Academic literature on the topic 'Anthropologie de l'éducation – France – 18e siècle'

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Journal articles on the topic "Anthropologie de l'éducation – France – 18e siècle"

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Giordano, Christian. "Nation." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.048.

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Abstract:
La meilleure définition de la nation est sans doute celle que propose Benedict Anderson lorsqu’il parle de communauté politique imaginée (Anderson, 1983). Ce faisant Anderson met en doute la validité de certaines caractéristiques mystificatrices, quoique considérées comme objectives, attachées au concept de nation. Cette critique s’adresse à Ernest Gellner et à Eric J. Hobsbawn qui eux mettent en évidence l’invention et donc le caractère mystificateur attaché à l’idée de nation (Gellner, 1983, Hobsbawm and Ranger, 1983). La posture théorique spécifique qu’adoptent Gellner et Hobsbawn ne saurait surprendre, car le premier est issu d’un terreau philosophique et méthodologique de type néopositiviste, tandis que Hobsbawm est notoirement associé à un marxisme modéré. Anderson, avec son idée de nation comme communauté politique imaginée, se trouve être très proche des positions de type interprétatif. Il évoque de ce fait indirectement Max Weber selon lequel il est fondamental de reconstruire le sens que les acteurs eux-mêmes, en tant que membres d’une société, donnent à leur comportement. Lorsque Anderson définit la nation comme une communauté politique imaginée, il insiste sur le fait que les membres individuels de ces groupes sociaux, bien que ne se connaissant pas personnellement et que n’ayant fort probablement pas l’occasion de se rencontrer durant leur vie, partagent le même sentiment d’appartenance (Anderson, 1983: 15). La nation est imaginée comme une entité circonscrite et par conséquent démographiquement définie, même si ses frontières peuvent varier en fonction de circonstances historiques particulières. En fait une nation peut s’étendre ou se rétrécir du point de vue de son territoire comme c’est le cas de certaines nations d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Roumanie, Bulgarie etc.). L’essentiel de ce caractère limité du point de vue structurel et démographique réside cependant dans le fait qu’aucune nation ne souhaite inclure l’humanité entière. En reprenant une réflexion de Max Weber, on peut remarquer que la nation est imaginée comme une communauté partiellement ouverte vers l’extérieur parce qu’il est inacceptable que n’importe quel membre du genre humain en fasse partie. La nation est en outre imaginée comme une communauté d’égaux, liés entre eux par d’étroites relations de fraternité et de parenté réelle, rituelle ou symbolique, même si cela ne correspond pas à la réalité socio-structurelle et à la dimension de la société. Car dans toute société nationale il existe d’évidentes inégalités sociales et des divisions entre couches, classes, castes ou milieux. Enfin la nation est imaginée comme étant souveraine, à savoir comme une communauté politiquement indépendante, même si ce n’est pas toujours le cas. De fait il existe encore aujourd’hui des nations sans État mais qui aspirent à l’indépendance et donc à se constituer en société souveraine pourvue d’un État propre. Le débat au sujet du rapport entre nation et nationalisme est encore vif. Anthony D. Smith pense que la nation précède le nationalisme et que ce dernier est la conséquence logique de l’émergence des nations même dans des époques fort lointaines (Smith, 1998). A cause de son point de vue, Smith s’est vu reprocher d’être primordialiste dans la mesure où il voit l’origine de la nation dans des temps archaïques. Gellner pour sa part a pris le contrepied de cette perspective, en mettant en évidence le fait que la nation est un phénomène social issu de la modernité occidentale, grâce aux inventions industrielles et en premier lieu grâce à l’imprimerie, mais également à son nouveau système économique capitaliste allant de pair avec l’émergence de classes entrepreneuriales à la recherche de nouvelles ressources primaires et de nouveaux marchés (Gellner 1983) Les nouveaux États-nations issus de ces mutations ont obtenu leur légitimité grâce à la rhétorique nationaliste. C’est donc le nationalisme qui génère l’idée de nation et non l’inverse, ainsi que le prétendent la majorité des auteurs de tendance primordialiste. Le nationalisme est l’instrument idéologique essentiel pour les nations sur lesquelles viennent se fonder les nouveaux États, en tant qu’institutions politiques de la modernité. Selon la thèse de Gellner, le nationalisme représente la formule politique nécessaire pour justifier l’exercice du pouvoir de la part des classes politiques dans les États-nations (Mosca 1966). L’organisation politique spécifique de la nation en tant que communauté imaginée est l’État-nation qui trouve sa source dans l’Europe de la fin du 18e siècle. Toutefois il serait faux de parler d’un modèle d’État-nation universel. On peut en effet distinguer deux types idéaux d’État-nation, à savoir le modèle français et le modèle allemand (Brubaker 1992). On a souvent observé que le modèle français de l’État-nation est fondé sur l’idée de nation politique. Selon cette vue l’État-nation serait le résultat d’un pacte politique, voire d’un contrat entre les citoyens de cet État-nation. C’est dans ce sens que Jules Renan a défini la nation et son organisation politique comme le résultat d’un plébiscite de tous les jours. Il s’agit de souligner par cette formule que la nation française et son État consistent en théorie en une communauté élective. Ce type d’État-nation est donc une patrie ouverte au sein de laquelle les différences religieuses et ethniques n’ont, du moins en théorie, aucune importance (Dumont 1991: 25). On sait bien que cette conception non ethnique de la nation, postulée par la Révolution française a été modifiée plusieurs fois jusqu’à présent. En fait les Constitutions de 1791 et 1793 garantissaient la citoyenneté à toute personne étrangère habitant la France et par conséquent il n’était pas nécessaire d’avoir acquis l’identité française. Autrement dit il était possible d’obtenir la citoyenneté sans avoir acquis auparavant la nationalité, à savoir avant d’adopter certains traits culturels particuliers et certains comportements passant pour typiquement français (Weil, 2002). La séquence citoyenneté-nationalité sera pourtant inversée déjà au 19e siècle avec l’introduction de certains prérequis culturels comme la connaissance de la langue nationale, sans compter l’adoption d’un style de vie considéré comme français. Bien qu’affaiblie par les diverses modifications du code de la nationalité dans les années quatre-vingt-dix (Loi Pasqua de 1993 et Loi Guigou de 1998), l’idée originale de citoyenneté n’a jamais vraiment été abandonnée jusqu’à maintenant. L’État français se fonde sur une conception subjective, voire individualiste de la nation en fonction de laquelle tout étranger habitant l’hexagone peut encore aujourd’hui devenir citoyen français grâce au processus d’assimilation. Les différences, les identités et les frontières ethnoculturelles ne sont jamais définitivement insurmontables. Du moins en théorie, tout être humain est intrinsèquement capable de devenir membre de la nation. Le revers de la médaille est que, en fait, l’État-nation français a toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les minorités ethnoculturelles. Ces dernières furent systématiquement assimilées de force durant tout le 19e siècle et sont aujourd’hui encore ignorées. La conception allemande de la nation a été définie comme ethnique. Il en est issu un modèle d’État-nation fondé sur la généalogie et sur l’origine commune de ses citoyens. L’idée de nation et partant d’État-nation, a souvent été mise en relation avec le concept de Volk, en tant que peuple synonyme de nation. Toutefois durant le 18e siècle la notion de Volk ne possédait pas encore cette connotation ethnique qui, selon certains auteurs, devient « l’explosif le plus dangereux des temps modernes » (Finkielkraut, 1987: 56 ss.). L’ethnicisation du Volk a lieu au milieu du 19e siècle grâce à un important groupe d’intellectuels parmi lesquels il faut compter des politiciens, des artistes, des juristes, des philosophes, des historiens, des folkloristes etc. Cependant, la véritable transformation politico-légale intervient avec l’introduction d’un concept restrictif du jus sanguinis (Pierre-Caps 1995: 112). Le nationalisme radical de l’après Première Guerre mondiale a favorisé l’ethnicisation graduelle du modèle allemand qui a connu son apogée durant le national-socialisme avec les lois de Nürenberg dans lesquelles la racialisation du Volk et de l’État-nation allemand est légalisée. Cependant, après le Deuxième Guerre mondiale, dans l’Allemagne divisée, la République fédérale allemande (RFA) aussi bien que la République démocratique allemande (RDA) ont conservé les marques de la conception unitaire et ethnique du Volk et du jus sanguinis bien visibles, même après la réunification de 1990. Il est symptomatique à cet égard que les descendants d’Allemands « rentrés » de l’Europe orientale et de l’ex-URSS aient obtenu la nationalité, grâce à l’idée de Volk et de jus sanguinis, en un rien de temps, au contraire des millions d’immigrés, notamment d’origine turque, qui étaient confrontés aux plus grandes difficultés sur le chemin de l’acquisition de la nationalité allemande. On n’observe un léger assouplissement de l’ethnicisation qu’après 1999, principalement durant le gouvernement du chancelier social-démocrate Gehrard Schröder. Ce n’est cependant qu’aux enfants d’immigrés nés en Allemagne que les lois adoptées par ce gouvernement ont accordé certaines facilités pour obtenir la nationalité allemande Les deux prototypes cités ont inspiré de nombreux États-nations, européens ou non, ce qui en a fait des modèles de référence au niveau mondial. Le modèle français comme le modèle allemand poursuivent tous les deux le projet d’une nation cherchant à se procurer une organisation politique - l’État-nation - capable de garantir une homogénéité culturelle qui, à son tour, garantit la stabilité politique. La différence se trouve dans les deux manières de procéder pour y parvenir. Le modèle français, étant fondé sur le caractère subjectif et individualiste de la nation, rend accessible à l’étranger, du moins en principe, la voie de l’acculturation et par conséquent de sa pleine intégration et inclusion dans la communauté nationale grâce notamment à l’institution du jus soli. Le modèle allemand en revanche, est fondé sur le caractère objectif et collectif de la nation, selon une vision essentialiste et très rigide de l’appartenance ethnique, soumise au jus sanguinis. L’appartenance à la nation allemande comporte, du fait qu’elle est extrêmement restrictive, une forte tendance à l’exclusion de qui ne possède pas les requis ethniques. Les deux modèles ont tous deux connu depuis toujours de grandes difficultés à reconnaître la diversité culturelle, et ils présentent par conséquent une certaine incompatibilité avec la pluriethnicité et la multiculturalité. Cela n’est pas surprenant puisque les deux modèles se proposent de réaliser le projet d’une nation, d’un État souverain, d’un territoire monoethnique. Pour un tel projet la diversité ethnico-culturelle est forcément dysfonctionnelle. Dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle passé, dans le cadre d’une globalisation galopante, plus apparente d’ailleurs que réelle, et avec l’ouverture des frontières qui suivit la chute de l’Union soviétique, de nombreux auteurs bien connus, en sciences sociales comme en anthropologie, pensaient que l’idée de nation appartenait davantage au passé qu’au présent ou au futur. On croyait que les sociétés étaient devenues transnationales, à savoir qu’elles deviendraient plus fluides, ou comme le remarquait le philosophe Zygmunt Bauman, qu’elles allaient proprement se liquéfier (Bauman 2000) C’est la notion de transnationalisme qui apparaît le plus souvent pour indiquer la capacité personnelle ou collective de dépasser les barrières culturelles et les frontières nationales et de passer d’une appartenance et d’une identité à l’autre avec la plus grande facilité. Ceux qui adoptent l’approche du transnationalisme considèrent ainsi la société comme un œcoumène global dans lequel les individus aux identités devenues désormais nomades, vivent et interagissent dans des milieux cosmopolites (ceux que l’on appelle les ethnoscapes) marqués par l’hybridation et la créolisation culturelle (Appadurai 1996). Cependant, cette vision suggestive et optimiste, inhérente à l’utilisation du préfixe trans, ne semble adéquate que pour l’analyse de certains groupes minoritaires au statut social élevé, comme par exemple certaines élites migrantes dîtes aussi expats (managers allemands à Tokyo, opérateurs financiers américains à Hong Kong, correspondants de presse au Moyen-Orient, spécialistes en informatique indiens à la Silicon Valley, etc.). Vouloir étendre à la société globale cet aspect spécifique de la complexité culturelle, voire même lui donner une orientation normative, serait entreprendre une nouvelle et dangereuse réification de la vision utopique du métissage universel. En fait, la réalité est bien différente de ce scénario global si optimiste. Les guerres en ex-Yougoslavie ont mis en évidence déjà dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier que l’idée de nation était encore importante et que la fin de l’histoire évoquée par Francis Fukuyama (Fukuyama 1992), comme réalisation d’une unique société globale sans différences nationales, était bien loin de la réalité. A vrai dire les deux premières décennies du vingt-et-unième siècle ont vu, surtout en Europe, le retour inattendu de la nation avec la montée des mouvements régionalistes d’une part et du populisme nationaliste d’autre part, ce que l’on peut interpréter comme deux expressions et stratégies de la résistance contre certaines conséquences des processus de globalisation. Les premiers ont réinterprété le concept de nation pour des revendications régionales à l’intérieur d’entités pluriculturelles de vieille date (Catalogne et Ecosse s’opposant respectivement à l’Espagne et à la Grande Bretagne). Les seconds utilisent en revanche le concept de nation pour mobiliser la population contre les immigrants et les réfugiés, ces derniers étant considérés par les mouvements populistes comme une menace contre l’intégrité nationale.
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Dissertations / Theses on the topic "Anthropologie de l'éducation – France – 18e siècle"

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Goisis, Orsola. "Diderot e l'Encyclopédie : antropologia, educazione, politica." Thesis, Paris, EHESS, 2017. http://www.theses.fr/2017EHES0078/document.

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Abstract:
Diderot et l'Encyclopédie se propose d'enquêter sur le rapport entre ladimension anthropologique et la dimension politique: en d'autres mots,d'enquêter sur le lien qui se trouve entre une épistémologie matérialiste, et doncune nouvelle conception de l'être physiologiquement et matériellementdéterminé, et la transformation sociopolitique que l’Encyclopédie propose; unetransformation qui se concrétise au moyen de relations qui s'entrecroisent, àcaractère théorétique et cognitif (renvois), ou à caractère matériel (de l'organe àl'organisation, lutte aux corporations, division du travail, solidarité).L’hypothèse qui meut l'étude et qui, peut-être, en représente l'aspect leplus original, est l’identification de la présence d'un projet éducatif très vaste quipermettrait de maintenir ensemble, dans la pensée du philosophe de Langres,plan anthropologique et plan politique, en leur donnant, un “sens abouti” et enles empêchant de plonger dans le désespoir que le non-systématisme du procédédiderotien suscite parfois; un tel projet éducatif viserait, en paraphrasant lesThèses sur Feuerbach, à “éduquer aux éducateurs”, à faire d'eux des hommeséclairés dans une perspective de “perfectibilité matérialisée”<br>My research examines the relationship between Diderot's early philosophical works and the Encyclopédie, specifically investigating the link between its anthropological and political dimensions. In other words, in my research I look at the connection between a materialist epistemology, which features a new conception of the 'human being” as a physically and physiologically determined entity, and the socio-political transformations suggested by the Encyclopédie. These transformations involve a series of intersecting relations of both theoretical-cognitive (renvois) and material nature (e.g. the shift from “organ” to “organization”, the fight to guilds, the division of labor, and the concept of solidarity).The interpretative contribution of this thesis lies in the identification of an educational project, which ties both anthropological and political aspects, and which is concerned with the materialistic education of the Third State. Quoting the Theses on Feuerbach, this educational project seems to show the necessity for educators to be enlightened too.According to this new interpretation, the Encyclopédie can no longer be considered a mere intellectual effort, and can finally become a true "revolutionary practice", a "Pensée en action". In this way, the Encyclopédie symbolizes the culmination of those organic cycles preceding every revolution (Venturi 1939), as well as a reference for those men who need take part in the "Progress" (in the mechanical sense) after the "revolution". As a result, the Encyclopédie develops into a praxis against the system, whose beating heart is represented by its relational and dialectical dimensions, which are able to generate new foundations for social life and new ways to think of politics
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Goisis, Orsola. "Diderot e l'Encyclopédie: antropologia, educazione, politica." Doctoral thesis, Università degli studi di Padova, 2017. http://hdl.handle.net/11577/3425351.

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Abstract:
My research examines the relationship between Diderot's early philosophical works and the Encyclopédie, specifically investigating the link between its anthropological and political dimensions. In other words, in my research I look at the connection between a materialist epistemology, which features a new conception of the 'human being” as a physically and physiologically determined entity, and the socio-political transformations suggested by the Encyclopédie. These transformations involve a series of intersecting relations of both theoretical-cognitive (renvois) and material nature (e.g. the shift from “organ” to “organization”, the fight to guilds, the division of labor, and the concept of solidarity). The interpretative contribution of this thesis lies in the identification of an educational project, which ties both anthropological and political aspects, and which is concerned with the materialistic education of the Third State. Quoting the Theses on Feuerbach, this educational project seems to show the necessity for educators to be enlightened too. According to this new interpretation, the Encyclopédie can no longer be considered a mere intellectual effort, and can finally become a true "revolutionary practice", a "Pensée en action". In this way, the Encyclopédie symbolizes the culmination of those organic cycles preceding every revolution (Venturi 1939), as well as a reference for those men who need take part in the "Progress" (in the mechanical sense) after the "revolution". As a result, the Encyclopédie develops into a praxis against the system, whose beating heart is represented by its relational and dialectical dimensions, which are able to generate new foundations for social life and new ways to think of politics.<br>La mia ricerca verte sul rapporto fra la filosofia del primo Diderot e il progetto enciclopedico e indaga il nesso fra dimensione antropologica e dimensione politica: quale sia, detto altrimenti, il legame che intercorre fra un’epistemologia materialista, e dunque, una nuova concezione dell’essere fisiologicamente e materialmente determinata, e la trasformazione socio-politica che l’Encyclopédie propone, una trasformazione che si concretizza per mezzo di relazioni intersecanti, sia di carattere teoretico e cognitivo (renvois), sia di carattere materiale (dall’organo all’organizzazione, lotta alle corporazioni, divisione del lavoro, solidarietà). Ritengo, e forse questo rappresenta l’aspetto più “originale” dell’interpretazione proposta in questo lavoro di tesi, che quel che tiene insieme piano antropologico e piano politico e che permette di dare loro un “senso compiuto” senza cadere nello sconforto che la a-sistematicità diderottiana talvolta suscita, sia la presenza di un ampissimo progetto educativo o, parafrasando le Tesi su Feuerbach, di un progetto tutto volto ad “educare gli educatori”, a fare di loro uomini éclairés in una prospettiva di perfectibilité materialisée. Così intesa l’Encyclopédie si svincola dall’interpretazione che la vuole una gigantesca impresa intellettuale, per divenire vera e propria “prassi rivoluzionaria”, “pensée en action”, il simbolo del punto culminante di un ciclo organico che precede ogni rivoluzione (Venturi 1939), mezzo, forma, base materiale in cui gli uomini si sarebbero riconosciuti, dopo “le rivoluzioni”, per riprendere a lavorare al “progresso” (in senso meccanico). Una prassi nemica dei sistemi, il cui cuore pulsante è rappresentato dalla dimensione relazionale e dialettica a partire dalla quale è possibile scorgere nuovi fondamenti per il vivere sociale ed una nuova prospettiva per pensare la politica.
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Miech, Stéphanie. "L'éducation des filles chez les romancières au siècle des Lumières." Thesis, Nancy 2, 2007. http://www.theses.fr/2007NAN21009.

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Abstract:
La réflexion que mènent les Lumières avec enthousiasme sur la société et leur constat de la dégradation des moeurs les conduisent à s'interroger sur l'éducation, et plus particulièrement sur celle des filles, ces futures mères qui formeraient les hommes d'une société nouvelle. En marge des discours, les femmes s'emparent d'une question qui leur tient particulièrement à coeur, et voient, dans la création romanesque un formidable outil pour exprimer leurs critiques, leurs théories et leur idéal, mais aussi leurs espoirs déçus, leurs rêves inassouvis et leurs griefs contre les hommes et contre une société qu'elles jugent injuste dans le traitement inégal qu'elle réserve aux deux sexes. Leur réflexion sur l'éducation et sur le rôle et la place de la femme dans la société trouve un appui solide chez les philosophes et les théoriciens de l'éducation : saint François de Sales, Fénelon, Mme de Maintenon, Mme de Lambert, et plus tard Rousseau et les philosophes vinrent nourrir leurs idées qui s'enrichissent encore des débats qui animent les salons dont elles sont souvent les dignes animatrices. Les héroïnes des contes, nouvelles, romans qu'elles imaginent sont nourries de l'idéal classique, et, progressivement à l'ensemble des vertus d'une morale chrétienne teintée de stoïcisme elles joignent des faiblesses qui les rendent plus humaines. Tout au long du siècle et au-delà, nombre d'entre elles se distinguent par leur héroïsme et leur volontarisme : actives et énergiques, elles luttent efficacement contre l'adversité et prennent en main leur destin avec courage. Vers la fin du siècle, les femmes auteurs s'interrogent sur la morale du devoir, et réclament une morale plus humaine. La question du mariage constitue un thème de choix qui permet aux romancières d'exposer leur vision de l'amour, et sert de tremplin à une critique des moeurs qui font de la jeune fille un objet de marchandise, et de la femme une mineure démunie de droits et de biens dans l'adversité. Toutefois, le féminisme des romancières reste teinté d'ambiguïté et se révèle encore timide. Soumises au poids des bienséances et de l'opinion, imprégnées par la morale chrétienne, et plus tard déçues par la Révolution et ce qu'elles en attendent pour leur sexe, elles souhaitent plus d'égalité entre les hommes et les femmes, des relations appaisées dans le couple et un respect de leur personne. En fait de féminisme, elles se replient, pour se défendre contre les méfaits masculins, sur une solidarité féminine qui constitue une marque originale dans la littérature romanesque des Lumières<br>The ardent reflections of the Age of Enlightenment writers leads them to an awareness of the decline in the moral standards of their contemporary society and thence to an inquiring look at the educational system. They are particularly concerned with the education of girls, the future mothers who would be bringing up and educating the men of the new generation. On the fringe of the debate, women authors are also grappling with a problem they are especially concerned about and they realize that the novel is a tremendously effective means of expressing their criticisms, theories and ideals dashed hopes, unfulfilled dreams and grievances towards men and society whose treatment of women is so unfair. Their reflections on education, on the role and place of women in society, are vigorously supported by such philosophers and theorists as Saint François de Sales, Fénelon, Mme de Maintenon, Mme de Lambert and, later on, by Rousseau and other philosophers who find food for thought during the enriching discussions that take place in the salons the Age of Enlightenment women writers so competently hold. The heroines of their tales, short stories and novels are nurtured on the principles of the classical ideal but, little by little, to these embodiments of Christian virtues tinged with stoicism, they introduce weakness that make them more human. Throughout the century and beyond many will be renowned for their herosim and determination : they are active and energetic, fight successfully against adversity and courageously take their lives in hand. Towards the end of the century, women authors are pondering over the ethics of duty and demand a more humane moral doctrine in society. Marriage is a choice theme that enables them to expose their vision of love and serves as a framework for their criticisms of a society in which young girls are considered as objects and women as second-rate citizens without rights or belongings in adversity. However, the novelists' feminism remains ambiguous and timid. The authors are subjected to the rules of etiquette and public opinion that is imbued with Christian morality and will later be disappointed by the Revolution and its promises to their sex ; they dream of more social equality, calm relationships between man and wife and of respect for themselves. Their feminism, their defence against male misconduct, rely on feminine solidarity which is the distinctive hallmark of the fictional literature of the Age of Enlightenment
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Paradis, Olivier. "L'école royale militaire d'Effiat et ses élèves." Clermont-Ferrand 2, 1998. http://www.theses.fr/1998CLF20014.

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Abstract:
Cette thèse comporte 2 parties distinctes et complémentaires ; la 1ère traite du cadre éducatif et du contenu des études, la 2de porte sur les élèves et leurs parcours. Fondée en 1627, la Maison de l'oratoire d'Effiat est étudiée dans sa période de fonctionnement en tant qu'école militaire de 1776 à 1793. 3 catégories d'élèves, pensionnaires, boursiers du marquis et élèves du roi partagent une vie communautaire et un programme d'éducation identiques. Laïcs ou religieux, les enseignants professent un programme très complet, ajoutant à un cursus ordinaire, langues étrangères, sciences expérimentales, cours de peinture et exercices physiques, le tout dans une dynamique de réussite qui s'organise autour des classes d'études d'humanités et de rhétorique mais aussi avec des enseignements par groupes de niveau. L'étude des origines géographiques et sociales des 640 élèves répertoriés présente Effiat comme une école pour les fils du second ordre, ouverte à une bourgeoisie conquérante, le tout dans l'aire de recrutement de 2 provinces et de leur périphérie : l'Auvergne et le Bourbonnais. Le suivi des cursus scolaires éclaire le poids de la vocation militaire ou le choix d'un autre état à la sortie de l'école. En bouleversant considérablement les carrières engagées, la Révolution met fin à l'existence de l'école. Mais la formidable réussite des anciens élèves de la République à la Monarchie de Juillet, témoigne de la qualité des élèves et du succès des méthodes pédagogiques employées. Durant la 2de Restauration, les effiatois réalisent ainsi une véritable captation des pouvoirs de décisions dans les secteurs géographiques où ils sont les plus nombreux. Leurs enfants commencent alors à les remplacer et l'historien est tenté de dire que l'école d'Effiat a fait plus que de reproduire une élite, elle a aussi cultivé l'ambition de la renouveler, en nombre et en qualité<br>This thesis is composed of two distinct and complementary parts. The first one deals with the educational surroudings and the content of studies, the second one breats of the students and their course of studies. The house of oratory in effiat was set up in 1627. It is studied here from 1776 to 1793 at the time when it used to be a military school. Three classes of students attended it : the boarders, those who receveived a grant from the marquiess and the king's students. Whether there were secular or religious teachers, the program was very thourough. To the ordinary course of studies were added foreign languages, experimental sciences, art lessons and physical exercises too. All that was organised, in a dynamic of success, around general classes of humanities and rhetoric as welle as group teaching suiting the students'standard. The study of the geographical and social backround of the 640 enlisted students shows thath effiat school was a school for aristocrats'sons, which was open to the rising middle-classes in a recruiting zone of two areas : auvergne and bourbonnais and theirs outshirts. Going through their course of studies throws light on the weight of their military vocation or their choice of another trade when the students left the school. The french revolution which disrupted all careers put an end to the existence of the school. Yet, the tremendous professionnal and political success of its former students from the republic to the july monarchy attests the students'qualification and the efficiency of the educational methods used there really gained powers to make decisions in the geographical areas where they were the most numerous. Their children started to take over from them and the historian is tempted to say that effiat school did more than reproducing an elite, it also cultivated the ambition of renewing it, in number and quality
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Maury-Lascoux, Nancy. "L' enseignement du grec en France dans l'enseignement secondaire public contemporain (XXe-XXIe siècle)." Paris, EHESS, 2012. http://www.theses.fr/2012EHES0507.

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Abstract:
Cette thèse s'intéresse au grec ancien en tant que discipline scolaire dans l'enseignement secondaire français contemporain. La première partie retrace l'histoire des études de grec en France du XVIe au XIXe siècles, puis précise la place et le statut de la discipline dans le système pluridisciplinaire que devient l'enseignememnt secondaire à partir de 1902. Héritière, avec le latin, des humanités des siècles précédents, la discipline "grec" se voit au XXe siècle investie de certaines valeurs et de certaines finalités. Ces dernières sont analysées dans la deuxième partie, à travers les dizscours des associations de professeurs de langues anciennes les plus représentatives. Enfin, les contenus de la discipline font l'objet de la troisième partie: ils sont analysés à travers l'étude des programmes et de la mise en oeuvre de ces derniers dans les manuels scolaires<br>This thesis deals with ancient Greek as a school subect in the French contemporary secondary education. The first part relates the history of Greek studies in France from the 16th to the 19th centuries, then it specifies the place and status of that subject within the pluridisciplinary system secondary education has been since 1902. Just like Latin, ancient Greek subject is the heir of past centuries humanities, and is supposed to convey a certain amount of values and goals. The second part analyses those values and goals through what is said and thought by the most representative ancient languages teachers' associations. Finally, subject contents are dealt with in the third part: they are examined through curricula and the various ways they are implemented in textbooks
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Delieuvin, Marie-Claude. "Marc-Antoine Jullien, de Paris : 1775-1848 : théoriser et organiser l'éducation." Paris 5, 1999. http://www.theses.fr/1999PA05H053.

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Abstract:
Précurseur de « l'éducation comparée », auteur du syntagme : « science de l'éducation », fondateur d'œuvres éducatives et de bienfaisance, Marc-Antoine Jullien est considère comme un théoricien de l'éducation. Héritée des lumières, sa réflexion s'organise à partir de l'idée que l'individu est perfectible. Homme du XIXème siècle, il croit aussi que les sciences et les techniques participent au progrès de l'humanité. Retracer sa pensée nécessite de lire sa destinée dans le contexte historique d'une société qui explore les domaines politique, éducatif et économique. L’origine de ce travail provient d'un questionnement sur les << renaissances >> successives de Jullien qui permettent à sa mémoire de revenir sur la scène éducative pour pérenniser une institution. Mais, a t-il amélioré l'éducation grâce à des idées nouvelles ? Son enfance, sa vie romanesque et aventureuse, sa curiosité naturelle, son esprit méthodique l'ont aidé à concevoir une théorie qui associe « l'art de gouverner » à et « l'art d'éduquer ». Partisan de la méthode intuitive instituée par Henri Pestalozzi, il s'engage avec les philanthropes libéraux qui institutionnalisent dans leurs écoles, le mode mutuel anglais afin de faciliter le développement de l'éducation populaire. Parallèlement, il élabore une méthode de gestion de l'emploi du temps pour parvenir à une meilleure connaissance de soi, influencer le cours de sa propre vie et contribuer ainsi, grâce a un perfectionnement individuel, à la naissance d'une société nouvelle qu'il nomme << civilisation >> et destine au bonheur universel.
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Tzortzis, Stéfan. "Archives biologiques et archives historiques : une approche anthropologique de l'épidémie de peste de 1720-1721 à Martigues (Bouches-du-Rhône, France)." Aix-Marseille 2, 2009. http://www.theses.fr/2009AIX20698.

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Abstract:
Entre les années 1720 et 1722, Marseille ainsi qu’une partie de la Provence et du Languedoc, sont les victimes d’une tardive et non moins terrible épidémie de peste, maladie ô combien redoutée des populations du passé. Cette épisode, largement relaté et demeuré célèbre parmi les évènements importants de l’histoire de la cité phocéenne marque, en Europe occidentale, la fin de la seconde pandémie de peste, débutée vers le milieu du XIVème siècle. D’octobre-novembre 1720 à juin 1721, le mal venu par mer à Marseille depuis les Echelles du Levant touche la localité voisine de Martigues, cité aux trois paroisses historiques implantées au débouché de l’étang de Berre sur la Méditerranée. Si Martigues avait déjà connu des épisodes de surmortalité au début du XVIIIème siècle, conséquences d’une épidémie, peut-être de variole, en 1705, puis de la crise frumentaire et sanitaire engendrée par le Grand hyver de 1709-1710, les sept mois et demi de peste furent autrement plus meurtriers puisqu’ils privèrent la ville de près du tiers de ses habitants. La population de Martigues ne retrouva une importance équivalente à celle de la veille de l’épidémie que passées quarante années. Notre recherche consiste en une approche documentée de l’impact de cet évènement tragique, par l’exploitation de deux types de sources dont Martigues est particulièrement bien pourvue. Nous faisons référence ici à un abondant corpus d’archives communales, auquel il faut ajouter certaines sources imprimées anciennes, et à la documentation produite par l’étude archéothanatologique et anthropologique de deux ensembles funéraires directement en lien avec l’épisode épidémique considéré. L’un de ces sites, les tranchées des Capucins de Ferrières, a pu faire l’objet d’une fouille exhaustive réalisée en 2002 sous notre direction et a livré une série ostéo-archéologique correspondant à 208 individus. Au sein de notre approche générale, deux problématiques se prêtent particulièrement bien à faire l’objet d’une démarche dialectique, c’est-à-dire du croisement des données archivistiques et anthropologiques. Il s’agit d’une part de la gestion funéraire en période de surmortalité, prise en tant que révélateur des réponses adaptatives d’une communauté face à un sinistre qu’elle n’est pas ou très peu en mesure d’endiguer. Nous avons pu montrer que cette gestion avait été relativement efficace et maîtrisée dans un contexte d’urgence sanitaire, mais au détriment des pratiques conventionnelles de l’époque. Il s’agit d’autre part des particularités de la ponction démographique opérée par la peste sur la population martégale. Celles-ci plaident pour une non sélectivité des décès en fonction du sexe et de l’âge, à travers un profil de mortalité qui se distingue de la mortalité « normale » mais qui reflète en revanche la structure de la population vivante à la veille comme au sortir de l’épidémie<br>Between 1720 and 1722, Marseille and a large part of Provence and Languedoc provinces are devastated by a late but nonetheless lethal plague epidemic, one of the greatest fears of former populations. This episode, abundantly recounted and renowned as one major event in the history of the Mediterranean city, comes as the final step of the second plague epidemic, which broke out in the middle of the 14th Century in Western Europe. From October-November 1720 until June 1721, the evil curse, coming from the Echelles du Levant, reaches the shores of Marseille and then spreads in the neighbouring town of Martigues, composed of three historical parishes located where the Berre Pond opens out onto the Mediterranean Sea. Martigues had already been through abnormal mortality periods at the beginning of the 18th Century as a consequence of an epidemic, maybe smallpox, and had at the same time experienced a sanitary crisis and a shortage of wheat due to the 1709-1710 Grand Hyver. But seven and a half months of plague were even more deadly since they deprived the city of one third of its inhabitants. The Martigues population hardly regained the volume it had before the epidemic some forty years later. Our research work consists in analysing the impact of this tragic event and making use of two different kinds of sources, particularly well-provided in Martigues. Here, we refer to an abundant corpus of parish records along with some ancient printed sources, and to documentary information provided by the archaeothanatological and anthropological study of two inhumation sites directly related to the epidemic episode under scrutiny. One of them, Trenches of the Ferrières Capuchins, was thoroughly searched in 2002 under our supervision and brought to light an osteo-archaelogical series corresponding to 208 individuals. In our general survey, two issues are particularly well-fitted to allow a dialectical reasoning, that is to say, to confront both archival and anthropological material. On one hand, burial practices in a time of abnormal mortality clearly reveal how one community adapted and dealt with an epidemic it could hardly stop. We were able to prove that the measures taken in such a context of sanitary emergency were quite effective and rational, but carried out at the expense of conventional habits of the time. On the other hand, we examined the features of the demographic impact of plague on this community. Available data tend to show that plague mortality is not selective as far as age and sex criteria are concerned. They reveal a mortality pattern quite different from a “normal” mortality pattern and at the same time unveil the structure of living population, both before and after the epidemic
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Vanoflen, Laurence. "La formation de l'individu selon Isabelle de Charrière (1740-1805)." Paris 4, 1999. http://www.theses.fr/1998PA040227.

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Abstract:
Isabelle de Charrière, épistolière, romancière et essayiste a manifesté un intérêt pour la formation des jeunes gens qui l'ont approchée, comme pour les idées pédagogiques qui, après Émile de Rousseau, et les projets éducatifs des années 1762, puis ceux de la révolution, ont suscité intérêt et espoir, comme polémiques. Nous retraçons ces formations vécues en analysant leurs cadres épistolaires (pacte épistolaire et la représentation du "mentor" et de l'élève), leurs motivations et leurs contenus, et, leur limite : la collaboration littéraire; avant d'analyser l'apport de Mme de Charrière au roman pédagogique étudié par Robert Granderoute. L'examen des romans, dans leur poétique, leur traitement des motifs (formation sentimentale, morale, sociale), des figures pédagogiques, et du discours magistral, amène à constater la même inlassable entreprise de démythification; aux mythes, s’opposent la vie et l'histoire. Dans leur dialogue avec Rousseau et Fénelon, notamment, ses fictions interrogent le devenir de l'individu : femme, peuple, nobles, rois. A chaque fois, ses réponses tentent de concilier le réel et les aspirations individuelles, et témoignent d'un rationalisme critique<br>Isabelle de Charrière, a novelist, letter writer, and polemist, shows a strong concern for both educational practice and ideas, which, after 1762, with the publishing of Émile, by Rousseau, and of plans for educational systems, aroused interest, hope and controversy in the intellectual and public spheres, until the revolutionary decade. We first attempt to put back these epistolary relationships in their context, describing their frameworks (epistolary contract and the representation of both master and "pupil"), their motivations, their intellectual contents, and, at last, the literary collaboration with Isabelle’s friends (B. Constant, Henriette, Isabelle, Willem, Thérèse Forster). Then we analyze Charrière's novels in the perspective of the "roman pédagogique": themes, characters, master's speach; in all respects, they tend to confront myths and ideals to life and history, without denying the empiric faith. Containing a dialogue with Rousseau, Fenelon (and Mme de Genlis), they finally raise the questions concerning individual's future and "perfectionnement" : women, ordinary people, aristocrats, or kings
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Gilles, Florent. "Soumission, révolte, sexualité : l'éducation des jeunes filles de Mme de Lafayette à Sade." Thesis, Reims, 2016. http://www.theses.fr/2016REIML006/document.

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Cette thèse s’intéresse s’attache à définir le topos littéraire de la jeune fille nubile faisant son entrée dans le monde et son rapport avec la réalité historique, sociale et culturelle de la fin du XVIIe et du XVIIIe siècle. Comment le modèle fictionnel de la jeune fille et le réel interfèrent-ils l’un sur l’autre ? À la lumière des gender studies, nous nous intéressons à la littérature comme participant de la construction culturelle des genres et à cette époque en tant que naissance d’un certain féminisme L’éducation des jeunes filles, absente ou incomplète volontairement, apparaît alors comme une propédeutique à la future condition asservie de la femme à cette époque, au rôle que la société attribue au genre féminin. L’éducation est alors à comprendre dans une acception large : éducation intellectuelle, morale mais aussi sentimentale et sexuelle. Dans cette optique notre corpus regroupe trois types d’œuvres, fort diverses en apparence, afin d’avoir une vue d’ensemble sur ce phénomène : à des œuvres morales et des majores, s’ajoutent des œuvres licencieuses et des minores, œuvres des romancières pourtant à succès du XVIIIe siècle<br>This thesis deals with how to define the literary report of the nubile young girl breaking into the world and its link to the historical, social and cultural reality in the end of the 17th century and 18th century. How the fictional model of the young girl and the reality interfere in each other? With the help of " gender studies", we will take interest in literature as an active participant of the cultural construction of genres , and in this era as the birth of a kind of feminism. The young girls missing or deliberately incomplete education , appears as a foundation course to the future enslaved condition of woman of this era, to the role given to the feminin gender by society. The word education is to be understood in a larger way: intellectual education, moral education but also sentimental and sexual education. From this perspective, our corpus joins together three types of works, really different works, in order to have an overview on this phenomenon: moral and major works, loose and minor works, and works of female yet successful writers from the 18th century
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Khatile, David. "Anthropologie de la contredanse à la Martinique." Paris 8, 2006. http://www.theses.fr/2006PA082645.

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La Haute-Taille est un avatar de contredanse française. Elle renvoie à une longue expérience de la contredanse aux XVIII et XIXème siècles, en milieux urbain et rural dans toutes les composantes sociales martiniquaises. La forme définitive sous laquelle se présente la Haute-Taille vers 1860 résulte de réélaborations successives construites sur les bases de cette expérience de la contredanse. C’est au François, dans les sociétés paysannes post 1848 provenant du flux migratoire des anciens esclaves vers les quartiers ruraux des mornes, que va évoluer la Haute-Taille. L’extinction de cette société paysanne vers 1960 coïncide avec le déclin de la Haute-Taille. Elle renaît depuis 2000 au sein d’une politique culturelle la propulsant comme un emblème identitaire du François<br>The Haute-Taille is a manifestation of a french contredanse. It comes from a long practice of the contredanse by all social groups of the Martinican urban and rural societies in the eighteenth and the nineteenth centuries. Around 1860, the final form of the Haute-taille had been the result of successive changes based on this practice of the contredanse. From 1848, the peasants who came from the former-slave migration towards the rural areas in the hills, developed the Haute-Taille in Le François. When this rural society died out around 1960, the Haute-Taille declined. Since 2000, it has been revived by the cultural policy of Le François and it has become a symbol of its identity
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Books on the topic "Anthropologie de l'éducation – France – 18e siècle"

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Exotic women: Literary heroines and cultural strategies in Ancien Régime France. University of Pennsylvania Press, 1992.

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