Academic literature on the topic 'Art – Aspect politique – URSS'

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Journal articles on the topic "Art – Aspect politique – URSS"

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Salzbrunn, Monika. "Artivisme." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.091.

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Abstract:
Artivisme est un néologisme composé des mots art et activisme. Il concerne l’engagement social et politique d’artistes militants (Lemoine et Ouardi 2010) mais aussi l’art utilisé par des citoyen.ne.s comme moyen d’expression politique (Salzbrunn 2014, 2015 ; Malzacher 2014 : 14 ; Mouffe 2014). La distinction qui porte sur la formation initiale est davantage analytique qu’empirique dans la mesure où la définition d’artistes ou d’œuvres d’art en lien avec une formation institutionnelle (hautes écoles d’art) est aujourd’hui mise en question : Le succès planétaire d’artistes autodidactes engagés comme le photographe français JR montrent qu’on peut acquérir une reconnaissance en tant qu’artiste sans avoir été formé dans une école d’art. De plus, la différence entre l’engagement politique des artistes et leurs œuvres au sens propre est de plus en plus difficile à saisir (Roussel 2006 ; Dufournet et al. 2007). Sur le plan conceptuel, les recherches sur l’artivisme remettent en question la distinction entre l’art considéré comme travail et l’art pour l’art, discutée entre autres par Jacques Rancière dans « Le partage du sensible. Esthétique et politique » : « Produire unit à l’acte de fabriquer celui de mettre au jour, de définir un rapport nouveau entre le faire et le voir. L’art anticipe le travail parce qu’il en réalise le principe : la transformation de la matière sensible en présentation à soi de la communauté » (Rancière 2000 : 71). Les expressions artistiques couvrent un très large panel, allant de l’art plastique et mural, en passant par le graffiti, la bande dessinée, la musique, le flash mobs, le théâtre, à l’invention de nouvelles formes d’expression (Concept Store #3, 2010). L’artivisme actuel, notamment les performances, trouvent leurs racines dans d’autres courants artistiques expérimentaux développés dans les années 1960, notamment le théâtre de l’opprimé d’Agosto Boal, le situationnisme (Debord 1967), le fluxus (http://georgemaciunas.com/). Certains remontent encore plus loin vers le surréalisme et le dadaïsme auxquels l’Internationale situationniste (1958-1969) se réfère afin de pousser la création libre encore plus loin. Tout comme le mouvement situationniste cherchait à créer des situations (1967) pour changer la situation et déstabiliser le public (Lemoine et Ouardiri 2010), et que le théâtre de l’opprimé (Boal 1996) pratiquait le théâtre comme thérapie, l’artivisme contemporain vise à éveiller les consciences afin que les spectateurs sortent de leur « inertie supposée » et prennent position (Lemoine et Ouardi 2010 ; pour les transformations dans et de l’espace urbain voir aussi Schmitz 2015 ; Salzbrunn 2011). Ainsi, les mouvements politiques récents comme Occupy Wallstreet (Graeber 2012) ou La nuit debout (Les Temps Modernes, 2016/05, no. 691 ; Vacarme 2016/03, no. 76) ont occupé l’espace publique de façon créative, se servant de la mascarade et du détournement (de situations, notamment de l’état d’urgence et de l’interdiction de rassemblement), afin d’inciter les passants à s’exprimer et à participer (Bishop 2012). D’autres courants comme les Femen, mouvement féministe translocal, ont eu recours à des performances spectaculaires dans l’espace public ou faisant irruption au cours de rituels religieux ou politiques (Femen 2015). Si ces moyens d’action performatifs au sein du politique étaient largement employés par les courants politiques de gauche (Butler et Athanasiou 2013), l’extrême-droite les emploie également, comme le mouvement identitaire qui a protesté par des actions coup de poing contre les réfugiés dans les Alpes françaises en hiver 2018 (https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/04/30/militants-identitaires-dans-les-alpes-les-autorites-denoncent-une-operation-de-communication_5292856_1653578.html). Les thèmes politiques abordés se situent néanmoins majoritairement à gauche de l’échiquier politique : mouvement zapatiste, LGBTqueer, lutte anti-capitaliste, antifasciste et pro-refugiés, (afro-/latino-) féminismes (de Lima Costa 2012), mouvement contre l’exclusion des personnes à mobilité réduite, protestation contre la gentrification et la dépossession de l’espace urbain qui s’opère en faveur des touristes et spéculateurs immobiliers et qui va à l’encontre des habitants (Youkhana 2014 ; Pisanello 2017), mouvement d’occupation d’espace, de squat et de centres sociaux auto-gérés, lutte créative en faveur de nouvelles formes de vie commune comme dans la ZAD (Zone à défendre) contre l’aéroport de Nantes etc. (Rancière 2017 : 65-73). Si ces luttes s’inscrivent dans une réflexion critique générale sur les conséquences de la glocalisation, elles se concentrent parfois sur l’amélioration de l’espace local, voire micro-local (Lindgaard 2005), par exemple en créant une convivialité (Caillé et al. 2013) ou des espaces de « guerilla gardening » (mouvement de jardinage urbain comme acte politique) au sein d’une ville. Les « commonistes » qui s’occupent de biens communs et développent les créations par soi-même (DIY – Do it yourself) à travers des FabLabs (laboratoires de fabrication) s’inscrivent également dans cette philosophie en mettant en question de façon créative le rapport entre production et consommation (Baier et al. 2013). Enfin, les mouvements actuels ont largement recours aux dernières technologies d’information et de diffusion, pendant le processus de création et pendant la circulation des œuvres, des images et des témoignages (Salzbrunn et al. 2015). Plus radicalement encore, les hacktivistes interviennent sur des sites web en les détournant et en les transformant. Dans certains endroits, l’humour occupe une place centrale au sein de ces activités artistiques, que ce soit dans le recours aux moyens de style carnavalesques (Cohen 1993), en réinventant le carnaval (Salzbrunn 2014) ou encore en cherchant à créer une ambiance politico-festive réenchantente, assurant un moment de joie et de partage heureux pour les participants. Betz (2016) a traité ce dernier aspect en analysant notamment des « Schnippeldiskos », discos organisés par le mouvement slow food jeunesse qui prennent la forme d’une séance joyeuse de coupage de légumes destinées à une soupe partagée, un moment de « protestation joyeuse », une « forme hybride de désobéissance collective ». Ces nouvelles formes d’interaction entre art, activisme et politique appellent au développement de méthodes de recherches anthropologiques inédites. Ainsi, l’ethnographie est devenue multi-sensorielle (Pink 2009), attentive au toucher, aux parfums, au goût, aux sensations des chercheur.e.s et des personnes impliquées dans l’action artivistique. L’observation participante devient plus radicale sous forme d’apprentissage (Downey et al. 2015). Enfin, les anthropologues qui travaillent sur l’artivisme ont non seulement recours à de nouvelles méthodes, mais aussi à de formes inédites de restitution de leurs recherches, visant notamment à dépasser le centrage sur le texte (Schneider et Wright 2006) en tournant des films documentaires, créant des bandes dessinées (www.erccomics.com), discutant avec les artivistes à travers blogs (www.erc-artivism.ch), ou interagissant à travers des performances comme « Rawson’s Boat », conduite par le Nigérian Jelili Akiku en mai 2018 au Musée d’Acquitaine de Bordeaux.
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Giordano, Christian. "Nation." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.048.

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Abstract:
La meilleure définition de la nation est sans doute celle que propose Benedict Anderson lorsqu’il parle de communauté politique imaginée (Anderson, 1983). Ce faisant Anderson met en doute la validité de certaines caractéristiques mystificatrices, quoique considérées comme objectives, attachées au concept de nation. Cette critique s’adresse à Ernest Gellner et à Eric J. Hobsbawn qui eux mettent en évidence l’invention et donc le caractère mystificateur attaché à l’idée de nation (Gellner, 1983, Hobsbawm and Ranger, 1983). La posture théorique spécifique qu’adoptent Gellner et Hobsbawn ne saurait surprendre, car le premier est issu d’un terreau philosophique et méthodologique de type néopositiviste, tandis que Hobsbawm est notoirement associé à un marxisme modéré. Anderson, avec son idée de nation comme communauté politique imaginée, se trouve être très proche des positions de type interprétatif. Il évoque de ce fait indirectement Max Weber selon lequel il est fondamental de reconstruire le sens que les acteurs eux-mêmes, en tant que membres d’une société, donnent à leur comportement. Lorsque Anderson définit la nation comme une communauté politique imaginée, il insiste sur le fait que les membres individuels de ces groupes sociaux, bien que ne se connaissant pas personnellement et que n’ayant fort probablement pas l’occasion de se rencontrer durant leur vie, partagent le même sentiment d’appartenance (Anderson, 1983: 15). La nation est imaginée comme une entité circonscrite et par conséquent démographiquement définie, même si ses frontières peuvent varier en fonction de circonstances historiques particulières. En fait une nation peut s’étendre ou se rétrécir du point de vue de son territoire comme c’est le cas de certaines nations d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Roumanie, Bulgarie etc.). L’essentiel de ce caractère limité du point de vue structurel et démographique réside cependant dans le fait qu’aucune nation ne souhaite inclure l’humanité entière. En reprenant une réflexion de Max Weber, on peut remarquer que la nation est imaginée comme une communauté partiellement ouverte vers l’extérieur parce qu’il est inacceptable que n’importe quel membre du genre humain en fasse partie. La nation est en outre imaginée comme une communauté d’égaux, liés entre eux par d’étroites relations de fraternité et de parenté réelle, rituelle ou symbolique, même si cela ne correspond pas à la réalité socio-structurelle et à la dimension de la société. Car dans toute société nationale il existe d’évidentes inégalités sociales et des divisions entre couches, classes, castes ou milieux. Enfin la nation est imaginée comme étant souveraine, à savoir comme une communauté politiquement indépendante, même si ce n’est pas toujours le cas. De fait il existe encore aujourd’hui des nations sans État mais qui aspirent à l’indépendance et donc à se constituer en société souveraine pourvue d’un État propre. Le débat au sujet du rapport entre nation et nationalisme est encore vif. Anthony D. Smith pense que la nation précède le nationalisme et que ce dernier est la conséquence logique de l’émergence des nations même dans des époques fort lointaines (Smith, 1998). A cause de son point de vue, Smith s’est vu reprocher d’être primordialiste dans la mesure où il voit l’origine de la nation dans des temps archaïques. Gellner pour sa part a pris le contrepied de cette perspective, en mettant en évidence le fait que la nation est un phénomène social issu de la modernité occidentale, grâce aux inventions industrielles et en premier lieu grâce à l’imprimerie, mais également à son nouveau système économique capitaliste allant de pair avec l’émergence de classes entrepreneuriales à la recherche de nouvelles ressources primaires et de nouveaux marchés (Gellner 1983) Les nouveaux États-nations issus de ces mutations ont obtenu leur légitimité grâce à la rhétorique nationaliste. C’est donc le nationalisme qui génère l’idée de nation et non l’inverse, ainsi que le prétendent la majorité des auteurs de tendance primordialiste. Le nationalisme est l’instrument idéologique essentiel pour les nations sur lesquelles viennent se fonder les nouveaux États, en tant qu’institutions politiques de la modernité. Selon la thèse de Gellner, le nationalisme représente la formule politique nécessaire pour justifier l’exercice du pouvoir de la part des classes politiques dans les États-nations (Mosca 1966). L’organisation politique spécifique de la nation en tant que communauté imaginée est l’État-nation qui trouve sa source dans l’Europe de la fin du 18e siècle. Toutefois il serait faux de parler d’un modèle d’État-nation universel. On peut en effet distinguer deux types idéaux d’État-nation, à savoir le modèle français et le modèle allemand (Brubaker 1992). On a souvent observé que le modèle français de l’État-nation est fondé sur l’idée de nation politique. Selon cette vue l’État-nation serait le résultat d’un pacte politique, voire d’un contrat entre les citoyens de cet État-nation. C’est dans ce sens que Jules Renan a défini la nation et son organisation politique comme le résultat d’un plébiscite de tous les jours. Il s’agit de souligner par cette formule que la nation française et son État consistent en théorie en une communauté élective. Ce type d’État-nation est donc une patrie ouverte au sein de laquelle les différences religieuses et ethniques n’ont, du moins en théorie, aucune importance (Dumont 1991: 25). On sait bien que cette conception non ethnique de la nation, postulée par la Révolution française a été modifiée plusieurs fois jusqu’à présent. En fait les Constitutions de 1791 et 1793 garantissaient la citoyenneté à toute personne étrangère habitant la France et par conséquent il n’était pas nécessaire d’avoir acquis l’identité française. Autrement dit il était possible d’obtenir la citoyenneté sans avoir acquis auparavant la nationalité, à savoir avant d’adopter certains traits culturels particuliers et certains comportements passant pour typiquement français (Weil, 2002). La séquence citoyenneté-nationalité sera pourtant inversée déjà au 19e siècle avec l’introduction de certains prérequis culturels comme la connaissance de la langue nationale, sans compter l’adoption d’un style de vie considéré comme français. Bien qu’affaiblie par les diverses modifications du code de la nationalité dans les années quatre-vingt-dix (Loi Pasqua de 1993 et Loi Guigou de 1998), l’idée originale de citoyenneté n’a jamais vraiment été abandonnée jusqu’à maintenant. L’État français se fonde sur une conception subjective, voire individualiste de la nation en fonction de laquelle tout étranger habitant l’hexagone peut encore aujourd’hui devenir citoyen français grâce au processus d’assimilation. Les différences, les identités et les frontières ethnoculturelles ne sont jamais définitivement insurmontables. Du moins en théorie, tout être humain est intrinsèquement capable de devenir membre de la nation. Le revers de la médaille est que, en fait, l’État-nation français a toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les minorités ethnoculturelles. Ces dernières furent systématiquement assimilées de force durant tout le 19e siècle et sont aujourd’hui encore ignorées. La conception allemande de la nation a été définie comme ethnique. Il en est issu un modèle d’État-nation fondé sur la généalogie et sur l’origine commune de ses citoyens. L’idée de nation et partant d’État-nation, a souvent été mise en relation avec le concept de Volk, en tant que peuple synonyme de nation. Toutefois durant le 18e siècle la notion de Volk ne possédait pas encore cette connotation ethnique qui, selon certains auteurs, devient « l’explosif le plus dangereux des temps modernes » (Finkielkraut, 1987: 56 ss.). L’ethnicisation du Volk a lieu au milieu du 19e siècle grâce à un important groupe d’intellectuels parmi lesquels il faut compter des politiciens, des artistes, des juristes, des philosophes, des historiens, des folkloristes etc. Cependant, la véritable transformation politico-légale intervient avec l’introduction d’un concept restrictif du jus sanguinis (Pierre-Caps 1995: 112). Le nationalisme radical de l’après Première Guerre mondiale a favorisé l’ethnicisation graduelle du modèle allemand qui a connu son apogée durant le national-socialisme avec les lois de Nürenberg dans lesquelles la racialisation du Volk et de l’État-nation allemand est légalisée. Cependant, après le Deuxième Guerre mondiale, dans l’Allemagne divisée, la République fédérale allemande (RFA) aussi bien que la République démocratique allemande (RDA) ont conservé les marques de la conception unitaire et ethnique du Volk et du jus sanguinis bien visibles, même après la réunification de 1990. Il est symptomatique à cet égard que les descendants d’Allemands « rentrés » de l’Europe orientale et de l’ex-URSS aient obtenu la nationalité, grâce à l’idée de Volk et de jus sanguinis, en un rien de temps, au contraire des millions d’immigrés, notamment d’origine turque, qui étaient confrontés aux plus grandes difficultés sur le chemin de l’acquisition de la nationalité allemande. On n’observe un léger assouplissement de l’ethnicisation qu’après 1999, principalement durant le gouvernement du chancelier social-démocrate Gehrard Schröder. Ce n’est cependant qu’aux enfants d’immigrés nés en Allemagne que les lois adoptées par ce gouvernement ont accordé certaines facilités pour obtenir la nationalité allemande Les deux prototypes cités ont inspiré de nombreux États-nations, européens ou non, ce qui en a fait des modèles de référence au niveau mondial. Le modèle français comme le modèle allemand poursuivent tous les deux le projet d’une nation cherchant à se procurer une organisation politique - l’État-nation - capable de garantir une homogénéité culturelle qui, à son tour, garantit la stabilité politique. La différence se trouve dans les deux manières de procéder pour y parvenir. Le modèle français, étant fondé sur le caractère subjectif et individualiste de la nation, rend accessible à l’étranger, du moins en principe, la voie de l’acculturation et par conséquent de sa pleine intégration et inclusion dans la communauté nationale grâce notamment à l’institution du jus soli. Le modèle allemand en revanche, est fondé sur le caractère objectif et collectif de la nation, selon une vision essentialiste et très rigide de l’appartenance ethnique, soumise au jus sanguinis. L’appartenance à la nation allemande comporte, du fait qu’elle est extrêmement restrictive, une forte tendance à l’exclusion de qui ne possède pas les requis ethniques. Les deux modèles ont tous deux connu depuis toujours de grandes difficultés à reconnaître la diversité culturelle, et ils présentent par conséquent une certaine incompatibilité avec la pluriethnicité et la multiculturalité. Cela n’est pas surprenant puisque les deux modèles se proposent de réaliser le projet d’une nation, d’un État souverain, d’un territoire monoethnique. Pour un tel projet la diversité ethnico-culturelle est forcément dysfonctionnelle. Dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle passé, dans le cadre d’une globalisation galopante, plus apparente d’ailleurs que réelle, et avec l’ouverture des frontières qui suivit la chute de l’Union soviétique, de nombreux auteurs bien connus, en sciences sociales comme en anthropologie, pensaient que l’idée de nation appartenait davantage au passé qu’au présent ou au futur. On croyait que les sociétés étaient devenues transnationales, à savoir qu’elles deviendraient plus fluides, ou comme le remarquait le philosophe Zygmunt Bauman, qu’elles allaient proprement se liquéfier (Bauman 2000) C’est la notion de transnationalisme qui apparaît le plus souvent pour indiquer la capacité personnelle ou collective de dépasser les barrières culturelles et les frontières nationales et de passer d’une appartenance et d’une identité à l’autre avec la plus grande facilité. Ceux qui adoptent l’approche du transnationalisme considèrent ainsi la société comme un œcoumène global dans lequel les individus aux identités devenues désormais nomades, vivent et interagissent dans des milieux cosmopolites (ceux que l’on appelle les ethnoscapes) marqués par l’hybridation et la créolisation culturelle (Appadurai 1996). Cependant, cette vision suggestive et optimiste, inhérente à l’utilisation du préfixe trans, ne semble adéquate que pour l’analyse de certains groupes minoritaires au statut social élevé, comme par exemple certaines élites migrantes dîtes aussi expats (managers allemands à Tokyo, opérateurs financiers américains à Hong Kong, correspondants de presse au Moyen-Orient, spécialistes en informatique indiens à la Silicon Valley, etc.). Vouloir étendre à la société globale cet aspect spécifique de la complexité culturelle, voire même lui donner une orientation normative, serait entreprendre une nouvelle et dangereuse réification de la vision utopique du métissage universel. En fait, la réalité est bien différente de ce scénario global si optimiste. Les guerres en ex-Yougoslavie ont mis en évidence déjà dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier que l’idée de nation était encore importante et que la fin de l’histoire évoquée par Francis Fukuyama (Fukuyama 1992), comme réalisation d’une unique société globale sans différences nationales, était bien loin de la réalité. A vrai dire les deux premières décennies du vingt-et-unième siècle ont vu, surtout en Europe, le retour inattendu de la nation avec la montée des mouvements régionalistes d’une part et du populisme nationaliste d’autre part, ce que l’on peut interpréter comme deux expressions et stratégies de la résistance contre certaines conséquences des processus de globalisation. Les premiers ont réinterprété le concept de nation pour des revendications régionales à l’intérieur d’entités pluriculturelles de vieille date (Catalogne et Ecosse s’opposant respectivement à l’Espagne et à la Grande Bretagne). Les seconds utilisent en revanche le concept de nation pour mobiliser la population contre les immigrants et les réfugiés, ces derniers étant considérés par les mouvements populistes comme une menace contre l’intégrité nationale.
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Dissertations / Theses on the topic "Art – Aspect politique – URSS"

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Camden, Valérie. "L'influence du proletkult sur la théorie et la pratique constructivistes." Thesis, Université Laval, 2010. http://www.theses.ulaval.ca/2010/27052/27052.pdf.

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Semenoff-Tian-Chansky, Irène. "Contribution à l'étude du régime soviétique : les relations entre le pouvoir et les peintres, du printemps 1953 au printemps 1989." Paris, Institut d'études politiques, 1990. http://www.theses.fr/1990IEPP0020.

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Abstract:
Les relations entre le pouvoir et les peintres sont particulièrement instructives pour analyser le régime politique soviétique dans sa dimension totalitaire. Depuis la révolution, le pouvoir soviétique a mis au point, dans le domaine artistique, une idéologie exclusive : l'esthétique marxiste-léniniste, assortie d'une méthode de création: le réalisme socialiste. Pour concrétiser l'engagement du peintre au service de la construction du communisme, un ensemble institutionnel a également été mis en place. A la mort de Staline, les peintres s'efforcent de reconquérir leur liberté, ce qui provoque un conflit avec le pouvoir qui veut maintenir le rôle dirigeant du parti et l'uniformité artistique. Dans ce but, le pouvoir va mener une politique d'intégration de nombreux "non-conformistes". Les peintres les plus radicaux seront rejetés en dehors du système, surtout au moyen de l'émigration. En définitive, cette politique a développé des contradictions au détriment de l'Etat soviétique, c'est pourquoi une libéralisation sera encouragée dans le domaine de la peinture à partir de la direction de Gorbatchev
The aim of this thesis is to study the functioning and the evolution of the political regime of the USSR through the relationships between the authorities and painters which bring forward a precise understanding of the totalitarianism. Since the revolution the soviet authorities had established an exclusive artistic ideology, that is the marxist-leninist theory with a realistic socialistic method of creation. A mono-organisational system has been instituted in order to put into practice the painters responsability in the construction of communism. Since Stalin's death, painters tried to conquest freedom. But the authorities wanted to hold the party's guiding role and keep the artistic uniformity. In order to control non-conformists, they tried to integrate many of them, and to reject the others in the emigration. Finally, this policy has developed many discrepencies, which explains why the soviet state carried out a liberalisation in the field of fins arts since Gorbatchev
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Pichon-Bonin, Cécile. "Peinture et politique en URSS dans l'entre-deux guerres : l'itinéraire des membres de la Société des artistes de chevalet (OST)." Paris 1, 2006. http://www.theses.fr/2006PA010676.

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Abstract:
L'OST est un groupe d'artistes apparu en 1924 et dissout en 1932, en même temps que l'ensemble des autres collectifs artistiques. Ce travail se propose de suivre les artistes après la disparition du groupe, jusqu'en 1941, afin de centrer l'étude sur les années du passage à la période stalinienne. Il s'agit essentiellement de replacer les œuvres dans leur contexte de production, diffusion et réception, tout en proposant une lecture actuelle de ces images. Nous examinons tour à tour l'historique de la Société et le parcours des artistes, la place de ses artistes dans les conditions matérielles de la production picturale (structure institutionnelle, organisation des expositions et des différents systèmes de commandes), la réception critique de leurs oeuvres et les images créées.
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Skopin, Denis. "La politique de la disparition et la photographie : pour une théorie du milieu." Paris 8, 2012. http://www.theses.fr/2012PA083520.

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Abstract:
Ce travail de thèse s’articule autour du phénomène des disparitions forcées sous les dictatures, le terme « la politique de la disparition » englobant ici les cas où les répressions physiques à l’encontre de l’ennemi politique s’accompagnent de l’effacement des traces matérielles de la victime. La thèse analyse, dans la perspective politique et esthétique, le phénomène de la destruction des visages des « ennemis du peuple » sur les photographies de groupe dans la Russie stalinienne. L’étude a pour base empirique quatre-vingts photographies découvertes par l’auteur au cours des recherches aux archives de plusieurs villes russes, ces photographies portant différentes traces, telles que les biffages ou les notes manuscrites laissées par les policiers staliniens. Cette analyse a l’avantage d’ouvrir plusieurs pistes de réflexion, de rendre possible une interrogation conjointe sur la nature de la terreur et la signification politique de la photographie. Afin de penser le rapport entre la politique et l’esthétique, la recherche fait un recours systématique aux notions de milieu transindividuel (G. Simondon) et d’appareil (J-L. Déotte), qu'il s'agisse ensuite de la décomposition de ce milieu du fait des disparitions politiques ou de sa constitution par les appareils, dont la photographie. La thèse compte 374 pages, y compris 19 illustrations et une bibliographie de 269 titres
This thesis is focused on the phenomenon of the enforced disappearances under dictatorships, and the term “policy of disappearance” includes (covers) cases, when physical repressions of political enemies are accompanied by erasing material traces of the victim. The thesis analyzes in the political and aesthetic perspective the phenomenon of elimination of faces of the “public enemies” on group photos in Russia during the Stalin era. The study has as its empirical base eighty photographs found by the author in the course of research in the archives of several Russian cities. These photos have various traces such as blacking out or inscriptions left by the Stalin's police. This analysis may be interesting because it discovers several fields for reflection, allowing a joint inquiry into the nature of terrorism and political significance of photography. In order to conceive the relationship between politics and aesthetics, the study systematically uses the concepts of “transindividual environment” (G. Simondon) and the “apparatus” (J-L. Déotte). The question concerns destruction of the environment as the result of political disappearances, or its creation by the apparatus, one of which is photography. The thesis has 374 pages, including 19 illustrations and a bibliography of 269 sources
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Teurtrie, David. "Les enjeux de souveraineté entre la Russie et son étranger proche." Caen, 2007. http://www.theses.fr/2007CAEN1499.

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Abstract:
L'objectif de la recherche est de déterminer dans quelle mesure la Communauté des Etats Indépendants (CEI), qui regroupe les ex-républiques soviétiques hors pays baltes, reste un espace géopolitique cohérent dominé par Moscou. Le renouveau politico-économique que connaît la Russie depuis 1999 a impulsé des dynamiques centripètes dans un contexte où les tendances centrifuges observées depuis la fin de l'URSS se poursuivent. Pour analyser la dialectique intégration / désintégration, il a été procédé à une étude plurithématique et transversale des vecteurs de l'influence russe auprès de son "étranger proche". Dans cette optique, trois grands axes de recherche ont été explorés : les structures d'intégration politico-économiques au sein de la CEI, la dimension géopolitique de l'exportation des hydrocarbures, la géopolitique de la langue russe dans l'étranger proche. Ces axes correspondent aux trois grands domaines (politique, économique et culturel) au travers desquels s'exprime la puissance d'un Etat moderne. Les envisager conjointement permet de varier les échelles temporelles et spatiales afin d'analyser les transformations lourdes d'un espace qui représente plus du sixième des terres émergées de la planète et d'une puissance qui reste incontournable sur le plan international
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Sueur, Alain. "URSS et mythologie avant la perestroi͏̈ka." Paris 1, 1994. http://www.theses.fr/1994PA010295.

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Abstract:
Le corpus est compose des textes relatifs à l’URSS publies dans sept quotidiens français d'audience nationale, de décembre 1981 à février 1982, et des éditoriaux consacrés à la mort de Leonid Brejnev fin 1982. L'analyse s'effectue en deux étapes : 1 par une lecture attentive et critique de l'ensemble de ces textes et de leur contexte (dessins, photos), repérage et inventaire des stéréotypes sur l’URSS, et proposition d'une typologie. 2 Par une analyse approfondie des éditoriaux sur les évènements de Pologne et sur la mort de l. Brejnev, montrer les stéréotypes en action dans le discours et, par l'approche sémiotique, l'émergence des quêtes au sens de A. J. Greimas, en utilisant la méthode initiée par Y. Delahaye sur les textes de politique internationale. Une troisième partie rattache la constellation des stéréotypes aux grands mythes de l'humanité : héroïsme, protection, ordre, barbare, bon sauvage, ogre, dragon, cité idéale, âge d'or, savant fou, le mal, poison, babel, David, l'apocalypse. Cette constellation mythique, reflet des angoisses et des espoirs de l'opinion française, est examinée à la lumière des travaux de Gilbert Durand (structures de l'imaginaire : héroïque, synthétique, mystique), Georges Dumézil (trois fonctions : rois prêtres, guerriers, producteurs), et A. J. Greimas (analyse des quêtes). L'opinion française, dont la presse se fait échos et qu'elle traduit dans son discours, a une vision triple de l’URSS au début des années 1980 : 1 dialectique, "l'URSS encerclée" (sacrilège), recherchant sa protection pour construire la cité idéale ; 2 d'exclusion, "la Russie arriérée" (lâcheté), cultivant leur héroïsme inutile dans une Babel ingouvernable ; 3 analogique, "l'empire éclaté" (laisser-aller), désirant l'ordre pour arriver à l’âge d'or
The data consists of every item speaking about ussr written in the seven main french daily newspapers, during the period between december 1981 and february 1982, plus editorials on the death of Leonid Brejnev at the end of 1982. The analysis is double : 1 first a plain and critical lecture of all the data with their surroundings (photos, drawings) to find and to list the stereotypes on URSS, and suggesting a typology. 2 By a deep analysis of editorials on events in poland and on the death of l. Brejnev, to see the stereotypes in action and, by a semiotical approach, to find the quests (A. J. Greimas meaning), using the method of Y. Delahaye on foreign affairs texts. A third part connects those stereotypes to the well known myths of humanity : heroism, need of protection, order, barbarianism, "bon sauvage", ogre, dragon, ideal city, golden age, mad sciencist, the evil, poison, babel, david, apocalypsis. This mythical galaxy, reflect of hopes and distresses of the french opinion, is analysed with the help of the works of gilbert durand (imaginary structures : heroical, synthetical, mystical), Georges Dumézil (three offices : king priests, warriors, producers), and A. J. Greimas (quest analysis). The french opinion, traduced by the press, has a triple vision of ussr at the beginning of the '80s : 1 dialectical, "cricled ussr" (sacrilege) in search of protection to build the idal city ; 2 expulsion, "retarded Russia" (cowardliness) with an unsuseful heroism in a babel ; 3 analogical, "the spotted empire" (slovenliness) wishing order to get to the golden age
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Regamey, Amandine. "Dérision et politique en URSS : le rire contre la légitimité du pouvoir soviétique." Paris, Institut d'études politiques, 2004. http://www.theses.fr/2004IEPP0002.

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Zaretskaïa-Balsente, Ioulia. "De la vérité allégorique à l'érosion du système, une troisième voie : les non-conformistes intégrés et le pouvoir en URSS : 1965-1985." Paris, Institut d'études politiques, 2000. http://www.theses.fr/2000IEPP0003.

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Abstract:
Cette thèse présente une partie de l'intelligentsia artistique soviétique à l'époque brejnévienne. Malgré la censure, ces "non-conformistes intégrés", ni des dissidents, ni des fidèles du pouvoir soviétique, essayaient de faire passer leurs idées déviantes vis-à-vis de l'idéologie en place. Intégrés au système, leurs oeuvres n'en présentaient pas moins la réalité que le pouvoir cherchait à occulter. Cette vérité, présentée sous une forme allégorique est devenue une voie d'expression dans un Etat totalitaire vieillissant. Elle a provoqué une lente érosion de l'idéologie soviétique et donc du système base sur celle-ci. L'intelligentsia artistique a contribué ainsi à l'éveil de la conscience nationale. Le pouvoir ne sachant plus assurer le contrôle idéologique a pris conscience du caractère inéluctable des changements à venir. L'arrivée de Mikhail Gorbatchev au pouvoir s'est donc préparée dès l'époque brejnévienne.
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Alazard, Florence. "Art vocal, art de gouverner : la musique, le prince et la cité en Italie du Nord, 1560-1610." Tours, 2000. http://www.theses.fr/2000TOUR2005.

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Abstract:
Traitant de quatre cours italiennes à la fin du XVIe siècle (Florence, Ferrare, Mantoue et Venise), cette thèse montre que la musique - à la fois sa pratique et les discours qui sont tenus sur elle - n'est pas seulement utilisée par les princes comme un instrument politique dont l'efficacité est mesurable, mais est aussi comprise par les contemporains comme un langage nécessaire pour décrire et expliquer le fonctionnement politique des états. S’appuyant sur les nombreuses études que les musicologues ont conduites sur le mécénat, cette thèse n'envisage pourtant pas de reconsidérer cette question. La première partie témoigne de l'omniprésence de la musique en analysant trois objets. La musique organise l'espace urbain ; la partition musicale permet au prince de s'approprier l'œuvre ; les descriptions imprimées des intermèdes manifestent à la fois la volonté du prince d'imposer une seule interprétation du spectacle et son souci d'en multiplier les effets - à l'attention des cours étrangères, par exemple. La deuxième partie montre que l'art vocal peut être conçu comme une forme du discours politique : par exemple, les musiciens, même lorsqu'ils ne semblent s'intéresser qu'a des problèmes strictement musicaux, se préoccupent en fait de questions politiques. De même, la métaphore musicale apparait comme nécessaire pour décrire et comprendre la vie des hommes en société. La troisième partie envisage l'art vocal comme un moyen d'agir en politique. La question des effets de la musique passionne tous les humanistes pour qui la musique, puisqu'elle est supposée agir sur les hommes, doit les changer et les rendre capables de vivre en société. Il est alors possible de dessiner une esthétique politique de la musique : le dernier chapitre envisage les modalités esthétiques par lesquelles les musiciens traduisent l'inscription de l'art vocal dans le domaine politique.
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Chomentowski, Gabrielle. "L'Amitié des peuples à travers l'objectif de la caméra soviétique : politique des nationalités et cinéma en URSS de 1928 à 1941." Paris, Institut d'études politiques, 2009. http://www.theses.fr/2009IEPP0026.

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Abstract:
L’Amitié des peuples est une expression conçue par les dirigeants du Parti communiste pour illustrer la transformation de la politique des nationalités en URSS au milieu des années trente. Cette Amitié des peuples prônée par Staline à la veille de l’adoption de la nouvelle Constitution soviétique de 1936 marquait selon lui la fin des dissensions interethniques grâce à la construction du socialisme. D’un point de vue politique, cette expression était perçue par les dirigeants bolcheviques comme une métaphore permettant l’unité des républiques et régions nationales dans une même communauté politique. Cette étape dans le processus de la politique des nationalités venait mettre fin à la politique de promotion des cultures et identités nationales des années vingt, c’est à dire une politique d’indigénisation ou, comme l’historien américain Terry Martin l’a qualifiée de « discrimination positive ». Le cinéma soviétique sert ici de prisme pour étudier les ruptures et continuités dans cette mise en place de la politique des nationalités en URSS de 1928 à 1941. Considéré comme « le plus important de tous les arts », surtout d’un point de vue de la propagation du message socialiste, le cinéma a fait l’objet d’un intérêt particulier par les plus hautes instances du Parti communiste. Cette thèse est construite autour de deux objets de recherche : d’une part le studio de cinéma pour les peuples de l’Orient soviétique Vostokkino, et d’autre part un festival de cinéma qui devait avoir lieu en 1937 à l’occasion des vingt ans de la révolution pour montrer les succès de la politique des nationalités dans l’industrie cinématographique, et qui n’eut finalement jamais lieu
Friendship among people” is an expression created by Communist Party leaders in the USSR in the middle of the 1930’s. It illustrated the shift in the policy of nationalities at that time. In 1936, in a speech announcing the adoption of a new Soviet Constitution, Stalin declared that thanks to Socialism, former dissensions between peoples had disappeared. On a political level, the expression “friendship among people” was used as a metaphor to unify all soviet citizens inside the same political community. This new step in the policy of nationalities marked the end of the “affirmative action” towards all nationalities in the USSR, as the historian Terry Martin qualified this policy. Cinema appeared to be a relevant object of research to analyse all the breaks and continuities in the implementation of the policy of nationalities in the USSR from 1928 to 1941. Cinema, as “the most important of all the arts”, especially for its propagandistic purposes, became an object of particular interest for Communist Party leaders. In this dissertation, we focused our attention on two objects: Vostokkino, a cinema production studio, created in 1928 to represent “eastern peoples”, and the National Film Festival, planed to occur in 1937 for the 20th jubilee of the October Revolution. The Festival didn’t occur because most of the discussions during the organisation of this Festival showed that the policy of nationalities in soviet cinema did not succeed. The study of those two objects showed how the cinema industry was used to transmit the socialist message among all the peoples and how the film analysis was another way to describe the reality of this time
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Books on the topic "Art – Aspect politique – URSS"

1

Jouary, Jean Paul. L' art de prendre son temps: Essai de philosophie politique. [Paris]: Le Temps des cerises, 1994.

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2

Man, Alfred Young. The buckskin ceiling: A Native perspective on Native art politics. Winnipeg: Aboriginal Issues Press, 2012.

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3

Cultural pedagogy: Art, education, politics. New York: Bergin & Garvey, 1992.

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4

Trend, David. Cultural pedagogy: Art/education/politics. New York: Bergin & Garvey, 1992.

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5

Art vocal, art de gouverner: La musique, le prince et la cité en Italie du Nord 1560-1610. Paris: Minerve, 2002.

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6

Evictions: Art and spatial politics. Chicago, Ill: Graham Foundation for Advanced Studies in the Fine Arts, 1996.

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7

Roos, Jane Mayo. Early impressionism and the French state (1866-1874). Cambridge [England]: Cambridge University Press, 1996.

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8

Benjamin Franklin's vision of American community: A study in rhetorical iconology. Columbia: University of South Carolina Press, 2004.

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9

Privatising culture: Corporate art intervention since the 1980s. London: Verso, 2002.

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10

Luke, Timothy W. Shows of force: Power, politics, and ideology in art exhibitions. Durham [London: Duke University Press], 1992.

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