 80 sujets appartenant à des familles de malades mentaux. Le traitement des données quantitatives a été effectue par l'analyse factorielle de correspondance sur le logiciel trois-deux mots. Pour réaliser l'approche qualitative, nous avons applique l'interview semi-directif avec les mêmes sujets, et réalise l'analyse thématique de contenu comme procédure analytique des résultats. Avec les 10 internes à l'hôpital psychiatrique et les membres de ces familles, les récits de vies nous semblaient plus pertinents pour le recueil de données. Les résultats montrent que l'activité psychique du déni en tant que conflit à la fois cognitif et social permet à la famille la coexistence ainsi que l'exclusion du fou de son propre groupe d'appartenance. Etrange à soi-même, la trajectoire de ce sujet est construite sur le rapport à l'altérité pour composer le scenario de modernisation et de prophylaxie du social. C’est par le paradoxe de la métaphore de révélation / dissimulation et du dedans / dehors tissé dans les niveaux cognitif, affectif et des pratiques sociales que le fou est forgé en tant que sujet indéterminé. Dans les mouvements antithétiques que l'exclusion engendre, la dénégation de la famille par rapport au fou, d'un côté, et ce personnage qui a perdu la mémoire de lui-même, de l'autre côté, se trouve plongé dans le silence sous l'allusion métaphorique du signe du déni. Ce phénomène révèle la face iconographique des crises identitaires et de rupture des liens qui sont de plus en plus dévastatrices par la fracture qui s'agrandit au cœur de nos sociétés
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Macedo, Edison Ferreira de. "Une histoire d'enfances volées : enfance, adolescence des rues et prise en charge institutionnelle : le cas de João Pessoa, capitale du Paraiba au Nordeste du Brésil." Paris 7, 2009. http://www.theses.fr/2009PA070024.

Full text
Abstract:
Cette recherche a pour sujet d'étude, la prise en charge institutionnelle ds enfants et des adolescentes des rues de Joao Pessoa au Paraiba, Nordeste du Brésil. Nous avons choisi cette période compte tenu du fait qu'elle est marquée par des changements forts dans les pratiques de l'Etat dans l'approche et le traitement de la problématique des enfants et des adolescents de rue. Il est évident qu'au long des siècles la condition sociale des enfants et des adolescent(e)s de rue a évolué en fonction des rapports socio-économiques. A ce sujet beaucoup de questions sont essentielles à poser, notamment quelles sont les constantes et les évolutions du rôle social de ces institutions & partir de leur création ? Quelles sont les formes de gestion qu'elles reproduisent, quelles règles elles cristallisent ? Et bien d'autres encore, la méthodologie sera centrée sur l'étude des pratiques gouvernementales face aux problèmes des enfants et des adolescent(e)s de rue au Brésil à partir de 1960 et concernera plus spécialement le cas de la FUNDAC de Joao Pessoa. Nous traiterons des conditions, des moyens et des limites autant que des contributions, des objectifs socio-éducatifs et des échecs de cette institution au service des enfants et des adolescentes de rue
The subject of this thesis focuses on governemental institutions m charge of children and adolescents Iiving in the streets. We will study especially the evolution and the perspectives, since I960 based on the case of PUHDAC "children and adolescents of streets development foundation in Joao Pessoa, capital of Paraiba. , northeast of Brazil. We choose this period of time because it shows changes in Authorities policies ans practices, concerrning the problem of children and adolescents being in the streets, based on socio-economical links. Many questions appears essential to be analyse and explain such as : what are constants and evolutions in FUNDAC social roles since it has been created? And what are management forms reproduced by fundac and what are the rule it crystallize. The methodology will fobcuse on study of goveraetnentaî practices to reduce presence in streets of so many children and adolescents and how it succeed or not to resolve one of the most important problem of Brasil as to day. Since I960, we will deal with conditions, limits but also contributions and socio-educationnal objectives of the Organisation in charge of this tremendous problem : FUNDAC, a global history since it has been designated and appointed institution to take care of children and adolescents poor, in the streets
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography