To see the other types of publications on this topic, follow the link: Arabe (langue) – Grammaire – Anglais (langue).

Journal articles on the topic 'Arabe (langue) – Grammaire – Anglais (langue)'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the top 32 journal articles for your research on the topic 'Arabe (langue) – Grammaire – Anglais (langue).'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Browse journal articles on a wide variety of disciplines and organise your bibliography correctly.

1

Bechraoui, Mohamed-Fadhel. "Une traduction arabe de la grammaire de Lhomond (1857)." Historiographia Linguistica 28, no. 3 (December 31, 2001): 365–400. http://dx.doi.org/10.1075/hl.28.3.04bec.

Full text
Abstract:
Résumé Le succès de la grammaire scolaire dans la France du XIXe siècle avait favorisé la traduction de certains de ses manuels, comme le Lhomond ou le Noël et Chapsal, pour servir de méthodes d’apprentissage aux étrangers. Le Lhomond tout particulièrement, après la traduction anglaise de Longfellow (1830) avait connu une traduction arabe, publiée à Paris en 1857 par un Tunisien du nom de Soliman al-Haraïri (1824–1877). Il y développe en fait, une double traduction: traduction libre et traduction littérale. Cette dernière, très paradoxalement, constitue le noyau d’une méthode présentée par l’auteur comme une invention didactique à laquelle il n’a jamais été précédé. L’effort de traduction y est considérable par rapport à ce que l’on trouve dans l’ouvrage anglais. La langue arabe, ainsi que la grammatisation autochtone qui s’y rapporte sont tellement éloignées du français et de sa grammatisation que le traducteur est amené à faire œuvre de linguiste et non de simple traducteur. La traduction de la terminologie, comme celle des exemples et des paradigmes, nécessite en effet une grande connaissance de l’arabe et de sa grammaire. Le recours au dialecte marque d’ailleurs l’épuisement des ressources de l’arabe classique. La transcription s’y ajoute pour faire encore reculer l’écart, au-delà de la grammaire et du système phonologique, jusqu’à l’écriture elle-même. Les éléments d’une recherche contrastive viennent, en outre, accompagner la traduction littérale comme pour en retracer les limites et révéler les irréductibles difficultés de l’apprentissage. Mais la correspondance entre les deux langues, incarnée dans cette traduction, a été expressément exagérée pour gagner plus de terrain dans le rapprochement du Lhomond, dans sa langue originale, à l’élève arabe. L’objectif étant de le mettre immédiatement en contact avec la langue française, via ce pré-texte qu’est la traduction littérale. Quant à la traduction libre, elle est considérée comme superflue, ne pouvant profiter qu’à l’élève français censé y trouver un ‘guide de bien traduire’.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Brodsky, Françoise. "La traduction du vernaculaire noir : l’exemple de Zora Neale Hurston." TTR : traduction, terminologie, rédaction 9, no. 2 (March 16, 2007): 165–77. http://dx.doi.org/10.7202/037263ar.

Full text
Abstract:
Résumé La traduction du vernaculaire noir : l'exemple de Zora Neale Hurston — La traduction du vernaculaire noir exige du traducteur une grande part de créativité. Le cas de la romancière et anthropologue Zora Neale Hurston en fournit un bon exemple. Capturant avec le même bonheur le rythme traînant des dialectes du Sud et le feu d'artifice verbal des marlous newyorkais, l'accent des fermiers du Delta ou des ouvriers itinérants, elle restitue une langue et une culture forgées par une vision tantôt folklorique tantôt biblique du monde qui permettait aux Noirs d'affirmer de manière codée leur résistance à l'oppression blanche. Ses oeuvres sont narrées dans un anglais classique, seuls les dialogues sont transcrits phonétiquement. Du point de vue du traducteur, l'auteur utilise non pas une langue « correcte » et un anglais dialectal mais deux langues différentes qu'elle place sur pied d'égalité : le texte classique mais nourri des traditions langagières noires de la narration, et le « parler noir » des dialogues qui situe chaque protagoniste en fonction de ses appartenances sociales et régionales. Le traducteur doit pouvoir reconnaître les subtiles techniques stylistiques de la narration afin d'en trouver l'équivalent en français. Et pour pouvoir rendre la langue traînaillante des dialogues, langue qui invente sa propre grammaire, joue des redondances et des métaphores, mêle argot et termes savants, survivances des langues africaines et anglais élizabethain, il doit « inventer » une langue qui permette de rendre visuellement le rythme, les accents et les inventions verbales du Black English.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Sidarus, Adel Y. "Le modèle arabe en grammaire copte. Une approche des muqaddimāt copto-arabes du moyen âge." Histoire Epistémologie Langage 42, no. 1 (2020): 59–72. http://dx.doi.org/10.1051/hel/2020007.

Full text
Abstract:
Quand, vers le milieu du XIIIe siècle, les grammaires coptes apparurent pour la première fois, leurs auteurs ne pouvaient recourir qu’au modèle linguistique arabe dominant : terminologie et catégories grammaticales. La langue copte n’appartient pourtant pas à la même famille que l’arabe ; elle était par ailleurs en voie de disparaître comme langue vivante. À partir de quelques exemples typiques, ayant trait à l’écriture, à la phonologie et à la morphologie, nous essayons de donner une idée de la méthode suivie pour appliquer ou adapter les outils conceptuels et terminologiques arabes dans la description de l’ancienne langue égyptienne à sa dernière phase et de démontrer que, d’une manière générale, les philologues coptes du Moyen Âge ont bien mené leur tâche. Si l’on peut relever des lacunes, celles-ci ne sont pas nécessairement imputables à la tradition linguistique qui a servi de modèle, mais plutôt aux conditionnements externes qui ont présidé au labeur intellectuel des protagonistes.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Keusséoglou, Anghélos. "Les mots Grecs dans la langue arabe. Circonstances historiques de leur introduction." Hawliyat 9 (December 24, 2018): 17–28. http://dx.doi.org/10.31377/haw.v9i0.302.

Full text
Abstract:
Comme toutes les langues, l'arabe possède un certain nombre de mots étran- gers d'origines diverses qu'au cours de sa longue existence il a adoptés ou adaptés. Ces mots inclus au cours des siècles, ont acquis une morphologie arabe telle que leur identification peut aujourd'hui présenter des difficultés et soulever même des contestations et des doutes. Divers travaux actuels concernant les mots étrangers dans l'arabe ont tour à tour traité de mots turcs, italiens, français, espagnols et anglais. Mais l'arabe comprend aussi un grand nombre de mots grecs pour lesquels, à part ceux admis par les lexicographes, aucune étude n'a été publiée jusqu'à ce jour. Ce cas de l'arabe n'est pas celui de ces langues qui possèdent souvent un cer- tain nombre de mots d'etymologie grecque introduits au cours de leur histoire par les savants, les commerçants ou les voyageurs. La multitude de termes qu'il s'est incorporée, provient du contact direct avec la langue grecque qu'il a long- temps côtoyée, et qu'il a fini par supplanter. Pour aborder l'étude de ces mots grecs dans l'arabe, il faut, comme pour tout autre mot étranger dans une langue, connaître les circonstances historiques de leur introduction et de leur admission. Leur âge ainsi que leur long usage dans des bouches habituées à d'autres accomodations phonétiques et articulatoires, ont souvent modifié leur structure et leur ont façonné une nouvelle personnalité, insoupçonnable à quiconque ne sait pas découvrir leur racine originelle.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Blondel, Marion, Dominique Boutet, Pauline Beaupoil-Hourdel, and Aliyah Morgenstern. "La négation chez les enfants signeurs et non signeurs." Language, Interaction and Acquisition 8, no. 1 (October 2, 2017): 141–71. http://dx.doi.org/10.1075/lia.8.1.07blo.

Full text
Abstract:
Résumé Cet article présente une étude de cas de l’expression de la négation jusqu’à 3 ans chez quatre enfants évoluant dans des environnements langagiers différents : majoritairement monolingue (anglais, français, LSF) ou bilingue (LSF-français), majoritairement unimodal (modalité visuo-gestuelle de la LSF) ou bimodal (visuo-gestuelle et audio-vocale). Nous décrivons l’émergence et le développement d’une expression gestuelle multimodale, selon que la langue cible intègre (LSF) ou non (anglais, français) cette gestuelle dans sa grammaire, et explorons ainsi l’interface geste-signe. Nous nous attardons sur deux formes gestuelles présentes dans les productions de quatre enfants pour en déterminer les invariants kinésiologiques sous forme de « patrons gestuels contrastifs » et nous analysons la façon dont ces patrons dessinent des sous-ensembles sémantiques dans l’expression gestuelle de la négation et son acquisition.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Atari, Omar F. "The place of communicative strategies in translating." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 40, no. 2 (January 1, 1994): 65–76. http://dx.doi.org/10.1075/babel.40.2.02ata.

Full text
Abstract:
Le but du présent article est de faire valoir la place centrale qu'occupe l'étudiant en traduction au sein du programme de formation. Cet article est une mise en garde; il tente de faire entrevoir que si trop d'importance est accordée à la typologie des textes, à l'analyse comparative des textes, à la théorie de la traduction, etc., les résultats risquent d'être mauvais si l'on ne tient pas simultanément compte du degré d'instruction des étudiants. L'auteur fait valoir que les étudiants en traduction dont la langue maternelle est l'arabe, sont dominés par une stratégie de la communication de type essentiellement "oral" et que c'est ce facteur-là qui influence négativement l'interaction entre l'étudiant et le texte source (TS), et provoque, par conséquent, des décalages dans le texte d'arrivée. D'une part, l'article explique ce que signifie la stratégie de la communication orale; en second lieu, il se réfère aux résultats d'études qui attestent que les étudiants arabes apprenant l'anglais sont effectivement dominés par cette stratégie, et enfin il explique comment cette stratégie influence l'interaction entre l'étudiant et le texte écrit. D'une manière plus spécifique, l'article explique que les stratégies de la communiction orale mises en oeuvre par le candidat traducteur de langue maternelle arabe font apparaître un certain type de connaissance conceptuelle. Cette connaissance conceptuelle semble se manifester davantage par l'addition que par la subordination, par l'agrégation que par l'analyse, par la redondance et l'aspect de participation que par une distanciation objective (Ong 1982). L'auteur démontre la tendance des étudiants à mal interpréter les relations hiérarchiques régnant au sein du texte source anglais et à les rendre dans le texte arabe d'arrivée en utilisant une structure linéaire où s'additionnent les éléments de la hiérarchie. Il fait retraduire la traduction en guise d'exercice pour démonter l'écart entre le texte d'origine anglais et la traduction arabe.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Ageron, Pierre, and Mustapha Jaouhari. "Le programme pédagogique d’un arabisant du Collège royal, François Pétis de La Croix (1653-1713)." Arabica 61, no. 3-4 (April 23, 2014): 396–453. http://dx.doi.org/10.1163/15700585-12341296.

Full text
Abstract:
Résumé François Pétis de La Croix enseigna l’arabe au Collège royal de Paris de 1692 à 1713. À ses élèves, en très petit nombre, il dictait une grammaire de l’arabe littéral en français, réduite à l’essentiel. Tout en restant tributaire des paradigmes gréco-latins, il formulait des remarques utiles aux débutants et recourait à des activités didactiques variées, allant de l’autodictée jusqu’au thème. Il donnait ensuite quantité d’expressions et de propos de contenu léger, issus des méthodes pour étrangers en usage en Orient, avec transcription et traduction, conformément à un projet pédagogique conçu dès sa jeunesse : ces matériaux ressortissaient au moyen arabe. Après l’initiation à l’emploi du dictionnaire arabe-latin qu’il avait lui-même composé, il passait à la traduction de livres choisis dans la bibliographie disponible à l’époque. Ses leçons évoluèrent par petites touches, rapprochant progressivement la variété de langue utilisée de l’arabe littéral.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Roman, André. "Bulletin d'Études orientales – Langue et littérature arabes – Tome XLVI – Année 1994, abstracts en français, anglais et arabe." Arabica 45, no. 3 (1998): 279–88. http://dx.doi.org/10.1163/1570058982641671.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

Emery, Peter G. "Lexical incongruence in Arabic-English translation." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 37, no. 3 (January 1, 1991): 129–37. http://dx.doi.org/10.1075/babel.37.3.02eme.

Full text
Abstract:
Un grand nombre d'études récentes ont souligné l'importance pour la traduction de l'équivalence pragmatique et sémiotique, tendant ainsi à négliger la 'micro-analyse' de la langue (syntaxe, lexique etc). Le présent article reprend les arguments de Wilss, selon lequel 'macro-analyse' et 'micro-analyse' sont interdépendantes, voire indissolublement liées, au point que la 'compétence de transfert' du traducteur dépend de façon capitale d'une bonne connaissance de la 'microanalyse'. On démontre le bien-fondé de ce raisonnement par une étude contrastive de la structuration du lexique en arabe et en anglais, et par un examen des stratégies pouvant servir à la traduction de certaines répétitions lexicales, des binômes, et des collocations, à la lumière d'exemples puisés dans des textes traduits.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Menacere, Mohamed. "Discourse Awareness in Translation." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 40, no. 4 (January 1, 1994): 203–13. http://dx.doi.org/10.1075/babel.40.4.03men.

Full text
Abstract:
Le présent article propose une méthode d'enseignement de la traduction arabe-anglais basée sur l'analyse du discours plutôt que sur la reproduction de chaque terme ou sur le choix d'un équivalent possible proposé par un dictionnaire bilingue, sans tenir compte de l'effet qu'un tel message aura sur le lecteur. Etant donné que ce n'est jamais une langue mais un texte que l'on traduit, il convient d'opter, en matière d'enseignement de la traduction, pour une méthode analytique du discours puisque la traduction est un processus de communication visant à transmettre à un destinataire un message lisible et convaincant. Ce processus implique une médiation, un ajustement à un contexte, une négociation de sens, une interprétation et une analyse du discours.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
11

El-Yasin, Mohammed K., and Mahmud Husein Salih. "The Translatability of Arabic Greetings into English." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 41, no. 3 (January 1, 1995): 140–48. http://dx.doi.org/10.1075/babel.41.3.03ely.

Full text
Abstract:
Dans le présent article, l'auteur se demande dans quelle mesure les formules de politesse utilisées en arabe officiel (Standard Arabic, SA) sont traduisibles en anglais. Ces formules de politesse relèvent de la fonction phatique et ont un caractère culturel. Selon Newmark (1988:43), elles doivent être "rendues par des équivalents standards qui ne sont pas des traductions littérales". Par conséquent, cet article tente de répondre aux questions suivantes. Premièrement, les formules de politesse en SA peuvent-elles être traduites en anglais? Secundo, le traducteur est-il confronté à des difficultés au moment de traduire ces formules dans la langue d'arrivée? Et enfin, quels sont les facteurs dont le traducteur devra tenir compte pour traduire ces formules correctement et d'une manière satisfaisante? L'article démontre que la traduction en anglais de ces formules de politesse n'est ni aisée ni réalisable sans détours. En partie, ceci est dû au fait que le SA utilise une gamme d'expressions beaucoup plus étendue que l'anglais et que cette gamme plus étendue ne permet pas au traducteur d'exercer sur son audience un effet similaire à celui qu'exerce sur l'audience d'origine le texte d'origine. Ces formules de politesse n'ont donc pas d'équivalents dans la langue d'arrivée. De plus, nous avons remarqué que les formules de politesse en SA sont associées à des valeurs et à des fonctions sémantiques qui ne peuvent pour ainsi dire pas être couvertes par un type quelconque d'équivalence reconnu par la théorie de la traduction. Pour terminer, cet article avance des arguments en faveur de la thèse de Nida (1964:156) selon laquelle aucun système linguistique n'est pareil à un autre. Ceci revient à dire "qu'une traduction parfaitement exacte n'existe pas".
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
12

Larcher, Pierre. "L’étrange destin d’un livre." Historiographia Linguistica 41, no. 1 (June 10, 2014): 109–26. http://dx.doi.org/10.1075/hl.41.1.04lar.

Full text
Abstract:
Résumé Les arabisants “classicisants” continuent de se référer à A Grammar of the Arabic Language de William Wright (1830–1889), qu’ils citent généralement sans plus de précision. Ce faisant, ils dissimulent la longue histoire de cet ouvrage. Au premier chef, il est la traduction, parue en 2 volumes (1859 et 1862), de la 2e édition, en langue allemande, de la Grammatik der arabischen Sprache (1859) de Carl Paul Caspari (1814–1892). Mais cet ouvrage a lui-même une longue histoire. Une première édition en était parue, en latin, en 1848, sous le titre de Grammatica arabica. La première partie (Doctrina de elementis et formis) avait même été imprimée, une première fois, en 1844. Dans la préface à l’édition latine de 1848, Caspari cite ses deux principales sources: la Grammaire arabe (11810, 21831) d’Antoine-Isaac Silvestre de Sacy (1758–1838) et la Grammatica critica linguae arabicae, en deux volumes (1831 et 1833), de Heinrich Ewald (1803–1875). La version allemande de la Grammaire arabe de Caspari fut rééditée en 1866. Une nouvelle édition en parut en 1876, révisée par August Müller (1848–1892). Cette 4e édition fut traduite en français (deux tirages en 1880 et 1881) par une personnalité étonnante, le Colombien Ezequiel Uricoechea (1834–1880). Elle fut également rééditée (5e et dernière édition) en 1887. Quant à la Grammaire arabe de Wright, une seconde édition, “révisée et grandement augmentée”, en parut, en 2 volumes, en 1874 et 1875, et une troisième édition, révisée par William Robertson Smith (1846–1894) et Michael Jan de Goeje (1836–1909), également en 2 volumes, en 1896 et 1898. Cette troisième édition, avec quelques modifications dues à Anthony Ashley Bevan (1859–1933), fut réimprimée en 1933: c’est à elle, constamment réimprimée, que se réfèrent généralement les arabisants. La Grammaire arabe de Wright apparaît ainsi comme le travail collectif de l’orientalisme européen du XIXe et de la première moitié du XXe siècle, en venant rappeler au passage qu’il est impossible d’en faire l’histoire sans la connaissance de deux de ses grandes langues académiques: le latin et l’allemand.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
13

Abu-Ssaydeh, Abdul-Fattah. "Translation of English idioms into Arabic." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 50, no. 2 (December 31, 2004): 114–31. http://dx.doi.org/10.1075/babel.50.2.03abu.

Full text
Abstract:
Abstract This paper consists of three parts; the first part examines the definition of “idiom” as a technical term, primarily from a translational perspective, and the strategies usually employed by Arab translators when translating English idioms. The second part analyses the Arabic translations given in a sample of two hundred and fifty-three English idioms in terms of strategies and the significance of their frequency. This analysis reveals four important things: 1. Statistically, the most common strategy applied is paraphrasing, followed closely by literal translations and semantic equivalence, with omission, compensation and other strategies being of significantly less importance; 2. Literal translation has allowed certain English idioms to become part of Arabic lexis; 3. A disproportionately large number of the translations are literal and, therefore, sound “foreign” or are deemed void of sense to the Arab reader, 4. Literal (and therefore erroneous) translations in the target language arise primarily from the failure of the translator to decipher the meaning of the idiom in question. The last part revisits literal translation in order to understand its nature, reasons for its prevalence, its effect on the translated text and its impact on the Arabic language. Résumé Cet article comprend trois parties. La première partie examine la définition de «l’idiome » comme terme technique, essentiellement du point de vue de la traduction, et les stratégies généralement utilisées par les traducteurs arabes quand ils traduisent des idiomes anglais. La seconde partie analyse les traductions arabes données dans un échantillon de deux cent cinquante-trois idiomes anglais, en fonction des stratégies et de la signification de leur fréquence. Cette analyse révèle quatre éléments importants: 1. Statistiquement, la stratégie la plus couramment utilisée est la paraphrase, suivie de près par les traductions littérales et l’équivalence sémantique, l’omission, la compensation et autres stratégies étant d’une importance moins significative. 2. La traduction littérale a permis à certains idiomes anglais d’entrer dans le lexique arabe. 3. Un nombre disproportionné de traductions sont littérales et, par conséquent, elles ont une consonance «étrangère» ou elles sont jugées vides de sens par le lecteur arabe. 4. Les traductions littérales (et donc erronées) dans la langue cible viennent principalement de l’incapacité du traducteur à déchiffrer la signification de l’idiome en question.La dernière partie réexamine la traduction littérale afin de comprendre sa nature, les raisons de sa fréquence, son effet sur le texte traduit et son impact sur la langue arabe.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
14

MOUFARREJ, GUILNARD. "Ancient Sounds in the New World: Syro-Maronite Chant in Lebanese Maronite Communities in the United States." Yearbook for Traditional Music 51 (November 2019): 103–38. http://dx.doi.org/10.1017/ytm.2019.8.

Full text
Abstract:
Abstract (French)Cet article élucide les enjeux de transmission et d’adaptation musicales au sein des communautés libanaises maronites aux États-Unis. Il examine le rôle de l’ancien répertoire de chants en délimitant les aspects religieux et culturels de l’Église et de la communauté maronites diasporiques tout en fournissant un espace religieux qui dépasse les différences ethniques et linguistiques. Il explore la participation des chants à élaborer un sentiment d’appartenance à la communauté malgré l’existence de multiples générations d’émigrés. Bien que le choix de la langue des chants (Anglais vs. Arabe) ait suscité dans certaines communautés des contestations parmi les fidèles, le maintien des mélodies des chants a contribué à la formation d’une Église maronite transnationale unissant les communautés maronites de plusieurs pays à l’église mère au Liban.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
15

Bentahar, Ziad. "Tintin in the Arab World and Arabic in the World of Tintin." ALTERNATIVE FRANCOPHONE 1, no. 5 (May 18, 2012): 41–54. http://dx.doi.org/10.29173/af12250.

Full text
Abstract:
Les aventures de Tintin d’après Hergé ont été traduites en plus de 80 langues et dialectes, dont l’arabe. Cependant, une seule des histoires ou Tintin voyage dans le monde arabe fut traduite en arabe. Qu’est-ce-qui rend cette histoire exceptionnelle, et pourquoi les autres furent-elles jugées inaptes a êtres adaptées en arabe ? Les choix éditoriaux de la maison d’édition arabe des albums de Tintin, même lorsque le choix est de ne pas traduire, relèvent non seulement de questions ayant à voir avec la représentation de la langue arabe dans l’œuvre de Hergé, mais montrent également des difficultés culturelles particulières à l’adaptation du personnage belge le plus célèbre pour les audiences arabes et islamiques. Cet article se penche sur les manières dont l’arabe et ceux qui le parlent sont représentés dans les aventures se déroulant dans le monde arabe, afin de clarifier les défis qui jusque-là ont fait obstacle à une édition arabe de ces histoires. De plus, un examen de l’arabe employé par Hergé dans les albums originaux en français contribue aux études sur Hergé et son art de manière générale, et ses tendances réalistes en particulier ; et ce à travers une évaluation de la justesse de l’arabe qu’il emploie, ainsi qu’une analyse des manières dont les livres de Tintin peuvent être appréciés par les lecteurs bilingues (qui connaissent l’arabe, mais lisent le livre en français ou en anglais par exemple).
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
16

Aziz, Yowell Y. "Explicit and Implicit Reference in Arabic-English Translation." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 39, no. 3 (January 1, 1993): 129–50. http://dx.doi.org/10.1075/babel.39.3.02azi.

Full text
Abstract:
La référence explicite et implicite dans la traduction de l'arabe en anglais Le terme 'référence' désigne la relation qui existe entre une expression nominale et un individu ou un objet du monde extérieur, réel ou fictif. Cette relation est créée par rénonciation de l'expression nominale au sein d'une phrase à une occasion donnée. Une expression (et donc sa référence) est dite explicite dans la mesure où elle répond à deux conditions: (1°) elle doit être détaillée, claire et fournir une information qui permettra d'identifier le référant visé; (2°) la référence d'une expression doit être directe. Toute référence indirecte constitue une référence de 'deuxième rang' et est donc implicite. Le caractère explicite des expressions de référence se présente toutefois comme une gamme allant des expressions les plus explicites que sont les noms propres, aux moins explicites, les pronoms, en passant par les propositions contenant un nom commun. Entre la première et la dernière catégorie d'expressions de référence — les noms propres et les propositions nominales — on distingue toute une série de sous-catégories dont le caractère explicite est plus ou moins marqué. Dans le présent article, l'auteur défend l'hypothèse selon laquelle la référence explicite-implicite diffère d'une langue à l'autre. Il compare des traductions de textes équivalents en arabe et en anglais et analyse les choix qui s'opèrent au niveau du caractère explicite dont il est question plus haut. Les résultats indiquent que les textes rédigés en arabe et en anglais diffèrent par l'usage qu'ils font de diverses expressions de référence. Dans l'ensemble, les textes anglais ont tendance à présenter un caractère explicite plus marqué dans le domaine des noms propres, tandis que les textes arabes préfèrent souligner le caractère explicite en utilisant des propositions nominales comprenant l'article défini et les adjectifs possessifs et démonstratifs.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
17

Emery, Peter G. "Translation, Equivalence and Fidelity." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 50, no. 2 (December 31, 2004): 143–67. http://dx.doi.org/10.1075/babel.50.2.05eme.

Full text
Abstract:
Abstract Translation and equivalence are defined in terms of text-author’s pragmatic meaning (intention). Translation is a complex construct comprising both process (translating) and product (equivalent). The translation process is characterized as a double negotiation, consisting of two phases: 1. interpretation of a source text’s pragmatic meaning and 2. rendering this into a target text in line with target-language expectancy norms. As an intertextual negotiator, the translator should be highly sensitive to both sourcelanguage and target-language conversational and conventional implicatures. The operation of both types of implicatures is illustrated through examples from Arabic/English translation praxis. Finally, a distinction is made between the descriptive and evaluative senses of equivalence, the latter being seen as synonymous with fidelity, which is defined in translation in terms of pragmatic success or failure (infidelity). Résumé La traduction et l’équivalence sont définies en tant que signification pragmatique (intention) du texte-auteur. La traduction est une construction mentale complexe qui englobe à la fois l’acte de traduire et le produit (équivalent). Le processus de traduction se caractérise par une double négociation comportant deux phases: 1) l’interprétation de la signification pragmatique d’un texte-source et 2) sa traduction dans un texte-cible qui respecte les normes escomptées dans la langue-cible. Le traducteur, négociateur intertextuel, doit être extrêmement sensible aux significations implicites en matière de conversation et de convention de la langue-source et de la langue-cible. Le fonctionnement des deux types de significations implicites est illustré par des exemples tirés de la pratique de la traduction arabe-anglais. Enfin, nous établissons une distinction entre le sens descriptif et le sens évaluatif de l’équivalence, ce dernier étant considéré comme un synonyme de la fidélité qui, en traduction, est définie en tant que réussite ou échec pragmatiques (infidélité).
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
18

al-Khafaji, Rasoul. "In search of translational norms." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 52, no. 1 (August 18, 2006): 39–65. http://dx.doi.org/10.1075/babel.52.1.03alk.

Full text
Abstract:
Abstract The paper is an attempt, guided by the principles of Descriptive Translation Studies, to ‘detect’ and ‘describe’ the various types of shifts, in the area of lexical repetition, which have occurred in an Arabic–English translation. The study also tries to ‘explain’ the underlying factors which may have prompted the various decision-making processes behind these translation shifts. It is postulated that any translation product represents an intertext which carries the ‘finger-prints’ of the norms of its SL and culture. Moreover, translation as a retextualizing process is bound to be directed by the norms of the TL and its culture. The two poles of SL ‘adequacy’ norms and TL ‘acceptability’ norms have thus been at the background during the description, taxonomy, and explanation of the various types of shifts in lexical repetition detected in the study corpus. Different instances of shifts have been found to fall under three main categories: (a) Shifts which avoid or minimize lexical repetition; (b) Shifts which announce repetition by retaining it, though with some modifications; and (c) Shifts which emphasize lexical repetition by expanding it. Most shifts, it has been found, belong to the first category. A lengthy discussion of the possible causes which could have motivated the translator to perform these various shifts has come to the conclusion that the textual and cultural norms of the TL seem to play the major role in the operation. In order to ascertain that the above conclusion is not attributable to the ‘hegemony’ of the TL (English), nor to the individual translator or to the type of text being analyzed, a number of follow-up studies is proposed at the end. Résumé Guidé par les principes des études de traduction descriptive, l’article est une tentative de « détecter » et de « décrire » les différents types de changements dans le domaine de la répétition lexicale, qui se sont présentées dans une traduction arabe-anglais. L’étude cherche également à « expliquer » les facteurs sous-jacents qui peuvent avoir provoqué les différents processus de prise de décision derrière ces changements de la traduction. On pose comme principe que tout produit d’une traduction représente un intertexte, qui porte les «empreintes digitales » des normes de sa langue-source et de sa culture. De plus, la traduction, en tant que processus de retextualisation, est nécessairement guidé par les normes de la langue-cible et de sa culture. Par conséquent, les deux pôles des normes « de justesse » de la langue-source et des normes «d’admissibilité » de la langue-cible se trouvaient à l’arrière-plan, pendant la description, la taxonomie et l’explication des différents types de changements de la répétition lexicale, détectées dans le corpus de l’étude. On a remarqué que les différents exemples de changements s’inscrivaient dans trois catégories principales : (a) les changements qui évitent ou minimisent la répétition lexicale ; (b) les changements qui annoncent une répétition en la conservant ; et (c) les changements qui soulignent la répétition lexicale en la développant. On a découvert que la plupart des changements appartiennent à la première catégorie. Une longue discussion sur les causes possibles, qui peuvent avoir poussé le traducteur à effectuer ces divers changements, a abouti à la conclusion que les normes textuelles et culturelles de la langue-cible semblent jouer un rôle majeur dans l’opération. Un certain nombre d’études complémentaires sont proposées, afin de vérifier que la conclusion ci-dessus n’est imputable ni à « l’hégémonie » de la langue-cible (anglais), ni au traducteur individuel, ni au type de texte analysé.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
19

Salim Ali, Salah. "Pertinence and redundancy in poetic repetition." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 51, no. 4 (December 31, 2005): 337–56. http://dx.doi.org/10.1075/babel.51.4.05sal.

Full text
Abstract:
Abstract This paper tackles repetition in literary texts from a semantic, generic, and translatological perspective. It deals with repetition in Arabic texts as well as in Modern English poetry, and explains the problems that are likely to arise in translating repeated elements in English literary texts into Arabic. The theoretical framework rests on the supposition that a literary work in general, and poetry in particular must be examined as a total meaningful structure which entails the semantics and pragmatics of the text. In other words, repetition is a stylistic feature that involves a non-ordinary use of language, which does significantly shift the information content of the text. In translating literary works harbouring repetition from English into Arabic, significant problems usually emerge since what is considered stylistically and/or semantically marked in English might not be seen or conceived as such in Arabic. So, a translated text may miss important meaning elements intended by the English author. The effect is that the mental representation and understanding of the poem are drastically distorted. Moreover, this case applies to Arabic as well, for what is semantically and/or stylistically marked in Arabic repeated elements may lose its markedness in the English translation. The paper at hand addresses these issues providing several examples and suggesting some solutions. Résumé Cet article traite de la répétition dans les textes littéraires, dans une perspective sémantique, générique et traductologique. Il parle de la répétition dans les textes arabes, ainsi que dans la poésie moderne anglaise, et explique les problèmes qui risquent de surgir lorsqu’on traduit en arabe des éléments répétitifs dans les textes littéraires anglais. Le cadre théorique repose sur l’hypothèse qu’une oeuvre littéraire, en général, et la poésie en particulier, doit être envisagée comme une structure significative totale, englobant la sémantique et la pragmatique du texte. En d’autres termes, la répétition est une caractéristique stylistique qui implique une utilisation peu ordinaire de la langue, ce qui modifie considérablement le contenu informatif du texte. En traduisant de l’anglais en arabe des oeuvres littéraires comportant des répétitions, des problèmes significatifs surgissent habituellement, étant donné que ce qui est considéré comme marqué en anglais, du point de vue stylistique ou sémantique, peut ne pas être vu ou considéré comme tel en arabe. Ainsi, un texte traduit peut passer à côté d’un élément d’une signification importante, voulu par l’auteur anglais. En conséquence, la représentation et la compréhension mentales du poème sont considérablement déformées. En outre, ce raisonnement s’applique aussi à l’arabe, car ce qui est marqué dans des éléments répétitifs en arabe, du point de vue stylistique ou sémantique, peut perdre son caractère marqué dans la traduction anglaise. Cet article aborde ces problèmes en donnant plusieurs exemples et en suggérant quelques solutions.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
20

Corblin, Colette. "Entre anglais et latin : quel statut pour la langue française au lycée en 1900 ? (Remarques sur l'évolution des programmes de grammaire entre 1874 et 1902)." Linx 36, no. 1 (1997): 83–91. http://dx.doi.org/10.3406/linx.1997.1456.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
21

Homeidi, Moheiddin A. "Arabic translation across cultures." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 50, no. 1 (September 22, 2004): 13–27. http://dx.doi.org/10.1075/babel.50.1.04hom.

Full text
Abstract:
Abstract This paper deals mainly with some of the difficulties the translator might encounter when translating some culturally bound pieces of information. These would include the translation of some idioms, and some culturally bound concepts. The paper starts with definitions of translation, language and culture followed by an extensive analysis of the examples provided. All the examples are drawn from Arabic and English. The examples include the translation of some idioms which violate truth conditions, which are easily recognizable, and some others which may be translated either literally or idiomatically with obviously different results. Then the analysis moves to the translation of some culturally bound expressions from both Arabic and English. Here, we find examples that cannot be translated into the other language simply for lack of cultural equivalents. The skill and the intervention of the translator are most needed in this respect because above all translation is an act of communication. Résumé Cet article traite principalement de certaines difficultés que le traducteur peut rencontrer quand il traduit des textes d’information qui présentent un aspect culturel. Ces difficultés ont trait à certaines locutions idiomatiques et concepts culturels. L’article commence par définir la traduction, la langue et la culture, puis analyse en détail les exemples fournis. Tous les exemples sont tirés de l’arabe et de l’anglais. Ces exemples comprennent la traduction de certaines locutions idiomatiques qui trahissent les conditions de vérite et sont facilement reconnaissables, et de quelques autres qui peuvent etre traduites soit litteralement, soit de manière idiomatique, mais avec bien sur des résultats différents. Puis l’analyse passe à la traduction de certaines expressions de nature culturelle, en arabe et en anglais. Nous y trouvons des exemples qu’il est impossible de traduire dans l’autre langue, tout simplement parce qu’il leur manque des équivalents culturels. L’habileté et l’intervention du traducteur sont des plus nécéssaires dans ce cas, parce que la traduction est avant tout un acte de communication.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
22

Foulon, Brigitte. "Les citations probantes du Livre du palmier (Kitāb al-Naḫl) d’Abū Ḥātim al-Siǧistānī (m. 255/869)." Arabica 66, no. 6 (December 20, 2019): 582–605. http://dx.doi.org/10.1163/15700585-12341532.

Full text
Abstract:
Résumé Parmi les usages du vers attestés dans la culture arabe classique, thème d’une journée d’étude organisée en 2017 à l’INALCO, notre étude a retenu celui consistant à faire du vers un šāhid, ou « citation probante » (Gilliot, 1996). En effet, de nombreuses sciences arabes, au premier plan desquelles figurent les sciences du langage (grammaire, lexicologie, philologie…), ont eu recours aux šawāhid pour illustrer un fait de langue, l’emploi d’un mot rare ou une tournure syntaxique. Dans ce cadre, les vers sont présentés hors de tout contexte, qu’il s’agisse de celui de ses conditions de production ou de celui du poème dans lequel il s’insère. Pour mener à bien ce travail, nous nous appuierons sur le traité d’Abū Ḥātim al-Siǧistānī (m. 255/869) consacré au palmier, Kitāb al-Naḫl. Après avoir procédé à un classement des šawāhid, nous observerons, successivement, les citations sans rapport avec l’objet du traité, le palmier, celles où ce dernier apparaît comme métaphore ou comparant et, enfin, celles dont il est l’objet principal. Notre objectif sera de montrer comment ces citations s’organisent en un réseau textuel qui se superpose – ou se croise – avec le texte du lexicologue. Que nous disent-elles du palmier, qui n’est pas abordé par l’auteur dans son ouvrage savant ? Et, en particulier, que nous apprennent-elles sur le statut accordé au palmier dans le système éthique des Arabes ?
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
23

Abi-Rached, Naoum. "La poesie dialectale libanaise." Hawliyat 9 (December 24, 2018): 39–56. http://dx.doi.org/10.31377/haw.v9i0.304.

Full text
Abstract:
Pendant longtemps, dans les pays arabes et dans les esprits de certains, la prose fut considérée comme un genre mineur ; seul l'art poétique méritait bien ses lettres de noblesse. Il s'agit d'une idée dont les racines remonteraient à la période antéislamique qui aurait réservé à la poésie et aux poètes une place de prédilection. Par la suite, avec l'avènement de l'islam et sous les quatre premiers califes, la poésie se fit plus discrète pour revenir plus forte que jamais avec les Omeyyades et puis avec les Abbassides. La période dite de décadence que nous situons schématiquement entre le XIIIe et le XIXe siècle, n' a pas dérogé à cette règle. Les Mille et Une Nuits, que certains considèrent comme le chef-d'œuvre par excellence de la littérature de l'imaginaire populaire arabe, ne sont toujours pas classées par les spécialistes arabes dans le genre « sérieux » ; cette œuvre est rangée sous la rubrique du conte populaire. Les reproches formulés par l'intelli- gentsia al-&üssa à l'encontre des Mille et Une Nuits et de toutes les œuvres qui appartiennent au même genre soutiennent que ni les thèmes traités ne sont nobles, ni la langue utilisée n'est correcte ni soutenue. La conclusion en fut qu'il s'agit bien là d'un genre mineur destiné à amuser le peuple et à alimenter l'ima- ginaire du vulgum pecus ou la 'âmma. Durant les siècles qui ont précédé la renaissance Nama, la prose, lorsqu 'elle n'avait pas pour objet la philosophie falsafa, la grammaire, les sciences de la religion, l'exégèse coranique ou les sciences d'une manière plus large, et qu'elle ne satisfaisait pas aux principes de l'éloquence et de la rhétorique Fasâ&a et balâàa, n'appartenait pas au corpus du adab au sens noble du terme.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
24

Salih, Mahmud Husein, and Naser Al-Hassan Athamneh. "Silence in Arabic-English Translation." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 41, no. 4 (January 1, 1995): 216–33. http://dx.doi.org/10.1075/babel.41.4.04sal.

Full text
Abstract:
La traduction -le processus de communication qui s'opère entre des langues différentes - doit délivrer un message donné tant du point de vue linguistique que paralinguistique. Le traducteur doit maîtriser le code linguistique mais aussi la signification des moyens paralinguistiques mis en oeuvre, comme le silence, qui, très souvent, accompagne les signes linguistiques. Le silence exprime une série de fonctions dont l'insuffisance des expressions verbales, la politesse, l'hésitation, la réflexion, la triste obligation d'accepter l'autorité, et le refus de coopérer. Le présent article aborde donc la traduction arabe-anglais du silence dans le roman de Salih, Season of Migration to the North. L'auteur y démontre le rendu erroné, par le traducteur, Johnson-Davies, du silence et de tout ce qu'il reflète: l'incapacité à trouver des termes appropriés, la confusion d'esprit, l'amertume et le mystère. De plus, la traduction de Johnson-Davies semble porter atteinte à une fonction rhétorique que de Waard et Nida (1986:83) intitulent la "progression logique". Celle-ci traite de conséquences et de relations, telles que les rapports de cause à effet et de condition à effet. Par conséquent, la traduction sépare plutôt qu'elle ne relie les événements du roman et déforme leur signification. Enfin, l'auteur de l'article présente plusieurs aspects théoriques ayant une incidence sur la science de la traduction; tout traducteur devrait être conscient que l'usage de points de suspension ou que l'absence de mots pour marquer le silence n'impliquent pas nécessairement l'absence de discours ou de pensées. Les significations exprimées par le biais de la paralinguistique ne peuvent donc pas être considérées comme périphériques ni être négligées dans la traduction. D'autre part, en traduction, la maîtrise du système de la langue d'origine ne suffit pas, elle doit être accompagnée d'une connaissance parallèle des fonctions des mécanismes paralinguistiques, comme le silence.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
25

Pérez Lorido, Rodrigo. "On the Grammatical Domain of Gapping in Old English." Diachronica 13, no. 2 (January 1, 1996): 319–46. http://dx.doi.org/10.1075/dia.13.2.06per.

Full text
Abstract:
SUMMARY This paper is a study of verbal ellipsis in coordinated constructions in Old English, carried out within the theoretical framework of Transformational Grammar and assuming a deletion-based approach. The rule analysed here is the one known as Gapping, and the study focuses primarily on the discussion of its grammatical domain, trying to determine if the rule is a syntactic one or if it falls outside the domain of pure syntax. In order to achieve this, two basic aspects are dealt with which have traditionally constituted good tests of the grammatical nature of Gapping in different languages within the deletion-based approach: the extent to which the application of the rule depends on structural parallelism, and the possibility that Gapping may apply to non-adjacent sentences. The method I have pursued consists of analysing the Gapping patterns found in a corpus of seven Old English texts and comparing them with the well-known facts for Modern English under different perspectives. The conclusions I have come to seem to suggest that Gapping in Old English cannot be accounted for from a purely syntactic point of view and that stipulations of a pragmatic nature must also be included in its formulation. This has obvious consequences for a theory of ellipsis in Old English in particular, and for a theory of Old English grammar in general, for it might suggest that word order in Old English would nut rely only on principles of a syntactic nature, but also on others of a pragmatic, discourse-based one. RÉSUMÉ II s'agit, dans cet article, d'une etude de l'ellipse verbale dans les structures coordonnees en vieil-anglais, etude entreprise dans le cadre theorique de la grammaire generative transformationnelle et dans la perspective d'effacement par identite. La reglejque nous analysons ici est connue sous le nom de 'gapping' et le but fondamental de notre etude est de delimiter le domaine-gramma-tical ou cette regie opere, tout en essayant de demontrer s'il s'agit d'une regie strictement syntaxique ou si — au contraire — il s'agit d'une regie qui deborde le champ de la syntaxe. Pour atteindre ce but on a analyse surtout deux aspects qui constituent, traditionnellement, des preuves fiables lors de la determination du domaine grammatical du 'gapping', a savoir, le degre de parallelisme structural necessaire pour que la regie y opere et la possibilité d'application de celle-ci dans des phrases non adjacentes. La demarche suivie dans cette etude con-siste a analyser les differents exemples de 'gapping' depouilles dans un corpus constitue par sept textes d'ancien anglais, et a les comparer avec des faits pertinents en anglais moderne sous d'autres perspectives. Les conclusions aux-quelles l'auteur a abouti semblent indiquer que le 'gapping' en ancien anglais repond moins a des restrictions syntaxiques qu'en anglais moderne, et que dans sa formulation des stipulations syntaxiques aussi bien que pragmatico-discursives doivent y intervenir. Ce fait aura d'evidentes repercussions pour une theorie de l'ellipse en ancien anglais et, par la, meme pour une theorie de la grammaire de 1'ancien anglais en general, puisqu'il suggere que l'ordre des mots dans cette langue n'est pas uniquement le reflet de principes de type syn-taxique, mais egalement de type communicatif et discursif. ZUSAMMENFASSUNG Dieser Aufsatz untersucht die verbale Auslassung in koordinierten Kon-struktionen des Altenglischen; dabei diente sowohl die generative Transforma-tionsgrammatik als auch die Gleichheitsauslassung als theoretische Grundlage. Die hier analysierte Regel ist allgemeinhin als 'Gapping' bekannt. Die Studie befaßt sich hauptsachlich mit der Untersuchung der grammatischen Reichweite dieser Regel; dabei wird versucht zu ermitteln, ob sie nur auf den syntak-tischen Bereich angewandt werden kann oder ob sie liber die reine Syntax hinausreicht. Um dies zu erreichen, werden zwei grundlegende grammatische Aspekte genauer untersucht, die erfahrungsgemaB zu guten Ergebnissen bei der grammatischen Analyse von Gapping in anderen Sprachen beigetragen ha-ben: das AusmaB, von dem die Anwendung der Regel von struktureller Paral-lelitat abhangt, und die Moglichkeit, daB Gapping auch bei nicht aufeinander folgenden Satzen angetroffen werden kann. Die hier angewandte Methode besteht aus einer Analyse der vorhandenen Muster von Gapping in einem Korpus von sieben altenglischen Texten und einem anschließenden Vergleich mit den weitlaufig bekannten Fakten des modernen Englisch. Die Ergebnisse, zu denen der Autor gekommen ist, machen deutlich, daB im Altenglischen Gapping nicht so sehr den syntaktischen Restriktionen entspricht wie im modernen Englisch, und daB man in seine Formulierung auch grammatisch-diskursive Festlegungen einschließen soil. Das hat deutlich Folgen für eine Theorie der Auslassung im Altenglischen und auch fiir eine Grammatiktheorie des Altenglischen im Allgemeinen, denn das würde heiBen, daB die Wort-stellung in dieser Sprache nicht nur von Prinzipien syntaktischer Art abhangig ist, sondern auch von solchen kommunikativer und diskursiver Natur.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
26

Khatib, Mohammad, and Arezoo Ashoori Tootkaboni. "Attitudes towards Communicative Language Teaching: The Case of EFL Learners and Teachers." Íkala 24, no. 3 (September 30, 2019): 471–85. http://dx.doi.org/10.17533/udea.ikala.v24n03a04.

Full text
Abstract:
AbstractAlthough in recent years a great number of studies have been conducted on the use of communicative language teaching (clt) in English as a foreign language (efl) settings, relatively few have specifically dealt with comparing and con-trasting the foreign language teacher’s beliefs with those of their own students concerning the clt approach. Hence, this study was designed to delve into teach-ers’ beliefs and learners’ beliefs regarding six main tenets of the communicative approach within the efl context of Iran. To this end, a Likert-type attitude scale was developed and administered to 154 teachers and 242 learners of English. The results revealed that although both groups of participants held favorable attitudes toward clt, teacher participants had significantly higher levels of perception regarding clt tenets in terms of the role of grammar, the learner’s role, the teach-er’s role, and error correction/evaluation. However, no significant differences were found between language learners and teachers concerning group/pair work and native language role. The participants’ favorable attitudes were taken to indi-cate positive signals for the implementation of clt in the Iranian context because its core tenets seem to be welcomed in the context of this study.Keywords: communicative language teaching ; teachers’ beliefs; learners’ beliefs; English as a foreign language; clt tenetsResumenAunque en los últimos años ha habido un gran número de estudios sobre el uso de la clt en la efl, relativamente pocos estudios han tratado específicamente de comparar y contrastar las creencias de los profesores de lenguas extranjeras con las de sus propios estudiantes con respecto a los principios clt. Por lo tanto, este estudio fue diseñado para profundizar en los profesores y las creencias de los estudiantes hacia seis principios principales del enfoque comunicativo den-tro del contexto efl de Irán. Para ello, se desarrolló y administró una escala de actitudes tipo Likert a 154 profesores y 242 estudiantes de inglés. Los resultados revelaron que, aunque ambos grupos de participantes tenían actitudes favorables hacia la clt, los participantes de los maestros tuvieron niveles de percep-ción significativamente altos en cuanto a los principios de la clt en cuanto al papel de la gramática, el papel de los estudiantes, el papel de los maestros y la corrección / evaluación de errores. Sin embargo, no se encontraron diferencias significativas entre los estudiantes de idiomas y los maestros en relación con el trabajo en grupo / par y el rol del lenguaje nativo. Las acti-tudes favorables de los participantes fueron tomadas para indicar señales positivas para la implementación de clt en el contexto iraní, ya que sus principios básicos parecen ser bienvenidos en el contexto de este estudio.Palabras clave: enseñanza comunicativa de la lengua; creencia de los profesores; creencia de los estudiantes; inglés como lengua extranjera; principios clt.RésuméBien que, ces dernières années, il y ait eu un grand nombre d'études menées sur l'utilisation de CLT dans des contextes EFL, relativement peu d'études ont essayé de comparer et de contraster les croyances des enseignants de langues étrangères avec celles de leurs étudiants en ce qui concerne les principes CLT. Cette étude a donc été conçue pour approfondir l ́étude sur les croyances des enseignants et celles des apprenants quant aux six principes principaux de l'approche communicative dans le contexte EFL en Iran. À cette fin, une échelle d'attitude de type Likert a été développée et soumise à 154 enseignants et 242 apprenants d'anglais. Les résultats ont révélé que bien que les deux groupes de participants aient des attitudes favorables à l'égard de CLT, les enseignants-participants avaient des niveaux de perception significativement élevés en ce qui concerne les principes CLT en particulier quant aux aspects grammaire, rôle des apprenants, rôle des enseignants et correction/évaluation des erreurs. Cependant, aucune différence significative n'a été trouvée entre les apprenants de la langue et les enseignants concernant le travail en groupe/en pairs et le rôle de la langue maternelle. On a pris en compte les attitudes favorables des participants comme indicateurs positifs pour la mise en œuvre de CLT dans le contexte iranien, car ses principes fondamentaux semblent être les bienvenus dans le cadre de cette étude.Mots-clés: enseignement communicatif de la langue; croyance des enseignants; croyance des apprenants; anglais langue étrangère; principes clt.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
27

El-Yasin, Mohammed K. "The Passive Voice." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 42, no. 1 (January 1, 1996): 18–26. http://dx.doi.org/10.1075/babel.42.1.03ely.

Full text
Abstract:
ABSTRACT This paper starts by discussing the importance of word order in translation. As an example, the passive-active relation is given to illustrate the importance of word order. It is shown that the word order in this case is an integral part of the meaning in the wider sense of meaning. This relation, moreover, is discussed in Arabic and English which do not exhibit parallel behavior. The mismatches between the two languages necessitate structural adjustments in translation if natural equivalence is to be achieved. It is noticed that Arabic tends to use less passive than English and, furthermore, does not have a natural method of expressing the agent in a passive sentence. However, an active construction (namely, the topic-comment construction) allows for a word order in which the effect of the English passive word order is achieved without having to use the passive in Arabic. Therefore, an English x is done by  is rendered as x,  does it in Arabic where it is a resumptive pronoun referring to x . Here, the x-y order is maintained and the passive is avoided in Arabic where it is rather unnatural. The agent is expressed as the subject of the comment which is an active sentence that naturally allows the agent to be explicitly stated. In this position, it follows the patient which is the desired order that reflect the original English order. A standard procedure for translating English passives into Arabic is proposed as a conclusion to the present study. RÉSUMÉ Le présent article étudie en premier lieu l'importance de la séquence des mots dans une traduction. En guise d'exemple, l'auteur cite la relation voix passive - voix active pour illustrer l'importance de la séquence des mots. Il démontre que dans ce cas-ci, la séquence des mots fait intégralement partie de la signification. De plus, cette relation est abordée pour l'arabe et pour l'anglais, deux langues dont le comportement n'est pas parallèle. Si le traducteur veut obtenir une équivalence naturelle, ces comportements divergents devront être ajustés au niveau de la structure. On remarquera que l'arabe utilise moins souvent la voix passive que l'anglais et que de plus cette langue ne dispose pas d'une méthode naturelle permettant d'exprimer l'agent dans une phrase passive. Cependant, une construction active (à savoir le commentaire d'un sujet) permet d'obtenir une séquence de mots reproduisant l'effet de la séquence passive anglaise sans obligation d'avoir recours à la voix passive en arabe. Dès lors, la construction anglaise x is done by y sera rendue par la construction arabe x, y does it dans laquelle it est le pronom remplaçant x. Dans ce cas-ci, la séquence x-y est maintenue et le passifest évité en arabe où il est ressenti comme une construction un peu artificielle. L'agent est exprimé comme sujet du commentaire, ce qui donne une phrase active permettant de mentionner explicitement l'agent. Positionné ainsi, l'agent suit le patient et on obtient l'ordre souhaité qui reflète la séquence d'origine en anglais. Pour conclure son article, l'auteur nous propose une procédure standard permettant de traduire les phrases passives anglaises en arabe.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
28

Athamneh, Naser Al-Hassan, and Jehan Ibrahim Zitawi. "English-Arabic Translation of Dubbed Children's Animated Pictures." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 45, no. 2 (August 20, 1999): 127–48. http://dx.doi.org/10.1075/babel.45.2.03ath.

Full text
Abstract:
Abstract This study aims at evaluating the translation of dubbed children's animated pictures shown on Jordan Television and other Arab televisions in terms of accuracy and faithfulness to the original text. In an attempt to achieve this goal, the researchers have studies the translations of (56) episodes of Arabic versions of five children's animated pictures. Upon close examination of the translated material, it has been found that most of the translators have given erroneous renderings of some portions of the original texts, thus distorting the message conveyed in the target language text and, consequently, affecting, in a direct way, the educational level of the children. The researchers analyse and categorise some erroneously translated words, phrases and sentences observed in the corpus of the study. They also try to attribute the errors to their possible causes. Finally, the researchers suggest alternative, supposedly more appropriate translations of the source language utterances. The study concludes with some recommendations which would hopefully enhance the process of translating dubbed children's animated pictures in general and improve the performance of Arab translators working in the field of English-Arabic dubbing. Résumé Le but de l'étude est d'évaluer la traduction de films animés doublés pour enfants, diffusés à la télévision jordanienne et d'autres télévisions arabes en termes de précision et de concordance avec le texte original. Dans un effort d'arriver à cette fin, les chercheurs ont étudié les traductions de 56 épisodes des versions arabes de cinq films animés pour enfants. Suite à un examen approfondi du matérial traduit, on a trouvé que la plupart des traducteurs ont donné une version erronée de certaines parties des textes originaux déformant ainsi le message transmis dans la lnague cible et, par conséquent, ayant une influence directe sur le niveau d'instruction de l'enfant. Dans le corpus de l'étude, les chercheurs analysent et categorisent certains mots, locutions et phrases observés et traduits erronément. Ils font également un effort pour attribuer les erreurs à leurs causes probables. Enfin, les chercheurs suggèrent une alternative et, par supposition, mieux appropriée des propos de la langue de départ. L'étude termine avec quelques recommandations qu'on espère, relèverait en général le processus de la traduction de films animés doublés pour enfants et améliorerait la tāche des traducteurs arabes spécialisés dans le domaine du doublage anglais-arabe.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
29

Shunnaq, Abdullah, and Fayez Abul-Kas. "Jordanian Folkloric Songs from Arabic into English." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 44, no. 2 (January 1, 1998): 150–74. http://dx.doi.org/10.1075/babel.44.2.06shu.

Full text
Abstract:
Abstract Poetry in general and lyric poetry in particular are perhaps the most difficult types of texts to be rendered from one language into another without much change in meaning and structure. That is why folkloric songs could be considered as toilsome to be rendered, because they are often culture-bound. Moreover, they have a highly complicated sign structure which plays an important role in transmitting culture. It may be helpful and useful to investigate a number of difficulties in translating these rhymed texts which reflect certain aspects of culture (social, political and ecological, among others). Despite the dearth of references, the authors have succeeded in obtaining the necessary data of translating these folkloric songs. They aim to reach modest findings which could be beneficial to students of translation. In this paper, it may be useful to introduce some ideas about the nature of translation and translatability as well as literary translation with special reference to the semantic vs. communicative translation. It also aims to shed light on the translatability of some Jordanian folkloric songs. This study partly provides examples of the authors' translations from Arabic into English, which are only attempts of translating these literary texts. The translations are meant only for the aim of comparison or to support data. Some conclusions and recommendations about the translatability of folkloric songs are reached. Résumé La poésie en général et la poésie lyrique en particulier sont probablement les types de textes les plus difficiles à reproduire d'une langue dans une autre sans introduction de changement de signification ou de structure. C'est la rasion pour laquelle les chants folkloriques, généralement liés à la culture sont difficiles à traduire. De plus, la structure des signes est éminemment compliquée et joue un rôle important au niveau de la transmission de la teneur culturelle. Il peut donc être intéressant et utile d'analyser un certain nombre de difficultés qui surgissent lors de la traduction de ces textes rythmés qui reflètent certains aspects culturels (sociaux, politiques et écologiques, entres autres). En dépit du manque de références, les auteurs sont parvenus à obtenir les informations nécessaires à la traduction de ces chants folkloriques. Leur but est d'obtenir certains indications susceptibles d'être précieuses pour les étudiants en traduction. Dans le présent article, les auteurs ont estimé qu'il pouvait être utile d'introduire certains notions concernant la nature de la traduction et de la traductibilité mais aussi de la traduction littéraire, en particulier dans le domaine de l'opposition traduction sémantique — traduction communicative. Les auteurs souhaitent aussi aborder la traductibilité de certains chants folkloriques jordaniens, et ce à l'aide d'exemples de traductions arabe-anglais réalisées par les auteurs mais qui ne sont d'après ces derniers que des essais de traduction de ces textes littéraires. Ces traductions visent uniquement à comparer les informations ou à fournir des indications utiles. Ce faisant ils sont parvenus à formuler un certain nombre de conclusions et de recommendations concernant la traductibilité des chants folkloriques.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
30

Arthur, Jo. "Language at the margins." Language Problems and Language Planning 28, no. 3 (November 5, 2004): 217–40. http://dx.doi.org/10.1075/lplp.28.3.01art.

Full text
Abstract:
Drawing on a recent ethnographic research project conducted in an urban neighbourhood of Liverpool, England, this paper focuses on Somali speakers, relating the experience of members of this minority language community to the local linguistic and cultural ecology of the city. The community forms part of a Somali diaspora created largely as a consequence of civil war in Somalia towards the end of the twentieth century. The paper opens with an account of the context of the languages and cultures of Liverpool, going on to explore the communicative roles of languages and literacies — Somali, English and Arabic — in the lives of members of the Somali community. Also reported are insights, gained in interviews, into the symbolic values which these languages and literacies hold for them. These data indicate unresolved tensions felt by the interviewees in relation to issues both of cultural identity and of social and educational aspirations — tensions which are closely linked to widespread concern in the community over what is perceived as inter-generational language shift, from Somali to English. This concern has led to the setting up of Somali literacy teaching for young people in the community, and the study included observation of these classes. The paper considers the contribution of such affirmative action to the maintenance and valorisation of Somali, as the language of community heritage, before concluding with discussion of the implications of the Somali community experience in Liverpool — of both marginalisation and resistance — for the management of multilingualism in this modern city. Sommaire Les langues dans la marge: Le cas du somalien à Liverpool Cet article se concentre sur les locuteurs somaliens. Les informations obtenues se rapportent à l’expérience des membres de cette communauté linguistique minoritaire et s’inspirent des conclusions d’une étude ethnographique menée dans un quartier urbain de Liverpool, en Angleterre. La communauté fait partie de la diaspora somalienne, créée principalement à la suite de la guerre civile en Somalie vers la fin du 20ème siècle. L’article présente le contexte des langues et cultures de Liverpool ainsi que les rôles de communication des langues et des taux d’alphabétisation pour les langues — somalien, anglais, arabe — dans la vie des membres de la communauté somalienne. En s’appuyant sur des entretiens effectués, cet article donne aussi un aperçu des valeurs symboliques que représentent pour eux ces langues et leur taux d’alphabétisation. Ces données révèlent les tensions irrésolues ressenties par les personnes interviewées en ce qui concerne les questions à la fois de culture identitaire et d’aspirations sociales et en matière d’éducation. Ces tensions sont intimement liées à une inquiétude répandue parmi la communauté en ce qui concerne les changements qui semblent intervenir au niveau du somalien et de l’anglais entre les générations. Cette inquiétude a mené à la création d’un enseignement du somalien pour les jeunes de la communauté et cette étude inclus les observations de ces classes. L’article prend en considération la contribution d’une action si affirmative pour le maintien et la valorisation du somalien, en qualité de langue du patrimoine de la communauté, et termine en conclusion par une discussion des implications — à la fois de la marginalisation et de la résistance de la communauté somalienne à Liverpool — en ce qui concerne la gestion du multilinguisme de cette ville moderne. [Cette étude se base sur des recherches effectuées en 2001–2002 avec le soutien du Leverhulme Trust. L’auteur remercie l’aide de Cabdillaahi Cawed Cige, Mariam Salah et Samsam Saleh.] Resumo Lingvo marĝena: La kazo de la somalia en Liverpool Surbaze de lastatempa etnografia esplorprojekto farita en urba kvartalo de Liverpool, Anglio, tiu ĉi artikolo fokusiĝas je somaliparolantoj, ligante la sperton de anoj de tiu ĉi lingvominoritata komunumo al la kultura ekologio de la urbo. La komunumo formas parton de somalia diasporo kreita plejparte rezulte de la civila milito en Somalio fine de la dudeka jarcento. La artikolo komenciĝas per prezento de la lingva kaj kultura kunteksto de Liverpool, kaj poste esploras la komunikajn rolojn de lingvoj kaj leg- kaj skribkapabloj — somaliaj, anglaj kaj arabaj — en la vivoj de anoj de la somalia komunumo. Oni ankaŭ raportas pri perceptoj, gajnitaj el intervjuoj, pri ilia sento de la simbolaj valoroj entenataj en tiuj lingvoj kaj kapabloj. Tiuj datenoj indikas, ke la intervjuatoj sentis nesolvitajn streĉitecojn rilate demandojn kaj de kultura identeco kaj de sociaj kaj edukaj aspiroj — streĉitecojn proksime ligitajn al disvastiĝinta maltrankvilo en la komunumo pri tio, kion oni perceptas kiel intergeneracian lingvoŝoviĝon de la somalia al la angla. Tiu maltrankvilo kondukis al starigo de somalia alfabetiga instruado por komunumaj gejunuloj, kaj la studo enhavis ankaŭ observadon de tiuj klasoj. La artikolo konsideras la kontribuon de tia pozitiva agado al konservado kaj valorigo de la somalia, kiel la lingvo de la komuna heredaĵo. La artikolo finiĝas per diskuto de la implicoj de la spertoj de la somalia komunumo en Liverpool — spertoj kaj de marĝenigo kaj de rezistado — por la mastrumado de multlingvismo en tiu moderna urbo. [La studo baziĝas sur esploroj subtenataj en 2001–2 de Leverhulme Trust. La aŭtoro danke rekonas la helpon de Cabdillaahi Cawed Cige, Mariam Salah kaj Samsam Saleh.]
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
31

Kilani-schoch, Marianne. "Langue et culture." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.017.

Full text
Abstract:
La vaste littérature (linguistique, psycholinguistique, ethnolinguistique, etc.) des XXe et XXIe siècles sur la relation entre langue et culture montre d'importantes variations dans la conception et l'approche de la problématique. Au cours des années 1930, la question du relativisme linguistique a été stimulée par l'hypothèse Sapir-Whorf (Carroll 1956) selon laquelle les structures et catégories linguistiques d'une langue influent sur la pensée et la culture de ses locuteurs, voire même les structurent ou les déterminent. Comme la conception structuraliste dominante de l'époque ne réservait guère de place aux pratiques culturelles, la réflexion autour du relativisme linguistique a d'abord impliqué principalement les systèmes: système linguistique, et plus précisément grammatical et sémantique, d'une part, et système cognitif comme ensemble de concepts ou représentations mentales, d'autre part (voir par exemple plus récemment Wierzbicka 1991 et la critique de Kristiansen et Geeraerts 2007 parmi d'autres, cf. aussi Jackendoff 2007), délaissant ainsi un aspect important de la perspective de Whorf sur la culture (Bickel 2000: 161-163). A partir des années 60, l'importance accordée à la recherche sur les universaux linguistiques et cognitifs a éloigné une bonne partie de la linguistique de toute préoccupation impliquant la diversité sociale et culturelle, et par là même, de l'hypothèse du relativisme linguistique. Par exemple, une étude célèbre de Berlin et Kay (1969) a argué que le lexique des couleurs dans les langues était déterminé par des contraintes universelles sur la perception visuelle. Cette étude a largement contribué à discréditer l'hypothèse Sapir-Whorf. Ces vingt-cinq dernières années cependant, les recherches linguistiques se sont réorientées dans le sens de l'empirie (cf. Sidnell et Enfield 2012) et la question whorfienne a été reprise. Toute une série de travaux linguistiques et psycholinguistiques ont développé des méthodes expérimentales pour évaluer les conséquences cognitives de la diversité linguistique. Par ex. Choi et Bowerman (1991) et Lucy (1992), pour ne citer qu'eux, ont mis en évidence de façon spectaculaire des différences de perception et de catégorisation d'actions et d'objets chez de très jeunes enfants et chez des adultes selon les langues. D'autres travaux, dont l'orientation est plus directement anthropologique, s'intéressent, au-delà des systèmes, aux affinités entre les usages langagiers et les formes culturelles des pratiques sociales (Bickel 2000: 161 ; Hanks 1990 ; Gumperz et Levinson 1996). Une partie importante d'entre eux ont porté sur les manières différentes dont les catégories grammaticales des langues encodent certains aspects des relations et contextes sociaux et culturels. Par exemple, dans de nombreuses langues du monde, la deixis spatiale correspond à la grammaticalisation de coordonnées géographiques, c'est-à-dire est définie par une orientation absolue (personnes et objets sont obligatoirement localisés aux points cardinaux ou en haut, en bas ou au-delà de la colline où les locuteurs vivent, Bickel 2000), et non par une orientation relative comme dans la plupart des langues indo-européennes (ex. Paris rive droite). Or, comme Bickel (2000: 178-9) l'a montré avec l'exemple du belhare (langue tibéto-birmane du Népal), cette grammaire de l'espace est associée à l'expérience directe de l'espace social dans les interactions. En s'attachant aussi à expliciter le rôle de la culture, plus précisément des pratiques culturelles (au sens d'habitus de Bourdieu) dans le relativisme linguistique, Bickel recentre la perspective: il montre qu'entre pratiques culturelles, pratiques linguistiques et cognition, l'influence est réciproque et non unidirectionnelle. Les opérations de schématisation auxquelles les pratiques sociales sont nécessairement sujettes influencent directement la cognition. En retour les principes universels de la cognition peuvent influer sur les formes linguistiques et culturelles. Sidnell et Enfield (2012) ouvrent un autre domaine d'application du relativisme linguistique avec les différentes ressources conversationnelles que les langues mettent à disposition des locuteurs pour effectuer un même type d'action sociale dans l'interaction, tel manifester son accord ou son désaccord avec l'interlocuteur. Ils montrent que les propriétés structurales (ordre des mots, particules, etc.) constitutives de ces ressources ont des implications différentes sur la suite de l'interaction elle-même, et, selon la langue, entraînent notamment la clôture de l'échange ou au contraire sa continuation par un développement thématique. De telles différences induites par la réalisation d'actions langagières identiques sont considérées comme des "effets collatéraux" inévitables de la diversité dans les possibilités structurales offertes aux locuteurs par chaque langue pour réaliser leurs rôles d'agents sociaux. Ces effets collatéraux de moyens linguistiques sur les actions sociales (mais néanmoins linguistiques, voir le commentaire de Duranti 2012 qui suit l'article cité) relèveraient aussi du relativisme linguistique Notons ici que le projet de l'ethnographie de la communication, dès 1960, avait déjà fait de la diversité culturelle dans les formes de communication et la manière dont ces formes de communication interfèrent avec les systèmes et pratiques culturels son objet d'étude (Gumperz et Hymes 1964). La contribution pionnière de Gumperz (1989) dans l'intégration de la culture à l'analyse de l'interprétation en conversation, consiste notamment à avoir mis en évidence les conventions culturelles des indices linguistiques à l'aide desquels les locuteurs signalent au cours de l'interaction le type d'activité sociale dans lequel ils sont engagés, ainsi que l'interprétation à donner à leurs énoncés. Par exemple, les indices prosodiques (direction de la courbe intonative, accentuation) pour marquer la fin ou la continuation d'un tour de parole, une requête polie, etc. varient selon les langues. Le dernier aspect à évoquer dans la reprise de l'hypothèse Sapir-Whorf est la complexification et différenciation de la notion même de pensée, selon que le locuteur est engagé ou non dans des activités langagières. Slobin (2003) distingue le processus "en ligne" consistant à "penser pour parler" (thinking for speaking). Ce mode de pensée ou activité du locuteur sélectionnant les caractéristiques des objets et événements codables dans sa langue, manifeste comment les exigences des langues conduisent les locuteurs à prêter attention à des aspects différents et particuliers de la réalité. La schématisation qui préside aux énoncés est ainsi spécifiée par chaque langue et guidée par elle. Slobin illustre le concept de "penser pour parler" avec l'expression linguistique du mouvement qui en anglais, par exemple, encode la notion de mode de déplacement dans le verbe principal (the dog ran into the house), à la différence du français qui n'encode cette notion que secondairement ou accessoirement (le chien est entré dans la maison [en courant]) et lui préfère celle de direction du déplacement. En résumé, la diversité culturelle et sociale, préoccupation principale de l'anthropologie, a retrouvé une place de choix dans la réflexion linguistique contemporaine et l'hypothèse du relativisme linguistique connaît un renouveau. Mais cette diversité n'est pas pensée comme sans contraintes, la nature précise des éléments universaux ou communs restant cependant à établir (voir par ex. Malt et Majid 2013).
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
32

Dominguez, Virginia. "Anthropologie israélienne." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.130.

Full text
Abstract:
Israël est un pays complexe et les anthropologues qui en font l’étude le savent bien (Dominguez 1989; Marx 1980; Motzafi-Haller 2018). La plus grande partie de l’anthropologie en Israël a jusqu’à présent été réalisée par des anthropologues juifs, hommes et femmes, ashkénazes (principalement d’ascendance européenne du nord et de l’est d’Europe) et mizrachi (principalement d’origine nord-africaine, ibérique et du Moyen-Orient). Les juifs ashkénazes ont largement prédominé dans les domaines politique, universitaire, économique et artistique au cours des premières décennies qui ont suivi la création de l'État d'Israël, ce pays qui vient de fêter ses 70 ans. Il n'est donc pas surprenant qu’on y retrouve beaucoup plus d'anthropologues juifs ashkénazes que d’anthropologues juifs Mizrachim ou d’anthropologues palestiniens. La plupart des anthropologues en Israël sont des anthropologues sociaux ou socioculturels (Abuhav 2015). Certains d’entre eux sont des anthropologues praticiens / appliqués qui travaillent dans les ministères de l’éducation, de la santé et de l’absorption des immigrants juifs et qui ont font partie d’une association d’anthropologie appliquée. Mais beaucoup n’adhèrent à aucune association. L'archéologie, partie des quatre champs de l’anthropologie selon la conception américaine de cette dernière, n'est pas considérée comme une carrière anthropologique en Israël, même si elle y est considérée comme une discipline visible et importante. On trouve la présence d’anthropologues médicaux et biologiques en Israël, mais ils ne sont certainement pas la majorité et ils sont rarement embauchés par les départements de l'université ou du collège dans lesquels travaillent la plupart des anthropologues universitaires. Jusqu'à récemment, tous ces départements étaient dans les faits des départements de sociologie et d'anthropologie, composés d’une majorité de sociologues. Ce n'est que depuis 5 ans qu'un département entièrement composé d’anthropologues a vu le jour, soit le département de l'Université de Haïfa qui se consacre au niveaux supérieurs de formation. L’association d’anthropologie d’Israël ((HaAguda HaAntropologit HaYisraelit)) remonte au début des années 1970 et n’a compté jusqu’à présent que des anthropologues juifs comme chefs ou présidents. Des efforts ont été faits pour changer cette situation au fil des ans, car tous les membres de l’Association ne sont pas juifs et certains d’entre eux croient fermement qu’ils ne doivent pas tous être juifs. Cette question demeure délicate pour certains des membres les plus en vue de la communauté anthropologique en Israël, citoyens d’Israël mais également Palestiniens (Kanaaneh 2002; Sa’ar 2016). Alors que l’association d’anthropologie d’Israël s'oppose largement à l'occupation de la Cisjordanie et à toute forme de discrimination à l'encontre des Palestiniens, en particulier de ses concitoyens, cette organisation est toujours israélienne et a toujours été une association fortement juive. En fait, ce n’est que récemment que la plupart des départements universitaires israéliens ont engagé des Arabes, des Palestiniens, voire des musulmans, en tant que membres du corps enseignant. Pour les quelques Palestiniens qui occupent actuellement ces postes dans des universités ou des collèges israéliens, les postes de direction de l'association anthropologique israélienne les laisseraient ouverts à la critique selon lesquelles ils seraient simplement des collaborateurs ou des complices des sionistes israéliens qui considèrent Israël comme un pays réservé aux juifs et un pays réalisé par les juifs dont les valeurs morales l'obligent à être tolérant envers les non-Juifs parmi eux. Ainsi, une nouvelle association appelée Insaniyyat a simplement été créée ces dernières années pour et par des anthropologues palestiniens Pendant des années et avant la date de la fondation de l’association (1973) l’anthropologie a été enseignée aux niveaux universitaire dans toutes les grandes universités israéliennes et les étudiants ont obtenu un baccalauréat en sociologie et en anthropologie, une maîtrise en anthropologie et un doctorat en anthropologie en Israël. Le corps professoral et les étudiants israéliens font des recherches, présentent leurs travaux lors de conférences et pratiquent périodiquement des activités d'anthropologie engagée ou de plaidoyer. La qualité de leurs recherches et de leurs publications est généralement élevée, et les universités s'attendent à de nombreuses publications dans des revues savantes internationales de haute qualité destinées à toute personne considérée pour une promotion et une permanence. Pendant des années aussi, l'anglais a été fortement enseigné et fortement favorisé à la fois dans la communauté universitaire en général en Israël et dans la communauté anthropologique israélienne en particulier. En fait, la publication en hébreu dans des revues israéliennes n'a pas autant de valeur que celle dans des revues de langue anglaise au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Australie ou au Canada. Une partie de cette tendance est valable pour les universités israéliennes en général, mais une autre est spécifique à l'anthropologie en Israël. Au fil des ans, plusieurs influences ont marqué l'anthropologie en Israël. Le regretté professeur Shmuel Eisenstadt (1967), qui a marqué la sociologie et l'anthropologie en Israël, en particulier dans son département d'origine à l'Université hébraïque de Jérusalem, compte parmi celles-la. Pendant bon nombre d'années, ce professeur a été nommé à Harvard (pendant six mois) alors qu'il était également à l'Université hébraïque de Jérusalem. Ce professeur se croyait autant anthropologue que sociologue et considérait l'anthropologie comme une branche de la sociologie, cela bien que ce n’était généralement pas l’opinion des anthropologues qu’il était disposé à engager comme professeurs dans ce même département. Sa connexion à Harvard était importante. C’est vers les États-Unis qu’il s’est tourné en ses qualités de sociologue et d’anthropologue, mais aussi que sur l’organisation de l’enseignement supérieur en Israël. Ce n’était pas l’Allemagne, la Pologne, la France, l’Italie ou tout autre pays imaginable. Ce n’est donc pas un hasard si ce chercheur a privilégié les publications en anglais et plus particulièrement aux États-Unis. La deuxième influence importante qui a marqué l’anthropologie israélienne a été celle de la Manchester School dirigée par Max Gluckman, un juif sud-africain émigré en Angleterre à l’origine de ce puissant département d'anthropologie à l'Université de Manchester en Angleterre. Gluckman a formé des anthropologues à Manchester pour effectuer des travaux d'anthropologie sociale en Israël, et certains de ses plus importants étudiants sont restés en Israël et y sont devenus professeurs d'anthropologie sociale. Une troisième influence sur le développement de l'anthropologie en Israël fut le sionisme travailliste lui-même. Des juifs d'autres pays sont venus s'installer en Israël pour participer au développement d'un Israël à tendance socialiste dans les années 1950 et 1960. Certains d'entre eux étaient des anthropologues titulaires d'un doctorat de pays anglophones (ou dominants anglophones), comme les États-Unis, le Royaume-Uni, Canada, l’Australie, l’Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande. Pendant de nombreuses années, peu de postes de professeur d’anthropologie dans des universités israéliennes ont été occupés par des Israéliens nés dans le pays, et certainement pas par des anthropologues n’ayant jamais étudié dans un pays anglophone, suivi une formation postuniversitaire dans un pays anglophone ou encore terminé au moins un postdoc dans un pays anglophone. Quand des collègues qui sont des rédacteurs de revues anglophones en anthropologie aux États-Unis, au Royaume-Uni ou au Canada font une remarque sur le nombre de manuscrits qu’ils reçoivent d’anthropologues israéliens et sur leur qualité, je souris. Les anthropologues israéliens publient en dehors d’Israël parce que leur université accorde plus d’importance, en particulier dans les articles de revues, et que leurs textes sont bons (c’est-à-dire que leurs problèmes sont familiers et qu’ils respectent les normes des articles de journaux aux États-Unis), car ils ont en grande partie été formés et par des anthropologues anglophones. Une génération plus jeune est maintenant moins à l'aise de publier ou de présenter ses recherches en anglais, parce que l'anglais n'est pas la langue maternelle des anthropologues israéliens, mais le fait demeure qu'ils lisent des livres et des articles en anglais tout au long de leurs études universitaires. Il faut mentionner que peu de livres ou d'articles académiques sont traduits de l’anglais vers l’hébreu. Quoi que les conférences et conversations universitaires soient en hébreu, de nombreux livres et articles qu'ils sont censés lire sont en anglais. Quels sont les champs et thèmes de recherche privilégiés par ces anthropologues ? Sans surprise, ils travaillent sur une variétés de sujets, mais aussi, sans surprise, on note quelques changements au fil des ans (Feldman 2008; Levy et Weingrod 2004; Markowitz 2013). Les premières vagues d'anthropologues en Israël avaient tendance à travailler sur des groupes d'immigrants juifs non ashkénazes en Israël ou sur des communautés non juives vivant en Israël. Pour la plupart, ils ont étudié les kibboutzim et les moshavim ou villes de développement en Israël. Cette tendance s’est partiellement modifiée dans les années 1980 et 1990, mais la plupart des anthropologues israéliens travaillent encore largement sur le terrain en Israël et non en dehors d’Israël. L'adaptation et l'intégration des nouveaux arrivants ne sont plus des thèmes dominants. D’autres thèmes de recherche apparaissent tels que les LGBTQ, les New Agers en Israël, certains se penchent sur la science et la technologie en Israël, d’autres sur la reproduction et sa politique en Israël, sur le néolibéralisme en Israël ou encore les tribunaux de conversion en Israël. Les autres sujets prédominants sont l'anthropologie médicale et psychologique, la jeunesse, le féminisme et le genre, et ainsi que les études environnementales. L'anthropologie israélienne interroge de nombreux aspects de la vie en Israël. Elle se considérait de gauche dans les premières décennies d’Israël (quand Israël avait un gouvernement à tendance socialiste) comme c’est toujours le cas aujourd’hui (malgré le mouvement connu d’Israël vers la droite) (voir Lomsky-Feder et Ben-Ari 2000). L'anthropologie israélienne a longtemps été influencée par l'anthropologie dans le monde anglophone et aucun signe n’indique que cela soit en train de changer. L’anthropologie israélienne a longtemps été centrée sur la vie en Israël (juive et arabe) ; bien que les thèmes de recherche aient tendance à se diversifier, et encore là tout indique que cette tendance se poursuit, même si davantage d’anthropologues israéliens travaillent dorénavant sur terrains en dehors d’Israël. Les anthropologues israéliens ont reçu une formation rigoureuse à tous les niveaux de leurs études universitaires, et je vois que cela continue. Reste à savoir si les juifs et les palestiniens trouveront davantage de collaborations que ce que l’on constate aujourd’hui. Lorsque la communauté anthropologique américaine a sérieusement envisagé le mouvement BDS (mouvement britannique de boycott, désinvestissement et sanction face à Israël) (voir Redden 2016) les anthropologues israéliens se sont préparés au boycott qu'ils attendaient des départements, revues et maisons d'édition anthropologiques américains. Ils ont également subi un peu de pression (de leurs universités et de leurs collègues) pour combattre le BDS. Beaucoup s'inquiètent de l'impact du BDS sur la communauté anthropologique israélienne. Rétrospectivement, c’est un signe vraiment visible de la manière dont la communauté anthropologique israélienne a été liée - et continue de l’être - à la communauté anthropologique américaine. Certains[DVR1] [DVR2] [DVR3] [DVR4] anthropologues israéliens de la première génération craignent que la jeune génération ne fasse plus de travail sur le terrain en immersion totale et, partant, que l'anthropologie disparaisse bientôt de la vie et du monde universitaire israéliens, mais je vois des continuités tout autant que des changements dans l'anthropologie israélienne, et je ne pense pas que l'anthropologie est susceptible de disparaître en Israël.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography