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Journal articles on the topic 'Architecture – Algérie – Alger (Algérie)'

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Thénault, Sylvie. "L’OAS à Alger en 1962." Annales. Histoire, Sciences Sociales 63, no. 5 (October 2008): 977–1001. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900025099.

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Abstract:
RésuméLe Tribunal de l’ordre public jugea en Algérie des centaines de membres de l’OrganisationArmée Secrète (OAS), entre le cessez-le-feu et l’indépendance, en 1962. De ses dossiersémergent deux grandes catégories d’acteurs de la violence de cette période : les jeunes etles anciens militaires. Les premiers s’engagèrent dans le terrorisme aveugle, les secondsdans les maquis, qui attirèrent aussi les militants d’extrême droite. Généralement nés en Algérie et entrés à l’OAS peu avant leur arrestation, ces hommes ont un profil caractéristiquede ce contexte particulier, lorsque l’OAS devait recruter dans l’urgence pour éviter de disparaître, tandis que les événements poussaient les Français d’Algérie dans ses bras.
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Dreure, Éloïse. "Entre Paris, Alger et Moscou. L’émergence du communisme en Algérie coloniale (1920-1925)." Le Mouvement Social 272, no. 3 (2020): 129. http://dx.doi.org/10.3917/lms.272.0129.

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Picard, Aleth. "Architecture et urbanisme en Algérie. D'une rive à l'autre (1830-1962)." Revue du monde musulman et de la Méditerranée 73, no. 1 (1994): 121–36. http://dx.doi.org/10.3406/remmm.1994.1671.

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Hadjouis, Djillali. "Megaceroides algericus (Lydekker, 1890), du gisement des Phacochères (Alger, Algérie). Etude critique de la position systématique de Megaceroides." Quaternaire 1, no. 3 (1990): 247–58. http://dx.doi.org/10.3406/quate.1990.1941.

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5

Mohamed Ou Said, A., M. Contrepois, M. Der Vartanian, and J. P. Girardeau. "Facteurs et marqueurs de virulence de souche Escherichia coli isolées de diarrhées chez des veaux âgés de 4 à 45 jours en Algérie." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 47, no. 2 (February 1, 1994): 169–75. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9103.

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Abstract:
L'étude a porté sur 492 souches Escherichia coli isolées de matières fécales de 44 veaux diarrhéiques et de 4 veaux sains dans sept wilayates d'Algérie (Tipaza, Ain Defla, Bejaia, Borj Bou Arreridj, Rouira, Médéa et Alger). Les auteurs ont recherché les protéines de surface K99, CS31A, Vir, F17 (FY), 20K et certains facteurs ou marqueurs de virulence tels que la production de colicines et en particulier de la colicine V, du sidérophore aérobactine, de l'[alpha] hémolysine et de I'entérohémolysine, et la fréquence de certains sérogroupes O. Enfin, on a évalué la résistance des souches Escherichia coli à 10 antibiotiques. Les résultats montrent que la majorité des veaux diarrhéiques sont colonisés par des Escherichia coli exprimant un ou plu-sieurs facteurs de virulence et que les souches qui produisent l'antigène CS31A sont le plus souvent résistantes à 4 ou 6 antibiotiques.
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Menad, Wahiba, Johnny Douvinet, Gérard Beltrando, and Gilles Arnaud-Fassetta. "Evaluer l’influence de l’urbanisation face à un aléa météorologique remarquable : les inondations des 9-10 novembre 2001 à Bab-el-Oued (Alger, Algérie)." Géomorphologie : relief, processus, environnement 18, no. 3 (November 4, 2012): 337–50. http://dx.doi.org/10.4000/geomorphologie.9954.

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Benamar, Aïcha. "Ministère de l’Education Nationale-UNESCO, (2005). La refonte de la pédagogie en Algérie : Défis et enjeux d’une société en mutation » Alger, Casbah Editions, 241 pages." Insaniyat / إنسانيات, no. 38 (December 31, 2007): 125–29. http://dx.doi.org/10.4000/insaniyat.3266.

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Thénault, Sylvie. "Dérogation générale et déclassification des archives contemporaines: Le cas d’Audin et des disparus de la Guerre d’indépendance algérienne." Annales. Histoire, Sciences Sociales 74, no. 3-4 (September 2019): 687–709. http://dx.doi.org/10.1017/ahss.2020.57.

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Abstract:
RésumésComme des milliers de militants de l’indépendance algérienne, Maurice Audin a disparu à Alger en 1957, après son arrestation par les parachutistes. En France, son nom est devenu l’emblème de la dénonciation de la torture pendant la Guerre d’Algérie. Très engagé dans cette cause, Pierre Vidal-Naquet est ainsi devenu le tout premier historien de la torture et du système répressif à l’œuvre en Algérie. Officiellement, Audin s’est évadé, mais sa femme, Josette Audin, n’a cessé de demander la vérité et la reconnaissance de la responsabilité de l’État dans la disparition du jeune mathématicien. Après un long combat, Emmanuel Macron a fini par la reconnaître, le 13 septembre 2018, et a annoncé la création d’une dérogation générale pour accéder aux archives non encore ouvertes concernant tous les disparus de cette guerre. Cet article revient sur l’histoire de cette annonce et ses enjeux, selon quatre points de vue : l’identification et la localisation des archives potentiellement concernées ; les évolutions de l’historiographie ; les attentes des familles ; la nécessaire déclassification des archives, à la suite d’une procédure récente et très critiquée qui bloque l’accès aux archives contemporaines. Deux questions émergent alors. D’une part, comment les militants et les historiens ont-ils répondu au déséquilibre qui marque la cause des « disparus », entre Algériens dits « musulmans » à l’époque et Audin, militant communiste, universitaire, Français de nationalité ? D’autre part, du point de vue de l’accès aux archives en général, quels problèmes soulève l’annonce de cette dérogation générale ?
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Direche-Slimani, Karima. "Chachoua Kamel, L’islam kabyle. Religion, État et société en Algérie, suivi de l’Epître (Risâla) d’Ibnou Zakrî (Alger, 1903), mufti de la Grande Mosquée d’Alger, Maisonneuve & Larose, 2001." Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, no. 101-102 (July 15, 2003): 343–48. http://dx.doi.org/10.4000/remmm.2449.

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Levallois, Michel. "Le « mariage arabe » d’Ismaÿl Urbain." Études littéraires 33, no. 3 (April 12, 2005): 109–17. http://dx.doi.org/10.7202/501311ar.

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Abstract:
Mûlatre de Cayenne, membre de la famille constituée par le Père Enfantin après la mort de Saint-Simon, converti à l'islam pendant la mission des saint-simoniens en Égypte, l'interprète militaire Ismaÿl Urbain (1812-1884), commença une carrière d'interprète militaire en Algérie en 1837. Affecté à la Direction de l'Algérie au Ministère de la Guerre à Paris, puis membre du Conseil de gouvernement à Alger, il fut le conseiller politique du duc d'Aumale, puis l'inspirateur de la politique dite du " Royaume arabe " de Napoléon III. Par ses rapports, ses articles dans la presse, deux publications et une abondante correspondance, il exerça un magistère intellectuel et politique dans l'armée, l'administration et la presse, pour la défense des " Indigènes " contre les exigences des " colonistes " qui voulaient leur prendre leurs terres, leur refuser l'accès aux droits de la citoyenneté. Il est un aspect de cette personnalité complexe qui n'a pas encore été mis en lumière : c'est ce qu'il a appelé son " mariage arabe ". Ce mariage, qui tient une place importante dans ses deux autobiographies encore inédites et dans ses correspondances, a été vécu par Urbain comme le contrepoint de son engagement politique en faveur des Arabes. Célébrée devant le Cadi à Constantine en 1841, non reconnue par la loi française, cette union n'était pour le jeune interprète qu'un engagement provisoire. Elle aurait pû n'être qu'un " amour colonial ", si la personnalité de sa très jeune femme ne l'avait transformée en une union durable. L'écartèlement entre deux sociétés antagonistes, le regard des autres, de longues séparations, puis les souffrances et la maladie qui en 1864 emporta Djeyhmouna à l'âge de trente-cinq ans, l'enrichirent et la renforcèrent. C'est l'histoire de cette union qui est évoquée ici, à partir des informations qu'Urbain a données à ses amis sur une démarche qu'il voulait, et qui le fut presque, exemplaire.
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Berkani, Hayette, Antoine Zazzo, and François Paris. "Les tumulus à couloir et enclos de la Tassili du Fadnoun, Tassili Azger (Algérie) : Premières datations par la méthode du radiocarbone." Journal of African Archaeology 13, no. 1 (November 1, 2015): 59–70. http://dx.doi.org/10.3213/2191-5784-10265.

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Abstract:
Among the countless funerary monuments present in the Sahara, the corridor and enclosure tumulus (CET) display particularly original architectural features. Their chronology is now well established for the Nigerien Sahara, but remains poorly known for the Tassili Azger in south-eastern Algeria, despite the abundance of monuments identified. This article presents the first results of direct AMS 14C dating of the mineral fraction (bioapatite) of human bones from three CET excavated in different sites of the Tassili Fadnoun in 2011. The results indicate that these burials date from the late 4th or early 3rd mill BCE and are of similar age to the ones of the CET of Emi Lulu in northern Niger. Despite an extensive geographic distribution across the Sahara, it appears that CET share several common characteristics especially in terms of architecture, burial practices and chronology.
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Soufi, Fouad. "Abdelmadjid MERDACI. (2019), Journal des marches. Chroniques d’outre silence. Essai, publié à compte d’auteur, 234 p. Hachemi DJIAR. (2019), Grandeurs et défis du Hirak citoyen en Algérie, Alger, Editions Houma, 69 p. 2è." Insaniyat / إنسانيات, no. 88 (June 30, 2020): 143–46. http://dx.doi.org/10.4000/insaniyat.23813.

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Sicart, Catherine. "Tourisme littéraire en Algérie : Albert Camus, l’étranger en ses terres." Tourisme littéraire 37, no. 1 (February 1, 2018). http://dx.doi.org/10.7202/1046293ar.

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Abstract:
Notre réflexion porte sur l’élaboration d’un circuit touristique en Algérie à la découverte de la genèse de l’œuvre d’Albert Camus. Cette prospective repose sur une méthodologie empirique et pluridisciplinaire mobilisant des savoirs littéraire, historique et géopolitique. En guise d’entrée en matière, une analyse du tourisme littéraire est réalisée. La forte association entre colonisation et tourisme en Algérie est ensuite évoquée, et le choix de ce champ d’étude, resitué dans son contexte passé et présent, justifié. La première partie propose une analyse des procédures à l’œuvre dans la transition entre lecture et pratique touristique constituant le tourisme littéraire en un entre-deux multidimensionnel. La relation à la mémoire et à l’imaginaire est étudiée. La seconde partie définit une géographie touristique camusienne structurée en trois temps – Tipaza, Hadjout (ex-Marengo) et Oran –, dont Alger constitue le point de départ et de retour. Chaque lieu correspond à un fondement de l’écriture d’Albert Camus dont la reconstitution des étapes de l’élaboration constitue l’objectif de l’itinéraire touristique proposé.
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Boufassa, Sami. "Architecture des établissements thermaux en Algérie durant le XIXe siècle." Diacronie, N° 33, 1 (March 29, 2018). http://dx.doi.org/10.4000/diacronie.7283.

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Kehila, Y., F. Mezouari, and G. Matejka. "Impact de l’enfouissement des déchets solides urbains en Algérie : expertise de deux centres d’enfouissement technique (CET) à Alger et Biskra." Déchets, sciences et techniques, no. 56 (2009). http://dx.doi.org/10.4267/dechets-sciences-techniques.1112.

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Bromberger, Christian. "Méditerranée." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.106.

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Abstract:
Alors que l’américanisme, l’africanisme, l’européanisme, l’indianisme… sont reconnus, certifiés par des musées ou des sections de musée, des départements universitaires, des chapitres de manuels depuis les origines, l’anthropologie de la Méditerranée est une spécialité récente, prenant corps, sous l’égide des universités britanniques, dans les années 1950. Ce retard est dû, au moins en partie, à l’hétérogénéité du monde méditerranéen partagé entre les façades méridionale et orientale de la mer, qui relèvent, à première vue, de l’étude du monde arabo-musulman, et la façade septentrionale ressortissant de prime abord de l’ethnologie européenne. Le scepticisme, récusant la pertinence d’une anthropologie de la Méditerranée, peut encore trouver des arguments dans l’histoire des civilisations ou dans l’actualité. Contrairement à d’autres régions du monde, l’aire iranienne voisine par exemple, le monde méditerranéen ne forme une unité ni par ses langues ni par ses traditions religieuses. Faut-il rappeler que seul l’Empire romain l’a unifié pendant plusieurs siècles autour du « mare nostrum » en favorisant l’épanouissement d’une culture gréco-latine à vocation universelle et en développant tout autour de la mer des institutions politiques sur le modèle de Rome ? Puis l’histoire de la Méditerranée fut faite de partages, de schismes, de croisades, de guerres entre empires, de conquêtes coloniales qui aboutirent, au terme de péripéties violentes, à la situation contemporaine où coexistent trois ensembles eux-mêmes fractionnés : une Méditerranée latine, catholique, largement laïcisée , partie intégrante de l’Europe occidentale, une Méditerranée balkanique orthodoxe avec ses poches islamiques, une Méditerranée arabo-musulmane. En dépit de ces fractures, des hommes de lettres campèrent, dans les années 1930, une Méditerranée des échanges et de la convivenza, à laquelle donnent crédit des lieux et des épisodes remarquables de l’histoire (l’Andalousie au temps du califat omeyade, la Sicile de Frédéric II, des villes cosmopolites de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle : Istanbul, Smyrne, Salonique, Beyrouth, Alexandrie, Alger, Tanger, Trieste, Marseille, etc.). Des revues (à Marseille, les Cahiers du sud de Jean Ballard, à Tunis Les Cahiers de la Barbarie d’Armand Guibert et Jean Amrouche , à Alger Rivages d’Edmond Charlot et Albert Camus, à Rabat Aguedal d’Henri Bosco) exaltèrent cette « fraternité méditerranéenne » tout autant imaginaire que réelle. Gabriel Audisio fut le chantre le plus exalté de cette commune « patrie méditerranéenne »: « Non, écrit-il, la Méditerranée n’a jamais séparé ses riverains. Même les grandes divisions de la Foi, et ce conflit spirituel de l’Orient et de l’Occident, la mer ne les a pas exaltés, au contraire adoucis en les réunissant au sommet sensible d’un flot de sagesse, au point suprême de l’équilibre ». Et à l’image d’une Méditerranée romaine (il veut « remettre Rome ‘à sa place’ ») il oppose celle d’une « synthèse méditerranéenne » : « À cette latinité racornie, j’oppose tout ce qui a fait la civilisation méditerranéenne : la Grèce, l’Égypte, Judas, Carthage, le Christ, l’Islam ». Cette Méditerranée qui « vous mélange tout ça sans aucune espèce de pudeur », dit-il encore, « se veut universelle ». Avant qu’un projet collectif d’anthropologie n’émerge, des ancêtres de la discipline, des géographes, des historiens, avaient apporté une contribution importante à la connaissance du monde méditerranéen. Maine, Robertson Smith, Frazer, etc. étaient classicistes ou historiens du droit et se référaient souvent aux sociétés antiques de la Méditerranée pour analyser coutumes et croyances ou encore les différentes formes d’organisation sociale (la tribu, la cité, etc.) et leur évolution. Plus tard, dans les premières décennies du XXème siècle, de remarquables études monographiques ou thématiques furent réalisées sur les différentes rives de la Méditerranée , telles celles de Maunier (1927) sur les échanges rituels en Afrique du nord, de Montagne (1930) sur les Berbères du sud Marocain, de Boucheman (1937) sur une petite cité caravanière de Syrie…Géographes et historiens, plus préoccupés par l’ancrage matériel des sociétés que par leur structure ou leurs valeurs, publièrent aussi des travaux importants, synthétiques ceux-ci, sur le monde méditerranéen ; ainsi Charles Parain, dans La Méditerranée, les hommes et les travaux (1936), campe une Méditerranée des infrastructures, celle qui prévaudra jusques et y compris dans les 320 premières pages de la thèse de Fernand Braudel (1949), celle des « ressources naturelles, des champs et des villages, de la variété des régimes de propriété, de la vie maritime, de la vie pastorale et de la vie agricole, des métiers et des techniques ». L’acte fondateur de l’anthropologie de la Méditerranée fut un colloque organisé en 1959 par Julian Pitt-Rivers, Jean Peristiany et Julio Caro Baroja, qui réunit, entre autres, Ernest Gellner, qui avait mené des travaux sur le Haut-Atlas, Pierre Bourdieu, alors spécialiste de la Kabylie, John K. Campbell, auteur de recherches sur les Saracatsans du nord de la Grèce. Cette rencontre, et celle qui suivit, en 1961, à Athènes donnèrent lieu à la publication de deux recueils fondamentaux (Pitt-Rivers, 1963, Peristiany, 1965), campant les principaux registres thématiques d’une anthropologie comparée des sociétés méditerranéennes (l’honneur, la honte, le clientélisme, le familialisme, la parenté spirituelle, etc.) et véritables coups d’envoi à des recherches monographiques s’inscrivant désormais dans des cadres conceptuels fortement charpentés. Les décennies 1960, 1970 et 1980 furent celles d’une croissance rapide et d’un épanouissement de l’anthropologie de la Méditerranée. Le monde méditerranéen est alors saisi à travers des valeurs communes : outre l’honneur et la honte, attachés au sang et au nom (Pitt-Rivers, 1977, Gilmore, 1987), la virilité qui combine puissance sexuelle, capacité à défendre les siens et une parole politique ferme qui ne transige pas et ne supporte pas les petits arrangements, l’hospitalité ostentatoire. C’est aussi un univers où domine une vision endogamique du monde, où l’on prise le mariage dans un degré rapproché, mieux la « république des cousins », où se marient préférentiellement le fils et la fille de deux frères, une formule surtout ancrée sur la rive sud et dans l’Antiquité pré-chrétienne, ; Jocaste ne dit-elle pas à Polynice : « Un conjoint pris au-dehors porte malheur » ? Ce à quoi Ibn Khaldoun fait écho : « La noblesse, l’honneur ne peuvent résulter que de l’absence de mélange », écrivait-il. Aux « républiques des beaux-frères », caractéristiques des sociétés primitives exogames étudiées par Claude Lévi-Strauss s’opposent ainsi les « républiques méditerranéennes des cousins », prohibant l'échange et ancrées dans l'endogamie patrilinéaire. Alors que dans les premières, « une solidarité usuelle unit le garçon avec les frères et les cousins de sa femme et avec les maris de ses sœurs », dans les secondes « les hommes (...) considèrent leurs devoirs de solidarité avec tous leurs parents en ligne paternelle comme plus importants que leurs autres obligations, - y compris, bien souvent, leurs obligations civiques et patriotiques ». Règne ainsi, dans le monde méditerranéen traditionnel, la prédilection pour le « vivre entre soi » auquel s’ajoute une ségrégation marquée entre les sexes, « un certain idéal de brutalité virile, dont le complément est une dramatisation de la vertu féminine », poursuit Germaine Tillion (1966). La Méditerranée, c’est aussi un monde de structures clientélaires, avec ses patrons et ses obligés, dans de vieilles sociétés étatiques où des relais s’imposent, à tous les sens du terme, entre le peuple et les pouvoirs; parallèlement, dans l’univers sacré, les intermédiaires, les saints, ne manquent pas entre les fidèles et la divinité ; ils sont nombreux, y compris en islam où leur culte est controversé. La violence avec ses pratiques vindicatoires (vendetta corse, disamistade sarde, gjak albanais, rekba kabyle…) fait aussi partie du hit-parade anthropologique des caractéristiques méditerranéennes et les auteurs analysent les moyens mis en œuvre pour sortir de ces conflits (Black-Michaud, 1975). Enfin, comment ne pas évoquer une communauté de comportements religieux, en particulier les lamentations funèbres, les dévotions dolorisantes autour des martyrs ? L’« inflation apologétique du martyre » est ainsi un trait commun au christianisme et à l’islam chiite pratiqué au Liban. La commémoration des martyrs fondateurs, dans le christianisme comme en islam chiite, donne lieu à des rituels d’affliction de part et d’autre de la Méditerranée. C’est en terre chrétienne la semaine sainte, avec ses spectaculaires processions de pénitents en Andalousie, ou, en Calabre, ces cérémonies où les hommes se flagellent les mollets et les cuisses jusqu’au sang. Au Liban les fidèles pratiquent, lors des processions et des prônes qui évoquent les tragiques événements fondateurs, des rituels dolorisants : ils se flagellent avec des chaînes, se frappent la poitrine avec les paumes des mains, voire se lacèrent le cuir chevelu avec un sabre. Dans le monde chrétien comme en islam chiite, des pièces de théâtre (mystères du Moyen Âge, ta’zie) ont été composées pour représenter le martyre du sauveur. Rituels chiites et chrétiens présentent donc un air de famille (Bromberger, 1979). Cette sensibilité au martyre dans les traditions religieuses méditerranéennes est à l’arrière-plan des manifestations laïques qui célèbrent les héros locaux ou nationaux tombés pour la juste cause. C’est le cas en Algérie. Toutes ces remarques peuvent paraître bien réductrices et caricaturales, éloignées des formes de la vie moderne et de la mondialisation qui l’enserre. Ne s’agit-il pas d’une Méditerranée perdue ? Les auteurs cependant nuancent leurs analyses et les insèrent dans le contexte spécifique où elles prennent sens. Dans leur généralité, elles offrent, malgré tout, une base de départ, un cadre comparatif et évolutif. Après une période faste, couronnée par un ouvrage de synthèse récapitulant les acquis (Davis, 1977), vint le temps des remises en cause. Plusieurs anthropologues (dont Michael Herzfeld, 1980, Josep Llobera,1986, Joao de Pina-Cabral,1989…) critiquèrent de façon radicale l'érection de la Méditerranée en « regional category » en fustigeant le caractère artificiel de l'objet, créé, selon eux, pour objectiver la distance nécessaire à l'exercice légitime de la discipline et qui s'abriterait derrière quelques thèmes fédérateurs fortement stéréotypés. À ces critiques virulentes venues des centres européens ou américains de l’anthropologie, se sont jointes celles d'ethnologues originaires des régions méditerranéennes, pour qui la référence à la Méditerranée est imaginaire et suspecte, et dont les travaux sont ignorés ou regardés de haut par les chercheurs formés à l’école britannique. Ce sentiment négatif a été d’autant plus accusé sur les rives méridionale et orientale de la Méditerranée que la mer qui, à différentes périodes, reliait est devenue un fossé aussi bien sur le plan économique que politique. Diverses initiatives et prises de position scientifiques ont donné un nouvel élan, dans les années 1990-2000, à l’anthropologie de la Méditerranée. Colloques et ouvrages (par exemple Albera, Blok, Bromberger, 2001) rendent compte de cette nouvelle conjoncture. On se garde désormais plus qu’avant de considérer le monde méditerranéen comme une aire culturelle qui présenterait, à travers le temps et l’espace, des caractéristiques communes stables. Au plus parlera-t-on d’un « air de famille » entre les sociétés riveraines de la mer en raison de contextes écologiques similaires, d’une histoire partagée, de la reconnaissance d’un seul et même Dieu. Cette perspective mesurée rejoint le point de vue de Horden et Purcell (2000), auteurs d’un ouvrage important tirant un bilan critique de l’histoire du monde méditerranéen. Pour eux, qui combinent points de vue interactionniste et écologique, la Méditerranée se définit par la mise en relation par la mer de territoires extrêmement fragmentés, par une « connectivity » facilitée par les Empires. Le titre énigmatique de leur livre, The Corruptive Sea, « La Mer corruptrice », prend dès lors tout son sens. Parce qu’elle met en relation, cette mer serait une menace pour le bon ordre social et pour la paix dans les familles. Cette proximité entre sociétés différentes qui se connaissent fait que le monde méditerranéen s’offre comme un terrain idéal au comparatisme « à bonne distance ». C’est sous le sceau de ce comparatisme raisonné que s’inscrivent désormais les travaux les plus convaincants, qu’ils se réclament explicitement ou non de l’anthropologie de la Méditerranée (voir sur la nourriture Fabre-Vassas, 1994, sur la parenté Bonte éd., 1994 , sur la sainteté Kerrou éd., 1998 et les traditions religieuses, sur les migrations et les réseaux Cesari, éd., 2002, sur le cosmopolitisme Driessen, 2005) Tantôt les recherches soulignent les proximités (Albera, 2005, 2009, Dakhlia, 2008, Dakhlia et Kaiser, 2011), tantôt elles les relativisent (Fernandez Morera, 2016, Bromberger, 2018), tantôt elles insistent sur les aspects conflictuels (Chaslin, 1997). Une autre voie est de considérer le monde méditerranéen, non pas comme un ensemble fait de similarités et de proximités mais comme un espace fait de différences qui forment système. Et ce sont ces différences complémentaires, s’inscrivant dans un champ réciproque, qui permettent de parler d’un système méditerranéen. Chacun se définit, ici peut-être plus qu’ailleurs, dans un jeu de miroirs (de coutumes, de comportements, d’affiliations) avec son voisin. Les comportements alimentaires, les normes régissant l’apparence vestimentaire et pileuse, le statut des images… opposent ainsi des populations revendiquant un même Dieu (Bromberger, 2018).
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