Academic literature on the topic 'Art égyptien – Histoire – Sources'

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Journal articles on the topic "Art égyptien – Histoire – Sources"

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Milo, Daniel S. "Pour une Histoire Expérimentale, ou la Gaie Histoire." Annales. Histoire, Sciences Sociales 45, no. 3 (June 1990): 717–34. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1990.278864.

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Abstract:
Le connu, c'est l'habituel, et l'habituel est ce qu'il y a de plus difficile à« reconnaître », c'est-à-dire à considérer en tant que problème, donc en tantqu'étranger, que lointain, que « situé hors de nous ». La grande assurance dontles sciences naturelles font preuve (…) tient au fait qu'elles prennent la réalitéétrangère pour objet : tandis qu'il y a quelque chose de presque contradictoireet d'absurde à vouloir prendre pour objet ce qui n'est pas étranger.Nietzsche Le gai savoir, § 355Entre science et art, l'histoire est constamment tiraillée. Parfois, on essaie de résoudre cette tension en tirant l'art, et en particulier la fiction, vers le scientifique, parfois, en insistant sur le côté artistique de la science, parfois, en la qualifiant de faux débat. Mais comment éviter une tension inscrite dans l'ambiguïté de la notion même d'histoire : enquête-récit. Pourquoi l'éviter, d'ailleurs, alors qu'elle s'est maintes fois révélée féconde dans la définition de la discipline ? On l'affrontera à travers l'expérimental. L'expérimental participe de la définition même de la science moderne, depuis Bacon et Galilée. L'art expérimental est en revanche un phénomène caractéristique du vingtième siècle. Et l'histoire expérimentale ? Est-elle possible, souhaitable ? Pencherait-elle vers l'expérimental littéral, scientifique, ou vers l'expérimental métaphorique, artistique ? Au lieu de trancher dans le vif, on propose ici de puiser dans ces deux sources, en assumant les contradictions qu'un tel choix implique.
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Ibáñez Rodríguez, Miguel. "La traducción científico-técnica francés-español en el ámbito de la enología (1750-1850)." Çédille 11 (April 1, 2015): 273. http://dx.doi.org/10.21071/ced.v11i.5594.

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Abstract:
Cet article fournit une contribution à l´histoire de la traduction scientifique et technique dans le domaine de l´œnologie. À partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle sont nombreuses en France les publications scientifiques et techniques sur la culture de la vigne et la vinification. C´est L´Art de faire le vin de Chaptal, enrichi par d´autres traités de l´abbé Rozier, Le Gentil ou Maupain, le point de départ de la science œnologique. L´article essaie d´expliquer comment ces nouveautés agronomiques et œnologiques arrivent en Espagne au moyen de la traduction. Nous avons élaboré un corpus de traductions éditées entre 1750 et 1850 dont on a étudié les textes, les traducteurs, les langues et la poétique de la traduction. Nous analyserons comment les traducteurs ne sont pas fidèles aux textes sources mais à la science.
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ALBERTAN-COPPOLA, Sylviane. "The Arts in Abbé Prévost’s l’Histoire générale des voyages: a New Way of Looking at the Other?" Viatica, no. 2 (March 1, 2015). http://dx.doi.org/10.52497/viatica475.

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Abstract:
This article focuses on how the art of the other is perceived in Histoire générale des voyages, an ambitious collection by Abbé Prévost, which brings together numerous tales of travel published up to the 18th century on Africa, America and Asia. Despite a small amount of attention paid to the arts, there are several comments to be found here, through anecdotes or in comparative passages. In a stylistically skilful manner and through consulting sources, Prévost takes a “neutral” stance on the artistic ability of faraway peoples and invites readers to temper their own presuppositions.
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Joyeux-Prunel, Béatrice. "Internationalization through the Lens: Nineteenth- and Twentieth-Century Art Periodicals and Decentred Circulation." Journal of European Periodical Studies 4, no. 2 (December 31, 2019). http://dx.doi.org/10.21825/jeps.v4i2.14902.

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Abstract:
Periodicals are an exceptional source for the study of artistic and cultural internationalization. Their content, traditional for occasional research, allows us to reconstruct the chronicle of events and artistic debates of an era, a milieu or a metropolis. However, periodicals are also available as commensurable sources, at an international scale and in the long term. As such, art magazines in particular offer a global perspective on artistic internationalization in the contemporary era. This article proposes a new reading of the history of the internationalization of modern art and the avant-garde through the prism of art periodicals, from the 1860s to the end of the 1960s. We combine three interrelated and complementary levels: the microhistory of transfers between journals, the median approach of social history, and the distant point of view of cartographic study and network analysis. The result is a dynamic and decentralized idea of world geopolitics for the arts, far from the canonical narrative that turns certain centres into the dominant producers of innovation, where peripheries are supposed to remain mere imitators. *** Les périodiques sont une source exceptionnelle pour l’étude de l’internationalisation artistique et culturelle. Leur contenu, traditionnellement utilisé pour des recherches ponctuelles, permet de reconstituer la chronique des événements et des débats artistiques d’une époque, d’un milieu ou d’une métropole. Cependant les périodiques constituent aussi des sources commensurables, à l’échelle internationale et sur la longue période. À ce titre, les revues d’art en particulier offrent une perspective globale sur l’internationalisation artistique à l’ère contemporaine. Cet article propose de relire l’histoire de l’internationalisation de l’art moderne et de l’avant-garde au prisme des périodiques d’art, des années 1860 à la fin des années 1960. Trois échelles complémentaires sont articulées: la micro-histoire des transferts entre revues, l’approche médiane de l’histoire sociale, et le point de vue lointain de l’étude cartographique et de l’analyse des réseaux. Il en résulte une idée dynamique et décentrée de la géopolitique mondiale des arts, loin du récit canonique qui fait de certains centres les producteurs dominants de l’innovation tandis que les périphéries n’auraient été qu’imitatrices.
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5

Guedj, Pauline. "Afrocentrisme." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.046.

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Abstract:
Bien que souvent non revendiqué par les auteurs que l’on considère comme ses tenants (Molefi Asante 1987, Maulana Karenga 2002, John Henrik Clarke 1994, Marimba Ani 1994, Frances Cress Welsing 1991, Théophile Obenga 2001, qui lui préfèrent les termes afrocentricité, africologie ou kawaida), le terme afrocentrisme est utilisé pour désigner un courant d’idées présent dans les cercles académiques nord-américains, africains et européens, depuis la deuxième moitié du vingtième siècle. Académique, l’afrocentrisme est actuellement l’objet d’un important processus de transnationalisation et entretient des relations précises et continues avec des pratiques sociales, artistiques, religieuses et/ou politiques. Il semble que le mot « afrocentrique » soit apparu pour la première fois en 1962 sous la plume du sociologue afro-américain W.E.B. Du Bois. Invité par Kwame Nkrumah à Accra au Ghana dans le but d’y rédiger une encyclopédie sur les populations noires, Du Bois insistait, dans un document non publié, sur son intention d’éditer un volume « volontairement Afro-Centrique, mais prenant en compte l’impact du monde extérieur sur l’Afrique et l’impact de l’Afrique sur le monde extérieur » (in Moses, 1998 : 2). Du Bois, grand penseur du panafricanisme, voyait donc dans son projet un moyen de donner la parole aux peuples d’Afrique, d’en faire des acteurs de leur propre histoire au moment même où ceux-ci entamaient la construction nationale de leurs États depuis peu indépendants. Lié chez Du Bois à un projet scientifique et politique, la tendance afrocentrique connaîtra ses heures de gloire à partir de la fin des années 1960 lorsqu’elle devint la marque de fabrique d’une école de pensée comptant quelques représentants au sein des cercles académiques américains. En réalité, l’histoire de la pensée afrocentrique aux États-Unis est indissociable de la création de départements d’études dites ethniques dans les universités américaines, départements nés en pleine ère du Black Power, lorsqu’une jeunesse noire radicalisée se battait pour l’intégration de son expérience au sein des cursus universitaires. Ces départements d’études African-American, Black ou Africana se donnaient pour but de relayer la voix des opprimés et d’inclure l’histoire afro-américaine dans le récit scientifique de l’histoire états-unienne. Parmi les manifestes afrocentriques de l’époque, notons la création de l’African Heritage Studies Association en 1969 née d’une réaction aux postures idéologiques de l’African Studies Association. Orchestrée par John Henrik Clarke (1994), l’organisation rassemblait des intellectuels et des militants africains, entendus ici comme originaires du continent et de ses diasporas, se battant pour la mise en place d’une étude politique de l’Afrique, arme de libération, cherchant à intervenir dans la fondation d’un panafricanisme scientifique et afrocentré. A partir des années 1980, l’afrocentrisme académique entra dans une nouvelle phase de son développement avec les publications de Molefi Asante. Dans la lignée de Du Bois, celui-ci tendait à définir l’afrocentrisme, ou plutôt l’afrocentricité, comme une théorie cherchant à remettre l’Afrique au cœur de l’histoire de l’humanité. Toutefois, ses principaux écrits, The Afrocentric Idea (1987), Afrocentricity (1988), Kemet, Afrocentricity and Knowledge (1990), associèrent à l’afrocentrique duboisien tout un appareil conceptuel et idéologique, grandement hérité des écrits de l’historien sénégalais Cheikh Anta Diop (1959). et de militants du nationalisme noir classique tels Edward Blyden et Alexander Crummel. Dès 1990, la pensée d’Asante se déploya autour d’une série de points précis, déjà mis en avant par le politiste Stephen Howe (1998) : 1. L’humanité s’est d’abord développée en Afrique avant de se répandre sur la planète. Les Africains entretiendraient avec les autres humains un rapport de primordialité chronologique et ce particulièrement avec les Européens, jeunes dans l’histoire de l’humanité. 2. La première civilisation mondiale est celle de l’Égypte ou Kemet. L’étude des phénotypes égyptiens tels qu’ils sont visibles sur les vestiges archéologiques apporterait la preuve de la négritude de cette population. 3. Le rayonnement de la civilisation égyptienne s’est étendu sur la totalité du Continent noir. Toutes les populations africaines sont culturellement liées à la civilisation et aux mœurs de l’Égypte antique et la linguistique en constituerait une preuve évidente. 4. La culture égyptienne se serait également diffusée au Nord, jusqu’à constituer la source d’inspiration première des civilisations qui apparurent plus tardivement en Grèce puis partout en Europe. 5. L’ensemble des traditions africaines constitue autant de manifestations d’une culture unique. Depuis son foyer égyptien, la culture africaine, au singulier, s’est diffusée pour s’immerger dans la totalité du continent et dans la diaspora des Amériques. Au début des années 2000, l’afrocentrisme académique s’est trouvé au cœur de vifs débats dans les espaces anglophones et francophones. Aux États-Unis, c’est la publication de l’ouvrage de Mary Lefkowitz Not Out of Africa (1993) qui rendit publiques les nombreuses tensions entre afrocentristes et anti-afrocentristes. En France, la discussion s’est également concentrée autour de la parution d’un ouvrage dirigé par François-Xavier Fauvelle-Aymar, Jean-Pierre Chrétien et Claude-Hélène Perrot (2000). Le texte, provocateur, se donnait pour but de déconstruire des théories afrocentriques qualifiées de naïves, « fausses » et dont « le succès parmi les Américains noirs peut être attribué au fait que, à l’heure actuelle, la pensée critique n’est pas en grande estime dans la communauté noire aux États-Unis » (2000 : 70-71). Le livre fut accueilli très froidement dans les milieux qu’il visait. En 2001, l’intellectuel congolais Théophile Obenga, rétorqua avec la publication d’un nouvel ouvrage Le sens de la lutte contre l’africanisme eurocentriste. Manifeste d’un combat « contre l’africanisme raciste, ancien ou moderne, colonial ou post-colonial, qui ne voit pas autre chose que la domination des peuples ‘exotiques’, ‘primitifs’, et ‘sous-développés’. » (2001 : 7), le texte d’Obenga multipliait, de son côté, les attaques personnelles et violentes. Aujourd’hui, il semble que l’appréhension des phénomènes afrocentriques ne puisse gagner en profondeur que si elle évite les écueils polémiques. Une telle approche supposerait alors de considérer l’afrocentrisme comme un objet de recherche construit historiquement, sociologiquement et anthropologiquement. Il s’agirait alors à la fois de le replacer dans le contexte historique de sa création et de s’intéresser à ses effets concrets dans les discours et les pratiques sociales populaires en Afrique, dans les Amériques et en Europe. En effet, depuis une vingtaine d’années, le terme et l’idéologie afrocentriques n’apparaissent plus seulement dans des débats des universitaires mais aussi dans une série d’usages sociaux, culturels et artistiques de populations qui les conçoivent comme un outil d'affirmation identitaire. Ces communautés et ces individus s’en saisissent, leur donnent une définition propre qui émane de leur environnement social, culturel et géographique particuliers, les utilisent comme fondement de nouvelles pratiques, de nouvelles élaborations du politique et de revendications identitaires. Ainsi, l’afrocentrisme se retrouve dans les pratiques religieuses d’Afro-Américains des États-Unis à la recherche de leurs racines ancestrales (Capone, 2005 ; Guedj, 2009), dans les textes des rappeurs de Trinidad ou du Gabon (Aterianus-Owanga, 2013) ainsi que dans les œuvres et les propos d’artistes aussi variés que la plasticienne Kara Walker et le saxophoniste Steve Coleman. Afrocentrismes populaires, a priori dissociés des milieux académiques, ces pratiques ne sont pourtant pas étrangères aux théories qui animent les spécialistes. En effet, nombreux sont les religieux qui citent les livres de Cheikh Anta Diop (1959) ou Molefi Asante (1987), les artistes qui revendiquent comme sources d'inspiration les vidéos postées sur youtube des discours de Leonard Jeffries, John Henrik Clarke ou Maulana Karenga. Il semble alors que c’est précisément dans cette analyse des pratiques et discours afrocentriques entre champs académique, politique, religieux et artistique que l’anthropologie peut jouer un rôle décisif. Il s’agirait alors pour les chercheurs de mettre en place des méthodologies permettant non seulement d’analyser les logiques de circulation des représentations de l’Afrique entre différentes catégories sociales mais aussi d’étudier la perméabilité des savoirs académiques et leurs influences en dehors des universités.
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6

Auger, Reginald, and Allison Bain. "Anthropologie et archéologie." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.030.

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Abstract:
Les parcours sinueux qu’ont suivis l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord depuis une cinquantaine d’années démontrent des intérêts convergents pour la connaissance et l’explication du comportement humain et cela avec des méthodes de recherche de plus en plus divergentes. L’anthropologie qui a émergé des milieux intellectuels aux États-Unis au XIXe siècle avait pour origine l’intérêt pour la compréhension des populations autochtones de l’Amérique; de cet intérêt pour l’humain, se sont développés des outils pour comprendre le comportement qui se cachait derrière le geste posé. Dès le début, l’anthropologue s’intéressait aux comportements et l’archéologue documentait les traces du geste posé. De cette proximité entre l’anthropologie et l’archéologie qui s’est concrétisée par la création du Bureau of American Ethnology à la fin du XIXe siècle, il était naturel de placer la formation en archéologie au sein de départements d’anthropologie dans les universités aux États-Unis et au Canada. Malgré l’apparence initiale d’un champ unifié et d’un terrain partagé entre l’anthropologie et l’archéologie, la pratique s’est transformée pour devenir tout autre au fil des ans. Au milieu du XXe siècle, l’archéologie commence à remettre en question sa relation avec les interprétations fonctionnalistes des anthropologues (Trigger 2006 : 363-372). La première figure à souligner le problème de l’inéquation entre les résultats de la recherche archéologique et la théorie en anthropologie fut Walter Taylor (1948) dans son livre A Study of Archaeology. Taylor, le relativiste, exposa son penchant pour le particularisme historique dans une approche qu’il identifie comme étant conjonctive; pour ce chercheur iconoclaste, l’historiographie comptait pour beaucoup. L’approche conjonctive consistait à établir des corrélations entre différents types de données dans des contextes historiques et culturels spécifiques afin de faire le pont entre des particularités historiques (les collections archéologiques) et des données anthropologiques. La méthodologie qu’il proposait impliquait la vérification d’hypothèses par l’analyse de la composition et de la structure des collections archéologiques. L’objectif central de cette approche visait à mettre de l’avant des études contextuelles détaillées qui permettraient d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques. Dans sa formulation de l’approche conjonctive en archéologie et la vérification d’hypothèses, Taylor reconnaissait qu’une réflexion critique était nécessaire puisque l'archéologue travaillait dans le présent. En dépit de la richesse des collections archéologiques et constatant le danger qui planait sur l’archéologie si nous avions continué à publier des listes d’attributs de nos objets au lieu d’interpréter la culture matérielle comme étant la trace du comportement humain, dans un geste de médiation entre l’anthropologie et l’archéologie, Binford (1962) publiait son article portant le titre Archaeology as Anthropology. Comme il le signale dans son introduction son article qui faisait suite à un ouvrage venant d’être publié par Willey et Phillips (1958) où l’on mentionne clairement que l’archéologie américaine « c’est de l’anthropologie ou rien du tout ». Ce geste d’éclat dans une période charnière de l’enseignement de l’archéologie dans les universités nord-américaines allait donner naissance à un nouveau paradigme que l’on appela la New Archaeology aussi connue sous le nom d’archéologie processuelle. Un tel changement de paradigme venait en contradiction avec les pratiques européennes en matière d’archéologie préhistorique, notamment celles de l’École de Bordeaux et de François Bordes, son membre le plus influent, qui avait réussi à imposer sa vision sur le sens de la variabilité des outils en pierre du paléolithique moyen (Bordes 1961; 1984). Dans sa thèse de doctorat intitulée The Bordes-Binford Debate: Transatlantic Interpretive Traditions in Paleolithic Archaeology, Melissa C. Wargo (2009) présente une analyse en profondeur des modes de pensée qui diffèrent entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Essentiellement, le raisonnement traditionnel voulait que l’apparition d’une nouvelle culture archéologique (de nouveaux types) puisse signifier la manifestation d’un nouveau groupe de personnes, un groupe ethnique détectable avec les outils de l’archéologie. C’est ce que nous apprenions à la lecture des travaux de François Bordes sur les changements technologiques observés au paléolithique moyen. Lorsque Binford est parvenu à étudier les mêmes collections, il proposa des interprétations toutes autres. Ainsi, alors que pour Bordes, des outils différents représentent des groupes différents; si l’ensemble de l’assemblage ne peut être attribué à un groupe avoisinant, peut-être alors que certains éléments peuvent l’être. Et si de tels parallèles peuvent être établis, l’approche de Bordes a pour corollaire que c’est là le lieu d’origine de la population à l’étude et que nous serions en présence d’une diffusion de traits culturels à partir de la migration d’un groupe ethnique. Pour Binford, la différence dans la composition des assemblages devrait plutôt être interprétée comme étant le résultat d’adaptations; pour ce chercheur, les assemblages archéologiques sont des coffres d’outils adaptés pour une fonction particulière. Nonobstant la grande quantité de statistiques accumulées, Binford, de son propre aveu, admit qu’il fut incapable d’expliquer ce qu’elles signifiaient. En d’autres mots, il avait beaucoup d’information sur le présent mais ne pouvait l’expliquer par manque d’analogie avec le passé. En dépit de ces différences d’opinion, l’utilité de la typologie de Bordes réside dans le fait qu’elle fournissait un langage descriptif; cette typologie a cependant été par la suite rejetée par certains chercheurs qui considéraient que la définition des types de François Bordes était inadéquate parce que trop subjective. Pire encore, Bordes a été accusé d’incorporer dans ses interprétations des hypothèses non vérifiées sur les capacités cognitives des hominidés durant le paléolithique moyen. De nos jours, nos analyses de la technologie visent à remplacer cette approche typologique de Bordes par une méthode s’appuyant sur la combinaison d’attributs dont la description porte davantage sur le comportement. De toute évidence, le débat entre le promoteur de la New Archaeology et la figure de proue de l’archéologie française et son approche taxonomique en pierre a permis de mettre en évidence un malaise profond sur la façon dont le passé devrait être interprété. Ce débat est aussi emblématique de traditions scientifiques différentes entre l’Europe et l’Amérique du Nord. C’est dans ce contexte intellectuel que sont nés des départements d’anthropologie associant l’anthropologie culturelle, l’anthropologie biologique, la linguistique et l’archéologie. Ces quatre champs sont apparus à des moments bien précis de l’histoire des universités nord-américaines mais de nos jours, la réalité de l’anthropologie est devenue beaucoup plus complexe (Bruner 2010). Un étudiant en archéologie peut avoir des besoins de formation en géographie, en histoire, en géologie, en botanique, en biologie, en ethnohistoire, en systèmes d’information géographique, en informatique, etc. alors qu’un étudiant en anthropologie pour atteindre un niveau de compétence élevé pourrait avoir besoin de formation en histoire, en science politique, en sociologie, en art, en littérature, en théorie critique, etc. Malgré que les besoins aient grandement changé depuis la création des départements d’anthropologie, les structures académiques sont demeurées statiques. La protection des départements d’anthropologie dans leur configuration actuelle des quatre champs relève le plus souvent des politiques universitaires. Ainsi, même si les professeurs étaient d’accord qu’il serait intellectuellement plus profitable de scinder ces gros départements, la question de diviser les départements d’anthropologie en unités plus petites qui feraient la promotion de l’interdisciplinarité dans les sciences humaines et sociales n’est pas envisagée dans la plupart des universités nord-américaines (Smith 2011). Au milieu de cette tourmente, se sont développés un certain nombre de départements et de programmes d’archéologie en Amérique du Nord. De là est née une discipline émancipée du joug des structures trop rigides et se donnant un ensemble de méthodes de recherche qui lui étaient propres. La trajectoire conceptuelle empruntée par ceux-ci a permis de remonter au-delà du geste et de la parole en retenant une classe cohérente de concepts explicatifs développés, certes en anthropologie, mais raffinés et adaptés au contact de l’archéologie et d’autres disciplines en sciences humaine et sociales et sciences de la nature. Cette indépendance intellectuelle de l’anthropologie s’est notamment affirmée par des collaborations entre l’archéologie et la philosophie des sciences (Kelly et Hanen 1988; Salmon 1982; Wylie 2002; Wylie et Chapman 2015). La croissance de l’intérêt pour les explications processuelles des données archéologiques chez plusieurs archéologues nord-américains fut motivée par le fait que les néo-évolutionistes en anthropologie mettaient trop l'accent sur les régularités dans les cultures. Les concepts utilisés en archéologie processuelle exerçaient une influence significative sur notre discipline et l’adoption de cette approche théorique était d’autant plus attrayante car les variables proposées se présentaient comme des causes majeures de changements culturels et relativement accessibles à partir des vestiges archéologiques. Cette approche s'intensifia et donna de nouvelles directions aux tendances déjà présentes en archéologie préhistorique. Dans ce changement de paradigme qui donna naissance au courant de la Nouvelle Archéologie en Amérique du Nord et à un moindre degré au Royaume-Uni, l’accent était placé sur la vérification d’hypothèses sur les processus culturels comme outils d’explication du passé. De la position qu’elle occupait comme l’un des quatre sous-champs de l’anthropologie ou encore, de celle de servante de l’histoire, l’archéologie est devenue l’un des plus vastes champs du monde académique (Sabloff 2008 : 28). En plus d’avoir trouvé son ancrage théorique dans les sciences sociales et humaines, l’archéologie, attirée par les techniques et méthodes fraie régulièrement avec les sciences physiques et les sciences de la nature. En se donnant ses propres méthodes de collecte et d’analyse pour l’examen de cultures distinctes et en poursuivant avec des comparaisons interculturelles, la discipline cherchait à mieux comprendre les cultures qui se sont développées à travers le temps et l’espace. Puisque l’objet d’étude de l’archéologie porte sur les traces de groupes humains dans leur environnement naturel et leur univers social, les questions qu’elle se pose sont fondamentales à l’histoire de l’humanité et pour répondre à de telles questions elle s’est dotée de méthodologies d’enquête qui lui sont propres. L’utilisation d’équipements sophistiqués pour déterminer la composition chimique des résidus lipidiques incrustés sur un outil en pierre taillée ou encore, les recherches sur la composition physico-chimique de la pâte d’une céramique sont des techniques visant à répondre à des questions d’ordre anthropologique. Le quand et le comment du passé sont relativement faciles à identifier alors que pour découvrir le pourquoi l’archéologue fait souvent appel à l’analogie ethnographique, une méthodologie issue de l’insatisfaction des archéologues à l’endroit des travaux en anthropologie culturelle (David et Kramer 2001). Une autre méthodologie est celle de l’archéologie expérimentale qui s’intéresse à la fabrication et à l’usage des outils (Tringham 1978), méthode similaires à celle de l’ethnoarchéologie. L’expérimentation à partir d’outils fabriqués par le chercheur et les banques de données provenant d’expérimentations contrôlées servent alors d’éléments de comparaison pour interpréter la forme des assemblages archéologiques (Chabot et al. 2014) est au centre de la méthode préconissée. Le développement de l’ethnoarchéologie durant les années 1970 aurait inspiré Binford (1981) lorsqu’il mit de l’avant l’utilisation de théories de niveau intermédiaire pour établir un lien entre ses données archéologiques et les théories de niveau supérieur sur le comportement. Sa décision semble avoir reposé sur les développements de l’approche ethnoarchéologique et ses propres terrains ethnoarchéologiques chez les Nunamiut de l’Alaska (Binford 1978). D’autres orientations théoriques ont vu le jour au cours des années 1960–1970 et ont fait la distinction entre différentes approches matérialistes par rapport à des schémas évolutionnistes antérieurs. Par exemple, Leslie White (1975) adopta une forme de déterminisme technologique très étroit qui reflétait une croyance en la technologie comme source de progrès social. Julian Steward (1955) envisagea un déterminisme écologique moins restrictif alors que Marvin Harris (1968) y voyait un déterminisme économique encore plus large. Pour ces quelques positivistes le rôle que l’archéologie se devait de jouer était d’expliquer la culture matérielle du passé. Quant à l’archéologue Lewis Binford (1987), il soutenait que l’étude des relations entre le comportement humain et la culture matérielle ne devrait pas être le rôle central de l’archéologie puisque selon lui, les données ne contiendraient aucune information directe sur les relations entre le comportement humain et la culture matérielle. Dorénavant, les données archéologiques se devaient d’être comprises par elles-mêmes, sans avoir recours à des analogies ethnographiques. Cette dernière approche voulait clairement établir de la distance entre l’archéologie, l’anthropologie culturelle, l’ethnologie et peut-être les sciences sociales en général ; son mérite était peut-être, justement, d’éviter les réductionnismes et les analogies rapides entre explications anthropologiques et assemblages archéologiques. Dans la même veine, d’autres remises en question sont apparues durant les années 1980 avec les travaux d’Ian Hodder (1982; 1985) sur la validité des certitudes positivistes qui avaient été le fonds théorique et empirique des adeptes de la New Archaeology. Depuis cette réflexion sur l’essence même de l’archéologie, Hodder a reconnu qu’une position critique est fondamentale face à l’objet d’étude; naquit alors le courant théorique post-processuel en archéologie. Dans son cheminement pour découvrir la signification des vestiges qu’elle étudie, l’archéologie post-processuelle s’appuie sur des études détaillées permettant d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques en exploitant la diversité des sources; cette direction du courant post-processuel en archéologie porte le nom d’archéologie contextuelle. Comme tout changement de paradigme apporte avec lui son lot de détracteurs, l’archéologie post-processuelle a été immédiatement accusée d’une trop grande subjectivité interprétative voire, de déconstructionisme. Les autres orientations placées sous le label archéologie post-processuelle incluent : le structuralisme, le néo-marxisme, l’archéologie cognitive, la phénoménologie, et d’autres encore Ainsi l’individu, l’agent ou l’acteur et son intentionnalité devrait être au centre des interprétations dans la théorie post-processuelle. Nous pouvons conclure que l’examen de la relation entre l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord a permis de constater que, depuis ses débuts, l’archéologie dans cette région du monde a vécu une liaison relativement tumultueuse avec l’anthropologie. Cette condition, souvent problématique, a vu naître, au Canada d’abord, des groupuscules d’archéologues avec des intérêts divergents qui se sont distanciés des paradigmes qui dominaient les départements d’anthropologie pour former des départements d’archéologie ou des programmes d’archéologie autonomes des programmes d’anthropologie. Sur les chemins empruntés ces nouveaux départements sont entrés en relation avec les départements de sciences naturelles, notamment, la géographie, avec laquelle les archéologues ont partagé un ensemble de concepts et de méthodes. Il en a résulté un enseignement de l’archéologie nettement interdisciplinaire et faisant appel à des méthodes quantitatives pour comprendre la culture matérielle dans son environnement naturel et expliquer son milieu culturel à partir de concepts empruntés aussi bien aux sciences humaines qu’aux sciences naturelles.
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Dissertations / Theses on the topic "Art égyptien – Histoire – Sources"

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Humbert, Jean-Marcel. "L'égyptomanie : sources, thèmes et symboles : étude de la réutilisation des thèmes décoratifs empruntés à l'Egypte ancienne dans l'art occidental du XVIe siècle à nos jours." Paris 4, 1987. http://www.theses.fr/1987PA040295.

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Abstract:
Le catalogue illustré constituant la première partie de cette thèse a été réalisé à partir d'une base de données créée spécialement. Il contient plusieurs milliers de références intégrées à 1370 notices; celles-ci sont classées selon les principaux thèmes de l'histoire de l'art, eux-mêmes regroupés à l'intérieur de six périodes chronologiques. Cet échantillonnage représentatif a permis d'étudier les sources et les composantes de l'égyptomanie selon les époques et les pays, les thèmes égyptiens les plus souvent employés et leur degré d'adaptation, et la part de symbole contenue dans les différents types de créations. L'égyptomanie a pour sources des documents archéologiques, des relations de voyage, des évènements "médiatisés" et de précédentes réalisations égyptisantes; mais l'évolution de la fidélité des interprétations ne suit pas forcement l'amélioration de la connaissance de l'Egypte ancienne. L'étude chronologique met en lumière plusieurs évolutions : au début distraction d'esthète, l'égyptomanie ira se démocratisant; elle profite à partir du XIXe siècle des progrès de l'archéologie; elle trouve continuellement de nouveaux modes d'expression (cinéma, bande dessinée, publicité) et élargit ainsi régulièrement son audience. L'étude thématique des objets et réalisations accueillant l'égyptomanie montre sa faculté d'adaptation et l'influence en retour des styles propres aux époques concernées. Un répertoire des thèmes décoratifs empruntés à l'Egypte ancienne précise ceux qui sont le plus souvent employés. L'objet égyptisant véhicule des symboles issus à la fois de l'Egypte ancienne et de la période de sa création; jouant de nombreux concepts (rêve, peur, rire), l'égyptomanie garde comme l'Egypte un impact fort sur le public. L'égyptomanie est plus qu'une des composantes de l'exotisme et de l'anticomanie; elle constitue un courant à part, aujourd'hui plus vivant et fascinant que jamais
The catalogue of this thesis has been taken from a data base specially created. Its 1370 notices give thousands of references; the notices are classified according to themes in the course of six chronological periods. Thanks to these selected objects, it has been possible to study the sources and the constituent parts of the Egyptian revival according to periods and countries, to index the Egyptian themes more often used, to measure their degree of adaptation, and to identify the symbols contained in the different creations. The sources of egyptomania are taken from archeological items, travel accounts, exceptional events and former egyptianizing creations; but the evolution of the fidelity of the interpretations doesn’t follow necessarily the increasing of the knowledge of ancient Egypt. The chronological study points out several evolutions: egyptomania, created at the beginning for esthetes’' pleasure, soon becomes democratized; the archeological discovering and publications give new possibilities to it; it can use many new means of expression (movies, cartoons, comic-strips and adverting) and thus increased its audience. The thematic study of the egyptianizing objects and creations shows how easily egyptomania adapts itself and mixes with the style of the period. A repertory of the themes taken from ancient Egypt shows which ones are used most. Egyptianizing items carry lots of symbols from ancient Egypt and from the time of their making; using numerous concepts (dream, fear, laugh), egyptomania, as well as Egypt, has a strong impact on people. The Egyptian revival is more than part of exotism and anticomania; it is an independent current more alive and fascinating to-day than ever
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Zivie-Coche, Christiane. "Autour du temple d'Isis dame des pyramides ou Giza au premier millénaire." Paris 4, 1987. http://www.theses.fr/1987PA040347.

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Abstract:
"Le plateau de Giza, proche de la ville moderne du Caire, est un des sites les plus célèbres, sinon des mieux connus, de l'Égypte. Son histoire débute avec le commencement de la civilisation égyptienne et les premières dynasties et se poursuit pratiquement sans solution de continuité jusqu'à l'époque gréco-romaine. Si les pyramides de la IVe dynastie, bâties par Chéops, Chephren et Mykérinos, ainsi que le Grand sphinx, en sont les éléments les plus remarquables, le site n'en connut pas moins une activité intense au cours des deux millénaires qui suivirent l'ancien empire. Des cultes nouveaux avaient surgi. Celui d'Harmachis, incarné dans la statue colossale du Grand sphinx, et son pèlerinage, nés durant le nouvel empire, se poursuivirent au cours du premier millénaire. Cette période vit le développement du culte d’Isis sous sa forme locale et spécifique de "dame des pyramides", qui protégeait le site tout entier. Une ancienne chapelle funéraire d'une petite pyramide subsidiaire à l'est de celle de Chéops, fut restaurée, transformée et agrandie pour servir de lieu de culte, où les desservants de la déesse et ses dévots ont laissé un nombre important d'inscriptions et d'objets, stèles, statues, etc. C'est à partir de ces témoignages, inédits pour la plupart jusqu'à présent, qu'il a été possible de reconstituer l'histoire du site. "
The plateau of Giza is one of the most famous, if not most well-known, sites of Egypt, not far from Cairo. The history of the site is linked with the beginnings of the history of Egypt and the first dynasties. It will last, almost without any gap, until the Greco-Roman period. The pyramids of the IVth dynasty, erected by Khufu, Khephren and Mykerinos and the great sphinx, appear obviously as the most striking features of the site. Nevertheless its life will survive for two other millenniums after the end of the old kingdom. New cults appeared. The worshipping of Harmachis, as the Egyptians called the great sphinx, and his pilgrimage began during the 18th dynasty and lasted during the first millennium. At that time, the devotion to Isis was increasing; the goddess was known as the "mistress of the pyramids" who protected the whole site. The funerary chapel of the southern subsidiary pyramid, east of Khufu's pyramid, was restored and enlarged to be used as a cult chapel for Isis. Inscriptions and artefacts, stelae, statues, etc. Have been left by the priests and the worshippers of the goddess. A good part of them have not been published before. Owing to these new data, it has been possible to reconstruct the history of the site
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Thirard, Catherine. "Étude des bâtiments non cultuels des monastères paléochrétiens du Proche-Orient : étude des sources et des monuments." Paris 4, 1998. http://www.theses.fr/1998PA040120.

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Abstract:
L'étude de l'organisation spatiale et architecturale des monastères paléochrétiens (IVe-VIIe siècles) des patriarcats d’Alexandrie, de Jérusalem et d’Antioche, passe par un rapprochement des données livrées par les sources textuelles, d'une part, et par l'archéologie, d'autre part. L'examen de quelques récits hagiographiques, et des règles basiliennes ou pakhomiennes, montre la diversité des modes de vie, allant de l'anachorétisme ou cénobitisme, abrites par les communautés monastiques du Proche-Orient paléochrétien. Un même monastère pouvait héberger, aussi bien, des moines vivant totalement ou partiellement en communauté, que des ascètes reclus en cellule. En revanche, les sites monastiques, ayant fait l'objet d'une étude archéologique, peuvent être classés en trois grands groupes : les « monastères aux bâtiments regroupés », les laures, dont les différentes composantes architecturales sont reliées en elles par un chemin, et les «colonies monastiques ». Ces derniers ensembles, de très grandes dimensions, étaient composés, à la fois, de «monastères aux bâtiments regroupé » et de laures. L'étude archéologique met en évidence les spécificités architecturales des bâtiments composant les monastères tels que le réfectoire, les cuisines ou encore les tours, alors que les textes, permettent parfois d'en comprendre l'usage
The study of the spatial and architectural organization of the paleochristian monasteries (IVth-VIIth century’s a. D. ) Of the Alexandria patriarchate, the Jerusalem patriarchate and the Antioch patriarchate, necessitates comparison of indications given by texts and by archaeology. On the one hand, the analysis of some hagiographic accounts, and of the basilian and pachomian rules, shows the variety of the ways of life, from the anachoretic life to coenobitism, sheltered by the monastic communities of the paleochristian near east. The same monastery could lodge, at one and the same time monks living totally or partly with the community, or ascetics living in cells. On the other hand, the monastic sites which have been the subject of archaeological excavations, can be classified in three main groups: the + monasteries with grouped buildings;, the laures, the architectural components of which are linked by a path, and the + monastic towns ;. The last, of large dimensions shelter monasteries with grouped buildings and laures. Archaeological study shows the architectural elements of the monasteries' components, such as the refectories, the kitchens or even the towers, whereas the texts may help to understand their purpose
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Semat, Aude. "L’image de la tombe en Égypte ancienne. Histoire iconographique d’un motif (XVIIIe – XXIIe dynasties)." Thesis, Paris 4, 2017. http://www.theses.fr/2017PA040043.

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Abstract:
L’objet de cette étude est la représentation de l’architecture dans la peinture (ou architectura picta), en Égypte ancienne, à travers une étude de cas : la tombe comme motif iconographique au Nouvel Empire et au début de la Troisième Période intermédiaire.Après une mise au point sur les principes de représentation égyptiens et l’image architecturale en Égypte, dans toute sa diversité, l’étude porte sur l’évocation de la nécropole et des abords de la tombe dans l’iconographie. Une part importante de l’analyse est consacrée à la montagne en tant qu’objet figuré, notamment sa genèse à la XVIIIe dynastie, et aborde la question de la « représentation paysagère » en Égypte ancienne.L’architecture funéraire fait l’objet d’une mise en image à partir de la XVIIIe dynastie, dans le cadre de la représentation de rites funéraires sur les parois des tombes. Si les premières représentations sont conventionnelles et renvoient à l’architecture sacrée, elles intègrent au cours de la XVIIIe dynastie des éléments du réel, prenant pour modèle les tombes telles que se présentent au Nouvel Empire, c'est-à-dire des tombes pourvues d’une structure pyramidale. Cette image de la tombe à pyramide devient un motif du répertoire iconographique égyptien et perdure sur les cercueils et les papyri funéraires à la Troisième Période intermédiaire, après que les tombes à pyramide cessent elles-même d’exister. L’étude pose donc la question, en filigrane, du rapport au réel dans la peinture égyptienne, mais aussi de la fonction d’une telle image
The study examines the representation of architecture in painting (or architectura picta) in ancient Egypt, through a case study of the tomb as an iconographical motif during the New Kingdom and the early Third Intermediate Period.After an overview of the principles of Egyptian representation and the architectural images in ancient Egypt, in all their diversity, the study focuses on the iconographical evocation of the necropolis and the tomb’s surroundings. An important part of this study concerns the mountain as an object of representation and in particular, its origins during the XVIIIth Dynasty, as well as dealing with landscape depictions in ancient Egypt.The funerary architecture is put in painting during the XVIIIth Dynasty, within depictions of funerary rites in private tombs. If the first tomb depictions refer to sacred architecture, according to representational conventions ; they show realistic elements in the course of the XVIIIth Dynasty, being modeled after the tomb architecture as it is during the New Kingdom, which is to say a pyramid-topped tomb. This tomb motif is integrated into the Egyptian iconographical repertoire and remains on coffins and funerary papyri, after the pyramid tomb itself disappeared from architecture in the Third Intermediate Period.The underlying question in this study is the relation to reality in Egyptian painting, but also the function of the tomb image
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Long, Laurent. "Les sept classiques militaires dans la pensée stratégique chinoise contemporaine." Paris, INALCO, 1999. http://www.theses.fr/1999INAL0003.

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Abstract:
Quand le monde chinois prend une place accrue dans les affaires politiques, militaires, économiques et culturelles de la planète, il devient urgent de connaître les principes et les idées qui guideront l'action des pays concernés : Chine populaire, Taiwan, autres pays profondément marqués par la civilisation chinoise. Loin d'avoir disparu avec l'occidentalisation, les références des contemporains à leur tradition martiale, dont les "Sept classiques militaires" sont considérés comme l'essence, demeurent. Après une présentation de la pensée stratégique de la Chine ancienne, l'examen des écrits des dirigeants et chefs de guerre, du programme des écoles militaires, des principes appliqués dans les opérations et l'instruction des troupes serviront de pistes à cette enquête, chez les Nationalistes, puis chez les Communistes. Enfin, l'énorme travail de réédition, de commentaire et de recherche sur les "Classiques" sera analysé dans ses acteurs, ses préoccupations, ses justifications et ses buts. Si les principaux chefs d'Etat et stratèges de notre siècle ont été marqués par les Classiques ou une tradition qui en dérive, s'ils ont été enseignés dans les écoles militaires, si les savants s'y consacrent, certaines limites apparaissent cependant. Les généraux n'ont pas tous subi leur influence, ils n'ont pas été au programme de toutes les académies militaires. Ils ont été négligés pendant une partie de la période Républicaine, et entre 1957 et 1976. La rigueur des méthodes de recherche se ressent de l'immixtion de considérations politiques. Il n'en reste pas moins un grand intérêt des Chinois pour les traités militaires de l'Antiquité en tant que recette pour l'action politique, guerrière ou économique et comme modèle chinois de la guerre constituant des principes généraux d'application variable, mais non une doctrine contraignante
As sinicized Asia secures a more and more important part in the political, military, economic and cultural affairs of the world, it becomes quite necessary to know which philosophy and notions will guide and inspire future endeavours of the P. R. C. , Taiwan and other countries that have been deeply influenced by Chinese culture. China's martial tradition - of which the "Seven Military Classics" may be considered the essence - far from having been brushed aside by westernization, is indeed still referred to by the Chinese of our times. Having expounded the strategic thought of Ancient China, this study will deal with writings of political leaders and generals, including both Nationalists and Communists. Finally, the huge amount of reprints, commentary and research on the "Military classics", of the people involved, of its purpose and aims will be analysed. The most important leaders and strategists of our century may have been influenced by the "Military Classics" or a derivate tradition, they may have been taught in military schools and thoroughly studied by scholars, some limits do however stand out : they have not been "all" generals' nor "all" military academies' reference works ; they have been neglected during the Republic era and between 1957 and 1976 ; Party line and politics tends to interfere with scientific research on this matter. Nevertheless, a keen interest on the part of the Chinese vis-à-vis the military treatises of old cannot be denied. They make up the reference for practical ways and means to serve military, political or business endeavours and a Chinese model of warfare to be taken as broad principles rather than any kind of rigid doctrine
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Arnaud-Lindet, Marie-Pierre. "Recherches sur Orose historien : sources et méthodes de compositions des histoires." Paris 1, 1986. http://www.theses.fr/1986PA010575.

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Abstract:
Le pretre orose auquel une tradition posterieure a attribue le prenom paul, est ne a une date inconnue qui se situe entre 374 et 384. Son appartenance au clerge de braga dans la province de gallecie conduit a lui donner une origine espagnole, bien que son nom "orosius" n'appartienne pas au domaine latin et n'ait jamais ete porte auparavant; il est possible qu'il soit venu de bretagne apres avoir ete un temps prisonnier des scots. Le surnom que certains lui ont attribue: ormesta, n'est pas un anthroponyme mais un element du sous-titre breton de son oeuvre principale: les histoires, et est l'equivalent du latin excidium. L'etude sur orose historien qui constitue la premiere partie de cette these se fonde sur une nouvelle edition critique du texte des histoires, rendue necessaire par l'anciennete et les lacunes de celle de k. Zangemeister (csel v, 1882). Le texte a ete pour la premiere fois traduit integralement en francais; la traduction est accompagnee d'un commentaire et de notes. Le premier projet des histoires est ne d'une demande d'augustin qu'orose rencontra en afrique a la fin de 414; il consistait en une recherche d'arguments contre les paiens, fondes sur des preuves historiques. Ce travail preparatoire fut interrompu par le voyage que fit orose en palestine au cours duquel il participa au synode de jerusalem de juillet 415. Revenu en afrique, l'auteur proceda a la redaction definitive des histoires (416-417) en elargissant le cadre qui lui avait ete trace et en developpant des theses personnelles originales tres differentes des idees d'augustin et parfois en contradiction avec celles-ci. A partir d'une demarche destinee a montrer, en accord avec le praeceptum augustinien, que le sac de rome par alaric n'etait que l'un des nombreux malheurs qui avaient pese sur l'humanite et qu'il n'avait pas ete cause, ou rendu possible par l'abandon du culte civique romain, orose a pose l'existence du mal dans le monde comme la consequence du peche originel, puis des peches des hommes, s'est attache a demontrer que les malheurs de l'humanite diminuaient au fur et a mesure des progres de l'eglise, et a situe les invasions barbares en fonction d'une eschatologie millenariste. Il ecrivit ainsi la premiere histoire universelle chretienne dont les chroniques de jules africain, d'hippolyte, d'eusebe et de jerome avaient ete la prefiguration.
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Juhel, Katia. "Histoire écrite, Histoire sculptée : essai d'analyse «philologique» de trois épisodes de la vie du Buddha dans les reliefs gandhariens au regard des sources narratives." Paris, EPHE, 2013. http://www.theses.fr/2013EPHE5010.

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Abstract:
Entre le milieu du Ier siècle de notre ère et le Ve siècle de n. è. , la région du Gāndhāra (vallée de l'actuelle Peshāwar) a été l'un des principaux centres d'une production artistique tout à fait particulière, qui est l'un des témoins majeurs de la diffusion locale du bouddhisme. La caractéristique de cet art est la représentation de différents événements de la vie du Buddha, d'importance variable, et leur agencement en séquences chronologiques diverses. Or, pendant la période considérée, deux textes à caractère biographique circulaient vraisemblablement dans la même aire géographique : le Buddhacarita et le Mahāvastu. L'un et l'autre ont été employés pour identifier les personnages ou les circonstances d'une scène, mais de façon très ponctuelle, ce qui n'est pas sans poser des problèmes sur le plan méthodologique : l'élément étudié intervient en effet dans un contexte très différent selon qu'il apparaît sur un bas-relief ou dans un récit narratif. L'objet du présent travail est justement de montrer l'importance d'une analyse d'ensemble qui prenne en compte la spécificité des sources avant de les confronter les unes aux autres. Nous avons pour ce faire mis en regard 364 scènes, réparties en dix-sept épisodes, avec les passages correspondants des textes, tout en cherchant à dégager les principes qui présidaient à leur ordonnancement dans l'un ou l'autre support. L'ensemble s'avère bien sûr disparate au premier abord, mais ne tarde pas à laisser apparaître une logique sous-jacente commune, qui atteste de la vivacité et de la cohérence des productions bouddhiques de l'époque
Between the middle of the Ist century A. D. And the Vth century A. D. , the region of Gāndhāra (nowadays the Peshāwar valley) has been one of the main centers of a very peculiar artistic production, that strongly testify to the local diffusion of Buddhism. The specificity of this artistic school is to represent events, sometimes secondary, of the life of the Buddha, and to set them in varyious chronological sequences. During the same period, two texts narrating the Buddha's life were possibly known, if not circulating in this very area : the Buddhacarita and the Mahāvastu. Both texts have been used in order to identify a given personage or a particular aspect of a figurative scene, proceeding thus by some sort of admitted correspondence or analogy whereas this approach reveals to be problematic. As a matter of fact indeed, the element under investigation, and even if apparently it denotes a similar meaning, intervenes differently and plays a different role in both media. The present essay aims at demonstrating the importance of an in-depth analysis and identification of the elements and variants specific to each source, as a propedeutic to their confrontation. Having this hypothesis in mind, we have compared 364 scenes, distributed among seventeen episodes, with the relevant textual passages, while searching the principles governing the organisation of the singular episodes. The interesting result of our analysis is that though at first glance the two types of sources seem to be heterogeneous, actually and rather quickly they appear to display a common underlying logic that testify to the vivacity and inner coherence of the buddhist productions of that time
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Lecomte, Isabelle. "Joseph Cornell (1903-1972) et ses muses: étude monographique à partir des sources iconographiques et littéraires." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2010. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/210115.

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Abstract:
Joseph Cornell (1903-1972) est un artiste américain très connu dans son pays mais peu étudié en Europe. Le catalogue raisonné de son œuvre n'est toujours pas établi à ce jour.

Tout au long de sa vie, ses sources d'inspiration sont intimement liées à la femme. Cette thèse souhaite aller plus loin que les études existantes: d'une part en envisageant la femme dans tous ses rôles (danseuse, diva, écrivaine, amie, starlette,) et d'autre part, en étudiant la série qui lui est consacrée. Ce regard minutieux sur les variations au sein d'une série est l'un des points forts et totalement inédits de cette thèse. Il permet d’observer le renouvellement de l’obsession et le goût pour la collection, au sens où Baudrillard l’entend.

En première partie, l'angle d'approche consiste à observer, les stratégies de l'artiste qui tente de s'approprier la femme par la mise en boîte, en bouteille, en dossier,

En deuxième partie, nous observerons la manière dont il installe une distance qui permet à la muse de rester inaccessible – au sens romantique voire nervalien du terme. La distance peut-être d'ordre surnaturel: la femme prend alors les traits d'une fée ou d'une sylphide ;temporelle (la muse est imaginée enfant) ;spatiale (la muse prend vie sous forme de constellation). Autre stratégie d'évocation: "le portrait sans visage" où le corps de la muse est totalement absent, seul « un objet symbolique) fait référence à la femme désignée. Il peut s’agir d’une chambre ou d’une lampe de mineur pour évoquer Emily Dickinson ou une poupée pour évoquer La Belle au Bois dormant. Vers la fin des années cinquante, Cornell réalise des « boîtes-mémoriaux » en hommage à des jeunes trop tôt disparues.

La troisième partie tente d’étudier comment Cornell « transcende » l’idée de mort.

Enfin, en quatrième partie, nous dresserons un bref inventaire des collages des années soixante ayant comme thème central le nu féminin. Cornell quittant un matériel « nostalgique » afin de « charge d’innocence » des images qu’il considère comme érotiques.

Cette étude s'appuie, entre autres, sur une vingtaine d'œuvres analysées qui n'ont jamais été publiées, une trentaine d'autres qui n'ont jamais été commentées. Plus d'un tiers des œuvres choisies bénéficient d'une recherche de sources totalement inédites, se voyant ainsi placée sous un nouveau regard interprétatif. Et enfin, les œuvres sont mises en rapport avec les sources littéraires qui les ont nourries (Aurélia de Gérard de Nerval, Le Portrait de Jennie, la poésie d’Emily Dickinson, la biographie de Marilyn Monroe ou les écrits de Mary Eddy Baker, …).


Doctorat en Histoire, art et archéologie
info:eu-repo/semantics/nonPublished

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Abdel, Aal Ahmed. "L'art islamique et le soufisme : étude sur les fondements esthétiques chez le maître Soufi : Ibn Arabi : 1165-1240." Bordeaux 3, 1987. http://www.theses.fr/1987BOR30034.

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Abstract:
L’objet essentiel de cette thèse est l'analyse du problème des images en islam. Nous avons considéré l'interdiction religieuse des images d'êtres vivants dans les hadiths du prophète Muhammad comme notre meilleur accès a l'étude de l'esthétique de l'art islamique. On sait que le monothéisme est le fond de la religion en islam, ce monothéisme, en dernier ressort, est une vision de l'homme, du monde et de dieu. Cette vision est celle qui a entrainé l'art islamique à dépasser le relatif vers l'absolu, l'immédiat vers le conceptuel. Or, l'esthétique de cet art allait se baser sur le conceptuel et l'imaginal, beaucoup plus que sur les données immédiates de la nature. Nous avons expliqué qu'une vraie appréciation de la vocation de l'art islamique vers l'abstrait et les formes stylisées, est une chose inséparable d'une profonde compréhension des principes spirituels de l'islam. Notamment, la société islamique à travers le moyen-âge a bien compris l'interdiction des images comme une question de dogme. L’auteur de cette thèse ne discute pas l'esthétique de l'art islamique à partir de son jugement personnel, mais à partir de la situation de l'image en islam, et à partir de la conception musulmane sur l'art. Pour réaliser ce but, nous avons choisi le grand maitre soufi, ibn arabi 1165-1240, qui a assimile l'expérience des cinq siècles de l'islam spirituel qui l'ont précédé. A travers la pensée d'ibn arabi, nous avons étudié la réalité de l'art islamique dans trois expressions : 1) abstraction et stylisation,2) arabesque,3) calligraphie. Selon cette étude, nous avons démontré qu'ibn arabi n'est pas seulement un grand soufi, mais un esthète et un critique d'art. Même les grands fondements de l'esthétique de l'art musulman se trouvent traites dans ses écrits tout en étant des enseignements doctrinaux. En outre, ibn arabi nous présente une explication originale et profonde pour le "problème des images", fondée sur ce qu'il appelle "le monde de l'imagination". Ce nouveau portrait d'ibn arabi nous assure que les fondements esthétiques et l'art musulman sont bien lies a la métaphysique musulmane
The main subject of this thesis is an analysis of the "problems of pictures in Islam". We have considered Prophet Muhammad’s hadiths that prohibit pictures of living creatures as the best access to the aesthetics of Islamic art. Monotheism is the essence of religion in Islam. It is a vision of man, world, and god. This vision has led Islamic art to surpass the relative to the absolute, the immediate to the conceptual. Hence, the aesthetics of Islamic art depend on the conceptual and the imaginal, more than on the imitation of given appearance of nature. We have explained that there is no true appreciation of abstraction and stylized forms, without a deep comprehension of spiritual principles of Islam. The Islamic society of middle-ages has understood the banning of pictures of living creatures as a question of faith. The author of this thesis doesn't discuss the aesthetics of Islamic art from a personal angle; discusses them in regard to the situation of pictures in Islam, and the impact of the conception of man, world, and god, in the mystical experience of Islam, whose teachings are based on the coran, and the tradition of prophet Muhammad. Among the soufis, we have chosen the thoughts of the great master ibn arabi 1165-1240, who had assimilated the experience of five centuries of spiritual Islam. Through ibn arabi, we have studied the reality of Islamic art, in three expressions:1) abstraction and stylization,2) arabesque,3) calligraphy. By this study, we have proved that ibn arabi isn't only a great soufi, but also an aesthete and a critic of art, who has presented to us a deep explanation of the problem of pictures in Islam, through the "world of imagination". This a new portrait of the great Islamic saint ibn arabi; accordingly to it, the aesthetics of Islamic art find its main fundaments in Islamic metaphysics
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Cueff, Alain. "De la Dernière Cène aux Marilyn, un examen des sources chrétiennes et de leur incidence dans l'oeuvre d'Andy Warhol." Thesis, Tours, 2011. http://www.theses.fr/2011TOUR2017.

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Abstract:
L’œuvre d'Andy Warhol a été évaluée dans le contexte culturel du Pop Art en fonction de certains thèmes : condition de l'image médiatique, héritage duchampien, paradoxes du modernisme, statut de la marchandise, unicité de l’œuvre d'art... Ce faisant, la culture propre de Warhol, déterminée par son rapport à la religion chrétienne, a été largement ignorée. Ces essais interrogent l'articulation d'une culture et d'une pensée religieuses à une pratique et à des motifs modernes à partir d'un changement de paradigme et de perspective. Il fallait vérifier comment ces sources chrétiennes se manifestent dans le détail et en évaluer les conséquences sur l'interprétation. Les questions de l'incarnation et de l'individuation, telles qu'il les traite dans ses portraits, ne sont pas envisageables sans une réflexion sur son rapport à la religion chrétienne. Plus généralement, ce point de vue fait ressortir le rapport complexe de Warhol à la modernité
The work of Andy Warhol has been evaluated in the context of Pop Art, and scholarship favored a number of themes: the condition of the mass media image, Marcel Duchamp's legacy, the paradoxes of modernism, the status of commodities, the notion of originality of the artwork... So that his specific culture, established in a stringent relationship to Christian religion, has regularly been largely ignored. This dissertation envisions the articulation of a religious culture and thinking to modern praxis and topics. Thus, a change of paradigm and perspective is required. It became necessary to substantiate how the Christian inspiration reveals itself in the work and modify its interpretation. The issues of incarnation and individuation, as Warhol handles them in his series of commissioned portraits, can't be understood without an extended examination of his relationship to Christian theology. More generally, this standpoint does stress Warhol's complex attitude towards modernism
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Books on the topic "Art égyptien – Histoire – Sources"

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Eighteenth dynasty before the Amarna period. Leiden: E.J. Brill, 1985.

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2

Minutier central des notaires de Paris. Histoire de l'art au XVIe siècle, 1540-1600. Paris: Archives nationales, 1985.

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3

Jean-Philippe, Breuille, and Monneret Sophie, eds. L' Impressionnisme et la peinture de plein air, 1860-1914: Dictionnaire, histoire et sources, épanouissement, prolongements. Paris: Larousse, 1992.

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4

Rouveret, A. Histoire et imaginaire de la peinture ancienne (Ve siècle av. J.-C.-1e siècle ap. J.-C.). Paris: École française de Rome, 1989.

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5

Howell, Martha C. From reliable sources: An introduction to historical methods. Ithaca, N.Y: Cornell University Press, 2001.

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6

Walter, Prevenier, ed. From reliable sources: An introduction to historical methods. Ithaca, N.Y: Cornell University Press, 2001.

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7

J, Sahas Daniel, ed. Icon and logos: Sources in eighth-century iconoclasm : an annotated translation of the sixth session of the seventh Ecumenical Council (Nicea, 787) ... Toronto: University of Toronto Press, 1986.

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Icon and logos: Sources in eighth-century iconoclasm : an annotated translation of the sixth session of the Seventh Ecumenical Council (Nicea, 787), containing the definition of the Council of Constantinople (754) and its refutation, and the definition of the Seventh Ecumenical Council. Toronto: University of Toronto Press, 1988.

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The educational and evangelical missions of Mary Emilie Holmes (1850-1906): "not to seem, but to be". Lewiston: E. Mellen Press, 1994.

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10

I, Johnston Paul, ed. Anthology of the theological writings of J. Michael Reu. Lewiston: E. Mellen Press, 1997.

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