Academic literature on the topic 'Art et politique – États-Unis – 20e siècle'

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Journal articles on the topic "Art et politique – États-Unis – 20e siècle"

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Auger, Reginald, and Allison Bain. "Anthropologie et archéologie." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.030.

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Abstract:
Les parcours sinueux qu’ont suivis l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord depuis une cinquantaine d’années démontrent des intérêts convergents pour la connaissance et l’explication du comportement humain et cela avec des méthodes de recherche de plus en plus divergentes. L’anthropologie qui a émergé des milieux intellectuels aux États-Unis au XIXe siècle avait pour origine l’intérêt pour la compréhension des populations autochtones de l’Amérique; de cet intérêt pour l’humain, se sont développés des outils pour comprendre le comportement qui se cachait derrière le geste posé. Dès le début, l’anthropologue s’intéressait aux comportements et l’archéologue documentait les traces du geste posé. De cette proximité entre l’anthropologie et l’archéologie qui s’est concrétisée par la création du Bureau of American Ethnology à la fin du XIXe siècle, il était naturel de placer la formation en archéologie au sein de départements d’anthropologie dans les universités aux États-Unis et au Canada. Malgré l’apparence initiale d’un champ unifié et d’un terrain partagé entre l’anthropologie et l’archéologie, la pratique s’est transformée pour devenir tout autre au fil des ans. Au milieu du XXe siècle, l’archéologie commence à remettre en question sa relation avec les interprétations fonctionnalistes des anthropologues (Trigger 2006 : 363-372). La première figure à souligner le problème de l’inéquation entre les résultats de la recherche archéologique et la théorie en anthropologie fut Walter Taylor (1948) dans son livre A Study of Archaeology. Taylor, le relativiste, exposa son penchant pour le particularisme historique dans une approche qu’il identifie comme étant conjonctive; pour ce chercheur iconoclaste, l’historiographie comptait pour beaucoup. L’approche conjonctive consistait à établir des corrélations entre différents types de données dans des contextes historiques et culturels spécifiques afin de faire le pont entre des particularités historiques (les collections archéologiques) et des données anthropologiques. La méthodologie qu’il proposait impliquait la vérification d’hypothèses par l’analyse de la composition et de la structure des collections archéologiques. L’objectif central de cette approche visait à mettre de l’avant des études contextuelles détaillées qui permettraient d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques. Dans sa formulation de l’approche conjonctive en archéologie et la vérification d’hypothèses, Taylor reconnaissait qu’une réflexion critique était nécessaire puisque l'archéologue travaillait dans le présent. En dépit de la richesse des collections archéologiques et constatant le danger qui planait sur l’archéologie si nous avions continué à publier des listes d’attributs de nos objets au lieu d’interpréter la culture matérielle comme étant la trace du comportement humain, dans un geste de médiation entre l’anthropologie et l’archéologie, Binford (1962) publiait son article portant le titre Archaeology as Anthropology. Comme il le signale dans son introduction son article qui faisait suite à un ouvrage venant d’être publié par Willey et Phillips (1958) où l’on mentionne clairement que l’archéologie américaine « c’est de l’anthropologie ou rien du tout ». Ce geste d’éclat dans une période charnière de l’enseignement de l’archéologie dans les universités nord-américaines allait donner naissance à un nouveau paradigme que l’on appela la New Archaeology aussi connue sous le nom d’archéologie processuelle. Un tel changement de paradigme venait en contradiction avec les pratiques européennes en matière d’archéologie préhistorique, notamment celles de l’École de Bordeaux et de François Bordes, son membre le plus influent, qui avait réussi à imposer sa vision sur le sens de la variabilité des outils en pierre du paléolithique moyen (Bordes 1961; 1984). Dans sa thèse de doctorat intitulée The Bordes-Binford Debate: Transatlantic Interpretive Traditions in Paleolithic Archaeology, Melissa C. Wargo (2009) présente une analyse en profondeur des modes de pensée qui diffèrent entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Essentiellement, le raisonnement traditionnel voulait que l’apparition d’une nouvelle culture archéologique (de nouveaux types) puisse signifier la manifestation d’un nouveau groupe de personnes, un groupe ethnique détectable avec les outils de l’archéologie. C’est ce que nous apprenions à la lecture des travaux de François Bordes sur les changements technologiques observés au paléolithique moyen. Lorsque Binford est parvenu à étudier les mêmes collections, il proposa des interprétations toutes autres. Ainsi, alors que pour Bordes, des outils différents représentent des groupes différents; si l’ensemble de l’assemblage ne peut être attribué à un groupe avoisinant, peut-être alors que certains éléments peuvent l’être. Et si de tels parallèles peuvent être établis, l’approche de Bordes a pour corollaire que c’est là le lieu d’origine de la population à l’étude et que nous serions en présence d’une diffusion de traits culturels à partir de la migration d’un groupe ethnique. Pour Binford, la différence dans la composition des assemblages devrait plutôt être interprétée comme étant le résultat d’adaptations; pour ce chercheur, les assemblages archéologiques sont des coffres d’outils adaptés pour une fonction particulière. Nonobstant la grande quantité de statistiques accumulées, Binford, de son propre aveu, admit qu’il fut incapable d’expliquer ce qu’elles signifiaient. En d’autres mots, il avait beaucoup d’information sur le présent mais ne pouvait l’expliquer par manque d’analogie avec le passé. En dépit de ces différences d’opinion, l’utilité de la typologie de Bordes réside dans le fait qu’elle fournissait un langage descriptif; cette typologie a cependant été par la suite rejetée par certains chercheurs qui considéraient que la définition des types de François Bordes était inadéquate parce que trop subjective. Pire encore, Bordes a été accusé d’incorporer dans ses interprétations des hypothèses non vérifiées sur les capacités cognitives des hominidés durant le paléolithique moyen. De nos jours, nos analyses de la technologie visent à remplacer cette approche typologique de Bordes par une méthode s’appuyant sur la combinaison d’attributs dont la description porte davantage sur le comportement. De toute évidence, le débat entre le promoteur de la New Archaeology et la figure de proue de l’archéologie française et son approche taxonomique en pierre a permis de mettre en évidence un malaise profond sur la façon dont le passé devrait être interprété. Ce débat est aussi emblématique de traditions scientifiques différentes entre l’Europe et l’Amérique du Nord. C’est dans ce contexte intellectuel que sont nés des départements d’anthropologie associant l’anthropologie culturelle, l’anthropologie biologique, la linguistique et l’archéologie. Ces quatre champs sont apparus à des moments bien précis de l’histoire des universités nord-américaines mais de nos jours, la réalité de l’anthropologie est devenue beaucoup plus complexe (Bruner 2010). Un étudiant en archéologie peut avoir des besoins de formation en géographie, en histoire, en géologie, en botanique, en biologie, en ethnohistoire, en systèmes d’information géographique, en informatique, etc. alors qu’un étudiant en anthropologie pour atteindre un niveau de compétence élevé pourrait avoir besoin de formation en histoire, en science politique, en sociologie, en art, en littérature, en théorie critique, etc. Malgré que les besoins aient grandement changé depuis la création des départements d’anthropologie, les structures académiques sont demeurées statiques. La protection des départements d’anthropologie dans leur configuration actuelle des quatre champs relève le plus souvent des politiques universitaires. Ainsi, même si les professeurs étaient d’accord qu’il serait intellectuellement plus profitable de scinder ces gros départements, la question de diviser les départements d’anthropologie en unités plus petites qui feraient la promotion de l’interdisciplinarité dans les sciences humaines et sociales n’est pas envisagée dans la plupart des universités nord-américaines (Smith 2011). Au milieu de cette tourmente, se sont développés un certain nombre de départements et de programmes d’archéologie en Amérique du Nord. De là est née une discipline émancipée du joug des structures trop rigides et se donnant un ensemble de méthodes de recherche qui lui étaient propres. La trajectoire conceptuelle empruntée par ceux-ci a permis de remonter au-delà du geste et de la parole en retenant une classe cohérente de concepts explicatifs développés, certes en anthropologie, mais raffinés et adaptés au contact de l’archéologie et d’autres disciplines en sciences humaine et sociales et sciences de la nature. Cette indépendance intellectuelle de l’anthropologie s’est notamment affirmée par des collaborations entre l’archéologie et la philosophie des sciences (Kelly et Hanen 1988; Salmon 1982; Wylie 2002; Wylie et Chapman 2015). La croissance de l’intérêt pour les explications processuelles des données archéologiques chez plusieurs archéologues nord-américains fut motivée par le fait que les néo-évolutionistes en anthropologie mettaient trop l'accent sur les régularités dans les cultures. Les concepts utilisés en archéologie processuelle exerçaient une influence significative sur notre discipline et l’adoption de cette approche théorique était d’autant plus attrayante car les variables proposées se présentaient comme des causes majeures de changements culturels et relativement accessibles à partir des vestiges archéologiques. Cette approche s'intensifia et donna de nouvelles directions aux tendances déjà présentes en archéologie préhistorique. Dans ce changement de paradigme qui donna naissance au courant de la Nouvelle Archéologie en Amérique du Nord et à un moindre degré au Royaume-Uni, l’accent était placé sur la vérification d’hypothèses sur les processus culturels comme outils d’explication du passé. De la position qu’elle occupait comme l’un des quatre sous-champs de l’anthropologie ou encore, de celle de servante de l’histoire, l’archéologie est devenue l’un des plus vastes champs du monde académique (Sabloff 2008 : 28). En plus d’avoir trouvé son ancrage théorique dans les sciences sociales et humaines, l’archéologie, attirée par les techniques et méthodes fraie régulièrement avec les sciences physiques et les sciences de la nature. En se donnant ses propres méthodes de collecte et d’analyse pour l’examen de cultures distinctes et en poursuivant avec des comparaisons interculturelles, la discipline cherchait à mieux comprendre les cultures qui se sont développées à travers le temps et l’espace. Puisque l’objet d’étude de l’archéologie porte sur les traces de groupes humains dans leur environnement naturel et leur univers social, les questions qu’elle se pose sont fondamentales à l’histoire de l’humanité et pour répondre à de telles questions elle s’est dotée de méthodologies d’enquête qui lui sont propres. L’utilisation d’équipements sophistiqués pour déterminer la composition chimique des résidus lipidiques incrustés sur un outil en pierre taillée ou encore, les recherches sur la composition physico-chimique de la pâte d’une céramique sont des techniques visant à répondre à des questions d’ordre anthropologique. Le quand et le comment du passé sont relativement faciles à identifier alors que pour découvrir le pourquoi l’archéologue fait souvent appel à l’analogie ethnographique, une méthodologie issue de l’insatisfaction des archéologues à l’endroit des travaux en anthropologie culturelle (David et Kramer 2001). Une autre méthodologie est celle de l’archéologie expérimentale qui s’intéresse à la fabrication et à l’usage des outils (Tringham 1978), méthode similaires à celle de l’ethnoarchéologie. L’expérimentation à partir d’outils fabriqués par le chercheur et les banques de données provenant d’expérimentations contrôlées servent alors d’éléments de comparaison pour interpréter la forme des assemblages archéologiques (Chabot et al. 2014) est au centre de la méthode préconissée. Le développement de l’ethnoarchéologie durant les années 1970 aurait inspiré Binford (1981) lorsqu’il mit de l’avant l’utilisation de théories de niveau intermédiaire pour établir un lien entre ses données archéologiques et les théories de niveau supérieur sur le comportement. Sa décision semble avoir reposé sur les développements de l’approche ethnoarchéologique et ses propres terrains ethnoarchéologiques chez les Nunamiut de l’Alaska (Binford 1978). D’autres orientations théoriques ont vu le jour au cours des années 1960–1970 et ont fait la distinction entre différentes approches matérialistes par rapport à des schémas évolutionnistes antérieurs. Par exemple, Leslie White (1975) adopta une forme de déterminisme technologique très étroit qui reflétait une croyance en la technologie comme source de progrès social. Julian Steward (1955) envisagea un déterminisme écologique moins restrictif alors que Marvin Harris (1968) y voyait un déterminisme économique encore plus large. Pour ces quelques positivistes le rôle que l’archéologie se devait de jouer était d’expliquer la culture matérielle du passé. Quant à l’archéologue Lewis Binford (1987), il soutenait que l’étude des relations entre le comportement humain et la culture matérielle ne devrait pas être le rôle central de l’archéologie puisque selon lui, les données ne contiendraient aucune information directe sur les relations entre le comportement humain et la culture matérielle. Dorénavant, les données archéologiques se devaient d’être comprises par elles-mêmes, sans avoir recours à des analogies ethnographiques. Cette dernière approche voulait clairement établir de la distance entre l’archéologie, l’anthropologie culturelle, l’ethnologie et peut-être les sciences sociales en général ; son mérite était peut-être, justement, d’éviter les réductionnismes et les analogies rapides entre explications anthropologiques et assemblages archéologiques. Dans la même veine, d’autres remises en question sont apparues durant les années 1980 avec les travaux d’Ian Hodder (1982; 1985) sur la validité des certitudes positivistes qui avaient été le fonds théorique et empirique des adeptes de la New Archaeology. Depuis cette réflexion sur l’essence même de l’archéologie, Hodder a reconnu qu’une position critique est fondamentale face à l’objet d’étude; naquit alors le courant théorique post-processuel en archéologie. Dans son cheminement pour découvrir la signification des vestiges qu’elle étudie, l’archéologie post-processuelle s’appuie sur des études détaillées permettant d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques en exploitant la diversité des sources; cette direction du courant post-processuel en archéologie porte le nom d’archéologie contextuelle. Comme tout changement de paradigme apporte avec lui son lot de détracteurs, l’archéologie post-processuelle a été immédiatement accusée d’une trop grande subjectivité interprétative voire, de déconstructionisme. Les autres orientations placées sous le label archéologie post-processuelle incluent : le structuralisme, le néo-marxisme, l’archéologie cognitive, la phénoménologie, et d’autres encore Ainsi l’individu, l’agent ou l’acteur et son intentionnalité devrait être au centre des interprétations dans la théorie post-processuelle. Nous pouvons conclure que l’examen de la relation entre l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord a permis de constater que, depuis ses débuts, l’archéologie dans cette région du monde a vécu une liaison relativement tumultueuse avec l’anthropologie. Cette condition, souvent problématique, a vu naître, au Canada d’abord, des groupuscules d’archéologues avec des intérêts divergents qui se sont distanciés des paradigmes qui dominaient les départements d’anthropologie pour former des départements d’archéologie ou des programmes d’archéologie autonomes des programmes d’anthropologie. Sur les chemins empruntés ces nouveaux départements sont entrés en relation avec les départements de sciences naturelles, notamment, la géographie, avec laquelle les archéologues ont partagé un ensemble de concepts et de méthodes. Il en a résulté un enseignement de l’archéologie nettement interdisciplinaire et faisant appel à des méthodes quantitatives pour comprendre la culture matérielle dans son environnement naturel et expliquer son milieu culturel à partir de concepts empruntés aussi bien aux sciences humaines qu’aux sciences naturelles.
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Dissertations / Theses on the topic "Art et politique – États-Unis – 20e siècle"

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Gourbe, Géraldine. "Prolégomènes à une réflexion sur l'être-ensemble : analyse critique de la performance nord-américaine des années 70-80." Paris 10, 2007. http://www.theses.fr/2007PA100089.

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Abstract:
Nous avons interrogé dans cette recherche les liens politiques et esthétiques entre la performance artistique et les discours féministes à partir de l'analyse critique d'un collectif artistique et féministe nord-américain des années 70 et 80, le Feminist Art Program. Nous avons situé, dans un premier temps, cette recherche sur l'art et le féminisme dans un contexte épistémologique de diffusion de la théorie queer aux États-Unis puis en Europe, théorie qui a favorisé les rapprochements entre la performance et les questions d'identité de genre et de sexe. Nous avons considéré ensuite une autre lecture des performances féministes en les considérant comme des productions relevant de conventions, de contextes d'apparition et d'échanges configurant des alternatives pour un être-ensemble. L'expérience collective du Feminist Art Program est à ce titre un exemple singulier. Nous nous sommes enfin attachés à montrer que la pratique artistique et féministe n'est pas réservée aux seules problématiques de la femme et du genre, mais bien au contraire participent à une politique globale capable de questionner la société dans son ensemble
We questioned political and aesthetic links between artistic performance and feminist speeches from the critical analysis of a North American artistic and feminist collective of the seventies and the eighties, the Feminist Art Program. We located our research about art and feminism, at first, in the epistemologic context of the queer theory's spreading in North America then Europe, a theory who favoured rapprochement between performance and questions of gender identity. We considered then another reading of feminist performances by considering them to be productions being recovering from conventions, from contexts of appearance and from exchanges configurant of alternatives for a group-being. The collective experience of the Feminist Art Program is in this title a peculiar example. We finally set out to show that feminist and artistic practice is not reserved for the only problems of the woman and gender, but on the contrary participates in a global politic which question the society as a whole
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Fraixe, Catherine. "Art français ou art européen ? : l'histoire de l'art moderne en France : culture, politique et récits historiques, 1900-1960." Paris, EHESS, 2011. http://www.theses.fr/2011EHES0115.

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Abstract:
Cette thèse analyse une série d'« histoires de l'art moderne» diffusées en France de 1900 à 1960 comme un « hypertexte» dont les mutations ne se comprennent qu'à la lumière des reconfigurations politiques d'une même question, à savoir la forme de la communauté qu'ils tentent de définir. Entre la nation et l'Europe, le peuple et les élites, les « ethnies» et les « races», ces « histoires» établissent jusqu'à la Seconde Guerre mondiale des liens complexes, et des distinctions tranchées. Le modèle organiciste testé par la III e République vers 1900 puis au Salon d'Automne structure durant trois décennies un récit qui, selon le cas, se réfère à la psychologie des peuples ou privilégie l'activité créatrice d’une élite, héritière, selon l'Action française, d'un Occident latin. Le modèle impérialiste de l'Europe française chère aux maurrassiens coexiste à la fin des années 1920 avec un récit mettant l'accent sur les caractéristiques « ethniques» de chaque « peuple européen ». Au début des années 1930; enfin, le mythe politique d'un Occident latin cède le pas à la vision biologique d'une Europe latine composée de groupes ethniques appartenant au même « type racial ». Une nouvelle « histoire de l'art» diffuse bientôt les mêmes mots d'ordre que les divers fascismes européens. L'« histoire de l'art moderne », centrée sur des avant-gardes internationales exprimant les valeurs du monde libre, que des groupes américains et européens tentèrent d'imposer au début des années 1950, ne pouvait dès lors qu'entrer en conflit avec les représentations de la nation mais aussi celles d'une Europe supranationale, ethno-raciale, qui avaient dominé l'entre-deux-guerres
This thesis studies a series of « histories of modern art », which circulated in France between 1900 and 1960, as a « hypertext» whose transformations can be understood as political reinterpretations of the same question, that is the form of the community they« describe ». Thus in the first half of the XX th Century, those narratives establish complex relations, and sharp distinctions, between «nation» and «Europe », «people» and «elites », «ethnic groups» and «races ». The organicist model the Third Republic favoured around 1900 and which triumphed al the Salon d'Automne would structure during three decades a narrative which referred either to the so-called psychology of the peoples or to the creative power of an elite, which according to the Action française, would save a Western Civilisation rooted in a Latin tradition. At the end of 1920s, the imperialist model of a « French Europe », dear to the maurrassians, coexisted with a narrative stressing the ethnic caracteristics of each « Europeân people ». Ln the early 30s, the political myth of a Latin Civilisation was at last dispeIIed in favour of the biological conception of a « Latin Europe » composed of ethnie groups belonging to the same « racial type ». A new « history of art» was designed to spread ideas similar to those of the diverse European fascisms. The «history of modern art », focused on international avant-gardes expressing the values of the « free world », that American and European groups tried to impose in the early 1950s, would then conflict not only with nationalist representations but also with the supranational, ethno-racial, « European » models of the interwar period
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Balenieri, Camille. "L'art de résister : Chauncey Hare, photographe politique aux États-Unis, des années 1950 à nos jours." Thesis, Paris 1, 2019. http://www.theses.fr/2019PA01H031.

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Abstract:
Cette thèse est la première monographie dédiée à Chauncey Hare (né en 1934), figure à la fois reconnue et marginale de la photographie documentaire américaine contemporaine. Auteur d'un corpus où se mêlent l'héritage de la Farm Security Administration, l'influence de la contre-culture, le souci de l'art et la critique du capitalisme, Hare a traversé le monde de la photographie entre les années 1960 et 1980 et connu un succès inégal. Son livre Interior America, commencé en 1968 et paru en 1978, lui vaut la reconnaissance du monde de l'art et devient un jalon du genre documentaire. Mais la portée politique de ces photographies, mise en avant par un photographe activiste, complique notamment leur réception institutionnelle. Cette thèse est basée sur l'étude des archives de Chauncey Hare, déposée en 2000 à l'université de Berkeley, ainsi que sur de longs entretiens avec lui et d'autres acteurs culturels de la baie de San Francisco. Elle s'appuie sur une définition étendue de l'oeuvre de Chauncey Hare, à la fois visuelle, textuelle et existentielle, et l'ancre dans le contexte de la Californie contre-culturelle des années 1960-70 qui l'a vu naître. À la croisée de l'histoire de l'art et de l'histoire culturelle, elle vise à en donner une vision précise et approfondie, à la fois descriptive, comparative et critique, pour déconstruire le mythe qui s'est élaboré autour du photographe et réintégrer l'oeuvre à ses différents réseaux (institutionnels, intellectuels, humains). Les quatre parties de cette étude couvrent l'intégralité de la vie de Chauncey Hare à ce jour, de 1934 à 2019
This dissertation is the first monographic study of Chauncey Hare's work and career. Born in 1934 and based in San Francisco, he is a key figure of American documentary photography. Hare's work combines the heritage of the Farm Security Administration, the influence of counter-culture, a strong artistic impetus and anti-capitalist worldview. His photographic career spans two decades, from the mid-1960 to the mid-1980s, but his success in the art world was short-lived : he achieved recognition with his book Interior America published in 1978, which eventually became a landmark for social documentary photography, but his political stance and activism complicated the institutional reception of his work. This dissertation is based on the study of Chauncey Hare's archives, stored at the Bancroft library (University of California-Berkeley) since 2000, and on a series of interviews conducted with him and other cultural players of the Bay Area. It considers Chauncey Hare's oeuvre in itsbroadest dimension, including his visual work, his texts but also his very existence as form of praxis. This large and diverse body of work is anchored in the text of 1960-70s counter-cultural California in which it was born. Art history and cultural history come together in this dissertation, whose aims are to give a first,precise, descriptive and critical overview of this body of work to deconstruct the myth surrounding the artist and to reintegrate the work in its various networks (institutional, intellectual, social). This dissertation is divided to four chronological parts, which cover Chauncey Hare's entire lifespan to date (1934-2019)
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Planchou, Céline. "Entre exception et assimilation : le statut des amérindiens aux Etats-Unis à travers le prisme de la protection de l'enfance, 1950-2008." Paris 7, 2012. http://www.theses.fr/2012PA070105.

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Abstract:
Notre étude se présente comme une analyse de l'évolution des politiques et des dipositifs de protection de l'enfance destinés aux mineurs amérindiens à partir des années 1950 en ce qu'elle révèle du statut légal des Amérindiens aux Etats-Unis. Nous cherchons à établir si les interactions qui se nouent entre les différents niveaux de gouvernement impliqués participent à reconnaître le caractère distinct des tribus et des enfants indiens ou, au contraire, à les incorporer à la nation américaine. En raison de sa double composante, judiciaire et administrative, et de son organisation complexe qui, dans le cas des enfants amérindiens, implique l'Etat fédéral, les gouvernements tribaux, les Etats fédérés et les institutions locales, la protection de l'enfance est un domaine privilégié pour traiter du statut légal des Amérindiens. Au milieu du vingtième siècle, le labyrinthe administratif et juridique qui entoure la question de la responsabilité à l'égard des enfants amérindiens en danger a contribué à écarter les institutions tribales des décisions affectant leurs membres mineurs et a favorisé une intervention croissante des services sociaux des Etats fédérés au sein des familles amérindiennes. Ainsi, de plus en plus d'enfants amérindiens ont été retirés de la garde de leurs parents et placés dans des familles d'accueil et des familles adoptives non-indiennes. En 1978, V Indian Child WelfareAct est adopté par le Congrès américain. Cette loi reconnaît le droit des tribus à s'organiser pour le bien-être de leurs enfants et requiert des institutions d'Etat impliquées dans la protection de l'enfance qu'elles tiennent compte du statut particulier des mineurs amérindiens, faisant ainsi évoluer les relations de pouvoirs entre les acteurs gouvernementaux impliqués
Our study is an analysis of the evolution of Indian child welfare policies since the 1950s, and more particularly of the interactions between the different levels of government involved to try and better understand the status of Native Americans in the United States. Do the power relations that are shaped participate in recognizing the special status of tribes and of Native American children or in assimilating them? Child welfare is an interesting point of view from which examining these questions given its dual component, both administrative and judicial, and given the many levels of government at play (federal, tribal, state, and local). In the middle of the twentieth century, the legal and administrative maze surrounding Indian child welfare ended up excluding tribes from the decisions affecting their children and enabled states to de facto encroach on tribal sovereignty, thus creating the circumstances for the massive removal of Native children from their families and the increasing number of placements in non-Indian foster | and adoptive families. In 1978, the United States Congress adopted the Indian Child Welfare Act which asserted the authority of tribal governments on their minor members. The federal law also recognized the power of tribes to organize for the welfare of their children and established standards for state courts and state agencies when dealing with Native American children, thus reshaping power relationships
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Blanc, Emilie. "Art Power : tactiques artistiques et politiques de l’identité en Californie (1966-1990)." Thesis, Rennes 2, 2017. http://www.theses.fr/2017REN20040/document.

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Abstract:
En 1966, le Black Power Movement, qui influence de nombreux mouvements sociaux de libération, signale un changement de paradigme dans l’activisme aux États-Unis désigné par la terminologie de « politiques de l’identité ». Si, en affirmant la nécessité d’une analyse politique des discriminations, celles-ci en appellent à de profonds changements dans la société, elles imprègnent aussi les arts visuels et génèrent des mutations importantes quant à la définition de l’art et au rôle de l’artiste aux États-Unis. En s’emparant des politiques de l’identité, les artistes incorporent leurs engagements dans leurs pratiques, créent des formes d’expression originales et remettent en cause la validité du canon. Par une étude de cas sur la Californie entre 1966 et 1990, combinée à une approche chronologique et comparative, ce travail de recherche explore les rencontres entre les arts visuels et les politiques de l’identité, et plus largement la relation entre art et politique dans un contexte culturel moins exploré que la scène artistique de New York, afin d’analyser en quoi elles s’avèrent essentielles pour saisir les pratiques artistiques postérieures et les discours sur les identités. Cette thèse en histoire de l’art, pour laquelle les études culturelles et les théories féministes ont constitué des apports fondamentaux, propose ainsi d’établir des convergences artistiques autour de thématiques liées à des problématiques centrales des politiques de l’identité et, dans le même temps, à souligner de nouvelles approches dans le domaine de l’art, de la politique et de la théorie
In 1966, the Black Power Movement, which influenced numerous other social liberation movements, signaled a paradigm shift in American activism designated by the term “identity politics.” By affirming the necessity for a political analysis of discrimination, identity politics called for profound changes in society, which also influenced the visual arts, resulting in important changes regarding the definition of art and the role of the artist in American society. By drawing on this new politics of identity, these artists incorporated activism into practice, creating original forms of expression and challenging the validity of the canon. This research project explores the encounters between visual arts and identity politics, as well as the broader relationship between art and politics, through a chronological and comparative case study of California from 1966 to 1990—a cultural context much less studied than the New York scene—in order to determine its importance for later artistic practices and discourses on identity. This thesis in Art History, to which cultural studies and feminism have made fundamental contributions, therefore proposes to establish artistic convergences around themes linked to the central premises of identity politics while at the same time highlighting new approaches in the fields of art, politics and theory
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Renard, Johanna. "Poétique et politique de l’ennui dans la danse et le cinéma d’Yvonne Rainer." Thesis, Rennes 2, 2016. http://www.theses.fr/2016REN20032/document.

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Abstract:
Danse, performance, cinéma, écrits théoriques et poétiques : dans la multiplicité de sa création artistique et intellectuelle, Yvonne Rainer s’impose comme une artiste cardinale dans l’histoire de l’art. Instigatrice du changement de paradigme postmoderne en danse, elle arrache le geste ordinaire à la vie quotidienne pour le placer au cœur de la création chorégraphique, en radicale juxtaposition avec des textes, des images et des objets. À partir des années 1970, elle émerge parmi les figures centrales du cinéma expérimental et indépendant en dialogue avec les théories et les luttes politiques féministes, queer et postcoloniales. Cette thèse explore la place de la subjectivité et de l’émotion dans la danse et le cinéma de Rainer. En effet celle-ci a impulsé un renouvellement radical du matériau affectif dans la pratique artistique en l’envisageant comme un fait, une réalité objective. Dans un contexte où l’ennui agit comme un style affectif dominant au sein de l’avant-garde artistique américaine après 1945, l’artiste propose une expérience matérielle sensible, générant une conscience décuplée du temps et plaçant son public dans cette disposition affective à la fois pesante, froide et ordinaire. Puis, en résonance avec le cinéma des femmes, elle investit l’ennui à la fois comme une dynamique de subjectivation et comme une stratégie de subversion. En naviguant entre les dimensions individuelles et collectives de l’émotion, la thèse explore les enjeux esthétiques, politiques et subjectifs de l’ennui dans l’œuvre de Rainer
The multiplicity of Yvonne Rainer’s art and intellectual works - in dance, performance, film, theoretic and poetic writings - makes her one of the essential artists in the history of art. As instigator of the post-modern paradigm shift in the dance scene, she pulled out movements from everyday life and put them at the core of her choreographic work, creating a radical juxtaposition to texts, pictures and objects. In the seventies, she became one of the main figures of experimental and independent cinema. Her polyphonic and reflexive cinematographic works entered in a dialogue with feminist, queer and postcolonial theories and struggles. The present thesis explores the notion of subjectivity and emotion in the film and dance of Rainer. Indeed, she has given the impulse for a radical renewal of the use of emotional material, which she considered as a given fact and an objective reality, in the artistic practice. In a context where boredom imposed itself as the dominant emotional style in the American artistic avant-garde after 1945, the artist offered a sensitive material experience. In particular, she created an acute conscience of time and put her audience in a specific emotional disposition, boredom, that can be described as tedious, cold and ordinary altogether. Then, in echo with women’s cinema, she explored boredom both as a process of subjectivation and as a strategy of subversion. Navigating between individual and collective dimensions, this research explores the aesthetic, political and personal stakes around the expression of boredom in Yvonne Rainer’s work
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ApRoberts, Lucy. "Salariat et retraite aux États-Unis." Paris 1, 1999. http://www.theses.fr/1999PA010047.

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Abstract:
Cette thèse porte sur les articulations entre le système de retraite américain et les formes particulières du salariat qui l'ont engendre. Sont étudiées, à travers l'histoire des régimes de retraite, les stratégies des principaux acteurs de ce système : pouvoirs publics, employeurs et syndicats. Le socle du système américain est formé d'un régime de base en répartition, couvrant presque tous les travailleurs et représentant environ les deux tiers du total des pensions. L'autre tiers est le fait d'une multitude de régimes instaurés volontairement par certains employeurs pour leurs salariés - unilatéralement ou à travers la négociation collective -, régimes qualifiés ici de « professionnels ». Apres une longue période d'augmentation progressive, les taux de remplacement garantis par le régime de base se sont stabilisés au début des années quatre-vingt à un niveau ne permettant pas aux retraites de maintenir leur pouvoir d'achat. Depuis les années soixante-dix, la proportion de salaries affiliés aux régimes professionnels ne cesse de décroitre. De nombreuses entreprises ont remplacé leurs régimes de retraite par des plans d'épargne salariale qui versent un capital aux salariés partant, quel que soit leur âge. Le débat actuel sur le devenir de la répartition peut être interprète comme une réaction au déclin des régimes professionnels et de l' « entreprise-providence ». Certains protagonistes, appuyés par les institutions financières gestionnaires des fonds de retraite et d'épargne salariale, préconisent une réduction drastique des prestations financées en répartition et une généralisation de la capitalisation à travers des comptes d'épargne individuels, obligatoires pour tous les travailleurs. L'intérêt du débat dépasse largement les frontières nationales, en raison, d'une part, de l'internationalisation des marches financiers, impulsée en grande partie par les investisseurs institutionnels américains, et, d'autre part, de l'écho que rencontrent les travaux d'experts américains, et notamment d'économistes, à travers les relais universitaires et les organismes internationaux.
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Béland, Daniel. "Une sécurité libérale ? : fédéralisme et politique des retraites aux Etats-Unis." Paris, EHESS, 1999. http://www.theses.fr/1999EHES0073.

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Abstract:
Cette these de sociologie politique retrace le parcours du regime federal d'assurance-vieillesse, de son avenement en 1935 jusqu'au debat contemporain sur son avenir. A travers l'analyse systematique de l'histoire legislative de ce regime, il s'agit d'expliquer son destin exceptionnel dans le cadre du federalisme social americain. Divise en cinq chapitres, ce travail explore en fait les trois principaux moments de l'histoire du regime federal d'assurance-vieillesse : son instauration durant le new deal (chapitres ii et iii), son elargissement graduel dans l'apres-guerre (chapitre iv) et, finalement, sa remise en cause depuis la fin des annees 70 (chapitre v). Afin de replacer cette histoire dans son contexte institutionnel et sociopolitique, le premier chapitre propose une introduction historique a la problematique des retraites. Theoriquement ce travail s'articule autour d'une critique du neo-institutionnalisme, approche theorique popularisee, entre autres, par paul pierson et theda skocpol. Tout en rendant justice a l'influence structurante des institutions politiques, la methode employee prend egalement en consideration le role des idees et des paradigmes societaux dans l'elaboration et la transformation des politiques sociales. De plus, le regard attentif pose sur l'evolution du systeme d'action de la politique des retraites permet d'invalider la these de l'hegemonie bureaucratique (cates, derthick, weaver), laquelle presente les experts federaux comme les principaux maitres d'uvre de cette politique qui s'est developpee apres 1935.
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Piorkowski, Sandrine. "L'eugénisme et les politiques de santé publique aux Etats-Unis, 1870-1932." Aix-Marseille 1, 2010. http://www.theses.fr/2010AIX10028.

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Abstract:
L'historiographie du mouvement eugéniste a mis en évidence son influence dans l'adoption de lois sur la stérilisation forcée et de lois restreignant l'immigration au début du vingtième siècle aux Etats-Unis. Une analyse approfondie révèle cependant que le législateur se réfugia aussi souvent derrière l'argument de snaté publique pour justifier l'adoption de ces lois, or l'influence du courant eugéniste n'est quasiment jamais mentionnée dans l'histoire de la santé publique. On ne peut donc que s'interroger sur les mécanismes qui permirent au mouvement eugéniste de rallier à sa cause à la fois les élites et le peuple, et, à travers l'étude des motivations du législateur, se demander comment le glissement d'une rhétorique eugéniste à un argumentaire en faveur de la santé publique put s'effectuer. Les politiques de santé publique ne pouvant être mises en oeuvre sans la participation des acteurs engagés sur le terrain, une analyse de leur action et de leurs réactions vis-à-vis de l'eugénisme éclaure d'un jour nouveau leur fonctionnement durant l'ère progressiste, qu'il s'agisse des associations issues du secteur privé ou des Services de santé publique américains.
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Descout, Emilie Céline. "Les groupes cubains à Miami, 1981-2001 : stratégies pour influencer l'opinion publique et la politique extérieure américaine envers Cuba." Orléans, 2005. http://www.theses.fr/2005ORLE1067.

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Abstract:
Depuis les années 1960, Miami est devenue le siège des groupes d'opposition au régime castriste. L'étude de ces groupes de 1981 à 2001 permet de montrer que les deux réseaux d'opposition dominants, en l'occurrence les isolationnistes et les modérés, ont tenté d'exercer une influence politique et médiatique sur quatre fronts : l'enclave cubaine de Miami, Cuba, les Etats Unis et l'espace transétatique international. Si les groupes cubains à Miami se sont constitués en véritables réseaux et groupes d'infuence, la question se pose alors de savoir pourquoi ils n'ont pas réussi à déstabiliser le régime castriste. L'hypothèse avancée est qu'ils se sont plus caractérisés par leur désunion que par une capacité à former un front d'opposition uni contre Fidel Castro
Since the 1960s, Miami has become the home of the opposition groups to the Castro regime. The study of these groups from 1981 until 2001 shows that the two dominant opposition networks, that is to say the isolationists and the moderates, tried to have a political and media influence in four areas : the Cuban enclave of Miami, Cuba, the United States and the the transnational space. If the Cuban groups in Miami formed real networks and powerful lobbies, why couldn't they manage to destabilize the Castro regime ? The main hypothesis is that they couldn't form a strong opposition movement against Fidel Castro because they were divided by inner tensions that undermined the efficiency of their oppositional strategies
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Books on the topic "Art et politique – États-Unis – 20e siècle"

1

Pray TV: Televangelism in America. London: Routledge, 1990.

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2

America transformed: Sixty years of revolutionary change, 1941-2001. Cambridge: Cambridge University Press, 2008.

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3

Frymer, Paul. Uneasy alliances: Race and party competition in America. Princeton, N.J: Princeton University Press, 1999.

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4

Bruce, Steve. Pray T. V. Routledge, 1990.

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5

America Transformed: Sixty Years of Revolutionary Change, 19412001. Cambridge University Press, 2006.

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6

African gender scholarship: Concepts, methodologies, and paradigms. Dakar, Senegal: Council for the Development of Social Science Research in Africa, 2004.

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7

Cheryl, Hendricks, Lushaba Lwazi, and Codesria, eds. From national liberation to democratic renaissance in southern Africa. Dakar: Codesria, 2005.

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8

Cheryl, Hendricks, Lushaba Lwazi, and Codesria, eds. From national liberation to democratic renaissance in southern Africa. Dakar: Codesria, 2005.

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9

Cheryl, Hendricks, Lushaba Lwazi, and Codesria, eds. From national liberation to democratic renaissance in southern Africa. Dakar: Codesria, 2005.

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