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Monnerie, Denis. "Nouvelle-Calédonie." Ethnologie française 32, no. 4 (2002): 613. http://dx.doi.org/10.3917/ethn.024.0613.

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Naepels, Michel. "Le devenir colonial d’une chefferie kanake (Houaïlou, Nouvelle-Calédonie)." Annales. Histoire, Sciences Sociales 65, no. 4 (August 2010): 913–43. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900036805.

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Abstract:
RésuméEn se focalisant sur deux villages de la région rurale de Houaïlou examinés depuis le milieu du XIXesiècle, cet article questionne l’évidence de la « chefferie » comme objet d’étude et comme catégorie anthropologique océaniste. La reconnaissance des « chefs » par les Français fut l’occasion d’une concurrence continue entre membres de lignages déjà en conflit, et qui perdure sous d’autres formes jusqu’à maintenant. L’État colonial est ainsi devenu une composante majeure d’un fonctionnement politique segmentaire dont, dans le même temps, il transformait radicalement les moyens. L’histoire constitue alors un outil perspectif qui permet d’établir, contre la rigidité de certains modèles anthropologiques et du discours justificatif de certains chefs, que l’institution de la chefferie ne peut être comprise que par la confrontation et l’articulation d’intentionnalités tout à la fois locales et étatiques.
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Ozanne-Rivierre, Françoise, and Isabelle Leblic. "Les jeux de ficelle en Nouvelle-Calédonie." Journal de la société des océanistes, no. 151 (December 31, 2020): 159–76. http://dx.doi.org/10.4000/jso.11913.

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4

Carteron, Benoît. "La quête identitaire des Caldoches en Nouvelle-Calédonie." Ethnologie française 45, no. 1 (2015): 155. http://dx.doi.org/10.3917/ethn.151.0155.

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Monnerie, Denis. "Circulation des objets et élaboration des relations dans les cérémonies du nord de la Kanaky Nouvelle-Calédonie." Archimède. Archéologie et histoire ancienne 7 (June 9, 2020): 96–113. http://dx.doi.org/10.47245/archimede.0007.ds1.08.

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Abstract:
Au nord de la Grande Terre de Kanaky Nouvelle-Calédonie (Océanie), d'amples cérémonies, élaborent périodiquement les relations sociales et au monde. Elles sont des institutions du monde kanak pouvant mobiliser des centaines de personnes. Ce sont principalement des cérémonies du cycle de vie des personnes et des cérémonies entre des entités localisées. Un modèle anthropologique qui fait ressortir l'ensemble des dynamiques de ces cérémonies et met en avant le concept d'ensemble cérémoniel permet de dégager quelques-uns de leurs principes. L'un d'eux est, dans un cadre dyadique, la mise en œuvre de transferts et circulations d'objets spécifiques, toujours synchronisés avec des discours cérémoniels, qui tressent et nouent les relations. Ceci permet de suggérer les contrastes entre cette approche et certaines théories des échanges et des rituels. Dans ce texte, ce modèle est mis à contribution pour réfléchir à la place des objets cérémoniels à travers leurs circulations, leurs significations, les articulations aux discours et aux relations qu'ensemble ils élaborent pendant le déroulement de ces cérémonies.
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Naepels, Michel. "Yoram Mouchenik, L’Enfant vulnérable. Psychothérapie transculturelle en pays kanak (Nouvelle-Calédonie)." L'Homme, no. 182 (May 2, 2007): 293–94. http://dx.doi.org/10.4000/lhomme.4314.

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7

Monnerie, Denis. "Représentations de la société, statuts et temporalités à Arama (Nouvelle-Calédonie)." L'Homme, no. 157 (January 1, 2001): 59–86. http://dx.doi.org/10.4000/lhomme.96.

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Love, Jacob, Raymond Ammann, David Becker, Isabelle Schulte-Tenckhoff, and Helena E. Reeve. "Nouvelle-Calédonie / New Caledonia[:] Danses et musiques Kanak / Kanak Dance and Music." Ethnomusicology 46, no. 1 (2002): 189. http://dx.doi.org/10.2307/852820.

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Wacalie, Fabrice. "L’héritage de Jean-Claude Rivierre dans l’extrême sud de la Nouvelle-Calédonie." Journal de la société des océanistes, no. 151 (December 31, 2020): 263–70. http://dx.doi.org/10.4000/jso.12223.

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Bensa, Alban, and Jean-Claude Rivierre. "De l'Histoire des mythes Narrations et polémiques autour du rocher Até (Nouvelle-Calédonie)." L'Homme 28, no. 106 (1988): 263–95. http://dx.doi.org/10.3406/hom.1988.368983.

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Duband, Margot. "La collection kanak de Marius Archambault. Les objets, témoins d’une mission scientifique en Nouvelle-Calédonie." Journal de la société des océanistes, no. 152 (June 30, 2021): 77–90. http://dx.doi.org/10.4000/jso.12558.

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Henri, Agnès, Éric Vandendriessche, and Françoise Ozanne-Rivierre. "Les jeux de ficelle en Nouvelle-Calédonie : une recherche de terrain inédite de Françoise Ozanne-Rivierre (1941-2007)." Journal de la société des océanistes, no. 151 (December 31, 2020): 177–96. http://dx.doi.org/10.4000/jso.12136.

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Demmer, Christine. "Alban Bensa & Isabelle Leblic, s. dir., En pays kanak. Ethnologie, linguistique, archéologie, histoire de la Nouvelle-Calédonie." L'Homme, no. 163 (June 21, 2002): 307–9. http://dx.doi.org/10.4000/lhomme.12761.

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Godin, Patrice. "Michel Naepels, Histoires de terres kanakes. Conflits fonciers et rapports sociaux dans la région de Houaïlou (Nouvelle-Calédonie)." L'Homme, no. 158-159 (January 1, 2001): 484–87. http://dx.doi.org/10.4000/lhomme.6750.

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Bril, Isabelle. "Processus évolutifs de langues de l’extrême nord de la Nouvelle-Calédonie : le cas du nêlêmwa-nixumwak et du zuanga-yuanga." Journal de la société des océanistes, no. 151 (December 31, 2020): 197–216. http://dx.doi.org/10.4000/jso.11996.

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Baré, Jean-François. "Jean-Luc Maurer, Les Javanais du Caillou : des affres de l’exil aux aléas de l’immigration. Sociologie historique de la communauté indonésienne de Nouvelle-Calédonie." L'Homme, no. 184 (November 1, 2007): 279–80. http://dx.doi.org/10.4000/lhomme.13192.

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KITLV, Redactie. "Book Reviews." Bijdragen tot de taal-, land- en volkenkunde / Journal of the Humanities and Social Sciences of Southeast Asia 163, no. 4 (2008): 559–621. http://dx.doi.org/10.1163/22134379-90003696.

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Abstract:
Benedict Anderson; Under three flags; Anarchism and the anticolonial imagination (Greg Bankoff) Leakthina Chau-Pech Ollier, Tim Winter (eds); Expressions of Cambodia; The politics of tradition, identity and change (David Chandler) Ying Shing Anthony Chung; A descriptive grammar of Merei (Vanuatu) (Alexandre François) Yasuyuki Matsumoto; Financial fragility and instability in Indonesia (David C. Cole) Mason C. Hoadley; Public administration; Indonesian norms versus Western forms (Jan Kees van Donge) Samuel S. Dhoraisingam; Peranakan Indians of Singapore and Melaka (Joseph M. Fernando) Vatthana Pholsena; Post-war Laos; The politics of culture, history and identity (Volker Grabowksy) Gert Oostindie; De parels en de kroon; Het koningshuis en de koloniën (Hans Hägerdal) Jean-Luc Maurer; Les Javanais du Caillou; Des affres de l’exil aux aléas de l’intégration; Sociologie historique de la communauté indonésienne de Nouvelle-Calédonie (Menno Hecker) Richard Stubbs; Rethinking Asia’s economic miracle; The political economy of war, prosperity and crisis (David Henley) Herman Th. Verstappen; Zwerftocht door een wereld in beweging (Sjoerd R. Jaarsma) Klokke, A.H. (ed. and transl.); Fishing, hunting and headhunting in the former culture of the Ngaju Dayak in Central Kalimantan; Notes from the manuscripts of the Ngaju Dayak authors Numan Kunum and Ison Birim; from the Legacy of Dr. H. Schaerer; With a recent additional chapter on hunting by Katuah Mia (Monica Janowski) Ian Proudfoot; Old Muslim calendars of Southeast Asia (Nico J.G. Kaptein) Garry Rodan; Transparency and authoritarian rule in Southeast Asia (Soe Tjen Marching) Greg Fealy, Virginia Hooker (eds); Voices of Islam in Southeast Asia; A contemporary sourcebook (Dick van der Meij) Eko Endarmoko; Tesaurus Bahasa Indonesia (Don van Minde) Charles J.-H. Macdonald; Uncultural behavior; An anthropological investigation of suicide in the southern Philippines (Raul Pertierra) Odd Arne Westad, Sophie Quinn-Judge (eds); The Third Indochina War; Conflict between China, Vietnam and Cambodia, 1972-79 (Vatthana Pholsena) B. Bouman; Ieder voor zich en de Republiek voor ons allen; De logistiek achter de Indonesische Revolutie 1945-1950 (Harry A. Poeze) Michel Gilquin; The Muslims of Thailand (Nathan Porath) Tom Boellstorff; The gay archipelago; Sexuality and nation in Indonesia (Raquel Reyes) Kathleen M. Adams; Art as politics; Re-crafting identities, tourism, and power in Tana Toraja, Indonesia (Dik Roth) Aris Ananta, Evi Nurvidya Arifin, Leo Suryadinata; Emerging democracy in Indonesia (Henk Schulte Nordholt) Casper Schuring; Abdulgani; 70 jaar nationalist van het eerste uur (Nico G. Schulte Nordholt) Geoff Wade (ed. and transl.); Southeast Asia in the Ming Shi-lu; An open access resource (Heather Sutherland) Alexander Horstmann, Reed L. Wadley (eds); Centering the margin; Agency and narrative in Southeast Asian Borderlands (Nicholas Tapp) Marieke Brand, Henk Schulte Nordholt, Fridus Steijlen (eds); Indië verteld; Herinneringen, 1930-1950 (Jean Gelman Taylor) Tin Maung Maung Than; State dominance in Myanmar; The political economy of industrialization (Sean Turnell) Henk Schulte Nordholt, Ireen Hoogenboom (eds); Indonesian transitions (Robert Wessing) In: Bijdragen tot de Taal-, Land- en Volkenkunde no. 163 (20075), no: 4, Leiden
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Deirdre, Meintel. "Ethnicité." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.095.

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Abstract:
Le concept d’ethnicité est le sujet d’une vaste littérature qui a bénéficié des contributions d’auteurs issus de différentes disciplines, dont la sociologie, l’histoire, la science politique et la démographie. Nous faisons ici une revue sélective des ouvrages anthropologiques qui ont marqué le domaine. Le concept d’ethnicité en sciences sociales est généralement attribué au sociologue Max Weber (1921, 1971). Le sociologue allemand conçoit l’ethnicité comme une construction sociale; c'est-à-dire, comme le produit de rapports sociaux. De nos jours, l’approche constructiviste de l’ethnicité prédomine à travers toutes les sciences sociales, y compris l’anthropologie. C’est l’anthropologue Frederik Barth (1969) qui a théorisé l’aspect processuel de l’ethnicité, et ce, en lien avec l’ethnographie des relations intergroupes. Son approche se distingue en ce qu’elle problématise l’émergence de groupes ethniques et leur durabilité dans le temps. Comme l’a écrit Robin Cohen (1978 : 389), « l’ethnicité n’a pas d’existence en dehors des relations interethniques » (notre traduction). Avant d’aller plus loin, précisons certains des termes utilisés ici. « Ethnicité » englobe non seulement l’identité ethnique, mais aussi les modèles culturels qui caractérisent le groupe – certains d’entre eux servant à le délimiter –, les associations, institutions sociales, activités collectives et intérêts communs (Meintel 1993). À l’instar de Fischer (1986), nous ajoutons que l’ethnicité englobe aussi la mémoire, soit la quête des individus et des collectivités de traditions qui servent à développer une vision du futur. Bref, l’ethnicité concerne non seulement le passé, mais aussi le présent et l’avenir. Dans l’optique de Fischer, l’ethnicité n’est pas qu’une forme de distinction sociale, ou un élément de hiérarchisation : elle représente également une gamme de ressources symboliques. L’intérêt pour l’ethnicité en anthropologie doit beaucoup aux recherches en Afrique, notamment celles menées par l’École de Manchester dans les villes où les travailleurs migrants demeuraient. Dans leur optique, ces villes et les villages d’origine constituaient un seul champ social. Dans un vocabulaire centré sur le « tribalisme », des chercheurs britanniques liés à cette école, dont Godfrey et Monica Wilson, Max Gluckman, J. Clyde Mitchell et Elizabeth Colson parmi d’autres, ont développé le Rhodes Livingstone Institute, institut dédié à l’étude des cultures du nord de la Rhodésie (aujourd’hui la Zambie). Ces chercheurs étudiaient les transformations sociales et culturelles des paysans devenus travailleurs urbains. Dans ce contexte de contact intergroupes, les identités ethniques sont devenues prééminentes. Leur nouvelle importance dans les relations sociales des citadins s’illustre par la danse Kalela (Mitchell 1956). Ce rituel hebdomadaire d’invention urbaine où les danseurs mettaient en scène la diversité ethnique et des figures urbaines (médecin, infirmière, etc.). Ici, l’identité tribale (les danseurs provenaient du groupe Bisa) était réinventée comme une forme d’ethnicité urbaine (retribalisation dans les termes de Mitchell). Par ailleurs, Mitchell a développé un schéma de relations urbaines tripartite : relations personnelles, structurelles et « catégoriques ». Tandis que les relations structurelles étaient largement encadrées par les rôles fixes des participants (par exemple, ainé/cadet, patron/ouvrier), les relations « catégoriques » (categorical relationships) concernaient les relations ponctuelles et superficielles; par exemple, au marché, dans les foules urbaines (Mitchell 1966) et largement gouvernées par des stéréotypes ethniques, pas forcément négatifs (1966). Plus tard, Jean-Loup Amselle (1990) a soulevé la question du rôle du colonialisme dans la création de frontières artificielles entre les sociétés africaines. S’appuyant sur ses recherches auprès de plusieurs groupes maliens, notamment les Malinkés, les Peuls et les Bambaras, l’ethnologue propose, plutôt que de considérer les sociétés africaines comme des entités étanches où coïncident cultures, langues et frontières politiques et sociales, de les définir comme une « chaîne de sociétés » caractérisée par un « syncrétisme originaire ». Dans la même veine, Lee Drummond concevait les sociétés des Caraïbes comme un « continuum culturel » caractérisé par une hybridation incessante, perspective qu’il appliqua par la suite à la société pluriethnique de Montréal (1982). Bien que la diversité ethnique (et religieuse) soit le sujet de grands débats sociaux, les études ethnographiques sur les relations interethniques n’abondent pas. Celle de Gerd Baumann (1996) fait exception, l’anthropologue ayant étudié les discours identitaires des habitants d’un district de Londres très diversifié et densément peuplé. Sa monographie illustre bien la fluidité des identités, des discours et des pratiques à l’égard de l’ethnicité. La labilité des frontières ethniques, pour ne pas mentionner la variabilité de marqueurs qui les définissent est illustrée par l’identité « québécoise » au Québec, définie largement par la langue maternelle française, tandis qu’auparavant, les habitants de la province se considéraient plutôt comme Canadiens français, catégorie définie principalement par la confession catholique. Cette mutabilité des frontières et des marqueurs soulève la question de la légitimité des identités et des revendications de droits ou de ressources articulées dans le cadre de ce que plusieurs dénomment « la politique identitaire ». Ces enjeux sont au cœur des travaux d’anthropologues comme James Clifford (2000), parmi d’autres. Clifford se penche sur plusieurs sociétés autochtones, dont les Kanaks de Nouvelle-Calédonie et les Nisga’a de la Colombie-Britannique, pour critiquer la tendance de certains anthropologues (par exemple, Kuper 2003) à considérer les discours identitaires de groupes indigènes comme « essentialistes » et leurs pratiques culturelles adaptatives comme « inventées ». L’auteur affirme par ailleurs que les luttes de groupes subalternes obligent les anthropologues à revoir la notion de « tradition » et à la concevoir non pas comme un corpus culturel figé, mais plutôt comme une gamme de ressources qui sont constamment remaniées. Les sociétés indigènes ne représentent pas, évidemment, des « minorités ethniques » comme les groupes immigrants (Eriksen 1993); au Canada, le terme « Premières Nations » connote leur statut distinct. Cependant, on constate certaines similitudes entre les enjeux identitaires et politiques des peuples autochtones et les minorités ethniques (Cipolla 2017), à plus fort raison compte tenu du fait que la majorité des autochtones au Canada et au Québec vivent en dehors des réserves. Par exemple, les diasporas, telles que Clifford (1994) les présente, concernent les Juifs et les Arméniens mais aussi des peuples amérindiens forcés à quitter leurs territoires (Clifford 2007). Les études anthropologiques de l’ethnicité ont pris une nouvelle tournure avec les travaux de Nina Glick Schiller et ses collègues (Glick Schiller, Basch et Blanc-Szanton 1992) sur la transnationalité. Dans cette optique, l’ethnicité des groupes immigrants est abordée non seulement en rapport avec un territoire particulier (quartier, ville, etc.), mais aussi en lien avec le pays d’origine des migrants et d’autres régions du monde où se trouvent des personnes du même groupe. Les nombreuses études en sciences sociales influencées par ce courant révèlent les dimensions politiques et économiques des réseaux transnationaux des migrants, tout en montrant que la transnationalité ne concerne pas tous les migrants de manière égale. Enfin, le « champ social » où se construit l’ethnicité s’étend désormais au-delà des frontières nationales. Dans les années récentes, nombreux chercheurs ont préféré parler de diversité plutôt que d’ethnicité, pour englober des critères tels que la religion, la l’orientation sexuelle, etc. Comme d’autres le reconnaissent, la diversité n’est pas un concept rigoureux (Kraus date) ; certains considèrent la diversité comme l’angle mort du racisme (CJF) puisqu’elle peut occulter les inégalités entre groupes ethniques. La sociologue Danielle Juteau (2018, p. 38) insiste sur pertinence de l’ethnicité de nos jours pour développer une perspective critique sur la diversité, puisque « son approche relationnelle et constructiviste, souvent matérialiste et transversale, en éclaire diverses facettes » de la diversité. Nous avons eu l’occasion de constater la création de nouvelles catégories ethniques, notamment celle d’ « Arabes » pour désigner les musulmans du Moyen-Orient, repris par des jeunes musulmans eux-mêmes pour s’identifier (Meintel 2018, p. 6-7). L’ethnicité nous semble toujours actuelle comme outil conceptuel pour mieux comprendre les relations intergroupes et les inégalités qui les caractérisent.
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19

Lapierre, Nicole. "Mémoire." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.055.

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Abstract:
La mémoire ne fait pas partie des notions classiques de l’anthropologie. Dans l’étude des traditions, des mythes, des croyances ou des rituels, elle est restée longtemps non problématisée. Incluse dans les mécanismes de reproduction de la culture, implicite dans la transmission des manières de faire et de penser, elle n’était que le support indistinct d’une permanence. Pourtant, il n’y a pas plus de sociétés sans mémoire qu’il n’y a de sociétés sans histoire. Ce constat s’est finalement imposé. A partir des années 1970, la mémoire est devenue un objet d’enquête et de réflexion pour les anthropologues (Candau 1996, 1998). La prise en compte grandissante des phénomènes d’interaction ou de domination culturelles les a conduits à analyser la façon dont pratiques et croyances se transmettent, se transforment ou se dégradent dans les cultures et les sociétés. Ainsi, Roger Bastide, s’intéressant à « la survie des religions africaines dans le Nouveau Monde » (Bastide 1970), a mobilisé des concepts empruntés à Claude Lévi-Strauss et à Maurice Halbwachs et proposé la notion de « bricolage de la mémoire collective ». Celui-ci permettant de remplir les manques par des images nouvelles afin de réparer le scénario du mythe ou du rituel. Beaucoup d’autres auteurs se sont intéressés depuis à cette plasticité de la mémoire, susceptible d’être réorganisée, voire recomposée, en prenant directement pour objet et sujet de réflexion les vecteurs et canaux des transmissions culturelles. Jack Goody, étudiant la circulation orale du Bagré chez les LoDagaa du nord-ouest du Ghana, a constaté que ce récit de près de 12 000 vers, réinterprété au fil du temps, varie selon le lieu, le moment et le récitant. Une variation, alliant continuité et changement, qu’il attribue à la flexibilité de la culture orale, par rapport à une plus grande fixité de la culture écrite (Goody 1977). Dans une approche différente, Carlo Severi a montré comment le recours à l’image pouvait être support et outil de la mémoire rituelle dans des sociétés « sans écriture », (Severi 2007). Et Monder Kilani a observé que dans la société oasienne, la référence à une trace écrite vient conforter une construction généalogique et mémorielle modulée selon les enjeux du présent (Kilani 1992). On retrouve là l’affirmation première d’Halbwachs selon laquelle « la mémoire collective » est toujours sélective et « ne retient du passé que ce qui en est encore vivant ou capable de vivre dans la conscience du groupe qui l’entretient. » (Halbwachs [1950] 1969 : 70). Toutefois, la multiplicité des temporalités dans lesquelles s’inscrivent désormais les sociétés altère les processus de transmissions eux-mêmes. Ce qui oriente les recherches vers la manière dont leurs membres perçoivent et organisent leur rapport au passé. Les ethnologues sont fréquemment confrontés à ce point de bascule où, à un moment donné, pour les membres d’un groupe ou d’une communauté, le passé, à la fois encore disponible et déjà hors de portée, devient un bien commun fragilisé. Ils se trouvent alors sollicités pour en être les conservateurs ou les passeurs. Jack Goody raconte ainsi qu’en consignant par écrit une version du Bagré, il a enfreint le secret de l’initiation, mais il a également répondu au souhait de certains LoDagaa qui considéraient cette récitation comme un fonds culturel à préserver. Il se faisait, en somme, le scribe d’une mémoire orale menacée (Goody 1996 : 71). Les sollicitations sont d’autant plus vives que la mémoire est devenue un enjeu d’affirmation ou de revendication pour les populations concernées. Partout, les mobilisations et les célébrations du passé prolifèrent. Dans ces conditions, où la curiosité des anthropologues, confrontés à l’impermanence des mondes, rencontre la demande de mémoire des peuples, les travaux se sont développés dans plusieurs directions. Lieux et milieux de mémoire, commémorations, patrimonialisation et muséification, demandes de reconnaissance des préjudices anciens et conflits mémoriels sont autant de nouveaux objets pour une anthropologie de la mémoire attentive à la façon dont les groupes humains, de diverses manières, sont à la fois héritiers et inventeurs de leur passé. La notion de patrimoine, d’invention occidentale (Choay 1999), connaît une extension considérable, du local au planétaire et soulève la question de la pluralité des expériences et des récits. Dans la Lorraine sidérurgique, par exemple, la transformation d’usines désaffectées en écomusées et en « lieux de mémoire », a fait l’objet de luttes de représentation auxquelles participaient, aux côtés de divers acteurs économiques, sociaux, politiques et artistiques, une partie de ceux qui travaillaient là auparavant (Tornatore 2010). En Nouvelle Calédonie, de même, un projet muséographique lié à l’édification du Centre culturel Jean-Marie Tjibaou, a suscité un débat entre représentants de l’État français, institutionnels kanak, acteurs du monde international de l’art, sur le sens de ce qui devait être exposé. Des discussions où affleuraient les tensions d’un passé très présent, celui des luttes indépendantistes (Bensa 2006: 199-215). A une autre échelle, les revendications des peuples autochtones, qui ont obtenu en 2007 une déclaration de l’ONU reconnaissant leurs droits, suscitent des controverses sur la définition de leur patrimoine, la reconnaissance de leur héritage, la « propriété » de leur territoire et la défense de leurs traditions, y compris quand celles-ci sont entièrement reconstruites (Bellier 2011). Les conflits passés, surtout quand ils sont restés occultés, laissent des traces dans le présent, sous la forme de mémoires en conflits (Baussant 2007). Les demandes de reconnaissance, de justice, d’établissement des responsabilités, s’opposent alors aux silences, aux impunités ou aux amnisties. Les divers protagonistes, témoins, acteurs, ou leurs descendants s’affrontent sur les représentations et interprétations divergentes des évènements. Des milieux de mémoire se constituent, des associations interviennent dans l’espace public, comme en Argentine, à propos des « disparus » sous la dictature (Crenzel 2010), mais aussi dans de nombreux pays où une lecture plurielle du passé n’a pas réussi à se faire accepter. L’héritage des tragédies collectives constitue une ressource identitaire particulièrement forte (Candau 1998). Et la mémoire de la Shoah en est devenu « le cadre référentiel » (Lapierre 2007). Des mouvements luttent pour obtenir la reconnaissance, voire la réparation, des crimes du passé, notamment ceux de la traite transatlantique et de l’esclavage. La mémoire qu’ils mobilisent a une dimension stratégique, mais ne s’y réduit pas. Elle est à la fois produit - agrégat de traces, de fragments de récits, de transmissions diffuses sur les souffrances anciennes -, et produite à l’aune des attentes du présent (Chivallon 2011). Ces attentes, elles-mêmes, s’insèrent dans une configuration éthico-politique qui a promu la figure de la victime et redéfini la notion de traumatisme, issue de la clinique, en « traumatisme culturel ». A travers celui-ci, le souvenir des souffrances endurées par les persécutés et les vaincus de l’histoire se ravive et fonde une cause pour des générations ultérieures. Et force est de constater que « la découverte de cette mémoire douloureuse est un fait anthropologique majeur des sociétés contemporaines. » (Fassin et Rechtman 2011: 19). Déployée sur de très nombreux terrains et questionnements, l’anthropologie de la mémoire est donc devenue un ample domaine de recherche. Au point que certains s’inquiètent désormais d’un « memory boom », dans lequel une conception trop extensive de la mémoire tendrait à se confondre avec une continuité de la culture (Berliner 2005). Les anthropologues seraient ainsi d’autant plus saisis par l’engouement mémoriel général qu’ils y retrouveraient le goût des permanences à l’origine de leur discipline. C’est néanmoins omettre qu’un tel engouement naît précisément des ruptures et des oublis
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Monnerie, Denis. "L’igname et le fruit du nôôle. Plantes, animaux, personnes et collectifs dans le système socio-cosmique d’Arama (Kanaky Nouvelle-Calédonie)." Social Compass, August 3, 2021, 003776862110308. http://dx.doi.org/10.1177/00377686211030806.

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Abstract:
The yearly first fruit ceremony for yams has been described in most societies of Kanaky New Caledonia. In the far north of the country, however, Arama society’s special feature is that a few weeks before the yam ceremony a small ceremony is held which revolves around the fruit of a tree, the nôôle. This ceremony concerns ad hoc collectives of people acting together. Classically in Kanaky New Caledonia, the yam ceremony concerns a localized social configuration, here the Great House and its ancestors. It is made up of four hamlets conceptualized as Houses organized by an order of precedence. This ceremony also concerns kinship groups (and relations with the Catholic Church). This article analyses both ceremonies in relation to their environments, to horticulture and to their sequential unfoldings. Its perspective is a dynamic, processual description of aspects of the Kanak world construed as a socio-cosmic space and system.
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