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Journal articles on the topic 'Animaux prédateurs – Lutte contre'

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1

Roy, M. "État actuel de la lutte biologique contre les acariens phytophages par des acariens prédateurs." Phytoprotection 74, no. 1 (April 12, 2005): 41–49. http://dx.doi.org/10.7202/706035ar.

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Abstract:
Au Québec, la stratégie de lutte contre le tétranyque rouge du pommier (Panonychus ulmi) et le tétranyque à deux points (Tetranychus urticae) dans les vergers de pommier (Malus pumila) repose actuellement sur l'emploi d'acaricides coûteux. Par ailleurs, les consommateurs exigent de plus en plus des fruits exempts de pesticides. Dans ce contexte, l'utilisation de méthodes de lutte non chimiques suscite un grand intérêt auprès des pomiculteurs. Depuis plusieurs années, les efforts de recherche et les essais conduits aux États-Unis et en Europe ont donné un large essor à l'utilisation de souches d'acariens prédateurs résistants à certaines classes de pesticides. Au Québec, des expériences de lutte biologique avec l'acarien prédateur Amblyseius fallacis [Acarina: Phytoseiidae] ont été entreprises depuis quelques années. Cet article se propose d'exposer la problématique de la lutte contre les acariens nuisibles dans les vergers québécois ainsi que les perspectives d'avenir de l'utilisation de la lutte biologique contre ces ravageurs.
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2

House, James A. "Recommandations pour l’utilisation de vaccins contre la peste équine dans des régions non endémiques." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 46, no. 1-2 (January 1, 1993): 77–81. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9402.

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Abstract:
La peste équine (PE) est causée par des orbivirus et transmise par des Culicoides; elle détermine une mortalité jusqu'à 95 %. Le but d'un programme de lutte et d'éradication est d'empêcher la propagation du virus par le vecteur biologique. Les mesures de lutte comprennent l'abattage des animaux infectés, la mise en étable étanche aux insectes des animaux suspects d'infection et la vaccination. Le vaccin doit être facilement disponible, soit par une production régulière dans des installations répondant aux normes internationales, soit dans une banque de vaccin. Des banques de stocks de vaccins vivants modifiés ou de vaccins inactivés concentrés permettent de disposer d'un vaccin contre la PE lors d'épizooties futures. Un test diagnostique a été développé récemment pour distinguer les animaux vaccinés d'animaux infectés naturellement, et fournit de l'information utile aux services officiels pour le contrôle de la PE.
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3

Völkel, Pamela, Babara Dupret, Xuefen Le Bourhis, and Pierre-Olivier Angrand. "Le modèle poisson zèbre dans la lutte contre le cancer." médecine/sciences 34, no. 4 (April 2018): 345–53. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/20183404016.

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Abstract:
En raison de sa simplicité d’utilisation, la culture cellulaire reste le matériel de choix pour l’étude des mécanismes impliqués dans le cancer. Toutefois, la mise en culture des cellules est souvent responsable de la perte de certaines de leurs caractéristiques et de l’acquisition de nouvelles propriétés. Aussi, les modèles animaux sont essentiels à l’étude des phénomènes physiologiques et pathologiques comme la tumorigenèse. Parmi les modèles animaux utilisés en cancérologie, le poisson zèbre apparaît comme un modèle particulièrement pertinent. En effet, la facilité et les faibles coûts d’élevage du poisson zèbre, tout comme le large éventail de possibilités en termes de manipulation génétique et d’imagerie in vivo classent ce modèle vertébré parmi les outils les plus remarquables pour l’étude du cancer. Cette revue a pour objectif de faire le point sur les apports et le potentiel du poisson zèbre dans la lutte contre le cancer.
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4

Stachurski, Frédéric. "Variabilité de l’infestation de bovins par Amblyomma variegatum et son utilisation possible pour la lutte contre cette tique cette tique." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 46, no. 1-2 (January 1, 1993): 341–48. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9390.

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Abstract:
De grandes différences dans l'infestation individuelle par les adultes d'Amblyomma variegatum ont été observées chez des zébus Goudali infestés naturellement. Certains animaux (désignés comme "attractifs pour A. variegatum") portaient 10 à 16 fois plus de tiques que les bovins les moins parasités du troupeau (désignés comme "non-attractifs"). L'ordre des animaux, selon l'infestation par A. variegatum, se maintenait lors de comptages successifs de tiques. Des expériences ont été conçues afin de savoir si les animaux "non-attractifs" restent peu infestés après que les animaux "attractifs" soient retirés du troupeau. Lorsque les deux catégories de bovins ont été mises à pâturer séparément, il a été observé que les animaux "non-attractifs" portaient moins de tiques et étaient infestés plus lentement que les animaux "attractifs". Toutefois, la différence entre les deux groupes était moins grande que lorsqu'ils étaient ensemble dans un seul troupeau. La sélection d'animaux "non-attractifs", bien que ne pouvant pas être la base unique d'un programme de lutte anti-tiques, pourrait être un des composants d'une stratégie de lutte, si ce caractère est héréditaire. Une expérience en cours étudie cette question.
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5

Boisclair, Josée, and Bernard Estevez. "Lutter contre les insectes nuisibles en agriculture biologique : intervenir en harmonie face à la complexité." Phytoprotection 87, no. 2 (November 10, 2006): 83–90. http://dx.doi.org/10.7202/013977ar.

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Abstract:
Résumé Les systèmes agricoles en gestion biologique se caractérisent par une grande biodiversité et une forte complexité. La biodiversité est associée à une faune entomophage variée et abondante qui permet une meilleure lutte naturelle contre les insectes ravageurs qu’en agriculture intensive. Cette contribution ne se limite pas à la ferme. Certaines études à l’échelle du paysage démontrent que les zones non cultivées servent de réservoirs à la faune auxiliaire (prédateurs et parasitoïdes). Cependant, la biodiversité ne permet pas de réprimer certains ravageurs en dessous du seuil économique. Par conséquent, la prévention joue un rôle important en visant l’aménagement du système agricole pour qu’il soit favorable aux ennemis naturels et défavorable aux ravageurs. Ainsi, les pratiques culturales telles que la rotation et le choix de cultivars sont au premier plan dans une stratégie de lutte intégrée en production biologique. À un parcours technique qui mise sur le principe de prévention s’ajoutent, en dernier recours, des outils comme les bâches, les biopesticides et les agents de lutte biologique. Malgré ces outils, le défi reste entier. La complexité de « l’agroécosystème biologique » exige un effort de recherche pour mieux comprendre certains mécanismes qui permettraient d’accroître la lutte naturelle aux insectes ravageurs.
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6

Hüe, Thomas, Julie Petermann, Jean-Claude Hurlin, Huguette Gaia, and Laura Cauquil. "Etat des lieux des résistances de la tique du bétail Rhipicephalus (Boophilus) microplus (Canestrini) à la deltaméthrine, l’amitraze et la moxidectine en Nouvelle-Calédonie : quelles perspectives de lutte ?" Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 68, no. 4 (May 9, 2016): 167. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31164.

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Abstract:
La tique du bétail, Rhipicephalus microplus, présente sur le territoire calédonien depuis 1942, a un impact important sur la santé des animaux et la rentabilité des élevages. La lutte contre ce parasite, qui reposait jusqu’à présent sur l’utili­sation de produits acaricides, a conduit au développement de résistances aux molécules successivement mises sur le marché. Afin de faire un état des lieux des résistances aux derniers produits utilisés, une enquête basée sur la réalisation de tests vis-à-vis de la deltaméthrine, de l’amitraze et de la moxidectine a été mise en place entre octobre 2013 et septembre 2014. Ses objectifs ont été de faire un point sur l’efficacité de l’amitraze, utilisé depuis 18 ans en Nouvelle-Calédonie, d’évaluer la possibilité de réutiliser la deltaméthrine 10 ans après l’arrêt de sa distribution, et de surveiller l’apparition d’éventuelles résistances aux lactones macrocycliques dont l’usage est actuellement restreint. Selon les critères de résis­tance retenus, la prévalence de la résistance, ou d’un statut intermédiaire, à la deltaméthrine et à l’amitraze ont été respectivement de 25,8 et 23,0 %. Il n’a pas été mis en évidence de résistance à la moxidectine. Dans le cadre du développe­ment progressif des résistances à l’amitraze, la gestion de la lutte contre la tique a été transférée en 2010 au Groupement de défense sanitaire dont une des mis­sions est de mettre en place des programmes de lutte intégrée contre ce parasite. Cet article présente ainsi, en partant des résultats observés, les possibilités d’évo­lution de la gestion de la lutte contre les tiques en Nouvelle-Calédonie, lutte qui doit aujourd’hui passer d’un usage exclusif et régulier des acaricides chimiques au développement d’un ensemble de mesures complémentaires dans le cadre d’une lutte intégrée, pilotée par les professionnels.
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7

Blanc, F., T. Norman, A. Soldan, D. Chilombo, and M. Edelsten. "La lutte contre l'East Coast Fever par bains détiqueurs au Malawi : le programme du point de vue de l'éleveur." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 48, no. 4 (April 1, 1995): 307–14. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9430.

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Abstract:
La lutte par bains détiqueurs contre l'East Coast Fever (ECF) au Malawi entraîne une réduction des pertes dues à cette maladie variable avec la fréquence de balnéation. Le seul coût pour l'éleveur est représenté par le temps passé à la manipulation des animaux. Toutefois l'impact économique de l'ECF apparaît limité en situation d'élevage traditionnel. Les éleveurs tiennent son importance comme secondaire par rapport à d'autres interventions en santé ou production animales ou dans d'autres domaines de leur système de production. Les caractéristiques de ces systèmes expliquent les différences d'intérêt pour les bains entre les divers types d'éleveurs. Vus les coûts élevés de cette méthode de lutte, diverses modifications sont envisagées.
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Morrow, A. N., J. L. Arnott, I. D. Heron, E. B. M. Koney, and A. R. Walker. "L’effet d’ une lutte contre les tiques sur la fréquence de la dermatophilose chez les bovins autochtones au Ghana." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 46, no. 1-2 (January 1, 1993): 317–22. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9386.

Full text
Abstract:
L'effet de trois régimes de lutte contre les tiques sur l'infestation par Amblyomma variegatum et sur la dermatophilose bovine a été évalué dans les plaines côtières du Ghana. Les animaux d'un kraal ont été traités tous les 15 jours avec de l'amitraz très concentré pulvérisé en faible volume sur les sites préférentiels de fixation des tiques. Les animaux des deux autres kraals ont été traités par application topicale dorsale d'un acaricide à base de deltaméthrine, mensuellement pour l'un, et pour l'autre à des moments stratégiques, basés sur les augmentations saisonnières prévues du niveau de l'infestation par A.variegatum. Les animaux d'un quatrième kraal (groupe témoin) ont été traités par les bouviers selon les systèmes traditionnels afin d'empêcher une accumulation de tiques excessive. Le traitement effectué tous les 15 jours a réduit le niveau d'infestation par A. variegatum et la fréquence de la dermatophilose est tombée à un niveau bas. L'acaricide topique a réduit la fréquence de la maladie de façon semblable.
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Ngangnou, A., and N. Zoyem. "Evaluation de la protection vaccinale contre la peste bovine au Cameroun. I. La province de l'Adamaoua." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 47, no. 1 (January 1, 1994): 35–37. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9129.

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Abstract:
Dans le cadre de la campagne panafricaine de lutte contre la peste bovine, une enquête sérologique portant sur 5720 sérums a été menée dans la province de l'Adamaoua au Cameroun. La couverture immunitaire générale varie de 60 à 73 % dans les quatre départements visités. Il est conseillé de vacciner les animaux dès l'âge de 6 mois, de renouveler le matériel de vaccination, de remettre en état les parcs de contention et d'utiliser le sulfate de magnésium ou, à la rigueur, le sérum physiologique pour la reconstitution du vaccin lyophilisé.
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Yaya, Aboubakar, R. Golsia, B. Hamadou, A. Amara, and François Thiaucourt. "Essai comparatif d'efficacité des deux souches vaccinale T1/44 et T1st contre la préripneumonie contagieuse bovine." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 52, no. 3-4 (March 1, 1999): 171–79. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9659.

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Abstract:
La péripneumonie est une maladie infectieuse qui touche uniquement les bovidés et connaît actuellement une recrudescence en Afrique. Dans le passé de nombreux pays ont pu contrôler la maladie, voire l'éradiquer, grâce à une prophylaxie médicale basée sur l'utilisation de deux souches vaccinales : T1/44 et sa variante streptomycino-résistante T1sr. Des échecs récents ont pu jeter un doute sur l'identité et l'efficacité de la souche T1sr. Depuis, son identité a été confirmée. Il devenait indispensable de vérifier son efficacité dans des conditions contrôlées. Les deux souches ont été utilisées en primovaccination à la dose minimum recommandée, soit 107 mycoplasmes par dose vaccinale. La reproduction expérimentale de la maladie a été réalisée par intubation endobronchique de 40 zébus du Nord-Cameroun qui ont servi à infecter par contact des animaux vaccinés et des animaux témoins. Tous les animaux ont fait l'objet d'un suivi clinique et sérologique. La transmission de la maladie a pleinement réussi et près de 40 % des animaux témoins ont succombé à la péripneumonie. La mortalité a été inférieure chez les animaux vaccinés mais la différence est à la limite de la signification statistique (p = 0,054). Quelle que soit la souche, la protection conférée par la vaccination, calculée sur la réduction de la mortalité, avoisine 37 % seulement. Il est difficile de comparer ces résultats avec des essais anciens qui étaient pratiquement tous réalisés avec des doses vaccinales beaucoup plus élevées et qui utilisaient une souche d'épreuve isolée en Australie. Les résultats obtenus soulignent le caractère partiel de la protection conférée par la vaccination actuellement pratiquée. Ils appellent d'une part à une meilleure définition des stratégies actuelles de lutte contre la péripneumonie et d'autre part à la mise au point de vaccins plus efficaces.
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Gitao, C. G. "La dermatophilose cameline : épidémiologie et lutte." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 46, no. 1-2 (January 1, 1993): 309–11. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9384.

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Abstract:
La dermatophilose du chameau n'a été décrite que récemment. Elle semble néanmoins plus répandue qu'on ne le croyait. Au Kenya, elle a été trouvée en général dans les régions semi-arides d'élevage du chameau dans les districts de Samburu et de Laikipia, mais n'a pas encore été mise en évidence dans les régions arides du district de Turkana. Lors d'une prospection de tiques sur 200 chameaux, aucune tique Amblyomma variegatum n'a eté trouvée bien que de nombreuses autres tiques aient été présentes. On soupçonne A. variegatum de transmettre la dermatophilose à plusieurs animaux domestiques. La seule méthode de lutte contre la dermatophilose au Kenya est actuellement appliquée dans une ferme commerciale, où les chameaux sont régulièrement lavés avec une solution d'alun potassique à 1 p. 100. Les chameaux ont montré une amélioration progressive. Récemment, environ 50 chameaux importés du Pakistan ont été affectés par une infection cutanée sévère, très similaire à la dermatophilose. Tous les chameaux importés adultes ont été atteints, mais non les veaux. Etant donné qu'on n'a pas pu isoler de bactéries de ces chameaux, on pense que l'affection a été causée par une carence en vitamine.
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Tanenbe, C., H. Gambo, G. A. Musongong, O. Boris, and M. D. Achukwi. "Prévalence de la trypanosomose bovine dans les départements du Faro et Déo, et de la Vina au Cameroun : bilan de vingt années de lutte contre les glossines." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 63, no. 3-4 (March 1, 2010): 63. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10099.

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Abstract:
Depuis plus de deux décennies, les mesures de lutte antivectorielle contre la trypanosomose sont menées dans la zone des savanes du Cameroun. Afin d’évaluer l’impact de ces mesures sur la prévalence de la maladie, trois zones (zone assainie, zone de front et zone non assainie) ont été localisées sur le plateau de l’Adamaoua. Des échantillons sanguins prélevés sur 349 animaux vivant dans ces zones ont été utilisés pour mesurer l’hématocrite. En outre, à partir des couches leucocytaires obtenues de ces échantillons, des observations microscopiques ont permis la détermination des taux d’infection trypanosomienne et les niveaux de parasitémie de ces animaux. Des infections trypanosomiennes mixtes ou simples ont été détectées chez 40,7 p. 100 des animaux. Trypanosoma congolense a été l’agent étiologique identifié prédominant et 9,2 p. 100 des animaux infectés étaient porteurs au moins de deux espèces parasitaires, avec une prédominance de l’association T. congolense et T. vivax. La prévalence de la trypanosomose a été de 61,1, 21,4 et 24,7 p. 100, respectivement dans les zones non assainie, de front et assainie. Des taux d’hématocrite inférieurs ou égaux à 25 p. 100 (révélateurs d’une infection) ont été enregistrés chez 12,6 p. 100 des 349 animaux examinés et 75 p. 100 de ces animaux étaient porteurs de trypanosomes. Une corrélation négative entre la parasitémie et l’hématocrite (r = -0,19 ; p < 0,001) a été observée. Il n’y a pas eu de différence significative (p > 0,05) entre la prévalence de l’infection dans les différents groupes d’âge des animaux. Les taux d’infection trypanosomienne ont été significativement plus élevés (χ2 = 6,00 ; p < 0,05) chez les mâles (46,1 p. 100) que chez les femelles (35,6 p. 100). Ces résultats ont montré que la trypanosomose était endémique dans cette région et qu’il y avait eu une réinfestation des zones anciennement assainies. Des stratégies de gestion participative et de maintenance durable de ces pâturages doivent être recherchées.
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Abagli, AZ, TBC Alavo, and J. Brodeur. "Microorganismes entomopathogènes, prédateurs et parasites des moustiques: Perspectives pour la lutte raisonnée contre les vecteurs du paludisme en Afrique sub-saharienne." International Journal of Biological and Chemical Sciences 8, no. 1 (June 5, 2014): 340. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v8i1.29.

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Cunningham, E. P., M. Abusowa, D. A. Lindquist, A. E. Sidahmed, and M. Vargas Teran. "Le programme d'éradication de la lucilie bouchère d'Afrique du Nord." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 45, no. 2 (February 1, 1992): 115–18. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.8933.

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Abstract:
La lucilie bouchère (Cochliomyia hominivorax) est un parasite essentiel des animaux à sang chaud. La femelle peut pondre jusqu'à 300 oeufs dans n'importe quelle blessure et les larves qui en résultent ("vers") fouissent la chair vive des animaux qui souvent meurent. Le coût annuel de la lutte contre cette infestation est d'environ 10 dollars par tête. En 1988, elle a été détectée pour la première fois en Libye. En 1990, l'infestation s'était propagée sur une zone de 25000 km2, où vivent quelque 2 millions de têtes de bétail. Début 1991, la FAO a entrepris un programme d'éradication par la méthode de l'insecte stérile financé par la communauté internationale. Chaque semaine, 40 millions de pupes ont été expédiées par avion de l'usine de production située au Mexique pour être lâchées, une fois parvenues à maturité, au-dessus de la zone infestée. En quelque mois, l'infestation a été éradiquée. Alors qu'en 1990, 12000 animaux infestés avaient été détectés, six cas seulement ont été enregistrés l'année suivante. Le programme prévoyait l'expédition et le lâcher de 1,3 milliard d'insectes stériles, des inspections d'animaux (40 millions au total) et l'examen en laboratoire de 280000 mouches capturées. Le programme ayant coûté au total près de 75 millions de dollars E.-U., le rapport coût/bénéfice a été estimé à 1 : 50.
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Lombe, B., J. Sumbu, J. Masumu, S. Mpiana, G. Tshilenge, J. Mande, T. Makumbu, et al. "Evaluation de l’efficacité de la fluméthrine dans la lutte contre les glossines à Lutendele, République démocratique du Congo." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 66, no. 4 (January 1, 2014): 123. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10151.

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Abstract:
En République démocratique du Congo les trypanosomoses animale et humaine africaines sévissent sur de très grandes étendues. Le porc constitue un hôte nourricier important de Glossina fuscipes quanzensis, l’unique espèce de mouche tsé-tsé présente en zone périurbaine de Kinshasa. Dans le cadre de la lutte intégrée des maladies, l’élevage de porcs pourrait être mis à profit dans la lutte antivectorielle par l’application d’insecticides sur ces animaux. Cette étude a eu pour but de vérifier cette hypothèse en comparant l’efficacité de la fluméthrine 1 p. 100 en application épicutanée (pour on) sur les porcs avec l’usage d’écrans imprégnés pour contrôler G. f. quanzensis et la trypa­nosomose animale à Lutendele, situé dans la banlieue de Kinshasa. Après deux années d’applications, les enquêtes entomologiques ont montré que le traitement des porcs à la fluméthrine était associé à une réduction plus forte de la densité apparente des mouches tsé-tsé que la mise en place d’écrans imprégnés à la fluméthrine bien que la différence n’ait pas été significative. Tout au long de la lutte, aucun parasite n’a pu être mis en évidence chez les porcs, ni par la méthode parasitologique ni par la biologie moléculaire, mais une séropositivité de 28 p. 100 (intervalle de confiance [IC] à 95 p. 100 : 21-33) a été notée dans l’ensemble. Comparé à l’utilisation d’écrans, le trai­tement des porcs à la fluméthrine a été identifié comme un facteur de protec­tion significatif contre la séropositivité, avec un risque relatif (odds ratio) égal à 0,28 (IC 95 p. 100 : 0,12-0,57). Cette étude révèle que ces deux techniques de lutte entrainent une réduction significative des densités apparentes de glos­sines mais que le traitement des porcs semble être plus efficace que l’utilisa­tion des écrans toxiques pour les protéger contre les trypanosomoses.
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Bouyer, Jérémy, Frédéric Stachurski, Abdoulaye Gouro, and Renaud Lancelot. "Traitement insecticide des bovins contre les glossines par pédiluve en conditions expérimentales." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 61, no. 3-4 (March 1, 2008): 161. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9983.

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Abstract:
L’étude du comportement des arthropodes vecteurs peut aboutir à la mise au point de méthodes de lutte innovantes et économiques pour les éleveurs. Ainsi, le traitement ciblé de l’extrémité des membres des bovins par pédiluve acaricide permet-il d’éliminer les tiques Amblyomma variegatum (Acari : Ixodidae) capturées au pâturage avant qu’elles n’accèdent à leurs sites de fixation définitifs. Les auteurs ont récemment montré qu’avec une solution d’α-cyperméthrine, le traitement pédiluve était aussi efficace qu’une pulvérisation intégrale pour lutter contre Glossina tachinoides Westwood, 1850 (Diptera, Glossinidae) et G. palpalis gambiensis Vanderplank 1949. Ils ont comparé ici en conditions expérimentales (cages et étable moustiquaire) l’efficacité d’une formulation de deltaméthrine (Vectocid) administrée par pulvérisation intégrale, partielle, ou par pédiluve, efficacité qui s’est traduite par la paralysie de ces deux espèces et de G. morsitans submorsitans Newstead 1910 lorsqu’elles ont été mises en présence des animaux traités. Lors de l’exposition aux glossines en cage, le taux de paralysie des glossines exposées aux bovins imprégnés par pédiluve a été similaire à celui obtenu par pulvérisation partielle (p = 0,062) mais inférieur à celui obtenu par aspersion complète (p < 10−3). En volières, il a été inférieur à celui des deux autres modalités de traitement (p < 10−3). Malgré cela, la mortalité due au pédiluve, calculée sur 15 jours avec une fréquence de traitement de trois jours, est restée supérieure à celle nécessaire pour obtenir l’extinction d’une population isolée de glossines (3 p. 100 j−1). Cette technique pourrait donc être efficace dans la lutte préventive contre les trypanosomoses bovines transmises par les glossines dans certaines conditions.
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Camus, Emmanuel, and Arnaud Martrenchar. "Infection expérimentale de zébus guyanais avec Trypanosoma vivax." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 43, no. 4 (April 1, 1990): 467–72. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.8761.

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Abstract:
La souche guyanaise de Trypanosoma vivax est pathogène pour le zébu guyanais de type Brahman : l'infection expérimentale de 19 bovins, agés d'un an, s'est traduite par de la fièvre (peu élevée et transitoire), une chute de l'hématocrite et une perte de poid rapide et marquée (10 à 17 kg en un mois par rapport aux 16 témoins). D'autres symptômes accompagne n t la parasitémie : diarrhée, ganglions hématiques sur le cou et le flanc, larmoiement, asthénie. Malgré un traitement trypanocide instauré un mois après l'infection, un bovin est mort et les autres n'ont pas retrouvé leur poids 3 mois plus tard. La sensibilité particulière des animaux au moment du sevrage est discutée ainsi que ses implications pour la lutte contre la trypanosomose.
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Léger, Psylvia, and Pierre-Yves Lozach. "Le virus de la fièvre de la vallée du Rift et son étonnante protéine NSs." médecine/sciences 37, no. 6-7 (June 2021): 601–8. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/2021090.

Full text
Abstract:
Le virus de la fièvre de la vallée du Rift (VFVR) est un agent pathogène transmis à l’homme et au bétail par la piqûre de moustiques. Ce virus, découvert au Kenya en 1930, est considéré par l’Organisation mondiale de la santé comme présentant un risque important de provoquer de vastes épidémies. Les moyens dédiés à la lutte contre le VFVR restent toutefois particulièrement limités et le virus est mal connu. Dans cette Synthèse, nous nous attacherons à présenter ce virus avant de nous intéresser plus spécifiquement à son facteur de virulence, la protéine NSs. Nous discuterons la capacité de cette protéine virale à former des fibrilles de type amyloïde et son implication dans la neurotoxicité du virus chez les animaux infectés.
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Weill, Isabelle. "Balzac auteur médiéval satirique dans Les Paysans." Reinardus / Yearbook of the International Reynard Society 10 (December 11, 1997): 181–95. http://dx.doi.org/10.1075/rein.10.11wei.

Full text
Abstract:
Résumé Les Paysans d'Honoré de Balzac constitue la première oeuvre romanesque moderne consacrée au monde rural français. Il est curieux de constater que Balzac, dans ce roman inachevé, qui aurait dû être une gigantesque fresque, dépeignant la lutte sans merci que mènent les "prolétaires" de campagne, déçus par les faibles acquis de la Révolution de Quatre-vingt-neuf, ligués avec la petite bourgeoisie de la province, contre un grand propriétaire, puise en fait dans le même fonds anthropologique que notre Roman de Renart, à la différence que ce sont ici des hommes qui sont vus comme des animaux. On peut retrouver aussi des motifs communs (la tromperie liée à la cupidité du trompé, la violence et la grossièreté des moeurs) aux Fabliaux que Balzac connaissait d'après l'édition Barbazan et Méon
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Sow, A., L. Ouattara, Z. Compaoré, B. R. Doulkom, M. Pare, G. Poda, and J. Nyambré. "Prévalence sérologique de la peste des petits ruminants dans la province du Soum au nord du Burkina Faso." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 61, no. 1 (January 1, 2008): 5. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10012.

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Abstract:
Une enquête sérologique sur la peste des petits ruminants a été réalisée sur un échantillon de 2 114 sérums de petits ruminants provenant de 42 élevages des neuf départements de la province du Soum, située au nord du Burkina Faso. Sur l’ensemble des sérums analysés par c-Elisa, la prévalence sérologique de la PPR a été de 28,90 p. 100. L’étude a montré que cette prévalence variait d’un département à l’autre. Elle a été plus élevée chez les animaux âgés de plus de trois ans que chez les sujets plus jeunes (p = 0,042), chez les ovins (33,09 p. 100) que chez les caprins (23,01 p. 100) et chez les femelles que chez les mâles (p = 0,000). La circulation du virus de la PPR dans la province du Soum ayant été avérée, il apparaît nécessaire d’entreprendre des mesures vaccinales de lutte contre cette maladie.
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Stachurski, Frédéric, Jérémy Bouyer, and Fanny Bouyer. "Lutte contre les ectoparasites des bovins par pédiluve : méthode innovante utilisée en zone périurbaine subhumide du Burkina Faso." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 58, no. 4 (April 1, 2005): 221. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9916.

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Abstract:
L’accroissement de la demande urbaine en protéines animales se traduit, entre autres, par le développement de filières bovines de production laitière dans les zones périurbaines d’Afrique de l’Ouest. Mais la maîtrise imparfaite des maladies et des parasites compromet la croissance de la production. Une technique de lutte innovante, basée sur le passage régulier dans un pédiluve contenant une formulation aqueuse d’un pyréthrinoïde, pourrait pourtant limiter l’impact des tiques et des glossines, principales contraintes pathologiques en zone subhumide. Cette méthode entraîne l’élimination de la plupart des adultes d’Amblyomma variegatum, la tique la plus nocive dans ces régions, avant leur fixation définitive. D’autre part, un tel traitement permet de diminuer fortement la population des glossines riveraines les plus représentées en Afrique occidentale (Glossina tachinoides et G. palpalis gambiensis) et donc de limiter l’incidence des trypanosomoses. Cette méthode assure ainsi une lutte rapide et efficace à coût réduit car la quantité de produit utilisé à chaque passage est faible. Mais la construction de l’installation, qui peut être utilisée par 400 à 600 animaux, représente un investissement non négligeable que des groupements d’éleveurs ou des investisseurs privés peuvent plus facilement prendre en charge que des éleveurs traditionnels isolés. La mise en place de cette méthode peut ainsi être envisagée dans le cadre d’une politique de développement et d’aménagement. L’intérêt et les modalités de l’appui technique nécessaire sont présentés. Au Burkina Faso, un projet d’appui au renforcement des organisations professionnelles d’éleveurs modernes (Ariope) a de la sorte financé quinze installations dans les zones périurbaines de Bobo-Dioulasso et Ouagadougou.
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Touratier, Louis. "Impact des trypanosomoses chez les camelides et rôle du groupe ad hoc de l'OIE sur les Tantg." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 53, no. 2 (February 1, 2000): 187. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9750.

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Abstract:
(Texte intégral)Les principaux trypanosomes pathogènes peuvent contaminer les camélidés dans les zones à glossines, mais seul Trypanosoma evansi est répandu dans tous les pays de l'aire d'expansion des deux espèces : Camelus dromedarius et Camelus bactrianus, en Afrique et en Asie. Il est bien admis désormais que sa transmission a lieu par diverses espèces d'insectes piqueurs, les tabanidés ayant un rôle de premier plan. Les pertes provoquées par les infections à T. evansi chez les camélidés sont certes dues à la mort des animaux infectés après une longue évolution. Mais la maladie, communément désignée par Surra, surtout en Asie, et par diverses autres appellations, comme Debab et M'bori en Afrique, évoluant de façon insidieuse dans un troupeau, se traduit surtout par un amaigrissement important des sujets atteints, des troubles de la reproduction (avortements, mortinatalités, naissances prématurées) bien étudiés récemment en Mauritanie, en Inde, au Soudan et au Kenya. En outre, on observe parallèlement une diminution de la sécrétion lactée et in fine une dévalorisation des carcasses. Les moyens de lutte contre le Surra font essentiellement appel à la détection des animaux infectés par des méthodes de diagnostic appropriées, à l'administration raisonnée de trypanocides et à la lutte contre les vecteurs. Le groupe ad hoc de l'OIE sur les Tantg s'est efforcé, depuis sa création en 1983, de recommander des solutions efficaces à ces trois exigences, aussi bien lors de ses réunions annuelles à Paris, pendant les sessions générales de l'OIE, que lors de deux réunions spécialisées : le séminaire international d'Annecy en octobre 1992 et le symposium Rcpmi/OIE d'Obihiro, Japon en août 1998. Les recommandations de ces deux réunions internationales ont tenu compte des nombreux rapports présentés et des différents travaux entrepris dans les laboratoires en Europe, en Afrique et en Asie ainsi que sur le terrain. Ainsi, il a été estimé qu'après les multiples essais effectués sur plusieurs milliers de camélidés en Asie et en Afrique, le test d'agglutination sur carte (Catt) / T. evansi pouvait être recommandé pour dépister l'affection (décision de la 20e réunion du Groupe, Paris, 19 mai 1999), le test au latex (LAT) devant encore subir des évaluations supplémentaires pour apprécier sa valeur en tant que méthode de diagnostic « au pied de l'animal ». Les trypanocides utilisables sont en nombre restreint : isométamidium, quinapyramine, di-acéturate de diminazène, mélarsomine spécifique de T. evansi des camélidés. Il faut signaler par ailleurs : la sensibilité particulière des souches de T. ninae-kohljakimovae (variété de T. evansi du chameau bactrien d'Asie centrale déterminant le su-auru), résistantes à la suramine mais très sensibles à l'isométamidium; l'apparition rapide de résistances à la quinapyramine ; une meilleure tolérance des camélidés à une association de diminazène, d'antipyrine et de procaïne (en cours de confirmation). La lutte contre les vecteurs reste limitée à l'emploi d'insecticides en vaporisation ou en pour-on. L'utilisation de pièges semble donner des résultats prometteurs.
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HOCQUETTE, J. F., I. ORTIGUES-MARTY, M. DAMON, P. HERPIN, and Y. GEAY. "Métabolisme énergétique des muscles squelettiques chez les animaux producteurs de viande." INRAE Productions Animales 13, no. 3 (June 18, 2000): 185–200. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2000.13.3.3780.

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Abstract:
Le muscle est d’importance économique majeure chez les animaux producteurs de viande. Ses principales fonctions physiologiques sont la thermogenèse, la posture et l’activité physique de l’animal. Ces fonctions et la croissance du muscle ont des besoins spécifiques en énergie, entraînant parfois des compétitions pour l’utilisation des différents nutriments. Ces régulations métaboliques modifient les efficacités de production et d’utilisation de l’ATP, et certaines caractéristiques musculaires déterminantes pour les qualités de la viande. Par exemple, un métabolisme musculaire plus glycolytique est associé à une meilleure utilisation du glucose, à une plus grande sensibilité du muscle à l’insuline, à un développement accru du muscle, à une réduction de ses dépenses énergétiques, et à une augmentation de sa teneur en glycogène. L’amélioration de la croissance musculaire par la sélection génétique induit un métabolisme musculaire moins oxydatif avec, comme conséquence, moins de lipides intramusculaires. Une augmentation des apports énergétiques favorise les dépôts de protéines, de glycogène et de lipides intramusculaires. Toutefois, des apports excessifs induisent une résistance du muscle à l’insuline favorisant le développement des tissus adipeux de la carcasse. Le turnover des nutriments et leur répartition entre les voies anaboliques (lipogenèse, glycogenèse) ou cataboliques (glycolyse, lipolyse, oxydation) intramusculaires restent à préciser. L’activité physique des animaux et la lutte contre le froid modifient les caractéristiques musculaires en favorisant le métabolisme oxydatif. La question qui se pose aujourd’hui est donc : l’optimisation des efficacités de production et d’utilisation de l’ATP est-elle compatible avec l’amélioration des qualités de la viande, déterminées notamment par les taux de glycogène et de lipides intramusculaire.
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Matallah, F., A. Benakhla, and A. Bouattour. "Infestation du chien par Rhipicephalus sanguineus dans deux régions de l'extrême nord-est de l'Algérie." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 66, no. 3 (March 1, 2013): 97. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10137.

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Abstract:
De mars à août 2009, nous avons examiné 120 chiens dans deux régions bioclimatiques de l’extrême nord-est de l’Algérie (10 chiens par mois et par région) pour estimer le taux et l’intensité d’infestation de cette espèce par la tique Rhipicephalus sanguineus. Tous les chiens examinés étaient parasités et 895 tiques adultes ont été prélevées. R. sanguineus a été la seule espèce trouvée dans la région de Souk-Ahras alors que dans la région d’El-Kala elle représentait 77 p. 100 des tiques collectées. Deux autres espèces ont été identifiées dans cette zone, Ixodes ricinus et Haemaphysalis punctata, dans des proportions respectives de 13 et 10 p. 100. La charge parasitaire des chiens de Souk-Ahras, région semi-aride, par R. sanguineus a été de 9,4 tiques par chien alors qu’elle n’a été que de 4,2 pour les chiens d’El-Kala, région humide. La différence était très significative (p < 0,01). Les tiques ont été présentes de façon continue durant toute la période d’étude. Ces résultats sont à prendre en considération dans les projets de lutte contre les tiques infestant le chien, notamment contre Rhipicephalus sanguineus, responsable de la transmission de maladies vectorielles chez les humains comme chez les animaux.
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FARRUGGIA, A., B. MARTIN, R. BAUMONT, S. PRACHE, M. DOREAU, H. HOSTE, and D. DURAND. "Quels intérêts de la diversité floristique des prairies permanentes pour les ruminants et les produits animaux ?" INRAE Productions Animales 21, no. 2 (June 23, 2008): 181–200. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2008.21.2.3391.

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Abstract:
Les prairies permanentes occupent environ un tiers de la surface agricole utile et présentent un grand potentiel de diversité biologique. L’élevage a de ce fait un rôle majeur à jouer dans la préservation de la biodiversité sur le territoire français. L’objectif de cette synthèse est d’aborder la question de la diversité floristique des prairies et de l’élevage en s’interrogeant sur l’intérêt de cette diversité construite par les éleveurs, pour les ruminants et les produits animaux. Une seule composante de la diversité biologique des prairies est prise en compte&nbsp;: la diversité floristique. Il est réalisé dans cette synthèse un état des connaissances pluridisciplinaires des effets de cette diversité sur la valeur nutritive des fourrages, l’ingestion des animaux, les caractéristiques sensorielles et nutritionnelles des produits laitiers et carnés, enfin sur deux aspects de la santé animale, la lutte contre les infestations par les strongles digestifs et la prévention des processus de peroxydation. Dans chacune des thématiques abordées, des effets liés à la composition botanique des prairies ont été mis en évidence, mais sans qu’il puisse être toujours fait la part entre les effets liés à la présence d’un grand nombre d’espèces dans la parcelle, les effets liés à la présence de certaines espèces et les effets liés au stade phénologique. Le rôle probable important des dicotylédones et notamment des légumineuses a été souligné à plusieurs reprises, en particulier du fait de leur plus grande teneur en métabolites secondaires que les graminées. Enfin, l’intérêt de fournir aux animaux des sources d’alimentation diversifiées a également été évoqué en particulier sur les aspects liés à l’ingestion et à la santé animale.
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CHEMINEAU, P., B. MALPAUX, J. PELLETIER, B. LEBOEUF, J. A. DELGADILLO, F. DELETANG, T. POBEL, and G. BRICE. "Emploi des implants de mélatonine et des traitements photopériodiques pour maîtriser la reproduction saisonnière chez les ovins et les caprins." INRAE Productions Animales 9, no. 1 (February 17, 1996): 45–60. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1996.9.1.4034.

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Abstract:
La mélatonine est une substance naturellement sécrétée par la glande pinéale pendant la période obscure du nycthémère, qui transmet l’information photopériodique chez les mammifères. L’administration continue par un implant sous-cutané, comme dans les expérimentations décrites ici, permet de mimer les jours courts alors que les yeux des animaux perçoivent les jours longs naturels du printemps et de l’été. Il est nécessaire de faire subir une alternance de jours longs et de jours courts pour pouvoir maîtriser la période d’activité sexuelle. Chez la brebis conduite en lutte naturelle, un implant sous-cutané de mélatonine (Mélovine®) est inséré de 30 à 40 jours avant l’introduction des béliers. Les différents essais réalisés depuis plusieurs années chez 5 races françaises, et qui mettaient en comparaison, dans les mêmes élevages, des femelles traitées et des femelles témoins, montrent que la fécondité des brebis traitées est très supérieure à celle des brebis témoins (16 agneaux nés en plus pour 100 brebis mises en lutte). Les dates moyennes de mise bas sont plus précoces et moins étalées chez les traitées que chez les témoins. Chez la brebis également, cette fois-ci en association avec un traitement hormonal de synchronisation de l’oestrus et une insémination artificielle, la fécondité des brebis traitées, pour l’ensemble oestrus induit plus retours, est aussi très significativement supérieure à celle des brebis témoins (30 agneaux nés en plus pour 100 brebis mises à la reproduction). Chez la chèvre, du fait de la forte demande existante pour une lutte en pleine contre-saison (avril à juillet), il est recommandé de faire subir un traitement lumineux (éclairement supplémentaire avec aube fixe et "flash" nocturne) pendant une période d’au moins 2 mois avant la pose de l’implant de mélatonine. Les boucs recoivent le même traitement&nbsp;; les femelles sont séparées de tout contact avec les mâles à partir de la pose de l’implant. La lutte naturelle se fait en introduisant les boucs traités parmi les femelles, de 35 à 70 jours après la pose de l’implant, de façon à bénéficier de "l’effet bouc". Dans ces conditions, la fertilité est voisine de celle observée en lutte naturelle pendant la saison sexuelle (supérieure à 80 %) et les fécondations ont lieu environ 10 jours après l’introduction des mâles. La prolificité est équivalente à celle observée en saison sexuelle. L’association de ce traitement avec un traitement progestatif classique de synchronisation hormonale des oestrus et avec l’insémination artificielle est en cours d’essai. Chez le bélier, l’insertion d’implants permet une avance de la croissance testiculaire et une amélioration de la production spermatique. Si l’on souhaite obtenir une activité spermatogénétique intense en pleine contre-saison, comme chez les mâles des centres d’IA, il est nécessaire de faire précéder la pose de l’implant d’une période de jours longs réels ou mimés par une heure d’éclairement nocturne. Un tel traitement stimule la croissance testiculaire, améliore le comportement sexuel, la production spermatique et augmente la fertilité après IA, par rapport aux béliers non traités. Il est également possible de faire subir aux béliers reproducteurs une alternance d’un mois de jours longs et d’un mois de jours courts, ce qui induit le maintien d’une activité spermatogénétique élevée et constante pendant plusieurs années. En bâtiment ouvert, sur des mâles laissés en photopériode naturelle, l’alternance d’un mois d’éclairement nocturne avec un mois d’implant de mélatonine permet d’aboutir aux mêmes résultats, la dépose de l’implant en fin de traitement devenant toutefois délicate. Chez le bouc, le même type d’alternance rapide entre jours longs et jours courts permet de maintenir une production spermatique élevée de bonne qualité pendant au moins trois années consécutives. Dans ces conditions, le nombre de doses de semence congelée produites est très supérieur chez les animaux traités par rapport aux animaux témoins (+41 à +69 %). La fertilité des chèvres inséminées artificiellement avec de telles doses n’est pas différente de celle des chèvres inséminées avec la semence des boucs témoins. Les implants de mélatonine Mélovine®, ont obtenu en 1995 l’autorisation de mise sur le marché.
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Patouma, Lewa, Elias Nchiwan Nukenine, Ibrahima Adamou, and Champlain Djieto-Lordon. "Caractérisation de l’entomofaune de la tomate (Lycopersicon esculentum Mill) en champ dans la localité de Meskine, région de l’Extrême-nord, Cameroun." International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, no. 6 (October 6, 2020): 2069–76. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i6.11.

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Abstract:
La localité de Meskine à Maroua, longtemps considérée comme une zone céréalière de l’Extrême-nord du Cameroun, est devenue, de nos jours, une région de production de tomate par excellence. Les producteurs de cette culture font face à plusieurs contraintes parmi lesquelles les activités des insectes ravageurs. Dans le but de contribuer à l’amélioration de la production de cette culture, la présente étude a permis d’établir une liste des insectes ravageurs et utiles pullulant dans les champs de tomate. Les insectes, collectés par aspiration et par fauchage, ont été identifiés dans les laboratoires de Zoologie appliquée des universités de Ngaoundéré et Yaoundé I au Cameroun. L’inventaire a montré que les insectes inféodés à la culture de la tomate dans la localité de Meskine à Maroua sont représentés par huit (8) ordres, vingt-une (21) familles et vingt-deux (22) genres. Ces insectes. Bien que la majorité de ces insectes soit des ravageurs, on note la présence de quelques prédateurs et pollinisateurs. La détermination de l’entomofaune de la culture de tomate dans cette localité est un outil qui peut ainsi servir à la conception de stratégies de lutte contre les ravageurs. Mots clés: Lycopersicon esculentum, insectes ravageurs, insectes prédateurs, Maroua. English Title: Entomofauna associated to the tomato crops (Lycopersicon esculentum Mill) in the locality of Meskine, Far North region, Cameroon Meskine in the Far North region, Cameroon has long been considered as cereal zone production. This locality has become today a region of tomato production per excellence. Farmers in this locality are faced to many constrains among which activities of insect pests. In order to improve the production of this crop, the present study allows us to establish a list of potential insect pests and benefit insects of tomato crops. Insects collected using aspirator and sweep net were identified in the laboratories of applied Zoology at the Universities of Ngaoundéré and Yaoundé I, Cameroon. The results of our study showed that, insects associated to tomatoes in the locality of Meskine were from eight (8) orders, twenty-one (21) families and twenty-two (22) genera. Although the majority of these insects were represented by potential insect pests, some predators and pollinators were recorded. The establishment of the lists of harmful and benefits insects associated to the tomato crop in this locality can therefore be used to design strategies for the management of insect pests.Keywords: Lycopersicon esculentum, insect pests, predator insects, Maroua
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Ekpetsi Bouka, C., K. Batawui, A. Napala, P. Bastiaensen, N. Faye, and Guy Hendrickx. "Parasitoses des veaux dans la région septentrionale du Togo." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 54, no. 1 (January 1, 2001): 17. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9800.

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Abstract:
L’examen parasitologique de 738 bovins de types zébu, taurin et de leurscroisements (zébu x taurin) du nord du Togo, d’âge compris entre 1 et12 mois, a permis de mettre en évidence plusieurs agents pathogènes et vecteursappartenant à différents groupes de parasites (piroplasmes, trypanosomes,nématodes, tiques et glossines) et d’évaluer leur fréquence relative(Babesia : 16,9 p. 100 de prévalence ; Trypanosoma : 11,0 p. 100 ; stronglesdigestifs : 46,4 p. 100). Les actions pathogènes de ces parasites sur leurs hôtesont été évaluées par la mesure du taux d’hématocrite (29,3 p. 100 enmoyenne) qui s’est élevé en fin de saison sèche (31,1 p. 100) et dans leszones d’application d’insecticides épicutanés sur le bétail (29,6 p. 100) où lesanimaux étaient suivis dans le cadre du Projet régional de lutte contre la trypanosomoseanimale (Plta). Au plan épidémiologique, le parasitisme desbovins a varié en fonction des zones éco-géographiques, des saisons, du suivides animaux par le Plta, des races, du type d’élevage et de l’âge des animaux.Il a pu être confirmé que la trypanosomose et la strongylose étaient des fléauximportants, en revanche Babesia sp. s’est révélée comme un hémoparasitedont l’impact sur la santé des veaux avait été sous-estimé.
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Batawui, K., R. De Deken, P. Bastiaensen, A. Napala, and Guy Hendrickx. "Application séquentielle de lambda-cyhalothrine sur le bétail par la méthode ElectrodynTM. Résultats obtenus au Togo dans le cadre de la lutte contre la trypanosomose animale africaine." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 55, no. 3 (March 1, 2002): 189. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9823.

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Abstract:
L’augmentation du prix des produits importés qui a suivi la dévaluation du franc CFA en 1994 a rendu difficile l’accès des éleveurs aux produits de type pour-on, les obligeant à se rabattre sur des méthodes moins fiables pour combattre non seulement les tiques, mais aussi la trypanosomose animale africaine (Taa) transmise par les mouches tsé-tsé ou glossines. En vue de palier à ce problème, le projet de lutte contre la trypanosomose animale au Togo (Plta) a expérimenté une nouvelle méthode d’application couplant les avantages de la méthode pour-on à un coût réduit : ElectrodynTM (Zeneca). Cette méthode est basée sur la pulvérisation électronique d’une formulation insecticide (Karate 2,5 ED®) à base de lambda-cyhalothrine 1 p. 100. L’étude a eu lieu sur 170 bovins dans le village de Skriback au nord du Togo (304 têtes à la fin de l’étude). De mars 1996 à mars 1997, tous les animaux ont été traités et de juillet 1997 à juillet 1998, seulement la moitié d’entre eux. Avant d’entamer la première application du produit, des enquêtes préliminaires ont été menées pendant un an (février 1995 - février 1996) afin d’avoir des données exactes sur la pression des glossines dans la zone et de pouvoir comparer leur densité avant et après le traitement. Les résultats indiquent que ce système a été très efficace dans les conditions de cette étude. L’intervention a permis de réduire la densité des glossines de 99,55 p. 100 et, couplée au traitement trypanocide, de réduire la prévalence de la Taa de 17 à 2 p. 100 ; associée à une vermifugation régulière des animaux, elle a également permis l’amélioration de l’hématocrite moyen du troupeau de 27 à 32,5 p. 100. Du point de vue économique, la méthode Electrodyn revient à un tiers du prix de l’application par la méthode pour-on classique. Elle offre en outre des potentialités considérables en combinaison avec la protection phytosanitaire (coton). La maniabilité de l’applicateur (longueur fixe) et le coût des piles relativement élevé sont les inconvénients qui peuvent entraver l’acceptabilité de la technique.
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Berlioz, Jacques. "Les cigognes de Cîteaux attendant la bénédiction du prieur." Reinardus / Yearbook of the International Reynard Society 31 (December 31, 2019): 29–57. http://dx.doi.org/10.1075/rein.00025.ber.

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Résumé Dans son Dialogue des miracles, composé entre 1219 et 1223, le moine cistercien Césaire de Heisterbach propose deux récits présentés comme des ‘miracles’: les pigeons auxquels un chevalier donna la permission de s’envoler; les cigognes auxquelles le prieur de Cîteaux donna la bénédiction. Ces deux exempla (le second est ici plus particulièrement analysé) offrent des détails très réalistes qui, semblant issus de l’observation ou provenant de sources savantes, participent à l’authenticité des ‘miracles’, qui possèdent une évidente portée morale. Le récit du départ des cigognes est mis au service tant du respect de la discipline monastique que de la lutte contre l’ingratitude face aux bénéfices dus à Dieu. À l’argument a fortiori (des oiseaux pourtant privés de raison font leçon aux hommes) s’ajoute celui d’une fusion ontologique entre l’homme et l’oiseau: la cigogne, tolérée dans les abbayes cisterciennes pour son utilité (elle chasse les animaux nuisibles) est au Moyen Âge plus qu’un oiseau. Des croyances de métamorphose bien attestées en Occident en font un homme une fois qu’elle est parvenue, au terme de sa migration, en Orient. De plus, la cigogne a quasiment taille humaine. Sa couleur dominante, le blanc, renvoie à l’habit des Cisterciens. Le moine peut se projeter, voire s’assimiler à la cigogne. La force du récit exemplaire s’en voit ainsi affermie.
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LE GOFFE, P. "Multifonctionnalité des prairies : comment articuler marché et politiques publiques ?" INRAE Productions Animales 16, no. 3 (May 10, 2003): 175–82. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2003.16.3.3658.

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Abstract:
Du point de vue de la société et de l’efficacité économique, les agriculteurs n’utilisent pas assez les surfaces en prairies en raison d’incitations inexistantes ou contradictoires. D’une part, les aides directes de la PAC les incitent à favoriser les surfaces en cultures au détriment des prairies. D’autre part, l’agriculteur, qui cherche à maximiser son profit, ne prend pas en compte les externalités des prairies (positives) et des cultures (négatives), en raison de l’absence d’incitations marchandes. Le marché pourrait pourtant contribuer à l’utilisation des surfaces en prairies que la société attend, car le lait et la viande produits à l’herbe ont des caractéristiques particulières qui peuvent être valorisées auprès des consommateurs. Par ailleurs, les prairies rendent de nombreux services collectifs à la société : lutte contre l’érosion, amélioration du régime et de la qualité des eaux, biodiversité… Ces caractéristiques de bien public des prairies font que des défaillances du marché demeurent et que des politiques publiques sont nécessaires. La conception de politiques de la multifonctionnalité des prairies nécessite l’étude des mécanismes de la production conjointe de produits animaux et de biens publics associés aux prairies, et celle des coûts de transaction. Ces coûts, qui sont relatifs aux transactions marchandes mais aussi à la mise en œuvre des politiques publiques, conditionnent largement l’efficacité du marché et des politiques. Les différentes formes de prime à l’herbe permettent probablement de générer des bénéfices environnementaux sans augmenter exagérément les coûts de transaction par rapport à des politiques de soutien des prix.
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Yahya, M., Z. Hailemariam, L. B. Amare, and Tesfaye Rufael. "Séroprévalence de la fièvre aphteuse dans les élevages traditionnels des zones Est et Ouest du Hararghe, Ethiopie." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 66, no. 1 (January 1, 2013): 19. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10145.

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Abstract:
Des traces sérologiques d’exposition au virus de la fièvre aphteuse (VFA) ont été analysées chez des bovins conduits traditionnellement dans 21 districts des zones Est et Ouest du Hararghe dans l’état régional d’Oromia, en Ethiopie, par le biais d’une enquête transversale menée entre novembre 2008 et mars 2009. Les sérums prélevés à partir de 504 bovins ont été testés pour les anticorps contre le VFA à l’aide d’un Elisa commercial. Les anticorps dirigés contre le VFA ont été détectés à un taux de prévalence global de 11,6 p. 100 [intervalle de confiance à 95 p. 100 (IC95) : de 8,6 à 14,5 p. 100]. Dans Hararghe Ouest, la séroprévalence a été significativement (p < 0,05) plus élevée (25,7 p. 100 ; IC95 : de 19,6 à 31,9 p. 100) que dans Hararghe Est (1,4 p. 100 ; IC95 : de 0,0 à 3,3 p. 100). Le lieu [odds ratio (OR) 0,87], l’altitude (OR 0,62) et l’âge (OR 1,12) se sont révélés être des facteurs importants de risque d’infection. La séroprévalence du VFA a été significativement (p < 0,05) plus élevée (36,2 p. 100) chez les bovins des basses terres que chez ceux des régions montagneuses (3,4 p. 100). En outre, les bovins des districts où prédominaient les agropasteurs et ceux plus proches des communautés pastorales et agropastorales des états régionaux du Somali (6,4 p. 100) et de l’Afar (de 21,3 à 46,1 p. 100) ont présenté une séropositivité plus élevée. L’étude a révélé que le VFA circulait dans ces zones à une fréquence relativement faible qui pouvait toutefois augmenter en raison des mouvements libres des animaux dans la région et au-delà des frontières. Compte tenu du système de production extensif de l’élevage et des difficultés à contrôler le mouvement du bétail, des stratégies de lutte alternatives impliquant une surveillance ciblée, le renforcement de la reconnaissance précoce de la maladie et de sa déclaration, ainsi que la vaccination prophylactique sont proposées comme options possibles de contrôle de la FA dans ces régions. D’autres études sont également recommandées pour déterminer le volume et la structure des mouvements du bétail, et pour caractériser les sérotypes du VFA circulant dans ces zones.
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Apala, Alain Gérard Ambroise, Amoin Marie Amélie Clarisse Komoin-Oka, Kouakou Rufin Assare, Gédéon Amian, and Kouakou Eliezer N’goran. "Efficacité des anthelminthiques usuels contre les strongles digestifs chez les ovins au centre de la Côte d’ivoire." International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, no. 2 (May 11, 2020): 378–89. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i2.6.

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Les données recueillies lors des études menées par certains chercheurs ont donné des prévalences élevées à l’infestation des strongles dans certaines régions de la Côte d’Ivoire, laissant soupçonner une diminution de l’efficacité des anthelminthiques dans les élevages ovins. Nous avons supposé que les moyens de lutte contre les strongles deviennent moins efficaces. C’est donc pour confirmer cette baisse de l’efficacité des traitements anthelminthiques, en déterminer les causes et proposer des solutions pour enrayer ce phénomène que cette étude a été réalisée. Elle s’est déroulée dans 12 élevages répartis dans 8 localités du centre de la Cote d’Ivoire. Elle visait à évaluer par des tests in vivo de réduction de l’excrétion fécale des oeufs (FECRT), la sensibilité des strongles gastro intestinaux aux anthelminthiques usuels, afin de vérifier l’apparition de cas de résistance. La molécule la plus utilisée était l’Albendazole, suivie du Lévamisole, puis de l’Ivermectine. L’Ivermectine a été testée dans un seul élevage, le Lévamisole dans 4 élevages et l’Albendazole dans 10 élevages. Les analyses coprologiques ont permis l’identification d’oeufs de strongles, de Trichuris sp, de Strongyloides sp, de Moniezia sp et d’ookystes du genre Eimeria. Avec l’Ivermectine, le taux de réduction de l’excrétion fécale (FECR) des oeufs de strongles a été de 100% dans le seul élevage où il a été testé. Avec le Lévamisole, le FECR a été de 100% dans 2 élevages et il était compris entre 92 et 99% dans les 2 autres élevages. Avec l’Albendazole, le FECR a été de 100% dans 7 élevages ; il était compris entre 94 et 99% dans 2 élevages, et entre 70 et 96% dans un élevage. Des autopsies ont permis d’identifier les espèces de strongles ; il s’agissait d’Haemonchus sp, Trichostrongylus sp, Cooperia sp et Oesophagostomum sp. Les animaux autopsiés provenant des élevages où le FECR était inférieur à 100%, hébergeaient un nombre de vers plus important que les animaux des autres élevages. Ce travail a permis de démontrer que la résistance aux anthelminthiques ne s’est pas encore installée dans les élevages ovins au centre de la Côte d’Ivoire. Un tel travail doit être étendu à l’échelle national avec des tests in vitro, afin de mieux cerner l’état des lieux, et par la même occasion sensibiliser l’ensemble des éleveurs sur les différentes pratiques à adopter afin de retarder voire empêcher la mise en place de la résistance dans nos différentes fermes en Côte d’Ivoire. Mots clés : Efficacité, anthelminthiques, strongles digestifs, ovins, Côte d’Ivoire. English Title: Efficacy of common anthelmintics against digestive strongles in sheep in central of Côte d’IvoireThe data collected during the studies carried out by some researchers gave high prevalence to the infestation of strongles in certain regions of Côte d'Ivoire, suggesting a decrease in the efficacy of anthelmintics in sheep farming. We have assumed that the means of combating strongles become less effective. This study was therefore carried out to confirm this drop in the effectiveness of anthelmintic treatments, to determine the causes and to propose solutions to curb this phenomenon. It took place in 12 farms spread over 8 localities in the center of Côte d’Ivoire. It aimed to evaluate, by in vivo tests for the reduction of faecal excretion of eggs (FECRT), the sensitivity of gastrointestinal strongyles to the usual anthelmintics, in order to check the appearance of cases of resistance. The most used molecule was Albendazole, followed by Levamisole and then Ivermectin. Ivermectinwas tested in a single farm, Levamisole in 4 farms and Albendazole in 10 farms. Coprology analyzes identified eggs of strongyles, Trichuris sp, Strongyloides sp, Moniezia sp and Oookies of the genus Eimeria. With Ivermectin, the rate of fecal excretion reduction (FECR) of strongle eggs was 100% in the one farm where it was tested. With Levamisole, the FECR was 100% in 2 farms and it was between 92 and 99% in the 2 other farms. With Albendazole, the FECR was 100% in 7 farms; it was between 94 and 99% in 2 farms, and between 70 and 96% in a farm. Autopsies identified species of strongyles; these were Haemonchus sp, Trichostrongylus sp, Cooperia sp and Oesophagostomum sp. Autopsied animals from farms where the FECR was less than 100% harbored a larger number of worms than animals from other farms. This work has made it possible to demonstrate that resistance to anthelmintics has not yet taken hold in sheep farming in the center of Côte d'Ivoire. Such work must be extended to the national level with in vitro tests, in order to better understand the inventory, and at the same time make all the breeders aware of the different practices to adopt in order to delay or even prevent the resistance set up in our different farms in Ivory Coast.Keywords: Efficacy, anthelmintics, digestive strongles, sheep, Côte d'Ivoire.
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Kungu, Joseph Morison, Charles Masembe, Michael Apamaku, Joyce Akol, Winfred Christine Amia, and Michel Dione. "Pig farming systems and cysticercosis in Northern Uganda." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 72, no. 3 (October 7, 2019): 115. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31254.

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Abstract:
Les systèmes rudimentaires d’élevage de porcs, non orientés vers le marché, ont été impliqués dans la persistance de la cysticercose a Taenia spp., maladie endémique présentant un grave problème de santé publique en Ouganda. Nous avons étudié la seroprevalence et les principaux facteurs prédisposant de la maladie à Moyo et à Lira, deux districts producteurs de porcs au nord du pays. Des enquêtes sérologiques transversales ont été menées dans 428 élevages porcins (Moyo, 262 ; Lira, 166). Deux porcs adultes étaient gardés en moyenne par troupeau. En milieu rural ils étaient souvent attachés, la divagation étant occasionnelle. Le confinement en enclos était observé en milieu périurbain. Les animaux étaient principalement alimentés avec des résidus de culture et des fourrages pendant la saison des pluies, et des restes d’aliment des ménages et les résidus de culture en saison sèche. La majorité des éleveurs de l’enquête étaient des femmes (55 %) âgées de plus de 45 ans ; 51 % des éleveurs avaient le niveau de l’école primaire. Au total 723 échantillons sériques porcins ont été prélevés (Moyo, 403 ; Lira, 320). Ils ont été analysés pour la détection des antigènes de Taenia spp. en utilisant le test B158C11A10/B60H8A4 Elisa-antigène. La séroprevalence animale totale de l’antigène sérique de Taenia spp. était de 10,4 % (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 4,9–17,6). Elle a été la plus élevée à Moyo avec 13,2 % (IC a 95 % : 7,1–21,2) vs 6,9 % (IC à 95 % : 2,9–13,9) à Lira. La seroprevalence au niveau du troupeau a été estimée à 13,7 % (CI 95 % : 9,8– 18,5) à Moyo vs 11,4 % (CI 95 % : 7,0–17,2) à Lira. Parmi les 12 variables explicatives évaluées pour l’association avec la seroprevalence observée, seul le district d’origine était significatif (p = 0,01). Les porcs originaires de Lira étaient un facteur protecteur contre la cysticercose a Taenia spp. (odds ratio : 0,54). Ces résultats ont souligné le besoin urgent de mettre en place des mesures de lutte pour minimiser le risque de transmission aux consommateurs de porc dans ces districts.
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Porphyre, Vincent, and Denis Bastianelli. "Editorial - Qualité des produits animaux de l’Indianocéanie : des recherches pour la valorisation des produits et la protection des consommateurs." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 67, no. 3 (June 30, 2015): 95. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10190.

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Sécurité alimentaire et nutritionnelle, développement économique régional, sûreté sa­nitaire des aliments et protection des consommateurs… Ces défis sont fondamentaux pour le futur des populations des îles du sud-ouest de l’océan Indien – la Réunion, l’île Maurice (et l’île Rodrigues), Madagascar, les Comores, et les Seychelles –, tout autant que pour l’ensemble des pays du Sud. Les produits d’origine animale – viande, lait, pois­son ou miel – contribuent à créer de la richesse et permettent de couvrir une partie des besoins alimentaires dans ces îles, alors qu’ils sont traditionnellement issus d’élevages et d’unités de transformation de petites tailles.Le réseau scientifique et technique QualiREG est dédié à l’amélioration de la sécurité des aliments et au développement de productions alimentaires de qualité dans les pays de l’océan Indien ; il rassemble plus de 60 organismes issus de l’océan Indien et de la région Afrique du Sud. Ces organismes partenaires sont non seulement des institutions de recherche ou des laboratoires d’analyse et de contrôle, mais aussi des organismes d’en­seignement supérieur, des opérateurs privés et des organisations régionales et internatio­nales. Grâce au soutien du Conseil régional de la Réunion, de l’Europe et de l’Etat fran­çais, QualiREG travaille depuis 2009 à mettre en mouvement les mondes scientifiques et économiques autour de la surveillance, de la recherche, de l’innovation, du transfert, et de la formation. Formations, études de marché, enquêtes épidémiologiques, surveil­lance des denrées alimentaires, recherche et développement, diffusion de l’information, analyses nutritionnelles, profils sensoriels, élaboration de guides de bonnes pratiques, et développement de procédés de transformation innovants sont autant d’actions et de résultats générés par QualiREG au profit des filières agroalimentaires et des institutions de l’Indianocéanie.Ce numéro thématique de la Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropi­caux est consacré à ces produits animaux élaborés et consommés dans les îles de l’océan Indien. Il compile les actes des trois dernières éditions des journées scientifiques de Qua­liREG qui se sont déroulées en 2012 et 2013 à la Réunion, et en 2014 à Madagascar. Les journées scientifiques permettent aux chercheurs de présenter leurs résultats à des pairs ainsi qu’aux opérateurs économiques des filières agroalimentaires de la région. Cette synthèse met en avant les résultats des chercheurs qui consacrent leurs travaux à maî­triser les dangers sanitaires qui leur sont associés, à explorer les modes de production, ou encore à revisiter les procédés de transformation traditionnels pour améliorer leur conservation ou leur valeur marchande.Ce numéro rassemble ainsi 21 communications scientifiques ayant trait aux productions animales et présentant des résultats de recherche dont la portée nous a semblé dépasser le cadre du réseau et mériter d’être diffusés plus largement. Initialement présentées sous forme de résumés lors des journées scientifiques, les communications ont été ici enrichies par leurs auteurs en développant et en illustrant les résultats. Par ailleurs, certaines ont été publiées ultérieurement dans des revues scientifiques sous forme d’articles complets dont les références sont indiquées dans le texte.Les articles ont été regroupés en trois sections. La première rassemble cinq études ayant trait à la transformation et à la conservation des produits carnés et halieutiques. Ces produits sont issus de filières souvent traditionnelles mais pour lesquelles il existe un enjeu fort en matière d’innovation technologique dans la perspective du développement des agro-industries locales.La deuxième section, composée de dix articles, illustre à quel point les questions de qua­lité sanitaire demeurent prioritaires pour le futur des productions animales. Ces résul­tats sont originaux dans leur description de la situation sanitaire difficile des îles de l’océan Indien. Ils montrent bien qu’il faudra intensifier les efforts de recherche pour mener la lutte contre les zoonoses tropicales, souvent négligées, transmises par les ali­ments. L’émergence de bactéries résistantes aux antibiotiques présentes dans les produits animaux, ainsi que la forte prévalence de viandes contaminées par des résidus de médi­caments, antibiotiques ou hormones de synthèse doivent alerter l’ensemble de la commu­nauté scientifique, ainsi que les opérateurs économiques et les politiques pour proposer une stratégie à long terme commune à toutes les îles.Enfin, la troisième section présente six études portant sur la caractérisation et la valori­sation de produits animaux. A l’instar du miel, ces produits sont attachés à des territoires et à des savoir-faire uniques et présentent des caractéristiques organoleptiques origi­nales, susceptibles d’être protégées et reconnues par une labellisation d’origine.Nous vous livrons avec plaisir ce numéro thématique qui montre, s’il en est encore besoin, que la qualité des produits demeure un thème fédérateur et passionnant pour la recherche agronomique, ainsi qu’un levier de développement pour les filières agroalimentaires des pays du Sud.
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di M’balu Joachim, Umba, Masimango N. Thaddée, and Mvumbi Lelo. "Inhibition du développement de l’Aspergillus flavus par l’acide acétique: Analyse de trois expériences réalisées à Kinshasa- RD Congo." Journal of Animal & Plant Sciences 45, no. 1 (July 31, 2020): 7809–21. http://dx.doi.org/10.35759/janmplsci.v45-1.5.

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Abstract:
L’Aspergillus flavus est un champignon cosmopolite, très répandu dans la nature et susceptible de contaminer plusieurs aliments. C’est un champignon qui fait beaucoup parler de lui depuis qu’on a découvert qu’il secrète de métabolites hautement toxiques, les aflatoxines, cancérigènes et exerçant d’autres effets nuisibles sur la santé des hommes et des animaux. En effet, les aflatoxines sont de métabolites toxiques secondaires biosynthétisés par certaines souches de micromycètes, notamment Aspergillus flavus. (En fait le terme est un moyen mnémotechnique pour dire : toxines d’Aspergillus flavus).Elles sont produites lorsque les champignons se trouvent dans des conditions de forte humidité relative (80-90%) conjointement à une température élevée (20-30°C).Les dégâts imputables aux aflatoxines sont nombreux aussi bien sur le plan de la santé (humaine et animale) que sur l’économie. En considérant que les mycotoxines ne peuvent jamais être complètement absentes ou éliminées des denrées alimentaires, divers moyens de lutte biologique, chimique ou physique empêchant le développement du champignon produisant l’Aspergillus flavus ont été essayés. L’objectif de ce travail est de faire connaître trois expériences de lutte des aflatoxines par l’acide acétique et de comparer si les résultats obtenus avec les extraits de caieux d’Allium sativum et d’écorces racinaires de Diospyros heterosictricha utilisé comme biopesticides pour inhiber la croissance mycélienne d’Aspergillus flavus. Il ressort des analyses que l’acide acétique exerce effectivement un pouvoir inhibiteur à des pourcentages différents sur le développement de l’Aspergillus flavus. La dose minimale efficace varie d’un auteur à un autre même lorsque les essais sont effectués dans de conditions comparables mais surtout en fonction de dilution. La dose minimale efficace d’inhibition d’Aspergillus flavus est située à 400 ppm (0,04%) estiment certains auteurs. Par contre, d’autres pensent qu’elle est comprise entre 0,02 ml à 15 ml. ABSTRACT Aspergillus flavus is a cosmopolitan fungus, widely distributed in nature and capable of contaminating several foods. It is a mushroom that has been talked about a lot since it was discovered that it secretes highly toxic metabolites, the aflatoxins, carcinogens and having other harmful effects on the health of humans and animals. Aflatoxins are secondary toxic Umba et al., 2020 Journal of Animal & Plant Sciences (J.Anim.Plant Sci. ISSN 2071-7024) Vol.45 (1): 7809-7821 https://doi.org/10.35759/JAnmPlSci.v45-1.5 7810 metabolites biosynthesized by certain strains of micromycetes, notably Aspergillus flavus. (In fact the term is a mnemonic means to say: toxins of Aspergillus flavus). They are produced when the mushrooms are in conditions of high relative humidity (80-90%) together with a high temperature (20-30°C). The damage attributable to aflatoxins is numerous both in terms of health (human and animal) and in terms of the economy. Considering that mycotoxins can never be completely absent or eliminated from food, various means of biological, chemical or physical control preventing the development of the fungus producing Aspergillus flavus have been tried. The objective of this work is to make known three experiences of aflatoxin control by acetic acid and to compare if the results obtained with the extracts of cloves of Allium sativum and root barks of Diospyros heterosictricha used as biopesticides to inhibit the mycelial growth of Aspergillus flavus. Analyses show that acetic acid effectively exerts inhibitory power at different percentages on the development of Aspergillus flavus. The minimum effective dose varies from one author to another even when the tests are carried out under comparable conditions but especially according to dilution. The minimum effective inhibition dose of Aspergillus flavus is located at 400 ppm (0.04%) believe some authors. On the other hand, others think that it is between 0.02 ml to 15 ml.
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ELSEN, J. M., and J. M. AYNAUD. "Introduction au numéro hors série Encéphalopathies spongiformes transmissibles animales." INRAE Productions Animales 17, HS (December 19, 2004): 5–6. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2004.17.hs.3613.

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Abstract:
Les agents des encéphalopathies spongiformes transmissibles (ESST) sont responsables de maladies neurodégénératives fatales chez l’homme (maladie de Creutzfeldt-Jakob, insomnie fatale familiale, syndrome de Gerstmann-Straussler-Scheinker, Kuru) et chez les animaux (tremblante ovine et caprine, encéphalopathie spongiforme bovine, encéphalopathie spongiforme féline, encéphalopathie transmissible du vison, dépérissement chronique des cervidés. L’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) est une maladie nouvelle apparue en 1985 au Royaume-Uni, puis s’est propagée ensuite dans les autres pays européens et en particulier en France (premier cas identifié en 1990). La tremblante des ovins est en revanche connue depuis plus de deux siècles en Europe. Elle se distingue de l’ESB par sa contagiosité et la distribution de la protéine prion pathologique PrPsc dans les tissus périphériques. L’agent de l’ESB est transmissible des bovins à l’homme chez lequel il provoque une forme particulière (variant) de la maladie de Creutzfeldt-Jakob. En revanche, l’agent de la tremblante ovine semble sans danger pour l’homme. Jusqu’en 1992, date du premier rapport réalisé à la demande du ministre de la recherche, Hubert Curien, par une commission de 9 chercheurs présidée par Dominique Dormont, les recherches poursuivies en France sur les ESST étaient le fait d’un petit réseau informel qui a été à l’origine d’un premier programme de recherches piloté par l’INSERM. L’annonce faite le 20 mars 1996 par les autorités du Royaume-Uni que 10 britanniques venaient de succomber à une variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob liée à l’ESB, entraîne une crise de confiance sans précédent des consommateurs. Interpellée, la communauté scientifique incluant l’INRA est alors brutalement placée devant un ensemble de questions nouvelles qui l’oblige à recentrer sa stratégie en termes d’expertise collective. La mise en place à cette occasion, du comité interministériel d’experts sur les ESST animé par Dominique Dormont (et auquel 8 chercheurs INRA participaient) a été un facteur très important dans la mobilisation de la communauté scientifique française et en particulier de l’INRA (voir à ce sujet l’analyse critique du fonctionnement de ce comité interministériel faite par Jacqueline Estades et Elisabeth Rémy dans l’ouvrage « l’expertise en pratique : les risques liés à la vache folle et aux rayonnements ionisants », 249 pages, L’Harmattan éditeur, Novembre 2003). Depuis 1993, les chercheurs INRA du département de génétique animale réfléchissaient aux conditions de développement de projets de recherche nouveaux sur les maladies à prions et en particulier sur la tremblante ovine qui sévissait de façon spectaculaire dans un troupeau ovin expérimental (domaine INRA de Langlade). Les chercheurs concernés de ce département ont eu un rôle moteur dans la mobilisation ultérieure des autres départements. En effet, à partir de l’automne 1996, des chercheurs INRA appartenant à 6 départements de recherche différents (génétique animale, santé animale, physiologie animale, transformation des produits animaux, hydrobiologie et faune sauvage, économie et sociologie rurale) ont décidé de s’engager dans des projets de recherche centrés sur les maladies à prions. Cet intense effort de mobilisation s’est accompli essentiellement par mobilité thématique (et non pas à la faveur de recrutements nouveaux), ce qui a représenté pour chacun des chercheurs engagés un effort personnel de remise en cause l’obligeant à repartir de zéro dans un domaine totalement nouveau, en abandonnant des recherches où chacun avait acquis un positionnement national et international. Cette mobilisation collective importante a été favorisée par trois facteurs différents : - l’exceptionnelle demande sociétale résultant d’une crise de confiance sans précédent touchant à la fois le consommateur et le citoyen, - l’ensemble des nombreuses questions nouvelles posées par la problématique « prions » qui a profondément excité la curiosité et l’intérêt des chercheurs de disciplines différentes, - et, enfin, la mise en place rapide de nouveaux moyens financiers, à la faveur d’une série d’appels d’offres successifs (INRA en interne, interministériels, GIS Prions, Union Européenne) qui ont exercé un effet incitatif puissant. Dans ce contexte nouveau, les objectifs prioritaires de l‘INRA ont été les suivants : - tout d’abord, créer les conditions optimales pour la mise au point des différents outils indispensables au développement des recherches sur les ESST : . les souris transgéniques pour les infections expérimentales,. les lignées de cultures cellulaires pour la propagation in vitro du prion,. les anticorps monoclonaux anti protéine prion (PrP),. les techniques immunocytohistochimiques pour identifier la protéine prion pathogène PrPsc dans les tissus infectés,. les méthodes de génotypage à grande échelle du gène PrP chez les ovins,. les approches épidémiologiques adaptées,. et surtout toute la logistique appropriée pour la manipulation des prions en toute sécurité au laboratoire et dans les animaleries (souris et gros animaux). - parallèlement, organiser des instances nouvelles pour la coordination (comité d’action incitative programmée, bureau permanent des recherches ESST) et l’animation scientifique interdisciplinaire (séminaires réguliers) de façon à assurer les meilleures conditions pour favoriser les échanges entre les équipes et la cohérence des projets entre eux. - et, enfin, mettre en place des moyens nouveaux en termes de ressources humaines (redéploiements, recrutements). Plus d’une vingtaine d’équipes INRA se sont engagées depuis 1996. A partir des nouveaux outils mis à disposition des différentes équipes, les recherches se développent et les résultats obtenus ont été présentés et discutés lors des séminaires organisés en 1998, 2000 et 2003. Ces résultats ont été valorisés par un nombre important de publications et ont été concrétisés au niveau des applications par la mise au point de tests rapides de diagnostic des ESST (contribution au test Biorad pour l’ESB, convention avec l’Institut Pourquier pour la tremblante ovine) ainsi que par un plan ambitieux de contrôle génétique et d’éradication de la tremblante dans les troupeaux ovins français. Dans le domaine de la biosécurité du retraitement des farines animales, un brevet a été pris en mars 2004. A l’issue du dernier séminaire, la direction scientifique Animal et Produits Animaux a décidé de valoriser l’ensemble des résultats obtenus et des connaissances en découlant, par la réalisation de ce numéro hors-série. L’objectif était de présenter au plus grand nombre l’ensemble des avancées scientifiques et des axes de recherche actuels sur les prions, menés dans les différentes disciplines. Ce numéro hors-série de la revue « Productions Animales » comprend 7 chapitres structurés autour des questions nouvelles que les chercheurs se sont attachés à résoudre : les animaux modèles, la caractérisation des souches et la nature de l’agent, la protéine prion cellulaire, la pathogénie des ESST, la variabilité de la résistance aux ESST et enfin l’épidémiologie et la lutte contre les ESST. En outre à la fin du numéro, figurent des annexes présentant successivement : la liste des publications scientifiques réalisées à partir des résultats obtenus, la liste des séminaires scientifiques organisés en interne, et enfin la liste des 18 projets scientifiques européens dans le domaine des ESST, impliquant des équipes INRA comme coordinateur ou comme partenaire, illustrant ainsi leur positionnement international.
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GUYOMARD, H., B. COUDURIER, and P. HERPIN. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 22, no. 3 (April 17, 2009): 147–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3341.

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Abstract:
L’Agriculture Biologique (AB) se présente comme un mode de production agricole spécifique basé sur le respect d’un certain nombre de principes et de pratiques visant à réduire au maximum les impacts négatifs sur l’environnement. Elle est soumise à des interdictions et/ou des obligations de moyens, par exemple l’interdiction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), des engrais de synthèse et des pesticides ou l’obligation de rotations pluriannuelles. Dans le cas de l’élevage, les critères portent sur l’origine des animaux, les conditions de logement et d’accès aux parcours, l’alimentation ainsi que la prévention et le traitement des maladies. Ainsi, la prévention des maladies est principalement basée sur l’utilisation de techniques d’élevage stimulant les défenses naturelles des animaux et, en cas de problème sanitaire, le recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie ; l’emploi d’autres médicaments vétérinaires n’est pas exclu à condition de respecter des conditions réglementaires strictes1. L’AB s’inscrit dans des filières d’approvisionnement et de commercialisation incluant la transformation et la préparation des aliments, la distribution de gros et/ou de détail et le consommateur final. Dans tous les pays, agriculteurs, conditionneurs et importateurs doivent se conformer à des réglementations pour associer à leurs produits un étiquetage attestant de leur nature biologique. Les produits issus de l’AB sont certifiés et des mécanismes d’inspection assurent le respect des règlements. L’AB mondiale est aujourd’hui encore une activité marginale au regard des terres consacrées (moins de 2%), du nombre d’agriculteurs engagés ou des volumes concernés. Il s’agit toutefois d’une activité en forte croissance avec, par exemple, un triplement des surfaces mondiales dédiées entre 1999 et aujourd’hui. Le marché mondial des produits issus de l’AB était estimé à 25 milliards d’euros en 2006, soit deux fois plus qu’en 2000 (données IFOAM). La consommation est très fortement concentrée, à plus de 95% en Amérique du Nord d’une part, et en Europe de l’Ouest où les principaux marchés sont l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, d’autre part. Sur ces deux continents, les importations sont nécessaires pour pallier le déficit de l’offre domestique au regard de la demande intérieure. Ceci est particulièrement vrai en France. Selon le ministère en charge de l’agriculture (2009), «la demande [française] de produits issus de l’AB croît de 10% par an depuis 1999. Or, l’offre [nationale] de produits issus de l’AB est aujourd’hui insuffisante pour satisfaire cette demande croissante. Les surfaces des 11 970 exploitations agricoles françaises en AB ne représentent que 2% de la surface agricole. Par défaut d’organisation entre les producteurs et à cause de l’éparpillement des productions, une part significative des produits bio n’est pas valorisée». Et simultanément, 25% environ de la consommation française de produits bio est satisfaite par des importations. Cette situation a conduit le Ministre en charge de l’agriculture à proposer, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un plan visant le triplement à l’horizon 2012 des surfaces françaises en AB (6% de la surface agricole utile en 2012). Pour atteindre cet objectif, le plan inclut un soutien budgétaire à la structuration de la filière bio (sous la forme d’un fonds de structuration doté de 15 millions d’euros sur cinq ans), la mobilisation de la recherche (notamment sous la forme de crédits «recherche»), un soutien accru aux exploitations converties en AB (via le déplafonnement des 7 600 €/an/unité des aides agro-environnementales pour les exploitations en conversion vers l’AB et une augmentation de l’enveloppe dédiée, ainsi que la reconduction du crédit d’impôt en 2009, celui-ci étant par ailleurs augmenté) et enfin, l’obligation dès 2012 faite à la restauration collective de proposer dans ses menus 20% de produits issus de l’AB. Enfin, dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) du 23 février 2009, une aide spécifique aux exploitations en AB d’un montant d’un peu moins de 40 millions d’euros a été adoptée. Le plan français en faveur de l’AB, popularisé sous le libellé «AB : objectif 2012», vise donc à développer la production domestique de produits issus de l’AB via la fixation d’un objectif quantitatif en termes de surfaces dédiées en jouant simultanément sur la demande (via une contrainte d’incorporation de produits issus de l’AB dans la restauration collective) et l’offre (via, de façon générale, un soutien augmenté aux exploitations en conversion vers l’AB et déjà converties à l’AB). Dans ce contexte, le comité éditorial de la revue Inra Productions Animales et la direction de l’Inra ont souhaité apporter un éclairage scientifique sur les acquis, les verrous et les perspectives en matière d’élevage AB. Ce numéro a été coordonné par J.M. Perez avec l’aide de nombreux relecteurs : que tous soient ici remerciés. Après une présentation du cahier des charges français et de la réglementation communautaire (Leroux et al), le numéro se décline en trois parties : une série d’articles sur différentes filières animales concernées (avicole, porcine, bovine allaitante, ovine allaitante), un focus sur deux approches à l’échelle des systèmes d’élevage (ovin allaitant et bovin laitier), et enfin des articles centrés sur les problèmes les plus aigus rencontrés dans le domaine de la gestion sanitaire et de la maitrise de la reproduction. L’article conclusif de Bellon et al fait le point sur les principales questions de recherche qui demeurent. En aviculture (Guémené et al), à l’exception de l’œuf, la production bio reste marginale, mais les filières sont bien organisées. Cette situation résulte d’une relative synergie avec les filières label rouge, avec lesquelles elles partagent plusieurs caractéristiques (types génétiques, longue durée d’élevage, parcours). Des difficultés multiples subsistent néanmoins. La production bio est pénalisée par le manque de poussins AB, des difficultés de maintien de l’état environnemental et sanitaire des parcours, la rareté de l’aliment bio et la difficulté d’assurer l’équilibre en acides aminés des rations (pas d’acides aminés de synthèse), élément susceptible d’expliquer la surmortalité constatée en pondeuse (liée à des problèmes comportementaux). Par suite, les performances sont inférieures à celles de l’élevage conventionnel (augmentation de la durée d’élevage et de l’indice de conversion) et l’impact environnemental, bien qu’amélioré quand il est rapporté à l’hectare, est moins favorable quand il est mesuré par unité produite, à l’exception notable de l’utilisation de pesticides. Prunier et al aboutissent aux mêmes conclusions dans le cas de la production de porcs AB. Relativement au conventionnel, les contraintes sont fortes sur le plan alimentaire (rareté de l’aliment AB, problème d’équilibre en acides aminés des rations) et de la conduite d’élevage (interdiction ou limitation des pratiques de convenance, âge des animaux au sevrage de 40 jours, difficultés de synchronisation des chaleurs et des mises bas, limitation des traitements vétérinaires). Ces contraintes et la grande diversité des élevages de porcs AB se traduisent par une forte variabilité des performances en termes de survie, reproduction, composition corporelle ou qualité des produits : autant de critères qu’il conviendra de mieux maîtriser à l’avenir pour assurer la pérennité de l’élevage porcin AB. Les performances zootechniques et économiques de l’élevage bovin allaitant bio sont abordées dans l’article de Veysset et al à partir d’un échantillon limité d’exploitations situées en zones défavorisées. Les caractéristiques des unités AB diffèrent peu de celles de leurs voisines en élevage conventionnel ; avec un chargement à l’hectare plus faible mais une plus grande autonomie alimentaire, les résultats techniques des élevages AB sont proches de ceux des élevages conventionnels et ce, en dépit d’une moindre production de viande vive par unité de bétail, en raison d’un cycle de production en moyenne plus long. Sur le plan économique, les charges plus faibles (pas de traitements antiparasitaires, pas de vaccinations systématiques) ne suffisent pas à compenser un moindre produit à l’hectare. Un verrou majeur est le déficit de gestion collective de la filière verticale (absence totale de débouché en AB pour les animaux maigres, en particulier) qui se traduit par un problème aigu de sous-valorisation puisque dans l’échantillon enquêté 71% des animaux sont vendus sans signe de qualité : nul doute qu’il s’agit là d’une priorité d’action. En élevage ovin (Benoit et Laignel), également sur la base d’un échantillon malheureusement restreint, les différences de performances techniques et économiques des élevages conventionnels versus bio varient sensiblement selon la localisation géographique, plaine ou montagne ; il est de ce fait difficile (et dangereux) de dégager des enseignements généraux valables pour l’élevage bio dans son ensemble. L’étude détaillée des adaptations des systèmes d’élevage aux potentialités agronomiques réalisée sur quatre fermes expérimentales montre néanmoins le rôle clé de la variable «autonomie alimentaire». Par suite, la situation économique des élevages ovins bio est plus difficile en zone de montagne où l’autonomie alimentaire, voire fourragère, est moindre (l’achat des aliments non produits sur l’exploitation représente 41% du prix de vente des agneaux dans l’échantillon enquêté). In fine, cela suggère que la variabilité des performances de l’élevage ovin bio, de plaine et de montagne, dépend plus du coût de l’aliment et de la valorisation des agneaux que de la productivité numérique. L’article de Benoit et al porte également sur l’élevage ovin biologique, plus précisément la comparaison de deux systèmes ovins allaitants AB différant par le rythme de reproduction des animaux. Cela montre que les performances de l’élevage ovin AB ne s’améliorent pas quand le rythme de reproduction est accéléré, le faible avantage de productivité numérique ne permettant pas de compenser l’augmentation des consommations d’aliments concentrés et la moindre qualité des agneaux. Au final, cela illustre la plus grande difficulté à piloter le système AB le plus intensif. L’article de Coquil et al relève aussi d’une approche systémique appliquée cette fois à l’élevage bovin laitier. Il porte sur l’analyse d’un dispositif original de polyculture-élevage mis en place à la Station Inra de Mirecourt reposant sur la valorisation maximale des ressources du milieu naturel et accordant une importance première à l’autonomie en paille et à la culture des légumineuses (protéagineux, luzerne). Le cheptel valorise les produits végétaux (prairies et cultures) et assure la fertilisation des parcelles en retour. L’autonomie alimentaire étant privilégiée, les effectifs animaux sont une variable d’ajustement, situation plutôt inhabituelle par comparaison avec des élevages laitiers conventionnels qui cherchent en premier lieu à maintenir les cheptels et les capacités de production animale. Les premiers retours d’expérience suggèrent une révision du dispositif en maximisant les synergies et les complémentarités plutôt que de considérer que l’une des deux activités, la culture ou l’élevage, est au service de l’autre. Cabaret et al proposent un éclairage sur les problèmes sanitaires en élevage biologique. Sur la base, d’une part, d’une analyse des déclaratifs des acteurs de l’élevage, et, d’autre part, d’évaluations aussi objectivées que possible, les chercheurs montrent qu’il n’y aurait pas de différence notable entre l’AB et le conventionnel sur le plan des maladies infectieuses et parasitaires (nature, fréquence). La gestion de la santé des cheptels AB repose davantage sur l’éleveur que sur les prescripteurs externes auxquels il est moins fait appel, et sur une planification sanitaire préalable privilégiant la prévention et une réflexion de plus long terme sur la santé globale du troupeau, l’ensemble des maladies qui peuvent l’affecter, etc. La planification n’est pas uniquement technique. Elle requiert aussi l’adhésion des éleveurs. De fait, l’enquête analysée dans cet article relative aux élevages ovins allaitants met en lumière l’importance de ces aspects individuels et culturels sur la gestion de la santé en élevage biologique. Les alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage ruminant AB font l’objet de nombreux travaux (Hoste et al). Différents moyens de lutte contre les parasitoses sont mis en œuvre : gestion du pâturage de façon à limiter le parasitisme helminthique (rotations, mise au repos, assainissement), augmentation de la résistance de l’hôte (génétique, nutrition, vaccination), et traitements alternatifs des animaux infectés (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). Les protocoles d’évaluation objective de ces traitements alternatifs posent des problèmes méthodologiques non totalement résolus à ce jour. Mais traiter autrement, c’est aussi réduire le nombre de traitements anthelminthiques de synthèse via un emploi plus ciblé (saison, catégories d’animaux). Au total, de par la contrainte du cahier des charges à respecter, l’élevage biologique a recours à l’ensemble des moyens de lutte contre les maladies parasitaires. Dans le cadre de cette approche intégrée de la santé animale, l’élevage biologique peut jouer un rôle de démonstrateur pour l’ensemble des systèmes d’élevage concernés par le problème de la résistance et des alternatives aux anthelminthiques utilisés à grande échelle. Même si la réglementation n’impose pas de conduites de reproduction spécifiques en élevage AB, elle contraint fortement les pratiques, notamment l’utilisation des traitements hormonaux. L’impact de ces contraintes est particulièrement fort en élevage de petits ruminants (où le recours à des hormones de synthèse permet l’induction et la synchronisation des chaleurs et des ovulations) et en production porcine (où la synchronisation des chaleurs et des mises bas est très pratiquée). Néanmoins, Pellicer-Rubio et al rappellent que des solutions utilisées en élevage conventionnel peuvent également être mobilisées en élevage biologique, l’effet mâle et les traitements photopériodiques naturels notamment, et ce dans toutes les filières, en particulier celles fortement consommatrices de traitements hormonaux. De façon générale, les marges de progrès sont encore importantes et les solutions seront inévitablement multiformes, combinant diverses techniques selon une approche intégrée. Ici aussi, l’AB veut être valeur d’exemple, en particulier dans la perspective d’une possible interdiction des hormones exogènes en productions animales. L’article de Bellon et al conclut le numéro. Il met l’accent sur quatre thématiques prioritaires de recherche à développer, à savoir 1) la conception de systèmes d’élevage AB, 2) l’évaluation de l’état sanitaire des troupeaux et le développement d’outils thérapeutiques alternatifs, 3) la maîtrise de la qualité des produits et 4) l’étude des interactions entre élevage AB et environnement. A ces quatre orientations, on ajoutera la nécessité de recherches sur l’organisation des filières, la distribution, les politiques publiques, etc. dans la perspective de différenciation et de valorisation par le consommateur des produits issus de l’élevage biologique. Dans le droit fil de ces conclusions, l’Inra a lancé, ce printemps, un nouvel appel à projets de recherche sur l’AB dans le cadre du programme dit AgriBio3 (programme qui prend la suite de deux premiers programmes également ciblés sur l’AB). Les deux grandes thématiques privilégiées sont, d’une part, les performances techniques de l’AB (évaluation, amélioration, conséquences sur les pratiques), et, d’autre part, le développement économique de l’AB (caractérisation de la demande, ajustement entre l’offre et la demande, stratégie des acteurs et politiques publiques). Ce programme, associé à d’autres initiatives nationales (appel à projets d’innovation et de partenariat CASDAR du ministère en charge de l’agriculture) et européennes (programme européen CORE Organic en cours de montage, suite à un premier programme éponyme), devrait permettre, du moins nous l’espérons, de répondre aux défis de l’AB, plus spécifiquement ici à ceux de l’élevage biologique. Un enjeu important est aussi que les innovations qui émergeront de ces futurs programmes, tout comme des travaux pionniers décrits dans ce numéro, constituent une source d’inspiration pour faire évoluer et asseoirla durabilité d’autres formes d’élevage.
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Milhaud, Claude, and Daniel Le Bars. "Etude critique de la proposition de loi 3661 visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale." Bulletin de l'Académie vétérinaire de France, 2021. http://dx.doi.org/10.3406/bavf.2020.70921.

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Noursaid, Noursaid, Nadia Bouziani, Mounir Khayli, and Ouafaa Fassi-Fihri. "Epidemiologie de la rage au Maroc et programmes de lutte contre la maladie." Bulletin de l'Académie vétérinaire de France 173 (2020). http://dx.doi.org/10.3406/bavf.2020.70918.

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Abstract:
La rage est la plus ancienne zoonose mortelle ; elle entraine chaque année la mort de plusieurs milliers de personnes à travers le monde. Au Maroc, cette maladie tragique continue à sévir à l’état enzootique et constitue un problème majeur de santé publique. Afin de l’éliminer, plusieurs plans nationaux de lutte contre la rage canine ont été menés durant ces dernières décennies. Malheureusement, leur objectif n’a pas été atteint à ce jour en raison d’une multiplicité de contraintes se résumant essentiellement en l’insuffisance des moyens accordés pour mener à bien et sans relâchement les actions médicales (vaccination des chiens) et sanitaires (abattage des chiens errants), dans le manque de coordination entre les différents Départements impliqués et dans l’insuffisance des actions parallèles. Un accord-cadre de partenariat et de coopération a été signé entre le Ministère de l’Intérieur, représenté par la Direction Générale des Communes locales, l’Office National de la Sécurité Sanitaire des Aliments (ONSSA), le Ministère de la Santé et l’Ordre National des Vétérinaires du Maroc. Les actions visées par cet accord consistent essentiellement à capturer les chiens et les chats errants dans l’ensemble du territoire national. Ces animaux seront identifiés, vaccinés contre la rage, déparasités et stérilisés. Suite à ces interventions et après une période de remise en état au sein des fourrières, ces animaux seront remis dans les endroits où ils ont été recueillis dans un but de respecter leur environnement familier.
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BASS, B., A. TRAORE, M. TRAORE, D. TRAORE, S. BENGALY, B. DIAKITE, I. SIDIBE, et al. "EVALUATION DE L'EFFICACITE DE LA SOLUTION 8% HUILE DE NEEM DANS LA LUTTE CONTRE LES MOUCHES TSE-TSE ET LA TRYPANOSOMOSE ANIMALE AFRICAINE AU MALI." Revue Malienne d'Infectiologie et de Microbiologie, August 5, 2016. http://dx.doi.org/10.53597/remim.v0i0.898.

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Abstract:
La glossine, vecteur majeur de transmission des trypanosomoses animales et humaines est une contrainte pour le développement de l'agriculture et de l'élevage au Mali. Les activités classiques de suppression des populations de glossines s'avèrent onéreuses pour les communautés rurales pauvres ; l'utilisation anarchique et incontrôlée des trypanocides chimiques provoque des phénomènes de résistance. Il convient alors d'identifier des méthodes de lutte plus simples, peu onéreuses et plus pratiques pour les agropasteurs. L'objectif de notre étude consistait à évaluer l'efficacité de l'huile de neem contre Glossina palpalis gambiensis et à élucider les conditions de son utilisation. Pour la mise en œuvre des activités de l'étude, les responsables administratifs et socio – professionnels du cercle de Dioila ont été sensibilisés. L'huile de neem utilisée pour les tests expérimentaux est une huile pure extraite des graines de neem à Tara (latitude : 1430730 ; longitude : 0308693) dans le cercle de Tominian au Mali par un groupement féminin dans le cadre de leur activité de fabrication du savon. La détermination des constituants physico – chimiques de l'huile de neem a été faite par le département médecine traditionnelle de l'Institut National de Recherche en Santé Publique du Mali. L'évaluation de l'efficacité de l'huile de neem contre Glossina palpalis gambiensis en laboratoire s'est déroulée au Centre International de Recherche – Développement sur L'Elevage en zone Subhumide (CIRDES), qui dispose d'un important élevage de Glossina palpalis gambiensis. Par semaine et pendant dix semaines, 200 glossines (100 mâles et 100 femelles) de différentes classes d'âge étaient utilisées. Différentes concentrations de la solution de l'huile de neem ont été utilisées : 2%, 3%, 4%, 6% ; 7% ; 8%. Pour L'évaluation de l'efficacité de l'huile de neem sur Glossina palpalis gambiensis sur le terrain, Les bovins d'expérimentation (60 au total) ont subi le traitement pour " on " avec la solution 8% huile de neem (20 ml pour les animaux âgés de 3 ans et plus, 10 ml pour ceux de moins de 3 ans). Ces animaux ne devaient pas subir d'autres traitements avec les trypanocides chimiques durant l'expérimentation (12 mois). La prévalence a été déterminée en utilisant la Technique du Buffy Coat. Les composés bioactifs présents dans l'huile de la graine de neem, la composition centésimale en acides gras de l'huile de neem et les constituants physico – chimiques de l'huile de neem ont été déterminés. Les résultats obtenus montrent que la solution 4% huile de neem a des effets insecticides et répulsifs sur Glossina palpalis gambiensis. En tenant compte d'autres facteurs du milieu (soleil, vent, pluie…) la solution 8% huile de neem préalablement testée en laboratoire a été retenue pour être utilisée sur le terrain en traitement pour " on " des bovins. La prévalence de la trypanosomose chez les bovins d'expérimentation traités à l'huile de neem était nulle. La moyenne de l'hématocrite était de 43,51. Mots clés : Huile de neem, mouche tsé-tsé, trypanosomose animale, Mali
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Kampo, O., B. Traore, O. Sangho, S. Diakite, and N. Telly. "Etude des cas de morsures de chiens de janvier 2017 à octobre 2019 dans le district Sanitaire de Sikasso, Mali." Mali Santé Publique, June 30, 2019, 74–78. http://dx.doi.org/10.53318/msp.v9i01.1483.

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Abstract:
Introduction : Au Mali, de 2015 à 2018, on a recensé 2611 cas de morsures de chiens dont 6 cas de rage humaine confirmés. Durant la même période, les cas de morsures de chiens à Sikasso, s'élèvent à 236 et est en constante augmentation d'année en année. Les objectifs étaient de décrire les cas de morsures en personne, Caractériser les lésions des morsures et apprécier la prise en charge des cas. Méthodologie : Nous avons mené une étude descriptive portant sur les dossiers des sujets mordus par chiens de janvier 2017 à octobre 2019 dans le District Sanitaire de Sikasso. Résultats : Les consultants recensés au nombre de 196 en majorité de sexe masculin (64 %), avaient un âge moyen de 14 ans. Seuls 31/196, soit 15,81 % des chiens étaient vaccinés. Les fesses ont été le site privilégié des morsures de chiens avec 39,80%. Le schéma vaccinal à 5 doses avec lavage de la plaie représentait 52,52%. Parmi les 196 consultants recensés, 15,62 % avaient abandonné le traitement vaccinal. Les chiens mis en observation étaient 41,34% et un grand nombre abattu soit 38,26%. La classification finale des cas fait état de trois (3) cas de rage canine et aucun cas de rage humaine. Conclusion La lutte contre la rage doit mettre l'accent le traitement post exposition précoce, la vaccination des animaux ainsi que sur la sensibilisation de la population vis-à-vis du risque de rage.
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DUCROT, C., J. CHARLEY-POULAIN, and J. M. AYNAUD. "Numéro hors série 2004 : Encéphalopathies spongiformes transmissibles animales -Sommaire et avant-propos." INRAE Productions Animales 17, HS (December 18, 2004). http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2004.17.hs.3612.

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Abstract:
Ce numéro hors-série est consacré aux travaux sur les maladies à prions des animaux de ferme, menés à l’Inra en collaboration avec de nombreux organismes nationaux et internationaux. Il aborde de nombreuses facettes de la recherche sur ces agents et les maladies qu’ils occasionnent, tant sur le modèle tremblante que sur l’Encéphalopathie Spongiforme Bovine (ESB) : biologie de l’agent pathogène et notion de souche de prion, pathogénie de la maladie et résistance génétique, voies de transmission et évolution dans les populations animales, lutte contre les EST. Le premier article présente l’ensemble des outils mis au point à l’Inra pour étudier les EST (laboratoire de génotypage à grande échelle) ainsi que les dispositifs expérimentaux qui y sont dédiés (domaine expérimental atteint de tremblante naturelle et différentes animaleries protégées). Ensuite, la notion de souche de prion est introduite, discutée, et les divers travaux en cours pour différencier les souches de prions sur une base biologique et biochimique sont présentés, de même que les études menées pour comprendre le déterminisme de cette diversité. Ces travaux ont aussi pour objectif l’amélioration des méthodes actuelles de typage en termes de rapidité et de fiabilité, notamment à travers le développement de souris transgéniques. Deux articles traitent des mécanismes par lesquels la protéine prion pathogène est introduite dans l’organisme, puis la façon dont elle diffuse dans les différents tissus et organes et exerce son pouvoir pathogène. L’un concerne la pathogénie de la tremblante, à partir des travaux entrepris sur le mouton : dans quels tissus diffuse la protéine prion pathogène, dans quels types de cellules et à quelle vitesse, et comment intervient le génotype de l’individu dans ce processus. L’autre porte sur les modèles cellulaires mis au point récemment, qui permettent la multiplication du prion ovin et servent à étudier les interactions entre la protéine prion pathogène et différents types de cellules de l’organisme, les gènes activés en cas d’infection, le rôle du polymorphisme de la protéine prion ovine dans la réplication du prion pathogène et l’identification de molécules ayant une activité antiprion. Les propriétés et le rôle physiologique de la protéine prion normale, ainsi que les raisons pour lesquelles la protéine prion normale est transformée en protéine prion pathogène, sont ensuite abordés à travers plusieurs études : approche physicochimique et structurale de la structure de la protéine prion, pour analyser les domaines de la protéine prion qui pourraient avoir un rôle clé dans la transconformation de la protéine normale en protéine pathogène, et pour comprendre la relation entre le polymorphisme génétique de cette protéine et l’état de résistance ou de sensibilité à la tremblante ; approche immunochimique grâce à des anticorps monoclonaux ayant des affinités particulières pour certaines régions de la protéine prion PrP, qui permettent l’étude de la capacité de la protéine normale à être convertie en protéine pathogène et le typage moléculaire des souches de prions ; analyse des voies de sécrétion et du rôle physiologique de la protéine prion cellulaire. L’influence du polymorphisme au locus Prnp sur la sensibilité des animaux aux EST est documentée, ainsi que les travaux en cours pour mettre en évidence d’autres gènes influençant la sensibilité des animaux aux EST, à partir de la cartographie du génome. Concernant l’épidémiologie des EST, un article présente les travaux sur les sources d’infection, les voies de transmission et la dynamique de la maladie dans les populations animales, en matière de tremblante et d’ESB. Les résultats relèvent d’expérimentations, d’études de terrain et de modélisation mathématique. Enfin, plusieurs articles sont consacrés à la lutte contre les EST, abordant plusieurs volets : développement de tests pour le diagnostic avant la mort et la distinction entre souches d’EST, travaux conduits depuis dix ans pour maîtriser voire éradiquer la tremblante dans la population ovine en jouant sur la résistance génétique des ovins aux EST, étude clinique conduite sur une molécule à visée thérapeutique et discussion sur la méthode de choix des molécules à expérimenter, pistes pour la destruction des farines animales à risque, grâce à l’utilisation de microorganismes ou la fabrication de biolubrifiants, additifs biocarburants et matériaux polymères.
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Stoczkowski, Wiktor. "Race." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.042.

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Abstract:
La notion de race est ancienne, et ses significations n’ont jamais cessé de se transformer. Dès le XVIe siècle, le mot race désignait les membres d’un lignage. Par conséquent, l’espèce humaine devenait une race puisque la Bible lui donnait pour ancêtres communs Adam et Ève. Un peuple se réclamant d’un ancêtre mythique pouvait également être qualifié de race : on disait par exemple que les Juifs étaient de la race d’Abraham. Le terme a parfois été synonyme de dynastie royale, elle aussi dotée d’un ancêtre commun. L’Encyclopédie utilise le terme principalement dans ces trois acceptions, parlant aussi bien de race humaine que de race d’Abraham ou de race des Capétiens (L’Encyclopédie 1777 et 1778). Parallèlement, le XVIIIe siècle voit se répandre l’usage zoologique de la notion de race, employée pour désigner les variétés infra-spécifiques d’animaux, surtout des animaux domestiques, tels les chiens, les chevaux ou les bovins (Buffon 1749a et 1755). En même temps, les naturalistes étendent son application aux variétés de l’espèce humaine. On considère alors que les différences biologiques entre groupes humains géographiquement séparés sont solidaires de leurs différences culturelles, les unes et les autres engendrées par l’influence conjointe du sol, du climat et de la nourriture (Buffon 1749b). En accord avec la théorie humorale alors en vogue, on pense que le sol, le climat et la nourriture influencent les quatre humeurs physiologiques (bile jaune, sang, bile noire, pituite), dont l’interaction détermine le degré d’un tempérament (mélancolique, flegmatique, bileux, sanguin), lequel décide à son tour à la fois de l’anatomie des hommes et de leur caractère, mentalité, mœurs et organisation sociale (Greenwood 1984). Aucun consensus n’existait en revanche quant au nombre de races d’hommes, tantôt porté à plusieurs dizaines, tantôt réduit à trois et dont chacune était assimilée à la descendance d’un des trois fils de Noé. Les races humaines étaient disposées sur les échelons supérieurs de la Grande Échelle des Êtres, qui menait des formes animales les plus simples jusqu’à l’homme le plus perfectionné, identifié invariablement au Blanc. Le Noir, et plus particulièrement le Hottentot, occupait la limite inférieure de l’humanité, où il côtoyait l’Orang-outang placé au sommet du monde animal (Dictionnaire des sciences médicales, 1819, Sebastani 2013). Si la plupart des Européens du XVIIIe siècle croyaient à la supériorité des Blancs, tous n’en déduisaient pas les mêmes conclusions. Certains estimaient que les autres races pouvaient éventuellement acquérir la civilisation et devenir, avec le temps, à la fois égales aux Blancs et blanches de peau, blanchies sous l’effet de la civilisation. D’autres restaient convaincus que la supériorité des Blancs était un immuable fait de nature, ce qui condamnait les autres races, surtout les Noirs, à une éternelle soumission, faisant d’eux ce que Aristote avait appelé les esclaves par nature. Les débats raciologiques du XIXe siècle consacrèrent l’opposition plus ancienne entre le monogénisme et le polygénisme (Blanckaert 1981). Les monogénistes clamaient qu’il n’y a qu’une seule espèce humaine, différenciée à partir d’un type originel ; les polygénistes soutenaient qu’il existe depuis toujours plusieurs espèces humaines invariables, pourvues de propriétés spécifiques, aussi bien biologiques que mentales. La théorie darwinienne (1859) n’a modifié que modestement les grandes lignes de ce débat : les degrés de l’Échelle des Êtres seront désormais considérés comme les étapes consécutives de l’évolution, tandis que les races inférieures se verront identifiées aux races moins évoluées. Les polygénistes darwiniens pouvaient renoncer à l’axiome de l’invariabilité des races dans la très longue durée préhistorique, mais ils s’accordaient avec les monogénistes darwiniens à établir une hiérarchie linéaire des races selon leurs formes anatomiques, auxquelles on croyait pouvoir associer une gradation de facultés morales, intellectuelles et civilisatrices, tenues pour héréditaires et difficilement modifiables dans la courte durée historique. Dès la fin du XVIIIe siècle, des mesures anthropométriques variées ont commencé à être proposées, dans l’espoir de quantifier le degré d’avancement moral et mental des races à partir d’indices anatomiques : ce fut l’un des fondements de l’anthropologie physique du XIXe siècle. La théorie darwinienne de la sélection naturelle a contribué à légitimer la vieille idée de la lutte des races pour la survie. On s’est mis à redouter que les races inférieures, réputées plus fertiles, n’en viennent à bout des races supérieures. Le XIXe siècle fut particulièrement marqué par la hantise du mélange racial, censé conduire à la contamination de la « substance germinative » des races supérieures et à leur dégénérescence consécutive. Dans la première moitié du XXe siècle, l’idéologie nazie offrit l’un des aboutissements extrêmes de cette conception. On y trouve une combinaison de nombreuses composantes des théories raciologiques antérieures : une classification raciale rigide, la hiérarchisation des races en supérieures et inférieures, la conviction que les différences anatomiques correspondent aux différences culturelles, l’idée d’une inégalité morale, intellectuelle et civilisatrice des races, la crainte d’une dégénérescence raciale par le métissage qui altère le « sang » de la race supérieure, la croyance qu’une menace pèse sur la race supérieure du fait de la fertilité plus grande des races inférieures, la doctrine de la lutte entre les races comme force motrice du progrès. L’idéologie nazie fut une sinistre synthèse d’au moins deux siècles de développement de la pensée raciale. Lorsque la Deuxième Guerre prit fin, l’Occident tenta de faire le procès à son héritage intellectuel. L’UNESCO exprima une conviction alors inédite en inscrivant dans sa constitution l’idée selon laquelle les atrocités de la récente guerre avaient été rendues possibles par la croyance à l’inégalité des races. Pour rendre impossibles de nouveaux Auschwitz, on décida alors de faire disparaître la notion de races humaines, source présumée de l’horreur suprême. Dans leur déclaration de 1950, les experts de l’UNESCO affirmèrent l’unité fondamentale de l’espèce humaine et reléguèrent la diversité biologique des hommes à un second plan, en tant qu’épiphénomène de divers mécanismes évolutifs de différentiation. La Déclaration de l’UNESCO portait les marques de la toute récente théorie synthétique de l’évolution, dont les principes ramenaient la « race » à un résultat éphémère de la circulation des gènes entre les populations, seules entités réellement observables (UNESCO 1950, Stoczkowski 2008). La conjonction du contexte politique et de l’émergence de la génétique des populations conduisit, à partir des années 1950, à l’abandon progressif de la notion de race, surtout en sciences sociales. Les humanités multiples des théories raciologiques se muèrent en l’Homme universel de l’UNESCO. Pourtant, la génétique des populations n’a pas tenu les promesses dont on l’avait initialement investie en espérant que la recherche allait démontrer l’inexistence des races humaines, ce qui devait invalider toute possibilité de rabattre les différences de culture sur les différences de nature, selon le subterfuge séculaire qui avait maintes fois servi à justifier les inégalités, les discriminations et les oppressions. N’étaient pas moindres les attentes suscitées ensuite par l’exploration du génome humain : elle devait porter le coup de grâce au concept de race et aux préjugés que ce concept implique. En juin 2000, lors des célébrations qui marquèrent la publication de la première esquisse de la carte du génome humain, J. Craig Venter, directeur de l’entreprise de recherche génétique Celera, répéta que « la notion de race n’a aucun fondement génétique ni scientifique » (Marantz Henig 2004). Aujourd’hui, les résultats de la recherche sur le génome humain semblent moins univoques (Stoczkowski 2006). Il est certes réconfortant de savoir qu’aucun doute ne subsiste sur l’unité génétique de l’espèce humaine. Pourtant, après une première période consacrée à la description des similitudes génétiques, les travaux actuels s’orientent de plus en plus vers l’exploration de la diversité de notre espèce. Plusieurs études publiées récemment tendent à démontrer que des données génétiques permettent bel et bien de faire la distinction entre les individus originaires d’Europe, d’Afrique et d’Extrême-Orient, c’est-à-dire entre les populations traditionnellement réparties par la pensée ordinaire entre les trois grandes « races » : blanche, noire et jaune (Bamshad et al. 2003, Rosenberg et al.,2002, Watkins et al. 2003). Ces travaux dérangent et inquiètent. Ils dérangent car on s’attendait à ce que la génétique rende définitivement illégitime toute classification biologique des humains. C’est le contraire qui semble advenir sous nos yeux. Au lieu de prouver que l’ordre du phénotype, privilégié par la pensée ordinaire, s’écarte de l’ordre du génotype étudié par la science, les travaux récents suggèrent que certaines classifications « raciales » – pour autant qu’elles soient fondées non sur la seule morphologie, mais plutôt sur l’origine géographique – peuvent refléter approximativement une partie de la diversité humaine établie par la génétique moderne (Bamshad et al. 2003; Rosenberg et al. 2002; Watkins et al. 2003). Ces travaux inquiètent aussi, car nul n’ignore que l’étude des différences entre les hommes peut fournir des arguments à ceux qui veulent diviser l’humanité, porter les distinctions à l’absolu, les juger scandaleuses et insupportables. Les généticiens ne manquent pas de souligner que les groupements formés à partir de leurs modèles diffèrent des anciennes catégories raciales, puisque les écarts entre les classes génétiques sont statistiques, relatifs, mouvants, soumis aux vicissitudes de l’histoire faite non seulement de séparations, mais aussi de migrations et de croisements. Il n’en demeure pas moins que le risque existe que les résultats de ces travaux nourrissent à nouveau le phantasme de divergences insurmontables inscrites dans le corps des humains. Les controverses sur la classification infra-spécifique des humains sont loin d’être closes. Quelles que soient les conclusions qui remporteront finalement le consensus de la communauté scientifique, il est probable que la pensée antiraciste soit confrontée dans un avenir proche à une nouvelle légitimité scientifique des classements des humains à partir de critères biologiques, cette fois dans un contexte social où l’aspiration à l’égalité ne passe plus par l’effacement des différences biologiques mais, au contraire, par leur revendication de la part des dominés. Après l’expérience du nazisme, dont l’intérêt exacerbé pour les différences biologiques déboucha sur l’abomination de la Shoah, on était enclin à considérer que toute théorie de la différence biologique devait nécessairement conduire au racisme. On en est moins sûr de nos jours, en observant que les minorités auparavant opprimées cherchent à adosser leur combat contre les inégalités à une théorie de la différence biologique (Oak Ridge National Laboratory). Hier, désireux d’expier le péché de racisme, l’homme blanc fit appel à la science pour rendre insignifiantes les différences biologiques entre les humains ; aujourd’hui, réclamant le droit à l’égalité, l’homme de couleur emploie la science pour donner aux différences biologiques une signification nouvelle. Cette résurgence de l’intérêt de la recherche pour la diversité de l’espèce humaine, en dépit du danger bien réel d’un détournement idéologique de ses résultats, encore très provisoires, peut devenir un antidote contre les spéculations naïves sur la race, qui ne manqueront pas de foisonner dans la culture populaire tant que les chercheurs seront incapables d’expliquer pourquoi les hommes, appartenant tous à la même espèce biologique, n’ont pas pour autant tous la même apparence.
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